| you wouldn't be the first renegade to need somebody (evelyn #3) |
| Ruben Hartfieldle problème à trois corps ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13384 POINTS : 1940 TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : lewis #3 › midas #3 RPs TERMINÉS : AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022 | (#)Ven 9 Sep 2022 - 22:02 | |
| you wouldn't be the first renegade to need somebody Il était de bonne humeur aujourd’hui, Ruben. Sa troisième opération de la journée s’était déroulée à la perfection, et il avait même réussi à attraper au passage les compliments de son supérieur - et ça, c’était pour lui la carotte qui le faisait avancer encore plus loin. Certes, ces derniers temps, il avait eu du mal à passer du temps dans la même pièce que Hans étant donné les agissements qu’il avait eu dans son dos - quelque-chose en rapport avec le fait qu’il avait potentiellement ruiné la réputation de sa fille, de son nom de famille de paire avec selon comment les choses ressortiraient un jour même si là n’était en rien le souhait du jeune chirurgien - et il avait toujours peur que ce dernier puisse deviner qu’il lui avait manqué de respect de la sorte en croisant simplement son regard. Mais aujourd’hui il avait l’impression que rien ne serait en mesure de ruiner ce sentiment qui parcourait la moindre fibre de son corps, que tout lui réussissait en un claquement de doigt; alors il s’était habillé pour opérer avec le docteur Bates, presque main dans la main, comme ils l’avaient longtemps fait ensemble. Même cette oppression qu’il ressentait lorsque les lumières du bloc opératoire pouvaient s’éteindre, signe de sa claustrophobie tapit dans un coin de son esprit, ne s’était pas présentée une seule fois. Oh, il savait parfaitement que ce n’était jamais bon d’abuser de ce ressenti, mais cela faisait tellement du bien à l’égo de voir les choses qui vous tenaient le plus à coeur se dérouler comme attendu, qu’il était difficile de résister à cette sensation.
Et surtout, il aurait du se douter que cela ne durerait pas jusqu’à la fin de sa garde - ça aurait été trop beau pour être vrai. Disons que les choses ne se présentaient pas de façon aussi radicale, mais étant donné que ce n’était pas la première fois que son regard attrapait un nom qu’il connaissait sur les dossiers des patients présents en box aux urgences, il ne pouvait s’empêcher de se demander si quelqu’un avait une poupée vaudou à son effigie et s’amusait bien avec aujourd’hui. Entrant dans le bureau des infirmières pour examiner le dossier en question de plus près, et pour savoir surtout si ses yeux lui avaient joué un tour ou non, il put confirmer que le prénom associé au nom de famille ne laissait pas de place au doute: il s’agissait bien de Evelyn Pearson dans le box 4 des urgences du St Vincent. « Qui est de garde ici aujourd’hui ? » Les sourcils de Hartfield étaient froncé sur son visage, alors qu’il lisait en diagonale les quelques annotations qui avaient mises sur le dossier d’Evelyn. Il n’avait pas relevé le regard autour de lui, partant du principe que quelqu’un allait bien entendre sa voix et lui répondre même s’il n’avait rien à faire ici. « C’est le docteur Jones, Ruben, si ça peut t’aider. » Il eut un petit rire - et heureusement que ce dernier, il n’y eut que l’infirmière à ses côtés, celle qui lui avait répondu, qui l’avait attendu. « Ca te jouera des tours un jour, tu verras. » Il lui avait adressé un sourire presque désolé. « C’est plus fort que moi, mais merci de ta réponse, bon courage Dana ! » Il s’était déjà éclipsé à reculons de la pièce pour se diriger vers le box en question.
Oh, la jeune femme qui se trouvait là-bas n’allait pas être très heureuse le voir apparaître à travers la vitre de la salle de consultation, mais il ne savait rester les bras croisés sans rien faire. Une des tablettes empruntée dans le bureau dans la main, il frappa trois petits coups contre la porte avant d’ouvrir cette dernière, de se glisser dans le box - et surtout de refermer la porte à sa suite. Si Dana pensait qu’il réagissait de façon à la limite du professionnalisme lorsqu’il avait ri en entendant le nom de l’un de ses collègues, elle n’allait en rien aimé la façon dont Evelyn et lui risquaient de discuter. Sauf que ça ne la regardait en rien, et que Ruben savait surtout ce qu’il faisait. Alors, il laissa son regard se poser sur celle qu’il devait considérer comme la petite-amie de son frère, désormais, s’il avait tout suivi. « Promis, je reste pas longtemps. » Il n’avait pas envie que leur discussion soit entendue par qu’importe qui passant dans le couloir, mais il ne comptait pas rester la fin de journée aux côtés de la brune pour autant: il avait d’autres chats à fouetter par la suite. « Mais j’ai remarqué que ça fait un bout de temps que t’as été admise ici. » Il sortait de sa première intervention de la journée lorsque le nom de Pearson avait intégré la liste des admissions du jour. « Et que même si c’est pas ce que tu penses de moi, je suis pas un mauvais gars et que je me demande ce qui t’amène ici. »
|
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10420 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 17 Sep 2022 - 10:41 | |
| Elle ne pouvait pas penser autrement qu’en superlatif à ce moment-là, Evelyn. Ils en avaient fait trop, tous, quand elle avait chuté de trois pauvres marches tandis qu’elle saluait les derniers arrivés d’une cérémonie qu’elle avait organisée des mois en amont, enthousiasmée par l’idée de reprendre les choses là où elle les avaient laissées. C’était son premier mariage de la saison, le genre de ceux qu’elle préférait parce qu’il apposait une bonne énergie à la suite de son planning serré, qu’elle avait passé en revue de maintes fois avant de s’organiser sur le long terme ; tout était absolument parfait, tout devait l’être… et ça l’était jusqu’à ce quelle se sente acculée par des regards insistants, et par la main qu’un invité des mariés avait posé sur son épaule pour lui murmurer, goguenard "Félicitations, t’aurais pas pu mettre le grappin sur meilleur numéro que le neuf." Et c’était si vulgaire comme façon de mettre en avant cette information sur sa vie privée, qu’elle lui avait attribué le genre de regard qui signifiait clairement que sous couvert qu’elle était payée par ses amis pour faire de leur mariage un jour unique, il n’était pas en droit de s’adresser à elle de cette façon, encore moins de songer à poser ne serait-ce que le petit doigt sur elle. Elle avait retiré sa main de son épaule en ne le quittant pas des yeux, ne prenant pas la peine de répondre non plus, sentant les battements de son cœur s’accélérer comme elle partait vérifier la bonne tenue des compositions florales, et le bon déroulé général des événements ; ça ne lui appartenait déjà plus, cette histoire qu’elle vivait avec Rhett, elle le savait aussi bien que chacun avait son petit commentaire à apporté à l’idée qu’ils formaient un beau couple, que c’était dans l’ordre des choses qu’ils se soient trouvés. Ça l’oppressait d’une façon différente que d’ordinaire, sans doute parce que ça comptait plus que d’ordinaire, et que ça l’ennuyait profondément qu’on leur retire le droit d’être discrets. Ça avait sur elle un effet catastrophique, faisant se manifester des signes d’angoisses qu’elle avait toujours su gérer seule jusqu’à maintenant, et qu’elle ne ressentait que rarement : elle s’était effondrée, tout simplement, parce que son cœur s’était mis à pulser beaucoup trop fort, parce que ses mains s'étaient mises à grouiller d’un millier de fourmillements qui s’étaient répandus dans ses jambes, et qu’elle avait eu du mal à respirer. Elle s’était entendue dire "Vous en faites trop." Quand on était venue la relever, et qu’elle avait cru comprendre que les secours avaient été appelés, mais elle n’avait pas été capable de convaincre qui que ce soit que ce n’était rien, juste un petit étourdissement qu’elle pouvait mettre sur le dos d’une hypoglycémie, d’un stress dus aux efforts qu’elle avait déployés pour que tout soit absolument parfait.
Elle avait perçu des dialogues du genre "A la vue de vos antécédents familiaux, on doit prendre nos précautions." "Même si ce n’est que de l’angoisse, il faut le prendre au sérieux." "Vous êtes exemptée pour la journée, personne ne vous en voudra." "Est-ce qu’on peut appeler quelqu’un ?" Et c’était là qu’elle avait réagi, secouant la tête à la hauteur de ce qu’elle était capable de faire alors qu’on lui avait fiché une perfusion dans le bras qu’elle sentait faire effet, et qui la mit sur la voie qu’on la sedatait non seulement pour soulager la crise d’angoisse qu’elle avait faite en étant transportée dans le box numéro quatre, mais aussi pour lui permettre de prendre sur elle le temps qu’ils décident quoi faire de son sort. Elle se sentait molle et endormie, ça devait être des anxiolytiques qu’elle voyait dévaler dans le tube qu’elle fixa soudain, assez longtemps pour ne pas se rendre compte du temps qui avait passé, et de la batterie d’examens qu’on lui avait faite subir sans qu’elle n’émette rien d’autre que des froncements de sourcils réprobateurs : tout allait bien, elle était juste sur les nerfs, et ça lui passerait. Une certitude déblatérée sur le ton usuel de la conversation qui lui passa au-dessus, comme tout le reste, la tête posée sur un oreiller inconfortable, les yeux fixés sur un point qu’elle transféra à un autre quand elle entendit, après de longues heures, frapper à la porte de son box. Sa gorge était déjà serrée malgré ce qui lui courrait dans les veines, elle ne savait donc pas si elle pouvait l’être davantage quand elle vit Ruben entrer ; et même dans son état, elle sut que cette conversation serait désagréable, qu’elle n’arrangerait sans doute pas grand-chose de ce qu’elle couvait déjà. Elle eut un soupir, et son sourcil droit s’arqua pour lui répondre sur un ton las, presque désincarné tant elle n’était même pas vraiment là "Je pense rien de toi, Ruben." commença-t-elle, oubliant tous les codes de la bienséance pour lui apporter le genre de réponses concises de ceux qui marchent à autre chose qu’à l’eau et qu’à l’air "Et j’ai pas la force d’avoir ce genre de conversation aujourd’hui." admit-elle sans faire de détour, parce que de toute façon, son dossier était en accès libre à ceux qui travaillaient dans le coin. Il n’aurait qu’à le consulter pour savoir ce qu’il en retournait, il n’était là que pour montrer qu’il était là, elle le savait. Remontant doucement sa tête sur son oreiller, elle ferma brièvement les yeux pour ajouter tout de même, ne prenant pas la peine d’éclairer sa lanterne sur ce qui l’amenait ici "On m’a dit que je pourrais sortir bientôt, mais j’ai l’impression de pas avoir la même notion du bientôt que tes collègues." Traînante, sa voix était aussi un peu plus grave que d’ordinaire, ce qui lui fit réaliser qu’elle devait montrer un tableau bien triste duquel elle se justifia soudain, malgré sa réticence à le voir ici — elle rouvrit les yeux pour les poser sur lui, et il était impressionnant Ruben, avec sa panoplie de médecin sur le dos "Je suis juste fatiguée… surmenée, je sais pas les termes corrects à employer. C’est juste pas si grave que ça en à l’air, et c’est pas obligé d’en faire toute une histoire, hm ?" Le léger mouvement de tête qu’elle lui accorda, il était là pour appuyer l’idée que, si elle le laissait rester un peu, il devrait la boucler, tout simplement.
@Ruben Hartfield they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Sam 24 Sep 2022 - 9:23, édité 3 fois |
| | | Ruben Hartfieldle problème à trois corps ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13384 POINTS : 1940 TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : lewis #3 › midas #3 RPs TERMINÉS : AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022 | (#)Jeu 22 Sep 2022 - 1:26 | |
| you wouldn't be the first renegade to need somebody Les iris du jeune chirurgien ne lâchèrent pas le visage d’Evelyn, dès l’instant où il entra dans le box où elle avait été admise. Absolument aucune raison faisait de sa présence quelque-chose de légitime aujourd’hui, mais il avait pourtant toutes les bonnes excuses à sortir si elle lui posait la question. Après tout, il travaillait au sein de ce même hôpital; il n’était donc pas si étonnant que ça qu’il en soit à s’égarer de temps à autres au sein du service des urgences, surtout quand son avis pouvait être demandé et attendu. Ce qui différait dans ce cas-ci, c’était qu’il n’avait rien à faire dans les pattes de ses collègues et qu’il n’avait pas été appelé; en somme, comme c’était assez régulièrement à son habitude, il fourrait son nez là où il ne devrait pas. Et au soupire que Evelyn émit lorsqu’elle posa à son tour ses yeux sur lui, à peine les premiers mots de Ruben prononcés, les prévisions du jeune homme étaient réelles: elle n’était pas ravie de le voir ici. « Je pense rien de toi, Ruben. » Oui oui, bien sur - il balaya son commentaire d’un revers de la main, autant parce-qu’il n’était pas venue la coincer dans ce box pour avoir ce type de réponse que parce-qu’il savait que là ne résidait pas l’entière vérité. « Et j’ai pas la force d’avoir ce genre de conversation aujourd’hui. » - « Je viens pas pour ça, ça tombe bien alors. » Le sourie qu’il portait était plus poli qu’autre chose, mais au moins ça permettait de lui donner un air un peu moins sérieux; puisqu’il n’était effectivement pas présent pour ça aujourd’hui, et qu’il souhaitait réellement avoir des nouvelles d’Evelyn. Bien sur, il avait parcouru son dossier et avait lu en diagonale les anecdotes de ses confrères; mais il souhaitait être là dans ce box en tant que frère de Rhett plutôt qu’en tant que médecin - notez l’effort, messieurs dames, s’il vous plait. « On m’a dit que je pourrais sortir bientôt, mais j’ai l’impression de pas avoir la même notion du bientôt que tes collègues. » La jeune femme avait fermé les yeux un instant, alors Ben en profita pour observer ses traits avec un peu plus d’insistance. Elle paraissait exténuée malgré les tranquillisants qui lui avaient été administré, et cela fit plisser le bout du nez un instant au médecin. Même s’ils auraient pu démarrer sur de meilleures bases, il ne désirait pas voir du mauvais arriver à celle qui était officiellement sa belle-soeur aux yeux du reste du monde.
« On m’a dit que je pourrais sortir bientôt, mais j’ai l’impression de pas avoir la même notion du bientôt que tes collègues. » Esquissant un petit sourire amusé alors qu’elle portait de nouveau son regard sur lui, Ruben finit par faire quelques pas pour s’asseoir dans le fauteuil qui se postait aux côtés du brancard, le tirant légèrement pour continuer de faire face à Evelyn. « Les pendules sont là que pour faire joli dans les couloirs, j’avoue tout. » Et puis surtout, comme d’ordinaire, les sorties retardaient parce-que d’autres patients avec des problèmes plus urgents arrivaient entre temps, et que les médecins ne se penchaient finalement sur les papiers de sortie que lorsqu’ils avaient besoin de réquisitionner le box. Cependant, étant donné qu’elle trainait à lui expliquer la raison de sa présence ici - comme si elle devait quelconque explication au brun -, peut-être qu’il y avait effectivement une bonne raison pour la faire patienter encore un petit temps entre les murs de l’établissement. « Je suis juste fatiguée… surmenée, je sais pas les termes corrects à employer. C’est juste pas si grave que ça en à l’air, et c’est pas obligé d’en faire toute une histoire, hm ? » Fatiguée, il aurait pu le deviner seul. Surmenée, il la croyait sur paroles. Il n’était cependant pas totalement d’accord sur le fait que c’était là une raison assez simple pour ne pas en faire toute une histoire - parfois, ce n’était pas aussi simple que cela. Alors, il ouvrit la bouche pour répliquer à ses paroles, mais se raviser de faire de suite un commentaire au regard qu’elle lui lança et à l’attitude qu’elle lui offrit; même couchée dans un lit et à la merci d’une perfusion, elle n’avait guère besoin de mettre des mots sur ce qu’elle pensait de tout cela pour qu’il comprenne, Ruben. Alors, avec un petit rire étouffé, il opina du chef - se contenta d’esquisser un nouveau petit sourire avant de porter son regard sur l’écran de sa tablette. Le dossier d’Evelyn comme support de son attention, il se mordit un instant la lèvre avant de se dire qu’au pire, elle aurait qu’à appuyer sur la sonnette pour qu’il soit sortie de son box manu-militari si la remarque qu’il s’apprêtait à avoir ne lui plaisait pas. « C’est Rhett qui te fatigue comme ça ? » Il fit glisser son doigt sur l’écran, comme si de rien n’était, lisant avec plus de détails en parallèle les commentaires de ses collègues. La brune s’était apparemment effondrée alors qu’elle était en pleine journée de travail; aucun signe d’un réel problème effectivement, si ce n’était qu’un surmenage - comme elle lui avait précisé l’instant d’avant - était une possible origine de ce fâcheux événement. Les prescriptions médicales qui s’en suivaient sur le dossier n’avaient rien d’extraordinaire, et pourrait être continuées si besoin par voie orale lorsqu’elle serait rentrée chez elle. En somme: elle n’avait effectivement aucune autre raison qu’une inquiétude générale face à ses antécédents de rester ici. « Blague à part, effectivement y’a pas de quoi en faire toute une histoire. » Alors, ses émeraudes se posèrent de nouveau sur le visage d’Evelyn. Deux chemins s’offraient à lui, en cet instant: soit il continuait sur sa lancée des dernières semaines, des derniers mois, et il ne faisait aucun pas en avant; soit il tendait une main en direction de sa désormais belle-soeur et peut-être qu’ainsi, il pourrait effectivement être d’une quelconque utilité à s’imposer de la sorte le temps de son passage aux urgences. « Tu préfères être fatiguée ici ou être fatiguée chez Rhett ? »
|
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10420 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 24 Sep 2022 - 10:04 | |
| "T’es pas obligé de faire ça." De s’asseoir près d’elle, lui laissant ainsi l’impression d’être en fin de vie, alors qu’il ne suffirait que de quelques heures supplémentaires pour étouffer ce qu’elle couvait vraiment. Elle le regarda investir le fauteuil à côté d’elle, le regard posé sur lui sans vraiment le voir à dire vrai, répondant simplement à la mécanique de sa bienséance qui la faisait agir en jeune femme bien élevée même quand elle était shootée au Xanax. Sa syntaxe était probablement moins parfaite que d’ordinaire, mais qu’est-ce que ça pouvait bien faire ? Elle n’avait fait appeler personne pour une bonne raison, si Ruben était ici, c’était parce qu’il le voulait, alors tant pis pour lui si elle ne lui offrait pas sa mine des grands jours : il l’avait bien cherché quelque part. Elle réaliserait plus tard ce que ça voulait dire vraiment, de l’avantage qu’il aurait de l’avoir côtoyée dans un moment de vulnérabilité comme celui-ci, mais dans sa perception des choses sur le moment, elle ne se disait pas qu’elle devait à tout prix le chasser pour s’éviter d’avoir à supporter sa bouille de jeune premier, aussi conquérant qu’il croyait avoir le monde à ses pieds parce qu’il était érudit et doué. A dire vrai, il lui avait aussi montrer un visage bien moins reluisant que celui qu’il lui montrait maintenant, et peut-être parce que c’était dans sa nature de laisser le bénéfice du doute à ceux qui se comportaient mal, elle finit par se dire finalement que ça n’était sans doute pas si grave qu’il soit là : en tant que médecin ou pas, elle eut du mal à le déterminer tant il lui semblait absorbé par son dossier qu’il faisait défiler sur une tablette qui illuminait son visage d’une lueur bleutée. Cette lumière, elle lui fit battre des cils un moment quand enfin, il reprit la parole — sa mine circonspecte ne la quitta pas quand il la questionna l’air de rien, en fait elle se marqua même plus fort sur ses traits qui se froncèrent lorsqu’elle lui répondit, sidérée par le culot qu’il démontrait "Je te demande pardon ?" Qu’est-ce qu’il sous-entendait exactement par C’est Rhett qui te fatigue comme ça ? Difficilement, mais avec détermination, Evelyn se redressa dans son lit, poussant sur ses avant-bras, sa perfusion devenant douloureuse au plus le temps passait. Elle ne comptait apporter aucun commentaire supplémentaire à cette provocation de la part du jeune homme, se contentant simplement de l’observer feindre l’innocence tandis qu'il continuait à consulter son dossier. Elle avait du mal à le cerner, et ce n’était pas tant l’effet de sa sédation qui la rendait interdite face au comportement du frère de Rhett : c’était sa propension à penser qu'il avait le droit de fourrer son nez dans ses affaires, et plus précisément, dans sa manière d’envisager son aîné. Maintenant que c’était officiel, que leur histoire en étant vraiment une, prêcher le faux pour savoir le vrai devait avoir moins d’attrait pour lui, alors quoi, c’était une excuse pour devenir graveleux ? Elle n’était pas mal à l’aise Evelyn, en vérité elle n’était pas grand-chose à ce moment, juste un peu peinée qu’il puisse juger nécessaire d’enfoncer le couteau quand elle était déjà à terre.
Mais elle avait compris qu’elle ne pourrait jamais vraiment compter sur lui. Dans un sens, ce n’était pas si décevant que ça de s’en rendre de nouveau compte, c’était juste un peu plus difficile à avaler parce qu’au plus cette histoire prenait de l’importance, plus elle avait l’impression qu’on essayait de la lui faire regretter ; c’était presque une chance d’avoir autant l’esprit de contradiction qu’elle, qui s’accrochait quand on lui disait qu’il n’y avait pas d’espoir, qui s’attachait quand on lui faisait entendre que c’était une mauvaise idée. Tout doucement, elle détourna la tête de son profil quand il releva la sienne, ne tenant pas à affronter son regard pour tout un tas de raison, la première étant qu’elle ne voulait pas qu'il s’aperçoive que, sédatée, elle n’était pas capable de le fusiller du regard — ce qu’elle parvint tout de même à faire de moitié quand il mentionna Rhett de nouveau, et que sans avoir besoin d’y réfléchir à deux fois, elle lui dit "Je préfère être fatiguée chez moi." Et encore une fois, pour faire le point sur le visage de Ruben, ses yeux papillonnèrent quand elle explicita sans se sentir obligée de parler en code pour qu’il saisisse où elle voulait en venir "Je ne veux pas mêler Rhett à tout ça." clarifia-t-elle, reprenant sans se donner le loisir de reprendre sa respiration, sentant ses mains s’agiter quand elle lui exposa ce qui prit rapidement forme dans son esprit — ce qui avait déjà prit forme dans son esprit à la seconde où elle s’était rendue compte de l’état dans lequel elle se trouvait et ce que ça voulait dire vraiment "C’est une faveur que je te demande ; ne lui parle pas de ça, s’il te plaît." Et elle se détestait, entendant la supplique dans sa voix qu’elle baissa comme s’ils n’étaient pas dans un endroit fermé pendant qu’elle se redressait encore pour poursuivre, détournant le regard tout à la fois "Tu pourras l’utiliser contre moi plus tard si ça te chante, mais j’ai pas envie de devenir une source d’inquiétude supplémentaire. Tu l’as dit toi-même, c’est pas utile d’en faire toute une histoire." Il aurait dû ménager son avis d’expert en lisant son dossier, ça lui aurait évité de se reposer sur son diagnostique pour justifier son besoin viscéral de faire un secret de ce passage à l’hôpital. Se tournant de côté sur son lit pour mieux le regarder, elle osa le fixer cette fois, de son regard un peu vitreux, souligné d’une subtile coulée de mascara qui ne rendait sans doute pas honneur à son élégance de d’habitude "Si tu veux vraiment m’aider, tu feras ça pour moi." Se taire, au moins le temps qu’elle se figure de ce qui pesait autant sur ses épaules, bien qu’elle en avait déjà une idée assez précise dans le fond. Elle reprit, sa voix retrouvant un volume normal, bien que toujours traînant, ses yeux soutenant toujours les siens le temps d’un instant "Je peux rentrer chez moi. Je sais m’occuper de moi."
@Ruben Hartfield they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
|
| | | Ruben Hartfieldle problème à trois corps ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13384 POINTS : 1940 TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : lewis #3 › midas #3 RPs TERMINÉS : AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022 | (#)Ven 30 Sep 2022 - 17:41 | |
| you wouldn't be the first renegade to need somebody « T’es pas obligé de faire ça. » Effectivement, il n’était pas obligé d’agir de la sorte, il le savait parfaitement bien. Cependant, il ne savait faire autrement que de passer au moins au chevet de la jeune femme, alors qu’il avait eu l’information comme quoi elle se trouvait entre les murs des urgences. « Je sais. » Pour une fois, peut-être qu’une partie de lui le faisait réellement parce-qu’il en avait envie; il ne savait juste pas quelle part de sa présence ici était due à l’envie d’être là, et laquelle était liée au fait qu’il n’aurait de toutes façons su s’en empêcher. Le pire dans tout cela, c’était qu’il ne se rendait pas réellement compte de ce fractionnement opéré dans son comportement, associant sa présence auprès de la brune comme de la bonne volonté de sa part et uniquement à cette raison là. Un jour, peut-être, quelqu’un réussirait à lui faire remarquer qu’il n’était pas normal d’agir de la sorte avec autrui.
En revanche, la partie où il tentait d’être présent en tant que frère de Rhett était toujours d’actualité, la tablette ouverte sur le dossier d’Evelyn entre les mains plus là pour occuper ces dernières et pour satisfaire sa curiosité développée que pour toute autre chose. Si bien que lorsqu’il posa sa question à la jeune femme, il répondait là comme l’aurait fait Ben, le dernier garçon Hartfield et non comme ne devrait surtout pas le faire le docteur du même nom. « Je te demande pardon ? » Il n’avait pas besoin de relever son visage vers Evie pour savoir que la surprise, surement l’étonnement aussi, était de mise sur ses traits. Il l’avait parfaitement entendu rien qu’à sa voix - et ne pouvait pas réellement lui en vouloir. Au fond, les occasions avaient été que trop peu nombreuses pour qu’il puisse avoir l’occasion de lui montrer qui il était réellement. Elle aurait compris qu’il était plutôt farceur et détendu, dans son quotidien, là où il ne s’était en rien montré sous son meilleur jour à ses côtés. « Hm hm. » Faisant défiler les différentes sections du dossier de la brune sous ses doigts, il ne prit pas le temps de préciser ses pensées: elle avait compris, l’étonnement était de mise mais n’attendait pas après une réponse; et puis, il n’avait pas l’intention de la mettre mal à l’aise en appuyant de nouveau sur sa question, surtout que cette dernière touchait à la vie privée qu’elle menait avec Rhett. Il nota mentalement qu’elle n’était peut-être pas prête à ce qu’il agisse de la sorte pour le moment.
S’il n’étiat pas spécialement doué pour être lui-même aux côtés d’Evelyn alors qu’elle se tenait dans un lit d’hôpital, la seconde solution pour qu’il puisse montrer qu’il tentait au maximum de faire des efforts était de tendre une main dans sa direction et de se rendre utile. Ses collègues semblaient trainer la patte quant à tirer une conclusion sur la visite du jour de la jeune femme; Ruben avait presque déjà tout son commentaire médical rédigé dans son esprit et n’avait plus qu’à l’ajouter au dossier si elle souhaitait que ce soit le cas. Elle pourrait être sortie d’ici plus rapidement s’il lui donnait un coup de main. « Je préfère être fatiguée chez moi. » Il ne retint pas le léger froncement de sourcils dut à la surprise qui prit part de lui en entendant la réponse de la jeune femme. Cette solution ne faisait pas partie de la courte liste qu’il lui avait à l’instant donné. « Chez toi ? » Il voulait être sur d’avoir bien entendu, et que ce n’était pas la médication en cours qui faussait sa réponse. « Je ne veux pas mêler Rhett à tout ça. » Il s’était attendu à beaucoup de choses de la part de la brune - dont une façon polie d’aller voir où elle se trouvait -, mais pas à ce qu’elle exclue l’ainé Hartfield de l’équation. « C’est une faveur que je te demande ; ne lui parle pas de ça, s’il te plaît. » Reposant la tablette sur la table de chevet, Ruben avança son buste légèrement pour poser ses coudes sur ses genoux et croiser ses mains devant lui. L’air sérieux était de nouveau saisissant sur les traits de son visage. « Tu pourras l’utiliser contre moi plus tard si ça te chante, mais j’ai pas envie de devenir une source d’inquiétude supplémentaire. Tu l’as dit toi-même, c’est pas utile d’en faire toute une histoire. » Il baissa son regard un instant, le redirigeant vers ses mains désormais jointes. L’effet qu’il avait voulu avoir n’avait donc pas du tout fonctionné aujourd’hui - c’était là la chose qui le frappa de façon évidente dans un premier temps. L’autre chose qu’il ne put s’empêcher de remarquer sans s’en apercevoir, de façon inconsciente cependant, c’était qu’elle passait l’intérêt de Rhett avant le sien alors qu’elle était allongée dans un lit d’hôpital. Et qu’elle le faisait en plus en plongent son regard dans le sien. « Si tu veux vraiment m’aider, tu feras ça pour moi. »
« Je peux rentrer chez moi. Je sais m’occuper de moi. » - « C’est une chose de faire avancer plus rapidement les choses, c’en est une autre de te laisser rentrer seule alors que tu as quand même reçu une sacrée dose de médicaments aujourd’hui. » Il pinça ses lèvres un instant. « Je peux faire des efforts mais je peux pas être un mauvais médecin. » Et réellement, pour une fois, il était humble malgré la formulation ne l’étant pas de son côté. Il ne répondait pas de cette façon pour se donner un air ou un genre quelconque, mais bien parce-qu’il serait réellement inconscient de laisser Evelyn rentrer chez elle sans y réfléchir à deux fois. Soupirant pour de bon, il se laissa retomber lentement en arrière, attrapant de nouveau la tablette. Concentrer son regard sur l’écran lui permettait de se donner le temp de réfléchir un peu plus, d’anticiper la suite des choses, de voir ce qu’il pouvait faire et ce pour quoi il était pieds et poings liés. Une minute, surement, passa en silence avant qu’il ne reprenne la parole. « J’en aurais pas parlé à Rhett dans tous les cas, si ça peut te rassurer. Secret médical oblige. » Ses prunelles se raccrochèrent de nouveau au visage de la jeune femme, toujours tournée de son côté dans son lit. « D’autant moins si tu me le demandes explicitement de cette façon. » Parce-qu’il lui avait dit alors qu’il passait la porte du box: il n’était pas un mauvais bougre. Ben pouvait avoir mauvais caractère certains jours - et encore, ces derniers se comptaient sur les doigts d’une main -, mais il n’agissait jamais dans le but de blesser. Il était devenu médecin, merde, ça devait compter pour quelque-chose quelque-part quand même. « Si tu veux pas être fatiguée chez Rhett par contre… » Oh, il regrettait presque d’avance les mots qu’il allait prononcer. « Je te ramène au moins chez toi. Je peux pas faire moins que ça. » Parce-que sa conscience ne concevait pas de la laisser rentrer seule, encore une fois. « Et je veux avoir de tes nouvelles avant que tu ailles te coucher et dès ton réveil demain matin. » Finissant par cocher quelques cases sur son dossier, il finit par lui tendre la tablette où elle avait plus qu’à appliquer sa signature comme quoi elle était d’accord pour une sortie anticipée du service. Etant donné qu’il n’était pas censé intervenir de la sorte lorsque son avis n’était pas demandé, il s’agissait tout de même en partie de la responsabilité de la patience - même si le petit Dr Hartfield était nettement visible en seconde signature du bas de page. Si elle apposait son autographe à côté du sien, c’était qu’Evelyn acceptait les conditions qu’il imposait de son côté.
|
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10420 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 8 Oct 2022 - 10:41 | |
| Il n’y avait pas à expliciter quoi que ce soit tant il paraissait clair pour Evelyn que la présente situation devait rester entre elle et le médecin qui la veillait. Ce serait déjà assez compliqué comme ça de devoir s’excuser auprès de ses clients pour son petit incident du jour, d’expliquer à Lara qu’elle soit obligée de rentrer plus tôt, alors elle n’avait pas en plus envie d’admettre qu’elle n’allait pas aussi bien qu’elle le laissait prétendre en agissant comme elle le faisait depuis toujours ; sans démontrer la moindre faille, quand bien même chacun savait ce par quoi elle était passée en étant jeune. Dans son passé en effet, chacun pouvait se targuer d’avoir une vue d’ensemble de ce qu’elle avait enduré en tant qu’orpheline de père, un père qu’elle avait vu s’effondrer en direct à la télévision. Mais pas au cours de l’année écoulée, puisque tout restait un secret bien gardé, qu’elle veillait à ne pas faire fuiter pour qu’on ne soit pas tenté de la prendre en pitié, ou le contraire ; qu’on la fustige encore d’avoir fait des choix bancals, quand elle prétendait avoir la tête sur les épaules. Evie avait essuyé une agression, des disputes avec des membres de son entourage proche, et une confrontation forcée avec ses vieux démons, aussi la seule chose qui lui apportait un peu de réconfort, quand bien même son elle d’il y avait quelques mois trouverait ça drôlement idiot de sa part, c’était sa relation avec Rhett — qui représentait un tout qu’elle ne comptait pas gâcher en avouant à qui que ce soit que c’était de la pression supplémentaire d’en faire une histoire publique, dont chacun voudrait un bout pour se l’approprier, qui pesait sur on moral. Parce que c’était ça le problème sur le moment à dire vrai. Ce n’était pas les restes de son traumatisme dû à son agression, ce n’était rien de tout ce qu’elle avait dû gérer ces derniers temps : c’était l’idée qu’on puisse se servir de sa vie privée comme d’une anecdote pour briller en société. Ça la rendait autant malade que l’idée de devoir faire un discours honorifique en hommage à son père dans quelques temps à peine, et ça la rendait tributaire d’une anxiété qu’elle avait longtemps su gérer parce qu’il n’y avait que ses intérêts en jeu ; ce n’était pas le cas ici, il y avait plusieurs mises sur la table, et la sienne n’était pas la plus mirobolante, elle le savait plus que bien.
Elle ferma très brièvement les yeux pour prendre une profonde inspiration quand Ruben reprit la parole, s’exemptant de la vue qu’il lui offrait et qui lui donnait des airs de grand professeur surdoué devant qui elle se sentait sombrement idiote. Finalement, ce n’était pas étonnant qu’il eut cette connexion avec son propre clan tant il avait les mêmes mécanismes pour lui faire entendre qu’elle avait tort, et même sédatée comme elle l’était maintenant, elle s’en apercevait. Encore une fois cependant, elle tacha de rationnaliser et de s’en remettre à l’idée qu’ils avaient démarré sur un mauvais pied, qu’il ne fallait pas voir dans les perches qu’il lui tendait un bâton avec lequel se faire battre, et doucement, elle rouvrit les yeux pour le regarder. Elle décida de lui dire, comme si ça l’exempterait de lui devoir quoi que ce soit "Je ne vis pas seule. Je ne risque pas grand-chose en préférant rentrer chez moi tu sais." Ça impliquait de devoir mettre Lara au courant pour qu’elle la surveille, mais sa cousine était assez magnanime pour ne pas lui poser trop de questions dans tous les cas ; ce qui ne serait sans doute pas le cas de Rhett, et elle ne lui en voudrait pas au demeurant, elle ferait probablement la même chose en s’inquiétant pour lui si les rôles étaient inversés. Mais elle avait encore le choix, et ce choix, elle le fit en toute connaissance de cause parce qu’elle tenait trop à lui pour lui imposer de l’inquiétude. D’accord, ce n’était pas très courageux d’un oeil extérieur, elle en avait conscience, c’était pourtant la seule solution envisageable à ses yeux pour continuer à avancer avec lui ; elle avait déjà le sentiment d’être une femme à problèmes, le genre de jolie fleur qu’on cueille avec enthousiasme pour se rendre compte qu’elle fait éternuer quand on hume son parfum d’un peu trop près. Et ça n’était en rien agréable quand on faisait tant d’effort comme elle pour préserver ses névroses et ses secrets. Elle regarda Ruben qui s’en remit au secret médical, et ça la fit sourire, Evelyn, parce qu’elle ne voulait pas croire qu’il ne ruinerait pas son serment pour se confier à son frère s’il n’avait pas la certitude que l’état dans lequel il l’avait trouvée n’était pas si grave. Mais elle ne dit rien, se contentant de lui dire à la place, et ce aussi doucement que lui permettait la dose de médicament qu’elle avait reçue "Merci. Je veux juste rentrer chez moi." insista-t-elle sans force. Naïvement, elle espéra que ça s’arrêterait là, qu’il lui signerait un billet de sortie sans chercher à faire davantage parce que dans tous les cas, elle ne ressentait pas qu’il avait assez d’intérêt pour elle pour se soucier qu’elle sorte d’ici autrement que par ses propres moyens — mais sa capacité de jugement était altérée, et sa proposition la prit autant de court que le geste qu’il lui demanda de faire en lui mettant la tablette sous le nez qu’elle leva pour le regarder, interdite "Je te l’ai déjà dit ; tu n'es pas obligé de faire ça, Ruben." lui répéta-t-elle, ayant bien appris sa leçon en ne l’appelant pas autrement que par son prénom complet, se rendant compte par elle-même qu’en vérité, il ne lui demandait pas son avis, et que si elle voulait que sa faveur soit respectée, elle devait respecter la part du marché qu’il venait de lui imposer avec finesse. Et quand elle réalisa tout ça, elle laissa sa tête retomber lourdement sur son oreiller, ses yeux fermés si fort qu’elle en vit trente-six chandelles "Je suppose que ce n'est pas soumis à discussion, hm ?" lui demanda-t-elle, finissant par rouvrir les yeux pour les poser sur la tablette qu’elle empoigna enfin pour y apposer une signature du bout de l’index, bien moins élégante et délicate que d’ordinaire, la calligraphe en elle ayant pris congé au moment-même où on lui avait fiché une aiguille dans le bras pour canaliser son angoisse "Je te le répète, je ne vis pas seule. Ce n'est pas nécessaire de faire un suivi serré de mon état une fois que tu m’auras déposée. Ne t’obliges pas à faire quelque chose qui te demande des efforts, je ne veux pas devenir ton boulet personnel, même pour un temps donné." lui fit-elle avec une lucidité pâteuse, tendant au jeune homme la tablette estampillée de sa signature tracée de travers, son regard retrouvant le sien quand elle lui demanda dans la foulée, lui montrant le creux de son bras devenu douloureux "Tu peux m’enlever ça maintenant ? Ça commence à démanger."
@Ruben Hartfield they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
|
| | | Ruben Hartfieldle problème à trois corps ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13384 POINTS : 1940 TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : lewis #3 › midas #3 RPs TERMINÉS : AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022 | (#)Jeu 20 Oct 2022 - 2:11 | |
| you wouldn't be the first renegade to need somebody « Je ne vis pas seule. Je ne risque pas grand-chose en préférant rentrer chez moi tu sais. » Bien malgré lui, Ruben fut surpris de la réponse - et il se trouva idiot dès l’instant suivant de réagir de la sorte. En réalité, il ne connaissait que trop peu de choses de la jeune femme qui se trouvait à ses côtés, et les informations de ce type n’étaient pas celles dont il pourrait disposer en première intention. De plus, ce n’était pas là les éléments que son frère allait apporter à leurs discussions - pourquoi le ferait-il ? Si Ben voulait apprendre à connaître la brune, il n’avait qu’à faire des efforts et il n’aurait en réalité juste qu’à attraper la main qu’elle lui avait tendu dès leur première rencontre. Cependant, il avait toujours joué au plus malin lorsqu’il s’était retrouvé à ses côtés et n’avait pas pu anticiper les choses qu’il ne connaissait pas, et qui ne pouvaient pas se deviner. Il se retint alors de faire apparaitre la surprise sur ses traits, puisque ce n’était pas vraiment le moment d’emmener la discussion vers cette partie là du champ des possibilités de conversations. « Tant mieux. Ca m’évitera de m’inquiéter d’avoir pris la mauvaise décision. » Et bien sur de s’inquiéter de la santé de la jeune femme, blablabla - ils avaient déjà statué que ce n’était pas si grave que ça, non ? Au moins surtout, pour le coup, si elle n’habitait pas seule, il aurait pris la bonne décision au regard de tous ses collègues, il pourrait justifier le fait qu’il ait usé de son pouvoir de médecin pour laisser l’occasion à sa belle-soeur - c’était officiel maintenant, non ? - de rentrer chez elle comme bon lui semblait. « Merci. Je veux juste rentrer chez moi. » Il n’y avait que sur ce point là qu’il ne chercherait pas à la contredire: il le savait parfaitement, lorsque les choses n’étaient pas catastrophiques, tout le monde était mieux chez soi.
Pour se faire, et parce-qu’il ne voyait pas cette situation être déliée autrement, il précisa à Evelyn qu’il la ramènerait chez elle si elle acceptait les conditions qu’il lui imposait. Ruben agissait de la sorte pour elle, mais surtout pour son frère derrière - il avait promis de ne pas en toucher un mot à Rhett, mais peut-être qu’un jour il finirait par être au courant de cette visite aux urgences et de la discussion qui était en train de se dérouler entre Evelyn et lui. Ce jour là, Ben voulait pouvoir souligner qu’il avait gardé le secret mais qu’il avait fait en sorte que tout se passe pour le mieux. « Je te l’ai déjà dit ; tu n'es pas obligé de faire ça, Ruben. » - « Et moi je te répète: je sais, mais je le fais quand même. » Les raisons des gestes à expliquer seraient surement un peu plus compliquées que cette simple phrase, mais il aimait l’idée de pouvoir se rattacher à une chose aussi simple en cet instant. De toutes façons, ce n’était pas une question qu'il posait à Evelyn: si elle voulait rentrer chez elle, c’était en respectant les conditions de Hartfield sinon elle pourrait passer le reste de la nuit sur le brancard. « Je suppose que ce n'est pas soumis à discussion, hm ? » Elle rouvrit les yeux au moment où un petit sourire se fit esquisse sur les lèvres de Ruben. « Tu supposes bien, effectivement. » Certes, cette décision prise quelque peu sur un coup de tête n’était pas pour l’arranger lui, mais il saurait arranger les détails en cours de route ou le lendemain s’il le fallait - il savait d’avance qu’il finirait de rédiger les dossiers des patients de la journée le lendemain matin, alors qu’il serait de retour bien avant que les premières heures de la journée aient pointé le bout de leur nez. « Je te le répète, je ne vis pas seule. Ce n'est pas nécessaire de faire un suivi serré de mon état une fois que tu m’auras déposée. Ne t’obliges pas à faire quelque chose qui te demande des efforts, je ne veux pas devenir ton boulet personnel, même pour un temps donné. » Attrapant la tablette sur laquelle elle avait apposé sa signature, il appuya sur le bouton pour éteindre l’écran et la posa sur la table de nuit. Un instant, il observa Evelyn - il reprit cependant assez rapidement la parole. « Tu seras encore là dans cinq heures si je te ramène pas chez toi, mes collègues sont débordés et les taxis trop peu nombreux. » Il se leva finalement du fauteuil dans un long soupire. « Et je me force pas à le faire. Je suis pas du genre à me forcer. » Lorsqu’il n’était pas poings et pieds liés dans une situation, ou qu’il ne voulait pas plaire à ses supérieurs - là représentait tout de même beaucoup son quotidien à l’hôpital -, il ne se forçait pas. Dans sa vie personnelle, donc; c’était à cette catégorie là qu’Evelyn appartenait même s’il ne l’avait pas choisi.
Le regard d’Evelyn attrapa finalement le sien, alors qu’elle semblait lui désigner d’un geste plein de sous-entendus et de mots qui en contenaient beaucoup moins un mécontentement face à la perfusion toujours en place dans son bras. « Tu peux m’enlever ça maintenant ? Ça commence à démanger. » Et pour la première fois de leur conversation, Ruben laissa échapper un petit rire. « Bouge pas. » Il trouva une paire de gants, avant de retirer le cathéter du bras de la brune. Il appuya avec un compression. « Je te laisse appuyer quelques minutes dessus à ma place, et te changer. Je vais juste chercher mes affaires et me changer aussi, je reviens te chercher une fois que je suis prêt. Ca te va ? » De toutes façons, la question était rhétorique; même si la suite du programme ne plaisait pas à Evelyn, les choses se passeraient tout de même de la sorte. Elle n’était plus rattachée à son pied à perfusion, mais elle n’état toujours pas assez vaillante pour s’enfuir par elle-même. C’était la seule certitude dont disposait Ben en cet instant: il avait vu les doses de médications administrées et savait qu’elle ne lui filerait pas entre les doigts. « Et si quelqu’un passe et te dit quelque-chose, fais toi plaisir: jette moi sous les roues du bus. » De toutes façons, la tablette qu’il avait repris à la main contenait le dossier actualisé de la jeune femme et le reste de l’équipe pouvait déjà le consulter. « Je suis là dans une dizaine de minutes. » Il sortit du box, passa rapidement par le bureau des infirmières. Le regard de Dana, l’infirmière qui était déjà à ce même poste lorsqu’il était arrivé pour rendre visite à Evelyn, le regardait en croisant les bras sous sa poitrine. Il avait déjà un petit sourire à moitié amusé accroché au visage. « Quoi ? » - « Tu mérites des claques, Ruben Hartfield, j’espère que tu le sais. » Oh, elle avait déjà lu les modifications qu’il avait apporté au dossier, c’était sur. Il leva les yeux au ciel. « Je sais ce que je fais. Jones va mettre six ans à repasser sur son dossier, et elle va bien. » - « Si tu t’approches de trop près, c’est moi qui te mets les claques, tu m’entends ? » - « Je lui ai retiré sa perf, y’a plus qu’à passer voir si elle a besoin d’un coup de main et à lui donner les papiers de sorties. Ils sont signés dans son dossier ! » Et il s’éloigna à reculons du service.
|
| | | | | | | | you wouldn't be the first renegade to need somebody (evelyn #3) |
|
| |