ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
And I just can't get you out of my head. You don't know what you do to me. I'm playing back all the shit that I did. You deserve the best of me. Every time that you enter my mind, I get high. It's your energy. And I just can't be by myself. Yeah I can't stand myself. Don't stop cause the feel keeps leaving me now
Em avait vraiment déconné ces derniers temps. Sur absolument tous les aspects de sa vie ; son boulot, ses projets, ses relations, son alimentation. Elle avait la sensation d’être repartie en roue libre et quand cela arrivait, il devenait urgent qu’elle se reprenne en main. Ça, c’était ce qu’elle disait. Dans les faits, il s’agissait surtout de serrer la vis, reprendre le contrôle de ce qui pouvait l’être. Son activité physique était en tête de liste, par exemple. Cependant, si les beaux jours revenaient lentement, lui permettant d’aller courir tôt le matin sans risquer de perdre un orteil au passage ou d’avoir à sortir emmitouflée comme si elle allait escalader l’Everest, la météo n’était pas de cet avis. Pluie, tempête, orage, et rebelote. De quoi la rendre heureuse d’avoir pris un cochon d’inde à la place d’un chien. Malgré tout, et même si elle adorait Hobbs, rester enfermée avec lui dans l’appartement lui donnait la bougeotte. Elle avait besoin de se dépenser, de faire quelque chose d’autre que de tourner en rond à se repasser en boucle ses mauvaises décisions. Alors on aurait pu croire qu’elle était déterminée à les affronter quand elle passa la porte du dojo, mais c’était tout sauf le cas. Sous sa démarche assurée se cachait en réalité une furieuse envie de faire demi-tour. Ça n’aurait pas été très logique vu combien la boxe lui manquait, représentait tout ce dont elle avait besoin actuellement. Elle savait juste qui elle risquait de croiser et encore Theo et Cesar, cela la minait déjà. Après un passage excessivement long dans les vestiaires, elle se retrouva enfin autour des sacs de boxe. Elle ne comptait pas exactement se trouver un binôme pour aujourd’hui, et serviette sur l’épaule, écouteur dans les oreilles, chrono sur le téléphone, elle opta pour le sac au fond de la salle pour avoir la paix. Après un rapide échauffement, juste de quoi élever son rythme cardiaque, elle lança sa playlist. Unstoppable de New Politics se mit à retentir dans ses oreilles alors qu’elle ajusta ses gants et se lança. Elle comptait opter pour un entraînement de précision, de vitesse et de jeu de jambes aujourd’hui, ses points faibles quand elle était effectivement en situation de combat. Le sac commença à se balancer sous ses coups, la forçant à redoubler d’attention pour continuer de taper sur sa cible imaginaire. Gauche, droite, gauche, droite, inversement. En début d’entraînement, la blonde se trouvait toujours incapable de retenir ses coups, se défoulant au point de mal gérer son énergie pour le reste de la session. Et tout aurait pu bien se passer si dans le coin de son champ de vision, elle n’avait pas repéré Cesar. Sauf que ce qui justifiait d’habitude un pincement au cœur se mua en un autre sentiment : la jalousie. Le Gutiérrez n’était pas seul. Il était accompagné par une jolie brune. Ou plutôt, il était collé par une jolie brune. Il fallait être aveugle pour ne pas remarquer ce qu’elle faisait. Ses grands sourires, les yeux qui papillonnent, sa main sur son épaule. Le cœur de la blonde battait à tout rompre et elle n’était pas convaincue que ce soit uniquement la faute du cardio qu’elle venait d’endurer. Le chrono de son téléphone sonna, mettant fin à ce premier round, mais Emery ne bougea pas d’un pouce, à moitié dissimulée derrière son sac pour fixer le spectacle pathétique qui était en train de se dérouler. Elle aurait pu encaisser le fait que Cesar soit la cible de certaines intentions, oui. Mais son sang ne fit qu’un tour lorsqu’il se mit à rire en retour. C’était un jeu de séduction qu’elle était incapable de supporter. Elle ne réalisa pas tout de suite qu’elle venait de récupérer ses affaires, de s’avancer d’un pas franc vers le duo avec ce sourire aux lèvres qui pouvait paraître aussi doux que cinglant. « Vous avez l’air de bien vous amuser. » La brune reporta son regard sur elle, décontenancée par cette interruption. « Le dojo ferme dans une heure, il y a les compétitions ensuite. Ce serait bête de perdre trop de temps. Et désolée, mais de ce que j’ai vu, si l’on doit faire les binômes par niveau… tu ferais peut-être mieux d’aller t’entraîner avec Jane, là-bas. » Em désigna du menton l’une des nouvelles qui n’avait absolument aucune idée de ce qu’il fallait faire dans un dojo visiblement, à en juger par ses bras qui tapaient mollement contre le sac de frappe. « Et ça t’évitera de tourner autour de mon copain. » Cette fois, le sourire ne laissait plus rien paraître sur son côté faux. La jalousie avait définitivement pris le pas, la poussant à jouer exactement au même jeu qui l’avait fait fuir quelques semaines plus tôt. Maintenant, ils étaient à égalité non ?
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
Aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, j’ai franchi les portes du dojo. C’est devenu mon petit rituel, je viens toujours deux fois par semaine : le lundi vers 17h et le jeudi matin. Et puis il y a les entraînements comme aujourd’hui qui ne font pas partie de ma routine. En plus de cette discipline où je m’oblige à venir dans tous les cas, il y a des fois où je viens parce que j’ai besoin d’évacuer tout le stress que je subis. Quand j’ai passé une journée de merde j’ai besoin de me défouler, de passer mes nerfs sur quelque chose pourne pas ramener toutes ces tensions à la maison où on a vraiment pas besoin de ça. Et en ce moment les journées de merde je les collectionne. C’est devenu un triste quotidien et je trouve refuge au dojo. Je suis d’humeur morose en ce moment. Entre le boulot où je m’ennuie profondément, un profond sentiment de solitude et surtout l’état de santé de ma petite sœur, j’ai du mal à rester positif. J’ai passé trop d’heures à fixer le plafond de ma chambre et à tourner encore et encore le problème dans ma tête. J’en suis arrivé à chaque fois à la même conclusion : il n’y a pas de solution à cette situation merdique. Si ce n’était qu’une question financière on se serait débrouillés. On a beau s’engueuler au quotidien, s'il y a bien une chose où on se rejoint c’est que la famille passe avant tout. S’il avait fallu manger des pâtes pendant des années pour pouvoir financer un traitement miracle pour Maria on l’aurait fait. Mais le problème est différent et même avec des millions de dollars j’ai l’impression qu’on arriverait pas à battre de foutu cancer. Les possibilités de rémission sont minces, c’est ce que les médecins nous ont bien fait comprendre et qu’il n’y avait plus qu’à améliorer son confort en atténuant ses douleurs. Alors forcément quand les journées comme ça s’achèvent je ne vois qu’une solution pour ne pas péter les plombs : aller au dojo. J’ai besoin d’évacuer mon stress, ma colère et canaliser toutes ces émotions négatives au travers de mes poings c’est plus que thérapeutique.
Je suis donc arrivé au dojo dès que j’ai eu fini le boulot et après un rapide échauffement j’ai commencé à m’entraîner. J’ai vite été rejoint par Pamela, une des habituées que je croise maintenant très régulièrement et avec qui j’ai sympathisé. On discute de temps en temps, on rigole un petit peu mais ça ne va pas plus loin. Je l’aime bien mais elle ne me plaît pas du tout. Ce que j’aime avec elle c’est qu’elle a toujours des anecdotes improbables à me raconter. Des anecdotes qui vont du date foireux qu’elle a eu la veille à une chute magistrale dans les escaliers à une histoire à base de beaucoup d’alcool. Comme d’habitude elle vient me parler et ça me fait du bien de parler à quelqu’un, même s’il s’agit de banalités ou de simples anecdotes qui pourraient faire partie d’un jeu d’alcool ça me fait du bien. Parce qu’en ce moment je me sens seul. La situation à la maison est très bizarre, je n’ai pas vu mes potes depuis des semaines et Em m’a mis un vent énorme alors que je venais de m’ouvrir à elle. Avec Em la situation est très bizarre, on ne s’est presque pas parlés depuis la dernière soirée et d’habitude je m’arrange pour ne pas venir quand elle est là. J’ai été tellement déçu de voir que je m’étais beaucoup trop projeté que j’en ai souffert pendant des semaines et en ce moment je n’ai vraiment pas besoin de ça en plus. Alors que je discute avec Pamela, je la vois du coin de l'œil dans le dojo. J’ai l’impression de sentir mon ventre se nouer et mes mains deviennent progressivement moites. Ca me fait extrêmement bizarre de la voir là mais j’essaie de garder une poker face alors que je parle avec Pamela. Mais je ne peux pas m’en empêcher, je ris avec elle, peut-être plus que ce que je ne devrais -surtout vu la qualité de son histoire du jour qui est franchement fade- mais au fond j’ai envie qu’elle me remarque. Qu’elle me regarde et peut-être que ça la rende jalouse aussi. C’est vraiment immature comme réaction mais je m’en fous, on est pas sérieux quand on a 21 ans.
Et bingo ça a l’air de fonctionner puisqu’au bout de quelques minutes elle arrive. Ou plutôt elle fonce droit sur nous comme une furie. « Vous avez l’air de bien vous amuser. » Je ne sais pas ce qui est le plus agressif entre son ton ou son regard qui est en train d’assassiner Pamela. Je vois bien dans le regard de Pam’ qu’elle ne comprend pas du tout ce qui est en train de se passer. Je me tourne pour la regarder avec un air interrogatif sans lui répondre. « Le dojo ferme dans une heure, il y a les compétitions ensuite. Ce serait bête de perdre trop de temps. Et désolée, mais de ce que j’ai vu, si l’on doit faire les binômes par niveau… tu ferais peut-être mieux d’aller t’entraîner avec Jane, là-bas. » Je lâche une expression de surprise comme pour dire “mais quel culot”. Je n’avais jamais vu Emery jalouse avant ce soir et je dois avouer que sa punchline était bien envoyée. Mais même si j’ai provoqué sa crise de jalousie elle n’a pas le droit de lui parler comme ça, ni de me faire une crise comme ça, après tout je ne suis qu’un ami pour elle. “Em !” J’essaie de protester pour qu’elle se calme et qu’elle arrête de vexer inutilement Pamela qui n’a rien demandé. « Et ça t’évitera de tourner autour de mon copain. » Je dois me retenir de faire les gros yeux, est-ce que j’ai bien entendu ? Même si je suis flatté qu’elle ait une telle réaction pour moi je n’ai pas envie que la situation s’envenime davantage. Je sens que Pamela est prête à exploser et je n’ai pas envie de devoir séparer un combat entre elles. Avant qu’elle n’ait eu le temps de parler je pose furtivement une main sur son épaule et je lui demande “Pam’ tu peux nous laisser s’il te plaît ?” Je sens bien dans son regard qu’elle ait vexée que je la coupe dans son élan mais j’ai besoin d’être seul avec Emery après une scène pareille. Je suis un peu perdu face à sa réaction. D’un côté je suis content de voir qu’elle ne m’a pas oublié et qu’elle ait changé d’avis. Mais de l’autre je me dis que c’est trop facile de revenir comme ça surtout après le silence qui a suivi après l’épisode de la friendzone. Je ne sais pas trop quoi penser, je ne peux pas vraiment lui jeter la pierre, j’ai fait la même chose pendant le vernissage. Je suis perdu entre mon envie de la prendre dans mes bras et de l’autre de la repousser par fierté. Mais je décide de ranger cette dernière dans un coin de ma tête, pour une fois de ma vie. Je me suis senti trop seul en son absence pour la repousser aujourd’hui. Pamela passe et je m’écarte pour replonger dans le regard d’Em. “Je m’attendais pas à t’entendre dire ça un jour.” Elle a du caractère et j’adore ça. “Mais ça sonne bien je trouve.” Je lui réponds avec un petit sourire malicieux.
***:
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
And I just can't get you out of my head. You don't know what you do to me. I'm playing back all the shit that I did. You deserve the best of me. Every time that you enter my mind, I get high. It's your energy. And I just can't be by myself. Yeah I can't stand myself. Don't stop cause the feel keeps leaving me now
La vérité était que Em s’était mordu les doigts dès la seconde où elle avait récupéré ses affaires pour se diriger vers le duo. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle comptait faire à part juste montrer qu’elle était là, accaparer l’attention de Cesar plutôt que de le laisser continuer de rire à l’humour trop bruyant de la brune. C’était un sentiment de jalousie aussi insidieux qu’injustifié. Après tout, elle n’avait aucun droit dans cette situation. Elle était celle qui avait pris peur quand la question de leur relation avait été évoquée. Cesar ne lui devait donc rien, il était libre d’aller rire aux blagues de toutes les nanas qui passeraient si bon lui semblait. Surtout quand de son côté, Em continuait de tourner en rond sur la question, irrésolument bloquée. Un doute qu’elle ne laissa absolument pas paraître quand, de son ton savamment doux et insolent, elle s’adressa à l’intruse. Si son attention était totalement portée sur la jeune femme, elle ne put s’empêcher de croiser le regard du brun, d’appréhender sa réaction. Comme de peur de savoir qui il choisirait parmi elles deux. « Quoi ? » protesta-t-elle avec toute la mauvaise foi du monde, comme si elle était dans son droit. Si la fameuse Pam avait pu la foudroyer du regard, nul doute qu’elle l’aurait fait, pas décidée à lâcher sa place du tout. Pendant une seconde, la Dawson aurait été tenté de régler ça avec leurs gants puisqu’elles étaient au bon endroit. Elle était remontée, bien assez pour vouloir en découdre. Mais heureusement, elles n’en arriveraient pas là, car Em avait l’arme ultime. La carte du copain, celle qu’elle regretta aussitôt en voyant la réaction de Cesar. Elle avait la sensation de jouer avec ses sentiments. Mais d’un autre côté, c’était efficace pour le faire décider. « N’oublie pas tes affaires. » glissa-t-elle pour lui faire comprendre que ce n’était pas utile de revenir après. C’était inutilement mesquin et bas, mais Em savait déjà qu’elle ne ressentirait aucune culpabilité à ce sujet. Elle avait à nouveau l’attention de Cesar, et c’était tout ce qui comptait. Qui plus est, il ne semblait même pas lui en vouloir pour ce comportement. Tant mieux ; elle ne comptait pas s’excuser. « Comme ça on est à égalité. » Les circonstances étaient certes différentes, mais la blonde ne parvenait pas à se défaire de la sensation que Pam serait totalement le genre à sauter sur l’opportunité si Cesar émettait un peu trop d’intérêt. C’était bien tout le problème. Aussi frileuse que Emery se sente avec l’engagement, elle ne parvenait pas à accepter l’idée que le Gutiérrez aille voir ailleurs. Tout était parfait entre eux avant cette discussion mais maintenant, elle avait la sensation de devoir s’avancer sur le terrain des sentiments, quelque chose qu’elle n’appréciait pas. « Elle était vraiment drôle ou t’essayais de me rendre jalouse ? » Qu’il ne s’avise pas de lui mentir. Elle l’avait vu à l’œuvre, avait capté ses regards en sa direction. Ils se connaissaient assez bien pour savoir qu’ils étaient mutuellement incapables d’ignorer la présence de l’autre. « Parce qu’en tout cas, elle était vraiment pas subtile. » Et ça l’énervait plus qu’elle ne voulait bien l’admettre. Elle se pencha pour récupérer les gants de Cesar et les lui tendre, un air de défi dans le regard. « Je pensais ce que je disais, on est là pour s’entraîner. Et visiblement, c’est pas Pam qui va t’aider. Pour la boxe, du moins. » Elle avait définitivement la jalousie mauvaise et tenta de ravaler cette sensation désagréable en remettant ses propres gants. Elle avait l’impression d’être en compétition avec une nana qu’elle ne connaissait pas, et elle ne pouvait rien y faire. Elle observa Cesar quelques longues secondes, silencieuse. « Je pensais pas que tu t’éloignerais comme ça. » finit-elle par avouer en baissant les yeux.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
Je discute avec Pamela et c’est dans des moments comme celui-là qu’on se dit que la perception du temps est quand même très subjective. 2 minutes ça paraît court, sauf quand on fait du gainage, qu’on attend devant un micro-ondes ou quand on écoute la brune nous raconter une anecdote inintéressante. Mais je fais semblant de rire, parce qu’Emery est là et le gamin qui est en moi veut la rendre jalouse. Ma stratégie a l’air de fonctionner puisque je la vois s’approcher de nous, d’un pas bien trop décidé. Elle commence à parler à mon interlocutrice et le culot dont elle fait preuve en lui rappelant à quel point elle est mauvaise à la boxe me pousse à protester. « Quoi ? » Il ne manque qu’un “c’est vrai non?” pour compléter son quoi. Sans tenir compte de mon regard noir elle surenchérit, cette fois en me désignant comme son copain. Alors là je suis perdu. Je sens que la tension entre Pam et Em est de plus en plus forte et même si nous sommes entourés d’espaces pour nous entraîner au combat il est hors de question qu’Em lui refasse le portrait. Ce n’est pas Pam et son niveau catastrophique qui aurait pu rivaliser avec elle alors je préfère éviter la catastrophe en désamorçant le conflit. J’invite la brune à nous laisser tranquilles avec Em. Visiblement il y a tout un tas de choses dont nous devons discuter. C’est avec un soupir -et un regard assassin pour Emery- que Pam commence à s’éloigner. « N’oublie pas tes affaires. » Elle peut être sacrément cinglante quand elle veut, c’est dingue. Mais bon je suis comme ça aussi, peut-être même pire qu’elle alors je ne la juge pas. Au contraire, ses mots tournent en boucle dans ma tête ”mon copain”. Après la friendzone dans laquelle Em m’a mis après notre soirée cinéma je n’aurais jamais pensé entendre ça un jour. Je lui fais remarquer que c’est plutôt surprenant, mais c’est une bonne surprise. « Comme ça on est à égalité.” Pas faux, la situation est bien différente, mon comportement envers Carl c’était davantage de la protection que de la jalousie comme Em vient de le faire. Mais le point commun c’est que je ne l’avais pas consulté avant et c’était une belle erreur. “Exactement” « Elle était vraiment drôle ou t’essayais de me rendre jalouse ? » J’ai rarement rencontré quelqu’un d’aussi chiant. Mais je ne peux pas mentir, Pam m’attire énormément. Elle est physiquement le style de fille qui me plait, le genre qui me fait me retourner dans la rue. « Parce qu’en tout cas, elle était vraiment pas subtile. » Je hausse légèrement les épaules. “Disons qu’elle est aussi douée pour faire des blagues que pour boxer.” Même si elle me plaît, je ne pourrais jamais sortir avec elle. On n’a aucun point commun, aucune alchimie et surtout pas le même humour. Enfin j’espère ne pas avoir un humour comme ça, ce serait plutôt insultant. « Je pensais ce que je disais, on est là pour s’entraîner. Et visiblement, c’est pas Pam qui va t’aider. Pour la boxe, du moins. » Em c’est vraiment un ascenseur émotionnel, je pensais qu’elle était venue me parler de nous, mais non on dirait que je me suis trompé. J’attrape les gants qu’elle me tend. “Allez c’est parti.” La déception doit s’entendre dans ma voix. Bien sûr que je suis là pour m’entraîner mais je ne comprends pas pourquoi si elle est jalouse à ce point elle ne me dit pas clairement ce qu’elle veut de moi ? Un léger silence s’installe entre nous et j’en profite pour la regarder intensément. Je l’observe à la recherche d’un signe dans l’expression de son visage. C’est elle qui rompt notre eye contact en baissant le regard. « Je pensais pas que tu t’éloignerais comme ça.” Mon coeur se serre un petit peu. Je sais que j’ai fui la situation après notre soirée cinéma mais j’avais trop mal pour pouvoir lui proposer qu’on discute de tout ça entre adultes. Parce que je suis pas un adulte, j’arrive pas à gérer les problèmes calmement et en parlant sincèrement. Je voulais qu’il se passe plus entre nous, elle m’a rejeté, fin de l’histoire. J’ai déjà vécu ce rejet à de trop nombreuses reprises et je n’avais pas envie de m’accrocher encore et toujours à l’idée d’une relation qui ne pourrait jamais aboutir. “C’est compliqué en ce moment.” Et puis il y a tout ce qu’il se passe chez moi aussi. Entre la grossesse de Maddy, le cancer de Maria, les factures à gérer, m’occuper des conneries de Sara ou tout simplement mon activité artistique je n’ai pas eu beaucoup de temps libre. Toute cette situation me préoccupe énormément alors je n’avais pas besoin d’une souffrance potentielle. Ma famille a besoin que je sois là, ma petite soeur et ma mère ont besoin d’avoir quelqu’un de fiable pour veiller sur elles alors je n’avais pas le droit de flancher à cause d’une peine de cœur. “J’ai beaucoup de trucs à gérer à la maison en ce moment. Et en fait je pensais pas que tu voudrais qu’on reste seulement amis.” Après le cinéma j’étais persuadé qu’elle partageait la même envie que moi : celle de franchir une nouvelle étape et d’être plus que de simples amis. “Je t’avais tendu des perches énormes. Et je sais pas… Ça m’a blessé que tu me repousses comme ça.” Des perches qu’elle avait comprises, je n’essayais pas d’être subtil et il y a même des moments où elle rentrait dans mon jeu. Alors oui j’ai été blessé. Sur le coup j’ai eu l’impression qu’elle avait fait exprès et qu’elle avait simplement envie de jouer avec moi. “Mais bon tu me dois rien, alors je t’en veux pas ou un truc comme ça, j’avais juste besoin de m’éloigner pour digérer la déception.”
***:
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
And I just can't get you out of my head. You don't know what you do to me. I'm playing back all the shit that I did. You deserve the best of me. Every time that you enter my mind, I get high. It's your energy. And I just can't be by myself. Yeah I can't stand myself. Don't stop cause the feel keeps leaving me now
Elle venait de dépasser les bornes et en avait parfaitement conscience. Pour autant, il ne faudrait pas compter sur la blondinette pour reconnaître ses torts ou même s’excuser. Elle n’en avait que faire de savoir qu’elle venait d’enterrer sa relation inexistante avec cette Pamela, que ce serait désormais une guerre hostile entre elles deux. Tout ce qui comptait était que Cesar avait à nouveau toute son attention sur elle, qu’ils étaient enfin dans une situation où ils pouvaient parler. Il fallait crever cet abcès qui n’avait fait que grandir depuis quelques semaines avant que ça ne la rende folle. Son tempérament indépendant et fier aurait trouvé plus simple le fait de pouvoir juste passer à autre chose, abandonner l’idée de leur relation. Mais le Gutiérrez lui manquait bien trop pour cela, et elle s’était assez rejoué la scène de leur ‘séparation’ pour pouvoir juste laisser le temps et la distance les séparer. La seule chose avec laquelle Emery n’était pas au clair était au sujet de ses sentiments. Elle se sentait à la fois vexée, blessée, triste, révoltée, agacée. Qu’elle ne puisse pas rester loin du brun sans que ce ne soit douloureux aurait dû être un indice, mais elle avait la sensation d’être face à un ultimatum ne lui plaisait vraiment pas. Utiliser le terme de copain et en faire une égalité était sans doute bien puéril pour régler cette situation, mais c’était à rajouter sur la liste des choses dont elle ne s’excuserait pas. Surtout étant donné que Cesar admit à demi-mot ce qu’elle suspectait. Ce n’était pas un moment bon enfant avec une conversation au summum de la comédie. C’était -partiellement- faux, fait pour qu’elle en soit témoin. « Très mature. » lâcha-t-elle dans un marmonnement, prenant cruellement sur elle pour ne pas être trop mauvaise. La frustration prenait lentement le dessus et la blonde ne se sentait pas capable d’y faire face en restant là, les bras ballants. Alors elle attrapa les gants, incita le mexicain à se remettre à l’exercice. Elle ignora son manque de motivation. S’il avait voulu parler, il aurait pu le faire depuis longtemps. Elle était peut-être responsable des tensions dans leur relation, mais il était celui qui avait opté pour le silence radio. Un poids qu’elle ne parvint pas à quitter pour elle, se sentant obligée de l’exprimer. Et autant dire que les explications ne vinrent pas aider du tout à alléger ce poids. Ils avaient eu assez de temps pour se rapprocher, et elle savait qu’il n’avait pas une vie forcément facile, qu’il se traînait beaucoup de bagages. Ils en avaient souvent parlé et cela faisait partie des choses qui avaient fini par les rapprocher, cette proximité et cette confiance. Elle avait toujours été là pour l’aider. Alors quels qu’ils soient, ses problèmes n’expliquaient pas le silence. « Tu aurais pu m’en parler. » C’était ce qu’ils faisaient avant. Sauf que le vrai fond du problème, c’était eux. Ce qu’elle lui avait dit, sa peur à l’idée de se lancer dans une relation sérieuse. « Je n’ai pas franchement l’impression qu’on était ‘seulement amis’. Je ne suis pas intime à ce point avec mes amis. » Ils avaient quelque chose de spécial, d’unique, et elle avait voulu préserver cette légèreté plutôt que de vouloir y coller une étiquette avec tous les engagements qui viendraient avec. « Je ne t’ai pas repoussé Cesar. On était très bien comme on était et je n’étais pas prête à passer à l’étape suivante aussi vite. Mais t’as préféré le prendre comme un rejet plutôt que de me laisser un peu de temps. » Elle baissa les yeux sur ses gants, sa moue trahissant à merveille sa contrariété. Au fond, ça n’aurait pas changé grand-chose à leurs habitudes d’officialiser leur relation. Il y avait juste beaucoup d’aspects de sa vie qu’il ne connaissait pas, qu’il pourrait ne pas aimer. « Et c’est bon, t’as digéré maintenant ? » Il était passé à autre chose ? Sa question s’accompagna d’un coup dans l’épaule. Pas violent, mais assez pour lui faire comprendre de se mettre en position car elle allait commencer à frapper. Officiellement, parce qu’ils étaient au dojo et que c’était la chose à faire. Officieusement, parce que si elle ne défoulait pas, elle risquait d’exploser d’une seconde à l’autre. « T’as même pas essayé de comprendre. » Deux autres coups partirent mais cette fois ils heurtèrent les avant-bras du brun. « T’as tout de suite décrété que je ne voulais pas de toi. » Elle pestait, ses poings revinrent voler vers le mexicain. « On fait ça alors ? On arrête tout entre nous parce que je suis réfractaire à l’idée de coller une étiquette sur notre relation ? » Dans son élan, elle s’était rapprochée, trop pour avoir l’espace nécessaire pour déplier ses bras. « Parce que si c’est ça, laisse moi te dire que tu es un parfait crétin. » Elle plongea son regard dans le sien, vexée comme un pou.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
Je regarde Pam s’éloigner tout en adressant à Emery un regard noir. Je crois qu’entre ces deux-là ça risque de refaire des étincelles. Et je pense que Pamela ne m’adressera plus jamais la parole, oh non quel dommage. Une bien grosse perte. « Très mature. » Je hausse les épaules, je n’ai jamais prétendu être un exemple de maturité. Et le comportement d’autruche d’Em n’était pas non plus un exemple de maturité. Elle me met balance des gants et nous commençons à nous entraîner. Mais le malaise est toujours présent et Emery ne tarde pas à briser le silence. Oui je me suis éloigné, je n’aurais peut-être pas dû mais c’est la seule solution qui m’est apparue à ce moment-là. “Amis et puis c’est tout”, c’est le genre de trucs que je n’ai pas pu accepter. Je respecte son choix, si elle ne veut pas de moi c’est comme ça, mais ça fait mal d’être rejeté, surtout quand on commence à développer des sentiments pour l’autre. « Tu aurais pu m’en parler. » Oui j’aurais pu, ou elle aurait pu me demander comment j’allais aussi. Ce n’est pas toujours à moi de faire des efforts. Surtout qu’elle était parfaitement consciente que j’étais amoureux d’elle, je lui avais tendu un nombre incalculable de perches et elle a décidé de les ignorer en faisant l’autruche. « Je n’ai pas franchement l’impression qu’on était ‘seulement amis’. Je ne suis pas intime à ce point avec mes amis. » Je lève les yeux au ciel. Oui c’est sûr qu’on était plus que des amis puisqu’on couchait ensemble mais ce n’est pas ce que je voulais dire et elle le sait très bien. “Tu sais très bien que c’est pas ce que je voulais dire.” Elle est de mauvaise foi, elle sait très bien que je lui parle de sentiments, de quelque chose de sincère. « Je ne t’ai pas repoussé Cesar. On était très bien comme on était et je n’étais pas prête à passer à l’étape suivante aussi vite. Mais t’as préféré le prendre comme un rejet plutôt que de me laisser un peu de temps. » C’est précisément le type de choses que j’aurais voulu entendre quand on était dans sa chambre ce soir-là. J’aurais voulu une vraie explication comme celle-là plutôt que de mettre le problème sous le tapis en disant que “rester comme ça c’est mieux”. Je pense que j’aurais compris de cette façon. Et même si le rejet fait toujours mal au moins j’aurais compris ce qu’il se passait dans sa tête. “D’accord” C’est tout ce que je trouve à dire et je me ferme comme une huître. Qu’est-ce que je suis censé répondre de plus ? Elle ne se sent pas prête, elle ne veut pas de moi fin de l’histoire. « Et c’est bon, t’as digéré maintenant ? » Je me prends un coup dans l’épaule et j’essaie de lui rendre son coup, c’était sans compter sur ses talents en esquive. “J’ai l’air d’avoir digéré là ?” Elle me répond par deux coups, accompagnés d’une nouvelle phrase assassine. « T’as même pas essayé de comprendre. » Je n’ai pas le temps de lui répondre que de nouveaux coups m’atteignent. J’essaie de lutter mais elle est bien plus à l’aise que moi, elle a clairement le dessus pendant le combat. « T’as tout de suite décrété que je ne voulais pas de toi. » Oui parce que c’est le message qu’elle m’a renvoyé. Je me suis senti comme le dernier choisi des équipes de foot. Le genre de mec qu’on aime bien le temps d’une soirée ou pour une relation intime mais pas le genre qu’on choisit pour passer la saint valentin ou pour présenter à ses parents. Comment lui en vouloir en même temps ? Je n’ai rien du gendre idéal. « On fait ça alors ? On arrête tout entre nous parce que je suis réfractaire à l’idée de coller une étiquette sur notre relation ? » Elle se rapproche et arrête enfin de se défouler sur moi. « Parce que si c’est ça, laisse moi te dire que tu es un parfait crétin. » Je laisse échapper un soupir. Comment est-ce qu’elle espère que je m’explique si elle ne me laisse pas en placer une ? “C’est bon t’as fini ? Je peux m’expliquer ?” Je ne me souviens pas l’avoir déjà vue en colère comme ça, mais elle n’est pas la seule à être vexée. “On s’en fout des étiquettes. Tu sais très bien que je suis pas un mec comme ça.” Je me fiche d’être officiellement son petit ami ou une connerie du genre. “Je te parle pas d’un statut, je te parle de sentiments.” Et elle est là toute la différence, mais ça Emery n’a pas l’air prête à l’entendre. “Je t’ai fait comprendre que tu me plaisais, que j’avais des sentiments pour toi et t’as fait l’autruche plutôt de m’expliquer que t’étais pas prête.” Comme si je ne méritais pas l’explication qu’elle vient de me donner maintenant. Je ne suis peut-être pas le plus fûté mais j’aurais pu comprendre si elle m’avait expliqué qu’elle n’était pas prête. “Et quand t’as vu que j’étais vexé et que je te recontactais pas tu ne m’as même pas envoyé de message pour voir comment j’allais, alors que tu sais très bien que c’est le bordel dans ma vie en ce moment.” Em ne sait pas tout mais elle est au courant pour la maladie de ma sœur et pour mes problèmes d’argent, ça devrait être suffisant pour s’inquiéter si je ne donne pas de nouvelles. “Alors non ne me mets pas tout sur le dos s’il te plaît.” Je regrette instantanément cette phrase et mon ton un peu trop agressif, parce que je sais qu’elle risque de mettre le feu aux poudres, mais dans cette histoire les torts sont partagés.
***:
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
And I just can't get you out of my head. You don't know what you do to me. I'm playing back all the shit that I did. You deserve the best of me. Every time that you enter my mind, I get high. It's your energy. And I just can't be by myself. Yeah I can't stand myself. Don't stop cause the feel keeps leaving me now
Elle détestait la tournure qu’avait pris leur relation, la distance qui s’était installée. Elle haïssait cette fausse indifférence qui existait désormais entre eux, comme si rien ne s’était jamais passé. Et si la blonde était bien déterminée à faire le premier pas aujourd’hui pour mettre les choses à plat et essayer de sauver ce qui pouvait l’être, on ne pouvait pas dire qu’elle évolue sur un terrain facile. C’était très certainement pour cette raison qu’elle avait besoin de faire jouer ses poings, d’avoir autre chose sur lequel se concentrer plutôt que sur la discussion qui allait venir. Avec le recul, il fallait bien admettre qu’elle était le problème dans leur histoire. Em était celle qui ne voulait pas aller trop vite, qui préférait rester sur ses réserves. Elle était incapable de faire des promesses sur le long-terme pour eux deux et tous ses réflexes l’incitaient à fuir plutôt qu’à se lancer à corps perdu dans l’inconnu. Elle tenait à Cesar, c’était un fait indéniable. Elle n’était juste pas prête à se laisser aimer comme il le voulait. Et tant pis si c’était égoïste, la blonde s’offrait le droit de lui en vouloir de ne pas chercher à la comprendre, de directement décider que cela ne valait pas le coup de s’investir pour eux. A la place d’ouvrir le dialogue, il se fermait comme une huitre, avait ce visage qu’il arborait quand il était agacé. Et ça, la Dawson n’avait aucune idée de comment le gérer, traduisant son agitation par des coups de gants. S’il n’avait pas digéré, alors à quoi bon discuter ? Combien de temps faudrait-il attendre avant qu’il ne décrète qu’il était temps de revenir vers elle ? Peut-être qu’elle était injuste, trop partiale dans les faits. Mais Emery exécrait les discussions sur les sentiments et il ne lui laissait absolument pas le choix. Finalement, la détresse se tarit au même rythme que l’endurance, et les poings finirent par tomber le long de son corps alors que son regard se darda dans celui du brun. « Si on s’en fout des étiquettes, alors où est le problème ? » Les sentiments, bien sûr. Elle se mordit la langue, mal à l’aise. Elle pensait pourtant que c’était clair, ce soir-là. Ils auraient pu, dû rester comme ils étaient. Sans étiquette, sans doute sur combien ils tenaient à l’autre. Elle ne pouvait pas nier qu’elle était fautive pour ne pas avoir joué l’adulte, pour avoir juste préservé son indépendance à tout prix plutôt que de ranger son ego au placard. Il réussissait à la faire culpabiliser, une sensation qu’elle n’appréciait pas. Inévitablement, la blonde se demandait ce qu’elle avait manqué, si le silence n’était pas lié à autre chose. Mais le moment était vraiment mal choisi pour revenir là-dessus. L’agressivité dans son ton la fit réfléchir très précautionneusement à ses prochaines paroles. Est-ce qu’ils ne pouvaient pas juste dire que leurs torts étaient partagés ? « Et maintenant ? On fait quoi ? » Elle soupira en balayant le dojo du regard ? Pam avait enfin enfilé ses gants mais à en juger par le regard meurtrier qu’elle lançait en leur direction, son esprit n’y était pas. « J’arrive pas à croire qu’on règle nos affaires au dojo. » marmonna la mannequin avant de se résigner, d’inspirer profondément pour se donner le courage de dire ce qu’elle avait sur le cœur. « J’ai aussi des sentiments pour toi, au cas où ce n’était pas encore assez clair. » Elle ne savait pas quoi exactement, ni ce que cela signifiait. Il avait juste pris une place indéniable dans sa vie et elle y était bien plus attachée que ce qu’elle aurait cru. « Je ne t’ai pas envoyé de message parce que j’ai eu l’impression de me faire larguer. Je suis pas le genre de personne à courir après les gens. » Et pour quoi faire ? Lui dire qu’elle n’avait toujours pas changé d’avis pour cette histoire de statut, ou de sentiments ? « Mais tu me manques vraiment et j’aimerais qu’on reprenne là où on en était. » Elle fit un pas vers lui pour combler la distance qui les séparait. « Ta décision. »
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.
Cesar Gutiérrez
l'enfant terrible
ÂGE : 23 ans (12 janvier 2001) SURNOM : Cesabruti par Maisie STATUT : En couple avec Emery depuis le mois de juin 2023, peu elle lui a pardonné et chacun est prêt à faire des efforts pour construire une relation saine MÉTIER : Maçon pour payer les factures, artiste qui rêve de faire de sa passion son métier LOGEMENT : #18 James street à Fortitude Valley, en colocation avec Kieran. Fini la grande maison avec Mama et Ale, enfin l'indépendance POSTS : 2000 POINTS : 0
TW IN RP : Langage cru, violence, dépression TW IRL : Violence sexuelleGENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Artiste qui ne vit que pour sa passion > Lauréat d'un prestigieux concours d'art dans la catégorie artiste émergent, un prix qui remet ses choix de carrière et de vie en question > une gestion de la colère et des émotions approximative > Immature, c'est un gamin qui a encore beaucoup à apprendre (et surtout à fermer sa gueule) > il a renoué avec Sergio qu'il appelle désormais Papa > très loyal et protecteur pour les gens qu'il aime et qu'il estimeCODE COULEUR : #0066ff RPs EN COURS : (maj le 06/09/2024)
Les gugus > Scattered 'cross my family line. I'm so good at telling lies. That came from my mother's side. Told a million to survive. Scattered 'cross my family line. God, I have my father's eyes. But my sister's when I cry, I can run, but I can't hide from my family line.
Pam est partie et on s’en fiche complètement. Au contraire, c’est une excellente nouvelle qu’elle nous laisse respirer, il y a beaucoup de choses dont on doit parler avec Em. Enfin pour l’instant c’est plus elle qui m’assène de questions sans me laisser le temps de m’expliquer ou de lui répondre. Je la laisse enchaîner les tirades et les reproches : autant qu’elle vide son sac pour enfin avoir peut-être l’opportunité de lui expliquer mon point de vue. Une fois un peu calmée, je lui demande si je peux enfin lui répondre. Je lui explique ensuite que le problème c’est loin d’être un statut. Elle détourne complètement le problème en insinuant que j’avais absolument besoin de mettre une étiquette de couple sur notre relation. On s’en fiche complètement de ces formalités; « Si on s’en fout des étiquettes, alors où est le problème ? » Ma réponse ne se fait pas attendre : elle me plait énormément et elle l’a toujours su. C’était évident, je lui ai tendu un nombre de perches incalculables pour lui faire comprendre que j’avais des sentiments pour elle, ce qu’elle a parfaitement ignoré. Em est une personne incroyable mais c’est aussi la championne du monde de la technique de l’autruche. Je lui renvoie ses reproches sur mon absence de prise de contact. Elle a parfaitement vu que j’étais blessé, que j’avais très mal pris cette histoire, elle aussi aurait pu me recontacter pour crever l’abcès. Surtout qu’elle sait que de mon côté ma situation familiale est plus que compliquée, alors elle aurait pu faire cet effort là. La conclusion c’est bien celle-là : j’ai peut-être mes torts mais elle ne peut pas m’accuser de tout sans se remettre un minimum en question. « Et maintenant ? On fait quoi ? » C’est une question plus que sérieuse qu’elle me pose là, une question qui me prend au dépourvu. “J’en sais rien.” Toute cette situation est ridicule. Et ça n’a pas l’air d’échapper à quelques curieux qui nous observent plus ou moins discrètement et qui ne doivent pas manquer une miette de notre conversation. Notamment Pam qui -plus que vexée- continue de nous tuer du regard tout en boxant toute seule. « J’arrive pas à croire qu’on règle nos affaires au dojo. » Je soupire, elle a raison, on aurait dû faire ça il y a bien longtemps. Je déteste me donner en spectacle comme ça. Je la vois prendre une grande inspiration avant de se remettre à parler. « J’ai aussi des sentiments pour toi, au cas où ce n’était pas encore assez clair. » J’ai une drôle de sensation dans le ventre quand elle me dit ça, un genre de frisson qui me fait trembler. Ça me fait tout drôle d’entendre ces mots dans sa bouche et ça me surprend pas mal. “Oh.” Je dis d’une voix étouffée. « Je ne t’ai pas envoyé de message parce que j’ai eu l’impression de me faire larguer. Je suis pas le genre de personne à courir après les gens. » On ressentait donc tous les deux la même chose sans en parler à l’autre. Elle vient de décrire tout ce que je ressentais et je me reconnais beaucoup dans ce qu’elle dit. J’ai arrêté de vouloir courir après les gens. Au début quand Riley m’a largué j’ai voulu la supplier, lui demander de revenir et de ne pas me laisser comme ça. Mais après la déception que cette rupture et cette relation a été je suis fatigué par tout ça. Mon raisonnement est simple : ceux qui m’aiment et qui tiennent vraiment à m’avoir dans leur vie me le feront savoir. Et pour ceux qui ne s’accrochent pas assez, j'estime que c’est la vie et que ça ne sert à rien de vouloir soulever des montagnes pour des gens qui ne font aucun effort pour moi. « Mais tu me manques vraiment et j’aimerais qu’on reprenne là où on en était. » J’ai tellement envie de la prendre dans mes bras, elle aussi me manque terriblement. « Ta décision. » Elle s’avance vers moi et mon cœur rate un battement. Son regard est planté dans le mien et je n’arrive pas à me décoller de son regard. Je suis complètement en train de m’y noyer, elle est si belle. “On est vraiment des têtes de mules.” Je lui confie avec un petit sourire. Deux quiches incapables de se parler, deux caractères bien trempés. La communication ça n’a jamais été mon fort, j’ai bien peur que ça ne le soit jamais mais bon la conversation que nous venons d’avoir a permis d’écarter des malentendus et c’est le plus important. Je suis soulagé que la situation s’arrange. La croiser plusieurs fois par semaine au dojo sans lui parler, voir son profil apparaître dans mes contacts, l’apercevoir dans mes rêves ça me minait bien trop le moral. J’enlève mes gants de boxe et je m’approche d’elle avant de la prendre avec douceur dans mes bras. “Tu me manques aussi.” Je lui chuchote en la serrant un petit peu plus fort. Son parfum me fait frissonner, tout comme la chaleur de sa peau : c’est si bon de la retrouver. “J’ai aussi envie qu’on reprenne là où on en était, sans pression.” Parce que pour ça nous sommes sur la bonne longueur d’ondes : on s’en fiche d’avoir un statut de couple ou non. On ne finira peut-être jamais ensemble c’est comme ça, c’est la vie mais c’est pas grave. Je suis quand même content d’avoir une fille aussi géniale qu’Em dans ma vie. D’avoir une personne sublime, d’une force incroyable et avec qui j’ai un grand nombre de points communs. Je sais que j’ai de la chance de la connaître, d’être proche d’elle et je n’ai plus envie qu’on gâche encore tout pour des disputes dans ce genre là. Elle est là pour moi, je suis là pour elle, plus qu’une simple amitié et ça suffit pour que je me sente bien. “Mais il va quand même falloir qu’on apprenne à communiquer.” Je laisse échapper un petit rire. J’essaie de le cacher mais je suis quand même un peu ému qu’on fasse la paix. C’est comme si un poids énorme venait de s’envoler de mes épaules.
***:
Emery Dawson
les faux-semblants
ÂGE : 26 ans (08/01) SURNOM : em' en règle générale, mery christmas durant les fêtes STATUT : en couple avec cesar depuis juin 2023, pas de grosse catastrophe à recenser pour le moment. MÉTIER : vendeuse au sexshop l'aphrodite, en voie de racheter le sexshop concurrent. mannequin en dèche de contrats pour payer son loyer. LOGEMENT : squatter la coloc de cesar avec ses trois cochons d'inde a été un chaos inouï. elle a donc trouvé refuge... chez belle-maman. POSTS : 1047 POINTS : 80
TW IN RP : troubles alimentaires, drogues, sexualisation GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : obsédée par son apparence, déformation professionnelle ≈ vit une vie de rêve selon son instagram ≈ bricoleuse talentueuse ≈ oiseau matinal ≈ court, boxe, use les bancs de la salle de sport ≈ bénévole auprès de patients atteints d'alzheimer ≈ végétarienne ≈ son passif dans le mannequinat l'a amenée à coucher, poser pour des magazines érotiques et consommer de la drogue ≈ chantonne en permanence ≈ aspire à se marier à un bon parti pour arrêter de se soucier de la vie ≈ possède trois cochons d'inde : hobbs, eugene et ultra.RPs EN COURS :
And I just can't get you out of my head. You don't know what you do to me. I'm playing back all the shit that I did. You deserve the best of me. Every time that you enter my mind, I get high. It's your energy. And I just can't be by myself. Yeah I can't stand myself. Don't stop cause the feel keeps leaving me now
Il était bien beau son discours de la nana fière et indépendante quand elle perdait autant ses moyens face à Cesar. Elle venait de faire une crise de jalousie injustifiée, de se défouler sur Cesar, de rincer son linge sale en public en exposant bien plus ses sentiments qu’il ne l’aurait fallu. Elle se sentait complètement rincée, piteuse, avec la sensation de ne plus savoir quoi faire pour arranger leur relation. Elle n’était pas encore prête pour tous les engagements qu’une relation sérieuse impliquait, mais elle était incapable de lâcher l’affaire, encore plus de céder cet homme à qui que ce soit d’autre. Elle ne parvenait juste pas à tourner la page, à se dire qu’elle trouverait quelqu’un d’autre comme elle avait tendance à le faire. C’était désagréable de devoir reconnaître ses torts et de réaliser pleinement combien elle venait de les saborder, juste pour garder leurs distances. L’unique chose dont elle était certaine, c’était qu’elle allait devenir chèvre si elle continuait dans cette direction. Ce n’était pas humain de s’avouer des sentiments pour au final ne rien en faire. A ce stade, Em espérait juste qu’il lui laisserait une chance, qu’il accepterait de ne plus laisser le silence s’installer entre eux à nouveau. C’était trop compliqué, surtout quand ils avaient inexorablement besoin de l’autre. Ils étaient amis avant tout, après tout. Elle lui adressa un sourire un peu piteux. Bien évidemment qu’ils étaient des têtes de mule, mais jamais encore cela ne les avait autant propulsés au bord du précipice. « J’admets que c’est pas ton trait de caractère que je préfère. » souffla-t-elle, un peu plus joueuse. Son léger sourire aux lèvres s’étira au fur et à mesure que son rythme cardiaque s’accéléra. Elle ne bougea pas d’un pouce alors qu’il retira ses gants, se rapprocha d’elle. Mais au contact de son étreinte, elle le serra encore plus fort, blottit sa tête dans le creux de son cou, respira son parfum. C’était incroyablement réconfortant, plus que n’importe quelle parole. Du moins, c’était ce qu’elle croyait, jusqu’à ce qu’il lui confirme vouloir encore d’elle. « Alors sans pression, mais si je vois encore Pam te tourner autour, je risque de lui donner une vraie raison de me détester. » Elle ne plaisantait qu’à moitié malgré son ton joueur. Maintenant qu’elle avait fait sa scène de petite-amie jalouse, il faudrait bien rester cohérente. Quoique à ce moment précis, elle se fichait bien de ce que Pam pouvait bien penser, ou même de savoir si elle les observait. Ce qui comptait, c’était qu’elle n’aurait plus à se torturer l’esprit en voyant Cesar absolument partout, n’aurait plus à se demander si elle ferait mieux de l’oublier. Même si cela demanderait effectivement de la communication dans le futur, un terme qui la fit légèrement grimacer alors qu’elle se desserra un peu du mexicain pour croiser son regard. « Alors plus jamais de ces silences interminables. » Ce serait un excellent début. Dans un sens, les non-dits étaient le cœur du problème. Em avait encore énormément de choses à partager avant de considérer l’idée d’officialiser. Ce ne serait pas quelque chose qui se ferait en l’espace de quelques jours. Doucement, elle se hissa légèrement pour déposer ses lèvres contre celles du brun. Un baiser chaste déjà malvenu dans le dojo, mais qui signait la résolution de leur conflit absurde. « On aura qu’à parler ce soir. Pour l’instant, remets tes gants. » Elle lui lança un clin d’œil en rompant l’étreinte. Chaque chose en son temps et à sa place.
How many times do I have to learn my lesson, before I learn my lesson ? No, somebody help me, please tell me that I'm dreaming. I keep repeating my actions expecting different reactions but the same thing keeps on happening • sheepirl.