| (darose) said 'if you kiss a boy i'm gonna shoot you dead' |
| ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
TELEPHONE :
ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
- evermore:
- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Lun 31 Oct 2022 - 9:50 | |
| « Ouais, je viens souvent avec mes plans cul ici. » L’aplomb, et également une certaine simplicité, avec laquelle Ambrose lui avait répondu fit enfin détourner le regard de Damon dans la direction du brun. Ce dernier resta encore un instant allongé sur le lit, un sérieux auquel l’italien ne s’attendait pas, accroché sur son visage - avant de se finalement lever à son tour. Il se drapa dans un geste presque théâtral du drap, le laissant trainer quelque peu à sa suite, avant de se planter devant lui. Il y avait déjà de nouveau un certain petit sourire en coin amusé chez Damon, qui avait presque déjà oublié le sérieux avec lequel le brun lui avait répondu sur sa fréquentation des lieux. Oh, pas qu’il ait grand chose à dire ou quelque-chose à faire par rapport à ça, loin de là; mais il avait senti que la réponse n’était pas des plus naturelles.
Lorsque le visage d’Ambrose se retrouva finalement à quelques centimètres du sien, l’italien était prêt à se faire voler un énième baiser - mais ce fut sa cigarette qui passa de ses lèvres à la main du brun, dans un geste délicat. Tu veux jouer comme ça de nouveau, semblait dire le regard de Damon; beaucoup moins lorsque l’autre écrasa la cigarette à peine entamée contre le rebord de la fenêtre. Il aurait pu protester, mais il était assez surpris pour simplement froncer un brin ses sourcils, tentant de sonder les traits du brun. « C’est l’hôtel de mon frère et de sa femme. Et tu voudrais pas rencontrer l’un ou l’autre à cause d’une alarme incendie qui se déclenche. » - « Oh. » Oh comme dans il ne s’attendait pas du tout à cette réponse, et que s’il tentait de temps à autres de jouer au gros bras, il n’en était absolument rien et il ne continuerait pas sur ce chemin là si ce n’était pas autorisé. Il avait répété l’affront dans le bureau de Saül, mais parce-qu’il s’agissait de ce dernier; il ne jouerait pas ce jeu là en dehors des murs qui l’oppressaient. « Et je ramène pas de plan cul ici, au cas où tu le penses encore. » Il eut un petit rire soupiré, Damon. « Non, c’est bon, ta vraie excuse est mieux. « Même si bien sur, l’espace d’un instant, il l’avait cru il ne l’admettrait pas haute voix.
« Je reste pas pour la nuit, je dois travailler. » Le brun avait déjà renfilé son pantalon, déjà prêt à partir. « Je resterai pas si tu restes pas, alors. » Damon n’en avait que faire que la nuit puisse déjà être payée, et que ce soit de l’argent foutu en l’air. Il se sentait déjà assez souvent seul alors qu’il était chez lui, ce n’était pas pour que ce soit le cas ailleurs. Et puis, autre chose qu’il n’avouerait pas à haute voix: si cette journée se terminait d’une façon qu’il n’aurait pu anticiper, il était vrai qu’il s’était peut-être attendu en fil des minutes écoulées à pouvoir terminer la nuit ici, et accompagné. Il se contenta d’hausser mollement les épaules, alors qu’il croisait les bras sur son torse, comme si de rien n’était. « Tu peux remettre ton alliance. Je vais pas t’arracher le doigt. » Et ce petite commentaire lui arracha à la suite une slave de frissons, le long de la colonne. Il n’avait pas cherché à être subtil, mais Ambrose était plus observateur qu’il ne l’aurait anticipé. Sans s’en apercevoir, le doigt de Damon frottait l’endroit où se tenait d’ordinaire l’anneau; il s’y était habitué bien plus qu’il n’aurait jamais pu le penser. « Je te demanderai pas ton numéro si t’as des remords. » Le regard d’Ambrose vint se loger un instant dans le sien, et si le sérieux qu’il avait démontré un peu plus tôt était monté de toute pièce, celui là était véritable - ce fut surement la raison pour laquelle Damon leva les yeux au ciel avant de s’approcher du brun. « C’est ridicule. » Il attrapa le téléphone du brun dans la poche de son pantalon sans lui demander son avis et enregistra son numéro dans le répertoire. Et alors qu’il remit l’appareil à sa place, il en profita pour attraper du bout des doigts la poche du pantalon d’Ambrose pour l’approcher de lui et être celui qui lui vole un baiser cette fois-ci - de ceux qui laissaient montrer qu’il regrettait à aucun moment ce qui venait de se passer. « Tu sais où me trouver une bonne partie du temps sinon. » Pas qu’il avait envie qu’une autre rencontre entre eux commence dans les mêmes locaux que celle là, mais au moins ça avait cet avantage là d’être coincé trop de temps par semaine au bureau. Et puis, il connaissait le grand chef, il pouvait aller et venir comme bon lui semblait: rien de plus facile pour trouver où Damon se cachait à son tour. Mais s’il pouvait utiliser son numéro de téléphone plutôt que cet atout là, il lui en serait fortement reconnaissant. « Bon courage pour le travail, alors. » De son côté, il fit quelques pas en arrière avant de se laisser retomber sur le lit trônant, roi, au milieu de la chambre. |
| | | ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
(feu charlie) › barbie&ken #6
(feu lily) › alfly #18
›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022 | (#)Mer 2 Nov 2022 - 2:38 | |
| « Oh. » Il n’y a sûrement rien de plus à dire face à l’annonce qu’Ambrose vient de lui faire, raison pour laquelle ce dernier ne réagit pas davantage non plus: sa famille gère l’établissement, point à la ligne. Ce n’est pas lui qui a choisi l’Emerald pour y faire ce qu’ils ont fait, après tout, et il se contente simplement de trouver la coïncidence ironique. Déjà, il anticipe les bruits de couloir, son visage n’ayant rien d’inconnu auprès des employés, et ce même si son nom n’est officiellement enregistré nulle part. Ce qu’il tient à préciser, pourtant, c’est sa fréquentation des lieux, ou plutôt l’absence de fréquentation qui est la sienne: jamais ô grand jamais il n’amènerait au Emerald un bal de prétendant(e)s, à commencer parce que ce ne serait certainement pas son genre. « Non, c’est bon, ta vraie excuse est mieux. « Presque fier de l’approbation du blond, il sourit, encore infiniment près de lui.
Ce n’est pourtant pas cette proximité qui l’empêche de statuer une autre sorte de vérité: il a toujours une immense pile de travail qui l’attend, et avoir joué avec Damon dans cette chambre d’hôtel autant qu’au bureau de Saül n’a en rien arrangé ses affaires sur ce point. « Je resterai pas si tu restes pas, alors. » Le regard du jeune politicien croise de nouveau celui de l’italien, dans lequel il n’a aucun mal à en deviner la déception, et une certaine forme de renoncement, ou peut-être de dépit. Il est un grand garçon encore adossé à la fenêtre, qui le toise de sa hauteur et croise les bras sur son torse, mais aux yeux d’Ambrose l’un n’empêche pas l’autre. Maintenant, il comprend pourquoi il n’a jamais voulu reprendre l’empire familial. Pourtant, malgré l’air résilié du garçon qui ne semble pas avoir le moindre caractère farouche, Ambrose continue de parler seul en lui proposant de mettre son alliance, et il recommence au moment de lui demander son numéro de téléphone dans une négation, lui laissant ainsi la porte ouverte à un refus, si tel est ce qu’il désire. Après tout, Constantine n’est pas du genre à faire des pieds et des mains pour obtenir une chose qu’il désire pourtant. Pas dans ce domaine, du moins, pas même alors que la vision du corps dénudé du blond devrait pouvoir l’aiguiller sur ce qu’il pense de la situation. « C’est ridicule. » Son regard d’un bleu éclatant se lève au ciel un instant alors qu’il gomme la distance entre lui et Ambrose, uniquement pour s’emparer du téléphone de ce dernier et rentrer son numéro, sous le regard amusé de l’australien dont le sourire ne se tarit pas.
Il est toujours présent lorsque l’italien le fait se rapprocher de lui à son tour, hanches contre hanches, pour mieux l’embrasser. Déjà, la main d’Ambrose grimpe jusque dans son cou, comme s’il était déjà prêt à revoir à plus tard ce besoin de travailler pour plutôt s’adonner à une activité qu’ils viennent à peine de tester, non sans l’avoir pleinement validée. Bien malgré lui, leurs lèvres se séparent après quelques maigres secondes. « Tu sais où me trouver une bonne partie du temps sinon. Bon courage pour le travail, alors. » Sa main retrouve sa poche pour pallier au manque de la chaleur de sa peau, l’italien se laissant retomber en roi contre le matelas. Ambrose, lui, ne cherche pas un seul instant à dévier son regard de sa personne, impudique dont le sourire amusé reste imprimé sur les lèvres. “Tu comptes pas me demander de rester, alors ?” Pas le moindre mot, pas la moindre demande, pas même la moindre tentative de grappiller quelques minutes supplémentaires avec lui. Ambrose n’a pas besoin de se faire désirer, mais peut-être que c’est ce qu’il aurait aimé, oui, au fond. Ne serait-ce pour qu’il comprenne qu’il compte autant à ses yeux que l’inverse est déjà vrai, sans que ce ne soit uniquement lié à la pièce maîtresse du jeu d’échec que représente déjà Damon. Il a besoin de lui pour mettre Saül en déroute ; mais il veut aussi de lui à ses côtés pour réchauffer des nuits trop longues et solitaires. “Je peux aller chercher les dossiers chez moi et revenir.” Et au-delà que ce soit une possibilité, c’est tout simplement ce qu’il veut faire. La nuit est payée, personne ne l’attend réellement chez lui, et toutes les raisons du monde convergent vers la même conclusion: il sera plus heureux ici, à ses côtés, qu’où que ce soit d’autre. “Et j’irais bien plus vite si tu m’y emmènes en voiture, par exemple.” Cette fois-ci, c’est à son tour de hausser les épaules nonchalamment, cachant finalement ses tatouages au moment de remettre sa chemise et de refermer les boutons un à un, à moitié concentré sur la tâche seulement. |
| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
TELEPHONE :
ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
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- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Ven 11 Nov 2022 - 10:19 | |
| Le petit silence qui suivit les derniers mots de Damon aurait pu être suspect - surtout que Ambrose avait déclaré devoir s’en aller d’ici assez rapidement, le bruit de la porte se refermant à sa suite aurait du se faire entendre assez rapidement. Ou tout du moins, c’était la façon dont l’italien s’était imaginé les choses après s’être laissé retomber sur le lit. Bien sur qu’il était un brin déçu que les choses se passent ainsi, lui qui aurait largement préféré rester au lit encore des heures sans avoir à se préoccuper du monde extérieur. Mais le brun qui était à ses côtés ces dernières heures était bien plus ancré dans la réalité que lui ne pouvait l’être - si bien que c’était ce dernier qui menait le jeu, battait les cartes, les distribuait aussi au passage.
A tel point que, lorsque la voix d’Ambrose se fit entendre de nouveau dans la chambre, le blond en fut presque surpris. « Tu comptes pas me demander de rester, alors ? » Se relevant sur ses coudes pour pouvoir déposer de nouveau son regard sur le jeune homme, Damon haussa un sourcil de surprise. « Je peux. » Mais - parce-qu’il y avait toujours un mais. « Mais t’es mieux placé pour juger si tu peux rester un peu plus longtemps ou non. » Parce-qu’après tout, peut-être effectivement qu’ils menaient tous deux des existences bien remplies en dehors de ces quatre murs, mais Ambrose était le seul qui menait réellement une vie. Le décor de celle de Damon avait été planté et imposé pour lui, par des personnes qui étaient supposées lui être proches, et il savait parfaitement qu’y faire simplement figuration était suffisant pour continuer d’y avancer. Il n’avait pas besoin de faire beaucoup d’efforts pour le travail - même s’il en fournissait pour deux pour doubler ses preuves faites - car maintenant ce n’était même plus à ce tournant là qu’il était attendu. Il n’y avait qu’à jeter un simple coup d’oeil pour comprendre en cet instant même que sa vie de couple n’était pas celle joliment dépeinte partout où cela était possible de le faire, cette dernière ayant également été imposée à son quotidien. Les choses étaient bien plus jeux d’apparences pour lui qu’elles n’étaient réellement, toujours à double-sens et parfois à double-peine. Si bien que lorsqu’Ambrose lui déclarait devoir rentrer pour travailler, pour de vrai de son côté, car certains devaient effectivement faire leurs preuves dans ce monde, Damon ne le retenait pas. Pas par manque d’envie, mais plutôt par respect envers cette loyauté et cet engagement qu’il ne connaissait pas car les choses n’avaient jamais été de son propre choix, de ses propres envies et initiatives.
Mais à avoir écouter rien que la seule question du brun, il n’avait plus spécialement envie de le laisser gentiment partir; le sourcil toujours haussé, interrogateur, sur son front - il attendait la suite de ses mots pour savoir où il voulait en venir, car si la déception de ne pas voir ce moment se prolonger était visible sur tous les traits du visage de Damon, rien n’était aussi clair sur celui d’Ambrose. « Je peux aller chercher les dossiers chez moi et revenir. » - « Oh ? » Déjà, l’attitude du blond changeait; presque imperceptible mais ses muscles s’étaient de nouveau tendus dans l’attente d’un quelque-chose qu’il ne saurait décrire, son visage était moins sculpté par des traits soucieux, une étincelle nouvelle s’était glissée dans son regard. « Et j’irais bien plus vite si tu m’y emmènes en voiture, par exemple. » Les prunelles de Damon avaient suivi seconde par seconde les gestes des mains du jeune homme, plissant légèrement le bout du nez de mécontentement de le voir passer finalement sa chemise. Il était mieux sans cette dernière - elle gâchait la vue. « C’est moi ou t’avais prévu ton coup, hein ? » La question était posée sans reproche aucun dans la voix, mais plutôt avec une pointe d’amusement. Le détachement avec lequel il énonçait ses idées semblait bien trop parfaitement coïncider avec toute cette situation pour que cela soit simplement le fruit du hasard qu’il en vienne à lui poser cette question, à lui expliquer les choses de cette façon. Qu’importe: Damon était déjà debout, attrapant son pantalon et sa propre chemise sur le passage, un léger sourire en coin accroché à son visage désormais. Oh, il était un homme simple: de la bonne compagnie désirait rester avec lui et il était possible de croire qu’il venait de gagner au loto tant il était souriant et heureux; les personnes un peu plus perspicaces pouvaient comprendre qu’il n’en avait que faire de gagner au loto, le gamin qui était né avec une cuiller en argent dans la bouche.
« Pas de soucis, je jouerai au chauffeur privé de monsieur alors. » Il n’avait absolument aucune espèce d’idée de là où pourrait lui mener de jouer à ce petit jeu, mais il signait en bas de page sans lire les petites lettres du contrat. Que pouvait-il lui arriver, de toutes façons ? Qu’Ambrose décide de se vanter de ce qu’il se passait actuellement ? S’il abattait cette carte là, ce serait face à Saül et finalement cette idée était plaisante à imaginer. Si bien que Damon pressait presque déjà le brun jusque la porte de la chambre - oh, Ambrose allait travailler encore ce soir mais pas que, s’il n’avait pas déjà compris l’idée dans son ensemble. S’il voulait raconter au patriarche Williams qu’il s’amusait avec son fils dans son dos, grand bien lui fasse: ce dernier allait lui montrer que peut-être que l’amusement était mieux à garder secret. « Parce-que plus vite tu auras tes dossiers, plus vite on sera revenus ici. » Plus vite il se mettrait au travail, plus vite il aurait terminé - Ambrose devait avoir déjà saisi l’idée de toutes façons, Damon ne cherchant aucunement à être subtile dans ses propres ou quoi que ce soit en cet instant. D’ailleurs, les choses n’allaient pas assez vite à son goût: ses mains se posaient sur les hanches d’Ambrose afin de le diriger de ce pas de l’autre côté de la porte de la chambre, Damon se pressant à sa suite dans un sourire qui était plutôt rare de voir chez lui ces derniers temps; comme quoi, il était vraiment un homme simple et heureux pour peu de choses, finalement - un peu de compagnie de quelqu’un qui avait envie d’être à ses côtés et le tour était joué. |
| | | ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640 TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
(feu charlie) › barbie&ken #6
(feu lily) › alfly #18
›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Damiano David CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie) DC : Swann & AudenPSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 28/08/2022 | (#)Jeu 17 Nov 2022 - 11:05 | |
| Ambrose s’amuse de la situation, oui, bien sûr. Il pose des questions à Damon tout en en connaissant déjà la réponse, et il s’amuse uniquement de ses réactions, ce qui lui permet par la même occasion d’apprendre un peu plus à le connaître, au-delà des courbes de son corps dénudé. Il serait le dernier à se plaindre de cette dernière idée, mais il serait au contraire le premier à ne pas vouloir se contenter de telles connaissances à son sujet. « Je peux. Mais t’es mieux placé pour juger si tu peux rester un peu plus longtemps ou non. » Il parle de pouvoir et non de vouloir ; il sait déjà ce dont il en retourne. Il ne remet pas en question l’envie d’Ambrose de rester, uniquement celle de sa capacité à le faire, les obligations le retenant toujours d’un côté ou de l’autre de la ville. Tout serait bien plus simple s’il pouvait décider de son emploi du temps en toute décontraction, sans la moindre conséquence. Alors, c’est tout en retrouvant bien malgré lui sa chemise dans une pièce qu’il juge surchauffée qu’il lui fait part de son plan, aussi simple et enfantin que possible: un simple aller-retour jusqu’à chez lui, et le voilà qui n’aurait plus aucune raison de sortir de ce lit, simplement occupé à lire des pages de dossiers divers et variés jusqu’à pas d’heure. Il dira à Norman qu’il passe la nuit au bureau pour rattraper son retard, et ce dernier n’en sera même pas étonné. « C’est moi ou t’avais prévu ton coup, hein ? » Il n’avait pas prévu la tournure de cette journée, il l’avait simplement désirée et enviée. Et, rapidement, il en est devenu de même avec cette nouvelle idée. Il sourit pourtant lorsqu’il évoque la possibilité d’une haute manigance de sa part, lui qui ignorait encore totalement l’existence du blond il y a quelques heures à peine - ou disons qu’il s’avait que Saül Williams avait un fils, mais pas qu’il était comme ça. “Quelle idée.” Il rétorque finalement, sans la moindre crédibilité dans sa voix autant que dans son attitude alors qu’il feint l’indignation. Le jeu d’acteur importe peu à l’italien, déjà à nouveau debout et occupé à s’habiller suffisamment pour ne pas finir au poste de police pour exhibitionnisme. Ambrose observe la scène avec un sourire en coin, tant amusé par son empressement que par le fait qu’il souhaite lui aussi faire perdurer cette soirée, ce qui l’arrange autant que le rend heureux.
« Pas de soucis, je jouerai au chauffeur privé de monsieur alors. » “J’ai toujours su que je devais en embaucher un.”
La question ne s’est jamais posée, à commencer parce qu’il n’a certainement pas les moyens d’un tel luxe - et qu’aucun chauffeur privé ne serait lui, de toute façon. Qui plus est, Ambrose se gardera bien de se vanter de cette escapade, pour un bon millier de raisons différentes. Si on lui demande, il a travaillé - où, quand, comment, cela ne regarde personne d’autre que lui et sa conscience. « Parce-que plus vite tu auras tes dossiers, plus vite on sera revenus ici. » Le résumé est enfantin mais tous deux en comprennent aisément l’idée ; parce que plus vite ils seront revenus ici, plus vite ils pourront oublier à nouveau leurs chemises. Déjà, la chaleur du corps du jeune homme lui manque, et ce n’est qu’une raison parmi tant d’autres qui explique pourquoi il ne cherche pas le moins du monde à repousser les mains qu’il pose contre ses hanches, le pressant vers la sortie. Le pas du brun ralentit uniquement pour se tourner vers lui et lui dérober un ultime baiser, sa main temporairement posée contre son torse. Peut-être qu’il envisage déjà de demander ses services de chauffeur personnel dans un avenir plus ou moins proche, déjà tout aussi conscient que cela reviendrait à jouer avec le feu et qu’il a toujours su s’en passer jusqu’à aujourd’hui. Lorsque son regard se pose brièvement dans celui du blond, pourtant, il a envie d’envoyer chier toutes les barrières qu’il a lui-même érigées et qui régissent sa vie avec bien trop de dureté. |
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