| (brofield #11) all we got was bruised |
| | (#)Ven 23 Sep 2022 - 14:27 | |
| “Ruben, Ruben, Ruben.” Rhett commente, un bras passé autour des épaules de son petit frère qu’il infantilise plus que jamais, la voix trop douce, le sourire trop grand, l’attitude trop fausse. Ruben sent l’hôpital, et pour cause: Rhett le cueille à la fin de son service, alors qu’il rentre à peine à l’appartement dans l’optique de dormir sur le canapé, devenu sa seconde maison. Ce qu’il y a d’arrangeant, avec cela, c’est non seulement l’idée que son frère lui doit un immense service, mais aussi qu’il n’a pas à le chercher dans toute la ville s’il veut lui parler en face à face, comme c’est le cas en cet instant et tel que le témoigne toute son attitude. Les frères doivent parler. Rhett posera la question et, il l’espère, Ruben aura une longue et très intéressante réponse à lui offrir, parce qu’il lui doit bien ça, à de nombreux niveaux. “Tu sais, je parlais avec Evelyn.” Rien d’étonnant alors que la jeune femme est officiellement sa petite-amie, n’est-ce pas ? Rien d’étonnant non plus puisqu’elle est sûrement le contact de son téléphone à qui elle envoie le plus de messages, au coude à coude avec Hassan avec qui les messages comportent bien moins de sous-entendus et bien plus de propositions à boire des verres ou regarder le rugby. Peu importe. Là n’est pas le sujet, ni même la question.
“Et tu sais, elle a dit une phrase qui m’intéresse.” Qui a longtemps tourné dans son esprit avant qu’il prenne la décision d’en parler à Ben, aussi, et cela a beaucoup à voir avec le simple fait qu’il était occupé à tenter de minimiser les dégâts des photos volées sur la réputation des Pearson, autant que sur la sienne. “Ton frère me déteste déjà.” Et finalement, le problème n’est pas tant l’avis qu’il porte sur Evie (même si Rhett ne comprend pas comment la détester est possible), le problème c’est qu’elle ait pu en venir à cette conclusion, sans sembler en avoir le moindre doute. Comme si… “Quand est-ce que tu lui as parlé, Ben ? Et surtout, qu’est-ce que tu lui as dit ?” Comme si son frère lui avait caché quelque chose et, pour quelqu’un qui dort sous son toit, il apprécie très peu l’évocation même de cette idée, en témoigne le regard qu’il plonge désormais dans celui de l’autre Hartfield, bien décidé à obtenir des réponses et ce peu importe à quel point il manque cruellement de sommeil. Lui aussi aura tout intérêt à tout lui dire pour que la discussion se termine le plus rapidement possible, ainsi.
@ruben hartfield allez bisou |
| | | Ruben Hartfieldle problème à trois corps ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840 TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : lewis #3 › midas #3 RPs TERMINÉS : AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022 | (#)Ven 30 Sep 2022 - 17:40 | |
| « Ruben, Ruben, Ruben. » Il avait à peine fini de tourner la clef dans la serrure, venait juste de passer le seuil de porte lorsque la voix de son frère se fit entendre à travers l’appartement. La première réaction du jeune Hartfield fut la surprise, ne s’attendant pas à voir Rhett dans les parages ce soir. Certes, l’appartement en question était celui de son ainé - promis les choses s’arrangeaient entre Grace et lui, mais les choses n’étaient pas encore tout à fait en ordre pour qu’il puisse se permettre de retourner sept nuits par semaines sous les mêmes draps que la jeune femme -, mais il pensait qu’il aurait mieux à faire de sa soirée. Comme par exemple, profiter de la compagnie de sa nouvelle petite amie officielle; il n’avait pas été surpris par l’annonce puisqu’il était au courant du petit manège entre les deux depuis longtemps désormais. Ce qui ajouta à son étonnement, et en rien dans le bon sens du terme, fut lorsque Garrett passa un bras autour de ses épaules alors que Ruben n’avait même pas eu le temps de se débarrasser de sa veste sur le porte manteau. Il fronça les sourcils. « T’as bu ou quoi ? » Presque, la question du brun avait été posée sur un ton humoristique; presque, il aurait aimé que la réponse de son frère soit par la positive puisqu’il avait un mauvais présentement sur la suite de cette conversation - de laquelle il n’aurait pas de porte de sortir facile, rien qu’à en juger par le comportement de Rhett. « Tu sais, je parlais avec Evelyn. » - « Content pour toi. » Il ne comprenait pas en quoi cette phrase devenait d’un seul coup importante, ni comment elle était supposée lui mettre la puce à l’oreille pour une quelconque suite à cette histoire - car c’était pour cette raison là, il en était persuadé et pour aucune autre, que Rhett avait commencé sa phrase et qu’il se comportait de cette façon. Il voulait l’amener vers un but, une finalité dont Ben ne dessinait encore en rien le contours. « Et tu sais, elle a dit une phrase qui m’intéresse. » Accouche Rhett. « Ton frère me déteste déjà. » Finalement, cette conversation se portait peut-être bien mieux lorsqu’il n’avait pas plus d’informations sur ce qu’il se passait. Parce-que la pente sur laquelle Garrett se risquait glissait, beaucoup. D’avance, Ruben soupira légèrement en dégageant son ainé de ses épaules d’un haussement affirmé de ces dernières. « J’ai le droit d’au moins retirer ma veste et de me faire un café, non ? » C’était le type de conversation qui aurait mérité un whisky, surtout, mais il n’était pas du genre à boire pour ce type de raisons là; face à Rhett, il préférait garder la tête froide.
Alors, s’écartant de l’autre Hartfield pour se diriger dans la cuisine, il se mit à s’activer comme si les choses n’étaient pas à deux doigts de déraper. « Quand est-ce que tu lui as parlé, Ben ? Et surtout, qu’est-ce que tu lui as dit ? » - « T’es dramatique pour rien, Garrett. » Le Rhett avait déjà disparu - d’habitude, Ben faisait au moins semblant sur une ou deux phrases. Il versa une dose de grains dans le moulin, lança la machine dans la foulée pour sentir l’arôme qu’il aimait tant prendre toute la place autour de lui; il préférait ça à la présence menaçante de son frère à ses côtés. « Le quand importe même pas en plus. » Et puis surtout, c'était là une conclusion de la part d'Evelyn qui résultait de plusieurs de leurs conversations, et pas seulement d'un moment en particulier. Alors oui, le quand n’importait en rien - par contre, il pouvait donner ce qu’il lui avait dit à quelques détails près. « Je l’ai juste prévenue que t’étais un peu… opportuniste dans ton genre. » C’était peut-être une façon édulcorée de décrire ce qu’il avait donné comme description à la jeune femme - un trou du cul aurait été une définition plus adaptée, en réalité. « Et que si elle avait prévu de se servir de toi, je l’attendrai au tournant. Rien de bien particulier en vrai, elle tire des conclusions trop hâtives. » Il ne la détestait pas; pas réellement en tous cas. Disons qu’il se méfiait d’elle parce-que sans l’avouer, il se souciait pour son frère. C’était également parce-que cette dernière partie était vraie qu’il la mettait en garde: il connaissait Garrett, et surtout il connaissait que trop bien comment il pouvait agir lorsque ses intérêts revenaient au premier plan. Il finit par planter son regard dans celui de son frère, son café à la main. « Je m’intéresse à ta vie et aux personnes qui gravitent autour de toi. C’est tout. » Ruben fourrait son nez là où il n’était pas invité, rien de nouveau.
Dernière édition par Ruben Hartfield le Lun 17 Oct 2022 - 9:12, édité 1 fois |
| | | | (#)Dim 2 Oct 2022 - 22:21 | |
| « T’as bu ou quoi ? » Ferme la.
A vrai dire, Rhett jubile du changement discret mais bien réel de l’attitude de son cadet. Il le voit, Ben, d’abord fier de sa blague, puis peu à peu inquiet de la tournure que prend la discussion et, surtout, du sujet abordé. Pour autant, Rhett reste dans son rôle, à jouer le garçon un peu trop heureux et enjoué pour que cela ait justement quoi que ce soit de crédible. Son frère le sait mieux que personne, ce qui explique finalement le geste qu’il a, à se dégager de l’étreinte de Rhett pour quémander un peu d’air et d’espace. « J’ai le droit d’au moins retirer ma veste et de me faire un café, non ? » - “Non.” Parce que l’issue de cette discussion n’est pas certaine, et qu’il devra peut-être aller retirer sa veste et se faire un café chez lui si les réponses qu’il apporte ne plaisent pas au journaliste, raison pour laquelle sa réponse est tranchante et sans appel.
« T’es dramatique pour rien, Garrett. » - “Je te demande juste de répondre à la question.” Pas d’écouter ses commentaires superflus et malvenus. Il est encore en état de juger s’il est dramatique ou non, Garrett, et pour l’heure il juge que ce n’est pas le cas. Pas alors que son frère semble parler à sa petite-amie sans jamais juger bon de l’en avertir. Tel un flic en filature, il le suit jusque dans la cuisine, où la mise en place de son futur café ne démarre pas encore une Guerre. « Le quand importe même pas en plus. » Et encore une fois, il estime être en âge de le juger par lui-même sans que son cadet ne lui mâche tout le travail et décide lui-même de la conclusion à tenir. Son regard ne s’adoucit pas, ses bras se croisent. Il veut des réponses à sa question, le reste ne lui importe absolument pas. « Je l’ai juste prévenue que t’étais un peu… opportuniste dans ton genre. » Et face à cette annonce, les yeux de Rhett s’agrandissent sous le coup d’une surprise qu’il ne prend pas la peine de cacher. “Tu as fait quoi ?” Déjà, il nourrit l’impression d’avoir été trahi par son propre sang, les quelques mots d’Evelyn trahissant déjà que la discussion n’avait pas été simple ou bienvenue. Déjà, il ne peut qu’anticiper tout ce qu’a pu dire Ben, lui qui le connaît si bien, lui qui aurait naturellement dû se ranger de son côté et lui souhaiter d’être heureux, comme l’aurait fait n’importe quel frère. Plus que tout, il ne comprend pas comment le sujet a pu arriver sur le tapis alors qu’aucune dispute n’a éclaté entre eux et qu’il n’aurait même pas pu agir par envie de vengeance, ou Dieu sait quoi encore. Non, il l’a fait naturellement, et c’est sans doute le pire dans l’histoire qu’il s’apprête à écouter. « Et que si elle avait prévu de se servir de toi, je l’attendrai au tournant. Rien de bien particulier en vrai, elle tire des conclusions trop hâtives. » Rhett souffle en même temps qu’il ferme les yeux, ne comprenant décidément pas l’attitude de son petit frère qui souffle froid et chaud à la fois.
« Je m’intéresse à ta vie et aux personnes qui gravitent autour de toi. C’est tout. » “Et c’est ce qui devrait pas exister, justement. A quel moment t’as cru lire entre les lignes qu’une place sur mon canapé te donnait le droit de t’immiscer dans ma vie ?”
Il aurait beaucoup de choses à dire à Grace s’il le voulait, lui aussi, mais il a toujours choisi l’alternative du silence et de la loyauté sans faille envers Ben. Le contraire aurait dû être aussi simple que cela, identique aussi. “T’es qu’un sombre abruti Ben, à quel moment t’as jugé bon de te la jouer justicier anonyme pour me défendre ? C’était avant ou après m’avoir descendu six pieds sous terre avec tes accusations d’opportunisme ?” Parce qu’il a beau souffler le chaud et le froid, Ben, il le fait mal dans les deux cas. Il met en garde Evelyn contre un comportement qui ne lui ressemble absolument pas, et il s’amuse à tourner le couteau dans la plaie de défauts sur lesquels Rhett travaille plus que jamais lorsqu’il s’agit de la brune. Il ne peut pas donner autant de son temps et de son énergie à saboter son couple ; il n’en a pas le droit. |
| | | Ruben Hartfieldle problème à trois corps ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840 TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : lewis #3 › midas #3 RPs TERMINÉS : AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022 | (#)Lun 17 Oct 2022 - 23:52 | |
| « Non. » Il n’eut que faire de la réponse de son frère, alors qu’il s’était désormais dégagé de son emprise et qu’il se dirigeait dans la cuisine pour se préparer un café, son ainé sur les tablons comme s’il était un enfant que l’on devait surveiller. Il n’aimait pas cette façon d’agir - et il n’aimait d’avance pas de toutes façons tout ce qui ressortirait de cette situation, de cette conversation. « Je te demande juste de répondre à la question. » Impatient, comme toujours; Ruben eut l’intelligence cependant de garder ce commentaire pour lui, comprenant qu’effectivement s’il désirait que cette conversation soit à peu près correcte, il se devait d’aller droit au but sans trop tourner autour du pot.
Et puis, contrairement à ce que pouvait surement penser Rhett, le cadet des Hartfield assumait les conversations qu’il avait eu ces derniers mois avec Evelyn. Certes, elles n’avaient peut-être pas été nécessaires et il aurait pu se passer d’apparemment passer pour quelqu’un de désagréable auprès de la nouvelle copine de son frère; mais il réaffirmerait ce qu’il avait dit à qui voulait l’entendre si c’était ce qui était nécessaire. « Tu as fait quoi ? » Ruben avait les mains et le regard occupés à terminer de préparer sa tasse de café, si bien qu’il ne vit pas la réaction de son ainé - mais il avait pu parfaitement la deviner rien qu’en écoutant le ton qu’il avait donné à ses mots. Il assumait ce qu’il avait dit à Evelyn mais il avait peut-être bien fait de commencer à expliquer ça à Rhett en mesurant ses propos; parce-que si ce dernier se retrouvait déjà être offusqué alors que Ben s’était appliqué à modérer ses paroles, il n’allait pas bien plus apprécier les conversations entières qu’ils avaient pu avoir, la brune et lui. Promis, ce n’était pas là l’intention principale du jeune homme, lorsque tout cela avait commencé. Mais ce n’était pas sa faute si son frère donnait tant de fil à retordre à tout le monde, après tout, non ? Il tentait de composer avec les défauts de chacun, en essayant de se méfier également de ceux qui pourraient se trouver être catalyseurs de ces derniers.
« Et c’est ce qui devrait pas exister, justement. A quel moment t’as cru lire entre les lignes qu’une place sur mon canapé te donnait le droit de t’immiscer dans ma vie ? » Si Ruben avait accroché le regard de son frère du sien, il s’en écarta un instant pour lever les yeux au ciel - Rhett prouvait exactement ce qu’il avait dit plus tôt, à savoir qu’il était dramatique dans sa façon de réagir face à cette situation. « C’est pas la place sur le canapé qui me fait agir comme ça. » La place sur le canapé était bien sur un point important pourtant dans l’évolution de leur relation, ces derniers temps. Mais ce n’était pas parce-que Ben avait acquis cette dernière récemment qu’il se permettait d’agir de la sorte. Il le faisait car il fallait bien que quelqu’un dans cette famille garde un oeil sur les autres, se méfient des personnes entrant dans leur vie, vérifie que rien ne déraille de nouveau. Le problème avec cette situation, c’était que la dernière fois qu’un changement majeur s’était opéré dans la vie de Rhett, ce dernier n’avait pas su gérer. Et il était hors de question que la famille Hartfield repasse par une telle phase. Alors, il se méfiait, il fouinait, il pointait du doigt des détails qui pourraient se révéler importants. Et c’était lui qui était pointé du doigt ? « T’es qu’un sombre abruti Ben, à quel moment t’as jugé bon de te la jouer justicier anonyme pour me défendre ? C’était avant ou après m’avoir descendu six pieds sous terre avec tes accusations d’opportunisme ? » S’il avait essayé de garder une pointe d’humour et d’aisance ces dernières minutes, ces deux points avaient disparu autant du regard que de la façon d’être et de parler de Ruben désormais. « C’était après. J’ai mis en avant le point important d’abord. » Le sarcasme serait donc le nerf de cette seconde partie de discussion, how great. Et lui qui pensait pouvoir boire son café tranquillement après une journée à ne plus en finir.
« Joue pas à l’homme surpris, Garrett, tu sais très bien que j’ai raison. » Parce-qu’après tout, il avait toujours raison, le petit Hartfield. « Je dis pas que c’est le jeu que tu joues avec Evelyn, mais on sait tous les deux que si t’as devant toi une occasion de briller une nouvelle fois, tu la prendras sans y réfléchir à deux fois. » Il avala une longue gorgée de son café encore trop chaud - il savait d’avance que ce soir, il dormirait dans son propre lit et que son aîné ne tarderait pas à le mettre à la porte de force s’il le fallait. C’était peut-être ça, le problème avec Rhett, finalement: il n’arrivait pas à voir en face une réalité qui était pourtant celle qu’il construisait de ses propres mains, de sa propre initiative. Ruben était peut-être celui qui pointait du doigt, mais ce n’était pas lui qui jusque maintenant avait toujours fait en sorte que son aîné soit attiré par la lumière des projecteurs. Il était assez grand pour avoir trouvé ce chemin là tout seul, et pour toujours faire en sorte de le retrouver même après toutes ces années. « Ca fait des années maintenant que je bosse avec les Pearson, et je sais très bien sur quoi porte leur combat. Je sais aussi que bizarrement, comme par hasard, c’est quelque-chose qui te couche près du coeur toi aussi. » Il posa sa tasse, vide désormais, dans le fond de l’évier. « Je trouvais la coïncidence trop grosse pour ne pas être soulignée, c’est pas ma faute si aucun de vous deux ne veut voir la réalité en face. »
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| | | | (#)Ven 21 Oct 2022 - 0:13 | |
| Peu à peu, l’ironie patente dans le discours de Rhett se mue en un véritable agacement et une impatience à obtenir des réponses que son cadet ne semble pas pressé de donner. Il lève les yeux au ciel, le cadet, comme s’il allait pouvoir trouver là-haut de quelconques dictames. « C’est pas la place sur le canapé qui me fait agir comme ça. » - “C’est pas le fait que tu sois mon frère qui devrait te faire agir comme ça non plus.” Surtout alors que ce point, contrairement à son séjour sur le canapé, Rhett ne l’a pas choisi. Il n’a pas décidé d’avoir un petit-frère, il a encore moins décidé de grandir avec un abruti dans son genre, trop parfait et trop bon pour le reste du commun des mortels. Déjà, il a perdu toute sorte de patience, et si ses questions tendent à obtenir des explications de la part du plus jeune, ce dernier semble un peu trop occupé à le rendre fou pour les lui accorder. « C’était après. J’ai mis en avant le point important d’abord. » Le regard clair qu’il partage naturellement avec Ruben tourne peu à peu au noir, l’agacement se muant en colère. Leur discussion n’a rien d’un jeu, et c’est ce à quoi le médecin semble vouloir la résumer, face à l’incompréhension évidente d’un Rhett se sentant trahi par la chair de sa chair.
Ce n’est qu’après de longues secondes que, enfin, il daigne accorder à l’ancien sportif le début d’une réponse - début qui rime avec “problèmes”, aussi. Ses mots, il les entend sans vouloir les écouter. Il ne veut pas que son propre frère souligne à quel point il a envie d’être sous la lumière des projecteurs ; il ne veut pas non plus qu’il pense un seul instant que cela pourrait être la raison pour laquelle il a voulu se rapprocher d’Evelyn, ou ne serait-ce l’idée qu’il a prémédité les choses. Des comme par hasard, il refuse de les entendre de cette voix qu’il connaît depuis toujours, qui a soudainement mué un jour tout en restant toujours la même, au fond. « Je trouvais la coïncidence trop grosse pour ne pas être soulignée, c’est pas ma faute si aucun de vous deux ne veut voir la réalité en face. » La seule réalité qu’il voit en face, finalement, c’est celle de son poing cognant la limite inférieure de la mâchoire de Ruben, seule réponse qu’il estime raisonnée et raisonnable face à ces mots. Si on avait gentiment recommandé au gamin qu’il était de se choisir un sport pour se canaliser, ce n’est pas pour rien, et l’adulte qu’il est aujourd’hui a beaucoup appris de la vie. Pas assez pour supporter de tels mots en provenance de la part d’un homme en qui il a pourtant une confiance aveugle, quoi qu’il en dise. Il devrait s'estimer heureux qu'il en reste là et qu'il n'ait pas déjà l'envie de cogner son si joli minois contre les bécosses les plus proches - et humiliantes. “Tu veux vraiment que je mette mon nez dans ton couple, Ben ? De ta fiancée avec qui t’as pas prévu le moindre mariage et avec qui t'as même pas envie d'avoir un enfant ? Et s'il avait été d'une autre ?” C’est bas, c’est injuste, et il regrettera bien vite ces mots. Mais pour l’heure, c’est la loi du talion qui le laisse parler alors qu’il recule de quelques pas, se raisonnant assez pour juger stupide l’idée de réitérer son geste. “T’approche pas d’Evelyn. Je suis sérieux. T’arrête tes conneries, maintenant.” Sinon, il est certain qu’il aurait lui aussi beaucoup à dire à sa chère Grace, et personne n’a envie d’en arriver là. |
| | | Ruben Hartfieldle problème à trois corps ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840 TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : lewis #3 › midas #3 RPs TERMINÉS : AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022 | (#)Mar 25 Oct 2022 - 22:04 | |
| L’agacement de son aîné, face à lui, était perceptible depuis plusieurs minutes déjà - il l’avait senti dès qu’il avait prononcé son prénom, à peine un pied passé dans l’appartement. « C’est pas le fait que tu sois mon frère qui devrait te faire agir comme ça non plus. » Ce dernier était cependant de plus ne plus présent dans sa façon de parler, dans le ton employé et dans les tournures de phrases quel utilisait face à Ruben. « C’est peut-être justement parce-que je suis ton frère que je peux agir comme ça. » Bien sur, cette affiliation ne pouvait tout justifier. Mais du point de vue de Ben, si son frère ne se permettait pas de mettre des drapeaux rouges là où ils étaient attendus, personne ne pouvait se le permettre réellement. Et puis, ce n’était pas non plus de sa faute à lui si Garrett n’était pas capable de dissimuler mieux que ça ce besoin de se voir de nouveau sur le devant la scène ? Etait-ce vraiment sur Ruben que le blâme devait être reporté, alors qu’il tentait simplement de mettre au clair des choses que son aîné n’aurait peut-être pas avancé de lui-même dans une conversation avec celle qui lui faisait récemment perdre la tête ?
Rhett n’était cependant pas le seul qui commençait désormais à trouver cette conversation ennuyante, ni pour lequel toute trace d’amusement avait disparu. Même Ruben, pourtant arrivé chez son frère de bonne humeur, se retrouvait affecté par ce changement d’ambiance. De l’humour dans sa façon de répliquer ses pensées, il usait désormais de sarcasme alors qu’il se doutait très bien de la suite des événements s’il continuait de se comporter de la sorte. Ce n’était pas face à cet aîné là cependant qu’il changerait de comportement, alors que la tempête se levait et que les éclairs étaient prêts à tomber - face à d’autres, mais pas Garrett. Si bien qu’il ne fut même pas surpris lorsque le poing du brun face à lui s’abattit contre sa mâchoire. Le choc du coup le fit reculer d’un pas ou deux, alors que sa mâchoire s’ouvrait légèrement; déjà, il pouvait sentir des décharges électriques courir le long de ses muscles. Des deux hommes cependant, Ruben avait toujours été le plus sage, le plus mature. Ses poings à lui restèrent bien à leur place, l’une de ses mains frottant déjà l’endroit où apparaîtrait un hématome dès les heures qui suivraient. Rhett n’avait donc pas grandi dans ses réactions depuis l’enfance; incroyable qu’il ait réussi à garder sa place sur le terrain autant d’années avec un tel comportement, un tel tempérament aussi.
« Tu veux vraiment que je mette mon nez dans ton couple, Ben ? De ta fiancée avec qui t’as pas prévu le moindre mariage et avec qui t'as même pas envie d'avoir un enfant ? Et s'il avait été d'une autre ? » Bien sur que le regard qu’il releva vers Garrett fut des plus assombris en cet instant. S’il avait été d’une autre ? Oh, Ruben n’était pas assez idiot pour que ce cas de figure se présente à lui - lorsqu’il était avec une autre, il parait aux risques qu’elle tombe enceinte. Avec Grace, les choses étaient différentes. « C’est petit, même pour toi Garrett. » Ruben n’avait plus du tout envie de rire et de jouer, désormais. Sa mâchoire lui faisait mal et les mots de son frère étaient ceux d’un gamin énervé qui ne savait pas contrôler ses sautes d’humeur. Tournant le dos un instant à l’aîné Hartfield, Ruben ouvrit le congélateur pour y attraper un sachet de n’importe quoi qui pourrait lui servir de poche de froid improvisée - pour être sur qu’il ne retrouve pas avec une mâchoire faisant le double de sa taille originelle d’ici à quelques heures, parce-que mine de rien la quarantaine était proche mais Rhett était toujours en super forme physique l’enflure. « T’approche pas d’Evelyn. Je suis sérieux. T’arrête tes conneries, maintenant. » Il soupira, leva les yeux au ciel - il avait l’impression d’entendre toujours et encore les mêmes paroles. « J’ai pas prévu de passer mes journées à lui courir après, tu peux te détendre. » Et comme si la discussion suivait son court sans encombre, il reprit sa tasse de café pour en prendre une nouvelle et dernière gorgée. « Si ça peut te rassurer, elle m’a demandé la même chose car elle ne veut plus me voir. Content ? » Peut-être était-ce là une façon de faire un raccourci un peu rapide - ou était-ce vraiment ce qu’avait souhaité lui dire la jeune femme ? « Mais au moins, avec elle j’ai pu avoir une discussion sans qu’elle essaie de me déboiter la mâchoire. » Rhett n’avait pas réussi à atteindre cet objectif, mais Ruben regrettait déjà de s’être tenu à portée de poing de son frère alors qu’un tel sujet était abordé entre eux.
Reposant la poche de glace sur le comptoir de la cuisine, ce fut dans les yeux de son frère que son regard s’arrêta un instant. A quel moment ils en étaient de nouveau arrivés à se parler de la sorte ? N’avaient-ils pas passé une étape, ces derniers mois, alors que la bonne entente avant ça n’avait presque jamais été de mise entre eux ? « Et tu peux mettre ton nez dans mon couple si tu veux, Garrett, ça me pose pas de soucis. Mais tu veux discuter de quoi avec Grace, hein ? Dont je n’ai pas déjà essayé de parler avec elle ? » Il s’en voulait d’avance d’avoir placé le mot essayer dans cette phrase - car là représentait une faille dont personne n’avait besoin. Il se dépêcha donc d’enchainer. « Je ne fuis pas la confrontation ou la difficulté, contrairement à toi. C’est pour ça que tu m’as foutu ton poing dans ma gueule et que j’en ai pas fait autant. » Peut-être que cela aurait pas fait de mal, en réalité, toutes choses considérées.
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| | | | (#)Jeu 27 Oct 2022 - 16:54 | |
| « C’est peut-être justement parce-que je suis ton frère que je peux agir comme ça. » Et c’est peut-être justement parce qu’il est son frère que le poing de Rhett atterrit contre sa mâchoire, parce qu’il l’a bien cherché, parce qu’il est un petit con, parce que l’aîné s’en veut aussitôt et referme fermement sa main dans le vide, ses ongles s’enfonçant aussitôt dans sa chair. Les disputes sont courantes entre les deux frères et l’aîné y est largement habitué, mais il ne peut pas tolérer que le cadet ajoute Evelyn à l’équation. Ainsi, la loi du talion s’applique aussitôt et Rhett attaque à son tour, jugeant Ruben plus mal placé que jamais pour oser mettre son nez dans son couple alors que le sien bat autant de l’aile qu’il est en train de se noyer: en prouve sa présence sur son canapé. « C’est petit, même pour toi Garrett. » Ses propos ne passent pas, mais cette fois il n’en ressent pas la moindre honte. Ruben le si parfait, Ruben l’incroyable ; conneries. Il excelle dans sa carrière professionnelle uniquement parce qu’il est occupé à faire n’importe quoi dans l’espace de sa vie privée, cela ne va pas plus loin, mais il faut noter qu’il a au moins un certain penchant et une capacité incomparable à l’auto-sabotage.
Tout en tentant de se calmer et gardant ses distances avec Ruben pour cela, il observe ce dernier apposer un bloc froid contre sa mâchoire, geste qui est sans doute bien avisé puisque Rhett n’a pas retenu sa force. « J’ai pas prévu de passer mes journées à lui courir après, tu peux te détendre. » Il commence finalement à boire son café comme si de rien n’était, Rhett étant pour sa part tout aussi peu détendu qu’il l’était au début de cette discussion. Après tout, il ne comprend tout simplement pas pourquoi Ben est allé parler à Evelyn, ni même comment il a tout simplement pu la contacter. Les deux hommes ont toujours bien séparés leurs vies, alors pourquoi est-ce que les choses sont en train de changer ? « Si ça peut te rassurer, elle m’a demandé la même chose car elle ne veut plus me voir. Content ? » - “Qu’est-ce que t’as fait pour l’énerver ?” Il tente de garder sa voix basse, pourtant toujours autant en colère. C'est seulement là le moyen pour lui de lui assurer que sa réponse ne lui vaudra pas un nouveau coup de poing. Normalement, du moins. « Mais au moins, avec elle j’ai pu avoir une discussion sans qu’elle essaie de me déboiter la mâchoire. » - “Elle a du caractère, n’en fais pas une finalité.” Peut-être qu’un jour, elle décidera à son tour de lui en mettre une tant il peut se montrer insupportable, et ce jour-là Rhett ne risque certainement pas de prendre la défense de son cadet, lequel l’aura sûrement mérité.
« Et tu peux mettre ton nez dans mon couple si tu veux, Garrett, ça me pose pas de soucis. Mais tu veux discuter de quoi avec Grace, hein ? Dont je n’ai pas déjà essayé de parler avec elle ? » Il rigole mollement et froidement, le sportif. Le tableau du couple de son frère est pathétique, leur longévité étant sans doute la seule chose qui joue en leur sens. “Peut-être du fait que tu t’obstines à la considérer comme ta fiancée alors que tu passes plus de temps avec moi qu’avec elle ?” Et c’est le grand frère qui parle bien plus que l’homme blessé par ses propos. Il voit bien que Ruben n’est pas heureux en ménage, il voit bien que le juste une nuit qu’il devait passer sur son canapé s’allonge de jour en jour sans que cela ne semble voué à changer. Il n’est pas un fin analyste, il n’est pas même doué à comprendre l’esprit humain et encore moins la façon dont fonctionnent les couples, mais il n’a aucun mal à comprendre que le bonheur de son cadet ne réside plus en la personne de Grace depuis longtemps. C’est peut être de ça, finalement, dont Ruben devrait essayer de parler avec elle. « Je ne fuis pas la confrontation ou la difficulté, contrairement à toi. C’est pour ça que tu m’as foutu ton poing dans ma gueule et que j’en ai pas fait autant. » - “C’est toi qui fous la merde pour rien Ben. Pourquoi est-ce que t’as ressenti le besoin d’aller parler à Evelyn, sérieux ? Tu veux pas te contenter de dîners pour ce genre de chose ?” Il a l’habitude que son frère le confronte, là n’est pas (plus) le problème. Il s’y est habitué. Ce qu’il n’arrive pas à comprendre, c’est la raison de ce véritable coup de poignard dans le dos, survenu de nulle part et sans raison. “T’avais fait ce petit numéro à Jenna ? Ou c’est au moment où t’as enfin mué que des couilles te sont poussées en même temps ?” Il veut savoir, maintenant, jusqu’où remonte cette trahison. Et cette fois-ci, selon sa réponse, il pourrait effectivement s’en prendre une autre. |
| | | Ruben Hartfieldle problème à trois corps ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840 TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : lewis #3 › midas #3 RPs TERMINÉS : AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022 | (#)Mar 1 Nov 2022 - 15:58 | |
| « Qu’est-ce que t’as fait pour l’énerver ? » Ben leva les yeux au ciel une fois de plus, retint un nouveau soupire qui n’aurait fait qu’attiser la colère de son frère. « Rien de plus que ce que je fais là pour t’énerver, et apparemment ça fonctionne à tous les coups. » En d’autres termes et selon le point de vue du jeune homme: il était lui même, il restait franc et cela ne plaisait pas aux autres. Pour illustrer cette démarche et cette façon de faire dont il ne voyait pas le mal, il haussa lassement les épaules. « Elle a du caractère, n’en fais pas une finalité. » - « Mais au moins, elle sait retenir ses coups. » Contrairement à Rhett qui avait surement rêvé de ce coup de poing depuis bien des années, à voir la force avec laquelle il l’avait exécuté. Ce n’était pas de cette simple conversation qu’il tenait cette rage à l’intérieur de lui, cette colère à l’encontre de son cadet. Ruben n’était pas blessé par cette partie là de l’histoire: il était parfaitement au courant que les choses n’avaient jamais été parfaitement au bon fixe entre son frère et lui - même si des efforts avaient été faits ces derniers mois, cela ne pouvait pas effacer des années d’une entente plus que compliquée.
Et si cette dernière aurait pu évoluer dans la bonne direction, si elle avait montré des signes d’évolution positive ces derniers mois et surtout depuis le début de l’année, les choses s’annonçaient plus compliquées pour la suite. Ruben pouvait se permettre de mentalement noter une telle chose, car certains signes dans le comportement de son frère ne trompaient pas et ne laissaient que peu de doutes: Rhett était énervé, en venait à aborder des sujets et des conversations qui n’avaient ni lieu, ni place pour le moment, comme s’il ne trouvait pas d’autres arguments que d’essayer d’énerver son cadet à son tour. Le problème dans cette situation, c’était qu’il s’agissait là d’une méthode qui ne prendrait pas auprès du jeune médecin. Il avait connu plus têtu que Garrett, bien plus turbulent aussi, et dans toutes ces situations il avait su rester maitre de lui-même. Peut-être allait-il montrer davantage de signes d’agacement, mais il n’irait pas plus loin que ces derniers. « Peut-être du fait que tu t’obstines à la considérer comme ta fiancée alors que tu passes plus de temps avec moi qu’avec elle ? » Et même si le sujet que Rhett amenait là était précisément ce qui pourrait le faire partir au quart de tour, Ben serra davantage les dents pour ne pas lui accorder ce plaisir. « Chez toi, pas avec toi, nuance. » Oh, il ne niait pas le fait qu’effectivement, le canapé de son frère avait connu la forme de son corps endormi bien plus que son propre lit, durant les derniers mois. Cependant, cela n’avait rien à voir avec le fait que son aîné était énervé après lui par rapport à sa propre petite-amie, et c’était simplement une façon pour Rhett de tenter de reprendre l’ascendant sur son cadet dans cette conversation. Pas que cela ne plaisait pas à Ruben, mais disons qu’il commençait sérieusement à être ennuyé de le voir agir de la sorte. C’était puéril, et sans intérêt.
« C’est toi qui fous la merde pour rien Ben. Pourquoi est-ce que t’as ressenti le besoin d’aller parler à Evelyn, sérieux ? Tu veux pas te contenter de dîners pour ce genre de chose ? » D’une main, il frotta ses yeux un instant. Peut-être finalement qu’il allait finir par lui dérocher une droite dans la mâchoire aussi, après tout. « Et encore une fois, tu fonces tête baissée alors que t’as eu qu’un seul côté de l’histoire. » Secouant sa tête, il reposa son regard clair sur le visage de l’ainé Hartfield. Qu’il pouvait être bête à manger du foin parfois, c’était vraiment hallucinant. « Tu penses vraiment que je suis allé parler à Evelyn juste pour ça, hein ? J’en suis réduit à ça dans ton esprit ? » Parce-que la vraie question se situait juste là, en réalité: s’il le croyait capable de faire un tel geste, d’agir de la sorte, c’était qu’il n’avait que peu d’estime pour la façon dont Ben se comportait de façon générale, et également que peu de confiance en ce dernier. Si le coup de poing lui avait fait mal, celui de poignard était d’autant plus douloureux. « T’avais fait ce petit numéro à Jenna ? Ou c’est au moment où t’as enfin mué que des couilles te sont poussées en même temps ? » - « MERDE à la fin, Garrett, tu me casses les pieds. » Il avait élevé la voix - et désormais il s’en voulait. Ce n’était pas de la sorte qu’il avait anticipé la fin de la journée; et s’il ne fuyait effectivement pas les confrontations ce n’était pas pour autant qu’il les appréciait particulièrement. En arriver à un tel point face à son ainé faisait remonter à la surface tout un panel d’émotions et de ressentis qu’il n’appréciait pas davantage - dont celui de se sentir de nouveau comme le petit garçon n’ayant que trop peu de valeur aux yeux des grands de sa famille et devant s’exprimer plus fort pour se faire entendre. « T’as compris ? Tu me les brises. T’es complètement abruti, voilà ce qu’il se passe. Ta chère et tendre te donne une version, alors tu peux pas imaginer que j’ai aussi une autre version de cette histoire. Je suis pas allé la voir pour discuter de ton cas avec elle, on s’est croisés à un événement que la fondation de sa famille organisait. » Ruben voulait déjà statuer cette partie là de l’histoire. Certes, il aurait été capable de s’y rendre dans le but de discuter avec Evelyn de numéro Neuf, mais là n’était pas la question puisque le cas ne s’était pas présenté.
Se retournant avec un entrain un brin trop développé, Ruben finit par laver sa tasse de café et par ranger la poche qui lui avait servi pour apaiser la douleur contre sa mâchoire. Oh, Rhett ne désirait pas le voir plus longtemps dans son appartement de ce qu’il lisait entre les lignes, pas de soucis: il déguerpirait. « Jenna a su deviner toute seule comme une grande tout ce que j’ai pu sous-entendre à Evelyn, t’en fais pas: elle a jamais eu besoin de moi, tu te débrouillais déjà très bien tout seul à l’époque pour agir comme un idiot. » Une porte de placard s’ouvrit, pour se refermer dans la foulée lorsqu’il eut terminé de ranger les affaires qu’il avait pu en sortir. « Je te rappelle que c’est pas parce-que t’as été en haut des podiums que tu peux te comporter comme le roi du monde le reste du temps. » Et même si c’étaient là des paroles qu’il pensait, et même si c’étaient là des choses qu’il avait sous-entendu sans y mettre trop d’efforts lorsqu’il avait discuté avec Evelyn, cela n’empêchait pas qu’il était attristé de parler à Garrett de la sorte aujourd’hui. Si ce dernier ne savait être tendre avec lui, au moins il s’était montré présent lorsqu’il avait répondu à l’appel - et le comportement du plus jeune Hartfield n’était en réalité surement qu’une façon de lui rendre la pareille, de lui montrer qu’il était présent pour lui également. D’une façon maladroite, certes, il fallait y convenir; mais au moins, Ruben était toujours là après tout ce temps.
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| | | | (#)Sam 5 Nov 2022 - 6:17 | |
| « Rien de plus que ce que je fais là pour t’énerver, et apparemment ça fonctionne à tous les coups. » “Tu m’étonnes.”
S’il a été aussi exécrable avec Evelyn qu’il l’est en ce moment avec son frère, alors ce dernier n’a aucun mal à croire et comprendre qu’il a su énerver sa petite-amie. Elle est dotée d’un self control absolu mais n’en reste pas moins humaine pour autant. Ce qu’il note surtout, c’est la capacité de Ruben à faire sortir tous ceux qu’il croise de ses gonds mais jamais se remettre en question, comme s’il n’y avait finalement rien de plus normal à cela - mais oui, à d’autres. Il est horripilant à souhait, voilà ce qu’en pense son frère. « Mais au moins, elle sait retenir ses coups. » Son frère lui décoche un regard noir en guise de seule réponse. Si c’était à refaire, il se contenterait de frapper plus fort, pour qu’une simple petite poche de glace ne suffise pas à préserver son visage immaculé. Ben devrait simplement s’estimer heureux qu’il soit capable de ce genre de geste à son égard, sans pour autant penser un seul instant à le foutre hors de son canapé et exiger de lui qu’il se débrouille pour trouver où dormir les nuits à venir. Chez lui avec sa fiancée, peut-être, par exemple ? C’est une perche bien trop immense qui se retrouve tendue face à lui pour que l’ancien sportif ne l’attrape pas au vol, n’ayant plus la moindre notion de retenue ou envie de préserver son frère. Après tout, il l’a bien cherché. « Chez toi, pas avec toi, nuance. » Comme si là résidait le fond du problème, la nuance entre avec Rhett et chez Rhett, alors que ce sont des mots qui veulent dire la même chose, au fond: l’absence pure et simple de Grace. Le rugbyman échappe un rire nerveux et sans nul doute excédé. “Bien sûr.” Il lui concède faussement le point, l’ironie dégoulinant du son de sa voix.
« Et encore une fois, tu fonces tête baissée alors que t’as eu qu’un seul côté de l’histoire. Tu penses vraiment que je suis allé parler à Evelyn juste pour ça, hein ? J’en suis réduit à ça dans ton esprit ? » Il n’en est réduit à rien du tout et restera toujours son frère quoi qu’il en soit, quoi qu’il dise ou quoi qu’il fasse, mais contrairement à Evelyn, il a toujours eu à coeur de prouver à son frère qu’ils n’avaient pas à placer nulle confiance l’un envers l’autre. “Faut que je t’en foute une autre pour que tu me racontes ton fameux point de vue de l’histoire, alors ?” Il sait dire ce que les choses ne sont pas, il sait reprendre Rhett à tort et à travers, mais au-delà de ça il ne dit rien et fait encore moins avancer les choses, surtout pas ce débat menant droit au mur. « MERDE à la fin, Garrett, tu me casses les pieds. » Preuve en est. Les choses vont mal au point où même Ruben, le sage et parfait médecin, a osé lever la voix à l’encontre de son ami. Une telle réaction fait sourire le nouvel aîné Hartfield, parce qu’il a l’impression d’avoir gagné un point aussi simplement que cela, même si son frère en vient finalement à éclaircir les raisons de sa rencontre avec Evelyn: un gala de la fondation. Bien sûr ; toujours la fondation. La finalité reste pourtant toujours la même: peu importe où il l’a rencontrée, au fond. Il n’a rien su faire d’autre que de parler autour de la personne de Rhett, encore et encore, sans que ce soit dû à une quelconque admiration.
Il souffle lorsqu’il observe son cadet faire les cents pas pour ranger des affaires, là où Rhett se retrouve plus statique que jamais au moment d’enfoncer ses mains dans ses poches et d’assister au spectacle, attristé. « Jenna a su deviner toute seule comme une grande tout ce que j’ai pu sous-entendre à Evelyn, t’en fais pas: elle a jamais eu besoin de moi, tu te débrouillais déjà très bien tout seul à l’époque pour agir comme un idiot. » Personne ne pourrait lui donner tort, pas même la colère sourde qui est celle de Rhett en cet instant. Il a foiré sur toute la ligne avec Jenna, et surtout sur la fin ; rien de ce qu’il pourrait dire ou penser ne changerait les choses, ou son cœur profondément brisé. “Au moins, tu sais quel exemple ne pas suivre avec Grace.” Rhett change de fusil d’épaule, il laisse Ben le matraquer de remarques et de reproches, pour mieux tenter de l’aider à son tour. Il n’est pas un bon exemple à suivre, surtout pas en termes de relations amoureuses, mais il peut au moins lui montrer ce qu’il ne faut pas faire. Ce n’est pas parce qu’ils sont fiancés qu’ils vivront forcément ensemble, heureux pour toujours et tout le baratin. « Je te rappelle que c’est pas parce-que t’as été en haut des podiums que tu peux te comporter comme le roi du monde le reste du temps. » - “C’est une attitude purement Hartfield, ça, confond pas.” Ils sont fait du même bois à ce niveau-là (contrairement à Ethel, contrairement à Jackson), et même si la remarque de son frère le blesse profondément, il tente de ne rien en montrer. “Tu comptes aller où comme ça ?” Il ne veut pas continuer ce débat stérile et cette dispute qui l’est tout autant, sans mener nulle part. Il est en colère contre lui, il ne lui pardonnera sans doute jamais ses propos, mais Rhett continue de vouloir le mieux pour son petit-frère, aussi horripilant puisse-t-il être. “Remets ces affaires dans un placard Ben. T’es un petit enfoiré, mais un petit enfoiré qui dort sous mon toit.” Il ne veut pas le laisser dormir à l’hôtel pour ruminer ses reproches ; il ne veut pas non plus le laisser s’éloigner pour rendre difficile le moment des retrouvailles et des excuses qui devront forcément venir avec. “Je veux plus parler de ça avec toi.” De Jenna, d’Evelyn, de Grace. De personne, en réalité. Il veut le laisser dormir, et il veut aller s’enfermer dans sa chambre comme le ferait un adolescent. Rien de plus, rien de moins. |
| | | Ruben Hartfieldle problème à trois corps ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840 TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage. CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : lewis #3 › midas #3 RPs TERMINÉS : AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022 | (#)Ven 11 Nov 2022 - 10:21 | |
| « Tu m’étonnes. » Bien sur qu’il avait en mains toutes les cartes qui permettaient d’énerver son grand frère, n’était-ce pas là le rôle que devait endosser ceux qui venaient après dans la lignée de succession, que d’embêter en permanence les aînés ? C’était de cette façon là que la position avait été vendue des années plus tôt, à Ruben - il s’appliquait particulièrement à respecter ce comportement avec Rhett, que ce la soit dit, il n’agissait en rien de la sorte avec Jackson. Cependant, ces derniers, c’était effectivement chez le second garçon né Hartfield qu’il passait le plus clair de son temps, alors que les choses entre sa fiancée et lui n’étaient pas encore tout à fait réparées. Elles ne le seraient surement jamais, s’il fallait voir les choses en face - il lui avait demandé d’avorter, de perdre volontairement leur enfant, parce-qu’il ne désirait pas voir un bambin de son sang pousser le moindre cri pour le moment -, mais Ben préférait rester optimiste et surtout préférait s’imaginer dans une vie où les choses s’apaisaient entre la blonde et lui, où ils pouvaient reprendre un semblant de vie normale. « Bien sûr. » Bien sur qu’il ose un rire railleur, Garrett, à ce moment là de la conversation. La précision du benjamin ne lui plait guère, ce dernier n’en avait que faire. S’il ne pouvait voir que ce n’était pas tous les deux qu’ils passaient du temps, mais bien l’un chez l’autre - et sans le contraire de vrai -, ce n’était pas le problème de Ruben. Bien sur que la main tendue de Rhett lui était bien arrangeante, avantageuse, ces derniers mois; mais ce n’était pas pour autant qu’ils avaient foncièrement améliorer la qualité de leur temps passé ensemble. Ils se tiraient toujours autant dans les pattes, se balançaient au visage les vacheries qu’ils ne savaient contenir pour eux et eux seuls - la situation présente en guise de parfait exemple.
Parce-que si Ruben avait contenu les émotions qui le traversaient jusque maintenant, s’il s’était retenu d’envoyer paitre son aîné parce-qu’il ne désirait pas que cette conversation tourne à la dispute et au ridicule, le choix n’avait pas été le sien puisque le rugbyman continuait d’appuyer sur les éléments qui faisaient mal, qui faisaient rugir. « Faut que je t’en foute une autre pour que tu me racontes ton fameux point de vue de l’histoire, alors ? » Alors, désormais, Ben sortait de ses gonds - la seconde suivante, il s’en voulait déjà. Il ne faisait pas partie des personnes qui perdaient leur calme facilement, mais plutôt de ceux essayant de résoudre les conflits par les mots, par la patience. Il ne faisait pas partie des personnes qui sortaient d’abord les poings pour trouver réponse lorsque cette dernière ne venait pas, mais plutôt de ceux cherchant l’origine du problème pour réussir à régler ce dernier avec patience. La réaction qu’il venait d’avoir face à son frère traduisait pourtant tout le contraire, et il n’aimait pas l’idée d’avoir un comportement de la sorte. Et de toutes façons, il aurait beau s’expliquer plus que ne le méritait réellement Rhett, ce dernier ne le croirait pas: il voyait, dans son regard, le fait qu’il avait beau lui présenter la situation comme elle s’était exactement passée et que cette dernière ne passait pas les sélections. « Tu me crois pas en plus. » Oh, il aurait du y être habitué pourtant; les deux Hartfield ne faisaient pas partie des ces frères plaçant leur confiance l’un dans l’autre, préférant se tirer dans les pattes et se faire des croches pieds plutôt que de tendre une main l’un en direction de l’autre. C’était tellement plus simple de céder à des comportements dignes d’enfant de bas âge plutôt que d’agir en adultes. « On en revient toujours au même: tu crois sa version à elle, et j’aurais beau te dire la vérité t’as pas envie de considérer ce que j’ai moi à dire. » C’était idiot, de se sentir mal et blessé par quelque-chose qui était tellement évident que même le nez au milieu de la figure faisant pâle affaire à côté. Mais pourtant, c’était comme ça que réagissait Ruben en cet instant et de cette façon qu’il se sentait: blessé. Par le manque de soutien de son frère lorsqu’il était opposé à quelqu’un de plus important que sa propre personne dans la vie de son aîné.
Alors, parce-qu’il comprenait parfaitement qu’il n’était pas le bienvenu dans cette conversation et surement plus le bienvenu de cette façon là dans la vie de Rhett, Ben commença à ranger ses affaires autour de lui. Petit, au début: ses clefs de voiture retournèrent dans la poche de sa veste, le chargeur de son téléphone dans la poche arrière de son jeans. Et puis vu qu’il était lancé et qu’il anticipait la suite de cette conversation de la sorte sans trop avoir à faire des efforts - ce qu’il ne comprenait pas, c’était que ces derniers n’étaient pas attendus dans ce domaine là mais ailleurs -, il se mit à prendre ses affaires à travers le salon de Garrett pour les fourrer dans ce sac dont il n’avait pas vu la couleur depuis des semaines, ne rentrant chez lui que trop rarement; un peu plus ces derniers temps, mais ce n’était pas encore ça il fallait le souligner. Ce qu’il pouvait se permettre de souligner sans trop de mal, en revanche, c’était que l’attitude idiote que Rhett adoptait face à lui, il l’avait déjà eu par le passé mais que Jenna avait été assez maligne pour se sortir seule de cette situation; l’aide de Ruben n’avait pas été sollicitée et heureusement qu’il ne le contredit pas sur cette affirmation là, sinon le brun serait surement sorti de ses gonds réellement et une bonne fois pour toutes. « Au moins, tu sais quel exemple ne pas suivre avec Grace. » Il leva les yeux au ciel; oh, qu’il était sage de sa part de le prévenir de la sorte, de lui montrer la façon dont les erreurs étaient commises afin que son petit frère n’ait pas à avoir les mêmes expériences, à tenter les mêmes idées foireuses. « Super, merci à toi. » Ses remarques étaient désormais pleines de mauvaise foi, mais il n’avait plus l’énergie de se battre alors que Rhett n’était pas prêt à entendre un autre point de vue. Pourtant, il n’était pas du genre à fuir le conflit d’ordinaire; simplement, il avait appris avec le temps et l’expérience que l’acharnement n’était pas toujours une solution viable lorsque les choses sous ses yeux étaient vraiment peine perdue.
« C’est une attitude purement Hartfield, ça, confond pas. » Ce fut à son tour d’avoir un petit rire moqueur, alors qu’il continuait d’enfourner ses fringues et autres possessions éparpillées dans l’appartement de Garrett dans son sac. Bien sur, évidement qu’il allait souligner là que c’était un trait de famille plutôt qu’un trait propre à son propre caractère. Ruben ne voulait pas se trouver en haut des podiums, et il ne se prenait pas pour le roi du monde en aucun temps: il faisait ce qui était attendu de lui, et si cela lui permettait d’atteindre les sommets, c’était qu’il avait bien fait les choses. Rhett confondait tout, mélangeait le travail acharné et les ambitions débordantes. « Tu comptes aller où comme ça ? » - « Chez moi. » Sa réponse manquait de conviction - était-ce vraiment chez lui s’il ne connaissait même plus les noms des chats qu’ils avaient accueilli, Grace et lui, à défaut d’avoir un enfant ? Etait-ce encore chez lui si la jeune femme avait mis autant de temps à l’accepter à ses côtés et encore avec une réticence qui se voyait à mille lieux à la ronde ? « Remets ces affaires dans un placard Ben. T’es un petit enfoiré, mais un petit enfoiré qui dort sous mon toit. » Relevant son regard assombri vers son aîné, la contrariété pouvait facilement se lire sur les traits de son visage. « C’est toi l’enfoiré. » C’était petit, c’était même franchement puéril de faire effet miroir avec les paroles de l’homme face à lui, mais c’était surement la meilleure répartie que Ben pouvait avoir face à toute cette discussion qui ne faisait absolument aucun sens. Ils étaient là, à se regarder en chien de faïence comme si agir de la sorte allait régler le moindre problème. Alors, il lâcha son sac sur le canapé, posa ses poings sur ses hanches, ne sachant finalement trop que faire en cet instant. Rhett l’avait coupé dans son élan, et dans son esprit il se voyait sortir de cet appartement presque de façon dramatique - si peu, si peu voyons. Il se voyait surtout faire défiler la liste de ses contacts pour savoir chez qui il allait devoir se rendre et expliquer que ce n’était pas si facile la vie de futurs jeunes mariés. Il ne l’avouerait pas à haute voix, mais Rhett lui retirait une épine qui s’était planté seul dans le pied - une fois de plus, il fallait tout de même souligner. « Alors quoi, hein ? » Il haussa un sourcil, gardant son regard apposé sur le visage de l’aîné Hartfield. « Je veux plus parler de ça avec toi. » Une fois de plus, Ben leva les yeux au ciel, se laissant tomber dans le canapé. « Je reste pour discuter, tu veux pas en parler. Je veux partir pour couper court à cette conversation qui tourne en rond, tu veux pas que je parte mais tu veux toujours pas en parler. » Il croisait ses bras sur son torse désormais - un enfant qui boudait, ni plus, ni moins. « J’ai faim avec tout ça moi. » Oh, là était une intervention qui n’avait aucun rapport avec le reste de leur discussion; mais si Rhett ne voulait pas discuter de l’éléphant au milieu de la pièce, Ruben ne comptait pas perdre plus de temps que ça à s’atteler pour rien à l’exercice. Et puis, la fin de journée était présente depuis quelques temps désormais et il ne se rappelait pas avoir avaler la moindre substance solide de la journée: une pizza, par exemple, ferait bien l’affaire en cet instant.
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| | | | (#)Lun 21 Nov 2022 - 17:27 | |
| « Tu me crois pas en plus. » En effet. Aussi dur cela soit-il à entendre, ce n’est que la pure vérité: Rhett ne croit pas les mots qui sortent de la bouche de son propre frère, parce qu’il lui raconte une histoire en laquelle il ne veut certainement pas croire. « On en revient toujours au même: tu crois sa version à elle, et j’aurais beau te dire la vérité t’as pas envie de considérer ce que j’ai moi à dire. » Malgré la sollicitation de son aîné, Ruben ne dévoile pas davantage son point de vue sur l’histoire, et cela pousse Rhett à toujours avoir moins confiance en lui. Après tout, ils ne se sont jamais réellement entendus en trente ans, comment les choses pourraient-elles changer maintenant qu’il en est presque au point de devoir choisir entre lui et sa petite-amie ? Parce que justement, des deux elle est la seule qu’il ait choisi pour entrer dans sa vie et, surtout, pour qu’elle y reste aussi longtemps que la patience qu’elle aura à son égard saura perdurer.
Toute la mauvaise foi de l’ancien sportive est revue à la baisse lorsqu’il comprend que son cadet a pour projet de quitter l’appartement, ce qu’il ne compte pas le laisser faire. Il ne retournera pas chez lui dans cet état là, il ne veut pas qu’il aille à l’hôtel non plus, et il veut encore moins qu’il prenne le volant dans un tel état. Autant de raisons pour qu’il reste ici et le lui ordonner, sans lui laisser le choix. Ce soir, il n’y a aucun « Chez moi. » qui tienne et l’attitude de Rhett à cet égard est ferme: il reste avec lui. Ils se bouderont d’une pièce à l’autre, sans nul doute, mais son cul reste dans cet appartement, et s’il doit lui en mettre une assez forte pour le sonner et l’y forcer, alors il n’hésitera pas. Leurs regards se jaugent un instant, juste après qu’il ait tendrement remplacé le nom de son frère par le terme de petit enfoiré - et si c’était à refaire, il n’hésiterait pas. « C’est toi l’enfoiré. » Oui oui, bien sûr. Même l’ego démesuré de Rhett ne se retrouve pas mis à mal par cette remarque, en témoigne le peu de réaction qu’il a suite à cette dernière. Il reste pourtant tendu quelques secondes de plus, le temps nécessaire pour que les deux hommes se jaugent, avant que Ben accepte finalement de rester bel et bien dans cet appartement, et que le coeur de Rhett s’en trouve soulagé sans que ce dernier ne souhaite le dire aussi simplement et facilement.
« Je reste pour discuter, tu veux pas en parler. Je veux partir pour couper court à cette conversation qui tourne en rond, tu veux pas que je parte mais tu veux toujours pas en parler. » - “Tu sors d’une garde interminable, arrête de me faire chier et va dormir.” Il n’y a rien dont ils doivent encore discuter et il ne devrait même pas y avoir de discussion autour de “comment occuper Ruben”. Rhett va aller dans sa chambre et fermer la porte ; Ben retrouvera son canapé moelleux qui fait office de lit. Point. Rien de plus, rien de moins. Ils n’ont pas de choses à se dire, ou tout du moins ils n’en ont plus. Cela ne sert à rien de continuer à remuer le couteau dans la plaie alors qu’ils savent déjà tous deux que cela ne mènera plus à rien. Il croisait ses bras sur son torse désormais - un enfant qui boudait, ni plus, ni moins. « J’ai faim avec tout ça moi. » Oh l’éternel esprit de contradiction de Ben fait rouler des yeux à son aîné, mais il ne se met pas en travers de sa nouvelle quête. “Fais donc.” Et tel un vieux couple après une dispute, Rhett mangera de son côté plus tard, après avoir jugé qu’il a assez boudé dans son côté de l’appartement, en témoigne la porte de sa chambre qu’il referme froidement derrière lui. |
| | | | | | | | (brofield #11) all we got was bruised |
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