| you don't have to wear your best fake smile (vivian #1) |
| ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7481 POINTS : 860 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
RPs TERMINÉS : (2024) swann #15 › greta #13 › greta #14 › ken #1 › swann #16 › greta #15 › kendall #2
(2023) greta #2 › swann #6 › swann #7 › eleonora #3 › mariage rowann › greta #3 › swann #9 › greta #4 (2016) › greta #5 › greta #6 › swann #10 › corey #3 › noor › swann #13 (2011) › greta #9 › malone #2 › london gang › emery #1 › mickey
(2022) rory #1 › murphy #2 › seth #3 › swann #3 › vivian › eleonora #2 › swann #4 › greta #1 (2013) › channing › malone #1 › swann #5
(2021) swann #1 › murphy #1 › maisie › martin › seth #2 › eleonora #1 › swann #2
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(ua gothique) greta #7 › swann #11 › ruben #1 › itziar › ruben #3 › corey #1 › greta #8 › ezra #1 › ezra #2 › ruben #4 › cesar #1 › tessa › ruben #6 › corey #2 › cesar › ruben #7 › itziar #2 › abe › corey #4
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(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 19/11/2018 | (#)Lun 26 Sep - 20:56 | |
| La salle se trouve au sous-sol de ce qui était auparavant une paroisse de je ne sais quel bord, prêchant tout un univers qui se veut en accord avec l’idée de sauver les pauvres âmes perdues venant se réfugier dans cette réunion grotesque. Pour être honnête, le lieu est tout simplement glauque. Il faut emprunter des escaliers minuscules donc chaque marche grince plus que la précédente avant de tomber sur cette cave aménagée qui dégage une délicieuse odeur de moisi mélangée à un soupçon de transpiration vieille de plusieurs années. Vraiment, un bonheur. Ils ont tenté de rendre cela accueillant avec une table en plastique qui menace de s’écrouler sur elle-même à tout moment, mais qui parvient à maintenir en place une machine à café des années 50 produisant un jus de chaussette digne des enfers. Aujourd’hui, on a même le droit à des cookies rances et un autre plat que je ne saurais clairement identifier, mélange entre une tarte et les restes pour le chien. Pour une fois, Dieu merci, les chaises ne sont pas installées en demi-cercle, mais plutôt toute tournée vers la petite estrade qui se tient au fond de la pièce coincée entre un crucifix aussi grand que ma personne et des affaires entreposées sous un drap. Glauque, vraiment.
« Installez-vous jeune homme, nous allions commencer. » Une dizaine de visages se tournent dans ma direction, le dernier arrivé que tout le monde dévisage. Celui qui détonne dans le paysage. Personne ne pourrait réellement me reconnaître ici, de toute manière, il paraît que l’on vient tous pour se repentir des mêmes merdes. Je baisse la tête avant de me glisser sur une chaise du dernier rang, aux côtés d’une brune que je n’avais jamais vus auparavant. Et c’est ainsi que le cauchemar commence. Le discours de Paul, le saint Paul, sauveur des âmes en peine, est aussi barbant qu’il n’en est ridicule. Il rabâche avec force que malgré la dérive que la drogue a amener dans nos vies rien n’était complètement perdu. Et il continue, à asséner des semi-vérités qui prétendront à soulager la conscience de certains quand la moitié d’entre nous rêverait d’être ailleurs. C’est ce genre de réunion qui pousse les gens à consommer et je m’en veux de ne pas avoir pris quelque chose avant de me pointer ici. Tout ce dont j’ai besoin, c’est qu’il signe le fichu papier attestant de ma présence ce soir. Rien de plus. Je n’ai pas envie que l’on me sauve, je n’ai pas envie d’entendre que la drogue, c’est mal et que Jésus pourrait sauver mon âme. Mais la demoiselle à mes côtés semble hocher la tête à certains propos et cela m’intrigue plus que de raison. « Tu crois vraiment à toute cette merde ? » Je murmure pour ne pas attirer l’attention. Elle sera mon passe-temps pour le reste de la soirée, c’est décidé.
Les minutes défilent et voilà que c’est le tour des autres de venir témoigner, de parler de leurs addictions et de ce qui a pu les mener à leur perte ou que sais-je encore. Leurs paroles sont devenues un bruit de fond agaçant qui viens sans cesse titiller mon envie de consommer et qui réveille mon ennui profond. J’observe ma voisine qui paraît si attentive et voilà que je soupire. « C’est à cause de ce genre de réunion qu’on replonge. » Je crois que j’ai attiré son attention. « Quoi ? » Je me baisse sur mon siège pour éviter de me faire remarquer. « La moitié est complètement stone et chacun y va de son petit mensonge pour se racheter une conscience. » Qu’elle me prouve le contraire, j’attends. Je suis surtout curieux de connaître son mensonge à elle, quand elle paraît tellement en contrôle.
@vivian irish |
| | | | (#)Dim 30 Oct - 16:04 | |
| you don't have to wear your best fake smile Ça faisait longtemps que Vivian n'avait pas mis les pieds dans la salle décrépite que le groupe utilisait pour les réunions. Elle s'y rendait toujours une fois par mois, mais ces derniers mois, elle avait un peu laissé tomber, et maintenant, elle en avait un peu honte. Clean depuis un peu plus de six ans maintenant, elle aurait pu espacer un peu plus les visites aux narcotiques anonymes, mais après deux mois sans s'être déplacée jusque là, elle était de nouveau entre ces murs abîmés. Parce que malgré tout, elle était toujours inquiète à l'idée de replonger, et ces petites réunions étaient finalement comme une piqure de rappel. Nécessaires. Néanmoins, la jeune femme aurait apprécié que tout soit organisé dans un lieu un peu moins insalubre que celui là. Dès qu'on entrait, une odeur de renfermé prenait à la gorge, et la poussière soulevée par le moindre pas de travers venait piquer les yeux. L'humidité omniprésente avait laissé des marques au plafond et le long de certains murs, rien n'aurait pu indiquer que des gens venaient encore ici, si ce n'est les chaises en plastique disposées dans la petite salle et la table bancale aux multiples tâches de café. Après des salutations rapides aux personnes qu'elle connaissait, dont Paul, le responsable de tout ça pour peu qu'on puisse dire ça, l'architecte avait pris un siège au fond, assez loin des autres. Elle ne comptait pas témoigner aujourd'hui, pas plus que les fois précédentes, simplement observer ce à quoi elle avait échappé. Les témoignages étaient sur le point de commencer, une première personne s'était portée volontaire pour prendre la parole, quand Vivian avait vu le regard de Paul, debout sur la petite estrade, dévier pour se fixer sur quelque chose, derrière elle. « Installez-vous jeune homme, nous allions commencer. » Tous les visages s'étaient retournés avec curiosité vers le nouveau venu quand l'architecte, elle, s'était abstenue. Elle ne voyait pas grand intérêt à dévisager quelqu'un qui était simplement en retard. Paul en revanche, ne se gênait pas pour le dévisager d'un air réprobateur. La jeune femme avait entendu des pas dans son dos, et finalement, le jeune homme en question s'était laissé tomber sur la chaise voisine à la sienne. Ils avaient échangé un regard, se jaugeant un instant avant de retourner chacun à leurs pensées. Plutôt que de laisser parler la personne qui s'était montrée motivée à partager son expérience un peu plus tôt, Paul s'était lancé dans un long discours, que Vivian n'avait que peu écouté, au final. De temps à autre, quand elle saisissait une phrase, la jeune femme hochait la tête machinalement. Elle avait presque sursauté quand l'homme à ses côtés avait chuchoté à son intention. « Tu crois vraiment à toute cette merde ? » Est-ce qu'il l'observait depuis tout à l'heure, ou crevait-il simplement d'envie de lui adresser la parole? Peut-être avait-il un besoin viscéral de rompre le silence? Elle aussi commençait à s'ennuyer à mourir. Un fin sourire naissant sur ses lèvres, elle s'était penchée légèrement vers son voisin pour lui répondre. « Crois-le ou non, c'est ce baratin qui m'a permis de m'en sortir. » Paul était éloquent, plein de compassion et la plupart du temps, il avait de bons conseils. Son plus gros défaut était certainement qu'il utilisait Dieu à tort et à travers. D'une croyance différente, l'architecte avait dû adapter quelque peu son discours pour que ce soit percutant pour elle. Elle était la preuve que sur certaines personnes, ça pouvait fonctionner. Bien sûr, ce n'était pas uniquement grâce à cela qu'elle avait pu s'en sortir, mais ça avait été un début. Les témoignages défilaient, tous différents mais pourtant similaires. Des substances différentes, mais une même addiction que tous partageaient ou avaient partagé à un moment donné. Elle était attentive, Vivian, simplement par respect des personnes qui essayaient de s'en sortir en faisant un pas dans cette salle. Du coin de l'oeil, la jeune femme voyait son voisin se tortiller sur sa chaise de moins en moins discrètement. Et finalement, il avait à nouveau rompu le silence. « C’est à cause de ce genre de réunion qu’on replonge. » Bien sûr, ce n'était pas gai, pas agréable, pas braiment intéressant. Mais si la jeune femme continuait à venir, six ans plus tard, c'est qu'il y avait bien une raison... Vaguement agacée par ses interventions, la jeune femme avait tourné la tête vers lui. « Quoi ? » Certains s'étaient tournés vers eux pour leur adresser des oeillades courroucées. Déviant un instant du jeune homme, Vivian les avait fusillé du regard. Ils pouvaient bien se sentir offusqués, un petit effort et ils pourraient se concentrer sur le discours de Mellie, à la parole. Ce qui n'était pas son cas, à elle. Loin d'être impressionné ou gêné, il avait continué sur sa lancée, chuchotant toujours pour elle, se ratatinant un peu plus sur son siège. « La moitié est complètement stone et chacun y va de son petit mensonge pour se racheter une conscience. » Bien sûr que oui. Elle-même était passé par là. Et vu la façon dont il en parlait, avec mépris, lui était sûrement encore dans cette phase. « Des drogués doublés de menteurs, c'est comme ça que tu nous vois tous? » Il avait pas l'air stone, l'inconnu, mais peut-être qu'il était dans le même cas qu'elle. Dans tous les cas, elle n'appréciait qu'à moitié le portrait qu'il dépeignait de ceux qui les entouraient. « C'est une analyse un peu limitée tu crois pas? » La situation de la plupart des personnes dans la salle était bien plus complexe que ce qu'il décrivait. Différentes phases par lesquelles tout le monde ici allait passer un jour ou l'autre. Elle était encore en train de le regarder droit dans les yeux quand les premiers applaudissements avaient commencé, timidement. La dernière personne avait parlé, et maintenant, tous iraient à la rencontre des uns des autres pour se féliciter. Vivian n'avait pas bougé. Aussi irritant qu'il lui apparaissait pour le moment, le brun à sa droite l'intriguait également. « J'imagine que tu n'es pas ici juste pour le café? » Immonde, soit dit en passant. « Et t'es pas là par choix, non plus. » Une affirmation plus qu'une question. Il était évident qu'il n'appréciait pas particulièrement d'être là, dans cette salle à la limite du délabrement qui sentait le moisi. En vérité, elle était même étonnée qu'il n'ait pas détalé dès que les applaudissements s'étaient tus. code par drake. - :
Mille fois désolée pour ce délai affreux. Promis, je serais plus rapide dès que j'aurais rattrapé le retard que j'ai pris!
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| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7481 POINTS : 860 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
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| Il déteste que l’assemblée se tourne vers lui, ne supporte pas les regards interrogateurs des uns et des autres. Arthur est prêt à faire demi-tour, mais entre ses doigts se froissent cette maudite feuille de papier, seule preuve de sa présence entre les lieux quand elle sera apposée d’une signature du responsable de la réunion. Il se doit de rester, il n’a donc pas d’autre choix que choisir une chaise et s’y enfoncer pour la prochaine heure. Tant qu’à faire, Arthur choisi de prendre place aux côtés d’une belle brune, au moins, l’heure sera peut-être un peu plus égayer. Mais très vite, il se lasse des histoires des autres, s’emmerde à penser que chacun y va de son petit mensonge pour se donner bonne conscience. Les minutes lui semblent s’être transformées en heure et voilà qu’il s’impatiente sur sa chaise en plastique qui couine dès que sa jambe tremble. « Crois-le ou non, c'est ce baratin qui m'a permis de m'en sortir. » Mon Dieu, sortez les violons. Il offre un regard interrogateur à sa voisine de galère, mais elle paraît sérieuse la demoiselle. Il se demande si un addict à un jour, réellement, pu être aidé par le récit des autres. Chacune des personnes présente dans cette pièce vient à parler de la substance qu’ils ont un jour consommée et tout ce que cela provoque chez Arthur, c’est une cruelle envie de se faire une ligne ou deux. Tellement que ses doigts s’agitent contre sa cuisse dans un geste à peine conscient. Si quelqu’un remarque, il mettra cela sur le compte de l’ennui. Arthur n’a pas de problème avec sa consommation, il en est persuadé. D’accord, il y a eu un petit dérapage, mais maintenant qu’il a repris, il sait gérer. Et surtout, il n’a pas besoin d’être ici, obliger à écouter les déboires des uns et des autres, lui qui ne s’est jamais soucié des autres.
« Des drogués doublés de menteurs, c'est comme ça que tu nous vois tous? » Aurait-il tort de l’affirmer avec conviction ? N’est-ce pas la réalité qui les amène à tous se retrouvait dans cette pièce ? Arthur est convaincu de ne pas être le premier, ni le dernier, à se pointer par obligation plutôt que par conviction. Il n’est pas le seul à n’avoir encore rien échangé, le garçon à l’autre bout de la pièce, il le voit souvent et lui aussi rester murer dans son silence avec une expression d’ennui gravé sur ses traits. Chacun vient avec ses bagages sans n’avoir l’obligation de déposer quoi que ce soit, tous les intervenants peuvent bien s’arranger avec la vérité pour alléger leur conscience. « C'est une analyse un peu limitée tu crois pas? » Il hausse les épaules de manière désinvolte comme pour accentuer son propos. Arthur voit bien que la jeune femme est prête à défendre les intérêts des autres, mais lui, il ne note qu’une seule chose. « Tu dis bien que tout ce baratin t’a permis de t’en sortir et pourtant… T’es encore là. » Assise sur une chaise en plastique pourrie à essayer de se convaincre qu’une ronde d’être humain qui s’auto-congratule pour ne pas avoir touché à une dose depuis trois jours pourra l’aider à se sauver de ses propres démons. Arthur observe la jeune femme avant de lui faire un clin d’œil lorsqu’elle semble incapable de contrer son propos. « Tous des menteurs. » qu’il ajoute pour la frime, juste pour la voir bouillir à ses côtés tandis qu’une dernière intervenante s’évertue à ne pas chialer toutes les larmes de son corps pour avoir osé penser à prendre une pilule. La patience d’Arthur est en train de se fissurer par tous les côtés, lui il aimerait prendre sa dose, sans honte, sans remettre toute sa vie en question. Juste une dose, pour mieux supporter toutes les conneries distribuer à tout va dans cette cave à l’ambiance glauque.
La séance touche à sa fin, mais il sait, par expérience, qu’il doit attendre un peu avant de se jeter vers le responsable. Il doit démontrer un peu d’attention, jouer avec la vérité, pour faire croire aux autres qu’il n’est pas encore prêt à partager, mais qu’il a entendu les histoires de tous et toutes les merdes qui feront de lui un participant crédible. Sa voisine semble vouloir rester à ses côtés et cela amuse fortement Arthur, de l’avoir perturbé au point qu’elle ne semble plus vouloir lâcher le morceau désormais. « J'imagine que tu n'es pas ici juste pour le café? » La grimace qui se dessine sur le visage de l’anglais fera office de réponse. S’il avait besoin d’une tasse de café, il se rendrait dans le premier Starbucks du coin et pas dans ce taudis, merci bien. « Et t'es pas là par choix, non plus. » - « Je suis aussi transparent que ça ? » Il joue l’homme blessé d’avoir été percé au grand jour, mais ne peut se retenir d’échapper un léger rire. Une fois encore, il hausse les épaules, se fichant bien de l’avis de la brune à son sujet. Exaspérer, il finit par agiter la feuille qui n’a jamais quitté le creux de sa main. « J’ai mes raisons. » L’obligation imposée par son père, le devoir de prouver à tous qu’il avait appris de ses erreurs et que plus jamais il ne ferait de l’ombre à son nom de famille. Un mensonge parmi tant d’autres, une énième mascarade dans le bal d’une vie faite de faux-semblant. Il est habitué, Arthur, il sait manipuler son monde depuis qu’il est né après tout. « Mais je reste curieux… » Il se dévoile à nouveau, avec son éternel sourire ravageur et son regard brillant. « Qu’est-ce qui t’amène à revenir ici ? » Il ne l’avait jamais croisé auparavant, non pas qu’Arthur soit le plus régulier des intervenants, et surtout, il a bien compris qu’elle cherchait à défendre les bienfaits de ce type de thérapie. Est-ce que l’envie la démange comme c’est le cas, actuellement, avec Arthur. Il a beau serrer les poings, le tremblement reste présent et d’avoir entendu chacun parler de la manière dont ils prenaient leur dose, n’a pas arranger son craving. Elle devient sa nouvelle distraction et il n’a pas envie de la voir s’échapper immédiatement. |
| | | | (#)Mar 29 Nov - 12:42 | |
| you don't have to wear your best fake smile Il avait quelque chose d'agaçant, le brun. Il était désinvolte, toisait toute l'assemblée d'un air supérieur mal placé. Ici personne ne se trouvait au dessus d'un autre, puisqu'ils étaient tous liés par la même faiblesse. Tous. Y compris l'horripilant personnage qui se trouvait juste à côté d'elle, et qui haussait les épaules pour un oui pour un non. Des drogués passés maîtres dans l'art du mensonge, hein? « Tu dis bien que tout ce baratin t’a permis de t’en sortir et pourtant… T’es encore là. » Elle était restée sans mots pendant plusieurs longues secondes, cherchant la meilleure façon de le rabrouer, un peu déstabilisée parce que d'habitude elle répondait du tac au tac. Dès que ça touchait à ce genre de sujet, elle parfait ses moyens. Pathétique. Voyant qu'elle ne répondait toujours pas, il avait pris ça pour de la faiblesse certainement, et lui avait adressé un clin d'oeil condescendant. « Tous des menteurs. » Quel abruti, celui-là. Encore un qui n'était pas là de son plein gré, se complaisant dans son addiction parce qu'après tout, c'était pas si grave. Jusqu'à ce que la jeune femme sur l'estrade ne descende, Vivian avait observé l'inconnu avec intérêt, essayant de comprendre ce qui pouvait bien le motiver à venir ici, lui qui se moquait ouvertement de ses petits camarades. Ça ne pouvait pas être pour le bon café, puisqu'ici, le jus de chaussette était le seul breuvage disponible. La grimace du brun en était la preuve, en parfait écho à celle qui s'était dessinée sur les traits de l'australienne. Ce n'était pas pour la nourriture, qui malheureusement laissait un goût de poussière sur la langue si on avait le malheur d'essayer de grignoter. L'analyse avait été rapide; c'était clairement pas son choix d'être assis aujourd'hui, ou les fois qui avaient précédé ou qui suivraient. « Je suis aussi transparent que ça ? » Pas besoin d'être un génie pour le percer à jour. Il avait joué les offusqués pendant une seconde avant de laisser échapper un semblant de rire. À croire que rien ne pouvait l'atteindre, et au final, c'était peut-être vrai. Mais alors qu'elle allait abandonner l'idée d'avoir une réponse de sa part, il avait agité une feuille devant son nez, froissée dans sa poigne. « J’ai mes raisons. » La jeune femme avait levé les yeux au ciel. C'était donc le genre de type à jouer les mecs mystérieux, sans vouloir livrer la moindre information sur lui-même. À voix haute en tout cas, puisqu'il était clair que ça avait un lien avec ce fameux papier. Une ordonnance d'un juge, ou d'un médecin peut-être. Quelque chose que Vivian connaissait bien... Mais qui à l'époque n'avait pas eu beaucoup de prise sur elle. « Mais je reste curieux… » Elle avait reporté son attention sur lui, découvrant un regard rayonnant tout droit dirigé sur elle, une étincelle dans le regard. Qu'est-ce qu'il essayait de faire, au juste? « Qu’est-ce qui t’amène à revenir ici ? » Elle imaginait bien que certains se demandaient ce qu'elle pouvait bien faire là. Elle qui ne tremblait pas comme certains autres, qui ne prenait jamais la parole. Rares étaient ceux qui continuaient à venir après avoir réglé leurs problèmes. La seule personne ici présente qui savait qui elle était et par quoi elle était passée, c'était Paul. Et il se gardait bien de la faire intervenir, la plupart du temps. Elle ne tenait pas à le faire, d'ailleurs. Il savait parfaitement qu'elle n'était qu'une ombre dans un coin de la pièce. Désireuse de voir et d'écouter, sans être vue. À son tour de hausser les épaules, brisant le contact visuel pour regarder ailleurs. « Le passé, j'imagine. » Elle avait passé tellement de temps sur ces chaises en plastique inconfortables à l'époque... D'abord contre son gré, puis de sa propre volonté. La jeune femme connaissait l'endroit par coeur, même si maintenant, elle ne se déplaçait que plus rarement jusque dans cette salle délabrée. « Venir ici de temps en temps... C'est une bonne piqûre de rappel. » Non pas qu'elle en ait réellement besoin, elle arrivait parfaitement à vivre loin de n'importe quel antidouleur. Ou en tout cas, aussi bien que l'on pouvait. Pour autant, elle savait qu'il lui serait facile de replonger, et priait pour ne plus subir le moindre accident qui pourrait enflammer la tentation. Il y avait des périodes où tout allait pour le mieux... Et d'autres où c'était moins simple. Pour autant, en ce moment, elle était dans une bonne passe, et c'était tant mieux. Avec un fin sourire, elle avait reporté son attention sur le brun, toujours à ses côtés. « Mais j'imagine bien que tout le monde ne voit pas ça de la même façon. » Dans tous les cas, aujourd'hui, c'était lui qui détonnait le plus. Le reste du groupe du jour était bien moins prétentieux, et bien plus sérieux quant à leur présence à cette réunion. Ça crevait les yeux que lui, aurait préféré mille fois être ailleurs. « Et je vois bien que vous trouvez tout ça ridicule. » Ça ne pouvait pas passer inaperçu, son attitude en agaçait plus d'un dans l'assemblée, c'était flagrant. Mais il l'intriguait assez pour qu'elle ne soit pas pressée de déguerpir, pour une fois. Du coin de l'oeil, elle avait vu Paul qui les observait de loin, discutant distraitement avec Brandy, la dernière arrivée, son sourire habituel bien disparu. Étrange. « Je vous avais jamais vu. Mais je ne viens probablement pas assez souvent pour connaître toutes les nouvelles têtes. » Pourtant, c'était agréable. Un peu de sang neuf entre les murs décrépis de leur prison du jour. Plutôt intéressant par dessus le reste, malgré son air hautain. code par drake. |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7481 POINTS : 860 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 19/11/2018 | (#)Mer 18 Jan - 22:44 | |
| La chaise en plastique sur laquelle Arthur était assis émit un grincement qui laissait sous-entendre de sa vétusté tandis qu’il se contorsionnait afin d’avoir une meilleure vue de sa voisine de siège. La demoiselle paraissait engagée depuis le début de cette réunion ponctué par différentes interventions en tout genre et Arthur se trouvait réellement intrigué par un tel intérêt. Il avait bien compris que cet endroit semblait être le dernier salut pour bons nombres des participants, mais il se demandait encore comme la brunette pouvait coller dans le paysage. Elle apparaissait bien plus sereine que les trois-quarts des autres participants et l’anglais ne pouvait comprendre le désir de revenir une fois l’épreuve passée. « Le passé, j'imagine. » Au travers d’un pur acte de politesse, Arthur se retint de lever les yeux au ciel. Manquerait plus que la demoiselle se tourne vers lui avec les larmes aux yeux pour déblatérer un discours larmoyant et il pourra applaudir sa performance. Jamais il n’avait entendu quelque chose d’aussi barbant, mais il semblerait que la jeune femme en avait encore un peu sous le pied. « Venir ici de temps en temps... C'est une bonne piqûre de rappel. » Arthur aurait préféré ne jamais avoir à se rappeler de tout cela. On l’avait forcé à se rendre dans ce type de réunion, parce qu’il devait sauver son âme et prendre soin de son corps, il ne savait plus vraiment dans quel ordre on lui avait présenté tout cela. Il allait mieux lorsqu’il avait fini par quitter Londres sous les ordres de son père, mais il avait fallu qu’on lui impose de se rendre dans un lieu où la discussion principale tournait autour de son addiction. Il cherchait encore à se persuader que c’était cet endroit qui l’avait poussé à replonger et non pas les fréquentations qu’il pouvait avoir dans cette ville depuis son arrivée. « Ça te donne pas juste envie de consommer ? » Il en oubliait presque son arrogance de départ tant, les propos de la jeune femme venait titiller sa curiosité. Est-ce que l’on pouvait réellement un jour se déclarer repenti, être capable de ne plus penser à tout cela ou tout du moins ne plus se sentir attiré par cette merde qui les réunis toujours aujourd’hui dans cette salle miteuse ? Arthur peinait à le croire désormais, il avait espéré une fois pourtant. « Mais j'imagine bien que tout le monde ne voit pas ça de la même façon. » Elle semblait avoir cerné une once de son jugement, mais Arthur se fichait bien de ce que la brune pouvait penser de sa personne et de son intérêt pour ce genre de réunion.
« Et je vois bien que vous trouvez tout ça ridicule. » Il retint un rire, prétendant être faussement blessé par une telle insinuation. « Tout de suite les grands mots. » La jeune femme ne se trompait guère, mais il avait désormais l’envie d’en savoir un peu plus et ce serait bien idiot que de la laisser le catégoriser ainsi. « Disons que je ne vois pas encore l’intérêt de ce genre de réunion entre gens cabossés. » Non, il ne comprenait pas comment une dizaine de personnes tout accro à la même merde pouvait réellement s’entraider. Ce lieu ne faisait que lui rappeler ses addictions et lui, il crevait d’envie d’aller se remplir le nez et les veines de la première dose qu’il pourrait trouver, mais la brunette semblait lui provoquer la distraction nécessaire pour qu’il n’ait pas encore envie de fuir à toute vitesse. « Je vous avais jamais vu. Mais je ne viens probablement pas assez souvent pour connaître toutes les nouvelles têtes. » - « Entre nous, c’est probablement parce que je ne viens jamais. » Ou lorsqu’il se décide à venir parce que sa psychologue lui réclame une attestation, il se contente de rester dans le fond, sans jamais ouvrir la bouche. « Ou pas de manière régulière en tout cas et clairement pas pour parler de mes émotions. » Une fois encore, il a décidé de se moquer de ceux qui trouvent un quelconque aspect thérapeutique à ces rendez-vous. Arthur pourrait continuer à soupirer et se moquer en cherchant la sortie, mais aujourd’hui il n’était plus tant presser que cela pour quitter les lieux. « Okay la question à un million… Tu penses sincèrement que ce genre de réunion peut aider qui que ce soit ? » Il n’avait aucune idée de la raison qui le poussait à rester aux côtés de la jeune femme et encore moins pourquoi est-ce qu’il venait à lui raconter tout cela alors qu’il ne connaissait même pas son prénom ? « Je m’appelle Arthur au fait. » Pour accompagner la présentation sommaire, il vint tendre sa main entre eux sans vraiment savoir à quoi s’attendre de la part de sa voisine de misère. |
| | | | (#)Dim 19 Fév - 21:44 | |
| you don't have to wear your best fake smile Venir à ses réunions agissait comme une piqure de rappel pour la brune. Elle n'allait pas jusqu'à y venir toutes les semaines, fallait pas exagérer, pour autant, elle continuait de pointer le bout de son nez à peu près une fois par mois. Comme si elle avait besoin de voir le malheur des autres pour se rappeler à quel point elle avait été au plus bas. Elle avait touché le fond, avait continué à creuser même, mais en partie grâce à cela, elle avait fini par remonter à la surface. Depuis, la plus petite apnée la terrifiait, et c'est pour cette raison que la jeune femme fuyait les anti-douleurs. Tous. Oui, même si d'année en année, elle avait tendance à espacer les visites, ça lui était toujours bénéfique. Mais... « Ça te donne pas juste envie de consommer ? » Oubliant son air supérieur pour un instant, à cette seconde il avait simplement l'air curieux. D'un même élan, il lui avait appris que lui était encore dedans, et sûrement bien dedans, avec la désagréable impression qu'il n'en sortira jamais. Elle connaissait. « Bien sûr que si, c'est toujours là. » C'était sous jacent, caché juste sous la surface, menaçant parfois de reprendre le dessus. Mais pas suffisamment puissant pour que la vue des cicatrices qui marquaient son corps ne soient plus dissuasive. « Mais avec le temps, j'ai appris à ne plus céder. » Ça, et un petit séjour en centre de désintox. Et pour le moment, c'était un succès. Est-ce que ça durerait ad vitam aeternam? Elle l'espérait, mais rien n'était gravé dans le marbre. Bien sûr, l'inconnu trouvait tout ça ridicule, pas besoin d'être devin pour le voir sur ses traits, et de toute manière, le petit rire moqueur qu'il avait finalement échappé l'aurait trahi quand bien même. « Disons que je ne vois pas encore l’intérêt de ce genre de réunion entre gens cabossés. » « Pas encore? Donc vous comptez persister dans ces réunions, même en les jugeant ridicules? » Elle ne le connaissait pas le moins du monde, était loin de pouvoir dire si ces rassemblements pourraient l'aider ou pas du tout, mais de son point de vue, c'était un bon départ. S'il pensait pareil, malgré son air condescendant, alors tant mieux pour lui. Un air que d'ailleurs elle n'avait jamais remarqué dans les différents groupes de soutien. Mais bon, il fallait bien avouer que depuis des années, elle n'était plus aussi régulière qu'au commencement - heureusement, d'ailleurs. « Entre nous, c’est probablement parce que je ne viens jamais. » Sans blague. Tiens donc, ça ja-mais Vivian ne l'aurait deviné. « Ou pas de manière régulière en tout cas et clairement pas pour parler de mes émotions. » L'australienne avait levé les yeux au ciel, réprimant à peine un sourire amusé. Tout le monde réagissait de la même façon. Et oui, certains n'avaient jamais dit un mot pour partager avec le groupe. Pour autant, la plupart finissait par mettre l'égo de côté pour communiquer ce qu'ils avaient sur le coeur, leurs difficultés. Chose que l'autre n'imaginait pas un seul instant, pour le moment. « Okay la question à un million… Tu penses sincèrement que ce genre de réunion peut aider qui que ce soit ? » Son sourire effacé, la jeune femme avait hoché brièvement la tête. « Je pense que oui. Mais pas tout le monde. Et surtout, juste ça, c'est pas suffisant, faut d'autre chose derrière pour espérer sortir la tête de l'eau. » Si son frère ne l'avait pas soutenue, si elle n'avait pas eu ce séjour en centre spécialisé, qu'elle s'était contentée des réunions, elle aurait encore sûrement encore des comprimés plein son sac. « Désolée si tu comptais sur un oui ou un non, sur un avis plus tranché. Encore plus si tu comptais t'appuyer dessus. » Bien sûr, les responsables de ses réunions avaient tendance à croire que si, ça suffisait. Elle imaginait déjà Paul lui faire les gros yeux à ses propos. Mais c'était son avis. Surtout, c'était son expérience. « Je m’appelle Arthur au fait. » Arthur, donc. Noté. Il avait avancé une main, et la jeune femme l'avait saisie sans aucune hésitation. « Vivian. » Et à vrai dire, elle était plutôt ravie d'avoir trouvé quelqu'un avec qui débattre. Il avait réussi à piquer son intérêt, et puisqu'ils avaient encore une bonne demi-heure devant eux, avant de pouvoir partir pour de bon, la jeune femme espérait bien que l'avis était partagé. Pour le moment, le groupe dégustait biscuits à la poussière et jus de chaussette en discutant timidement, mais bientôt, quelqu'un remonterait sur la petite estrade pour témoigner à nouveau. « Est-ce que tu compte te faire la malle avant la fin, ou est-ce que tu vas tenir la distance? » Pas sûr qu'il ait le choix, en réalité, pourtant, Vivian était curieuse de voir s'il allait jouer les gros durs et se faire la malle avant la fin, prétextant que ça servait vraiment à rien ces trucs de merde, et que de toute façon, il avait pas de problème. Comme personne ici, bien sûr. Le tutoiement lui était venu naturellement, et puisqu'il ne s'en privait pas, elle ne voyait pas de raison de persister dans des manières plus formelles. « T'as un accent particulier. T'es quoi, anglais? » Son intonation lui rappelait un peu celle de Seth, d'où sa supposition. Il n'était pas Australien, ou du moins, il n'y était pas né, l'architecte en était certaine. Quant à elle, elle avait beau avoir une peau plus foncée de naissance, de par sa mère indienne, elle était née à Brisbane, et y avait grandi, y avait passé presque toute sa vie. L'accent, chez elle, était purement australien. Naturel, du moins à ses yeux. code par drake. |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7481 POINTS : 860 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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| Arthur ne se rendait à ces réunions que pour une seule raison : obtenir une signature sur son papier de suivi. Rien de plus. Il jurait n’avoir aucun intérêt pour le parcours des autres participants et passer le plus clair de son temps à se moquer des pseudos évolutions de chacun. Il n’avait aucune croyance dans ce système d’entraide, incapable de se voir comme ses pairs, Arthur se vouait à être supérieur. Lui n’avait pas de problème avec la drogue, lui, il savait gérer sa consommation, il n’avait pas besoin qu’on lui vienne en aide. D’accord, il avait franchi la limite une fois, mais qui n’abuse pas un peu de temps à autre ? Il n’avait aucune conscience de tout ce qu’il faisait subir à son corps et surtout, il se refusait à découvrir les raisons qui le finissaient toujours par le ramener vers la cocaïne. Alors, Arthur prenait son pied à se moquer, en pointant du doigt, en étant l’être le plus insolent qui soit. Sa voisine du jour venait de changer les règles, soudainement, il devint intrigué, pas seulement dans le but d’en rire plus tard, mais véritablement curieux de comprendre ce qui amenait une fille comme elle dans cette pièce. « Bien sûr que si, c'est toujours là. » Une raison de plus pour souligner l’utilité douteuse de ce type de réunion. « Mais avec le temps, j'ai appris à ne plus céder. » Elle pouvait bien utiliser toutes les tournures de phrases les plus alambiquées, il savait parfaitement que le temps se traduisait en un séjour en centre de désintoxication. Elle paraissait sûre d’elle, comme Arthur avait pu l’être en quittant l’Angleterre. Après tout, il avait tenu, un temps. Avant de dégringoler à nouveau.
Il continuait à trouver tout cela profondément ridicule, cette bienséance dont tout le monde tentait de faire preuve quand chacun semblait combattre ses propres démons sans forcément réussir. « Pas encore? Donc vous comptez persister dans ces réunions, même en les jugeant ridicules? » Arthur haussa les épaules. Il n’était sûr de rien. À tous ceux qui osaient lui demander, il servait l’excuse de son papier comme l’obligation de se pointer à quelques-unes des réunions, mais parfois l’envie de venir s’asseoir au fond de l’une de ces salles était réellement présente, pas seulement pour se moquer même si cela en était toujours la finalité. Arthur se pensait capable de gérer au travers d’un second degré que peu de gens pouvait accepter. « On m’oblige à venir ici. Bonne conduite, tout ça, tout ça… » Elle devait connaître le processus étant sûrement passé par ce genre d’étape obligatoire. Arthur était persuadé que la jeune femme allait forcément se créer un avis négatif autour de lui, des raisons de sa présence ici, mais il estimait ne pas avoir à se justifier constamment. C’est lui qui posait les questions, lui qui était probablement le plus curieux des deux dans cette conversation. Arthur voulait savoir, pour une fois, il s’intéressait à l’avis de quelqu’un. « Je pense que oui. Mais pas tout le monde. Et surtout, juste ça, c'est pas suffisant, faut d'autres choses derrière pour espérer sortir la tête de l'eau. » Est-ce qu’elle allait chercher à lui vendre les mérites d’un centre en particulier ? Arthur s’attendait presque à ce qu’elle déploie une petite brochure commerciale, mais la jeune femme semblait avoir plus à dire encore. « Désolée si tu comptais sur un oui ou un non, sur un avis plus tranché. Encore plus si tu comptais t'appuyer dessus. » Un rire lui échappa. « Je voulais juste ton avis. » Elle semblait avoir assez d’aplomb pour émettre un avis qui ne serait pas salement copié sur tout ce que l’on essayait de leur bourrer dans le crâne ici. Arthur était intéressé, elle lui offrait une perspective différente, de celle qu’il n’avait pas envisagée. « Tu as au moins la décence d’admettre que ce genre d’endroit ne performe aucun miracle. » C’est pourtant ce que l’on essayait de leur vendre. Venir au groupe de parole, partager son histoire, pouvait miraculeusement chasser l’addiction. Les doigts d’Arthur se mirent à danser sur son pantalon, plus il parlait de drogue, plus il avait envie de retourner fourrer son nez dedans. Il avait besoin d’une distraction, n’importe laquelle et sa voisine du jour fera parfaitement l’affaire.
« Vivian. » Elle lui serre la main et Arthur lui offrir l’un de ses sourires trois mille watts, impersonnel au possible, mais servi à tant d’autres jeunes femmes avant Vivian. « Enchanté Vivian. » Il en aurait presque oublié les gens qui les entourent, qui continuent à faire vivre l’assemblé sans que le Coventry ne s’en soucie le moins du monde. « Est-ce que tu comptes te faire la malle avant la fin, ou est-ce que tu vas tenir la distance? » Trois pas le séparaient de la sortie. Juste à se lever de sa chaise sans aucune discrétion au vu de l’âge avancé du mobilier, mais il pouvait être libre en un claquement de doigts et pourtant… Arthur n’avait plus réellement envie de s’en aller comme un voleur. « Je pourrais rester un peu. » qu’il avoua sans jamais détourner le regard. « Tu vas aller raconter quelque chose ? » Est-ce qu’elle venait pour partager son expérience avancée ? Il avait envie de savoir désormais, il voulait connaître un peu plus Vivian, sans réellement comprendre pourquoi elle l’hypnotisait à ce point. « T'as un accent particulier. T'es quoi, anglais? » Il hocha la tête en retenant un second éclat de rire. « Particulier qu’elle dit… » Certes, il était simple pour n’importe qui de différencier l’accent d’Arthur à ceux des natifs du coin, mais la musicalité en restait pratiquement la même. « Mais tu as vu juste, fraîchement débarqué de Londres. » Plus si fraîchement que cela, mais Arthur n’avaient toujours pas décidé de s’installer pleinement ici. Il vivait entre ses valises à moitié défaites et un appartement ne possédant aucune touche personnelle. « J’ai l’air d’un touriste ? » Oui, il se fichait complètement de la réunion désormais. Au moins, il s’était trouvé une acolyte pour passer le temps et c’était toujours mieux que de parler addiction à ses yeux. « Tu as déjà été en Europe ? » Arthur demanda sur un ton innocent, juste pour faire durer un peu la conversation. |
| | | | (#)Lun 15 Mai - 12:12 | |
| you don't have to wear your best fake smile Comme Vivian aurait pu le parier, son acolyte du soir n'était pas là de son plein gré, au contraire. C'était criant à vrai dire, puisque quand tous les autres avaient les yeux rivés sur la petite estrade branlante, lui préférait lui taper la discussion, bien loin d'écouter un traitre mot de ce que pouvait déclarer la pauvre Brenda, à deux doigts de pleurer dans son discours. Lui ne croyait pas que ce genre de réunion puisse aider qui que ce soit, et ne s'était pas privé de le dire à l'architecte à ses côtés, lui demandant par la même occasion si c'était son cas. S'il espérait un oui ou un non tranché, la réponse de la brune avait dû lui paraître bien décevante. Mais un rire, rapidement suivi d'un « Je voulais juste ton avis. » avait convaincu Vivian qu'il avait apprécié sa sincérité. « Tu as au moins la décence d’admettre que ce genre d’endroit ne performe aucun miracle. » Du coin de l'oeil, elle avait vu ses mains s'agiter, triturant le tissu de son pantalon par intermittence. C'était pas vraiment étonnant. De ce qu'elle avait compris, il était loin d'être sevré, et les symptômes de manque qu'elle avait remarqué chez lui ne mentaient pas. Une nouvelle personne sur l'estrade, et dans les applaudissements pour accompagner la sortie de la précédente, les présentations entre les deux plus dissipés de la classe. C'était donc un Arthur qui lui occupait l'esprit depuis le début de la réunion. Une poignée de main, et un grand sourire, et ils avaient cessé d'être de parfaits inconnus. « Enchanté Vivian. » Ça ne sonnait qu'à moitié vrai, pour autant, elle ne s'en était pas formalisé. À vrai dire, elle était plutôt intriguée de voir s'il allait tenir jusqu'à la fin de la séance, juste en discutant avec elle évidemment, ou s'il prétexterait tôt ou tard un excuse bidon pour se faire la malle. Ils étaient suffisamment près de la sortie pour qu'une sortie impromptue puisse passer inaperçue. En tout cas, presque. Le regard perçant de Paul dardé sur eux rendait toute fuite discrète simplement impossible. Il n'avait pas l'air d'apprécier que deux de ses petits protégés soient à peine attentifs. Peut-être encore plus touché qu' elle, ne le soit pas. Contrairement à ses habitudes. « Je pourrais rester un peu. Tu vas aller raconter quelque chose ? » La jeune femme avait détourné la tête, quittant le regard insistant d'Arthur par la même occasion. « Non, j'y tiens pas. Vous connaissez mon avis sur tout ça. Je ne suis pas sûre de savoir être convaincante quand je ne suis pas moi-même entièrement convaincue. » Et pourtant, elle savait que Paul n'attendait que ça. Elle était parmi les seuls qui revenaient de temps à autre une fois sevrés, et représentait donc un argument de choix pour le responsable de ces réunions. Un argument pas vraiment coopératif, cependant. Et puisqu'elle ne comptait pas en parler pendant des lustres avec Arthur, elle avait rebondi sur un autre sujet, plus léger, à savoir l'accent du brun, qui ressemblait à s'y méprendre à celui de Seth. Anglais donc, si elle voyait juste. « Particulier qu’elle dit… » Elle aurait juré qu'il était vexé, le pauvre. Elle avait dit particulier, c'était pas censé sonner insultant, pas besoin de prendre la mouche pour une si petite remarque. « Mais tu as vu juste, fraîchement débarqué de Londres. » Pas si susceptible, finalement. Et elle, était assez satisfaite d'avoir deviné rien qu'à la tonalité de sa voix. À croire qu'elle avait trop entendu celle de Seth de ces derniers temps pour espérer pouvoir passer à côté. « J’ai l’air d’un touriste ? » Elle avait eu un petit rire, ce qu'il leur avait valu un regard noir de la part de quelques personnes qui s'étaient retournées au son. « Disons que tu n'as pas encore le style australien. » C'était ça, ou il était plus riche qu'il en avait l'air. Il était trop chic, quand la plupart des personnes présentes portaient une chemise aux motifs estivaux et une paire de claquettes. « Attention, ce n'est pas forcément un reproche. » Elle aurait été mal placée pour faire ce genre de remarque. Chaque pays avait un style vestimentaire affirmé, pour autant, ça ne voulait pas dire qu'un valait moins qu'un autre. « Tu as déjà été en Europe ? » « Non. J'ai eu la chance d'explorer quelques pays d'Asie et d'Amérique, mais je n'ai jamais mis les pieds en Europe. Pas encore. » Pourtant, ce serait bien dans ses projets d'y aller un jour. Son passé de sportive de haut niveau l'avait amené dans pas mal de pays du monde, mais jamais en Europe. Elle irait sûrement un jour, mais ce n'était malheureusement pas dans ses projets immédiats. Dans les très immédiats encore moins. Une salve d'applaudissements rompant soudainement le silence, Vivian avait suivi le mouvement distraitement. La réunion était sur sa fin, et bientôt, la salle se serait vidée, pour redevenir aussi sombre et délabrée qu'elle l'était de base. L'odeur de poussière reprendrait sa place dès que le café immonde qui était servi aurait été avalé. Les gens avaient commencé à se lever dans un fracas de chaises dérangées, pourtant, Vivian était restée assise une seconde de plus. « Je crois qu'on en a fini pour aujourd'hui. » Et elle était même surprise qu'Arthur n'ait pas déjà bondit sur ses pieds pour filer en quatrième vitesse. Mais non. Il était trop occuper à la fixer, sans qu'elle sache vraiment ce qu'elle avait de si intriguant. « Tu comptes rester encore longtemps? Moi qui pensais que tu tenais ces réunions en horreur, je me trompais? » Finalement, elle s'était levée, juste à temps pour voir Paul qui tentait de fendre la foule pour les rejoindre. « Je crois que c'est le moment où je disparais. » Des remontrances de la part de Paul? Très peu pour elle, encore moins aujourd'hui. D'autant plus qu'elle était convaincue qu'Arthur serait dans ses pas, pas vraiment enclin à rester plus longtemps dans les parages. « À une prochaine fois, j'imagine. » Elle lui avait adressé un sourire, simplement. Pas de numéro, pas de promesse de se recroiser réellement un jour. Mais elle aurait parié que ce n'était pas si improbable que d'y croire. Alors elle avait disparu dans la foule qui se pressait vers la sortie, avant que Paul n'ait pu l'attraper par la manche. code par drake. |
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