| (baila#3) it's hard to be at a party when i feel like an open wound |
| | (#)Mar 27 Sep 2022 - 18:39 | |
| it's hard to be at a party when i feel like an open wound Laila Ferrer & @Ezra Beauregard (crédit gif/katesgifsrp)
Ça faisait plusieurs mois que ça lui trottait dans la tête, et ça faisait au moins autant de temps qu’elle s’était mise en route pour préparer ce qui venait de se dérouler dans le grand jardin de Mike, réquisitionné pour accueillir les élans éphémères d’organisatrice d’événements de Lali. Ezra n’était officiellement pas de retour au garage, mais elle avait à cœur de lui montrer combien il manquait à l’équipe, et combien ils avaient tous hâtes qu’il rentre au bercail. Alors, ce n’était pas grand-chose, un barbecue en famille, où courraient les enfants des uns et des autres tandis que chacun se félicitait d’avoir réussi à garder la surprise jusqu’au bout, seulement c’était une ambiance dans laquelle elle se sentait bien, ayant l’impression d’avoir fait quelque chose de positif pour une fois. Mike était allé cherché Ezra sous un faux prétexte, et tous avaient hurlé un SURPRISE! une fois qu’il avait dépassé la clôture du jardin, faisant gonfler le cœur de Laila qui, postée en dessous des banderoles fabriquées par ses neveux et nièces avec son oncle à ses côtés, et les ballons de baudruches gonflées par les gars du garage, s’était émue de voir son ami de toujours aussi joyeux de tous les retrouver. Vraiment, ça la rendait fière de l’unité qui régnait dans l’équipe de Mecanor, et ça la réconfortait aussi de se dire qu’elle pouvait au moins compter sur ça quand elle avait l’impression de ne pas pouvoir compter sur grand-chose, et même pas sur elle-même.
Le tout battait son plein, l’ambiance ne retombant pas alors que les rires et les tintements de verres résonnaient par-dessus la musique estivale qui s’échappait de baffles placées stratégiquement. Dans sa petite robe à fleurs qui lui donnait des airs de fille sage, bien qu’elle n’avait pu remiser ses vieilles boots à grosses boucles au placard, ce qui cassait indubitablement l’effet de sa tenue du dimanche, Laila papillonnait avec la grâce des animaux sociaux, ceux qui savent se complaire dans l’effervescence d’un moment festif, quand bien même elle cachait ses démons au plus profond pour ne pas sombrer pour de bon. Elle n’avait pas beaucoup bu aujourd’hui, et c’était une bonne chose pour prouver à Ezra qu’elle suivait ses conseils, même si ce qu’il ne savait pas ne pouvait pas lui faire de mal, et qu’une fois la fête terminée, elle finirait probablement la tête à l’envers au bar le plus proche. Mais en attendant, elle s’échappa du récit passionné de l’épouse d’un de ses collègues pour rejoindre Ezra qu’elle prit dans ses bras pour le serrer fort et longtemps, se reculant juste assez pour voir son visage qu’elle tint brièvement dans ses mains, et lui demander finalement "Sur une échelle de un à dix, à combien t’as été surpris, vieux crouton ?" Elle rit de bon cœur, les petites rides au coin des yeux ressemblant à des rayons de soleil qui éclairèrent tout son visage, puis elle le lâcha enfin pour le faire basculer juste un peu, se calant contre la table posée près du barbecue pour lui dire, avec un sérieux galvaudé par le grand sourire qui faisait briller ses yeux "Prends pas cette fête comme un moyen de te presser à revenir bosser, c’est juste pour que tu prennes conscience à quel point tu nous manques." Elle pencha la tête sur le côté, posant ses yeux bruns sur le groupe de ses mécaniciens, qui riaient et se tapaient sur l’épaule, de l’autre côté du jardin, et dit en même temps "Ils ont pas démenti l’idée que t’étais le meilleur gérant d’entre nous, et j’arrive pas vraiment à être vexée de les entendre autant me sous-estimer." Elle aurait dû pourtant, sauf que Laila avait une image d’elle si mauvaise que rouspéter ses employés quand ils disaient qu’elle était mauvaise patronne ne lui venait même pas à l’esprit ; elle n’avait aucun instinct de survie. Un nouveau rire lui échappa quand elle détourna la tête de ses gars, et puis que d’une main légère, elle dégagea son visage d’une mèche de cheveux pour regarder de nouveau Ezra "N’empêche, heureusement que t’as accepté de suivre Mike. Ça aurait été con de louper une fête pareille — hey, t’as vu les banderoles ?" qu’elle luis fit en se relevant du coin de la table pour de nouveau se placer en-dessous des banderoles faites maison, prenant des airs de greluche au salon de l’automobile tout en ajoutant "On t’en décrochera une pour que tu les gardes dans ta boîte à souvenirs, elles ont été faites avec soin et amour." La conviction qu’elle mit dans l’expression qu’elle emprunta soudain, aussi sérieux qu’elle était surjouée, elle ne dura pas longtemps puisque déjà, elle lui prenait le bras pour marcher un peu, lui avouant en même temps "Je suis tellement contente que tu sois là."
Dernière édition par Laila Ferrer le Dim 16 Oct 2022 - 20:23, édité 1 fois |
| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 08/04/2015 | (#)Mar 11 Oct 2022 - 19:55 | |
| it's hard to be at a party when i feel like an open wound @laila ferrer De toutes façons, en réalité, même si la moitié des personnes désormais présentes sous ses yeux n’avaient pas réussi à garder le secret jusqu’au bout, Ezra ne se serait aperçu de pas grand chose - si ce n’était de rien. C’était l’avantage de lui faire une surprise, c’était qu’elle avait beau se construire sous son nez, il n’était pas celui réussissant à faire de suite un plus un pour trouver les failles d’un plan pourtant parfaitement monté en théorie. Cette fois-ci cependant, tout le monde avait joué le jeu jusqu’au bout si bien que lorsque Mike gara sa voiture devant une maison qui n’était pas la sienne, la confusion était de mise chez le Beauregard. « T’inquiète. » Qu’il était venu lui dire en plus, le bougre - oh, il n’était pas réellement inquiet Ezra, simplement un brin perdu de ce qu’il se passait sous son nez, en son honneur car le SURPRISE prononcé avec vivacité et enthousiasme lui était bien sur destiné. Mais la surprise et l’étonnement s’étaient mués en une expression d’amusement et de joie en voyant toute cette équipe, son équipe, réunie en son honneur. Il ne lui en fallait pas beaucoup pour être heureux, Ezra, c’était l’avantage; et de voir tout ce beau monde ensemble pour une occasion presque aussi simple lui suffisant amplement.
Le Beauregard s’était quelque peu écarté, bien des instants après le début des festivités, des convives un instant pour profiter de la vue que lui offrait ce rassemblement. De tout ce qu’il avait accompli pour le garage et en son sein pendant toutes ces années, c’était peut—être l’entente entre les employés dont il était le plus fier. Parce-qu’au delà d’être une équipe, ils étaient une famille et pour lui s’était le plus important; pouvoir compter sur les personnes avec qui vous passiez la majeure partie de vos journées n’avaient aucune comparaison disponible. En parlant de considéré les autres membres de l’équipe comme sa famille, en voilà une qui s’en venait vers lui d’un pas guilleret - et qu’Ezra considérait définitivement comme une de ses proches sans hésiter une seule seconde. Laila le prit dans ses bras lorsqu’elle fut à sa hauteur, et cet élan d’affection et d’émotions auquel il ne s’était pas attendu lui arracha un petit rire - de ce un brin mal à l’aise tout de même. Néanmoins, il resserra également son étreinte, peut-être une seconde de retard certes, autour de la jeune femme. « Sur une échelle de un à dix, à combien t’as été surpris, vieux crouton ? » - « Hey ! J’ai cru que tu venais pour être mignonne avec moi, mais pas du tout en fait. » Il fronça un brin les sourcils pour appuyer les mots qu’il ne pensait même pas, alors que ses lèvres étiraient déjà un sourire qui allait à l’opposé de ses paroles. « Non en vrai, j’ai été surprise à onze sur dix. Vous avez bien joué. » Il lui mit un petit coup de poing dans l’épaule, de ceux qui ne faisaient en aucun mal mais montraient une affection certainement mal exprimée envers l’interlocuteur. « Merci Laila. » Parce-qu’il n’avait pas besoin de poser la question pour voir que c’était la patte de la jeune femme partout sur cet événement.
« Prends pas cette fête comme un moyen de te presser à revenir bosser, c’est juste pour que tu prennes conscience à quel point tu nous manques. » Il pencha légèrement sa tête sur le côté, réellement attendri par les mots et par l’attitude générale de la jeune femme. « Ils ont pas démenti l’idée que t’étais le meilleur gérant d’entre nous, et j’arrive pas vraiment à être vexée de les entendre autant me sous-estimer. » Et à ces quelques mots, il se permit un petit rire. « Et promis, j’en ai payé aucun d’eux pour qu’ils disent ça. » Pas qu’il était persuadé que cette affirmation était vraie; mais il savait que Laila et lui fonctionnaient mieux en duo et que lorsqu’il manquait une partie, le reste fonctionnait moins bien. C’était une question d’entrainement et de temps: un jour, elle saurait voler de ses propres ailes, toute seule, sans qu’il ait besoin d’être à ses côtés il en était persuadé. « Mais pour vrai, vous me manquez aussi. » Le haussement d’épaules comme si ce n’était pas là un big deal alors qu’il pensait chacun des mots prononcés soulignait le fait que parler de ce qui lui tenait à coeur n’était toujours pas dans ses habitudes. Pourtant, avec Laila, les frivolités n’étaient pas de mise et il n'avait pas besoin de prétendre être un gros dur. C’était simplement plus simple de façon générale. « N’empêche, heureusement que t’as accepté de suivre Mike. Ça aurait été con de louper une fête pareille — hey, t’as vu les banderoles ? » Il eut un petit rire de son côté aussi. « Heureusement que je suis assez idiot pour le suivre oui ! Il faut dire qu’il n’a pas arrêté de parler pendant tout le trajet, que je me suis noyé dans ses paroles qui n’avaient aucun sens et que c’est comme ça qu’il m’a eu: à l’usure ! » Mike aurait juste eu à lui dire viens on va boire ne bière et Ezra l’aurait suivi au bout du monde, en réalité. C’était finalement sur les banderoles que son attention se focalisa par la suite. « Les banderoles font très Bonne retraite et bon vent, mais elles sont jolies oui. C’est toi qui les as faites ? » Peut-être avait-elle ce côté créatif qu’il ne lui connaissait pas, et qu’elle gérait un petit business de banderoles pour les anniversaires de tous les enfants du quartier dans son dos. « On t’en décrochera une pour que tu les gardes dans ta boîte à souvenirs, elles ont été faites avec soin et amour. » - « J’en ai de la chance. » Et le pire, c’était qu’il était sérieux.
Lorsqu’elle lui proposa son bras pour l’intimer à faire quelques pas avec elle, pour s’écarter un peu de la foule et des autres participants à la fête, Ezra ne se fit pas prier et lui emboita le pas d’une énergie nouvellement retrouvée. « Je suis tellement contente que tu sois là. » Il esquissa un petit sourire, presque gêné finalement. « Je suis pas sur de mériter tout ça, mais franchement, merci. Ca fait du bien, de voir que certaines choses changent pas et restent les mêmes avec le temps. » Pas qu’il n’aimait pas le changement, au contraire il était souvent bénéfique; mais savoir que les personnes en qui vous aviez confiance étaient toujours derrière vous était la meilleure des récompenses surement. « Et comme c’est dans le thème, je pense que c’est le meilleur moment pour te dire que je reviens à temps plein d’ici à deux semaines ? » Il avançait la nouvelle prudemment, Ezra, de façon aussi lente qu’il marchait encore pour le moment. « J’ai le feu vert des médecins pour reprendre doucement. Plus pour la paperasse que pour le reste, mais au moins je vais revenir au moins huit heures par jour avec vous au garage. » Car jusque maintenant, s’il avait travaillé à distance pour ne pas finir par tourner fou, il le faisait en quelques sortes dans une illégalité certaine puisque les médecins lui avaient demandé exclusivement de se reposer. |
| | | | (#)Dim 16 Oct 2022 - 20:22 | |
| it's hard to be at a party when i feel like an open wound Laila Ferrer & @Ezra Beauregard (crédit gif/katesgifsrp)
C’était sans doute la robe à fleurs qui faisait penser à Ezra que Laila troquerait ses sarcasmes pour des bons sentiments. Mais chassez le naturel, et évidemment qu’il revient au galop, parce que c’était comme ça que ça devait être, que dans la masse des choses qu’elle pouvait presque contrôler, sa relation avec Ezra restait encore la plus simple à envisager. Elle resterait inchangée, elle le savait aussi bien qu’elle n’avait aucune raison de ne pas compter dessus ; il resterait le grand sage à qui elle s’en remettait sans ciller, et elle la sale gosse avec assez d’humour pour lui rappeler qu’il vieillissait. C’était réconfortant d’avoir cette constante-ci, encore que ces derniers temps, elle avait été mise à mal à cause de l’accident de son coéquipier dont elle balaya les remerciements d’une main leste, pas très à l’aise avec l’idée de recevoir du mérite sur le dos de ceux qui l’avaient dûment aidée à mettre tout ça en place. Au lieu de quoi, elle se concentra sur l’excès timide de sensiblerie d’Ezra, et le pointa d’un doigt de sorcière quand il avoua que tous lui manquaient aussi "Si on devait trouver une bon côté à ton accident, c’est que ça t’a permis de te rendre compte qu’on rend ta vie meilleure, avoue." Elle arrêterait de le taquiner un jour, promis. Pas tout de suite cependant, trop extatique à l’idée que la surprise eut l’effet escomptée, et que tout avaient joué le jeu pour faire de cette journée un moment dont ils parleraient encore dans quelques années. Et dire qu’on lui avait fait tout un foin à propos de l’unité qui régnait entre chaque employé du garage ; c’était une certitude aujourd’hui, elle n’accepterait de nouveaux employés que s’ils faisaient l’effort de se joindre aux rassemblement de ce type, tant pis si on la taxait de vouloir faire dans les bons sentiments. Et alors ? Ne pas avoir l’impression d’aller bosser, c’était un luxe qu’elle pouvait se permettre, donc pourquoi s’en priver ? "Je l’ai briefé pour qu’il ne commette aucune erreur en allant te chercher. Peut-être que je l’ai menacé avec une clef de douze au passage, mais c’était pour la bonne cause." qu’elle finit par répondre à Ezra, se décalant pour lui montrer le beau travail de créativité des banderoles déroulées au-dessus de leur tête. Mike n’avait pas été le seul à souffrir des élans d’organisatrice de Lali, ses neveux et nièces en avaient fait les frais aussi, et il fallait bien leur rendre ce qui leur appartenait, en l’occurence l’entrain qu’ils avaient déployé dans l’élaboration de ces petites-oeuvres d’art qu’elle avait été fière d’accrocher pour rendre le tout plus harmonieux, plus beau "Nan, c’est les enfants qui s’y sont collés. Je leur ai donné une seule directive, et ils ont fait tout le contraire." Elle rit, pensant à cette fois où elle leur avait dit d’éviter les paillettes ; ce qu’ils n’avaient pas écouté, le brillant des contours des lettres miroitant sous les reflets du soleil "Le résultat est pas mal cela dit, ils ont des trucs à m’apprendre, c’est clair." avoua-t-elle, pressant Ezra à marcher un peu avec elle pour prendre de la distance avec le brouhaha environnant.
Bras dessus, bras dessous, ils prirent un peu d’écart avec le reste de la bande, non sans que Laila ne garde pas un oeil au loin pour s’assurer que personne ne faisait de travers ; le noisette de ses yeux se déporta brièvement par-dessus son épaule pour rapidement revenir vers Ezra qui se tenait à ses côtés. Elle lui pressa le bras quand il lui assura qu’il ne méritait pas tout ça "Arrête de jouer au modeste. Sans toi, le garage serait pas ce qu’il est devenu maintenant, et me dis pas que je suis autant modeste que tu l’es, je vois juste la réalité des faits." Elle haussa les épaules sans gêne, pas courroucée par sa propre désinvolture à propos de son rôle au sein de l’organisation de Mecanor, et apposant sa bonne volonté à ce volet de leur conversation qui sembla se refermer rapidement quand elle statua que "Tu le mérites, point final. Toi aussi tu veux que je te menace avec une clef de douze ?" Elle le ferait sans hésiter si c’était nécessaire — bon, elle se mettrait à glousser dans la manoeuvre, mais l’important, c’était d’essayer, non ? Quelques pas de plus, et elle finit par le lâcher pour se tourner vers lui, sentant le vent tourner comme il prenait le ton des grands jours, sans doute pour lui annoncer quelque chose. Laila eut un grand sourire, lui tapant sur le bras quand il lui annonça que son retour était imminent "Et tu comptais me dire ça quand au juste ?" Si la fête n’avait pas eu lieu, l’aurait-il mis au courant à la dernière minute ? Est-ce que c’était vraiment important de le savoir ? Non, tant ce qu’il ajouta la fit pousser un soupir digne d’un grognement de soulagement, sa tête basculant en arrière dans la foulée, ses mains se joignant en signe de prière tardive comme elle savourait l’instant "Merci, tu vas tellement me soulager de l’enfer de la paperasse. J’ai prié fort pour que te sentes capable de revenir et de t’en charger." OK, peut-être qu’elle exagérait un peu, mais dans l’idée, ce n’était pas faux. Alors, retrouvant une posture normale, et une expression qui l’était tout autant, ses doigts venant trouver ses longs cheveux qu’elle repoussa une pichenette, elle crut bon lui demander tout de même, histoire de ne pas faire tourner son retour complètement à son avantage, s’inquiétant de savoir si tout était assez encourageant pour qu’en effet, ses médecins ne se précipitent pas à lui donner leur autorisation "Ils sont vraiment sûrs d’eux, tes médecins ? T’as pas insisté pour qu’ils t’autorisent à revenir, hein ? Parce que je veux pas que tu te sentes obligé de le faire si c’est pas certain de chez certain que t’en est capable." |
| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 08/04/2015 | (#)Mer 26 Oct 2022 - 7:02 | |
| it's hard to be at a party when i feel like an open wound @laila ferrer« Si on devait trouver une bon côté à ton accident, c’est que ça t’a permis de te rendre compte qu’on rend ta vie meilleure, avoue. » En plus d’avoir le comportement moqueur, elle avait les mots qui allait avec - elle ne cesserait donc jamais de rire de lui ? Oh, il aurait pu s’énerver devant l’idée qu’elle pointe du doigt le fait qu’il ose avouer à haute voix à quel point tout ça - le garage, les collègues, l’ambiance qui enveloppait le tout -, mais à la place il se contenta de lever les yeux au ciel de façon dramatique, l’amusement inscrit dans le moindre trait de son visage. « Aller, j’avoue tout, t’as gagné. » Le pire ? Son ton était autant ironique que sarcastique, mais ses paroles étaient on ne pouvait plus vraies. Les personnes travaillant avec lui chez Mecanor faisaient parties de ses proches; et c’était dans ce type de moment qu’il était tellement simple finalement de se rendre comte à quel point d’être bien entouré pouvait faire toute la différence. Il savait que chaque personne présente aujourd’hui pour ce rassemblement ressemblant à un barbecue du dimanche en famille, avait mis la main à la patte, parce-que chacun d’entre eux comptait faire en sorte que l’esprit convivial établi au fil des années perdure. « Je l’ai briefé pour qu’il ne commette aucune erreur en allant te chercher. Peut-être que je l’ai menacé avec une clef de douze au passage, mais c’était pour la bonne cause. » - « C’était donc ça, son regard apeuré tout le long du trajet ? » De rien du tout, Mike avait été autant à l’aise qu’il avait toujours su l’être, bernant du début à la fin Ezra quant à l’objectif de cette balade.
« Nan, c’est les enfants qui s’y sont collés. Je leur ai donné une seule directive, et ils ont fait tout le contraire. » Leurs deux regards étaient désormais tournés vers les banderoles qui avaient été suspendues au dessus de leurs têtes. « Le résultat est pas mal cela dit, ils ont des trucs à m’apprendre, c’est clair. » - « Honnêtement ? Je les engage dès que l’occasion se représente. » Ses derniers mots étaient autant dits avec humour qu’avec sérieux, appréciant réellement les efforts que les petits avaient fourni pour que toute cette décoration rende aussi bien sur la finalité. Une partie d’Ezra se disait que Noah aurait pu participer à ce type d’ateliers, s’il avait été dans le coin - et une autre partie le traitait intérieurement d’imbécile, car Noah ne devait plus s’intéresser à ce type d’occupation maintenant avec l’âge qu’il avait. Les années passaient bien trop vite.
Ce n’était cependant pas de la décoration de cette fête surprise dont Ezra souhaitait discuter avec Laila aujourd’hui, puisqu’il l’avait sous la main - littéralement, le bras de la jeune femme étant passé par dessus le sien -; il y avait un ou deux sujets qui méritaient leur attention. « Arrête de jouer au modeste. Sans toi, le garage serait pas ce qu’il est devenu maintenant, et me dis pas que je suis autant modeste que tu l’es, je vois juste la réalité des faits. » Il leva les yeux au ciel, mais sans renchérir: il ne gagnerait pas cette bataille face à la brune et il ne souhaitait pas qu’ils passent la moitié de leur temps de tranquillité à se crêper le chignon pour savoir qui avait raison. Il partait du principe qu’il était celui détenant la vérité, et ça lui allait très bien. « Tu le mérites, point final. Toi aussi tu veux que je te menace avec une clef de douze ? » Il fronça le bout du nez. « Je vais m’en passer, merci. » Surtout que si elle se mettait à se servir de la clef de douze contre lui, pour mettre à exécution ses menaces, il ne pourrait pas revenir comme il avait prévu de le faire au garage. « Et tu comptais me dire ça quand au juste ? » Le sourire de Laila ne fut égalé que par celui d’Ezra, heureux de voir que cette nouvelle pouvait la ravir également. « Aujourd’hui ? » Il garda son sérieux une demi-seconde à peine. « Pour de vrai, je l’ai appris cette semaine des médecins. Ils s’attendaient pas à ce que je fasse autant de progrès tout le long de ma rééducation. » Depuis qu’il avait bien compris l’accident qu’il avait subi, Beauregard avait mis les bouchées doubles chaque jour pour ne pas se retrouver bloqué dans ce maudit fauteuil toute sa vie. Une chance parmi tant d’autres de réussir à remarcher correctement au mieux, mais il avait battu toutes les attentes. La motivation était grande et sur multiple tableaux de son côté: cela l’avait beaucoup aidé. « Merci, tu vas tellement me soulager de l’enfer de la paperasse. J’ai prié fort pour que te sentes capable de revenir et de t’en charger. » - « J’ai entendu, j’ai transmis l’information et les médecins ont eu pitié de toi. » Il ajouta un petit clin d’oeil pour illustrer ses paroles. « Ils sont vraiment sûrs d’eux, tes médecins ? T’as pas insisté pour qu’ils t’autorisent à revenir, hein ? Parce que je veux pas que tu te sentes obligé de le faire si c’est pas certain de chez certain que t’en est capable. »
Aux derniers mots prononcés par la jeune femme, Ezra la prit par les épaules à bras tendus avec un petit sourire attendri accroché à ses lèvres. « Laila, je te jure que j’ai soudoyé personne. Les médecins sont surs d’eux, du moment que j’y vais doucement pour la reprise. » Après tout, cela faisait des mois qu’il n’avait pas passé des journées entières en dehors de chez lui - il allait d’ailleurs bientôt refaire la peinture du salon, qu’il ne pouvait justement plus voir en peinture. « Honnêtement, j’en ai ras le bol de rester chez moi, mais je risque d’y passer de nouveau beaucoup de temps dans pas longtemps alors j’ai besoin de revenir au garage autant que possible en attendant. » Inspirant longuement, il lâcha les épaules de la brune, l’une de ses mains se levant pour gratter l’arrière de sa nuque. « Parce-que mon retour est pas la seule bonne nouvelle que je voulais t’annoncer. » Il avait gardé presque jalousement cette dernière un peu plus longtemps qu’initialement prévu, ne voulant pas faire de bourde et jouer le lanceur d’alerte. Il connaissait la façon dont ces choses là pouvaient tourner. « Lily est enceinte, je vais de nouveau être papa. » |
| | | | (#)Lun 7 Nov 2022 - 19:23 | |
| it's hard to be at a party when i feel like an open wound Laila Ferrer & @Ezra Beauregard (crédit gif/katesgifsrp)
Mike s’en remettrait, c’était certain, des travers de despote de sa moitié de patronne, et c’était bien parce qu’elle en était persuadée qu’elle se permit de rire à la mention du regard apeuré du mécano tandis qu’elle lui avait fait promettre de se charger sérieusement de rapatrier Ezra sur les lieux de la fête. En attendant, les paroles du jeune homme vraies ou pas, les recommandations de Laila avaient fait mouche, et il ne s’était aperçu de rien quand Mike était allé le chercher pour le faire adhérer à une escapade secrète, dont il ne soupçonnait pas grand-chose en finalité. Ça la rendait heureuse, de constater qu’ils avaient si confiance les uns envers les autres que ça leur permettait de se suivre sans se poser trop de questions, au point qu’elle se demanda pourquoi elle avait attendu aussi longtemps avant d’oser organiser une fête pareille. Ce n’était pas tellement important sur le moment. Ce qui l’était en revanche, c’était la suite de la conversation menée avec Ezra qui, passant du coq à l’âne, ou plutôt des talents artistiques de ses neveux et de ses nièces à plus sérieux que ça, méritait qu’elle se concentre un peu pour se donner les moyens de mémoriser tout ce qui se disait entre eux à ce moment-là. Dans quelques heures à peine de ça, Lali aurait la tête trop à l’envers pour se souvenir de quoi que ce soit d’autre que de sa migraine lancinante, mais au moins, elle faisait l’effort de rester sobre jusqu’à ce que le soleil se couche, un exploit incombé par sa volonté de ne pas faire de vagues, au moins pendant un temps, et de ne pas non plus inquiéter davantage Ezra qui, elle le savait, avait émis un léger froncement de sourcils quand elle lui avait révélé sa manière particulière de gérer ses regrets. En buvant donc, et ce n’était pas l’idée du siècle étant donné qu’elle ne savait pas le faire raisonnablement, le prouvait ses encore trop récents déboires avec Edge. Mais en attendant, c’était tout ce qu’elle était capable de faire, de noyer sa peine dans de l’alcool fort, et personne ne lui en tiendrait rigueur.
"Bon garçon." qu’elle lui fit quand il refusa nonchalamment qu’elle le maltraite avec sa clef de douze, lui lâchant finalement le bras pour le regarder rebondir sur ce qu’elle lui disait alors qu’il lui annonçait une nouvelle qui la soulagea d’un poids si lourd qu’elle sentit sa poitrine s’alléger instantanément, lui donnant la sensation de respirer de nouveau sans pression. Dans la foulée de ce qu’il lui dit, elle lui tapa le bras cependant, se rendant compte de sa muflerie, lui qui lui annonçait à la dernière minute son retour derrière les établis du garage. Un vrai bonhomme, c’était clair "T’es vraiment pas croyable, et moi qui vante les mérites de ta super organisation. La déception est grande, Ezra." À la limite de lui dire qu’il la faisait mentir, elle le fixa la tête inclinée sur le côté, attendant qu’il confirme qu’il ne revenait pas parce que sa conscience lui disait de le faire, mais bel et bien parce que c’était safe, que ses médecins étaient optimistes à propos de son état et de ses progrès "Je vais pas te faire un câlin et te dire que t’es courageux, mais sache que je le pense, et que je suis très, très, très fière de toi, partner." À croire que c’était elle la vieille croulante de leur duo, à prendre un air solennel pendant qu’il donnait l’impression d’avoir remporté le pompon à la fête foraine. Elle plaisantait pour dissimuler ses sentiments, Laila, mais elle disait vrai : quand elle l’avait vu, prostré dans son lit d’hôpital, les jambes hors-service, une partie d’elle s’était écroulée de constater que l’un de ses piliers, le second après son oncle, n’était pas invulnérable. Elle avait encore ce genre d’espoir un peu enfantin, oui. Accueillant l’espèce d’étreinte du jeune homme comme une sale gamine pourrie gâtée, Laila fronça le nez et tous ses traits en basculant la tête en arrière pour qu’elle bute sur le bras qu'il avait tendu en travers de ses épaules, faisant quelques pas pour mieux se figurer ce qu’il lui disait, ses côtes accolées aux siennes "Si tu me le jures, je te crois. Mais si je te vois dans le mal, j’hésiterais pas une seconde à faire appel à eux et à les rouspéter s’ils s’avèrent qu’ils ont mis la charrue avant les boeufs, OK ?" Comme si elle, la petite mécanicienne sans autre formation que ça était capable de démêler les tenants et les aboutissants de la bonne santé d’autrui. L’affection qu’elle portait à Ezra, elle était pourtant suffisante pour la faire monter au créneau si jamais elle se rendait compte qu’on jouait avec lui, c’était certain. Ce qu’il ajouta ensuite, ça la fit retrouver une posture à peu près normale, sentant toujours le bras d’Ezra reposer sur ses épaules quand, le sourire aux lèvres, les sourcils froncés, elle lui demanda en tournant la tête "Tu comptes faire de l’intérim, c’est ce que t’es en train de me dire ?" Ça aussi, peu importait, tant qu'il était là quelques fois par semaine pour faire filer le droit les affaires, elle ne s’en plaindrait pas. Pour autant, elle sentit quelque chose lui vriller le ventre quand il s’incomba la tache de lui annoncer autre chose, et Laila s’arrêta pour le fixer, attendant sa sentence en se détachant de lui, le corps tendu, à l’affût d’une "mauvaise" nouvelle qui tomba "Oh." fit-elle comme seule réponse, le son de sa voix étant assez morne pour qu’elle s’en veuille immédiatement de réagir de cette façon. Mais le sujet des enfants des autres, c'était toujours délicat pour elle, et Ezra n’ignorait plus pourquoi à présent. C’était franchement malhonnête de sa part, et dans une certaine mesure, elle savait qu’elle ne pouvait pas échapper à ce genre d’annonce, mais ça lui faisait souvent beaucoup de mal de se rendre compte qu’autour d’elle, la vie continuait, quand elle avait eu l’impression que la sienne s’était arrêtée il y avait bientôt 13 ans de ça. Elle se rendit compte que ses yeux restèrent un moment fixés à ceux d’Ezra, et que son expression s’était légèrement rembrunie. Toutefois, elle le contra aussi vite, se ranima comme une poupée mécanique en souriant de toutes ses dents, passant outre le sentiment qu’elle ressentait à ce moment-là, et secouant la tête pour se la remettre dans le bon sens quand, donnant l’impression de reprendre la scène du début, actrice ayant oublié son texte, elle reprit "Je veux dire que c’est génial, je suis contente pour vous !" Dans l’air, le point d’exclamation qui accueillit sa phrase disparut aussi vite qu’il était venu quand se sentant reculer d’un pas, elle ajouta toujours en souriant si fort que les coins de sa bouche commencèrent à trembloter "J’avais pas réalisé que c’était si sérieux entre vous. C’est pour quand ?" lui demanda-t-elle finalement, passant un doigt entre ses mèches brunes pour se donner bonne contenance alors que son coeur était tombé dans son ventre pour faire palpiter la sensation de vide qu’elle y ressentait depuis qu’elle avait mis sa fille au monde. |
| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 08/04/2015 | (#)Mer 16 Nov 2022 - 3:45 | |
| it's hard to be at a party when i feel like an open wound @laila ferrer« Bon garçon. » Le ton employé, et les mots allant de paire avec, si c’était n’importe quelle autre personne dans ce monde qui les avait utilisé Ezra se serait senti vexé surement - un petit peu eau minimum du moins. Alors qu’il s’agissait de Laila à ses côtés, cette remarque lui tira un petit rire. Oh, se frotter avec une clef de douze n’était pas dans la liste de ses rêve à réaliser, surtout à peine avait-il récupéré presque vaillamment l’usage de ses deux jambes. Ce n’était pas toujours l’équilibre parfait, parfois même il devait se rattraper à la moindre surface à hauteur pour être sûr de ne pas terminer les quart fers en l’air, mais c’était toujours mieux que tout ce que les médecins avaient pu un jour prédire sur son compte et ça suffisait à Ezra pour avancer toujours plus, se donner davantage moyens d’aller mieux. Et promis, surtout, il ne faisait pas trop d’efforts et tous ces derniers étaient supervisés par des professionnels. « T’es vraiment pas croyable, et moi qui vante les mérites de ta super organisation. La déception est grande, Ezra. » Il étirait un petit sourire amusé, et surtout qui montrait qu’il ne croyait pas un seul mot prononcé par Laila. « Tu me ventes comme organisé ? Moi ? » Oh, rien qu’avec ces paroles elle s’était vendue - même si elle n’avait pas vraiment cherché à se rendre crédible à tout instant. Disons qu’ils savaient parfaitement touts les deux que Beauregard ne faisait pas partie de la catégorie des gens organisés, sachant prédire et prévenir le moindre pépin, que ce soit dans sa carrière professionnelle que dans sa vie personnelle. Il prenait au jour le jour les choses comme elles venaient, préférant faire face aux conséquences de plein fouet plutôt que d’éviter les risques. Cette méthode n’avait pas toujours porté ses fruits, mais il était encore en vie aujourd’hui malgré tout alors il ne voyait aucune raison de ne pas continuer sur cette lancée. « Je vais pas te faire un câlin et te dire que t’es courageux, mais sache que je le pense, et que je suis très, très, très fière de toi, partner. » Le sourire qui s’étira sur les lèvres d’Ezra avait une allure un peu différente, tout autant fier qu’un brin embarrassé en réalité; ils n’étaient pas de ces duos se lançant des compliments à la ronde et à chaque fois qu’ils en arrivaient là, il avait l’impression presque que quelque-chose clochait. Mais il acceptait volontiers ce dernier, ayant besoin de positivité quant à ses avancées dans sa rééducation et sa remise en forme. « Merci Laila. Ca fait plaisir à entendre. »
Ils n’étaient pas penchés sur les compliments et les mots doux, en revanche l’entraide entre eux était un point primordial et qu’ils ne mettraient de côté pour rien au monde. Cela faisait des années, littéralement et pas simplement pour donner une mesure dans le temps, qu’ils se connaissaient et qu’ils avaient toujours fait en sorte d’être un pilier dans la vie l’un de l’autre - d’abord avec l’oncle de la jeune femme au milieu, puis en comptant l’un sur l’autre pour la suite des aventures -, et ce n’était pas aujourd’hui que cela allait changer. Alors, il n’était pas vraiment étonné lorsqu’il entendit Laila demander à être réassurée par deux fois quant à la décision des médecins. « Si tu me le jures, je te crois. Mais si je te vois dans le mal, j’hésiterais pas une seconde à faire appel à eux et à les rouspéter s’ils s’avèrent qu’ils ont mis la charrue avant les boeufs, OK ? » - « Je serais le premier à te donner le numéro direct de mon médecin référent si ça arrive. » Mais ça n’arriverait pas; autant parce-qu’Ezra allait véritablement mieux et que de reprendre une activité quasi-quotidienne dans un environnement qu’il maitrisait et appréciait serait bénéfique, que parce-qu’il n’avait pas le choix que d’aller mieux. C’était déjà une évidence lorsqu’il avait appris que Noah devait retourner dans un autre état pour être auprès de sa mère, son père n’étant plus en état de s’occuper de lui, mais les dernières nouvelles ajoutées à cette réalité le pressaient quelque peu à se remettre sur pieds - ah, ah.
Parce-que prévenir Laila qu’il revenait au sein du garage, à petite dose mais de façon pérenne désormais, n’était pas la seule nouvelle qu’il avait prévu de lui annoncer dans les jours et semaine à venir. Alors qu’ils étaient tous les deux un brin reculés de la foule présente pour la fête, et qu’ils étaient partis sur le ton des confidences - ou plutôt sur une version détaillée des dernières nouvelles de la vie de Beauregard, mais on se passerait des détails portant sur l’exactitude des circonstances -, il se dit que ce serait surement le meilleur moment pour lui annoncer que s’il revenait au garage, cela serait avec une présence en dents de scie étant donné que Lily attendait leur premier enfant ensemble. Il était idiot mais pas complètement demeuré, si bien que la première réaction de la jeune femme ne le surprit pas outre mesure. « Oh. » D’ordinaire, à l’annonce de l’arrivée d’un enfant, les gens étaient en première instance bien plus enjoués que ce qu’elle était présentement. Quelques semaines plus tôt, Ezra se serait surement renfrogné à une telle réaction de sa part, étant donné qu’elle avait toujours eu son bonheur à lui à coeur tout comme l’inverse était tout aussi vrai. Aujourd’hui cependant, ayant eu un petit aperçu d’un passé qu’il ne lui connaissait pas, il pouvait comprendre que ce n’était pas le type de comportement qu’elle souhaitait adopter en cet instant. Alors, là où il aurait pu renchérir, reprendre la parole, ne pas laisser un silence s’installer entre eux il préféra laissa tout le temps à la jeune femme d’intégrer cette nouvelle comme elle le souhaitait. Le regard de Laila encré dans le sien, Ezra attendant simplement qu’elle se décide si elle souhaitait ajouter un autre commentaire ou s’ils passaient à un autre sujet comme si de rien n’était. Même si ce dernier n’était pas positif, il espérait que ce soit la première option qui allait s’installer entre eux; au moins, il connaîtrait l’avis franc de Laila. La réaction qu’elle eut au bout d’un moment ne s’apparenta à aucune des deux options, alors qu’un sourire se mettait à étirer ses lèvres - un pointe au coeur se fit sentir côté Beauregard à cette vision. « Je veux dire que c’est génial, je suis contente pour vous ! » Elle fit un pas en arrière et même si Ezra était heureux de lui annoncer cette nouvelle, en cet instant il n’était pas ravi. « ’avais pas réalisé que c’était si sérieux entre vous. C’est pour quand ? » En guise de première réponse, il haussa les épaules de façon nonchalante. « On a pu reprendre les choses là où on les a laissé y’a quelques années. Et puis, on est plus autant hésitants que quand on était des gamins, alors ça nous a semblé logique qu’on puisse se permettre aussi rapidement de passer à l’étape supérieure. » Il faisait là un résumé plus ou moins condensé, plus ou moins vrai également il ne fallait pas se mentir de la situation. A passer du temps ensemble parce-qu’Ezra avait promis à Lily qu’il lui donnerait un enfant, ils s’étaient aperçus qu’ils fonctionnaient bien ensemble et qu’ils étaient toujours peu aussi insensibles à la présence de l’autre. C’était presque comme une sorte d’arrangement, mais où seulement du positif en ressortirait.
« Et c’est pour le début d’année prochaine, fin janvier ou début février. Dis pas à Lily que je me souviens pas de la date exacte, je vais finir par me faire tuer si c’est ça. » Même si la nouvelle était on ne pouvait plus importante pour lui, même s’il s’agissait là d’une bonne nouvelle à ses yeux, l’enthousiasme n’était plus autant de mise qu’il aurait désiré pour Ezra. Parce-que face à lui, il avait une Laila qu’il n’aurait jamais voulu connaitre, celle au coeur meurtri et aux émotions brisées lorsque le sujet des enfants était amené sur la table. Jusque maintenant, elle avait réussi à bien cacher qu’elle pouvait se sentir de cette sortie, entourée d’enfants plutôt grands et n’étant pas les siens. Mais face à Ezra aujourd’hui, et avec la dernière discussion sérieuse en date qu’ils avaient eu, elle ne pouvait nier ni cacher que son sourire n’était pas des plus authentiques. « Tu sais… » Alors il se lança dans le vide, essaya de ne pas être le roi des idiots et des insensibles. La suite de ses pensées transformées en paroles était quelque peu hésitante, maladroite, mais il ne pouvait de toutes façons pas faire bien plus de dégâts que ce que les autres avaient fait avant lui sur ce sujet. « T’es pas obligée d’être heureuse pour moi si c’est pas vrai. Je t’en voudrais pas. Promis. » Et c’était on ne pouvait plus vrai: il existait bien des sujets sur lesquels il viendrait râler en ayant une telle réaction face à lui, mais cette partie là de sa vie et de celle de la jeune femme surtout par extension n’en faisait pas partie. « Mais si tu l’es vraiment, alors ça rend encore plus heureux. » Parce-qu’il avait prévu d’être gaga à longueur de temps de cet enfant à venir, de le présenter à toutes les personnes qu’il connaissait et surtout de faire en sorte qu’il puisse côtoyer les personnes importantes pour son père. Laila en faisait partie, et il l’avait déjà intégré au processus dans son esprit. |
| | | | (#)Jeu 24 Nov 2022 - 20:52 | |
| it's hard to be at a party when i feel like an open wound Laila Ferrer & @Ezra Beauregard (crédit gif/katesgifsrp)
Laila vantait les mérites d’Ezra plus souvent qu’à son tour, et qu’il ne le réalise pas, ça la fit rouler des yeux sans même qu’elle se sente obligée de lui confirmer, qu’effectivement, elle le dépeignait comme étant le roi de l’organisation. Cela dit, ce n’était que sur une base de comparaison avec elle-même qui était une bordélique sans nom, alors peut-être qu’au fond, son avis était galvaudé, allez savoir. Dans tous les cas, partager un aparté avec lui lui faisait plaisir, d’autant qu’il lui annonçait bonne nouvelle sur bonne nouvelle, et qu’avec elles venaient le soulagement relatif de la jeune femme à ne plus être la seule à devoir faire régner l’ordre au garage. Bien sûr, elle ne voulait pas le forcer à considérer son retour comme une véritable option s’il avait des difficultés à rester debout sans vaciller, seulement l’assurance qu’il lui donna à ce propos, elle la soulagea assez pour qu’elle consente à lui laisser le bénéfice du doute sans faire sa mauvaise tête. Et bientôt, ils régneraient au garage l’ambiance des grands jours, celle où chaque chose était à sa place, lui faisant caresser l’idée qu’au-delà de ses erreurs, elle n’avait pas tout à fait raté sa vie non plus. Enfin, cette impression, elle fut de courte durée, puisque la nouvelle qu’Ezra lui annonça par la suite, elle la fit revenir des années en arrière sans qu’elle ne le veuille véritablement. Et sa réaction, elle la regretta, bien sûr qu’elle la regretta, mais si elle avait été capable pendant des années de faire illusion, le fait qu’Ezra était dorénavant en possession d’une partie de son histoire, ça la rendait moins apte à cacher son trouble lorsqu’il lui annonça la grossesse de Lily. Ce n’était pas de la jalousie, ce n’était pas de la déception, c’était tout à fait autre chose qui la soumettait à cette certitude qu’elle avait qu’elle ne serait jamais vraiment comme les autres, à vivre des événements de ce type sans se dire qu’elle avait tout à y perdre. Chaque expérience était différente, elle l’était encore plus cette fois qu’Ezra et Lily étaient des adultes avec la tête sur les épaules, qui devaient s’aimer assez fort pour envisager de construire un cocon dans lequel ils élèveraient leur rejeton. Et sans qu’elle ne veuille se l’admettre, ça lui faisait du mal, que chacun autour d’elle soit assez équilibré pour contempler l’avenir, quand elle n’avait aucune idée de quoi le sien serait fait.
Le pas de recul qu’elle fit, il était exécuté pour la distancer du bonheur d’Ezra au moins le temps d’un instant alors qu’il lui expliquait qu’avec Lily, ils étaient sur la même longueur d’ondes, que leur âge leur permettait d’envisager tout ça plus sereinement que s’ils avaient été des gamins ; et elle ne sut pas si le choix de ligne était maladroit de la part du jeune homme, mais elle dut avouer que ça heurta quelque chose en elle qui lui permit uniquement de dire avec un sourire un peu amer au demeurant "C’est bien si vous savez ce que vous voulez." Elle ne pouvait pas s’en empêcher, Lali, de comparer toutes les grossesses à la sienne, et c’était stupide, de ruminer sur des souvenirs d’une histoire qui aurait largement pu être évitée si elle n’avait pas eu aussi peur qu’on la juge d’être tombée amoureuse d’un jeune homme plus vieux qu’elle, si elle avait su avoir assez de discernement aussi pour se rendre compte que ça devenait sérieux, qu’il y avait des précautions à prendre. Elle avait été idiote ; elle avait été une gamine, tout simplement, celle qu’Ezra et Lily n’étaient pas, eux les adultes construits qui avaient sciemment décidé d’avoir un enfant. Elle opina doucement quand il lui annonça la date approximative du terme de la jeune femme, et elle eut à peine un sourire quand il lui demanda de garder le secret de sa muflerie, lui qui semblait ne pas être sûr de l’instant où sa vie changerait de nouveau. Il avait déjà un grand garçon, Ezra, il saurait se figurer des habitudes et du rythme à prendre, et elle ne doutait pas que son rôle de papa, il le tiendrait sans ciller. Elle était heureuse pour lui, vraiment… ce n’était sûrement pas assez évident pour faire bonne impression puisque ce qu’il ajouta, ça partait d’un constat qui fit comprendre à Laila qu’elle devait faire une tête de six pieds de longs. Elle se redressa, ses sourcils se fronçant sans qu’elle ne le veuille vraiment lorsqu’encore une fois, il heurta quelque chose qui la fit lui demander de but-en-blanc "Pour qui tu me prends ? Bien sûr que je suis heureuse pour toi." Qu’il puisse songer au contraire, ça lui faisait du mal, et le regard qu’elle lui renvoya, à défaut de réussir à le rendre peu amène, il était assez triste pour qu’il s’aperçoive qu’il la vexait profondément. Mais elle haussa les épaules pour chasser ça de son esprit, parce que si elle avait un tantinet d’amour-propre, elle se dirait que c’était le moment de prendre la tangente pour ruminer sur l’affront verbal qu’il venait de lui faire. Sauf que Laila n’avait jamais été vaniteuse au point de croire qu’elle avait des qualités, et elle resta là, devant lui, à secouer la tête "Je sais pas quoi te dire d’autres. Félicitations, je suppose ?" Elle supposait bien, même si elle trouvait toujours ça tellement hypocrite de féliciter les autres pour quelque chose de si fragile ; elle avait tendance à se dire qu’attendre le terme pour faire de grands projets, c’était plus judicieux de se reposer sur des chimères qui disparaîtraient une fois l’enfant venu au monde. Et là encore, c’était probablement sa propre expérience qui parlait. Elle n’avait même pas eu le luxe de pouvoir faire des projets, elle. Elle baissa les yeux, essayant de retrouver sa superbe en souriant péniblement tout en disant à Ezra "Tu vas devoir te libérer souvent pour être près de Lily. On pourra établir un vrai planning pour que tu puisses assister à ses échographies et à ses examens, si tu veux. C’est important que t’y assistes." Elle ne lui faisait pas la leçon, elle songeait juste à toutes ces fois où elle avait fait ses échographies seule, avec uniquement sa mère pour lui rappeler qu’il ne fallait pas qu’elle s’attache ni qu’elle s’émerveille de voir son enfant pousser sur l’écran d’un moniteur en noir et blanc ; et l’émotion lui serra la gorge à ce moment-là, pas assez toutefois pour qu’elle ne lui dise pas, ses yeux retrouvant les siens avec une volonté fébrile qui fit cligner ses paupières "T’es déjà un super-papa, faut pas que t’en doutes. Maintenant, tu dois garder le titre au moins jusqu’à ce qu’elle aille à l’université, ta crevette." Elle eut un faible sourire, moins difficile à opérer cette fois, ne sachant quoi faire d’elle-même à ce moment ; le prendre dans ses bras pour lui faire sentir qu’elle était vraiment heureuse pour lui, ou retrouver la fête pour prendre de l’avance sur son programme du jour, et s’enfiler tous les fonds de verres qu’elle trouverait sur son passage.
Dernière édition par Laila Ferrer le Ven 9 Déc 2022 - 19:55, édité 1 fois |
| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 08/04/2015 | (#)Mar 29 Nov 2022 - 4:10 | |
| it's hard to be at a party when i feel like an open wound @laila ferrerEzra avait peut-être du mal à se rendre compte la plupart du temps de toutes les choses qui pouvaient tourner autour de lui, et de celles qui avaient des répercutions plus bien plus grandes que tout ce qu’il avait pu imaginer. Aujourd'hui, il se rendait bien compte que la nouvelle qu’il annonçait à Laila avait des prédispositions pour lui imposer certains souvenirs qu’elle aurait préféré garder de côté pour le moment. Ce n’était pas dans ce but là, ou dans l’idée de la blesser, qu’il avait agi ainsi; simplement parce-qu’il était heureux de lui annoncer qu’il allait de nouveau être papa - nouvelle réalité qui allait forcément avoir des répercutions sur le quotidien de la jeune femme face à lui, d’une façon ou d’une autre. « C’est bien si vous savez ce que vous voulez. » L’idée avait effectivement été murement réfléchie par Lily et par lui-même - plus par la premier que par ce dernier, mais la précision n’était pas nécessaire en cet instant -, et ils n’en étaient en réalité pas à leur coup d’essai. C’était peut-être l’avantage de ces secondes chances qui arrivaient un peu sur le tard: ils avaient l’expérience de leur côté pour confirmer ou infirmer l’idée. Le brun ne put s’empêcher d'apercevoir cependant déjà les répercutions sur Laila, et il s’en voulait d’ajouter des nuages gris à une journée qui se passait pourtant parfaitement bien jusque là. Il avançait à tâtons et avec une grande hésitation, mais comme il n’avait jamais existé de chichis entre la jeune femme et lui, il se dit que mettre des mots sur ce qu’il pensait réellement ne serait pas une mauvaise chose; au pire, elle lui en voudrait d’avoir appuyé sur un point qui faisait mal mais il préférait que ce soit ça plutôt qu’il existe un quelconque non-dit entre eux. « Pour qui tu me prends ? Bien sûr que je suis heureuse pour toi. » Ce n’était pas réellement pour lui sur lequel il doutait, mais le fait qu’elle réussisse à être heureuse pour n’importe qui lui annonçant ce type de nouvelle; c’était plus vers un tableau de ce genre là qu’il dirigeait ses pensées, Ezra.
A la réponse de la jeune femme et au ton qu’elle donna à cette dernière, il préféra ne pas ajouter de commentaire et hocher lentement la tête - comme s’il était un enfant qui venait d’être réprimandé. Parce-qu’il désirait que les choses soient claires entre eux, mais il ne voulait pas blesser Laila; là n’avait jamais été son intention. « Je sais pas quoi te dire d’autres. Félicitations, je suppose ? » Retenant un soupire quelque peu blessé menaçant de s’échapper, Ezra se contenta une fois de plus d’opiner du chef. « Félicitations effectivement, ouais. Merci. » Ils ne s’étaient jamais retrouvés dans une situation de ce type là, la brune et lui; où marcher sur des espèces d’oeufs était la seule solution pour se tirer correctement d’une conversation. Qui plus était, ce n’était pas une façon de faire que Beauregard approuvait et à laquelle il était habitué, ses mots pouvant donc sonner maladroits et mal ajustés pour cette situation. Que pouvait-il avancer d’autre, cependant ? Il voyait parfaitement que la façon dont il avait formulé ses pensées ne passait pas auprès de Laila, et il ne pouvait pas faire changer la façon dont elle se sentait c’était un fait. Peut-être que laisser couler était l’idée de génie qui lui manquait en cet instant.
« Tu vas devoir te libérer souvent pour être près de Lily. On pourra établir un vrai planning pour que tu puisses assister à ses échographies et à ses examens, si tu veux. C’est important que t’y assistes. » Comment pouvait-elle réagir de la sorte face à l’annonce, pour par la suite parler des détails de leur organisation à eux deux comme si de rien n’était ? Sans s’en apercevoir, les sourcils d’Ezra s’étaient quelque peu froncés sur son visage, alors qu’il ne pouvait plonger ses yeux dans le regard de Laila. S’il avait été à l’aise dans toute la conversation jusqu’alors, ce n’était en rien le cas désormais. Il ne voulait pas causer plus de dégâts qu’il avait déjà pu en faire aujourd’hui, alors il déglutit avec difficulté pour reprendre la parole de son côté également. « Oui, on pourra faire ça. Je demanderai à Lily les dates des examens qu’elle doit passer et on pourra voir ça. » Pas qu’il doutait de la sincérité des mots de Laila, mais de toutes façons il ne connaissait pas les dates clefs de la grossesse de Lily - déjà qu’il n’arrivait pas à se souvenir de la date du terme de la grossesse, alors celles le long de la route c’était beaucoup lui demander pour le coup. « T’es déjà un super-papa, faut pas que t’en doutes. Maintenant, tu dois garder le titre au moins jusqu’à ce qu’elle aille à l’université, ta crevette. » Elle avait daigné, enfin, remontrer son regard dans celui du garagiste alors qu’elle prononçait ces mots là. Ezra put voir sans problème qu’elle pensait ce qu’elle disait, mais la façon dont elle s’était mise à réagir quelques minutes plus tôt l’avait blessé, s’il était honnête avec lui même. Il savait que cette situation n’était pas facile pour elle, d’autant plus depuis qu’elle lui avait fait part d’une partie de son histoire personnelle dont il n’avait aucun indice jusque maintenant. « Merci Lali. » Il était autant sincère qu’elle pouvait l’être de son côté en cet instant. « Et c’est mon rôle de douter de mes capacités à être un bon papa. Je doute depuis le premier jour avec Noah, ça changera pas cette fois-ci. » Parce-que c’était le rôle d’un parent que de douter de chaque mot, chaque geste, fait pour le bien de son enfant.
En cet instant, la seule chose dont il ne doutait cependant pas Ezra, c’était de ne plus être à l’aise dans cette conversation. Cela devait d’ailleurs se voir sur le moindre de ses traits de visage, alors que son regard se dégageait de celui de la brune pour se reposer n’importe où ailleurs où cela était possible. « Il est peut-être temps de retourner avec les autres ? Ils vont finir par croire que tu veux pas me partager sinon. » Il tentait autant que possible l’humour, même s’il savait que ce dernier était de mauvais gout en cet instant. Cependant, Ezra risquait de s’épancher un peu plus sur sa façon de penser et sur ce qu’il ressentait s’il restait auprès de Laila et là n’était pas le but; parce-qu’il risquait de réellement la blesser et il se refusait de tomber si bas. A d’autres, mais jamais lorsqu’il était face à celle qu’il considérait comme un membre de sa famille depuis de longues années. |
| | | | (#)Ven 9 Déc 2022 - 20:34 | |
| it's hard to be at a party when i feel like an open wound Laila Ferrer & @Ezra Beauregard (crédit gif/katesgifsrp)
Laila, elle s’en voudrait plus tard de ne pas réussir à bien cacher ses émotions, lesquelles n’étaient pas particulièrement bien définies à ce moment-là, d’ailleurs. Elle sentait juste que ça remuait quelque chose en elle, et c’était déjà bien suffisant pour qu’elle se sente honteuse. Elle l’était d’autant plus que c’était Ezra qu’elle avait en face d’elle, et que son affection pour lui étant ce qu’elle était, se dire qu’elle n’était pas capable de se réjouir véritablement pour lui suite à l’annonce qu’il venait de lui faire, ça la plaçait dans la catégorie des amis en carton. Elle ne le faisait pas exprès. Cela dit, il n’avait pas le privilège de recevoir cette réaction en particulier, le jeune homme, c’était une habitude qu’elle avait prise de mal juger ceux qui réussissaient à vivre leur vie. Il n’y avait qu’à voir la manière dont elle avait essayé de faire culpabiliser Edge de s’être débarrassé de ses démons tandis qu’il vivait une vie rangée avec sa copine ; elle avait tenté de le faire flancher pour s’octroyer la satisfaction de ne pas être la seule ratée de cette ville maudite. Ça n’avait pas fonctionné, elle n’avait pas réussi à le faire flancher, il était resté campé droit sur ses principes, et c’était en ça aussi que, par superposition, ces deux réalisations en si peu de temps lui faisaient comprendre qu’elle resterait toujours celle qu’elle était : à mariner dans ses souvenirs parce que ça lui faisait ressentir quelque chose au moins, ce dont elle n’était pas capable avec tout ce qui se passait autour d’elle, ayant besoin de faire courir du poison dans ses veines pour se donner le sentiment d’exister. Elle était déjà désolée en vérité, de réagir de cette manière. Sauf qu’elle le sentait, qu'il était trop tard. Sur le visage d’Ezra, elle crut déceler une pointe de déception qui la rendit coupable de ses erreurs, présentes ou passées. Ses félicitations, elles passèrent à peine, et elle le comprenait tant elles avaient été prononcées du bout des lèvres, ces dernières dissimulées en une ligne trop mince pour être perçue, ses mots restant coincés dans sa gorge comme elle le voyait désormais marcher sur des oeufs. C’était la première fois en elle ne savait combien d’années exactement qu’elle avait le sentiment de ne pas être comprise par le jeune homme. Il n’y avait jamais eu de limites à leur relation tant elle ressemblait à celle d’un frère et d’une soeur, mais sur le moment, il se dessina au sol une ligne qui les plaçait tous les deux d’un côté opposé, et c’était de la faute de Laila qui essaya de rattraper le coup en s’attardant sur les prochains mois, sur l’organisation qu’il faudrait apporter à tout ça pour que le futur papa soit présent pour Lily.
Elle remua la tête quand Ezra argua qu’il demanderait à cette dernière de quoi il en retournait pour les prochains temps, et sans y réfléchir vraiment, elle laissa échapper dans un rire lâché pour sauver les apparences "Je me sens trop conne de pas l’avoir invitée aujourd’hui. J’avais pas réalisé que c'était aussi sérieux entre vous." Elle aurait eu sa place ici, la jeune femme. Peut-être même qu’elle l’aurait aidée à organiser tout ça. Elle se répétait, mais Laila pouvait être au moins sincère sur ça : elle n’avait aucune idée du caractère sérieux de la relation d’Ezra avec Lily, et ce n’était pas faute d’avoir été incluse dans sa vie. Là, elle s’en sentit soudain exclue, et ce n’était pas un sentiment assez agréable pour que ça ne la remue pas encore un peu plus intérieurement, tout ça. Pour autant, elle releva la tête pour lui accorder un regard et un sourire fade, du genre qu’on adresse pour donner le change, et c’était exactement ce qu’elle faisait à ce moment-là parce qu’il n’avait pas besoin de la remercier de quoi que ce soit. Au contraire, elle se sentait indigne de ses paroles, elle se sentait indigne d’avoir été mise dans la confidence également, et dans son ventre se creusa cet espace qu’elle essayait tant bien que mal de combler en couchant avec le premier venu, la douleur de sa réaction venant s’ajouter à la somme de ses regrets qui lui remontèrent dans la gorge quand elle ne sut quoi lui dire d’autre, quand elle retint en vérité la rhétorique cinglante qu’il lui trottait dans la tête et qui partait de la conclusion qu’elle ne savait pas ce que c’était d’être un bon parent. "Ouais, on devrait y retourner." fit-elle seulement quand, étant le plus adulte d’eux, Ezra reprit les choses en mains tandis qu’au sol, la ligne qui s’était dessinée entre eux prit en largeur. Laila releva la tête, opinant juste un peu, souriant juste un peu aussi, pour ajouter "File, j’ai besoin d’aller récupérer un truc dans ma caisse. Je te rejoins dans deux minutes — ça va, c’est que deux minutes, je te jure." D’habitude, elle l’aurait pris dans ses bras pour l’encourager à y retourner, mais elle ne le fit pas cette fois. Elle le laissa rejoindre les autres en lui adressant le genre de regard triste qu’on ne voit que dans les films, ceux qui font pleurer dans les chaumières sur une musique déprimante à souhait ; elle ne pleurerait pas parce que c’était ridicule, qu’elle se sentait ridicule. Au lieu de quoi, elle lui emboîta le pas juste après pour contourner la scène et harponner un verre à moitié vide trouvé sur le muret qu’elle dépassa à pas énergique, ses boots à boucles marquant sa volonté de se barrer d’ici pour aller boire ailleurs et échapper à l’effervescence prochaine que l’annonce de la grossesse de Lily aurait sur la cantonade.
rp terminé. |
| | | | | | | | (baila#3) it's hard to be at a party when i feel like an open wound |
|
| |