| All the things we could have been - Chapter #11 |
| | (#)Mar 27 Sep - 21:27 | |
| All the things we could have been - Chapter #11 @Raelyn Blackwell & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 30 ans
Le coeur en miette et rhabillé - tout comme je le suis - j’ai quitté la maison de mes parents en empruntant le même itinéraire qu’à l’arrivée. La différence, c’est que j’ai mal à cause de cette dispute entre Raelyn et moi. Elle n’a rien d’anodin. Elle est vouée à se reproduire puisque le sujet est aussi violent qu’un coup de poing en pleine figure. Il est question de nous existant dans un avenir potentiel, de l’envie de l’un, de la peur de l’autre, de ce fatras d’émotions, de désirs et d’inquiétudes qui se mélangent, se heurtent et s’entrechoquent jusqu’à l’implosion. Le tambour dans mon torse, il est menacé par cette catastrophe et, m’allongeant dans le canapé du salon - je suis incapable de rejoindre Sarah dans le lit conjuga - je suis vide de toute force et pétri d’angoisses. Existe-t-il une solution pour que cette relation devienne facile ? Le mérite-t-elle ? Je m’endors sur une panoplie de questions et je me réveille aux alentours des sept heures du matin, plus chamboulé que la veille. Est-il bon de rester chez moi ? De prendre le petit-déjeuner avec ma famille alors que mes pensées divaguent vers ma chambre d’adolescent ? A-t-elle réussi à trouver le sommeil, ma protégée ? Songe-t-elle à moi avec colère ? Puis-je l’appeler, histoire de balayer mes hypothèses et tirer des conclusions basées sur des faits ? Sa mère et Sofia sont descendues avant que je ne prenne une décision. La première me tire la tête et la seconde se jette dans mes bras. Moi, j’ai avalé un café, annoncé que je déposais la petite moi-même à l’école et j’ai profité de cette parenthèse pour m’arrêter par chez mes parents. Neuf heures du matin. La cuisine sent bon le café. Zach est au téléphone avec un vétérinaire. Ma mère ramasse sa liste de courses, son panier et attend sagement dans le salon que l’une de ses amies, véhiculée, vienne la chercher. Moi, je jette des coups d’oeil éperdus autour de moi. Où est Raelyn ? Ai-je le droit d’interroger l’un des membres de cette maison ? Mon cadet est mis en attente : sa frustration se lit sur son visage et je l’interroge d’un hochement de la tête en remplissant une tasse de café. «C’est quoi cette agitation ?» me suis-je enquis, obligé de causer avant d’être poussé par l’idée stupide de grimper à l’étage et, par conséquent, d’attirer les soupçons sur mon adultère. « Le poulinage. Il a commencé tôt ce matin et ça ne se passe pas très bien. » Que fait-il là, dans ce cas ? Pourquoi n’aide-t-il pas ? Mon père l’a certainement envoyé et, à présent, je sais où dénicher mon oiseau rare. Raelyn attend ce moment depuis longtemps. Elle en parle régulièrement avec excitation tant elle a dépensé de l’énergie pour prendre soin du cheval. S’il faut le secours d’un vétérinaire supplémentaire, le poulain verra-t-il le jour ? Est-ce que ça aura un impact sur le moral de la brunette ? Je termine pas ma dose de café : je m’encours vers la “maternité”. Le soulagement de Bill est immédiat. Quant à Rae, elle tourne dans ma direction un regard qui me fend le coeur. «Tu tombes bien.» m’a-t-il lancé, les manches de ses chemises remontées jusqu’aux coudes. La fatigue se lit sur ses traits et, pourtant, d’une seule oeillade, je comprends le message sous-jacent à son assertion. Il m’invite à éloigner la jeune femme du désastre qui s’annonce. Elle n’est pas bête, elle a saisi que le temps avançant réduit les chances de survie du présumé nouvel arrivé du ranch. «Viens.» lui ai-je chuchoté en glissant ma main dans la sienne afin de la tirer doucement en dehors du bâtiment. «On va prendre l’air et manger un morceau.» Je soupçonne cette jeune fille dont je m’éprends au quotidien réveillée et veillant en sentinelle depuis l’aube, dans l’expectative et dans l’angoisse pour l’animal. « On sera de retour dans vingt minutes, pas plus.» Pas moins non plus. « Allez…» J’insiste et, encouragée par mon père, elle finit par me suivre. Bien sûr, elle se retourne et, bien que je déteste lui souffler des promesses à propos de réalité sur lesquelles je n’ai aucune prise, je suggère que tout se passera bien. « Mon frère a appelé un véto en plus. Tout se passera bien et il sera pour toi. Tu voudras l’appeler comment ? » Je bats le fer de la conversation en distillant de l’espoir parce que j’ai envie d’y croire. J’ai envie de croire que Rae n’aura pas à assumer une déception supplémentaire et, me moquant de notre anicroche, me fichant de la pudeur, j’enroule mon bras autour de son épaule, la ramène contre moi et embrasse sa tempe. Une voiture se gare dans l’allée. D’aucuns n’attendent mes indications : ce n’est pas la première fois qu’une telle situation nous surprend. Sans doute que ça l’est pour Raelyn que j’accompagne dans son stress, en respectant le silence à propos ou le meublant pendant près de trois heures. Trois heures d’anxiété. Trois heures où j’ai rusé pour la garder à l’extérieur de la bâtisse où œuvrent vétérinaires, assistants et propriétaire du domaine. Trois heures à crever d’envie de la serrer contre moi, très fort, autant pour le plaisir de ressentir la chaleur de son corps à travers les tissus de nos vêtements que pour la consoler anticipativement. Trois heures à griller cigarette sur cigarette jusqu’à ce qu’enfin le couperet tombe. Il a raté sa cible. Aujourd’hui, le troupeau s’est agrandi et j’ai soupiré d’aise, de soulagement et, n’y tenant plus, j’ai enlacé Rae sans me soucier des témoins qui se comptent sur deux doigts d’une main : mon père et un véto. En soi, rien d’alarmant.
Dernière édition par Amos Taylor le Jeu 29 Sep - 19:25, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 28 Sep - 17:23 | |
| All the things we could have been - Chapter #11 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
Après le départ d’Amos je suis restée nue, mes doigts fermement agrippés sur le drap qui remonte jusqu’en haut de ma poitrine pour me couvrir - l'œuvre de celui qui m’a repoussée - et le cœur en miette. Je me suis ramassée en position foetale, et si j’ai tenté de fermer l'œil, je n’y suis pas parvenue. J’en ai d’abord été incapable car hantée par le souvenir de cette discussion qui m’a fait mal, avant d’être réveillée par l’agitation au sein de la maison familiale. Les Taylor sont des lèves-tôt - le milieu de la ferme l’oblige - mais jamais je n’avais été réveillée avant que le soleil ne se soit levé. Il ne doit pas encore être six heures du matin lorsque j’entends les garçons s’affairer en bas et, mue par ma curiosité et un mauvais pressentiment, je me suis habillée d’un jean et du premier sweat shirt qui m’est passé sous la main pour les rejoindre au rez-de-chaussée. En bas, c’est le branle-bas de combat. Zach tente de joindre le vétérinaire de garde et, au travers des paroles hurlées par un Bill Taylor que je devine plus loin, dans les écuries, je comprends ce qu’il est en train de se passer. La jument dont je m’occupe plusieurs fois, celle qui est pleine depuis plusieurs mois, est en train de mettre bas et le visage fermé du cadet des Taylor m’apprend bien vite que tout ne se passe pas comme prévu. L’angoisse au ventre et les bras croisés sous ma poitrine, j’ai rejoint le patriarche aux écuries, et je l’ai trouvé au chevet de la jument, confirmant mes suppositions. Elle, elle respire difficilement et hennit de douleur. Bill essaye tant bien que mal d’atteindre le poulain, mais d’après ce que je comprends, il est mal engagé. Il se présente par le siège et le père d’Amos sent une résistance lorsqu’il essaye de tirer le nouveau-né, signe que le cordon est certainement entouré de son cou. Zach m’avait parlé de ce genre de risque lorsque je l’ai interrogé sur la mise-bas des chevaux du ranch, mais m’avait rassurée en me disant qu’il n’avait pas souvenir qu’ils aient un jour perdu un poulain.
Impuissante, je suis restée debout des heures tandis que Bill essayait tant bien que mal d’aider la pauvre jument. Le vétérinaire de garde vient de Brisbane et, le temps que Zach arrive à le joindre, il n’a pris la route que bien après mon réveil. Lorsque Bill interpelle Amos que j’aperçois sans vraiment le voir - j’ai le regard rivé sur la pauvre jument qui semble souffrir le martyre - il n’est toujours pas arrivé. La main du jeune homme se glisse dans la mienne et, lorsqu’il entrelace nos doigts, je me laisse faire docilement. « Viens. On va prendre l’air et manger un morceau. » Je plante enfin mon regard dans le sien avant de reposer mes yeux sur la jument allongée par terre. Le bruit de ses hennissements me brise le cœur. « On sera de retour dans vingt minutes, pas plus. Allez… » Il tire doucement sur mon bras et finit par réussir à m’arracher à la contemplation de ce bien triste spectacle. Bien sûr, j’ai du mal à m’éloigner et je jette sans cesse des coups d'œil en arrière. « Mon frère a appelé un véto en plus. Tout se passera bien et il sera pour toi. Tu voudras l’appeler comment ? » - « Je sais pas… » Au-delà de la détresse du poulain, c’est à celle de la jument à laquelle je me suis attachée que je pense. « C’est arrivé souvent ? » Amos est plus vieux que Zach, certainement a-t-il vécu ce genre de scène et peut-être peut-il m’éclairer sur les chances d’un dénouement heureux. « C’est habituel ? Et le véto arrive généralement à les aider ? » Amos m’éloigne de la maison et lorsqu’il enroule son bras autour de mes épaules et qu’il embrasse ma tempe, je ne le repousse pas. « J’arriverai pas à avaler quoi que ce soit. Tu as une cigarette ? »
*** Pendant trois heures il est resté avec moi. Pendant trois heures nous n’avons presque pas parlé, et nous n’avons certainement pas abordé le sujet de notre altercation de la veille. Il s’est contenté de serrer mon bras entre ses doigts ou de refermer sa prise autour de mes épaules à chaque fois qu’il a senti que j’étais sur le point de flancher. Lorsque son père est venu nous annoncer la bonne nouvelle - le poulain est enfin né et lui et la jument ont survécu à la mise-bas, il m’a enlacé et j’ai enroulé mes bras autour de sa nuque. J’ai fermé les yeux et j’ai caché mon visage dans son cou et je suis restée comme ça sans penser une seule seconde que nous ne sommes pas seuls, avant de laisser le jeune militaire m'entraîner vers les écuries. Je me suis installée au chevet de la jeune maman, que je veille à présent tout en caressant sa crinnière. Maintenant que la pression est retombée, j’ignore quoi dire à Amos ou comment agir avec lui. Nous sommes à l’abri des regards indiscrets - le vétérinaire est rentré à l’intérieur de la maison pour échanger avec Bill - si bien que, habituellement, j’aurais embrassé Amos sans pudeur. Sauf que j’hésite : est-ce autorisé après notre ”dispute” de la veille ? Je l’ignore, sauf que je tombe de sommeil. Je l’interroge alors du regard, avant de formuler ma question. « Je peux m’allonger ? » Sur ses genoux, c’est eux que je désigne du bout du menton. S’il m’y autorise, je m’allongerai sur lui, la tête posée sur ses cuisses.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Jeu 29 Sep - 19:28, édité 2 fois |
| | | | (#)Mer 28 Sep - 22:19 | |
| All the things we could have been - Chapter #11 @Raelyn Blackwell & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 30 ans
Hormis ma mère - elle prend la fuite - tout le monde s’agite au sein du ranch. Habituellement, et à condition d’être sur place, je suis à pied d’oeuvre moi aussi. Aujourd’hui, d’aucuns ne m’ont appelé à la rescousse. On m’a laissé vaquer à mes habitudes sans requérir mon aide. Elle aurait été nécessaire et je m’interroge alors que mon père m’invite, juste d’un regard, à préserver Raelyn d’un éventuel drame. Elle y tient à cette jument. Un coup d’oeil dans sa direction me fend le coeur d’ailleurs. Après notre dispute de cette nuit, j’aurai préféré qu’elle n’ait pas à supporter l’inquiétude liée à un poulinage prématuré. Ses traits sont défaits. Ils sont tirés tant par l’anxiété que par la fatigue. D’instinct, et sans envisager de ce qu’elle puisse me repousser, je l’ai saisie par la main. Je l’ai attirée ailleurs, loin de l’écurie envahie par un mélange de panique et de sang-froid. Le vétérinaire est arrivé trop tard. J’ai beau avancer que tout se passera bien dans l’espoir de soulager ma protégée, je n’oserais le jurer en levant la main droite. Est-ce mal de suggérer que l’équidé sera le sien ? De lui demander si elle aurait une idée de prénom ? Traiter Raelyn comme une enfant n’a rien de judicieux. A peine sont-ils sortis de ma bouche que je regrette déjà mes mots, si bien que je presse la brunette contre moi en agrippant son épaule. Je concède également à la sincérité le droit d’exister : je suis plus franc. «Pas très souvent. C’est même rare et oui, la présence du vétérinaire, en cas de pépin, aide beaucoup. Mais…je me demande s’il n’est pas arrivé trop tard.» On verra bien, suppose mon œillade en direction du bâtiment duquel nous nous éloignons. «On ne peut qu’attendre malheureusement.» Nous sommes impuissants et, embrassant la tempe de la jeune femme, je lui tends mon paquet de cigarettes. «Depuis quand tu n’as rien mangé ? » Elle s’est remplumée depuis qu’elle a quitté Brisbane. Elle respire la santé et, j’avoue, je me fais du souci pour elle. Ici, sa vie était devenue plus tranquille. Il disposait du loisir de s’intéresser à elle et, surtout, de prendre soin d’elle. Aujourd’hui, tout est beaucoup plus compliqué. La preuve étant, mon cœur trébuche à chaque fois que je prends la parole. «Si tu veux pouvoir tenir le coup…» Tout laisse présager que la journée et la nuit seront longues. « Une barre de céréales ? Ou un snickers ? » J’insiste non sans avoir tiré une bouffée de nicotine au préalable. Du reste, j’ai cherché ses doigts du bout des miens. Je les ai effleurés, timidement, priant Dieu sait qui - ou quoi ? - pour qu’elle fasse l’autre moitié du chemin en attendant que l’heure soit à la conversation et, peut-être, aux excuses. Le temps aidant, j’ai saisi que recouvrir son corps d’un drap, ce qui à mon sens équivalait à de la prévenance, a pris au sien l’allure d’une insulte.
13 heures passées. Le domaine a retrouvé son calme. Ma mère est revenue de sa désertion. Mon père échange avec le vétérinaire et Zach, épuisé moralement, est parti en ville. Auprès de la jument, il ne reste plus que mon amante et moi. Elle y tient et je ne m’y oppose pas. A cette heure, la petite est encore à l’école et Sarah bosse. Elle bosse de plus en plus et rentre de plus en plus tard. En outre, au vu de la nuit dernière, je ne souhaiterais être ailleurs que près de Raelyn. J’ai besoin d’être près d’elle, besoin de la tenir par la main, besoin de la rassurer si tant est que ça lui soit nécessaire. J’ai tout autant besoin de la contempler, fasciné par sa beauté et par sa sensibilité, prendre soin de l’animal cher à la famille tout entière. «Pourquoi tu ne rentrerais pas te reposer un peu ? Tu as l’air sur les genoux.» Elle ne dément pas plus qu’elle n’est prête pour la reddition. Elle lutte contre son état une bonne demi-heure supplémentaire et, tandis que je cherche comment amorcer une discussion autour de ma maladresse de la veille, nous restons là, ensemble, assis côte à côte, dans un silence presque solennel. A quoi pense-t-elle, Raelyn ? N’est-elle concentrée que sur sa jument préférée ? Moi, je suis tout à elle, tout à la formulation d’une phrase intelligente pour nous “réparer”. Elle me devance à l’aide d’une requête qui me paraît tellement inutile. J’en ai mal au coeur et, au lieu de m’user la voix, je la tire vers moi. Je dépose sa tête sur mes genoux et, avec toute la délicatesse du monde, je me permets de caresser ses cheveux, son front et sa joue. «Je l’ai pas fait pour te repousser. » ai-je confessé alors que je suis conscient qu’elle a besoin de dormir. Sauf que je n’ai pas la foi de l’observer dans son sommeil sans avoir réglé au moins ça. « Je voulais que tu le saches. Tu peux te reposer maintenant. Je ne bouge pas.» J’ai conclu en corrigeant ma position. A choisir, j’aime autant nous allonger ensemble sur un matelas de paille pour la garder contre moi, corps vêtu contre corps habillé, mais coeur contre coeur. « Ne te tracasse de rien, d’accord.» Moins encore de l’éventualité que nous soyons surpris : ce n’est pas son problème, c’est le mien. Bien sûr, cette certitude n’est encore qu’une ébauche. Ceci étant, je lui chuchote avec intégrité et, surtout, avec émotion : «Tu comptes pour moi, Rae. Bien plus que tu ne le crois. Mais, ça ne me donnait pas le droit de faire ce que j’ai fait hier.» Si notre relation n’est pas légitime, alors lui arracher des confessions était déplacé. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 1 Oct - 9:50 | |
| All the things we could have been - Chapter #11 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
Peu convaincue que j’arriverai à avaler quelque chose, j’ai accepté une barre chocolatée, le strict minimum dont j’ai besoin pour tenir jusqu’à la fin de la journée. Pourtant, quand l’attente est devenue compliquée, j’ai bien plus tiré sur ma - mes - cigarettes que je n’ai croqué dans la friandise. L’angoisse et la nuit agitée que j’ai passée me nouent l’estomac et lorsque j’avale la moindre gorgée, j’ai le sentiment que tout me reste dans la gorge. Mon repas a fondu dans mes doigts avant que je ne l’ai terminé et je ne me suis même pas préoccupée du sucre qui colle sur mes doigts avant de recevoir la bonne nouvelle : la jument va bien. Elle a mis bas et si personne n’est réellement certain que le poulain passera sa première journée, encore moins sa première semaine - il était prévu bien plus tard - l’ambiance redevient moins lourde au sein de la ferme. Moi, je me dirige vers les écuries sans même me rincer les doigts qui collent maintenant à ceux d’Amos que je ne lâche plus.
Je ne les ai lâché que lorsque cela a été nécessaire, c'est-à-dire lorsqu’il s’est levé pour contrôler l’état de santé de la mère et de son petit. Le reste du temps, j’ai serré la main du militaire et caressé la crinière de la jument de l’autre. Je ne suis pas plus faite pour une vie à la ferme que je l’étais hier, mais à m’occuper de ces bêtes tous les jours, je m’y suis attachée et ce qu’il s’est passé ce matin m’a plus touché que je ne l’aurais cru. Quelques heures après, je dors assise et mes épaules sont voûtées tant le poids du sommeil se fait ressentir. « Pourquoi tu ne rentrerais pas te reposer un peu ? Tu as l’air sur les genoux. » - « Je suis pas fatiguée. » J’ai à peine le temps de finir ma phrase qu’un bâillement m’échappe, exposant au passage que je ne suis qu’une petite menteuse.
Ce n’est pas tant le chevet de la pouliche et sa mère que je n’ai pas envie de quitter que le sien. Mais je ne sais plus ce que j’ai le droit de faire ou de ne pas faire après notre altercation de cette nuit et, pour m’allonger sur ses genoux, je demande la permission. S’il me repoussait, j’aurais la sensation de prendre un coup de poing dans le ventre et je n’ai pas envie de m’y exposer. Plutôt que de répondre, il me tire contre lui et me caresse les cheveux ; moi, je pousse un soupir de soulagement. « Je l’ai pas fait pour te repousser. » Doucement, je me tords le cou pour tourner mon visage dans sa direction. « De quoi ? » Quitter sa chambre d’enfant sans demander son reste, ses questions ou bien de me couvrir comme s’il avait honte de ce que nous venions de faire et de mon corps nu sous le sien ? « Je voulais que tu le saches. Tu peux te reposer maintenant. Je ne bouge pas. » Je le sens changement de position pour s’allonger derrière moi et m’enlacer. Je pose ma tête sur ce bras qu’il glisse sous moi en oreiller. « Ne te tracasse de rien, d’accord. Tu comptes pour moi, Rae. Bien plus que tu ne le crois. Mais, ça ne me donnait pas le droit de faire ce que j’ai fait hier. » Je ferme les yeux, soulagée de voir qu’il n’a pas choisi de se battre avec moi et de rester sur ses positions de la veille. Peut-être que, moi aussi, j’ai réagi trop vivement. « J’ai peur de te perdre. Vraiment très peur. » J’ai également peur de ne pas être assez solide pour me jeter à bras le corps comme je le fais dans ça, cette histoire difficile à nommer. J’ai peur de tomber de haut et de retourner à la case départ, seule à Brisbane, en proie à mes addictions et mes mauvaises fréquentations. « Je veux pas que ça arrive. » Est-ce suffisant ? Est-ce au fond tout ce qu’il avait besoin d’entendre et a tenté maladroitement de m’arracher ?
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| | | | (#)Sam 1 Oct - 22:34 | |
| All the things we could have been - Chapter #11 @Raelyn Blackwell & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 30 ans
«Je vois ça. Tu es prête pour le marathon de Brisbane, là.»Elle affirme ne pas être fatiguée, mais son corps la trahit. Elle baille aux corneilles et j’esquisse un sourire attendri à la faveur de celle qui, pour mon plus grand plaisir, n’a toujours pas lâché ma main. Je n’aimerais pas qu’elle l’ôte. J’arriverais alors à me convaincre que la cause est liée à nos contrariétés de la veille. Or, j’en nourris des regrets envers mon comportement. La couvrir d’un drap était injurieux. Exiger d’elle des confessions alors que je n’ai avancé de pas dans sa direction qu’à travers des coups de téléphone, des moments volés et une étiquette disgracieuse pour son orgueil épinglée sur son front, je n’ai rien offert de concret. Certes, je suis à ses côtés aussi souvent que possible. Je veille à son bien-être et à sa sécurité. Du temps où elle vivait encore à la maison, je me pressais à son chevet dès lors qu’elle était triste, malheureuse, mal à l’aise ou assaillie par des cauchemars. Je me fichais bien que mon dévouement transforme les nerfs de Sarah en pelote de laine. Qu’est-ce qui a donc changé aujourd’hui ? Est-ce à cause de son départ chez mes parents que je suis fébrile à l’idée de décider ? D'attraper le taureau par les cornes histoire de terminer ce qui n’a plus lieu d’être, à savoir mon mariage ? Sofia l’explique pour beaucoup. Sauf qu’elle n’est pas née pour demeurer à mes côtés une vie durant. Ma femme et moi ne lui avons pas donné naissance pour nous, mais pour les autres, qu’elle interagisse avec le monde qui l’entoure. Est-ce de ça dont j’ai besoin ? De quelqu’un qui me consacrerait tout son avenir ? Qui serait prêt à me jurer l’éternité ? Cette image, elle n’a rien de romantique. Si elle l’est, c’est au sens littéraire du terme. La peur de la solitude et de l’abandon est si prégnante que je n’agis plus. Je me laisse porter par le courant de ma vie tranquille sans plus prendre le risque de vivre parce que je suis paralysé par l’effroi. Dès lors, ému par l’empathie de Raelyn, je songe que c’est idiot, que c’est du gâchis, qu’elle ne mérite pas ça et qu’il est temps de présenter mes excuses et, devant un carrefour de notre histoire, à choisir quel sentier je vais emprunter : la libérer de moi ou réclamer de nouveau sa patience. Je ne peux pas révolutionner tout mon univers d’un seul coup de baguette magique. Une désertion de la vie de mes proches réclament que je me prépare au pire. En outre, je ne peux promettre sans avoir au préalable réfléchi à toutes les conséquences de mes actes. Mais, est-ce un frein à cette simple confession : je tiens à ma protégée ?
Gonflé par un besoin impérieux d’honnêteté, j’ai respecté les étapes une à une, sans fléchir, estimant le moment adéquat. Elle s’est allongée sur mes genoux. Doucement, je caresse quelques mèches de ses cheveux et je n’ai pas à affronter son regard attristé. L’exercice de l’authenticité n’en est que facilité et je me lance. Je me jette dans l'arène des explications sans éluder ses questions. «Le drap. Je l’ai fait parce que j’ai cru que ce serait plus respectueux de nous prendre la tête couverts et pas nus comme des vers. » ai-je répliqué en baissant la tête vers ses grands yeux qui me happent. Elle complique tout, ma protégée. Qu’à cela ne tienne cependant. Jouer les adolescents passionnés, c’est bien un temps, mais pas si elle doit en souffrir. Or, c’est le cas. Sa réaction par rapport au sort de la jument et de son poulain, elle est sincère. Je sais qu’elle aime beaucoup l’équidé. Je soupçonne cependant qu’il ait été amplifié par ce que nous sommes - ou ce que nous ne sommes pas, justement - et qui la floue. «J’ai peur moi aussi. Je voudrais pouvoir être avec toi, tout le temps.» lui ai-je donc chuchoté à l’oreille, son dos à présent contre mon torse. Sa tête repose sur mon bras et, moi, malgré le désagréable de la paille - ça gratte- je n’échangerais ma place pour rien au monde. Je me préfère ici, à flatter sa nuque dont je dégage des mèches de cheveux, que chez moi, à attendre une épouse absente et désintéressée. «Je donnerais beaucoup pour que tu rentres près de moi.» Je serais prêt à prendre tous les risques pour n’avoir à traverser des champs pour la retrouver dans ma vieille chambre au lit grinçant qui est, désormais, le terrain d’une dispute. «Mais, j’ai mon rendez-vous dans trois jours. Tu viens toujours ? » me suis-je enquis timidement, me demandant si notre conflit est réglé ou si nous le feignons par confort. «Je me dis qu’on pourrait y rester…» A Brisbane, c’est évident. Sarah ne vérifiera pas si je passe bel et bien le week-end avec de vieux amis ou avec l’un de mes frères. Pourrais-je mettre Liam dans la confidence ? Quel est son degré d’affection pour mon épouse ? Quasiment nul. Il est de ceux qui concède à sa grossesse - quoiqu’il aime ma gamine - un caractère aliénant pour moi… et ce n’est pas faux. «Au moins 48 heures… sans avoir à s’inquiéter. Comme si nous étions seuls au monde. Je sais que j’ai dit que ça allait peut-être trop vite, mais c’est parce que tout ça, c’est nouveau pour moi. Je ne pensais même pas que j’étais programmé pour autre chose.» Autre chose que ma vie. L’adultère, ça me rebutait il n’y a pas si longtemps. «Mais, je comprendrais si ça te fait flipper.» Si elle refusait par inquiétude pour son coeur. Qui s’infligerait volontairement des maux indomptables ?
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 5 Oct - 9:15 | |
| All the things we could have been - Chapter #10 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
« Le drap. Je l’ai fait parce que j’ai cru que ce serait plus respectueux de nous prendre la tête couverts et pas nus comme des vers. » Je hoche la tête parce que je le crois. J’ai beau avoir trouvé le geste terriblement insultant, j’ai pris du recul et je crois que je le savais avant qu’il ne me le confirme, que j’avais mal compris. « Je voulais pas me disputer avec toi. » Quand j’ai confié ne pas être prête à lui dire ce qu’il voulait entendre. « Je ne voulais pas que ça nous mène à une dispute. » Je n’étais pas en train de le repousser, simplement de le tempérer puisque j’avais l’impression qu’il attendait de moi une confession. Mais je les ressentais, ces putains de papillons et de frissons dans le ventre. Je les ressens encore là, tout de suite, et à chaque fois qu’il est près de moi.
« J’ai peur moi aussi. Je voudrais pouvoir être avec toi, tout le temps. » - « Je ressens ça aussi, tu sais. » Même si je ne suis pas prête à mettre de nom dessus, à faire des promesses qui dépassent la jeune fille de vingt ans à peine que je suis. J’ai vécu tant d’horreurs qu’il est facile d’oublier que je sors à peine de l’enfance, j’ai grandi bien trop vite. « Je donnerais beaucoup pour que tu rentres près de moi. » - « Je peux pas. » Je tuerais Sarah dans son sommeil, ne le soupçonne-t-il pas ? J’ignore ce que ma colère me pousserait à faire : je n’ai pas grandi avec les bonnes limites et dans l’ignorance des règles de bienséance, de bien et de mal. « Je suis pas loin. » Et malgré ce que nous nous sommes dit hier, je réitère ainsi timidement mon invitation à venir me trouver dans son ancienne chambre dès qu’il le veut, dès qu’il en a besoin. J’abhorre ma situation de maîtresse autant que je l’accepte, étrange paradoxe. « Mais, j’ai mon rendez-vous dans trois jours. Tu viens toujours ? Je me dis qu’on pourrait y rester… » - « Oui, j’en ai toujours envie. » Il n’y a rien que je veux plus que de me retrouver avec lui loin d’ici : nous raconter des mensonges est facile lorsque personne ne peut nous surprendre. Nous pouvons prétendre que nous sommes ensemble, que nous ne faisons pas de mal et que nous avons autant de temps que nous en voulons pour nous embrasser, nous caresser et nous découvrir. « Au moins 48 heures… sans avoir à s’inquiéter. Comme si nous étions seuls au monde. Je sais que j’ai dit que ça allait peut-être trop vite, mais c’est parce que tout ça, c’est nouveau pour moi. Je ne pensais même pas que j’étais programmé pour autre chose. Mais, je comprendrais si ça te fait flipper. » - « Tu as pensé à un mensonge ? Un pour expliquer mon absence, à moi aussi ? » Je ne me souviens même plus comment nous avions fait, la dernière fois. Il me semble qu’une vieille tante éloignée nous avait servi d’excuse, mais si nous la réitérons, elle finira par suspecter quelque chose. « Je ne veux pas qu’elle le découvre. Pas parce que j’ai honte. » Je me moque bien des convenances. « Mais parce qu’elle essaiera de nous séparer… De te récupérer. » Ce qu’elle ne fera pas si elle n’a pas conscience d’être en train de le perdre. « J’ai peur qu’elle essaie. » J’ai peur qu’elle réussisse. Je me tourne entre ses bras pour pouvoir l’embrasser, au mépris du lieu dans lequel nous nous trouvons et dans lequel nous pourrions être surpris. « Je n’ai pas peur de passer du temps avec toi. » Seulement des conséquences sur mon coeur et sur mon équilibre précaire qu’aurait une défection.
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| | | | (#)Lun 28 Nov - 13:02 | |
| All the things we could have been - Chapter #11 @Raelyn Blackwell & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 30 ans
Quel plaisir tire le destin à nous torturer, Raelyn et moi ? Notre situation n’est-elle pas assez compliquée entre mon mariage, sa jeunesse, mes peurs et ses doutes ? Etait-il nécessaire de nous infliger la probable perte de la jument, du poulain ou des deux dont s’est tant occupé ma protégée depuis son arrivée sur Kilcoy ? Le sort est injuste avec nous et, soucieux de nous laver tous deux de notre douleur et des restes de notre inquiétude, j’entreprends de rétablir une vérité capitale : je ne l’ai pas couverte pour la dérober à mon regard comme si j’avais honte de m’être entiché d’elle, mais pour lui manifester du respect, à ma manière. A priori, c’était une erreur et j’en prends note. Si la nudité implique l’exposition de mes faiblesses, j’admets que la réciproque est peut-être inexistante. Je le concevrais même si je n’ajustais pas nos positions afin que nos corps vêtus s’épousent. La paille sur laquelle nous sommes allongés nous gratte malgré les vêtements, mais je m’en moque. Elle aussi, je crois. Elle préfère confirmer que notre querelle ne laissera pas de traces indélébiles entre nous, mais qu’elle nous aura rien apporté, rien si ce n’est mes confidences : je suis effrayé. Je l’ai peut-être déjà dit, je n’appréhende pas de répéter ô combien je tremble à l’idée de la perdre et autant j’intègre les raisons pour lesquelles elle a posé ses valises chez mes parents, autant j’en souffre tous les jours que Dieu fait. «C’est déjà trop loin pour moi. Et, pourtant, c’est mieux. C’est moins risqué…» me suis-je hasardé grâce à son insinuation : je suis toujours le bienvenu entre ses draps et ses bras. Ceci étant, j’ai besoin d’une confirmation que je réclame doucement, histoire de ne pas la brusquer. « Parce que, je peux toujours venir aussi souvent que je le peux, pas vrai ? » Mon regard transpire de la nécessité de recevoir un “oui”. Il supplie et je m’en cogne comme du reste de réduire au silence ma vanité. Ce soir, elle ne compte pas. Entre nous, elle perd de son importance, tout du moins, à mes yeux. Elle l’est moins que cette envie de transgresser les règles d’ici trois jours, quand il nous sera autorisé de nous enfuir sur Brisbane, de partir en cachette. «Aucun. Tu ne vis plus avec nous. Tu es libre de tes mouvements. Je ne suis pas supposé tout savoir de ton emploi du temps, si ? » ai-je relevé, persuadé que me justifier sur l’absence de Raelyn attirera les soupçons. «Par contre, je vais lui dire qu’il y a une réunion de militaire, une soirée entre potes. Peu de chance qu’elle découvre le pot aux roses.» Pour ce faire, il aurait fallu que son monde s’étende jusqu’au mien. Or, elle ne s’y est jamais intéressée. Elle n’a jamais trouvé la moindre superbe à ce que je serve la nation principalement pour prendre soin de notre fille compte tenu que j’étais, à l’époque, dépourvu d’un rêve professionnel à réaliser. «Je ne veux pas qu’elle le sache non plus, tu sais, et pas seulement parce que j’ai peur de perdre Sofia.» ai-je confessé, tête basse, ma main caressant doucement son dos. « Mais parce que si elle essaie pas de me récupérer, elle fera tout pour que tu t’en ailles et le penser, c’est déjà au-dessus de mes forces.» ai-je chuchoté, mon souffle frôlant sa bouche à mesure que les mots s’en libèrent. Je ponctue le discours d’un baiser aussi délicat qu’un papillon suivi d’un autre qui regorge de mon appétit d’elle. Je n’en pipe mot : j’apprends de mes erreurs. En outre, Sarah rentrera bientôt, ce qui signifie que cet aparté prendra fin tôt ou tard. Je tiens, sur l’heure, à profiter de tout ce que Rae détient en douceur, tout ce qu’elle est prête à m’offrir. «Il paraît qu’il y a un casino qui a ouvert à Brisbane. Tu voudrais y aller ? Il y a un artiste célèbre qui se produit et…» J’hésite de crainte d’avoir l’air trop fleur bleue : je ne le suis pas réellement. J’essaie simplement d’offrir à nos rendez-vous, puisqu’ils sont volés, des couleurs et des saveurs inoubliables. «Et, il y a un repas en même temps. Je me suis dis que ça nous changerait de ce qu’on voit ici. Et… tu es pas obligé d’accepter, bien sûr. Mais, on pourra aller faire un peu de shopping avant aussi et… Enfin, bref, tu as compris l’idée.» J’ai dû rougir : j’ai soudainement chaud, mais pas pour les raisons qui nous animent à l’habitude. «Il va falloir qu’on rentre, chacun de notre côté.» Mon téléphone a vibré dans ma poche et je sais ce que ça signifie : Sarah est en route et prend des nouvelles de la pouliche. «D’ici dix petites minutes à mon avis. Et, il se peut que ma mère nous invite tous à manger ce soir. C’est ne sorte de tradition quand il y a un coup dur.» Pour mon père, ç’en est un. Il tient à ses chevaux. «Je préfère te prévenir que tu puisses… anticiper, même si j’aimerais que tu sois là.» J’aimerais, mais je n’impose pas et j’espère qu’elle me connait assez pour deviner qu’il n’y a pas d’obligation dans mon ton, juste l’expression d’une volonté facile à contrecarrer en fonction de ses besoins et, je m’en doute, de ses angoisses.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 28 Nov - 13:03 | |
| All the things we could have been - Chapter #10 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
« C’est déjà trop loin pour moi. Et, pourtant, c’est mieux. C’est moins risqué… » J’ignore s’il pense que j’aime l’idée de m’amuser et me cacher mais, pourtant, il n’y a rien de vrai là-dedans. Je suis joueuse, je lui ai déjà prouvé que je n’ai pas froid aux yeux mais, pourtant, je préfèrerais qu’il puisse m’embrasser lorsqu’il le veut, que je puisse le faire sans me soucier des potentiels témoins et qu’il n’y ait rien pour me priver de me nicher dans le creu de ses bras lorsque l’envie se faire ressentir. Aujourd’hui, j’en aurais eu besoin. A cause de la mise bas difficile de la jument dont je m’occupe, mais aussi à cause de notre dispute et s’il n’est peut-être pas le mieux placé pour me consoler à propos de cette dernière, il n’y a que la chaleur de sa peau à lui qui pourra m’apaiser, je le sais. « Parce que, je peux toujours venir aussi souvent que je le peux, pas vrai ? » Allongée contre lui, je hoche la tête doucement. « J’ai pas envie de te l’interdire. » Parce qu’il est la seule personne dont je me sois sentie si proche, le seul avec lequel j’ai jamais été aussi à l’aise que je ne le suis. Pourquoi faut-il que sa situation soit si compliquée ? « Comment je saurai quand tu viens ? Je n’ai pas envie de t’attendre tous les soirs sans savoir si je te verrai ou pas. » Je ne veux pas passer chaque nuit à ne dormir que d’un œil en espérant qu’il frappera doucement au carreaux de ma fenêtre. Je ne veux surtout pas m’endormir et me réveiller le matin en réalisant qu’il n’est pas venu, que j’ai attendu pour rien. J’aurais le cœur gros, aussi gros que je l’ai eu ce matin en me réveillant avec la gueule de bois du lendemain d’orage.
« Aucun. Tu ne vis plus avec nous. Tu es libre de tes mouvements. Je ne suis pas supposé tout savoir de ton emploi du temps, si ? » Le suis-je vraiment ? Je ne suis plus certaine de savoir si je suis une adulte ou si, comme les parents d’Amos me traitent, j’ai été rétribuée au rang d’adolescente. Je suis la protégée du militaire, ce point là semble clair pour tout le monde mais même ses frères ne semblent pas réellement savoir comment me traiter. Doucement, en jouant avec les doigts d’Amos, je l’interroge. « Qui sait ? Que nous sommes amants ? » Est-il possible que notre secret n’ait pas fuité ? Peut-être, mais cela ne restera pas éternellement le cas : je vis à présent sous le toit de ses parents et de ses deux plus jeunes frères. « On t’as fait des remarques ? » J’ai déjà observé que son père a l’air fin observateur. Est-il possible qu’il ait tenté de faire revenir son fils dans le droit chemin ? De l’aider à entendre raison ?
« Par contre, je vais lui dire qu’il y a une réunion de militaire, une soirée entre potes. Peu de chance qu’elle découvre le pot aux roses. » Mes doigts arrêtent de jouer avec les siens et s’y entrelacent. « Tu n’aimes pas mentir. » Ce n’est pas une question. Je le sais et je le sens : Amos transpire la droiture. Une partie de lui se déteste certainement de devoir mentir. « Je ne veux pas qu’elle le sache non plus, tu sais, et pas seulement parce que j’ai peur de perdre Sofia. » - « Parce que tu as peur de la perdre elle ? » Est-il possible que j’ai blêmi en posant la question ? Peut-être un peu. Parce que je ne veux pas entendre que c’est le cas. Heureusement, il me détrompe rapidement. « Mais parce que si elle essaie pas de me récupérer, elle fera tout pour que tu t’en ailles et le penser, c’est déjà au-dessus de mes forces. » - « Si ta mère savait, elle me chasserait elle-même. » Margaret Taylor semble toujours tiraillées entre une affection presque naturelle pour moi - elle n’a que des fils - et le malaise qu’elle ressent certainement à l’idée qu’une jeune fille qui a tout d’une femme loge chez son fils marié. Se doute-t-elle de quelque chose ? J’en doute. Si elle savait, elle demanderait à Amos de renvoyer à Brisbane ou pire, chez ma mère. Aucune affection à mon égard ne l’empêcherait de tout faire pour éloigner la tentation.
« Il paraît qu’il y a un casino qui a ouvert à Brisbane. Tu voudrais y aller ? Il y a un artiste célèbre qui se produit et… Et, il y a un repas en même temps. Je me suis dis que ça nous changerait de ce qu’on voit ici. Et… tu es pas obligé d’accepter, bien sûr. Mais, on pourra aller faire un peu de shopping avant aussi et… Enfin, bref, tu as compris l’idée. » - « Toi, tu as envie de faire du shopping ? » J’étire un sourire amusé. Imaginer Amos au milieu d’une boutique de vêtements, mal à l’aise dans cet univers, est aussi amusante qu’incongrue. « Un casino, c’est bien. » C’est le genre d’endroit où je pourrais être une femme, pas une jeune fille, et où il pourrait me voir en tant que telle. « C’est un casino avec un hôtel ? » Mon sourire s’agrandit et, à voix basse, j’ajoute. « Je me moque de faire les boutiques ou de sortir. Je pourrais passer la journée dans une chambre d’hôtel avec toi. » Pas par luxure - peut-être un peu - mais surtout parce que, là-bas, il pourrait rester dans mes bras et au lit jusqu’à midi si le cœur nous en dit, il n’aurait pas peur que nous soyons débusqués. « Il va falloir qu’on rentre, chacun de notre côté. D’ici dix petites minutes à mon avis. Et, il se peut que ma mère nous invite tous à manger ce soir. C’est une sorte de tradition quand il y a un coup dur. » J’ai l’impression que cet après-midi a duré quelques minutes à peine. J’ai la sensation que c’était trop court, et je ne veux pas voir débarquer son épouse ou sa petite fille. Je n’ai rien contre Sofia, mais elle représente un bien plus gros obstacle que Sofia à ma liaison et par conséquent, je ne peux m’empêcher de développer un ressentiment envers l’innocente petite fille. « Je préfère te prévenir que tu puisses… anticiper, même si j’aimerais que tu sois là. » Je ferme les yeux un instant, avant de secouer la tête. « Je voudrais rester là. Pour m’assurer que tout aille bien pour la jument. » Et parce que l’idée de voir Sarah à côté de lui quand je serais certainement placée à l’autre bout de la table, l’idée de la voir poser sa main sur sa cuisse ou sur son épaule me révulse. « Il faut que quelqu’un veille sur elle et sur son petit. » Le vétérinaire a dit qu’il n’était pas encore tiré d’affaire, après tout.
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| | | | (#)Mer 14 Déc - 19:04 | |
| All the things we could have been - Chapter #11 @Raelyn Blackwell & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 30 ans
Nous marchons sur des œufs, Rae et moi. Nous ne savons pas réellement comment nous sommes supposés nous comporter, si pas l’un envers l’autre, a minima au quotidien. Alors, je la comprends sa question teintée d’inquiétude. Je devine qu’elle se préoccupe de l’état de son cœur si, d’aventures, elle m’attendait chaque nuit sans avoir la certitude que je pointerai le bout de mon nez. A sa place, mes nerfs n’y survivraient pas et j’ai peur que cette éventualité la guide tout droit vers le départ. «Tu n’auras pas à m’attendre. Je t’enverrai toujours un message un peu avant de venir. Oui ? » Pas de promesse dans la journée que je ne serai pas certain de pouvoir tenir. “Rien qui pourrait la blesser davantage”, ai-je donc songé en caressant son bras du bout des doigts. La délicatesse a pris le contrôle sur l’atmosphère. Elle est tellement moins électrique maintenant que l’agitation liée au poulinage a laissé place au calme. Je n’aspire qu’à en profiter pour la respirer depuis sa peau et ses cheveux. Je ne m’arrête pas dès lors que la question tombe dans ma nuque comme le couperet d’une guillotine. Dieu que je déteste ce mot qu’est “amant”.. «Normalement, personne. Je crois que mon père se doute qu’il se passe quelque chose, mais de là à s’imaginer… ça. Disons qu’il m’a conseillé de faire attention à toi et, d’une certaine manière, à moi aussi.» Il n’est pas un fervent défenseur de mon épouse, celle que je m’apprête à abuser d’un mensonge pour que Rae et moi puissions nous évader. «Et c’est vrai, je n’aime pas ça, parce que ça ne me ressemble pas… et parce que tu vaux mieux que ça.» Nous méritons beaucoup mieux. Sur l’heure, j’en suis convaincu. Je l’oublierai, plus tard, faute aux grands yeux clairs de ma princesse. «On fera attention et puis, si ça devait arriver…» Si notre secret devait être dévoilé. «On avisera à ce moment-là. Non ? » A-t-on besoin de nous projeter ? D’envisager le pire et de gâcher ces rares et précieux moments ? Si nous y sommes obligés, je préfère largement m’attarder sur le tête à tête qui s’annonce. J’expose à Raelyn mes plans, mes propositions, y compris celles qui ne me ressemblent pas. «Absolument pas. Mais, j’aime bien la façon dont tu aimes les vêtements.» J’aime ce qui brille dans le fond de ses pupilles illuminées par la qualité d’un tissu ou la coupe d’une robe ou d’une jupe. «Et oui, il y a un hôtel. Un restaurant aussi. Et, on peut tout faire. Shopping, boutique ou rester enfermés et utiliser le room service.» J’ai ponctué l’offre d’un clin d’oeil et d’un baiser sur le bout de son nez. S’ensuivirent d’autres sur son menton, ses paupières et, pour finir, sa bouche velours. Ses lèvres sont d’une douceur renversante et je me fais violence pour m’accrocher au factuel : l’heure passe et nous serons sans doute invité à tous nous retrouver autour de la table de mes parents.
Je mentirais si je prétendais que je ne souhaitais pas que ma protégée nous rejoigne au moins le temps du repas. J’y vois au moins deux raisons, une qui évidente que j’ai déjà confiée et l’autre qui débordera bientôt du bout de ma langue. «Si tu les évites tous, j’ai peur qu’on finisse par attirer l’attention sur nous, Rae. Je ne te force à rien, mais essaie d’y réfléchir, d’accord ? » Pourra-t-elle se montrer raisonnable ? Je l’espère dès lors que, tout en douceur, je sépare lentement son corps du mien. L’heure du retour de ma fille approche, je n’ai pas le choix. Ceci étant, je conclus cette parenthèse enchantée au milieu de la tourmente d’un dernier baiser et d’un mot réconfortant : «Je t’appelle tout à l’heure, d’accord ? Et fais-le quand tu veux.» ai-je chuchoté à son oreille tandis que le gravier de l’allée de mes parents crisse sous les roues d’une voiture.
∞∞∞∞∞ Il n’a pas survécu. Le poulain n’a pas supporté les conséquences d’une naissance compliquée. Je l’ai appris par texto interposé de la part de Raelyn et, quoique j’aurais voulu me présenter auprès d’elle tout seul, je n’ai eu d’autres options que d’avertir toute personne concernée par cette perte. Pour ne pas heurter Sofia, nous n’avons échangé que des murmures. Mon père, quant à lui, s’est levé. Sarah a fait semblant de rien et est restée auprès de notre enfant. Moi, j’ai hésité. Dois-je me rendre auprès de Rae ? Arriverais-je à faire semblant de rien ? Ne sachant que faire, je m’en suis remis à Bill qui m’a demandé de l’accompagner. En chemin, il a été jusqu’à me conseiller d’inviter Raelyn à quitter les écuries et à rentrer. J’ai eu l’impression, en approchant de ma complice de mensonges, d’être face à un papillon avec une aile arrachée et que je suis forcé à de tirer sur l’autre. Les battements de mon coeur s’accélère tandis que j’en viens directement au fait. «Faut que tu ailles manger quelque chose. Je vais te ramener chez mes parents et puis, je devrai revenir ici.» Je crève d’envie de la serrer dans mes bras, mais je n’ose pas. J’ai peur d’être pris sur le fait et j’ignore comment le geste serait interprété. Alors, je lutte et je m’abstiens. « Mais, rentrons, Ok. Sofia ne sait rien. Sarah ne tardera pas à rentrer avec elle, qu’elle ne sache rien, elle l’attendait. Moi, je repasserai par chez mes parents. D’accord ?» Mes yeux hurlent : “je brûle de te serrer dans mes bras. Sache-le. Ne l’oublie pas. Penses-y.”
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34324 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 22 Déc - 11:26 | |
| All the things we could have been - Chapter #11 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
« Normalement, personne. Je crois que mon père se doute qu’il se passe quelque chose, mais de là à s’imaginer… ça. Disons qu’il m’a conseillé de faire attention à toi et, d’une certaine manière, à moi aussi. » Cela devrait me terrifier, mais il n’en est rien. Ce n’est pas mon secret, mais le sien et si je ne ferai rien pour tenter volontairement de révéler notre liaison au grand jour, je ne me plierai pas en quatre pour que Sarah ne découvre rien puisque, égoïstement, je voudrais qu’elle sache tout et quitte Amos. Ainsi, je l’aurais pour moi seule. « Et c’est vrai, je n’aime pas ça, parce que ça ne me ressemble pas… et parce que tu vaux mieux que ça. » - « Valoir, ça ne veut rien dire, tu sais. » Moi, je ne m’intéresse qu’à ce que je veux. Le reste n’a pas la moindre importance, pas plus que n’en a le fait de savoir si c’est bien ou si c’est mal. « On fera attention et puis, si ça devait arriver… On avisera à ce moment-là. Non ? » Doucement, je l’attire contre moi. Mon nez touche le sien, nos lèvres se frôlent. C’est grisant, de penser que n’importe qui pourrait nous surprendre. « On ne fait rien de mal, Amos. » Certainement que si, mais pas dans mon échelle de valeur un peu particulière, changeante et incertaine. Je fais ce dont j’ai envie, et la morale n’a pas d’importance. C’est ce que je veux qu’Amos fasse aussi, puisque j’ai peur de le perdre, le cas contraire. Pour appuyer mes propos, je presse mes lèvres contre les siennes. Je l’embrasse pour le convaincre : puisque c’est si bon, ça ne peut pas être mal, non ?
Les plans qu’il dresse pour ce week-end qu’il me propose me séduisent tous, mais l’un d’entre eux bien plus que tous les autres. Alors je le lui glisse à l’oreille. « Rester enfermés dans la chambre tout le week-end, c’est bien, non ? » Nous n’en ferons rien et pour cause : j’aime trop l’idée de pouvoir m’afficher à son bras librement et en public. Là-bas, il n’a pas honte de ce que nous faisons. Là-bas, il ne se cache pas et ça, ça me grise bien plus que tout le reste.
« Si tu les évites tous, j’ai peur qu’on finisse par attirer l’attention sur nous, Rae. Je ne te force à rien, mais essaie d’y réfléchir, d’accord ? » Mes sourcils se froncent et ma phrase le heurte. S’il veut me traîner à l’intérieur avec eux tous, c’est uniquement pour préserver les apparences ? Pour que sa femme ne soupçonne rien ? Il achève de me convaincre que je n’en ferai rien, que je suis très bien ici : je me braque, mais je ne le dis pas. « C’est tout réfléchi. J’ai pas envie de la voir. » Et tu ne m’y forceras pas. Je n’utilise même plus l’excuse de la jument. Je suis heurtée et je me referme. « Je t’appelle tout à l’heure, d’accord ? Et fais-le quand tu veux. » Je hoche la tête, déjà ailleurs, à nouveau adossée contre le mur en bois des écuries, puisqu’il s’est redressé, qu’il n’est plus là pour que je m’appuie contre lui.
*** Le poulain est mort et c’est moi qui ai prévenu les Taylor que quelque chose n’allait pas. Il ne bouge plus, il ne respire plus, et je n’arrive pas à détacher mes yeux de l’image de ma jument qui renifle son petit et lui donne des coups de museau pour essayer de le faire bouger, réagir, se réveiller. Il ne faut pas longtemps à Amos pour arriver, mais mon cœur et mon ventre sont déjà retournés. « Faut que tu ailles manger quelque chose. Je vais te ramener chez mes parents et puis, je devrai revenir ici. » Pour que je me lève et que je m’éloigne, il a besoin de m’attraper par le bras : je n’arrive pas à me détacher de la scène que j’ai sous les yeux. « Mais, rentrons, Ok. Sofia ne sait rien. Sarah ne tardera pas à rentrer avec elle, qu’elle ne sache rien, elle l’attendait. Moi, je repasserai par chez mes parents. D’accord ? » Il me dit qu’il reviendra me voir, mais je ne l’entends pas. Je voudrais qu’il me serre dans ses bras mais il ne le fait pas. J’ai beau savoir exactement pourquoi, cela me fait toutefois mal au cœur. Ce n’est cependant pas pour ça que je m’éloigne de lui dès que nous sortons des écuries, mais pour régurgiter le contenu de mon estomac, appuyée contre une barrière en bois. Mes membres tremblent, mais, après avoir fini de vomir tout ce que j’avais dans le ventre - pas grand chose, donc - je me redresse et j’essuie mes lèvres du revers de ma main. « Je vais monter dans ma chambre. » La sienne, donc. « Je sortirai pas tant qu’elle est encore là. » J’ai passé une journée bien trop éprouvante pour avoir envie de poser les yeux sur la femme de celui pour qui mon petit coeur bat timidement, comme incertain d’en avoir le droit. Manger n’est pas au programme donc, j’ai le cœur bien trop retourné. « Reviens me voir si tu en as envie. » Et quand tu en a envie. Mais pas par obligation. Je tente de rester digne, mais c'est compliqué, alors que je viens de vomir sur mes chaussures.
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| | | | (#)Lun 13 Fév - 18:33 | |
| All the things we could have been - Chapter #11 @Raelyn Blackwell & Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 30 ans
Que signifie-t-elle, cette assertion ? Raelyn sous-entend-elle que, de par son expérience, elle n’a plus de valeur ? Que son corps n’était plus qu’un objet ? Est-ce prétentieux d’envisager que notre rapprochement l’a réveillé ? Qu’elle n’est plus obligée de dissocier ? Le cas échéant, ai-je le droit d’être présomptueux et d’espérer rendre à ses yeux toute l’estime qu’elle a au mien ? Celle qu’elle mérite ? Perdu dans mes réflexions, j’oublie que nous sommes allongés côte à côte, à même le sol, dans une écurie. La paille ne me dérange pas tant je me sens bien au contact de la jeune femme. Dommage qu’un râle de la jument m’ait ramené si vite à la réalité. Je suis forcé d’aborder le sujet qui fâche : le rituel des Taylor durant une épreuve difficile. Il est simple : un repas familial au cours duquel d’aucuns ne discutent vraiment. Le silence en est pesant, faute à l’inquiétude. En soi, je n’ai pas envie de faire peser sur les épaules fragiles de ma protégée cette triste ambiance. Pourtant, je rêverais qu’elle s’assoit à cette table, près de moi, au mépris de Sarah. Sauf que c’est impossible. Mon épouse génère chez Rae une douleur incommensurable. Alors, je n’insiste pas. Je ne réplique pas non plus tandis qu’elle décrit notre relation, toutefois proscrite, comme un tout incomparable à un pécher. Pour ma mère, grenouille de bénitier d’une église protestante, je serais pendable. Pour ma conjointe aussi, d’ailleurs. En ce qui me concerne, quoiqu’il m’arrive d’être piqué au vif par la culpabilité, je ne reviendrais pas en arrière. Comment le pourrais-je alors que ses lèvres caressent les miennes ? Que je peux la serrer contre moi quelques minutes encore ? Que je suis ravi par anticipation lorsque je nous imagine sur Brisbane, dans une chambre d’hôtel, sans personne pour nous importuner. «Ce serait parfait, oui. Mais, j’ai envie que tu t’amuses aussi.» lui ai-je chuchoté, souhaitant nous créer des souvenirs qui attireront nos traits de sourires nostalgiques si, d’aventures, le sort nous séparait. Nous séparer. Je suis tétanisé par l’éventualité et, regrettant que se referme cette parenthèse sur un refus ferme - elle ne partagera pas la coutume des Taylor - je me lève tout de même. Je reprends la route vers la ferme non sans jeter un dernier coup d’oeil vers la brunette qui accélère les battements de mon coeur.
∞∞∞∞∞ La nouvelle est tombée comme un couperet d’une guillotine dans la nuque de mon père. Je l’ai vu s’éteindre puisque ces chevaux ne portent pas seulement les fruits de son exploitation. Il les aime. Il les choie avec l’affection d’un homme bon. Il l’est, d’ailleurs. Il m’invite à le suivre et ne requiert pas mon aide pour rassurer la jument “endeuillée” et essuyer sa propre peine. Il me propose de m’occuper de celle de Raelyn et je m’y emploie, la gorge serrée tant son chagrin est palpable. J’aimerais la serrer dans mes bras, l’embrasser et je souffre d’être retenu par des priorités qui ne me chahutent plus réellement. Est-il temps que je trie le bon grain de l’ivraie, que je m’interroge entre le primordial et l’accessoire. Bouffi par mes vexations, je guide toutefois mon amante vers l’intérieur. Le vague à l’âme, je lui rappelle mes obligations quand je brûle de rester auprès d’elle. Je réprime tous ces gestes que je convoite et qui la soulageraient. Je dépense une énergie folle à me contenir et, dans l’espoir de nous apaiser tous les deux, alors que mon corps penche vers le sien sous l’effet d’une attraction incontrôlable, je lui promets que je mettrai tout en oeuvre pour la rejoindre, au cours de la nuit, dans ma chambre d’adolescent. Je lui assure que je la préviendrai afin qu’elle demeure dans l’expectative parce que c’est douloureux. ça l’est tout autant que d’être témoin de sa nausée. Machinalement, je retiens ses cheveux. «Ce n’est pas grave.» Rien ne me dégoûte chez elle. Par contre, je suis inquiet : elle ne mangera pas ce soir, elle n’y arrivera pas. «Je vais t’y conduire.» ai-je ensuite affirmé en la soutenant par le bras. J’ai l’impression d’avoir entre les mains une poupée de chiffon, que ses jambes sont de la guimauve trop molle pour qu’elle puisse tenir debout. Doux et patient, je ne pipe mot jusqu’à ce que nous atteignons notre objectif. J’ai ignoré sans remords le regard assassin et jaloux de Sarah qui débarrasse dans la cuisine. Ne voit-elle donc pas que Rae est souffrante ? Son manque d’empathie me rend malade et, sous l’effet de contradiction, je referme la porte derrière la malade et moi. «Je viendrai près de toi cette nuit.» Par la porte ou par la fenêtre, personne ne m’en empêchera. Je prétexterai que mon père a besoin d’aide s’il le faut et, dussé-je être pris en flagrant délit de mensonge, j’en prendrai mon parti. «C’est promis.» ai-je ponctué en l’enlaçant. «Tu peux m’attendre, vraiment. Je vais t’apporter un verre d’eau, puis je m’éclipserai mais c’est temporaire.» Je radote, mais j’ai besoin qu’elle me croit. J’ai besoin qu’elle ait confiance en moi et, pour l’y encourager, une fois l’heure venue, j’ai grimpé par la gouttière.
Charmé par son sourire, tout discret soit-il, je me suis faxé dans les draps et je l’ai pressée contre moi sans la toucher autrement que sagement. Seul du réconfort lui est nécessaire. Pas les mots. Pas un corps à corps brûlants. Juste ma respiration dans son cou. J’en suis persuadé : je vibre au même diapason.
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