ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
“T’as réussi à faire les photos que tu voulais ?” Il demande avec la voix mal assurée d’un petit garçon à qui il ne ressemble généralement pas, Ambrose. Il aurait voulu dire qu’il ne s’attendait pas à la voir ici, il aurait voulu dire beaucoup d’autres mensonges encore, mais il a préféré ne pas s’aventurer sur ce terrain là. Il ne veut pas mentir à Zoya, quand bien même il estime que c’est bien plus à elle qu’à lui de se faire pardonner pour ses actes - ou, pour sa part, l’absence de tout acte, justement. Après tout, il est celui qui lui a donné l’opportunité de ce travail avec James, il est celui qui a cru en elle, il est celui qui a eu l’espoir d’un petit quelque chose, et il est surtout celui à qui elle n’a jamais voulu dire qu’elle avait un enfant, comme si son passe-temps préféré était de dévorer ces derniers tel un Cronos des temps modernes.
Millie et Flora sont retournées travailler, il a soigneusement évité de croiser James durant tout l’événement, et c’est une suite d’actes tels que ceux-ci qui lui permettent désormais de se retrouver face à Zoya, avec l’espoir minable d’enfin pouvoir discuter avec elle. Pour avoir des réponses, peut-être, mais parce qu’elle lui manque, surtout. Sa vie a été faite de hauts et de bas durant toute l’année écoulée et à plusieurs reprises il s’est fait la remarque qu’il aurait aimé la compter à ses côtés, non pour qu’on le console tel un enfant, mais bien parce qu’il aurait simplement aimé pouvoir lui parler, comme si de rien n’était. Ses proches sont formidables, tous, mais il a très tôt appris dans la vie que la présence d’une bonne personne à ses côtés ne remplacera jamais celle d’une autre. “James est content de ton travail, pour t’avoir embauché sur un événement d’une telle importance.” Il souligne avec un simple sourire, déjà certain que son frère n’a pas statué de tels mots aussi simplement, toujours égal à lui-même. Il peut traduire aisément son comportement, lui, surtout lorsqu’il s’agit de Zoya en face.
Esquissant un pas sur le côté, tout en gardant une certaine distance avec la jeune femme, il souffle doucement. “Ça fait longtemps.” En d’autres termes: tu m’as manqué. Ses yeux cherchent tristement les siens, sans être certains de vouloir commencer à y lire la réponse qui sera la sienne, éternellement trop hargneuse, éternellement trop peu diplomatique et tempérée. Il aimerait que les choses se passent simplement, pour une fois. Juste une fois. “Cette robe te va bien.” C’est elle-même, qu’elle aurait dû prendre en photo, il en est convaincu.
Septembre 2022.Cette robe lui fait de l’œil. Elle s’approche, l’ausculte de près, en caresse le tissu, s’imagine dedans, se disant qu’elle attirerait peut-être son regard quand il semblait n’avoir le sien porté que sur cette fille avec qui elle l’a aperçu. Et elle soupire, relâche cette robe, s’agace à penser qu’un bout de tissu la rendra plus intéressante à ses yeux, elle qui n’est pourtant pas du genre superficiel et a usé d’artifice pour plaire. Qu’il l’aime telle qu’elle est et si ce n’est pas le cas, qu’il aille au diable. Elle est agacée après l’avoir vu en compagnie d’une autre, cette même autre que celle avec qui elle a pu l’apercevoir au mariage – raté - de Yara et August, cette même autre avec qui il a aussi échangé un baiser devant ses yeux. Evidemment, il ne s’en est pas rendu compte, peut-être que son envie lui aurait été coupé en voyant la Lewis en train de les fixer bouche bée, quoi qu’au vu de leur contact inexistant ces derniers mois, autant il a tout simplement oublié son existence. Elle est remontée mais n’a pas le temps de se laisser emporter par ses émotions quand il est temps pour elle d’entrer en scène et de montrer le meilleur d’elle-même dans ce métier passion dans lequel elle excelle, et c’est donc grand sourire aux lèvres qu’elle se dirige aux abords du podium, prête à photographier le moindre faits et gestes des mannequins professionnels ou amateurs.
Le temps est passé à une vitesse incroyable et Zoya a retrouvé sa bonne humeur dès l’instant où le défilé a débuté. Après de nombreuses embrassades, félicitations qui étaient de rigueur et remerciements de toute part, Zoya reste encore quelques instants autour du podium principal, s’attardant davantage sur des petits détails qu’elle n’a eu le temps de prendre en photo alors qu’il y avait bien trop de monde aux alentours. “T’as réussi à faire les photos que tu voulais ?” C’est en se redressant que la voix se manifeste à côté d’elle, cette voix qu’elle reconnait alors qu’elle n’a pas posé encore son regard sur la personne qui s’est approché d’elle. Et elle l’évite d’ailleurs, préférant ne pas le faire, sûrement pour ne pas lui faire ce plaisir de lui offrir cette expression qui est la sienne, soudainement fermée et blessée, alors que son cœur s’accélère « Comme toujours » lui balançant sa confiance en pleine figure, sur ce ton qui est pourtant indifférent. Il la connait, sait qu’elle excelle dans ce milieu, qu’elle est perfectionniste mais ne montre pas les doutes qui peuvent parfois l’habiter. Et il sait surtout que lorsqu’elle veut quelque chose, elle l’obtient toujours… Enfin, à quelques exceptions près, lui étant une exception. Ce qui explique son agacement par ailleurs.
“James est content de ton travail, pour t’avoir embauché sur un événement d’une telle importance.” Elle n’a pas besoin qu’il le lui dise pour qu’elle le sache, James s’en étant chargé lui-même, et ça pas plus tard qu’il y a quelques minutes encore. Le créateur a décidé de lui faire confiance et elle a tout mis en œuvre pour lui montrer qu’il avait raison de le faire, notamment parce qu’elle a déjà travaillé dans ce milieu, et parce qu’elle est certaine de son talent aussi. C’est un gros contrat pour elle, un des plus gros sûrement de ces deux dernières années et parce que cela faisait bien trop longtemps qu’elle n’avait pas eu une opportunité pareille, cela explique pourquoi elle est reconnaissante envers Ambrose « Et je te remercie de m’avoir présenté à lui car c’est grâce à toi que j’ai cette opportunité aujourd’hui » Arf, elle a presque envie de vomir en formulant ces mots tant elle le déteste tout autant qu’elle l’apprécie. Elle est reconnaissante, indéniablement, et ne veut pas cracher pas dans la soupe alors qu’il est à l’origine de cette collaboration. Mais la scène à laquelle elle a assisté un peu plus tôt semble jouer en boucle dans son esprit, et lorsqu’elle croise le regard d’Ambrose, cela lui fait bien plus de mal qu’elle n’aurait pu le penser.
“Ça fait longtemps.” Ca fait longtemps, et c’est de sa faute, elle, la menteuse, la malhonnête, celle qui n’a pas voulu lui dire la vérité et qui est donc à l’origine de leur distance, pas vrai ? c’est ce qu’il sous-entend en lui disant ça, et puis comme si elle lui avait réellement manqué. Elle veut garder la face parce qu’elle ne veut pas se donner en spectacle, mais le vase ne tarde pas à déborder quand il finit par ajouter “Cette robe te va bien.”. Zoya se pivote cette fois totalement vers Ambrose, et si elle pourrait lui retourner le compliment concernant sa tenue à lui, c’est sa main qui vient agripper son costume pour l’inciter à la suivre dans un endroit à l’abri des regards.
« A quoi tu joues au juste ? » explose-t-elle alors une fois qu’ils se retrouvent dans une allée totalement vide, encerclée par des arbustes hauts en couleur de toute part Tu viens me balancer que cette fois encore, c’est MA faute si ça fait un bail qu’on ne s’est pas vu ? Et puis, elle fait mine de réfléchir, tournant la tête pour mieux retrouver son regard ensuite « Oh non, mieux, tu viens me balancer ton bonheur depuis que je ne fais plus partie de ta vie ? c’est bien ça ? Félicitations, tu as trouvé quelqu’un qui était sur la même longueur d’onde que toi, Constantine. Ca me donne envie de vomir » Son regard reste planté dans le sien quelques instants avant de se détourner, déçue évidemment.
(c) ANAPHORE
Dernière édition par Zoya Lewis le Mer 5 Oct 2022 - 7:25, édité 1 fois
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Comme toujours. » A ces quelques mots, il n’a aucun mal à comprendre qu’elle a décidé de ne pas être dans un bon jour et donc de lui mener la vie dure, comme elle seule sait finalement si bien le faire. Constantine profite qu’elle lui tourne encore le dos pour fermer les yeux et les faire rouler derrière ses paupières fermées, prenant sur lui pour ne pas mettre fin à cette discussion alors qu’elle vient à peine de débuter. Alors, il essaye pour deux. Il fait des efforts pour deux, aussi, à tenter de la remercier pour le travail qu’elle fournit, synonyme de qualité, à tenter de souligner qu’elle est particulièrement belle aujourd’hui aussi, au passage. « Et je te remercie de m’avoir présenté à lui car c’est grâce à toi que j’ai cette opportunité aujourd’hui. » Ses mots disent une chose, la façon dont elle les prononce en dit une autre. Il sait reconnaître ce genre de discours, Rose. Plus que personne, trop habitué à regarder des discours pendant des heures, il sait à quoi le mensonge ressemble. Et quand bien même elle lui est réellement reconnaissante, elle n’a certainement pas envie de lui en devoir une, surtout pas dans le contexte actuel de leur relation.
C’est le commentaire sur sa robe qui la fait finalement sortir de son immobilité pour se tourner vers lui, alors que la seule réaction qu’il a de son côté se résume à relever légèrement le menton, sans qu’il n’y ait d’explication à cela. Docilement, il se laisse porter jusqu’à un endroit plus isolé et calme du jardin botanique, bien conscient qu’elle n’intime pas cette fuite pour l’embrasser à l’abri des regards. Ce serait bien plus pour le tuer à l’abri des regards que quoi que ce soit d’autre, à vrai dire. « A quoi tu joues au juste ? » Elle explose et s’agite ; comme à son habitude, qu’il voudrait commenter. Au contraire, Ambrose reste éternellement impassible, sans doute un peu trop habitué à de telles discussions maintenant. “Je fais la conversation tout seul.” Qu’il se contente donc de rétorquer, homme amer dont le ton reste pourtant aussi bas que calme. Tu viens me balancer que cette fois encore, c’est MA faute si ça fait un bail qu’on ne s’est pas vu ? Il pensait qu’elle allait au moins faire semblant de ne pas voir l’éléphant dans la pièce, à vrai dire, et que le sujet attendrait quelques précieuses et délicates secondes avant de se présenter à eux. Mais Zoya est Zoya, imprévisible et hargneuse. “T’es la seule à chercher à te battre.” Il lui barre la voix à une énième dispute, lui qui veut plus que tout éviter de gâcher l’événement de son frère.
Son regard capture finalement le sien, froidement, tristement. « Oh non, mieux, tu viens me balancer ton bonheur depuis que je ne fais plus partie de ta vie ? c’est bien ça ? Félicitations, tu as trouvé quelqu’un qui était sur la même longueur d’onde que toi, Constantine. Ça me donne envie de vomir. » Et finalement, il réagit. Ambrose laisse échapper un rire amer, il sourit uniquement par la force de sa déception. Bien sûr qu’elle l’a vu avec Millie ; bien sûr qu’elle n’a pas supporté l’idée qu’il passe les minutes de son précieux temps avec une autre et que son regard se pose sur elle. “On va mettre les choses au clair maintenant, Zoya.” Sa paume de main ouverte, il la présente entre eux, mêlant ses mots au geste. Il est calme, comme à son habitude, mais sa voix n’est pas sans trahir son agacement alors qu’il n’a pas lâché la jeune femme des yeux, lui. “Je t’ai laissé le temps et le choix de me parler ou non, et tu ne l’as pas fait. La tâche était simple, t’avais quatre mots à me dire: j’ai. un. enfant.” Une tâche simple qu’elle n’a pas eu envie de faire l’effort de faire en sa présence, parce qu’il n’était pas assez, parce qu’il ne le méritait pas. Elle ne l’a pas fait, tout simplement, et il n’a jamais rien dit à ce sujet jusqu’à aujourd’hui, se contentant de sagement et simplement apprendre la nouvelle dans la presse et mimer l’indifférence. “Tu as continué à travailler comme si de rien n’était avec mon frère et mon cousin, et je ne t’entends pas te plaindre des mots que j’ai glissé à leurs oreilles à ton sujet.” Il lui donne envie de vomir, peut-être, mais elle est surtout celle qui mord la main qui l’a nourrie, voilà la réalité des choses. “Le numéro de la jalousie, tu le gardes pour plus tard. T’as absolument pas le droit de jouer ce rôle-là après des mois de silence. J’ai été sincère avec toi, je t’ai dit les choses telles qu’elles sont, et je ne m’excuserai pas d’être heureux avec une autre.” Il lui a dit, il lui souhaite de trouver quelqu’un avec qui elle est sur la même longueur d’onde. Lui l’est avec Millie, ils se trouvent chacun un peu de temps dans leur emplois du temps impossibles, ils se comprennent et, surtout, elle n’utilise pas tout leur temps passé ensemble pour se disputer avec lui.
Septembre 2022.“Je fais la conversation tout seul.” Sa répartie n’arrange en rien la colère déjà existante chez Zoya. La scène à laquelle elle a assisté un peu plus tôt a suffi à mettre le feu aux poudres et le fait qu’il vienne à sa rencontre, usant de ce qu’elle juge être de faux semblant avec elle, finit par la faire exploser. Et cet échange, elle en est déjà convaincue, ne mènera à rien de bon, quand elle est consciente qu’elle n’est pas prête à l’écouter ou à discuter pacifiquement avec lui. “T’es la seule à chercher à te battre.” « Evidemment, j’ai toujours le mauvais rôle. Tu es si irréprochable, Constantine » lui balance-t-elle sur un ton ironique, la tension plus que palpable entre eux.
Qu’est-ce qu’il veut au juste ? Elle aimerait le savoir car elle n’explique pas le fait qu’il vienne à sa rencontre alors qu’il semblait être en bonne compagnie, si ce n’est pour lui dire que, de son côté, il est passé à autre chose, à trouver sa moitié, celle qui est sur la même longueur d’onde que lui et qui n’a pas de secrets à son encontre, contrairement à elle. Elle n’a pas besoin de se prendre tout ça en pleine face mais c’est, malheureusement, ce qui lui pend au nez. Parce qu’une fois qu’elle formule sa seconde hypothèse, Ambrose se met à rire et semble près à partir dans une véritable bataille avec elle, lui qui pourtant, est toujours parvenu, jusqu’à présent, à garder son calme avec elle “On va mettre les choses au clair maintenant, Zoya.” Mettant son appareil autour de son cou, ses bras viennent à se croiser sur sa poitrine, montrant à Ambrose qu’elle était quand même prête à entendre ce qu’il avait à lui dire. “Je t’ai laissé le temps et le choix de me parler ou non, et tu ne l’as pas fait. La tâche était simple, t’avais quatre mots à me dire: j’ai. un. enfant.” Evidemment qu’il est au courant. Comme l’entièreté de Brisbane parce qu’il a fallu qu’elle ait sa môme avec un mec connu. Ses bras viennent à retomber le long de son corps, montrant bien qu’elle ne s’attendait pas à cette remarque mais son regard se veut plus sévère encore « Pour toi, elle l’est peut-être. Pas pour moi fait-t-elle alors que son index vient à le pointer avant qu’elle ne le laisse retomber, soupirant et je me serai passée que tu l’apprennes de la sorte, en voyant une photo de ma fille en première couverture de torchons pareil » qui, au passage, ont aussi su prétendre qu’une relation existé entre Freddy Mulligan et elle, alors qu’il n’en était évidemment rien. Est-ce qu’Ambrose y a d’ailleurs accordé de l’importance à ce détail de plus ? D’ailleurs, quelle a été sa réaction en apprenant qu’elle avait un enfant ? Il ne le dit pas, ne le montre pas et ne cherche pas à lui demander “Tu as continué à travailler comme si de rien n’était avec mon frère et mon cousin, et je ne t’entends pas te plaindre des mots que j’ai glissé à leurs oreilles à ton sujet.” « Je ne m’en plains pas et je viens de te remercier à l’instant pour ça, c’était sincère. Mais, que je travaille pour eux deux te rendait à toi aussi la tâche facile pour me trouver, pour autant, tu n’as pas daigné venir me voir, bien que tu étais au courant de mon secret » Elle mime les guillemets sur ce dernier mot, montrant clairement son amertume à son égard. Il était au courant. Il aurait pu la confronter. Il ne l’a pas fait. « Ca te répugne à ce point ? » elle en profite pour glisser sur le ton de l’indifférence cette question qui la titille, à savoir ce qu’il pense de ce statut qu’il ne lui connaissait pas, celui de mère. “Le numéro de la jalousie, tu le gardes pour plus tard. T’as absolument pas le droit de jouer ce rôle-là après des mois de silence. J’ai été sincère avec toi, je t’ai dit les choses telles qu’elles sont, et je ne m’excuserai pas d’être heureux avec une autre.” Ca fait mal. Très mal qu’il lui balance être heureux avec une autre comme ça. Elle a ses torts, certes, peut-être a-t-il raison en disant qu’elle n’a pas le droit d’être jalouse. Mais pour elle, il n’a pas été compréhensif à son égard et patient. Pour lui, c’était tout ou rien. Elle n’a rien dit, leur relation était terminée. Point. Il n’a pas daigné l’attendre, il n’a pas voulu lui faire confiance et lui accorder le bénéfice du doute. Les ponts ont été coupés, tout lui incombait finalement à elle et elle n’aime pas être accusée de tous leurs maux. Alors, quand il lui balance ça, il peut voir une part de tristesse dans son regard mais qu’elle dissimule aussitôt par son éternel colère qui reprend le dessus, couronnait par un rire qui sonne faux « Jalousie ? Jalousie de quoi, Ambrose ? Elle prétend, elle prétend très mal Nous n’étions rien de toute façon, n’est-ce pas ? Ne prétend pas que pour toi, nous étions quelque chose, j’y crois pas un seul instant. La preuve, tu n’as pas su être patient, tu as mis un terme à ce je ne sais quoi entre nous, avant même de me laisser le temps de venir te dire que j’étais mère ! les mots résonnent encore, ceux qu’il a prononcé en disant qu’il lui souhaitait le meilleur, a trouvé quelqu’un sur la même longueur d’onde qu’elle, la dernière fois qu’ils se sont vus. Elle le repousse alors qu’une larme s’échappe sur ses joues, qu’elle essuie aussitôt Que je vienne te le dire n’aurait rien changé, Ambrose, rien du tout parce qu’apprendre le reste de l’histoire ne t’aurait sûrement pas fait rester. Ton regard aurait changé . Et elle murmure il a déjà changé ». Et parce qu’elle trahit sa vulnérabilité en prononçant ces derniers mots, à nouveau, elle le repousse, plus fortement d’une main « Fuck off, Rose. I hate you » pour tout ce qu’il lui fait présentement ressentir.
(c) ANAPHORE
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Evidemment, j’ai toujours le mauvais rôle. Tu es si irréprochable, Constantine. » Bien plus que tu ne le seras jamais. Les réponses fusent dans son esprit mais ne traversent pas la barrière de ses lèvres, trop conscient qu’une telle réponse ferait tourner court leur pseudo-discussion.
Alors, il tente de paradoxalement garder leur discussion calme, sans s’effacer ou se taire pour autant. Ils ne se sont pas parlés depuis des mois, mais ce n’est pas pour autant qu’il n’a pas eu de ses nouvelles par le biais de médias interposés, ou ne serait-ce son cousin avec qui elle travaille désormais. Le prénom de Zoya n’a jamais eu le temps de devenir étranger, que ce soit une bonne ou une mauvaise chose. « Pour toi, elle l’est peut-être. Pas pour moi. Peut-être, oui. En attendant, il n’est pas celui qui a eu un enfant et estime donc que cette problématique n’est pas la sienne. Surtout, il ne comprend pas pourquoi elle a tant tenu à le tenir éloigné de ce pan de sa vie ; jamais il n’aurait voulu la juger. Aujourd’hui encore il ne le fait pas, mais la colère l’emporte sur le reste. et je me serai passée que tu l’apprennes de la sorte, en voyant une photo de ma fille en première couverture de torchons pareil. » - “Et moi donc.” Sur ce point au moins, ils semblent avoir un avis similaire: il aurait préféré entendre l’histoire de son point de vue, tout simplement.
« Je ne m’en plains pas et je viens de te remercier à l’instant pour ça, c’était sincère. Mais, que je travaille pour eux deux te rendait à toi aussi la tâche facile pour me trouver, pour autant, tu n’as pas daigné venir me voir, bien que tu étais au courant de mon secret. » - “Tu voulais que je te plaigne ou te félicite ? C’est flou, Zoya.” C’est elle qui ne sait pas ce qu’elle veut, pas même si elle peut ou non lui dire son secret, alors il n’a pas jugé un seul instant nécessaire ou viable de lui-même venir la voir. Aujourd’hui encore, il ne regrette pas de ne pas l’avoir fait, sa vie étant déjà bien trop remplie pour qu’il puisse avoir le temps de gérer les états d’âme de la jeune femme. Il n’a tout simplement pas le temps, pour ça, pour rien. « Ça te répugne à ce point ? » Il souffle, agacé. Ce genre de rhétorique, il ne la connaît que trop bien, et il ne sait que trop bien aussi à quel point cela peut l’agacer autant que mener nulle part. “Ne m’associe pas des pensées qui ne sont pas les miennes.” Elle le diabolise pour faciliter l’idée d’une dispute à son égard, c’est évident, et il a passé l’âge de ce genre de conneries. “Que tu aies un enfant ne change absolument rien, tu te victimises.” Ce que cela change, néanmoins, c’est tout le secret qu’elle en a fait autour et autant de raisons pour Ambrose de ne plus avoir envie de faire le moindre effort ou de jouer un jeu qui n’en vaut pas la peine.
« Jalousie ? Jalousie de quoi, Ambrose ? C’est à son tour d’esquisser un sourire faux et amer. Elle ment comme un arracheur de dents, Zoya, et quand bien même elle aurait su s’y prendre un peu mieux, il sait très bien ce qu’il en était, avant. Elle voulait tout en même temps, sans pour autant s’engager, et à force d’être aussi demandeuse, la voilà qui s’est retrouvée sans rien. « Nous n’étions rien de toute façon, n’est-ce pas ? Ne prétend pas que pour toi, nous étions quelque chose, j’y crois pas un seul instant. La preuve, tu n’as pas su être patient, tu as mis un terme à ce je ne sais quoi entre nous, avant même de me laisser le temps de venir te dire que j’étais mère ! - “C’est ça le problème Zoya, c’est que t’en as fait toute une histoire alors que t’aurais pu commencer par me dire “salut je m’appelle Zoya et j’ai un enfant” et ça n’aurait rien changé à la suite.” Sauf peut-être la finalité, sans doute. Parce que sans ce mensonge, sans cette absence de discussion, il n’aurait jamais demandé à ce qu’ils prennent leur distance. Il n’aurait jamais voulu l’éloigner de lui, il n’aurait jamais pensé non plus à se rapprocher d’une autre, laquelle n’a rien à voir avec cette dispute. « Que je vienne te le dire n’aurait rien changé, Ambrose, rien du tout parce qu’apprendre le reste de l’histoire ne t’aurait sûrement pas fait rester. Ton regard aurait changé. Il a déjà changé. » Ses mouvements de tête, saccadés de droite à gauche, marquent son incompréhension, et une certaine colère aussi. Elle lui attribue des réactions qui n’auraient jamais été les siennes, elle tourne l’histoire à son avantage sans que cela ne ressemble en rien à la réalité des faits. “Mon regard a changé ? T’es sérieuse ? Et tu te dis pas que ça a peut-être quelque chose à voir avec la scène que tu me fais ? Avec tes mensonges, même par omission, quand t’es pas occupée à tout simplement disparaître du jour au lendemain ?” Son enfant n’est pas le problème. Il ne l’a jamais été, il en fait encore moins partie. Jamais il n’en voudrait à un nourrisson d’être simplement né en ce monde ; jamais il ne reprocherait à sa mère se vouloir passer un peu de temps avec lui au détriment d’une relation ou d’une autre non plus: il aurait aimé avoir cette chance, il ne la retirera pas à d’autres. Il passe outre ses larmes, se contente de reculer d’un pas lorsqu’elle le repousse en arrière. « Fuck off, Rose. I hate you. » Bah tiens. Ne manquaient donc que les insultes. "Arrête tes conneries, tu sais bien que c'est pas le cas." Il avance à son tour, ne souhaitant en réalité qu'une réponse positive de sa part, qu'elle lui dise qu'il a raison même si tout n'est pas aussi simple ; qu'il y a un moyen d'y arriver, malgré tout.
Septembre 2022.Quand l’existence de sa fille est sortie dans les magazines people, Zoya n’a pas pensé aux personnes qui l’apprendraient par ce biais. Elle n’a donc pas pensé à Ambrose à ce moment-là parce qu’elle se souciait du fond du problème, réel, omniprésent. Celui qui l’a mise dans une rage sans pareille contre celui qu’elle pensait être le coupable de ce "scoop" dévoilé, Freddy, le père de la petite. Voir que tout le monde connaissait l’identité de sa fille, qu’elle soit exposée de la sorte et qu’elle puisse être reconnue, notamment quand elle se baladerait avec elle dans la rue l’a effrayé. Tout comme les paparazzis qui se sont mis à la suivre jusqu’à chez elle pour avoir la moindre photo de Chloe et d’elle, tout ça parce que les deux étaient liés à Freddy Mulligan. Alors, non, lorsque la nouvelle est sortie, Zoya a eu bien d’autres chats à fouetter plutôt que de se soucier si Ambrose allait lire la nouvelle et ainsi découvrir une partie de sa vie de laquelle elle tentait de le garder éloigné jusqu’à présent. Et non, sa priorité n’a pas été d’aller se justifier auprès de lui à ce propos “Et moi donc.” Ils semblent être d’accord sur le fait qu’ils auraient préféré tout deux qu’il l’apprenne autrement, mais ne voit pas le fond du problème de la même manière quand lui pense au fait qu’il l’ai appris par ce biais quand elle pense à la photo de sa fille, exposée aux yeux de tous.
“Tu voulais que je te plaigne ou te félicite ? C’est flou, Zoya.” que tu comprennes sans que je n’ai besoin de dire quoi que ce soit, Rosie… Ses yeux se plissent sous la colère, elle ne lui demande rien, juste d’arrêter de la blâmer alors qu’il aurait pu lui aussi faire quelque chose. Faire ce premier pas vers elle, lui dire qu’il le savait, lui jetait à la figure qu’elle aurait dû lui en parler s’il le voulait, mais juste venir la voir. Etre là pour elle, l’attendre et l’entendre, l’écouter, la comprendre. Rien de plus. « Ni l’un, ni l’autre, Ambrose ! » tu ne comprends rien, elle le garde pour elle, et peut-être est-ce pour le mieux. “Ne m’associe pas des pensées qui ne sont pas les miennes.” Elle ne peut que faire à son tour des suppositions parce qu’il n’a rien exprimé à ce sujet. Elle ne sait pas ce qu’il pense, elle ne sait pas quel est sa position là-dessus et en l’accusant ainsi, cherche-t-elle peut-être à le provoquer pour la connaitre “Que tu aies un enfant ne change absolument rien, tu te victimises.” Ca ne change rien et ses mots malgré tout la soulage. En partie. Parce qu’il ne connait pas le reste de l’histoire, ne sait pas qu’en réalité, ce n’est pas tant l’existence de sa fille qu’elle cherchait à lui cacher mais plus la mère qu’elle a pu être pour Chloe, à cette période de sa vie où ils se sont rencontrés… Ce silence qu’elle instaure alors que son regard vient à trouver le sien est bien plus significatif que des mots. Peut-être qu’un merci pourrait être de rigueur, mais elle n’a pas le cran de le formuler. Parce que la deuxième partie de sa réponse, quant à elle, marque comme un coup de poing dans le creux de son estomac qui l’amène à le détester davantage… parce qu’il touche à un point sensible.
A la place, elle préfère faire des suppositions, celle où il est venu se pavaner devant elle pour lui conter son histoire merveilleuse avec cette nana avec qui elle a pu le voir un peu plus tôt. Zoya nie toute jalousie quand pourtant cela crève les yeux et cherche encore à reporter la faute sur Ambrose, estimant qu’il n’a pas été patient à son égard “C’est ça le problème Zoya, c’est que t’en as fait toute une histoire alors que t’aurais pu commencer par me dire “salut je m’appelle Zoya et j’ai un enfant” et ça n’aurait rien changé à la suite.” Si, ça aurait changé beaucoup de choses. Parce qu’au moment où elle l’a rencontré, elle n’avait pas Chloe avec elle. Elle aurait pu trouver des excuses en prétendant que sa fille était chez son père, mais elle en aurait été incapable. Incapable quand ce dernier refusait de lui rendre sa fille, parce qu’elle l’a abandonné des semaines plus tôt. Une période de sa vie qu’elle aimerait laisser derrière elle, la pire qu’elle ait pu connaitre et pourtant, voilà qu’elle y replonge en plein dedans… Pour elle, ça n’aurait rien changé, ça aurait été pire. Rien qu’à voir ce regard différent qu’il lui porte désormais “Mon regard a changé ? T’es sérieuse ? Et tu te dis pas que ça a peut-être quelque chose à voir avec la scène que tu me fais ? Avec tes mensonges, même par omission, quand t’es pas occupée à tout simplement disparaître du jour au lendemain ?” « Tu es venu alors pour faire la discussion ? Pour qu’on soit des "connaissances" elle mime les guillemets alors qu’elle se rapproche de lui qui se retrouve sur la plage à aller manger un burrito c’est ça ? Parce que c’est tout ce que NOUS pouvons être, des personnes qui ne se disent pas tout mais qui tolère la présence de l’un et de l’autre dans leur vie ? Qu’est-ce que tu veux, Ambrose ?! » elle s’énerve, s’emporte parce qu’il lui balance en pleine figure ses agissements, parce qu’elle est incapable de reconnaitre ses torts et qu’elle lui en veut terriblement de ne pas avoir été plus insistant, plus présent. Parce qu’elle serait passée aux aveux, elle en est persuadée… Mais le voir s’éloigner, le voir réduire leur relation à néant fait bien plus mal qu’elle ne peut le supporter ou tu es venue parce que tu essayes de recoller les morceaux ? un rire mauvais s’échappe d’entre ses lèvres Non, suis-je bête, tu es pris » C’est trop pour elle au point qu’elle vienne à le repousser, une insulte passant la barrière de ses lèvres, et surtout ce je te déteste qu’elle crie sans ménagement "Arrête tes conneries, tu sais bien que c'est pas le cas." Il la prend au dépourvu avec sa réponse, Zoya se figeant face à lui qui s’approche à nouveau. Sa gorge se serre, une larme perle le long de sa joue alors qu’elle est incapable de détacher son regard du sien. Un regard qui parle à sa place, qui lui crie qu’il a raison. Elle le déteste mais parce qu’elle ressent bien trop de choses pour lui, elle le déteste mais parce qu’il lui a manqué et parce qu’elle ne supporte pas de le savoir avec une autre « C’est tout le problème, tu as raison, Ambrose » finit-t-elle par concéder d’une petite voix. Et si elle pourrait le laisser s’approcher davantage, elle se recule, lui tourne le dos et part s’installer sur un banc non loin de là. Elle lui laisse le loisir de la rejoindre, son regard en attendant se perd sur l’horizon, tout comme elle semble perdue dans ses pensées. Et puis… « Je ne t’ai rien dit non pas parce que je n’assumais pas l’existence de ma fille. J’aime Chloe il en connait sûrement le prénom, elle ne lui apprend rien, quand celui-là aussi à fuiter dans les magazines mais quand je t’ai rencontré, elle n’était pas avec moi. Par ma faute elle pivote cette fois sa tête pour trouver son regard, prenant son courage de lui dire cette vérité, celle qu’elle n’était pas prête à lui avouer, dans le blanc des yeux Je ne me sentais pas à la hauteur de mon rôle de mère. Je n’arrêtais pas de fuir mes responsabilités, me reposant bien plus sur mes proches pour ça, préférant vaquer à mes occupations, garder cette liberté que j’ai toujours connu plutôt que d’accepter que ma vie avait pris un tournant avec son arrivée une pause nécessaire, reprenant contenance au passage pour aller au bout de son récit elle méritait mieux. J’étais perdue… J’ai décidé début décembre de la laisser dans les bras de son père… sans un regard en arrière. Quand je suis revenue, trois semaines après, voulant la récupérer… il n’a pas voulu me la rendre. Ca a été la pire période pour moi jusqu’à ce que je la récupère fin janvier… ce qui coïncide avec son silence radio à partir de ce moment-là. Son regard retrouve le sien, l’examinant comme pour voir si, effectivement, ce dernier a changé davantage sur elle quand elle se catalogue elle-même comme un monstre pour ce qu’elle a fait elle était ma seule préoccupation et est ma seule préoccupation depuis, Ambrose. J’essaye de changer… pour elle. D’être à la hauteur. ». Une larme s’échappe, une de plus, qu’elle rattrape d’un revers de main. Il sait désormais et pour ce que ça vaut, je suis désolée ».
(c) ANAPHORE
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Tu es venu alors pour faire la discussion ? Pour qu’on soit des "connaissances" Ce n’est pas ce qu’il dit, de près ou de loin, et plus la discussion et plus l’australien s’agace de la manie qu’a la jeune femme à tourner en dérision le moindre de ses mots pour en faire le goujat de l’histoire, celui qui ne voulait que coucher avec elle puisque c’est sûrement tout ce qui résume leur relation, au final. qui se retrouvent sur la plage à aller manger un burrito c’est ça ? Parce que c’est tout ce que NOUS pouvons être, des personnes qui ne se disent pas tout mais qui tolèrent la présence de l’un et de l’autre dans leur vie ? Qu’est-ce que tu veux, Ambrose ?! » Elle s’énerve toujours un peu plus, uniquement pour faire face au bloc de marbre que se veut être le cadet dont les pensées ne se retrouvent en rien dans les mots de Zoya. Elle sait ce qu’il veut, elle sait très bien qu’il l’a désirée et qu’il la désire sans doute toujours encore ; tout comme elle devrait savoir qu’il ne se permettra de mettre le moindre pied dans une relation aussi compliquée que ce qu’elle esquisse en cet instant sous ses yeux, à la hauteur de ses crises de nerfs et de ses reproches qu’il trouve majoritairement injustes. “Tu veux qu’on change le programme pour une pizza ? Ou des churros, peut-être ? Un petit barbecue, pour rester dans la tradition ?” Alors, à son tour, il joue le jeu de l’ironie en omettant le nœud du problème, ne serait-ce que pour lui imposer le creux de ses propres mots: il souhaitait simplement passer du temps avec elle, et parfois les plais guérissent avec des soirées faites de balades sur la plage et de burritos. Ce n’est pas grand chose, bien sûr, mais toujours mieux que rien.
Ou tu es venue parce que tu essayes de recoller les morceaux ? Il ouvre la bouche pour enfin accepter d’abaisser ses barrières et avouer que oui, bien sûr que c’est la raison pour laquelle il voulait lui parler en cet instant. Pourtant, elle est plus vive et infiniment plus énervée que lui, raison pour laquelle elle prend les devants pour débiter un discours bien différent. Non, suis-je bête, tu es pris » Les doigts qu’il pose autour de ses tempes sont une preuve supplémentaire qu’il perd patience, lui qui ne veut pas non plus que Millie soit mêlée à cette histoire alors qu’elle ignore tout ce qui est relié à Zoya et au fait qu’elle soit loin d’être uniquement une partenaire de travail de James. Oui, il est pris ; Non, cela ne veut absolument rien dire de plus, cela ne les empêche pas de refaire un pas l’un vers l’autre non plus. « C’est tout le problème, tu as raison, Ambrose » Ses mots semblent être le début d’une trêve, et pourtant ses gestes disent tout autre chose, entre la larme qu’il laisse perler et couler le long de sa joue, repoussé paradoxalement par le pas qu’elle esquisse en arrière, pour mieux trouver place sur un banc non loin. Pour Ambrose, ce sont pourtant trop de comportements et d’indices contradictoires pour qu’il arrive à la cerner comme il le voudrait, le poussant alors à rester immobile quelques secondes supplémentaires.
« Je ne t’ai rien dit non pas parce que je n’assumais pas l’existence de ma fille. J’aime Chloe, mais quand je t’ai rencontré, elle n’était pas avec moi. » La suite, le récit de sa vie, Ambrose l’écoute avec attention. Et quand bien même il reste impassible face aux différentes annonces, il n’en pense pas moins, et l’avis qu’il se fait de la jeune femme change selon le moment de l’histoire où ils se trouvent, entre celui où elle abandonne sa fille et celui où elle s’étonne de ne pas pouvoir la retrouver ; jusqu’au moment où la fin subite de tout contact avec elle coïncide avec le retour de la fillette dans sa vie. pour ce que ça vaut, je suis désolée » Ses larmes se conjugent désormais au pluriel, quand bien même elle essaye de les chasser aussi bien qu’elle le peut du revers de la main. En retour, toujours aussi muet, Constantine trouve finalement place à ses côtés, passant son bras derrière son dos uniquement pour qu’elle puisse poser sa tête contre son épaule et lui laisser glisser ses doigts entre ses mèches. “Si je comprends bien, c’est une enfant qui m’a friendzoné, alors ?” Il ne sait pas comment la consoler ni même la rassurer, alors il essaye au moins de trouver une alternative amusante, pour lui soutirer un sourire ou une esquisse de Dieu sait quoi. “Je suis désolé que t’aies estimé que ce serait mieux pour toi de vivre ça loin de moi.” Il est désolé qu’elle ne lui faisait pas assez confiance, en réalité. Il l’est, sincèrement, parce que cela signifie qu’il n’a sans doute pas fait assez d’efforts pour que ce soit le cas, qu’il ne lui a pas assez montré qu’il tenait un minimum à elle, assez pour accepter sans le moindre mal qu’elle lui annonce avoir eu une vie avant lui. “C’est pas comme ça que j’imaginais les choses.” Entre eux. Il n’imaginait pas une telle suite, il ne l’imaginait pas avoir à brasser autant d’air pour avoir ne serait-ce le droit à une discussion avec elle. “J’ai jamais cherché à te blesser, tu sais.” Tout comme il n’a jamais voulu l’être en retour, de façon assez évidente. Au contraire, Ambrose fait toujours de son mieux pour se montrer perméable au reste du monde et à leurs dérives, à leurs excès. Parfois, il n’y arrive tout simplement pas ; ou plus. “Et j’ai aucune envie de me battre avec toi.” Il veut être un requin en politique, pas contre ses proches.
Septembre 2022.C’est les mots qu’il a pu prononcer lors de leur dernière rencontre sur la plage qu’elle reprend à cet instant et lui balance à la figure. Des mots qu’elle n’a pas supporté entendre, quand il a considéré que leur relation était une sans importance et, par déduction à ses yeux et selon elle, qu’elle était sans importance “Tu veux qu’on change le programme pour une pizza ? Ou des churros, peut-être ? Un petit barbecue, pour rester dans la tradition ?” Elle le déteste. Elle le déteste et ses yeux trahissent tout ce qu’elle peut ressentir, trahissent à quel point elle le maudit de prendre ça à la rigolade quand, pour elle, cela n’en est pas une. Toujours aussi proche, une main la démange peut-être, celle qui serait prête à venir se coller violemment contre sa joue pour s’amuser de la sorte de leur supposé relation – inexistante. A la place, surement parce qu’ils ne sont pas totalement tout seul et qu’à un moment ou à un autre, ils vont finir par attirer l’attention et les regards curieux, Zoya affiche un sourire mauvais, son ton trahissant son amertume « Tu es si drôle, Constantine ». Il peut aisément reconnaitre qu’elle ne pense pas un traitre mot, qu’elle pense même tout le contraire de ce qu’elle dit tant sa mine redevient sérieuse la seconde d’après.
Et puis il est temps après cette échange vigoureux que la tension retombe. Il est temps que Zoya passe aux aveux parce qu’elle n’a plus la force de se battre et parce que toutes les raisons qui l’ont poussé à rester distante avec Ambrose sont bien trop lourdes à porter. Lourdes quand il connait désormais l’existence de Chloe, une existence qu’elle aurait aimée, elle, lui apprendre. Le retrouver sur cette foutue plage avec leurs burritos, en amenant sa petite fille de plus d’un an avec elle, et la lui présenter pour la première fois. Ou l’inviter chez elle et lui montrer qui elle est vraiment, cette maman débordée, qui tente de faire au mieux quand elle a fait la pire erreur de sa vie quelques mois plus tôt. A défaut, c’est cette partie qu’elle lui raconte, celle qui n’est pas parue dans les journaux et qu’elle raconte avec émotions. Parce que la culpabilité est toujours là, tout comme les regrets et les doutes. Elle est vulnérable, remarque qu’il met du temps à la rejoindre et lorsqu’il finit par s’installer à ses côtés, venant à passer son bras derrière son dos, la Lewis ne rechigne pas à venir reposer sa tête sur son épaule “Si je comprends bien, c’est une enfant qui m’a friendzoné, alors ?” Elle ne s’attendait pas à ce qu’il réagisse de la sorte, repense à ce qu’elle a dit plus tôt à propos de son humour mais, cette fois, celui-ci fonctionne quand un fin sourire vient à s’esquisser sur le coin de ses lèvres « Disons que c’est elle ta concurrente directe » qu’elle murmure, venant à nouveau essuyer une larme qui perle sur ses joues. Parce qu’il n’a jamais été question de le laisser définitivement de côté, elle avait juste besoin de temps, besoin de prouver qu’elle pouvait être une mère digne pour Chloe et pour se faire, elle n’avait d’autres choix que d’être entièrement dédiée à elle, et personne d’autre. “Je suis désolé que t’aies estimé que ce serait mieux pour toi de vivre ça loin de moi.” Ce n’est pas ce qu’elle a dit et pour tenter de lui expliquer au mieux ce pourquoi, elle se redresse doucement, tout en restant proche de lui « Je n’ai pas estimé que ce serait mieux pour moi… je l’ai fait pour elle ce mois-là parce que je me devais d’être à 100% là pour elle après ce que j’ai pu faire… sa gorge se noue mais elle reprend, après avoir repris contenance Et lorsque je suis revenue vers toi, j’ai été tout simplement lâche et égoïste… je n’étais pas prête à t’en parler et j’avais peur que tout ça te fasse fuir. Te parler de Chloe m’obligeait nécessairement à te parler de ce que j’avais fait. Et tu aurais tous les droits… elle marque une pause, puis se reprend tu as tous les droits de fuir et de me voir comme un monstre… c’est tout ce que j’ai été » et tout ce qu’elle mérite à ses yeux. « Je ne voulais pas te perdre… » pour résumer et au cas où il ne l’aurait pas compris. Sauf que ça a foiré totalement son plan, c’est ce qu’il s’est passé, voire pire “C’est pas comme ça que j’imaginais les choses.” Zoya pivote lentement sa tête pour retrouver son regard, peut-être y chercher plus de détails dans ses mots qui restent vagues « Je ne pensais pas que ce serait aussi… compliqué non plus » et tout ça parce qu’ils ont sous-estimé les sentiments de l’autre, tout comme leurs propres sentiments. “J’ai jamais cherché à te blesser, tu sais.” Elle le sait et malgré tout ce qu’elle a pu lui reprocher précédemment, elle est consciente qu’elle a surréagi, qu’elle a trouvé ça plus aisé de lui faire porter le chapeau à lui, de l’accuser d’une bonne partie de leurs maux, plutôt que d’assumer sa responsabilité dans tout ça « Je suis désolé de l’avoir fait… » parce qu’elle sait très bien que, de son côté, c’est le cas. “Et j’ai aucune envie de me battre avec toi.” Ses épaules s’affaissent, plongeant son regard dans le sien alors qu’elle ne s’autorise pour autant aucun contact avec lui, bien qu’elle aimerait à cet instant se jeter dans ses bras « Je n’en ai plus l’envie non plus, Rosie… » le surnom revient mais il sonne différemment, parce qu’elle se pose évidemment la question de savoir ce que toutes ses confidences, toute cette discussion va changer entre eux. Est-ce que cela veut dire qu’il s’autorise à être proche à nouveau ? Il a quelqu’un, elle ne l’oublie pas, elle doit l’accepter – difficilement. Mais elle se doit de le faire « Qu’est-ce que ça signifie… pour nous maintenant ? » lui pose-t-elle alors, le faisant juge de leur sort, comme il l’a fait ce soir-là sur cette plage, et si quelques secondes auparavant son regard était bien ancré dans le sien, il est désormais porté sur l’horizon devant elle.
(c) ANAPHORE
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Disons que c’est elle ta concurrente directe. » Elle accepte de se prêter au jeu, il sourit donc doucement, quelque peu soulagé que ce soit le cas. Ils ont toujours un bon millier de raisons de se disputer pour un oui ou pour un non et il ne veut pas que le défilé de son cousin soit le témoin d’une énième scène dans le genre. Pourtant, il ne cherche pas seulement à lui provoquer un rire, mais bien à avoir enfin une réelle discussion avec elle, parce qu’il est sûrement grand temps qu’ils posent des mots sur ce silence. Ce n’est pas une discussion qu’il souhaite avoir, loin de là, mais Zoya compte assez à ses yeux pour qu’il souhaite faire l’effort nécessaire. Toutes les questions qu’elle soulève à propos de la maternité, ou de la parentalité de façon générale, ce sont autant de sujets qu’il ne comprend pas et pour lesquels il ne se sent pas concerné, encore bien trop jeune pour cela. Il n’est même pas grand frère, Ambrose, et il n’a pas de neveux ou de cousins ; alors tout est métaphorique, tout est flou. “Je suis pas le mieux placé pour parler enfant et tout ça. Je veux dire, tu lui as pas fait du mal, et elle saura jamais que ses premiers mois de vie ont été un peu difficiles. T’es là pour elle maintenant, c’est tout ce qui compte.” Zoya associait ses problèmes à sa fille au regard qu’il pourrait à son tour poser sur elle, il élude cette partie de la question tant cela lui semble évident que ce n’est pas le cas. Il voudrait ajouter qu’il avait décelé dès les premières discussions que se rapprocher d’elle ne serait pas de tout repos, mais il anticipe déjà que ce serait lancer une grenade déjà goupillée inutilement. « Je ne voulais pas te perdre… » - “Mais je suis là.”
Finalement, il se décale légèrement d’elle et retire son bras de son dos, pour mieux retrouver son regard. Les excuses s’échangent platement, sans qu’aucun ne cherche à approfondir le sujet en question. Chacun connaît déjà ses torts. « Je n’en ai plus l’envie non plus, Rosie… » Il se crispe en entendant ce surnom, repousse à plus tard le moment où il lui expliquera qu’il n’a rien de positif selon lui. Pour l’heure, il y a bien plus important à traiter. « Qu’est-ce que ça signifie… pour nous maintenant ? » Elle porte son regard au loin, mais ça ne l’empêche pas de son côté de déjà basculer la tête de gauche à droite, voyant sans doute un peu trop clair dans ces quelques mots pour vouloir la laisser continuer vers ce chemin-là. Non, ils ne deviendront pas un couple par un claquement de doigts. Parce qu’il a Millie, parce qu’ils ont encore du chemin à faire, parce qu’elle est bien trop volcanique et qu’il ne peut pas se permettre d’avoir un tel caractère à ses côtés, pas dans le métier et l’avenir qu’il ambitionne. “Tu voulais ma peau y’a encore cinq minutes.” Il se contente de lui rappeler, loin de vouloir rallumer la mèche pour autant. Son ton est calme et posé, mais il ne veut pas idéaliser la situation et faire comme si de rien n’était. Plus que tout, il a du mal à pardonner ce qu’il voit comme un énième abandon. “Je veux juste de la stabilité, Zoya.” Et c’est pour ça qu’il n’est pas officiellement en couple, Ambrose, parce que cela signifiera qu’un jour il devra annoncer qu’il ne l’est déjà plus, et il veut épargner cette peine à tout le monde. Ce n’est pas qu’il n’apprécie pas sincèrement Millie, mais tous deux savent qu’un jour leurs chemins se sépareront plus ou moins ; au moins juste assez pour que faire des soirées ensemble et espérer que Flora ne rentre pas de sitôt ne soit plus d’actualité. “Pas que tu rentres et sortes de ma vie.” Il ne peut pas lui offrir de place à son bras, pas pour le moment du moins, mais il veut qu’elle comprenne que cela ne signifie pas pour autant qu’il souhaite la renier, la repousser, ou Dieu sait quel autre synonyme encore. Il la veut auprès de lui, là n’est pas la question. “Reste.” Pour une fois, Zoya, reste.
Septembre 2022.“Je suis pas le mieux placé pour parler enfant et tout ça. Je veux dire, tu lui as pas fait du mal, et elle saura jamais que ses premiers mois de vie ont été un peu difficiles. T’es là pour elle maintenant, c’est tout ce qui compte.” Elle trouve en lui une oreille attentive et compréhensive, quand elle ne lui en a pas laissé la possibilité pendant des mois, pensant que sa réaction serait tout autre. Elle a douté, craignant qu’il ne la voie plus de la même manière et pourtant, sa réaction aujourd’hui lui prouve qu’elle s’est trompée sur toute la ligne. Il en vient jusqu’à la rassurer, au même titre que tous ses proches qui l’ont fait à ce sujet et durant cette période difficile qu’elle a dû affronter seule tout en faisant ses preuves, montrant son souhait de changer et de devenir plus stable, plus responsable, plus… adulte. Silencieusement, son regard se scelle au sien, comme pour le remercie, acquiesçant mollement d’un signe de tête « et ça ne se reproduira plus… » laisse-t-elle échapper dans un murmure, pour lui prouver qu’elle veut être une meilleure mère pour sa fille et qu’elle a retenu la leçon – et peut-être aussi pour s’en convaincre en retour qu’elle ne fera pas par deux fois la même erreur. “Mais je suis là.” Il est là, à ses côtés et il ne peut imaginer le bien que cela lui fait. Un poids se volatilise de sur ses épaules, soulagée d’avoir partagé ce qui s’apparentait il y encore quelques minutes à un secret, avec lui. « Merci, Ambrose » de ne pas avoir fui, de ne pas porter un regard différent sur elle après cette confession, d’être effectivement là, tout simplement.
“Tu voulais ma peau y’a encore cinq minutes.” Honteusement, son regard se porte sur lui, tentant de rester impartiale face à cette affirmation qu’elle ne peut contredire bien que… « Je n’ai pas supporté ce que j’ai vu… » lui rappelle-t-elle comme si cela était une circonstance atténuante. “Je veux juste de la stabilité, Zoya.” Elle et la stabilité. C’est tout ce qu’elle n’est pas. Du moins, c’est ce vers quoi elle tend mais elle ne peut pas lui garantir pour l’heure. Son cœur s’alourdit soudainement alors qu’il s’était allégé quelques minutes plus tôt, l’impression de devoir faire ses preuves pour garder sa place à ses côtés… quelle qu’elle soit. “Pas que tu rentres et sortes de ma vie.” Son regard ne parvient plus à affronter le sien, à nouveau porter sur l’horizon, et peut-être parce qu’il sent à quel point elle est soudainement silencieuse et ne montre aucune réaction, il ajoute “Reste.”. Cela se résume à un seul mot. Et en soi, cela n’a rien de compliquer. Alors pourquoi met-t-elle autant de temps à réagir et à retrouver son regard ? « I will… ». Elle restera désormais. C’est ce qu’elle lui promet, alors qu’elle trouve son regard pour sceller ce pacte qu’elle passe implicitement avec lui « Je te le promets, cette fois, je resterai, Ambrose » Elle tient à lui, et prête à faire cet effort pour lui, même si elle a peur. Peur de rester mais de ne pas obtenir ce qu’elle veut réellement avec lui, peur de ne pas réussir à rester neutre quand elle sait que son cœur et son esprit semble ailleurs. Peur de se tromper sur toute la ligne, de faire ses efforts en vain et qu’il finisse, lui, par s’éloigner. La seule fois où elle a pris ce risque pour quelqu’un, tout s’est mal terminé, c’est elle qui en a le plus souffert et pour rien au monde elle ne voudrait revivre ça. Elle se lève alors, doucement, et se penche sur lui pour venir déposer un baiser sur sa joue, scellant un peu plus cette promesse « Ton cousin m’attend pour qu’on fasse le debrief du défilé… explique-t-elle en se redressant « Je t’appellerai dans les prochains jours ». Et elle le fera, cette fois, un sourire se dessinant au coin de ses lèvres, comme pour l’en convaincre que ce sera le cas. « A bientôt, Ambrose » et sur ces derniers mots, elle reprend son appareil et s’éloigne, lui faisant un petit signe de la main avant de partir en direction de la grande tente, le cœur battant certainement plus vite qu’il ne le devrait.
(c) ANAPHORE
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Merci, Ambrose. » Il ne pense pas mériter ses remerciements, il ne pense pas avoir été une bonne influence pour elle, mais il accueille tout de même ses propos avec douceur, parce qu’il ne veut pas prendre le moindre risque que le ton de cette discussion monte à nouveau alors « Je n’ai pas supporté ce que j’ai vu… » Il sait. Bien sûr qu’il sait. Il n’a aucun mal à le comprendre ni même à le deviner, sûrement parce qu’il aurait eu la même réaction en retour si la scène s’était passée en miroir. Il ne voulait pas la blesser, il ignorait même qu’elle était présente lorsqu’il était près de Millie. Pour autant, il n’est pas prêt à tout laisser tomber pour retrouver les bras de Zoya. Ambrose est égoïstement heureux dans l’état actuel des choses et s’il veut évidemment donner une chance à la jeune femme pour qu’ils soient ensemble, il veut aussi que tout se fasse doucement.
Son silence est une promesse en soi, celle qu’il fera lui aussi des efforts pour que tout se passe bien, pour que les choses avancent, pour qu’ils soient heureux peu importe la configuration que cela implique. Il est prêt à travailler sur lui, sur ça, pour que les choses arrivent. « I will… Je te le promets, cette fois, je resterai, Ambrose. » Il retrouve tendrement son regard, hoche la tête pour la remercier de s’accrocher à cette idée, elle aussi, et de vouloir faire en sorte que les choses fonctionnent. “Merci.” L’australien est finalement le premier à baisser le regard, peu habitué à se montrer vulnérable, encore moins reconnaissant. De tels sentiments sont généralement réservés au cercle très restreint de sa famille. Il accueille avec délicatesse le baiser qu’elle pose contre sa joue, ressentant paradoxalement un pincement au cœur à l’idée qu’ils en soient réduits à des gestes qui pourraient paraître enfantins. « Ton cousin m’attend pour qu’on fasse le debrief du défilé… Je t’appellerai dans les prochains jours. » Résigné, il accepte la fuite de la brune, en venant sans doute à regretter qu’elle travaille pour James, finalement. Il aurait aimé continuer de parler avec elle et rattraper le temps perdu, mais il sait à quel point son travail est important, pour elle comme pour James, et il ne prendrait pas le risque de la retarder. « A bientôt, Ambrose. » Puisqu’il la sent déjà s’éloigner, il retarde l’évidence d’une seconde en plaçant une de ses mèches cheveux derrière son oreille, résistant à l’envie de l’embrasser contre la joue à son tour. “A bientôt, Zoya.” Il souffle, tentant de se convaincre qu’elle l’appellera comme promis alors qu’il esquisse un sourire.