❀ fix a drink and forget « all I wanna do is run around to your place and fix a drink and forget that this will all change | pretend that we are ok | follow me to the bottle and we'll figure it out, i will leave my troubles by the river »

L'acide du vomi brûle sa bouche et les petites plaies autour de ses ongles ; Madison ôte de sa bouche les deux doigts qu'elle vient de s'enfoncer dans la gorge. La secousse qui tort son estomac lui donne une sueur froide, elle inspire, et se force à vomir à nouveau le reste de son déjeuner. Elle sait, depuis le temps, que se forcer à vomir est la meilleure solution pour faire passer une nausée liée à l'alcool. Elle essaie d'être le plus discrète possible, que la queue dans les toilettes de l'université ne relève rien. Elle ne sait pas ce qui la gênerait le plus : qu'on pense qu'elle est déjà trop ivre à 20h, ou qu'on sache qu'en réalité, elle vomit à cause de la gueule de bois de la veille dont elle n'est toujours pas remise ? Légèrement tremblante, elle essuie le coin de sa bouche du dos de sa main, et utilise du papier toilette pour ôter le reste de vomi collé à son index et son majeur. Elle sort et se lave les mains, pour chasser l'odeur. La honte, elle, reste collée discrètement à sa peau, comme à chaque fois. Aucun savon ne pourrait la faire partir.

Le département d'art de l'université organise une soirée pour les anciens élèves, et Madison a accepté d'y suivre plusieurs amis à elle avec qui elle a partagé les bancs des amphis, et ce malgré l'affreux mal de tête qu'elle se traîne depuis la matinée. Après avoir vomi discrètement, Madison se faufile à nouveau dans la soirée, son appareil photo en bandoulière pour capturer des souvenirs. Mais avant tout, elle se faufile en direction du buffet pour prendre une coupe de vin mousseux que l'université essaie de faire passer pour du champagne. Un peu d'alcool pour calmer le mal de tête et l'anxiété sociale qui se forme en elle, de plus en plus forte, contractant ses poumons.

C'est à ce moment là qu'elle le remarque, ou plutôt, qu'elle le reconnaît. Les cheveux roses la surprennent, mais ils se sont vus et se sont reconnus, et Madison ne peut pas faire semblant de ne pas l'avoir vu. Elle inspire, et s'approche, seulement après avoir vidé une première coupe de mousseux et pris une seconde.

« Bellamy ! Ça fait longtemps, » dit-elle avec un petit sourire poli. Elle est mal à l'aise, comme elle est toujours dans une interaction sociale où l'alcool ne l'a pas encore rassuré. « Je crois que la règle des soirées d'alumni, c'est de demander aux gens ce qu'ils deviennent... Alors, tu deviens quoi ? Tu fais toujours de la danse ? » Demande-t-elle, espérant ne pas se tromper sur la spécialité qu'avait pris Bellamy, et en essayant surtout ne pas trop penser à leur ancienne amitié que Madison avait piétiné avant qu'elle ne puisse fleurir.


@Bellamy Shin  

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Madison se rappelle de Bellamy, son sourire toujours joyeux, cette attitude souvent légère et amusée, comme s'il avait le secret pour être toujours de bonne humeur. C'est sûrement une apparence, s'est souvent dit Madison, bien sûr, personne n'est toujours parfaitement heureux. Mais il n'empêche que Madison l'a envié, elle qui n'a jamais réussi à avoir cette aisance, cette énergie solaire. Non, elle, elle est la lune qui brille le soir, une face toujours cachée.

« Evidemment. J’ai enseigné au début mais plus maintenant parce que c’est un peu bouché comme secteur mais bon je pense que je pourrais reprendre si je voulais - toi tu fais quoi du coup ? » Madison n'a pas le temps de répondre que déjà les yeux de Bellamy pétillent devant son appareil photo. « Attends, t’es photographe ?! »

Elle adore répondre à cette question car elle n'arrive toujours pas à croire qu'elle peut, qu'elle va dire oui, que son rêve d'enfance est là et concret : elle a réussi à travailler dans le domaine de l'art, l'art qui a toujours été un tel échappatoire pour elle.

« Ah, le secteur bouché, je crois qu'on aurait dû s'en douter quand on est parti en fac d'art, » plaisante-t-elle. Elle pense à ses parents et leur regard réprobateur. « Du coup tu... Tu es danseur professionnel ou tu fais un truc à côté en attendant d'enseigner à nouveau ? » Il est commun pour les gens de ces milieux de cumuler les jobs pour finir les fins de mois, et si Archie n'était pas là, Madison aurait sûrement dû avoir un job alimentaire à certains moments de sa vie. En ce moment, heureusement, elle se débrouille plus ou moins grâce à la photographie, même si Archie continue de lui faire des cadeaux malgré ses protestations ; c'est comme ça qu'il exprime son amour, et secrètement, elle en lui en est très reconnaissante. « Tu devais être top en prof, avec ton côté... social, ta bonne humeur. » Oh, un compliment ? Madison regarde son verre : l'alcool a commencé à monter plus vite qu'elle ne pensait. Évidemment, avec le ventre vide. Elle relève la tête et sourit. « Oui, je suis photographe. Comme quoi mes parents avaient tort, mes études ont bien servi à quelque chose ! » Elle a un petit rire. À vrai dire, ses parents n'ont pas été contre ses études, comme toute personne riche qui se respecte, ils adorent l'art, l'histoire de l'art. Ils imaginaient simplement que ça passerait à Madison, ou peut-être qu'elle deviendrait une doctorante en histoire de l'art, à enseigner à Yale. Pas photographe. « J'ai galéré au début, mais maintenant, je commence à me faire une place, donc je suis vraiment contente ! »


@Bellamy Shin  

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« Ben maintenant je travaille chez Weatherton, jsuis juste assistant mais bon, c’était ça où le chômage. Mais je danse toujours, j’fais des vidéos sur les réseaux. » Madison hôche la tête d’un air entendu : elle sait qu’aujourd’hui, les métiers créatifs et artistiques vont de paire avec une connaissance fine des réseaux sociaux si l’on voulait avoir une chance de percer. Il faut toujours partager ce que l’on fait, savoir créer de l’engagement, un enfer personnel pour Madison et sa personnalité effacée qu’elle n’arrive jamais à vendre en ligne. Elle espère que ses photos parlent d’elle-même, et elle se doute que des gens comme Bellamy ont beaucoup plus de facilité. Elle voit bien qu’il a cette personnalité solaire - on dirait qu’il n’est jamais rentré dans une pièce en ayant peur d’y être, qu’il ne se sent jamais de trop. Elle envie cette confiance en lui. « Ah, les réseaux, on ne peut plus y échapper même dans les milieux artistiques ! Tu me donneras ton @, il va falloir que je m’abonne, évidemment ! »

Elle relance la conversation sur Bellamy qui a été prof, et en profite pour finir sa coupe de mousseux et en reprend une autre, attrapant au passage un petit four, faignant la détente, comme si elle n’est pas partie pour enchaîner les verres. Elle se souvient vaguement de quelques soirées avec Bellamy, et il lui semble bien qu’il a aussi une bonne descente, mais elle ne veut jamais se faire trop remarquer de ce côté-là ; elle craint plus que tout que quelqu’un hausse un sourcil en la voyant reprendre un verre et fasse une remarque qui exposerait Madison.

« Moi j’aimais grave ça en tout cas ! Et les enfants se plaignaient pas - même les parents je crois qu’ils m’aimaient bien ?? On avait une super bonne dynamique avec les élèves de mon cours de hip hop, j’aurais trop aimé continuer avec eux mais l’école de danse avait plus les moyens de payer le loyer et les profs - »

C’est aussi habituel pour les créatifs et artistiques de ce monde, l’argent… Il faut dire que c’était rarement des métiers qui paient assez pour vivre correctement sans galérer, et je n’étais pas surprise que son école ai dû fermer.. Au moins Madison a toujours eu sa famille derrière - enfin, Archie, surtout. Lui au moins l’a toujours soutenu dans son projet d’être photographe, assez pour qu’elle puisse explorer et éventuellement réussir, plus ou moins, en tout cas assez pour qu’elle puisse à Bellamy que c’est son métier.

« Tu dois être trop fière ! Les affaires marchent bien alors ? »

Sa réponse surprend Madison : elle a beaucoup de sentiments qui envers elle-même qui la travaille, et clairement, la fierté en fait rarement partie.

« Je suis contente.  » Elle réctifie malgré elle, un peu intimidée. « Mais c’est vrai que c’était un peu mon rêve d’enfant, de vivre d’un truc artistique.  » Elle avoue avec un petit sourire.

La Madison de dix ans serait clairement admirative, fière peut-être. Mais que dirait-elle du reste, des parts d’ombre de la Madison de 26 ans ? Elle se mordille la lèvre intérieure.

« Trop cool, tu dois faire des super photos ! Tu fais quoi comme style ? T’en as pas sur toi ? Jveux trop voir ! »

Elle sort son téléphone, et ouvre instagram, et lui tend pour lui montrer, un peu stressée. Elle n’aime pas trop voir le visage des gens face à ce qu’elle fait, elle a toujours peur de voir qu’ils n’aiment pas.

« Je cherche encore un peu mon style, mais j’aime bien les photos qui ont une ambiance un peu noire, nostalgique, qui ont l’air d’avoir un secret.  » Comme Madison, au fond. Elle boit une gorgée dans sa coupe. « En ce moment je bosse pas mal sur mon projet sur les espaces liminaux. C’est les lieux de transition qui sont vides, genre une cage d’escalier, les parkings souterains déserts, qui ont une aura un peu étrange. Je trouve ça trop intéressant comme atmosphère, et c’est des endroits auxquels on ne prête jamais attention… » Madison explique, avant de se reprendre : « Désolée, si on me lance, je peux en parler pendant un peu trop longtemps.  » Elle rigole nerveusement. « Toi, tu veux retourner dans la danse, ou pour l’instant tu préfères construire ta communauté en ligne tranquillement ? » Elle relance la conversation sur Bellamy, essayant de ne pas être fatiguante avec ses passions étranges, et de ne pas trop penser au sujet qu’ils ont évité depuis le début de la conversation : Louis.



@Bellamy Shin  

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Bellamy a l’air de toujours voir le meilleur chez l’autre, quoi que Madison lui dise, il semble sincèrement enthousiaste, comme s’il trouvait tout génial. Elle envie cet optimisme éternel chez les autres. Elle n’a jamais été très heureuse, très joyeuse, depuis aussi longtemps qu’elle se souvienne, elle était un enfant peureux et timide, pour qui la vie semblait particulièrement difficile. Elle imagine que le décès de Lola, sa grande soeur, à seize ans, alors que Madison n’en avait que dix, n’avait pas dû faciliter sa construction. Elle se demande à quoi la famille de Bellamy ressemble, s’il est facilement joyeux parce qu’il a grandi dans un foyer où l’amour était donné sans réserve, sans qu’on ait besoin de le demander ou de le mériter. Madison a pensé, un moment, que sa carrière florissante de photographe finirait par impressionner ses parents - après tout, Bellamy ne venait-il pas de dire qu’elle avait réussi ? - mais elle a compris rapidement qu’elle ne serait jamais assez pour eux, pour cette pression familiale étouffante. Elle relance la conversation avec Bellamy, chassant ses pensées noires dans une nouvelle gorgée d’alcool et dans le sourire du jeune homme qui est si contagieux.

« Heuu. Je sais pas en vrai, pour l’instant mon travail me dérange pas et puis il me laisse du temps pour aller à la salle de danse aussi, mais j’aimerais bien redevenir prof ouais, si je peux. »

Madison hoche la tête, pensive. Allier sa passion et un travail qui permet de payer le loyer n’est pas toujours évident. Elle a tout de même l’impression que Bellamy est le genre de personne qui se laisse porter, voire vivre, et une nouvelle fois, elle ressent une pointe de jalousie. Et de honte, aussi - elle déteste se sentir toujours en compétition avec les autres, envieuse de ce qu’ils ont et qui semblent lui faire défaut.

« Si tu redeviens prof, peut-être qu’un jour tu pourras m’apprendre à danser. Je pense que je suis officiellement un cas perdu. » plaisante-t-elle. « Ou en tout cas, il me faudrait beaucoup d’alcool ! » Elle termine son verre et se tourne vers le buffet. « On reprend un verre, d’ailleurs ? Je pense qu’on peut fêter le fait qu’on a tous les deux pas trop mal réussi, non ? »




@Bellamy Shin  

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Tout à coup, pour la première fois depuis la soirée, Madison voit une ombre passer sur le visage de Bellamy alors qu’elle évoque le fait qu’il redevienne prof de danse. Elle sent immédiatement l’angoisse la prendre. Elle déteste ce genre de moment où elle comprend qu’elle a dit la mauvaise chose - elle a beau essayer de se convaincre que Bellamy a toujours été adorable et qu’il ne semble pas rancunier, elle se sent coupable, la honte lui pique les joues, elle se dit qu’elle a été trop loin. Elle se demande si l’alcool l’a trahi, lui qui d’habitude la rend de si bonne compagnie. Pourtant, tout le monde dit la mauvaise, parfois, Madison le sait et elle est indulgente avec les autres. Mais pas avec elle-même. Elle ne s’autorise jamais ce luxe là. On ne lui a pas beaucoup donné en grandissant.

« J’ai pas besoin de redevenir prof. Jsuis toujours danseur et j’ai toujours mon diplome. Donc si tu veux des cours tu m’appelles hein. » T’es trop conne, se dit intérieurement Madison. « Bien sûr, bien sûr. Je suis désolée je ne voulais pas dire ça comme ça, » bafouille-t-elle.

Mais Bellamy ne semble pas lui en tenir trop rigueur, puisqu’il accepte sa proposition de se resservir un verre. Madison a le ventre noué et l’envie de boire l’écrase toute entière - dans ces moments de tension, elle ne rêve que de noyer la peur dans un autre verre. Elle trinque avec Bellamy, ses mains toujours un peu tremblantes. « A tes photos trop cool, et aux espaces libi- limini- ce que t’avais dit là. » Madison lui fait un petit sourire et ne relève pas le fait qu’il ne se souvienne déjà plus de ce qu’elle lui a expliqué. Elle est habituée. «Tu vois toujours des gens de la fac ? » Ah, nous y voilà. Elle sent que son estomac se contracte à nouveau et elle boit une immense gorgée de son verre. Le seul problème de l’alcool, c’est que ça n’agit jamais assez vite. Elle n’a consommé que très rarement de la cocaïne, mais au moins, ça, c’était un effet direct. Mais Madison n’a qu’un poison et il occupe déjà assez de place dans sa vie, se dit-elle. « Oui, j’ai gardé quelques potes, et puis… » Elle hésite un instant. « Je suis toujours avec Louis. Il vient de rentrer, » dit-elle lentement. Elle sait que la relation entre les deux est particulière, surtout depuis que Louis s’est enrôlé dans l’armée. A l’époque, Bellamy et Madison s’étaient même rapprochés pour essayer de convaincre Louis de ne pas partir. Une négociation vaine. « On avait eu raison d’essayer de le dissuader, » Madison confie à Bellamy d’une voix amère, « parce que je ne pense pas que l’armée lui ai beaucoup réussi. » Elle hausse les épaules. Elle ne sait pas trop si Bellamy est en encore en colère contre Louis, ce qu’il en est de leur relation aujourd’hui. « Et, euh, toi, tu es toujours en contact avec d’autres élèves ? » Demande-t-elle, lui offrant la possibilité de changer de sujet.

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Madison remarque évidemment l’air sombre qui passe sur le visage de Bellamy à l’évocation de Louis. C’est facile, Bellamy est si jovial que lorsqu’il fronce légèrement les sourcils, le contraste est si saisissant qu’on ne peut pas s’empêcher de le relever. Madison n’a pas évoqué le sujet Bellamy avec Louis, il est trop changeant et vulnérable en ce moment, et ils se disputent déjà assez comme ça, elle veut éviter de relancer une discussion potentiellement mouvementé. Elle s’en veut de ne pas être honnête avec Louis, de ne pas lui dire ce qu’elle pense, qu’il devrait recontacter son ancien meilleur ami parce qu’il a besoin d’être entouré en ce moment. Mais elle fait ce qu’elle peut pour que leur relation survive les mouvements d’humeur de Louis, et, si elle est honnête, les siens aussi.

Si seulement Louis ne s’était pas enrolée, se dit-elle souvent. Quelle idée stupide. Elle partageasa réserve avec Bellamy qui, elle le sait, a pensé comme elle.

« Ah bon ? Pourtant vu comme il en parlait on aurait dit que c’était la meilleure idée de sa vie. » Madison fait une petite grimace et hausse les épaules.  « Je ne suis pas sûre qu’il dirait encore ça aujourd’hui. Ou alors il se mentirait vraiment à lui-même. »

L’alcool délie la langue de Madison, qui oublie de s’inquiéter que Bellamy pourrait potentiellement répéter ce qu’elle lui dit, à quelqu’un ou même à Louis si ils se recroisent un jour. Mais elle a besoin, en cet instant, de se confier à quelqu’un qui comprend et qui connait Louis. La confession ne dure que quelques secondes, mais Madison se sent plus légère.

« Ouais plein, tu te rappelles d’Hunter ? Bah on est toujours potes, tu verras sur insta - pis yen a plusieurs autres parce que c’est pratique d’avoir leurs numéros quand j’ai besoin de danseurs pour des projets, en plus on a jamais supprimé le groupe de classe de ma promo, des fois on sort tous ensemble, » Madison sourit, c’était l’un des avantages des facs d’arts, les gens restent en contact et se proposent des projets, s’entraident, sauf lorsque la compétition pour le succès reprend le dessus. Tout le monde n’accepte pas les autres dans leur réseau, ou pas vraiment, on ne donne pas toujours les bons contacts qu’on a, on veut se les garder. Madison n’a jamais agi ainsi, mais elle a été assez naïve pour se faire piéger. Elle remarque que Bellamy se fait interpeller par ses amis et Madison s’apprête à s’éloigner, se doutant qu’il veut juste être avec ses potes et pas avec elle, mais Bellamy la surprend en lui proposant avec un grand sourire : « Viens on va les voir ? » Madison finit son verre et s’en sert un énième, pour la route.  « Avec plaisir ! » S’exclame-t-elle, reprenant une gorgée de courage liquide pour pouvoir s’amuser avec un peu plus de légéreté, loin de l’anxiété sociale qui la ronge habituellement.



Terminé @Bellamy Shin