| (kai) too many missing pieces |
| ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3243 POINTS : 160 TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are. RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : AVATAR : lucy boynton. CRÉDITS : (av. cristalline) › (sign. siren charms) › (gifs lucy. sophiexrph) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche) DC : penny stringer (ft. elizabeth olsen) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/04/2021 | (#)Jeu 6 Oct - 10:54 | |
| too many missing pieces Tu ne peux pas dire depuis combien de temps ta jambe gauche s’est mise à sauter. Tout ce que tu sais, c’est que depuis que tu l’as remarqué, ça t’agace profondément. Comme si tu ne contrôlais pas le mouvement de ta jambe, tic témoignant d’un esprit agité, bien qu’épuisé, incapable de rester immobile, incapable de se calmer. Tu as l’esprit qui vrille à gauche et à droite et les reprises de sitcom qui jouent en rafale depuis quelques heures sur ta télévision ne font plus rien pour t’occuper. Téléphone entre les mains, tu décides rapidement d’envoyer quelques textos, à la recherche d’une âme en peine qui aurait bien envie d’aller se changer les idées elle aussi, sur un coup de tête spontanée. Tout pour ne pas être obligée de rester assise sur ton canapé, incapable d’oublier ta jambe qui saute, qu’importe le nombre de fois où tu tentes de l’arrêter. Il est déjà tard, tu sais que tes chances pour trouver quelqu’un qui est aussi libre avec l’envie de sortir sont minces, mais l’une des filles avec qui tu fais tes cours à l’université mord à l’hameçon et ça te prend moins d’une heure pour te préparer et la rejoindre chez elle, ta classique petite robe noire moulante sur le dos. Tu ne sais pas ce que tu as envie de faire, ce soir. Tu ne sais pas si tu cherches à te sortir Kieran de la tête, ou si tu veux simplement faire descendre toute la pression accumulée des derniers mois, oublier que c’est la fin de session et que les travaux s’empilent, que les examens arrivent. Tu ne sais pas et tu t’en fous. Tu pourras toujours décider une fois là-bas, changer d’idée en cours de route, qu’importe tant que la musique est forte et que l’alcool coule dans tes veines, tu sais que ce sera une bonne soirée.
Ou du moins, c’est ce que tu voulais croire, jusqu’à ce que ton soudain high ne redescende aussi vite qu’il n’est monté. Que tu te sens ridicule, au milieu de cette foule de gens qui ont tous l’air d’avoir au moins dix ans de moins que vous, que tout est finalement trop fort, que tout le monde bouge trop vite autour de toi. Tu fais des efforts pourtant, quand tu t’efforces de sourire à ton amie qui elle ne semble avoir aucun problème à se fondre dans la foule, quand tu te déhanches au son de la musique, que tes bras se lèvent au-dessus de ta tête, que tu fermes les yeux dans un espoir de te perdre dans le moment, sans succès. Peut-être qu’un autre verre te permettra enfin de te détendre, ou peut-être que d’enchaîner les shooters est une bien meilleure idée. Ton amie n’est pas pour cette dernière proposition, elle veut continuer de danser qu’elle dit. Tant pis. Tu n’as pas besoin d’elle pour te commander quelque chose à boire après tout. Tu t’excuses, lui assures que tu reviens rapidement et puis prends la direction du bar. L’endroit est bondé, il semble y avoir beaucoup de monde qui attendent pour commander, mais tu réussis assez facilement à te faufiler, assez pour prendre place sur l’un des tabourets. Tu attires l’attention l’un des barmans et avec ton sourire angélique, tu parviens à placer ta commande avant bien d’autres qui étaient pourtant là avant toi. « 4 blue kamikaze. » que tu demandes en montrant quatre doigts, ce à quoi le barman répond d’un simple signe de la tête. Le mec assis à côté de toi semble être là depuis un moment, bien avant toi, sans que personne ne soit venu prendre sa commande vu l’absence de verre vide placé devant lui. « J’peux partager, si tu veux. » que tu proposes innocemment, tournant ton attention pleinement vers lui. La noirceur de la pièce n’aide pas, mais son visage te semble familier. « On se connaît? » que tu demandes ensuite, plissant les yeux comme si tu espérais que cela t’aide à mieux le reconnaître, sans succès. |
| | | | (#)Ven 18 Nov - 20:31 | |
| fortitude valley :: electric playground
Tu soupçonnais avoir tenté toutes les positions possibles sur le canapé du logement de Dani, que tu avais investi dès ton arrivée à Brisbane, en juillet dernier. Un soupire franchit longuement la frontière de tes lippes, tu poses le livre de biologie en épouvantail sur ton torse, tes yeux sombres scrutent le plafond. Tes mains passent sur ton visage, frottent tes yeux, mêlent tes cheveux. Ton esprit est d'ordinaire indomptable mais il valse ce soir dangereusement avec tes dilemmes, tes mauvais souvenirs, tes appréhensions, tes frustrations. Ta jambe trépigne contre le bras du canapé, témoin de ta nervosité. Des cernes se creusent sous tes yeux mais le repos te paraît proscrit. Tu sais que si tu rejoins ton amie dans son lit, tu seras incapable de rejoindre Morphée et tu risques fortement de réveiller la coréenne. Tu râles dans ta barbe de quelques jours et finis par décrocher ton téléphone, qui glisse de tes mains pour te gifler sans vergogne. Tu lèves les yeux au Ciel, reproduis l'exercice en maintenant cette fois-ci l'écran face à tes pupilles. Tu n'as personne de tes contacts de connectés, il est trop tard pour rejoindre Hugo au Saucibar. Tu t'orientes vers les boîtes de nuit et constates que l'Electric Playground sur Fortitude Valley a l'avantage de ne pas être très loin d'où tu te trouves et restera ouverte encore quelques heures. Tu te redresses, attrapes ton blouson, enfiles tes chaussures, laisses un mot à Dani sur le comptoir de la cuisine et rejoins les rues humides australiennes.
Tu veux te sortir ton avenir et ton passé de ta tête. Tu as besoin d'arrêter de penser à Ryan. Tu ne veux plus te jouer en boucle la conversation dotée de bon sens que tu as eue récemment avec Noor. Tu refuses de songer à Jiyeon et son fichu SMS sur le coming out. Tu réfutes tes acolytes drag queens qui te sollicitent sans cesse pour que tu te dévoiles quand cela est intolérable pour toi de lier ton art nocturne à ta vie de tous les jours. Tu désires cesser de visualiser le regard interrogateur de Hugo lorsque tu as refusé de répondre à tes parents le jour de ton anniversaire. Un frisson te parcourt en te rappelant que tu as franchi le cap des trente ans : une information que tu souhaites oublier aussi cette nuit. La liste est longue, elle te martèle le cœur tandis que tes pas foulent le bitume de plus en plus hâtivement. Finalement, tu remarques l'enseigne lumineuse de l'Electric Playground et tu t'y engouffres, n'éprouvant aucune misère à passer devant les videurs. Tu t'empêches de penser qu'un d'entre eux est mignon, par la même occasion.
Direction le bar, tu t'échoues sur un tabouret comme si c'était vital, comme si tu avais accompli une véritable épreuve et qu'enfin, tu pouvais obtenir de quoi respirer. Une bouée en mer agitée. Tes doigts pianotent sur la surface collante du comptoir, tu tentes en vain d'obtenir l'attention du barman. Une femme élégante dans sa robe noire moulante se poste à côté de toi et capte sans difficulté aucune l'attention de l'employé. Tu rejettes la tête en arrière, désespéré. Tu as l'impression d'être un camé mais vraiment, ta patience est mise à rude épreuve. Peut-être aurais-tu dû venir au bar en drag queen pour te faire servir plus rapidement ? « J’peux partager, si tu veux. » Tu cilles et tu te concentres sur la jeune femme qui s'adresse à toi. Un léger rire file entre tes lèvres. « C'est gentil, j'veux bien. » Généralement, tu aurais refusé poliment, ne voulant pas dépouiller la jolie rousse, mais cette nuit, tu adhères à son offre, mourant d'envie d'alcooliser ton organisme. « On se connaît? » Tu inclines légèrement la tête sur le côté, scrutant le portrait de ton interlocutrice. Tu fronces les sourcils. Sa voix te dit quelque chose, son regard aussi. Tu tentes de mettre les pièces du casse-tête ensemble pour résoudre l'énigme de l'identité de la trentenaire. « Hum. Je crois. » Tu fais, incertain, farfouillant ta mémoire. « Je suis Kai, » tu te présentes et dès que la réalisation apparaît sur le minois de la rouquine, tu reconnais par son expression lumineuse l'australienne : « Autumn ?! » Tu t'exclames, te redressant sur ton siège. Cet éclat, le même qu'elle avait quand elle élucidait les rouages de ton cerveau peu ordinaire pour le faire capter ce que tu peinais à intégrer. Par ses capacités à dépasser les cadres et garder un esprit ouvert et tolérant, tu avais toujours été intimement persuadé qu'elle ferait une enseignante hors pair. « Mais qu'est-ce que tu fais là ?! » Tu te rappelais qu'elle t'avait expliqué être originaire du pays des kangourous mais naïvement, tu la pensais encore à Québec, là où tu lui avais dit au revoir deux ans plus tôt. « C'est dingue comme le monde est petit, » tu t'étonnes. Tu te lèves et enlaces la trentenaire amicalement, ayant confirmation sur son identité. « Ca me fait super plaisir de te revoir ! »
Dernière édition par Kai Luz le Lun 14 Aoû - 22:30, édité 1 fois |
| | | ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3243 POINTS : 160 TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are. RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : AVATAR : lucy boynton. CRÉDITS : (av. cristalline) › (sign. siren charms) › (gifs lucy. sophiexrph) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche) DC : penny stringer (ft. elizabeth olsen) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/04/2021 | (#)Ven 23 Déc - 12:15 | |
| too many missing pieces Tu es tentée par l’idée de t’éclipser et partir du club où tu as trouvé refuge, mais ce ne serait sans doute pas très gentil pour ta copine que tu as supplié de t’accompagner il n’y a même pas quelques heures de cela. Tu en veux à la Autumn qui s’emmerdait sur le canapé, celle qui pensait que ce serait une bonne idée de te retrouver ici, dans le bruit et les lumières qui flashent de partout, qui te font mal aux yeux et qui te donnent mal à la tête. Tu en veux aussi à la Autumn d’en ce moment d’être aussi rabat-joie, de ne pas savoir profiter alors que c’est tout ce que tu voulais. Tu détestes cette dualité qui ne sait jamais vraiment faire de sens dans ta tête, tes envies qui sont bien trop souvent de polaires opposés, tes envies qui changent en un mot, en un moment au point que tu en as toi-même le tournis a essayé de faire sens de tout ça. Alors trouver le bar, commander quelques shots, prétendre que tu n’as pas envie de disparaître sur place, ça semble être l’option la plus viable pour le moment. Les shots apparaissent sans tarder, et si tu n’as pas eu à faire beaucoup d’effort pour attirer l’attention du barman, ça ne semble pas être aussi facile pour ton voisin qui semble sur le point de perdre patience. Tu joues à la bonne samaritaine en lui offrant de partager, ou peut-être que tu es seulement à la recherche d’une distraction. Dans un cas comme dans l’autre, vous êtes tous les deux gagnants et c’est l’essentiel, non? « C’est gentil, j’veux bien. » Sans attendre, tu pousses deux de tes shooters dans sa direction, avant de te concentrer sur son portrait, tentant d’essayer de comprendre pourquoi il te semble si familier. Est-ce que c’est la voix, ou bien autre chose? Tu poses la question et voilà qu’il se met à te dévisager à son tour, alors que vous cherchez dans vos mémoires respectives si le visage de l’autre évoque le moindre souvenir. « Hum. Je crois. » Tu plisses les yeux, toujours incapable de te souvenir de qui il est, même si quelque chose te dit que la réponse est bien plus simple et évidente que tu ne veux le croire. « Je suis Kai. » Tes yeux s’écarquillent. Bien sûr, ce prénom, cette voix, ce visage. Évidemment que tu le connais, et avant même que tu n’aies le temps de dire quoique ce soit, muette de surprise, il semble lui aussi s’être souvenu. « Autumn?! Mais qu’est-ce que tu fais là?! » « C’est plutôt moi qui devrais te poser cette question! » Sans prendre le temps de trop y réfléchir, tu t’approches de lui, viens passer tes bras autour de ses épaules dans une accolade un peu maladroite alors que vous êtes tous les deux assis, mais qui témoigne de ta joie autant que de ta surprise de le retrouver ici ce soir, de tous les moments et de toutes les places possibles. « Je suis rentrée en Australie il y a un peu plus d’un an maintenant. Je viens pas de Brisbane, mais de pas très loin et c’est ici que je me sens le mieux. » Oh, la belle histoire. Bien mieux que de dire que tu t’es installée ici principalement pour stalker ton ex-fiancé, hum. « Je te croyais en Californie! » Du moins, tu crois que c’était la prochaine destination du brésilien, avec qui tu avais développé un certain lien d’amitié dépassant la simple relation élève-enseignant, bien que tu n’aies jamais eu l’occasion de le voir souvent autre que dans ce cadre avant son départ. Jamais tu n’aurais cru le revoir un jour, encore mois dans un club de Brisbane pendant un soir de lourde solitude. « C’est dingue comme le monde est petit. » Toi aussi, tu peines à y croire. C’est que le hasard sait drôlement bien faire les choses. « Ça me fait super plaisir de te revoir. » « Moi aussi, tu fais ma soirée. » que tu avoues, ta mauvaise humeur et ton envie de partir soudainement évaporée. Tu attrapes l’un des shooters et le lève dans sa direction, l’invitant à trinquer. « À nos retrouvailles improvisées! » que tu lances, cognant ton verre minuscule contre le sien et avalant d’une traite l’alcool bleuté. Sans attendre, tu attrapes ton deuxième shooter et répète l’expérience, une grimace apparaissant sur ton portrait alors que tu sens déjà l’alcool te réchauffer de l’intérieur, cette sensation si particulière et si agréable à la fois. « Quatre autre. » que tu indiques au barman qui passe rapidement par-là, et puis tu retournes ton attention sur Kai. « Qu’est-ce qui t’emmène à Brisbane? » que tu demandes, sincèrement curieuse. |
| | | | (#)Dim 8 Jan - 22:03 | |
| Si la soirée s'était augurée morose d'entrée de jeu, il suffisait apparemment que tu y mettes du tien pour que celle-ci s'améliore considérablement. Comme si Autumn était ta récompense pour avoir quitté l'appartement que tu occupais avec Dani, tu te réjouissais profondément de retrouver la jeune femme que tu avais saluée pour la dernière fois deux ans plus tôt, à l'autre bout du monde. Tu l'enlaces aussi spontanément qu'amicalement dès qu'elle initie le geste. Ce hasard immense t'amuse autant qu'il t'émerveille et des milliers d'interrogations naissent dans ton esprit sur la vie de la rouquine depuis que tu l'avais quittée. « C’est plutôt moi qui devrais te poser cette question! » Elle te réplique lorsque tu commences à la questionner sur ses raisons l'ayant conduite en Australie, bien que tu te remémorais qu'elle était native de ce pays. Un rire franc file entre tes lèvres avant qu'elle ne t'explique : « Je suis rentrée en Australie il y a un peu plus d’un an maintenant. Je viens pas de Brisbane, mais de pas très loin et c’est ici que je me sens le mieux. » Tu hausses les sourcils, intéressé et impressionné. Ils s'étaient finalement suivis en terme de départ du Québec. « On est pas parti si loin l'un de l'autre, » tu verbalises. « Je te croyais en Californie! » « Ah oui, j'en viens, en fait ! Je suis arrivé à Brisbane en juillet. » Tu fais avec enthousiasme, touché que la Galloway se rappelle de ton dernier itinéraire.
Tes doigts pianotent nerveusement la surface du bar avant de s'enrouler autour d'un des shooters que t'avait offert plus tôt la trentenaire. Tu ne peux t'empêcher de souffler à quel point cette coïncidence est épatante. En plantant ton regard dans celui de ton interlocutrice, tu lui avoues à quel point cela te ravit de la retrouver. « Moi aussi, tu fais ma soirée. » Tout en ton portrait expire le bonheur, une vraie contradiction avec ton début de soirée. « À nos retrouvailles improvisées! » « Yes ! À ces heureuses retrouvailles ! » Tu approuves gaiement et rapidement, vous descendez avidement les deux petits verres. Autumn a la merveilleuse idée d'attirer de nouveau l'attention du barman et de commander une autre tournée. Manifestement, vous avez autant envie l'un que l'autre de boire ce soir. Tu as tout un tas d'éléments à taire dans ta tête cette nuit et tu es motivé à éventuellement t'y appliquer avec la bonne compagnie d'Autumn. « Qu’est-ce qui t’emmène à Brisbane? » « Le boulot, les copains, » tu présentes. « Noor est ici aussi. Tu te souviens de Noor ? Mon amie que j'ai rejoint en Californie, » tu relates avec un sourire tendre. Tu avais parlé de la Guerrero à Autumn à plusieurs reprises. « Peut-être que je pourrais te la présenter, si tu veux ! » Tu invites, charmé par l'idée que deux personnes que tu appréciais puissent se connaître. « Est-ce que tu enseignes ici aussi ? » Tu demandes, sincèrement intéressé. Tu avais adoré avoir la jeune femme en professeur et vu ses capacités à t'enseigner malgré tes divergences, tu étais intimement convaincu qu'elle ferait une enseignante hors pair. « Et si on se prenait directement une bouteille ? » Tu proposes alors que les quatre nouveaux shooters sont posés devant vous. Vu vos attitudes respectives, tu soupçonnes que vous n'aurez pas de misère à boire un tel contenu à deux. Tu te permets par ailleurs de payer cette deuxième tournée en tendant ta carte bancaire au barman.
Dernière édition par Kai Luz le Ven 3 Fév - 0:07, édité 1 fois |
| | | ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3243 POINTS : 160 TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are. RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : AVATAR : lucy boynton. CRÉDITS : (av. cristalline) › (sign. siren charms) › (gifs lucy. sophiexrph) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche) DC : penny stringer (ft. elizabeth olsen) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/04/2021 | (#)Mar 24 Jan - 10:31 | |
| too many missing pieces « On est pas parti si loin l’un de l’autre. » Cette vérité demeure toujours aussi surprenante. Tu ne pensais jamais que ton chemin serait emmené à recroiser celui de Kai, surtout pas dans des circonstances aussi hasardeuses que celles-là. Tu ne sortais presque plus après tout, et le soir où tu décides de venir noyer ta peine dans un club de la ville, il en fait de même? Coïncidence? Tu as du mal à y croire. Tu n’as jamais réellement cru au hasard de la vie, préférant prétendre qu’il y a une raison derrière chaque chose, chaque rencontre, chaque moment qui nous mène là où vous êtes. Souvent, tu n’avais pas envie de penser aux raisons qui expliquaient ton quotidien, les nombreux choix derrière lesquels tu t’étais retrouvée à trente ans, célibataire, sans enfant et sans diplôme (encore pour quelques semaines du moins) alors que tu voulais tant de la vie, tu te connaissais assez pour savoir que tu chercherais éventuellement à comprendre pour quel motif particulier le Luz avait pu être ramené dans ton orbite. « Ah oui, j’en viens en fait! Je suis arrivé à Brisbane en juillet. » Il y a quelques mois à peine, donc. Tu secoues la tête, presque persuadée que tu vas finir par te réveiller et réaliser que tout de cette scène n’est qu’un fragment de ton imagination, mais alors que l’alcool descend le long de ta trachée, la sensation est bien trop réaliste, la brûlure bien trop prononcée pour que tout ça ne soit pas réel, ce qui t’arrache un nouveau sourire. « Et ça te plaît jusqu’à maintenant? J’imagine que c’est bien différent de la côte Ouest américaine! » Non pas que tu en connaisses quoique ce soit de plus que ce que l’on voit à la télévision, certes, mais quand même.
« Yes! À ces heureuses retrouvailles! » Les shooters ne font pas long feu, et tu n’attends pas un quelconque mot de la part de Kai avant de commander une nouvelle tournée qui connaît le même sors que les premiers. Ça descend trop vite et tu regrettes déjà de ne pas en avoir demandé quatre de plus, mais tu sais aussi que ce ne sera pas bien long avant que les effets ne se fassent ressentir. « Le boulot, les copains. » Tu hoches la tête, attentive et curieuse. « Noor est ici aussi. Tu te souviens de Noor? Mon amie que j’ai rejoint en Californie. » Le nom t’est familier, mais seulement parce que c’est le genre qui ne s’oublie pas facilement et aussi parce que tu croyais à l’époque qu’elle était la copine de Kai. Peut-être que tu n’avais pas tort finalement qu’ils étaient encore ensemble? Après tout, s’il l’a rejoint en Californie et qu’il semble l’avoir suivi jusqu’ici, ça fait du sens dans ton esprit qui s’empresse toujours à faire des conclusions sans que tu ne possèdes toutes les informations. C’est que tu en oublierais presque le fait qu’il vient d’utiliser les mots mon amie pour parler d’elle. « Peut-être que je pourrais te la présenter, si tu veux! » « Oui, avec plaisir. Tu l’as suivi jusqu’ici? » que tu lui demandes, la curiosité l’emportant sur le reste. « Ça fait longtemps que vous êtes ensemble? Ou eh, que vous vous connaissez je vous dire? » que tu te reprends, même si tes hypothèses ont franchi tes lèvres sans que tu ne puisses réellement les retenir. « Est-ce que tu enseignes ici aussi? » Tu te mordilles légèrement les lèvres, gênée de devoir admettre que malgré ton expérience passée et le rôle que tu avais joué auprès de lui lors de votre passage commun à Québec, tu ne possédais pas encore le titre officiel d’enseignante. « Non, pas encore du moins. Mais bientôt! » que tu précises, un brin d’enthousiasme qui réapparaît dans le timbre de ta voix. « Je termine mon BAC à la fin de l’année et après, je vais pouvoir exercer officiellement. » Pas seulement qu’à titre d’aide-enseignante, dans des boulots qui payent encore moins bien qu’un job au salaire minimum. Mais l’expérience avait été enrichissante et c’est ce qui t’avait convaincu de reprendre tes études une fois à Brisbane. « Et si on se prenait directement une bouteille? » « Tu lis dans mes pensées. » Quand tu réussis à attirer le regard du barmaid une autre fois, tu commandes directement une bouteille de fort qui risque de ne pas faire long feu entre vous deux, vu la rapidité à laquelle vous avez enchaîner vos premiers shooters. « Qu’est-ce qu’on oublie ce soir? » que tu lui demandes, toute gêne désormais débridée maintenant que l’alcool coule dans tes veines et que ton filtre déjà défectueux de base ne fait plus le moindre effet. |
| | | | (#)Sam 4 Fév - 18:10 | |
| Un adage dicte qu'il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas et même si ce dernier t'a toujours semblé saugrenu, force t'est de constater que certaines rencontres du passé sont amenées à surgir de nouveau sur la route du présent. Tu ne pensais pas avoir le plaisir de croiser de nouveau Autumn. Lorsque tu l'avais saluée avant ton départ du Canada, tu pensais sincèrement qu'elle avait été un protagoniste fort apprécié d'un chapitre de ta vie et qu'en aucun cas, elle aurait un rôle récurrent au sein de ton histoire. Cela n'est assurément pas pour te déplaire, tu favorises grandement le fait de revoir la rouquine et tu espères désormais pieusement que vos routes seront amenées à se croiser fréquemment désormais que vous résidez tous deux à Brisbane. « Et ça te plaît jusqu’à maintenant? J’imagine que c’est bien différent de la côte Ouest américaine! » Tu acquiesces, un large sourire figé à tes lèvres. « Très différent, oui. J'aime beaucoup Brisbane. Je trouve que les gens y sont accueillants et chaleureux. » Alors que les américains que tu avais rencontrés t'avaient semblé dotés de nombreux préjugés et plutôt superficiels. En addition, tes origines brésiliennes n'avaient pas spécialement aidé à ton intégration et les amis que tu t'étais faits en Californie étaient davantage des immigrés que des américains pure souche. Bien entendu, tu ne désirais aucunement généraliser ton expérience à tous les états-uniens, cela restait très spécifique.
L'entrain t'anime sans vergogne et avec grande énergie, tu acceptes de trinquer. Les shooters se suivent, vous ne tardez pas à vider les petits verres et tu trépignes sur ton tabouret de continuer de festoyer ainsi avec ton ancienne enseignante. Tu expliques à Autumn les raisons qui t'ont menées jusqu'en Australie, tout en lui proposant avec enthousiasme de lui présenter ta meilleure amie Noor. « Oui, avec plaisir. Tu l’as suivie jusqu’ici? » Tu hausses brièvement les épaules, considérant ton cheminement. « Si on veut, oui. On peut dire ça comme ça ! » Noor avait retrouvé Hugo et Dani. Tu avais ensuite décidé de postuler à Brisbane pour les rejoindre, ton attitude nomade t'entraînant également dans cette démarche. « Puis tu me connais, j'aime pas rester trop longtemps au même endroit, » tu confesses dans un rire. « Ça fait longtemps que vous êtes ensemble? Ou eh, que vous vous connaissez je vous dire? » Ton regarde se rive vers la Galloway, surpris - mais assez fier, tu considérais la question d'Autumn comme une revanche sur les allusions de Jiyeon sur le fait que tu sois dans le placard - qu'elle ait pu vous considérer former un couple. Tu hoches la tête en signe de dénégation - à t'étourdir un peu - avant de répliquer : « On n'a jamais été ensemble. Noor, c'est comme une sœur. Elle est ma meilleure amie. » Sans compter que tu n'étais pas intéressé par une relation amoureuse, mais ce point, tu le gardais aussi pour toi. « On se connaît depuis... douze ans maintenant, » tu calcules rapidement, effaré par la même occasion du temps qui passe. « J'imagine que tu as pu revoir certaines de tes anciennes relations en revenant ici, » tu fais le lien avec le retour d'Autumn dans son pays natal. Puis, sans filtrer véritablement les questions qui germent dans ton esprit, tu t'intéresses à la carrière en enseignement de ton interlocutrice. Tu n'oublierais jamais à quel point elle t'avait aidé à maîtriser davantage la langue anglaise et tu étais intimement convaincue que ce métier lui allait comme un gant. « Non, pas encore du moins. Mais bientôt! Je termine mon BAC à la fin de l’année et après, je vais pouvoir exercer officiellement. » La surprise étire tes traits. « Oh, c'est génial ça ! Félicitations ! » Tu la congratules franchement. « Faudra fêter ça ! » Tu invites spontanément. « Tu sais où tu exerceras ? » Tu t'enquières. « Ou à quel public ? » Tu poursuis, avant d'opter qu'une bouteille était de rigueur. Le charme d'Autumn attire de nouveau le barman vers vous et tu la laisses choisir votre nouveau poison. « Qu’est-ce qu’on oublie ce soir? » Tu soupires avec un sourire. « Fiou... » tu commences en te frottant le front. La liste était assez longue. « Les personnes qu'on aurait mieux fait de ne pas aimer ? » Tu proposes. Tu ne savais pas si une telle personne figurait au répertoire de la trentenaire, surtout que tu ne l'avais pas connue spécialement en couple même si tu n'avais pas mis ton nez dans ses affaires intimes non plus lorsque tu la fréquentais. Néanmoins, le sujet pouvait être vaste et interprété de diverses façons. Avec un peu de chance, la Galloway trouverait quelqu'un qui correspondait à cette description dans ses trente ans d'expérience. |
| | | ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3243 POINTS : 160 TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are. RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : AVATAR : lucy boynton. CRÉDITS : (av. cristalline) › (sign. siren charms) › (gifs lucy. sophiexrph) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche) DC : penny stringer (ft. elizabeth olsen) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/04/2021 | (#)Dim 5 Mar - 10:10 | |
| too many missing pieces « Très différent, oui. J’aime beaucoup Brisbane. Je trouve que les gens y sont accueillants et chaleureux. » « Plus que les américains? » que tu ne peux t’empêcher de demander, y lisant le sous-entendu que Kai n’avait toutefois pas mentionné à voix haute. Tu connaissais la réputation des américains, l’une des raisons pour laquelle tu avais choisi le Canada plutôt que les États-Unis lorsque tu avais pris la décision de te sauver le temps de quelques mois, à ta sortie de l’hôpital. Ça ne prend pas de temps avant que les effets de l’alcool se fassent ressentir, le buzz est agréable et la compagnie aussi. Tu en oublies complètement ton amie qui est encore quelque part sur la piste de danse. Ton attention est complètement portée sur Kai et les shooters, sur la conversation et l’envie d’en apprendre plus sur ce qu’il est devenu dans les dernières années. « Si on veut, oui. On peut dire ça comme ça! » La réponse est ambiguë et ne te donne pas réellement la réponse que tu espérais alors tu te contentes de hocher doucement de la tête. « Puis tu me connais, j’aime pas rester trop longtemps au même endroit. » « Ta prochaine destination est déjà choisie ou bien tu comptes rester dans le coin un moment? » Tu devais admettre que tu l’enviais un peu pour ça, Kai. Cette facilité qu’il semblait avoir de simplement faire ses valises et se laisser porter au gré du vent. Mais clairement, il avait des attaches lui aussi, des personnes qui l’avaient emmené ici, une en particulier si tu suivais bien et ton lapsus t’apporte enfin la réponse que tu espérais. « On n’a jamais été ensemble. Noor, c’est comme une sœur. Elle est ma meilleure amie. On se connaît depuis… douze ans maintenant. » « Ah, okay. » que tu réponds, te sentant un peu idiote d’avoir fait de si gros sous-entendus. Tu n’avais pas réellement d’amis proches comme ça, personne que tu ne suivrais jusqu’au bout du monde, ou qui déciderait de te suivre peu importe où tu vas et voilà que tu jalouses ça aussi, soudainement, bien que tu ne laisses rien paraître. « J’imagine que tu as pu revoir certaines de tes anciennes relations en revenant ici. » Un son t’échappe, quelque chose entre un soupir et un rire. « On peut dire ça comme ça. » que tu réponds, reprenant les mots du jeune homme. Il y a beaucoup de choses que tu pourrais dire à ce sujet-là et honnêtement, ce n’est pas l’envie qui manque, mais tu te retiens pour l’instant parce que tu es encore capable de retenir le flot de mots.
C’est bien plus facile de parler de tes études que de t’engager sur la voie de tes relations manquées. « Oh, c’est génial ça! Félicitations! Faudra fêter ça! » Un sourire rempli de fierté remplace ton expression incertaine, appréciant peut-être un peu trop chaque louange que tu reçois, comme si tu en avais constamment besoin pour te rappeler ta valeur, la valeur de tes réussites, incapable de te le rappeler toi-même. « Tu sais où tu exerceras? Ou à quel public? » « Je sais encore où, mais y’a quelques écoles secondaires au centre-ville où j’ai fait mes stages qui semblaient dire que j’aurais une chance de revenir, une fois mon diplôme en poche. » Et puis il te restait quelques semaines de ton dernier stage, peut-être que si tout se passait bien, tu aurais même une chance de continuer à ce même établissement. Tu n’avais pas encore de plans concrets pour la prochaine année, tu devais admettre que ça te faisait peur de te projeter trop loin, toi qui avais la mauvaise de tout saboter avant de franchir la ligne d’arrivée. Tu avais l’impression que de ne pas faire de plans passer l’obtention de ton diplôme te permettrait peut-être de ne pas tout détruire au passage. Mais ce soir, rien de tout ça n’avait réellement d’importance, quand la bouteille offrait un divertissement non-négligeable. « Fiou… » Tu n’étais clairement pas la seule à avoir besoin d’oublier quelque chose ce soir. « Les personnes qu’on aurait mieux fait de ne pas aimer? » Oulah. « Cheers to that. » Tu remplis deux shooters, en pousse un dans la direction de Kai avant de mener le deuxième à tes lèvres. « Et ceux qui auraient mieux fait de ne pas nous aimer en retour. » que tu ajoutes, pointe de mélancolie et de tristesse que tu t’efforces de cacher avec un autre shooter. « Malchanceux en amour? » que tu lui demandes, sachant pertinemment que si Kai ne parle pas et vite, tu risquais de lui offrir une version ou une autre dans tes propres déboires et ça, ce n’était peut-être pas la meilleure idée qui soit. |
| | | | (#)Sam 25 Mar - 17:40 | |
| Cette rencontre inopinée avec Autumn, suivie de la consommation de plusieurs shooters, suffit à transformer mon humeur et à la faire vibrer sur l'onde de l'entrain. Rapidement, les questions s'enchaînent, l'intrigue que nous suscitons l'un chez l'autre sur ces années à l'écart à découvert. J'acquiesce en riant quand la Galloway déduit de mon qualificatif des australiens un comparatif avec ces américains que je fréquentais il y avait de cela encore quelques semaines. « Je vois que tu décryptes toujours en moi ce que je ne dis pas, » je fais avec complicité. Mes doigts pianotent nerveusement sur le rebord d'un shooter, tandis que je tente de décrire, avec autant de bienveillance que possible : « J'ai beaucoup aimé mon passage aux États-Unis mais les américains m'ont toujours donné l'impression que socialement, ils se retrouvaient en groupes définis, réunis par des points communs distincts. Je ne me suis jamais trop senti à l'aise dans cette pratique, je n'aime pas m'associer spécialement à des cliques et n'aime pas non plus être confiné au même groupe ; j'aime trop la diversité pour ça. Jusque là, j'ai le sentiment qu'en Australie les gens sont plus ouverts, plus avenants et moins dans l'"étiquetage". » Je hochais négligemment une épaule, ne désirant pas par mon discours dénigrer une mentalité face à une autre, que je ne maîtrisais de surcroît pas entièrement, ce qui m'incitait à souligner : « Après, ça ne reste que mon point de vue. Peut-être que j'ai simplement pas fréquenté les bonnes personnes non plus lorsque j'étais en Amérique et il n'en reste que j'ai rencontré de très chouettes individus. » J'étais même parvenu à m'autoriser à aimer un garçon, lors de mon séjour à New York, un secret inavouable que je conservais très précieusement au fond de ma mémoire comme de mon cœur.
Ma destination en Australie n'incombe néanmoins pas totalement au fruit du hasard et je présente les motifs de mon emménagement à Brisbane à Autumn, faisant le lien notamment avec Noor, ma meilleure amie, dont je lui avais déjà parlée dans le passé, ainsi que ma bougeotte éternelle. « Ta prochaine destination est déjà choisie ou bien tu comptes rester dans le coin un moment? » Je me mordille les lèvres, songeur. « Elle n'est pas encore choisie, » j'affirme avec un sourire en coin. « Je ne sais pas encore combien de temps je vais rester à Brisbane, je n'aime pas trop me fixer sur une durée, ça me fait me sentir prisonnier de mes propres engagements, » je révèle avec un air désolé, conscient que mon attitude pouvait paraître étrange, avant d'annihiler les impressions de mon amie que je puisse former un couple avec Noor. Certes, je suis satisfait qu'Autumn m'associe dans une relation hétéro, surtout lorsque Jiyeon me tannait avec une sortie de placard que j'avais soit-disant à faire, cependant, il n'y aura toujours que de l'amitié avec la Guerrero, que je considère telle une sœur. Lorsque je m'enquiers sur les propres relations que mon interlocutrice a dû retrouver lors de son retour sur sa terre natale, je suscite une réaction des plus énigmatiques, ce qui m'incite à lui adresser un rictus curieux. « On peut dire ça comme ça. » « Vous m'intriguez, Miss Galloway ! » Je lâche avec une joviale franchise, faisant écho à son ancien rôle de professeur qu'elle endossait vis-à-vis de moi, mon alcoolémie en croissance aidant. Mon regard se plante éhontément sur la rouquine à l'affût d'éléments qui assouviraient ma curiosité férocement aguichée, néanmoins, je me retiens de l'interroger verbalement, ne désirant pas créer un malaise en fouinant dans un sujet qu'elle ne souhaiterait peut-être simplement pas aborder.
Je me redresse sur mon siège, euphorique, pour congratuler Autumn sur ses études puis la questionner, avec un intérêt honnête, sur sa carrière prochaine. « Je sais pas encore où, mais y’a quelques écoles secondaires au centre-ville où j’ai fait mes stages qui semblaient dire que j’aurais une chance de revenir, une fois mon diplôme en poche. » « C'est génial ça ! Je suis si heureux pour toi, Autumn. Tes futurs élèves auront beaucoup de chance de t'avoir, et je parle en connaissance de cause ! » J'assurais avec amitié avant que nous prenions une autre excellente décision en cette soirée : celle d'investir dans une bouteille d'alcool. Au lieu de trinquer, la trentenaire invoque l'oubli, ce qui suscite en moi tout une liste de sentiments, de souvenirs et de faits que j'aimerais gommer de mon histoire. J'opte pour Ryan en proposant à Autumn de tracer un trait ce soir sur les personnes qu'on n'aurait pas dû aimer. « Cheers to that. » J'émets un rire approbateur en observant l'australienne verser deux shooters. « Et ceux qui auraient mieux fait de ne pas nous aimer en retour. » Je considère le minois de la future enseignante, compatissant. Ne pas se juger digne d'un amour relève d'une profonde sensibilité selon moi, et je suis navré si Autumn en souffre aujourd'hui. Par ailleurs, mon esprit ne peut s'empêcher de se demander si Ryan m'avait un jour aimé. Aurait-il agi comme il l'avait fait si ça avait réellement été le cas ? Maltraite-t-on les gens qu'on aime ? « Malchanceux en amour? » J'affiche une grimace. « "Malchanceux" sonne comme un euphémisme. » J'avale mon shooter, sers notre prochaine tournée. « J'dirais que j'suis banni de l'amour, » je me définis abstraitement avec un rire aussi bref que nerveux. « J'suis désolé pour tes déceptions, » je prononce sincèrement. « T'en as eues avec des gens d'ici ? » Je demande curieusement, me disant que cela doit être bien difficile de revenir dans une ville où se trouve un ex. Même si j'adore New York, je ne suis pas certain vouloir y remettre les pieds, à moins d'une excellente raison qui contrebalancerait aisément l'éventualité de croiser Ryan. Si tel est le cas pour Autumn, je la juge courageuse. Ou alors, Brisbane a beaucoup à lui apporter, ce qui m'incite à poursuivre, rebondissant sur son précédent aveu : « Pourquoi c'est à Brisbane où tu te sens le mieux ? » |
| | | ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3243 POINTS : 160 TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are. RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : AVATAR : lucy boynton. CRÉDITS : (av. cristalline) › (sign. siren charms) › (gifs lucy. sophiexrph) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche) DC : penny stringer (ft. elizabeth olsen) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/04/2021 | (#)Ven 14 Avr - 7:08 | |
| too many missing pieces « Je vois que tu décryptes toujours en moi ce que je ne dis pas. » Tu hausses légèrement les épaules, un sourire aux lèvres. C’est quelque chose que tu fais facilement, pas seulement avec Kai. Tu comprends les sous-entendus, lis les émotions, même celles qui ne sont pas directement partagées et c’est plus fort que toi, mais tu t’y calques presque automatiquement, comme si tu ne savais pas comment être sans ce mécanisme qui te vient si naturellement que tu n’y penses même plus, la plupart du temps. « J’ai beaucoup aimé mon passage aux États-Unis mais les américains m’ont toujours donné l’impression que socialement, ils se retrouvaient en groupes définis, réunis par des points communs distincts. Je ne me suis jamais trop senti à l’aise dans cette pratique, je n’aime pas m’associer spécialement à des cliques et n’aime pas non plus être confiné au même groupe ; j’aime trop la diversité pour ça. Jusque là, j’ai le sentiment qu’en Australie les gens sont plus ouverts, plus avenants et moins dans l’étiquetage. » Tu hoches la tête, attentive. Tu ne pourrais pas réellement commenter puisque tu n'avais rencontré que quelques américains au fil du temps, définitivement pas assez pour être à l’aise de former une opinion qui ne serait pas pleinement basée sur les stéréotypes. « Après, ça ne reste que mon point de vue. Peut-être que j’ai simplement pas fréquenté les bonnes personnes non plus lorsque j’étais en Amérique et il n’en reste que j’ai rencontré de très chouettes individus. » « C’est l’essentiel. » Tu as envie de croire qu’il y a des bonnes personnes dans tous les coins, mais qu’il est parfois plus difficile de les trouver. Parfois, tu te demandes dans quelle catégorie tu entres vraiment, quand les gens te rencontrent, incertaine d’être complètement une bonne personne at heart. « En espérant que l’Australie te laisse de meilleurs souvenirs et aucune hésitation. » Mais la vie était pleine d’hésitations, alors peut-être que ce n’était pas la pire des choses, tout compte fait.
« Elle n’est pas encore choisie. Je ne sais pas encore combien de temps je vais rester à Brisbane, je n’aime pas trop me fixer sur une durée, ça me fait me sentir prisonnier de mes propres engagements. » « Je peux comprendre ça. » L’impression de te sentir piéger en est une que tu cherches constamment à éviter, mais tu tends à le faire dans les extrêmes, en te refusant souvent une stabilité et une routine dont tu as terriblement besoin. « J’aimerais avoir cette liberté. Partir où je veux, quand je veux. Voguer au gré de mes envies. » que tu avoues avec un léger rire. Ce n’est pas tant que tu as les attaches qui te retiennent ici. Bien sûr il y a ton frère et tes parents, mais tu n’es pas du tout là où tu pensais être à tes trente ans. Il n’y a pas de mariage, il n’y a pas d’enfants, pas non plus d’amitiés ou de relations pour lesquelles tu resterais en place. Mais tes moyens étant ce qu’ils sont, partir simplement parce que tu en as envie n’est pas quelque chose que tu peux te permettre, malheureusement. « Vous m’intriguez, Miss Galloway! » Un nouveau rire t’échappe. « Si on continue de boire à ce rythme-là, tu vas finir par apprendre tous mes secrets. » Et ce n’est même pas une blague. Tu as la langue lousse, quand l’alcool coule dans tes veines et cette situation en est une complètement nouvelle avec Kai, vous qui n’aviez entretenu qu’un lien semi-professionnel pendant vos quelques mois partagés à Québec. Peut-être que te vider le cœur pourrait te faire du bien, même si tu doutes qu’au fil de tes consommations, tu parviennes à rester complètement cohérente. « C’est génial ça! Je suis si heureux pour toi, Autumn. Tes futurs élèves auront beaucoup de chance de t’avoir, et je parle en connaissance de cause! » Tu te sens rougir sous les compliments, sachant pertinemment que Kai ne mentirait pas là-dessus et cela te donne évidemment un petit boost de confiance dont tu avais bien besoin. « C’est vraiment gentil, merci. » Et pour célébrer ce qui n’est pourtant pas encore pleinement accompli, tu enchaînes avec un shooter, et puis un autre, et bientôt, tu perds le compte du nombre que tu as pris, décidé toutefois à ne pas t’arrêter en si bon chemin.
« Malchanceux sonne comme un euphémisme. » « Ah. » Un nouveau shooter, un nouveau hochement de la tête en compréhension. « J’dirais que j’suis banni de l’amour. » « Pourquoi ça? » Oui, l’alcool a déjà délié ta langue et tu veux savoir, tu veux connaître, tu veux comprendre. Tout comme Kai semble être curieux en retour. « J’suis désolé pour tes déceptions. T’en as eues avec des gens d’ici? » Tu hoches doucement la tête, ton index tournant inconsciemment autour de ton verre à shooter vide à nouveau. « J’étais fiancée, avant mon voyage au Canada. » Et si ça fait des années qu’il n’y a plus de bague à ton annulaire gauche, c’est un automatisme pour toi de venir frotter la peau nue. « Et tout à chier, vraiment intensément. » Et c’est là normalement, que tu te perds dans des mensonges qui te peignent sous la parfaite couverture de victime, de fille qui s’est faite abandonnée alors qu’elle était à son plus bas sans jamais admettre les torts qu’elle a elle-même commise au fil du temps. Et c’est tentant, de te perdre dans cette histoire si souvent répétée, mais alors que ton regard croise celui du Luz et que l’alcool coule dans tes veines, tu prends un chemin tout autre. « Au début, tout allait bien. On était un drôle de match, mais on se faisait du bien, tu sais? Le genre où il aidait à me calmer, et je le sortais de sa zone de confort. On a eu des belles années, ou peut-être qu’on était juste jeunes, je sais pu. » C’est difficile désormais, d’être certaine de tes souvenirs, de savoir le vrai du faux, si tu n’as pas embelli les premières années pour faire concurrence aux horreurs qui ont suivi. « Et puis j’ai eu des doutes, et il a eu des doutes et soudainement, tout était difficile. J’allais de moins en moins bien, et c’était souvent lui qui en payait le prix. » Tu te pinces légèrement les lèvres. C’est compliqué, d’essayer de résumer des années de relation à son essentiel, quand il semble y avoir tant de détails qui sont importants, qui changent la donne et la première impression de ce que vous étiez Kieran et toi, de ce que vous êtes peut-être encore finalement. « J’ai fait une grosse dépression, et j’ai passé quelques mois à l’hôpital. Trouble de la personnalité limite. » Ouais, ce putain de diagnostique qui plane au-dessus de ta tête, qui ne te quitte jamais vraiment. Qui pourrait sûrement expliquer ce que tu es en train de faire présentement, même. « C’était trop, alors il est parti. » Tu attrapes la bouteille de fort et cette fois, tu ne prends même pas le temps de remplir ton verre, emmenant directement la bouteille à tes lèvres. Tu prends une gorgée, et puis une autre, tu manques de t’étouffer avec l’alcool quand la bouteille atterrit avec force sur le comptoir du bar et tu échappes un long rire avant de te retourner vers Kai. « Désolée, j’t’avais dit que j’te raconterais toute ma vie. » Et dans un monde idéal, tu auras tout oublié demain. « Pourquoi c’est à Brisbane où tu te sens le mieux? » « Parce que c’est le dernier endroit où j’ai eu l’impression d’être vraiment heureuse. » Avec qui tu étais. Avec ta famille. Avec Kieran. Avant que ta santé mentale ne se dégrade et que tout ne foute le camp. « Peut-être que j’espère encore pouvoir retrouver ça, ici. » Et peut-être que c’est impossible, peut-être que tu ne pourras plus jamais être heureuse ici, mais tu le veux, tellement. |
| | | | (#)Sam 29 Avr - 21:03 | |
| Un fin sourire étire mes lippes tandis qu'Autumn me souhaite un meilleur séjour en Australie que celui que j'ai expérimenté aux États-Unis, quand bien même ce dernier n'était pas des plus mauvais que j'eus connus non plus. La vérité était que chaque pays, chaque ville, présentait ses avantages et ses inconvénients, à l'identique de toutes choses dans la vie en générale. Il suffisait de composer avec les points positifs et négatifs pour dénicher l'équilibre qui nous convient le mieux, le mix qui nous comble. Pour ma part, je n'avais pas réellement connu d'endroit coup de coeur, cependant, certaines personnes s'étaient façonnées une place toute désignée et précieuse dans mon coeur, ce qui m'incitait à vouloir me trouver proche d'eux. « Merci. A toi aussi, » je souhaitais en tapotant mon shooter contre celui de la rouquine. La future enseignante méritait un lot de nouvelles et belles aventures également.
Entre deux verres, j'explique à la Galloway mon besoin quasi vital de liberté. Je fuis les engagements, réfutant l'idée d'être redevable ou lié à un endroit ou à une personne en particulier (assez ironique sachant que je suis marié, mais cela est encore une autre histoire). Je souhaite n'en faire qu'à ma tête, je désire disposer d'une porte de sortie en tout temps, j'aspire à être maître de mon destin continuellement. Parfois, je juge que cette attitude de ma part contrebalance ces nombreuses restrictions que je m'impose sévèrement ainsi que ces multiples secrets que je cache de façon maladivement possessive et qui me rangent voracement. Si j'étais plus libre dans ma tête et dans mon corps, si je m'autorisais à vivre comme mon coeur le dictait plutôt que comment ma raison me le sommait, probablement ne ressentirais-je pas ce besoin pressant d'être capable de changer de vie physiquement en un clin d'œil.
« Je peux comprendre ça. J’aimerais avoir cette liberté. Partir où je veux, quand je veux. Voguer au gré de mes envies. » « Qu'est-ce qui t'en empêche ? » Je demande spontanément, avec bienveillance et intérêt. Parfois, il suffisait de simplement nommer ses barrières pour mieux les appréhender et les abaisser. Lorsque l'australienne se fait évasive sur les anciennes connaissances que je la soupçonne avoir pu retrouver, je formule mon intrigue avec une complicité enthousiaste. « Si on continue de boire à ce rythme-là, tu vas finir par apprendre tous mes secrets. » Je ris, amusé, avant de lever un autre verre, l'œil espiègle. « Si jamais j'en apprends vraiment, ne t'en fais pas, je suis un pro pour garder les secrets. » Parfois, je me plais à imaginer que j'en ai une vitrine pleine dans le coeur et chaque secret, telles des sphères aux couleurs distinctes et aux propriétaires différents, sont entretenus précautionneusement par l'amitié et le respect que je voue à ces personnes dont je suis assez proche pour posséder leurs confidences.
Je me réjouis franchement d'apprendre le succès dans les études d'Autumn et valorise avec une assurance indubitable ses compétences dans l'enseignement. A mes yeux, il n'y a en effet aucun doute : la Galloway sera une excellente professeure. Je fais signe au barman de nous apporter une nouvelle bouteille, apercevant le niveau de la nôtre descendre rapidement et n'ayant absolument aucune envie d'être raisonnable ce soir. De toute façon, l'alcool n'est jamais une denrée perdue.
L'amour est un sujet sensible. Une chaise brinquebalante et désespérément vacante en moi qui a été occupée par des personnes qui se sont lassées d'être négligées ou que j'ai fini par fuir tant elles m'ont fait du mal. Maudit de l'amour, l'expression me semble juste, résumant mon incapacité à me conformer aux normes de l'amour qu'on m'a inculquées. « Pourquoi ça? » Une moue pincée, j'inspire profondément, à la fois dépité et résigné. « Parce que j'suis pas adapté à l'amour, » je décris en haussant les épaules, avalant amèrement une nouvelle dose de liqueur, avant de m'enquérir sur la vie sentimentale de mon interlocutrice. « J’étais fiancée, avant mon voyage au Canada. » A la façon dont Autumn passe ses doigts autour de son annulaire nu, je devine que l'histoire risque d'être un vrai brisecoeur. Je grimace en l'entendant confirmer mes doutes en annonçant que son couple avait chié intensément, ne pouvant réprimer un petit rire nerveux teinté de solidarité et du souhait de l'épauler. « Au début, tout allait bien. On était un drôle de match, mais on se faisait du bien, tu sais? Le genre où il aidait à me calmer, et je le sortais de sa zone de confort. On a eu des belles années, ou peut-être qu’on était juste jeunes, je sais pu. » J'acquiesce, compréhensif, commentant simplement : « Les contraires qui s'attirent et se complètent. » J'ai une pensée pour Ryan qui m'a aussi donné des ailes dans le monde du drag, avant d'en arracher des plumes d'une manière aussi égoïste que perverse. Je n'avais pour ma part jamais été en couple sur une durée qui dépassait quelques mois et dans un sens, ça me soulageait. En aucun cas n'aurais-je pu vivre une mascarade durant plus d'un trimestre ou deux et je n'ose pas imaginer essuyer une rupture après avoir été proche de quelqu'un pendant autant de semaines. Peut-être que la clef repose sur la satisfaction des bons moments, comme le signifie Autumn ? « Et puis j’ai eu des doutes, et il a eu des doutes et soudainement, tout était difficile. J’allais de moins en moins bien, et c’était souvent lui qui en payait le prix. J’ai fait une grosse dépression, et j’ai passé quelques mois à l’hôpital. Trouble de la personnalité limite. » Je hausse les sourcils, à la fois déconcerté et touché par le récit de la trentenaire. « C’était trop, alors il est parti. » Je presse amicalement son épaule, comme pour la réconforter, lui indiquer que c'est derrière elle, lui confirmer qu'elle est bien en un seul morceau et qu'elle s'en sort bien. « Désolée, j’t’avais dit que j’te raconterais toute ma vie. » Autumn rompt de nouveau le silence alors que j'étais en quête de ces mots qui me manquent pour rebondir sur sa dramatique romance. « Non, non, ne t'en fais pas. Je crois que je t'estime encore plus maintenant, en fait, » j'avoue en riant doucement. « T'es vaillante, Autumn. » Les démons des gens les rendent plus réels, plus vrais, plus riches, selon moi. L'âme d'Autumn est peut-être esquintée, elle est aussi vibrante d'un camaïeu de couleurs causés par les coups du destin. « Ca consiste en quoi, le trouble de la personnalité limite ? » Je lui demande avec douceur, armé du désir de mieux comprendre les maux de la rousse pour la soutenir. Peut-être que la barrière de la traduction m'empêche de saisir entièrement ce dont elle souffre et dès les premiers mots, j'en comprendrais le diagnostic, mais en attendant, je ne dispose que d'une vision floue nuancé d'une dépression. « Est-ce que tu l'aimes encore ? » J'interroge timidement, lorgnant discrètement vers mon acolyte de boisson. Est-ce qu'il est mal d'aimer encore quelqu'un qui nous a fait du mal ? « Tu as fréquenté quelqu'un d'autre, après lui ? » Et finalement, pourquoi rester à Brisbane malgré ces ombres nostalgiques ? N'est-il pas bon de rechercher la nouveauté après avoir eu le coeur brisé ? « Parce que c’est le dernier endroit où j’ai eu l’impression d’être vraiment heureuse. » C'est sur cette réplique que le brisecoeur opère. Mon visage n'est que compassion et je me lève maladroitement de mon tabouret pour venir enlacer naturellement Autumn, l'alcool dissolvant les filtres et rendant le pas gauche. « Peut-être que j’espère encore pouvoir retrouver ça, ici. » Je l'entends souffler et je caresse doucement ses cheveux. « Je te le souhaite, » je fais, honnête, avant de reprendre place sur mon siège. « Et en attendant... » Je débouchonne la nouvelle bouteille. « On regrettera demain. La gueule de bois est un bon regret, il passe en une journée en plus. » Puis, un éclair de génie intoxiqué : « Qu'est-ce qui te rend heureuse, dans la vie ? » Je me redresse sur le tabouret. « Enseigner ? Danser ? Quoi d'autre ? » Je saute ensuite du coq à l'âne : « Si tu pouvais changer un truc chez toi, juste un truc, ce serait quoi ? » |
| | | ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3243 POINTS : 160 TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are. RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : AVATAR : lucy boynton. CRÉDITS : (av. cristalline) › (sign. siren charms) › (gifs lucy. sophiexrph) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche) DC : penny stringer (ft. elizabeth olsen) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/04/2021 | (#)Sam 13 Mai - 2:53 | |
| too many missing pieces « Qu’est-ce qui t’en empêche? » Tu hausses les épaules, nouveau shooter déjà sur le bord des lèvres. « L’argent, quoi d’autre? » que tu annonces, comme si c’était une évidence. Ça en est une, à tes yeux. Probablement parce que l’argent – ou plutôt le manque de – a toujours eu une grande incidence sur ta vie et sur tes choix. Dès que tu en possèdes moindrement, elle te brûle entre les doigts. Tu n’oses plus regarder les détails de ton compte en banque tant tu ne souhaites pas faire face aux chiffres qui reposent là. Par miracle, tu t’en sors toujours pour payer ton loyer et tes factures les plus importantes, mais ta carte de crédit elle, ne connaît même plus les paiements mensuels et tes intérêts grimpent à une vitesse dont tu préfères tout ignorer. « Disons que j’ai jamais été la plus responsable lorsqu’il s’agit de faire des économies. » Ou même de vivre de manière décente sans dettes, mais tu te gardes bien de partager ce détail trop vite, même si à la vitesse à laquelle tu vas, tu ne doutes pas qu’il finira par en savoir plus sur toi qu’il ne l’a demandé. « Si jamais j’en apprends vraiment, ne t’en fais pas, je suis un pro pour garder les secrets. » « Tu les collectionnes? » Toi tu es douée pour offrir les tiens, Kai lui semble être bien placé pour les recevoir, pour les conserver. « Ça t’arrive de partager les tiens en retour? » que tu lui demandes, curieuse.
C’est sans grande surprise que les secrets se mêlent à l’amour, à la malchance qui semble être un dénominateur commun dans vos histoires. « Parce que j’suis pas adapté à l’amour. » « Qui l’est vraiment? » Pas toi, et pas Kai apparemment. Tu le sais qui en a qui le sont, parce que tu sembles les voir partout, les couples heureux, ceux sans accroches et sans histoire, ceux qui semblent vivre leur bonheur sans jamais craindre l’apparition du prochain nuage noir. Puis quand Kai se fait plus curieux sur ton passé, sur ta propre histoire à la fin toute croche, tu n’hésites pas un seul instant à te lancer dans les détails, trop de détails sans aucun doute. « Les contraires qui s’attirent et se complètent. » « Quelque chose comme ça. » que tu acquiesces doucement, peu certaine de pouvoir dire que vous vous complétiez vraiment bien, Kieran et toi. Si c’était le cas, est-ce que votre histoire aurait vraiment fini comme elle l’a fait? Tu parles trop, trébuches dans tes mots et dans tes semblants de vérités, ton regard fuyant celui de Kai de peur d’y lire du jugement. « Non, non, ne t’en fais pas. Je crois que je t’estime encore plus maintenant, en fait. » Tu fronces légèrement les sourcils, surprise par cette réaction. Ce ne sont pas des mots que tu es habituée d’entendre, surtout pas lorsque tu mentionnes ton trouble de la personnalité limite, trouble mental qui te force dans une boîte de laquelle tu tentes constamment de sortir, emprisonnée dans des préjugés qui t’étouffent. « T’es vaillante, Autumn. » « Tu trouves vraiment? » que tu lui demandes, comme si tu étais incapable de croire de tels mots, surtout de la part de quelqu’un qui ne te connaissait pas vraiment, plutôt en surface et à distance en quelque sorte.
« Ça consiste en quoi, le trouble de la personnalité limite? » Tes doigts dansent autour du petit verre alors qu’un sourire triste habite tes lèvres. Ce n’est pas le genre de discussion que tu t’imaginais avoir ce soir au bord du bar, mais tant qu’à être dans les confessions, autant plongé tout au fin fond de tout ça. « En gros, c’est comme si mon cerveau vivait constamment dans les extrêmes. Tout le monde m’aime ou tout le monde me déteste. Je m’aime ou je me déteste. Mes émotions passent d’un extrême à un autre dans le temps de le dire, je change tout le temps d’idée, je suis impulsive. Disons que je connais seulement le blanc ou le noir, pas vraiment les zones de gris. » Le portrait n’est jamais agréable à dresser, quand bien même tu continues de te retrouver dans ses extrêmes malgré ta médication et plusieurs années de thérapie. Une partie de toi que tu n’acceptes pas, que tu abhorres mais dont tu ne peux pas te défaire malgré toutes tes protestations. « Est-ce que tu l’aimes encore? » Tu n’as pas besoin d’y réfléchir longuement avant d’hocher légèrement la tête de haut en bas. « Tu as fréquenté quelqu’un d’autre, après lui? » « Pas sérieusement, non. Des coups d’un soir ici et là, mais rien d’important. » Tu as eu tes histoires, tes erreurs, tes faux pas et ta plus grande connerie en date avec ce mariage improvisé, mais rien de sérieux et surtout rien qui ne se compare à ton histoire avec Kieran. « On a recommencé à se voir d’ailleurs, mais je suis pas sûre de ce qu’on fait. » Si dans d’autres circonstances et au sein de d’autres discussions, tu aurais vanté vos retrouvailles et la certitude de votre happy ending à venir, l’alcool semble te rendre légèrement maussade ce soir, et de replonger dans tes vieux souvenirs les plus douloureux assombris inévitablement ton train de pensée.
Quand Kai se lève et s’approche de toi, t’offrant une étreinte que tu n’avais pas vu venir, tu te laisses faire, appréciant la proximité nouvelle avec le brésilien. « Je te le souhaite. Et en attendant… » Il se replace sur son tabouret et n’attend pas plus longtemps avant de débouchonner la nouvelle bouteille de fort que tu as commandé, celle que tu ne sais déjà pas comment tu vas payer. « On regrettera demain. La gueule de bois est un bon regret, il passe en une journée en plus. » « Bien plus rapide qu’un cœur brisé. » que tu commentes, décidément prête à te noyer dans l’alcool un peu plus. « Qu’est-ce qui te rend heureuse dans la vie? » Ah, cette question tu n’as jamais vraiment été la plus douée pour y répondre parce que trop souvent, tu ignores qui tu es, te calquant temporairement sur ceux qui t’entourent, de ceux qui composent ton cercle d’amis trop souvent éparpillés et limités. « Enseigner? Danser? Quoi d’autre? Si tu pouvais changer un truc chez toi, juste un truc, ce serait quoi? » « Je voudrais être comme tout le monde. » Ouais, si tu pouvais changer qu’un seul truc, ce serait ça. Te débarrasser de cette impression constante que tu n’as pas ta place nulle part, que tu es trop intense constamment pour tout pour simplement te fondre dans la foule. « Je voudrais que pour une fois, ce soit simple d’être moi. Aimer normalement les choses, comme tout le monde. Pas trop ni pas assez. N’être rien d’autre que dans la moyenne. Est-ce que c’est triste, de vouloir être ordinaire? » Tu as l’impression que tu devrais vouloir quelque chose d’autre, mais c’est la seule chose qui te vient vraiment en tête, là, tout de suite. « Et toi Kai, quel regret est-ce que tu tentes de camoufler sous celui d’une gueule de bois? » |
| | | | (#)Dim 8 Oct - 9:37 | |
| Un rictus mouve la commissure de mes lippes lorsqu'Autumn blâme l'argent pour son manque de liberté. Peut-être cela est-ce dû au fait que je viens d'un milieu aisé, mes parents exerçant tous deux dans la médecine, mais je n'ai jamais visualisé un déficit pécunier comme un frein à voguer au gré de mes envies. Certes, je mesure qu'on ne puisse pas vivre d'amour et d'eau fraîche mais à mes yeux, probablement naïfs car je n'ai jamais connu le manque financier, lorsqu'on souhaite réellement quelque chose, on déniche un moyen de se le procurer. Pire encore, lorsqu'on désire ardemment un élément, souvent, il ne peut même pas être acheté. « Parfois, on peut se débrouiller sans argent, » je commente néanmoins timidement, un peu peiné que l'absence d'un matelas confortable en termes de finances bloque la rouquine à mener une existence plus libre. Je ris doucement lorsqu'elle me révèle ensuite ne pas être des plus économes. « Tu fais des folies ? » Je m'entends questionner, curieux, avant de promettre maîtriser l'art de tenir les secrets d'autrui. « Tu les collectionnes? » La réplique me fait sourire, je m'imagine désormais détenteur d'une armoire sur laquelle reposent les secrets de chacun, telles des prophéties abstraites et délicates. Il est vrai que mon attitude fidèle et à l'écoute m'a permis d'emmagasiner une belle quantité de non-dits de la part de membres de mon répertoire. « On peut dire ça comme ça, » je consens ainsi. « Ça t’arrive de partager les tiens en retour? » Je hoche cette fois-ci la tête en signe de dénégation. « Non, » je souffle, comme s'il s'agissait là-même d'un secret que j'avouais. « Rarement, » je tente de banaliser, même si réellement, me dévoiler n'est pas dans mes cordes - pire encore, c'est un interdit que je m'impose.
Je pouffe au bord de mon shooter quand Autumn rebondit sur ma désolation de ne pas être adapté à l'amour par le fait que peu le sont vraiment. « Je sais pas... On est tellement entouré de couples ou de gens qui se mettent en couple qu'on dirait que c'est une norme. Presque comme si c'était un objectif à atteindre pour être heureux. » Ce qui me chagrine profondément. Ne peut-on pas se satisfaire soi-même ? Être uni à quelqu'un est-il une condition impérative à la réussite de son histoire et son épanouissement ? Lorsque les relations intimes me sont hasardeuses à concevoir, cette règle non-écrite mais largement partagée me pèse lourdement.
Attentif, je découvre l'histoire d'amour qu'Autumn a vécu et dont elle ne semble malheureusement pas être sortie indemne. Compatissant, je la couve du regard, le jugement totalement absent, si ce n'est celui que j'admire davantage la future enseignante par son parcours houleux qui génère cette vaillance que je lui attribue, à sa surprise. « Tu trouves vraiment? » Je hoche la tête à l'affirmative, honnête. « Tu n'as pas baissé les bras, tu es toujours là et tu persévères même si tu as vécu des épreuves difficiles. Ce sont à mes yeux des marques de courage et de résilience. » Je lui offre un sourire encourageant et teinté d'une amitié franche avant de laisser glisser, songeur, mon doigt autour de mon verre à shooter malencontreusement vide. La nature de ce trouble dont elle souffre me taraude, et j'ose finalement demander des précisions sur ce dernier à la Galloway, l'alcool aidant à affiner les retenues. Autumn me relate alors ce monde manichéen qui est le sien et je ne peux qu'imaginer à quel point cela peut être émotionnellement exténuant de vibrer exclusivement sur les extrêmes. Est-ce qu'elle aimerait que ce soit différent ? Je m'interroge, profondément intéressé par la vie que mène l'australienne et sans penser une seule seconde à la dénigrer ou la critiquer. De plus, si elle qualifie sa particularité de trouble, je sais également que certaines personnes ne souhaitent pas changer leur manière atypique d'être. Toutefois, peut-être cela est dangereux pour la trentenaire, ce point l'ayant notamment conduit jusqu'à subir une dépression. Comment le vit-elle au quotidien ? Se laisse-t-elle voguer d'un extrême à l'autre ? Est-elle constamment sous médication pour flirter avec ces zones grises qu'elle décrit ? A-t-elle un traitement pour stopper un extrême si celui-ci attente trop à sa santé ?
Ma curiosité sans fin, je ne peux m'empêcher de demander à mon interlocutrice si elle est toujours amoureuse de cet homme avec qui elle était en couple. Presque spontanément, Autumn hoche la tête à l'affirmative et mon regard devient désolation à son adresse. Si l'australienne a connu quelques aventures d'un soir, elle m'avoue fréquenter de nouveau ce Jules qui la pâme. « On a recommencé à se voir d’ailleurs, mais je suis pas sûre de ce qu’on fait. » Mon minois arbore une expression surprise. « Vous vous voyez comme des amoureux ? » Je demande instantanément. « L'amour à sens unique ne devrait pas exister, » je déplore ensuite, d'une manière générale.
Je questionne Autumn sur ce choix d'être à Brisbane quand tout un monde regorgeant d'inconnues et loin de ceux qui lui ont potentiellement fait souffrir est à sa disposition. La jeune femme me répond rester dans cette ville car elle est la dernière où elle s'est sentie heureuse et qu'elle espère que ce sentiment se reproduira en son sein. Son aveu me touche en plein coeur et je me lève pour l'enlacer amicalement, lui souhaitant sincèrement que ce souhait s'exauce. Puis, je débouchonne la bouteille commandée plus tôt, vantant les mérites des gueules de bois : seuls regrets qui ne durent qu'une journée. Un rire faux et entendu s'échappe de mes lèvres quand mon ancienne professeur m'indique que leur espérance de vie est bien plus courte que celle des cœurs brisés. « Ah ça... » Je concède en grimaçant et en remplissant nos deux verres, avant de demander à la rousse sa recette du bonheur. « Je voudrais être comme tout le monde. Je voudrais que pour une fois, ce soit simple d’être moi. Aimer normalement les choses, comme tout le monde. Pas trop ni pas assez. N’être rien d’autre que dans la moyenne. Est-ce que c’est triste, de vouloir être ordinaire? » Derechef, je secoue la tête en signe de dénégation. Les paroles d'Autumn me heurtent car je me reconnais dans son désir d'entrer dans le moule et de faire partie de la norme, dans son attitude de détester des parties d'elle-même car elles sont beaucoup trop particulières. « Peut-être qu'entourée des bonnes personnes, tu te sentiras à ta place ? » Je conjecture avec optimisme. Peut-être que le ratio de "tout le monde" que fréquente la jeune femme n'est pas armé pour lui permettre de s'accepter telle qu'elle est et de réaliser que ce qu'elle considère comme des tares peuvent aussi être de véritables bénédictions. C'est mon vœu pieu, celui que j'aimerais se concrétiser également dans ma propre vie.
« Et toi Kai, quel regret est-ce que tu tentes de camoufler sous celui d’une gueule de bois? » Un sourire navré, mon regard se noie dans mon verre qui retrouve promptement mes lippes. « Celui de ne pas être l'homme que j'aimerais être, » je résume avec affliction. « Je ne possède malheureusement pas ton courage. Je suis incapable de dire à voix haute ce qui me rend vraiment malheureux. Je ne sais pas confronter la vraie source de mes problèmes. » Jéchappe ses conséquences en de rares occasions mais en aucun cas n'oserais-je affirmer ou affronter l'essence même de mon mal-être. « C'est une autre manière de faire l'autruche, de boire, » je présente avec un rire forcé en levant mon verre. |
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