| fury of a storm || viviarty #6 |
| | (#)Lun 28 Nov 2022, 14:30 | |
| fury of a storm Une dispute qui éclatait au bout d’à peine une heure de cohabitation? Ils auraient pu s’en douter, puisque la grande majorité de leurs dernières entrevues s’étaient terminées par un esclandre… Après, ni l’un ni l’autre n’avait cherché à éviter cette situation, mais s’il fallait vraiment décider d’un coupable, au final, c’était certainement Vivian qu’il fallait blâmer. En tout cas, c’est la conclusion à laquelle était parvenu son esprit quand elle avait finalement coupé l’eau de la douche. Seth avait raison - pour une fois. Ce petit événement qui l’avait tant troublée n’avait aucune importance, c’était qu’un petit rien qu’elle aurait mieux fait d’oublier au moment au moment où il avait disparu de son champ de vision, sur la terrasse. Elle-même en arrivait à cette conclusion maintenant qu’elle avait passé la dernière demi heure à se torturer l’esprit, à maudire le brun de la prendre pour une imbécile. Pour une moins que rien, plutôt. Parce qu’au final, elle n’était pas importante pour lui, il était juste ravi de pouvoir se servir d’elle pour sauver ses fesses quand il se retrouvait dans la merde… Si elle l’avait laissé aller plus loin, si elle avait cédé pour de bon, il l’aurait simplement inscrite en cas de le liste de toutes les pétasses qu’il avait déjà baisé. Et ça aurait été tout. Un nouveau nom dans un tableau de chasse, rien d’important. Elle ne comprenait pas pourquoi elle avait attribué autant d’importance à un simple baiser. Des mecs, elle en avait embrassé un certain nombre, certains sans le moindre sentiment, sans le moindre intérêt même. Elle avait été à la place de Seth. Mais se retrouver de l’autre côté du miroir? Ça, ça ne lui plaisait vraiment pas. Perdre l’avantage, perdre le contrôle, ça n’était vraiment pas dans ses habitudes, et maintenant, elle enrageait qu’on ait osé se servir d’elle de la sorte… Un superbe paradoxe. Elle se sentait idiote, Vivian. Et c’était une sensation très désagréable. Quelques minutes de marmonnements supplémentaires, et elle avait retrouvé son calme pour de bon. Le sujet était clos, ils n’en reparleraient plus jamais et tout irait pour le mieux. La jeune femme ne redescendrait pas à l’étage du dessous pour autant, puisqu’elle ne comptait absolument pas faire des excuses à Seth pour son comportement un peu étrange. Pour éviter toute situation un peu gênante, elle avait regagné sa chambre en silence. Elle était déjà allongée dans la pénombre quand elle avait entendu du bruit de vaisselle, puis des pas dans l’escalier. Elle l’avait entendu se stopper sur le parquet, l’avait observé du coin de l’œil alors qu’elle pouvait seulement distinguer sa silhouette en contre-jour dans la lumière du vouloir. Il hésitait, et elle regrettait de ne pas avoir fermé la porte plus tôt. Et une demi-seconde plus tard, qui lui avait semblé durer une heure, il avait disparu, et une porte avait claqué, la lumière aussi. Là seulement elle s’était rendue compte que tout ce temps elle avait retenu sa respiration, la débloquant quand il n’avait plus été dans son champ de vision. Elle ne savait pas ce qui avait bien pu lui passer par la tête, mais à coup sûr, rien de bon. Du temps avait passé. Combien, Vivian n’aurait pas su dire, mais elle l’avait passé à se retourner dans son lit, essayant de trouver le sommeil malgré l’heure qu’il était; encore trop tôt. Elle essayait toujours quand elle avait perçu des pas discrets, de plus en plus approchants. L’australienne ne s’était pas retournée quand elle avait senti le matelas dans son dos s’affaisser un peu. De toute façon il ne pouvait s’agir que d’une seule personne, et peut être que si elle feignait encore un peu le sommeil, il finirait pas partir de lui-même. « J'suis pas quelqu'un de bien. Tu vas t'brûler. » Probablement que oui. Mais est-ce que c’était si grave que ça? Elle prenait des risques depuis qu’ils s’étaient rencontrés, de toute façon. Peut être qu’elle aurait dû faire comme le lui avait dit son amie Maisie, le laisser se démerder seul. Elle lui tournait toujours le dos, mais elle avait conscience de se présence. Un sentiment qui s’était amplifié quand elle avait senti sa main s’aventurer sur sa hanche, glissant sur le tissu de sa nuisette. C’était pas une bonne idée. Pourtant, elle avait roulé sur le côté pour pouvoir lui faire face comme il l’avait invitée à le faire. Il faisait trop noir pour qu’elle parvienne à distinguer ses traits, mais c’était peut être ce qui lui avait donné le courage de répondre. « J’ai brûlé y a longtemps, Seth. Je me suis consumée entièrement. Et j’ai pas eu besoin de toi pour ça. » Une confidence, un chuchotement dans la pénombre. Elle venait de lâcher à voix basse une information sensible sur elle-même au brun, et c’était bien la première fois. L’architecte le regretterait peut être plus tard, quand l’obscurité aurait disparu. Il était proche, à tel point qu’elle pouvait sans mal sentir son souffle sur sa peau. Après une inspiration difficile, elle avait soufflé longuement. « Mais toi… Toi tu joues vraiment avec le feu. » Rien de bon ne pouvait sortir de cette entrevue nocturne, que ce soit pour elle ou pour lui. Ils allaient compliquer les choses à force. « Je suis pas sûre que ta copine apprécierait de te savoir dans le lit d’une autre. Et tu tiens à elle, pas la peine d’essayer de mentir. » Elle généralisait peut être, mais pour le coup, elle ne connaissait pas beaucoup de filles qui appréciaient ce genre d’attitude. Quand bien même ça ne voudrait rien dire du tout… Comme leur baiser de l’autre fois, n’est-ce pas? « Alors je te laisse trois secondes pour m’expliquer ce que tu fous dans mon lit. Tu veux quoi? » Ce qui l’avait poussé à se glisser entre ses draps, après la dispute qu’ils avaient eu, qu’ils aient conclu que le baiser de l’autre fois n’avait rien d’important. Trois secondes, et elle l’éjecterait de son matelas; sans douceur, ça allait sans dire. La gifle attendait déjà au bout de sa main. code par drake. |
| | | | (#)Mar 29 Nov 2022, 22:30 | |
| Peut-être que tu aurais dû rien dire. Juste te coucher à ses côtés et attendre demain matin qu'elle décide de ta sentence. Elle semble pas vouloir faire la discussion alors qu'elle continue de faire semblant de dormir. Elle ne dort pas. Tu le sais. Sa respiration s'est accélérée quand t'es arrivée dans son lit. Ta main se glisse sur elle pour la retourner vers toi vu qu'elle reste entêtée à vouloir jouer la morte. Son corps suit le mouvement sans trop broncher. En quelques secondes seulement, elle se retrouve face à toi. Tu te remontes sur ton coude pour la surplomber. La noirceur de la pièce te donne toutefois une difficulté à lire dans son visage. Déjà que t'es pas trop doué pour lire entre les lignes, un peu de lumière ne serait pas trop demandé. « J’ai brûlé y a longtemps, Seth. Je me suis consumée entièrement. Et j’ai pas eu besoin de toi pour ça. » Tu sais pas trop ce que ça veut dire. Est-ce en lien avec les cicatrices qu'elle porte sur son corps ? Peut-être. Tu as du mal à t'imaginer Vivian être quelqu'un d'autre que ce qu'elle est aujourd'hui. « Raison de plus pour pas replonger à nouveau. » Tu ne demandes pas de détails. Parce que tu te doutes qu'elle va se refermer comme une huître comme la dernière fois. Elle le fera quand elle en aura envie : c'est à dire jamais. T'es pas trop le genre de personne à qui on a envie de se confier. Parce que t'écoute pas. Ce soir, cette nuit, tu l'écouterais Vivian… jusqu'à la prochaine prise de bec. « Mais toi… Toi tu joues vraiment avec le feu. » - « J'sais pas faire autrement. » Tu sais pas ou plutôt tu n'en a pas envie. Tu te sens bien quand tu te sens mal. Tu te sens en vie quand t'es au fond du trou. La petite vie tranquille, la routine, la petite-amie aimante, t'as essayé, t'as jamais été aussi malheureux. Faut parfois se rendre à l'évidence, c'est pas fait pour toi cette vie là. Vivian mérite pas de partager son quotidien avec quelqu'un qui peut juste la tirer vers le bas. « Je suis pas sûre que ta copine apprécierait de te savoir dans le lit d’une autre. Et tu tiens à elle, pas la peine d’essayer de mentir. » Oui, tu tiens à Murphy. Un peu trop même. Tu sais pas ce qu'elle fait en ce moment, mais tu serais pas si surpris qu'elle soit dans la même position que toi : dans un lit avec un autre. Sauf que toi tu fais rien de mal et qu'elle, elle est sûrement en train de déranger tout le voisinage. Pourquoi est-ce qu'il faut toujours que le sujet revienne sur Murphy ? « Alors je te laisse trois secondes pour m’expliquer ce que tu fous dans mon lit. Tu veux quoi? » C'est le silence qui s'installe entre vous deux alors que tu baisses le regard quelques instants. Ce n'est qu'à ce moment précis que ta main quitte le tissu soyeux de la nuisette de la brune. Ce que tu fous là ? Bonne question. « C'est pas parce que c'était une pulsion ridicule- » Ce sont ses mots à elle, c'était pas ridicule du tout. « - que ça veut dire que j'me fou de toi. J'veux pas que tu penses ça. » Elle aurait toutes les raisons du monde de le penser, parce que tu ne fait qu'agir comme si c'était le cas. « C'est ce que t'aurais voulu ? Que ça veuille dire quelque chose ? » Te voilà sur un terrain bien glissant. C'est pas une bonne idée d'aller vers là. En même temps, elle répondra que non et il faudra que tu devines si elle ment ou si elle est sincère. Ça ne ferait que compliquer davantage les choses entre vous deux. T'as pas envie d'aller vers là même si c'est toi qui amorce. « Tu préfères pas répondre et que je m'en aille ? » Voilà sa porte de sortie. Qu'elle la prenne ou qu'elle l'ignore. C'est entre ses mains dorénavant. Tu ne vas pas insister. Si elle veut que tu dégages de son lit, tu le feras même si t'en a pas particulièrement envie. Ne pas y répondre, c'est y répondre hen. |
| | | | (#)Mer 30 Nov 2022, 00:28 | |
| fury of a storm « Raison de plus pour pas replonger à nouveau. » Il n'avait pas cherché à en savoir plus sur ses phrases énigmatiques, et dans un sens, Vivian lui en avait été reconnaissante. De plus, il avait raison, mieux valait ne pas replonger du tout, dans toutes les erreurs qu'elle avait pu faire ces dernières années, certaines plus graves que d'autres, pour sûr. Il avait l'air étrangement calme, Seth. Bien plus calme que ce qu'elle lui connaissait, et c'était à la fois étrange et apaisant. Ça aurait été tellement plus simple s'il s'était montré insupportable comme à son habitude. Elle aurait eu moins de scrupules à le virer à coups de pieds, s'il avait été con. Mais maintenant qu'ils se trouvaient dans le même lit, à peu se voir dans la pénombre et qu'il semblait attentif à ce qu'elle pouvait bien lui dire, c'était différent. Il jouait avec le feu, et ce depuis que l'idée de la rejoindre lui avait effleuré l'esprit. « J'sais pas faire autrement. » Il ne serait pas fidèle à lui-même dans le cas contraire. C'était totalement son genre de chercher les limites jusqu'à s'en prendre une. Pourtant, jamais Vivian n'aurait imaginé qu'il irait jusque là. C'était probablement pour cela qu'elle avait laissé la porte de sa chambre entrouverte, et pas en tant qu'invitation subtile. Mais il était bien là, la surplombant appuyé sur un coude, son souffle près du sien, et sa main toujours contre sa hanche, froissant le tissu de sa nuisette. Pas sûr que sa copine apprécie ce genre de comportement, elle-même n'apprécierait pas la blague si un jour ça lui arrivait... L'australienne ne donnait pas cher de la peau du brun si un jour elle venait à l'apprendre - et qu'ils étaient toujours ensemble à cette date. Elle le lui avait fait remarquer, patientant une seconde avant de lui demander pour de bon ce qu'il voulait, au juste. Il y avait eu un silence entre eux deux, et finalement, la main de Seth avait quitté sa taille, provoquant un frisson par cette occasion. Dans le noir, elle avait cependant bien vu le mouvement de sa tête vers le bas, comme s'il n'osait plus la regarder. « C'est pas parce que c'était une pulsion ridicule - » Il reprenait ses mots, et elle ne savait pas bien si c'était quelque chose qui lui plaisait ou non. Instinctivement, elle avait froncé les sourcils, attendant la suite. « - que ça veut dire que j'me fous de toi. J'veux pas que tu penses ça. » Depuis quand est-ce qu'il se souciait de ce qu'elle pouvait penser? Il lui avait montré suffisamment de fois dans le passé que son avis, la plupart du temps il s'en passerait bien... « T'aurais pu me le dire demain matin. » Pourquoi tant d'urgence? Dans un coin de son esprit, et bien malgré elle, l'architecte avait cependant noté que désormais, son avis comptait - un minimum. Peut-être qu'elle aussi comptait un tant soit peu, dans ce cas. « C'est ce que t'aurais voulu ? Que ça veuille dire quelque chose ? » La jeune femme s'était raidie, puisqu'entrée en terrain glissant avec cette question. Et elle avait répondu, avec un peu trop de précipitation. « Non. » Mais le simple mot s'était étranglé dans sa gorge, en sortant à peine audible. Très convaincant Vivian, bravo. Mais Seth n'avait pas entendu, ou avait choisi de ne pas relever la tentative de commentaire. « Tu préfères pas répondre et que je m'en aille ? » Nouveau silence entre eux deux. Il attendait une réponse, et son esprit à elle était entré en ébullition. Peut-être que si elle se taisait, il finirait pas déserter son lit sans plus attendre. Que demain tout serait oublié, effacé. Qu'ils pourraient reprendre un semblant de relation, plus ou moins amicale, sans ambiguïté. Presque. Mais non. « Je sais plus ce que je veux. » Elle était fébrile, Vivian. À deux doigts de faire une bêtise, à un frôlement, une caresse, un baiser. Oui, à deux doigts de faire une connerie, du moins, c'était comme ça que la plupart des gens qu'elle connaissait l'aurait qualifié. Et la pénombre, qui avait la fâcheuse tendance de désinhiber ses sens. « Tu m'attires. » Confidence nocturne, deuxième de la soirée, mais sur un présent plutôt que pour un passé, cette fois. Laquelle des deux était la plus dangereuse? Définitivement celle-ci. Il l'attirait oui, autant qu'il la déstabilisait, autant qu'il l'agaçait. « Et c'est un problème. » Du moins, ça l'était tant qu'il était dans ses draps. Rien de bon ne pourrait sortir de tout ça, et si Vivian le savait, elle était persuadée que le brun le sentait aussi. Elle aurait pensé être soulagée de l'avoir finalement avoué à voix haute, mais il n'en était rien. Ça n'avait pas disparu par magie comme elle l'avait espéré. C'était toujours là, bien présent, et ça ne risquait pas de s'effacer tant qu'elle sentirait encore son souffle sur sa peau. « Va t'en, Seth. » Presque une supplication. Mais elle n'avait pas esquissé le moindre mouvement pour l'y forcer. code par drake. |
| | | | (#)Jeu 08 Déc 2022, 23:25 | |
| « T'aurais pu me le dire demain matin. » Les femmes ne sont pas vraiment réputées pour se calmer en une nuit. Non, elles sont plutôt réputées pour y accumuler encore plus de rage, pour retourner la scène dix fois dans leur tête et trouver de nouveau problème qu'elles n'avaient pas remarqué sur le coup. Pour une fois que t'essaie de faire les choses bien et que tu viens désamorcer la bombe avant qu'elle explose… bon, peut-être bien qu'elle a déjà explosé. Tu viens juste passer la serpillière pour ramasser les dégâts finalement. « J'aurais pu. » que tu réponds alors que tu te sens presque idiot d'être venu présenter un semblant d'excuse. Elle ne réalise pas à quel point elle est privilégiée d'y avoir droit ? Elle réalise pas à quel point tu marches sur ton orgueil juste pour elle ? Non, bien sûr que non. Difficile de le remarquer alors que le reste autour de vous est si mauvais. « Je sais plus ce que je veux. » qu'elle avoue à demi-mot. Tes sourcils se froncent doucement comme si tu n'avais pas bien compris ce qu'elle venait de dire. T'as bien compris, mais tu ne comprends pas comment elle peut ne pas savoir. Qu'est-ce qu'elle se demande dans sa petite tête ? Pourquoi est-ce qu'elle te laisse toujours revenir alors que tu lui donnes toutes les raisons de ne pas le faire. « Tu m'attires. » Ton regard se redresse automatiquement dans le sien que tu recherches le sien dans la pénombre. Le ton qu'elle emploi ne laisse pas de place aux doutes: c'est une phrase qui vient avec un mais, qui vient avec une mauvaise nouvelle, enfin… façon d'parler. « Et c'est un problème. » Qu'est-ce que tu disais hm ? Tu aurais envie de lui demander pourquoi c'en est un. Tu veux connaître la réponse autant que t'en as pas envie. Sans doute parce que s'faire dire que le problème c'est ta personne en entier, tu ne veux pas l'entendre même si tu le sais déjà. Tu préfères continuer de te dire qu'elle dit que c'est un problème à cause de Murphy, à cause de Theo peut-être même. Ton regard se détourne d'elle soudainement. La fin est tout près. « Va t'en, Seth. » Si près qu'elle est déjà là. Tu ne bouges pas pendant quelques secondes avant de t'exécuter. Tu te redresses du lit sans un mot. C'est pas comme s'il y avait vraiment quelque chose à ajouter de toute manière. Tu passes le pas de sa porte que tu referme derrière toi sans insister. T'avais pas envie de partir.
* * * Tu as mal dormi. Ou peut-être que tu n'as pas vraiment dormis plutôt. Tu as tourné en rond pendant des heures et des heures jusqu'à ce que tu te lèves pour redescendre au rez-de-chaussée, que tu tournes en rond pendant plusieurs minutes. Ah oui, bien sûr que c'était trop facile que l'envie de se siffler une bouteille en entier n'était pas encore arrivée. Elle ne compte pas repartir en claquant des doigts. Vivian est parti frustré la veille. Tu doutes qu'elle se soit relevée pour venir cacher ses fameuses bouteilles comme promis. Ce serait tellement facile d'aller se servir. La demi-heure qui a suivi a servi à fumer ton restant de paquet de cigarettes au complet. C'est de nouveau l'angoisse quand t'as plus rien à te mettre sous les doigts. Tu réfléchis pas trop quand tu vas fouiller dans le porte-monnaie de Vivian - les bonnes vieilles habitudes reviennent bien trop facilement. T'as pris que vingt dollars que tu fous dans tes poches. Honnêtement, t'aurais pu tout prendre. Ça pourrait être pire hm. Tu enfiles ta veste et mets tes chaussures et tu pars.
Une heure, c'est le temps que ça t'as pris pour aller au magasin le plus près et revenir chez Vivian avec un paquet de clopes et un poumon en moins. Parce qu'à fumer comme tu fumes, ouais le cardio c'est pas ton fort. Mieux vaut passer proche de mourir à bout de souffle que de penser à ce qui se trouve dans les armoires de Vivian. Encore heureux qu'à cette heure bien trop tôt, la vente d'alcool n'est pas encore autorisée. T'es dehors sur la terrasse à l'arrière de la maison. T'as les mains qui tremblent quand tu déballes ton paquet, un regard devant toi te laisse apercevoir une Vivian qui est apparue de nul part. « Quoi ? » que tu lui demandes alors que tu abaisses de nouveau ton regard sur tes deux mains gauches qui prennent deux fois plus de temps à déballer l'objet de tes désirs. C'est sûr que ça doit la surprendre de te voir à quoi ? sept heures ? quelle heure il est au juste ? Bien trop tôt c'est l'heure à laquelle tu te couches habituellement. « J't'ai emprunté vingt dollars. » "Emprunté" ouais, mais comme elle prône l'honnêteté, aussi bien le lui dire maintenant, elle va s'en apercevoir dans pas trop longtemps de toute manière. « Parce que c'est c'que j'fais. J'prends des trucs sans demander et j'finis en taule. » Tant qu'à aller pour l'honnêteté aussi bien vider ton sac d'un coup. Elle ne se contentera pas de ça. Mais bon, elle devrait. Le reste n'est pas important. Le paquet cède soudainement sous tes mains et te permet enfin de t'intoxiquer les poumons convenablement. |
| | | | (#)Mar 13 Déc 2022, 20:54 | |
| fury of a storm Pendant un moment, elle avait arrêté de respirer, Vivian. Elle avait même espérer que Seth fasse de même, qu'elle ne sente plus son souffle sur sa peau. Mais bien sûr, il ne l'avait pas fait, et après lui avoir fait des révélations, elle lui avait demandé de partir. De quitter ses draps et sa chambre, puisque de toute façon, rien de tout ça n'était une bonne idée, rien de tout ça n'était logique. Eux, n'étaient pas logiques. Elle lui avait demandé de partir, sans pour autant esquisser le moindre geste pour l'y forcer. Ils étaient sur une corde raide, tous les deux, et cette fois c'était Seth qui avait toutes les cartes en main. La brune, elle, était fébrile. Les secondes s'étaient étirées, longuement. Et puis finalement, il avait bougé. Pas vers elle. Il avait glissé jusqu'au bord du lit, comme elle le lui avait demandé. Il s'était levé, avait regagné la porte de la chambre de l'australienne, sans que le moindre mot ne soit ajouté. Puis, il avait refermé derrière lui, et Vivian avait recommencé à respirer. *** Elle avait mal dormi. Plus peu que pas, en réalité. Après le départ de Seth, elle avait difficilement trouvé le sommeil, se retournant encore et encore, seule dans ses draps, l'esprit préoccupé par bien trop de choses, tournant en rond. Et quand finalement les bras de Morphée avaient accepté de l'accueillir, elle s'était réveillée très souvent, trop souvent, son sommeil entrecoupé de périodes de réveil intempestives, la privant d'une bonne nuit de repos. Elle s'était réveillée fatiguée, d'humeur maussade, mais ne s'était pas levée tout de suite. Elle était de repos, et prévoyait de flemmarder encore un peu même si peu d'espoir de dormir encore un peu. Une bonne décision, puisque quelques minutes à peine plus tard, elle avait entendu Seth descendre les escaliers. Peut-être qu'il avait fait attention au bruit, peut-être pas, mais l'australienne avait immédiatement capté le bruit de ses pas. Ce n'était pas un son habituel, pour quelqu'un qui avait l'habitude de vivre seule... Peu de temps après, elle avait entendu la porte d'entrée claquer. Il était parti. Pour de bon, à cause de ce qui s'était passé la veille? Peu probable. Il allait revenir, forcément. Elle ne savait juste pas au combien de temps. Et il fallait qu'elle en profite. Sans attendre, elle s'était redressée d'un coup pour descendre en vitesse à l'étage inférieur. La jeune femme ne l'avait pas fait la veille, c'était l'occasion ou jamais; il fallait qu'elle cache les quelques bouteilles qu'elle avait, pour que le brun ne puisse pas tomber dessus. Elle le lui avait promis, et elle comptait bien s'exécuter. La jeune femme n'en avait pas beaucoup, tant mieux, et elle avait rapidement trouvé une cachette idéale pour les bouteilles, refermant le tout à clé. Il pourrait bien les trouver, sans la clé, il ne pourrait rien avoir. Et elle comptait bien garder le précieux sésame sur elle, jusqu'à la fin de leur cohabitation. Son méfait accompli, la jeune femme était remontée à l'étage, histoire de se mettre quelque chose d'autre sur le dos. Pas question que Seth puisse à la voir à nouveau en nuisette, cette histoire était derrière eux pour de bon. Faire comme si rien ne s'était jamais passé, la voilà, la solution miracle. Elle était au téléphone avec une amie, enfermée dans son bureau, un crayon de papier valsant entre ses doigts quand elle l'avait entendu revenir. Écoutant patiemment la longue tirade de son interlocutrice, la jeune femme avait cependant laissé trainer une oreille vers l'entrée, qui était juste de l'autre côté de la porte. Il ne s'y était pas attardé, et bientôt, la jeune femme n'avait plus rien entendu d'autre que le silence du matin, et la voix de son interlocutrice à l'autre bout du fil. Finalement, elle avait raccroché, et était sortie de son antre. La jeune femme ne l'avait pas vu tout de suite, peut-être était-il déjà remonté? Avançant pour rejoindre la cuisine, l'architecte l'avait finalement aperçu dehors, de l'autre côté . Après une hésitation, elle était sortie à son tour, le rejoignant pieds nus sur la terrasse, mais avant qu'elle ait pu dire quoique ce soit, il l'avait devancé. « Quoi ? » Ça commençait bien, dis donc... Quelle amabilité de bon matin. Comme à son habitude quant il s'agissait de Seth, la jeune femme avait roulé des yeux. « Bonjour Seth, oui j'ai bien dormi, merci, et toi? » Un peu de politesse, c'était trop demandé peut-être. Mais un simple bonjour, ça allait pas lui arracher la langue, si? Surtout qu'elle était bien loin d'avoir bien dormi, la brune. Très loin. « J't'ai emprunté vingt dollars. » Est-ce qu'elle était étonnée? Pas vraiment. C'était certainement une théorie qu'elle avait envisagé à un moment donné, puisqu'en sortant de taule, sans taff, on avait rarement de la thune sur soi. De toute façon, vingt dollars? Elle n'était pas à ça près. Il lui aurait demandé, elle aurait dit oui, alors pourquoi elle en ferait tout un plat? Tant que ça ne devenait pas récurrent... « Parce que c'est c'que j'fais. J'prends des trucs sans demander et j'finis en taule. » En une phrase, il avait piqué son intérêt. Hier, il lui avait dit qu'il lui expliquerait plus tard ce qui l'avait mené tout droit en prison, et elle ne l'aurait pas laissé se taire indéfiniment. Pourtant, elle n'aurait pas pensé qu'il se mettrait à table aussi vite, et surtout, de lui-même. « C'est pour ça que tu t'es fais coincer? Parce que t'as piqué vingt dollars à une personne moins sympa que moi? » Ou qui l'appréciait moins qu'elle, qui avait moins d'argent qu'elle en avait. Les choix ne manquaient pas en vérité, et elle espérait qu'il accepterait d'en dire plus là dessus. « Au fait, j'ai fais ce que tu m'avais demandé. Tu trouveras plus rien à boire ici. Ou en tout cas, tu pourras pas les atteindre. » Et c'était le but, pas vrai? Qu'il ne puisse pas y toucher. Il ne l'avait pas mentionné, mais elle savait qu'il avait déjà dû y penser ce matin, avant de partir. Il avait résisté. Pour elle, c'était une première preuve de sa bonne foi, et de son envie de rester sobre. Un premier pas. code par drake. |
| | | | (#)Mar 20 Déc 2022, 20:48 | |
| « Bonjour Seth, oui j'ai bien dormi, merci, et toi? » Tu lèves les yeux au ciel. Chiante dès le matin. Rien de vraiment surprenant. Elle avait juste à pas te dévisager de la sorte si elle voulait un accueil un peu plus chaleureux. Elle a qu'à te servir un café cognac si elle veut que tu fasses absolument tout ce qu'elle désire et que tu sois de bonne humeur. Comme elle compte pas t'en servir un, aussi bien aller directement se mouiller. Après, la discussion prison pourra être chose du passé - ou presque. Tu comptes pas aller trop dans les détails mais quelque chose te dit qu'elle ne te laissera pas t'en sortir aussi facilement. Elle n'a pas besoin d'en savoir plus pourtant. Des plans qu'elle fasse encore des crises de jalousie à propos de Murphy. « C'est pour ça que tu t'es fais coincer? Parce que t'as piqué vingt dollars à une personne moins sympa que moi? » Tu ne connais pas l'identité de la personne à qui tu as vraiment volé. Tu n'es pas non plus intéressé à la connaître parce que ça ne change rien. Il n'était aucunement concerné dans ce vol de bas étage. Mais, ouais, il était sûrement moins sympa que Vivian. Difficile de faire plus gentille qu'elle - même si elle sait se montrer caractérielle de temps en temps. Ce n'est sûrement que toi qui a droit à ce traitement de faveur de toute façon. Elle doit n'être que gentillesse et pureté avec les autres. Parce que personne ne tire autant sur la corde avec elle que tu peux le faire. Pourtant, elle est toujours là. C'est à rien n'y comprendre. « Ajoute trois zéros à ton vingt et c'est presque ça, ouais. » C'est environ le coût du collier oui. Quatre milles fois vingt dollars, à quelques centaines près, tu tiens pas tant que ça de savoir à combien s'élèvent ta dette envers la bijouterie. Comme s'ils n'étaient pas capable de se passer de ce revenu. Un collier de plus ou de moins, ça ne change absolument rien dans leur vie. C'est qu'une bande de connard qui tape sur la tête des pauvres… pauvre qui ne s'aide pas et mérite amplement sa conséquence. T'aurais mérité bien plus que ça s'il fallait accumulé les (presque) trente ans de conneries. « Au fait, j'ai fais ce que tu m'avais demandé. Tu trouveras plus rien à boire ici. Ou en tout cas, tu pourras pas les atteindre. » Merci, c'est ce que tu devrais lui dire alors qu'elle met ses armoires sous clés pour te permettre de tenir ta promesse de sobriété devant la juge. « Trop aimable. » C'est ce qui sort d'entre tes lèvres, alors que la seule chose à laquelle tu penses ce n'est pas que les bouteilles sont hors de ta portée, mais qu'en mettant la maison sans dessus dessous, tu pourrais trouver sa cachette. Tu pourrais perdre une heure à essayer de crocheter la serrure, puis tu finirais par la détruire, parce que t'es pas capable de crocheter une serrure avec deux épingles à cheveux comme dans les films. Elle te sous-estime si elle pense que de juste les cacher, c'est suffisant. Ton paquet de clopes enfin déballer sous tes mains tremblantes, tu en glisses une entre tes lèvres, secoue ton briquet à plusieurs reprises jusqu'à ce que la flamme se montre enfin. C'est pas de l'herbe, mais bon, la nicotine en très grande quantité va peut-être te faire oublier le reste. « Tu veux finir c'que t'as commencé ? » que tu lui demandes en venant t'écraser sur la chaise, tu sais, la même que la dernière fois. Tu lèves le regard vers elle alors que tu tires un coup sur ta cigarette. Elle comprendra sans doute pas du premier coup, mais l'information devrait se rendre tranquillement jusqu'à son cerveau. La dernière fois que vous avez été ici tous les deux, elle était à moitié nu et tu l'as traité d'allumeuse. Elle a envie de finir ce qu'elle a commencé ce jour-là ? Brûler ce désir qu'elle éprouve pour toi pour qu'il n'en reste plus rien un coup consumé. « P't'être que ça m'enleverait l'envie d'aller m'saouler la gueule. » Comme tu es charmant. Une invitation à la baise pour te changer les idées. Elle risque de trouver ça très romantique et d'accepter avec grand plaisir. Va sur tinder si tu veux te taper une connasse ducon. |
| | | | (#)Mer 21 Déc 2022, 01:05 | |
| fury of a stormÀ l’origine, elle comptait pas lui en reparler tout de suite. De son séjour en taule, de ces six semaines où il avait disparu sans laisser de trace avant d’apparaître devant chez elle comme une fleur. Oui, elle aurait attendu quelques jours, histoire de les laisser s’habituer l’un à l’autre, avant de mettre les pieds dans le plat. Mais là, dehors sur la terrasse, il avait décidé de lui avouer sans détour la raison pour laquelle il avait terminé derrière les barreaux. Pour un vol. Ce qu’il avait volé? Bonne question, mais restait qu’il venait de le refaire ce matin, en subtilisant vingt dollars dans le portefeuille de la brune. Elle n’avait rien dit à ce propos, elle ne lui en voulait pas, même si elle aurait préféré qu’il passe par elle avant de se servir de lui-même mais… Elle était sympa. Trop, certainement. La jeune femme n’aurait pas appelé les flics pour ça, contrairement à au moins une personne. « Ajoute trois zéros à ton vingt et c'est presque ça, ouais. » L’australienne était restée interdite face à la déclaration, dissimulant au mieux la surprise qui l’avait traversée. Ça représentait une somme folle, pas étonnant qu’il se soit fait coincer a un moment donné. Elle ne lui avait pas demandé de détails, ayant appris de Seth qu’il se confierait un peu plus facilement de lui-même plutôt qu’en étant forcé. Et puisqu’elle n’avait pas envie de se prendre la tête de bon matin jusqu’à lui arracher ce qu’elle voulait savoir, elle lui avait laissé l’occasion d’ajouter quelque chose, ce qu’il n’avait pas fait. Avait-il volé dans un coffre fort, du liquide, des bijoux, n’importe quel objet précieux qui aurait pu lui rapporter beaucoup. Ce n’était pas ce soir qu’elle le saurait, tant pis. En attendant, elle avait dissimulé juste avant qu’il ne revienne les bouteilles qu’elle possédait, prenant soin de les mettre sous clé en plus du reste, en précaution supplémentaire. « Trop aimable. » Du Seth tout craché, qui se montrait désagréable alors même que c’était lui qui lui avait demandé ce service la veille au soir. Se contentant de soupirer, Vivian n’avait pas commenté son manque de politesse, préférant percevoir sa remarque comme un merci, que ça en soit un ou pas. Il était de mauvaise humeur, elle pouvait le comprendre. C’était dur de se débarrasser de ses addictions, quand elles étaient ancrées à ce point. Elle en savait quelque chose, l’architecte. Vivian était à peine quelques pas derrière lui, les pieds nus sur la terrasse, le regardant déballer son paquet de clopes avec difficulté, silencieuse. Elle était sur le point de tourner les talons pour rentrer, le laisser fumer en paix, quand la voix de Seth l’avait arrêtée. « Tu veux finir c'que t'as commencé ? » La jeune femme avait froncé les sourcils, troublée. Qu’est-ce qu’il voulait dire par là ? C’est en le voyant alangui sur la chaise qu’il venait de trouver qu’elle avait compris, des souvenirs lui revenant presque par flashs. Elle s’était revue, ce fameux soir, la surprise passée, rompre la distance qui les séparait pour venir coller sa peau à la sienne, apprécier ses baisers, toujours plus avide de ses caresses et de ce qu’elles promettaient. Des souvenirs de cette soirée dont ils étaient censés ne plus jamais parler, d’ailleurs… « P't'être que ça m'enleverait l'envie d'aller m'saouler la gueule. » Elle ne comprenait que trop bien son état d’esprit actuel. Sobre depuis peu de temps, il était dans la phase où l’objet de son addiction serait constamment dans ses pensées. Et s’il flanchait… Il devrait tout recommencer à zéro. Alors il cherchait un moyen de s’occuper l’esprit. N’importe lequel. Et celui qu’il avait trouvé, là tout de suite, ça l’impliquait, elle. Mais c’était une idée à la con. Et en plus, impossible d’être certaine du résultat. Coucher ensemble? Dès que ce serait terminé, ils recommenceraient à réfléchir, chacun leurs pensées. C’était loin d’être certain, que ça apaiserait leurs tourments respectifs. La jeune femme avait croisé les bras, prête à remettre les points sur les i. « Petit un, c’est toi qui avait commencé. Tu m’as embrassé en premier, j’ai répondu. Point. » Bien évidemment, il ne serait pas d’accord avec cette version, mais c’était bien son problème. « Petit deux, si c’était une solution valable, si c’était si facile à régler, personne n’aurait de problème d’addiction… » L’architecte s’était rapprochée de quelques pas, le surplombant soudain de sa hauteur quand lui était toujours assis. « Petit trois… » Accrochant son regard du sien, la jeune femme s’était penchée vers lui, jusqu’à presque effleurer ses lèvres des siennes. D’un bref mouvement il aurait pu muer cette promesse d’un baiser en véritable contact. Mais elle avait chuchoté, son souffle venant mourir sur sa bouche. « Ça te ferait taire pour de bon? » C’était lui même qui avait décidé de faire comme si rien ne s’était jamais passé. Comme s’ils n’avaient pas failli déraper un soir, comme s’il n’avait pas rejoint ses draps la nuit dernière. Pourtant, il en reparlait. La jeune femme voyait bien d’autres moyens de le bâillonner, malheureusement, elle s’était jurée de ne plus franchir certaines limites… Alors, pas sûr que la méthode arrange leurs histoires. Avant qu’il ait pu faire quoique ce soit, elle avait reculé, après avoir attrapé le bras de la chaise vide qui se trouvait derrière lui pour la ramener vers elle. S’installant en face de lui, elle l’avait observé un court instant, avant qu’un sourire carnassier ne se dessine sur ses lèvres. « J’ai une super idée, t’as qu’à aller voir ta copine. Si le sexe de réconciliation est aussi bon que tu le dis, tu devrais y trouver ton compte. » Et s’il avait pas les couilles pour retourner la voir, il restait d’autres options. Il en trouverait à la pelle, des petites nanas qui ne demanderaient qu’une histoire de cul, d’un soir, d’une minute. Mais, il était censé avoir Murphy, pour ce genre de chose. « Si t’as envie de baiser, Seth, fais-toi plaisir, t’as l’embarras du choix. Mais débrouille-toi pour le faire ailleurs qu’ici. » Qu’il n’essaye même pas de ramener une de ses conquêtes chez elle, s’il parvenait à convaincre qui que ce soit. Elle avait accepté de l’héberger, et c’était tout. code par drake. |
| | | | (#)Mar 03 Jan 2023, 21:53 | |
| « Petit un, c’est toi qui avait commencé. Tu m’as embrassé en premier, j’ai répondu. Point. » - « C'est que t'es vraiment pointilleuse sur les détails. » Parce qu'elle n'est pas coupable autant que tu l'es à la seconde où elle a répondu ? Pas dans son dictionnaire à elle apparemment. Il n'y aurait rien eu d'autre qu'un micro baiser si elle n'avait pas répondu. Et pour la suite, bah, c'est elle qui s'est dégonflé, certainement pas l'inverse. Donc, s'il y en a un des deux qui a un boulot à terminer, c'est elle, encore une fois. « Petit deux, si c’était une solution valable, si c’était si facile à régler, personne n’aurait de problème d’addiction… » - « J'ai pas de problème, mais je t'en prie, continue. » Continue tes arguments à la con qui ne convainc absolument personne ici. Parce que son petit discours ne semble pas terminé, même s'il le devrait déjà. « Petit trois… » Ah, voilà, elle n'a toujours pas terminé. Vivian vient rompre la distance entre vous deux. Ses mains se posent de chaque côté de la chaise alors qu'elle approche son visage du tien. Elle laisse croire à un baiser qui n'aura jamais lieu et comme seule réponse, elle aura droit à un sourire espiègle. Depuis le temps, tu commences à la connaître la petite Vivian. Elle se fout de ta gueule. Pas de chance qu'elle pose ses jolies petites lèvres sur les tiennes. Ça la prendrait sûrement de court que tu prennes les devants, mais bon, paraît que t'as décidé de la respecter et toutes ses conneries là. « Ça te ferait taire pour de bon? » Pour de bon ? Sans doute pas. Pour les prochaines longues minutes à venir définitivement. « T'as qu'à m'tenir la langue occupé si tu veux me faire taire. » Elle a besoin d'une démonstration d'à quel point la vie peut être agréable quand on te tient assez occupé ? Tu lui en donnes une avec grand plaisir. Mais comme prévu, elle s'éloigne de toi, te laisse à peine le temps d'effleurer son menton. T'arrives plus à dire si la situation t'amuse ou si elle te frustre. Sans doute un peu des deux. Vivian s'installe juste devant toi sur une chaise. On jurerait presque qu'elle s'apprête à te faire un interrogatoire. C'est pas encore terminé ça ? « J’ai une super idée, t’as qu’à aller voir ta copine. Si le sexe de réconciliation est aussi bon que tu le dis, tu devrais y trouver ton compte. » Ouais. Sans doute. Y'a des moments où vaut mieux placer quelques pions avant de tenter le sexe de réconciliation - même si, ouais, ça risque d'être particulièrement intense quand il viendra, parce qu'il viendra t'en est encore persuadé. Elle a sûrement fini de s'amuser avec sa mauviette. Elle a eu six semaines pour faire ce qu'elle veut, c'est votre tour de nouveau maintenant. « Si t’as envie de baiser, Seth, fais-toi plaisir, t’as l’embarras du choix. Mais débrouille-toi pour le faire ailleurs qu’ici. » - « Comme tu veux. » que tu lui réponds alors que tu vas chercher ton cellulaire dans la poche de ton jeans. Tu cherches pendant un instant la proie parfaite dans ton répertoire. Tu vas pas écrire à Murphy, et tu ne vas pas non plus aller te taper n'importe quelle autre nana qui a le malheur d'avoir son numéro d'enregistrer dans ton téléphone. Après quelques mots, tu redéposes ton téléphone sur la table au loin. Il faut moins de trente secondes pour qu'il se mette à sonner. Évidemment. « Ah, tiens. » que tu t'exclames en venant reprendre l'objet entre tes mains. Bien sûr, c'est une pluie d'insultes que tu peux y lire, mais Alyssa s'est trahie à la seconde où elle a mis si peu de temps à répondre. « Là c'est l'étape où j'fais semblant d'être désolé et qu'elle m'a trop manqué. » que tu commentes en continuant de répondre à la pauvre fille du jour. Ses réponses à elle ne tardent tout de même pas à arriver, ou à se faire entendre. « Tu changes pas d'avis ? » que tu demandes en levant les yeux vers elle. On sait tous à quel point c'est une bonne méthode pour se taper une meuf que de faire semblant d'aller s'en taper une autre si elle veut pas. |
| | | | (#)Dim 22 Jan 2023, 14:32 | |
| fury of a storm Il prenait un malin plaisir à essayer de la faire sortir de ses gonds, et le pire dans tout ça, c'est que ça marchait, et bien trop facilement. Néanmoins, Vivian faisait son possible pour rester impassible, pour garder le contrôle. Alors elle le titillait à son tour, pour tenter de lui faire perdre la face avant que lui, y arrive. Finir ce qu' elle avait commencé? Y avait-il seulement une petite chance pour que reprendre là où elle avait laissé les choses le fasse taire pour de bon? « T'as qu'à m'tenir la langue occupé si tu veux me faire taire. » Fallait croire que oui. Pour un moment en tout cas, mais malheureusement, c'était pas une solution viable, qu'elle pourrait utiliser dès qu'il dépasserait les limites. Pas question. La jeune femme avait simplement soupiré, roulant des yeux pour la énième fois. Et dire que la veille, ils avaient convenu de ne plus jamais parler de ce petit dérapage, de faire comme s'il ne s'était rien passé... En attendant, s'il voulait satisfaire les envies qui le taraudaient depuis sa sortie de cellule, libre à lui, mais ce ne serait certainement pas avec elle, et surtout, qu'il le fasse ailleurs qu'ici. Loin d'elle l'envie de voir un défilé de petites culottes dans son salon, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. « Comme tu veux. » Et l'architecte lui avait décroché un regard interloqué quand il avait immédiatement sorti son téléphone de sa poche, pianotant dessus pendant quelques secondes interminables, avant de le reposer sur la table. Il avait osé? Les deux avaient échangé un long regard, jusqu'à ce que la sonnerie du téléphone de Seth se détourne son attention. « Ah, tiens. » Il avait osé. Bien sûr, ça aurait dû lui faire plaisir, mais pour le moment, ça l'avait juste déstabilisée. Elle avait été loin d'imaginer qu'il prendrait tout au pied de la lettre, et qu'il ferait ça devant elle. « Là c'est l'étape où j'fais semblant d'être désolé et qu'elle m'a trop manqué. » Elle était restée sans voix, Vivian. Et puisqu'aucun mot ne semblait vouloir franchir ses lèvres, elle l'avait fusillé du regard, ses yeux soudainement assombris par la colère. « Un vrai manipulateur, dis donc. Je plains la pauvre fille qui va tomber dans tes filets. » Il se vantait, même, de ce qu'il parvenait à faire pour arriver à ses fins. Elle était presque navrée pour la nana qui allait sans l'ombre d'un doute le croire, et finir dans ses bras - dans ses draps. D'un autre côté, il fallait être stupide pour tomber si facilement dans le panneau. Trop occupé à écrire des textos, elle l'espérait au moins à la même destinataire, il ne lui jeter que des coups d'oeil, tandis qu'elle bouillonnait. « Tu changes pas d'avis ? » S'il y avait eu ne serait qu'une micro chance qu'elle cède un jour, pour peu qu'elle ait un jour existé, cette option venait de s'envoler, sans l'ombre d'un doute. « T'es un connard. » De manière générale, ou simplement avec cette pauvre âme? Vivian n'aurait pas su dire, pour une fois. Elle s'était levée d'un bond, incapable de rester immobile un peu plus. « Tu sais quoi? J'ai assez perdu de temps avec toi ce matin. J'ai du boulot. » Et puisqu'aujourd'hui, Archiris Company était fermé, le fameux boulot consisterait à s'enfermer dans son bureau pour quelques heures, jusqu'à ce qu'elle soit redescendue en pression - ou qu'elle ait réussi quelque chose de productif avec ses plans, au choix. « Amuse-toi bien. Quand tu seras logé entre ses cuisses, essaye de te rappeler que c'est pas un bout de viande. » C'était sûrement ça, son plus gros problème. L'empathie, c'était vraiment pas le truc du brun. Se mettre à la place des autres? Pas question. Considérer qu'eux aussi ressentait des choses, par rapport à ses actes? Hm, nope. C'était certainement bien plus facile de faire comme s'il en avait rien à foutre - et peut-être que c'était vraiment le cas. Et elle l'avait planté là, dehors, pour passer la baie vitrée et rentrer, marchant d'un pas vif jusqu'à la porte de son sanctuaire. La main sur la poignée, elle avait hésité, une demi seconde. Puis elle avait disparu dans la pièce, l'accès refermé derrière elle, bien soigneusement. code par drake. |
| | | | | | | | fury of a storm || viviarty #6 |
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