Liar, liar, pants on fire

@Cesar Gutiérrez & Sara Gutiérrez
UA 31 octobre 1946, croisière sur le Narelle, cuisine

Les doigts serrés autour de la boussole que lui a offert Faust avant qu'ils quittent le port de Brisbane, Sara parcourt les couloirs du bateau en courant presque – pas vraiment, car elle n'a pas encore eu la bonne idée de retirer ses chaussures à talons. Elle entend son cœur battre jusque dans ses oreilles, son qui se mêle à celui des vagues qui s'écrasent contre le paquebot. Sans parler de celui terriblement inquiétant des meubles qui cognent les murs : tout tangue depuis que les éléments se sont déchainés, elle n'ose imaginer le nombre d'objets de valeur qui ont dû être brisés en si peu de temps.

Poussant la porte de la cuisine, elle manque de se la reprendre dans l'épaule à cause d'une violente secousse sur le bateau. Elle progresse au milieu des assiettes brisées et aliments gâchés étendus sur le sol, cette vision lui serrant le cœur – elle pense à sa mère, inévitablement. Elle reconnaît des gambas car il y en avait au festin précédant le discours catastrophique du capitaine. Pour être honnête, elle n'en avait jamais mangés avant cette croisière, mais c'est bien quelque chose qu'elle s'est abstenue de dire à son tendre fiancé. Elle tient à maintenir l'illusion d'une demoiselle aisée pour ses beaux yeux, illusion qui, si personne ne joue pas les trouble-fêtes durant le voyage, durera jusqu'à l'autel. C'est aussi pour ça qu'elle a paniqué en apercevant Cesar à leur arrivée sur le bateau – elle est persuadée que c'était lui, veillant dès le début du séjour à ce qu'ils ne le croisent à aucun moment. Elle ne veut pas perdre Faust – ni lui ni son généreux porte-feuille.

La peur s'est insinuée dans son sang si vite qu'elle a l'impression que ses veines la brûlent. Elle a les yeux légèrement écarquillés alors qu'elle fouille la cuisine à la recherche de son futur époux. « Faust ! » appelle-t-elle d'une voix forte malgré les tremblements qui la secouent. Elle se sent comme une pleutre pourtant c'est difficile de se sentir courageuse dans une telle situation. Sa mère lui a toujours dit qu'elle avait une âme aventureuse car elle ne reculait devant rien, mais parmi les aventures que souhaitait vivre la fille Gutiérrez il n'y avait sûrement pas ça. Une attaque de monstres, ou bien une blague, elle ne sait pas vraiment finalement. Ce qu'elle sait, c'est qu'elle veut retrouver son fiancé pour qui elle s'inquiète terriblement.

(c) Miss Pie
Haut : themoonicons & Harley
Bas : themoonicons & ocean-is-my-muse

Rappel Personnages UA :

La décision est prise : il faut retrouver ce foutu crâne. J’ai mis du temps à prendre les menaces du capitaine au sérieux mais la situation est critique. La tempête se fait de plus en plus menaçante et le risque de faire naufrage est de plus en plus pressant. Personne n’assure le commandement du bateau, c’est l’enfer, une véritable catastrophe. On pouvait difficilement imaginer pire comme scénario pour une croisière commémorative. Mon fusil à la main, les mains légèrement tremblantes je laisse Faust repartir de son côté. Notre accord c’était ça : chacun de son côté pour essayer de trouver le crâne. Mais chercher quelque chose -dont on ne sait même pas à quoi il ressemble- c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Je ne sais pas où aller voir, le paquebot est immense, j’ai une petite idée de la manière dont il est organisé -c’est l’avantage d’avoir une passion pour les bateaux- mais c’est tout. Je me sens profondément stupide et pas mal désespéré aussi : je suis en train de chercher quelque chose qui n’existe très certainement pas.

Alors que je marche dans un nouveau dédale de couloirs, je sens mon sang se figer lorsqu’un drôle de bruit se fait entendre. Dans le chaos de la tempête des bruits il y en a des tas : les meubles qui s’entrechoquent, le bruit des vagues qui s’écrasent contre la coque, ce n’est vraiment pas ce qui manque. Mais un bruit comme ça, ou plutôt un grognement bestial à quelques dizaines de mètres dans mon dos, ça c’est anormal. J’ai l’impression d’être comme pétrifié et mes mains tremblent encore plus sur le fusil que je serre à outrance. Il faut que je me retourne, mais même si ça me coûte de l’avouer je suis terrorisé. Je tourne légèrement la tête et du coin de l'œil je l’aperçois. Je ne saurais pas dire ce que je vois, je n’ai jamais vu quelque chose comme ça dans ma vie. Une bête sauvage, énorme, avec des dents immenses. Une vision complètement surréaliste. Mon coeur se met à battre beaucoup trop vite : il faut que je le distance et vite. Sans réfléchir je me mets à courir. Grave erreur. La bête qui n’avait pas l’air d’avoir fait attention à moi me prend désormais en chasse. J’entends ses griffes sur le plancher et la lourdeur de ses pas fait trembler le sol alors qu’elle se rapproche dangereusement de moi. Je cours aussi vite que je le peux en me retournant de temps en temps pour voir si elle m’a suivi. J’arrive à la semer, l’espace de quelques secondes et en regardant à ma gauche une porte apparait dans mon champ de vision. Sans réfléchir je l’ouvre et je m’engouffre dans la pièce. Au moment où je referme la porte je vois la bête qui m’a vu et qui se lance dans ma direction. Je claque la porte aussitôt : il faut que je bloque la porte et vite. Je regarde rapidement et je remarque un grand chariot, je jette mon fusil sur le sol et j’attrape le chariot sans plus attendre et je le cale de sorte à bloquer la porte. Je m’éloigne ensuite de la porte, le souffle court je peine à calmer mon rythme cardiaque. Je regarde enfin où je me trouve : la cuisine. Et visiblement je ne suis pas seul, Sara est là. “Il faut qu’on bloque la porte : VITE.” Elle me regarde avec de grands yeux étonnés. Je fais de grands gestes en ajoutant “AIDE MOI, y a une chose là dehors, elle va nous tuer c’est sûr.”

@Sara Gutiérrez

J’avance sans trop savoir vers où. Avec un but qui relève de la folie, d’un pur fantasme sorti de l’esprit du capitaine qui est en train de sombrer dans la folie. Mais la tempête est là, elle est terrible et elle est loin de se calmer, au contraire. Alors je me mets à la recherche de ce crâne. Je marche aussi vite que je peux au travers du dédale des couloirs sans savoir où chercher. Même en réfléchissant je n’ai aucune idée d’où pourrait se trouver ce crâne. Chercher quelque chose de cette taille dans un paquebot c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Une tâche tout simplement impossible même avec toute la bonne volonté du monde.

Je commence à désespérer mais je suis rapidement sorti de mes pensées par des bruits qui me glacent le sang. Celui de griffes qui dérapent sur le sol et d’une respiration forte suivie de grognements. Je me retourne et là je ne saurais dire ce que je découvre. Une bête, c’est le seul mot qui me vient. Quelque chose d’horrible qui se rapproche dangereusement de moi. Je cours du plus vite que je peux et j’aperçois sur ma gauche une porte. Sans réfléchir davantage je m’engouffre dans la pièce pour me protéger. Je crie à la personne qui est là de m’aider à bloquer la porte. Et c’est là que je remarque : c’est Sara qui se trouve avec moi dans la cuisine. Si j’avais le temps et si nous n’étions pas dans une situation de danger immédiat j’aurais sûrement pris le temps de soupirer ou de lui faire une remarque acerbe. Mais malgré la stupéfaction et la surprise que lui demande de manière aussi pressante de m’aider à bloquer la porte, elle me vient en aide. Nous bloquons la porte avant qu’elle fasse le constat suivant. « Même si tu bloques la porte, ils peuvent passer par la fenêtre pour entrer alors ça sert à rien. On va juste se retrouver enfermés avec l'un d'eux, et notre seul échappatoire ce sera de sauter, » Ma main se pose instantanément sur mon visage. Elle n’a pas tort, ils pourraient surgir depuis la fenêtre. “Et mince j’avais pas vu la fenêtre.” Je soupire, la situation est plus que compliquée. J’ai l’impression que cette cuisine où je pensais trouver refuge est en réalité un véritable tombeau.“C’est la catastrophe.” Je regarde autour de moi mais je n’arrive pas à discerner la moindre issue en dehors de la porte que nous avons bloquée. Les bruits se calment dehors et je me dis la bête est peut-être partie.  “Qu’est-ce qu’on va-” Un grand bruit résonne dans la porte, comme si quelque chose essayait de l’enfoncer. Le chariot qui bloque la porte résiste mais sursaute. J’attrape le fusil par prudence et je fais bien puisque au deuxième essai seulement la porte finit par céder. La bête entre dans la cuisine comme une furie et j’ai juste le temps de crier son nom avant d’appuyer sur la détente. “SARA !”

Spoiler:

Je me suis réfugié dans la cuisine pour fuir la créature qui a décidé de me prendre en chasse. C’est avec la respiration saccadée et un rythme cardiaque beaucoup trop élevé que je découvre que je ne suis pas seul : Sara est avec moi. Je lui hurle dessus en lui demandant de m’aider à bloquer la porte, ce qu’elle fait sans hésitations. Pourtant quand elle me fait remarquer que la fenêtre est toujours un moyen pour les bêtes d’entrer là, je me dis que nous sommes dans une situation assez désespérée. J’ai l’impression d’être comme un animal enfermé dans un piège. Bien évidemment la seule sortie mise à part la fenêtre c’est la porte que nous venons de bloquer. Nous sommes coincés et ce n’est sûrement qu’une question de minutes ou de secondes avant que la bête enfonce la porte pour nous achever. C’est la catastrophe.

Je commence à paniquer intérieurement et au moment où je demande à Sara ce qu’on devrait faire un grand fracas retentit et la porte tombe. Elle a réussi, mais comment est-ce possible ? Elles sont dotées d’une force redoutable. Les mains tremblantes je prends mon fusil et après avoir crié le nom de Sara je tire. Je tire mais je rate complètement et la balle ne frôle même pas la créature. Je n’avais jamais tenu un fusil avant et je ne sais déjà pas comment j’ai réussi à tirer. En plus de ça mon épaule me fait mal à cause du recul que je n’ai pas du tout anticipé. Tirer ça avait l’air beaucoup plus simple en théorie. La créature se rapproche de Sara et elle me hurle. « TIRE ENCORE ! » Mes mains tremblent et je suis incapable de faire une action aussi minutieuse qu’appuyer sur la gâchette. “J’Y ARRIVE PAS.” Je lui réponds, la voix pleine de désespoir. Mon cri a attiré l’attention de la bête qui se retourne vers moi. Je tremble de plus belle, ça y est, c’est maintenant que je vais mourir. Mais finalement elle reporte son attention vers Sara qui, armée de son sabre, essaie de blesser la bête. Cependant cette dernière est bien plus forte que nous et il ne lui faut qu’un coup de patte pour faire voler le sabre à l’autre bout de la pièce. « CESAR ! » Il faut que j’agisse et maintenant. Je réfléchis rapidement en regardant autour de moi et ça y est la solution m'apparaît.

Win : Le sabre de Sara n’est pas tombé loin de moi. Je me baisse pour le rattraper et je cours en direction de la bête. Je prends un peu d’élan avant de lui asséner du plus fort que je peux un coup. La bête pousse un grognement qui fait froid dans le dos. Elle s’écroule mais ne meurt pas mais le sabre l’a très sérieusement entaillée et elle saigne beaucoup. Il ne reste plus qu’à l’achever.

So close : Le sabre de Sara n’est pas tombé loin de moi. Je me baisse pour le rattraper et je cours en direction de la bête. Je prends un peu d’élan avant de lui asséner du plus fort que je peux un coup au niveau de la patte. La bête pousse un grognement qui fait froid dans le dos et sa patte est tranchée en deux ce qui la fait chavirer. Il y a du sang partout mais elle est ralentie. Ce qui nous laisse le temps de nous enfuir en l’enfermant à l’intérieur. "COURS"

Fail : Le sabre de Sara n’est pas tombé loin de moi. Je me baisse pour le rattraper et je cours en direction de la bête. Je prends un peu d’élan avant d’essayer de lui asséner du plus fort que je peux un coup. Mais la bête m’a senti approcher et elle a fait volte-face, laissant Sara tranquille. Je recule à mon tour mais les divers plans de travail m’empêchent de fuir. Désormais c’est à Sara de m’aider, j’espère qu’elle sait se servir d’un fusil sinon on est très mal. "SARA"

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