| | | (#)Mar 11 Oct - 15:46 | |
| hiss of fear (dimension bunyip) Comme à son habitude, elle avait attendu qu'il fasse nuit pour sortir de son trou. Depuis quelques jours, elle parcourait les cabines une par une dans l'obscurité, cherchant celui qui était sa cible, sans grand succès pour le moment. Mais elle n'était pas inquiète, la rousse. Il lui restait quelques temps pour agir, largement assez pour qu'elle n'ait aucun doute sur le succès de ce qu'elle avait entrepris. Cachée dans la cale humide lors du discours du capitaine, elle ne l'avait pas entendu de vive voix, mais avait prêté l'oreille aux différentes rumeurs qui avaient circulé par la suite le long des différents ponts du navire. Une malédiction, un crâne mystérieux disparu il y a plus d'une centaine d'années, un crâne de bunyip? Ça lui paraissait tiré par les cheveux, à Cait. Elle connaissait le mythe de ces créatures, sans forcément y croire plus que cela. Elle connaissait le prétendu cri qu'ils étaient censé pousser, l'allure étrange qu'ils étaient censés avoir. Pour autant, malgré l'avertissement du capitaine, elle n'en avait pas croisé un pour le moment, ce qui lui laissait à penser que tout ça n'était qu'une vaste blague. En revanche, tout le monde ne semblait pas de cet avis, et finalement ça allait peut-être lui rendre service. Elle avait eu l'idée saugrenue d'imiter le cri strident de la créature à l'aide de son sifflet en argent, à un moment où elle avait failli être découverte. Et ça avait eu pour effet de faire fuir à toute jambe la personne à deux doigts de révéler sa présence. Alors elle avait continué. N'hésitant plus une seconde à siffler au moindre danger, ou si elle avait besoin de faire fuir certaines personnes, de paralyser de peur lorsqu'elle entrait dans les cabines. Oui, cette prétendue malédiction lui était très utile. Ce soir, pour des raisons de discrétion, elle avait choisi de passer par l'extérieur, par le pont promenade pour rejoindre le pont inférieur. Le vent était froid, lui piquait la peau et fouettait ses cheveux. Si elle avançait encore un peu, elle pourrait prendre une échelle et se laisser glisser à l'étage du dessous. Mais au moment où elle allait s'engager, elle avait entendu des pas, et s'était figée, plaquant son corps au métal froid et humide du sol. Juste sous sa position, un homme sifflotait, accoudé à une barrière qui l'empêchait de passer par dessus bord. Était-il en train de fumer? Avec l'obscurité, elle n'était pas capable de le dire. Elle avait attendu un moment, mais il n'avait pas l'air décidé à bouger, cet abruti. Main droite plaquée contre le pistolet qu'elle avait à la taille, elle avait utilisé la gauche pour porter son sifflet d'argent à ses lèvres. Autant tenter, si ça ne marchait pas, elle pourrait toujours l'abattre et jeter son corps à la mer. Le bruit des vagues se fracassant contre la coque du navire couvrirait les coups de feu... Pour le moment, elle avait soufflé longuement dans le petit objet prévu à cet effet, qui avait émis un son strident, difficilement supportable. Et puis, le silence. Immobile, elle avait scruté l'homme, un peu plus bas. Et elle l'avait vu se raidir, sans pour autant fuir à toutes jambes. Merde. code par drake. |
| | | | (#)Ven 14 Oct - 17:31 | |
| Vittorio n'était peut-être pas du genre à faire confiance au premier venu, mais tout désespéré qu'il était de vaincre le mal de mer qui rendait son séjour à bord si désagréable, il n'avait pas réfléchi à deux fois avant de gober tout rond la petite pilule que lui avait filé l'un de ses camarades de cabine. Crois-moi, tu ne veux pas savoir ce qu'il y a dedans, lui avait assuré le bonhomme lorsqu'il avait questionné à ce sujet, mais peu importe ce qu'il avait avalé cela semblait avoir fait effet, et c’était bien tout ce qui importait. Mais mieux placé que quiconque pour savoir que rien n’était jamais gratuit dans la vie, le méditerranéen s’était retrouvé bien bête lorsque, la fois suivante, son camarade avait réclamé une contrepartie – les temps sont durs pour tout le monde, amigo. « Dans ce cas j’me passerai de tes remèdes de grand-mère, amigo. » avait-il alors répondu d’un ton mauvais, insistant sur le dernier mot avec dédain quand bien même il ne pouvait décemment pas s’attendre à autre chose lorsque son name tag indiquait Alvaro en guise de prénom. Cela faisait trois jours, son estomac finirait bien par s’y faire, pilules de Dieu-savait-quoi ou non … Ou pas, mais tandis qu’il priait tous les saints pour que le contenu de son dernier repas y reste bien accroché, il avait retroussé les manches de sa chemise, fait sauter le premier bouton du col – à cette heure-ci, aucun officier ne serait là pour le réprimander – et longé la coursive du quartier du personnel pour rejoindre le pont promenade et profiter d’un bol d’air frais. Tu devrais pas sortir, y s’passe des choses étranges dehors, j’ai entendu des trucs la nuit dernière, lui avait dit l’un de ses congénères, mais faisant un signe de croix comme pour leur assurer à l’un et à l’autre que le seigneur était de son côté, Vitto ne comptait pas prendre au sérieux quelqu’un dont le manque d’imagination l’empêchait de décrire ses pensées avec plus élaboré que le mot “truc”. Dans sa poche arrière, deux cigarettes à moitié consumées subtilisées dans le cendrier du fumoir, où il avait tenu le crachoir à un vieil irlandais et tenu la porte à une petite dame asiatique aux cheveux gris. Se servant du briquet subtilisé dans la cale pour en allumer une, il avait pris une grande inspiration par le nez en fixant l’horizon, à deux doigts de la prière silencieuse pour que son estomac cesse de se prendre pour un trapéziste sur le retour. Et puis un sifflement. Ou peut-être pas, peut-être n’était-ce que le vent. Non, le vent ne sifflait pas de cette façon. On aurait dit un cri. A cette heure-ci ? Aucune chance, même le matelot en haut de la vigie devait roupiller. Dans le doute, le voilà qui allumait à nouveau la flamme de son briquet et observait les alentours d’un air méfiant, moins rassuré qu’il ne l’admettrait, mais en ayant vu bien d’autres pour se laisser impressionner par si peu.
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| | | | (#)Lun 17 Oct - 16:34 | |
| hiss of fear (dimension bunyip) Il avait pas fui. Il avait même pas réellement bougé, au final. Y avait pas à dire, l'assassin était extrêmement déçue que sa ruse n'ait pas eu l'effet escompté. Un peu vexée, aussi. Elle qui se flattait de réussir admirablement le hurlement du bunyip avec son sifflet, et ce bien qu'elle ne l'ai jamais entendu en vrai, avait vu son égo se prendre un sacré coup. Mais elle aurait tout le temps de se corriger plus tard. Pour le moment, elle devait faire déguerpir l'importun qui lui barrait le passage - et l'accès au pont inférieur. Cet abruti n'avait qu'à aller fumer ailleurs, puisque c'était définitivement ce qu'il était en train de faire, elle l'avait vu, la petite flamme, vaciller dans l'obscurité. Cependant, à défaut de l'avoir fait déguerpir, ça l'avait au moins inquiété. Elle voyait sa silhouette sombre se mouvoir, regarder à gauche et à droite, comme s'il espérait apercevoir quelqu'un. Ou quelque chose. Était-il du genre à croire aux mythes et aux histoires qui font peur? Cait commençait à l'imaginer. Il était moins trouillard qu'elle ne l'aurait espéré, mais elle n'avait aucunement l'intention de prendre le risque de se déplacer encore pour rejoindre le pont inférieur par un autre chemin. Scrutant autour d'elle, prudente, elle n'avait rien remarqué d'intéressant. Rien qui pourrait lui servir, personne qui approchait et qui pourrait découvrir sa position - et sa présence non désirée sur ce maudit rafiot. Elle avait le champ libre. Alors, elle avait sifflé à nouveau. Plus fort, plus longtemps. Un son lugubre qui s'était parfaitement mêlé avec le vent. Elle-même aurait pu se laisser convaincre par une prestation de ce genre. Mais l'autre n'avait toujours pas déguerpi, préférant simplement relever la tête dans sa direction. Immédiatement, elle s'était dissimulée un peu plus derrière une barrière en métal, tout en espérant qu'il ne l'avait pas vue. Elle avait été imprudente, en cherchant à savoir s'il marcherait, cette fois-ci. Tendant l'oreille, elle avait attendu, attentive au son qui lui indiquerait qu'il avait décidé de bouger de sa position, soit pour se rapprocher d'elle, soit pour partir. Mais rien. Encore un échec. Il fallait passer aux choses un peu plus sérieuses. Sans un bruit, elle avait cherché à tâtons autour d'elle quelque chose qu'elle pourrait lui envoyer à la figure. Ce serait sa dernière chance, avant qu'elle ne se sente obligée de lui sauter dessus, en espérant avoir une chance de maîtriser le tas de muscles qu'il était. Contre lui, elle n'aurait que la rapidité et l'effet de surprise pour avoir le dessus. Finalement, ses doigts avaient rencontré un matériau dur et consistant, pas vraiment lourd mais suffisamment pour que l'objet atterrisse là où elle l'aurait décidé. L'objet inconnu pesant dans sa paume, elle s'était préparée. *** win: Cait lance l'objet, et celui-ci atteint Alvaro en pleine tête. Il est sonné mais décidément pas assez pour que Cait puisse passer sans se faire repérer... so close: Elle rate son lancer à cause d'une vague plus grosse que les autres qui fait tanguer le navire un peu plus. L'objet termine aux pieds d'Alvaro... Qui a failli passer par dessus bord. fail: Cait décide de laisser tomber, de passer par un autre chemin, et laisse l'objet sur place. Malheureusement, elle se prend les pieds dans un cordage et s'étale au sol, dans un fracas presque couvert par les vagues... code par drake. 500 mots pour toi |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Lun 17 Oct - 16:34 | |
| Le membre ' Caitriona Regan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Mar 25 Oct - 5:52 | |
| Vittorio n'avait peut-être pas le pied marin, mais il y avait en revanche quelque chose que n'importe quel matelot et lui avaient en commun : leur superstition. Il était tellement facile à avoir à ce jeu-là qu'il en venait même à trouver un brin de crédit dans les sornettes déblatérées par ses camarades de dortoir, quant à eux totalement au fait de ce qui valait de s'inquiéter ou non à bord de ce rafiot de malheur. Et malgré tout … Il n'avait pas écouté les mises en garde lui intimant de ne pas mettre le nez dehors, ayant bien trop besoin d'air frais pour calmer sa nausée et espérer trouver le sommeil. Qu'on le laisse au moins terminer sa cigarette avant d'abattre sur lui les foudres de Dieu savait quelle malédiction maritime. Lorsqu'il avait entendu crier – siffler ? – néanmoins son sang s'était glacé et sa respiration instantanément suspendue, comme pour se laisser toutes les chances de tendre l'oreille et d'entendre à nouveau ce qu'il n'était … pas certain d'avoir entendu, précisément. « Dannata barca. » avait-il fini par siffler entre ses dents d'un air mauvais, avant de tirer à nouveau sur sa cigarette en se persuadant que son esprit lui jouait des tours. Et puis un cri, un autre. Désormais certain de n'avoir pas rêvé, l'italien avait écrasé sa cigarette contre le bastingage et balancé le mégot à la mer, la respiration s'accélérant et son rythme cardiaque en faisant de même. « Y'a quelqu'un ? » Seule barrière contre l'obscurité, la flamme de son briquet dansait au rythme de la houle en menaçant chaque seconde de s'éteindre. Reculant de quelques pas, soudainement tout sauf rassuré de se tenir près du bord, l'italien avait enfoncé son cou dans ses épaules avec méfiance et hésité à rebrousser chemin – tant pis pour son mal de mer. Mais alors qu'il s'apprêtait à tourner les talons, un bruit qu'il n'avait pas su identifier à temps avait fendu l'air, et une douleur vive s'était emparée de l'arrière de son crâne. Trop pris au dépourvu pour formuler les insultes qui lui étaient mentalement venues à la pelle, il était tombé à genoux sur le sol glissant du pont et avait instantanément porté une main à son crâne en laissant échapper un râle de douleur. Pour son égo presque autant que pour sa caboche. À quelques mètres de lui, l'une des bobines servant à enrouler le cordage du navire avait roulé avant de s'immobiliser, et encore un peu sonné le steward avait levé la tête au-dessus de lui. « Vous, là ! » Sa vision légèrement brouillée par le choc, il lui avait semblé voir une silhouette blanche se mouvoir à quelques mètres, mais un haut-le-cœur lui échappant il n'était parvenu qu'à se rattraper à l'échelle sans réussir à s'y hisser. De frustration, un juron lui avait échappé avec impatience, et tendant à nouveau la main pour saisir ce qui se mouvait au-dessus de lui il papillonnait frénétiquement des yeux pour les forcer à faire de nouveau correctement la mise au point. - round deux :
WIN. il parvient à agripper la robe de Caitriona et à la faire tomber un étage plus bas, et il espère qu’elle a aussi mal que lui, oeil pour oeil. SO CLOSE. il ne parvient pas à saisir la robe, mais une bourrasque de vent et une vague plus haute que les autres font basculer Caitriona et inonde le pont promenade, le rendant plus glissant encore qu’il ne l’était déjà. FAIL. un nouveau cri retentit, et cette fois-ci aucun doute : Caitriona n’est pas responsable et s’il s’agit bien de ce dont parlent les légendes, Vittorio et elle s’apprêtent à être vraiment dans de sales draps.
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| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Mar 25 Oct - 5:52 | |
| Le membre ' Vittorio Giovinazzo' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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| | | | (#)Mar 25 Oct - 15:07 | |
| hiss of fear (dimension bunyip) Le deuxième sifflement de la part de la rousse avait eu plus d'effets que le premier. De loin, elle avait vu la faible lumière d'un mégot encore fumant voler jusqu'à disparaître dans les flots noirs. « Y'a quelqu'un ? » Bien évidemment qu'il y avait quelqu'un, mais au présent, Caitriona essayait de faire croire à l'inconnu qu'il y avait quelque chose. Un instant, elle avait cru qu'elle avait été suffisamment convaincante pour le faire détaler. Et peut-être qu'il aurait fini par le faire, si elle n'avait pas été débordée par son habituelle impatience. Il était trop long à la détente, et c'est une impulsion qui l'avait poussé à attraper un objet qui traînait pas loin pour lui lancer dessus. La chose métallique avait fendu l'air, silencieusement. Et avait atteint sa cible. Oui, son lancer avait fait mouche, et elle en était plutôt fière. Elle tirait admirablement bien avec une arme, pour autant, elle n'aurait pas pensé être aussi efficace avec un objet quelconque. De son point un peu plus en hauteur, elle l'avait observer tomber à genoux, attendant froidement qu'il s'écroule pour de bon, qu'elle puisse tranquillement passer en enjambant son corps inerte. Mais il était plus costaud qu'elle ne l'aurait cru, et au lieu de s'effondrer, il avait simplement porté une main à l'arrière de sa tête, la où l'objet avait probablement laissé une trace. Puis il avait relevé la tête, et la rousse s'était tétanisée, un frisson glacé lui parcourant la peau. « Vous, là ! » Merde. Elle n'avait même pas eu le temps de faire un pas de côté pour espérer qu'il loupe sa silhouette. Elle était repérée, et maintenant, il devenait urgent qu'elle disparaisse à nouveau. D'autant que l'autre essayait, de manière pitoyable certes mais quand même, de grimper l'échelle qui le mènerait jusqu'à elle. Elle venait de tourner les talons pour s'enfuir aussi discrètement que possible quand le bateau avait tangué dangereusement. Essuyant une vague violente, plus forte que les autres, les ponts avaient penché brusquement, et la rousse avait perdu l'équilibre. Glissant sur le pont humide, elle était passée à travers la barrière de sécurité, pour finalement tomber dans le vide. La chute avait été courte, et rapidement Caitriona avait heurté le pont promenade, recouvert l'instant suivant par une masse d'eau. Sa tête avait un court instant disparu sous les eaux noires, et quand elle avait refait surface, paniquée, le navire tanguait à nouveau, et l'eau avait commencé à se retirer du pont. Elle avait agrippé la première chose qu'elle avait eu sous la main, empêchant par la même occasion la vague de la faire passer par dessus bord. Trempée jusqu'aux os, elle s'était cramponnée, dans l'attente d'une seconde vague puissante, qui n'était jamais arrivée. Quand Cait avait rouvert les yeux, elle s'était retrouvée nez à nez avec l'homme qu'elle avait voulu assommer... Et au bras duquel elle était cramponnée. code par drake. (Un peu plus de) 500 mots pour toi |
| | | | (#)Jeu 27 Oct - 20:48 | |
| Plusieurs secondes après l’impact, l’italien gardait la sensation que le coup porté à l’arrière de sa tête résonnait à l’intérieur de son crâne, voilant sa vision et faisant persister contre son tympan un sifflement désagréable. Ou était-ce le fait de la silhouette qui divaguait un pont plus haut, coupable d’avoir tenté de l’assommer, d’abord, mais peut-être de terroriser ses camarades de chambrée aux superstitions les plus ancrées. Oh, comme Vitto avait hâte de leur annoncer que leurs terreurs de marins n’étaient que l'œuvre d’une gamine sans cervelle. Titubant, il avait tendu le bras bien décidé à saisir son agresseuse et à lui infliger la correction qu’elle méritait, tout membre d’équipage qu’il était, mais ses doigts fendant l’air avec maladresse il avait laissé échapper un nouveau râle de douleur mêlée de frustration, et la seconde suivante l’immensité de la vague venue s’écraser contre la coque du navire l’avait de nouveau projeté contre le pont comme s’il n’était qu’une vulgaire poupée de chiffon. De l’eau plein la bouche, du sel plein les yeux, il avait repris sa respiration avec urgence et toussé tout ce que l’océan avait tenté de lui faire avaler, maudissant une bonne fois pour toutes ce paquebot de malheur et la fatalité qui avait voulu qu’il décide d’y embarquer. Seul point positif ? Il avait bien trop mal à la tête pour songer à son mal de mer. Quelques secondes supplémentaires lui avaient néanmoins été nécessaires pour réaliser qu’au bout de son bras tirait un poids inhabituel, et que la paire de mains y étant agrippées n’étaient nulles autres que celles de la flamboyante rousse – il la voyait mieux maintenant – qui avait tenté de le tuer. Elle pourrait bien nier, lui présenterait les choses ainsi, et aurait la bosse sur son crâne pour le prouver. « Resta qui, feccia. » Un air mauvais sur le visage, il l’avait retenue à la seconde où elle avait tenté de se dérober, et l’avait pratiquement jetée contre le sol. Qui faisait moins la maligne, désormais ? Le pied venant écraser le bas de sa robe pour qu’elle ne puisse pas s’échapper, il s’était penché en avant et avait arraché d’un coup sec le sifflet qu’elle portait en pendentif. « Qu’est-ce qu’on a là ? » Etait-ce avec cela qu’elle avait attiré son attention, la première fois ? Mais dans quel but ? Sifflant dans l’objet avec sans doute moins de délicatesse et de savoir-faire qu’elle, il n’était parvenu à en faire sortir qu’un son aussi strident que désagréable, qui les avait tous les deux fait grimacer. « Merci pour le cadeau. » Sans gêne, il avait glissé le sifflet dans sa poche en arborant un sourire moqueur, et posant finalement un genou à terre il l’avait saisie par le col de sa robe « Donne moi une seule bonne raison de ne pas t’écraser ça sur le crâne en guise de représailles. » Du menton, il avait désigné le cylindre avec lequel elle avait tenté de l'assommer, à quelques mètres. Sûr qu’il ne la louperait pas, lui.
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| | | | (#)Sam 29 Oct - 16:50 | |
| hiss of fear (dimension bunyip) Elle avait manqué de disparaître sous les eaux noires qui avaient envahi le pont pendant un instant, et maintenant qu'elle se retrouvait en face à face avec celui qu'elle avait essayé d'assommer, et qui la jaugeait d'un air mauvais, elle le regrettait presque. « Resta qui, feccia. » De l'italien, avait cru deviner la rousse. Elle n'en parlait pas un mot, pourtant, quelque chose lui disait que les mots qu'il avait sifflé n'avait rien d'amical. Avant qu'elle ait pu se dégager, avec pour ferme intention de disparaître, il l'avait jetée au sol avec force, et son corps avait heurté le pont promenade à nouveau, fort. Sonnée, sûrement presque autant que lui un peu plus tôt, quand elle avait retrouvé ses esprits, il s'était déjà assuré qu'elle ne filerait pas. Le regard sombre, Cait avait serré les dents quand il s'était penché pour lui arracher son sifflet en argent, celui avec lequel elle avait essayé de le berner deux fois. « Qu’est-ce qu’on a là ? » Comme une bête prise au piège, elle n'avait même pas essayé de le récupérer, son esprit réfléchissant à toute vitesse à une solution pour se sortir de là... Pour l'instant murée dans un silence de plomb, elle commençait à entrevoir la réalité compliqué de sa situation. Mal engagée, c'était peu dire. Quand il s'était permis de siffler dedans, comme pour la narguer un peu plus, le son qu'il en avait sorti avait allumé un feu en elle. Le début d'une colère qui elle l'espérait, allait lui servir. « Merci pour le cadeau. » Immédiatement, elle avait répliqué d'un ton sec, insolent. « Tu le garderas pas longtemps. » Sous entendant qu'elle le récupérerait, tôt ou tard, mais en tout cas avant qu'ils soient revenus à terre. Et si elle devait l'arracher à son cadavre, et bien soit. Mais pour le moment, il avait clairement l'avantage sur elle. Faisant disparaître le petit objet dans l'une de ses poches, il s'était ensuite baissé à nouveau pour empoigner le col de sa robe, si près de son cou qu'un instant elle avait cru qu'il était sur le point de l'étrangler. « Donne moi une seule bonne raison de ne pas t’écraser ça sur le crâne en guise de représailles. » Le ça en question, c'était l'objet qu'elle lui avait lancé dessus avant de manquer de passer par dessus bord. Oeil pour oeil... En tout cas, l'italien avait la tête dure, pour être encore debout après ça. Il était près, son visage si proche du sien qu'elle pouvait sentir son souffle sur sa peau encore humide de son bain imprévu. Il venait de lui offrir une occasion en or, tout en essayant de l'effrayer. Il savait pas à qui il avait affaire, et ça lui offrait un effet de surprise. « Laisse-moi une seconde pour réfléchir... » Loin de réfléchir à une plaidoirie, la jeune femme avait eu un sourire arrogant avant de lancer sa tête vers l'avant avec force. Son front avait heurté le visage de son agresseur, et sa poigne s'était desserrée. Une occasion que la jeune femme s'était empressée de saisir, profitant de l'état glissant du pont, balayant les jambes de l'italien d'un mouvement des siennes, lui offrant une belle chute à son tour. Se remettant debout à la hâte, évitant de se faire attraper à nouveau, la jeune femme avait mis une bon mètre entre elle et l'homme, passé une main dans son dos pour y récupérer son pistolet, fièrement dissimulé. - :
win: Le pistolet est là où il doit être, et la jeune femme le braque avec aplomb sur son opposant, qui est toujours au sol. Son nez est en sang, probablement cassé, et la rousse retrouve un semblant d'avantage. so close: Pas d'arme dans son dos. Probablement emporté par les vagues, il n'est nulle part en vue. Il ne reste qu'une lampe torche à la jeune femme, et pas sûr qu'elle parvienne à s'enfuir en simplement aveuglant son assaillant... fail: L'arme n'est plus sur elle, et quand elle regarde autour d'eux, elle l'aperçoit, pas très loin finalement, mais malheureusement plus proche de l'italien que d'elle. Il n'y a plus qu'à espérer qu'elle soit plus rapide que lui...
code par drake. |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Sam 29 Oct - 16:50 | |
| Le membre ' Caitriona Regan' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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| | | | (#)Sam 5 Nov - 22:51 | |
| Le talon d'Achille de Vittorio résidait dans son orgueil, qui à force de le voir s’en sortir sur le fil le poussait à se croire invincible, et à remiser la prudence. L’immensité de la vague venant de les frapper aurait pourtant dû lui servir de mise en garde : quoi qu’il soit en train de se passer sur ce navire, le moment n’était pas propice pour tester les limites de sa chance. Et le voilà pourtant qui paradait, fier comme un coq, profitant du bref avantage repris sur celle qui quelques minutes auparavant avait tenté de l’assommer. Le sifflet n’avait aucune importance, une babiole probablement sans valeur, mais arraché au cou de sa propriétaire il devenait un trophée dont le steward n’aurait su se priver. « Tu le garderas pas longtemps. » Sifflant sa menace d’un air mauvais, l’inconnue ne semblait pourtant pas impressionnée par la stature du bonhomme penché au-dessus d’elle, et peu habitué à ce que ses menaces laissent de marbre Vittorio l’avait saisie par le col avec poigne, bien décidé à lui passer toute envie de se mesurer à nouveau à lui. L’oeil glissant de son adversaire à l’arme de fortune qu’il avait désigné du menton, la rousse sembla hésiter un instant, et si l’italien pensait lui avoir fait peur le sourire narquois qui s’était étiré sur le visage de la jeune femme la seconde suivante l’avait aussitôt fait déchanter : « Laisse-moi une seconde pour réfléchir ... » Avant qu’il n’ait pu le voir venir, le front de son adversaire s’était écrasé contre son nez avec violence, l’obligeant à lâcher prise tandis qu’au bruit d’os craqué succédait un jet de sang qui les avait éclaboussés tous les deux. « Stronza ! » Se dégageant de la poigne de l’italien, la jeune femme avait manqué glisser en se remettant debout mais était parvenue à se redresser, une seconde la main dans le dos et la suivante pointant sur Vittorio un pistolet sorti Dieu savait d’où. « Tout doux, gamine. » Essuyant d’un revers de manche le sang qui lui coulait jusque dans la bouche, le steward n’avait su que reculer d’un demi-mètres sans parvenir à se remettre debout, le talon de sa chaussure glissant contre le plancher transformé en patinoire par l’écume. « On oublie tout ça, d’accord ? » De sa main libre, il avait récupéré le sifflet au fond de sa poche et l’avait jeté aux pieds de la rousse. Cette babiole ne méritait pas qu’il se fasse trouer la peau. Quelque chose ne cadrait pas. Par quelle méprise cette gosse se retrouvait-elle en possession d’une arme ? « Allez, pose ça, tu vas finir par blesser quelqu’un. » Désormais doux comme un agneau, incapable de quitter des yeux le canon de l’arme, l’italien ne pensait même pas à se plaindre de son nez cassé – face à l’éventualité de se faire tirer dessus, il était subitement devenu le cadet de ses soucis, et ne comptait plus que le fait de se sortir de ce mauvais pas sans y laisser sa peau. - :
WIN. une nouvelle vague, une nouvelle secousse, et c’est le pistolet qui passe par-dessus bord. Oopsie. SO CLOSE. le coup part malencontreusement, ricoche sur le bastingage et la balle termine sa course dans un tuyau qui longe le pont, un jet de fumée brûlante s’en échappant et manquant de les ébouillanter tous les deux au passage. FAIL. Caitriona ne se laisse ni amadouer ni impressionner, elle tire, et termine sa course dans le genou d’un Vittorio qui hurle de douleur.
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| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Sam 5 Nov - 22:51 | |
| Le membre ' Vittorio Giovinazzo' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Dim 18 Juin - 16:01 | |
| hiss of fear (dimension bunyip) TW: mort, électrocution, noyade, strangulation, violenceIl était plus fort qu'elle, à n'en pas douter. Elle en avait eu la preuve à la seconde où il l'avait soulevée par le col, sans le moindre effort. Lui le savait pertinemment, et même si c'était vrai, il n'aurait pas dû se montrer trop sûr de lui. En un mouvement de tête brusque, elle l'avait envoyé par terre, le nez en sang, reprenant l'avantage par la même occasion. L'autre avait grogné en italien « Stronza ! », probablement une insulte, mais pendant ce temps, la jeune femme avait eu le temps de se relever, et de récupérer son arme, quand à sa vue, Vittorio avait perdu de sa superbe. « Tout doux, gamine. » Se faire qualifier d'enfant par cette grosse brute n'avait fait qu'augmenter sa fureur. « La gamine vient de te péter le nez et hésitera pas à te tirer dessus. T'es franchement mal placé pour jouer au plus malin, alors un peu de respect. » D'une main, l'autre avait essuyé - sans véritable succès - le sang qui lui maculait la bouche et la mâchoire. « On oublie tout ça, d’accord ? » Prudent, il avait eu l'instinct de reculer un peu, s'était remis debout en vacillant. Le sifflet qu'il lui avait volé un peu plus tôt avait atterri à ses pieds, dans une flaque. D'un mouvement brusque, elle s'était baissée pour récupérer l'objet, qui avait rapidement retrouvé sa place autour de son cou. Ses doigts s'étaient resserrés autour de la poignée du pistolet. « Tu m'as vue. Je peux pas te laisser partir comme ça. » Elle n'était pas censée être là. Ni sur ce pont, si sur le Narelle. Elle ne pouvait pas garder un témoin, qui pourrait la dénoncer à la moindre occasion. Un homme mort, ça ne parlait plus. « Allez, pose ça, tu vas finir par blesser quelqu’un. » En vérité, elle comptait surtout tuer quelqu'un. Et s'il pensait l'amadouer en jouant les inoffensifs, en prétendant tenir à sa vie, et qu'il n'essaierait pas de la faire passer par dessus bord à la moindre petite occasion, il se fourrait le doigt dans l'oeil. D'un calme effrayant, imperturbable, elle avait pressé la détente, mais au même moment, une secousse avait perturbé son équilibre, déviant la trajectoire de la balle. Le projectile était allé se loger directement dans le genou de son adversaire, qui avait lâché un hurlement de douleur. Furieuse d'avoir raté son coup à cause une vague un peu trop puissante, la jeune femme l'avait tenu en joue à nouveau. « Je te louperai pas, cette fois. J'suis désolée. » S'il avait continué sa route, un peu plus tôt dans la soirée, il serait probablement sain et sauf entre les murs branlants du bateau. Au lieu de cela, il allait mourir de la main de la rousse. Quelle tristesse, franchement. Elle avait visé, prête à tirer. L'instant d'après, le navire avait tangué à nouveau, violemment, et la jeune femme avait perdu l'équilibre, son unique arme valdinguant plus loin, disparaissant de son champ de vision. Projetée à terre, heurtant le sol avec force, elle avait atterri juste à côté de l'homme blessé, qui n'avait pas laissé passer sa chance. Alors qu'elle était encore sonnée par sa chute, il avait réussi à se traîner sur le mètre qui les séparait encore, et sans la moindre hésitation, ses mains avaient trouvé une place autour de la gorge de celle qui avait failli le tuer une seconde plus. so close: Le tonnerre grondait au dessus de leurs têtes. Toujours en train d'essayer de s'écharper, les deux proies ne s'étaient pas rendus compte que juste au dessus d'eux, un câble électrique pendait lamentablement dans le vide. S'ils avaient été plus attentifs, peut-être auraient-ils remarqué que la gaine portait des traces étranges, comme s'il avait été mâchouillé... Le coupable de cette dégradation était tout désigné, peut-être même qu'il rôdait encore dans les parages, mais Caitriona était trop occupée à tenter de survivre aux mains qui enserraient son cou pour y faire attention. Ils étaient trempés, l'un comme l'autre, pataugeant dans une eau noire qui menaçait de les emporter à chaque vague que le Narelle prenait. Les mains de Vittorio enserrant son cou, l'irlandaise commençait à voir trouble, mais du coin de l'oeil, elle avait aperçu ce petit flash juste au dessus d'eux. Elle avait compris trop tard, alors qu'un éclair venait frapper un point sur le pont supérieur. Le câble abimé par le bunyip était venu s'échouer près d'eux, et dans une ultime étincelle, le courant électrique était passé dans l'eau qui les trempait tous les deux. L'air avait quitté leurs poumons d'un coup, et leurs corps s'étaient contractés dans une unique convulsion, tétanisés. La peau crâmée par endroits, les muscles contractés jusqu'à la rupture, ils ne sentaient déjà plus rien, ni l'un ni l'autre, quand leurs coeurs avaient lâché. win: Par elle ne savait quel miracle, Caitriona avait réussi à se dégager de l'emprise de l'italien avait qu'il n'ait pu la bloquer pour de bon par son poids. Ses mains fermes glissant sur son cou, la jeune femme avait pu s'éloigner suffisamment de l'homme pour qu'il ne puisse pas la rattraper de suite, sa jambe l'handicapant suffisamment pour qu'elle ait une chance. Rapidement, elle avait avisé le pistolet qu'elle avait fait tomber sous l'assaut de son adversaire. Le plus simple serait de le tuer, une bonne fois pour toutes, et de jeter son corps à la mer, où il se ferait bouffer par les poissons. Les doigts de l'irlandaise venaient de se refermer autour de la crosse de l'arme quand un grondement menaçant s'était fait entendre, masquant presque le bruit de la tempête. Elle s'était figée. Le sifflement lugubre était reconnaissable entre mille. Un bunyip les avait en ligne de mire. Lentement, elle avait pivoté, et les avait immédiatement repéré malgré l'obscurité. A plusieurs, ils les avaient encerclés en silence, et les deux humains se retrouvaient pris au piège. Les créatures, aux corps décharnés, cadavériques, presque spectrales, tournaient autour d'eux, fortes de leur attitude de prédateurs. Ils n'avaient aucune chance. Caitriona avait tiré, plusieurs fois, espérant tuer, ou au moins toucher, certains d'entre eux. L'échec avait été cuisant, et en une seconde, les deux proies avaient été plaquées au sol, bientôt déchiquetés sous les crocs luisants de sang de ces créatures soit disant imaginaires. so close: Le tonnerre grondait au dessus de leurs têtes. Toujours en train d'essayer de s'écharper, les deux proies ne s'étaient pas rendus compte que juste au dessus d'eux, un câble électrique pendait lamentablement dans le vide. S'ils avaient été plus attentifs, peut-être auraient-ils remarqué que la gaine portait des traces étranges, comme s'il avait été mâchouillé... Le coupable de cette dégradation était tout désigné, peut-être même qu'il rôdait encore dans les parages, mais Caitriona était trop occupée à tenter de survivre aux mains qui enserraient son cou pour y faire attention. Ils étaient trempés, l'un comme l'autre, pataugeant dans une eau noire qui menaçait de les emporter à chaque vague que le Narelle prenait. Les mains de Vittorio enserrant son cou, l'irlandaise commençait à voir trouble, mais du coin de l'oeil, elle avait aperçu ce petit flash juste au dessus d'eux. Elle avait compris trop tard, alors qu'un éclair venait frapper un point sur le pont supérieur. Le câble abimé par le bunyip était venu s'échouer près d'eux, et dans une ultime étincelle, le courant électrique était passé dans l'eau qui les trempait tous les deux. L'air avait quitté leurs poumons d'un coup, et leurs corps s'étaient contractés dans une unique convulsion, tétanisés. La peau crâmée par endroits, les muscles contractés jusqu'à la rupture, ils ne sentaient déjà plus rien, ni l'un ni l'autre, quand leurs coeurs avaient lâché. fail: Le tonnerre grondait au dessus de leurs têtes. Malgré toute son expérience en tant qu'assassin, Caitriona était en train de céder à la panique sous les mains de l'homme qui enserraient son cou. Sa vision était en train de se troubler, et elle commençait à manquer d'air. Vittorio était beaucoup plus lourd qu'elle, et elle ne réussissait pas à dégager son corps mince de sa poigne, malgré tous ses efforts. Une balle dans le genou lui faisait probablement souffrir le martyr, mais il n'avait pas besoin de sa jambe pour la tuer. Et il était si près du but... Ses forces commençaient à l'abandonner, quand elle avait eu une dernière idée. D'instinct, elle avait enfin lâché les mains de Vittorio, qu'elle tentait désespérément de desserrer, et avait visé les yeux. La surprise et la douleur de l'homme avaient été telles qu'il avait inconsciemment relâché son emprise, laissant à la rouquine une opportunité. Elle s'était dégagée, avait rampé aussi loin que possible de lui, tenté de se relever. Ils s'étaient fait face à nouveau le temps de quelques secondes, l'air furieux de l'homme en parfait écho de la fureur de la jeune femme. Puis, le Narelle avait tangué à nouveau, et une vague avait léché le pont où ils se trouvaient. L'un comme l'autre, ils avaient perdu l'équilibre. Et ils étaient passés par dessus bord. Quand son corps était entré dans l'eau, Caitriona avait été saisie de froid. Malgré une maigre tentative, sa tête s'était immédiatement retrouvée sous l'eau, et les courants puissants l'y avaient maintenue. Il faisait si sombre, elle avait perdu tous ses repères. La peur avait pris le dessus alors que son corps était consumé, brûlé par le manque d'oxygène. Et finalement, elle avait inspiré, et un liquide glacial avait noyé ses poumons. De son côté, l'italien n'avait pas eu plus de chance. Et leurs corps sans vie avaient sombré pour de bon dans les eaux noires.
code par drake.
Dernière édition par Caitriona Regan le Dim 18 Juin - 16:44, édité 3 fois |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Dim 18 Juin - 16:01 | |
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