-Ç- a faisait trois ans maintenant que tu n’avais plus croisé sa route. Vos derniers échanges avaient été assez secs, la voix s’était haussée plusieurs fois, et t’avais adopté cet aspect détestable de ta personnalité, t’étais devenu celui à qui tout était du, et qui n’étais responsable de rien. Jamais tu ne lui avais démontré ne serait ce qu’une once de regret. Tu ne t’étais jamais excusé. Et il fallait dire que tu pensais de moins en moins à lui. Channing n’était devenu plus qu’un lointain souvenir, d’un passé agréable qui s’était néanmoins mal terminé. Il fallait croire que tu avais l’habitude de ce genre d’évolution dans tes relations, autant familiales, qu’amicales. Pourtant, lorsque tu l’as vu, dans ce lit d’hôpital, avec autant de sang sur lui, tu es resté figé, quelques secondes. L’air t’a manqué, et tes yeux s’affolaient pour chercher où la blessure la plus grave se trouvait. Tes opales se figèrent finalement sur sa jambe, dont la forme n’avait plus rien de physiologique. Un frisson d’effroi te parcourt, alors que tu ne peux t’empêcher d’imaginer que ta jambe à toi, il y a bientôt quinze ans, devait être dans un pire état que ça. Et puis, il y a quatre ans déjà, vous aviez déjà eu ce type de rencontre. Il était aussi dans un brancard, le teint blafard. La similitude des scènes était assez frappantes. Sauf qu’à l’époque, il n’était pas en si mauvais état. Et qu’aujourd’hui, tu n’étais plus un jeune étudiant qui n’avait aucune responsabilité. Tu te retrouvais avec la jambe du brun entre la précision de tes doigts. La dernière fois que tu avais eu une opération si lourde en charge, elle s’était soldée par une amputation. Et au vu des images radiologiques de l’extrémité du brun, tu crains que le destin ne se répète inlassablement. Le pronostic quant à la conservation du membre avait longtemps été sombre et plusieurs fois, tu avais hésité à abréger des heures d’opérations qui se solderont sans doute par un échec. Mais après des heures en chirurgie et plusieurs interventions, vous aviez finalement conservé sa jambe. Tu avais assisté un titulaire tout ce temps, réfléchissant à chaque option pouvant permettre d’être conservateur. Et tous vos efforts avaient payé. C’était un véritable soulagement qui avait balayé tout le poids oppressant qui s’était installé sur ton thorax sans que tu ne t’en rendes compte. Tu avais enfin eu l’impression de respirer presque normalement, lorsque tu as vu la radio post opératoire. Mais tu n’oses pas encore crier victoire trop tôt. Il ne restait plus qu’à attendre. Et la patience n’a jamais été ton fort. Trop souvent les infirmiers t’ont entendu leur demander s’il était sorti du coma, et trop de fois tu as entendu une réponse négative. Pourtant, ce ne fut pas le cas le plus long que tu aies suivi. Mais en connaissant personnellement le patient, les jours étaient devenu des mois et l’attente t’avait semblé interminable. Et puis aujourd’hui, tu avais vu du monde sortir de sa chambre. Plus qu'habituellement. Après avoir jeté un regard curieux à l’embrasure de la porte qui se refermait, tu avais accéléré le pas pour trouver le médecin en charge du suivi de Channing. Et lorsqu’il t’a annoncé sa sorti de coma depuis bientôt douze heures, tu avais rejoins rapidement sa chambre. Tu ne toques pas avant d’ouvrir la porte, préférant te faire discret. Tu remarques alors qu’il était seul, en train de se reposer. « Bon retour parmi nous. » Que tu lui souffles alors qu’il avait encore les yeux clos. Tu refermes la porte derrière toi, et finalement, tu te rends compte que tu n’as aucune idée de ce que tu étais sensé lui dire. Vous ne vous étiez pas vu depuis de si nombreuses années que tu ne savais plus comment te comporter avec lui. Tu n’as pas la moindre idée d’à quel point ses rancoeurs étaient tenaces, s’il te détestait ou s’il ressentait une profonde indifférence quant à ta venue inopinée. Tu restes un instant interdit, l’inconfort ne te privant cependant pas de soutenir son regard. Tu fais quelques pas vers lui, t'empares de sa fiche d’hospitalisation pour lire des informations que tu connaissais déjà. Tu voulais juste ne pas rester planté au pas de la porte. « Comment tu te sens? » Tu commences par une banalité, avec une politesse inhabituelle. Car tu savais déjà, comment il allait. Ou du moins tu t’en doutais. Le retour à la réalité était toujours difficile et le corps faisait souvent mal. « Comment va ta jambe? » Comment va ton travail? Les radios de contrôle allaient plutôt dans le bon sens. Mais vous n’aviez pas son ressenti, et il te tardait de l’avoir. T’aurais même pu lui poser cette question à peine la porte franchie, si vos rapports n’étaient pas aussi compliqués.
your name isthe strongestpositive and negativeconnotation in any langage
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Douze heures. Douze misérables heures aussi longues que des semaines entières, douze heures que le monde s'agite au ralenti autour de lui et de son esprit fatigué. Ce lit est sien depuis sept jours, et pourrait l'être pour encore plusieurs mois à en juger par les visages préoccupés des médecins. Il s'est réveillé la veille, Gabrielle à ses côtés, l'impression de nager en plein cauchemar lui ayant donné la nausée. Rien de tout cela ne lui avait paru réel, et ce jusqu'à ce qu'il se réveille en sursaut au beau milieu de la nuit, plusieurs heures après être revenu à lui. Pris d'un élan de panique, il avait arraché les différentes aiguilles logées sous sa peau, le souffle court et le coeur battant anormalement fort. Il était affreusement vivant et éveillé, et cela n'avait rien d'un mauvais rêve. La morphine l'avait replongé dans le sommeil plus tard dans la nuit, et maintenant que plusieurs médecins et certains de ses proches se relayaient à ses côtés, l'héritier se contentait de souffrir en silence pour ne pas infliger plus de peine à ceux qu'il aimait.
Gabrielle reste à ses côtés en quasi permanence, quittant son chevet dans des moments comme celui-ci uniquement pour aller chercher un café au distributeur, et Channing ferme les yeux au moment où la brune sort de sa chambre. Il est épuisé en plus d'être apeuré, et lutter contre des grimaces douloureuses en compagnie de la brune ne fait rien pour l'aider. Il lui est évidemment reconnaissant d'être présente, mais qu'elle ne le blâme pas pour ses sentiments et émotions en désordre. « Bon retour parmi nous. » Le repos est de courte durée, et rapidement une voix résonne à proximité - celle d'un médecin, à en juger par son ton neutre et l'intonation qu'il ne reconnait pas. Le Walker bat mollement des paupières en tournant la tête vers celui qui n'a pas toquer avant d'entrer, et lorsque son regard croise le sien, Channing est secoué d'une impression de déjà-vu. « Winston ? » souffle-t-il avec incertitude, fronçant doucement les sourcils. Ils ne se sont pas vus depuis des années, et leur dernière entrevue en date lui avait laissé un goût amer en bouche. Il est évidemment un peu surpris de le voir, même s'il se souvient maintenant que l'autre est résident au St Vincent et qu'il n'est pas celui dont la présence ici est anormale. Il le suit du regard après un instant de latence, l'interne se saisissant de son dossier. « Comment tu te sens? » Il marque une pause, hésitant quant à la réponse à fournir à celui en blouse blanche, se remémorant grossièrement ce sur quoi ils se sont quittés - un gamin dilapidant bêtement l'argent confié par son aîné, avant de se fermer comme une huître et de lui tourner le dos. Que Winston le pardonne, mais Channing ne force pas davantage sa mémoire, ses lèvres formant une moue pour toute réponse à sa question. « J'ai l'impression d'être dans un épais brouillard - pas visuellement, mais je pense que tu comprends. » La morphine le rend à moitié pantelant, pas que cela l'empêche de sentir les raideurs de ses muscles et ses différentes fractures - au moins certaines d'entre elles. « Comment va ta jambe? » Nouveau frisson désagréable, et l'héritier chasse pudiquement le regard. Il n'est pas du genre honteux ou timide le Walker, mais l'idée que Winston ait pu voir ce qui se cache sous les épais bandages et différentes broches lui donne la nausée. Il ignore s'il pourra remarcher un jour, et n'est pas non plus prêt à entendre la réponse à cette question. « Je ne sais pas. Des médecins sont passés tout à l'heure, je n'ai pas regardé. » avoue-t-il sans le regarder lui non plus, s'y risquant uniquement une fois sa phrase terminée. « Tu... tu veux ? » regarder. Il n'a pas coeur à parler de leurs différends, ou de ce qu'ils ont pu partager par le passé. Il a failli mourir, n'est pas encore tout à fait hors de danger, et ne tient pas à perdre de temps sur ces choses futiles. Plus tard peut-être, mais pas maintenant. « Ce n'est pas beau à voir, c'est la seule chose que je sais. » remarque-t-il à voix haute, davantage pour lui-même que pour prévenir son ancien ami. Il a sans doute aucun bien plus l'habitude que lui de voir ce type d'horreur.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
-I- l met un certain temps à reconnaître tes traits qui avaient disparu de sa vie depuis plusieurs années maintenant. Et tu ne pouvais pas lui en vouloir d’avoir effacé de son esprit ton existence, d’autant plus quelques heures à peine après une sortie de comas. Ses pensées devaient être encore floues, et il devait retrouver ses marques dans un hôpital, ce qui s’annonçait complexe. « Winston ? » Tu lui adresses un léger sourire étirant le coin de tes lippes en guise de réponse. « Ravi de voir que tu ne m’as pas oublié. » Suite à son comas ou non. Malgré les quatre années, il n’avait mis que quelques secondes à remettre un nom sur ton visage, visiblement sa mémoire était intacte. Sans doute qu’il devait parfaitement se souvenir de votre dernière rencontre -ou altercation. Il semble hésitant face à ta question pourtant simple. Tu voulais simplement savoir comment il se sentait, pour amorcer une discussion. Tu ne sais pas dans quel but d’ailleurs, parce que tu n’avais aucune obligation sur le suivi post opératoire, pouvant le laisser à tes collègues. C’était d’ailleurs ce que tu t’empressais de faire habituellement. Mais les traits endormis du visage de Channing au bloc t’avaient quelque peu troublé. Assez pour que tu te décides à le retrouver dans sa chambre une fois réveillé. « J'ai l'impression d'être dans un épais brouillard - pas visuellement, mais je pense que tu comprends. » Tu acquiesces, cette sensation tu l’avais vécu en partie il y a bien longtemps. Tu avais l’avantage d’avoir pu oublier cet épisode difficile, n’en gardant que quelques souvenirs sans doute bien loin de la véritable douleur ressentie. « Je me doute. Faut te laisser un peu de temps. » Le temps soigne tout -ou presque. Alors il devra être patient pour se rétablir et oublier un jour, la souffrance qu’il a du subir quelques jours.
Lorsque tu lui parles de sa jambe, il détourne le regard. Tu fronces tes sourcils, l’air inquiet. Ça voulait dire quoi, ça? Tu en viens à douter de la réussite de la chirurgie, a soupçonner une complication qu’on ne t’aurait pas annoncé. « Je ne sais pas. Des médecins sont passés tout à l'heure, je n'ai pas regardé. » Tu retiens un soupire soulagé. Au moins, il n’y avait rien de catastrophique. Il semblait justement complètement perdu face à tant d’informations. « Tu... tu veux ? » Tu comprends aisément qu’il te demande si tu souhaitais regarder la cicatrisation de sa jambe opérée. Tu hausses tes épaules d’un air désinvolte, ne voulant pas lui imposer une vision qu’il ne semble pas supporter. « Seulement si tu ne tombes pas dans les pommes. » Tu as déjà dû t’occuper d’un Channing inanimé, tu ne souhaitais pas forcément réitérer l’expérience. Alors s’il pouvait simplement éviter de faire un malaise quand tu déballeras son pansement, ça t’arrangeait. « Ce n'est pas beau à voir, c'est la seule chose que je sais. » Tu hausses à nouveau tes épaules. On t’aurait sans doute prévenu si l’état de sa jambe s’était empiré. Enfin t’espères. Sinon t’étais prêt à protester contre ce que tu juges être une erreur monumentale. Et pour gueuler, t’étais un peu trop doué. « J’imagine que ce n’est pas pire qu’à ton arrivée. » Parce que son état avait été catastrophique. Et le suspens quand à la possibilité de garder une jambe viable avait longtemps été à son comble. Mais la curiosité te pousse à jeter un oeil. « On va voir. » Que tu conclues. Tu prends le temps de défaire son pansement avec minutie, tentant de provoquer le moins de douleur possible sur une peau hyperesthésique. Tu découvres son épiderme petit à petit, d’une couleur variant du rouge au violacé. Quelques cicatrices en effet n’étaient pas des plus esthétiques, mais restaient correctes à ton œil. Les plaies laissées ouvertes pour une cicatrisation secondaire, elles aussi, n’avaient rien d’inquiétant quand bien même elles pourraient ne pas convenir à une personne ne connaissant rien à la médecine. « Non mais c’est joli. Enfin joli… C’est mieux quoi. Mais tu pars de loin. Donc non, c’est sûr que c’est pas forcément les cicatrices les plus belles à voir. Mais c’est ok. » Tu tentes de le rassurer comme tu peux, de tes mots maladroit. Tu en fais des efforts, pourtant, pour choisir les bons. Mais c’est assez bancal au final. Parce que le décalage entre le visuel et tes paroles pouvait être frappant. Après tout, Channing n’avait pas vu d’où il partait. « Ça va mettre du temps, mais franchement… » Tu acquiesces, dodelinant la tête d’un air approbateur, substituant tes mots par un geste positif. T’y croyais. Tu n’y mettras pas ta main à couper non plus. Channing revenait de loin, et tu avais rapidement appris qu’il ne fallait pas se réjouir trop tôt. D’autant plus n’étant pas encore titularisé, même si tu n’en étais plus très loin. Alors tu espères juste que l’évolution ira dans le sens que tu imaginais pour lui. « Tu as encore très mal si on y touche pas? » Tu demandes, t’inquiétant des douleurs que tu ne savais que trop bien persistantes. Tu précises très, car tu savais pertinemment qu’il avait mal. Ça ne t’avait pas échappé. Mais si elles étaient supportables, c’était suffisant.
your name isthe strongestpositive and negativeconnotation in any langage
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Ravi de voir que tu ne m’as pas oublié. » L'est-il ? Le fait que Channing remette en quelques secondes un nom sur son visage témoigne de sa mémoire intacte, mais cela ne signifie pas pour autant qu'il est enjoué à l'idée de revoir celui lui ayant tourné le dos quatre ans plus tôt en lui laissant un goût amer. Ils se sont déjà fréquentés par le passé, et l'héritier avait cru - un peu bêtement il le reconnait, pouvoir aider le jeune homme. Mais une personne ne change jamais vraiment, et lui mieux que personne aurait dû voir clair dans le petit jeu de l'étudiant. Mais de la même façon que Winston n'avait pas su faire face à ses vieux démons, lui n'avait pu se résoudre à ne pas lui tendre la main pour essayer de le faire s'en sortir - pas qu'il n'y soit pas arrivé d'une autre façon, vraisemblablement. « Ravi, vraiment ? » Son regard ondule sur sa silhouette, incertain quant au comportement à adopter - Channing n'est pas d'humeur à lui faire des reproches, mais ne tient pas non plus à le prendre dans ses bras. Il est par conséquent plus facile de se contenter de répondre à ses questions par la suite, de médecin à patient, et de s'en tenir à ces frontières. « Je me doute. Faut te laisser un peu de temps. » Il acquiesce à cela - il faut dire qu'on le lui répète à longueur de journées, que le temps sera son seul remède, et qu'il doit désormais apprendre à composer avec son impatience. et, aussi simplement que soit la demande, elle semble déjà difficile à concevoir pour celui ayant toujours vécu à cent kilomètres heures, cintré dans ses costumes le coeur et dans sa veste en cuir la nuit.
Il l'interroge quant à sa jambe et la réponse qu'il a à lui offrir reste vague, la vue de son membre lui étant encore étrangère, si bien que Channing n'a pas vraiment de certitude à lui partager - même s'il ne doute pas du travail des chirurgiens du St Vincent. « Seulement si tu ne tombes pas dans les pommes. » Sa mine se renfrogne un peu à cela, comme s'il était du genre à tourner de l'oeil. Il s'est souvent occupé de ses propres plaies après ses folies nocturnes, et n'est pas dégoûté par la vue du sang ou autres plaies superficielles, mais sa jambe n'a rien à voir avec ses égratignures habituelles. Il n'y a plus de sang grossier ou de chair délibérément à vif, et c'est bien l'idée que cela puisse plus ou moins être la version finale de sa jambe qui le rebute à ce point. Les cicatrices sont difformes, peu élégantes, et si le temps les arrangera sûrement Channing n'est toutefois pas impatient d'avoir à apprivoiser son nouveau reflet dans le miroir. « C'est l'aspect mécanique qui me rebute, davantage que celui esthétique. » Même s'il y a des deux, bien sûr. Mais ce qui l'effraie le plus au-delà des broches et des cicatrices est qu'il ne puisse plus remarcher normalement un jour. « J’imagine que ce n’est pas pire qu’à ton arrivée. On va voir. » et, lentement, le médecin s'approche un peu davantage avant d'entreprendre de libérer l'accès à sa jambe pour pouvoir s'y pencher. Channing suit ses premiers gestes du regard, avant de détourner les yeux à contre coeur dès lors que sa peau se distingue à nouveau sous les pansements. « Tu étais là ? » À mon arrivée. L'a-t-il vu, probablement sur un brancard, méconnaissable ? Il sent la précaution des gestes du brun, la minutie avec laquelle il veille à ne pas lui faire mal, et c'est pourtant comme si le simple contact de l'air sur ses blessures suffisait à l'électriser de tout son être. Son visage conserve une expression neutre, et l'héritier déglutit en silence en tendant l'oreille - il déteste avoir à se comporter ainsi en la présence de quelqu'un, surtout s'il connait la personne en question. « Non mais c’est joli. Enfin joli… C’est mieux quoi. Mais tu pars de loin. Donc non, c’est sûr que c’est pas forcément les cicatrices les plus belles à voir. Mais c’est ok. » Il s'agit du résultat attendu, celui espéré. et s'il devrait être heureux d'entendre cela, de ne pas avoir à s'inquiéter d'une potentielle infection ou de complications, le Walker se contente d'hausser mollement les épaules. Il n'a effectivement pas le recul que certains ont - à savoir notamment Gabrielle ainsi que le personnel s'étant occupé de lui, et ne peut donc pas faire de comparaison avec l'état de son arrivée. Sans doute trouverait-il cela joli lui aussi s'il voyait ce qui avait été fait de sa jambe avec les conditions initiales. « Ça va mettre du temps, mais franchement… » Il inspire posément en se reportant progressivement sur lui, guettant les réactions de son visage. « Tu as encore très mal si on y touche pas? » Il a mal. S'il pense à la douleur, concentre son attention sur elle, alors Channing est en mesure de sentir le sang pulser dans sa jambe et la façon dont les traumatismes en ont bousculé la perception. Mais grâce aux différentes médicamentations qui coulent dans ses veines, et si son esprit divague assez pour penser à autre chose, alors la douleur se fait plus supportable. Presque secondaire, s'il somnole. « Pas de façon anormale. » se contente-t-il de répondre d'un ton neutre, ayant définitivement du mal à accepter être vu ainsi. Une fois les draps rabattus sur sa jambe et un minimum de contenance regagnée, ses yeux retrouvent ceux de Winston. « J'aurais aimé te revoir dans d'autres circonstances, mais ça prouve au moins que tu as réussi. » remarque-t-il, marquant une pause, avant de poursuivre. « et si tu es là, c'est que tu as dû te pencher sur mon cas. Je peux te demander dans quelle mesure ? » Cela ne sonne pas comme un reproche, loin de là. Mais il est simplement curieux de savoir si le brun a réellement usé de son savoir faire sur lui, ou s'il s'est contenté de le suivre de loin. « C'est juste de la curiosité, vraiment. » ça l'est.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
-C- ’était déstabilisant, de retrouver Channing dans un lit d’hôpital. Il fallait croire que ça pourrait devenir une étrange habitude entre vous. Tu ne savais pas s’il était juste particulièrement malchanceux pour autant fréquenter ton lieu de travail ou peu précautionneux. « Ravi, vraiment ? » Il touche juste, Channing. Tes opales se plantent dans les siennes, imposant quelques secondes de silence. Tu ne sais pas comment interpréter ce que tu perçois comme une pointe de provocation. Tu ne peux t’empêcher de croire qu’il faisait référence à ce désaccord, si on peut l’appeler comme ça, qui avait mis fin à votre amitié. « Tu n’as pas perdu la mémoire c’est un bon début. Non? » Que tu ne peux t’empêcher de rétorquer face à un rappel brutal sur la réalité de votre relation en miette. Alors plutôt que de lancer ce sujet clairement glissant, tu le ramènes sur son accident qui aurait pu lui provoquer une amnésie.
Tu remarques à peine son minois renfrogné lorsque tu lui imposes de ne pas tourner de l’oeil face à l’état de sa jambe. Tu savais que le choc après avoir observé un membre malmené par le bitume et le bistouri pouvait parfois être brutal. « C'est l'aspect mécanique qui me rebute, davantage que celui esthétique. » Tu hausses tes épaules avec désinvolture. L’aspect mécanique, s’il n’était pas parfait, il s’y habituera. Tu étais un peu trop désinhibé sur ce sujet, et relativisais trop facilement lorsque tes patients n’avaient pas encore eu le temps nécessaire pour s'adapter. « Tu sais, c’était pas garanti que tu la conserves, cette jambe. » Mais quelle délicatesse. C’était exactement ce qu’il fallait dire à quelqu’un qui sortait du comas, c’était évident. Tu retiens cependant d'autres mots plus durs qui ne demandent qu’à franchir tes lèvres, pour le pousser à relativiser. Il avait encore ses deux jambes, et il devrait déjà en être heureux. Plein de types auraient beaucoup donné pour avoir leur jambe dans son état, y compris toi. « Mais ça ira, il ne faudra juste pas t'impatienter. » Il doit prendre son temps pour réapprendre à utiliser sa jambe fragile, et surtout prendre le temps pour la laisser cicatriser sans contrainte. Tu défais le pansement avec soin, te montrant beaucoup plus délicat dans tes gestes que dans le choix de tes mots. « Tu étais là ? » Tu lui jettes un oeil curieux, cherchant à saisir le réel sens de sa question. Tu comprends qu’il parlait du moment où il avait passé les portes de l’hôpital, mais tu ne parviens pas à interpréter le sous texte. « Pas à ton entrée même. Mais juste avant d’entrer au bloc disons. Pourquoi? » Tu l’avais vu tuméfié, le corps malmené par le choc, la peau brulée et écorchée, la jambe broyée, et un visage que tu n’avais pas reconnu immédiatement. Ce n’était que lors de l’anamnèse rapide avant d’entrer dans le bloc que tu avais fait le lien entre son nom, et ce corps étranger.
Tu le questionnes ensuite sur la gestion des douleurs post opératoires. « Pas de façon anormale. » Qu’il répond presque sans émotion, la neutralité jusqu’à dans la tonalité de sa voix. Tu acquiesces, tes pupilles plantées dans les siennes. « Hm, faut dire que c’est pas la première fois que t’atterris ici. » Il connaissait de ce fait, une échelle de douleur et le seuil de tolérance qu’il jugeait normal. « J'aurais aimé te revoir dans d'autres circonstances, mais ça prouve au moins que tu as réussi. » Ça te brule les lèvres de reprendre ses termes et de lui lancer un tu aurais aimé, vraiment? Alors te pinces plutôt tes lippes pour les garder scellées et éviter, pour une fois, la provocation directe. T’es pas sûr que ce soit le moment idéal pour ce genre de remarque. « Tu en doutais? » Tu te contentes de répondre, presque sagement, le sourire en coin. Tu ne t’étais jamais posé la question de la réussite, en réalité. Ce diplôme n’était pas une option. Pourtant tu n’avais jamais mis toutes le chances de ton coté, beaucoup trop attiré par la vie étudiante, bien plus palpitante que les études elles mêmes. Tu étais celui qui sortait trop souvent, bien trop impliqué -et imbibé- dans les bureaux des étudiants, tu étais rarement absents lors des soirées organisées. Et ça virait souvent à l’excès avec toi, si bien que de nombreux camarades s’étaient demandé si tu finirais l’année. Alors te voir terminer ta spécialisation en chirurgie en étonnait souvent plus d’un. « Et toi? Où est ce que tu en es maintenant? » Tu finis par demander. Channing, il a toujours eu sa vie toute tracée, selon toi. Il n’a jamais eu à se torturer l’esprit sur ce qu’il fera plus tard, ses parents ayant déjà préparé le terrain. Il n’avait plus qu’à suivre sagement cette voie à l’avenir prometteur. Tu as toujours été un peu envieux, de cette facilité que la vie lui avait offert. Tes parents n’avaient jamais roulé sur l’or, en particulier lorsque tu habitais encore aux États Unis, ils peinaient à joindre les deux bouts. Et l’argent a rapidement viré à l’obsession pour toi, dès ton jeune âge. C’est d’ailleurs en grande partie pour cette raison que tu as choisi ce boulot. Pour le salaire. « et si tu es là, c'est que tu as dû te pencher sur mon cas. Je peux te demander dans quelle mesure ? » Tu lui lances un regard curieux. Tu n’avais pas anticipé ce genre de question mais il était vrai qu’il n’avait eu que très peu explications depuis son réveil. Alors sans doute que le nom des chirurgiens et médecins qui l’avaient pis en charge n’était pas utile dans un premier temps. « C'est juste de la curiosité, vraiment. » Tu acquiesces tranquillement de la tête. Il semblait sincère dans ses mots, et n’adoptait en rien un ton accusateur. Dans tous les cas, t’es persuadé qu’il n’aurait pas pu tomber entre de meilleurs mains que les tiennes. Ton égo pouvait être sacrément gonflé parfois. « J’ai fait la chirurgie avec mon titulaire. On en a bien chié mais si c’est la question, oui, je me suis occupé de ta jambe. » Tu clarifies donc ce sujet qui lui semblait flou juste là. « Y’a d’autres détails que tu voudrais connaitre sur ton séjour avec nous? » Tu ajoutes. Si tu pouvais l’aider à dissiper une partie du brouillard dans lequel il stagnait, tu le feras sans sourciller. Tu ne sais pas s’il était du genre à avoir l’esprit bousculé par des questions qui s’enchainaient ou s’il voulait simplement un peu d’espace et de tranquillité pour se recentrer sur lui même.
your name isthe strongestpositive and negativeconnotation in any langage
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Tu n’as pas perdu la mémoire c’est un bon début. Non? » Un bon début, une façon de voir les choses, peut-être un peu des deux selon ce qui les arrange. Channing avait effectivement échappé à une amnésie, seule chose l'ayant épargné - autre que la mort, durant cet accident. Il avait conservé en mémoire le bruit de ses os se brisant les uns derrière les autres, se souvenait de la facilité avec laquelle ses forces l'avaient abandonné tandis qu'il sombrait dans les bras de Gabrielle. Il allait jusqu'à se souvenir de la terreur qui l'avait saisi lorsqu'il s'était réveillé, une fois sorti du coma, dans sa chambre d'hôpital en peinant à prendre conscience de ce qui s'était produit. En peinant à réaliser que tout cela était bien réel, sa jambe belle et bien méconnaissable, et que la rééducation qui l'attendait serait terriblement longue et douloureuse. Encore maintenant, le brun avait du mal à accepter son sort, courbant l'échine par la force des choses. « Ce n'était pas une question piège. » précise-t-il après une pause en comprenant qu'il avait visiblement pris ses propos comme une provocation alors que ces derniers étaient aussi neutres que l'était son visage. Ravi n'était pas le terme qu'il aurait employé, ni un qui lui semblait de circonstance, mais si Connor le jugeait adéquat ainsi soit-il. Son regard soutient le sien avec une indifférence tout à fait infaillible, et l'héritier se contente de ne pas rebondir sur le sujet.
Winston entreprend de se pencher sur sa jambe, et le brun a bien du mal à soutenir la vue de son mollet - les prunelles de son ancien ami sont bien plus faciles à parcourir que les cicatrices disgracieuses qui le suivront pour le restant de ses jours. Le contact l'électrise et sa mâchoire se tend un tant soit peu tandis qu'il garde le silence après une remarque. « Tu sais, c’était pas garanti que tu la conserves, cette jambe. » Il hausse légèrement un sourcil, d'une manière à peine perceptible en le regardant. Beaucoup de médecins lui avaient dit cela, qu'il était chanceux d'être en vie et en un seul morceau. Que ces broches et ces soins étaient provisoires, que son pronostic était anormalement encourageant en tenant compte de la violence de l'accident, et qu'il était dans les meilleures circonstances envisageables pour guérir. Pourtant, il avait du mal à les croire toutes ces belles paroles, bien plus qu'il ne le laissait paraître. « Je sais, on me l'a bien assez répété. » souffle-t-il à voix basse, toujours sans vouloir le provoquer - mais pouvait-il lui en vouloir d'être un minimum consterné par cette soi-disant bonne nouvelle ? En revanche, le manque de délicatesse du brun l'apaise un minimum, et il est ravi - pour de vrai cette fois-ci, qu'il n'utilise pas de pincettes. « Mais ça ira, il ne faudra juste pas t'impatienter. » et en voilà une chose compliquée. La patience n'était pas l'une de ses qualités les plus marquées, pas quand c'est à lui-même qu'il devait l'appliquer. Pour ses proches, Channing l'était particulièrement, mais sa bienveillance se volatilisait dès lors que son regard croisait son reflet dans le miroir. C'est pourquoi il garde le silence, se contentant d'une moue désintéressée en l'écoutant poursuivre. « Pas à ton entrée même. Mais juste avant d’entrer au bloc disons. Pourquoi? » Ses épaules se haussent. « Je cherche à compléter les blancs de ma mémoire. » avoue-t-il assez platement, ce détail n'ayant pas une importance trop capitale - mais il en a pour lui.
« Hm, faut dire que c’est pas la première fois que t’atterris ici. » touché. Ses yeux croisent les siens et le Walker garde le silence quelques secondes. Ce n'était pas la première fois, sans doute pas la dernière non plus - même s'il aimerait que ce soit le cas. Mais effectivement, le brun était à regret familier avec les lieux, avec l'odeur d'antiseptique et ces murs terriblement pâles. Pas qu'il s'y habituait pour autant. « Tu en doutais? » Il note son sourire en coin et secoue la tête par la négative, appuyant sa réaction d'un battement de cils. Winston était peut-être un idiot, avait été stupide par le passé - mais pas plus que lui-même en lui faisant confiance, mais il était doué. Il avait de l'or au bout des doigts et de la suite dans les idées, raison pour laquelle Channing avait toujours cru en lui et avait voulu l'aider à l'époque. Il ne s'y était pas pris de la bonne façon, certes, mais cela n'avait rien ôté aux capacités du brun. Il suffisait de le regarder et de le voir en blouse dans sa chambre pour s'en assurer. « Tu sais bien que non. » avoue-t-il, toujours aussi sincère et calme qu'il l'est depuis le début de leur conversation. Il n'est pas d'humeur à chercher la confrontation, ne l'est que rarement - et aujourd'hui ne fera pas exception. « J'ai jamais douté de tes capacités, tu le sais. » ajoute-t-il d'une voix un peu plus basse, et peut-être devrait-il tendre l'oreille pour l'entendre. Il a surestimé son sens des responsabilités, pas ses capacités. « Et toi? Où est ce que tu en es maintenant? » Son regard retrouve le sien et un léger sourire étire ses lèvres. « Toujours sans avenir en pilote de formule un. » plaisante-t-il brièvement avant de reprendre la seconde suivante. « J'ai repris le Walker Group il y a bientôt deux ans. » statue-t-il sans surprise, puisque cela avait toujours été ce qu'on avait attendu de lui. Channing poursuit en l'interrogeant sur son rôle dans ses soins, et si le Ackerman marque un temps de pause pour le laisser finir, il répond toutefois à ses questions. « J’ai fait la chirurgie avec mon titulaire. On en a bien chié mais si c’est la question, oui, je me suis occupé de ta jambe. Y’a d’autres détails que tu voudrais connaitre sur ton séjour avec nous? » Il acquiesce posément, réajustant sa position dans le lit après un ultime regard sur sa jambe abîmée. Alors il y avait vraiment touché de près, de très près même. C'était un peu étrange pour lui de l'imaginer agiter divers instruments dans sa chair, mais Channing était heureux qu'il ait été assez doué pour qu'on le laisse faire. et plus heureux encore qu'il ait vraisemblablement fait du bon travail - à les entendre. « Pas vraiment. J'aimerais savoir quand je vais sortir et quand tout ça sera derrière moi, mais j'ai cru comprendre que personne ne pouvait me répondre alors je vais me contenter d'attendre. » Nouvelle pause, avant qu'il ne reprenne. « Pour ce que ça vaut, je suis content que tu aies réussi. »
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
-I- l t'observe longuement. « Ce n'était pas une question piège. » Mais c’était une question étrange qui te fait froncer doucement ta frimousse. Tu n’en comprenais pas le sens, ni où il voulait en venir exactement. Alors tu te contentes de le toiser, un simple échange de regard suffisant à clore le sujet. Tu reportes ton attention sur le médical, constatant la cicatrisation fragile de la jambe de Channing. C’était lent, pas forcément de plus esthétique, mais ça évoluait dans le bon sens, et tu ne pouvais t’empêcher de camoufler complètement ce sourire satisfait sur tes lèvres. Sourire qui disparait dès qu’il évoque ses craintes sur sa récupération. « Je sais, on me l'a bien assez répété. » Tu lui poses un regard insistant avant de finalement hocher ta tête silencieusement. « Alors tu sais que t’es chanceux. » Que tu insistes. Il a la chance de pouvoir encore observer ta jambe, son tibia, et ses orteils et pas un moignon trop vide. Et il ne se doute pas de ce à quoi il échappe, du choc additionnel qu’il évite. Il fallait dire qu’il en bavait suffisamment pour ne pas en rajouter une couche. « Je cherche à compléter les blancs de ma mémoire. » Il y avait parfois des choses dont il valait mieux ne pas se souvenir. Le cerveau faisait un travail de trie brillant, parfois, éliminant toute trace de souvenirs traumatisants. Alors il ne fallait pas toujours tenter de ressasser une épisode trouble ou de chercher les pièces manquantes. Mais lâcher prise, malheureusement, ce n’était pas toujours simple. Ça n’a pas été simple pour toi non plus. T’es passé par plusieurs phases, sans doute trop nombreuses, avant finalement te résoudre à vivre sans ta jambe. « T’en as beaucoup? » Que tu finis par lui demander, pour savoir à quel point sa mémoire a été atteinte. Le choc avait été si violent qu’elles ne pouvaient pas être que physiques.
« Tu sais bien que non. » Un sourire s’étire sur tes lippes rosées, satisfait de voir ton égo flatté de façon si direct. Tu ne peux pas le dissimuler, cet égo démesuré. Dès que t’es brossé dans le sens du poil, tu bombes le torse. « J'ai jamais douté de tes capacités, tu le sais. » Qu’il chuchote presque. Tu peines à comprendre la totalité de sa phrase, et tu arques un sourcil face à ce changement de tonalité. Oh il pourrait le dire haut et fort, à quel point tu es doué et à quel point tu brilles de talent. « J’espère que t’es ravi que je me sois occupé de la chirurgie dans ce cas. » Que tu t’amuse à ajouter, le sourire en coin. Tu couvres ton égo par l’humour, mais il te connaissait suffisamment pour comprendre la fierté qui se cachait la dessous. Et voilà qu’un premier sourire déride son visage trop sérieux. « Toujours sans avenir en pilote de formule un. »Tu étouffes à peine un rire. Entre sa première course qui l’a conduit à l’hôpital et cette fois ci à bord d'une moto. Il fallait croire que Channing n’avait pas de chance avec les véhicules et qu’il valait mieux éviter de monter à bord des siens. « J'ai repris le Walker Group il y a bientôt deux ans. » Tu lui adresses un sourire franc. « Oh, félicitations monsieur Walker. » Que tu réponds avec un certain humour. Il n’en est pas moins que les félicitations sont sincères, même si pour lui, tout a toujours été tracé. Il a toujours eu cette facilité ou cette chance, Channing. Il n’a pas eu à beaucoup se démener pour trouver sa voie. « Pas vraiment. J'aimerais savoir quand je vais sortir et quand tout ça sera derrière moi, mais j'ai cru comprendre que personne ne pouvait me répondre alors je vais me contenter d'attendre. »Tu lui adresses une petite grimace compatissante. « Je sais, c’est chiant. » Ça t’avait fait perdre patience plus d’une fois, ton hospitalisation forcée. C’était long et douloureux. Passer ses journées dans un lit, à attendre que la nuit vienne pour dormir, c’était complexe à gérer. « Ca ira mieux d’ici quelques semaines. » Ou plutôt mois. Mais tu préfères ne pas trop le démoraliser. « Pour ce que ça vaut, je suis content que tu aies réussi. » Tu lui adresses un petit sourire. T’as l’impression d’apercevoir une brèche dans la nonchalance de Channing. Alors tu plonges ton regard dans le sien, cherchant à comprendre s’il s’agissait uniquement de politesse ou s’il pouvait persister un quelconque affect. « J’aurais préféré que tu l’apprennes dans d’autres circonstances. » Que tu finis par rétorquer. « Ca aurait été plus sympa de te voir sur pied. Mais au moins, j’suis content d’avoir eu de tes nouvelles. » Tu continues l’air hésitant. « Peut être qu’on se reverra dans de meilleures circonstances. » Tu avoues, n’osant pas lui proposer plus directement l’idée de se revoir hors de l’hôpital.
your name isthe strongestpositive and negativeconnotation in any langage
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Alors tu sais que t’es chanceux. » Il n'aime pas parler de chance Channing. S'il l'était vraiment, il ne se serait jamais retrouvé ici dans un premier temps. S'il avait été aussi chanceux que tout le personnel de cet hôpital et ses proches le présument, il aurait évité le chauffeur en démarrant plus tard ou plus tôt au feu tricolore. La voiture serait passée à vite allure devant ou derrière lui, et il aurait écopé d'une frayeur sans gravité - là, il aurait eu de la chance. Mais alité ici, sans savoir s'il pourra remarcher, ce n'est pas ce qu'il appelle être un miraculé. Les chirurgiens sont fiers de leur travail, heureux d'avoir pu travailler sur un patient en si mauvais état et de l'avoir stabilisé - ils ont gagné en expérience et de quoi alimenter les commérages des salles de repos pendant des mois, mais c'est très peu pour l'héritier. Tout le monde y gagne mais pas lui, certainement pas lui. et s'il ne répond pas, c'est simplement pour éviter une leçon de morale. « T’en as beaucoup? » À la question des pertes de mémoire post traumatiques, il marque une pause. Il en a oui, mais est incapable de savoir s'il en a énormément ou peu - il n'a pas l'impression d'avoir oublié trop de choses, mais comment peut-il en être sûr ? Ses épaules se haussent mollement et il retrouve le regard de celui debout à ses côtés. « Je ne suis pas sûr. » avoue-t-il sincèrement. « J'ai quelques trous, c'est certain, mais je ne sais pas dans quelle mesure je devrais me souvenir de certaines choses. » Dans d'autres circonstances, il n'y aurait rien d'anormal à ne plus savoir combien affichait son compteur peu après le démarrage, à ne plus savoir s'il avait regardé à gauche puis à droite avant de s'avancer. Il roule au moins deux fois par jour, souvent plus, et conduit comme beaucoup d'une manière machinale - si bien que lorsqu'il réfléchit trop, plus rien ne fait de sens. « J’espère que t’es ravi que je me sois occupé de la chirurgie dans ce cas. » Ses yeux retrouvent les siens, et s'il devine sa fierté il s'en amuse toutefois d'un discret rictus. « Je te dirais ça d'ici quelques mois - ou années. » Il viendra lui taper sur l'épaule s'il est en mesure de le faire, et lui donnera un bon point. Peut-être même un chèque, puisque Winston sait si bien les utiliser - mais d'ici là, il n'est ravi de rien. Ils continuent d'échanger plusieurs minutes, prenant respectivement des nouvelles sur la vie l'un de l'autre, puis clôturent leur discussion sur une note évidente - mais qui n'en demeure pas moins réelle. « Ca aurait été plus sympa de te voir sur pied. Mais au moins, j’suis content d’avoir eu de tes nouvelles. Peut être qu’on se reverra dans de meilleures circonstances. » Il l'espère - le revoir dans de meilleures circonstances et en étant sur pied. Un sourire et un dernier remerciement à celui dont il porte le travail dans la peau, et le brun le laisse prendre congé pour aller se préoccuper d'autres patients, retournant quant à lui à ses ruminations.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe