| (pearsons) they work my nerves that's why i cannot sleep at night |
| ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 14 Oct - 8:00 | |
| ≈ ≈ ≈ {they work my nerves that's why i cannot sleep at night} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Lara Pearson Elle ne savait pas quelle heure il pouvait bien être, ni si c’était vraiment nécessaire de le savoir ; un livre sur la tête, un énième verre de vin dans une main, juchée sur la pointe de ses orteils face à la fenêtre du living-room, Evie plissa graduellement les yeux. Accepter de faire un discours en l’honneur de son défunt père, ça revenait à creuser dans ses traumatismes d’enfance, et autant elle pouvait vivre avec sur une base quotidienne depuis une trentaine d’année maintenant, autant sentir le canon d’une arme tout contre sa tempe tant ce discours représentait de choses, de contraintes et de significations, ça commençait à devenir compliqué. Elle avait accepté de le faire pour une seule et une unique chose, pour une seule et unique personne en réalité, et ce n’était ni pour elle-même, ni pour sa mère. Sa relation avec Rhett était importante, il était important pour elle, alors elle n’avait pas envie qu’elle soit manipulée par les tactiques de stratèges de sa mère — si c’était le prix à payer pour garder la mainmise sur ce qu’elle vivait avec lui, et qui étonnamment était aussi simple à projeter dans un futur proche que l’idée que ça devait être écrit quelque part, cette histoire, c’était un sacrifice qu’elle faisait sans broncher, ou sans se plaindre au moins. Parce que les jours allant, l’échéance approchant, elle sentait qu’elle devait se préparer et anticiper le désastre que ça serait si elle se présentait au dernier gala de l’année de La Fondation sans rien à dire. Elle devait l’écrire ce discours, et c’était ça le plus compliqué en vérité. En théorie, elle savait par quoi commencer. Elle savait plus ou moins comment envisager la ligne conductrice de ce qu’elle avait à dire sur son père, mais c’était un peu étrange, non, de devoir en parler devant un parterre d’inconnus qui n’attendaient qu’une seule chose au final, qu’elle flanche, pour se rendre compte qu’elle souffrait toujours de sa perte, même si la période de deuil était officiellement terminée depuis des années. Peut-être, mais pas pour elle, elle ne le serait probablement jamais ; c’est ce qui rendait la pratique très difficile à mettre en place. Alors d’accord, boire n’arrangerait pas l’état de son raisonnement, mais ça l’allégeait un peu quand, s’étant retrouvé devant une feuille blanche, elle n’avait pu que tracer des arabesques dans les coins, et griffonner des symboles harmonieux pour noircir la blancheur de spectre du papier — et maintenant, plus de quoi, deux heures après, elle se retrouvait à faire cet exercice de torture face à la vitre de son salon, vestige d’une éducation catholique basée sur le bon maintien et les bonnes manières, persuadée que même si elle avait quelques grammes dans le sang, elle tiendrait la distance en ne faisant pas tomber le livre qu’elle tenait sur la tête pendant qu’elle murmurait à son propre reflet "J’aurais pas dû accepter."
Sauf que si. C’était le prix de la liberté, la preuve aussi qu’elle était prête à faire des efforts pour l’obtenir, et tout ça, ça devait être incombé à la bonne influence de Rhett à qui elle tenait beaucoup trop pour le donner à picorer au reste du clan sans trouver ça injuste. Il s’en était bien sorti face à Celie, mieux qu’elle n’avait été capable de le faire, et l’espoir d’être soutenue était un avantage qu’elle ne boudait clairement pas ces derniers temps. Elle n’était pas seule dans tout ce cheminement compliqué à réaliser, et c’était réconfortant de le savoir assez attaché à elle pour que ça soit naturel, pour qu’elle ne ressente pas qu’il se tenait à ses côtés par obligation, ou par manque d’objectivité ; il le faisait parce qu’il y avait quelque chose entre eux, et que c’était assez fort pour qu’elle comprenne pourquoi il le faisait, et pourquoi ça la touchait autant. Elle aurait dû l’appeler ce soir, lui dire qu’elle s’y était enfin mise, et lui confirmer qu’elle avait besoin de son aide, mais elle avait compris que c'était quelque chose qu’elle devait faire seule sinon on lui reprocherait de se cacher derrière son soutien pour s’en sortir sans heurt. Rassemblant ses esprits, elle prit une grande inspiration qui fit remonter sa poitrine et bouger très subtilement le livre qu’elle tenait à plat sur la tête, consciente que gober les anxiolytiques qu’on lui avait prescrit lors de son dernier passage aux urgences aurait été plus à propos pour calmer ses angoisses, seulement le vin avait meilleur goût, et ça apportait quelque chose à l’ambiance. Soudain, un bruit feutré sur le plancher lui fit réaliser qu’elle venait de faire glisser le livre qu’elle avait sur la tête. Sa mâchoire se décala d’un léger millimètre quand elle fût déçue d’elle-même d’avoir perdu son agilité en la matière, quand bien même la presse soulignait toujours son maintien de princesse et sa dignité à rude épreuve, et se pencha en buvant une gorgée de son verre pour le ramasser. Pas persuadée de réussir à vraiment faire quoi que ce soit, ce soir, elle finit par le balancer sur le canapé qu’elle rejoignit en trainant des pieds, s’y laissant affaler en terminant son verre, la tête inclinée en arrière. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Ven 21 Oct - 6:16, édité 1 fois |
| | | | (#)Lun 17 Oct - 10:55 | |
| ≈ ≈ ≈ {they work my nerves that's why i cannot sleep at night} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Evelyn Pearson "Je crois que je vais y aller..." Une phrase que tu te contentais de penser depuis quelques minutes déjà mais que tu viens enfin de dire à voix haute, passant une main dans tes mèches brunes, avant d'adresser un regard à Itziar de l'autre côté de votre bureau. Tu ne sais pas encore quelle heure il est, à dire vrai, toutes les heures de la nuit se ressemble un peu dès que tu passes les portes de Paradise City et il n'y a que l'arrivée du jour et de la réalité pour certains qui ont une véritable signification dans le fond. Mais ça n'a pas vraiment d'importance, tu es là depuis le début d'après-midi, entre ta discussion avec un de vos livreurs à propos d'alcool (et okay, peut-être que tu as laissé l'homme fixer ton décolleté en sachant que vous auriez une ristourne, tu es coupable sur ce point-là), les répétitions pour les numéros de ce soir et ceux de ce week-end, et votre point inventaire et compte avec Izzie... les heures sont passées, tu as très bien travaillé et chose rare, tu ne ressens pas le besoin de monter sur scène. L'envie se fait de moins en moins ressentir ces derniers temps, ce qui ne t'inquiète guère, c'est comme pour tout, il y a des jours avec et des jours sans et il faut que tu sois dans un état émotionnel particulier pour tout abandonner sur la scène. Pas de soirées privées pour ce soir non plus, tu as bien mérité de rentrer tôt, enfin plus tôt que d'habitude et de tout simplement ne rien faire. Tu donnes tout et tout le temps au club depuis Février dernier, personne ne pourra dire le contraire, tu le sais. "Oui je sais, je rentre tôt, mais on a bien géré, toutes les danses de la soirée ont l'air de bien se passer et on n'a pas besoin de moi. Et puis j'ai mon téléphone sur moi en cas d'urgences." Que tu fais remarquer à la blonde, si Itziar veut rester derrière le bar et continuer de superviser, tu le comprends, tu la gratifies d'une légère tape sur l'épaule avant de fermer l'ordinateur portable et de te diriger vers les vestiaires. Même ton départ ne se fait pas immédiatement, le temps de récupérer tes affaires, de te changer dans des vêtements plus confortables, certes le combo crop top et short que tu enfiles ne couvre pas plus de peau que ta robe mais ça reste plus que confortable, de discuter avec une ou deux employées, de piquer des bonbons dans le sac d'une autre et de dire aurevoir, tu ne finis par vraiment quitter les lieux une bonne demi-heure plus tard, sac sur les épaules. Téléphone en main pour appeler un Uber et tu fais même un arrêt dans un de tes restaurants de malbouffe préférés, pour récupérer beaucoup de frites et un cheeseburger. La jeune fille derrière le comptoir a le droit à un généreux pourboire, elle bosse de nuit aussi, tu es de bonne humeur et elle te laisse piocher dans les paquets de sauce comme si tu avais tout un régiment à nourrir alors... Alors tu donnes sans compter. Les bras chargés, tu reviens dans la voiture payée et le trajet jusqu'à Spring Hill est court. Même l'ascenseur ne met que quelques secondes à arriver et tu peux déjà te voir, sur le canapé, à zapper de chaines en chaines tout en faisant disparaitre ta nourriture, sans réel intention de regarder quoi que ce soit. Trouver tes clefs demande un peu plus de gymnastique, mais enfin la porte s'ouvre. Et très sincèrement, tu t'attends à trouver le salon vide, ta cousine soit endormie comme une personne normale à une heure pareille, il est près de deux heures du matin après tout, ou loin de votre appartement pour le boulot à superviser un mariage. Ou à passer la soirée avec Ken, euh pardon, Rhett. Tu ne t'attends certainement pas à voir Evelyn sur votre canapé, affalée sur ce dernier, il n'y a pas d'autres termes pour le décrire, un verre de vin à la main. Ce n'est décidément pas comme ça que tu imaginais ta cousine. "... Evie?" Tu signales ta présence à ta cousine de la sorte, ne la quittant pas des yeux tandis que tu te rapproches et qu'enfin, tu poses ton repas sur la petite table basse. Elle a l'air d'avoir passé quelques heures plus mouvementées que les tiennes, c'est certain. "Moi qui pensais que tu serais couchée à cette heure-ci." Ou de sortie, tu ne le dis pas, tu te contentes d'enlever tes Doc Martens lentement, te laissant toi aussi retomber sur le canapé. "Tout va bien, hein ? Je dois m'inquiéter ? Aller chercher ma paire de talons la plus haute pour marcher sur les orteils de quelqu'un ?" Tu tentes un petit trait d'humour, ne sachant pas encore si c'est mal placé ou pas, ou même si Evelyn en a besoin. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 21 Oct - 6:47 | |
| ≈ ≈ ≈ {they work my nerves that's why i cannot sleep at night} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Lara Pearson C’est davantage l’expression sur le visage de Lara que le bruit qu’elle fit en rentrant qui fit réaliser à Evelyn qu’elle n’était plus seule dans l’appartement. Le nez toujours dans son verre, qu’elle avait vidé d’une traite comme le détenteur de l’Award du Meilleur Pilier de Bar de l’Année, elle avait toujours la tête inclinée en arrière, tout contre l’appui-tête de leur canapé, quand sa cousine se laissa asseoir à côté d’elle avec le genre de questions qui se succédaient trop vite, trop fort, pour qu’elle ne trouve le courage d’y répondre dans l’ordre. Ce qu’elle ne fit pas donc, l’accueillant avec un sourie d’imbécile heureuse sur le visage, le haut de son nez se fronçant quand elle marqua l’emphase sur la phrase qu’elle lui adressa en guise de réponse "Tu dois pas t’inquiéter, je vais bien." lui assura-t-elle avec conviction, exactement comme l’avait assuré à Ruben alors qu’elle avait une aiguille fichée dans le bras, se décollant du dossier du fauteuil, non sans faire de bruit, un peu comme si ses os s’étaient calcifiés en l’espace de quelques secondes seulement, pour poser son verre sur la table-basse, droit sur la feuille blanche noircie de dessins qu’elle avait fait au lieu d’écrire son discours. Un soupir, digne d’une complainte plutôt, lui échappa quand elle s’inclina dans l’autre sens, s’affalant de nouveau auprès de sa cousine "J’ai cru que boire un peu débloquerait mon inspiration. Sauf que c’est une technique qui fonctionne que dans les bons romans, je crois." lui dit-elle sans lui préciser de quoi elle parlait, posant sur elle un regard assez vitreux pour qu’elle sache qu’elle était faite. Plus encore que le sourire absent qu’elle lui accorda quand, tendant la main vers sa joue pour lui pincer doucement en faisant une mine de gouzi-gouzi elle lui dit dans un léger gloussement "T’es mignonne, avec tes paillettes." Le signal venait d’être envoyé, Lara ne pouvait pas passer à côté du fait que sa cousine était ronde comme une queue de pelle.
Mais ça ne semblait pas la gêner plus que ça, elle reprit "Si tu veux être déshéritée, je peux te missionner d’aller écraser les orteils de Celie." Définitivement, Evelyn parlait en code, et elle en prit conscience assez vite pour enfin expliquer à la jeune femme, posant ses pieds sur le bord de la table-basse, ses mains posées sur son propre abdomen, ses yeux se fermant doucement comme elle commençait son explication sans que ce ne soit très fluide, mais au moins elle avait les idées assez claires pour que ce ne soit pas du charabia non plus — dieu merci "Elle m’a demandée de faire un discours pour le dernier gala de l’année de La Fondation, histoire de noyer le poisson à propos des photos avec Rhett." Une pause, et elle reprit doucement "Un discours sur mon père, du genre de ceux qu'on trouvera en dictée dans les écoles quand je serais assez vieille pour me rendre compte que j’aurais pas dû accepter parce que…" Elle haussa les épaules sans qu’elles ne bougent véritablement, enfoncées dans le canapé qui l’enveloppait d’un sentiment de sécurité relatif, sentant son cœur battre dans son ventre, et son esprit embrumé tomber sur une conclusion peu réjouissante, mais fidèle à la réalité "Je sais pas quoi dire. Enfin si, je sais quoi dire. Mais je suis pas sûre d’avoir envie de le dire devant des centaines de vautours prêts à se satisfaire de la moindre erreur que je pourrais commettre." Je m’en moque tu sais, si t’es pas au meilleur de ta forme tout le temps que Rhett lui avait dit quand ils s’étaient momentanément cachés de Celie pour statuer sur le fait qu’il fallait qu’ils acceptent ses doléances sinon ce serait un désastre. Lui s’en moquait, et elle le croyait sans douter à ce sujet. Mais ceux pour qui ce discours se devait d’être prononcé ? Ils s’en donneraient à cœur joie si elle se mettait à pleurer en plein milieu, ou si elle butait sur des phrases parce qu’en vérité, elle n’avait jamais vraiment parlé de son père en public. De nouveau, elle soupira fort, rouvrant les yeux pour jeter un regard peu amène à la feuille blanche posée sur la table "J’ai plus beaucoup de temps pour m’y mettre, mais j’y arrive pas." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Sam 22 Oct - 19:29 | |
| ≈ ≈ ≈ {they work my nerves that's why i cannot sleep at night} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Evelyn Pearson Evie est une femme forte, c'est quelque chose que tu as toujours su, que tu as toujours soutenu et depuis qu'elle est rentrée dans ta vie, elle n'est jamais vraiment repartie, et tu l'as vu essuyer beaucoup de tempêtes. Avec les épaules droites, un sourire sur le visage et toujours une bonne paire de talons aux pieds. Qu'il s'agisse de tenir tête à ta propre mère pour te défendre, de se coltiner la réputation soi-disant ternie d'une femme qui a fréquenté un homme de Dieu ou même de te dire qu'enfin, elle fréquente quelqu'un selon ses propres termes et qu'elle a choisi elle-même... Evie est une véritable montagne à tes yeux, rien ne peut la faire flancher et rien ne peut véritablement l'atteindre, cependant, tu sais aussi que ce que tu viens de soutenir est en partie faux et que tout ça, ça lui coûte beaucoup. Et que parfois, cette image-là, elle ne l'abandonne pas dans l'entrée comme elle le ferait avec un manteau ou son sac. Cela semble être le cas ce soir cependant, Evie a eu de l'aide, quelques verres de vin il te semblerait et tu ne la quittes pas du regard alors qu'elle te répond."Ou les mauvais bouquins au choix." De l'inspiration pour quoi au juste ? Il te manque une information cruciale dans tout ça et tu as un petit rire alors qu'elle te soutient qu'elle aime bien ton maquillage. Okay, quelques verres de plus, un discours un peu différent et Evelyn passerait presque pour un client de Paradise City, le genre de client qui n'a pas assez pour se payer une danse privée mais qui tente tout de même sa chance. Et vraiment, ce n'est pas une comparaison reluisante et tu chasses l'idée de ton esprit, posant une main sur l'épaule d'Evelyn. "... Okay, il n'y aucun jugement de ma part mais... combien de verres tu as bu, hmm?" Tu ne sais même pas si tu auras une réponse à cette question-là, Evie repart dans son discours et elle t'explique un peu plus ce qui se passe dans sa vie et tout s'aligne quand tu imagines la soirée qu'elle vient de passer. A trouver un moyen de parler de son père, des années après la perte, mais est-ce que la blessure s'est-elle vraiment refermée ? Tu sais que ce n'est pas le cas, que c'est un sujet sensible, pour elle, pour toute la famille dans un sens et que le statut de quasi dieu de ton défunt oncle n'aide pas vraiment. Tu as toujours trouvé cela dangereux et malsain et oui, cela vient de la Pearson qui enlève ses fringues et se déhanche au son de la musique du moment pour vivre... ce qui n'est pas vraiment un compliment. Tu pousses un soupir, tu n'as pas de solution ou de conseil à offrir à ta cousine en réalité. "Okay, les pannes d'inspiration, si je comprends bien, ça arrive à tout le monde et c'est un sujet important, devant des gens qui sont là juste pour les apparences, je comprends le blocage et... je reviens." Tu hoches la tête avant d'aller dans la cuisine, tu trouves une bouteille d'eau dans votre frigo et un autre verre pour Evelyn et tu reviens dans le salon, servant ta cousine facilement. "Pour toi. Et tu vas piocher dans mes frites aussi, parce que quelque chose me dit que tu bois avec l'estomac vide." Une petite intuition, l'état un peu trop léger et euphorique d'Evelyn et son ton en réalité, c'est facile de sortir toute la nourriture que tu as achetée et la disposer sur la table basse, tu fais glisser une portion de frites en direction d'Evie, avant toi aussi de piocher dans une autre, considérant tout ce qu'elle vient de te dire. "On reprend depuis le début : je pensais qu'il n'y avait pas de poisson à noyer à propos de Rhett." Ce n'était pas justement cela la beauté de chose et ça relation avec l'ancien rugbyman, pas besoin de se cacher, après tout, c'est lui qui t'a assuré qu'il n'avait aucune intention de blesser Evelyn. Parce qu'il se soucie d'elle et tu pensais que cette relation n'était pas soumise à de la pression inutile, le genre de pression qu'il y a déjà sur les épaules d'Evelyn."Vous êtes ensemble, vous êtes des adultes consentants, en quoi ça la regarde tante Celie ? Elle ne ferait pas mieux de se soucier du fait que la presse te suit, plutôt ?"
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mer 26 Oct - 8:12 | |
| ≈ ≈ ≈ {they work my nerves that's why i cannot sleep at night} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Lara Pearson Bien sûr qu’elle répondit à Lara à propos des verres qu’elle s’était enfilé ce soir, plissant les yeux en regardant au loin pour faire l’inventaire de sa consommation sans réellement parvenir à se figurer le nombre exact. Elle fit une sorte de grimace, tournant la tête dans sa direction pour finir par lui dire, sur un ton assez neutre pour paraître comique dans le fond , tant il était sans nuances "Tu devrais plutôt me demander combien de bouteilles j’ai bu." Elle plaisantait. Ou à peine. Puisque si Lara n’était pas rentrée, elle aurait sûrement dévalé plus d’une bouteille et demi de vin, c’était une certitude qui la fit reprendre le chemin de sa propre tête tandis qu’elle expliquait à sa cousine les tenants et les aboutissants de son état nocturne. Elle était dramatique pour rien, ça aussi c’était une certitude qu’elle s’autorisait à avoir parce qu’elle en avait assez, clairement, de devoir des comptes chaque fois qu’elle prenait une décision importante pour elle, pour sa vie, pour son présent, pour son avenir ; que ça se passe bien ou mal, il y avait toujours sa famille derrière elle, et elle n’était pas là pour la soutenir comme c’était d’usage dans toutes les familles normales. Ça devenait compliqué, et l’impression d’être remontée à des années en arrière devenait de plus en plus douloureux à envisager puisqu’elle sentait, non elle savait, que si ça continuait, elle voudrait s’en aller de nouveau. À Londres ou ailleurs, ça n’aurait pas d’importance sur le moment, mais ce qui en aurait, ce serait qu’elle aurait bien plus à perdre qu’à l’époque, quand elle avait à peine 19 ans et que sa seule préoccupation quand elle avait décidé de suivre ses études à l’étranger, c’était de se départir de la pression qui pesait constamment sur ses épaules. Elle se souvenait de la sensation de légèreté qu’elle avait ressenti à peine avait-elle posé le pied sur le tarmac, un sentiment qu’elle n’avait pas ressenti une seule fois depuis qu’elle était de retour ici, alors qu’est-ce qui la faisait rester ?
C’était une question pour un autre soir, quand elle serait plus sobre et plus encline à réaliser qu’elle s’était attendrie, tout simplement. Lara la quitta un instant, le temps pour Evelyn de marquer une pause dans ses propres élucubrations. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, une odeur de gras et de salé se répandit dans ses narines, et elle s’entendit râler, une mine de dégoût venant froncer tous ses traits "C’est trop gras, Lara." lui fit-elle remarquer, mais elle savait que quand sa cousine avait ce regard-là, il ne valait mieux pas discuter, et elle s’exécuta en mâchouillant deux frites à la fois ; ce qui très sincèrement lui donna envie d’un autre verre, et pas un verre d’eau, comme lui avait tendu Lara et qu’elle avait bu du bout des lèvres avant de se courber dans l’autre sens histoire de se recaler convenablement dans le canapé, ses chevilles se croisant sur la table-basse qu’elle fixa en agitant ses mains pour mieux étaler la situation "Y a pas de poisson à noyer à propos de Rhett. C’est la situation qui a besoin d’être, je sais pas, étouffée ? Le fait qu’on se soit embrassés dans la salle de trophées de papa, que les photos donnent une image atroce de ce moment-là, alors que je t’assure, c’était tellement doux, Lara." Elle sourit en y pensant, opinant un instant, avant de reprendre sur sa lancée, ses sourcils se fronçant de nouveau dans la foulée "Qu’il soit un ancien joueur, que je sois la fille de… on est à ça de répondre au cliché du mauvais roman, celui dont tu parlais tout à l’heure." Et ça faisait vendre, c’était un fait. Ça aurait pu la faire rire dans d'autres circonstances, mais pas dans celle-là parce qu’elle prenait conscience de quelque chose qu’elle n’avait pas tut en présence du jeune homme, et dont elle mit au courant sa cousine également, tournant la tête dans sa direction "Je l’aime vraiment beaucoup, tu sais." Vraiment beaucoup, ça revenait à une déclaration de la part d’Evie qui disait je t’aime une fois tous les 36 du mois, et qui pensait qu’admettre qu’elle avait des sentiments, qu’importent lesquels, ça la rendait faible et indigne de celle qu’elle avait voulu devenir ; mais elle en était là, à prendre sur elle pour lui — ce que là encore, elle avoua à Lara "C’est même pas pour moi que j’ai accepté de travailler sur ce discours, c’est parce que j’ai pas envie que ça se répercute sur lui et sur sa réputation, de traîner avec la moins populaire des filles Pearson." Ça aussi, ça aurait pu la faire rire dans d’autres circonstances, mais ça la fit s'arrêter sur les dires de Lara et poursuivre sur le chemin qu’elle avait emprunté "C’est ça le deal, en vérité. Je m’occupe du discours, elle s’occupe de gérer la presse en contrepartie ; je refuse de faire le discours, et elle n’interviendra pas. Ça a toujours été comme ça avec elle, c’est une faveur contre une autre, mais dans les deux cas, c’est moi qui suis baisée." Preuve ultime de son ébriété, à madame Classe et Élégance Pearson. Lara serait choquée, ou elle ne le serait pas, elle n’était pas en mesure de faire dans le choix classieux de vocabulaire pour exprimer le fond de sa pensée de toute façon. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Jeu 3 Nov - 8:49 | |
| ≈ ≈ ≈ {they work my nerves that's why i cannot sleep at night} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Evelyn Pearson Depuis que tu la connais vraiment, depuis ce premier café et vos numéros de téléphones échangés, tu le sais, Evelyn veille sur toi. Tu ne lui as jamais demandé de le faire et tu ne le feras probablement jamais et ta cousine niera sûrement avoir pris ce rôle si tu le lui demandais de but en blanc, pourtant, c'est bien la vérité et c'est bien cela qui se passe depuis. Evie qui veille au grain au sein de votre appartement pour s'assurer que tu finis bien par rentrer des allées du club, tu grapilles quelques heures de sommeil et que tu ingurgites autre chose que du soda et des chips, Evie qui a toujours soutenu la moindre de tes décisions à propos de ta carrière, qui t'a toujours pardonnée quand tu étais allée trop loin et qui t'a même défendue devant tes propres parents... et bien entendu, tu veux retourner la pareille, si ça veut dire lui enlever son verre de vin des mains et la forcer à se gaver de frites alors, tu le feras, sans aucune hésitation. Tu le laisses transparaitre avec le regard que tu lui lances, suivi d'un "Oui, ce sont des frites, allez, je le dirais à personne et c'est juste pour ce soir." et tu hoches la tête en voyant Evelyn mâcher. Sans grande conviction certes, mais c'est déjà un petit pas dans la bonne direction. Evie boit même un peu d'eau et tu la regardes s'installer dans le canapé en hochant la tête, ayant l'impression d'avoir fait quelque chose de colossal. Cela ne l'est pas en réalité, mais tu auras une introspection plus tard, pour le moment tu écoutes Evelyn te confirmer la nature de sa relation avec Rhett. Elle a le sourire facile dès que Ken est concerné Evie, est-ce cliché à souhait ? Oui, mais tu es persuadée qu'elle le mérite et depuis quand être en couple et compter sur quelqu'un fait d'elle une mauvaise personne ? C'est tout le contraire et les deux devraient pouvoir profiter de leur histoire sans les vautours autour, vraiment. Une histoire qui doit faire sensation et tu avoues que tu ne comprends pas, la vie des autres n'est pas assez intéressante à tes yeux pour mettre la tienne en pause ou même vivre par procuration. Tu supposes que ce n'est pas le cas de tout le monde et Evie et Rhett offre une sorte de distraction pour certains. "Je sais, je m'en doute, ce n'est déjà pas ton genre de parler d'un mec, alors celui-là doit vraiment être spécial, et c'est la seule chose qui devrait compter, non ?" Tu dis cela avec un maigre sourire sur ton visage, s'il te fallait plus d'assurance que Rhett se comporte bien avec ta cousine... Okay, il finit souvent dans les mauvais clubs, ça arrive même au meilleur, tu en es persuadée (le lui dire est exclu, bien entendu, il ne faudrait pas que Ken prenne la grosse tête, vraiment pas). Evelyn continue ses explicatiopns et dans ta tête, sa mère à elle est la seule coupable, à vouloir ordonner et contrôler... si cela n'a pas fonctionné dans la jeunesse d'Evelyn, qu'est-ce qui lui fait penser que cela prendra maintenant ? C'est... malsain par bien des aspects, à côté, ta mère qui t'ignore c'est presque normal et tu n'es pas sur le point de le dire à Cassandra non plus. "C'est saint comme relation dis-donc, rappelle moi de le faire remarquer à tante Celie la prochaine fois que je la verrais." Le ton est sec au possible, et tu finis par trouver un de tes cheeseburgers et tu mords dedans, pensive. Tu adorerais pouvoir dire à Evelyn qu'être avec Rhett est plus important que le reste, qu'il savait dans quoi il mettait les pieds et qu'ils tiendront la distance. Tu n'en sais rien, c'est le genre de discours que tu évites toi-même depuis des années et petit-ami ou non, ce n'est pas à propos de lui. Non, du tout, que tu te dis, résolue, avalant ta bouchée avant de considérer vos options. "Okay, okay, tu peux le faire, oui, tu peux tout faire. Tu n'es pas obligée d'être sincère sur le papier, tu peux faire le genre de discours droit et larmoyant que tout le monde veut entendre. Garder tous les souvenirs de ton père pour toi, et repartir au bras de Rhett." La performance de toute une vie que tu penses, t'emparant d'une serviette en papier, t'essuyant rapidement la main. C'est comme toi qui montes sur scène et qui prétend être attirée par le sexe opposé et ne vouloir qu'une seule chose pendant quelques minutes, c'est du vent, une façade très bien travaillé et c'est tout ce qu'Evie a besoin de faire pour avoir ce qu'elle veut et qui elle veut. "Tout cela en portant une magnifique robe, qui sera accordée à la couleur de sa cravate à lui et ta cousine préférée dans la foule pour t'encourager." Evelyn le sait que tu évites les gala de la fondation comme la peste, parce que tu n'as rien à y faire, que tu détestes jouer les hypocrites. Mais tu seras bien là, autant pour le soutien moral que pour détourner le plus possible l'attention d'Evie et de son prétendant. Tu hoches la tête, attrapant un stylo et une feuille de papier qui trainent là, sûrement abandonnés un peu plus tôt par ta cousine. "On commence par un truc bateau genre... bonsoir et merci d'être réunis ce soir ?" Tu poses la question en l'écrivant, te disant que cela fait mature et assez responsable.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mar 8 Nov - 8:50 | |
| ≈ ≈ ≈ {they work my nerves that's why i cannot sleep at night} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Lara Pearson Lara à la maison, c’était un peu plus facile d’envisager la suite des évènements, et plutôt que de se morfondre en espérant que l’inspiration divine la frappe, Evie se cala sur l’énergie de sa cousine pour faire quelque chose de sa carcasse, quand bien même elle resta affalée là, à mâchouiller ses frites sans grande conviction au demeurant. Il ne fallait pas connaître Evie dans les moindres détails pour deviner à quel point elle était secrète, et ce sur plusieurs aspects de sa vie. Ce qui avait pris des allures de mécanismes de défense, elle l’avait cultivé durant des années, au point d’être devenue le genre de personne qui en donnait si peu qu’on finissait par se poser des questions à son sujet. C’était le propre de la curiosité ; moins vous en donniez, plus vous faisiez naître l’envie d’en savoir plus sur vous, faisant germer avis et théories sur la manière dont vous viviez votre vie. Elle en était consciente Evie, c’était bien pour ça qu’avec Rhett, ils avaient décidé de suivre les recommandations de Celie : pour laisser l’impression à ceux qui s’intéressaient à eux qu’ils contrôlaient les informations qu’ils partageaient au compte-goutte, quand en vérité, on les forçait plus ou moins à le faire pour garantir leur tranquillité, ce à quoi le jeune homme aspirait au moins autant que la fille Pearson. Ce n’était pas sain, rien ne l’était vraiment à partir du moment où Celie décidait de se servir de sa fille comme d’un moyen de braquer les projecteurs sur son entreprise, et c’était dommage, parce qu’à côté de ça, l’histoire qu’elle vivait avec Rhett, elle était jolie "Il est gentil et patient avec moi. Je sais que ça me rend idiote de le dire comme si c’était exceptionnel qu’il le soit, mais ça l’est un peu. J’ai pas souvent eu l’habitude qu’on veuille rester quand ma mère ou la presse viennent y mettre leur grain de sel." Grain de sel dont Rhett avait su s’accommoder, même si clairement, ce n’était pas sa tasse de thé. Elle lui avait laissé le choix de couper court à ce qu’ils avaient commencé, il mettait un point d’honneur à lui faire entendre que ça ne lui faisait pas peur, qu’il resterait, et que ça ne prêtait pas à débat. Sur ça, c’était probablement Evie la plus têtue parce que si elle pouvait se figurer pourquoi, elle, elle s’attachait à Rhett, elle avait du mal à se figurer pourquoi, lui, il était si déterminé à ne pas la laisser sur le bas-côté quand tous les voyants d’alertes étaient allumés.
Elle prit une légère inspiration, le gras des deux frites qu’elle avait avalées lui laissant un goût étrange sur le palais. L’association avec le vin qu’elle avait dévalé toute la soirée durant n’était pas bonne, mais ça ne l’empêcha pas de regarder Lara pour lui dire, tandis que cette dernière soulignait le caractère si peu sain du raisonnement de sa mère "Nos mères, elles ont pas reçu le manuel des rapports sains à entretenir avec leurs enfants, ça devrait les inciter à être plus humbles quand on sait qu’on en a pour des décennies de thérapie." Elle hocha la tête, un doigt pointé vers le ciel comme si elle venait de dénicher l’Eurêka, tout en se sentant peut-être un peu injuste d’incomber ses soucis rien qu’à sa mère, quand elle avait vu son père mourir sous ses yeux. "Mais je saurais pas faire ça." dit-elle à Lara quand elle l’encouragea à quoi, être hypocrite ? "J’ai pas envie d’être trop intime sur ce que j’ai à dire sur lui parce que ça m’appartient, seulement j’ai pas non plus envie de rater une occasion de rappeler à tout le monde quel homme extraordinaire il était." Il l’était vraiment, Kai "Il aurait tellement détesté être la bonne excuse d’une cause comme celle de La Fondation et ça me donne envie de hurler quand j’y pense." ajouta-t-elle, gardant son regard rivé sur ses pieds croisés au bord de la table-basse. Elle fronça les sourcils en continuant d’écouter Lara jusqu’à ce qu’elle prit conscience de ce qu’elle lui disait, et que dans la foulée de sa surprise, elle lui demanda d’une toute petite voix "C’est vrai, tu vas vouloir venir me voir le faire, ce discours ?" Si elle, elle détestait autant les galas de La Fondation, ce n’était rien à côté de Lara qui avait joué l’intérim tout le temps qu’elle avait passé à Londres. Elle lui en devait une bonne à sa cousine en vérité, et pas seulement parce qu’elle était avinée, mais aussi parce qu’elle le sentait sur le moment, elle passa un bras autour de ses épaules, rapprocha sa tête de la sienne dans une étreinte sommaire alors qu’elle ajoutait, sincère "T’es la meilleure cousine que j’aie jamais eue, sans rire." Comme elle n’en avait pas beaucoup, ça réduisait un peu le compliment à une évidence, mais Lara apprécierait l’effort néanmoins ; tout comme Evie appréciait les efforts qu’elle faisait en retour pour l’aider et la forcer à envisager ce discours comme quelque chose de simple à faire quand ça ne l’était pas, pas vraiment en tout cas "Oui, merci. Je pense que les formules de politesse du genre, je suis capable de les gérer sans trop de difficulté." lui fit-elle quand Lara empoigna feuille de papier et stylo pour s’y mettre. Se détachant d’elle, Evie posa sur elle le genre de regard qui voulait clairement dire prends-moi pour une idiote, t’as raison "Il faut que je souligne le caractère spécial de ma présence. Pas parce que je veux me faire mousser et qu’on me félicite d’être là hein, mais j’ai envie que Celie comprenne que c’est pas pour elle que je le fais." Ce n’était sûrement pas malin de dissimuler des messages personnels dans son discours, mais au moins, elle aurait l’impression d’avoir la mainmise sur ce qu’elle disait, et c’était une satisfaction qu’elle ne tenait pas à bouder tant elle prenait tout ça comme une véritable corvée. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 14 Nov - 19:39 | |
| ≈ ≈ ≈ {they work my nerves that's why i cannot sleep at night} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Evelyn Pearson "Tu n'es pas une idiote, en fait, je t'interdis de dire ça, si si." Que tu dis en réplique aux mots d'Evelyn, n'ayant vraiment pas l'habitude d'entendre ta cousine en dire autant. Tu supposes que c'est à cause de tout le vin qu'elle a fait disparaitre, mais tu ne commenteras pas, chacun ses vices après tout. Toi, tu vas bien oublier tes problèmes sur une scène avec peu de vêtements alors... Et oui, vous vous parlez, cependant Evie est comme toi, elle ne partage que très rarement les choses qui l'atteignent et qui vont vibrer son cœur et il est clair que Rhett y a une place importante. Ce n'est pas juste passager, enfin, c'est l'impression que tu en as et tu ne peux que souhaiter que cela continue et sans aucune accroche. Enfin, dans le futur, pour le moment, il y a ta tante qui fait office de barrage et cela ne t'inspire que des mauvaises choses. Celie comme Cassandra, elles se valent toutes les deux et elles ont clairement leur vision propre de leur rôle de mère et ce n'est pas quelque chose que tu approuves. Que tu subis comme Evelyn, mais contrairement à elle, tu n'essayes même plus de colmater les morceaux et ta mère ne connait rien de ta vie présente, pas assez pour tenter de la contrôler en tout cas. "C'est pour cela que je vais casser le cycle et que je ne vais pas avoir d'enfant. A quoi bon si c'est pour leur imposer des tas de règles, projeter mes rêves non réalisés sur eux et juste leur rendre la vie misérable parce qu'ils n'ont pas les mêmes attentes que moi ? Cela ne sert à rien, vraiment." Tu dis cela sur un ton légèrement défaitiste, mais en réalité, c'est un constat que tu as fait depuis longtemps. Ce qui n'a rien avoir avec ton attirance pour les femmes ou le fait que tu ne te vois même pas avoir la bague au doigt un jour, tu ne ressens aucun besoin de procréer ou de sentir la vie gonfler dans ton ventre. Certaines oui, pas toi, ça ne changera pas de sitôt et même si c'était le cas, hors de question de passer toutes ces mauvaises habitudes. Tu écoutes Evie t'expliquer le cœur du problème et tu hoches la tête, elle ne devrait pas avoir à faire ça, partager ses souvenirs avec son père, prouver quoi que ce soit, cela devrait rester privé. Malheureusement, ce n'est pas la réalité qu'elle vit et tu détestes vraiment cette alternative, si tu étais plus motivée que cela, tu iras taper à la porte de ta tante Celie pour lui dire tout ce que tu penses d'elle et de sa fondation mais... Evie n'a pas besoin de ça en ce moment, non elle a besoin de soutien et d'une bonne nuit de sommeil. Et beaucoup d'eau et très certainement des anti-douleurs pour la migraine qu'elle aura le lendemain. Elle semble presque surprise que tu portes également volontaire pour être là quand elle fera son discours et tu lui donnes un léger coup d'épaule avant de répondre. "Oui, ce n'est pas pour moi ce genre de réunions de famille forcée mais quand ma cousine Evie a besoin d'aide... je suis sûre que je peux trouver un truc à me mettre pour la soirée." Quelque chose de rose et de voyant à souhait, histoire d’attirer l'attention de quelques photographes et pour laisser quelques instants de répits à Evelyn et Rhett. Tu n'as pas oublié les petits rituels de ce genre d'événements, où il faut sourire et prétendre être une famille aimante et soudée, c'est hypocrite à souhait ouais, mais tu l'as fait pendant des années, qu'est-ce qu'une soirée de plus, pas vrai ? "Et t'as pas intérêt à l'oublier." Que tu dis à Evie, la laissant passer un bras autour de tes épaules. L'étreinte est appréciée et cela te fait penser que c'est bien Evelyn qui s'exprime et pas juste sa langue déliée à cause de l'alcool, tu le sais bien et tu as un léger rire à ses prochains mots. "Hmm quelque chose de passif agressif ? Une très bonne idée." Tu hoches la tête à ces mots-là et tu finis par t'emparer d'un de tes hamburgers. "Okay, okay... je réfléchis." Tu prends une bouchée digne de ce nom et mâchant, tu réfléchis à quelque chose qui pourrait marquer et faire passer le message. Quelque chose que tu apprends à faire depuis peu, dans le monde des grands et surtout celui des grandes dames, on ne peut pas juste crier haut et fort ce que l'on veut véritablement dire et envoyer les gens se faire foutre. Il faut sourire, il faut serrer des mains et déguiser ses insultes en compliments qui n'en sont pas, tout en gardant son calme et son sérieux. Pas un domaine que tu maitrises particulièrement, toi, quand tu es excédée, énervée ou irritée, tu le fais savoir, tu n'as jamais hésité pour le faire savoir et cela t'a souvent causé du tort. L'autre approche est plus difficile à réaliser mais Evie a plus d'expérience que toi en la matière. "Qu'est-ce que tu penses de... comme certains d'entre vous le savent, la fin de l'année est toujours un moment particulier pour ma famille et pour les enfants de Kai Pearson." Tu as un mouvement appuyé de tes sourcils. "Mais aussi pour la fondation fondée par ma chère mère Celie." Tu bats des cils pour accompagner ta phrase qui se veut pleine de bons sentiments, bien entendu. "Et là tu la cherches dans la foule et ..." Une main sur ton burger, de l'autre tu fais un doigt d'honneur plus que prononcé et sincère pour le coup. "Enfin non... mais tu vois ce que je veux dire." |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 27 Nov - 8:08 | |
| ≈ ≈ ≈ {they work my nerves that's why i cannot sleep at night} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Lara Pearson "Moi non plus, je veux pas d’enfants." La révélation fût faite dans la continuité de la conversation, et puisqu’Evie et Lara étaient lancées dans des débats un peu plus sérieux que d’habitude, et ce malgré l’alcool qui courrait dans les veines de la plus âgée d’entre elles, elle se plia à l’exercice sans vraiment faire dans la dentelle, se reposant simplement sur ce qu’elle avait toujours su et ce qui lui avait toujours paru comme étant une évidence tandis qu’elle avançait dans la vie avec des névroses difficiles à contenir, et qu’elle ne voulait imposer à personne, surtout pas à des enfants. Elle haussa les épaules, n’en faisant pas toute une histoire lorsqu’elle ajouta dans la foulée "Je veux pas reproduire des schémas et faire souffrir quelqu’un qui l’a pas demandé." On disait ce qu’on voulait, mais l’inconscient avait une force incroyable qu’elle pourrait contrer si elle le voulait, mais la lutte serait grande pour ne pas reproduire ce qu’elle avait vécu, et c’était hors de question à ses yeux. Elle en avait trop souffert pour vouloir faire subir la même chose à quelqu’un, et parce qu’elle ne se savait pas très aguerrie à propos de toute ça, sa décision était irrévocable. Elle prit une légère inspiration, tournant la tête vers Lara pour lui sourire doucement avec, sur le visage, l’air de ceux qui planent haut au-dessus du sol et qui font des efforts pour rattacher les wagons "Je suis égoïste, mais pas à ce point." On l’avait toujours accusée de l’être, et elle ne démentait jamais que ça faisait partie de sa personnalité. Tout comme la lâcheté. Le bras entourant sa cousine, elle posa sur elle son regard devenu malicieux quand elle déclara vouloir être présente pour voir sa cousine déclamer son discours lors du gala de La Fondation. Mine de rien, ça serait un soutien important pour elle, qu’elle ne bouderait pas, bien au contraire, et la perspective était assez engageante pour lui faire oublier un instant que ça lui vrillait le ventre de devoir se plier à la requête de sa mère. Le nez froncé, elle proposa à la jeune femme "On pourrait aller faire les boutiques pour se trouver un truc à se mettre ?" Elle retira son bras de ses épaules pour, du bout de ses doigts, dégager son visage de ses mèches brunes, grimaçant au passage tant ses membres semblaient peser une tonne, désormais — merci le vin "En vrai, je dois avoir de quoi dans ma penderie, mais ce sera de bons prémices avant la vraie thérapie j’imagine." lui fit-elle dans un clin d’oeil bien exécuté, sa silhouette se redressant, et venant se déporter sur le sol pour s’asseoir en tailleur devant la table basse où papier et stylo étaient encore posés, vestiges malheureux des dernières heures passées à vouloir le rédiger, son fichu discours.
Lara était probablement la solution à son manque d’inspiration. Elle avait de l’esprit, la jeune femme, et elle savait s’exprimer avec une aisance qui lui venait de la bonne éducation qu’elle avait reçu. Ça tranchait irrémédiablement avec l’image qu’elle renvoyait, et qu’elle souhaitait un peu scandaleuse et intransigeante sur le fond, mais quand on s’arrêtait sur elles, les signes ne trompaient pas. Alors qui savait, elle pourrait très bien endosser le rôle de prête-plume le temps de quelques lignes, même si Evie savait que c’était bel et bien elle qui devait l’écrire, son discours. Elle pouvait bien espérer quelques instants de plus, buvant les paroles de Lara quand elle rouvrit la bouche, et que dans la foulée, elle lui dit avec une conviction presque enthousiaste "Je suis bonne dans l’exercice du passif-agressif. L’école privée catholique, ça laisse des traces." Et pas que physique, mais encore une fois, elle penserait à en discuter avec un professionnel, un jour où l’autre. Elle eut un rire rentré, sa main s’activant autour du stylo qu’elle avait empoigné, son écriture si élégante d’habitude souffrant de son ébriété comme elle rédigeait les mots dictés par Lara, et sur lesquels elle buta pour lui dire "Je vais pas dire ma chère mère, non. J’ai arrêté de parler comme une Bridgerton depuis mes huit ans." Elle n’avait jamais parlé comme une aristocrate de la Régence anglaise du 19éme siècle, quand bien même elle avait gagné l’accent au cours de ses 15 années d’exil en Europe, elle n’avait pas la prétention de se prendre pour une membre de la haute-société ; le prouva le rire franc qui lui échappa quand elle entendit Lara lui suggérer d’adresser un geste obscène à Celie en plein milieu de son discours, ce à quoi elle réagit en secouant la tête "Je savais que t’oeuvrais pas pour ma rédemption, mais que t’essayais de me pousser au vice en envisageant ce genre de choses. Parce que ouais, c’est tentant." Super tentant "Mais non. Je veux éviter qu’il fasse trop parler ce discours, et je redoute la chasse aux sorcières si je fais ce genre de choses." Elle risquait bien pire que ça sans doute, seulement elle ne s’y attarda pas, baissant la tête sur sa feuille noircie des mots dictés par Lara qu’elle relu assez vite pour pouvoir reprendre tout aussi vite "Je devrais peut-être parler ce jour-là, tu sais, celui de sa mort." C’était encore très frais dans son esprit "Pas en faire quelque chose de larmoyant, c’est pas quelque chose que je sais faire dans tous les cas. Mais au moins faire entendre aux gens que ça a été un choc pour tout le monde, et davantage pour moi, parce qu’il était mon père et que je croyais qu’il était invincible." Comme tout le monde, à la différence que la réalisation qu’il ne l’était pas, ça avait fait vaciller les fondations toutes fraîches de la personne qu’elle était en train de devenir. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Sam 17 Déc - 9:07, édité 2 fois |
| | | | (#)Mer 7 Déc - 11:26 | |
| ≈ ≈ ≈ {they work my nerves that's why i cannot sleep at night} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Evelyn Pearson Si tu pouvais chasser les doutes de l'esprit d'Evelyn et lui enlever cette épée de Damoclès qu'elle a au-dessus d'elle et de sa vie de couple, tu le ferais, et sans absolument aucune once d'hésitation. Ce n'est pas sain et tu détestes vraiment la tournure qu'on pris les choses pour elle, c'est déjà compliqué de trouver chaussure à son pied, encore plus de se montrer vulnérable face à quelqu'un de nouveau et de construire quelque chose avec cette personne. Si Evie est contente d'être avec Rhett, pourquoi est-ce que ça devrait impliquer le reste du monde, hmm ? Tu n'as pas la réponse à cette question-là, dans un sens, tu es beaucoup plus équilibrée que certains et tu n'as jamais ressenti le besoin de vivre à travers les autres ou de t'immiscer dans leur vie. Tu traces ton propre chemin, tu fais en sorte de te tenir droite et de faire ce qui te plait, parce qu'au final, tu es ta plus grande critique. Et cela, tu l'as en partie appris en regardant Evelyn évoluer dans cette famille, remplie de drames et de rancœurs enfouis pas si profondément que cela. "Je ne dis jamais non à une virée shopping et une excuse supplémentaire pour avoir encore moins de place dans ma penderie." Que tu réponds dans un léger sourire et parce qu'Evelyn t'a déjà vu rentrer les bras chargés et avec un air de non, ne me demande pas combien j'ai dépensé, parce que là encore, un professionnel pourrait te dire que tu as un sérieux problème. Mais tant pis, ton argent, tu le gagnes durement, et vu que tu ne t'es pas rendue à un gala depuis ... très longtemps, tu vas avoir besoin de sortir le grand jeu, autant pour tes parents, que pour les gens présents et les caméras, mais bien entendu, pour toi... Bien entendu. Tu y penses, sachant que tu vas porter ta couleur préférée, à savoir du rose, et que cela sera suffisant pour t'attirer un regard désapprobateur de la part de Cassandra. Tant pis, tu ne seras pas là pour la soutenir elle, mais bien Evie qui a un léger rire à côté de toi, stylo en main. "C'est vrai que tu as été plus ou moins bannie..." Que tu fais remarquer entre deux bouchées de ton burger, te souvenant encore du moment où on t'a annoncée qu'Evelyn était dans un établissement privé. Même toi à l'époque, tu as compris que c'était une punition, que pensait ta tante franchement ? Que sa petite fille reviendrait changée et avec un sourire parfait sur le visage ? Cela ne fait pas de sens et tu ris légèrement quand Evelyn fait remarquer que s'adresser à Celie de la sorte devant autant de gens ne serait pas la bonne façon de procéder. Ni de lui faire un doigt d'honneur, dommage que tu penses, elle le mériterait, ça et qu'on lui explique deux ou trois petites choses sur le monde. Ce sera pour un autre jour cependant, pour le moment, Evie va devoir se plier aux règles et encore faire des concessions, pour avoir ce qu'elle veut. Ce n'est définitivement pas normal et tu te retrouves à froncer les sourcils, un léger soupir sur les lèvres alors qu'elle parle de son père. "Si tu te sens à l'aise pour en parler... et je dois avouer que oui, ça a été un choc pour tout le monde." Tu n'as pas tout saisi à l'époque, trop jeune pour comprendre le poids de la disparition, mais ayant déjà subi une perte dans ta famille qui t'avait marquée, tu as tout de suite pensé à ton père, et à toute cette famille que Kai laissait derrière lui. Ceux qui allaient porter cette perte justement. "Je crois que c'est la première fois que j'ai vu mon propre père troublé par quelque chose. Quand il a reçu l'appel de ta mère et la confirmation, ça a été une longue nuit..." Trevante n'en a jamais véritablement parlé, perdre son frère, cela l'a atteint, il y a eu les mots prémâchés et répétés devant la presse et les caméras mais en dehors de cela... Tu savais que leur relation n'était pas au beau fixe, tu savais qu'il y avait de la jalousie de la part de ton propre père, et pourtant, c'était bien lui qui mettait un point d'honneur à voir les matchs les plus importants de son frère et lui qui a insisté pour soudainement tout lâcher pour Brisbane. "J'imagine que ça a dû être encore pire de ton côté et celui de tes sœurs." Après tout, ce n'était que ton oncle, un oncle célèbre, souriant lors des repas de famille, mais pour toi, ce n'était que de la famille distance, Kai a pris de l'importance dans ta vie après sa mort, ce qui est encore plus triste à dire ou à reconnaitre. "Mais cela a eu un impact sur tout, je déteste le penser, mais sans cela, mes parents n'auraient jamais déménagé à Brisbane, je serais restée la cousine distance et ni toi ni moi on ne serait là ce soir." Et tu es certaine que ce n'est pas que vos vies qui ont changé ce jour-là, et c'est sûrement pour cela que la Fondation existe encore aujourd'hui et que Celie insiste autant pour ce genre d'événements. "Ce n'est pas juste mais ça a changé beaucoup de choses, surtout pour toi, je pense que tu devrais le souligner." |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 17 Déc - 9:40 | |
| ≈ ≈ ≈ {they work my nerves that's why i cannot sleep at night} crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Lara Pearson Le rendez-vous était pris pour une virée shopping entre cousines, c’était déjà ça de gagné. C’était leur force finalement, de faire d’une corvée quelque chose à envisager de la bonne façon, et c’était peut-être bien pour ça qu’elles s’entendaient aussi bien d’ailleurs. Evie ne se considérait pas comme étant pétrie de résilience, seulement elle avait la force de prendre sur elle plus souvent qu’à son tour, une qualité qu’elle partageait avec la jeune femme assise près d’elle, et sur qui elle posa un oeil lorsqu’elle souligna l’idée qu’elle avait tout bonnement été bannie à l’époque, quand elle avait rejoint les bancs de l’école privée catholique dans laquelle elle avait finalement fait tout sa scolarité "Je prétendrais jamais avoir été une enfant facile. J’ai eu mes moments." C’était une façon de voir les choses, et son expression s’illumina quand elle se mit à chuchoter, le haut de son nez doucement froncé "Je te raconterais les fois où j’ai fait le mur pour aller fumer dans le dos des soeurs et la fois où j’ai fait circuler des badges pro-avortement pendant la messe. Ma plus belle oeuvre, j’en suis plutôt fière." Ce qui avait fini de marquer la certitude que chacun nourrissait que la fille Pearson aimait l’attention dans le fond — mais ce n’était pas la question, ça n’avait jamais été la question. Elle eut un rire dans lequel transperça une légère pointe de nostalgie qui la rembrunit à l’instant où elle cessa de sourire pour ajouter plus pour elle-même que pour Lara "Dire que vingt ans après, je me suis mise à coucher avec un curé. Si j’étais pas déjà certaine d’avoir un problème, ce serait mon signal pour faire quelque chose de concret et travailler sur mon analyse." Tout compte fait, ça aussi, ça la fit rire, et elle piocha une frite dans le paquet disposé sur la table-basse devant laquelle elle était toujours assise. Ah, l’alcool, ça faisait relativiser tellement facilement.
Ce dont elle avait vraiment besoin à dire vrai, parce que l’écriture de son discours était une épine dans son pied. Handicapante et douloureuse, elle restait là à lui pourrir l’existence sans qu’elle ne consente à ne pas croire que c’était nécessaire qu’elle le subisse. Elle avait promis en quelque sorte, et autant elle avait des défauts à la pelle, autant rompre ses promesses, ce n’était pas son genre. C’est pour la bonne cause, c’était ce qu’elle ne cessait de se répéter quand elle venait à en discuter avec Rhett et qu’elle se perdait un moment dans le bleu profond de ses yeux ; c’était lui sa cause, c’était leur couple sa cause, et c’était étrange de le penser de cette manière quand on savait qu’elle avait passé des années à se proclamer célibataire endurcie. Il avait ce pouvoir-là, Rhett, et c’était difficile de ne pas faire d’effort quand elle se sentait assez bien avec lui pour effleurer du bout des doigts un avenir proche à ses côtés. Elle prit une légère inspiration "T’étais toute jeune, t’as pas dû comprendre ce qui se passait." remarqua-t-elle quand elles en vinrent à mentionner la mort de Kai. C’était sous son impulsion, aussi elle ne pouvait s’en prendre à elle-même quand elle sentit son coeur se serrer et sa bouche devenir pâteuse. Elle ferait bonne figure, elle ne craignait pas de s’effondrer devant sa cousine quand elle parlait de lui parce que d’une certaine façon, Lara était la plus neutre dans tout ça ; justement à cause du jeune âge qu’elle avait à l’époque, et qui lui fit ajouter "Tu l’as pas vraiment connu, hm ? Tu l’aurais adoré, il t’aurait adoré." Parce qu’elle avait du caractère, et parce que par bien des aspects, elle représentait l’essence même de la marque de fabrique du clan Pearson au sens le moins glauque du terme. Lara, elle savait ce qu’elle voulait, elle savait l’exprimer, et elle était drôle… des qualités que Kai avait lui aussi et que ses autres filles avaient annihilé pour devenir les sbires d’une mère intéressée par la reconnaissance. Ses pensées étaient toujours dures quand elles étaient dirigées vers sa mère, mais c’était comme ça. Lorsque Lara en vint à mentionner la dureté des choses à l’époque, Evie leva les mains devant elle dans un stop un peu théâtral "Tu sais quoi, on va pas faire ça ce soir." Ecrire son discours, parler du passé, parler de ses traumatismes. Même si c’était plus facile à faire avec du vin, elle n’avait pas envie de se lancer dans l’exercice quand bien même ce serait salutaire "J’ai encore un peu de temps avant de passer à la casserole, alors on va…" En s’aidant de ses bras, et non sans gémir inutilement, elle se hissa sur le canapé, juste à côté de Lara, et lui prit son burger des mains pour en croquer une bouchée qu’elle mâchouilla en réfléchissant au reste de la soirée "On va terminer tes frites, et tu vas me raconter ta soirée, d’accord ? Je vais prendre mon téléphone pour faire du repérage dans nos boutiques préférées, et tout çaaaa", le tout çaaa, elle le matérialisa par un geste global de la main "on y reviendra plus tard. Je prendrai tes conseils en compte, promis." Elle se secoua pour ajouter plus ou moins sérieusement "Enfin pas le doigt d’honneur ! Mais le reste, oui." Merci semblait signifier le baiser qu’elle finit par lui claquer sur la tempe comme conclusion.
rp terminé. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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