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 (Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly

Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
  
(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34324 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―
writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 616bfddbfe3ceeca1b184a6faaa744d1a87adae5
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 3a44d144a8bde068fb9bbf98d07bff96bdb42f25
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 30
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly Tumblr_inline_pq7a8g2DmG1u9urvd_400
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

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Message(#)(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly EmptyVen 14 Oct 2022, 18:25


Broken beer bottles that are starting to fly
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 873483867

La première nuit suivant son retour, je l’ai veillé jusqu’à l’aube. J’ai tenté de fermer les yeux, consciente que depuis Micah je n’ai plus la constitution pour tenir toute une journée après une nuit blanche mais, à chaque fois que j’ai fermé les yeux, un gémissement, sa respiration irrégulière ou des spasmes dans les muscles de son bras enroulé autour de moi m’empêcher de sombrer dans un sommeil réparateur. Attentive à chacun de ces signaux, je me suis retournée entre ses bras pour pouvoir l’observer dans son sommeil. Il est agité, et je doute qu’il se réveillera en se sentant guéri et d’attaque. Il transpire, s’agite, et je reconnais dans son agitation chacun des symptômes du manque qui m’a privé de bon nombres de nuits lorsque j’étais à sa place. A chaque fois que, entre sommeil et éveil, il semblait se débattre avec des ennemis inconnus, j’ai caressé doucement son avant-bras ou son front en espérant que son inconscient sentirait ma présence rassurante et qu’il s’apaiserait. Lorsqu’il était pris de spasmes, je l’ai serré contre moi de toutes mes forces pour empêcher son corps de se tordre dans de mauvaises positions. Il a ouvert les yeux tôt. Rougi par la fatigue et la lutte contre son organisme, son regard m’a brisé le cœur. Toute la journée, je l’ai passée à ses côtés et, dans les moments durant lesquels il se sentait mieux, avec Micah à nos côtés. Ma gamine est ravie de passer du temps avec son père. Je n’ai pas observé chez elle de signaux m’indiquant qu’elle avait compris qu’il se passait quelque chose d’inhabituel et qu’il lui manquait - pendant son absence, il m’a toujours rendu visite quand elle était réveillée - mais son rire me semble encore plus joyeux maintenant qu’il est de retour. Sans doute est-ce un tour que me joue mon esprit. Mais j’aurais juré que, elle aussi, elle a senti la différence et est rassérénée.

Le manque n’est pas devenu insoutenable le premier soir. Il ne l’est pas devenu le second soir non plus même si, toute la journée, j’ai senti qu’il contenait le monstre de l’addiction à l’intérieur de lui. Lorsqu’il pense que je ne l’observe pas, sa mâchoire est contractée et il semble presque ronger ses dents les unes contre les autres. A chaque fois, je l’ai approché en silence pour glisser ma main dans la sienne. J’ai promis d’être là, mais comment faire tourner nos deux activités en ne quittant pas son côté ? Si je peux m’éloigner du casino deux jours - je suis joignable pour les urgences - ce n’est pas envisageable sur une durée plus longue. Pourtant, le troisième jour, je suis restée également et, en fin de journée, j’ai eu la confirmation que j’ai bien fait, que mon instinct était le bon lorsque, hésitant à le laisser quelques heures pour me rendre à l’Octopus, j’ai finalement changé d’avis le sentant proche de la rupture. Vers dix-sept heures, il a commencé à s’agiter. Il alterne depuis trois jours entre des moments où il semble monté sur un ressort et d’autres où toute son énergie semble le quitter. Sur l’heure, il s’agite tant que ça en devient alarmant. Assez pour que j’aille discrètement transférer Micah de son parc à jeux à son lit. Là-bas, je sais que je n’aurai pas à la surveiller d’un œil et que je pourrai me consacrer entièrement à mon compagnon. Je lui ai fait une promesse : ne pas laisser notre fille être témoin de ces moments les plus compliqués à gérer et je pressens l’orage. Pourtant, je tente encore de l’éloigner à grand renfort de douceur. Lorsqu’il passe près du sofa du salon, je lui tends doucement ma main. « Tu ne veux pas venir t’asseoir ? » A quoi pense-t-il ? Revit-il des scènes du passé qui l’ont traumatisé, ou est-il assailli par des images d’un futur dessiné par sa paranoïa ? Evidemment, il ne s’exécute pas et je ne m’en formalise pas. Il est difficile d’être rationnel, dans des moments comme celui-là. « Viens près de moi. » Sans lui laisser le choix cette fois, j’attrape sa main pour le tirer doucement vers moi. Son avant-bras me semble plus dur que du béton et son front est moite. Sans le toucher, je suis certaine qu’il est brûlant. « Tu veux sortir fumer sur la véranda ? » Je ne peux l’enfermer sur le bâteau comme il l’a fait pour moi, mais je peux le veiller et, dans les pires moments, le surveiller. « Ou tu veux qu’on remonte dans la chambre ? » Autrement dit, est-ce l’un de ces moments où il convient que je l’enferme pour le protéger de lui-même ? « Parle-moi Amos. » Son regard est fuyant et je devine qu’il est en proie à la tentation. Par conséquent, je tranche : « On monte. » Mon ton laisse peu de place à la discussion : je dois le lui imposer en espérant qu’il lui reste assez de lucidité pour ne pas résister. Là-bas, je pourrais le protéger de la crise que je sens poindre.





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Message(#)(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly EmptyJeu 20 Oct 2022, 22:13





BROKEN BEER BOTTLES THAT ARE STARTING TO FLY

Son corps allongé contre le mien durant les nuits suivants mon retour et sa présence continuelle au loft m’ont rasséréné comme une douche bien chaude ou un bain pleins de mousse. Quoique je tende à renoncer à son soutien, non pas par vanité, mais par ce que je suis convaincu d’être le gardien de la clé ouvrant la porte de ma rédemption, Raelyn est pourvue de cet amour et de cette empathie à mon égard qui sont seuls capables de me soulager. Certes, je n’ai pas sommeillé sereinement. J’ai été agité et j’ai oscillé entre cauchemar et épisodes insomniaques. Cela étant, les minutes durant lesquelles j’ai fermé les paupières, mes sens, titillés par son parfum et la chaleur qu’elle dégage auprès de moi, m’ont aidé à me reposer un tant soi peu, le minimum syndical pour que j’oublie, durant nos journées, que je suis en manque d’alcool. Il m’est arrivé, au cours de quelques soirées, d’être un soupçon plus nerveux puisque ça beugle fort dans mon corps et dans ma tête. J’ai néanmoins trouvé dans les bras de ma complice, dans le contact apaisant de nos deux mains entrelacées et des caresses sages ou impudiques de ses lèvres velours contre la mienne, je suis parvenu à me convaincre que mes maux physiques  n’étaient qu’un leurre, un dol de mon cerveau, une duperie qu’aurait monté de toutes pièces la plus laide de mes habitudes. Malheureusement, ça n’a pas duré et, si j’avais à pointer du doigt un responsable, je choisirais ce rêve dans lequel j’étais suspendu par des chaînes au plafond dans un bunker insonorisé. J’hurlais, nul ne m’entendant, alors que la porte était bée en grand.

Ce n’était qu’une sieste, un moment de répit que j’ai volé tant ma bataille est fatigante. Ce n’était qu'une somme dans le divan du salon duquel j’ai bondi, mon t-shirt trempé, les mains moites et tremblantes, le front perlant des gouttes salées de ma sueur. Mon odeur m’a aussitôt dégoûtée pour ce qu’elle m’a ramené à ce que j’ai de plus animal. J’ai sondé la pièce d’un regard circulaire : personne. J’ai tendu l’oreille, j’ai distingué du bruit à l’étage et mon coeur a retrouvé sa cadence normale. Malheureusement, je bouillonne à l’intérieur. Je suis furieux à cause du sens que je prête à mon rêve. Comment raisonner à présent ? Comment ne pas laisser les souvenirs de ma dernière réunion derrière moi et l’estimer pour le prix qu’elle valait ? Je ne suis pas un gars obtus. Je suis vaniteux, bien que l’une de mes vanités affecte de ne pas l’être, mais à des lieues d’être fermé d’esprit. Sinon, je ne confierais pas les rênes du casino à ma partenaire durant mon absence. Je me ferai violence pour être à pied d'œuvre et je succomberais certainement à la tentation du bar avant d’avoir eu le temps de soupirer une contrariété. A l’inverse, je serais resté sur le catamaran, adjurant que Rae n’a pas à régler l'ardoise de mes dettes de jadis. Je n’aurais peut-être pas accepté de dissimuler ses activités et aurais même profité de sa faiblesse de l’époque pour lui intimer d’en changer au lieu de lui remettre le pied à l’étrier. Je n’ai pas supporté la remarque, pas plus que je ne souhaite m’écraser devant mon ex, vil femme adultère imprompte à assumer ses responsabilités, sous prétexte qu’elle aura dû vivre avec un alcoolique. Ce n’est pas moi qui ai foutu mon mariage en l’air. J’y ai contribué, mais je n’ai pas été le moteur de cette débandade. L’alcool non plus, par ailleurs, qui est-il, cet animateur, pour me dicter ma conduite ? De quel droit se considère-t-il en mesure de réécrire mon histoire ? La réponse est limpide : je suis un alcoolique, j’ai perdu toute crédibilité.

Une pensée en amenant une autre, j’ai ruminé, piaffé comme un cheval au milieu du salon. J’ai déplacé ma carcasse de l’étage - avec l’idée de me doucher - jusqu’à la cuisine pour ouvrir le frigo, analyser son contenu et le refermer bredouille. J’ai ouvert des placards au hasard, la mâchoire serrée, cherchant quelque chose, être conscient de son nom, sachant ma quête vaine. J’ai tiré une cigarette d’un paquet traînant sur la table basse : je ne l’ai pas allumée. Je ne me suis pas dirigé vers le patio ou le balcon. Je m’en suis plutôt retourné à la cuisine pour me servir un immense verre d’eau. Je l’ai avalé d’une traite, j’ai cru me noyer et, affaibli par cette agitation, je n’ai pas entendu le pas de mon épouse sur le parquet. Elle ne m’a pas non plus alourdi d’un regard inquisiteur - elle l’évite toujours - qui m’aurait forcé à m’éloigner d’elle pour m’enfermer dans ce bureau où s'entassent les talismans de Sofia. Je n’ai pas eu à les toucher, les tâter, les respirer jusqu’à me rendre fou. J’ai pu rester là, avec elle qui m'entraîne vers le divan, contrecarrant mes désirs : bouger, me remuer, me secouer pour penser à autre chose. «Il n’y a pas plutôt un meuble à monter ? » Non ! Evidemment. Nous ne sommes plus au stade de l’emménagement. Et si je nettoyais le loft ? Le loft dans son entièreté ? Je m’apprête à récupérer dans le placard le matériel utile, sauf que ma dulcinée m’arrête et me tire vers elle. J’obtempère sans autre réticence que la crispation de mon corps. Il est plus contracté que du béton et, malgré tout, je m'assois et je me concentre sur le regard de jade de ma conjointe. «Je le fais. Je te parle.» J’ai essayé avec toute mon énergie depuis que j’ai quitté le catamaran. Que n’aurais-je pas donné pour y abandonner derrière moi mon addiction ? Quelle ineptie. «Et non, je ne veux pas d’une cigarette.» Le ton monte doucement. Je n’arrive plus à gérer la douleur, l’abstinence, les grognements du loup qui se jette sur sa cage pour en sortir. Or, je ne veux pas. Je ne veux pas prendre mes jambes à mon cou pour me jeter dans un bar. Je ne veux pas me jeter sur le premier prétexte venu, celui que Rae me sert justement sur un plateau d’argent. «Comment ça, on monte ? Tu ne me donnes pas d’ordres.» ai-je objecté, le commentaire emprunté à l’une de nos précédentes anicroches. La cause ? Une crise d’alcool. Evidemment. C’est toujours - ou presque - à cause de l’alcool. «Toi, monte si tu veux. Moi, je reste là. Je dois m’occuper.» Je fais mine de me relever du sofa, mes os grincent, la tête me tourne, je feins d’avoir rêvé cette faiblesse. « Je vais bien. J’ai pas de raison de m’enfermer dans la chambre.» Dès lors, pourquoi suis-je réjouie que Micah ait quitté ma vue périphérique ? « Depuis quand toi, tu pourrais donner des ordres, quand moi je peux pas, même quand c’est pour te protéger, ou parce que…» Parce que je pête les plombs ? «Peu importe pourquoi. S’ils étaient passés quelque chose, si j’avais eu raison, j’aurais d’abord dû me battre avec toi pour pouvoir te protéger. Alors… tu sais quoi ? Arrête de boire, toi aussi. Pourquoi ne le ferais pas ? Qu’on soit égalité ? Que tu puisses les distribuer tes putains d’ordre. » ai-je proposé plus vénéneux que souhaité, mais sans hausser le ton pour autant.  
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Raelyn Blackwell
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Message(#)(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly EmptyVen 21 Oct 2022, 17:11


Broken beer bottles that are starting to fly
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 873483867

Je n’ai pas oublié la promesse que je lui ai faite : que je le protègerai de lui-même, et que j’éloignerai Micah dès lors que ce sera nécessaire. C’est ce que j’ai fait il y a quelques minutes, sentant qu’Amos commençait à s’agiter, signe distinctif qu’il est en manque et que l’orage ne saurait tarder. Au loft, il ne trouvera pas la moindre goutte d’alcool ou, en tout cas, j’ai tout fait pour que ça ne soit pas le cas. Pendant la période que j’y ai passée seule, j’ai fait la chasse à ses différentes cachettes et si je ne mettrais pas ma main au feu de les avoir toutes trouvées, j’ai tout de même bon espoir que ce soit le cas. Je suis une ancienne addict. Par dessus le marché, mon poison à moi était bien moins encombrant et, par conséquent, bien plus facile à dissimuler. Il m’est donc plutôt aisé de me mettre dans la peau de quelqu’un qui souhaiterait dissimuler quelque chose aux yeux du reste du monde, et mon instinct m’a aidé à débusquer quelques flasques ou bouteilles classiques cachées ici et là, de son bureau jusqu’au caches pot des plantes de la véranda. Le seul endroit où je n’ai pas mis les pieds, c’est la chambre de ma fille et pour cause : je n’imagine pas Amos capable d’être aller cacher quelque chose là-bas. Plus d’un addict en aurait été capable, mais pas lui, je ne veux pas croire que nous en sommes-là. Lui en tiendrais-je rigueur si d’aventure je me trompais ? Non, mais une dispute éclaterait sans l’ombre d’un doute. « Il n’y a pas plutôt un meuble à monter ? » Je dépose le livre que je tenais entre les mains et que, de toute façon, je ne lis plus que d’un œil depuis qu’il a commencé à faire les cent pas. Je l’observe sans répondre à sa question, avant de tendre une main dans sa direction et de l’encourager à me rejoindre sur le sofa, là où je pourrais tenter de l’aider à se détendre.

Et il en a besoin. Alors qu’il obtempère bon gré mal gré, je pose une main sur son épaule et son corps entier me semble comme monté sur ressorts. Il est nerveux, au bord du précipice de l’agressivité, je le pressens et je me félicite silencieusement d’avoir su lire les signes et d’avoir rapatrié notre fille dans l’enceinte de sa chambre. Là-bas, elle fait certainement déjà la sieste, si j’en crois le moniteur silencieux posé sur la table basse en face de moi. « Je le fais. Je te parle. Et non, je ne veux pas d’une cigarette. » Douce et calme, je presse mes doigts autour de son épaule et je cherche son regard du mien. Je glisse avec délicatesse mes doigts autour de son menton, et je tourne son visage dans ma direction. Son front est moite. Je n’ai pas besoin de grand chose de plus pour reconnaître les signes du manque : je les connais. Irritabilité, agitation, sueurs froides et tremblement, Amos coche toutes les cases. Son ton est sec, cassant, et si je tente de garder la situation sous contrôle je sens qu’il glisse déjà vers un état où je ne serai plus maîtresse de rien du tout. « Comment ça, on monte ? Tu ne me donnes pas d’ordres. » Si, dans ce contexte je le peux puisqu’il m’a donné les pleins pouvoirs pour me protéger de lui. Bien entendu, il était plus lucide lorsqu’il l’a fait et, sur l’heure, il est incapable de se rappeler qu’en revenant, il a été raisonnable. « Ce n’était pas un ordre. » Pas encore. Et si, c’en était un. Je ne cherche plus à asseoir ma domination sur lui, j’ai appris à agir sans tenter de prendre l’ascendant et de le dévorer tout cru - c’était naturel chez moi, avant lui - mais à situations exceptionnelles, mesures exceptionnelles. « Toi, monte si tu veux. Moi, je reste là. Je dois m’occuper. » Il tente de se redresser, et je devine qu’il est pris de vertiges puisqu’il appuie ses mains de part et d’autre de sa taille, comme pour reprendre son souffle. « Je vais bien. J’ai pas de raison de m’enfermer dans la chambre. » - « Tu m’as demandé de le faire, tu te souviens ? » Quand je l’ai ramené ici et que, en même temps, il m’a fait promettre de ne jamais laisser Micah le voir dans cet état-là. Tu m’as autorisée à le faire. « Tu t’agites, tu fais les cents pas, je sais que tout ne va pas bien. » Pour peu, il me donnerait le tournis à moi également. Si je n’étais pas préparée à ce genre de situation, moi aussi j’aurais envie d’un verre pour détendre mes nerfs

« Depuis quand toi, tu pourrais donner des ordres, quand moi je peux pas, même quand c’est pour te protéger, ou parce que… » Je reste calme, garde un air neutre sur mon minois puisque je sais ce qu’il fait : il tente de provoquer une dispute pour s’enfuir. Il n’est plus tout à fait lui-même et je préfère lui opposer une réaction mesurée pour ne pas justifier une entorse à sa sobriété. Ses démons ont besoin d’une raison. Ils ont besoin d’un coupable. « Peu importe pourquoi. S’ils étaient passés quelque chose, si j’avais eu raison, j’aurais d’abord dû me battre avec toi pour pouvoir te protéger. Alors… tu sais quoi ? Arrête de boire, toi aussi. Pourquoi ne le ferais pas ? Qu’on soit égalité ? Que tu puisses les distribuer tes putains d’ordre. » - « Je ne bois pas ici. » Plus depuis des semaines. Tant qu’il sera malade, alors je me contenterai de boire à l’occasion, à l’Octopus ou au restaurant, mais jamais en face de lui. Je sais que ce serait diablement dangereux pour ses résolutions. « Amos, s’il te plait. » J’ai peut-être vu la crise arriver un peu trop tard. « J’ai besoin que tu te souviennes. Tu m’as dit que tu avais confiance en moi. » Bien sûr, je sais qu’il n’a pas oublié. Que c’est sa lucidité à l’heure actuelle, le problème. « Je ne te donne pas d’ordre. Je t’aide. Et je tiens ma promesse. Alors j’ai besoin que tu montes dans la chambre, que tu appelles Russel ou que tu ailles à une réunion. » Une réunion des alcooliques anonymes. Je ne suis pas persuadée que ce soit la solution, mais il s’agit là des trois choses susceptibles de l’aider. « Quand tu es rentré, la première nuit, tu m’a demandé de ne pas te laisser sortir. » Et, effectivement, dès le lendemain matin, son corps lui hurlait qu’il avait besoin d’un verre. Il a traversé la crise avec moi, enfermé dans la suite parentale. « Aide-moi. Aide-moi pour que je puisse t’aider. » Nous ne sommes pas sur un pied d’égalité : pour me protéger de mes démons, pour m’empêcher de consommer ma drogue, il avait pour lui l’ascendant physique. Il pouvait physiquement m’en tenir éloignée et m’imposer une fuite sur le catamaran duquel je fus captive pendant de longues semaines. Moi, je ne peux le traîner de force à l’étage. « Après tu auras le droit de me hurler dessus ou de faire tout ce que tu veux. »





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Message(#)(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly EmptyLun 21 Nov 2022, 23:18





BROKEN BEER BOTTLES THAT ARE STARTING TO FLY

La rumeur d’internet raconte que pour lutter contre une envie de cigarette, si d’aventures on rêve d’arrêter de fumer, c’est de compenser par une activité plus saine. L’exemple parfait : le sport, grâce à la sécrétion d’une hormone dont j’ai oublié le nom. Je ne pense plus, je réagis au manque. Ma nervosité n’a d’égale que la ferveur avec laquelle mon addiction me réclame. Elle désire avidement que je perde les pédales, que je m’auréole de cette faiblesse qui me tétanise puisqu’elle est synonyme d’échec. Je cherche donc à m’occuper sans y parvenir réellement. Je réponds à peine à l’invitation de Raelyn à m’installer près d’elle. Je crois que je suis vexé, déjà, pour des pacotilles. Elle a monté la petite et, d’emblée, j’en ai déduis qu’elle l’éloignait de ma nervosité comme si elle n’était pas légitime, comme si elle relevait de l’indécence quand je n’ai pourtant ni dit ni posé de gestes désobligeants. Je n’ai pas claqué de portes, cassé de la vaisselle, déplacé quelque objet du salon avec brusquerie. J’ai tourné en rond. Certes, honnête, j’admettrais qu’une pression supplémentaire sur la pédale des affres de l’assuétude provoquerait ma chute dans les abysses d’ires ancestrales redoutées par les polythéïstes athéniens. Sauf qu’aveuglé par l’écran de fumée dissimule à mon regard l’horizon d’un “mieux-aller”, je ne le réalise pas. Je suis trop concentré sur l’immédiateté de mes difficultés, trop obnubilé sur le “comment les justifier” offert gracieusement par ma complice. «Si, ç’en est un ! Je n’ai pas entendu de “s’il te plait” ou une autre connerie du genre.» ai-je sifflé en déplaçant plus qu’en rangeant des babioles sur la table basse. Ce n’est pas plus efficace que la présence de Rae à mes côtés. Assis dans le divan, auprès d’elle, j’aurais mieux fait de m’accrocher à ses tentatives d’instiller de la douceur amoureuse dont découle de la confiance en moi. Au lieu de ça, je permets à une émotion familière de gronder en moi. J’active mes mécanismes de mauvaise foi - quoiqu’elle ait formulé un ordre, je n’en disconviens pas - et je me braque derechef. J’entends ses mots. Je les comprends. Il ne me percute qu’en partie. C’est coutumier finalement. J’intègrerai plus tard, après avoir explosé injustement sous prétexte que je suis convaincu par les réclamations de mon corps que tempêter est la seule solution à mon problème. «Je te l’ai demandé si c’est nécessaire. Y compris pour Micah et là, je n’ai rien fait.» me suis-je défendu avec aux lèvres ce trop-plein de sincérité. J’en profite tant qu’elle n’a pas été supplantée par mes vieux réflexes. «Tu ordonnes et tu me punis. Pourquoi ? Parce que je tourne en rond. Tu sais ce que c’est, pourtant, non ? » N’est-ce pas ce qu’elle me répète écart après écart ? Qu’elle a les idées claires sur les impacts d’un sevrage sur le moral ? Outre les réunions aux AA qui me crispent et le chant du stentor qu’est William Lawson, je souffre d’un sentiment d’inutilité que Raelyn me renvoie au visage dès qu’elle quitte l’appartement pour faire tourner la boutique. Certes, depuis mon retour, ce n’est pas encore arrivé. Mes émotions relèvent de l’anticipation et, me levant d’un bond du sofa, je fulmine à présent. «Qu’est-ce que je fais de mal ? Allez, dis-moi ? » Je la sollicite avec, dans le ton de la véhémence et dans le geste de mon bras qui bat l’air vicié de l’appartement, de la brusquerie. «Quelle leçon tu veux m’apprendre aujourd’hui ?» Ma référence concerne ces jugements perpétuels - j’exagère ? - envers mon éducation, envers mes désirs qu’elle soupçonne lié aux désirs de mes parents et non des miens. «Très bien. On va monter puisque je n’ai pas le choix.»Je m’en sens insulter puisque l’allusion est limpide à mon sens : je suis formaté. Mais, par qui ? Aujourd’hui, je m’interroge, vraiment et, bien que je me taise pour la suivre en grommelant, la rage s’étend et comble tout l’espace vide en moi et Dieu qu’il y en a. Je ne suis que vacuité et n’a-t-elle pas été une vieille complice, la colère ? N’en ai-je pas cultivé les raisins ? Il fermente encore et je crache désormais du vin à peine la porte de la chambre s’est-elle refermée. «Tu es contente ? Tu as ce que tu voulais, comme d’habitude ? » Etonnamment, je ne hausse plus le ton. Micah repose non loin d’un sommeil bien mérité. Or, ce calme apparent est presque plus dangereux que mes éclats de voix. Il signale que je me contiens et que rien, de ce qui franchira le rempart de ma bouche, ne sera bienveillant et complètement à propos ou impartial. «C’est bon ? Tu es contente ? Tu as eu ce que tu voulais ? Et, on fait quoi maintenant ? Qu’est-ce que je dois faire pour que tu sois complètement satisfaite ? J’aboie ? » Déjà dit, d’antan. La différence, c’est que mon corps ne tremblait pas lorsque je me suis comparé à un chien il y a des mois de cela. «Tu veux que je fasse le beau ? Ou que je déclame une ode à ton courage ? Toi qui t’es sorti de la merde à deux reprises en un temps record ? Toi qui réussis à assumer de front la grossesse, l’accouchement, maintenant la maternité, le Club, le casino et ton mari ? » Déjà vu, ou presque, je n’ai jamais été aussi loin auparavant. Nul doute que les nouveautés feront mal. Moi-même, elles me blessent. Mes regrets n’en seront que plus éloquents même si une part de moi m’estime trop docile et trop souvent désarçonné par rapport à l’offre et la demande. «Putain, mais qu’est-ce que tu fous encore là si j’ai même pas le droit de péter les plombs chez moi, quand j’en ai envie, tant que j’emmerde pas mon monde ? Qu’est-ce que tu fous là si je t’insupporte à ce point.» Déjà entendu, ça aussi. Sauf que je ne l’ai jamais autant pensé que ce soir. Ce n’est pas sa faute. Peut-être n’est-ce pas complètement la mienne non plus. Je lèverai ces mystères plus tard. Tout au rouge de ma douleur, entièrement préoccupé à maîtriser mes émotions et les soubresauts de mon corps - je refuse qu’elle utilise mes frémissements contre moi - je suis dépourvu de compassion, d’empathie et de gratitude. Même l’amour s’est dérobé dans un tiroir au profit de cette crise identitaire.
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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 3a44d144a8bde068fb9bbf98d07bff96bdb42f25
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly EmptyMar 22 Nov 2022, 08:53


Broken beer bottles that are starting to fly
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 873483867

« Si, ç’en est un ! Je n’ai pas entendu de “s’il te plait” ou une autre connerie du genre. » - « C’est une requête. » Je suis consciente de jouer avec les mots. Je sais qu’il a raison et que c’était un ordre, mais un qu’il m’a autorisé à lui donner. S’il a changé d’avis, ce n’est qu’à faute du manque et quand bien même, je me le donne dans ce cas parce que je tiens à lui plus que je ne tiens à la paix dans mon ménage. Je n’ai pas l’intention de le laisser se débattre avec ses démons pour y gagner une ”tranquilité” toute relative. Je ne le suis pas lorsqu’il va mal. Je ne le suis pas lorsque l’alcool le transforme en quelqu’un d’autre. Je ne le suis pas alors que j’ai encore sur le cœur la peine liée au fait qu’il m'ait abandonnée par manque de confiance en moi ou en nous. Je ne le suis pas alors que je suis rongée par la peur qu’un jour il passe la limite, celle au-delà de laquelle il aura trop foutu sa santé en l’air pour pouvoir faire marche arrière. Où est-il ce point de non retour ? Amos ne m’a dit que peu de choses des avertissements des médecins, et je le soupçonne de les avoir oubliés ou rangés quelque part dans un coin de son esprit. A ma connaissance, il ne fait plus contrôler sa santé ou l’état de son foie, il ne l’a pas fait depuis. « S’il te plait, Amos. » Je n’ai pas envie de me battre avec lui pour le protéger. Je suis prête à le faire, surtout maintenant que Micah est à l’étage, mais je n’en ai pas envie. « Je te l’ai demandé si c’est nécessaire. Y compris pour Micah et là, je n’ai rien fait. » Il est à côté de moi à présent, mais semble monté sur des ressorts. D’ici une minute, trente secondes peut-être, il explosera et m’échappera à nouveau. Déjà, il hausse le ton et me confirme que j’avais raison. Qu’éloigner mon bébé avant la tempête était la bonne chose à faire et je ne souffre pas d’excès de prudence. « Tu ordonnes et tu me punis. Pourquoi ? Parce que je tourne en rond. Tu sais ce que c’est, pourtant, non ? » - « Bien sûr que je sais ce que c’est. » Je l’observe en gardant le visage le plus neutre possible, ne me risquant pas à une caresse sur sa joue tant je suis certaine qu’il me repousserait. « C’est parce que je sais ce que c’est que tu m’as fais confiance pour le gérer. Que tu m’as fait confiance et que tu es revenu. » N’est-ce pas ? Aurait-il pris cette décision s’il était persuadé que je ne suis pas armée pour faire face à ses crise. « Je te punis pas. » C’est parce que je sais ce que c’est que je prends la décision de nous isoler. Tous les deux, pas juste lui. Même si, lors d’une crise, il venait à être violent avec moi, je ne partirais pas.

Il se lève d’un bond et, bien plus doucement, je l’imite pour rester face à lui. « Qu’est-ce que je fais de mal ? Allez, dis-moi ? Quelle leçon tu veux m’apprendre aujourd’hui ? » Pourquoi me renvoie-t-il au visage l’impression qu’il me trouve suffisante ou infantilisante avec lui ? C’est injuste. Je n’ai pas l’impression de l’être. Jamais je n’ai osé comparer notre façon de nous extirper de nos démons, et jamais je ne le ferai. Aucune situation n’est comparable à une autre, si j’ai connu une sortie de route rapide, une descente aux enfers fulgurante, lui s’est enlisé doucement année après année. J’ai chuté bien plus bas que lui. J’ai touché le fond. Mais lorsqu’il m’a retrouvée, mon péché mignon n’était pas tout à fait redevenu une habitude. Amos tente de gagner une joute verbale qu’il est le seul à mener. Moi, je ne réponds pas puisque je sais c’est qu’il est inutile de discuter pour l’instant. Plus tard. « Très bien. On va monter puisque je n’ai pas le choix. » Mon soupir de soulagement est discret. Je ferme les yeux une demi seconde, avant de lui emboîter le pas. A l’étage, je ferme la porte avec douceur, autant pour ne pas allumer la mèche de la colère d’Amos que pour ne pas risquer de réveiller Micah si elle dort.

« Tu es contente ? Tu as ce que tu voulais, comme d’habitude ? » Ce que je veux ? Abasourdie, je l’observe avec tristesse. Pourquoi en revient-il toujours à ça, le sentiment à mon sens injuste que je ne cherche qu’à le contrôler ? Je déglutis alors qu’il continue, me pointant du doigt tandis que je déglutis et fais appel à ma patience et mon self-control. Habituellement, j’en possède de solides réserves. Sauf que ces dernières semaines, j’ai à peine dormi et je me suis occupée seule du Casino, du Club, et en partie de Micah. Je suis exténuée. Je suis bouleversée par la situation. Attristée par cette distance que je sens entre nous depuis la fête donnée par Margaret Taylor en notre honneur. Déçue qu’il m’ait laissée à cause de ce que j’interprète comme de la vanité. Je suis dangereusement au bord de l’implosion, à ma façon. « C’est bon ? Tu es contente ? Tu as eu ce que tu voulais ? Et, on fait quoi maintenant ? Qu’est-ce que je dois faire pour que tu sois complètement satisfaite ? J’aboie ? » Une grimace de tristesse et d’incrédulité se dessine sur mon visage. « Tu veux que je fasse le beau ? Ou que je déclame une ode à ton courage ? Toi qui t’es sortie de la merde à deux reprises en un temps record ? Toi qui réussis à assumer de front la grossesse, l’accouchement, maintenant la maternité, le Club, le casino et ton mari ? » - « Est-ce que je suis satisfaite ? » Je fais un pas dans sa direction et je lui fais baisser ce doigt dont il me pointe. « Tu sais ce que je veux ? Je veux que tu ailles mieux. » Mon ton est dépourvu d’animosité, pour l’instant encore. « Je veux que tu puisses être un partenaire, un mari et un père pour notre fille. Je veux que tu vives assez pour être tout ça. Je veux que tu ne crèves pas à cause d’un foie imbibé d’alcool. » Plus proche de lui à présent et à cause de notre différence de taille, j’ai besoin de lever les yeux et d’incliner le menton pour pouvoir le regarder dans les yeux. Mais je ne le lâche pas du regard. « Alors non, j’ai pas encore ce que je veux. Mais ce que je fais là, c’est pour que ça puisse être le cas. Alors tu vas survivre à cette putain de merde même si tu dois me détester au bout du compte. » Ce qui me briserait le cœur, de toute évidence. J’ai confiance en nous. Je sais qu’il n’y a pas d'obstacles que nous ne sommes pas capables de surmonter. Nous nous sommes pardonné des choses bien pires que ça, avons pris des coups plus violents et nous nous sommes relevés. « Putain, mais qu’est-ce que tu fous encore là si j’ai même pas le droit de péter les plombs chez moi, quand j’en ai envie, tant que j’emmerde pas mon monde ? Qu’est-ce que tu fous là si je t’insupporte à ce point. » Le verra-t-il, quand l’orage sera passé, que je n’ai fait que le protéger de lui-même ? Que j’ai œuvré pour lui, pour nous, pour Micah, pas pour le castrer ou le priver de toute volonté propre. « Ce que je fous là ? » Je le dévisage, consciente qu’il est en train d’avoir ce qu’il veut : ma colère monte contre mon gré. La dispute n’est pas loin et lorsqu’elle aura lieu, ses démons l’utiliseront pour tenter de le convaincre que j'œuvre contre son bien-être. « Je t’aime, voilà ce que je fous là. Je suis peut-être plus qu’une emmerdeuse pour toi, là, maintenant, mais je t’aime assez pour en avoir rien à foutre. » Parce qu’il en faut bien plus pour tuer l’espoir de retrouver notre sérénité et notre complicité d’antan, parce que je sais que rien de tout ça n’a disparu, que le manque tente simplement de l’en priver pour l’affaiblir.





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Message(#)(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly EmptyJeu 24 Nov 2022, 13:57





BROKEN BEER BOTTLES THAT ARE STARTING TO FLY
Une requête ! Le mot chatouille mes tympans et le Diable assis sur mon épaule se réjouit que Raelyn ait lancé la balle dans sa direction. Il considère qu’elle s’essaie à la mauvaise foi et, puisqu’il excelle en la matière, il me chuchote quelques mots à l’oreille que je répète à la manière d’un pantin : « Une requête induit à une formule de politesse. Un ordre, pas. En conclusion…» La suite est une défiance restée en suspens et j’attends. Un sourire narquois rehaussant mes traits, je détaille ma femme, près à recevoir un “tu avais raison” ou ce “tu joues sur les mots” qui sont à mes sens dérangés par l’abstinence des formes d’abdication valable.

La part rationnelle qui lutte vaillamment contre ma bêtise, elle aspire à ce que Rae ne se jette pas dans la bataille avec de l’ironie. Elle souhaite aussi que je me souvienne qu’il ne peut y avoir de perdants à cette joute verbale idiote puisque ma dulcinée n’est pas mon ennemie. Raelyn détient parmi ses rôles dans ma vie celui de l’amie, ce qui induit qu’elle ait promis - au sens propre et au figuré - de me soutenir, qu’importe s’il s’agit de me tirer par la main pour me ramener à la réalité ou pour m’instiller le courage utile à renverser le pouvoir du roi Whisky sur mon existence tout entière. Est-ce grâce à la détermination de mon bon sens à ne surtout pas être muselé que je ne bondis pas de joie d’entendre ce “s’il te plaît” que j’ai réclamé comme s’il était essentiel entre nous ? A-t-il usé ses dernières forces pour me conduire jusqu’au sofa, juste aux côtés de ma complice ? L’a-t-elle rechargé en invoquant l’homme cartésien qui sommeille en mon sein ? Je ne suis pas moins nerveux : mon pied bat sur le parquet au tempo d’un vieux rockabilly. La paranoïa hante les lieux si bien que je crains de sursauter si, d’aventures, ma partenaire tentait une caresse sur mon bras ou sur ma cuisse, une caresse vouée à me détendre. Elle ne s’y risque pas et, malgré mes doutes, je l’ai rêvée cette attention qui m’aurait réchauffé le cœur à défaut de me déroidir. Sur l’heure, il brûle pour cette maîtresse insidieuse qu’est la boisson et, mu par mes turpitudes (ma manifestation de basse autorité était indigne de mon couple) ou secoué par mon intuition (l’instant maudit où je tempêterai pour ensuite fuir les dégâts causés), j’obéis. Je grimpe à l’étage à la défaveur de mon honneur étonnamment silencieux. Seul mon orgueil, le pantin favori de mon addiction, se rebiffe en rappelant à lui les mensonges faciles des types comme moi, des gars malades. Je renâcle, je radote, je tourne encore et toujours en rond. Je soupire, crache des inepties et accuse pour la forme, mais sans fond. J’essaie d’appuyer sur les boutons qui répandent en Raelyn la douleur cuisante de l’injustice. Ce n’est pas que je veuille qu’elle souffre… non…. c’est que j’ai peur de souffrir seul. J’ai peur d’être confronté à son indifférence. J’en tremblerais rien que d’y penser, alors...

Alors…

Je la préfère hurlante, rouge de rage, ivre d’équité plutôt qu’assise dans la causeuse au coin de la pièce, ses regards oscillant entre l’horloge et moi.
Je la préfère là, debout juste devant moi, sur la pointe des pieds, ses yeux accrochant les miens, les écrouant à ses pupilles arrondies par la résolution.
Je lui préfère ce ton incisif qui contraste avec la beauté de ses déclarations que prostrée dans le silence de l’impuissant.
Je la préfère elle à nul autre, à tout autre chose, même à l’ivresse qui ne sera jamais aussi grisante que cette femme qui m’affronte, celle qui me tient tête, celle qui se dresse en remparts entre sa rivale fermentée en tonneau et moi.
Je la préfère “avec cette casquette vissée sur le crâne” aussi ai-je perdu les pédales de façon inattendue.

Quoique j’ai écouté chacun de ses mots, bien que certains m’aient tantôt émus tantôt agacés, mes lèvres ont fondu sur celle de mon “tout” le temps d’un baiser ravageur. ll n’aura été ni beau ni propre. Sa fougue m’a renversé, si bien que mes mains ont cherché à déshabiller, à toucher, à filer la chair de poule à mon épouse, à lui coller une envie oppressante de sexe sale, dénué de douceur, mais qui a le mérite de rappeler la passion, de nous rappeler également que nous sommes toujours en vie. «Tu m’aimes !» Ce n’est pas une question : j’en suis convaincu. Je le souligne le souffle déjà court tandis que je la conduis contre le mur, contre la porte ou contre un meuble. Je la guide vers ce qui arrêtera la course de mes pas, mais pas celle plus effrénée de la fièvre qui galope dans mes veines. Mon sang bouillonne. Il nourrit copieusement mes muscles et mes organes de sa chaleur. Il chasse un instinct trivial au profit d’un autre plus inconvenant si j’en crois les préceptes des AA. “On ne remplace par une addiction par une autre.”, disent-ils. En outre, je m’étais juré de ne pas utiliser Raelyn et mon appétit vorace pour son corps comme d’un médicament capable de réduire les effets du manque à son minimum. Sauf que je nage en plein brouillard et je ne suis plus en mesure de reculer à présent. Dès lors, si j’ai plus tôt rapidement retrouvé sa bouche, je la quitte à nouveau quelques secondes dont je profite pour sussurer des propositions salaces, des pistes licencieuses qui lui permettront de m’aider. Dans un langage politiquement correct, ça aurait pu ressembler à un “ne me laisse pas m’éteindre”. J’ai balayé cette prévenance. «Sois ma drogue. Comme avant. Tu te souviens ? » De cette époque où nous n'avions jamais à veiller un enfant dormant dans la pièce à côté ? Evidemment qu'elle se rappelle. Et, moi, je n’ai mélangé au ton de l’invitation que les ingrédients de la supplique, car je n’ai d’autres solutions à disposition pour que se taise le mal qui me ronge. Un geste approuvant ce programme déjà bien entamé - au diable sa blouse et la dentelle de son soutien-gorge - et je serai autant à elle que le contraire. Peut-être lui appartiendrais-je davantage si l’abstinence déposait un obstacle sur les rails de la locomotive en marche. Le cas échéant, ne serait-ce pas à ma femme de l’ôter de la voie afin de m’aider, de me soutenir, de nous tirer de ce mauvais pas - les conséquences d’une faiblesse impotente me jetterait dans un bain de whisky - afin que je demeure auprès d’elle, d’elles, en santé, bien dans ma peau et dans ma tête, serein et épanoui chaque joue que Dieu nous offrira ? Peut–être est-ce trop attendre d’elle… Peut-être. Je serai fixé bientôt et, au terme d’excuses qui lui seront dédiées, je m’en irai fouiller le trousseau à mille clés qui dissimule celle dont j’ai besoin pour ouvrir la porte de la guérison.
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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly EmptyJeu 24 Nov 2022, 18:18


Broken beer bottles that are starting to fly
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 873483867

« Une requête induit à une formule de politesse. Un ordre, pas. En conclusion… » Je ne réponds pas à cette nouvelle provocation de mon âme-sœur. A quoi bon ? Je suis intimement persuadée qu’il me cherche des poux volontairement, qu’il cherche à provoquer une dispute qui ne sera peut-être pas plus simple à gérer que mon calme apparent, mais qui nourrira au moins le démon de l’alcoolisme, qui lui donnera une excuse toute trouvée pour foncer dans le bar le plus proche et boire jusqu’à oublier son nom, le mien, jusqu’à oublier que femme et enfant l’attendant chez lui. Sauf que je ne participerai pas à son auto-destruction. Ma fierté proteste, elle couine, mais l’amour que je ressens pour Amos la dompte facilement. Il m’aide à invoquer toute ma patience, tout mon empathie - je n’en ai que lorsqu’il est question de lui - et à rester de marbre, à lui demander s’il te plait. S’il te plait ne te détruit pas. S’il te plait, ne m’oblige pas à insister impuissante à ta descente aux enfers. S’il te plait, ne m’exclus pas de l’équation quand tu es la personne qui compte le plus pour moi sur cette terre. Mon double, ma moitié, celui que je choisirai toujours. J’ignore grâce à quoi je le touche, si c’est ma supplication qui le décide à me suivre sans protester. Je me doute que c’est loin d’être terminé. Qu’une fois à l’étage, toute sa colère et sa mauvaise foi me frapperont de plein fouet. Je ne sais pas exactement quelle forme ses démons prendront. J’ignore s’il tempêtera ou s’il choisira la voie de la froideur et de l’ignorance. Je suis toutefois vite fixée. Il m’assène de viles et injustes accusations à peine la porte refermée. Il me provoque à nouveau. Il me dépeint comme un monstre d’injustice et d’autorité. Il me présente comme la sorcière qui cherche à lui passer une laisse autour du cou et dieu que c’est injuste. Il ne se contente pas de lancer des accusations en l’air, de me prêter des défauts sans fondement juste pour faire mal. Il appuie volontairement sur des vieilles blessures puisqu’à bien des reprises tout au long de notre histoire il m’a pointée du doigt en m’accusant de vouloir le castrer. Je ne compte plus les fois où nos deux caractères dominants sont entrés en collision avant que nous ne parvenions à  trouver un équilibre. Aujourd’hui encore, malgré le chemin que nous avons fait, il nous arrive encore d’avoir besoin de trouver des solutions pour conserver notre équilibre puisque nous sommes deux forts caractères et que cela ne pourra jamais changer. Alors je suis révoltée. Révoltée qu’il utilise mon amour - puisque c’est lui qui me pousse à l’affronter pour le protéger de lui-même - pour me dépeindre à nouveau comme un tyran qui ordonne et ne cherche qu’à prendre le dessus sur lui. Ce n’est pas sur lui que je veux prendre le dessus : c’est sur son alcoolisme. Parce qu’il m’en a donné le droit et, aussi et surtout, parce que j’estime que notre amour et notre famille m’en donnent tous deux le droit. Parce que nous nous sommes faits des promesses qui ont vocation à ne jamais être brisées et que j’entends bien lui faire tenir les siennes, autant que je t’entends le forcer à accepter que je serais toujours là, dans les meilleurs moments comme dans les plus terribles épreuves, quand il le voudra ou quand il me rejettera, dans la santé et dans la maladie. Je lui tiens tête. J’avance jusqu’à lui, jusqu’à devoir lever le menton pour pouvoir garder mes yeux dans les siens, jusqu’à ce qu’il puisse presque sentir ma respiration saccadée contre sa peau. Je lui fait ravaler ses provocations. Je repousse ce doigt accusateur dont il me pointe. Je le défie d’essayer à nouveau de se débarrasser de moi alors que je n’ai l’intention d’aller nulle part, que je compte le sauver même si cela nous tue au bout du compte.
   
Il n’ignore pas l’étendue de mes sentiments pour lui. Je ne dis pas souvent je t’aime, mais avons-nous réellement besoin des mots ? Je suis convaincue qu’ils sont inutiles et, surtout, qu’il n’en existe pas d’assez fort pour définir ce qui nous unit lui et moi. Il le sait et, pourtant, quand je termine ma tirade, une étincelle familière illumine son regard. Je n’ai que le temps de sentir cette électricité familière avant qu’il ne fonde sur mes lèvres. Sa main s’enroule autour de ma nuque sans délicatesse tandis qu’il entremêle nos lèvres, embrasse ma mâchoire et dévore ma nuque. Je suis déstabilisée, mais je ne le reste pas longtemps : je n’ai jamais eu besoin qu’il me prie de monter à bord pour être foudroyée de désir pour lui. Sa seconde main qui, moins sage, se débat déjà contre les boutons de mon chemisier - il en arrache certains dans sa hâte - je ne la repousse pas. Au contraire, je pose les miennes de part et d’autre de son cou et je l’attire à moi de toutes mes forces. « Tu m’aimes ! » Il ne le murmure pas à mon oreille ou contre mes lèvres. Il l’hurle comme s’il voulait que le monde entier l’entende. Il ne me guide pas doucement vers notre lit, il me pousse en arrière avec ferveur, sans se soucier de où il nous emmène. Il n’aspire qu’à ce que mon dos rencontre un obstacle afin de pouvoir me presser contre lui. En guise de réponse, je lui rappelle en chuchotant à son oreille que je lui appartiens, qu’il peut faire ce qu’il veut de mon corps qui se cambre entre ses mains alors que ses mains baladeuses caressent ma nuque, empoignent ma poitrine et se glissent dans la cambrure de mes reins pour m'agripper, me serrer un peu plus fort encore contre lui.

Je me prends les pieds dans le tapis de notre désir. Je suis censée garder la tête froide, puisque je suis la plus susceptible d’y parvenir, mais je trébuche. Depuis combien de temps ne m’a-t-il pas touchée comme il est en train de le faire ? Depuis quand n’ai-je pas allumé une telle flamme dans ses yeux, depuis quand ne m’a-t-il pas regardée comme s’il n’y avait que moi qui existait ? Je suis son univers. Je le sais, je n’ai pas besoin qu’il me rassure tous les jours en me le chuchotant à l’oreille. En revanche, j’aime tout ce que d’autres qualifieraient certainement de malsain entre nous. J’aime que, certains jours, il me désire tant qu’il ne songe qu’à se servir, au mépris de toute notion de consentement. J’aime quand il m’entraîne avec lui dans un monde où la passion et le sexe règnent en maîtres. Son combat contre l’alcool a mis cette passion dévorante sous cloche. Ce soir, je n’aspire qu’à une seule chose : qu’il me possède sans plus de délicatesse que si j’étais une putain. « Sois ma drogue. Comme avant. Tu te souviens ? » Ce terme, cet avant, il me fait mal au cœur. Il confirme que certaines choses ont changé, malgré notre volonté de ne rien laisser entamer notre fougue.

Bien sûr que je m’en rappelle. A mon tour, je fais passer son t-shirt au-dessus de ses épaules. Je le devance sur la suite de l’effeuillage : je défais adroitement la boucle de sa ceinture pour le mettre en tenue d’Adam. Je retrouve ses lèvres, je m’y accroche et, les mains posées derrière je le presse contre moi. Je le connais par coeur. Je sais tout de ses gestes, des émotions qui traversent son visage et de ce qui se chaque derrière chaque gémissement ou grognement. Celui qui s’échappe de sa gorge alors que ses traits se contractent, je le reconnais et je l’ai anticipé. Je sais que la privation d’alcool, le sevrage, a un effet direct sur la libido. Je sais que cela n’a rien à voir avec le désir qu’il ressent pour moi, et je m’aime assez, j’ai assez confiance en moi et ma féminité pour ne pas m’en vexer. Je ne l’autorise pas à m’échapper. Quand je sens qu’il se tend et que son regard me fuit, que ses lèvres se dérobent, j’attrape son visage entre mes doigts, fermement, le privant d’entamer une fuite, un pas en arrière. « Sois à moi. » Pas à l’alcool, pas à ses démons, pas à toutes ces pensées qui le parasitent certainement déjà, qui lui soufflent qu’il est moins homme parce qu’il se bat contre son corps, son désir et ses réflexes. « Tu es à moi Amos. Sois à moi. » Je te l’ordonne. Je fais tout pour l’aider à obéir. Je le presse contre moi, si fort que l’on pourrait croire que je veux que nos peaux et nos corps fusionnent. Je l’embrasse, je le caresse. Je ne m’agenouille devant personne, mais ma fierté ne s’indigne plus depuis longtemps que je le fasse devant lui. Je le fais parce que j’en ai envie autant que pour le prendre par la main et le guider sur notre terrain de jeu favori. Je l’entraîne avec moi, puis je guide ses mains vers mon jean. Il n’a pas besoin de mode d’emploi pour me déshabiller. Je reprends les rênes pour le pousser avec force jusqu’au lit. Je n’ai rien contre l’idée qu’il me fasse sienne contre le mur ou sur une commode. Sauf que j’aspire à conserver les rênes pour le guider, pour nous remettre sur les rails. « Sois à moi. » J’embrasse ses lèvres et chaque grain de sa peau. Je ne nous échauffe pas, je fais monter la température jusqu’à ce que le désir nous brûle vif. Moi, j’ai l’impression de ne plus pouvoir contenir le mien plus longtemps tant j’ai le sentiment que je vais imploser. Il déferle sur nous pendant notre étreinte brutale, presque bestiale, passionnée mais qui nous ramène à la vie. A l’apogée du plaisir, je m’accroche à lui, je presse mes lèvres contre les siennes, j’enfonce mes ongles dans la peau de ses épaules, de ses bras et de son dos. Je le griffe sans me soucier d’invoquer tempérance et mesure. Je suis à lui autant qu’il chasse ses démons, le temps d’un corps à corps, pour être à moi, pour n’être qu’à moi. Essoufflée, en nage, les cheveux électriques et les joues rouges de désir et plaisir, je le garde contre moi, mes mains autour de sa nuque, mon front contre le sien, avant de glisser mes lèvres dans sa nuque et d’y nicher mon visage.  





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(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly Empty
Message(#)(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly EmptyVen 25 Nov 2022, 20:11





BROKEN BEER BOTTLES THAT ARE STARTING TO FLY
J’ai tenté la provocation afin que Raelyn m’offre un prétexte pour fuir, pour acheter une bouteille et pour me réfugier sur le catamaran pour la siffler en paix. Mon épouse n’a pas réagi ou pas comme l’attendait le diablotin sur mon épaule. Elle n’a pas répliqué par l’ironie. Ses mots n’ont pas été caustiques ou acerbes. Ce que j’ai reçu, en témoignage de ses sentiments, c’est une défiance couplée d’une déclaration d’amour. Elle ébranle mon addiction qui, sous le choc, finit par se taire. Elle ne beugle plus ou pas assez fort tant vocifère ma passion pour ma complice. Je la désire tant que c’est douloureux et, n’est-ce pas une chance, finalement ? N’en est-ce pas une puisqu’elle anoblit notre relation, celle-là même qui musèle les cris de mon assuétude ? J’en nourris subitement l’espoir que tout s’arrêtera dès aujourd’hui, que les effets du manque disparaîtront sous peu, que je ne serai plus jamais aussi nerveux qu’aujourd’hui à cause de l’alcool. Je m’en persuade tant le contact de sa peau sous mes doigts m’échauffe et m’apaise à la fois. Je m’en convaincs tant j’ai l’impression de redécouvrir le goût sucré et savoureux de ses lèvres soit douces soit voraces. Une main effeuille donc et l’autre, coincée dans les creux des reins de ma dulcinée, la presse contre mon corps chaud. Quand de ma bouche je ne répète pas que je suis lucide sur ses sentiments, je m’use contre celle qui fait battre mon coeur dans mes tempes. Avançant vers le hasard, j’ai hâte de croiser une surface prête à accueillir l’ébat spontané à venir. Au plus je l’imagine - il emplit mon cerveau, je nous vois, nous devine, nous dessine - au moins je suis sage. Ma brusquerie n’a d’égal, au départ, que ma convoîtise et je glisse une prière à l’oreille de ma partenaire. Je l’invite à se souvenir de cette époque où j’étais incapable de réprimer mes appétits pour sa silhouette, pour ce qu’il se dégageait d’elle en aura magnétique. Je lui propose de se rappeler ô combien nous n’étions jamais rassasié du sexe exprimant, mois après mois, l’étendue de nos sentiments. Avait-elle remarqué que je buvais moi ? Qu’elle supplantait ma vieille dépendance ? Qu’elle était devenue la mienne ? Je plante mes pupilles dans les siennes et je sais. Je sais qu’elle est habitée par la fièvre et que sa mémoire fait grimper la température de plusieurs degrés supplémentaires. J’en perds mon t-shirt, mon jeans. Ils rejoignent le chemisier et le sous-vêtement de ma moitié qui gisent au milieu de la pièce. A-t-on songé que Micah était dans sa chambre ? Pas trop loin ? Pas moi. Je pense en égoïste.

Egoïste ! J’agis comme tel et je suis soudainement frappé par l’effroi. Qu’est-ce que je fous ? A quel moment est-ce intelligent de brusquer une partie de jambe en l’air parce que l’alcool ne m’est pas accessible ? Quel choix aurais-je fait si une bouteille avait traîné sous mes yeux ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je baisse les yeux, la tête, je m’apprête à reculer d’un pas. Je ne sais quel sortilège vient de semer le doute dans mon esprit - je n’en ai qu’une vague idée - mais il est puissant, car je suis à deux doigts de renoncer, à un centimètre de demander pardon, de piquer dans la pharmacie deux ou trois somnifères et d’espérer m’endormir le plus rapidement possible, que le sommeil artificiel qu’apporte les cacheton me débarrasse de la somme de toutes mes peurs. L’impotence est l’une d’entre elle. Utiliser Rae, la manipuler, la presser comme un citron, l’épuiser jusqu’elle ne brille plus jamais autant qu’avant en sont beaucoup d’autres. Par laquelle suis-je le plus terrorisé ? C’est un mystère, mais qu’importe. Le résultat est là : je me dégonfle. Si ma respiration se saccade, c’est à cause de la crise d’angoisse qui survient dans le fond de mon estomac. Dans mon esprit, la promesse de retrouvailles qui nous auraient ressoudés n’existe déjà plus. Pour mon âme soeur, ce n’est ni fait ni à faire. Elle me rattrape avant que je n’approche du précipice. Elle me retient de son regard plongé dans le miens, de par sa voix qui invective, qui m’ordonne de rester là, de rentrer dans mon cadre, d’être à elle et non plus à l’effroi, à cette illusion insufflée par l’alcool, maîtresse vexée de n’être ma priorité. Car elle ne l’est pas, ne l’a jamais été. Elle aura été un substitut, une méthode lente et insidieuse menant au suicide lâche.  Mais, ai-je envie de crever ? Est-ce que je détiens encore une seule bonne raison de persister à me lancer sur un mur de piques, de me blesser et d’y retourner tout de même ? Non ! Assurément. Alors, je me laisse porter par la vague.

Je m’abandonne aux caresses et aux baisers. Je dompte mes appréhensions et, si je gémis, ce n’est pas une complainte. Au contraire, je ne boude pas les délices des préliminaires. Je les bénis de remettre en marche la machine, de réactiver mon corps. Je suis plein de gratitude envers Raelyn qui n’a pas abandonné. Elle s’est accrochée au risque d’être repoussée et blessée dans son orgueil. Elle a savamment mélangé la douceur et la trivialité jusqu’à ce que je recouvre la pleine maîtrise de mes moyens. «Rien qu’à toi ? » ai-je vérifié tandis que la vapeur se renverse. Je l’interroge parce qu’un “oui”, prononçéalors que nous ne sommes plus qu’une seule entité entourée de plaisirs…. l’affirmation que c’est son souhait le plus cher maintenant que je goûte à sa cher et que nos gémissements ricochent contre les murs de la pièce, c’est m’autorisé à disposer d’elle, tantôt avec tantôt sans, non plus seulement lorsque j’en crève d’envie, mais surtout si je crève à cause d’un autre besoin. Acquiescer, c’est repousser mes scrupules à ce que mon amante devienne une poupée, un objet destiné aussi à couper le sifflet aux affres de mon addiction. C’est m’ensevelir sous le fardeau d’une mauvaise habitude pour en compenser une autre et je crains que ça soit dangereux. Je redoute que ça puisse nous impacter d’une façon ou d’autre. Sauf que nous approchons du point d’orgue de la jouissance et elle griffe, Rae. Elle griffe, elle mordille tandis que je serre l’une de ses cuisses avec vigueur. Nul doute qu’elle écopera d’un hématome, mais qu’est-ce que peuvent bien représenter ces quelques plaies si ce n’est l’intensité de notre amour ? Nous allongeant, alanguis, en sueur, les joues rougies et nos mains toujours entremêlées, que pouvons-nous réclamer de plus si ce n’est des baisers supplémentaires ? Des baisers plus sages sur le front de la complice, sur son épaule, sur le haut de son crâne. Je chuchote un “merci” - de ne pas avoir soupiré de lassitude - et j’ajoute : «Pourquoi ça m’avait manqué ? » Depuis combien de temps sommes-nous en période de vache maigre ? «Et….» Je n’ai pas le temps de finir ma phrase : la voix de Micah résonne dans le babyphone. Elle ne pleure pas, elle gazouille ou elle chouine. Somme toute, rien de grave et, d’une main ferme, je prive la maman du loisir de réagir. «Elle n’a rien. Elle a à peine couiner. Elle peut attendre un peu, non ? Le temps que je m’endorme, sauf si elle pleure, oui ?. » Et il y a, dans le fond de mes yeux, le désir d’exprimer la fin d’une dévotion sans limite à mon bébé : elle sera redistribuée, mais est-ce pour la bonne raison ? Est-ce le bon équilibre ?  
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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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POSTS : 34324 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS :
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(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

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(pré-liens)
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly EmptyVen 25 Nov 2022, 22:10


Broken beer bottles that are starting to fly
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 873483867

Autre autre femme se serait peut-être braquée, aurait pris pour elle la ”faiblesse” de leur compagnon s’il avait, comme Amos, fait brusquement monter la température avant de se retrouver bridé par son propre corps. Certaines l’auraient pris personnellement et se seraient senties moins désirables, moins femmes aux yeux de l’homme de leur vie. Sauf que s’il fut un temps où j’ai lutté pour me réapproprier le reflet que me renvoyait le miroir, ce n’est plus le cas. C’était exclusivement lié aux changements induits par la maternité, plus dans nos vies et nos habitudes que sur ma silhouette à proprement parler. C’était lié à l’obsession dévorante d’Amos pour la sécurité de le confort de Micah qui, ce faisant, s’oubliait et m’oubliait par la même occasion. J’ai eu peur d’être définitivement devenue une mère plus qu’une amante à ses yeux. J’ai crains qu’il ait développé un schéma de pensée semblable au complexe de la madone et de la putain et qu’il ait du mal à concevoir que le corps qui a porté et qui sécurise sa fille ne puisse à la fois être l’objet de ses désirs, de ses pulsions et de ses fantasmes. Ma perte de confiance était temporaire : nous avons appris à trouver un nouvel équilibre. Je suis redevenue celle que j’ai toujours été : une femme bouffée d’orgueil, de confiance en elle et d’assurance. Je sais que je suis désirable. Je sais qu’il me trouverait belle et séduisante quelles que soient les circonstances, quels que soient les vêtements que je porte. Je sais que c’est lié au sevrage, que c’est le manque qui complique les choses et je le somme de rester avec moi. Je le ramène à moi à l’aide de préliminaires brûlants durant lesquels je l’accompagne, je le prends par la main pour le relever, pour que redémarre la machine et qu’il retrouve ses moyens. « Rien qu’à toi ? » - « A moi. » A personne d’autre. Pas même au manque et à la boisson. Jamais.

Et j’y parviens. J’y parviens au-delà de mes espoirs les plus fous. Au milieu de nos ébats, il reprends même le dessus, le contrôle, et je le lui abandonne sans me battre. Il reprend le dessus aussi bien au premier sens du terme que plus symboliquement, et j’enroule mes bras autour de ses épaules pour le serrer contre moi. Nous avons appris à faire une place à Micah sans que cela ne signifie de faire une croix sur le sexe et la passion. Toutefois, depuis la naissance de notre bébé, notre sexualité a évolué. Toujours baignée dans la passion et teintée des couleurs de l’amour, nous avons toutefois tiré un trait sur les ébats les plus plus triviaux, bestiaux, ceux porteur des aspects les plus malsains et dévorants de notre relation. Ce soir, dans ses bras, je me sens dévorée. Il me possède sans la moindre délicatesse, sans inviter la douceur dans la danse et, au-delà de me convenir, l’étreinte me rend fiévreuse. Aussi fiévreuse que lors de notre première fois qui, ironiquement, avait débuté de la même façon : par une dispute où je lui avais tenu tête, ou j’avais réduit la distance entre nous au point que, pour que mes yeux lancent des éclairs, j’avais dû lever le menton. Au point que, alors que je hurlais et qu’il répondrait, mon souffle s’était mêlé au sien. J’ai du mal à me rappeler quelle était la dernière fois que nous avons partagé une étreinte semblable à celle-ci alors, allongée sous son corps-nu, mes bras toujours fermement enroulés autour de ses épaules pour le maintenir contre moi et tandis que je tente de reprendre mon souffle, je me contente de me concentrer sur l’instant présent, sur mes sensations, sur les picotement chargés d’électricité qui parcourent mon corps, sur le contact de la peau d’Amos contre la mienne, sur la douceur de ses lèvres alors que je ne résiste pas à l’envie de m’en emparer. Puis j’embrasse les marques que mes ongles ont laissé sur ses épaules, un sourire toutefois satisfait sur les lèvres : je suis fière de moi. J’aime l’idée de l’avoir marqué, tant pis si c’est loin d’être sain. « Pourquoi ça m’avait manqué ? » - « Parce que ça fait longtemps. » Ma voix est rauque, comme si, rouillées ou au contraire trop sollicitées, mes cordes vocales avaient du mal à repartir. Tant pis. Je me tais et, à la place, je mordille du bout des dents l’un de ses lobes d’oreille. « Et… » Il est interrompu par le babyphone et, si j’ai beau aimer mon bébé de tout mon coeur qui, pour elle autant que pour Amos, s’est étiré et détendu, j’ai envie d’envoyer cet engin de malheur se fracasser contre le mur. Je veux que mon mari ne soit qu’à moi pendant les prochaines minutes, les prochaines heures si Micah est clémente avec nous et, d’instinct - peut-être par crainte que les mauvaises habitudes ne reviennent au galop - je resserre mes bras autour des épaules d’Amos pour le condamner à rester contre moi.

Sauf qu’il ne me résiste pas. Il n’esquisse pas le moindre geste qui pourrait me laisser penser qu’il va me laisser pour aller s’occuper de Micah qui rit, gazouille et couine. Elle peut attendre, notre fille. Elle peut même se rendormir. « Elle n’a rien. Elle a à peine couiné. Elle peut attendre un peu, non ? Le temps que je m’endorme, sauf si elle pleure, oui ? » Un sourire étire mes lèvres. Je suis comblée, surprise, et touchée, et c’est écrit dans mon regard. « Il paraît que certains soutiennent même qu’à partir d’un certain âge, il faut les laisser pleurer pour qu’ils apprennent à se calmer tout seuls. » Sans nous concerter, nous n’avons jamais été adeptes de cette solution, puisque les pleurs de Micah nous brisent autant le cœur à l’un qu’à l’autre. Ma remarque, ponctuée d’un sourire et d’un regard espiègle, a surtout vocation à dire merci. Micah se calme d’ailleurs toute seule. Elle gazouille quelques minutes puis semble s’endormir, puisque le silence se fait. Moi, je n’ai pas lâché Amos pendant tout ce temps. J’ai gardé mon front collé contre le sien, et mes lèvres proches des siennes, les caressant de temps à autre, pour le provoquer. « C’était après Kilcoy. La dernière fois. » La dernière fois que nous avons fait l’amour, lui et moi. Je n’ai pas oublié puisque nous avons oublié notre accrochage le temps d’une étreinte, mais elle nous était revenue de plein fouet au visage juste après. Nous n’en avons pas discuté depuis. Au plus mal, il a émis des craintes à haute voix qui ont confirmé ma première impression : nous avons tous les deux poussé la poussière sous les tapis plutôt que de chercher à désinfecter la plaie. « T’es tout ce dont j’ai besoin Amos. » Délicatement, j’embrasse son front, avant d’y poser à nouveau le mien en fermant les yeux. Je ne les rouvre que pour reprendre la parole, sans le quitter des yeux, alors que nous sommes toujours cadenassés l’un à l’autre. Je ne regrette rien. « Y’a rien que je voudrais changer chez toi, même si je le pouvais. » Évidemment, pour lui et parce que j’ai peur de le perdre, je veux qu’il parvienne à surmonter ses problèmes d’alcool, mais ce n’est pas de ça qu’il est question. Je parle de ce qu’il est, qui il est, qu’il soit le produit de son éducation ou pas. Ce dont j’ai besoin après ce désagréable épisode de notre histoire qui, je l’espère, appartiendra bientôt au passé, c’est qu’il me rassure quant au fait que la réciproque est elle aussi vraie. « Rien. » Avec tendresse, j’embrasse à nouveau son front, puis ses lèvres. « En fait si. » Évidemment, c’est faux. Le sourire mutin qui étire mes lèvres est là pour le prouver. « Tes vêtements. Je préfèrerais que tu arrêtes d’en porter. Je te préfère sans, comme ça. » Je ponctue ma phrase en le serrant un peu plus contre moi, comme si j’espérais qu’ainsi, nos peaux finissent par fusionner.





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Message(#)(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly EmptyLun 28 Nov 2022, 12:50





BROKEN BEER BOTTLES THAT ARE STARTING TO FLY
Je ressors de nos jeux de mains salaces le coeur battant, le corps tremblant, la tête comme sur un manège. Je suis pris d’une sérénité, que je devine fugace par expérience, dont j’avais oublié les bienfaits. Je me sens heureux et les conséquences de mon sevrage, jumelé à l’envie irrépressible de boire, ont été balayé par l’ouragan que notre amour a soufflé sur cette chambre. Comment ne pas serrer ma complice toujours plus fort malgré les forces fragiles qu’il me reste ? Comment ne pas ne pas brûler du désir de lui chuchoter à l’oreille que je l’aime ? Chaque jour davantage ? Que je regrette cette période de vache maigre que nous traversons ? Que je déplore les difficultés auxquelles elle est confrontée et dont je suis l’unique responsable ? Je m’abstiens de tomber dans le misérabilisme. Je me contente d’un aveu sur tout ce qu’elle m’a manquée et je fais bien. J’y gagne une réponse qui sous-entend que la réciproque existe et, ce que je craignais, se manifesta aussitôt en moi. Si le sexe nous a manqués, s’il parvient à me débarrasser des affres de mon assuétudes, puisque nous avons souvent communiqué par le biais de ce langage corporel duquel se dégage toute l’étendue de nos sentiments et l’entièreté de nos besoin d’être l’un avec l’autre, pourquoi me priverais-je de cette médications non chimique et si efficace ? Parce que ce serait insultant pour mon épouse ? Parce qu’il s’agirait de l’utiliser ? Ces deux questions me travaillent et je m’apprêtais à y chercher des réponses - ou de quoi les minimiser - lorsque Micah a babillé dans sa chambre. Sa voix nous revient plus mécanique depuis le babyphone et, une fois n’étant pas coutume, je décide d’attendre avant de me lever. J’opte pour le “lâcher-prise” et je le confie à ma complice qui s’en réjouit. «Je n’irai peut-être pas jusque là, mais aujourd’hui, elle ne pleure pas. Elle n’a pas vraiment besoin de nous.» Je hausse les épaules pour me déculpabiliser et j’embrasse la maman avec engouement, avec une avidité qui habite ma tête, mais dont mon corps nous garde au moins pour une heure.

Une heure ! Soixante minutes à se cajoler, à se repaître dans un lit de douceur, à se caresser sans malice et à échanger des baisers, le programme est délicieux. Cerise sur le gâteau, je m’enorgueillis des compliments que me souffle ma dulcinée à l’oreille. Je m’en galvanise jusqu’à saisir le but voilé derrière ces jolies déclarations. Rae fait référence à notre anicroche à propos de Kilcoy, de mon éducation, de l’achat éventuel d’un bien en campagne ou, selon ses désirs, au bord de l’océan. Elle entreprend de nettoyer l’ardoise salie d’une craie dont la poussière bave d’avoir tenté d’effacer les preuves avec un linge trop peu humide. «Je peux vivre sans vêtement si tu le fais aussi. D’ailleurs, j’avais dans le souvenir une promesse de trouver nue sous un tablier pendant que tu réchauffes une pizza, histoire de m’accueillir comme un prince après une réunion chez les AA. J’attends encore, tu sais.» ai-je lancé, surfant sur la vague de l’humour, mon corps nu allongé contre le flanc de mon âme soeur. «Tu sais, moi non plus, je ne changerais rien. Et, ce n’était pas tout à fait le problème, en réalité.» Vais-je trouver les mots pour expliciter ce qui m’a chiffonné ? Qui m’a heurté en tant qu’homme, non pas dans mon orgueil, mais dans mon statut ? « Mes parents ont fait ce qu’ils ont pu en matière d’éducation et je ne dirai pa qu’elle a été parfaite.» Au contraire, ma mère fait encore la démonstration de ses préférences quoiqu’elles soient moins frappantes. «Peut-être que mes frères et moi, on souffre tous d’un manque de confiance en nous qui est lié à ce que mes parents ont fait ou pas.» Peut-être en a-t-on trop exigé de nous au point que l’appel de la perfection est devenu un besoin, puis un poids pesant sur nos épaules, un poids qui s’alourdit au fur et à mesure des années. «Mais, ça ne veut pas dire que quand j’ai envie de quelque chose, ce n’est qu’une illusion liée à cette même éducation et c’est ce que tu as l’air de penser. Que je ne cherche pas à être un bon père, mais le père qu’on attend de moi. Que je veux une maison à la campagne, parce que j’y ai grandi et que ça ferait bonne mesure.» Avant de poursuivre, j’ai tendu l’oreille vers le babyphone et interrompu la caresse de mes doigts sur l’avant-bras de Raelyn : Micah s’est endormie. Dans ces conditions, je poursuis. Je crois que j’ai encore des choses à dire. «Quand tu fais ce genre de sous-entendu, je n’imagine pas que tu veux me changer, mais plutôt que tu n’as pas confiance en mon propre jugement sur qui me ferait plaisir. Mais, je ne me calque pas sur les désirs des autres ou même les opinions des autres pour m’en forger. Et l’idée que tu puisses le penser, ça m’a fait mal.» Du reste, au sujet de ce que je pourrais qualifier sans dramatiser d’abstinence sexuelle, je ne sais de quelle manière commenter. Serait-ce bien malin d’alléguer que j’ai tenté de la protéger d’un mauvais réflexe ? Plus longtemps je la garderai loin de cette hypothèse - elle pue la “réalité” et ressemble à un caillou dans ma chaussure - moins je prendrai le risque de nous abîmer, de la blesser, d’envoyer des signaux qui iront, certes, dans le sens de la théorie alors que cette dernière ne sera pas dépourvue d’une vérité : je n’ai jamais cessé de désirer mon épouse. Même dans les pires moments de notre histoire, j’ai aspiré à ce qu’elle soit à moi, tout le temps, pour l’éternité et avec une intensité qui brûlerait la rétine des voyeurs, des curieux ou des envieux.
 
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Raelyn Blackwell
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(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 616bfddbfe3ceeca1b184a6faaa744d1a87adae5
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 3a44d144a8bde068fb9bbf98d07bff96bdb42f25
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 30
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly Tumblr_inline_pq7a8g2DmG1u9urvd_400
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

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(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
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https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
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Message(#)(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly EmptyLun 28 Nov 2022, 17:28


Broken beer bottles that are starting to fly
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 873483867

Finalement, Micah n’aurait pas pu trouver meilleur moment pour nous déranger. En affirmant que nous n’avons pas besoin de nous arracher l’un à l’autre pour accourir au chevet de notre bébé qui réclame juste de l’attention, il me prouve simplement et authentiquement qu’il me revient. Qu’il est à nouveau tout à mes caresses, mes baisers plus sages que je distribue à présent dans sa nuque, et cette euphorie qui flotte et s’attarde après l’amour. En guise de remerciement simple - et pudique - j’articule un je t’aime qu’il ne pourra lire que sur mes lèvres, puisque je n’émets aucun son. Rien que ne puisse troubler la quiétude qui est la nôtre alors que j’enfonce mon visage dans son cou. Seuls les babillements de notre fille ne troublent le silence - et ils sont une jolie mélodie, je dois bien l’admettre, même pour quelqu’un comme moi qui s’est toujours targuée de ne pas être sentimentale - et je les écoute en caressant doucement le torse et les bras de mon amant.

Bien vite, Micah cesse d’ailleurs d’émettre le moindre son et, plutôt que de se précipiter auprès d’elle pour vérifier qu’elle respire encore, Amos tire la conclusion logique et raisonnable : notre bébé s’est endormi. Moi, j’en profite pour rouler sur mon flanc, sans m’éloigner de lui mais pour pouvoir le regarder tout en gardant ma peau collée contre la sienne. Je pourrais rester ainsi toute la nuit entière, sans dormir, juste pour profiter d’un sentiment de quiétude et d’apaisement que j’avais pas ressenti depuis longtemps. Rien n’est gagné. Amos n’est pas magiquement guéri de son alcoolisme. Mais ce soir il est à moi, uniquement à moi et j’envisage déjà de céder à nouveau à l’appel de la chair lorsque nos corps auront eu le droit au repos qu’ils méritent. « Je peux vivre sans vêtement si tu le fais aussi. D’ailleurs, j’avais dans le souvenir une promesse de trouver nue sous un tablier pendant que tu réchauffes une pizza, histoire de m’accueillir comme un prince après une réunion chez les AA. J’attends encore, tu sais. » - « Quel scandale. Tu devrais te plaindre. Saisir la justice, lui demander d’étudier ton cas. » Amusée, j’attrape sa mâchoire dans ma main, la caressant du bout des doigts alors que je le regarde avec, au fond des yeux, une lueur espiègle.  

Pourtant, aussi agréable soit ce moment, j’ai à cœur de régler une chose que j’ai entendue lorsque je l’ai trouvé crispé et en proie au manque et au doute sur le catamaran, avant de le ramener avec moi chez nous. Sur le moment, il m’a semblé inutile et contre-productif de m'appesantir sur quelque chose qui méritait que nous en parlions à coeur ouvert et avec tous nos moyens. Je ne suis pas idiote : notre discussion au retour de Kilcoy avait le goût amer de l’inachevé et je savais qu’il faudrait que nous revenions dessus. Si je choisis d’en parler maintenant, c’est parce que les bulles de douceur nous ont toujours été bien plus profitables pour régler ce genre de différend ou de problème de communication. Comme si ces instants privilégiés et intenses nous rappelaient que nous sommes bien plus que nos problèmes, et que notre pudeur n’est rien en comparaison de notre volonté à tous les deux de continuer à avancer ensemble. « Tu sais, moi non plus, je ne changerais rien. Et, ce n’était pas tout à fait le problème, en réalité. » La tête posée sur mon oreiller, je l’observe en silence. « Mes parents ont fait ce qu’ils ont pu en matière d’éducation et je ne dirai pas qu’elle a été parfaite. Peut-être que mes frères et moi, on souffre tous d’un manque de confiance en nous qui est lié à ce que mes parents ont fait ou pas. » Désireuse de ne pas le braquer ou le stopper en si bonne route, je ne précise pas qu’à mon sens, c’est même une certitude. Qu’en tant que personne plus objective - même si je ne le suis jamais totalement lorsqu’il s’agit de lui - j’ai compris que beaucoup de réflexion de sa mère ont eu sur lui un impact qui pèse encore aujourd’hui. « Mais, ça ne veut pas dire que quand j’ai envie de quelque chose, ce n’est qu’une illusion liée à cette même éducation et c’est ce que tu as l’air de penser. Que je ne cherche pas à être un bon père, mais le père qu’on attend de moi. Que je veux une maison à la campagne, parce que j’y ai grandi et que ça ferait bonne mesure. » Ce jour-là, je crois que la discussion nous a à tous les deux échappé. Moi, c’est parce que j’avais le sentiment d'étouffer, d’être doucement poussée vers un moule qui ne me convient pas autant. L’idée qu’Amos puisse attendre que je m’y conforme m’a terrorisée, et le fait de proposer d’habiter à Kilcoy ou ses environs - ou en tout cas d’y posséder une maison de vacances - a été la matérialisation de toutes mes peurs. « Quand tu fais ce genre de sous-entendu, je n’imagine pas que tu veux me changer, mais plutôt que tu n’as pas confiance en mon propre jugement sur qui me ferait plaisir. Mais, je ne me calque pas sur les désirs des autres ou même les opinions des autres pour m’en forger. Et l’idée que tu puisses le penser, ça m’a fait mal. » - « C’est pas l’image que j’ai de toi. Je suis désolée. » Cela n’a été que le résultat de cette fête pour laquelle Margaret Taylor nous a forcé la main et que je n’ai pas trouvé à l’image de ce que je suis ou de ce que je veux être. Il y avait trop de monde, bien trop de monde pour que je n’ai pas l’impression que mon destin m’échappait. Ai-je exagéré ? Certainement. Mais peut-on me le reprocher, après que la mère de mon époux ait fait un rejet de tout ce que j’étais. « Je crois que j’ai eu l’impression que tu attendais de moi que je devienne ce que ta mère attend de moi, maintenant que je suis femme et mère. » Quelqu’un d’autre. « Et c’est pas à cause de quelque chose que tu as dit ou fait. Je me suis juste pas reconnue dans sa réception. Je me suis pas reconnue dans cet après-midi. La maison a Kilcoy, ça a juste été la goutte d’eau. J’ai eu l’impression que ce que je suis était un problème. » La proposition de Margaret de devenir la nourrice de notre fille l’a été, à vrai dire. Mais il a fait front commun avec moi sur ce sujet et il est inutile de le ramener sur le devant de la scène. « Je sais que tu sais prendre la distance nécessaire avec ce qu’on attend de toi, avec l’avis de ta mère. Je ne pense pas que tu sois influençable ou modelable. » Mais je conçois que ce soit ce qu’il ait pu entendre à cause de mon discours, de la façon dont j’ai géré les choses et de ses propres angoisses. « J’ai eu le sentiment que tu étais inflexible. Que ce que tu voulais, c’était une maison à Kilcoy ou rien d’autre. » Et que je n’avais pas mon mot à dire. « J’ai pas besoin qu’on soit toujours d’accord sur tout. » Je m’en moque, à vrai dire. J’ai épousé et j’aime un homme aux valeurs bien différentes des miennes et j’en suis consciente. Cela n’a jamais été un problème : j’aime tout ce qu’il est, c’est ça que j’essayais de dire. « J’ai juste besoin d’être certaine que les choix qu’on fera pour Micah seront le résultat de compromis. » Parce qu’il a la tête dure, Amos. Peut-il au moins me concéder ça ? « Je crois que j’ai juste peur que ce à quoi tu aspires dans un coin de ta tête, ce soit la vie de tes parents. » Pas parce qu’il pense que c’est ce qu’on attend de lui. Pas parce que ce serait le résultat de son éducation. J’ai peur qu’il le désire au fond ardemment puisque cela aurait à mon sens bien plus d’impacts. Avec douceur, je ramène une mèche de cheveux derrière son oreille. « Parce que je suis pas en mesure de te la donner. » Et que ça me briserait le cœur, sans l’ombre d’un doute. « Et je veux qu’on soit pour toujours. » Je ne peux même pas envisager le contraire sans manquer d’air.





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Message(#)(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly EmptyLun 28 Nov 2022, 21:09





BROKEN BEER BOTTLES THAT ARE STARTING TO FLY
Après la passion survient la douceur. Rae et moi nous roulons dans la tendresse. Même Micah, autour de laquelle je tourne habituellement en orbite, n’a pas réussi à nous détourner nos coeurs battant à l’unisson. Mon épouse et moi nous sommes rangés derrière son âge avançant pour demeurer enlacés l’un contre l’autre, nous nourrissons mutuellement de la chaleur apaisante qui se dégage de nos corps nus, toujours en sueurs et épuisés par la trivialité d’une pulsion charnelle. Suis-je rassasié des formes de ma complice ? Pas tout à fait. Si je nous invite pas à un tour de manège supplémentaire, ce n’est que partie remise. Je serai à peine en état d’actionner la manivelle du carrousel que je damerai le pion à la mesure au profit. J’apporterai son lot d’équité à notre relation en échauffant ma compagne, moins pour la remercier d’avoir été patiente - c’est vrai, mais juste un peu - que par convoîtise. En attendant, je rends à l’humour ses lettres de noblesse. M’aurait-on averti qu’après mon épisode d’irritabilité, mes traits se fendraient dans un sourire que j’aurais ri avec amertume. Pourtant, nous y sommes, mon épouse et moi. Nous nous amusons à nous imaginer vivre en nudiste sous le couvert de notre appartement. «Qu’est-ce que tu crois ? J’ai déjà fait appel à un avocat et il est formel : j’ai de bonnes chances de gagner.» ai-je lancé, l’espièglerie dansant au fond de mes pupilles. Somme toute, il y a du vrai dans mon aveu de plaisantin : j’adorerais la trouver dans cet accoutrement au retour de l’un de ces moments douloureux pour mon âme meurtrie. A raviver de vieux souvenirs, je perds parfois le nord, non quant à mes objectifs, mais sur les causes et les conséquences de mon addiction. L'une de ces dernières est évidente à présent. Je compenserai sans tempérance puisque je détiens la preuve, aujourd’hui soir, que le sexe est un chasseur émérite. Il est doué puisque l’alcool ne m’appelle plus. Ce qui m’interpelle, en revanche, ce sont les mots mimés par la bouche de ma conjointe. Je les répète sans émettre davantage de bruits qu’elle et, plus tard, tandis que nous paraissons figés dans le temps et dans l’espace, je suis rattrapée par la voix légèrement éraillée de ma partenaire. A choisir, j’aurais préféré qu’elle s’inquiète de l'anicroche de Kilcoy à un autre moment. J’ai songé à l’arrêter d’un baiser, mais je me suis ravisé. Tout bien pesé, pourquoi ne pas balayer devant notre porte puisque nous sommes détendus ? Toute crispation a quitté mes muscles. Rae a l’air d’y tenir. Je me plie donc à l’exercice sans broncher. Je l’écoute avec l’attention d’une grenouille de bénitier devant un prêtre catholique et, dès lors qu’il convient de ne pas se précipiter, je m’accorde le droit de réfléchir avant de parler. J’aspire à être authentique et vrai autant avec elle qu’avec moi. Je ne désire rien de moins que nous mentir à tous les deux faute à des œillères que je refuserais d’enlever. Je m’y colle donc et je confesse de quelle manière j’ai été froissé par certaines de ses remarques. Je lui rends compte de la façon dont j’ai été heurté, raison pour laquelle je me suis enfermé, par réflexe, dans ces silences improductifs.

Au fur et à mesure de mes déclarations, je me sens comme débarrassé d’un lest que je portais sur mes épaules sans le réaliser vraiment. Alors, qu’importe les oppositions éventuelles de Raelyn, je me dis que “ça valait le coup”. ça valait la peine d’entendre et de me fier à la légèreté de l’ambiance pour ces quelques confidences sur l’oreiller. Elles sont tellement faciles lorsque j’écope, en guise d’encouragement, des mignotises sur mon avant-bras ou ma joue. Je les reçois les paupières closes, j’inspire profondément et, frappé par le caractère de notre querelle d’hier, je prends de nouveau la parole. « Tout ça, ça ressemble tellement à un malentendu.» Dans mon timbre traîne un “dommage”. Que de temps perdu à nous désoler sur des dissensions fabriquées de toutes pièces par nos insécurités personnelles. « Je te l’ai dit, je crois. Kilcoy ou ailleurs, ça n’a pas d’importance, tant qu’il y a de l’espace pour Micah. Je ne me suis pas reconnu non plus dans son simulacre de mariage. Si c’est ce que j’avais voulu, je t’en aurais parlé, on aurait trouvé des compromis. Que je sois attachée à ma famille ne veut pas dire que je suis toujours d’accord avec eux ou que je me sente obligé de leur ressembler.» J’ai appuyé mon propos en secouant la tête de gauche à droite. «Est-ce que…» ai-je hésité après une courte pause. « que je voulais que tu sois quelqu’un de différent depuis qu’on a la petite ? » Ai-je fait pression pour qu’elle abandonne le Club à qui en voudrait afin d’être certain que notre enfant soit en sécurité ? Ai-je envisagé de fermer le casino pour offrir à la petite une vie bien rangée ? Une existence où ses parents n’auraient pas des horaires décalés ? Certes, je n’étais pas emballé par l’idée d’engager une nounou, sauf qu’à aucun moment je ne l’ai réfutée en soufflant à l’oreille de la mère de famille que son rôle était de demeurer cloîtrée au loft pour s’occuper de notre enfant. « Parce que, si la vie de mes parents me tentaient, on ne serait pas exactement là où on est maintenant. On se serait beaucoup disputés par exemple. Tu sais que Maggie a arrêté de travailler pour s’occuper de nous ? » Le cas échéant, je jurerais que ce diktat archaïque l’a privée de tolérance et a aiguisé son sens critique sur la jalousie, sur l’envie de mener un autre destin que le sien. « Quand on s’est rencontré, si tu m’avais demandé où je me verrais vieillir, je t’aurais répondu en mer, pas à la campagne à me balancer sur un rocking chair en observant des chevaux depuis le patio. » Je suis fier de Bill et de ce qu’il a accompli. Je ne cracherai pas dans la soupe qui m’a nourri étant enfant. « Tu sais, mon père comptait sur moi pour reprendre l’affaire familiale. Il a été le seul à voir une aubaine à ma révocation de l’armée. Il s’est dit qu’il ne travaillait pas pour rien. Il a vite compris que ce n’était pas pour moi, surtout après notre rencontre… ou la vôtre.» J’ai affiché un sourire rempli de nostalgie et d’affection pour le patriarche. «Il a très vite compris ce dont moi j’étais certain : si tu me reposais la même question aujourd’hui, je te répondrais que je m’en fous, tant que je suis avec toi… et de préférence avec la petite, mais on ne fait pas nos enfants pour soi. » Quoique je rêve de l’enfermer dans une tour d’ivoire, c’est impossible. «Alors, fais-moi plaisir, sors-toi de la tête que je voulais d’une femme qui ressemblerait à ma mère.» J’ai déjà essayé et j’en suis revenu : j’étais malheureux comme la pierre. «Je t’ai voulue toi.» J’y ai dépensé de l’énergie pour obtenir d’abord son affection, puis un amour incommensurable. « J’aurais été prêt à beaucoup pour ça.» A tout, pour être tout à fait honnête. « Parce que je savais que c’était pour toujours et ça le sera.» Dans les histoires romantiques, j’aurais peut-être ajouté que seule la mort pourrait nous séparer. Le postulat me traverse l’esprit. Peut-être même qu’il résonne à travers moi et que mon âme soeur peut le distinguer. Ce n’est pas bien grave puisque, de toute évidence, je juge bon de ne plus palabrer à la faveur d’un baiser qui transpire la sagesse et, à force de serrer mon épouse contre moi, s’encanaille un rien, un rien trop, à moins que ça ne soit pas assez justement.
 
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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34324 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
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Message(#)(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly EmptyMar 29 Nov 2022, 11:30


Broken beer bottles that are starting to fly
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly 873483867

Blottie dans ses bras, badinant avec lui, je me sens bien. Plus apaisée que je ne l’ai été depuis longtemps. Oh, bien sûr, comme à mon habitude, j’ai contenu toute mon agitation et mes angoisses à l’intérieur, sans les laisser s’échapper et se montrer au grand jour, mais elles m’ont serré la gorge pendant des jours - moins depuis qu’il est revenu, mais sans disparaître pour autant. Tout n’est pas résolu. Tout ne se résout pas par le sexe, mais il est l’une des composantes de notre couple, une composante manquante ces dernières semaines, une composante qui me semble aujourd’hui réparée et en bonne santé. Peut-être suis-je un peu trop téméraire de le décréter après une étreinte, mais j’en ai la conviction intime, sans être capable de l’expliquer. Peut-être est-ce parce que cela n’avait pas été comme ça depuis bien plus que des semaines. Peut-être parce que, lorsque notre fougue, notre passion et notre désir parfois poussé à l’extrême du corps de l’autre se manifeste de la sorte, cela me donne confiance en l’avenir. Alors que ses lèvres épellent à leur tour un je t’aime silencieux, j’enfonce mon nez et mon visage dans son cou. Je respire contre sa nuque pendant de longues minutes, profitant simplement du fait d’être contre lui, de la sensation de sa peau nue contre la mienne. A-t-il envie de boire ? Ressent-il à nouveau le manque ou bien s’est-il temporairement tu ? Je ne peux que me baser sur ma propre expérience, sur mes propres sensations. Moi, j’ai l’impression que je pourrais m'enivrer de l’odeur de sa peau, me saoûler jusqu’à l’ivresse de ses baisers et ses caresses. Je tais toutes ces questions. Je les tais au profit d’une phrase qui a vocation à tendre la main dans sa direction, à l’inviter à se souvenir de ce qu’il m’a dit durant une de ces crises de manque. S’il choisissait de ne pas la saisir, je ne m’en formaliserais pas. Mais je sais toutefois que nous n’avons pas réglé le différend que nous avons eu au retour de Kilcoy il y a plusieurs semaines de ça, et j’ai à cœur de ne pas laisser la plaie s’infecter. Sur l’heure, je jurerais qu’elle n’a rien de préoccupant. Mais puisqu’il m’a demandé si je regrettais de l’avoir choisi, pensant alors que je considérais qu’il avait la tête trop dure d’avoir été modelé par ses parents, je devine qu’une part de lui souffre de tout ce que nous ne nous sommes pas dit.

Je l’écoute avec attention et, fait rare - un peu moins lorsqu’il s’agit de lui - je lui présente des excuses pour ce qu’il a compris. Je le fais de bon gré, parce que j’estime que j’ai dit des choses et agit sur le coup de l’émotion, de ce trop plein que j’ai ressenti, et que j’ai peut-être été injuste. Toutefois, je ne tais pas mes craintes et mes sentiments. Avec toute la diplomatie que je possède et, surtout, avec le cœur, je m’ouvre sur ce que j’ai ressenti ce jour-là et les craintes que cela a nourri. « Tout ça, ça ressemble tellement à un malentendu. » Je suis soulagée de l’entendre. Je suis soulagé de voir qu’il ne fronce pas les sourcils et qu’il ne s’engouffre pas dans les brèches que mon discours doit contenir. Il ne se fige pas, ne se referme pas et ne me repousse pas non plus comme il l’a fait le soir de notre retour. Après l’amour, lorsque j’ai tenté d’en parler avec lui, il s’est fermé. Il ne m’a pas rendu mes baisers, m’a annoncé être fatigué avant de couper cours à la conversation. Aujourd’hui, il m’écoute et, surtout, il s’ouvre sur ce qui l’a blessé. Il communique et je suis autant soulagée que je suis fière de nous, puisque rien n’indiquait que cette soirée se terminerait de la sorte. J’ai désamorcé sa crise de manque, nous nous sommes retrouvés et, à présent, il me dit toutes les bonnes choses pour me rassurer. « Je te l’ai dit, je crois. Kilcoy ou ailleurs, ça n’a pas d’importance, tant qu’il y a de l’espace pour Micah. Je ne me suis pas reconnu non plus dans son simulacre de mariage. Si c’est ce que j’avais voulu, je t’en aurais parlé, on aurait trouvé des compromis. Que je sois attachée à ma famille ne veut pas dire que je suis toujours d’accord avec eux ou que je me sente obligé de leur ressembler. » - « J’ai eu le sentiment que tu attendais de moi que je passe outre l’attitude de ta mère à mon égard depuis plus de deux ans. » A présent, je sais que mon jugement était biaisé par ce que j’ai ressenti cet après-midi là. « Et quand j’ai pensé que tu me réprimandais, j’ai oublié de prendre du recul et de réfléchir. » J’ai longtemps dit que s’il ressentait le besoin d’obtenir des excuses de sa mère, je le soutiendrai, et que ce serait également le cas dans le cas contraire. Je découvre à présent que l’arrivée de Micah a changé la donne et que ce n’est plus tout à fait vrai : j’ai du mal à accepter la présence de ma belle-mère dans la vie de mon bébé tout en sachant qu’elle ne s’est jamais répandu en excuse devant moi. Je suis désolée. Je ne le répète pas, mais le confie à nouveau au travers de baisers que je dépose doucement dans sa nuque.

« Est-ce que… Que je voulais que tu sois quelqu’un de différent depuis qu’on a la petite ? » Je ne réponds pas : je me contente de reposer ma tête sur l’oreiller et de plonger mon regard dans le bleu de ses yeux. Mes doigts caressent doucement son torse, son bras, et je plisse les lèvres en guise d’aveu. Je ne devais pas le craindre. Sauf qu’après le simulacre de cérémonie de Margaret, j’ai tout mélangé. « Parce que, si la vie de mes parents me tentait, on ne serait pas exactement là où on est maintenant. On se serait beaucoup disputés par exemple. Tu sais que Maggie a arrêté de travailler pour s’occuper de nous ? » Il ne me l’a jamais dit, mais je m’en doutais. J’ignorais simplement qu’elle avait un jour travaillé. « Quand on s’est rencontré, si tu m’avais demandé où je me verrais vieillir, je t’aurais répondu en mer, pas à la campagne à me balancer sur un rocking chair en observant des chevaux depuis le patio. » Je laisse échapper un léger rire, je baisse les yeux un instant avant de les replonger dans les siens. « Tu ne te voyais pas vieillir, quand on s’est rencontrés… » J’exprime cette certitude en lui caressant doucement la joue. L’évoquer est douloureux, je le fais donc du bon des lèvres. « Tu sais, mon père comptait sur moi pour reprendre l’affaire familiale. Il a été le seul à voir une aubaine à ma révocation de l’armée. Il s’est dit qu’il ne travaillait pas pour rien. Il a vite compris que ce n’était pas pour moi, surtout après notre rencontre… ou la vôtre. » - « Est-ce que c’est marqué sur mon front ? » Celle que je suis ? Je le dis sans chercher la petite bête mais avec, au contraire, un sourire espiègle sur les lèvres. « T’es un homme d’affaires. » Sa prise en main du casino m’a confirmé ce que je soupçonnais déjà : Amos est fait pour négocier, pour gérer son affaire d’une main de maître. Nos méthodes divergent mais, là-dessus, nous nous ressemblons. « Ça aurait été du gâchis. » Mes lèvres s’étirent en un sourire et je me tais pour le laisser à nouveau s’exprimer.

« Il a très vite compris ce dont moi j’étais certain : si tu me reposais la même question aujourd’hui, je te répondrais que je m’en fous, tant que je suis avec toi… et de préférence avec la petite, mais on ne fait pas nos enfants pour soi. » Sa confession fait ronronner mon cœur de plaisir. J’arrête de caresser son torse du bout des doigts pour aller chercher sa main et entrelacer nos doigts. Je remonte nos mains liées jusqu’à mon visage et je guide le dos de sa main jusqu’à ma joue. « Alors, fais-moi plaisir, sors-toi de la tête que je voulais d’une femme qui ressemblerait à ma mère. » - « J'aime quand tu es autoritaire. » J’aime surtout ce qu’il me dit, et mon regard pue la reconnaissance et de bien plus nobles sentiments, ceux que je ressens à son égard et ne cache plus depuis longtemps. « Je t’ai voulue toi. J’aurais été prêt à beaucoup pour ça. » - « Tu me veux moi. » Je répète, pas pour me convaincre, mais parce que ces mots forment une mélodie si douce à mon oreille. Je le sais. Bien sûr que je le sais. Je l’ai perdu de vue en cours de route en étant confronté un peu trop fort à quelque chose qui ne me convenait pas, la petite fête de Margaret à laquelle elle avait invité toute sa famille jusqu’au huitième degré - j’exagère à peine. « Parce que je savais que c’était pour toujours et ça le sera. » - « Moi aussi, je te veux toi. » Je lâche sa main pour poser les miennes de part et d’autre de ses joues, et je fonds sur ses lèvres pour les sceller aux miennes. Je l’embrasse passionnément, avec ardeur et pour chasser définitivement les souvenirs de cette dispute fondées sur des malentendus. L’une de mes mains descend dans sa nuque tandis que l’autre vient se poser sur son torse. « Juste toi. »





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Message(#)(Amelyn #76) ► Broken beer bottles that are starting to fly EmptyMer 14 Déc 2022, 11:21





BROKEN BEER BOTTLES THAT ARE STARTING TO FLY
Ce n’est pas de cette manière que j’imaginais la suite de notre ébat. Compte tenu de son déclencheur, j’ai cru que l’addiction me rattraperait après l’amenuisement des effets de la jouissance. Or, la douceur a suffi à me garder des symptômes physiques et ceux qui jouent sur mon moral. L’un et l’autre m’ont tenu à distance de l’alcool alors que la conversation entamée m’a crispé. Je n’ai pas envie de parler de ma mère, de causer de cette maison à l’écart de la ville qui a généré entre nous les prémices d’une querelle, de me défendre pour des comportements qui ne sont pas les miens, mais ceux de mes proches. Je refuse d’être confronté à une quelconque frustration, là, sur l’heure, de crainte d’ouvrir une brèche dans laquelle l’alcool s’infiltrerait. Dans un premier temps, je grommelle dans mes dents. Dans le second, je rassemble des trésors de détermination et de volonté pour être constructif et plus fort que la peur elle-même. Je me bats avec pour alliée l’esquisse d’un malentendu. Je le souligne. Je m’explique. Je puise dans mes souvenirs et je me rappelle, à présent. Je me rappelle ce qui a valu à mon épouse une remarque malheureusement équivoque. Étant donné le désaccord sur la piste de danse, elle aura estimé que je la tançais en conséquence. En réalité, j’ai davantage été froissé par ce qu’elle m’ait réduit au silence devant ses détracteurs. Je compte a minima deux raisons. Primo, l'attitude répand en manque de confiance envers et autour de moi. N’étions-nous pas tombés d’accord quant au rôle que tiendra Maggie dans la vie de Micah ? N’ai-je pas démontré, en appelant cette dernière moi-même pour reporter la date qu’elle nous imposait ? Ne méritais-je pas mieux que d’être épinglé tel un sous-homme devant ma famille ? Deuzio, en agissant exactement de la façon dont l’espère ma mère, elle l’invite à asseoir ses convictions stupides au sujet du genre de femme qu’est Raelyn. Or, elle ne la connaît pas. Elle ignore tout de l’énergie qu’elle dépense pour notre amour, pour sa fille, pour que notre couple tienne droit. Sans doute s’imagine-t-elle que je suis le seul à lutter, et en particulier contre moi-même, parce que j’aurais été envoûté par les formes parfait de la blonde platine - vulgaire à son sens - tatouée sur des parties visibles de son corps - païenne selon ses préceptes - et c’est tellement faux ! Elle se trompe et, moi, attendu que je déteste que la bave du crapaud effleure ma dulcinée, je refuse que l’image renvoyée corresponde aux accusations infondées de la juge Taylor. «Non ! Je veux que tu sois toi, mais sans me castrer. Sans lui donner ce qu’elle espère parce que tu me ferais taire devant elle quand ce n’est pas nécessaire.  Non seulement, tu me donnes l’impression que j’ai raison de penser que tu me vois comme un gars qui confond ses valeurs et ses désirs avec ceux de ses parents.» Pire, qu’ils sont calqués sur ce qu’on attendait de moi il y a des années. «Et, en plus, tu lui donnes l’occasion de jubiler, d’afficher son petit sourire narquois et de me juger, moi aussi, en plus de le faire avec toi. ça me met hors de moi et je n’ai pas envie de me disputer avec mes parents.» Pour Micah. A la mémoire de Sofia qui leur a été arrachée trop tôt. Pour empêcher - retarder - des conflits stériles, des dialogues de sourd qui ne mène nulle part et à cause desquels je perdrais une énergie précieuse. Cette force, je ne peux me permettre de la gaspiller. J’en ai besoin pour gagner mon combat contre mon addiction. «Mais, j’aurais pu m’y prendre autrement, je te l’accorde.» ai-je lancé timidement, pressant le corps de mon épouse contre moi.

J’ai embrassé son épaule, j’ai joué avec ses cheveux, d’une main, j’ai dessiné du bout des doigts des cercles, des carrés, des formes aux hasards sur ses avant-bras. Je profite d’un moment d’apaisement pour lester les mots d’un soupçon d’humour et ça fonctionne. C’est tant et si bien efficace que je suis séduis par le rire de mon épouse. La tête penché vers elle, je lui retourne le sourire. «Et avec un chien… pour faire bonne mesure.» Elle ne les aime pas beaucoup, les bêtes à poil, ma complice. «Et, c’est vrai, quand on s’est rencontré, je n’avais qu’un objectif qui ne pouvait pas bien finir pour moi.» Après avoir reconstitué l’itinéraire de Sofia, je me serais jeté dans la tanière des loups pour entraîner le mâle alpha avec moi dans la tombe. Et, pour cause, je n’aurais plus de bonnes raisons de vivre, une fois ma vengeance assouvie. Mon existence aurait été vidée de toute substance. La mort m’aurait allé, m’aurait convenu : je serais parti avec le sentiment du travail accompli. Le ranch, je n’en ai jamais voulu : il ne m’aurait pas ramené à la raison. « Disons que c’était écrit sur les deux nôtres.» En rencontrant Raelyn, Bill a été confronté à une citadine : il a perdu tout espoir que je rentre afin que son affaire persiste dans le temps. «Et que je ne savais pas que je pouvais en être un avant ça. Peut-être parce qu’on ne m’a pas laissé le temps de m’exprimer.» ai-je avoué en haussant les épaules. J’ai néanmoins soupiré d’aise et de soulagement. Pour la première fois depuis l’ouverture du casino, je jette un œil derrière moi et je ressens une bouffée de fierté inédite qui vaut à mon épouse  un baiser passionné et un “je t’aime”, car oui ! Oui, je ne veux qu’elle. Je ne suis qu’à elle. J’aspire à ne plus être à l’alcool, jamais et, tant pis si je dois compenser à l’aide de pulsion triviale. Tant pis si je m’étais promis que je m’éviterais cette bassesse. Tant pis, puisque c’est trop tard désormais. Nos lèvres se rencontrent de nouveau et, étonnamment, mon corps réagit. Ma respiration s’emballe et j’en profite, maintenant que je suis certain que la machine ne déraille pas, pour rendre à ma conjointe les délices offerts plus tôt.  

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