| greta&rhett • misery business |
| ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280 TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/a GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenience DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [ 09/08]
ua (slasher) Moventry #10
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15 #16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
RPs EN ATTENTE : Riley #1
RPs TERMINÉS : (2024) Mallen #5 • Kieran #1 • Moventry #12 • Swann #8 • Swann #9 • Moventry #14 • Joseph • Marley #3 • Lena #2 • Mallen #6 • Emery #4 • Moventry #13 • Swann #10 • Moventry #15 • Izan #1 • Swann #11 • Izan #2
- ua:
AVATAR : Ashley Benson CRÉDITS : avatar : auselesslovethings / gifs : zazou (crackship); gracgifs (signature) goddamnmuses (profil), drvgonqueen - lcrnasgifs - zigglerscesaro - may0osh - cheekeyfire (profil) / ub : paindep/stairsjumper DC : Didi & LewLew & NicoPSEUDO : WisePenguin INSCRIT LE : 28/07/2022 | (#)Mar 18 Oct 2022 - 14:29 | |
| Sa plume reprenait du service et c’était à lui qu’elle le devait. Greta reprenait du plaisir à veiller tard dans la nuit pour mettre les mots dans l’ordre et se concentrer sur les tournures de ses phrases afin de délivrer la phrase parfaite. Cela prenait du temps, écrire, relire, se tromper et recommencer jusqu’à ce que la lecture soit limpide pour tous mais c’était un exercice dont elle raffolait. Depuis son arrivée à Brisbane, tout cela avait perdu un peu de sens, au milieu des vestiges de son histoire passée, des cartons et de l’absence du pilier qu’était son frère. Il avait fallu rebâtir et s’accrocher à ce qu’elle pouvait : des amis ici et là, des appels, des scones embarqués dans sa valise et de l’alcool. Sa consommation de vin était bien plus stable que son inspiration mais son carnet de notes rempli d’anecdotes du sportif que la vie n’avait finalement pas épargné redonnait un sens au métier. Ecrire du concret, des faits, était bien plus facile pour elle que de s’imaginer un monde parfait comme elle l’avait fait pour son premier roman. Pourtant, au milieu de la vie de Rhett s’étaient glissés quelques mots sur un potentiel second livre qui serait bien évidemment différent du premier. Il représenterait la Greta d’aujourd’hui, retracerait le parcours de quelqu’un qui a tout quitté pour se construire. Rhett et elle avaient plaisanté sur le fait d’écrire sa biographie mais la protagoniste de l’ouvrage en construction n’était que trop proche de sa vraie personne. Il ne le savait pas encore, mais l’impact qu’il aurait sur sa vie serait loin d’être négligeable.
Rhett était arrivé dans le bar avec une démarche assurée, ayant visiblement pris le temps de se recomposer après lui avoir livré tant lors de leur précédent rendez-vous. Il voulait prendre du temps pour lui donner de quoi alimenter le livre mais avait terminé sa tasse de thé avant de quitter le loft de son auteure parce qu’il se faisait tard et parce que la simple évocation de Jackson était assez pour ce jour là, que le discours ne pouvait pas continuer sans une pause. Ils avaient évoqué l’idée de se retrouver dans des moments plus intimistes pour couper un peu la collaboration alors Greta lui avait donné rendez-vous dans un bar. A Spring Hill, dont elle ne s’éloignait que rarement finalement. Devant le rugbyman, Greta donnait une image différente, les lunettes juchées sur le nez, l’air sérieux et le stylo toujours à la main. Alors peut-être que lui aussi en faisait autant, à se montrer toujours tiré à quatre épingles, elle ne le connaissait pour l’instant qu’à travers certains événements clés. Un simple sourire suffisait à se saluer pour ces deux là qui s'entendaient à merveille jusqu'alors, venant aider la collaboration. « Ça te dérange pas ? » avait-elle demandé en désignant de l’index la bouteille du Chardonnay le plus chère du bar qui trônait sur la table et à laquelle manquait déjà deux verres. Greta se disait qu’elle était maintenant trop impliquée et qu’il lui avait déjà confié trop de choses pour pouvoir lui reprocher de boire trop ou lui retirer le projet. Ses excès n’avaient de toute façon rien à voir avec ceux de l’époque de ses mauvaises fréquentations mais il était évident que boire plus qu’un verre accompagné d’un collègue de travail pouvait surprendre. Mais le vin l’aidait, à écrire et à accepter le silence de Lucas. « Je t’ai ramené un peu de lecture, tiens, j’ai hâte de savoir si ça te convient. » Greta avait gardé la page de ce qu’elle avait commencé à rédiger sur Jackson, voulant lui éviter de se replonger de suite dans cette partie alors qu’ils souhaitaient un rendez-vous un peu plus casual. L’auteure jaugeait son sujet, portant le verre à ses lèvres, excitée et apeurée en l’attente de sa réaction parce qu’il lisait mais ne laissait rien paraître. just know this too shall pass losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove |
| | | | (#)Lun 24 Oct 2022 - 17:07 | |
| Il y a pris goût, à ces visites, à ces entrevues. Il y a pris goût, surtout, à raconter sa vie dans les moindres détails, sans jamais s’arrêter, sans jamais s’en lasser. Qui plus est, il s’est habitué à la présence de Greta non loin, elle qui l’écoute et se montre curieuse, elle en qui il apprend aussi à avoir confiance alors que le temps avance doucement. « Ça te dérange pas ? » Il ne comprend pas d’abord, avant de finalement suivre du regard l’index qu’elle tend et tomber sur la bouteille de vin. Il esquisse finalement un sourire, sincèrement amusé. “Je suis pas alcoolique, tu sais, je peux supporter la vue d’une bouteille de vin.” Mais il ne se vexe pas des mots de la jeune femme, au contraire. Au fond, il pense que c’est assez touchant qu’elle veuille ainsi prendre soin de lui et surtout s’assurer de ne pas le blesser ou le mettre mal à l’aise. Qu’elle en soit certaine: ce n’est absolument pas le cas. Au contraire, il pourrait peut-être commencer à s’en faire pour elle, sur sa propre consommation, sur sa propension à trouver la bouteille la plus chère et à la descendre le plus rapidement possible. Il n’en fait pourtant rien, par pudeur, par imbu de sa personne aussi sans doute peut-être.
Le problème répondu, et sans nul doute esquivé, c’est Greta qui relance la discussion en lui tendant un bout de papier sur lequel il ne tarde pas à déjà retrouver le prénom de Jackson, ce qui suffit à une fois de plus laisser sa gorge se nouer. Il a appris à devenir maître de son corps pour le sport, mais il ne contrôle pas tout. « Je t’ai ramené un peu de lecture, tiens, j’ai hâte de savoir si ça te convient. » Une part de lui n’a rien envie de lire de tout ça, il voudrait déjà passer à autre chose et s’éviter la lecture d’autant de mots et de souvenirs ayant rapport à son frère défunt. Pourtant, il doit bien passer par là, parce que Greta ne le connaît pas et qu’elle doit se contenter des mots que Rhett utilise à son égard pour en trouver d’autres à son tour. Des mots plus doux, plus justes. Autour du papier, sa main tremble légèrement. “On dirait presque que tu l’as connu, finalement.” Il lit tout en travers, parce qu’il lui fait confiance dans son ensemble, parce qu’il ne veut pas se replonger trop longtemps dans ses souvenirs. Mais son sourire est doux, touché. "Ça me convient, bien sûr. Je pense que mon frère sera heureux de le lire aussi.” Ben, le médecin dont il lui a déjà parlé quelques fois. L’enfant devenu adulte lorsqu’il était à Londres. “Et ma soeur, aussi.” Ethel, l’éternelle oubliée, celle dont il ne lui parle justement pas parce qu’il n’y a rien à dire sur elle, de toute façon.
Poliment, il lui tend déjà à son tour le fruit de son travail. “On avance bien, je me trompe ? Je veux dire, on fait une bonne équipe. J’ai l’impression qu’on aura rapidement terminé, au final.” Il n’a jamais caché son ambition, et pas moins son enthousiasme quant à la sortie de ce livre. Il veut que ses proches le lisent, il veut que le monde entier le lise et en apprenne plus sur lui, sur sa personne. Il veut exister à nouveau, et l’envie pressante ne dépend que de la capacité de Greta à aligner rapidement ces mots sur ordinateur, puis sur papier. Et pour ça, pour ça seulement, il pourrait en effet venir à craindre sa consommation d’alcool peut-être excessive. |
| | | ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280 TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/a GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenience DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [ 09/08]
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| “Je suis pas alcoolique, tu sais, je peux supporter la vue d’une bouteille de vin.” Son ton sarcastique l’avait amusée et elle était ravie de savoir qu’un chapitre sur l’alcoolisme ne serait pas nécessaire, bien loin de s’imaginer que d’autres démons viendraient demander à être couchés sur papier. Et où en était-elle, elle, au niveau de l’alcoolisme ? Un verre par jour, elle y était, mais pour une raison bien précise et une fois le problème réglé, tout rentrerait dans l’ordre. « Non mais je demande parce que ça fait très peu professionnel, finalement. » Peu professionnel et, à en juger par son regard légèrement gêné, cela vient également dévoiler au grand jour les quelques failles de Greta. L’auteure avait su gommer les pires avec le temps pour devenir un peu plus carrée que la jeune femme d’autrefois, mais difficile de se tenir éloignée de l’aide d’une bouteille de vin lorsqu’elle se sentait au plus bas. Bien sûr, rien d’inquiétant, elle le savait, mais sa consommation avait augmenté et si elle se justifiait c’était bel et bien parce qu’elle en était consciente. Mais, face à lui, face à un Rhett déterminé et ayant redonné un minimum de sens à sa carrière, son verre trônait là à ses côtés sans qu’elle ne pense à en reboire une gorgée. A la place, l’auteure prend le temps de scruter la moindre réaction pouvant se lire sur le visage du sujet qui demeure impassible, à croire que passer à la télé lui avait permis de développer des talents d’acteur. “On dirait presque que tu l’as connu, finalement.” Seulement à travers ses mots, minutieusement choisis lors d’une discussion qui avait pesé lourd sur le mental d’un sportif pourtant robuste. Ça me convient, bien sûr. Je pense que mon frère sera heureux de le lire aussi.” avait-il commencé. “Et ma soeur, aussi.” Greta souriait parce qu’elle avait l’impression de connaître la famille Hartfield en personne tant elle l’avait écouté avec attention quand il en avait parlé. La mention de sa soeur l’avait plus étonnée parce qu’il n’en avait cité que le prénom, rapidement. L’auteure venait de le plonger dans le sujet de son frère décédé alors elle tairait celui d’Ethel pour le moment, pourtant déterminée à percer le pourquoi du comment il y avait eu si peu à dire sur elle. Le chapitre familial semblerait inachevé sans un minimum de détails, aussi insignifiants seraient-ils. « Désolée de t’avoir replongé là dedans, je vais passer à autre chose. J’avais juste besoin de ton avis là-dessus, pour boucler. » avait-elle répondu après avoir entendu l’avis positif de Rhett, avec un sourire qui se voulait rassurant. “On avance bien, je me trompe ? Je veux dire, on fait une bonne équipe. J’ai l’impression qu’on aura rapidement terminé, au final.” Le manuscrit donnait l’impression peut-être que la biographie était déjà conséquente mais le nombre de pages ou de chapitres n’importait pas comme c’était le cas pour un roman, ici, il était nécessaire de s’assurer d’avoir abordé chaque sujet, chaque période. « J’avance rapidement c’est vrai mais sans vouloir t’inquiéter, il y’a encore pas mal de boulot, je sais pas combien de chapitres tu imaginais mais il me manque par exemple la partie sur ton enfance, quelques commentaires sur ta carrière même si j’ai avancé seule. » était-elle venue corriger, espérant que Rhett n’était pas en train de se lasser de cette collaboration. « Tu avais en tête une date de lancement ? Je peux essayer de m’adapter. J’ai quelques contacts dans l’édition, mais je vais devoir contacter mon agent, aussi. » La bouteille de vin ternissait son professionnalisme mais par un savant mélange de deux termes, Greta venait de retrouver, elle l’espérait, l’entière confiance de Rhett qui n’aurait pas besoin de savoir que ses contacts dans l’édition lui venait d’Ophelia et non pas de ses propres démarches et que son agent l’était encore parce qu’elle avait couché avec lui et lui devait encore quelques faveurs pour ne pas que l’affaire s’ébruite. « A part ça, alors, comment va Number 9 ? » avait-elle demandé se reconcentrant sur ce qu’ils s’étaient dits, sur la volonté d’aller au-delà de la biographie et venant tenter d’assouvir un brin de curiosité sur comment se profilait la love story du garçon, sa version à lui, pas celle des médias. just know this too shall pass losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove |
| | | | (#)Mer 2 Nov 2022 - 18:56 | |
| « Non mais je demande parce que ça fait très peu professionnel, finalement. » Rhett esquisse un sourire, sans nul doute couché qu’elle pense à rester professionnel face à lui alors que cela correspond sûrement au cadet de ses soucis. Il ne l’a pas approchée pour qu’elle porte des ensembles de bureau, des lunettes devant les yeux, et tape frénétiquement son histoire sur ordinateur sans jamais s’arrêter. Cela ne l’intéresse pas le moins du monde, et sa préoccupation se trouve à des années lumières de tels sujets, raison pour laquelle il trouve sa remarque d’autant bien amusante, d’autant plus proche d’une certaine forme d’amitié, finalement. “C’est pas un souci, je t’assure.” Tant qu’elle reste capable d’écrire, bien sûr. Le reste, il s’en moque bien. Ce n’est pas en ayant évolué dans le monde du sport qu’il a appris à être très exigeant sur ce genre de thème. Dans une autre vie, il aurait été heureux de l’accompagner pour quelques verres, ne serait-ce pour qu’elle ne se sente pas seule ou coupable.
Finalement, il lit avec attention les mots qu’elle lui tend sur papier, prenant garde à la véracité des faits mais aussi et surtout à l’accueil que le public pourrait avoir en les lisant, eux qui ne connaissent rien de la vie du sportif, sauf peut-être son nom trouvé ici ou là dans des journaux. Lire des propos autour de Jackson l’emeut toujours, même aujourd’hui. « Désolée de t’avoir replongé là dedans, je vais passer à autre chose. J’avais juste besoin de ton avis là-dessus, pour boucler. » Il ne dira pas qu’il pourrait continuer à parler de son grand frère pendant des heures, simplement parce que cela n’est pas le cas. Il peut parler brièvement de Jackson sans que son cœur se torde au point de lui faire physiquement mal, mais s’il peut éviter d’étendre le sujet des heures durant, alors il le fait. De toute façon, peu importe à quel point il parlera de lui, cela ne sera jamais assez suffisant pour le ramener à la vie. Et ce n’est pas faute de le vouloir. “Ça fait partie du processus, c’est normal.” Il est celui qui a lancé l’idée de l’autobiographie, parler de son frère était un passage obligatoire dont il a toujours eu conscience. Mais maintenant, au moins, Rhett entretient l’idée que le pire est derrière lui. Aucune histoire qu’il pourrait conter ne saurait être pire que toutes celles entourant Jackson.
« J’avance rapidement c’est vrai mais sans vouloir t’inquiéter, il y’a encore pas mal de boulot, je sais pas combien de chapitres tu imaginais mais il me manque par exemple la partie sur ton enfance, quelques commentaires sur ta carrière même si j’ai avancé seule. » Il hoche la tête, n’ayant pas pensé à de tels détails qui, selon lui, semblent tout de même largement insignifiants. Il se moque du nombre de chapitres, tout comme il se moque que tout le monde apprenne quelle est la relation qu’il entretient avec ses parents. Il y a des choses dont il doit encore parler, oui, de toute évidence, mais rien qui ne lui semble insurmontable ou, dans un autre registre, qui semble demander une grande quantité de temps. Il n’a jamais été patient, Rhett, et l’idée de rester encore plusieurs mois à raconter sa vie entre deux verres serait peut-être bien pour l’effrayer, finalement, parce qu’il aurait l’impression de perdre d’un temps qui lui est précieux. “Je trouve qu’on a bien avancé.” Qu’il se contente donc de façon de répondre, d’une manière assez générale. “Je te parlerai de mon enfance, aujourd’hui.” Il annonce donc, comme pour la contenter. Ce n’était de toute façon pas un genre de secret qu’il retenait pour lui, bien conscient que ce sont ses accès de colère et son incapacité totale à suivre une journée entière de cours qui l’ont mené jusqu’au rugby. Ça, et les bonnes rencontres au bon moment, parce qu’il a grandi avec une bonne étoile qui semble seulement l’avoir abandonné en cours de route. « Tu avais en tête une date de lancement ? Je peux essayer de m’adapter. J’ai quelques contacts dans l’édition, mais je vais devoir contacter mon agent, aussi. » - “Je pensais sortir ça en début d’année.” Et il n’a aucune idée de savoir si cette idée préconçue est réalisable ou non, maintenant, mais c’est pourtant ce qu’il demande. Quitte à se voir plus souvent, quitte à ce qu’elle lui tire davantage les verres du nez. Peu importe, en réalité: il veut que le livre sorte et que le monde entende à nouveau parler de lui, comme avant. L’impact sera différent, le public tout autant, et en réalité il espère toucher bien plus de gens que dans son âge d’or. Parce qu’il le mériterait bien, après tout. Après toutes ces années sur le terrain et toutes ces autres derrière un micro.
« A part ça, alors, comment va Number 9 ? » Le ton change soudainement pour quelque chose d’infiniment plus enjoué, qui prend de court numéro neuf. “J’ai rencontré ma belle-mère et j’ai survécu. Ça serait un super titre de chapitre, ça.” Il commente avec un certain amusement, lequel n’enlève pourtant rien à la vérité derrière ces faits: la rencontre avec la mère d’Evelyn a été quelque peu musclée, mais finalement tout n’a pas été si pire. Elle ne l’a pas tué, par exemple, et ça c’est un très bon début, parce que rien n’était donné d’avance. “Pas grand chose, en réalité. J’ai un peu l’impression que les choses stagnent et c’est pour ça que j’ai envie de sortir le livre au plus tôt.” Dans sa vie personnelle tout va pour le mieux, ce n’est pas ce qu’il critique, mais en ce qui concerne son (absence d’) évolution professionnelle, il tourne en rond tel un lion en cage. “Tu sais pourquoi je me suis lancé dans le rugby, à l’origine ?” C’est le pont avec l’histoire autour de son enfance, c’est aussi le pont pour parler d’autre chose sans donner de l’importance à Celie Pearson dans le livre de Greta. |
| | | ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280 TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/a GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenience DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [ 09/08]
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| “C’est pas un souci, je t’assure.” La ligne entre le rapport professionnel et l’amitié était là, bien visible. Il était évident que leur rencontre avait été bien peu subtile grâce à un Conrad qui n’hésitait jamais lorsqu’il avait une idée derrière la tête et que ces deux-là auraient pu ne jamais plus s’adresser la parole suite à ce gala. Mais ils étaient là et Greta et son empathie avaient bien du mal à ne pas s’attacher au garçon qui n’avait pourtant rien demandé d’autre qu’une écrivaine pour raconter son histoire. Devant un ami, elle n’aurait eu aucune gêne à montrer son penchant pour le vin blanc, elle aurait été plus naturelle et n’aurait pas réfléchi à chacun de ses mots avant de les prononcer. Greta tentait de faire bonne figure, comme intimidée devant le sujet de l’autobiographie et elle était venue balayer ce moment de flottement par ses premiers écrits. Difficile de dire si elle était satisfaite de ces chapitres, l’histoire qu’elle racontait était réelle et elle ne pouvait pas avoir d’avis sur son déroulement, c’était donc Rhett qui était venu confirmer que tout lui convenait. Mais que jugeait-il finalement ? La manière d’écrire, les mots empruntés ou la façon dont elle s’efforçait de dorer un blason parfois éraflé ? Ses idées comme embrumées probablement à cause d’un verre de vin pourtant à moitié consommé, Greta doutait et si la validation du sportif aurait dû l’aider, l’entendre l’avait finalement mise dans une position délicate alors qu’elle le replongeait dans l’événement le plus douloureux de sa vie. “Ça fait partie du processus, c’est normal.” « Ouais, c’est vrai. Mais c’est pas simple, vraiment. Je suis contente que tu sois satisfait, en tout cas. » avait-elle répondu en levant son regard vers le sien pour lui adresser un sourire empli de sincérité. Elle ne pouvait qu’imaginer combien sa vie aurait été différente si, comme Rhett, elle avait eu à vivre avec la perte de Carmine. Cette pensée n’avait fait que frôler son esprit et un immense chagrin l’avait déjà envahi, alors, Greta songeait à la douleur du garçon et avait été soulagée elle aussi que la discussion progresse vers un sujet plus engageant.
“Je trouve qu’on a bien avancé.” Si elle connaissait maintenant les plus grandes anecdotes de sa vie, son statut de biographe ne lui permettait pas de saisir toutes les particularités de sa personnalité. “Je te parlerai de mon enfance, aujourd’hui.” Elle ne s’était par exemple pas attendue à le voir s’impatienter et hausser les sourcils lorsqu’elle avait évoqué les parties manquantes du livre. Sa réaction l’avait déstabilisée et n’avait pas aidé ses doutes mais Greta avait cependant sourit devant tant d’enthousiasme. “Je pensais sortir ça en début d’année.” C’était un challenge mais il venait la galvaniser et c’était peut-être tout ce dont elle avait besoin actuellement. « Challenge accepted ? » avait-elle commencé en riant. « Sans vouloir te vexer, je préfère passer les fêtes de noël avec ma famille qu’avec toi donc il va falloir mettre les bouchées doubles. Mais au niveau de l’écriture, ça le fera. C’est plutôt le reste qui m’ennuie. » Appeler Sergio. Le briefer sur ce nouveau projet. Honorer ce contrat et lui permettre de gagner encore plus d’argent sur la famille Sighbury uniquement grâce à un chantage. Cette idée la faisait frémir à l’avance mais elle devait assumer les conséquences de ses bêtises d’adolescence. « Mais je m’en charge. » Grâce à Ophelia qui l’avait traînée dans tout un tas d’événements liés à l’édition, les cartes de visite ne manquaient pas et les éditeurs se bousculeraient sûrement à la porte pour accueillir l’histoire de Garrett Hartfield.
Le timing était serré mais Greta avait mis un point d’honneur à tenter de le connaître, réellement. “J’ai rencontré ma belle-mère et j’ai survécu. Ça serait un super titre de chapitre, ça.” Il était drôle, c’était indéniable et son rire n’avait pas été feint. “Pas grand chose, en réalité. J’ai un peu l’impression que les choses stagnent et c’est pour ça que j’ai envie de sortir le livre au plus tôt.” Greta avait acquiescé, son sentiment étant étrangement similaire au sien. “Tu sais pourquoi je me suis lancé dans le rugby, à l’origine ?” Sa question était la porte ouverte à un récit sur son enfance, le sentant pressé et remarquant sa jambe qui s’agitait sous la table par impatience, Greta se doutait qu’il serait court. « T’étais plus fort en cours de sport qu’en littérature, de ce que j’ai pu voir. Et je comprends plutôt bien ce que ça fait d’avoir des frères et sœurs parfaits. » avait-elle simplement répondu, ne cachant plus le fait qu’elle le connaissait maintenant par cœur, peut-être même mieux que lui pourrait se connaître, finalement. Terminant son verre en soupirant, Greta repensait à toutes ces années à tenter de trouver une place dans sa famille alors que Carmine remplissait déjà le rôle d’enfant prodige à la perfection. Cette vie-là, elle n’en avait pas voulu, les gênes et l’héritage ne devaient pas influer sur ses choix et son avenir. Elle l’avait écouté attentivement alors qu’il lui expliquait le pourquoi, le comment, et la façon dont il avait fait d’une imperfection un tel succès la fascinait. Ses notes étaient suffisantes alors elle s’était permise d’aller sur un nouveau terrain, pour contenter les quelques questionnements qui persistaient depuis ce fameux gala. « C’est plutôt drôle de se dire qu’on n’a jamais eu l’occasion de se parler, à Londres même avec Conrad en commun. Le monde est petit. » L’écrivaine jouait avec son stylo et parlait pour ne rien dire, sa vraie intention étant de trouver une légitimité à tout ce qu’elle était en train de faire. « Après notre rencontre, tu n’as pas cherché plus loin ? Tu as pris les recommandations de Conrad pour argent comptant ? C’est fou que tu m’aies accordé ta confiance aussi vite. » Et en une phrase Greta avait de nouveau laissé planer l’ombre de son manque de confiance en elle face à celui dont le nom serait bientôt apposé dans une jolie calligraphie à côté du sien sur la couverture d’un livre. Et soudain, un détail important lui était venu à l’esprit. « D’ailleurs… Je me demande si je vais publier sous Moore ou Sighbury. » avait-elle demandé, innocemment, et la réponse de Rhett traduirait de sa réelle bienveillance ou de son appât du gain, de si lui aussi était de ceux qui profitaient de la renommée des personnes qu’il croisait. just know this too shall pass losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove |
| | | | (#)Lun 21 Nov 2022 - 11:42 | |
| « Challenge accepted ? » C’est ce qu’il voudrait entendre, en effet. Rhett veut continuer à garder ses rêves d’enfant, il veut croire que les choses peuvent être aussi simples et qu’en disant que le livre sortira en janvier, il sortira bel et bien en janvier. Comme s’il n’y avait qu’à claquer des doigts pour écrire quelques dizaines de milliers de mots et les lancer à l’impression, pour en faire la distribution juste ensuite. Mais oui, bien sûr, tout est aussi simple et fluide et parfaitement réalisable, n’est-ce pas ? Challenge accepted ; lui, il l’a déjà accepté. « Sans vouloir te vexer, je préfère passer les fêtes de noël avec ma famille qu’avec toi donc il va falloir mettre les bouchées doubles. Mais au niveau de l’écriture, ça le fera. C’est plutôt le reste qui m’ennuie. » - “Quoi donc ?” Pour ce que ça vaut, lui aussi préfère largement passer les fêtes en famille, même si cela signifie en venir à se disputer avec Ruben et ignorer Ethel, parce que le même schéma se répète chaque année. Peut-être qu’il verra Grace, peut-être pas ; il s’en moque un peu. Il ne sait même pas s’il proposera à Evelyn de venir, bien trop conscient du chaos en approche, bien trop certain de ne pas vouloir lui imposer un tel spectacle aussi. Il avisera le moment venu, sans doute, parce que tout ce que les mots de Greta lui font penser, c’est qu’ils doivent donc mettre les bouchées doubles avant les fêtes pour que le livre soit prêt à temps. Rhett refuse de repousser encore un peu plus sa sortie, même si la date n’était arrêtée que dans son esprit: il sortira en janvier. “On peut se voir plus souvent si ça t’arrange pour l’écriture. C’est pas comme si j’avais des notes à réviser.” Et fort heureusement, parce qu’en mauvais élève qu’il est, il n’aurait jamais révisé ces dernières. Mais parler de sa vie et de ses proches n’a rien d’un piège, bien loin de là. « Mais je m’en charge. » Elle répond à sa première question et il laisse la sienne couler, voulant plus que jamais lui faire confiance alors qu’elle lui apporte la bonne réponse: tout ira bien. Si elle s’en charge, c’est que tout rentrera dans l’ordre et que tout ira bien, oui.
Alors, ils débutent. Ils n’ont pas de temps à perdre en digressions, raisons pour lesquelles Rhett lance rapidement le sujet par lui-même en parlant de son enfance, comme convenu. « T’étais plus fort en cours de sport qu’en littérature, de ce que j’ai pu voir. Et je comprends plutôt bien ce que ça fait d’avoir des frères et sœurs parfaits. » Sa réponse est sobre et politiquement correcte: elle lui arrache un sourire presque attendri. Il y a de ça, oui. Il y a des cours dans lesquels il n’écoutait pas, incapable d’en comprendre l’intérêt. Mais il y a surtout tout le reste, à côté, et ce n’est pas uniquement de la perfection de son cadet dont il parle. “J’étais surtout plus fort pour me retrouver dans le bureau du directeur après une énième bagarre.” Le Rhett d’aujourd’hui a un sourire en coin quand il repense à l’impulsivité de sa personne d’hier : impulsivité qui ne l’a jamais quitté, en réalité, et qui se contente sagement de dormir dans un coin de son esprit sans animer ses muscles de réflexes violents. Elle a longtemps été canalisée mais jamais domptée, quand bien même il aurait voulu que ce soit le cas: il n’est pas fier d’être aussi sanguin. “C’est un homme qui a compris qu’il devait faire quelque chose, parce que je courais à la catastrophe à agir comme ça.” Alors, il est ce cliché de personne qui peut dire que le sport l’a sauvé, parce qu’il en a l’intime conviction et non parce que c’est le genre de phrase qui rend bien, sur papier. “Tu t’y connais en fratrie parfaite, alors ?” Vouloir avancer rapidement dans l’écriture du livre ne l’empêche pas d’être curieux à son tour, pas vrai ?
« C’est plutôt drôle de se dire qu’on n’a jamais eu l’occasion de se parler, à Londres même avec Conrad en commun. Le monde est petit. » A cela, le brun hausse les épaules, ne trouvant pas cela aussi étrange qu’elle le dépeint. Londres est une grande ville et ils étaient tous deux très occupés sûrement ; ce n’est pas Conrad à lui seul qui aurait pu faire un miracle. Et qui sait, ils se sont peut-être rencontrés sans même s’en souvenir, un visage parmi la masse pouvant être rapidement oublié. “Une écrivaine, ça va dans les soirées huppées ?” Il ne juge pas son statut ni même son métier, pas du tout, mais il se contente de souligner avec un sourire entendu qu’il ne pense pas qu’ils appartiennent au même monde, de toute façon. Il peine déjà à croire qu’ils se soient rencontrés à Brisbane, même si leur ami en commun y est pour beaucoup, si ce n’est pour tout. « Après notre rencontre, tu n’as pas cherché plus loin ? Tu as pris les recommandations de Conrad pour argent comptant ? C’est fou que tu m’aies accordé ta confiance aussi vite. » A nouveau, il hausse les épaules. Pas curieux pour un sou, il n’a pas jugé nécessaire de creuser une question qu’il ne se posait de toute façon pas: pourquoi aurait-il cherché son nom en large et en travers sur internet ? Il fait confiance à son ami pour lui présenter des personnes en qui il a confiance à son tour, et puisque tout ce qu’il lui dit sera à terme révélé au monde entier, ce n’est pas vraiment de la confiance à ses yeux. Simplement une avant-première qu’il lui offre. “J’aurais dû ? Qu’est-ce que j’aurais pu trouver ?” Quel cadavre Greta Moore peut-elle bien cacher dans son placard ? La question l’intrigue autant qu’elle l’amuse, lui qui repose son regard sur la brune avec une curiosité non feinte.
« D’ailleurs… Je me demande si je vais publier sous Moore ou Sighbury. » “Tu es mariée ?”
Après tout, il ne voit pas une autre raison qui pourrait expliquer le doute entre deux noms de famille pour publier un livre, alors il la lui pose avec un naturel déconcertant, ne faisant que prouver une fois de plus à quel point il n’a pas fait la moindre recherche de son côté. |
| | | ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280 TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/a GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenience DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [ 09/08]
ua (slasher) Moventry #10
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15 #16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
RPs EN ATTENTE : Riley #1
RPs TERMINÉS : (2024) Mallen #5 • Kieran #1 • Moventry #12 • Swann #8 • Swann #9 • Moventry #14 • Joseph • Marley #3 • Lena #2 • Mallen #6 • Emery #4 • Moventry #13 • Swann #10 • Moventry #15 • Izan #1 • Swann #11 • Izan #2
- ua:
AVATAR : Ashley Benson CRÉDITS : avatar : auselesslovethings / gifs : zazou (crackship); gracgifs (signature) goddamnmuses (profil), drvgonqueen - lcrnasgifs - zigglerscesaro - may0osh - cheekeyfire (profil) / ub : paindep/stairsjumper DC : Didi & LewLew & NicoPSEUDO : WisePenguin INSCRIT LE : 28/07/2022 | (#)Mer 30 Nov 2022 - 19:43 | |
| Greta se confortait dans l’idée que ce nouveau projet était tout ce dont elle avait besoin et ce délai ingérable, s'il la rendait nerveuse, la motivait également encore un peu plus. Un peu à l’image d’un exposé de classe laissé de côté trop longtemps et que l’on venait boucler en une nuit, l’adrénaline et la pression étaient parfois bénéfiques. Même si sa confiance n’était qu’illusion et apparence, Rhett semblait acheter tout ce qu’elle disait et petit à petit, le sentiment devenait réel même pour elle. “Quoi donc ?” avait-il demandé et elle avait donné un peu plus d’explication avant de le rassurer, encore et encore, peut-être à tort. Son optimisme était peut-être un tantinet trop important alors qu’elle n’avait qu’un seul et unique livre pour se donner un point de comparaison concernant les délais. Mais quelque chose lui disait qu’elle n’avait pas le droit à l’erreur et c’est probablement la détermination qui s’entendait dans ses mots et se voyait dans son regard qui lui laissait penser cela. Ils étaient sur la même longueur d’onde parce que le plus tôt ce projet serait lancé, le plus vite Greta pourrait compter un second ouvrage à son actif. Même si ce livre-là était différent des autres, il permettrait de nourrir un peu les éditeurs et elle en était persuadée, le nom Hartfield lui ouvrirait toutes les portes qu’elle souhaiterait. “On peut se voir plus souvent si ça t’arrange pour l’écriture. C’est pas comme si j’avais des notes à réviser.” Son ambition ne faisait aucun doute même pour Greta qui apprenait encore à le connaître et il était évident qu’il n’avait volé à personne sa place au sommet. « Je travaille avec un agent donc je dois vérifier deux trois choses avec lui mais ça prendra pas trop de temps. » La blonde passerait dans son bureau sans prendre le temps de lire un contrat sur laquelle elle n’aurait probablement pas son mot à dire et repartirait en claquant la porte, Sergio lui ayant gâché sa bonne humeur. Aucune raison de s’attarder sur ce point sombre de sa carrière dans l’écriture. « Je te tiendrais au courant, merci de te rendre disponible, ça sera forcément plus simple. L’important c’est que je boucle tout, à la fin du mois ou début décembre pour se laisser le temps pour le travail d’édition. » Un dernier rendez-vous pour tout clôturer devrait suffire alors que l’intégralité de l’histoire du jeune homme résidait déjà dans son carnet de notes. Mais, en bonne professionnelle, elle voulait en savoir plus, cherchant à combler la moindre faille que pourrait avoir le récit. Son enfance, un peu moins généreuse en détails, était l’un des points qui nécessitait le plus de travail et c’était ce point sur lequel elle était venue demander des précisions. Plus les souvenirs étaient lointains, moins il était facile de les évoquer mais Rhett se prêtait au jeu, comme depuis le début de leurs entretiens. “J’étais surtout plus fort pour me retrouver dans le bureau du directeur après une énième bagarre.” Son sourire s’était forcément étiré suite à cette annonce, parce qu’il venait parfaire le cliché du sportif bagarreur et peu enclin à s’investir dans les études. Il était évident qu’il s’était éloigné loin, très loin de ce schéma en excellent dans sa carrière sportive puis, même une fois celle-ci brisée, en continuant à surfer sur cette notoriété avec brio et savoir-faire pour s’assurer deux nouveaux postes en lien avec qui il était. “C’est un homme qui a compris qu’il devait faire quelque chose, parce que je courais à la catastrophe à agir comme ça.” L’histoire était belle, intéréssante à raconter et Greta prenait des notes. « Tu vois qu’il y’a toujours des détails intéréssants à ajouter. J’aime beaucoup ce que tu racontes là. » Et elle en oubliait presque qu’il ne s’agissait pas là d’une fiction mais bien de la réelle histoire de Rhett, qui venait la replonger dans le moment présent avec sa question. “Tu t’y connais en fratrie parfaite, alors ?” Elle avait acquiesé en souriant, un réflexe lorsque son frère et l’adjectif parfait se retrouvaient dans la même phrase - souvent, donc. « Bien trop, oui. Mon grand frère est la définition même de la réussite. » Dans ses yeux de petite soeur, il était le numéro un. Pourtant, elle était bien placée pour connaître ses défauts et l’ensemble de toutes ces failles qui le constituait, mais c’est bien là ce qui le rendait parfait à ses yeux. Elle refusait d’en dire plus, bien loin de s’imaginer que la conversation prendrait une tournure qui la contraindrait à révéler qui elle était alors qu’elle avait posé la question de trop.
Rhett semblait totalement ignorer qui elle était réellement et Greta était venue lâcher son stylo pour se redresser un peu en le voyant se questionner. “Une écrivaine, ça va dans les soirées huppées ?” Une écrivaine. Le mot était fort et le métier n’était certainement pas ce qui aurait pu lui donner sa place dans les soirées huppées dont il parlait. Il l’avait pourtant rencontré justement dans un de ces fameux événements et le fait qu’il soit resté parfaitement inconscient de son statut la faisait rire. « Il faut croire oui, tu trouvais pas ça huppé, la soirée où on s’est rencontrés ? » Elle en avait vu des plus grandioses et éclatants mais cet événement n’avait rien de banal. Alors amusée sur ce quiproquos, Greta avait continué à se demander comment Rhett avait pu lui confier ce projet si vite et comment il n’avait pas tiquer sur le nom Sighbury surtout après avoir séjouré à Londres. “J’aurais dû ? Qu’est-ce que j’aurais pu trouver ?” Il semblait maintenant apeuré alors elle l’avait rapidement rassuré. « Rien de répréhensible, rassures-toi. » Et finalement, en se questionnant sur le nom qu’elle utiliserait pour la publication du livre, Greta avait soulevé encore plus de questions et il devenait maintenant impossible de se sortir de cette impasse. “Tu es mariée ?” Son expression faciale devait probablement traduire de l’absurdité de cette demande et elle s’était abstenue de montrer son annulaire désespérément nu. Après tout, c’était la conclusion la plus évidente quant à l’annonce d’un dilemme sur le choix d’un nom de famille. « Oula, non, du tout. J’ai juste changé de nom. » Les sourcils de Rhett ne cessaient de se arquer et elle avait retenu de sa personnalité qu’il n’était certes pas curieux mais également très loin d’être patient alors elle s’était lancée. « Je vais te faire un résumé même si j’évite d’en parler mais déjà j’étais persuadée que tu savais tout grace à Conrad et le fait que tu n’aies pas cherché plus loin me fait croire que je peux te faire confiance. » avait-elle commencé, tentant de se rassurer elle-même. « Bon, peut-être que je devrais pas mais c’est comme ça. » Le doute persistait mais le regard de Rhett s’assombrissait alors elle avait enchaîné. « Sighbury, c’est le nom des créateurs. La marque, l’empire, ceux qui ont habillé la reine, tu les appelles comme tu veux mais moi je les appelle papa et maman. Et mon frère, c’est l’égérie de la marque. J’ai changé de nom pour voir si je pouvais réussir par moi-même. » Sa main avait regagné son verre qu’elle avait trouvé désespérément vide alors qu’elle aurait peut-être eu besoin d’une simple gorgée en réalisant qu’elle était loin de briller loin d’eux. Ces confidences, elle ne les faisait pas à n’importe qui, mais elle lui devait cette honnêteté afin qu’il puisse avoir son mot à dire sur le nom qui viendrait apposé à côté du sien. « Donc moi, je serai plutôt pour publier sous Moore. » Histoire que les lecteurs ne soient pas surpris que le grand Rhett Hartfield ait confié sa biographie à une fille de. just know this too shall pass losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove |
| | | | (#)Mer 7 Déc 2022 - 13:41 | |
| « Tu vois qu’il y’a toujours des détails intéressants à ajouter. J’aime beaucoup ce que tu racontes là. » C’est paradoxale, de se dire qu’elle aime beaucoup l’entendre dire qu’il se battait à tout va et avec tout le monde, même ceux qui faisaient deux têtes de plus que lui. Il comprend pourtant le fond de sa pensée et n’interprète pas autrement les choses, bien conscient qu’elle ne cherche pas la petite bête ou qu’elle cherche à le blesser. Elle se contente d’écrire les faits, Greta, et son gagne pain se mérite lorsqu’il y a du croustillant à lire, chose dont il estime que son (futur) livre ne manque pas, tant sur son histoire personnelle qu’à propos des différents acteurs qu’il prend le temps de citer, sans jamais avoir prévenu l’un d’entre eux que leur nom se retrouvera dans un des plus grands livres à succès de 2023 - ou tout du moins, c’est ce qu’il espère. « Bien trop, oui. Mon grand frère est la définition même de la réussite. » - “Ça lui fait un point commun avec le mien alors.” Et si Rhett sourit, l’amertume est toujours présente dans son cœur et dans son esprit, lui qui est lassé depuis de nombreuses années d’entendre chanter les éternelles louanges de Ruben. Il s’est contenté de faire des études interminables et le voilà mis sur un piédestal pour cela, alors qu’il passe toute sa vie à courir de partout sans jamais dormir, alors qu’il se contente de voir ses fiançailles s’effondrer sans être capable d’agir contre, parce que cela voudrait dire ralentir le rythme. Parfait sous tous rapports, mais pas un seul de véritable et surtout de viable, au fond.
Une écrivaine, ça va dans les soirées huppées ? Les mots sont aussi simples que la question l’est, tout aurait pu provenir de la bouche d’un jeune enfant occupé à se demander pourquoi la Terre est ronde et le ciel bleu. « Il faut croire oui, tu trouvais pas ça huppé, la soirée où on s’est rencontrés ? » Il hoche la tête pour lui répondre: si, bien sûr que la soirée dans laquelle ils se sont rencontrés avait tout de huppée. A bien y repenser, beaucoup pourraient aussi se demander ce qu’un ancien rugbyman pouvait faire là-bas, par exemple, mais pour sa part il est bien plus connu grâce à l’étiquette ‘abc’ que quoi que ce soit d’autre, maintenant, pour le meilleur comme pour le pire. Son ego s’en remet doucement, après tant d’années à réaliser des exploits sportifs, pour finalement être résumé à une belle gueule devant les caméras. « J’ai juste changé de nom. » La curiosité piquée au vif, il arrête les hypothèses à tout va pour se contenter de se la fermer et patiemment attendre qu’elle lui explique d’elle-même une situation à laquelle il ne comprend décidément pas grand-chose. Tout dans son attitude laisse pourtant sous entendre un immense pourquoi auquel il espère qu’elle répondra, bien incapable de rester ainsi sur sa faim et se contenter d’une moitié d’explication. « Je vais te faire un résumé même si j’évite d’en parler mais déjà j’étais persuadée que tu savais tout grâce à Conrad et le fait que tu n’aies pas cherché plus loin me fait croire que je peux te faire confiance. » Il voudrait lui dire que Conrad et lui étaient un peu trop occupés à se disputer la couronne d’un concours des pires blagues qui soient pour parler d’elle, mais sans doute que cela paraîtrait un peu impoli ou, tout du moins, malvenu. Ce n’est pas qu’il ne s’intéresse pas à elle, c’est qu’il n’aurait jamais vu de lui-même l’intérêt de creuser un peu plus les questions autour de sa personne alors qu’il partait du simple postulat qu’elle est une jeune écrivain tout à fait normale, comme il en existe une infinité en ce monde, n’est-ce pas ? « Sighbury, c’est le nom des créateurs. La marque, l’empire, ceux qui ont habillé la reine, tu les appelles comme tu veux mais moi je les appelle papa et maman. Et mon frère, c’est l’égérie de la marque. J’ai changé de nom pour voir si je pouvais réussir par moi-même. » Cette révélation ne fait peut-être pas tomber sa mâchoire, mais il l’écoute tout de même avec attention, effectivement bien loin d’avoir pu se douter que tout ceci pouvait exister dans l’histoire et le passé de Greta qui, encore une fois, semble pourtant être une jeune femme tout à fait normale à la vie simple. Il connaît effectivement le nom des Sighbury, sans pour autant pouvoir ressortir leur Wikipedia en entier. Ce sont ses années passées à Londres qui l’aident un peu, pour une fois, alors qu’il n’est bien sûr pas le moins du monde intéressé par le monde de la mode, ni même l’existence de la feue Reine. “Verdict ? Ça fonctionne ?” Il se moque de l’historique de sa famille, mais il ne se moque pas de Greta et de ce qu’il advient de sa personne, alors il se permet de poser la question en tant qu’ami, pourtant pas encore certain de pouvoir prétendre au titre. Il aimerait qu’il en soit ainsi et qu’ils voient un peu plus loin que la biographie, mais peut-être que ce serait mal placé. A vrai dire, il n’en sait rien et il n’a de toute façon jamais été doué pour la jouer fine. « Donc moi, je serai plutôt pour publier sous Moore. » - “Tu publies avec le nom que tu veux. Je veux dire, de toute façon, si le livre fonctionne on va voir pulluler des articles à base de “vous ne devinerez jamais qui est réellement Greta Moore”.” Et lui, il ne dirait pas que cela le dérange, bien au contraire: si Greta fait parler d’elle, alors cela fera parler du livre par extension. Cela pourrait être un plan commercial redoutable, en réalité, que de d’abord dissimuler son nom de naissance pour au final laisser les journalistes chercher par eux-même une vérité qui n’est sûrement pas enfouie bien profondément sous la Terre. Cela pourrait permettre à Greta de voir ce qu’elle vaut sans ce nom, et cela pourrait permettre à leur collaboration de porter plus ses fruits que jamais. “Je sais pas si t’attends vraiment mon avis sur la question, mais sache seulement que je te fais confiance.” Sur ce point du moins, il n’a aucun mal à déléguer. “T’as encore un peu de temps pour y réfléchir.” Il souligne dans un sourire, ne voulant pas la rendre mal à l’aise. Elle a jusqu’à l’impression, disons. Cela se compte donc en semaines, dans le plan de vie très serré et sûrement toujours un peu trop optimiste de Rhett. |
| | | | | | | | greta&rhett • misery business |
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