She is the best thing that's ever been mine. // JILINE
Gina Cooper
le charme des paillettes
ÂGE : 28 ans (27/05/1996) Gemini sun, Leo moon and Virgo rising. (duality, narcissism and perfectionism) SURNOM : Gigi, Gi (pour les plus fainéant), Ari, Barbie (don't use that, she hates it), Blondie, Bitch, Cooper, Coop. STATUT : Célibataire avec une réputation de fille qui papillonne un peu trop. She's a big flirt. MÉTIER : Personnalité du petit écran (parfois du grand aussi). Elle s'est faite connaitre par une télé-réalité avant de dominer les audiences avec son talk show : The Gina Cooper Show. LOGEMENT : Une maison trop grande pour elle, avec une déco blanche épurée qui rend sa femme de ménage folle et quasiment un hectare de jardin pour garder tout le monde bien loin, au 33 hardgrave road à West End. POSTS : 2436 POINTS : 1790
TW IN RP : Homophobie - Sexe - Eating disorder - Manipulation - Usage de drogue GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ESTP-A ≈ mesure 1,52m ≈ New Yorkaise élevée par une famille de républicains conservateurs catholiques. ≈ A fait ses études à Science Po Paris pour faire plaisir à ses parents. Mais ils ne lui parlent plus depuis son coming out. ≈ Très secrète sur sa vie privée, elle raconte pas mal de petit mensonge à la télévision. ≈ Présentatrice télé préférée des 18 - 30 ans. ≈ Mauvaise cuisinière. ≈ Addict à Starbucks. ≈ Control freak sur beaucoup trop de chose. ≈ Selfish bitch qui s'assume. ≈ Chronically online.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Est chiante en #6633cc, en anglais ou en français. RPs EN COURS :
ISABEL ♡ I could eat that girl for lunch. Yeah, she dances on my tongue. Tastes like she might be the one And I could never get enough. I could buy her so much stuff, It's a craving, not a crush, huh - #1 - #2 - #3 - #4
Une dizaine de jours c’était écoulée depuis leur dernière conversation, ou plutôt leur première et dernière dispute. Une dizaine de jours comme une éternité pour Jiyeon. Elle avait bien envoyé un ou deux textos à Marceline, lui demandant de parler, mais sans réponse de la part de la blonde. Véritable torture. Alors elle avait enclenché le plan B : passer à autre chose. (Plan B qui, en fait, était normalement son plan A, mais qu’elle avait un peu abandonné en se laissant dépasser pas ses sentiments.) Alors elle avait tout fait pour l’oublier : rencontre d’un soir avec un certain Malik, une autre aventure avec Icare rencontré sur Tinder… Tout ça, sans que la blonde ne quitte son esprit, pire encore avec une sorte de culpabilité qui lui tordait le ventre. Elle s’était alors tournée vers l’alcool en sortant en boite avec Bellamy, puis vers une toute autre substance en la compagnie d’Arthur : sans grand résultat non plus, se sentant mieux un instant, mais trop temporairement. Puis était arrivée l’heure du voyage en Corée, prévu depuis un mois par Andrew, son sugar-daddy. Le coeur n’y était pas vraiment, mais elle avait naïvement pensé que mettre une distance physique considérable entre elle et Marceline serait la solution. Loin des yeux, loin du coeur, right ? … Mais non, rien à faire, même à l’autre bout du globe elle pensait encore à elle et se surprenait à fouiller son instagram au beau milieu de la nuit, pour voir ce qu’elle faisait… sans elle. Elle dormait à peine et avait perdu l’appétit, trop préoccupée par ce qu’elle avait avoué à Marceline, par ce qu’elle ressentait pour elle, et parce que la blonde lui avait dit avant de quitter le bar… « Laissons tomber. On ne changera pas. » Pourtant Jiyeon était sûr de pouvoir changer et persuadée, même, de l’avoir déjà un peu fait ces derniers jours ! Alors, oui elle n’avait pas changé ses habitudes, au contraire elle avait tenté d’oublier Marceline à grand coup de plan cul et d’alcool, mais elle avait bien sentie un changement en elle, comme viscéral, a commencer par la culpabilité, qui n’était normalement pas vraiment dans son catalogue d’émotion. Alors la question se posait : Qu’est ce qu’on faisait quand on était amoureux de quelqu’un ? Et pourquoi c’était aussi désagréable comme sensation ? "Les papillons dans le ventre", mon cul oui !
Tout juste de retour sur le sol australien, après cette petite escapade de quelques jours à Séoul, elle c'était d'abord réfugiée sous sa couette, avec l'une des petites bouteilles de soju qu'elle avait ramené dans sa valise. Puis une fois ce courage liquide avalé et ses larmes essuyées, elle avait enfin pris la décision (pas forcément bonne) d’aller la voir. Puisqu’elle ne répondait pas au téléphone, elle n’avait d’autre choix que de se pointer chez elle, histoire de mettre les choses au clair une bonne fois pour toute. Elle ne pouvait pas vivre comme ça, clairement, elle était entrain de couler, courant droit au burn-out émotionnel, hantée par Marceline et par cette foutue dispute.
Il devait être près de dix-huit heures lorsque son Uber la déposait à Daisy Hill Road, dans le quartier sud de Brisbane. C’était bien la première fois qu’elle venait ici, n’ayant jamais eu l’occasion de rendre visite à Marceline avant ; certainement que la blonde c’était toujours efforcée de garder Jiyeon loin de chez elle, pour ne pas franchir un cap de trop dans leur ‘relation’ ou de peur de ne pas vouloir la laisser repartir une fois la coréenne sous son toit… D’après google, Marceline Griffiths vivait au 512, alors Jiyeon se lançait dans la rue, marchant d'un bon pas, observant chaque numéros affichés sur les portails hors de prix des villas et des maisons de la rue. Après une dizaine de minutes à errer le long de cette route, admirant au passage ces maisons qu’elle n’aurait jamais les moyens de s’acheter : elle arrivait enfin devant le 512. Les mains moites, sentant son coeur cogné dans sa poitrine, elle venait frotter des paumes sur ses cuisses, prenant une profonde inspiration. Elle aurait du prendre une bouteille de soju avec elle, pour se donner un peu de force. Elle qui était en temps normal si sur d’elle, limite désinvolte, voilà qu’elle n’en menait pas large. Revoir Marceline, la déranger chez elle, prendre le risque de se faire refouler violemment, de revoir la colère dans les yeux bleus de la blonde, devoir lui dire ce qu’elle avait sur le coeur… tout ça lui faisait vraiment peur et lui nouait l’estomac (ou alors c'était l'alcool sur un estomac vide... certainement un peu des deux). Elle aurait pu vomir à côté de l’interphone de Marceline, si seulement elle avait réussi à mangé quelques chose aujourd'hui. Son doigt sur le bouton, elle hésitait encore un instant, avant d’enfin appuyer dessus, voyant l’écran de l’interphone s’allumer. Plus question de faire demi-tour maintenant.
♡ Since the good ones call their exes wasted And since the Lord forgot my gay awakening. Then I'll just be here in the kitchen Servin' up some moanin' and bitchin'
:
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
And I remember that fight, two-thirty am 'Cause everything was slipping right out of our hands I ran out, crying, and you followed me out into the street Braced myself for the goodbye, 'Cause that's all I've ever known Then, you took me by surprise
Je ne connaissais que trop bien ce match où le score est impossible à suivre. Elle a regardé ma story - un point pour moi - mais j’ai regardé la sienne - un point pour elle. Elle est en train de rire dans un bar avec ses amis - un point pour elle - mais elle a de grandes cernes sous les yeux, le décalage horaire ou la tristesse - un point pour elle et un point pour moi, peut-être - et je suis en week-end au bord de l’océan - un point pour moi. Toute cette bataille pour savoir qui était en train de gagner cette étrange rupture d’une relation qui n’avait vraiment existé, et je me demandais qui avait le dessus, elle, moi ? Jiyeon me l’avait pourtant dit : elle bloquait les gens, elle les oubliait, elle s’en fichait. Moi, j’étais du genre à stalker pendant des années, à faire des scénarios avant de me coucher, à écrire des lettres mélodramatiques et à les brûler dans ma cheminée, à écouter des chansons tristes et à pleurer. Forcément, Jiyeon avait un temps d’avance, et elle semblait bien s’amuser en Corée. Pourtant, elle regardait toujours mes stories. Elle avait liké un de mes posts par accident, et l’avait déliké dans la minute. Ca ne ressemblait pas vraiment à ce qu’elle m’avait décrit de sa façon de gérer ce genre de situations.
Je ne savais pas exactement ce que j’espérais, d’ailleurs. Qu’elle souffre, que je lui manque ? Je n’étais pas décidée sur ce que je ressentais moi-même. J’étais honteuse de la façon dont je l’avais traitée au bar, mais le problème restait le même, peu importe combien j’appréciais Jiyeon, nous ne fonctionnait pas pareil. J’avais 31 ans et assez d’expériences pour savoir ce qu’il me fallait dans une relation, et je me disais que j’étais trop vieille pour faire semblant d’être à l’aise dans ces histoires de couple ouvert, ça ne me convenait pas, ce n’était pas moi. Jiyeon était un papillon, et si ses couleurs la rendaient irrésistibles, je savais que le prix à payer pour l’attraper était trop haut.
Alors j’essayais de l’oublier, tant bien que mal. Ce n’était pas ma première rupture et ça ne serait sûrement pas ma dernière. Nous n’avions même pas été ensemble, ce n’était même pas une rupture ! Mais quand j’ouvrais Twitter, je tombais sur des vidéos de nous que les fans éditaient, je voyais le #jiline (ok, certes, je le cherchais un peu) et des sentiments contradictoires m’envahissaient. Il fallait pourtant me convaincre de passer à autre chose, surtout que je savais bien que je risquais bien de recroiser Jiyeon en soirée, et je ne voulais pas retomber dans cette dynamique de l’embrasser après trois verres, ou pire, lui hurler dessus en plein milieu d’un bar.
… La recroiser en soirée, ou devant chez moi ? Je dévisageai sa silhouette sur l’écran de mon interphone. Non mais… J’inspirai. Qu’est-ce qu’elle fichait là ? Je la regardais quelques secondes de trop, la laissant attendre, avant de finalement appuyer sur le buzzer pour ouvrir le portail et la laisser remonter l’allée dans le jardin, jusqu’à l’entrée où je l’attendais, appuyée contre la porte, les bras croisées. Je la regardai, claquai ma langue derrière mes dents et poussai un soupir, m’écartant en lui faisant signe de rentrer avec moi dans la maison colorée. Dans la cuisine, j’attrapai la bouteille de vin blanc au frigo et nous servis deux verres en silence. Dans le salon, mes enceintes jouaient l’album de girl in red, et je fis à nouveau signe à Jiyeon de me suivre, et je la laissai s’asseoir sur le canapé, pendant que je prenais l’un des fauteils, face à elle.
« Tu voulais me faire une surprise à ton retour de Corée ? »
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
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le charme des paillettes
ÂGE : 28 ans (27/05/1996) Gemini sun, Leo moon and Virgo rising. (duality, narcissism and perfectionism) SURNOM : Gigi, Gi (pour les plus fainéant), Ari, Barbie (don't use that, she hates it), Blondie, Bitch, Cooper, Coop. STATUT : Célibataire avec une réputation de fille qui papillonne un peu trop. She's a big flirt. MÉTIER : Personnalité du petit écran (parfois du grand aussi). Elle s'est faite connaitre par une télé-réalité avant de dominer les audiences avec son talk show : The Gina Cooper Show. LOGEMENT : Une maison trop grande pour elle, avec une déco blanche épurée qui rend sa femme de ménage folle et quasiment un hectare de jardin pour garder tout le monde bien loin, au 33 hardgrave road à West End. POSTS : 2436 POINTS : 1790
TW IN RP : Homophobie - Sexe - Eating disorder - Manipulation - Usage de drogue GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ESTP-A ≈ mesure 1,52m ≈ New Yorkaise élevée par une famille de républicains conservateurs catholiques. ≈ A fait ses études à Science Po Paris pour faire plaisir à ses parents. Mais ils ne lui parlent plus depuis son coming out. ≈ Très secrète sur sa vie privée, elle raconte pas mal de petit mensonge à la télévision. ≈ Présentatrice télé préférée des 18 - 30 ans. ≈ Mauvaise cuisinière. ≈ Addict à Starbucks. ≈ Control freak sur beaucoup trop de chose. ≈ Selfish bitch qui s'assume. ≈ Chronically online.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Est chiante en #6633cc, en anglais ou en français. RPs EN COURS :
ISABEL ♡ I could eat that girl for lunch. Yeah, she dances on my tongue. Tastes like she might be the one And I could never get enough. I could buy her so much stuff, It's a craving, not a crush, huh - #1 - #2 - #3 - #4
Le portail s’ouvrait sans même qu’un mot ne sorte de l’interphone, juste un petit bruit de buzzer avant que la lumière de la petite caméra ne s’éteigne. Jiyeon passait donc le portail, la boule au ventre mais le pas décidé, remontant l’allée du jardin, se répétant que c’était la bonne chose à faire, qu’elle avait raison de venir la voir, qu’elle allait lui dire ce qu’elle avait sur le coeur une bonne fois pour toute… Elle ne prenait même le temps de regarder autour d’elle, d’apprécier le beau jardin de l’actrice, ses yeux déjà posé sur la silhouette de Marceline qui était là, appuyée d’un air nonchalant contre la pan de la porte d’entrée, le regard perçant. Jiyeon prenait une profonde inspiration en arrivant à sa hauteur, alors que la blonde échappait déjà un soupire. Bordel, elle avait vraiment envie de faire demi-tour, elle avait l’impression qu’elle allait se faire disputer d’une seconde à l’autre, pourtant Marceline n’avait rien à voir avec sa mère ! Mais non, pas un mot et le regard suppliant de Jiyeon n’y changeait rien. La blonde restait silencieuse, se contentant de s’enlever du passage pour laisser rentrer la coréenne. Marceline refermait la porte derrière elles, partant en direction de ce que devait être la cuisine, vu le bruit de verres qui s’en échappait, laissant Jiyeon seule un instant. Cette dernière regardait un peu autour d’elle ; tout était coloré, very gay selon elle mais vraiment mignon et surtout bien rangé, rien à voir avec sa chambre à elle. Elle s’avançait timidement dans la pièce de vie, un peu embêtée de garder ses chaussures à l’intérieur, avant que Marceline ne ressorte de la cuisine avec deux verres à pieds remplis de vin blanc. Toujours sans dire un mot elle invitait Jiyeon à s’installer sur le canapé et celle ci s’exécutait, s’installant un peu au bord du sofa, comme déjà prête à repartir, essuyant nerveusement ses mains sur son jean. « Tu voulais me faire une surprise à ton retour de Corée ? » Lâchait enfin Marceline. Evidemment elle savait, Jiyeon partageait tout sur instagram (certainement trop d’ailleurs) et dernièrement elle vérifiait toujours pour voir si Marceline avait regardé ses story, juste… par curiosité. Puis bon, elle avait partagé tout ça aussi en espérant, secrètement, que Marceline le verrait, pour qu’elle pense que la coréenne allait bien, qu’elle n’avait pas besoin d’elle… un mensonge enfin de compte. Mensonge qu’elle vendait aussi à ses followers à grand coup de selfie où elle avait l’air de passer la meilleure journée de sa vie. Elle baissait la tête, les yeux perdus dans son vin blanc, en plus elle n’aimait pas vraiment le vin… mais bon, elle en prenait tout de même une grande gorgée, comme dans l’espoir que ça lui fasse le même effet que le soju un peu plus tôt. « Je voulais qu’on se parle. Mais t’ignorais mes messages. » notait-elle simplement, relevant la tête pour planter ses yeux dans ceux de Marceline, laissant le vin rejoindre le soju et lui monter au cerveau. « J’ai passé dix jours … assez compliqués. » Euphémisme de l’année, mais bon, passons. « Je sais pas ce que tu m’as fait mais … » Elle s’interrompait, hésitant sur son choix de mot, déjà parce qu’elle devait traduire du coréen à l’anglais tout ce qu’elle disait, mais surtout parce qu’elle avait encore du mal à exprimer ce qui lui arrivait. Elle reportait son verre à ses lèvres, enchaînant les gorgées en grimaçant, terminant le vin comme un médicament (alors que c’était certainement un très bon vin et Dani lui aurait surement crié dessus de faire ça, mais bon), puis elle reprenait. « Tu veux pas sortir de ma tête, ça me rend folle. » Elle secouait légèrement la tête, comme pour illustrer son incompréhension face à cette situation. C’est sur que c’était plutôt nouveau pour elle. « Je sais plus quoi faire. Je passe mon temps à fouiller ton insta, j’ai l’impression d’être une psychopathe et quand je t’envoie des messages tu me lâches des vues ! » Le ton montait un peu, malgré elle, déjà l’alcool faisait son job mais en plus de ça, l’idée qu’on lui lâche des vues l’agaçait fortement. « J’ai tout fait comme d’habitude, ou presque pourtant. Je suis passée à autre chose, je suis sortie, j’ai vu du monde, je suis partie voir ma famille, je me suis offert de nouvelles fringues, j’ai bu, j’ai… » Snifer de la cocaïne ? couché avec le premier venu ? « …fait plein de truc… » Oui ne rentrons pas dans les détails, sinon elle allait se faire mettre à la porte. « Et malgré tout ça : t’es toujours là ! » Râlait-elle en pointant sa tête du doigt, avant de toquer sur son crâne comme une idiote. Elle était là mais aussi dans son coeur et c’était pas n o r m a l.
♡ Since the good ones call their exes wasted And since the Lord forgot my gay awakening. Then I'll just be here in the kitchen Servin' up some moanin' and bitchin'
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Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
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MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
And I remember that fight, two-thirty am 'Cause everything was slipping right out of our hands I ran out, crying, and you followed me out into the street Braced myself for the goodbye, 'Cause that's all I've ever known Then, you took me by surprise
Ce n’était pas la peine de faire semblant de ne pas savoir que Jiyeon avait été en Corée - j’avais de l’égo, mais je n’étais pas désilusionnelle. Elle m’avait vu regarder ses stories insta. Pendant un instant, j’avais hésité à utiliser un vieux compte instagram pour la stalker, et que mes vues se perdent dans tous ses followers, mais je trouvais presque ça plus honteux, et je n’avais pas osé. En réalité, je voulais qu’elle voit que je regarde. Je ne savais pas ce que je préférais, qu’elle pense que je m’en fichais, qu’elle sache qu’elle m’avait blessé ? Je ne savais pas dans quel scénario j’aurais pu être la grande gagnante. Au fond, cette histoire avait laissé en grand bleu sur mon coeur serré, s’ajoutant à ma collection de déception amoureuse. Plus jeune, je riais de ma malchance, je me sentais résiliente, je pouvais survivre à des ruptures beaucoup plus difficiles. Mais l’enchaînement avait fini par m’épuiser, et à présent, juste savoir que mon histoire avec Jiyeon ne pourrait pas marcher suffisait à me terrasser, à m’envoyer dans mon lit avec un immense verre de vin et un énième marathon de The Office.
« Je voulais qu’on se parle. Mais t’ignorais mes messages. » Il ne fallait pas trop m’en demander non plus : je n’allais pas cesser de la stalker, mais lui répondre, c’était une autre paire de manche. Et oui, je savais très bien que ce j’étais en train de dire n’avait pas vraiment de sens !« J’ai passé dix jours … assez compliqués. » Je mordillai l’intérieur de ma joue distraitement. Elle m’en voulait donc tant que ça pour ce que je lui avais dit au bar ? Certes, je n’avais pas été tendre, mais elle avait commencé les hostilités. « Je sais pas ce que tu m’as fait mais … » « Désolée, je sais que j’ai été méchante au bar mais je - » Mais visiblement j’étais à côté de la plaque car Jiyeon me coupa : « Tu veux pas sortir de ma tête, ça me rend folle. » … Hein ? « Je sais plus quoi faire. Je passe mon temps à fouiller ton insta, j’ai l’impression d’être une psychopathe et quand je t’envoie des messages tu me lâches des vues ! » Je fixai Jiyeon qui buvait son verre à vitesse grand V - j’aurais dû me douter que lui filer une de mes meilleures bouteilles de sauvignon était une erreur, elle n’allait pas le siroter, c’était de Jiyeon dont on parlait. « J’ai tout fait comme d’habitude, ou presque pourtant. Je suis passée à autre chose, je suis sortie, j’ai vu du monde, je suis partie voir ma famille, je me suis offert de nouvelles fringues, j’ai bu, j’ai… » Ok donc elle avait couché avec pleins de personnes, copy that.« …fait plein de truc… » Je grimaçai. « Et malgré tout ça : t’es toujours là ! »
Je la regardai. Pour une fois, elle m’avait réduite au silence. Jiyeon, LA Jiyeon Park, qui collectionnait les histoires avec une légéreté légendaire, était assise dans mon salon à me dire qu’elle n’arrivait pas à me sortir de sa tête. Elle qui m’avait avoué qu’elle bloquait à vu avant de s’attacher, qu’elle n’avait jamais été amoureuse, qu’elle n’avait jamais eu le coeur brisé. Je sentais que le mien s’emballait, même si j’essayais de le calmer. Est-ce que je pouvais être celle qui ferait changer Jiyeon ? Non, c’était stupide, elle était littéralement un red flag géant qui appuyait sur tous mes triggers : la peur d’être trompée, d’être plaquée, d’être celle qui aime plus dans la relation. Mais pourtant, quand je la regardais assise sur mon canapé, à se taper le crâne et à faire quasiment cul sec de mon verre de vin, les joues rosées, ses manières taquines et charmantes, quelque chose pétillait dans mon estomac, parce qu’elle me plaisait, quoi que j’y fasse. Je me raclai la gorge.
« Putain, je dois être contagieuse : quelques semaines à faire des soirées ensemble et maintenant toi aussi tu te mets à stalker les gens ? » J’eus un petit rire, mais je me rendais bien compte que j’essayais d’alléger l’ambiance étrange dans mon salon. « Tu vas peut-être pouvoir enfin te mettre à la place des gens à qui tu as brisé le cœur ! » J’eus un petit sourire timide. Tout à coup j’avais peur de ne pas bien comprendre ce qu’elle me disait, peur de m’emballer pour rien. « Je… Je ne suis pas sûre de bien comprendre, Ji. » Je soupirai. « Moi aussi tu me rends folle. Et je suis flattée de faire tourner la tête de Miss Jiyeon la bourreau des coeurs intouchable. » Je bus une longue gorgée de vin. La lumière filtrait par la fenêtre et caressai le visage de Jiyeon, ses traits délicats, ses yeux sombres et ses longs cheveux brillants. Je me souvenais de leur parfum, et il me manquait. « Et je serais honorée que Miss Jiyeon la bourreau des coeurs soit ma petite-amie. Mais je ne suis pas cool comme toi, je ne peux pas faire de couple ouvert, je suis possessive, je suis intense, je ne peux pas juste sortir avec quelqu’un pour le fun. Ce n’est pas qui je suis, même si j’aimerais bien. »
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but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
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Gina Cooper
le charme des paillettes
ÂGE : 28 ans (27/05/1996) Gemini sun, Leo moon and Virgo rising. (duality, narcissism and perfectionism) SURNOM : Gigi, Gi (pour les plus fainéant), Ari, Barbie (don't use that, she hates it), Blondie, Bitch, Cooper, Coop. STATUT : Célibataire avec une réputation de fille qui papillonne un peu trop. She's a big flirt. MÉTIER : Personnalité du petit écran (parfois du grand aussi). Elle s'est faite connaitre par une télé-réalité avant de dominer les audiences avec son talk show : The Gina Cooper Show. LOGEMENT : Une maison trop grande pour elle, avec une déco blanche épurée qui rend sa femme de ménage folle et quasiment un hectare de jardin pour garder tout le monde bien loin, au 33 hardgrave road à West End. POSTS : 2436 POINTS : 1790
TW IN RP : Homophobie - Sexe - Eating disorder - Manipulation - Usage de drogue GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ESTP-A ≈ mesure 1,52m ≈ New Yorkaise élevée par une famille de républicains conservateurs catholiques. ≈ A fait ses études à Science Po Paris pour faire plaisir à ses parents. Mais ils ne lui parlent plus depuis son coming out. ≈ Très secrète sur sa vie privée, elle raconte pas mal de petit mensonge à la télévision. ≈ Présentatrice télé préférée des 18 - 30 ans. ≈ Mauvaise cuisinière. ≈ Addict à Starbucks. ≈ Control freak sur beaucoup trop de chose. ≈ Selfish bitch qui s'assume. ≈ Chronically online.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Est chiante en #6633cc, en anglais ou en français. RPs EN COURS :
ISABEL ♡ I could eat that girl for lunch. Yeah, she dances on my tongue. Tastes like she might be the one And I could never get enough. I could buy her so much stuff, It's a craving, not a crush, huh - #1 - #2 - #3 - #4
« Putain, je dois être contagieuse : quelques semaines à faire des soirées ensemble et maintenant toi aussi tu te mets à stalker les gens ? » « C’est pas drôle. » commentait très sérieusement Jiyeon alors que Marceline pouffait de rire. Non, clairement Jiyeon n’avait pas envie de rire, l’heure était grave, elle n’avait toujours pas bloqué la blonde sur les réseaux et voilà quelle était chez elle, sur son joli canapé (très confortable d’ailleurs) entrain de boire du vin blanc. C’était n’importe quoi, il y avait une sérieux laisser-aller ! « Tu vas peut-être pouvoir enfin te mettre à la place des gens à qui tu as brisé le cœur ! » Hm, no thanks. Elle n’allait plus dormir la nuit si elle devait culpabiliser sur toutes les personnes qu’elle avait largué. Jiyeon restait silencieuse mais secouait quand même la tête, un air boudeur sur le visage. « Je… Je ne suis pas sûre de bien comprendre, Ji. » La coréenne levait aussitôt les yeux au ciel, échappant elle aussi un soupire. Fallait qu’elle se répète en plus ? C’était pas assez clair ? ça lui avait déjà demandé un effort monstre mais il en fallait plus ? « Moi aussi tu me rends folle. Et je suis flattée de faire tourner la tête de Miss Jiyeon la bourreau des coeurs intouchable. » « Bourreau des coeurs intouchable… meh » Ronchonnait-elle à mi-voix, jouant nerveusement avec son verre à pied vide, évitant le regard de la blonde. « Et je serais honorée que Miss Jiyeon la bourreau des coeurs soit ma petite-amie. » Wait what? Jiyeon relevait aussitôt la tête. Rien que d’entendre les mots ‘petite-amie’ elle sentait les poils sur ses bras se dresser. C’était donc vrai, elle voulait bien d’elle ? non, non, il y avait un ‘mais’… « Mais je ne suis pas cool comme toi, je ne peux pas faire de couple ouvert, je suis possessive, je suis intense, je ne peux pas juste sortir avec quelqu’un pour le fun. Ce n’est pas qui je suis, même si j’aimerais bien. » Relation ouverte ? Qui avait parlé d’une relation ouverte ? Jiyeon ouvrait la bouche mais aucun son n’en sortait alors que Ethel réapparaissait dans sa petite tête. Merde, right, ça c’était une relation ouverte… il fallait peut-être qu’elle gère ce détail là aussi avant tout autre chose… Elle baissait les yeux, brièvement. Elle lui enverrait un texto plus tard peut-être, ça ferait l'affaire... right ? Elle passait une main dans sa tignasse sombre, soufflant un coup, comme pour se re-concenter sur le plus important : celle qui se trouvait en face d’elle, divine Marceline dont les yeux brillaient comme des saphirs. « On peut être en couple… en couple ‘normal’. » Lâchait-elle enfin. C’était quoi un couple normal en fait ? Parce que bon actuellement elle était, techniquement, en couple déjà. Mais elle savait qu’elle ne voulait pas la même chose avec Marceline. Elle voyait Ethel que de temps en temps… Par exemple là elle ne l’avait pas vu depuis bien un mois. Alors que Marceline elle avait envie de la voir tout les jours, ou presque. Elle avait envie de lui envoyer des messages et des memes à longueur de journée, envie qu’elle réponde à ses textos à trois heures du matin, envie de s’afficher avec elle sur les réseaux… C’était ça un couple normal, non ? « Et je suis pas ‘cool'… tu vois bien... je me pointe chez toi sans prévenir, en plus j'suis limite en pyjama, c’est n’importe quoi… » notait-elle, baissant les yeux pour regarder sa tenue. C’est vrai qu’elle était partie à la hâte, alors bon elle avait bien un jean large, mais le débardeur et la veste de survêtement qu’elle avait en haut, c’était pas trop ça… pour aller à la supérette du coin ça passait, mais pour venir chez une gagnante d’un Golden Globes … C’était un peu la honte. Elle remettait d'ailleurs aussitôt les pans de sa veste, pour cacher ce vieux débardeur noir sans forme. En plus elle avait encore le maquillage de la veille sur la tronche. Enfin ce qu’il en restait après qu’elle ai pleuré sous sa couette avant de venir… Non, elle n’était pas sous son meilleur jour, clairement. Elle était sortie sur un coup de tête après s'être descendue trente-six centilitres d'alcool à vingt degrés : c'était une bonne excuse, non ? « Je suis possessive aussi, si tu t’en étais pas rendu compte l’autre jour au bar. Et j’ai pas envie de sortir avec toi pour le fun… j’ai envie d’un vrai truc… » Elle reportait son attention sur son verre vide. God, qu’est ce qu’elle aurait donné pour avoir un shot de soju là tout de suite, histoire de l’aider un peu, lui retirer cette boule qui lui tordait l'estomac. Pourquoi c’était si dure de lui dire : ‘j’ai envie d’être en couple avec toi, je t’aime bien.’ ? « Je crois que j’ai envie d’un truc sérieux. » ajoutait-elle à mi-voix, limite honteuse. Et son coeur s’emballait alors qu’elle lâchait ça, parce que c’était étrange, parce que c’était effrayant. Un ‘truc sérieux’ c’était des responsabilités, c’était des règles à suivre… bref tout ce qu’elle détestait et évitait en temps normal. Pourtant c’était bel et bien ce dont elle avait envie avec Marceline.
♡ Since the good ones call their exes wasted And since the Lord forgot my gay awakening. Then I'll just be here in the kitchen Servin' up some moanin' and bitchin'
:
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
And I remember that fight, two-thirty am 'Cause everything was slipping right out of our hands I ran out, crying, and you followed me out into the street Braced myself for the goodbye, 'Cause that's all I've ever known Then, you took me by surprise
J’étais assez âgée pour savoir que j’étais trop âgée pour faire semblant d’être ok avec une relation de couple qui ne me convenait pas. Je les avais collectionnées, ces histoires où j’avais prétendu être quelqu’un d’autre ; quand j’avais vécu à New-York notamment, je m’étais fourrée dans des couples ouverts, des relations polyamoureuses, parce que là-bas, l’hétéronormativité était fuie par la plupart des baby queers qui découvraient leur sexualité. Parfois, je me disais que ma vie aurait été plus simple si j’avais été capable de partager la personne que j’aimais, mais j’étais le genre de copine obsessive qui se dévouait entièrement à ses crushs : quand j’avais quelqu’un en tête, c’était en boucle, et je ne voyais sincèrement personne d’autre. Je voulais tuer dans l’oeuf mes sentiments pour Jiyeon avant qu’ils ne dégénèrent et que je ne pense qu’à elle, comme j’avais pensé en boucle à Mac pendant les semaines de notre relation qui s’était fini aussi brutalement qu’un train lancé à pleine vitesse dans une impasse.
« On peut être en couple… en couple ‘normal’. »
Je regardai Jiyeon - c’était à mon tour de descendre mon verre de vin un peu trop vite - en me demandant si j’avais bien compris. Qu’est-ce qu’elle entendait exactement par… un couple normal ? Je sentais que l’éléctricité dans mon estomac commençait à disjoncter.
« Et je suis pas ‘cool'… tu vois bien... je me pointe chez toi sans prévenir, en plus j'suis limite en pyjama, c’est n’importe quoi… » J’avais en effet connu Jiyeon plus apprêtée, maintenant qui j’y pensais ; quand elle était arrivée, je m’étais dit qu’elle n’avait simplement pas fait d’efforts. Se pouvait-il qu’elle soit venue précipitamment, sans prendre le temps, et que sa tenue n’indiquait pas un manque d’efforts mais une sorte de… besoin irresistible de me voir ? Je la fixai, ma respiration s’emballant légèrement. « Je suis possessive aussi, si tu t’en étais pas rendu compte l’autre jour au bar. Et j’ai pas envie de sortir avec toi pour le fun… j’ai envie d’un vrai truc… » Je la fixai, ma respiration s’emballant légèrement. « Je crois que j’ai envie d’un truc sérieux. »
Jiyeon, complètement retournée, assise sur mon canapé, n’en menait pas large, et venait de me dire qu’elle voulait se mettre avec moi pour de vrai.
Je le connaissais ce coup-là, ce “avec toi ça sera différent”, cet espoir de faire changer quelqu’un, de le rendre sérieux et investi. Je savais que ça ne finissait pas bien. Ce n’était pas raisonnable.
Mais ses cheveux sombres, ses yeux pétillants, sa bouche en forme de coeur, ses lèvres tremblantes, ses mains délicates. Son rire entre les murs de bar, quand on dansait ensemble. Son énergie, son humour, son ambition, sa silhouette dans une robe moulante dans la lumière des néons du karaoké.
Tant pis pour être raisonnable.
Je me levai du fauteuil, laissant l’aimant qui m’attirait à Jiyeon libérer toute sa force, et en deux enjambées, j’étais devant le canapé et j’attrapai son visage entre mes mains et la relevai vers moi pour l’embrasser avec passion, glissant ma main dans sa nuque puis l’autre dans la chute de ses reins. Je la serrai contre moi, perdant ma respiration, l’agrippant comme si je pouvais l’avaler toute entière dans mon étreinte. Lorsque finalement je m’écartai, elle avait le visage tout rouge, et je me laissai tomber sur le canapé, l’attirant à côté de moi.
« Tu viens vraiment de me demander de sortir avec toi ? » Demandai-je avec un rire. J’avais l’impression d’être une lycéenne qui riait niaisement devant son crush. « Je te préviens, t’as intérêt à être sûre de ce que tu me dis. Sinon je te jure, Ji, je t’arrache la tête. »
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
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Gina Cooper
le charme des paillettes
ÂGE : 28 ans (27/05/1996) Gemini sun, Leo moon and Virgo rising. (duality, narcissism and perfectionism) SURNOM : Gigi, Gi (pour les plus fainéant), Ari, Barbie (don't use that, she hates it), Blondie, Bitch, Cooper, Coop. STATUT : Célibataire avec une réputation de fille qui papillonne un peu trop. She's a big flirt. MÉTIER : Personnalité du petit écran (parfois du grand aussi). Elle s'est faite connaitre par une télé-réalité avant de dominer les audiences avec son talk show : The Gina Cooper Show. LOGEMENT : Une maison trop grande pour elle, avec une déco blanche épurée qui rend sa femme de ménage folle et quasiment un hectare de jardin pour garder tout le monde bien loin, au 33 hardgrave road à West End. POSTS : 2436 POINTS : 1790
TW IN RP : Homophobie - Sexe - Eating disorder - Manipulation - Usage de drogue GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ESTP-A ≈ mesure 1,52m ≈ New Yorkaise élevée par une famille de républicains conservateurs catholiques. ≈ A fait ses études à Science Po Paris pour faire plaisir à ses parents. Mais ils ne lui parlent plus depuis son coming out. ≈ Très secrète sur sa vie privée, elle raconte pas mal de petit mensonge à la télévision. ≈ Présentatrice télé préférée des 18 - 30 ans. ≈ Mauvaise cuisinière. ≈ Addict à Starbucks. ≈ Control freak sur beaucoup trop de chose. ≈ Selfish bitch qui s'assume. ≈ Chronically online.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Est chiante en #6633cc, en anglais ou en français. RPs EN COURS :
ISABEL ♡ I could eat that girl for lunch. Yeah, she dances on my tongue. Tastes like she might be the one And I could never get enough. I could buy her so much stuff, It's a craving, not a crush, huh - #1 - #2 - #3 - #4
Selon Jiyeon ça ne pouvait pas bien se passer. Elle venait d’ouvrir son petit coeur de pierre, pour la toute première fois, donc ça allait forcément partir en cacahuète. Elle allait se prendre le râteau du siècle, elle le voyait venir et elle retournerait à sa petite vie chaotique en tirant un trait définitif sur l’amour. Parce que bon, c’était un concept déjà bien flou pour elle, donc si en plus quand elle se mettait à y croire on l’envoyait balader, c’était certain qu’elle n’allait pas vouloir retenter l’expérience. Elle se faisait toute petite sur le canapé de Marceline, attendant que la sentence ne tombe, déjà limite prête à partir - prendre la fuite étant toujours son option préférée -. Puis soudain la grande blonde quittait son fauteuil. Jiyeon s'imaginait déjà Marceline partir, la laissant en plan, lui criant de rentrer chez elle depuis une pièce voisine, ne pouvant tout bonnement plus la regarder en face. Merde, merde, merde. Est ce qu’elle n’avait pas fait une erreur en venant ici ? Elle pouvait la rentendre : "Jiyeon la bourreau des coeurs intouchable", "on arrête les bêtises", "Je n'ai pas envie de tomber amoureuse de toi", "je mérite mieux qu'une fille comme toi", "t'es même pas capable d'être vulnérable avec qui que ce soit. » … Ouais, il valait mieux abandonner la mission tout de suite. Jiyeon tournait la tête en direction de la porte d’entrée, est ce qu’elle pouvait encore partir avant que ça ne tourne mal ? Non, Marceline était déjà plantée devant elle. Est ce qu’elle allait la frapper ? ça ne lui ressemblait pas, mais bon… Jiyeon fermait les yeux, comme prête à se prendre une gifle mais au lieu de ça, Marceline l’attrapait la forçant un peu à se lever pour venir l’embrasser. Rien à voir avec les baisers qu’elles avaient échangés jusqu’à présent. Pourtant à première vu c’était la même chose : une main dans sa nuque, une autre qui glissait dans le bas de son dos, les mains de la brune se posant machinalement de part et d’autre de la taille de Marceline… rien n’avait l’air d’avoir vraiment changé. Mais contrairement à d’habitude Jiyeon sentait son coeur s’emballer dans sa poitrine, ses joues brulaient un peu et rapidement elle avait l’impression de manquer d’air. Est ce que c’était différent à cause de tout ces sentiments ? parce qu’elle avait eu peur de se prendre une gifle ? ou alors peut-être que c’était différent parce que c’était un baiser d’adieu ? Oui, certainement, ça ne pouvait qu’être ça. Marceline l’a lâchait avant de se laisse tomber dans le canapé, tirant Jiyeon avec elle. Cette dernière avait l’impression d’être une poupée de chiffon, encore pas très certaine de ce que Marceline allait lui faire. Jamais elle ne c’était sentie si vulnérable et une chose était sûr : ça ne lui plaisait pas du tout. « Tu viens vraiment de me demander de sortir avec toi ? » Un rire ? Elle avait bien entendu un rire ? Oh.. donc tout ce qui venait de se passer était… positif? C’était pas un râteau ? C'était un "ok, je t'aime bien aussi, let's do it" ?« Euh… » fut tout ce qui sortait d’entre ses lèvres tant elle était sous le choque. Trois minutes plus tôt elle pensait qu’elle allait se faire tabasser par une grande blonde et en fait … elle avait une vraie petite amie ? the real deal ? « Je te préviens, t’as intérêt à être sûre de ce que tu me dis. Sinon je te jure, Ji, je t’arrache la tête. » Cette remarque la ramenait bien vite sur terre. « Ah non pas ma tête j’en ai besoin ! » Ronchonnait-elle très sérieusement, posant enfin ses yeux sur Marceline qui était assise à côté d’elle. « Je… j’ai cru que t’allais m’envoyer balader, voir même me frapper. » Admettait-elle, échappant un petit rire gênée, venant se gratter le front nerveusement. « Donc… on sort ensemble ? Pour de vrai ? » Elle avait l’impression d’avoir quinze ans, sauf que même à quinze ans elle n’était pas comme ça, n’étant jamais passée par cette phase là, mais bon, c’était un détail. « Je vais pouvoir dire à tout le monde que je me tape Marceline Griffiths ? » Adieu la romance, Jiyeon était de retour. « Sers moi un autre verre, faut fêter ça ! » Lâchait-elle en pouffant de rire. C'était limite un rire nerveux, avec la pression qui retombait. Elle laissait son dos s'enfoncer dans le dossier du canapé, lâchant un soupire satisfait et surtout soulagé. Elle venait de faire la chose certainement la plus terrifiante de sa vie et, contre toute attente : ça c'était bien passé. « Non vraiment j'ai besoin d'un verre. Par contre un truc plus fort que ça, par pitié. » ajoutait-elle très sérieusement, une petite moue suppliante sur le visage, ses yeux plantés dans ceux de la blonde. Femme, apporte moi à boire. C'était pas tout à fait ça, mais on s'en approchait. Ouais, si Jiyeon avait été un homme elle aurait certainement été macho en plus d'être toxique. Beurk. « Aussi, faut absolument que je visite ta maison. Pourquoi tu m'as jamais invité ? » Bon, pas de chance par contre, Marceline faisait bien vingt centimètres de plus qu'elle sans quoi elle se serait servit dans sa garde robe au passage... Sur ce point là Ethel gagnait la bataille. Oh bordel, Ethel, il fallait vraiment qu'elle lui envoie un sms.
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Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
And I remember that fight, two-thirty am 'Cause everything was slipping right out of our hands I ran out, crying, and you followed me out into the street Braced myself for the goodbye, 'Cause that's all I've ever known Then, you took me by surprise
Je connaissais bien ces sentiments, l’euphorie lorsque le tournant avait lieu, que les papillons étaient libres de ravager tous mes intestins. C’était cette électricité qui me faisait y retourner, à chaque fois que je jurais que j’étais fatiguée de mes déceptions amoureuses ; il y avait quelque chose de tellement addictif dans l’adrénaline, l’espoir d’avoir trouvé la bonne. Cet espoir balayait tout sur son passage et me suffisait pour vivre, pour nourrir. Je pensais à mes parents, à leur symbiose que j’avais toujours envié, et je me disais qu’un jour je trouverais cette personne, cette moitié, que j’aurais enfin ce lien qui avait suffi à mes parents, tellement suffi que j’avais été de trop pour eux. Être de trop, ça, c’était un sentiment que je connaissais bien. Et tout ce que je voulais, c’était trouver quelqu’un qui aurait effacé cette peur, qui m’aurait dit que j’étais simplement assez. Je regardais Jiyeon, et je savais au fond de moi que pour elle, j’étais sûrement trop intense. Mais elle voulait de moi ; n’était-ce pas suffisant ? Je caressai l’arrière de son crâne délicatement, plaisantant sur lui arracher la tête.
« Ah non pas ma tête j’en ai besoin ! » J’eus un petit rire. Là où je me sentais légère, boostée par tous ces sentiments que je connaissais et que j’aimais, je voyais bien que Jiyeon semblait plus secouée. « Je… j’ai cru que t’allais m’envoyer balader, voir même me frapper. » De toute évidence, Jiyeon n’avait vraiment pas beaucoup d’expérience dans ce domaine, elle était plus inquiète qu’excitée par ce qui venait de se passer. J’imaginais facilement que ce retournement de situation était une vraie tornade dans ses habitudes. « Eh, je ne suis pas violente, » m’exclamai-je en tapant son épaule. « Enfin, sauf si tu me le demandes au lit. Mais ce n’est vraiment pas trop mon truc. »
Je grimaçai : j’étais déjà sortie avec une fille qui avait des goûts un peu particuliers, et je n’avais jamais réussi à m’habituer à l’idée d’impliquer la violence dans nos ébats - cela cassait toute la magie pour moi.
« Donc… on sort ensemble ? Pour de vrai ? » Jiyeon secoua sa tête, et ajouta : « Je vais pouvoir dire à tout le monde que je me tape Marceline Griffiths ? » J’éclatai de rire.« Ah, voilà, je retrouve ma Jiyeon ! » Plaisantai-je. J’imaginais que le tout le monde, comme elle le disait si bien, serait au courant plus tôt que tard, surtout vu l’excitation qui s’était créé en ligne autour de notre amitié. J’étais à la fois grisée à l’idée d’avoir publiquement une petite-amie, et complètement paniquée d’être scrutée comme je pouvais l’être ces derniers mois. Comme toujours, l’ambivalence me faisait peur. « Sers moi un autre verre, faut fêter ça ! » Jiyeon s’enfonça dans le canapé avec un soupir soulagé. « Non vraiment j'ai besoin d'un verre. Par contre un truc plus fort que ça, par pitié. » Je me redressai pour me diriger vers le joli coffre en bois gravé dans un coin du salon dans lequel était rangées plusieurs bouteilles d’alcool. Je sors une bouteille d’un vieux rhum arrangé à la vanille et deux verres joliment gravés, et je les remplis généreusement. Je retourne vers le canapé et me penche vers Jiyeon pour lui donner, l’embrassant au passage avec un petit sourire amusé. « Tenez, mademoiselle. On trinque ? À ta soudaine maturité ? » Plaisantai-je. Les verres s’entrechoquèrent dans un son délicat de cristal. L’alcool me réchauffait les poumons, et je sentis mes joues se teinter : ça faisait beaucoup d’émotion d’un coup.
« Aussi, faut absolument que je visite ta maison. Pourquoi tu m'as jamais invité ? » Je pinçai mes lèvres, faisant mine de réfléchir. « Je ne sais pas. C’est un peu mon sanctuaire ici, je crois que ça me rend un peu… Protectrice. Viens, » lui dis-je, en lui tendant la main pour l’aider à se relever du canapé. Je l’embrassai une nouvelle fois au passage, profitant de cette simplicité à laquelle j’avais droit désormais. Nos verres à la main, je l’entrainais à ma suite pour visiter les pièces. Ma chambre avec ses tableaux colorés, mon bureau et sa grande bibliothèque rose, la chambre d’amis et ses murs vert pastel, la salle de bain remplie de plantes vertes. Chaque coin était une explosion de couleurs, les babioles s’entassaient sur chaque surface. Je me sentais bien ici, dans ce too-much permanent. Chaque objet était choisi avec soin, réfléchi, il y avait des photos de mes amis au mur, des souvenirs de voyage dans les bibliothèques, j’avais donné des noms à chaque cactus posés sur mes commodes. « Comme tu peux le voir, je suis un peu une… Maximaliste. » J’eus un petit rire. Je lui fis signe de me suivre à nouveau dans le salon, où j’ouvrais la baie vitrée qui donnait sur le jardin arrière. Les parreterres de fleurs sentaient bon le printemps, et on fit quelques pas sur la terrasse en bois pour arriver près de la piscine dont le fond était peint. Je pris le verre de Ji, et le posai à côté du mien sur le bord de la piscine, et je glissai ma main dans le bas de son dos pour l’attirer à moi et l’embrasser, nous faisant danser en suivant une musique invisible. Je posai mes bras sur ses épaules - elle était si petite - et la regardai avec un sourire. « Je ne vais pas t’arracher la tête, mais je pense que je devrais me venger après toute cette maltraitance émotionnelle ces dernières semaines… » Et, sans prévénir, je nous jetai dans la piscine, nos corps toujours collés, nos cheveux se gorgeant d’eau et s’étalant comme des halos autour de nos visages - je battai des pieds pour remonter à la surface et prendre ma respiration, éclatant de rire de mon geste spontané et enfantin.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
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Gina Cooper
le charme des paillettes
ÂGE : 28 ans (27/05/1996) Gemini sun, Leo moon and Virgo rising. (duality, narcissism and perfectionism) SURNOM : Gigi, Gi (pour les plus fainéant), Ari, Barbie (don't use that, she hates it), Blondie, Bitch, Cooper, Coop. STATUT : Célibataire avec une réputation de fille qui papillonne un peu trop. She's a big flirt. MÉTIER : Personnalité du petit écran (parfois du grand aussi). Elle s'est faite connaitre par une télé-réalité avant de dominer les audiences avec son talk show : The Gina Cooper Show. LOGEMENT : Une maison trop grande pour elle, avec une déco blanche épurée qui rend sa femme de ménage folle et quasiment un hectare de jardin pour garder tout le monde bien loin, au 33 hardgrave road à West End. POSTS : 2436 POINTS : 1790
TW IN RP : Homophobie - Sexe - Eating disorder - Manipulation - Usage de drogue GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ESTP-A ≈ mesure 1,52m ≈ New Yorkaise élevée par une famille de républicains conservateurs catholiques. ≈ A fait ses études à Science Po Paris pour faire plaisir à ses parents. Mais ils ne lui parlent plus depuis son coming out. ≈ Très secrète sur sa vie privée, elle raconte pas mal de petit mensonge à la télévision. ≈ Présentatrice télé préférée des 18 - 30 ans. ≈ Mauvaise cuisinière. ≈ Addict à Starbucks. ≈ Control freak sur beaucoup trop de chose. ≈ Selfish bitch qui s'assume. ≈ Chronically online.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Est chiante en #6633cc, en anglais ou en français. RPs EN COURS :
ISABEL ♡ I could eat that girl for lunch. Yeah, she dances on my tongue. Tastes like she might be the one And I could never get enough. I could buy her so much stuff, It's a craving, not a crush, huh - #1 - #2 - #3 - #4
« Eh, je ne suis pas violente, » Lâchait-elle venant tout de même taper l’épaule de la coréenne qui venait aussitôt se frotter la zone touchée. « Enfin, sauf si tu me le demandes au lit. Mais ce n’est vraiment pas trop mon truc. » « Si ce n’est pas ton truc on ne le fera pas. » notait-elle simplement. Jiyeon de ce côté là elle s’adaptait sans soucis, elle aimait un peu tout, du moment qu’elle pouvait prendre le dessus, être le plus possible en contrôle de la situation. Rapidement elle réalisait qu’elle allait vraiment être en couple avec la blonde, qu’elle allait du coup pouvoir rendre ça public, peut-être même la présenter à ses amis ! Chose qu’elle n’avait encore jamais fait, étant toujours dans des relations trop courtes et souvent trop insignifiantes à ses yeux pour envisager de présenter sa moitié à sa seconde famille. « Ah, voilà, je retrouve ma Jiyeon ! » lançait-elle alors que Jiyeon reprenait un peu ses esprits… enfin elle réclamait quand même un verre pour vraiment encaisser ce changement. Marceline se tirait sans plus attendre du sofa pour rejoindre un coffre visiblement rempli d’alcool (la brune notait déjà l’emplacement de ce dernier). Jiyeon l’observait, continuant de se dire que cette grande blonde irrésistible était sa petite-amie, et que pour une fois c’était un titre qui signifiait quelque chose, ce n’était pas juste une étiquette collée là sans importance… C’était différent, c’était un peu bizarre. Elle finirait par si faire… right ? Marceline revenait rapidement avec deux verres bien pleins, déposant un baiser sur les lèvres de la coréenne avant de lui donner sa boisson. « Tenez, mademoiselle. On trinque ? À ta soudaine maturité ? » Jiyeon pouffait de rire, un rire limite nerveux, trinquant tout de même. « Aller… à ma maturité… faite que ça dure. » Elle était pas certaine d’avoir envie de grandir d’un coup, mais bon, elle ferait un effort, au moins au début. Elle prenait deux ou trois gorgées de son verre, grimaçant légèrement en sentant le rhum lui brûler la gorge, sentant sa tête tournée un peu plus. Certain dirait certainement qu’avoir pris une telle décision sans être entièrement sobre était irresponsable, pas très mature pour le coup, voir totalement débile. Mais Jiyeon était certaine qu’elle faisait la bonne décision, surtout qu’elle réfléchissait bien mieux quand elle avait bu !
« Je ne sais pas. C’est un peu mon sanctuaire ici, je crois que ça me rend un peu… Protectrice. Viens, » Jiyeon attrapait la main de la blonde, se tirant du canapé avant que celle ci ne l’embrasse une nouvelle fois. God, c’était mignon mais… est ce qu’elle pouvait respirer deux minutes ? Jiyeon prenait une nouvelle gorgée de son rhum comme pour s’empêcher de râler de vive voix, avant de suivre la grande blonde aux quatre coins de sa maison. Tout était très coloré, bien loin du style plus bohème chic (mais en gros gros bordel) de la chambre de Jiyeon. Une pièce avec du rose, une autre avec du vert, des plantes plein la salle de bain et des bibelots de partout… Il y avait tellement à voir et le regard de Jiyeon se perdait sur les détails, s’attardant sur des photos, son nez venant renifler des bougies parfumés ici et là, soulever des awards en tout genre qui trainaient sur des étagères... « Comme tu peux le voir, je suis un peu une… Maximaliste. » Jiyeon pouffait de rire. Elle ne pouvait rien dire, elle entassait tellement de chose elle aussi. Elle était arrivée chez sa soeur avec une grosse valise, mais elle avait déjà réussi à remplir la chambre d’ami avec tout un tas de conneries. Elles retournèrent dans le salon, avant de sortir dans le jardin. Rien à voir avec la maison dans laquelle elle avait grandi à Séoul, avec son tout petit jardin de centre-ville, là Marceline avait de la place, beaucoup de place, tout un tas de fleurs et même une piscine. Jiyeon s’en approchait un peu, observant le fond de celle ci qui était joliment peint. C’était la première fois qu’elle voyait une telle piscine. Marceline lui volait alors son verre, le posant au bord de la piscine avant de s’approcher dangereusement de la coréenne. Ok, elle n'aimait pas qu'on lui confisque son alcool mais si c'était to get naughty alors ça allait. Un troisième baiser que Jiyeon lui rendait volontiers ce coup ci, avant de se laisser entrainer dans une petite danse, prenant Marceline par la taille, dévorant des yeux la blonde. « Je ne vais pas t’arracher la tête, mais je pense que je devrais me venger après toute cette maltraitance émotionnelle ces dernières semaines… » « Euh… j’ai rien fait, j’étais même pas là— » assurait Jiyeon, n’ayant pas le temps d’en dire plus, avant que ses yeux ne s’écarquilles en se sentant perdre l’équilibre, entrainée par Marceline vers le fond de la piscine. Elle s’enfonçait dans l’eau, sentant ses vêtements se coller à sa peau et devenir lourd, alors qu’elle sortait rapidement la tête de l’eau pour reprendre son souffle, n’ayant pas vraiment eu le temps de respirer comme il le fallait avant de tomber, prise par surprise. En temps normal elle aurait râlé, parce que le chlore de la piscine n’aurait pas été bon pour ses fringues, parce que son maquillage aurait été ruiné… mais là, elle avait une tenue quelconque et son maquillage était déjà pas terrible, donc bon… Marceline avait de la chance, sans quoi c’était elle qui se serait fait arracher la tête. Jiyeon ne pu se retenir d’éclabousser tout de même la blonde, histoire de montrer son mécontentement, tirant laborieusement sa veste de survêtement noir sur ses épaules pour tenter de camoufler son débardeur blanc qui ne cachait plus grand chose, tout en agitant ses jambes sous l'eau pour essayer de garder la tête à la surface. « T’abuse ! » Ronchonnait-elle tout de même en retirant les longues mèches sombres qui s’étaient collé à son visage d'un rapide geste de la main, avant de nager plus près de la blonde et de venir s’accrocher à elle de ne peur de ne pas avoir pied. Jiyeon n’était pas la meilleure nageuse, surtout quand elle n’avait plus pieds, elle tendait à paniquer un peu. Puis là les vêtements qu’elle portaient étaient lourds et limitaient ses mouvements, donc elle n’avait pas vraiment confiance en ses talents. « J’aurais du mettre un legging, le jean mouillé ya rien de pire. » Soufflait-elle, elle avait l’impression de porter un gros morceau de carton, tant le tissu semblait rigide une fois mouillé. Un petit sourire venait alors étiré ses lèvres et son regard s'illuminait. Tout en se tenant à Marceline de sa main gauche, elle déboutonnait son jean de sa main droite, s’agitant un peu pour retirer ce foutu pantalon et laisser le vêtement partir au fond de l’eau. « Par contre faudra que tu me le sortes du fond de la piscine. J’y tiens un peu quand même. » notait-elle avant de s'accrocher comme une koala à la grande blonde. Oui, elle aussi pouvait être collante... quand ça survit en dépendait.
♡ Since the good ones call their exes wasted And since the Lord forgot my gay awakening. Then I'll just be here in the kitchen Servin' up some moanin' and bitchin'
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Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
And I remember that fight, two-thirty am 'Cause everything was slipping right out of our hands I ran out, crying, and you followed me out into the street Braced myself for the goodbye, 'Cause that's all I've ever known Then, you took me by surprise
Les cheveux de Jiyeon flottaient dans l’eau, comme des nénuphars sombres qui contrastaient avec le fond coloré de la piscine. Je me fais la note mentale de me souvenir de ce moment, l’exacte couleur du ciel et la lumière sur le visage de Jiyeon, son demi-sourire alors qu’elle reprend sa respiration en sortant de l’eau. Il y avait quelque chose de sacré dans chaque début de relation, et j’aimais collectionner ces souvenirs pour construire un petit autel - souvent, je me disais que glorifier ces moments en me disant qu’ils ne dureraient pas n’était pas un très bon signe pour la suite des choses, que j’imaginais trop vite la fin. J’étais toujours frustrée que les choses ne durent pas, que je ne puisse pas revivre ces moments, et j’étais terrifiée à l’idée de les oublier, d’oublier ce sentiment dans ma poitrine en cet instant précis, l'électricité qui se diluait dans l’eau de la piscine, les jambes en coton de l’alcool, l’euphorie d’avoir embrassé celle que je désirais.
« J’aurais du mettre un legging, le jean mouillé ya rien de pire. » Je lui adressai un sourire faussement désolé - mon pantalon en coton flottait et collait à mes longues jambes - et j’observais Jiyeon ôter son jean et l’abandonner au fond de l’eau, s’accrochant à moitié à moi. Elle n’avait pas pieds, avec son petit mètre soixante, tandis que mes épaules sortaient de l’eau sans difficulté. C’était drôle, j’aurais pu y voir une espèce de métaphore inversé : pour une fois, c’était Jiyeon qui n’avait pas pieds et j’étais stable, en contrôle, tout l’inverse de notre relation depuis des semaines. « Je n’ai rien à faire que tu te déshabilles déjà ? Je dois te faire un sacré effet… » Plaisantai-je avec un petit rire. « Par contre faudra que tu me le sortes du fond de la piscine. J’y tiens un peu quand même. » J’hochai la tête, la laissant s’accrocher à moi comme un petit koala. Je jouais avec l’élastique de sa culotte avec un petit rire mesquin, glissant mon doigt sur le bas de son ventre. Sa peau était douce, et je songeai que j’allais l’embrasser tout à l’heure, peut-être sur le canapé, après avoir allumé un feu dans la cheminée. « J’irais au fond de la piscine pour toi, baby girl, » je lui réponds, dans un pseudo flirt qui se veut ironique ; mais je savais au fond, que j’étais sérieuse.
J’avais plongé, ou plutôt, Jiyeon m’avait poussé, et je ne touchais plus le fond de l’étendue étrange dans laquelle je flottais. Déjà, en moi, quelque chose basculait, et je sentais que mon univers se réorganisait, avec cette intensité qui me caractérisait, plaçant Jiyeon en soleil autour duquel j’allais me mettre à orbiter. Je me souvenais avoir vingt-cinq ans et vivre à New-York, et payer vingt dollars pour me faire tirer les cartes de tarot dans une petite boutique poussiéreuse du West Village ; j’avais demandé un tirage sur l’amour, bien sûr, et la jeune femme aux cheveux rouges avaient mélangé ses cartes, et tiré l’arcane majeur du soleil et celle du monde. Elle m’avait annoncé à voix basse que c’était une magnifique paire, très puissante, mais que mes conquêtes étaient le soleil et que j’étais le monde, la terre, condamnée à tourner autour d’elles sans cesse. J’avais fait une blague, d’un air de dire “oh, touché”, mais quelque chose s’était crispé en moi, un noeud dans le fond de mes intestins qui ne s’étaient depuis jamais vraiment dénoué.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company