| (ophelia) the requiem played a few times before |
| ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Sam 22 Oct - 1:30 | |
| “C’est sympa d’avoir accepté.” Et moi je ne comprends pas comment certaines personnes peuvent être seulement animées par le désire d’être “sympa”, mais pour le coup c’est quelque chose qui m’arrange très largement, alors je ne vais pas faire la fine bouche et encore moins m’en plaindre. Ophelia est sympa, c’est acté, c’est très bien. Peut-être même qu’elle pourrait être sympa plusieurs fois, et ce serait d’autant plus arrangeant pour moi, autant que pour Sloan qui pourrait trouver un certain équilibre. Après tout, il en manque cruellement, et ce même malgré son jeune âge et le fait qu’il ne gardera sûrement pas de souvenirs de cette époque. Peu importe. “Son nouveau jeu le passionne depuis des heures, il faudra juste lui rappeler qu’il doit manger avant d’aller dormir.” La porte ouverte sur la silhouette de la jeune femme, un éternel regard que je dédie en direction du salon et de Sloan occupé à agence les ronds dans les carrés, je me décale enfin pour la laisser prendre place. La baby-sitter d’un soir est arrivée, presque aussitôt après avoir été demandée. Elle est arrangeante, elle connaît Sloan, et moi je la connais assez pour lui faire confiance sur la garde de ma précieuse progéniture, alors elle est rapidement devenue la première personne à contacter. Je ne veux pas avoir à faire aux questions d’Ezra ni de mon frère, pas maintenant, et je doute qu’elle osera formuler les siennes aussi ostensiblement qu’ils l’auraient fait. “Tu m’appelles que si y’a vraiment un problème, ok ?” Parce que je répondrai si son prénom s’affiche sur mon téléphone, et je ne veux pas que ce soit pour une connerie ou une autre. Le repas de Sloan est déjà prêt, elle sait qu’elle peut se préparer le sien en piochant dans tous les placards et qu’elle peut faire comme chez elle - dans la limite du raisonnable, disons - pour ce qu’il en est de s’occuper et faire passer le temps. “J’en ai pour une heure ou deux.” C’est juste pour travailler, pour revoir en urgence un modèle avant qu’il parte à la production ; et oui, bien sûr que ça valait la peine que je vérifie ma coupe autant que mon haleine face au miroir il y a cinq minutes à peine.
Après avoir énoncé les quelques informations de dernière minute à Ophelia, je retrouve un instant la petite silhouette de mon fils dans le salon, lui dont les grands yeux noisettes sont bien trop occupés à s’émerveiller des couleurs primaires de ses jouets pour me porter la moindre attention. Il ne réalisera même pas que je suis parti et je sais que d’ici à mon retour, il n’aura sûrement même pas bougé d’un iota, sauf peut-être si lui vient l’envie soudaine de retrouver son meilleur ami le chien. Cela ne m’empêche pas de le saluer rapidement et de tenter de dompter, en vain, ses mèches brunes et parfois rebelles. Et puis, une heure, deux, ou cinq ; finalement il n’y a pas tant de différence que ça, j’imagine. Simplement, le travail demande parfois beaucoup de dévouement, et tout le monde sait que je ne suis pas le genre d’homme à faire dans la demie-mesure, peu importe le sujet dont il est réellement question, au final. L’anatomie humaine est une forme d’art, aussi, demandez à Da Vinci.
@ophelia butcher |
| | | | (#)Sam 22 Oct - 15:31 | |
| “C’est sympa d’avoir accepté.” « Ça me fait vraiment plaisir. » de pouvoir enfin voir ce qui se cache dans tes placards, tes tiroirs et sous tes meubles, Auden.
Ophelia n’est pas une groupie à proprement dit, elle rirait probablement si on lui affublait ce titre et dresserait calmement la liste de tous les arguments qui montrent que cette théorie n’a absolument aucun fondement et surtout aucun sens. La vérité reste qu’elle est curieuse du personnage. Juste ça. Elle veut voir ce qu’il mange le matin, même si elle est persuadée qu’il ne mange rien. Il doit boire du café italien, le plus fort qui existe, et haïr le monde avant même d’avoir mis le pied hors de chez lui. Comment fait-il pour se retrouver dans sa maison, elle qui l’imagine bordélique à un point où il doit enjamber des toiles par dizaines pour se promener…
La maison est propre. Ophelia retire ses chaussures avec la plus grande des politesses, fait son chemin derrière le peintre en se gardant de trop fixer les ouvertures devant lesquelles ils passent sans s'arrêter avant de se rendre au salon. La salle de bain, la cuisine, la salle à manger, ce qui semble être un couloir vers son atelier, la chambre de Sloan. “Son nouveau jeu le passionne depuis des heures, il faudra juste lui rappeler qu’il doit manger avant d’aller dormir.” Ophelia pourrait presque manquer le coche tant elle est occupée mentalement à se dresser un plan potentiel des endroits où Auden aurait pu mettre des caméras pour la surveiller une fois qu’il aura quitté les lieux pour la laisser seule avec son fils. Pourtant, elle rattrape le tir en s’agenouillant à la hauteur de Sloan, glissant ses doigts au ralenti pour attraper l’un des blocs hors du champ de vision du gamin. La brunette a le temps d’hocher la tête à la recommandation d’Auden avant que Sloan ne remarque la supercherie et tente de lui retirer le cube rouge des mains. Elle le lui tend en riant, du rire qu’elle avait du temps où Reggie était encore là. Où Reggie existait, tout simplement.
Si la plupart des gens peuvent se moquer de l’apparente nervosité d’Auden de laisser son fils pour quelques heures, Ophelia n’oserait jamais. Il y a quelque chose d’intouchable selon elle lorsqu’il s’agit d’un enfant. Sans surprise on pourra mettre son blocage sur la faute de ce qui s’est passé, sans même avoir besoin de chercher plus creux que les grandes lignes. Elle reste pourtant stoïque, grattant à l’intérieur d’elle ce qu’elle a de plus rassurant même si enfoui sous les coups vaches, les remarques hypocrites et les regards trop superficiels. “Tu m’appelles que si y’a vraiment un problème, ok ? J’en ai pour une heure ou deux.” « Juste assez de temps pour lui montrer qu’on mange des pinceaux que quand ils sont imbibés de peinture jaune, comme Van Gogh. » jugeant que de glisser une petite blague par ci par là allègera l’ambiance nerveuse, Ophelia ne laisse toutefois pas traîner la réplique trop longtemps et renchérit aussi vite sans la moindre once d’hésitation. « T’en fais pas Auden, il est en sécurité ici. » les portes se verrouillent. Il y a le chien qui est dans les parages. Elle a le numéro des policiers tatoué sur chaque phalange tellement elle l’a composé jadis. Elle n’ouvrira à personne, ne parlera à personne, ne laissera personne approcher ni de Sloan ni même de la maison pour aussi longtemps qu’il le faudra.
Mais avant : « Mieux. » se propulsant le plus volontairement possible hors de sa bulle de traumatismes quotidienne, Ophelia se hisse lentement sur la pointe des pieds pour replacer une couette qu’Auden a manquée, lors de son quatrième coup d’oeil dans le miroir de l’entrée. « Bosse bien. » qu’elle sous-entend, lui remettant ses clés dans la paume avec le sourire de ceux et de celles qui savent, quand quelque chose est recouvert d’une petite couche de vernis et de fausses apparences. Elle est aussi artiste que lui sinon plus à ce sujet, après tout. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mar 25 Oct - 10:38 | |
| Je fais la présentation de la maison (comprendre là que nous marchons simplement et qu’elle n’a qu’à deviner le nom des pièces par elle-même) jusqu’à déjà retrouver mon fils, lequel je suis soulagé que nous pouvons déjà à nouveau surveiller du coin de l’oeil. Ophelia ne s’en contente pas, d’ailleurs, elle qui se montre douce et délicate avec lui au moment de ramener dans ses mains un lego égaré. Je m’attarde sur la scène sans la commenter, mon pas s’étant stoppé. Sloan se rend rapidement compte de la duperie et quémande son bien sans faire une scène, tel l’éternel gamin délicat qu’il a toujours été et qu’il sera sûrement toujours. En silence toujours, je finis par esquisser un sourire, n’ayant plus aucun doute quant à leur capacité à s’entendre. Ginny aurait pu avoir ce geste à son égard ; moi, j’aurais voulu un de ses legos pour en faire une œuvre. “Je me doutais que tu étais douée avec les enfants.” Je ne dis pas ça parce qu’elle est une femme et que c’est donc évident, je ne mange pas de ce pain-là. Je le dis parce qu’Ezra a déjà accepté de lui confier Noah, je le dis parce que c’est Ginny qui m’en avait fait la remarque à l’époque aussi, sans que je n’en ai rien à faire. Je le dis parce que je me remémore enfin tous les on-dit à son sujet, en réalité, me contentant pour une fois de suivre le rythme imposé par d’autres.
Déjà pourtant, je passe à la suite et anticipe mon départ, puisque si elle est avec mon fils c’est justement pour que je puisse me permettre de ne pas l’être. « Juste assez de temps pour lui montrer qu’on mange des pinceaux que quand ils sont imbibés de peinture jaune, comme Van Gogh. » - “Tant qu’on se retrouve pas à l’hôpital parce qu’il a une oreille en moins, c’est ok.” J’esquisse un sourire amusé, une part de moi s’assurant pourtant qu’elle ne prenne pas la chose au pied de la lettre: des nounous folles, ça fait toujours la une des journaux, et je n’ai pas envie de me retrouver en première page pour une telle histoire. « T’en fais pas Auden, il est en sécurité ici. » Je ne souligne pas ces mots, je n’y réponds pas non plus, mais au fond je pense qu’elle sait très bien qu’ils me rassurent sincèrement. Je ne confie que très rarement la garde de mon fils, et si mon frère n’était pas en train de devenir un alcoolique et/ou drogué notoire, c’est vers lui que j’aurais continué à me tourner. Il reste bien encore Damon ou Ezra, mais pour des raisons différentes, je préfère encore ne pas les importuner pour le moment. Ophelia s’occupera parfaitement bien de lui, je n’en doute pas, et je ferai de toute façon un check-up complet à la seconde où je rentrerai. « Mieux. » Ses cheveux maintenant arrangés, je suis certain que mon fils ne saura faire autre chose que des merveilles avec ses legos. Ophelia, elle, agit comme si cet endroit lui appartenait, comme si mon fils était le sien, et peut-être que cela ne me dérange pas autant que cela le devrait. « Bosse bien. » Je souris face à son audace. Elle ne sait rien, elle ne pourrait pas savoir. Du moins, elle ignore les détails. Le fond, elle s’en doute de façon évidente, et je ne cherche pas à le nier, j’en ai passé l’âge. “Je veux deux oreilles et dix doigts à mon retour.” Ce qui sonne sans doute comme un bonne soirée venant de ma part, alors que je lui jette un dernier regard, à elle d’abord, à mon fils ensuite, lequel est déjà retourné à ses jouets depuis longtemps.
* * * Une heure ou deux, c’était la version officielle. Quatre heures ou cinq, c’est plutôt ce qu’il s’est passé.
Mais je ne suis pas un monstre non plus, j’ai envoyé un message à Ophelia pour lui dire que ça prendrait finalement plus de temps que prévu. Je ne l’aurais pas fait si elle n’avait pas Sloan auprès d’elle, cela va de soi, mais personne n’a besoin de souligner les raisons de mes actions: elles existent, un point c’est tout. Ainsi, lorsque je déverrouille la porte d’entrée, la soirée est déjà bien trop avancée pour que je pense un seul instant que Sloan soit encore réveillé, raison pour laquelle je me contente d’un autre prénom à appeler. “Ophelia ?” C’est quelque chose qui ressemble à un chuchotement, parce que je ne voudrais pas le réveiller, parce que j’ignore même si elle est à son tour assoupie quelque part. “Je viens aussi vérifier que mon fils a tous ses orteils, c’est une interrogation surprise.” Je ne m’en fais pas pour elle à l’idée de m’être absenté plus longtemps, mais je cherche tout de même à m’assurer qu’elle s’est occupée également du garçon qui ne comprend rien à tout ceci. |
| | | | (#)Jeu 27 Oct - 17:11 | |
| Ophelia est déjà au sol à prendre son rôle très au sérieux le sourire aux lèvres et des legos dans les mains, lorsqu’Auden s’assure inconsciemment de tourner le couteau dans la plaie béante avec laquelle elle concilie parfaitement depuis des années. “Je me doutais que tu étais douée avec les enfants.” ça ne fait plus aussi mal qu’avant. Elle a appris à ravaler sans en faire de cas, à ne pas se laisser prendre à la gorge quand rien ne prend à l’intérieur de son ventre peu importe à quel point elle le voudrait. Vouée à être éternellement vide, Ophelia s’est bâti tout un tissu de mensonges qui la confortent, et qui expliquent ce pourquoi elle n’est que la grande soeur d’adoption, la gardienne sympa, la confidente avec dix années de trop, l('ancienne)a tante complice. Les enfants de tout le monde sont les siens parce qu’elle peut ainsi en aimer plus en nombre et plus en force que si elle ne se limitait qu’à être la mère d’un seul bambin. C’est tout, simple, limpide, évident. “Tant qu’on se retrouve pas à l’hôpital parce qu’il a une oreille en moins, c’est ok.” elle note que le nez, la langue, les jambes, les bras, tout ça, c’est hors contrat. Dans un rire qu’elle partage avec Sloan même s’il reste toujours plus concentré que n’importe quel autre humain dans la pièce, Ophelia se contente d’hocher la tête en changeant le rythme quand ça s’y prête. Un oui plus concis pour rassurer Auden rapidement, un oui plus calme pour lui montrer qu’elle l’a bien entendu. Elle maîtrise à la perfection les oui et les tout va bien, il n’est pas le premier à qui elle en donne plus qu’elle n’en a. Une chose est certaine pourtant ; il n’aurait pas pu choisir quelqu’un qui saura rendre les prochaines heures plus confortables et plus calmes pour son fils. Humblement, croit-elle.
“Je veux deux oreilles et dix doigts à mon retour.” qu’il rappelle, en guise d’au revoir. Ophelia elle, se contente de monter sa main à sa tempe et de le saluer comme elle l’aurait fait au combat avant de filer en mission kamikaze. « Oui, chef. » Sloan n’a pas conscience de la porte ni de la serrure qui se verrouille derrière son père déjà parti. Ce n’est qu’Ophelia qui fixe l’entrée vide, puis la lumière des feux de la voiture dans l’entrée qui brillent de moins en moins, suggérant qu’Auden part de plus en plus. Elle fixe son absence pendant cinq minutes de trop, bien plus que ce qu’elle avait prévu.
* * * Si on lui demandait de faire la liste complète et exhaustive de ce qu’elle et Sloan ont bien pu faire pendant les six dernières heures, elle aurait des dizaines de choses à dire. Ils ont détruit le monde tel qu'on le connaît en mangeant des céréales sur le canapé. Ils ont reconstruit l’humanité en ne choisissant que les blocs bleus et les verts, les autres n’étant pas assez cool pour leur nouvelle planète. Ils ont construit en coussins une Arche de Noé où seul le chien était sauvé. Ophelia ignore son nom, l’a donc baptisé Dante Quichotte parce que Sloan riait lorsqu’elle prononçait le prénom avec un accent italien, puis le nom de famille en espagnol. Pendant aussi longtemps qu’Auden le lui a autorisé, Ophelia s’est cru mère comme elle se l’imagine toujours, quand on lui met un enfant entre les mains. Littéralement dans ce cas, alors qu’elle se réveille en entendant son nom, mais que le souffle de Sloan lui chatouille le cou. Ils se sont endormis dans le lit de papa pendant qu’elle lui composait de fausses histoires inspirées des livres d’art qui traînaient sur la table de chevet. Magritte est marrant, quand Ophelia lui invente un récit de capes et d’épées.
“Je viens aussi vérifier que mon fils a tous ses orteils, c’est une interrogation surprise.” elle croise Auden dans le couloir, lui faisant signe en posant son doigt sur ses lèvres de parler plus doucement. Sloan toujours endormi dans ses bras, elle dérive jusqu’à la chambre du gamin pour le coucher officiellement chez lui avant d’accorder son attention au père qui s’est autorisé à ne plus l’être pour une bonne partie de la soirée. « J’ai fait les comptes avant qu’il s’endorme, mais on sait jamais quel monstre se cache sous le lit. » c’est avec une déception qu’elle cache à la perfection qu’Ophelia réalise que son plan de fouiller chaque recoin de la maison a complètement échoué dès qu’elle s’est dédiée corps et âme à Sloan. Elle a oublié. Décevant. « Il y a du café de prêt. » elle a anticipé, sachant très bien qu’il ne la laisserait pas partir sans avoir dressé un portrait global et complet de la situation, minute par minute. Ça tombe bien, elle contrebalancera son absence de curiosité mal placée à vider les tiroirs de la salle de bain et de la chambre en lui glissant quelques questions personnelles à travers. « Tu veux jouer au bad cop dans la cuisine ou au salon ? » la terrasse serait intéressante aussi, il pourrait même aller chercher tout un angle effrayant avec la pleine lune qui illuminerait ses yeux rougis par la fatigue, ou l’effort, ou les deux, à voir. « J’ai tout mon temps. » et une capacité à faire de la gymnastique verbale particulièrement efficace. S’il a un interrogatoire à lui faire passer, elle ne se gênera pas pour faire de même. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
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audeon #1 › uc.
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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Ven 28 Oct - 20:18 | |
| J’observe avec curiosité Ophelia sortir de ma chambre alors que je ne m’attendais pas à ce qu’elle s’y rende, quand bien même je ne lui en avais pas interdit l’accès. Et pour cause: cela ne me pose aucun problème, et je n’ai aucun mal à imaginer Sloan demander à dormir dans ma chambre, sa nounou d’un soir le suivre parce qu’il aura réussi à l’amadouer pour qu’elle lui raconte une histoire et dix autres ensuite. Maintenant, il semble parfaitement assoupi, et je replace une de ses mèches claires lorsqu’elle me frôle avec mon fils dans les bras. Puisqu’il est largement l’heure pour lui de dormir, je ne prends pas la peine de le réveiller et laisse Ophelia s’occuper de le faire retrouver son lit, sans surveiller par deux fois derrière son épaule qu’elle sait tirer un drap jusqu’à ses épaules. Après tout, je viens de lui confier la garde de mon fils pendant plusieurs heures. « J’ai fait les comptes avant qu’il s’endorme, mais on sait jamais quel monstre se cache sous le lit. » - “Faut bien faire un petit sacrifice de temps en temps.” J’annonce à mon tour, sur le même ton, haussant les épaules pour mieux ouvrir la voie vers le salon et la cuisine adjacente.
« Il y a du café de prêt. » Ma tête se déporte lentement en arrière alors que je lui décoche un regard étonné, ne m’étant certainement pas attendu à un tel genre d’attention - ni de sa part, ni de celle de qui que ce soit. “Tu en veux ?” Je tente de m’imaginer qu’il y a du café de prêt parce qu’elle en a déjà bu et qu’elle en veut encore, raison pour laquelle mes remerciements prennent la forme d’une proposition polie à leur tour maintenant que je prends place devant le plan de travail. « Tu veux jouer au bad cop dans la cuisine ou au salon ? J’ai tout mon temps. » - “La cuisine. Y’a les couteaux à portée, comme ça.” Mais si on était dans un bon film d’horreur, elle aurait pris le temps de changer les couteaux de place et d’en garder un sur elle, entre deux parties de lego avec Sloan. “Tu m’as absolument pas cru quand je t’ai dit partir une heure ou deux, pas vrai ? T’as pas appelé.” Les nounous, ça s’inquiète. Les nounous, ça envoie des photos toutes les deux minutes, quand ça demande pas si c’est normal que l’enfant veuille manger ses petits pois mais pas ses carottes, ce soir. Les nounous, ça fait des trucs comme ça, mais surtout, les nounous ça envoie des messages à Ginny bien plus qu’à moi-même (le bad cop, rappelons-le), alors finalement j’en sais pas grand chose. “J’ai pas vu le temps passer, pour ma défense. C’était pas un plan sadique.” J’avais pas prévu de la forcer à jouer la nounou jusqu’à pas d'heure. Quand je disais partir une heure ou deux, c’est exactement ce que je comptais faire ; entre temps, d’autres choses se sont passées, et l’heure indiquée sur mon téléphone est devenu le cadet de mes soucis. “Il s’est pas transformé en Gremlins ? Je sais que l’enfant assoupi, c’est pour m’amadouer.” En d’autres termes: est-ce que tout s’est bien passé ? Ce n’est plus tant une partie de l’interrogatoire, déjà, alors que je me contente de m’assurer qu’elle n’a pas vécu un véritable enfer sans oser me prévenir, bien que j’ai l’impression qu’elle n’aurait pas hésité, si tel avait été le cas. |
| | | | (#)Ven 28 Oct - 23:53 | |
| Elle se vole un moment supplémentaire, ramenant une peluche tout contre la silhouette endormie de Sloan. Ophelia s’improvise l’histoire derrière le jouet, imagine le moment où il l’a reçu en cadeau et de qui, la réaction qu’il a eu et le nom qu’il lui a donné avant de faire volte-face et de retrouver Auden appuyé dans l’embrasure de la porte. Il lui semble bien moins effrayant que dans ses souvenirs. C’est probablement les chuchotements qui font ça. L’espèce d’intimité, la complicité qu’elle fuit aussi vite en le précédant de quelques pas dans le couloir menant jusqu’à la cuisine. “Tu en veux ?” poli en plus. Sa tasse est déjà propre, elle l’avait lavée avant de monter à l’étage, mais Ophelia la reprend comme de rien, avant de la tendre à Auden. « Avec ou sans poison ? » sa question est posée dans un sourire, elle ne le lâche pourtant pas des yeux lorsqu’il se charge de la servir. Juste au cas où. Mentalement, elle repasse toutes les appréhensions qu’elle avait à son sujet à la recherche d’un élément ou de plusieurs qui pourraient lui confirmer qu’elle n’avait pas tort de l’admirer seulement à distance, mais il interrompt ses pensées aussi vite. “La cuisine. Y’a les couteaux à portée, comme ça.” Ophelia ne se gêne pas pour laisser s’échapper d’entre ses lèvres un rire qu’elle a tout de même retenu suffisamment pour ne pas réveiller Sloan. « Ne sous-estime pas les coussins non plus. Ça laisse peu de traces. » c’est à ce moment précis qu’elle se rappelle ses fichiers bien classés sur son ordinateur, listant des dizaines de moyens de tuer ou de blesser un personnage, tous emmagasinés pour usage ultérieur. Un jour, si Auden continue d’être poli, elle lui en fera la lecture.
“Tu m’as absolument pas cru quand je t’ai dit partir une heure ou deux, pas vrai ? T’as pas appelé.” « J’étais pas d’humeur à déranger les artistes. » elle a parlé au pluriel mais ce n’est qu’une figure de style. Ophelia est à des lieux de véritablement savoir où était Auden, ce qu’il faisait et avec qui il le faisait. Pour l’instant elle préfère baigner dans l’aura de mystère qu’elle lui a déjà dessinée au préalable. Il ne lui a rien dit de concret sur son plan une fois qu’il quittait la maison et Ophelia a décidé qu’elle lui inventerait des occupations à l’infini en croisant très fort les doigts derrière le dos qu’il ne confirme ou n’infirme rien de ce qu’elle imagine. Ça tuerait la magie. « La prochaine fois je peux envoyer quelqu’un voir si tu es encore vivant pendant que je m’occupe de donner le bain à Sloan. » elle est passée à un cheveu de dire Ezra mais s’est retenue, trop polie à son tour pour froisser les discussions. Incapable de bien définir le lien qu’ils ont tous les deux, Ophelia s’en tient le plus loin possible et se conforme à ce que l’un dira de l’autre. Pour le moment, ça lui convient parfaitement qu’Auden ne dise rien au sujet du Beauregard. Elle n’a pas bu assez de café pour contre-attaquer efficacement. “J’ai pas vu le temps passer, pour ma défense. C’était pas un plan sadique.” Ophelia hausse l’épaule avant de prendre appui sur le plan de travail. La gorgée de café tiède qu’elle prend suffit à la réveiller un peu plus qu’elle ne l’était déjà. Lentement, les dernières tensions qu’elle sentait s’accumuler dans sa nuque sont de l’histoire ancienne. “Il s’est pas transformé en Gremlins ? Je sais que l’enfant assoupi, c’est pour m’amadouer.” « Sloan est adorable. » à peine Auden avait terminé sa phrase qu’elle répondait tout de suite. Venant à la défense du gamin même si elle sait très bien qu’elle n’en a pas besoin. « Mais tu le sais déjà. » elle aurait aimé assister à une crise par contre. Le voir exploser de rage, lancer ses jouets au bout de ses bras, lui pleurer dans les bras et lui crier dans les oreilles. Sloan a été beaucoup trop calme pour qu’Ophelia se félicite d’avoir été là. N’importe qui aurait pu faire le boulot à sa place et aurait réussi haut la main. On ne peut pas tout avoir et elle ne mentionnera pas qu’un peu de défi aurait rendu sa soirée meilleure. Elle continuera d’espérer qu’il y ait une prochaine fois, ou qu’elle arrive à gagner la confiance d’Auden suffisamment pour qu’il lui téléphone en pleine nuit dans un futur plus ou moins rapproché, persuadé qu’elle serait la seule capable de l’aider à soigner Sloan d’une crise de dents arrivée de nulle part.
Ophelia rêve éveillée une seconde, et détourne ensuite la tête vers le couloir qui mène vers l’autre extrémité de la maison. « J'ignore où votre chien est allé par contre. Il a filé par là un peu avant qu’on aille dormir… » elle pointe du doigt la direction que Dante a empruntée, dégageant doucement la possibilité qu’Auden lui parle de cette zone-là, de chez lui. Ophelia joue une de ses cartes, naïve et innocente comme toujours. C’est par là qu’est son atelier ? Son passage secret pour un donjon qui l’est tout autant ? C’est là qu’il cache ses victimes, les nounous qu’il attaque au couteau quand elles ne lui ont pas préparé de café pour son retour ? « Sadique ou pas, je pouvais pas vraiment me plaindre même si j’avais voulu. » c’est sa façon à elle, de dire qu’elle n’avait absolument rien d’autre à faire de mieux ce soir. Et beaucoup d’autres soirs, si on extrapole. Ophelia se sent toujours dangereusement seule et inutile, même si elle est presque toujours entourée et sollicitée. « Tu as une jolie bibliothèque. » et c’est la raison principale pour laquelle elle ne peut pas se plaindre. Auden lui a permis de passer une partie de la nuit dans une maison où il y a de quoi lire sans s’arrêter pendant des semaines entières. C’est le seul élément qu’elle avouera avoir regardé avec un peu plus d’insistance. Même si maintenant, c’est sur sa tasse qu’elle penche son coup d’oeil, demandant, amusée : « T’es sûr qu’il n’y a pas d'arsenic dans ma tasse ? » Ophelia n'est jamais trop prudente. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mar 1 Nov - 0:55 | |
| « Avec ou sans poison ? » “Juste de quoi rehausser le goût.”
Je tenterai de demander à Sloan davantage de détails demain, mais j’ai l’intime conviction que tout s’est bien passé, et rien que pour ce détail je me refuse à l’empoisonner - métaphoriquement ou littéralement. Elle a été avenante avec lui, à le traiter comme s’il était véritablement son fils, et j’estime que le petit a cruellement besoin de telles attention depuis que Ginny ne fait plus vraiment partie de sa vie, où tout du moins pas au niveau que nous avions tous deux prévus. « Ne sous-estime pas les coussins non plus. Ça laisse peu de traces. » J’aurais souri avec un peu plus de sérieux si elle ne me faisait pas part de ses hobbies morbides après avoir été laissée seule avec mon fils pendant plusieurs heures, mais je ne sais de toute façon pas me retenir, en témoigne mon sourire en coin que j’échange une dernière fois avec elle avant de lui faire son café, l’heure de la nuit étant déjà bien avancée pourtant. “Un peu long, avant que l’asphyxie subvienne.” Je ne lui ferai pas l’affront de lui répéter que je suis un homme occupé, qui a toujours beaucoup de travail: je le pense pourtant, à quelques pauses près.
Curieux, je finis par lui demander quelle mouche a bien pu la piquer pour qu’elle accepte ma longue absence sans broncher, sans m’en tenir rigueur, sans même chercher à me joindre. Je ne m’en plains pas, je le jure, mais cela n’a rien d’une réaction naturelle à mes yeux et, comme tout ce que je ne comprends pas, je cherche à creuser. « J’étais pas d’humeur à déranger les artistes. » J’hoche la tête, mimant d’y voir plus clair quand bien même ce n’est évidemment pas le cas. Je ne serai pas celui qui lèvera le voile sur ce que font les artistes une fois la nuit tombée et la première bouteille de vin tombée. « La prochaine fois je peux envoyer quelqu’un voir si tu es encore vivant pendant que je m’occupe de donner le bain à Sloan. » - “Ca ira, ça ira. Merci de ton considération.” Je réponds, non sans empressement, mais avec une ironie patente. Je ne la connais pas assez pour être certain qu’elle est uniquement en train d’user d’ironie à son tour ; au fond de moi, une petite voix hurle qu’elle serait effectivement capable d’envoyer quelqu’un toquer à la porte - et trouver ladite adresse par la même occasion.
« Sloan est adorable. » Bien sûr qu’il l’est. Je connais mon fils. Le portrait craché de sa mère. « Mais tu le sais déjà. » - “Et toi tu te demandes comment c’est possible.” Ce n’est pas une question mais bien une affirmation que je partage avec elle, un sourire en coin. Après tout, je suis habitué à ce genre de remarques. Il est mon portrait craché physiquement parlant, mais il n’a rien de mon caractère. « J'ignore où votre chien est allé par contre. Il a filé par là un peu avant qu’on aille dormir… » Mon regard se pose sur la partie désignée de la maison, sachant pourtant très bien que jamais Pizza n’oserait s’éloigner de plus de quelques mètres de la demeure: et même pas jusqu’au fond du jardin. Je prends le temps de boire une gorgée supplémentaire de mon café, signe qu’il n’y a définitivement aucun mal là dedans. Même le chien ne fait pas de bêtises. “C’est l’atelier. Il est sûrement occupé à tout renifler et à suivre les dernières pistes en date.” Je ne précise pas que les pistes en question sont des traces de sang: peut-être que ce serait un peu redondant, à force. J’imagine qu’Ophelia a compris, maintenant. « Tu as une jolie bibliothèque. » - “C’est surtout des livres d’art, je doute que ça t’intéresse.” Parce que j’ignore tout de sa vie, bien sûr, et que je ne me fie qu’aux choses évidentes: les livres d’art, ça n’attire que les artistes. Qui d’autres irait lire des biographies, des essais, ou acheter des livres entiers de photos de tableaux qu’on peut retrouver sur internet ? La plupart des livres appartiennent à Ginny, de toute façon, et je garde cette remarque pour moi. Mais je note qu’elle observe, Ophelia. Elle a des yeux partout, et je la soupçonne de ne pas commenter tout ce qu’elle enregistre dans un coin de son esprit.
Elle finit par reposer le regard sur sa tasse, amusée autant qu’interloquée. « T’es sûr qu’il n’y a pas d'arsenic dans ma tasse ? » J’esquisse un nouveau sourire avant de gommer la distance entre nous, buvant moi-même une gorgée de sa tasse. “Comme ça, si on meurt ensemble, ça va au moins faire la une des journaux qui chercheront à expliquer comment c’est arrivé.” Et même mort, on continuera de parler de moi. Je lui rends aussitôt sa tasse, n’en ayant bu qu’une mince partie, uniquement pour lui prouver qu’elle ne craint rien - j’ai même pas craché dedans. |
| | | | (#)Mer 2 Nov - 21:57 | |
| “Un peu long, avant que l’asphyxie subvienne.” les gens de nos jours n’ont plus le temps pour une bonne dose de torture, c’est affligeant. Ophelia garde la remarque pour elle, encore trop en phase d’observation pour se permettre de tourner le couteau avec lenteur dans la plaie. Auden a l’air de s’amuser de ses précédentes remarques et ça lui suffit comme confirmation, elle prend une note mentale supplémentaire qui appuie celles qu’elle a déjà prises à son propos. La liste commence à être longue. “Et toi tu te demandes comment c’est possible.” Ophelia laisse Auden servir le café qu’elle a elle-même préparé, secrètement inquiète d’avoir gâché la formule et de perdre à cause de cela de précieux points de confiance. Elle finira épuisée, de trimer aussi fort qu'elle le fait sans montrer à quel point elle travaille fort à sa cause. En attendant, elle parle de Sloan, elle rassure le père, esquive toute mention de la mère et ne focus que sur la surface avec toute la douceur dont elle est capable. « J’ai quelques hypothèses, mais je vais avoir besoin d’un peu plus de temps pour me fixer. » elle laisse flotter un sourire à son tour, additionné d’un froncement de sourcils qui lui donnerait presque l’air d’être sérieuse si c’était son intention. Ça ne l’est pas.
Toujours dans le calcul précis, Ophelia aligne la conversation vers une question qui la chicote et à laquelle s’endormir aux côtés de Sloan de manière imprévue l’a empêchée de trouver une réponse. “C’est l’atelier. Il est sûrement occupé à tout renifler et à suivre les dernières pistes en date.” elle sourit, semble être capable de ne faire que cela depuis quelques minutes. « Un stalker de qui je devrais me méfier ? » elle a l'habitude, ça la connaît. Qui que ce soit aurait accès aux pensées d’Ophelia en permanence noterait l’ironie de sa blague, même elle. Totalement consciente qu’elle coche toutes les cases, la brune fait semblant de chercher un crayon des yeux sur l’îlot de travail, prête à noter les différents éléments desquels elle devrait se méfier selon Auden si elle croise un ou une inconnu(e) ici. Elle en croise, des stalkers, autre que son reflet dans le miroir. Des curieux qui traînent sur sa pelouse, Ophelia en a vus beaucoup au fil des ans. Certains l’ont retrouvée pour lui partager un drame de vie dans l’espoir qu’elle l’écrive pour eux et fasse connaître au monde leur histoire, et leurs noms. D’autres lui envoient des menaces, des lettres d’insultes, des colis suspects qu’elle reporte docilement au poste de police. Ophelia a des histoires par dizaines de gens qui tentent de se creuser une place dans sa vie pendant qu’elle tente de faire pareil dans celles des autres. Ça aussi, c’est ironique.
Elle parlait de la bibliothèque, c’est vrai. “C’est surtout des livres d’art, je doute que ça t’intéresse.” « Ça m’intéresse. » répondant du tac au tac, Ophelia ne ment pas, ne couvre absolument rien sous des filtres et des esquives. C’est bien l’un des premiers sujets - autre que la sécurité de Sloan - sur lequel elle ne polit pas les coins en y ajoutant la dentelle de ses mots choisis au scalpel les uns après les autres. Lorsqu’on parle de livres, Ophelia est une enfant à la veille de Noël. « Tu peux prendre pour acquis que tout ce que je ne connais pas m’intéresse. » réduisant la distance qui la sépare des tablettes qu’Auden croit être ennuyantes pour elle, Ophelia prend quelques secondes pour scruter à nouveau les titres qu’elle a déjà regardés pendant de longues minutes, un peu plus tôt. Elle ne connaît rien en art et ne s’en cache pas, se moque de ses aptitudes limitées depuis l’époque des ateliers de peinture auxquels on lui avait conseillé d’assister pour l’aider à gérer son anxiété. Même encore aujourd’hui, Ophelia a deux certitudes : tenir un pinceau entre ses doigts la calme, et jamais rien de bien glorieux ne se retrouve sur les toiles qu’elle peint. De retour à la bibliothèque à qui elle accordait toute son attention depuis un peu plus longtemps que prévu, Ophelia finit par s’avouer vaincue. « En l’occurrence, ça, ça, ça, ça… » son index pointe des couvertures, désigne des livres immenses sur des artistes qui semblent l’avoir été tout autant. Si elle pouvait, elle les emprunterait tous, ses livres. Jamais elle n’en demandera le droit par contre. Ophelia est assez fine pour comprendre qu’une partie de ces bouquins doit appartenir à Ginny.
Auden teste le café d’Ophelia, teste ses nerfs aussi. “Comme ça, si on meurt ensemble, ça va au moins faire la une des journaux qui chercheront à expliquer comment c’est arrivé.” elle rit, buvant à son tour à la même tasse comme si elle le suivait dans un pacte qu’il n’a même pas proposé. « Tu dis la même chose à tous tes babysitters ? » alors la confiance est une chose qui se construit à deux, Auden. Il lui fait assez confiance pour la laisser seule des heures avec son fils, elle lui fait assez confiance pour lui tourner le dos, lorsqu’il lui verse un americano. Repensant momentanément à la une des journaux, et à ce qu’ils pourraient bien dire de leur duo atypique, assassiné sauvagement en pleine nuit de semaine à Bayside, Ophelia s’autorise une question supplémentaire. « Où est-ce que tu voudrais ? » réalisant qu’elle est encore à moitié les pieds dans sa tête, elle reformule sa question autrement. « Qu’ils nous retrouvent morts. » son vote irait à l’atelier d’Auden ; les médias pourraient dire qu’il est décédé au beau milieu de son art et avec un peu de chance, ils la désigneraient - à tort, mais tout de même - comme sa muse de la soirée. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Lun 7 Nov - 14:11 | |
| Il existe des questions existentielles, du genre sommes-nous seuls dans l’univers et Dieu existe-t-il, mais il en existe aussi une autre, plus proche: comment Sloan peut-il être un gamin aussi doux et gentil en m’ayant comme père, et désormais comme seul modèle dans la vie ou presque ? Ça, c’est le genre de question qui intéresse vraiment le monde, et surtout Ophelia j’imagine. « J’ai quelques hypothèses, mais je vais avoir besoin d’un peu plus de temps pour me fixer. » Elle sourit à son tour, je laisse le mien imprimé sur mes lèvres, largement capable de me contenter de la réponse qu’elle m’offre et du sous-entendu qui va potentiellement avec: la conjugaison au pluriel de tout ça. J’hoche finalement la tête et passe à la suite, peut-être pas totalement à l’aise à l’idée de faire de mon fils un sujet principal de conversation, lui que j’aime pourtant plus que moi-même sans le cacher à qui que ce soit.
Ainsi, je suis sans nul doute bien plus à l’aise à l’idée de parler du chien de la famille, lui dont je finis par m’occuper seul à mon tour, aussi. Les choses changent, pas forcément pour le mieux, mais la finalité reste toujours la même: cette sale bête est toujours bien plus intéressée par ce qu’il se passe ailleurs plutôt que sous son nez. Mon atelier, par exemple, est sans nul doute l’endroit qu’il préfère ausculter de fond en comble, tous les jours, tout le temps. « Un stalker de qui je devrais me méfier ? » - “Ouais, t’as dû remarquer qu’il était du genre vraiment, vraiment dangereux.” A grands coups de demandes de caresses et de friandises, c’est vrai que Pizza a de quoi terroriser tout le monde - non. L’ironie de ses mots se retrouvent dans les miens à leur tour alors que je suis sans doute aussi heureux que soulagé de constater que nous fonctionnons et parlons de la même façon. Il faut dire que pendant bien longtemps, parler à Ophelia n’avait jamais fait partie de mes hobbies ou envies. “C’est le seul stalker que t’as à craindre ici.” Je reprends, infiniment plus sérieux cette fois car bien conscient que le sujet pourrait être une véritable source de stress, au premier degré. Ici, elle ne craint rien. Je suis connu, mais j’ai aussi bien conscience que le monde de l’art est une niche qui n’intéresse pas grand monde en dehors des habitués ; lesquels sont plus du genre à rouler en fauteuil roulant plutôt qu’à installer des caméras Dieu sait où et à pister le moindre de mes mouvements.
Je balaye d’un revers de la main et de quelques mots le sujet de la bibliothèque, sans doute un peu trop conscient qu’elle l’aborde pour tenir la conversation et me faire plaisir bien plus que tout autre chose. « Ça m’intéresse. » Elle répond sans y réfléchir à deux fois et moi je plonge mon regard dans le sien durant plusieurs secondes, comme si j’avais véritablement un détecteur de mensonges dans la tête, capable de déceler ce qu’elle pense sincèrement de la situation. Ce n’est pas le cas, bien sûr, et je finis par accepter ses mots d’un simplement hochement de tête. « Tu peux prendre pour acquis que tout ce que je ne connais pas m’intéresse. » Mes mains s’enfoncent dans le fond de mes poches alors que je fais un pas en arrière, la laissant en faire deux en avant pour regarder ce que cette étagère peut regorger d’intéressant à ses yeux. “Si tu gardes Sloan assez souvent, tu vas devenir une experte en art, et ça ne t’intéressera plus.” Je laisse à mon tour planer mes mots, sans pour autant en penser quoi que ce soit. J’aime l’idée qu’elle s’intéresse à l’art ; j’aime l’idée qu’elle garde Sloan, et pas uniquement parce que ça me permet de me libérer du temps de mon côté sans être redevable de quoi que ce soit envers mon frère. « En l’occurrence, ça, ça, ça, ça… » - “Prends les, si tu veux.” Peut-être pas tous, en effet, mais puisqu’elle en parle avec des étoiles dans les yeux et que ce genre d’attitude ne peut que me rappeler ma femme, je n’ai aucun mal à lui proposer d’en emprunter quelques un. A mes yeux, c’est comme si je les prêtais à ma femme directement ; et puisqu’ils lui appartiennent en majeure partie, ce n’est qu’un juste retour des choses. Et quand bien même tout se passe uniquement dans mon esprit, peu importe. Elle peut les avoir, tant qu’elle me les rend dans le même état.
« Tu dis la même chose à tous tes babysitters ? » “Et c’est pour ça qu’aucune ne revient, bizarrement.”
Je ne confierai pas mon fils à une vulgaire baby-sitter, en réalité. Parce que je n’ai pas confiance en l’humain, parce que j’ai un penchant pour les histoires morbides et qu’elles finissent toujours par y avoir leur place. Parce que merde ; normalement mon frère est toujours le premier à répondre présent pour s’occuper de mon fils, surtout parce que les moments où j’accepte de le confier à la garde d’un autre sont bien rares. Il est ce que j’ai de plus précieux, et je ne veux pas prendre le moindre risque de le perdre. « Où est-ce que tu voudrais ? Qu’ils nous retrouvent morts. » Je m’autorise quelques secondes de réflexion, le bas de mon dos posé contre le plan de travail de la cuisine alors que je ne la lâche pas du regard. “Un endroit à la con, que personne ne pourrait expliquer de façon rationnelle.” Le genre d’histoire qui ferait couler beaucoup d’encre, le genre d’histoire qui attiserait la curiosité d’absolument tout le monde. “Imagine, si on signalait uniquement notre disparition. Pas de corps. Que des suppositions. Et dans toutes, j’imagine que je suis celui qui t’a kidnappé et te garde enfermée quelque part.” Ça pourrait être le cas, mais pas totalement. Je suis particulier, mais pas totalement fou au point de vouloir enlever une personne, qu’elle s’appelle Ophelia ou non. Je finis par hausser les épaules, tout en continuant à penser à ce scénario impossible, à toutes ces affaires de disparitions impossibles à démêler. “Tu voudrais quoi ? T’as déjà pensé à la façon dont tu voudrais mourir ?” On pense toujours aux façons dont on ne veut pas mourir, noyé ou brûlé souvent en tête, mais jamais au contraire. C’est dommage, je trouve ; et il est temps de redresser la situation. |
| | | | (#)Mar 8 Nov - 0:24 | |
| Elle passerait la nuit à jouer aux échanges d’ironie et de sarcasme, mais Ophelia déteste ne pas dormir chez elle et s’en voudrait au petit matin de s’être perdue dans une joute qu’elle savait de toute façon très bien être capable de gagner d’avance. “Ouais, t’as dû remarquer qu’il était du genre vraiment, vraiment dangereux.” elle a encore les mains qui sentent la bave de chien qu’elle a lavée pourtant de fond en comble avant de prendre Sloan dans ses bras une fois parmi toutes les autres. Mais au-delà la salive, Dante a quelque chose qui la déstabilise complètement ; il s’est tout de suite senti à l’aise avec elle, même s’il ne l’avait jamais vue avant aujourd’hui. “C’est le seul stalker que t’as à craindre ici.” « Je savais que de le gaver de croquettes me serait utile à un moment ou un autre. » encore bouche-bée d’avoir pu le nourrir pendant de longues minutes complètes sans qu’il ne grogne, ne jappe, s’en prenne à ses mollets ou fuit lorsqu’elle tentait de le flatter. Ophelia se questionne à savoir si le chien a plus à lui apprendre sur le fait de faire confiance aux humains que les humains ont tenté de le faire, pendant toutes ces années.
Méditative, Ophelia boit calmement son café une fois sa confession faite : elle n’y connait rien de rien, en peinture. En art au sens général du terme. Elle écrit, bien sûr, et vient de là toute sa fibre créatrice. Elle connaît ses classiques, les toiles et les peintres, mais elle se sentirait totalement inutile et idiote, laissée par elle-même dans un musée. L’horreur ultime serait de la poser devant une toile et de lui demander ce à quoi l’oeuvre lui fait penser, comment elle la ressent. Ravalant un frisson, Ophelia poursuit son examen des tablettes. “Si tu gardes Sloan assez souvent, tu vas devenir une experte en art, et ça ne t’intéressera plus.” Auden laisse glisser une potentielle seconde ronde de babysitting et elle sourit doucement, de voir qu’ils sont sur la même longueur d’onde pour cela. « C’est un risque à prendre. » un risque pas assez effrayant pour qu’elle cesse de regarder les livres et le regarde lui à la place. Son café devient tiède, mais sa curiosité continue d’augmenter. “Prends les, si tu veux.” c’est là, qu’elle détourne la tête des bouquins pour retrouver la silhouette d’Auden des yeux. Elle semble pendant une petite seconde douter d’avoir bien entendu, douter que ce soit si facile de tomber dans la transaction avec lui. Une petite seconde qui passe comme un claquement de doigt, quand elle laisse une fossette craquer sur sa joue et un rire glisser sur ses lèvres. « Si t’insistes… » Ophelia se convaincra plus tard qu’il a véritablement insisté et qu’elle s’est sentie importante, pendant ce moment-là. Comme s’il voulait partager sa passion de l’art avec elle pour de vrai et pas juste pour mettre fin à une conversation comme une autre.
Pour le moment, Auden partage sa fascination pour le morbide et l’humour noir. Elle s’en contente amplement. “Et c’est pour ça qu’aucune ne revient, bizarrement.” « Petites natures. » elle imagine qu’aucun autre candidat n’a aussi évoqué de destin sombre et d’assassinat irrésolu non plus. Simple déduction, Ophelia laisse ses doigts glisser sur les reliures de livres comme un petit hasard, le temps de chercher avec quoi elle repartira d’ici. “Un endroit à la con, que personne ne pourrait expliquer de façon rationnelle.” elle adore qu'il se prête au jeu, presque autant que de sentir les yeux d’Auden qui la fixent. Probablement cherche-t-il à la faire réagir. Des mises en scènes glauques et sanguinaires, elle en a des tonnes en tête. Il devrait être sacrément imaginatif pour la déstabiliser le moindrement… “Imagine, si on signalait uniquement notre disparition. Pas de corps. Que des suppositions. Et dans toutes, j’imagine que je suis celui qui t’a kidnappé et te garde enfermée quelque part.” finalement, il s’en sort assez bien.
Ophelia a complètement arrêté de respirer, elle ne bouge plus. Gelée par les mots du peintre, elle reprend ses esprits en articulant un « Évidemment. » qui sonne presque déçu, dédaigneux. Ophelia mord l’intérieur de ses joues une dizaine de fois avant d’avoir repris ses esprits et chassé les quelques pensées qui remontent le long de sa trachée. Elle a envie de vomir de stress, comme à chaque fois qu’on la prend de cours, qu’on lui fiche au creux de la gorge tout ce qui pourrait lui faire penser de près ou de loin à Reggie. « Peut-être même que quelqu’un écrirait un livre là-dessus. Ou un film. » tout doux, Ophelia. Sa voix tranche, le sarcasme lui sert parfaitement bien ici pour camoufler le petit tremblement dans sa gorge qu’elle ravale aussi vite que sa salive. Un nouveau sourire a repris sa place sur ses lèvres et ses épaules se sont détendues un bref instant ensuite. On pourrait presque se dire qu’on a halluciné, qu’elle est restée la même et que ce petit bug dans la matrice n’était pas si important que ça, à souligner.
“Tu voudrais quoi ? T’as déjà pensé à la façon dont tu voudrais mourir ?” jamais elle n’aurait pensé le remercier autant mentalement de lui demander ce genre de questions. Ophelia rebondit gaiement sur ses questions, comme si elle n’avait des pieds que pour faire cela. « Lentement. Je voudrais savoir ce que ça fait du début à la fin. De toute façon, c’est la dernière chose que je vais vivre : autant la vivre au complet. » elle y a pensé des dizaines de fois et la réponse est évidente à ses yeux. Incapable de voir les gens qui souhaitent mourir le plus rapidement possible comme autre chose que des trouillards, Ophelia compte bien vivre sa dernière fois millilitre par millilitre. Puis, il se fait tard. Assez tard pour qu’elle ait laissé entrevoir son inconfort, inconfort qu’elle a fini par noyer dans les dernières gorgées de café qu’elle a avalées aussi naturellement que possible. S’assurant d’aller porter sa tasse dans l’évier et de la laver une seconde fois, Ophelia ne souhaite laisser aucune trace de son passage chez Auden. Sauf peut-être deux bouquins qui manqueront à sa collection jusqu’à la prochaine fois. « Fais pas trop de cauchemars cette nuit, Auden. » qu’elle annoncera comme un bonne nuit à sa manière. Sous son bras, un livre sur Banksy et un autre sur Van Gogh devraient la tenir éveillée jusqu’au petit matin tant elle essaiera de tout mémoriser par coeur. Comme si elle devait s’attendre à un pop quiz surprise à sa future visite. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mer 16 Nov - 17:56 | |
| J’imagine que parler du chien est un sujet comme un autre ; n’allez pas croire que moi je me serais aventuré à user de small talk uniquement parce qu’elle n’est pas si désagréable que ça, la trop-amie de Ginny et trop-proche de Ezra. Elle est utile, surtout, puisqu’elle accepte de me garder Sloan les rares fois où je souhaite me dérober de mon rôle de père. Et ces fois là ne se multiplieront jamais de trop, je m’en fais la promesse. Il ne sera pas délaissé, ni maintenant ni plus tard, parce que mes erreurs d’hier ne seront pas celles de demain. « Je savais que de le gaver de croquettes me serait utile à un moment ou un autre. » Je rigole mollement, sans être capable de vraiment cacher la moquerie sous-jacente: en réalité, elle n’a même rien de sous-jacente, justement. “C’est plus lui qui t’a eu au jeu que le contraire, là, je crois.” Parce que Pizza est du genre gourmand et qu’il ne dit jamais non à une croquette supplémentaire, ou à quoi que ce soit du repas du moment qui aurait le malheur de tomber par terre. La règle des trois secondes n’existe pas ici ; aucun aliment ne résiste plus d’une seule seconde sur le sol avant d’être gobé par le quadrupède.
L’art est un autre sujet de conversation dans lequel je me sens tout aussi à l’aise, pour ne pas avoir l’indécence de dire que je m’y sens même infiniment plus à l’aise. Et quand bien même, il n’y a rien qui m’empêche encore une fois de parler de mon fils, laissant ainsi planer l’idée que je pourrais à nouveau avoir besoin de ses services à l’avenir. Après tout, si tout s’est bien passé alors il n’existe aucune raison en ce monde pour que je me mette à la recherche d’une autre personne pour garder mon fils, surtout pas alors qu’elle semble même l’apprécier en retour. Demain, je demanderai à Sloan ce qu’il en pense. « C’est un risque à prendre. » Un risque qui a un drôle de nom, si vous voulez mon avis, mais je soutiens son regard tout en attendant de savoir si elle va rajouter quelque chose et oser des sous-entendus à son tour. Il n’est en rien, et il n’existe pas non plus la moindre déception. J’apprends simplement à délimiter les contours de son esprit de cette façon. Je l’invite finalement à prendre les livres qu’elle veut, ce qui sonne sans doute la fin de son interrogatoire entre ces murs, chose dont j’ai pleinement conscience. Elle sait qu’ils ont de la valeur à mes yeux et qu’ils s’appellent tous reviens, alors c’est aussi un gage de son retour entre ces murs. « Si t’insistes… » Il n’en est rien et j’hausse donc les épaules, pas animé par la moindre envie de déblatérer sur ce point précis.
« Évidemment. Peut-être même que quelqu’un écrirait un livre là-dessus. Ou un film. » Mains dans les poches, je relève la tête, l’observant avec curiosité des quelques centimètres que j’ai de plus qu’elle. Elle écrit, Ophélia. Je le sais. Je me moque de ce qu’elle écrit en particulier, mais je sais au moins qu’elle le fait ; est-ce qu’elle ambitionne une carrière au cinéma ? Peut-être que j’aimerais travailler sur un film. Après le monde de la mode, je sais que j’aurai besoin d’une nouvelle lubie. Elle ne fait que balancer des mots à la volée, sans doute, mais ils ne sont pas sans conséquence dans mon esprit. Un livre aussi, ça peut être une bonne idée - mais ce n’est sans doute pas ça qui donne à la jeune femme face à moi de grands yeux terriblement perdus et hagards. Peut-être qu’elle a joué à un jeu sans en avoir les épaules, la baby-sitteuse. Je ne lui en veux pas mais je mentirais si je disais ne pas être un peu déçue, tout de même. “Peut-être qu’on devrait murmurer l’idée, en effet.” Parce que moi, maintenant, j’en rêve déjà. « Lentement. Je voudrais savoir ce que ça fait du début à la fin. De toute façon, c’est la dernière chose que je vais vivre : autant la vivre au complet. » Elle demande une mort lente à l’image des figures de la mythologie et de leurs supplices, tous plus horribles les uns que les autres. Je n’en comprends pas l’intérêt, je ne vois pas pourquoi elle voudrait autant souffrir, et je me dis surtout qu’elle est bien loin de l’image de la jeune femme parfaite qu’elle renvoie. Personne ne pense ce genre de choses et, surtout, personne ne les dit à voix haute, surtout face à une personne aussi peu connue que je représente. “Vivre une mort au complet, c’est presque poétique.” Ça m'emmerde, la poésie, au cas où vous vous poseriez la question. Mais parfois, c’est amusant.
Elle sonne de son rythme de pas la fin de cette discussion et prend le temps de ranger toute trace de son passage par la même occasion, à l’image d’un fantôme dont j’aurais pu être le seul à imaginer la présence entre ces murs. Je prends le temps de finir mon propre café, impassible et immobile, simplement occupé à poser mon regard sur sa silhouette. « Fais pas trop de cauchemars cette nuit, Auden. » Les livres passent la porte en même temps qu’elle alors que je lui rends son salut à ma manière, c’est à dire par un ‘ouais’ maugréé sans grande conviction. Sans doute que j’aurais aimé que le silence se fasse plus tard. |
| | | | | | | | (ophelia) the requiem played a few times before |
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