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Message(#)(malcolm) red button doomsday melody EmptySam 22 Oct - 13:32

Elle s’est retrouvée à être appelée sur une intervention pour quelques individus et une discussion dont le ton commençait à monter. Sans trop savoir pourquoi ni comment, c’est son nom qui a finalement figuré sur la liste d’appel, alors que cela ne relève habituellement pas de ses fonctions. Peu importe ; il faut bien que quelqu’un s’en charge et, si possible, avant que les choses né dégénèrent de trop et que des coups trop violents soient portés. Une fois arrivée sur place, finalement, la jeune femme n’a aucun mal à rapidement se rendre compte que des coûts ont déjà été échangés, d’où l’appel finalement lancé pour une ambulance. Il n’y a rien de grave, rien d’urgent, rien qui ne relève d’une histoire de vie ou de mort mais il semblerait que l’alcool ait très largement aidé l’un des individus à en attaquer le second avec une bouteille éventrée. A partir de là, les choses peuvent rapidement dégénérer, d’où le fait que l’intervention se concentre d’abord sur l’idée de séparer les deux hommes, avant de prendre le temps de les interroger sur le comment et le pourquoi. La procédure n’est pas compliquée, les hommes en questions ne semblent pas menaçants. C’est une soirée qui a rapidement dégénérée à partir d’un rien, chose qui n’a malheureusement rien de véritablement nouveau. Ce n’est pas pour autant qu’elle en oublie de rester sur ses gardes, loin de là.

Ainsi, lorsque les pompiers arrivent à leur tour sur les lieux, elleur leur conduit l’individu sonné, à la main ouverte. La plaie est bien plus impressionnante qu’elle n’est grave, ou tout du moins c’est le diagnostic de novice qu’elle leur donne pour tenter de les aiguiller et leur faire perdre le moins de temps possible. “Il a pas mal bu. Si jamais ça change les doses ou les médicaments que vous pouvez lui donner.” Après un bref salut de la tête, Charlie précise donc la situation, quand bien même les propos tenus par l’homme en question ne laissent que très peu de place au doute. Il a bu, bien sûr, et il n’y est pas allé de main morte. D’un coup d’oeil, elle reconnaît un ami de Trent mais n’y ajoute pas le moindre commentaire, de toute façon habituée à la chose: leurs deux corps de métier sont voués à fréquemment travailler ensemble. “Est-ce que vous pourrez regarder l’autre homme ensuite ? Il n’a pas l’air d’avoir été blessé mais je prends pas ses mots au pied de la lettre.” Et elle ne s’imagine pas l’ausculter elle-même. Parce qu’elle est une femme, parce que ce n’est pas son métier, parce qu’elle ne le ferait pas au milieu de la rue. “Ça va être long ?” Elle demande maintenant à Malcolm, son regard oscillant entre lui et son collègue pour répartir les questions. Non pas qu’elle veuille retourner au chaud au poste, mais bien parce qu’elle veut savoir ce qu’il en est et comment se positionner. L’ambulance devant la gare risque d’amener quelques curieux, qui plus est.

@malcolm okonma :l: :l:
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Message(#)(malcolm) red button doomsday melody EmptyLun 24 Oct - 1:23


Le plus long quand on est pompier, ce ne sont jamais les interventions, mais plutôt l’attente qu’il y a entre chacune d’elles. Malcolm ne se plaindra jamais là-dessus, souhaiter plus d’intervention se serait vouloir plus d’accident qui implique des civils et plus particulièrement des personnes vulnérables. Si 60% des interventions se veulent sans gravité, les 40% sont souvent des incidents bien plus sévère et funeste. De garde pour le restant de la nuit, le pompier aguerri est assis face à l’écran du minuscule téléviseur de leur salle de repos. Manette à la main, il est en train d’écraser son coéquipier dans un jeu de course de voiture. Alors que la ligne d’arrivé n’est plus très loin, une alarme retentit dans l’enceinte de la caserne. Son collègue se redresse aussitôt sous les protestations d’un Malcolm, blasé. « J’étais à deux doigt de gagner ! » peste-t-il, se levant à son tour. Son collègue se met à rire aux éclats, lui tapotant l’épaule comme pour le consoler. « En attendant, ça fait toujours 5 victoires contre 4 défaites pour moi. » Malcolm le pousse amicalement suite à ses propos, trottant jusqu’au camion de pompier. Une fois installé à l’intérieur, le camion démarre illico jusqu’au lieu de l’intervention. Le pompier reste calme, concentré sur les quelques minutes de calme qui précèdent toujours l’effervescence une fois arrivé sur les lieux de l’opération. Bien qu’habitué depuis plus d’une dizaine d’année qu’il fait ce métier, chaque intervention est différente et impossible de savoir comment les choses vont se dérouler.

Ils arrivent rapidement sur place. Malcolm est rassuré dans un premier temps qu’il ne s’agit pas d’un incendie, même s’il remarque brièvement les gyrophares de voiture de police et d’ambulance. Derrière son capitaine, il attend les instructions qui ne tardent pas à arriver, puisqu’il reconnait la silhouette d’une flic. Pas n’importe qui, puisqu’il s’agit de l’ex de Trent, un collègue et très bon ami de Malcolm. Lui qui n’arrive déjà pas à blairer la police en tant normal, voilà qu’il doit en plus travailler avec une personne qu’il ne porte pas vraiment dans son cœur. A vrai dire, il n’a rien contre elle, si ce n’est les histoires que son pote a pu raconter à son sujet. Solidarité masculine oblige, il ne se voit pas faire ami-ami avec elle, surtout avec le métier qu’elle fait. Malcolm remarque aussi le mec qui l’accompagne, blessé à la main. Elle souligne qu’il a bu, ça ne surprend personne vu l’heure, ils auront à faire à tous les ivrognes du coin ce soir. Le collègue de Malcolm est plus réactif pour s’occuper du type en question, le dirigeant vers l’une des ambulances. Charlie explique qu’il y a un autre type à examiner, il dit ne pas être blessé, mais elle préfère être sûr. Soudain, son regard se pose sur Malcolm, surpris qu’elle l’aborde directement. « Ça prendra le temps que ça prendra. » Sa voix est cassante, froide. Loin du Malcolm enjoué de d’habitude. Le regard désapprobateur de son capitaine le fait regretter instantanément sa manière de répondre. « Malcolm ! » Comme un gamin prit sur le fait accompli, il lève les bras en l’air en signe de pénitence. « Ouais, ouais, désolé lieutenant. » Il toise la blonde une demi-seconde avant de passer à côté d’elle pour se rendre auprès de l’autre type, allongé de tout son long sur une marche, le regard hagard. Malcolm se met alors sur un genou pour être à sa hauteur. « Vous permettez que je vous ausculte, pour qu’on soit sûr que vous n’ayez rien ? » L’individu baragouine quelques mots que ne saisit pas vraiment le pompier qui décide de prendre ça comme une autorisation. Il attrape son bras avec douceur, mais fermeté afin de vérifier sur chaque partie de sa peau. Soudain, une ombre approche de lui et de l’alcoolique dans son dos, l’obligeant à se retourner afin de savoir qui se tenait derrière lui.  


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Message(#)(malcolm) red button doomsday melody EmptyJeu 27 Oct - 14:00

« Ça prendra le temps que ça prendra. » Il veut passer à autre chose et semble faire vouloir tout sauf parler à la jeune femme, chose qu’elle comprend sans mal sans pour autant l’accepter tout aussi bien, en témoigne son regard qu’elle ne déloge pas du profil du policier, pourtant incapable de répondre quoi que ce soit sans mettre de l’huile sur le feu. Il se contente de penser qu’elle veut les presser ou s’en aller le plus vite possible, et déjà la jeune femme déteste l’image que ça donne d’elle, largement aidée par les récits que le si-gentil-Trent a pu avoir à son égard. « Malcolm ! » - « Ouais, ouais, désolé lieutenant. » - “Ouh, papa hausse le ton.” Elle mime la situation, s’en moque. Ses mots restent bien bas, soucieuse de ne pas à son tour se faire reprendre d’un Villanelle ! ô combien énervé de la part de son collègue.

Lorsqu’il commence à s’approcher du second individu, pourtant, elle redescend aussitôt de ses grands chevaux, récoltant le regard noir de son collègue qui se doute de la situation. Elle se contente de répondre d’un hochement négatif de la tête, promesse qu’il n’a pas à s’inquiéter: elle se tiendra à carreau. Ils ont encore beaucoup à faire sur place, et tant que tel sera le cas, elle traitera Malcolm comme un collègue à son tour, quoi qu’il en pense ou fasse lui-même. « Vous permettez que je vous ausculte, pour qu’on soit sûr que vous n’ayez rien ? » Sont les mots que le pompier prononce quelques mètres plus loin, ceux qu’elle entend un peu mieux au fur et à mesure qu’elle se rapproche pour observer la scène sans émettre le moindre mot ou jugement d’aucune sorte. Lorsque Malcolm se retourne vers elle, le bras de l’individu entre ses mains pour l’ausculter, et Charlie se contente de trouver place à un mètre d’eux, droite comme un i. “Je vérifie que tout se passe bien.” Pour sa sécurité. Celle de Malcolm, autant que celle de l’inconnu, parce qu’il est dans un état instable au point où il pourrait vouloir se faire du mal, ou même y arriver sans s’en rendre compte ni le vouloir. “Et si on laissait Monsieur faire son travail pendant que je vous pose quelques questions, ça vous va ? On vous laisse tranquille après ça.” Son regard se pose sur l’inconnu à qui elle demande son prénom, le tout pour récolter quelque chose à assimiler à ce visage: Joe. Ainsi donc, après avoir proposé l’arrangement à Joe, c’est vers Malcolm que son regard file pour l’enjoindre à faire son travail alors qu’elle occupe son attention et s’assure que Joe ne l’embêtera pas, qu’il ne paniquera pas non plus.

Peut-être qu’il finit par appuyer sur une petite plaie, peut-être que Joe est un peu douillet aussi, mais il en vient à esquisser un mouvement de recul tout en grimaçant à cause de la douleur, scène que Charlie tente d’amorcer en se rapprochant un peu plus de lui. “Ne vous en faites pas, il sait ce qu’il fait, il ne vous fera pas mal. On est collègues, je sais comment il fonctionne.” Du regard, c’est à son véritable collègue dans la police qu’elle demande de rester à sa place, n’ayant pas besoin d’aide, n’ayant surtout pas besoin qu’ils étouffent Joe en étant trois autour de lui. “Et il va faire les gros yeux si je vous embête trop longtemps avec mes questions, alors qu’est-ce que vous diriez de tout me raconter par vous-même ?” Son regard vacille de l’un à l’autre des deux hommes, vérifiant par la même occasion que l’individu interpellé se laisse faire: elle ne voudrait pas qu’ils passent à côté d’un problème, d’une commotion, ou Dieu sait quoi encore. Elle ne se le pardonnerait pas.
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Message(#)(malcolm) red button doomsday melody EmptyMar 1 Nov - 18:29


Ce n’est pas son genre à Malcolm de se montrer si peu diplomate. Même s’il n’apprécie pas la police pour des raisons personnelles, il essaye toujours de faire la part des choses pour se montrer un minimum respectueux envers eux. Le problème, c’est que la policière en face d’elle n’est autre que Charlie. La Charlie de l’un de ses plus proches coéquipiers qu’il considère comme un frère. Alors, il ne peut pas s’empêcher de l’envoyer bouler comme si elle lui avait fait quelques choses à lui directement. Solidarité masculine pense-t-il dans un premier temps avant de se rendre compte de son comportement immature. Déjà trop tard, puisqu’il se fait reprendre par son capitaine qui n’aime pas ce genre de friction entre l’équipe des pompiers et l’unité de police. La remarque qui suit de la policière lui fait hérisser le poil, légèrement froissé, mais c’est amplement mérité. Il est le premier à avoir ouvert les hostilités.

Préférant ne plus se soucier d’elle, il s’occupe de la deuxième victime qui n’a pas l’air d’être blessé, mais plutôt très alcoolisé. Malcolm préfère malgré tout prendre les précautions et vérifier s’il n’a aucune blessure apparente avant de le laisser repartir bien que ce ne soit pas de son ressort. En effet, seuls les flics pourront déterminer s’il le laisse repartir ou s’il préfère le ramener avec eux au poste. Lui, son rôle est simplement de s’assurer que la personne va parfaitement bien. Très vite, il sent la présence d’une personne dans son dos et se retourne afin de voir de qui il s’agit. C’est donc la silhouette de Charlie qui se tient derrière lui. Il n’émet aucune émotion, se contentant de reprendre la palpation de l’individu au sol. Elle explique qu’elle se contente de vérifier que tout aille bien. Prêt à balancer une autre pique, Malcolm se retient in extremis. Il doit arrêter de se montrer aussi amer et se contenter de faire son boulot. D’ailleurs, elle reprend vite la parole afin de s’adresser à la victime, souhaitant lui poser quelques questions. Malcolm remarque très vite que ça aide à le détendre, le type en face se concentrant sur les questions posées. Cependant, le pompier est surpris par un geste de recul fait par le fameux Joe après avoir découvert une plaie près de son biceps. Vigilant, Malcolm recule son visage de quelques centimètres pour éviter de se prendre un coup malencontreux ; Charlie agit bien vite pour tenter de le calmer. Les mots qu’elle prononce pousse Malcolm à ricaner, tournant la tête vers la blonde. « Vous savez comment je fonctionne madame l’inspectrice ? » Secouant la tête en continuant de rire, il se concentre de nouveau sur la victime. « Pas d'inquiétude, vous n’avez rien de bien grave. J’ai qu’à faire un pansement et vous pourrez rentrer chez vous. » lui offrant un sourire sincère, Malcolm ajoute en désignant Charlie du bout du doigt. « Dû moins, quand elle l’aura décidé. Et croyez moi vous feriez mieux de répondre à ses questions ou elle ne va pas vous lâcher de la nuit. » Ce qui n’était pas forcément quelques choses de négatif pour lui d’être quelqu’un de tenace, mais faut dire que Malcolm n’avait pas réellement envie de rester là toute la soirée. Fouillant dans la trousse de secours, il sortit des compresses ainsi qu’un antiseptique afin de nettoyer la plaie. Il leva les yeux de nouveau face à Joe. « Je suis désolé, mais ça va piquer. Essayez de ne pas bouger ! » Tournant la tête de nouveau vers Charlie, il lui lance un regard afin de lui faire comprendre qu’elle risque peut être de devoir agir s’il se montre moins conciliant à cause de la douleur qui sera minime, mais bien présente.
 


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Message(#)(malcolm) red button doomsday melody EmptyJeu 3 Nov - 18:42

« Vous savez comment je fonctionne madame l’inspectrice ? » Bien sûr que non, elle se contente de mentir comme elle respire en cet instant, et elle se contente donc de jeter un regard insistant sur l’individu à ses côtés pour ne pas faire éclater l’évident mensonge (après tout, il est son collègue et elle sait comment il fonctionne). A ce regard elle ajoute un sourire, pour entretenir le mythe au moins dans l’esprit de Joe, bien consciente que son taux d’alcoolémie le rend bien moins capable de décerner de tels gestes, qui paraîtraient grossiers pour n’importe qui d’autre. Au moins, et pour une fois, elle est soulagée et peut-être même heureuse que leur échange ne se résume pas à un reproche ou un autre, lesquels ils ne cherchent même plus à voiler, déjà, au plus grand dam de leurs supérieurs. « Pas d'inquiétude, vous n’avez rien de bien grave. J’ai qu’à faire un pansement et vous pourrez rentrer chez vous. » Toujours vigilante et placée non loin des deux hommes, Charlie observe la scène sans être capable de se détendre de son côté. Ce ne sera pas le cas tant qu’ils ne seront pas tous repartis des lieux, chacun de son côté et sans plus de problèmes à déclarer. Pour l’heure, ils ne font qu’ameuter les curieux et d’autres personnes possiblement mal intentionnées, ce qui font de leurs personnes des cibles mouvantes. La jeune femme se contente de laisser son collègue faire son travail, bien consciente qu’elle est à peine formée pour soigner les bobos de ses enfants avec des bisous magiques mais certainement rien de plus. Au moins, elle est assurée de voir l’individu face à eux se calmer peu à peu: il est plus évident pour tout le monde si tel est le cas.

« Dû moins, quand elle l’aura décidé. Et croyez moi vous feriez mieux de répondre à ses questions ou elle ne va pas vous lâcher de la nuit. » Par ces mots, elle comprend qu’il n’est pas en train de faire un énième reproche voilé à son égard mais bel et bien son travail: il rassure Joe, il lui parle, il trouve de quoi occuper son esprit et cela semble effectivement fonctionner. “Il sait que je suis vraiment pas commode.” qu’elle répond alors, uniquement pour Joe, tout en affichant un immense sourire et affinant son geste d’un clin d’oeil à son égard. Après tout, son but n’est pas non plus qu’il la prenne au pied de la lettre au point de s’en faire à son tour sur la possibilité qu’elle puisse vouloir l’interroger toute la nuit durant. Personne n’a envie de cela. « Je suis désolé, mais ça va piquer. Essayez de ne pas bouger ! » Elle capte le regard entendu de Malcolm qui s’attend à une possible réaction violente de la part de Joe et tous les sens de la jeune femme se mettent donc en alerte. Le geste est simple et anodin, la douleur est parfaitement relative, mais l’alcool nous pousse parfois à faire des choses improbables, et elle ne veut pas prendre le moindre risque de voir l’opération déraper. Fort heureusement, pourtant, l’individu se contente de serrer les dents, sans doute sous le coup de la brûlure annoncée par le pompier. Charlie s’assure que Malcolm ait réalisé tous les soins nécessaires avant d’accepter de faire un pas en arrière, pour signifier à Joe qu’ils le laissent enfin tranquille. “Faites attention à vous, monsieur.” Ses mots sont sincères alors qu’elle l’observe déguerpir sans demander son reste, lui qui leur a assuré vivre non loin de là. Une part d’elle craint qu’il se contente de retrouver le chemin d’un autre bar, mais elle veut lui donner le bénéfice du doute, parce qu’elle ne le connaît pas le moins du monde.

Finalement, son regard se repose sur Malcolm, plus apaisé, mais toujours aussi sérieux. “Merci d’avoir joué le jeu. J’étais pas certaine de ses réactions.” Et à en juger par les mots de Malcolm en retour, lui non plus n’en était pas assuré alors qu’il a fait preuve de la plus grande prudence à son égard. “Et d’avoir au moins fait semblant de pas vouloir ma peau pendant deux minutes.” Ces mots-là sont en demi-teinte, le genre de hache de guerre qu’elle enterre tout en gardant le manche à portée de main, juste au cas où les hostilités reprendraient sans prévenir.
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Message(#)(malcolm) red button doomsday melody EmptyDim 6 Nov - 1:26


Même si la situation semblait s’envenimer entre la policière et lui quelques secondes auparavant, Malcolm sait rester professionnel lorsqu’il le faut. C’est d’ailleurs ce qui se passe lorsqu’il explique à Joe, la fameuse victime, qu’il va le soigner de sa blessure superficielle, mais qu’en échange, il va devoir répondre aux quelques questions de l’agente de police. Si ça ne tient qu’à lui, il n’aurait pas cherché à coopérer, mais les deux métiers sont bien obligés de se côtoyer lors de certaines missions. D’ailleurs, il sait que beaucoup de ses collègues côtoient aussi les flics lors d’événement moins professionnel ou dans le cadre d’œuvre de charité. Malcolm évite du mieux qu’il peut ce genre de rencontre, puisque rien ne l’oblige dans ses moments là à se montrer courtois avec eux.

Après quelques minutes à nettoyer la plaie sous les grognements de l’homme alcoolisé, Malcolm finit par lui poser un pansement propre. Par la même occasion, l’interrogatoire de Charlie prend fin et elle laisse le malheureux retourner rentrer chez lui. Le regardant s’éloigner, Malcolm ne peut pas s’empêcher de glousser. « On parie combien qu’il va se foutre une mine dans un autre bar ? » se rappelant soudainement qu’il n’est pas avec ses collègues pompiers, mais seulement avec Charlie, il se racle la gorge avant de se mettre à ranger la trousse de secours, éparpillé au sol. C’est là qu’elle décide de le remercier d’avoir joué le jeu, ayant craint les réactions inattendues qu’aurait pu avoir l’ivrogne. Levant les épaules, l’expression neutre, il lui répond sans la regarder. « J’ai fait que mon travail, pas besoin de me remercier. » Avec n’importe quel autre corps de métier, il aurait pu accepter le compliment, mais c’est bien trop difficile pour lui de le faire avec elle. Ça ne lui ressemble pas d’être aussi froid, mais c’est le seul moyen qu’il a trouvé pour garder une distance certaine sans envenimer les choses. Cependant, elle ajoute qu’elle le remercie également d’avoir fait semblant de ne pas vouloir sa peau pendant ce court laps de temps. Soupirant, il tourne enfin la tête afin de croiser son regard. « Je n’ai jamais voulu ta peau, on n’est juste pas fait pour s’entendre. » reportant son attention sur sa trousse presque remise en état, il ajoute. « Par rapport à Trent, je trouve ça normal de soutenir mon pote et pas vouloir me marrer avec son ex. Et puis t’es une flic aussi, alors … » Il ne termine pas sa phrase. Parce qu’il n’a pas envie de dire ce qu’il pense des flics en général, qu’il n’a pas envie de raconter son histoire à Charlie. Elle n’a pas besoin d’en savoir plus, il est sûr de toute façon que ses collègues au commissariat ont déjà dû raconter l’aversion de Malcolm pour les forces de l’ordre et la raison. Il n’a aucune envie de discuter avec elle d’un sujet aussi sensible au risque de ne plus savoir maîtriser ses mots face à elle et de se prendre un avertissement par son capitaine à cause d’un manque de professionnalisme.


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Message(#)(malcolm) red button doomsday melody EmptyJeu 10 Nov - 14:49

La plaie de l’individu enfin nettoyée et le pansement fraîchement posé, Charlie l’observe s’éloigner au loin sans grand espoir quant à la suite de la nuit ou aux jours suivants. S’il lui semblait être un bon bougre, elle doute qu’il puisse s’en sortir seul, et son rôle n’est pas non plus de s’impliquer personnellement dès qu’elle en a l’occasion. Elle n’en a pas le droit non plus, parce que ce serait franchir une barrière invisible qu’une récente discussion animée avec Anwar lui a rappelée. « On parie combien qu’il va se foutre une mine dans un autre bar ? » Tristement, elle balance sa tête de gauche à droite, n’ayant que peu l’envie d’en rire. “Je lui donne dix minutes. Juste le temps de trouver le bar en question.” Elle imagine que s’il a accepté de s’en aller sans demander son reste, ce n’est que parce qu’il est déjà en chasse des effluves d’alcool. Au moins, il ne serait pas un client du genre à faire la fine bouche ; mais pas un client du genre à payer non plus, alors elle espère au moins ne pas le recroiser avant la fin de sa garde.

« J’ai fait que mon travail, pas besoin de me remercier. »
Le fait que ce soit ton travail n’exempte pas les remerciements.

C’est une chose que bien trop de gens ont tendance à oublier et elle était sûrement la première d’entre eux, avant de justement entrer dans la police et de se rendre compte des conséquences positives que peuvent avoir quelques maigres mots. Ils ne coûtent rien mais sont toujours les bienvenues, pour de nombreuses raisons différentes que rien ne sert de décrire. Malcolm face à elle se montre plus froid que jamais mais elle passe outre, simplement parce qu’elle n’en a pas le choix et que ce n’est toujours pas le lieu ni le moment de faire une scène. Surtout, elle n’en comprend pas la nécessité et n’en prendra pas la peine. « Je n’ai jamais voulu ta peau, on n’est juste pas fait pour s’entendre. » Ce n’est pas qu’ils ne sont pas faits pour s’entendre, c’est qu’il a sûrement entendu bien trop de reproches à son sujet pour vouloir que ce soit le cas. Elle n’est pas naïve au point de ne pas le voir, ou le comprendre. « Par rapport à Trent, je trouve ça normal de soutenir mon pote et pas vouloir me marrer avec son ex. Et puis t’es une flic aussi, alors … » - “Alors quoi ?” Elle comprend sans mal pourquoi il lui en veut vis à vis de Trent, il n’y a pas besoin de réécrire l’histoire, mais elle comprend cependant bien mal ce que son métier a à voir dans tout cela, surtout alors qu’ils sont amenés à se recroiser et à travailler ensemble à l’avenir encore, ne serait-ce qu’au moment d’opérations ponctuelles. “Je trouve ça stupide de te baser uniquement sur le récit de ton collègue, mais je l’accepte. Soit. Mais qu’est-ce que mon travail a à voir là-dedans ?” Elle campe sur ses positions, littéralement, ses mains dans les poches alors qu’elle l’observe ranger son sac, bien consciente qu’elle n’a que peu de temps pour lui demander des comptes avant qu’on les appelle ailleurs, l’un ou l’autre, ou plutôt l’un et l’autre.
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Message(#)(malcolm) red button doomsday melody EmptyMer 16 Nov - 22:36


L’intervention est terminée. Il laisse repartir la victime avec l’accord de la policière à ses côtés. Il ne sait pas comment va finir ce dernier, certainement dans un autre bar de la ville ou peut être à bord d’une ambulance, d’ici quelques heures. Malcolm ne peut malgré tout rien dire ou faire pour cet homme. Déjà parce que ce n’est pas son métier de raccompagner les gens chez eux et puis, vu l’état du personnage, il n’accepterait certainement pas de rentrer chez lui. Alors, le pompier se contenta de ranger son sac de secours tout en laissant les paris sur la prochaine destination de Joe. Sauf qu’il n’avait pas dit ça pour rire avec Charlie, c’était une simple habitude qu’il avait avec ses collègues sur ce type d’intervention et qu’il avait oublié qu’il n’était pas avec eux, à cet instant. Il se mit à sourire malgré tout, amusé par la réponse de la policière. Elle était dos à lui, elle ne verrait certainement pas qu’elle avait réussi à lui décrocher un sourire, lui qui serrait la mâchoire depuis qu’il avait posé le regard sur elle. Quand elle le remercia, son visage reprit cette expression placide, ajoutant qu’il n’avait fait que son métier. Il haussa même les épaules quand elle insista pour qu’il accepte ses remerciements même si c’était son boulot. Il souhaitait rester silencieux, se disant qu’elle finirait par s’éloigner pour rejoindre son coéquipier. Sauf qu’elle restait là. Comme si elle voulait comprendre pourquoi il se montrait aussi hostile avec elle. Et les explications ne tardèrent pas de son côté. Il expliqua simplement qu’elle restait l’ex de Trent et qu’il ne se voyait pas devenir proche d’elle, surtout aussi à cause du métier qu’elle pratiquait. Malcolm n’a pas le temps de finir sa phrase qu’elle le reprend, ne comprenant pas ce que son métier pouvait bien faire dans cette histoire.

Légèrement agacé par le ton employé de la jeune femme, il claqua tout plus violemment dans son sac qu’il ferma à moitié avant de se relever pour se tenir face à la blonde. « Trouve ça stupide si tu veux, au final, je n’ai pas de compte à rendre. » Il apprenait encore à contrôler cette colère en lui, mais revenir sur ce sujet sensible avait tendance à lui faire perdre ses moyens. Il avait haussé le ton et déjà ses collègues au loin le fixait. Il ferma un instant les yeux en soupirant, prenant sur lui. Sur un ton plus bas, il fixa Charlie droit dans les yeux. « Je suis déjà obligée de bosser avec vous, les supposé protecteurs de la justice, je n’ai pas en plus l’obligation de vous apprécier. Vous êtes tous des pourris, voilà ce que je pense ! Ça te va comme ça ? » La vérité, c’est qu’il ne la détestait pas elle directement. Il détestait simplement tout ce qu’elle représentait. Elle lui rappelait une scène bien trop traumatisante de son passé et il était hors de question qu’il en parle avec elle. « C'est bon madame l’agent ? Je peux retourner bosser ? » Il indiqua du doigt le camion de pompier d’un air hautain. Une manière de réagir loin de lui ressembler, lui qui était toujours de bonne humeur et plutôt sympa avec les autres.



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Message(#)(malcolm) red button doomsday melody EmptyMer 23 Nov - 16:12

Bien que l’intervention soit terminée, Charlie cherche à obtenir des réponses de son interlocuteur, arrivant toujours aussi peu à supporter l’absence de ces dernières ou bien l’incompréhension généralement liée. Elle veut être au courant de tout, tout le temps, parce que cela lui donne au moins l’impression de gérer les choses. L’impression seulement ; comme toujours. C’est avec des impressions qu’on bâtit des empires, ou des illusions d’autant plus grandes encore. « Trouve ça stupide si tu veux, au final, je n’ai pas de compte à rendre. » Elle sait très bien que son avis sur la question ne changera pas celui qu’en a Malcolm à son tour, et encore moins l’attitude qu’il y associe. Simplement, elle juge bon de lui dire ce qu’elle en pense, ne serait-ce pour qu’il sache que sa pensée n’est pas partagée - ne serait-ce parce qu’elle ne sait pas tenir sa langue, en réalité. Il hausse le ton alors qu’elle reste impassible, bien consciente que les regards sont portés sur eux. Charlie cherche l’affection d’autrui mais pas leur attention, surtout alors qu’elle se veut être aussi mal placée que celle qu’on leur dédie en cet instant. Ils s’attendent à ce que l’un ou l’autre en vienne aux mains à tout instant, c’est évident - Anwar va la tuer, qu’elle le fasse ou non.

« Je suis déjà obligée de bosser avec vous, les supposé protecteurs de la justice, je n’ai pas en plus l’obligation de vous apprécier. Vous êtes tous des pourris, voilà ce que je pense ! Ça te va comme ça ? » Les supposés protecteurs de la justice l’emmerdent, pour ce que ça vaut, mais ça elle imagine déjà très bien qu’elle n’a pas le droit de le lui dire les yeux dans les yeux et pas même en regardant ailleurs, pas vrai ? Elle se retient de tout commentaire comme elle le peut, trouvant ses mots autant que son attitude particulièrement injustes. Il n’est pas en droit de résumer une personne à sa profession, tout comme il n’est pas en droit de se moquer d’eux alors qu’ils sont plus ou moins dans la même branche. C’est le putain d’hôpital qui se fout de la charité. « C'est bon madame l’agent ? Je peux retourner bosser ? » - “Va te faire soigner sérieux, t’es vraiment un grand malade.” Le supposé soigneur des veuves et orphelins, elle l’emmerde, et cela se lit parfaitement sur le regard noir qu’elle lui dédie avant de rapidement se retourner pour retrouver son collègue et leur voiture de fonction, de toute façon trop peu habituée à faire des efforts pour deux. Elle n’a rien à y gagner et tout à y perdre, surtout sa patience, alors Charlie finit par rapidement estimer que le jeu n’en vaut pas la chandelle, surtout alors que du travail l’attend toujours. “On peut y aller.” Qu’elle annonce à son coéquipier dans un ton à moitié calmé seulement, se demandant à quel point Trent a pu tomber bien bas pour devenir ami avec des phénomènes tel que cet homme.
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