| what does your soul look like (greta) |
| | (#)Sam 22 Oct 2022 - 15:04 | |
| Ophelia est vêtue de chiffres, ce soir. De douze sourires, de cinq battements de paupières. D’une coupe de vin, d’une dizaine de cartes d’affaires échangées à travers les huit conversations qu’elle a orchestrées depuis qu’elle est arrivée. De trois canapés et demi, elle s’est arrêtée de manger quoi que ce soit quand elle a réalisé que celui avec la mandarine grillée baignait dans le beurre à l’ail. Par chance, sa neuvième conversation l’a empêchée de croquer dans le blinis à l’aïoli, et elle peut désormais se rassurer, son haleine est toute aussi fraîche que lorsqu’elle est arrivée.
Ophelia est aussi vêtue de manigances. Elle est venue avec un plan et un seul en tête, et compte bien mettre en place tous les pions qu’elle a en sa possession pour arriver à un résultat impeccable. Aussi impeccable que sa manucure, qui compose doucement une mélodie inventée sur le pied de sa coupe de blanc qu’elle sirote en ricanant à ce qu’un éditeur lui raconte sur son nouvel auteur fétiche du moment. Les soirées où les grands noms de la littérature australienne contemporaine se rassemble pour le lancement d’un bouquin de l’un ou de l’une d’entre eux sont fascinantes. D’un côté, tout le monde se supporte, s’encourage, se félicite, pose des questions et en redemande. De l’autre, on critique avec véhémence dans les vestiaires et dans les toilettes, on lance une rumeur de fond de salle qui devient de la gymnastique pour s’assurer que tous la connaissent, sauf l’hôte ou l’hôtesse de la soirée, on se sert du bouquin comme sous-verre dès qu'il trouve sa place de prédilection, à savoir à traîner lâchement sur la table du salon. Ils disent que le monde des affaires est fait de requins ; ces requins ne survivraient jamais, s’ils osaient publier un seul bouquin.
« Je suis tellement contente que tu aies pu te libérer ! » sans la moindre ingratitude, Ophelia met poliment fin à sa discussion du moment qui s’effritait de toute façon. Souhaitant à ses interlocuteurs une merveilleuse soirée, elle prend le temps nécessaire de les quitter pour réduire la distance qui existe entre elle et Greta. Greta Sighbury. Sous-entendre que la blonde a un planning chargé est une des ruses parmi tant d’autres qu’Ophelia adore. Le suggérer, c’est confirmer que Greta avait un agenda qui déborde et que malgré tout, elle a décidé de passer la soirée avec Ophelia. Son égo brille presque autant que les diamants qu’elle a aux oreilles, brille presque autant que son sourire lorsqu’elle arrive enfin à la hauteur de Greta pour effleurer sa joue d’un baiser aussi poli que tendre. Ophelia est incroyablement adorable, lorsqu’elle a décidé de l’être. Elle le décide tout le temps. « C’est moi qui invite. » laisse-t-elle glisser, entre un rire et un autre, en guidant son amie vers la table où des bouteilles de vin ont été disposées. Aucun serveur en vue, Ophelia se charge de remplir la coupe de la nouvelle arrivée comme s’il s’agissait de sa propre soirée, de sa propre cave. C’est un peu le cas vous me direz, tant elle a pris le temps d’analyser chaque étiquette lorsqu’elle est elle-même venue se chercher à boire en arrivant. Elle voulait quelque chose de juste assez sucré, de juste assez frais. Un vin doux, un vin qui booste la confiance, mais surtout la confidence. À la dernière lampée versée, Ophelia espère qu’elle a bien choisi.
« On a cinq minutes pour faire le tour de la pièce, que je t’explique qui est une valeur sûre et qui est à éviter. » prenant pour acquis qu’elle joue le rôle de la grande âme, de la grande soeur bienveillante ce soir. Ophelia est persuadée qu’elle pourra permettre à Greta de bien se faire un nid dans le paysage littéraire du pays. Pourtant, elle se ravise, toujours dans la douceur et la bonne mesure. « Déjà, est-ce que tu connais des gens ici ou pas du tout ? » elle prend le pouls et se dresse des gardes de sécurité. Ophelia, prête à sa sacrifier à la cause à coup de fossettes qui creusent ses mignonnes joues de gamine. Il ne faudrait absolument pas qu’elle parle en mal de quelqu’un qui soit cher au coeur de Greta. Pas devant elle, du moins. |
| | | ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280 TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/a GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenience DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [ 09/08]
ua (slasher) Moventry #10
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15 #16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
RPs EN ATTENTE : Riley #1
RPs TERMINÉS : (2024) Mallen #5 • Kieran #1 • Moventry #12 • Swann #8 • Swann #9 • Moventry #14 • Joseph • Marley #3 • Lena #2 • Mallen #6 • Emery #4 • Moventry #13 • Swann #10 • Moventry #15 • Izan #1 • Swann #11 • Izan #2
- ua:
AVATAR : Ashley Benson CRÉDITS : avatar : auselesslovethings / gifs : zazou (crackship); gracgifs (signature) goddamnmuses (profil), drvgonqueen - lcrnasgifs - zigglerscesaro - may0osh - cheekeyfire (profil) / ub : paindep/stairsjumper DC : Didi & LewLew & NicoPSEUDO : WisePenguin INSCRIT LE : 28/07/2022 | (#)Sam 29 Oct 2022 - 14:48 | |
| C’était tout ce que Greta avait voulu fuir en préparant sa valise à la hâte et en sautant dans le prochain avion. Laisser derrière sa rupture, certes, mais aussi les faux-semblants dans les événements mondains devenus bien trop nombreux pour n’être qu’une formalité. La fille cadette des créateurs, la soeur de l’égérie, un rôle qui aurait normalement dû la tenir éloignée de la médiatisation et du côté le moins réjouissant de l’empire Sighbury. Et pourtant, la jeune femme ne pouvait plus compter les heures passées à feindre l’intérêt pour la collection printemps/été d’un collègue prestigieux, que ses parents gardaient près d’eux pour s’assurer que jamais il ne les dépasserait, à forcer ses sourires et ses éclats de rire pour assurer au public à quel point Greta Sighbury s’épanouissait au milieu de sa famille de célébrités. Tout était faux et malgré la douleur qui ne s’était estompée qu’au bout de plusieurs mois, le billet d’avion, son chagrin et ses larmes étaient authentiques. Des sentiments qui l’avaient raccrochée à la normalité alors qu’elle était venue fouler le sol australien pour voir ce que vaudrait Greta Moore en comparaison avec Greta Sighbury. Pas grand chose, s’accordait-elle à dire depuis une période de calme plat bien trop longue. Mais le métier qu’elle avait choisi, celui qu’elle avait démarré avec succès à Londres et tenté d’exporter à Brisbane, était lui aussi accompagné de certaines corvées. Pourtant, tous les événements liés à la littérature semblaient légèrement plus intéressants parce que la blonde n’était plus simple spectatrice mais bel et bien la protagoniste de son propre avenir. Alors, le sourire de façade emprunté jusqu’alors dans les événements du monde de la mode venait trouver de potentiels éditeurs pour un livre qu’elle n’avait pas encore écrit.
Ce soir-là, c’était Ophélia qui avait déniché un événement qui permettrait de récupérer quelques contacts visant à faire décoller sa carrière. « Je suis tellement contente que tu aies pu te libérer ! » Et le sourire de Greta envers son amie était cette fois sincère et elle avait accepté sa bise en évitant de préciser que son agenda désespérément vide n’aurait pas été un frein à sa venue. Les deux écrivaines s’étaient rencontrées lors d’une lecture publique du livre d’Ophélia, un ouvrage qui était tombé entre les mains de l’anglaise à son arrivée sur le terrain. Elle s’était plongée dans une pile de romans, bien décidée à s’imprégner du style de ses futurs nouveaux collègues. Ophelia Butcher était de celle qui avait retenu son attention et lui avait permis de sortir de son loft pour assister à la lecture et pourquoi pas échanger des conseils, ici et là. Le courant était rapidement passé, au point où Greta s’était confiée à elle pour que sa nouvelle amie ait toutes les cartes en main pour l’aider à percer dans le milieu. « C’est moi qui invite. » « Trop aimable de m’inviter à un open bar, avec des amis comme ça qui a besoin d’ennemis, dis-moi ? » Greta avait ri franchement en venant faire tinter son verre contre celui d’Ophélia. La brune était toujours souriante et de bonne humeur et sa compagnie était appréciable puisqu’il était bien plus facile de venir aux événements accompagnée pour parer à d’éventuels moments de flottement. « On a cinq minutes pour faire le tour de la pièce, que je t’explique qui est une valeur sûre et qui est à éviter. » Greta avait ouvert de grands yeux, son unique verre la préparant difficilement à déjà se lancer dans le grand bain. « Déjà, est-ce que tu connais des gens ici ou pas du tout ? » Rapide regard sur la salle. « Si je les connaissais, ils s’habilleraient un peu mieux que ça. » Première remarque. « Plus sérieusement, non, je ne connais personne. Je me sens pas à ma place, j’ai rien écrit depuis mon premier bouquin… » Ophélia le savait déjà et lui avait pourtant suggéré de venir, insistant énormément pour l’aider à se faire un nom en Australie, sans que Greta ne décèle ses réelles intentions. just know this too shall pass losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove |
| | | | (#)Sam 29 Oct 2022 - 16:57 | |
| Arrivant à saisir tout de suite et sans le moindre effort le malaise de Greta, Ophelia s’était déjà octroyé le rôle de mentore, de mécène, et de tout ce qui pourrait l’élever au rang de super-héroïne à la seconde où la blonde lui rend sa bise. « Trop aimable de m’inviter à un open bar, avec des amis comme ça qui a besoin d’ennemis, dis-moi ? » la brunette lui répond d’un nouveau rire aussi adorable qu’innocent. « Attends que je te montre où est le buffet en te disant que j’ai tout cuisiné en vitesse avant d’arriver ici : là tu pourras te poser de véritables questions. » chuchotant à la confidence, Ophelia a mis de côté son esprit opportuniste pour les prochaines heures. Elle se complaît bien plus dans sa nouvelle mission humaniste, celle de trouver dans cette pièce au moins un(e) éditeur(trice) qui tombera sous le charme de Greta. La vie d’Ophelia Butcher n’est qu’un grand jeu d’échecs. Chaque geste est calculé de manière à apporter les résultats qui l’avantageront le plus sur le long terme. Et ce soir, ce qui lui assurera un ticket doré pour les prochaines fois, c’est de rebâtir la confiance en soi de Greta. Balayant la salle du regard avec elle, Ophelia attend le verdict avant d’y aller de confidences et de secrets qui pourraient salir poliment la réputation de certains. Ce qu’il ne faut pas faire pour gagner des points dans la bonne équipe. « Si je les connaissais, ils s’habilleraient un peu mieux que ça. » Ophelia se félicite comme à toutes les fois où elle passe du temps avec Greta d’avoir pris une minute supplémentaire devant son dressing avant de se rendre à la soirée. Aucun élément de sa tenue n’est choisi au hasard, même les accessoires ont été triplement validés pour l’aider à porter un look aussi classique que tendance. « Tu vas finir par me planter des doutes dans la tête, tu sais ça. » en bonne petite hypocrite qui s’assume, elle joue même faussement distraitement avec la bague vintage qu’elle porte à l’index, un bijou qui lui a déjà valu suffisamment de compliments pour qu’elle se conforte dans ses choix gagnants.
« Plus sérieusement, non, je ne connais personne. Je me sens pas à ma place, j’ai rien écrit depuis mon premier bouquin… » Greta laisse s’échapper un soupir sans le cacher, Ophelia elle, le noie dans sa gorgée de vin. « Ce n’est pas avec une attitude comme ça que tu vas te sentir à ta place, Greta. » elle parle avec toute la douceur dont elle est capable, sans tomber dans l’infantilisation non plus. Mais c’est maintenant qu’on réalise à quel point Ophelia est parfois trop optimiste. Elle force tellement son bonheur que personne n’arriverait totalement à mettre le doigt sur ce qui la rend heureuse, vraiment. « La moitié des gens ici n’a jamais publié quoi que ce soit et vit au crochet des autres. » ses yeux passent à tour de rôle sur les critiques, les éditeurs, et quelques auteurs qui n’écrivent plus parce que le syndrome de la page blanche a avalé la dernière motivation qui leur restait. « Et l’autre moitié tape du pied en espérant recevoir un minimum d’attention. » on les voit facilement, eux, les écrivains qui parlent fort et qui vantent leur dernier bouquin comme si c’était la seule chose qui les définissait. Son jugement finit de s’abattre lorsqu’elle les ignore tous et détourne la tête vers Greta. « Tu es au centre, toi. T’as écrit mais ils ne le savent pas encore. » et il faut qu’elle arrête de le voir comme un obstacle, comme un échec. La munition la plus précieuse qu’on peut avoir, selon Ophelia, c’est un secret. Savoir quelque chose que les autres ignorent est puissant, et elle fera tout en son pouvoir pour que Greta le comprenne d’elle-même.
« Et puis t’as toutes les cartes pour leur dire exactement ce qu’ils veulent entendre si tu n’es pas prête à leur parler de la vraie Greta. » Ophelia change de ton du tout au tout. Elle n’est plus sérieuse maintenant, elle s’amuse. L’ambiance était trop lourde, ça manquait de sourires et de clins d’oeil de connivence. « Imagine la Greta que tu voudrais que les éditeurs rencontrent et signent, ce soir. » Greta écrit après tout, elle a le cerveau qui imagine des personnages par dizaine. Qu’elle en tire avantage. « Quand tu l’auras trouvée, on retournera chercher du vin. Puis on lancera la chasse à l’homme. » faisant à nouveau tinter sa coupe sur celle de son amie, Ophelia est déjà si fière du progrès vers lequel elle guide l’anglaise. Un vrai don de soi. |
| | | ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280 TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/a GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenience DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [ 09/08]
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| La spontanéité de la jeune femme était rafraichissante, presque autant que le verre de vin que Greta était venue boire d’un trait en s’assurant au préalable que personne ne pouvait la voir. Il aurait été malvenu qu’un éditeur potentiel la voit terminer un verre d’alcool comme s’il s’agissait de soda. Agitant son verre sous le nez de son amie pour se faire resservir alors qu’elle scrutait les invités à la recherche de quelqu’un de connu, la jeune femme avait souri à la remarque de son amie. « Tu vas finir par me planter des doutes dans la tête, tu sais ça. » Ophelia n’avait aucun doute à se faire parce que Greta ne se serait pas gênée pour commenter et corriger son style si elle en avait ressenti le besoin. Loin d’elle l’idée de se rendre désagréable ou pire, de se donner un air hautain, mais son implication dans le monde de la mode était bien plus importante qu’elle ne voulait le laisser croire. Elle qui avait tout quitté pour arriver ici, au milieu de tous ces éditeurs se goinfrant de petits fours. Finalement, le monde de la littérature et de l’édition ne valait pas beaucoup mieux que celui du stylisme et un rapide coup d’oeil dans la pièce suffisait à la faire se replonger dans les anciens événements auxquels elle assistait. « Ce n’est pas avec une attitude comme ça que tu vas te sentir à ta place, Greta. » Le vin ne l’aidait pas à accepter d’entendre Ophelia lui montrer qu’elle avait tort, parce qu’elle n’avait été habituée qu’à des réponses qui allaient dans son sens, pour ne pas la froisser, pour s’assurer de lui plaire. Son regard s’était tourné vers elle et la brune avait probablement traduit tout ce que la blonde pensait tout bas. Elle avait poursuivi son discours et Greta l’écoutait. « La moitié des gens ici n’a jamais publié quoi que ce soit et vit au crochet des autres. » Cette phrase l’avait amusée malgré la volonté d’Ophelia de trouver les mots justes pour la rassurer et lui prouver qu’elle avait toute légitimité à être ici. Vivre au crochet des autres était un sentiment que Greta ne connaissait que trop bien. Son succès passé, bien que tout son entourage tentait de lui prouver le contraire, elle le devait à son nom de famille. Et avant son livre, c’était sur le portefeuille de ses parents qu’elle comptait pour pouvoir avancer et se concentrer entièrement à son projet. Elle avait laissé Ophelia finir son discours en maintenant son regard pour lui signifier son intérêt et surtout toute sa gratitude envers elle. Depuis qu’elle la connaissait, la brune n’avait jamais raté une occasion de lui montrer qui elle était à ses yeux. Quelqu’un d’accompli mais qui avait encore de nombreuses opportunités devant elle.« Et l’autre moitié tape du pied en espérant recevoir un minimum d’attention. » Le discours d’Ophelia prenait vie devant ses yeux alors que les rires se voulaient plus forts que ceux du voisin, que les mains venaient trouver les épaules des costumes des hommes et tailleurs des femmes. Tous se bousculaient pour espérer prendre la place de l’autre et le spectacle était consternant. « Tu es au centre, toi. T’as écrit mais ils ne le savent pas encore. » Au centre, ou dans un coin, proche de l’alcool et de la nourriture. « Ils n’ont peut être rien écrit mais ils ont le mérite d’allier vrai boulot et écriture… Je les admire, en fait. » Greta tenait sa coupe contre ses lèvres, envieuse, rêveuse. « Imagine la Greta que tu voudrais que les éditeurs rencontrent et signent, ce soir. » L’auteure avait lancé un rire vers elle, taquinant gentiment son amie. « C’est une rencontre avec des éditeurs potentiels ou la ré-édition de Candide ou l’optimisme ? » Parce qu’Ophelia lui lançait des défis qui frôlait la question philosophique mais l’humour de l’auteure était une tentative désespérée de s’échapper des questionnements de son amie qui ne savait que trop bien les faiblesses de Greta. Cependant, plutôt que de les utiliser contre elle, Ophelia tentait de la faire réfléchir et de lui redonner juste assez de confiance en elle pour agir. « Quand tu l’auras trouvée, on retournera chercher du vin. Puis on lancera la chasse à l’homme. » Qui voulait-elle être ? A Londres, plongée dans un monde qu’elle ne comprenait plus et poussée par une rupture qui l’avait complètement changée, Greta pensait trouver toutes les solutions en s’éloignant le plus possible. « La vérité, c’est que j’en sais rien. Je veux écrire, ça c’est sûr. Mais je n’ai aucune idée de qui je voudrais être, pour le moment, j’aimerais juste être assez forte pour laisser cette foutue rupture derrière moi. » La jeune femme était encore brisée et l’idée d’écrire un second roman d’amour lui paraissait inconcevable. Mais tout un tas d’autres histoires pouvaient être racontées, l’optimisme d’Ophelia l’aidait de plus en plus à le comprendre. « Tu crois que le fait d’être mignon fait de lui un bon éditeur ? » avait-elle finalement demandé en levant discrètement l’index vers un potentiel éditeur. Ou un potentiel homme qui lui ferait oublier Arthur, elle n’en était pas encore sûre. - Spoiler:
@Ophelia Butcher désolée pour le retard et pour le fail de post avec le mauvais compte, des débuts chaotique avec ce DC
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| | | | (#)Mar 6 Déc 2022 - 22:28 | |
| « Ils n’ont peut être rien écrit mais ils ont le mérite d’allier vrai boulot et écriture… Je les admire, en fait. » Ophelia s’était doucement métamorphosée en cheerleader totalement assumée. « Laisse-toi du temps. » à la simple seconde où Greta avait mentionné un minuscule inconfort, déjà elle se voyait venir à sa rescousse aujourd’hui comme pour les dix prochaines années sans même croire à un seul scénario où elle la laisserait mordre la poussière toute seule. Dans les faits, elle serait plus susceptible de l’oublier complètement lorsqu’elle passerait les portes du restaurant haut de gamme qui les recevait ce soir, mais pour l’heure, son héroïsme avait tout d’altruiste et Ophelia s’y sentait aussi confortable qu’à déballer des cadeaux sous un sapin, le matin de Noël. « C’est une rencontre avec des éditeurs potentiels ou la ré-édition de Candide ou l’optimisme ? » elle pouvait bien rire mais rien ne pourrait faire disparaître des lèvres d’Ophelia l’immense sourire de gamine qu’elle y portait désormais. « Pourquoi est-ce qu’on devrait choisir ? » son optimisme la précédait toujours dans ce milieu. On venait à elle comme des mouches sur du miel tant elle avait les bons mots, les bons gestes et les bons regards pour adoucir toutes les remises en questions - nombreuses et parfois même douloureuses - de ses collègues.
Ophelia dénote la coupe vide de Greta, cherche des yeux un serveur pour y remédier dans la seconde comme l’alliée généreuse qu’elle personnifie à merveille aujourd’hui. « La vérité, c’est que j’en sais rien. Je veux écrire, ça c’est sûr. Mais je n’ai aucune idée de qui je voudrais être, pour le moment, j’aimerais juste être assez forte pour laisser cette foutue rupture derrière moi. » elle déteste tout de la réponse de Greta, mais n’en montre pas un seul indice. Hochant de la tête avec empathie, Ophelia se félicite de ne jamais avoir laissé qui que ce soit se mettre entre elle et entre ses écrits. Entre elle et entre tout le reste, vraiment. Elle se ferme et se fermera dès qu’une toute petite faille suggère qu’on puisse passer un doigt, un orteil dans son quotidien, sa routine, dans sa vie privée. Ophelia est une huître qui ne laisse personne entrer depuis des années, et les propos de Greta lui confirment qu’elle fait le bon choix pour une centième fois encore. « Je comprends. » absolument pas, mais son ton est si doux, la main qu’elle pose avec amour et compassion sur le bras de Greta est si chaleureuse qu’il faudrait être bien mal intentionné pour lui prêter les intentions qui sont véritablement les siennes. Ophelia pense déjà à comment elle tournerait ses ruptures, si seulement elle voulait d’une relation, en best-sellers. Les idées pleuvent. « Si jamais tu as besoin d’en parler, pour laisser ça derrière toi ensuite, n’hésite pas. » mais ses idées à elle ne seront jamais aussi bonnes que celles qui sont inspirées de ce que Greta a déjà vécu. Si elle n’écrit pas, si elle bloque, ce ne serait que la moindre des choses de parler sa douleur à Ophelia pour qu’elle soit celle qui le mette en mots pour elle, non ? Un peu de partage ne fait de mal à personne, après tout.
« Tu crois que le fait d’être mignon fait de lui un bon éditeur ? » « Je peux jouer à Cupidon oui, ça marche aussi. » Ophelia est en mission multiple ce soir, redresse les épaules et attrape les yeux du dit éditeur à force de les chercher dans la foule. Il lui sourit comme ils le font tous, ceux qui n’entendent pas ce à quoi elle pense en permanence. « Il s'appelle Romeo. J’aimerais que ce soit une blague. » Butcher laisse glisser un rire sur ses lèvres humectées du vin qu’elle vient de boire doucement. « C’est pas le type le plus brillant mais il a de bons contacts. » et dans ce milieu, les contacts sont tout ce dont on a besoin. Pour certains, Ophelia dirait même qu’ils s’en contentent, écrivant des torchons mais les envoyant à des éditeurs qui leur sont redevables et qui les publient quand même. « Et son sourire est supportable. » le voilà qui ne regarde plus la brune mais maintenant la blonde. Ophelia est rassurée, ce sera facile, de les introduire l’un à l’autre.
Aucun effort et aucun temps d’attente, puisqu’elle entraîne déjà Greta en enlaçant son poignet de sa paume vide et maternelle avec toute la douceur dont elle est capable. « Je vous présente et je vais ensuite recevoir un coup de fil particulièrement urgent à prendre tout de suite, et isolée. » Ophelia chuchote à l’oreille de la plus jeune, faisant quelques pas vers Romeo et ne laissant pas la moindre possibilité à Greta de faire marche arrière. « Candide serait fier de toi. » seront ses derniers mots, murmurés eux aussi, avant de se poster face à l’éditeur et d’y présenter Greta, la voix chantante. L’instant d’après elle prend ses distances comme prévu, le téléphone silencieux à l’oreille et les prunelles qui les observent à quelques mètres de là.
- Spoiler:
vraiment pas de problème, j'ai ri ta punition sera de devoir charmer un type qui se nomme Romeo, très hâte de te lire mdr
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AVATAR : Ashley Benson CRÉDITS : avatar : auselesslovethings / gifs : zazou (crackship); gracgifs (signature) goddamnmuses (profil), drvgonqueen - lcrnasgifs - zigglerscesaro - may0osh - cheekeyfire (profil) / ub : paindep/stairsjumper DC : Didi & LewLew & NicoPSEUDO : WisePenguin INSCRIT LE : 28/07/2022 | (#)Sam 31 Déc 2022 - 17:13 | |
| Greta se rendait compte de combien elle pouvait être rabat-joie et de la façon dont elle était en train de gâcher ce moment qui enthousiasmait Ophélia. Elle, dont l’immense sourire ne la quittait jamais, espérait lui présenter du monde et l’aider à se lancer dans une ville qu’elle connaissait mieux qu’elle. Mais la blonde préférait ce ton morose et ce regard perdu, incapable de se défaire des démons de son passé. « Laisse-toi du temps. » La phrase était simple mais terriblement efficace tant elle était criante de vérité. Le temps était tout ce dont elle aurait besoin pour oublier Arthur, pour s’adapter et pour trouver l’inspiration d’un nouveau roman. Alors enfin l'écrivaine avait laissé un maigre sourire se dessiner sur son visage, consciente des efforts d’Ophélia qui finirait par se lasser si elle continuait. Cette amie constamment positive était un élément essentiel à sa guérison mais, ce soir, c’était de sa carrière dont elle avait décidé de s’occuper. « Pourquoi est-ce qu’on devrait choisir ? » Greta et son sarcasme pouvaient en effet bien se moquer des tentatives de son amie pour l’aider, celle-ci ne perdrait pas sa bonne humeur aussi facilement. « Je comprends. » dit-elle avec un geste réconfortant que Greta accepte volontiers. « Si jamais tu as besoin d’en parler, pour laisser ça derrière toi ensuite, n’hésite pas. » Son soupir était venu souligner combien le discours qui suivrait pourrait être conséquent. « Je pourrais te parler de lui pendant des heures, mais ça ne le ferait pas revenir. De toute façon, je ne me ferai pas avoir deux fois, surtout pas par le même homme. » Et elle continue à boire dans une coupe qui ne semble jamais diminuer. « Je devrais pas boire autant. » Comme si cela était une alerte à la scène qui suivrait, c’était plutôt là une tentative de se convaincre elle-même qu’elle pouvait faire sans. L’alcool, une drogue parmi tant d’autres, semblant bien plus raisonnable que l’éventail de possibilités que lui offrait sa place au sommet. Elle avait dit stop à à peu près tout après sa rupture comme pour se désintoxiquer de cet ex qui l’avait rendue accro, aux substances et à lui, mais pas à l’alcool et la vitesse à laquelle elle enchaînait les coupes le démontrait aisément.
« Je peux jouer à Cupidon oui, ça marche aussi. » Elle était venue plaisanter sur la meilleure personne à aborder pour commencer à se faire un nom dans la ville mais n’avait pas anticipé qu’Ophélia puisse connaître l’intégralité des invités. « Il s'appelle Romeo. J’aimerais que ce soit une blague. » avait-elle commencé. « C’est pas le type le plus brillant mais il a de bons contacts. Et son sourire est supportable.» Rapidement Greta s’était sentie prise au piège alors qu’elle constatait les échanges de regards et de sourires entre ce Roméo et son amie. Avant qu’elle ne puisse la stopper, Ophelia ignorant ses tentatives discrètes de lui tirer le bras, elle s’était retrouvée le regard planté dans celui du garçon, obligée de sourire pour laisser penser qu’aucun malaise ne s’était installé. « Tu sais quand même que je suis pas prête à coucher pour réussir, hein ? » avait-elle prononcé tout doucement entre ses dents sans lâcher le garçon du regard. Il avait ce quelque chose qui lui rappelait celui qu’elle tentait d’oublier et elle ne pouvait nier être inévitablement attirée par lui. « Je vous présente et je vais ensuite recevoir un coup de fil particulièrement urgent à prendre tout de suite, et isolée. » La détermination d’Ophélia représentait à la fois un atout et une grande menace pour Greta qui se faisait manipuler avec encore moins de résistance à cause de l’alcool de piètre qualité qu’elle ne cessait d’ingurgiter. « Candide serait fier de toi. » avait-elle dit avant de disparaître et Greta n’avait pas eu le temps de pester contre elle ou de tenter de fuir et son sourire crispé avait été sa seule arme pour ne pas se décomposer face à cet homme qu’elle ne connaissait pas et avec qui elle allait devoir commencer une conversation. Elle ne pouvait pas perdre la face, pas ici, pas devant quelqu’un qui pourrait peut-être représenter une aide précieuse. Alors elle s’était présentée, avait ri un peu trop fort à ses blagues et accepté sa carte de visite, se jurant que cela n’avait rien à voir avec un flirt dont elle serait ressortie avec un numéro de téléphone. Prétextant une envie pressante, Greta s’était dirigée vers Ophelia avec un regard noir. « T’es dingue ? Qu’est ce qui t’as pris ? » avait-elle commencé sans pouvoir rester longtemps furieuse face à la mine innocente et l’éclat de rire de son amie. « Bon, j’ai sa carte mais je sais pas s’il me l’a donnée pour des raisons professionnelles... » Les filles riaient de bon cœur et Greta devait avouer que cet imprévu lui avait permis de se détendre un peu plus que depuis qu’elle était arrivée. Peut-être qu’elle serait maintenant un peu plus encline à aller se présenter d'elle-même aux personnes présentes qui s’enivraient elles aussi parce qu’après tout elle était là pour donner un peu de substance à son avenir. « Je comprends pas pourquoi tu veux absolument m’aider. » Greta avait posé la question innocemment, sans remettre en question la sincérité d’Ophélia mais simplement pour comprendre pourquoi elle était aussi impliquée. Depuis son départ de Londres, elle semblait accorder plus facilement sa confiance et ne se doutait pas une seconde des réelles intentions de celle qu’elle considérait comme une véritable alliée. just know this too shall pass losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove |
| | | | (#)Dim 1 Jan 2023 - 21:52 | |
| « Je pourrais te parler de lui pendant des heures, mais ça ne le ferait pas revenir. De toute façon, je ne me ferai pas avoir deux fois, surtout pas par le même homme. » c’est beaucoup, beaucoup trop facile. Ophelia note mentalement la cuvée du vin qui fait parler Greta avec autant d’ouverture que le fait d’être au beau milieu d’une soirée mondaine ne lui suffit pas comme bonne raison pour ne pas étaler ses amours malheureux. Elle pourrait diriger la conversation dans tous les sens, elle pourrait convaincre la blonde du pouvoir des mots pour fermer des chapitres et pour panser des blessures, pour calmer son coeur et évacuer tout ce qui s’y accumule encore et qui lui fait mal, lorsqu’elle y repense. Ophelia noterait tout mentalement et ne manquerait rien. Pourtant, une seule et unique question remonte, et Ophelia est trop déterminée à savoir pour la retenir : « Tu aurais voulu qu’il revienne ? » jamais Butcher n’aurait pu considérer l’éventualité de retourner vers quelqu’un qui l’aurait trahie de la sorte. Elle a la seconde chance facile, elle sait naviguer autour des déceptions comme personne et pardonne aussi vite qu’elle oublie. N’en reste qu’Ophelia n’accorde sa confiance complète et entière qu’à peu de gens, et de ce qu’elle voit, Greta avait tout donné d’elle à ce type qui s’en est foutu au point où elle parle encore de lui aujourd’hui avec de l’émotion dans la voix. Il ne mérite absolument pas l’attention qu’elles lui donnent toutes les deux aujourd’hui et déjà, Ophelia fait dériver la conversation sans le moindre regret pour l’occasion en or de récolter des informations sur lui. « Je devrais pas boire autant. » hum ? Ophelia remarque les coupes plus vides qu’elles ne devraient l’être vu l’heure et n’en fait absolument pas de cas. Elle tolère aussi bien le vin que l’hypocrisie. « Il y en aura toujours qui auront une longueur d’avance sur toi… » du menton, elle pointe un groupe d’auteurs qui ricanent à gorge déployée, si fort qu’on peut bien constater qu’eux aussi ont profité du bar ouvert.
Puis, Romeo prend toute la place devant elles et ce n’est absolument pas Ophelia qui s’en plaindrait. Elle a, par le passé, profité des connexions de l’éditeur pour se faire inviter à bon nombre d’événements. Dans toute sa générosité, elle ne se gêne pas pour partager la bonne nouvelle avec Greta hissée si haut dans ses bonnes grâces du jour. « Tu sais quand même que je suis pas prête à coucher pour réussir, hein ? » Ophelia se gardera de lui mentionner que Romeo est intéressé par les hommes et seulement eux et que Greta n’a rien à gagner à jouer de ses charmes physiques avec lui ; un peu pour voir si Greta sait charmer autrement que par cette avenue, mais surtout parce qu’elle s’ennuie et cherche à se distraire le temps que la blonde rafle toute l’attention qu’Ophelia lui cède. « Que ce soit ton genre ou non je suis personne pour juger. » elle confirme et infirme à la fois, les laisse d’un clin d’oeil le portable bien collé à son oreille.
Ophelia voit finalement Greta arriver vers elle trop vite pour être subtile, mais ne se gêne pas pour l’attendre avec un immense sourire victorieux pour autant. « T’es dingue ? Qu’est ce qui t’as pris ? » la liste de ses raisons autant généreuses qu’opportunistes s’allonge mais Ophelia ne dit absolument rien, laisse ses fossettes parler pour elle. « Bon, j’ai sa carte mais je sais pas s’il me l’a donnée pour des raisons professionnelles... » ce serait un excellent moment pour confier à Greta les allégeances de Romeo, mais Ophelia préfère jouer encore un peu. « C’est son numéro professionnel, ici, non ? » et laisse planer le mystère de la vérité la voix mutine, pointant sur la carte le numéro du bureau et non celui d’un portable quelconque qui aurait pu être écrit en dédicace à l'arrière de la carte, mauvaises intentions et tout. « Je comprends pas pourquoi tu veux absolument m’aider. » le ton de Greta n’accuse Ophelia en rien ; pourtant, elle se sent piquée au vif et redevable de s’excuser... ce qu’elle ne fera pas. Ophelia boit calmement une gorgée du vin qu’elle n’a pas fini depuis que Greta l’a quittée, prend le temps d’organiser ses idées avant de sourire de nouveau. « Personne n’était là pour moi, quand j’ai commencé à écrire. » elle omettra le léger détail qu’elle était seule puisqu’elle écrivait sur un sujet que sa famille refuserait de lire, convaincue que c’était sa manière à elle d’utiliser les mots pour se guérir. « Ils étaient là pour l’histoire mais pas pour l’écrivaine. » son agent, son éditrice, l’équipe en entier qui la poussait à avancer et à passer le plus clair de ses journées à taper à l’ordinateur jusqu’à avoir mal aux poignets tant elle avait de lettres à écrire pour plaire à ceux qui étaient là. « Je veux juste être utile. » Ophelia est désormais honnête, quand elle plante ses yeux dans ceux de Greta. Un peu de franchise ne fait jamais de tort dans des conversations comme celles-là. « Mais si jamais je ne le suis plus, hésite pas à me le dire. » elle le sera toujours, c’est ça la beauté d’Ophelia. Savoir exactement quoi faire et quand le faire pour être celle qu’on veut avoir près de soi. Malgré tout. |
| | | ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280 TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/a GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenience DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [ 09/08]
ua (slasher) Moventry #10
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15 #16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
RPs EN ATTENTE : Riley #1
RPs TERMINÉS : (2024) Mallen #5 • Kieran #1 • Moventry #12 • Swann #8 • Swann #9 • Moventry #14 • Joseph • Marley #3 • Lena #2 • Mallen #6 • Emery #4 • Moventry #13 • Swann #10 • Moventry #15 • Izan #1 • Swann #11 • Izan #2
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| L'ordre du jour était de trouver de potentiels éditeurs, traducteurs ou toute aide nécessaire à la publication d’un futur livre. Greta ne savait donc pas à quel moment Arthur était venu obscurcir un but pourtant bien précis initialement dans son esprit. C’était peut-être encore trop tôt, une possible explication au manque d’implication dont faisait preuve la jeune femme depuis son arrivée ici et qui contrastait férocement avec l’enthousiasme d’Ophelia. « Tu aurais voulu qu’il revienne ? » « Je n’aurais pas voulu qu’il parte. » avait-elle répondu parce que le mal était fait. Maintenant qu’il l’avait laissée sans explication, le voir revenir ne ferait qu’attiser la haine qui bouillait en elle à son égard et le résultat ne serait sûrement pas agréable à voir. « Il y en aura toujours qui auront une longueur d’avance sur toi… » Son léger haussement de sourcils signifiait que cette information ne la rassurait pas forcément. « Ouais mais l’alcool n’a pas l’air de leur faire penser à leur ex... » avait-elle dit en voyant des auteurs avec probablement une carrière digne de ce nom rire et enchaîner les coupes sans se soucier de quoique ce soit. « Tu cherches à me saouler Ophelia ? » avait-elle ajouté en riant, toujours sur le ton de la plaisanterie, sans la moindre suspicion dans la voix. Et c’était peut-être ce qu’elle cherchait finalement à faire, elle qui l’avait poussée au devant d’un des éditeurs présent à l’événement. Roméo, Greta y avait renoncé depuis qu’Arthur lui avait tourné le dos et rencontrer l’homonyme de cet héros de Shakespeare apparaissait comme une coïncidence mesquine. « Que ce soit ton genre ou non je suis personne pour juger. » Pour simple réponse, la blonde avait levé les yeux au ciel devant une Ophelia pleine d’insinuation. Elle ne voulait déjà pas réussir avec son simple nom de famille, ce n’était pas pour réussir grâce aux rapprochements charnels.
« C’est son numéro professionnel, ici, non ? » C’était peut être ce qu’elle préférait chez Ophelia, cette façon de rester terre à terre et de garder le cap même face à une interlocutrice qui elle détournait toujours son attention de l’essentiel avec un trait d’humour. « Numéro professionnel ou pas, je sais pas si je m’en servirai. On verra quand j’aurais écrit quelque chose. » Son côté fleur bleue s’était envolé emportant avec lui toute son inspiration. Greta était bien loin de la protagoniste de son roman dont la vie et les rêves s'entremêlaient grâce à un garçon follement amoureux. De son côté, le garçon était indifférent et les avait emportés avec lui, ses rêves. A moins d’écrire sur sa propre tragédie, sa plume resterait muette. Devant un contraste bien trop évident entre son amie et elle, Greta était venue la questionner sur ce qui la motivait à l’aider alors que sa mauvaise foi frôlait l’indécence. « Personne n’était là pour moi, quand j’ai commencé à écrire. » avait-elle commencé. « Ils étaient là pour l’histoire mais pas pour l’écrivaine. » Greta l’écoutait se livrer, réalisant soudainement qu’elle n’avait pas été la meilleure des amies depuis leur rencontre, se contentant de se plaindre sans réellement se soucier de l’autre. « C’est drôle que tu dises ça quand mon problème est exactement l’inverse. Ils étaient là pour l’écrivaine, pas pour l’histoire. Toi, au moins, tu peux être assurée de ton talent. » Le sujet restait peut-être centré sur elle mais Greta avait au moins réussi à glisser un compliment à Ophelia. Que son nom de famille ait primé sur la qualité de ses écrits, elle n’en avait jamais eu la certitude, ayant même trouvé sur Brisbane le patron du restaurant le plus prisé en tant que lecteur. Son livre avait dû plaire, son nom peut-être plus, elle n’en saurait jamais rien si elle ne se lançait pas en Australie et elle ne pouvait que remercier Ophelia de son aide. « Je veux juste être utile. » avait-elle continué et Greta lui avait souri. « Mais si jamais je ne le suis plus, hésite pas à me le dire. » Elle l’écoutait se dégager de ce rôle de pilier, comme si elle tentait de s’excuser de lui avoir forcé la main. Mais la dernière chose que voulait Greta était de voir Ophélia culpabiliser alors qu’elle ne cherchait qu’à l’aider. « Non, tu es une amie précieuse, en ce moment. » Et son sourire était sincère et celui de la brune lui paraissait l’être tout autant. « Je sais que j’y mets pas de bonne volonté, mais ça viendra. » C’était elle-même qu’elle essayait de convaincre, pas Ophelia. « Sans toi, je n’aurais pas la carte de Roméo, déjà. Son prénom doit être le destin qui se fiche de moi, non ? » Et son ton se voulait plus léger même si elle faisait une nouvelle fois allusion à son histoire d’amour passée. « En tout cas, l’ivresse de chacun en dit long sur l’heure qu’il doit être. Je vais prendre quelques cartes et rentrer, t’en dis quoi ? » Greta se dérobait de la situation parce qu’elle ne se sentait pas à sa place et le supplice n’avait que trop duré. Pourtant, alors que chacun semblait assez ivre pour ne pas accorder trop d’importance aux personnes à qui ils confieraient leurs contacts professionnels, Greta avait enfin réuni assez de courage pour entamer une danse effrénée parmi les différents invités. Elle était finalement revenue victorieuse en brandissant les différentes cartes de visite récupérées ainsi qu’un sourire fier dirigé vers Ophelia. Finalement, si cette soirée avait mis du temps à démarrer, elle avait tout de même permis à Greta de se lancer et, surtout, de réaliser la vraie amie que représentait Ophelia. just know this too shall pass losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove |
| | | | | | | | what does your soul look like (greta) |
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