-T- ’avais été assez paniqué par les cris incessants des victimes pour emporter un sabre trouvé dans la cabine du capitaine avec toi. Tu t’étais faufilé sans te faire remarquer par un bunyip jusqu’aux cuisines. Enfin c’est ce que tu pensais. Tu y excellais jusque là, évitant chaque créature avec soin. Une fois dans la pièce, tu commets ta première erreur. Tu ne fermes pas correctement la porte. La première chose que tu fais, c’est de fouiller. Tu regardes partout, dans les placards, dans les tiroirs, dans les frigos. Tu finis par poser ce sabre qui t’encombre sur une table. Tu cherches ce crâne, y compris dans le congélateur. Deuxième erreur, tu fais du bruit. Entres les casseroles, les couverts et les assiettes, c’était bruyant. Et la dernière enfin, tu crois que le plancher qui grince, c’est suite à la tempête. C’est seulement lorsque tu entends un grognement sauvage que tu comprends. Tu comprends que toi aussi, t’étais dans la merde, toi aussi, tu risquais ta vie. T’as à peine le temps de te retourner que tu sens son poids fondre sur toi, et tu t’écrases au pied de la table centrale. Tu sens ton dos devenir douloureux mais tu n’as pas le temps de t’attarder là dessus. Tu cherches plutôt à comprendre qu’est ce que c’était exactement, ce monstre, et comment t’allais t’en sortir. Tu sens ses crocs se planter dans ta cuisse et par réflexe un hurlement sort de ta gorge. Ton sang déborde de la plaie, ruisselle sur ton pantalon et tache le plancher. La peur te tord les tripes alors que tes opales horrifiées se plante dans celles animales de la créature. Tu n’oses plus bouger ta jambe de peur de te la faire déchiqueter et d’un regard, tu aperçois ce sabre proche de toi qui était tombé au sol lorsque tu t’étais fait plaqué. Et c’est un réflexe. Tu te penches et d’un coup, tu parviens à t’en saisir même si le fait de pivoter ton corps te fait atrocement souffrir entre ses crocs. Tu ne réfléchis pas. Tu serres la poignée et viens planter la lame de toutes tes forces proche de son oeil. Et tu lâches. Comme lui, qui relâche la pression qu’il avait sur ta cuisse. Cette fois ci, c’est lui qui pousse un cri qui te fait frémir. Et comme un bête sauvage, il recule, donne des coups de pattes pour tenter de se retirer le sabre planté dans son visage, et dans un mouvement que tu ne comprends pas, il saute par la fenêtre qui menait directement sur l’océan. L’arme retombe alors au sol, au pied de la fenêtre. Ton rythme cardiaque est aussi rapide que ta fréquence respiratoire, tu peines à trouver ton souffle. Tu respires fort, pour évacuer l’angoisse et la douleur. Ce que ça faisait mal. Tu te demandes un instant, si cette plaie perforante, elle pourrait dégénérer. Si c'était comme les histoires de zombies, et que toi aussi, tu te transformeras un bunyip. Tu poses tes mains tremblantes au dessus de la plaie pour faire garrot, et des tes yeux, tu cherches un tissu ou toute autre chose qui pourrait te servir. C’est là que tu aperçois la tête de Sara dans l’embrasure de la porte. Tu avais déjà remarqué sa présence il y a quelques jours, t’étonnant de la voir en tant que passagère. Parce que Sara, elle n’était pas sensée avoir de l’argent. Alors t’avais essayé de comprendre, et tu l’avais vu fréquenter un homme plusieurs fois. Elle aurait trouvé le bon filon. « Sara. » Que tu l’interpelles, lui signifiant que tu l’avais bien vu, toi aussi. « File moi une de tes fringues. » L’ordre aurait été étrange dans d’autres circonstances. Mais là, t’avais besoin de quelque chose pour improviser un garrot. Et un vêtement irait très bien. « Même si elles valent cher. » Tu ne peux t’empêcher de lui faire remarquer, ne pouvant t’empêcher de lancer des pics, même après une attaque traumatisante d’une créature mystique.
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ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4713 POINTS : 230
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
@Winston Ackerman & Sara Gutiérrez UA 31 octobre 1946, croisière sur le Narelle, cuisine
Le Narelle était pris d'assaut par des monstres. En tout cas, c'est ce qu'avait hurlé la dame que Sara venait de croiser dans l'un des couloirs. Elle était essoufflée, les yeux écarquillées et la robe déchirée, mais ne semblait pas blessée. Peut-être parce qu'elle avait réussi à s'enfuir avant d'être frappée... Ou alors elle avait inventé les créatures dont elle parlait pour mieux gérer la peur de l'inconnu – ce n'était pas une grande réussite, au vu de son air horrifié alors qu'elle passait à côté de la Gutiérrez en courant. La jeune femme n'en avait vu aucun, de ces monstres. Peut-être que ses prières la protégeaient, lui permettant d'avoir des considérations bien égoïstes dans un tel moment de crise. Faust avait disparu et Cesar l'avait retrouvée – plus rien n'allait. Elle s'était mis en tête de retrouver son fiancé avant que son foutu ex lui mette la main dessus, mais pour l'instant elle ne le trouvait nulle part.
À force d'aller de couloir en couloir, de salle en salle, Sara se sent foutrement perdue dans ce bateau qui tangue trop. Les éléments se déchaînent dehors, le danger plane partout, mais elle, égoïste, ne songe qu'à une chose : empêcher Cesar de foutre en l'air sa vie entière. Elle avait fait trop d'efforts pour que tout vole en éclat à cause de lui. Elle ne comprenait même pas pourquoi il voulait faire ça. Qu'est-ce que ça pouvait lui foutre, qu'elle épouse Faust ? C'était sûrement de la jalousie – il valait mieux croire ça que se dire que mentir c'était mal.
Un cri trop humain pour qu'elle puisse l'ignorer retentit non loin de Sara et elle se fige, en alerte. C'était un homme qui criait, et ça venait de la cuisine – se pourrait-il que son fiancé se trouve là-bas ? Dans le doute, terrifiée à l'idée qu'il lui soit arrivé malheur, la voilà qui essaie de trouver l'origine de ce bruit effroyable. Et elle finit par le retrouver, dans la cuisine du bateau – elle le sait parce qu'au sol elle aperçoit une personne étendue par terre, et dont la jambe saigne. Ce n'est pas Faust, mais elle reconnaît ce visage – Winston. C'était un client du magasin où elle travaillait il y a quelques années, un flic aussi. Un flic véreux sur lequel elle a eu la chance – ou peut-être la malchance – de tomber à l'époque. Elle devrait sans doute partir. Pourtant, le regard de la jeune femme est figé sur l'hémoglobine qui glisse lentement sur le parquet et le teinte d'un rouge morbide et son corps ne bouge pas. Ce n'est pas la première fois qu'elle en voit, mais elle n'en a jamais vu autant. Son esprit s'emballe en imaginant l'allure de la créature qui a pu lui faire ça et ses yeux ne se détachent pas du liquide carmin, au point de ne pas sentir le regard de Winston se poser sur elle. « Sara. » L'appel de son prénom la fait sursauter. Elle relève la tête, croisant le regard du brun. « File moi une de tes fringues. » Elle arque un sourcil, pas sûre de comprendre. Il voulait quoi ? « Hein ? » Avec la panique, il lui faut un peu de temps pour comprendre qu'il veut s'en servir pour calmer l'écoulement du sang. « Même si elles valent cher. » Ce n'était pas la question, mais c'est vrai que cela comptait. « Comme si tu y connaissais quelque chose. » Elle rétorque mais elle retire tout de même son gilet qui recouvrait sa robe. Elle ne va pas le laisser crever ici, quand même... De toute façon il est par terre, il ne représente pas de menace – pourquoi ce n'est pas Cesar qui est dans cet état ? « J'savais pas que tu voulais profiter du voyage pour essayer des vêtements de femme, » commente-t-elle en lui tendant son gilet, bien décidée à ne pas être la seule à recevoir des piques. Quitte à ce qu'il lui pourrisse une de ses fringues effectivement onéreuses, elle ne va pas se priver.
Son regard est alors attiré par quelque chose de brillant non loin d'elle – au pied de la fenêtre, pour être exacte. Elle laisse donc Winston se démerder avec le gilet et va ramasser l'objet qui l'intrigue. « Pourquoi tu as un sabre ? » Il était à lui, n'est-ce pas ? Pourquoi le cuisinier aurait-il un sabre – et pourquoi serait-il parti sans, s'il y a vraiment des monstres ? Parlant de monstre... « C'est quoi qui t'a attaqué ? » Il y avait forcément quelque chose, mais Sara est arrivée trop tard pour le voir. Était-ce vraiment un monstre ? De quelle taille ? Avec des griffes ? Des dents ? Il faut qu'il lui réponde, que son imagination se calme un peu.
(c) Miss Pie Haut : oblivion-crackships & @nirtator Bas : myrmek3 & dailycamilacabello
Rappel Personnages UA :
rôle sur le bateau ≈ Passagère (merci le fiancé riche ) classe sociale ≈ Pauvre, mais qui se fait passer pour aisée auprès de son fiancé et de l'entourage de ce dernier caractère ≈ extravertie - souriante - ambitieuse - jalouse - bavarde - menteuse - manipulatrice - égoïste - aventureuse - impulsive histoire en quelques mots ≈ Sara elle n'a pas eu la chance de naître avec une cuillère en argent dans la bouche, loin de là. Sa mère l'a élevée seule, son père, qu'elle n'a jamais connu, s'étant fait la malle à l'annonce de cette grossesse imprévue – faut dire qu'engrosser la femme de chambre, ce n'était pas dans ses plans. Sara elle n'a pas eu de chance dès la naissance, mais ce n'est pas pour ça qu'elle a de petites ambitions, loin de là. Elle rêve d'une vie de luxe où elle ne se coucherait plus jamais le ventre vide, où elle pourrait s'acheter toutes les robes qui lui font tant envie sur d'autres femmes, où elle n'aurait plus à se soucier de l'argent qui vient souvent à manquer. Certains diraient qu'il n'y a que le travail qui paye, mais Sara elle voit sa mère trimer depuis l'enfance et ça n'a rien changé à leur situation précaire. Alors Sara elle a trouvé un autre plan : faire un bon mariage pour grimper l'échelle sociale et s'assurer une stabilité financière qu'elle n'a jamais connue en vingt-quatre ans. C'est un objectif qu'elle a presque atteint aux côtés de Faust Wheeler, un bon parti qu'elle a séduit en prétendant être d'une classe sociale bien supérieure à la réalité. Il l'a demandée en mariage tout récemment, et pour fêter leurs fiançailles il l'a conviée à cette belle croisière sur le Narelle. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est qu'ils y croiseraient Cesar, sa première cible dans ce petit manège mais qui a découvert la vérité avant de lui passer la bague au doigt. Peut-être que les sentiments véritables que la jeune femme commence à développer pour le beau Wheeler pourrait convaincre son fiancé qu'elle n'a pas fait ça que pour l'argent... Ou pas.
équipement ≈
proud
J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
(c)crackintime
♥ :
Dernière édition par Sara Gutiérrez le Lun 14 Nov 2022 - 22:30, édité 2 fois
-E- lle ne fait pas tout de suite le lien entre le sang qui ruisselait sur ta cuisse et le tissu que tu lui demandais. Elle arque un sourcil, perplexe, et ne trouve rien de mieux que de te répondre « Hein ? » Tes mâchoires sont serrées, et de nature impatiente, le stress ne faisait que l’accentuer. « Un vêtement. Pour faire garrot. » Ou un bandage ou tu ne sais quoi. Tu voulais exercer simplement une pression sur la plaie pour qu’elle arrête de se vider. T’en perdais une certaine quantité, et tu n'as aucune idée sur le moment à partir duquel tu devais réellement t’inquiéter. Tu as déjà été blessé en service, et tu avais déjà vu l’hémoglobine tacher le sol. Mais rarement à ce point là, alors la panique te rend plus impétueux. « Comme si tu y connaissais quelque chose. » Qu’elle rétorque, en retirant son gilet avec ce qui te semblait être une lenteur interminable. « Visiblement pas autant que toi, non. » Que tu parviens à articuler, comme une accusation, alors que ta jambe te lance, comme si le pic adrénaline était passé et que la douleur commençait à se réveiller entièrement. Tu redresses correctement, appuyant ton dos lui aussi douloureux contre le pied de la table. « J'savais pas que tu voulais profiter du voyage pour essayer des vêtements de femme. » Elle te tend le gilet, et tu lui jettes un regard noir. Tes traits sont sérieux, et comme elle aurait pu le deviner, tu ne prends sa remarque avec aucune pointe d’humour. « C’est ça ouais. » Que tu vocifères alors que tu relâches la pression sur ta jambe pour t’emparer du gilet. Tu étouffes une nouvelle plainte de douleur, scellant tes lèvres, alors que tu plies légèrement la jambe pour pouvoir faire le tour de ta cuisse avec le vêtement. Tes mâchoires se crispent un peu plus quand tu fais le noeud, le serrant suffisamment pour que ça puisse calmer l’hémorragie. Tu souffres c’est évident, même si t’essayais d’être silencieux du mieux tu pouvais malgré les râles plaintifs. Tes mains tremblent toujours autant, salies par le hématies qui recouvrent ta peau. Tu détestes cette image que tu avais sous les yeux. Elle devient d’ailleurs flou autant que tu deviens pale pendant quelques secondes, et tu te raccroches à la réalité comme tu peux pour ne pas te laisser aller dans un malaise. Lorsque tu relèves tes yeux de ta plaie, tu devines la silhouette de Sara un peu plus loin, proche de la fenêtre. « Pourquoi tu as un sabre ? » Tu fronces légèrement tes sourcils, l’air dubitatif face à cette question. « Parce qu’il y a un truc qui a voulu m’arracher la jambe? » C’était une bonne justification, non, des créatures surnaturelles agressives? « Je l’ai trouvé dans la cabine du capitaine, accroché à un mur. » Il devait servir de décoration mais finalement, il pouvait toujours être utile, visiblement. Ça faisait très pirate, vu le contexte. « C'est quoi qui t'a attaqué ? » Tu ne saurais pas dire exactement ce que c’était. Tout s’était passé si vite, et tout ce qui s’était imprégné dans ton esprit, c’était ses deux grands yeux menaçants. « J’en sais rien... une bête avec des longs crocs, des pattes massives... On aurait dit le mélange d’un chien et d’un crocodile... » C’était indescriptible. Un monstre que tu n’aurais jamais pensé voir de ta vie tant elle te semblait surnaturelle. Tu avais du mal à croire que ce n’était qu’une espèce inconnue jusque là. L’aura qu’elle dégageait était trop étrange. Ou alors tu étais simplement encore sous le choc. « Tu devrais faire gaffe, il est parti par là. » Tu désignes la fenêtre d’un mouvement de tête. Tu ne sais pas s’il était encore en état de contre attaquer, ou même de repasser par cette issue. « Regarde s’il y a de l’alcool plutôt, pour désinfecter. » Parce qu’au mieux, tu pouvais n’espérer qu’une infection vu l’aspect de la plaie. Encore fébrile, tu restes assis, n’osant pas encore te relever. Tu anticipes déjà la douleur, et préfères te contenter de tes yeux pour fouiller la pièce pour l’instant. « Il s’appelle comment l’homme avec qui tu voyageeee...ais? » Tu ne sais pas s’il était encore vivant, puisqu’il n’était plus à ses cotés actuellement. Tu observes sa réaction, pour essayer d’avoir des réponses à tes questions silencieuses.
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@Winston Ackerman & Sara Gutiérrez UA 31 octobre 1946, croisière sur le Narelle, cuisine
La vision de tout ce sang qui coule de la cuisse du policier fige Sara jusqu'à ce qu'il l'interpelle directement, quémandant un habit dont elle ne comprend pas l'usage dans une telle situation. Elle n'a jamais été confrontée à une hémorragie, pour être honnête – mais cette plaie est profonde et l'hémoglobine s'en échappe rapidement. « Un vêtement. Pour faire garrot. » Elle comprend alors, et si elle accepte de lui venir en aide ça ne veut pas dire qu'elle va le laisser mener la danse des remarques qui valent des piques. Il n'en sait rien, de ce que vaut ce vêtement, elle en est certaine – il commente juste parce qu'il a remarqué qu'elle est bien mieux vêtue que la dernière fois qu'il l'a vue au magasin où elle travaillait. « Visiblement pas autant que toi, non. » À force de contempler avec envie les vitrines des riches magasins devant lesquels elle passait chaque jour pour aller travailler – et de jalouser les femmes aussi bien vêtues que les mannequins de plastique –, Sara a fini par s'y connaître un peu, c'est vrai. Elle sait quels vêtements valent un loyer et lesquels sont abordables lorsqu'il reste un peu d'argent à la fin du mois. Et ce gilet-là il vaut cher, c'est d'ailleurs son fiancé qui lui l'a offert parce qu'il a remarqué que son regard s'arrêtait dessus à chaque fois qu'ils passaient devant la boutique en question.
Il est attentionné, Faust, lui offrant de beaux cadeaux à chaque occasion qui se présente. Les fiançailles sur un bateau de croisière ne sont qu'un exemple parmi tant d'autres, mais un exemple particulièrement onéreux. La jeune femme n'imaginait pas y croiser Winston, pour être honnête – il vaut mieux lui que Cesar, cela dit. Enfin là, jackpot, elle a les deux – en plus de l'attaque du bateau, des mythes qui ont foutu la trouille à tout le monde et des éléments qui se déchaînent au moins de l'avoir séparée de son fiancé, la voilà bien gâtée. Mais elle garde la face, Sara, parce qu'elle a sa fierté et puis qu'elle ne se sent pas en danger pour l'instant. Elle n'est pas aussi vulnérable que Winston et sa jambe trouée. Alors elle se fout du regard noir qu'il lui assène lorsqu'elle commente sa volonté d'avoir l'un de ses vêtements. « C’est ça ouais. » C'est ça ouais – c'est bon il a le gilet, il peut se débrouiller pour faire un garrot avec tandis qu'elle s'intéresse à autre chose.
Plus précisément à ce sabre qui jonche le sol, juste au pied de la fenêtre. Elle n'imaginait pas qu'un flic se balade avec une telle arme, l'image qui se fraie alors un chemin dans son esprit est d'ailleurs bien étrange. Il sait se battre au sabre, Winston ? « Parce qu’il y a un truc qui a voulu m’arracher la jambe? » Sans doute pas, mais il s'est défendu comme il a pu – au prix de sa jambe, donc. « Je l’ai trouvé dans la cabine du capitaine, accroché à un mur. » L'arme dans la main, la brune jette un coup d'œil au policier qui est toujours par terre, mais cette fois-ci assis. Une part d'elle flippe vraiment à l'idée qu'il ait été à ce point blessé par un de ces monstres dont les passagers parlent, l'interrogeant à ce sujet. « J’en sais rien... une bête avec des longs crocs, des pattes massives... On aurait dit le mélange d’un chien et d’un crocodile... » Winston est sensé savoir se défendre, c'est son métier d'ailleurs de défendre les autres – en théorie, tout du moins. Et maintenant, il ne peut sans doute plus marcher. Comment est-ce qu'elle fera, elle, si elle doit en affronter un ? Même avec un sabre, elle a bien peur d'y laisser sa peau. « Tu devrais faire gaffe, il est parti par là. » Il désigne la fenêtre d'un geste de la tête et aussitôt elle s'en écarte, ses doigts se serrant instinctivement autour du manche du sabre même si elle ne saurait pas s'en servir correctement. « Regarde s’il y a de l’alcool plutôt, pour désinfecter » La brune roule des yeux. « T'as besoin d'un médecin, pas juste d'alcool, » lui fait-elle remarquer, avant de tout de même se rapprocher d'un des placards de la pièce pour l'ouvrir et ne trouver que des assiettes. Cela dit c'est une cuisine alors il y a sûrement de l'alcool. Le sabre réside toujours dans sa main gauche, la rassurant même si c'est absurde, tandis qu'elle commence à fouiller la pièce. Si ça dégénère, elle peut toujours le laisser crever ici, avec son pauvre gilet tout tâché de sang. « Il s’appelle comment l’homme avec qui tu voyageeee...ais? » Aussitôt, les sourcils de Sara se fronce et elle pose un regard suspicieux sur le policier. Depuis la discussion qu'elle a eu avec Cesar – et même avant ça – elle n'est pas fan de l'idée qu'on fouine dans sa vie. Que ce soit celle qu'elle mène actuellement ou celle qu'elle menait il y a quelques années. « Depuis quand ma vie t'intéresse ? » Il ne lui posait pas autant de questions quand elle était juste fauchée, à bosser dans un magasin où le patron – en plus d'enchaîner les remarques sur sa tenue ou ses belles jambes – la payait une misère parce qu'il savait qu'elle aurait bien du mal à trouver ailleurs. Il comptait ce boulot aux yeux de Sara, parce qu'il avait au moins le mérite de payer le loyer, et pourtant elle le risquait à chaque fois que Winston se ramenait en oubliant des articles pour que sa note soit moins lourde. Pour que sa dette à elle soit moins lourde, à avoir été prise la main dans le sac – ou plutôt dans la caisse – par le même flic qui aujourd'hui se vide de son sang sous ses yeux. C'est peut-être pour ça qu'elle finit par répondre d'ailleurs, parce que dans cet état il semble bien moins menaçant que l'était Cesar. « Faust, il s'appelle Faust. » Il n'a pas besoin d'en savoir plus, ce ne sont pas ses oignons. « Et toi, tu es venu avec ta femme ? » Ça se voyait, que ce n'était pas son écriture sur la liste de courses. « Tu sais où elle est ? » Il faut bien faire la conversation en attendant de trouver de l'alcool, car pour l'instant il n'y a rien. Juste des fouets, des spatules, des petites cuillères... Ah, il y a aussi des gambas – encore. Ce n'est vraiment pas ça qui va les aider.
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Dernière édition par Sara Gutiérrez le Lun 14 Nov 2022 - 22:29, édité 2 fois
-D- ’un coup elle s’éloigne de la fenêtre, méfiante. Elle avait bien raison, tu en aurais fait de même. Tu craignais cette ouverture brisée qui donnait sur l’extérieur. T’as peur de vous faire surprendre soudainement, et de vous retrouver coincés dans une pièce qui deviendrait trop vite un cercueil. Lorsque tu lui demandes de l’alcool, elle roule ses pupilles avec désinvolture. « T'as besoin d'un médecin, pas juste d'alcool, » Bien sûr que t’avais besoin d’un médecin. Sauf que vous êtes au milieu de l’océan, sans moyen de communiquer avec l’extérieur, et avec des passagers qui, soit s’affolaient, soit perdait leur vie plus rapidement qu’un nid d’abeilles gazées. « Tu sais où il y a un médecin toi? » Tu réponds agacé, frôlant le ton agressif. Parce que toi, tu n’avais aucune foutue idée d’où il se trouvait et s’il y en avait au moins un sur ce rafiot. Elle se met néanmoins à chercher dans les placards, et toi, tu souffres en silence. Tu grimaces légèrement parfois lorsque tu bouges légèrement, secoué par les vagues qui s’éclataient contre le navire. Elle fronce néanmoins ses sourcils lorsque tu lui parles de l’homme avec qui elle voyageait. Il semblerait bien qu’il s’agissait d’un point sensible. Tu devrais certainement creuser cette question là, certain que tu pourrais découvrir des choses intéressantes. « Depuis quand ma vie t'intéresse ? » Tu hausses tes épaules, un léger sourire espiègle sur tes lèvres. « Depuis que j’ai manqué de crever dans une cuisine? » Que tu tentes. Ça n’avait néanmoins aucun rapport avec une soudaine prise de conscience ou un caractère adoucit et devenu avenant. C’était juste une manière de fouiner dans la vie des autres et d’y trouver des secrets que tu protégeais. Avec une contrepartie. Elle finit cependant par te révéler son identité, ou du moins une partie. « Faust, il s'appelle Faust. » Tu acquiesces, gardant tes opales fixées sur elle. Ça te permettait de ne pas penser à ta jambe douloureuse, cette discussion. « Et toi, tu es venu avec ta femme ? » Tu restes quelques instants silencieux. Tu le lui en avais parlé il y a quelques années? Ou elle avait simplement remarqué ton alliance autour de ton doigt? Ces quelques secondes de silences suffisaient néanmoins à trahir ta réticence à parler de ta vie. « Oui. » Tu réponds sobrement. « Tu sais où elle est ? » C’est là qu’un soupire incontrôlable s’échappe de tes poumons. T’en avais aucune idée. « On s’est séparés dans la salle de commandement. Elle est restée tenter de trouver un moyen de communiquer avec la côte. » Toi t’étais parti à la recherche du crâne. T’espérais qu’elle soit un peu plus en sécurité que toi, enfermée, mais tu commences à avoir de sérieux doutes. « Je sais pas si elle y est encore. » Tu préférais ne pas y penser. Elle n’aurait de toute façon pas été plus en sécurité avec toi. Elle était courageuse Alma, elle pouvait s’en sortir. Elle était bien plus vaillante que toi. Et t’espères que ce sera encore le cas ce soir. Tout ce que tu craignais c’est qu’elle soit trop sensible, et qu’elle veuille aider les autres. T’as peur que ça puisse jouer contre elle cette nuit. « Et Faust? Tu sais s’il va bien? » Tu renvoies la balle. Tu ne sais même pas s’il est encore vivant, ce type. « C’est Faust comment? » Que tu tentes innocemment. Quitte a discuter, autant te lancer dans ta petite enquête comme si de rien était. « T’étais là au moment du discours du capitaine? » Tu ne sais pas si elle était au courant de cette histoire de crâne. De ce fait, tu ne sais pas non plus si tu dois aborder ce sujet. Alors tu tâtonnes de nouveau, attendant d’avoir plus d’informations. Puis tu te penches légèrement en la voyant s'affairer dans un placard. « Tu trouves? » Que tu demandes, toujours aussi impatient.
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TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
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→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
@Winston Ackerman & Sara Gutiérrez UA 31 octobre 1946, croisière sur le Narelle, cuisine
Ce n'était pas sur Winston que la jeune femme espérait tomber, néanmoins elle ne se sent pas non plus de le laisser agoniser ici alors qu'elle peut lui filer un coup de main – même un petit. Alors elle lui tend son gilet malgré le prix qu'il vaut et son commentaire à ce sujet, et à présent elle fouille les cuisines à la recherche d'une foutue bouteille d'alcool. À défaut d'un médecin, car c'est de ça dont aurait vraiment besoin le flic blessé. « Tu sais où il y a un médecin toi? » Il s'agace, elle manque de rouler des yeux à nouveau mais se contente de répondre. « Non, mais il y en a forcément un quelque part, c'est un bateau de croisière. » Si les gens payaient aussi cher pour risquer de crever en mère à cause d'une plaie suivie d'une septicémie, c'est de l'arnaque. À moins qu'il soit passé par-dessus bord – c'est le cas de bon nombre de passages, même si Sara préfère ne pas y penser. Elle ne veut pas mourir ici, alors que sa vie s'apprêtait à prendre un nouveau tournant une fois son destin lié à celui de Faust pour toujours. Un actuel fiancé auquel semble étrangement s'intéresser Winston, ce qui ne manque pas de la faire froncer les sourcils. « Depuis que j’ai manqué de crever dans une cuisine? » Elle est suspicieuse, indéniablement, mais consent à lui donner le prénom de son futur mari. Cependant, elle ne se prive pas de lui retourner la question ensuite.
Il est marié, elle le sait. La bague, l'écriture féminine de la liste de courses, elle croit même avoir entendu un prénom féminin un jour bien qu'elle ne se souvienne que de vagues sonorités... Pas besoin d'être un génie pour comprendre qu'il ne vit pas seul. Elle ne l'imagine pas avoir des morveux en plus de l'épouse, mais là-dessus peut-être qu'elle se trompe. Alors elle parle de cette femme dont elle ne connaît rien, ne l'ayant jamais croisée au côté de Winston et se demandant si elle sait quel genre de flic il est. Le genre corrompu jusqu'à la moelle, mais une telle attitude doit rapporter de l'argent à la maison alors peut-être que sa chère et tendre ne s'en plaint pas. « Oui. » Il n'est pas très expansif, contrairement à d'autres qui en auraient profité pour parler de tout l'amour qu'ils portent à leur épouse et ô combien elle leur manque. « On s’est séparés dans la salle de commandement. Elle est restée tenter de trouver un moyen de communiquer avec la côte. » La brune hoche la tête, ouvre un nouveau placard et soupire face à l'assortiment de casseroles qu'elle y découvre. Toujours aussi inutiles. « Je sais pas si elle y est encore. » Il a l'air assez neutre quand il en parle, Winston. Pas d'inquiétude particulière dans sa voix, il pourrait discuter de la pluie et des vagues – déchaînées, depuis quelques heures – que ça sonnerait pareil. Allez savoir si c'est parce qu'il n'est pas très expressif – sauf pour être agressif –, qu'il reste dans le déni ou simplement qu'il s'en fout. « Et Faust? Tu sais s’il va bien? » La jeune femme secoue la tête, s'arrêtant une seconde alors qu'elle s'apprêtait à ouvrir le placard numéro sept-cent-vingt-huit – elle exagère à peine. « Non. Je le cherchais quand je t'ai entendu crier. » Une part d'elle a eu peur que ce soit lui, justement. Mais non, c'était Winston, pas de bol.
Enfin pour l'instant, elle s'en fout pas mal Sara, que l'homme face à elle soit ce flic corrompu qui l'a prise en train de piquer dans la caisse il y a plusieurs années. Sans doute parce qu'elle sait qu'à tout moment elle peut l'abandonner ici et se faire la malle. En plus maintenant elle a un sabre – dont elle ne sait pas se servir, mais qu'importe, c'est tout de même plus utile que des gambas. « C’est Faust comment? » Le placard devant elle ouvert, la brune se fout soudainement de son contenu. Elle tourne la tête vers le policier toujours assis par terre et le toise un instant, comme si elle l'analysait. « Faust Mêletoidetoncul, » rétorque-t-elle alors qu'elle reporte son regard sur les verres contenus dans le meuble qu'elle vient d'ouvrir. Elle est méfiante Sara, la faute à Cesar – puis à une légère peur que son passé la rattrape alors que tout ce à quoi elle aspire à présent c'est ce changement de vie tant désiré, particulièrement aux côtés de son formidable fiancé.
Putain, ça devient chiant de ne rien trouver, bientôt elle va abandonner et se barrer, ce sera plus simple. Au moins Winston fait la discussion, ça l'occupe un peu, enfin ça ne va pas durer éternellement. « T’étais là au moment du discours du capitaine? » Bien sûr qu'elle y était, en train de manger pour la première fois des huîtres – en prétendant que c'était un met habituel pour elle, bien sûr. « Oui. » Et elle a flippé comme tous les autres passagers, broyant la main de Faust comme ce n'était jamais arrivé auparavant. Elle ne lui retourne pas la question, elle s'en fout pas mal en fait, c'est plutôt une autre information qui l'intéresse. « Tu connaissais la légende du Bunyip toi ? » Elle ne l'a pas trop pigée, Sara, avec cette histoire de crâne et puis de monstres – ça semblait tirer par les cheveux, une connerie qu'on raconte aux enfants pour qu'ils se calment avant d'aller dormir.
« Tu trouves? » Elle s'apprête à rétorquer qu'il n'a qu'à chercher tout seul comme un grand s'il veut que ça aille plus vite – avec sa jambe en moins, il devrait pas se la ramener question de rapidité –, mais à l'ouverture de cet énième placard dont elle tire la poignée voilà que le miracle se produit. Une bouteille d'alcool, de la vodka qui devait sûrement servir pour les cocktails – dommage qu'il n'y ait pas de jus de fruits, la brune s'en serait servie un pour occulter un peu cette terrible journée. « Ça devrait te suffire, non ? » interroge-t-elle de façon rhétorique en levant la bouteille au-dessus de sa tête. Cela dit, il a de la chance que celle-ci ait survécu à côté du whisky qui a coulé partout à côté, la faute aux chocs qui ont brisé la bouteille en verre. La brune se rapproche de Winston pour poser la bouteille à côté de lui, lâchant un « Bois pas tout. » avant de s'éloigner de nouveau pour attraper un torchon qu'elle a repéré en fouillant les placards. Elle le jette vers le brun et retient un ricanement lorsque le tissu atterrit sur sa tignasse. C'était même pas fait exprès, mais ça la fait marrer. « Ce sera plus propre que le gilet, pour nettoyer un peu, » lui fait-elle remarquer pour justifier cet envoi.
(c) Miss Pie Haut : oblivion-crackships & @nirtator Bas : myrmek3 & dailycamilacabello
proud
J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
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Dernière édition par Sara Gutiérrez le Lun 14 Nov 2022 - 22:29, édité 2 fois
-C- ’était compliqué avec Sara, une certaine tension était palpable. « Non, mais il y en a forcément un quelque part, c'est un bateau de croisière. » Tu soupires toujours aussi irrité par ses remarques évidentes. « Hm hm, quelque part. Je suppose qu’il va accourir vers moi si je le demande. D’ailleurs ça m’étonne qu’il ne soit pas encore là. » Que tu ironises, désagréable. Tu te sentais rapidement insulté, et ne serait ce qu’évoquer le fait que tu aies besoin d’un médecin, comme si tu n’y avais pas songé, suffit à irriter ta susceptibilité. T’as l’impression qu’elle te prend pour un con. Lorsque tu lui demandes si elle savait comment allait Faust, tu la vois se figer quelques secondes, l’air pensive. T’as bien peur d’avoir mis les deux pieds dans le plat. « Non. Je le cherchais quand je t'ai entendu crier. » Tu fais une petite moue presque compatissante. Tu supposes que l’inquiétude devait obnubiler son esprit, et que son coeur avait du louper un battement à chaque cri d’horreur. Ne pas savoir, c’est ce qui générait sans doute le plus d’angoisse. Alors tu préfères te persuader qu’Alma va bien. Elle n’avait pas d’autre choix que de survivre, tu ne peux pas te résoudre à la perdre ce soir. Elle te lance un regard suspicieux, et tu n’as pas besoin de voir ses lèvres bouger pour savoir qu’elle n’était pas prête à te parler plus de son homme. « Faust Mêletoidetoncul, » Et puis elle détourne ses opales de toi, le reportant sur les placards pour l’instant décevants. « Joli nom. » Que tu réponds avec une certaine provocation dans la voix. Tu ne l’avais pas vu dans la salle de restauration lors du discours du capitaine. Il fallait avouer qu’il y avait tellement de monde qu’elle passait facilement inaperçu avec ses beaux habits. Ce n’était plus la même Sara que tu avais connu il y a plusieurs années. « Oui. Tu connaissais la légende du Bunyip toi ? » Tu soupires l’air hésitant sur ce que tu devais lui dire. Tu pinces tes lèvres, comme si la réponse n’était pas évidente. « Pas en détail, disons. » Tu savais que ce crâne que tu cherchais depuis le début de votre séjour provenant d’une légende qui t’était encore inconnue il y a quelques mois. Tu t’étais à peine renseigné sur le sujet, ne le prenant pas au sérieux. Tu avais simplement lu qu’il s’agissait de monstres plutôt marins, dévoreurs d’hommes. Comme beaucoup d’autres créatures, en somme. « Pourquoi on en a pas entendu plus parler de cette légende si c’est réel? » Tu te questionnes à voix haute. Peut être parce que tous ceux qui en étaient témoins ne revenaient jamais vivants. Un peu comme vous. Tu déglutis, un frisson d’effroi te parcourt l’échine.
Elle sort une bouteille d’un placard et un soupire de soulagement t’échappe. Pourtant, tu n’étais qu’au début de tes peines. « Ça devrait te suffire, non ? » Elle pose la bouteille à coté de toi, et tu t’en empares pour lire l’étiquette. De la vodka. Dommage, tu préférais le whisky. « Ouais. » Il en restait bien la moitié. « Bois pas tout. » Elle s’éloigne un peu, alors que tu prends un longue inspiration, comme pour te motiver à ce qui allait de nouveau être une séance de torture. « Je t’en laisserai un peu si tu veux. » Tu te moques, bien qu’elle ait raison. Tu ouvres la bouteille et en prend plusieurs gorgées généreuses, dans l’espoir que l’alcool dans tes veines adoucisse un peu la brulure de celui ci sur tes chairs à vif. T’essayais de te donner du courage. Tu grimaces ensuite, n’appréciant que très peu ce gout qui te pique l’oesophage. Tu sens ensuite quelque chose s’écraser dans ta tignasse et tu sursautes, jetant un coup d’oeil à Sara qui se met à pouffer. A quoi elle jouait? « Ce sera plus propre que le gilet, pour nettoyer un peu, » Tu attrapes le tissu entre tes doigts et constates qu’il s’agissait d’un torchon. « Merci, je suppose? » Ça ne sonnait pas vraiment sincère. Tu imbibes le torchon avec l’alcool, assez pour qu’il dégouline presque. Ton coeur s’accélère alors que tu défais le noeuds que tu avais fait avec son gilet, et le sang se remet à couleur. Et d’un coup, tu poses la compresses improvisée sur la plaie en fermant les yeux. Tes traits s’étirent, tes dents se serrent et tu étouffes de nouveau un cri de douleur. Tu sens presque chaque morceau des muscles écorché bruler, un à un. Ta respiration s’accélère, et le torchon qui était à l’origine blanc devient de plus en plus rouge. Tu relèves ta tête, regardes le plafond alors que tu te mords l’intérieur de la joue, tes yeux deviennent humides et rougissent eux aussi, les larmes ne débordant cependant pas de tes paupières. T’as jamais autant souffert de ta vie. De nouveau, tu vois flou, et tu attends quelques secondes qui te paraissent une éternité. Tu remplaces ensuite le torchon par l’ancien garrot improvisé pour continuer de contenir ce sang. Tu n’as pas le temps de reprendre tes esprit que tu entends un bruit venir du couloir qui te fait sursauter, la porte de la cuisine étant toujours ouverte. T’espères juste que c’est un tableau qui est tombé au sol.
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ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4713 POINTS : 230
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
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Un gilet et de l'alcool, c'est bien connu que ça suffit pour ne pas se vider de son sang et ne pas mourir d'une septicémie. C'est d'un médecin qu'il aurait besoin Winston, parce qu'il y en a forcément un sur le bateau, mais de là à savoir où il est... La Gutiérrez n'est pas medium. « Hm hm, quelque part. Je suppose qu’il va accourir vers moi si je le demande. D’ailleurs ça m’étonne qu’il ne soit pas encore là. » Elle roule des yeux sans s'en cacher. « Vu comme t'es chiant, je comprends qu'il ait pas envie de venir, » rétorque-t-elle, agacée par son côté désagréable qui persiste. Elle aurait peut-être dû le laisser galérer tout seul et se barrer en fait, avec sa jambe il n'aurait pas pu la rattraper.
Mais non, Sara elle a voulu se montrer sympa et s'est mise à farfouiller dans la cuisine à la recherche d'une bouteille d'alcool qu'il pourrait utiliser pour désinfecter sa blessure. Un à un, elle ouvre placard et tiroir – sait-on jamais – qui lui tombe sous la main, pour l'instant sans succès. Winston en profite pour lui poser des questions sur sa présence sur le Narelle, trop pour que ça ne lui semble pas suspect. Cesar était une menace bien suffisante sur le bateau pour ne pas y ajouter ce flic véreux, alors elle préfère se montrer prudente, quitte à inventer pour son fiancé un nom de famille qui n'a qu'un seul but : signaler à Winston qu'il peut toujours se brosser pour en savoir plus. « Joli nom. » Bien sûr qu'il a un joli nom Faust, il a un nom d'héritier. Mais le râleur blessé n'a pas à le savoir, c'est tout.
La fouille de la cuisine se poursuit et les questions s'enchaînent. Puisque Winston en vient à parler du discours du capitaine au début du drame, elle se demande s'il connaissait quelque chose à cette légende à laquelle le chef du bateau a fait référence avec cet air terrifiant qui est encore gravé dans l'esprit de la jeune femme. « Pas en détail, disons. » Au moins il en avait le nom, ce n'était pas le cas de Sara qui a cru halluciner lorsque ce mot a été prononcé. Le Bunyip, qu'est-ce que c'est que cette histoire ? « Pourquoi on en a pas entendu plus parler de cette légende si c’est réel? » La seule réponse qui lui vient n'a rien d'optimisme, au contraire elle est morbide. Mais puisque Winston demande, elle a bien son hypothèse, surtout maintenant qu'elle a vu de quoi ces monstres étaient capables au vu de l'état de sa jambe. « Peut-être que les gens sont morts avant d'avoir pu en parler ? » Noyés, dévorés, allez savoir – tout ce que la brune espère, c'est que ce ne sera pas son cas, ni celui de Faust. Les autres, honnêtement... Si elle peut survivre sans eux, alors elle pourrait les laisser mourir ici sans trop culpabiliser. « Tu y crois, à cette histoire de crâne ? » Sara ne sait pas trop quoi en penser, pour être honnête. Elle ne l'a pas cherché, en vérité, alors c'est sans doute qu'elle n'y croit pas vraiment – elle pense qu'ils peuvent très bien survivre sans. Elle veut juste retrouver Faust, c'est tout ce qui compte à ses yeux, cette histoire de crâne c'est... Absurde, au moins. Enfin, maintenant qu'elle sait qu'il y a vraiment des monstres, elle devrait peut-être revoir son jugement à ce sujet.
Après une fouille qui semble avoir duré une éternité, l'objet tant désiré se décide enfin à pointer le bout de son nez. Une bouteille de vodka, là, dans ce placard qui pue le whisky car une autre s'est brisée et a laissé le liquide ambré se répandre tout autour. Elle n'est pas pleine, mais ça devrait suffire. « Ouais. » La brune s'en saisit aussitôt, l'apportant à Winston sans pouvoir se passer d'un petit commentaire sur le fait qu'il ne doit pas tout boire. « Je t’en laisserai un peu si tu veux. » De la vodka pure, très peu pour elle en réalité. Mais lui il n'a plus rien à perdre, si bien que, tandis qu'elle va récupérer le torchon propre qu'elle a repéré tout à l'heure, elle le voit du coin de l'œil boire au goulot. Ça doit être dégueulasse, mais peut-être bien que ça anesthésie, ce dont il va avoir besoin vu la taille et la profondeur de sa blessure. Sara, dans toute sa générosité, lui envoie le torchon propre en lui signalant que ça lui sera utile pour nettoyer la plaie autrement qu'avec ses doigts ou le gilet plein de sang qu'elle lui a passé – gilet qui est foutu, d'ailleurs. « Merci, je suppose? » Il n'a pas l'air de le penser, mais qu'importe, il va douiller donc elle ne va pas lui en vouloir.
Le sabre pendu au bout du bras gauche, appuyée contre un plan de travail, elle reste immobile à fixer Winston qui imbibe le torchon de vodka. Ça pue. Ça pue et ça semble faire mal, le flic finissant au bord des larmes, le visage crispé de douleur au point que Sara détourne les yeux. Elle ne sait pas comment les médecins peuvent supporter de voir ça, elle ça lui file la chair de poule voire la nausée. Et comme si l'état de Winston ne suffisait pas, il faut en plus qu'un bruit résonne dans le couloir, les faisant tous les deux sursauter. « Winston ? » Le brun ne réagit pas, sûrement encore trop sonné par la douleur qui vient de lui tomber dessus à cause de la désinfection de sa blessure. C'est foutu, il ne va lui servir à rien malgré son boulot, c'est vraiment du foutage de gueule. « Fait chier, » marmonne-t-elle en glissant le sabre dans sa main droite comme si elle savait vraiment s'en servir. Elle s'approche alors de la porte pour trouver l'origine de ce son, priant pour que ce ne soit qu'un bibelot s'écrasant au sol à cause des vagues secouant encore et toujours le bateau.
Win : Son regard inspecte le couloir et la réponse est assez évidente, résumée par un tableau par terre. « C'est juste un tableau qui est tombé, » lance-t-elle à Winston, au cas où ça l'intéresse – et puis aussi parce que ça la rassure de le dire à voix haute. De se dire qu'il n'y a rien d'inquiétant dans ce foutu couloir.
So close : Le couloir semble vide, pourtant Sara est persuadée d'y voir passer une ombre. Humaine ? Elle ne sait pas. Son seul réflexe est alors de fermer la porte comme pour se séparer d'un potentiel ennemi, tandis que ses doigts serrent tellement le manche du sabre que ses jointures blanchissent. Nerveuse, elle ? Juste un peu.
Fail : Ô, elle est loin l'hypothèse du bibelot lorsque quelque chose lui bondit dessus dès l'instant où elle fait un pas dans le couloir. La brune sent des griffes s'enfoncer dans son épaule, déchirant au passage sa robe, la douleur lui arrachant un hurlement. Elle se retrouve alors écrasée sous le poids de la bestiole tandis que sa main laisse échappé le sabre. Sara tente de repousser la créature avec ses deux bras, ce qui lui arrache un nouveau cri tant son épaule droite la lance, et parvient à peine à se dégager en poussant de toute ses forces sur ses jambes pour reculer vers Winston. Mais la créature est toujours là, à un mètre d'eux, et elle s'apprête sûrement à bondir de nouveau – allez savoir quel marin elle choisira comme dîner.
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LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31444 POINTS : 250
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
-E- t elle roule encore des yeux, c’est à se demander si elle n’aura pas le tournis à force. Tu testais sa patience sans le vouloir, aussi irritant qu’irritable. « Vu comme t'es chiant, je comprends qu'il ait pas envie de venir, » De nouveau, tu la regardes de travers. Tes opales suffisaient à traduire tes mots, et tu n’as pas besoin d’ouvrir la bouche pour te faire comprendre. « Peut-être que les gens sont morts avant d'avoir pu en parler ? » Tu sens une certaine angoisse monter lorsqu’elle émet la même hypothèse que celle qui s’immisçait dans ton esprit. Si vous étiez deux à y songer, c’est que c’était peut être le cas, finalement. Ta mine est concentrée, t’épuisant à trouver une autre hypothèse valable. Mais t’as beau y réfléchir, tu ne trouves pas d’autre raison. « Quoi, ça signerait la fin? » Tu finis par lever les sous entendus pour lui demander clairement ce qu’elle en pensait. Elle se résignait à ce sort? Parce que toi, t’as du mal. Tu ne peux te résoudra à servir de nourriture pour ces créatures difformes. « Tu y crois, à cette histoire de crâne ? » Tu sembles indécis, alors que ta réponse, tu la connais déjà. Oui. Si tu gardais une certaine réserve sur cette rumeur en montant sur le navire, se la voir confirmer par le capitaine suffisait à te convaincre. Tu avais deux sources différentes qui t’avaient renseigné. Alors la probabilité devenait trop forte. « Je sais pas. Tu crois qu’il l’aurait inventé? » Et elle, elle y croyait? Ils cherchaient, eux aussi, ce crâne? Tu ne peux t’empêcher de pester sur ta jambe qui te ralentissait -ou te stoppait- dans ta recherche. T’as peur qu’il te passe sous le nez. « Winston ? » T’as du mal à l’entendre, ou plutôt à l’écouter, encore embrumé par cette montée d’adrénaline quand tu t’infliges une douleur pour tenter de sauver ta jambe. Le bruit avait néanmoins attiré ton attention et t’as l’impression que ton myocarde va exploser tant il bat vite. Ta respiration est irrégulière et l’angoisse n’arrange rien. Tu crains le pire et tes pupilles sont fixées sur le cadrant de la porte. « Fait chier, » Tu l’entends marmonner alors que tu l’aperçois s’approcher de la porte. Elle a son -ou plutôt ton- sabre dans la main. Et lorsqu’elle passe le pas de la porte pour observer le couloir, tu t’arrêtes de respirer. Tu réalises que si elle meurt, tu meurs. T’es devenu dépendant. Merde. Il te faut l’imaginer morte pour que tu comprennes que tu ne pouvais plus te débrouiller seul. Et elle se tourne vers toi, l’air soulagée. « C'est juste un tableau qui est tombé, » Tu inspires, oxygénant tes poumons qui manquaient d’air sans que tu ne t’en rendes compte. Tu décrispes tes muscles, et sembles un peu plus apaisé. « Ok. » Que tu souffles. Tu passes tes mains sur ton visage, pour reprendre contact avec la réalité. « Ok... » Que tu répètes alors que ton cerveau s’active pour savoir ce que tu devais faire, maintenant. Attendre que ce soit un bunyip qui franchisse à nouveau cette porte? « Allez. » Tu ajoutes, pour te motiver. Tu replies ta jambe valide, poses tes mains au sol pour prendre appui, et tu mets toutes tes forces sur ces trois appuis pour te relever, en mettant le moins de poids possible sur ta cuisse blessée. Tu galères, mais tu parviens à trouver un fragile équilibre, t’appuyant sur la table pour rester stable. Chaque mouvement, chaque muscle contracté de ta jambe est douloureux. Tu poses ton pied en grimaçant, n’osant par regarder l’état de ton pantalon qui était devenu plus sombre d’un coté que de l’autre, taché par l’hémoglobine. « Faut qu’on fasse quelque chose... On peut pas rester dans la cuisine en espérant que ça passe. » Tu constates désespérément. Parce que vous étiez à la merci de n’importe quel monstre qui s’introduirait ici. « Je sais pas, faut trouver ce putain de crâne si c’est ça, la seule option qu’on a... » Ça restait ton objectif principal.
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@Winston Ackerman & Sara Gutiérrez UA 31 octobre 1946, croisière sur le Narelle, cuisine
Une jambe sanguinolente, un garrot fait avec un gilet terriblement onéreux et aucun médecin à l'horizon, le duo improbable en est à chercher une bouteille d'alcool – ou plutôt elle la cherche, parce qu'elle est bien aimable – pour désinfecter la plaie et diminuer les risques que ça s'infecte. Ce qui ne sert à rien si le bateau fait naufrage ou s'ils se font tuer par une de ces bestioles dont tout le monde a peur mais que Sara n'a pour l'instant jamais vues, mais ça il vaut mieux qu'ils n'y pensent pas. « Quoi, ça signerait la fin? » Ah si, c'est maintenant qu'ils vont y penser en fait, parce qu'ils discutent de cette histoire de Bunyip et que pour quelque chose d'aussi dangereux... Personne n'en parle. L'hypothèse de la jeune femme c'est qu'ils sont morts avant d'en avoir eu le temps, pourtant lorsque Winston la formule de façon bien plus fataliste elle est incapable de répondre. Elle espère que non. Cette croisière devait signer le début de sa nouvelle vie, pas sa fin...
Alors Sara elle se rassure comme elle peut malgré les éléments déchaînés dehors, les monstres dont on parle, le discours du capitaine. Elle se dit que ça n'a pas l'air très réel, quand même, cette histoire de crâne à retrouver – une histoire à dormir debout qu'elle n'a pas vraiment envie de croire, dans le fond. Winston semble indécis lui aussi, d'ailleurs. « Je sais pas. Tu crois qu’il l’aurait inventé? » C'est à la Gutiérrez d'afficher une mine sceptique, sans pour autant cesser de fouiller les placards – elle va bien finir par trouver une bouteille d'alcool là-dedans. « Je sais pas. J'ai du mal à croire à leur histoire mais en même temps... Je comprends pas pourquoi ils auraient inventé un truc pareil. » Les passagers avaient payé si cher pour monter à bord de le Narelle que leur faire une telle blague était vraiment de mauvais goût, sans parler du fait que les conséquences pouvaient être grave pour le capitaine et son équipage – on ne parle pas assez de la susceptibilité des riches qui n'aiment pas voir leur petit monde être perturbé de quelque manière que ce soit.
Bouteille trouvée, désinfection, douleur extrême – de Winston, mais qui met très mal à l'aise la brune au point qu'elle détourne les yeux –, puis bruit soudain. Tout s'enchaîne trop vite. Le cœur de Sara lorsqu'elle va vérifier ce qui se trouve dans le couloir, sabre – inutile – à la main, gorge sèche. Un soulagement immense l'envahit lorsqu'elle constate que ce n'est rien d'autre qu'un tableau qui est tombé au sol, chose qu'elle signale à son binôme de fortune au cas où il en avait quelque chose à foutre – même s'il semblait plus proche de tomber dans les vapes qu'autre chose, lorsque le bruit l'a alertée. « Ok. » Hmf. La brune tourne la tête vers lui, desserrant un peu son emprise sur l'arme maintenant que la possible menace extérieure n'est plus. « Ok... » Elle ne comprend pas, se dit qu'il va dire quelque chose d'intéressant ou peut-être d'utile, mais non. Juste ok. Quel beau dialogue. « Allez. » Elle l'observe se redresser comme il le peut sur sa jambe intacte, sans pour autant venir à sa rescousse comme une gentille fille. Allez savoir pourquoi, elle sent qu'il va l'envoyer chier. Et puis de toute façon, elle ne va pas pouvoir lui servir d'appui jusqu'à ce qu'ils soient sauvés, alors autant qu'il s'y habitue. L'altruisme de Sara se limite donc à un gilet et une recherche de bouteille d'alcool, si vous vous posiez la question. « Faut qu’on fasse quelque chose... On peut pas rester dans la cuisine en espérant que ça passe. » Elle est partagée entre le Pourquoi pas, au moins ici il y a à manger ? et le Cette fenêtre ouverte fout vraiment la trouille maintenant qu'on sait qu'un montre peut en sortir. « Je sais pas, faut trouver ce putain de crâne si c’est ça, la seule option qu’on a... » « C'est qu'un crâne, je vois pas comment il pourrait nous sauver. » Certes, dehors c'était la tempête et la créature qui avait attaqué Winston semblait terriblement dangereuse, mais de là à croire qu'un crâne allait les sauver... Sara avait du mal à y croire, vraiment. « Non mais t'y crois vraiment à cette histoire de crâne ? » Et puis pour ce qui est du fait que ce soit l'unique option qu'ils ont... « On devrait pas plutôt essayer de trouver quelque chose pour appeler à l'aide ? » Ce serait quand même plus utile qu'un crâne, non ? « Dans la salle où ils pilotent le bateau, ils doivent bien avoir quelque chose pour communiquer avec l'extérieur non ? Une radio ou un truc comme ça. » Elle n'y connaît rien aux bateaux, ses paraphrases un peu ridicules le prouvant, mais elle trouve tout de même son idée plus logique. Appeler à l'aide lui semble bien plus viable que se mettre à la recherche d'un crâne qui n'aura sans doute pas d'autre effet que leur faire croire à une drôle d'histoire – flippante – pour enfants.
(c) Miss Pie Haut : oblivion-crackships & @nirtator Bas : myrmek3 & dailycamilacabello
proud
J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
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Dernière édition par Sara Gutiérrez le Lun 14 Nov 2022 - 22:29, édité 2 fois
-S- ara semble sceptique face au discours du capitaine. Elle grimace, semble indécise. Le contraire aurait été étonnant. Tout ça semblait sorti tout droit d’un film. « Je sais pas. J'ai du mal à croire à leur histoire mais en même temps... Je comprends pas pourquoi ils auraient inventé un truc pareil. » Elle marquait un point. Elle ne se doutait pas d’à quel point elle était sur la bonne piste. Le capitaine n’avait aucun intérêt à mentir. Il n’avait fait que provoquer un vent de panique et créer de la confusion. Rien que pour mettre la main sur le crâne. Et tu ne sais d’ailleurs toujours pas pourquoi il vous le demande. C’était sans doute un des plus grands mystères de la soirée. « Ouais. C’est bizarre. » Que tu te contentes de répondre. Tu ne sais pas trop à quel point tu devais tenter de la convaincre de son existence. Est ce que tu devais garder ça pour toi et ne pas lutter pour partager certaines informations qu’elle n’était de toute façon pas prête à recevoir?
Et puis finalement, lorsque la panique d’un bruit inconnu se calme, tu tranches. Tu devrais tenter de la convaincre d’une chose qui semble aussi irréelle que ridicule. Et ça allait être compliqué, vu sa réticence. « C'est qu'un crâne, je vois pas comment il pourrait nous sauver. Non mais t'y crois vraiment à cette histoire de crâne ? » Tu soupires, lèves les yeux au ciel, désespéré. Etre le seul persuadé de son existence, c’était difficile et il fallait dire que tu n’avais pas beaucoup de patience. « Parce que toi, tu trouves qu’il y a quelque chose de logique dans cette histoire? Y’a des monstres qui se baladent dans le bateau. Il n’y a rien de logique. Alors arrête de rationaliser. » Que tu réponds d’une traite, agacé. Il fallait simplement qu’elle arrête de penser. Il vous manquait trop d’informations pour tenter de comprendre ce qu’il se passait ce soir. « Qu’est ce que tu veux faire de toute façon? » Tu pestes, ne sachant pas quoi dire de plus pour la persuader de se lancer dans la recherche du crâne. Tu sais que le sujet est délicat car il fallait assimiler l’existence de nombreuses choses paranormales en peu de temps. Toi, tu avais l’avantage -ou le désavantage- de t’être confronté à lui directement via une créature horrifique, en plus d’avoir déjà entendu parlé de ce crâne avant même d’avoir subi le discours du capitaine. « On devrait pas plutôt essayer de trouver quelque chose pour appeler à l'aide ? » Ah. Oui. C’était une bonne chose à faire. Elle te coupe l’herbe sous le pied, et reste dans la raison, réfractaire à une réalité trop difficile à comprendre. « Dans la salle où ils pilotent le bateau, ils doivent bien avoir quelque chose pour communiquer avec l'extérieur non ? Une radio ou un truc comme ça. » T’as l’air sceptique. Tu fais une moue peu convaincue face à son discours aussi boiteux que toi. Elle voulait appeler de l’aide, certes, mais elle ne semblait visiblement pas vraiment comment s’y prendre. Tu doutes que ce soit si simple. Le lieu était d’accès restreint, et même si un vent de panique solutionnait ce problème, tu n’as aucune idée d’à quoi ressemble l’outil de communication ni comment s’en servir. « Avec la tempête, j’suis certain que ça fonctionnera. Et puis personne d’autre ne doit y avoir pensé après tout. » Que tu réponds avec ironie, le ton moqueur. Tu affiches clairement tes retissantes face à l’idée d’aller faire ce que sans doute tout le monde s‘était empressé de faire il y a déjà longtemps. Alors tu considères que ce n’était qu’une perte de temps. « Tu veux qu’on aille perdre du temps là bas? Allons y. » De toute façon, c’est elle qui aura le dernier mot. Parce que t’étais incapable de continuer de faire cavalier seul. T’avais besoin d’aide et c’était bien difficile de l'admettre.
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ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4713 POINTS : 230
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
@Winston Ackerman & Sara Gutiérrez UA 31 octobre 1946, croisière sur le Narelle, cuisine
Ces histoires de Bunyip et de crâne à retrouver à cause d'une malédiction, Sara trouve ça presque absurde. Pour ne pas dire totalement absurde, bien qu'elle ne comprenne pas pourquoi le Capitaine aurait inventé ça au moment de son discours pendant le dîner. « Ouais. C’est bizarre » À part faire peur à tout le monde et totalement gâché l'ambiance d'un repas fastueux, elle ne comprend pas quel pouvait être le but de cet intervention, mais ça ne l'empêche pas de douter de ce récit ridicule.
Et puis Winston qui lui reparle de ce délire de crâne, non mais on marche sur la tête. C'est à ça qu'il pense là tout de suite ? Il a la jambe dans un état lamentable, il a dû se soigner avec un gilet et de la vodka, et voilà qu'il peut partir à la recherche d'un stupide crâne. C'est qu'il doit y croire finalement, à cette histoire tirée par les cheveux. « Parce que toi, tu trouves qu’il y a quelque chose de logique dans cette histoire? Y’a des monstres qui se baladent dans le bateau. Il n’y a rien de logique. Alors arrête de rationaliser. » Bon alors pour les monstres, elle n'en a pas vu un seul – pour l'instant, mais elle n'a aucune envie d'en voir hein, soyons honnêtes. Et pour le reste... Si elle cesse de rationnaliser, ils vont crever ici à la recherche d'une connerie inventée par un type qui a sûrement fait un cauchemar impliquant un bateau secoué par les vagues. Alors elle roule des yeux, absolument pas convaincue par son discours. « Qu’est ce que tu veux faire de toute façon? » Quelque chose d'intelligent, de rationnel justement, bon sang elle doit lui expliquer ça ?
La première idée qui lui vient c'est de communiquer avec l'extérieur, d'appeler à l'aide – c'est logique, bien plus que chercher un crâne pour réparer une soi-disant malédiction digne d'un conte pour faire peur aux enfants. « Avec la tempête, j’suis certain que ça fonctionnera. Et puis personne d’autre ne doit y avoir pensé après tout. » « T'es vraiment chiant comme type, on te l'a déjà dit ? » s'agace-t-elle en roulant de nouveau les yeux. Sa patience ? Elle a coulé sur le sol avec le sang de Winston, pendant qu'elle supportait ses sarcasmes, lui filait son gilet et lui trouvait une bouteille d'alcool juste pour ses beaux yeux – qui ne le sont d'ailleurs pas tant que ça. « Tu veux qu’on aille perdre du temps là bas? Allons y. » Ouais, c'est ce qu'elle veut justement, plutôt que suivre une histoire tirée par les cheveux qui ne les sauvera sûrement pas. « Je préfère ça à aller chercher un crâne d'une vieille légende dont j'ai jamais entendu parler. » Alors ouais, peut-être qu'elle rationnalise trop, mais Sara elle veut se sortir vivante de cette histoire. Elle veut retrouver Faust puis la terre ferme, tout comme lui il devrait vouloir retrouver son épouse. Mais non, lui il préfère chercher un crâne, quelle idée. « On n'est pas obligés de rester ensemble cela dit. » Ça ça lui semble être une bonne solution, puisqu'il semble convaincu que cette recherche est la chose la plus intelligente à faire dans cette situation absolument pourrie. « Regarde t'es debout, tu peux te débrouiller comme un grand, » ajoute-t-elle en le désignant d'un geste du menton. Elle se fout un peu de sa gueule, c'est vrai, mais il l'a cherché.
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Dernière édition par Sara Gutiérrez le Lun 14 Nov 2022 - 22:30, édité 2 fois
-E- lle s’agace elle aussi. Le problème c’est que vous aviez deux caractères qui étaient un peu trop similaires sur certains points. Ils se touchent, font des étincelles, et tu redoutes que ça finisse par exploser. Incompatibles, visiblement au moins en tant de crise, se supporter devenait de plus en plus compliqué. « T'es vraiment chiant comme type, on te l'a déjà dit ? » Qu’elle peste, sa patience arrivant elle aussi à bout. Vous étiez tous les deux à cran. « Oui. » Tu réponds sans hésitation. C’était en effet récurant, caractère piquant voir complètement difficile, tu exaspérais trop souvent pour ne pas être habitué à ce genre de remarques. Alors ça ne te fait plus grand chose, et tu préfères encore provoquer un peu plus comme unique réponse. « Je préfère ça à aller chercher un crâne d'une vieille légende dont j'ai jamais entendu parler. » Tu gardes cette moue peu convaincue, la même que la sienne. « C'est pas ma faute si t'es pas cultivée. » Toi, t’es persuadé qu’elle ne fera que perdre du temps. S’il était possible de communiquer avec la cote ou d’appeler à l’aide, quelqu’un l’aura déjà fait depuis longtemps. Tu supposes que ça aura été le réflexe de la majorité des passagers et des employés de ce navire, d’autant plus que ces derniers étaient sans doute plus habitués que vous à utiliser ce moyen de communication. T’es persuadé qu’une bonne poignée d’entre eux se sont rué vers le poste de commandement pour sonner l’alarme. Alors pourquoi y aller de nouveau? Pour leur dire de se dépêcher? Ça ne changera rien. Aucun médecin ne viendra s’occuper de ta jambe sanguinolente plus rapidement. Alors autant faire quelque chose d’utile, c’est à dire trouver ce que tu cherchais déjà depuis plusieurs jours. « On n'est pas obligés de rester ensemble cela dit. » Tu l’observes fixement, le regard défiant. La provocation est trop forte pour que tu n’y réagisses pas. Elle préférait rester seule? Grand bien lui fasse. Elle n’a qu’à se démerder avec les monstres qui rodent sur le navire. Toi, tu sauras trouver une autre personne plus enclin à t’aider et un peu moins... comme elle -ou comme toi. « Exactement. » Tu réponds avec affront. De toute façon n’importe quelle personne sera visiblement plus utile qu’elle, trop têtue et butée sur ses opinions. Même un gamin en barboteuse serait moins emmerdant. « Regarde t'es debout, tu peux te débrouiller comme un grand, » Tu arques un sourcil, le regard dédaigneux. Tu deviens hautain face à ses provocations incessantes. « Bah vas y, file avec ton épée. T’as l’air franchement à l’aise avec. » Que tu ne peux t’empêcher de faire remarquer avec ironie, maniant avec trop peu de confiance le sabre qu’elle ne lâchait plus comme s’il allait la protéger. T’en doutes, un peu machiste sur les bords, t’es persuadé qu’elle ne saura de toute façon pas se défendre. Sans doute qu’en réalité, elle le fera mieux que toi, avec ta jambe blessée et ton incapacité de courir. « Bon courage, hein. » Bizarrement, ça ne sonnait pas sincère.
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L'insistance de Winston à propos de cette stupide légende du Bunyip et de son crâne à la con commence à lui taper sur les nerfs. Il veut vraiment perdre son temps à le chercher alors que le bateau pourrait couler à tout moment à cause des vagues qui attaquent sans cesse sa coque avec une férocité qui semble empirer avec le temps ? Sara ne comprend pas cette logique – sans doute parce qu'il n'y en a pas. Et lui, il lui balance qu'elle est trop rationnelle, puis crache sur ses suggestions comme si la quête de ce foutu crâne était une solution viable à adopter. Il est chiant, elle le lui dit et en pense chaque mot. Pas que ça semble le faire sourciller, cela dit. Au contraire, il assume, rétorquant un « Oui. » qui lui donne un peu envie de lui arracher les yeux. Comment est-ce que sa femme peut le supporter, sans déconner ? Il doit être blindé, elle ne voit que ça.
Et puis Winston s'accroche encore, prêt à se lancer à la recherche d'un crâne qui ne les sauvera sûrement pas de la tempête qui fait rage dehors alors que la Gutiérrez ne se gêne pas pour lui faire remarquer que ce n'est qu'une vieille dont tout le monde se fout. Elle ne la connaissait même pas avant le discours du Capitaine, elle. « C'est pas ma faute si t'es pas cultivée. » Connard. « Ferme-la, » s'agace-t-elle sèchement, trop vite pour qu'elle n'ait pas l'air d'avoir été atteinte dans son orgueil. Bien sûr qu'elle est vexée, parce que ça lui rappelle que contrairement à toutes ces femmes qui se trouvaient dans la salle de réception avant le drame... Elle, elle n'est pas cultivée. Elle n'a pas lu de grands auteurs en sirotant une limonade – ou un whisky, pour celles dont le mari est chiant –, elle n'a pas visité les musées des plus belles villes d'Australie pour découvrir des fragments d'Histoire qui sont réservés aux privilégiés elle n'a pas voyagé aux quatre coins du globe pour découvrir de nouvelles cultures. Elle n'en avait pas le temps, ni les moyens.
Mais qu'importe, ça ne change rien au fait que cette histoire de Bunyip n'est de toute façon qu'une légende qui parle de malédiction et de vieux crâne – absurde. Mais Winston n'en démord pas, à tel point que ça en devient ridicule. Pourquoi ils continuent à en parler ? C'est évident que ni l'un ni l'autre ne changera d'avis, parce que ce sont deux foutus têtes de mule. Un vrai dialogue de sourds, si bien que Sara finit par proposer ce qui semble être une évidence : ils n'ont pas à rester ensemble. Ils ne se supportent déjà plus, de toute façon. « Exactement. » Au moins sur ça ils sont d'accord. Elle peut donc le laisser dans sa merde et se tirer d'ici, maintenant qu'il peut se débrouiller comme un grand avec sa chambre parfaitement soignée. « Bah vas y, file avec ton épée. T’as l’air franchement à l’aise avec. » Ah ah, ce qu'il est drôle. « Va te faire voir, » rétorque-t-elle sans pour autant se défaire de sa prise sur l'arme. Il dit vrai, cependant : elle ne sait pas trop quoi en foutre de ce sabre, Sara. Mais question de fierté, il est hors de question qu'elle le lâche, et encore moins qu'elle le lui cède. Dommage pour lui, il ne pourra pas s'en servir de canne lorsqu'il partira à la recherche de son stupide crâne maudit. « Courage, hein. » Cette fois, la Gutiérrez ne prend même pas la peine de s'abaisser à ouvrir la bouche pour lui répondre. Un dernier regard noir et la voilà qui quitte la cuisine, le laissant seul avec de la vodka et une possible hémorragie – qu'il se démerde. Une part d'elle espère qu'il va bien galérer tout seul, avec sa jambe dans un sale état et son caractère de merde. C'est bien tout ce qu'il mérite pour s'être comporté comme un connard alors qu'elle vient de passer la dernière demi-heure à l'aider au lieu de chercher son fiancé pour lequel elle est toujours si inquiète.
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