Vingt-deux ans est considéré comme un âge jeune chez l’humain, mais quand était-il pour une entreprise ? Halston s’était posée la question, une douzaine d’années la séparaient de la fondatrice de l’agence et pourtant, cela pouvait ressembler à un gouffre car leurs façons de penser et leurs idées étaient bien différentes. L’américaine ne dénigrait pas le travail de sa prédécesseure, mais plus elle observait la concurrence et plus l’évidence lui sautait aux yeux : ils n’étaient pas tout à fait à la page. Elle était persuadée qu’un jour cela leur porterait préjudice, que les jeunes talents ne viendraient plus toquer à leur porte qu’ils percevraient comme trop poussiéreuse. La brune avait décidé que celle-ci devait s’ouvrir à un nouveau travail : celui d’influenceur. La directrice avait presque été confrontée à des cris d’effrois lorsqu’elle l’avait annoncé, ses collègues n’avaient aucunement caché leur dégoût pour cette profession, qu’ils ne considéraient que comme un petit gagne-pain profitant aux personnes sans talent. Ils ne voulaient pas en entendre parler malgré ses arguments, mais Halston ne baissera pas les bras pour autant, décidant d’introniser elle-même les premiers influenceurs de la Shining Stars Agency. Elle avait pourtant réduit son nombre de protégés pour mieux s’occuper de sa nouvelle fonction, mais elle s’était mise en tête qu’elle pourrait donner l’exemple en les confrontant à au moins trois d’entre eux. L’américaine s’imaginait que cela ne représenterait certainement pas autant de travail que de suivre des acteurs, mais l’une d’entre eux allait peut-être lui faire mettre le doigt dans l’oeil. Jiyeon vingt-huit ans, une demoiselle qui travaillait pour la maison Weatherton malgré son nombre vertigineux de trois millions de followers. Un joli chiffre qui n’avait pas de grande valeur ici-bas, puisqu’elle s’était faite connaître dans un pays se trouvant à des milliers de kilomètres de l’Australie : la Corée du Sud. Le passé de la jeune femme rejoignait un peu le sien, puisqu’elle avait également été une expatriée qui devait refaire ses preuves. Cependant, cela ne l’empêchera pas d’être intransigeante avec elle, ce qu’elle allait lui faire comprendre aujourd’hui même, en l’invitant à la rejoindre dans son bureau, une semaine après l’enregistrement de celle-ci à la Shining Stars Agency.
Les yeux plantés sur son écran, Halston marmonnait dans sa barbe, se plaignant qu’il n’était pas pratique de naviguer sur Instagram via un ordinateur. Elle allait devoir s’y faire, elle devrait désormais se rendre bien plus souvent sur ce réseau social, si elle voulait être une agente efficace. La brune saisit son téléphone et regarda de nouveau la story qui montrait sa nouvelle protégée dans un piteux état, complètement bourrée, ce qui lui avait valu une apparition dans un magazine people de pacotille. La demoiselle n’avait probablement pas conscience qu’elle pouvait être un modèle pour des milliers de jeunes filles, ni qu’Halston ne tolérerait pas qu’une de ses protégées ait une image aussi peu flatteuse. Elle ne savait peut-être même pas pourquoi elle devait venir dans son bureau aujourd’hui, si elle croyait simplement qu’elle avait du travail à lui proposer, elle allait tomber de haut. La directrice de l’agence de stars pensait cette possibilité de plus en plus plausible, puisque l’influenceuse n’avait pas l’air de prendre ce rendez-vous au sérieux, celle-ci avait déjà dix minutes de retard. « Dans quoi je me suis embarquée... » Être tolérante avec des stars du cinéma était quasiment une obligation pour elle, mais faire preuve d’autant de patience avec une célébrité d’internet ne serait probablement pas aussi naturel. Les doigts d’Halston tapotèrent sur son bureau, alors qu’elle s’apprêtait à appeler Jiyeon, celle-ci daigna apparaître. « Mademoiselle Park, la ponctualité n’est pas en option. » Dit-elle d’emblée à l’ancienne vendeuse. Elle ne voulait pas donner raison à ses confrères, mais elle était déjà agacée de perdre un temps précieux pour une tâche qu’elle avait été obligée d’accomplir, même si elle se l’était elle-même imposée. Quelle patronne faisait elle ? Elle n’avait même pas été fichue d’incomber cette mission à un de ses agents, elle commençait à comprendre pourquoi Claudia avait dû se montrer aussi sévère lorsqu’elle était à sa place. « Surveiller votre attitude dans un endroit public ne l’est pas non plus. » La couleur était désormais plus qu’annoncée, Jiyeon allait passer un sale quart d’heure ou même plus que cela, si elle ne se montrait pas coopérative.
Gina Cooper
le charme des paillettes
ÂGE : 28 ans (27/05/1996) Gemini sun, Leo moon and Virgo rising. (duality, narcissism and perfectionism) SURNOM : Gigi, Gi (pour les plus fainéant), Ari, Barbie (don't use that, she hates it), Blondie, Bitch, Cooper, Coop. STATUT : Célibataire avec une réputation de fille qui papillonne un peu trop. She's a big flirt. MÉTIER : Personnalité du petit écran (parfois du grand aussi). Elle s'est faite connaitre par une télé-réalité avant de dominer les audiences avec son talk show : The Gina Cooper Show. LOGEMENT : Une maison trop grande pour elle, avec une déco blanche épurée qui rend sa femme de ménage folle et quasiment un hectare de jardin pour garder tout le monde bien loin, au 33 hardgrave road à West End. POSTS : 2438 POINTS : 1790
TW IN RP : Homophobie - Sexe - Eating disorder - Manipulation - Usage de drogue GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ESTP-A ≈ mesure 1,52m ≈ New Yorkaise élevée par une famille de républicains conservateurs catholiques. ≈ A fait ses études à Science Po Paris pour faire plaisir à ses parents. Mais ils ne lui parlent plus depuis son coming out. ≈ Très secrète sur sa vie privée, elle raconte pas mal de petit mensonge à la télévision. ≈ Présentatrice télé préférée des 18 - 30 ans. ≈ Mauvaise cuisinière. ≈ Addict à Starbucks. ≈ Control freak sur beaucoup trop de chose. ≈ Selfish bitch qui s'assume. ≈ Chronically online.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Est chiante en #6633cc, en anglais ou en français. RPs EN COURS :
ISABEL ♡ I could eat that girl for lunch. Yeah, she dances on my tongue. Tastes like she might be the one And I could never get enough. I could buy her so much stuff, It's a craving, not a crush, huh - #1 - #2 - #3 - #4
Ça faisait à peine une semaine. Une semaine qu’elle avait signé chez la Shining Stars Agency et une semaine aussi qu’elle avait, par conséquent, quitté son job de vendeuse chez Weatherton. C’était un peu précipité, étant donner qu’elle n’avait pas vraiment encore de revenues stables, mais elle n’avait pas eu la patience de supporter sa manager plus longtemps (et cette dernière était certainement soulagée de voir Jiyeon partir). Alors depuis une semaine, Jiyeon revivait. Elle qui normalement carburait au café et au redbull, fonctionnant avec trois petites heures de sommeil au compteur, parce qu’elle voulait sortir presque tout les soirs mais devait se lever le lendemain… Voilà qu’elle n'avait plus à faire l'ouverture de la boutique, à réceptionner des colis dès six heures du matin, avait ses matinées plus ou moins libres, le temps de dormir un peu plus, de récupérer après les soirées arrosées qu’elle enchainait. Pour le moment elle n’avait fait qu’un shooting photo, pour une petite marque de prêt-à-porter, rien de fou, ce n’était pas Puma, mais c’était tout de même un bon début. Et puis quel plaisir de se faire maquiller et habiller, d’être celle qui reçoit l’attention des autres et non l’inverse. Pour le moment, tout semblait parfait, comme dans un rêve. C’était un nouveau rythme et une nouveau style de vie auquel elle pourrait bien se faire, il fallait tout de même qu’elle bosse un minimum, mais trouvait ça tellement plus agréable que son job de vendeuse.
Alors forcément, après une semaine passée à faire la grâce mâtinée, ce réveil matinal piquait un peu. Elle qui avait le sommeil lourd avait raté ses deux premiers réveils avant d’enfin se faire sortir des bras de Morphée par la sonnerie stridente de son téléphone. Elle grognait un peu en se redressant dans son lit, la tronche encore défaite de la veille. Elle se motivait rapidement (pour une fois), se changeant avant de passer par la case salle de bain pour une rapide session maquillage, histoire d’être présentable. Elle avait tout de même rendez-vous avec la grande patronne ce matin, alors elle se pressait un peu, sortant de l’appartement dans les temps, pressant le pas dans les escaliers pour rejoindre la rue. Vraiment, ce matin elle y croyait, elle se surprenait même à penser « wow, Jiyeon t’es une nouvelle femme, ça y est, une vraie adulte, tu vas être à l’heure ! ». Et en effet, elle arrivait à l’heure au pied du building de l’agence. Seulement voilà, il y avait un Starbucks juste à côté et en voyant la fameuse enseigne verte, Jiyeon réalisait qu’elle n’avait pas pris le temps de boire un café ce matin. Sacrilège ! Un rapide coup d’oeil à son téléphone, elle avait encore quinze minutes devant elle…. Aller, elle tentait le coup.
Trente minutes. C’était le temps qu’elle avait mis pour faire la queue, récupérer son iced americano, réussir à rentrer dans le building qui était vraiment bien sécurisé, avant de retrouver son chemin dans le labyrinthe qu’était ce bâtiment. Mais enfin elle y était. Elle toquait deux fois à la porte de madame Hargreeves avant de pénétrer dans son bureau, se figurant qu’étant déjà en retard elle n’avait pas besoin d’attendre qu’on lui demande d’entrer. « Mademoiselle Park, la ponctualité n’est pas en option. » Jiyeon grimaçait un peu, confuse, esquissant un petit sourire désolé, enchainant les petites courbettes à la coréenne pour s'excuser, alors qu’elle s’approchait du bureau de la brune pour s’installer sur l’un des deux fauteuils lui faisant face. « Je… je suis vraiment dés— » Elle n’eut même pas le temps de finir que déjà l’américaine ajoutait: « Surveiller votre attitude dans un endroit public ne l’est pas non plus. » ça y est, elle avait officiellement l’impression d’être dans le bureau du principal après avoir fait une connerie. Elle écarquillait les yeux en entendant ça, qu’est ce qu’elle avait bien pu faire ? « Euh… J’ai fait quelques choses de mal ? » demandait-elle, passant une main dans sa tignasse sombre, réfléchissant dans le même temps à ce qu’elle avait fait ses derniers jours. A ses yeux rien d’anormal évidemment : elle sortait, faisait la fête, buvait trop, postait des story instagram de ses soirées… Bref sa routine habituelle. Elle ne se souvenait pas avoir fait quelques chose de déplacé, en tout cas pas depuis qu'elle avait signé ici. Avant ça, oui elle avait déjà montré ses seins pour avoir des bières gratuites, vomi sur la tesla d'un inconnu, traversé la moitié de la ville pieds nus avec ses chaussures à talon à la main... Bref, elle avait un peu tout fait, mais elle était quasiment certaine d'être plutôt sage depuis une semaine ! Elle prenait quelques gorgées de son café, reposant ce dernier au pied de son fauteuil avant de reporter son attention sur la patronne. « Si je suis en retard c’est surtout à cause de la sécurité d’en bas qui n’a pas voulu me laisser passer… il me faudrait peut-être un badge ou quelque chose dans le genre… » se justifiait-elle. Bon c’était en partie la vérité, même si techniquement elle avait déjà cinq bonnes minutes de retard au moment où la sécurité l’avait intercepté... donc le vrai fautif dans cette affaire c'était l'iced americano qui condensait silencieusement au pied de son fauteuil.
♡ Since the good ones call their exes wasted And since the Lord forgot my gay awakening. Then I'll just be here in the kitchen Servin' up some moanin' and bitchin'
Autrefois, aider les nouveaux talents à se lancer était une véritable passion pour Halston, à présent cela représentait plus un fardeau qu’autre chose, le temps lui manquant cruellement. Elle savait qu’il ne ferait que de se rarifier, elle avait donc compté sur ses collègues pour ne plus avoir à le faire, hélas ils ne s’étaient pas montrés aussi coopératifs que prévu. La brune avait décidé de ne pas leur imposer quoique ce soit, pour montrer qu’elle avait plus de souplesse que sa prédécesseure, mais plus les aiguilles de son horloge avançaient et plus elle regrettait d’avoir voulu être une directrice sympathique. Cependant, elle resterait une agente de stars intransigeante, elle l’était d’autant plus avec les nouveaux arrivants, qui devaient comprendre que l’agence n’était pas un club de vacances. Elle n’avait donc pas hésité une seule seconde à pointer le manque de sérieux de l’influence, avant même qu’elle n’ait le temps de s’excuser, elle ne savait même pas si celle-ci comptait le faire, elle paraissait si... frivole. Jiyeon profita d’un instant de silence pour justifier son retard, les yeux verts de l’américaine se baissèrent pour confirmer ce qu’elle avait vu, un gobelet à l’effigie d’une certaine chaîne de café, qui représentait une belle preuve que venir à l’heure n’avait pas été sa première préoccupation. « L’agent de sécurité vous aurait fait perdre plus de temps que d’aller à Starbucks, de qui pensez-vous vous moquer au juste ? » De la dernière des idiotes ? Probablement, elle se demanda quel âge son interlocutrice avait pour avoir aussi peu le sens des priorités et un motif aussi navrant. Le retard de la demoiselle n’était pas le seul problème, il y en avait un plus conséquent dont celle-ci ne semblait pas être au courant. L’envie de lever les yeux au ciel la démangeait déjà, ne regardait elle donc pas ce qui se disait d’elle sur les réseaux sociaux ? L’endroit où elle était censée passer le plus temps ? Elle lui dirait probablement qu’elle était trop noyée dans les notifications pour cela, un prétexte qui ne serait pas assez solide à ses yeux.
L’influenceuse n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle avait pu faire de travers, une insouciance qui ne pouvait que l’énerver davantage, elle décida donc de lui rafraîchir la mémoire. « La nuit du vingt-quatre octobre que faisiez vous ? » Cette question était digne d’un interrogatoire de police, mais elle n’avait pas le moins du monde besoin de la réponse de la coupable, puisque celle-ci avait tellement tourné qu’elle avait fini par être imprimée sur un petit journal people. Halston ouvrit un tiroir et sortit le fameux papier, qu’elle ouvra à la bonne page avant de le tourner dans sa direction. « Ceci n’est pas l’attitude que l’on attend de vous, cela peut vous faire perdre un nombre conséquent de contrats potentiels. » La malheureuse ne s’en rendait pas compte, elle avait dû s’habituer au fait qu’elle pouvait se comporter à peu près comme elle le voulait, quand elle avait l’anonymat d’une vendeuse. « Si vous ne voulez pas retourner dans la vente, il va falloir rectifier cela au plus vite. En Australie vous n’êtes pas considérée comme une macro-influenceuse, ne l’oubliez pas. » Le chiffre d’abonnés qui s’affichait sur son compte ne valait pas grand-chose ici, les marques n’étant pas trop soucieuses de vendre à une clientèle coréenne hors de portée. Halston savait également qui était à l’origine de cette fuite, elle avait réussi à obtenir ce renseignement grâce à un contact. L’annonce qu’elle s’apprêtait à lui faire allait peut-être lui faire l’effet d’une douche froide, mais elle lui paraissait plus que nécessaire. « Vous feriez bien de mieux choisir vos fréquentations, votre prétendue ‘ amie ’ s’est bien jouée de vous. » Une demoiselle qui s’était bien arrangée pour ne pas apparaître à ses côtés sur les différentes photographies et vidéos divulguées de la soirée, cela aurait dû lui mettre la puce à l’oreille. Halston serait prête à parier que celle-ci l’avait encouragé à boire plus que de raison, ce qui était une raison supplémentaire de l’évincer, Jiyeon avait besoin d’être influencée positivement.
Gina Cooper
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ÂGE : 28 ans (27/05/1996) Gemini sun, Leo moon and Virgo rising. (duality, narcissism and perfectionism) SURNOM : Gigi, Gi (pour les plus fainéant), Ari, Barbie (don't use that, she hates it), Blondie, Bitch, Cooper, Coop. STATUT : Célibataire avec une réputation de fille qui papillonne un peu trop. She's a big flirt. MÉTIER : Personnalité du petit écran (parfois du grand aussi). Elle s'est faite connaitre par une télé-réalité avant de dominer les audiences avec son talk show : The Gina Cooper Show. LOGEMENT : Une maison trop grande pour elle, avec une déco blanche épurée qui rend sa femme de ménage folle et quasiment un hectare de jardin pour garder tout le monde bien loin, au 33 hardgrave road à West End. POSTS : 2438 POINTS : 1790
TW IN RP : Homophobie - Sexe - Eating disorder - Manipulation - Usage de drogue GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ESTP-A ≈ mesure 1,52m ≈ New Yorkaise élevée par une famille de républicains conservateurs catholiques. ≈ A fait ses études à Science Po Paris pour faire plaisir à ses parents. Mais ils ne lui parlent plus depuis son coming out. ≈ Très secrète sur sa vie privée, elle raconte pas mal de petit mensonge à la télévision. ≈ Présentatrice télé préférée des 18 - 30 ans. ≈ Mauvaise cuisinière. ≈ Addict à Starbucks. ≈ Control freak sur beaucoup trop de chose. ≈ Selfish bitch qui s'assume. ≈ Chronically online.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Est chiante en #6633cc, en anglais ou en français. RPs EN COURS :
ISABEL ♡ I could eat that girl for lunch. Yeah, she dances on my tongue. Tastes like she might be the one And I could never get enough. I could buy her so much stuff, It's a craving, not a crush, huh - #1 - #2 - #3 - #4
« L’agent de sécurité vous aurait fait perdre plus de temps que d’aller à Starbucks, de qui pensez-vous vous moquer au juste ? » Jiyeon manquait d’avaler sa dernière gorgée de café de travers. Evidemment la patronne marquait un point, elle était plus perspicace que ce que Jiyeon avait pensé. « Désolée. » Le ton était sérieux, sincère et Jiyeon baissait la tête comme pour accentuer ses excuses. C’est sur que pour un premier vrai rendez-vous professionnel, ce n’était pas très sérieux de sa part. En soit c’était ce qu’elle faisait tout le temps, café ou pas café, elle trouvait toujours un moyen de se mettre en retard. Mais elle se promettait, une fois de plus, de faire un effort à l’avenir. Elle relevait la tête, plantant son petit regard désolé dans celui vert et perçant de sa patronne. « La nuit du vingt-quatre octobre que faisiez vous ? » « Wow, vous êtes de la police? » Lâchait-elle aussitôt en pouffant de rire, pensant d’étendre l’atmosphère avec une petite blague. Son public du jour n’était pas très réceptif, puisque madame Hargreeves restait de marbre. Le sourire de Jiyeon disparaissait bien vite de ses lèvres, reprenant une petite moue désolée avec que Halston ouvrait un tiroir derrière son bureau pour en sortir un magazine. Elle l’ouvrait rapidement avant de le tourner vers Jiyeon. Cette dernière refermait le brièvement le magazine pour voir la couverture. Le nom lui était inconnue. Elle le rouvrait et se penchait un peu sur le bureau pour bien voir. Dans un coin de la page, un petit encadré avec deux photos d’elle. La dernière fois qu’elle c’était retrouvée dans un torchon du genre c’était parce qu’elle trainait avec Marvin, et qu’elle lui avait roulé un patin en pleine rue, mais là elle était seule sur la photo, enfin… disons que ceux qui se trouvaient à côté d’elle avait été flouté. Une petite part d’elle était flattée qu’on pense utiliser de l’encre pour imprimer des photos de sa tronche dans un magazine, qu’on prenne la peine de prendre des photos, faire une mise en page, écrire un petit texte, tout ça pour elle alors qu’elle n’était quasiment personne. D’un autre côté, les clichés n’étaient pas très flatteurs, puisqu’on la voyait clairement titubante avec une cannette de bière à la main sur l’une et entrain de vomir entre deux voitures sur l’autre. « Ceci n’est pas l’attitude que l’on attend de vous, cela peut vous faire perdre un nombre conséquent de contrats potentiels. » Jiyeon reportait son attention sur madame Hargreeves, repoussant le magazine vers elle en se mordant la lèvre inférieur. Elle avait bien envie de lui dire : « il n’y a pas de mauvaise publicité », mais c’était clairement faux dans ce cas, et elle savait bien que la patronne savait ce qu’elle disait quand elle parlait de perdre de potentiels contrats. Elle enfonçait son dos au fond de son fauteuil, croisant ses bras sur sa poitrine, un air un peu boudeur sur le visage. « Je n’me souviens pas de cette soirée. » Notait-elle. Ca n’excusait pas son comportement, clairement, mais elle était certaine d'avoir faire un effort durant cette semaine ! Bon, visiblement, il y avait quand même eu un petit blackout, mais elle était persuadée d’être sur la bonne voie. La semaine prochaine : zero blackout et pas de photos géantes dans un magazine. « Si vous ne voulez pas retourner dans la vente, il va falloir rectifier cela au plus vite. En Australie vous n’êtes pas considérée comme une macro-influenceuse, ne l’oubliez pas. » Jiyeon hochait la tête. « Je ferais plus attention à l’avenir. » assurait-elle. « Après, je sais pas si c'est dramatique vraiment. En soit mes abonnés savent que je fais beaucoup la fête, que je sors souvent...J'ai jamais caché mon train de vie. » Argumentait-elle quand même. Elle n'avait jamais prétendue être un rôle model sur internet, d'être une gentille fille, au contraire même. D'ailleurs elle était même un peu trop dévergondée pour une bonne partie du public Coréen. « Vous feriez bien de mieux choisir vos fréquentations, votre prétendue ‘ amie ’ s’est bien jouée de vous. » Jiyeon eu un petit mouvement de recule, avant de froncer les sourcils. « Quoi ? » lâchait-elle, confuse par cette dernière remarque avant de poser son regard dans le vide puis de balader ses yeux de droite à gauche en réfléchissant de qui pouvait bien parler madame Hargreeves. Ce n’était pas un membre des five, ça elle pouvait en être certaine, jamais ils ne lui feraient un coup pareil, c’était sa famille. Marceline, connaissait trop bien l’importance d’avoir une vie privée et n’aurait pas non plus vendu des photos de Jiyeon à un magazine, puis elle n'y gagnerait rien non plus, encore plus maintenant qu'elles sortaient officiellement ensemble. Elle avait rompu hier avec Ethel, mais elle voyait mal cette dernière faire quoi que ce soit de ce genre… Qui pouvait bien être assez fourbe et fauché pour lui faire un coup pareil ? Seth ? Eleonora ? Jiyeon ne se souvenait même pas avec qui elle avait passé sa soirée. Elle replantait des yeux dans ceux de la patronne, posant ses mains sur le bureau. « Je… je n’sais pas de qui vous parlez, mais je vous jure que je n’sortirais plus avec cette personne. » Elle espérait juste que ce ne soit pas quelqu’un qu’elle appréciait. « Et je ferais plus attention à mes fréquentations. » Assurait-elle. C’était pas vraiment vrai, parce qu’une fois qu’elle avait bu elle parlait au premier venu et draguait aussi la/le premier venu. Mais elle tenterait de faire plus attention.
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La demoiselle s’excusa une nouvelle fois, en baissant la tête cette fois-ci, le fait qu’elle s’aplatisse de cette façon lui permettait de la croire vraiment sincère cette fois. Halston voulait croire dans le potentiel des influenceurs, elle ne voulait pas être amenée à croire que le manque de sérieux de Jiyeon était représentatif de son métier, si celui-ci avait considérablement gagné en importance sur les réseaux sociaux cela voulait bien dire qu’il prenait une grande place sur internet. Les esprits les plus malléables de la toile se laissaient influencer par ces auto-proclamés modèles, ce qu’elle avait tout d’abord considéré comme effrayant, avant de se dire qu’elle pourrait avoir son rôle à jouer, pour que ces exemples soient meilleurs pour la société. L’américaine souhaitait réellement que la jeune femme s’améliore, non seulement pour être appréciée des marques, mais aussi pour ses abonnés et pour sa propre personne. Elle ne le comprenait pas, sa tentative de la détendre avec une plaisanterie le prouvait. Le visage de la directrice de l’agence s’était figé, avant de servir un torchon qui n’était peut-être pas totalement inconnu pour l’influenceuse, qui avait déjà réussi à attirer l’attention des paparrazis par le passé. Une première déconvenue dont elle ne lui avait pas tenu rigueur, puisqu’elle s’était avant tout retrouvée dans un magazine people parce qu’elle fréquentait un célèbre sportif. Halston était probablement la personne la mieux placée de l’entreprise pour comprendre l’effet que cela faisait, d’être prise pour cible des objectifs uniquement à cause d’un homme un peu trop connu à ses côtés. Elle l’avait peut-être excusée un peu trop facilement, mettant de côté la possibilité qu’elle aurait pu calculer ce coup pour gagner en notoriété. Les photographies qu’elle lui avait montrées n’avaient pas eu l’effet escompté, elle ne paraissait pas vraiment gênée d’être perçue dans un état aussi pitoyable, en réalité elle ne se souvenait même pas de cette soirée.
L’agente de stars n’arrivait jamais à comprendre comment on pouvait perdre le contrôle de sa propre personne à ce point, encore plus lorsqu’on a pour but d’être célèbre, bien des valeurs s’étaient perdues. Halston décida donc d’alerter son interlocutrice en la prévenant de ce qui lui pendait au nez, si elle ne se remettait pas sur le bon rail. Jiyeon lui assura tout d’abord qu’elle serait plus prudente, avant de faire marche arrière quelques secondes plus tard, en affirmant que son train de vie était bien connu de ses abonnés. « Vos abonnés ne sont pas vos employeurs, ce sont vos clients. » La devise concernant la seconde catégorie ne devait pas primer, car les véritables souverains étaient les patrons dans son cas à elle. « Il est important que vos followers achètent les produits dont vous faites la promotion en masse, mais pour mettre en avant ces fameux produits, il faudrait déjà qu’on vous les confie. » Halston se demanda comment elle avait pu vivre de cette activité en Asie, si elle était si peu soucieuse de son image auprès des commerçants ? L’agente de stars pensait pourtant qu’il devait être plus difficile d’être une influenceuse en Corée du Sud, où les injections pour les femmes étaient encore plus nombreuses et fortes. Le soucis venait peut-être de cette différence culturelle, Jiyeon se croyait sûrement beaucoup plus libre d’être elle-même en Australie. « Je ne sais pas comment vous viviez à... Seoul. » Elle ne pensait pas se tromper en évoquant le nom de la capitale. « Mais être à Brisbane ne signifie pas que tout est permis. » Le visage de la belle-mère d’Halston apparut soudainement dans son esprit, elle l’entendit déplorer son manque de connaissances sur ce pays, elle ferma ses yeux l’espace de quelques secondes avant de réussir à la chasser.
Une fois remise pleinement dans son travail, elle profita de ce rendez-vous pour lui faire une nouvelle mise en garde, à laquelle Jiyeon s’attendait encore moins au vu de sa réaction. La jeune femme lui paraissait être dans un état de panique, elle pouvait lire dans ses yeux qu’elle cherchait à savoir qui l’avait trahi, une réaction qu’elle trouva tout à fait naturelle. L’influenceuse lui promit de ne plus sortir avec cette personne, alors qu’elle ne savait même pas de qui il s’agissait. L’américaine en était quelque peu affligée, comment pouvait elle lui faire sa promesse sans détenir l’identité de la délatrice ? Les possibilités étaient sûrement très nombreuses, sa vie sociale étant débordante d’activité et donc de rencontres. « Ne sous-estimez pas l’impact de vos fréquentations sur votre image. » Encore une fois, Halston parlait en connaissance de cause, son expérience l’avait forgée dans sa façon d’aborder ses relations. « Il n’est pas forcément facile de repérer les personnes qui ne vous veulent pas du bien. » Dit-elle pour apporter un peu plus de nuance. « Je dirais même qu’il s’agit d’un travail de longue haleine. » Être toujours sur ses gardes, savoir confier ses secrets aux bonnes personnes ou encore mieux, être capable de les préserver au mieux en les gardant pour soi seulement. « La concurrence peut se trouver là où on ne l’attend pas. » Elle pourrait même ajouter que la malveillance pouvait se terrer dans n’importe quel recoin, puisqu’on pourrait même à chercher à lui causer du tort sans être en rivalité avec elle, juste pour empocher de l’argent, ce qui avait pu arriver dans cette histoire.
Gina Cooper
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ÂGE : 28 ans (27/05/1996) Gemini sun, Leo moon and Virgo rising. (duality, narcissism and perfectionism) SURNOM : Gigi, Gi (pour les plus fainéant), Ari, Barbie (don't use that, she hates it), Blondie, Bitch, Cooper, Coop. STATUT : Célibataire avec une réputation de fille qui papillonne un peu trop. She's a big flirt. MÉTIER : Personnalité du petit écran (parfois du grand aussi). Elle s'est faite connaitre par une télé-réalité avant de dominer les audiences avec son talk show : The Gina Cooper Show. LOGEMENT : Une maison trop grande pour elle, avec une déco blanche épurée qui rend sa femme de ménage folle et quasiment un hectare de jardin pour garder tout le monde bien loin, au 33 hardgrave road à West End. POSTS : 2438 POINTS : 1790
TW IN RP : Homophobie - Sexe - Eating disorder - Manipulation - Usage de drogue GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ESTP-A ≈ mesure 1,52m ≈ New Yorkaise élevée par une famille de républicains conservateurs catholiques. ≈ A fait ses études à Science Po Paris pour faire plaisir à ses parents. Mais ils ne lui parlent plus depuis son coming out. ≈ Très secrète sur sa vie privée, elle raconte pas mal de petit mensonge à la télévision. ≈ Présentatrice télé préférée des 18 - 30 ans. ≈ Mauvaise cuisinière. ≈ Addict à Starbucks. ≈ Control freak sur beaucoup trop de chose. ≈ Selfish bitch qui s'assume. ≈ Chronically online.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Est chiante en #6633cc, en anglais ou en français. RPs EN COURS :
ISABEL ♡ I could eat that girl for lunch. Yeah, she dances on my tongue. Tastes like she might be the one And I could never get enough. I could buy her so much stuff, It's a craving, not a crush, huh - #1 - #2 - #3 - #4
« Vos abonnés ne sont pas vos employeurs, ce sont vos clients. » Ugh, ce genre de phrase l’emmerdait au plus au point. Clients, employeurs…. C'était tellement sérieux ! Jiyeon, elle, voulait juste être elle même sur les réseaux, libre comme l’air, vendre du rêve aux gens avec sa petite vie de party girl, pretty and skinny qui dépense ses sous dans des fringues de marques. Faire des efforts pour plaire à des marques était un peu la dernière chose qu’elle avait envie de faire. Elle pouvait parfois être un peu hypocrite sur les réseaux, mais dans l'ensemble (et contrairement à d'autre personne du milieu) elle était, quatre-vingt-dix pour-cent du temps, elle-même et c'était ce qui lui plaisait aussi. Prétendre être le role modèle de ses abonnés n'était pas ce qu'elle cherchait. Mais évidemment son agente avait raison. Pour pouvoir promouvoir des produits, il fallait déjà que les marques lui fasses confiance, et aussi jolie soit elle, on n’allait pas demander à la fille avait été vu vomissant ses tripes entre deux voitures de promouvoir du mascara… « Je ne sais pas comment vous viviez à... Seoul. » Jiyeon ne relevait même pas l'hésitation de la patronne. Mais elle grimaçait un peu en constatant que madame Hargreeves pensait qu’elle avait été rémunérée à un moment de sa carrière. Elle avait beaucoup d’abonnés. C’était un fait. Entre la France, la Corée et l’Australie elle avait su agrandir sa communauté au fil des années, mais elle n’avait jamais touché un centime grâce à ça. Pourtant elle aurait pu, clairement, de nombreuse marques l’avaient déjà contactées, surtout des marques de skincare coréen, mais elle n’avait jamais vu leur mail à temps pour signer un quelconque contra. Ouvrant sa boite mail une fois tout les trois mois et ses spams une fois par an. Et les seuls ‘collaborations’ qu’elle avait fait (qui se comptaient sur les doigts d’une main) n’avaient pas été rémunérées par un joli chèque ou un virement bancaire, mais plutôt par des cadeaux. Alors oui, c'était sympa de recevoir des bijoux gratuitement, mais non, ça ne payait pas le loyer. « Mais être à Brisbane ne signifie pas que tout est permis. » Jiyeon hochait lentement la tête, préférant ne rien dire, ayant trop peur que Halston perde patience.
Puis rapidement voilà que la patronne lâchait une information, évoquant le fait que les photos compromettantes avaient été envoyées au magazine par une amie de Jiyeon. Cette dernière tombait de haut, ne voyant pas vraiment qui avait pu lui faire le coup. Elle avait une confiance un peu aveugle en toute les personnes avec qui elle passait ses soirées, n’étant pas du genre a partager ses secrets avec le premier venu, même une fois saoule, elle pensait ne rien craindre. Selon elle être vu totalement bourrée et titubante, n'était pas grave, puisque ce n'était pas un secret qu'elle tenait mal l'alcool mais buvait quand même beaucoup. Pourtant, ces photos montraient bien qu’elle avait tort et que même sans partager ses petits secrets avec ses amis, on pouvait quand même lui porter préjudice. « Ne sous-estimez pas l’impact de vos fréquentations sur votre image. » Elle allait devoir faire attention à son image ET aux personnes qu’elle fréquentait ? Elle ne c’était pas imaginée ce job aussi compliqué. « Il n’est pas forcément facile de repérer les personnes qui ne vous veulent pas du bien. » « Je n'vois pas qui me voudrais du mal… » soufflait-elle. « La concurrence peut se trouver là où on ne l’attend pas. » Jiyeon baissait un instant la tête, une moue boudeuse sur le visage, avant de voir son iced americano au pied de sa chaise et de s’en emparer pour en prendre quelques gorgées. Reprenant contenance, elle posait son gobelet sur le bureau de la patronne avant de planter ses yeux dans les siens : « Bon, dites moi qui m’a balancé, comme ça je le bloque et le ghost et on en parle plus. » assurait-elle. Elle n'avait pas trop de pitié de ce côté là, la liste des personnes qu'elle avait déjà bloqué sur les réseaux étant longue comme le bra. « Je ferais plus attention à l’avenir. Déjà je base je parle rarement de ma vie privée aux autres, même à mes amies les plus proches. Donc normalement, de ce côté là je suis réglo. Je sais garder mes secrets pour moi. » c'était la vérité. Même les five, qui n'était autre que sa seconde famille, ignorait bien des choses sur Jiyeon, que ce soit des conneries qu'elle avait pu faire, ou des relations qu'elle avait pu avoir. Elle gardait toujours tout pour elle, surtout si le sujet était sérieux, préférant la légèreté. « Après c’est certain qu’en soirée… surtout après avoir bu…. Parfois je fais des trucs moins réglo. » Admettait-elle. Et de toute évidence si elle gagnait en popularité, ce ne serait plus ses soit disant ‘amis’, mais des inconnus qui finiraient par la prendre en photo pour la faire couler. Halston avait raison, c’était un travail de longue haleine, en fait c’était même un combat de chaque instant et si elle voulait continuer avec sa carrière, ce serait de plus en plus délicat. Déjà quand elle sortait en soirée avec Marceline, il y avait toujours quelqu’un pour poster des photos d’elles sur les réseaux avec le hashtag ‘Jiline’. Bientôt ce serait des photos d’elle toute seule avec le hashtag ‘Jiyeon’ et il valait mieux qu’elle se calme un peu pour ne pas que sous ce hashtag ne se cache une collection de photo d’elle totalement arrachée. « Je n'peux pas ne plus sortir faire la fête, ce serait du suicide sociale. J'ai besoin de ça. Mais je peux... essayer de boire un peu moins. » Lui demander d’arrêter de faire la fête, revenait à ses yeux à la séquestrer, alors elle ne pouvait que promettre de faire un effort concernant sa consommation d'alcool, histoire de rester le plus possible en control lors de ses soirées. Le soucis, c’est qu’elle avait clairement une problème avec l’alcool. Elle ne se pensait pas dépendante, mais se mettait minable toute les semaines, voir parfois plusieurs fois par semaine. Et puis, accessoirement, parfois même sobre son jugement était franchement mauvais.
♡ Since the good ones call their exes wasted And since the Lord forgot my gay awakening. Then I'll just be here in the kitchen Servin' up some moanin' and bitchin'
Jiyeon n’était pas dans son élément, Halston pouvait le percevoir à des kilomètres, elle n’avait pourtant pas d’autres choix que de se plier aux exigences des marques, si elle voulait vivre convenablement du métier qu’elle avait choisi un jour. Enfin métier était un bien grand mot, aucun diplôme n’était nécessaire pour l’exercer, un peu n’importe qui pouvait choisir du jour au lendemain d’être influenceuse ou presque. L’américaine avait bien cerné un profil type chez celles qui engrangeaient le plus de recettes : jeune, mince aux traits harmonieux, en somme ils pourraient tout aussi bien embaucher directement dans des agences de mannequins ou presque, être grande n’étant pas un prérequis. La brune n’avait jamais adhéré au fait qu’il suffisait d’être belle pour réussir, devenir riche, mais il était fort probable que la demoiselle en face d’elle ne capitalise que sur son apparence. Halston n’était pas assez naïve pour croire que son silence était une acceptation, elle pensait plutôt qu’elle avait tourné sept fois sa langue dans sa bouche pour éviter de dire des bêtises. La jeune femme savait à peu près se tenir dans son bureau, mais elle se doutait bien qu’une fois à l’extérieur, il s’agirait d’une autre histoire. Halston multiplia les mises en garde dans l’espoir que le message serait bien enregistré par sa nouvelle protégée, ce qui ne semblait pas gagné. Jiyeon ne voyait pas qui pourrait bien lui vouloir du mal, se croyait elle dans le monde des bisounours ? Elle avait réussi à la refroidir ou à la réveiller, en lui annonçant que les rivales pouvaient se trouver n’importe où. La directrice de l’agence de stars savait qu’elle n’avait pas tort, de nombreuses personnes s’imaginaient qu’être influencueuse était un moyen facile de se faire de l’argent, beaucoup de jeunes le citaient comme « travail » de leurs rêves de nos jours. Jiyeon reprit soudainement du poil de la bête en exigeant le nom de la personne qui l’avait trahi, tout en affirmant qu’elle la jetterait en dehors de sa vie sans la moindre difficulté. Elle se décrivit comme quelqu’un de secret, qui ne s’épanchait même pas auprès de ses amis les plus proches, Halston hocha de la tête avant de lui glisser un bout de papier, sur lequel était écrit le nom de sa délatrice. Le regard de la brune changea de nouveau lorsque l’ancienne vendeuse parla d’abus d’alcool. Est-ce qu’elle voulait dire qu’elle compterait toujours mener la même vie ? Si c’était le cas, son contrat n’allait clairement pas faire long feu. « Ecoutez vous avez le droit d’avoir une vie. » Dit-elle contre toute attente, elle n’était pas cruelle au point de lui interdire d’avoir une vie sociale, elle était jeune et bien plus libre que ne pouvait l’être une actrice, qui devait effectuer de nombreux déplacements. « Il faudrait juste apprendre à vous amuser sans abuser de l’alcool... et de drogues. » Ajouta-t-elle, sachant pertinemment que ces substances étaient facilement trouvables dans les endroits les plus festifs et branchés de la ville, où son interlocutrice devait passer le plus clair de son temps. Elle ne l’accusait pas forcément de tomber dans ce genre de travers, elle voulait juste qu’elle mette au maximum de côté tout ce qui pourrait lui faire perdre le contrôle d’elle-même. « Sans compter que vous êtes entre ces murs à titre expérimental. » Halston avait brutalement décidé d’être très honnête avec elle, mais sa franchise lui donnerait peut-être le coup de boost nécessaire pour se plier aux exigences des marques et de l’agence. « Nous ne savons pas encore si nous allons conserver des influenceurs ou non, si l’équipe n’est pas convaincue par votre professionnalisme et par votre utilité, nous mettrons fin à notre accompagnement. » L’américaine était très sérieuse, elle pouvait aussi bien le voir que l’entendre. « Sur ce, j’espère vous retrouver prochainement pour vous faire signer des contrats. » Elle se leva et se rapprocha de la porte, qu’elle ouvrit pour bien lui signifier que son temps était précieux.
Gina Cooper
le charme des paillettes
ÂGE : 28 ans (27/05/1996) Gemini sun, Leo moon and Virgo rising. (duality, narcissism and perfectionism) SURNOM : Gigi, Gi (pour les plus fainéant), Ari, Barbie (don't use that, she hates it), Blondie, Bitch, Cooper, Coop. STATUT : Célibataire avec une réputation de fille qui papillonne un peu trop. She's a big flirt. MÉTIER : Personnalité du petit écran (parfois du grand aussi). Elle s'est faite connaitre par une télé-réalité avant de dominer les audiences avec son talk show : The Gina Cooper Show. LOGEMENT : Une maison trop grande pour elle, avec une déco blanche épurée qui rend sa femme de ménage folle et quasiment un hectare de jardin pour garder tout le monde bien loin, au 33 hardgrave road à West End. POSTS : 2438 POINTS : 1790
TW IN RP : Homophobie - Sexe - Eating disorder - Manipulation - Usage de drogue GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : ESTP-A ≈ mesure 1,52m ≈ New Yorkaise élevée par une famille de républicains conservateurs catholiques. ≈ A fait ses études à Science Po Paris pour faire plaisir à ses parents. Mais ils ne lui parlent plus depuis son coming out. ≈ Très secrète sur sa vie privée, elle raconte pas mal de petit mensonge à la télévision. ≈ Présentatrice télé préférée des 18 - 30 ans. ≈ Mauvaise cuisinière. ≈ Addict à Starbucks. ≈ Control freak sur beaucoup trop de chose. ≈ Selfish bitch qui s'assume. ≈ Chronically online.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Est chiante en #6633cc, en anglais ou en français. RPs EN COURS :
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Un simple bout de papier que son agent glissait vers elle et Jiyeon avait enfin le nom de celle qui l’avait balancé à la presse. Elle était soulagée de voir qu’il ne s’agissait pas de quelqu’un qu’elle considérait comme important dans sa vie, elle aurait eu bien du mal à se remettre d’une telle trahison. Non, il s’agissait simplement d’une fille avec qui elle avait passée une ou deux soirées, une connaissance, rien de plus, elle n’aurait aucun mal à l’effacer de sa vie comme si elle n’avait jamais existé. « Ecoutez vous avez le droit d’avoir une vie. » Encore heureux, c’était ce que ses abonnées attendaient d’elle aussi. Elle avait toujours été plus ou moins elle-même sur les réseaux, parfois un peu plus cru que dans la vraie vie, aimant bien choquée un peu, mais restaient très transparente par rapport à son train de vie, ses soirées alcoolisées plusieurs fois par semaine etc, donc c’était ça aussi que ses abonnés voulaient voir. « Il faudrait juste apprendre à vous amuser sans abuser de l’alcool... et de drogues. » C’était là que ça se compliquait. Mais Jiyeon comprenait bien qu’elle allait devoir se calmer sur la boisson, que ce soit pour sa santé ou pour sa carrière. Ce ne serait pas facile vu les sales habitudes qu’elle avait, mais elle essayerait, sans rien promettre. Pour ce qui était de la drogue, elle avait bien essayé la cocaïne une ou deux fois, mais préférait le combo café et redbull pour tenir éveillé les lendemains de soirée. « J’essayerais de faire plus attention. » Elle se répétait un peu mais c’était bien tout ce qu’elle pouvait dire. « Sans compter que vous êtes entre ces murs à titre expérimental. » Expérimental ? hein ? elle restait bête une nouvelle fois face à cette annonce. « Nous ne savons pas encore si nous allons conserver des influenceurs ou non, si l’équipe n’est pas convaincue par votre professionnalisme et par votre utilité, nous mettrons fin à notre accompagnement. » Ah mais elle était sérieuse en plus ! Jiyeon lâchait une moue limite boudeuse. Elle savait qu’elle pourrait trouver une autre agence si besoin, que ce n’était pas les opportunités qui manquait de nos jours avec le nombre d’abonnés qu’elle avait, mais elle savait aussi que Halston avait certainement un carnet d’adresse beaucoup plus rempli que d’autre agence pour influenceur. Jiyeon n’avait pas envie de faire partie de ces influenceurs qui font de la pub pour du thé qui fait soit disant maigrir, elle voulait posé pour Balenciaga, elle voulait recevoir des sac Prada et du maquillage Dior en cadeau, elle voulait enchainer les photos-shoots, et les shooting publicitaire, pourquoi pas avoir des petits rôles à la télévision aussi... elle avait envie de se faire une vrai place sous le feu des projecteurs, pas que vendre des produits bas de gamme à des adolescents. « Sur ce, j’espère vous retrouver prochainement pour vous faire signer des contrats. » et sans plus attendre elle se levait pour ouvrir la porte de son bureau et faire signe à Jiyeon de partir. La coréenne échappait un petit soupire. Ce rendez-vous n’avait pas été très agréable. Elle avait naïvement pensé qu’elle aurait un agent qui l’encenserait, qui lui jetterait des fleurs et lui proposerait tout un tas de contrat juteux, ou voudrait faire d’elle une star. A la place elle avait une petite brune qui lui faisait la morale. Qu’est ce qu’elle allait lui dire quand elle rendrait sa relation avec Marceline officiel ? Est ce que là aussi elle allait se prendre des remarques ? Elle se tirait de son siège, attrapant son café qu’elle avait laissé sur le bureau de la brune avant de quitter son bureau, lâchant un petit : « Merci, bonne journée. » un peu blasé avant de rejoindre l’ascenseur. Moins d'alcool... plus facile à dire qu'à faire.
sujet terminé
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