ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Son impulsivité la tuerait. A moins que ce ne soit sa peur de l'engagement ? Ou bien son côté têtu ? Peut-être son irresponsabilité le ferait ? Dans tous les cas Marley regrettait amèrement de n'être pas plus organisée, ou plus réfléchie. Si elle l'avait été, sans doute ne se serait-elle pas retrouvée dans cette situation. La jeune femme était en effet au milieu de la rue, une corbeille remplie de linges sales sous le bras en train de chercher désespérément une laverie. Il commençait à faire chaud, le printemps était bientôt terminé et allait faire place à l'été. Vêtue d'un short court et d'un débardeur beaucoup trop large, la jeune maquilleuse s'affairait à chercher l'endroit indiqué sur son téléphone tout en prenant garde à ne laisser échapper ni un string ni même une chaussette ou encore moins l'un de ses seins qui semblait vouloir se faire la malle à tout moment. Après de longues minutes d'observation et quelques insultes bien placées, le Saint Graal fut enfin atteint, la laverie lui tendait les bras. Marley poussa difficilement la porte avec son pied et laissa tomber sa corbeille devant une machine. Le plus dur restait désormais à faire. Il fallait qu'elle comprenne comment ces engins de la mort fonctionnaient, et évidemment, il n'y avait personne dans les parages pour l'aider.
Elle était de retour à Brisbane depuis un peu moins d'un mois, si elle avait rapidement trouvé un logement dans le quartier, elle n'avait pas encore totalement fini de l'aménager. Pour être exact, elle n'avait pas vraiment commencé à le faire. Elle dormait pour le moment sur son canapé, et sa table basse lui servait à la fois de repose-pieds et de table à manger. Elle avait reçu le dressing qu'elle avait commandé mais sa fichue machine-à-laver n'était toujours pas là. Elle avait reçu un message la prévenant que la livraison aurait lieu d'ici 10 à 20 jours. Autant pour une machine ?! Mais de qui se moquait-on ? Dans tous les cas là jeune femme n'avait pas eu le choix. Elle avait eu beau repousser au maximum, ses fringues sales commençaient sérieusement à s'entasser chez elle. Elle avait donc pris son courage à deux mains et s'était lancée dans ce périple risqué.
C'est pourquoi elle se retrouvait accroupie devant une machine, tentant avec grand peine de comprendre son fonctionnement. Elle bourra ses vêtements à l'intérieur et claqua la porte. Désormais il fallait qu'elle trouve comment la mettre en marche. Après quelques instants, elle finit par comprendre et glissa des pièces dans la fente prévue à cet égard. « Putain mais c'est pas vrai ! » Cela lui avait échappé. Il lui manquait quelques dollars pour que cela démarre. Elle fouilla frénétiquement dans ses poches mais dut se résoudre à admettre qu'elle n'avait rien. Au moment où elle soupirait, elle entendit la porte s'ouvrir dans son dos. Sans réfléchir, pressée qu'elle était, elle demanda vivement : « Vous auriez deux dollars sur vous ? » et tout en disant cela, elle se retourna.
Son cœur manqua un battement lorsqu'elle vit celui qui lui faisait face. Jackson. Jackson était là, à quelques mètres d'elle. Elle eut du mal à déglutir et perdit ses moyens l'espace de quelques secondes. Bien sûr elle savait qu'il habitait dans le coin – ce n'était pas un hasard si elle avait choisi de s'installer dans ce quartier – mais elle n'avait pas envisagé une seule seconde de le croiser ici. Se rendant compte que son silence devenait pesant, qu'elle le fixait sans rien dire, elle s'approcha de lui sans jamais quitter son regard. Encore une fois la jeune femme ne réfléchissait pas vraiment à ce qu'elle faisait. Seulement à quelques centimètres de lui elle s'arrêta. Leurs corps étaient si proches qu'elle avait l'impression de sentir le cœur du jeune homme battre contre le sien. Sans prévenir, elle glissa l'une de ses mains dans la poche arrière du jeune homme et comme elle s'y attendait trouva de la monnaie. Elle chuchota à son intention : « Merci ! » puis se recula vivement comme si la situation était parfaitement normale. Elle retourna vers sa machine, glissa l'argent manquant et s'obstina à lui tourner le dos. Son regard l'avait hypnotisée, son odeur l'avait envoûtée, et le contact de sa main contre son corps – même à travers les vêtements – l'avait électrisée. Même après toutes ces années il était toujours aussi beau. Après toutes ces années, il lui faisait toujours autant d'effet.
D'aspect banal, avec sa façade légèrement défraîchie et ses distributeurs de lessive tagués par les jeunes du quartier, la laverie centrale est un point de rendez-vous des habitants de fortitude valley. Ici les gens se croisent et taillent le bout de gras où s'ignorent, dépendamment des humeurs et des conflits de voisinage. Un flux constant d'utilisateurs veille à l'usure prématurée des équipements dont l'entretient se veut toutefois régulier et appliqué. Tout fonctionne, surtout les caméras de surveillances placées à l'entrée du local réservé au personnel, dans le fond du bâtiment. Local pour l'ouverture duquel Jackson dispose d'un badge accroché au trousseau de clés qu'il s'assure d'avoir bien rangé dans la poche intérieure de sa veste au moment de pousser la porte de la laverie.
Comme à chaque fois qu'il se rend au QG, l'agent est sorti de chez lui son sac de sport en bandoulière. Depuis le déménagement du PSI, il a revendu sa machine à laver, son sèche-linge et tout ce qui pourrait d'une manière ou d'une autre lui porter préjudice si, pour quelle que raison que ce soit, quelqu'un - mais qui ? - venait à chercher une explication à sa présence régulière en ces lieux. Il est venu récupérer ses t-shirts et ses shorts de boxe laissés à l'essorage ce matin, après leur réunion d'équipe. Sous le carrelage de la laverie se cachent bien plus que des canalisations. Personne ne soupçonnerait la présence de matériel de contre-espionnage, d'une salle d'entraînement ni même de la chambre mise à disposition des agents si ces derniers avaient à se cacher en cas de compromission de leurs couvertures.
« Vous auriez deux dollars sur vous ? » Mills pile net, frappé de plein fouet par l'image de Marley pivotant sur elle-même dans son petit short d'été. La porte se referme dans son dos, l'obligeant à avancer d'un pas. Sa mémoire profite du silence qui s'étire pour faire défiler en accéléré leurs souvenirs communs, de ce jour où Jackson avait glisser sous la ficelle de son string son premier pourboire à celui où elle avait décidé de ne plus lui adresser la parole au profit d'un autre. Les joies, les peines, les disputes, les réconciliations, la complicité, les regrets, les provocations, les insultes, les mots d'amour, les bousculades, les caresses, les promesses et les trahisons ... Cette vague de réminiscences le cloue sur place tant et si bien que Lynch a tout le loisir de s'approcher de lui et de venir piocher à même sa poche l'argent dont elle a besoin sans qu'il ne l'en empêche. Le regard de Jackson est concentré sur celui de la maquilleuse. Il cherche une explication, cela peut se lire dans le froncement de sourcils troublé animant son visage tandis qu'elle le remercie puis tourne les talons. Que fait-elle à Brisbane ? Pourquoi lave-t-elle son linge dans une laverie publique ? Il a l'impression que des centaines d'années se sont écoulées depuis leur dernière rencontre et refoule un vertige en repensant à cette nuit de 2020 durant laquelle il avait failli l'appeler, du fond de son lit d'hôpital, pour la prévenir qu'il avait eu un accident et la supplier de venir lui caresser les cheveux comme elle le faisait toujours lorsqu'il était triste.
« Tu m'expliques ? » Lance-t-il finalement tout en s'avançant jusqu'à la rangée de sécheuses, à quelques mètres de Marley. S'occuper les mains l'aide à garder les idées claires. Jackson refuse de laisser ses émotions prendre le dessus. Pas ici, pas sur son terrain, pas alors que Neo peut probablement le voir sur le panneau de contrôle de la vidéo surveillance. Son timbre de voix se veut léger et désinvolte, évidemment, mais la vigueur avec laquelle il fourre ses shorts dans son sac laisse deviner la tempête intérieure. Mills ne sait pas ce qu'il ressent. Un mélange déstabilisant de joie de la revoir, de colère envers son silence radio et de désemparement face au constat difficilement réfutable de l'effet terrible qu'elle continue à lui faire en dépit des années d'éloignement.
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Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Son cœur battait toujours aussi fort et elle n'arrivait pas à le calmer. Elle fixait son linge qui tournait dans la machine et semblait hypnotisée, comme s'il n'y avait pas eu meilleure distraction et meilleur spectacle au monde. Il était là, à quelques mètres d'elle. Elle pouvait sentir son odeur, sentir son regard posé sur sa peau. Elle prenait sur elle pour ne pas se jeter dans ses bras. Tout se bousculait en elle, ses sentiments – qu'elle pensait avoir éteints – mais surtout un désir ardent qui embrasait tout son corps. Elle avait envie qu'il prenne possession de son être comme il l'avait déjà fait à maintes reprises. Des pulsions presque animales semblaient prendre le dessus sur sa raison. Elle se mordait l'intérieur de la joue pour déplacer ses pensées et se concentrer sur une douleur réelle. Pétrifiée devant la machine – même si elle réussissait à donner l'impression d'être parfaitement détendue – son corps se crispa lorsqu'elle l'entendit se déplacer. Elle n'osait même pas tourner le visage. Elle comprit qu'il se dirigeait vers le sèche-linge un peu plus loin.
« Tu m'expliques ? » Elle frissonna lorsqu'elle entendit sa voix. Dieu qu'elle lui avait manqué. Dieu qu'il lui avait manqué. Il avait l'air plus calme qu'elle ne le pensait mais elle comprit qu'elle faisait fausse route lorsqu'elle l'entendit jeter brusquement ses vêtements dans son sac. Elle ne savait pas si c'était de la colère, du stress ou autre chose qui l'animait mais quoi qu'il arrive, il attendait qu'elle parle. « Je dois attendre entre dix et vingt jours pour recevoir ma machine-à-laver. » dit-elle en haussant les épaules. Elle savait que la question de Jackson ne portait pas sur cette histoire de machine-à-laver mais elle prenait un malin plaisir à esquiver le véritable fond de la question. C'était aussi plus simple pour elle de faire ainsi. Que pouvait-elle lui dire ? Que son petit ami l'avait demandée en mariage au bout de trois ans de relation ? Qu'elle n'avait pas réussi à lui donner une réponse et encore moins à lui dire oui ? Comment pouvait-elle lui expliquer que la raison à cette fuite en avant était de sa faute à lui ? Que si elle s'était envolée sans la moindre explication c'était parce qu'elle ne parvenait pas à faire sa vie sans lui à ses côtés ? Non elle ne pouvait décemment pas lui révéler tout cela, en tout cas pas aujourd'hui, pas maintenant, pas ici. Pas après tant d'années sans avoir donné le moindre signe de vie. « Mes sous-vêtements ne vont pas se laver tout seul » ajouta-t-elle en lui montrant un string qui était resté coincé dans son panier et qu'elle n'avait donc pas mis à laver. En l'observant elle se rendit compte qu'il se contenait, qu'il tentait de garder le contrôle. Il semblait déstabilisé, autant qu'elle l'était – alors qu'elle savait qu'elle allait le recroiser, ce que lui ignorait – il n'avait pas l'air de savoir quelle attitude devait être la sienne dans ce genre de situation.
Elle lâcha le morceau de tissu dans son panier et s'approcha à nouveau de lui. C'était tout simplement plus fort qu'elle. Elle n'avait jamais réussi à se tenir éloignée de lui lorsqu'ils étaient dans la même pièce. Décidée à faire comme si tout était normal, elle se pencha pour l'aider à vider sa machine. « Et toi ? Dans mes souvenirs tu avais tout ce qui fallait à la maison. » A la maison, comme si elle habitait toujours avec lui, comme s'il y avait un « chez eux ». Elle se fichait royalement de cette histoire de machine, elle voulait juste qu'il lui parle. Elle voulait juste que le moment dure plus longtemps, qu'il ne s'évapore pas comme elle savait si bien le faire. Par mégarde – vraiment ? - la main de Marley frôla celle de Jackson. Elle en profita pour l'attraper avec tendresse mais aussi fermeté et se redressa, sa main toujours dans la sienne. A quelques centimètres de lui, les yeux plongés dans les siens, elle murmura : « Tu n'as peut-être plus de machine, mais tu es toujours aussi beau. » Elle jouait avec le feu, elle le savait. C'était quitte ou double, soit il succombait soit il l'envoyait se faire foutre. Et dieu savait à quel point il était doué dans les deux domaines.
« Je dois attendre entre dix et vingt jours pour recevoir ma machine-à-laver. » Jackson pince les lèvres d'exaspération. Résolu à ne pas la regarder, il continue de fourrer ses fringues dans le sac avec pour seul objectif de rester calme. Ce qui s'avère encore plus compliqué lorsque Marley l'interpelle à propos de ce string qu'il regarde pendre au bout de son doigt avant de s'assener une claque mentale. NON ! S'ordonne-t-il. Mais le mal est déjà fait et l'image de ses dents se refermant sur le tissu reste encrée sur ses rétines d'autant plus clairement qu'une ribambelle de souvenirs sont présents dans son esprit pour témoigner du nombre de sous-vêtements qu'elle lui a souvent reproché d'abîmer avec ses manières de sauvage. Tendu, il se passe de commentaire et reprend son triage, les gestes aussi raides que sa nuque.
Comme c'était à prévoir, Lynch se rapproche, tel un chat en manque d'attention. Des années de pratique ont rendu Mills particulièrement avisé concernant le comportement de Marley. Elle n'a pas besoin de parler pour lui mettre la puce à l'oreille, pas besoin de suggérer pour qu'il comprenne ce qu'elle a derrière la tête. « C'était y'a longtemps ça. » Dit-il, mordant par sa façon de le constater sans répondre à la question. Au jeu des cachoteries, Jax a toujours été meilleur qu'elle, même si Marley ne le sait pas. Sortir avec un agent fédéral c'est accepter, au mieux, de ne pas savoir ; au pire, de se faire mener en bateau. Combien de fois lui a-t-il menti sur ce qu'il faisait en son absence ? Lynch le connait bien, c'est une évidence, mais elle ne connait de sa vie que les facettes qu'il a accepté de ne pas lui cacher.
Mills est en train de s'en convaincre et de se le répéter intérieurement lorsque la main de la brune s'accroche à la sienne, électrisant sa peau. Enivré par ce contact, l'agent suit le mouvement et se redresse. Il sent ses convictions vaciller face au regard que lui lance la panthère et tente de calmer son ego toujours trop prompt à se pavaner lorsqu'une jolie fille le flatte. Jackson sait qu'il est beau mais se l'entendre dire par celles qu'il désire joue bien souvent en sa défaveur. Cela le rend plus con que la moyenne. Plus impulsif aussi ... « T'es peut-être plus stripteaseuse, mais tu peux toujours pas t'empêcher d'allumer. » Répond-il sur le même ton, réduisant la distance de leur corps pour plaquer à la poitrine de la belle son torse bombé d'orgueil.
Son sal caractère le rend provoquant, prêt à risquer la gifle pour le seul plaisir de la contrarier dans sa tentative d'approche après qu'elle l'ait éjecté de sa vie comme s'il n'était rien de plus qu'un doudou passé de mode. Marley ne mérite pas qu'il précise adorer cet aspect de sa personnalité ; que c'est avec ses attitudes de nana n'ayant pas froid aux yeux qu'elle l'a séduit avant qu'il ne tombe amoureux de son rire de gamine et de ses autres qualités auxquelles il refuse de penser en ce moment, peu désireux de se tirer une balle dans le pied alors qu'il vient d'ouvrir les hostilités. Au fond de son regard défiant brille tout le ressentiment qu'il cultive à l'encontre de son interlocutrice. Lynch a beau avoir eu raison de couper les ponts, Jax n'a pas digéré qu'elle le fasse par texto. Encore moins que ce soit pour un autre.
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Dernière édition par Jackson Mills le Lun 31 Oct 2022 - 3:11, édité 1 fois
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
« C'était y'a longtemps ça. » Aïe. Ca faisait mal comme remarque. Elle n'avait rien dit, avait tenté de garder un visage impassible en entendant cette réponse froide et cinglante. Elle savait qu'il ne parlait pas de la machine-à-laver, il parlait d'eux. De leur relation, de ce qu'ils avaient un jour été l'un pour l'autre. Sa voix avait été sans appel et il s'obstinait à ranger ses vêtements. Elle l'avait bien vu réagir et tenter de se contenir lorsqu'elle lui avait mis l'un de ses strings sous le nez mais désormais il avait l'air si agacé par sa présence que Marley commençait à douter. Peut-être que cette fois-ci c'était réellement terminé. Peut-être qu'en le quittant par sms et en faisant comme s'il n'avait jamais existé elle était allée trop loin. Elle sentit un pincement au niveau de son cœur et se sentit perdue l'espace de quelques secondes. Elle n'eut pas le temps de se questionner davantage sur le manque de réaction de Jackson puisque lorsqu'elle lui prit la main le corps de l'agent réagit. Elle sentit sa peau s'électriser et lorsqu'il planta son regard dans le sien, elle comprit qu'il avait beau la haïr, son corps et tout son être étaient toujours attirés par elle. Le désir et l'attraction qu'ils ressentaient par le passé étaient toujours présents, il avait beau vouloir le cacher, il n'y parvenait pas. Elle le connaissait, elle savait que c'était la fierté qui retenait Jackson à cet instant précis. Elle était persuadée qu'il n'avait qu'une envie : Envoyer valser leurs vêtements pour pouvoir se donner l'un à l'autre.
« T'es peut-être plus stripteaseuse, mais tu peux toujours pas t'empêcher d'allumer. » Le regard de la maquilleuse lança des éclairs, elle déglutit difficilement face à cette attaque qu'il voulait blessante. Elle savait ce qu'il cherchait à faire : la déstabiliser, la piquer, la pousser à bout. Il la connaissait sur le bout des doigts et il savait sur quel bouton appuyer pour la faire réagir. Elle resta muette quelques secondes, tentant d'analyser au plus vite la situation. Sa réflexion était délicate puisque Mills venait de coller son torse à sa poitrine. Collée à lui, elle était persuadée qu'il entendait et sentait les battements vifs de son cœur. Sa main toujours dans la sienne, elle planta doucement ses ongles dedans. Ce n'était même pas volontaire, c'était son corps qui réagissait. Il réagissait face à ses paroles, il réagissait face au contact physique. Elle était partagée entre l'envie de le gifler et l'envie de lui sauter dessus. Elle savait qu'aucune des solutions n'était la bonne même si les deux avaient un côté plutôt agréable. Marley pivota sans détacher son corps de celui de Jackson. Sans doute décidé à la laisser faire il ne posa aucune résistance et se retrouva donc coincé entre le sèche-linge et le corps à moitié vêtu – à cause de la chaleur – de Marley.
Lentement la jeune femme passa sa main sur le visage du garçon. Ses doigts frôlèrent ses tempes, puis ses joues, et enfin ses lèvres. Lorsqu'ils atteignirent cette dernière destination, elle susurra à son attention : « Cela ne t'a jamais déplu il me semble » et tandis qu'elle parlait l'un de ses genoux vint caresser l'entre-jambe de l'agent fédéral. Elle savait qu'à tout moment il pouvait la dégager d'un geste de la main, qu'il pourrait lui faire mal avec ses mots et peut-être même ses gestes, mais elle le désirait. C'était tout ce qui comptait sur l'instant. Elle avait rêvé de ses retrouvailles depuis des semaines et même des mois – mais ça elle ne l'admettrait jamais – elle brûlait de désir plus lui. Rien d'autre n'avait d'importance désormais. Elle ne se préoccupait même pas de l'endroit où ils se trouvaient. Elle faisait abstraction des remarques désobligeantes du garçon et se concentrait sur tout le reste. Son corps contre le sien, la tension sexuelle qui existait – et ne disparaîtrait jamais – entre eux, la flamme qu'elle voyait dans son regard. A cet instant elle jouait le tout pour le tout même si au fond Jackson semblait avoir gagné, il pouvait faire ce qu'il voulait d'elle. Marley avait beau vouloir prendre le dessus sur lui, à tout moment elle pouvait être à sa merci.
Le silence. Jackson l'entend s'épaissir seconde après seconde, souffles après souffles qui se chevauchent tandis que leurs corps se provoquent dans une immobilité explosive. Il n'y a que le roulement de la machine nettoyant les strings de Marley pour venir rythmer ce dialogue sans paroles. Si l'agent la fusille du regard, c'est avant tout pour donner l'impression de se battre, de ne pas se laisser dégoupiller telle une grenade sans même chercher à l'en empêcher. Les ongles qu'elle enfonce dans sa paume lui fond serrer les dents. Sa mâchoire se contracte tandis que Lynch l'entraîne dans un revirement de situation qui le place en position délicate. Mills sent l'air se vider de son oxygène en même temps que le sang converge vers son bas ventre. L'asphyxie menace son cerveau saturé des informations nerveuses provoquées par les caresses mesurées de Marley. « Cela ne t'a jamais déplu il me semble » « Arrête ... » Marmonne-t-il sans aucune conviction, rattrapé par son désir galopant. C'est désolant. Humiliant, presque, de constater qu'elle n'a qu'à se frotter pour le faire bander comme un cheval.
Deux pôles se forment alors. Le Nord, glacial, régenté par son encéphale submergé auquel raison et rancœur servent de tuba dans ce jeu d'apnée dangereuse. Le Sud, incendiaire, piloté par cette partie de lui qu'il se verrait bien enfoncer entre les cuisses de l'allumeuse et dont la vigueur soudaine semble inébranlable. L'appui du sèche-linge sous ses fesses ne suffit pas à lui donner la stabilité dont il a besoin pour faire face. À défaut de se détacher d'elle, Jax fait avec ce qu'il a et colle son front à celui de Marley. Les yeux fermés, il cherche à faire le point, la prive du contact visuel afin de l'éloigner de son âme puisque son corps, lui, ne semble pas vouloir obéir. « Casse-toi. » Acide, Mills retient ses mains de la toucher car il ne sait pas ce que sa poigne autour de la chair de la brune pourrait provoquer. Rien de bon d'après son instinct ... Sentant qu'elle ne l'écoute pas, ne se recule pas malgré son injonction, Jax insiste et repousse d'un coup de bassin rageur la jambe qu'elle s'acharne à glisser entre les siennes au même titre qu'un bâton qu'elle lui mettrait dans les roues avec l'espoir de le voir tomber. « M'oblige pas à t'faire pleurer Marley, j'ai plus de temps à perdre avec tes conneries. »
Du temps, il en a déjà tellement donné à cette chimère. Tantôt tout ce dont il rêve chez une femme, tantôt un cauchemar personnifié. Un jour la plus adorable des compagnes, le lendemain la dernière des garces. Lynch n'est bonne qu'à le faire tourner en rond, l'accaparer, le mener par le bout de la bite et le tourmenter en le perdant entre les hauts et les bas de leurs rapports sans queue ni tête. Jackson le sait, en a parfaitement conscience et se déteste d'être toujours aussi réceptif après bientôt quatre années de sevrage. Sourcils froncés par-dessus ses paupières étroitement closes, il cherche une sortie de secours, une branche à laquelle se rattraper, n'importe quoi pourvu que cela dévie son esprit de tout le sale qu'il s'imagine déjà faire avec elle sur la machine à laver et tant pis pour les caméras. C'est pas possible d'être aussi con. Il aurait dû tirer son coup la dernière fois qu'il en a eu l'occasion, ne pas garder pour lui toute cette tension prête à lui péter à la gueule maintenant que Marley s'amuse à sauter sur sa libido comme sur un champ de mines.
Oui mais voilà, la dernière fois que Jax a eu envie de sexe digne de ce nom, c'était le soir du marathon. Malheureusement, il ne pouvait pas être un prince charmant et un acteur porno dans la même soirée. Du fond de sa détresse, Mills tente de focaliser son attention pleine et entière sur le souvenir des lèvres de Sofia. Il regrette de ne pas être allé la voir tout de suite après son retour de Los Angeles. Cette passion dévorante, c'est pour elle qu'il la gardait. Lynch, vampire revenu d'entre les morts, est sur le point de tout lui sucer. Ce putain de timing joue toujours contre lui.
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Dernière édition par Jackson Mills le Mar 1 Nov 2022 - 0:28, édité 1 fois
Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Le jeune homme luttait intérieurement avec acharnement. Marley s'en rendait compte. Elle le connaissait par cœur – du moins elle savait comment il se comportait lorsqu'il était avec elle – elle voyait bien qu'il était à deux doigts de flancher. C'était néanmoins la première fois qu'il lui résistait autant. Elle avait pleinement conscience que s'il ne l'avait pas encore touchée c'était parce qu'il engageait en lui un combat pour ne pas céder. Tout chez l'agent lui prouvait que l'attraction et le désir qu'il avait un jour éprouvé pour elle existaient encore. Il lui avait demandé d'arrêter sans la moindre conviction et puis il avait posé son front contre le sien, résigné, les yeux clos. Elle avait pourtant envie qu'il la regarde, qu'il plonge son regard dans le sien, qu'il lise en elle le désir et l'attachement qu'elle éprouvait pour lui. L'amour ? Sans doute oui. Un amour malsain et toxique qui les faisait souffrir autant l'un que l'autre mais un amour tout de même. « Casse-toi ». Un ordre qu'il exprimait avec sincérité pourtant il ne la repoussa pas, pourtant il ne s'éloigna pas. Marley ne partirait pas non plus. Si elle était encore dans cette position c'était parce qu'elle avait encore une chance d'obtenir ce qu'elle désirait : Jackson Mills.
Elle continuait son petit manège avec sa jambe entre celles du garçon. Une chaleur prenait peu à peu possession de son être tandis qu'elle sentait chez Mills son membre se durcir. Il ne pouvait pas nier le fait qu'il en avait autant envie qu'elle. Soudainement il lui donna un coup de bassin pour qu'elle cesse toute action. Elle laissa retomber sa jambe au sol sans pour autant se détacher de lui. Il ne fallait pas qu'elle lui laisse de l'espace. Si elle le faisait il partirait. « M'oblige pas à t'faire pleurer Marley, j'ai plus de temps à perdre avec tes conneries. » Elle avala sa salive difficilement. Elle savait qu'il était capable de beaucoup, de tout, de beaucoup trop sans doute. Elle savait qu'il avait les moyens de la faire souffrir mais elle ignorait s'il en était réellement capable.
Son front toujours collé à celui du jeune homme qui s'obstinait à garder les yeux fermés, Marley ne bougeait plus. Elle observait les traits de son visage, s'imprégnait de l'odeur qui se dégageait de son corps. Que devait-elle faire ? Pour la première fois elle se posait la question. Elle comprenait qu'elle l'avait fait souffrir, que c'était la fois de trop, il ne semblait plus vouloir d'elle à ses côtés pourtant elle, ce qu'elle voulait, c'était l'opposé. Le corps tendu du garçon, son cœur qui battait plus vite, son incapacité à la regarder, tout donnait envie à Marley de continuer. En un battement de cils c'est ce qu'elle décida de faire. Aujourd'hui, elle serait égoïste, aujourd'hui elle penserait à elle. Il lui avait bien trop manqué pour qu'elle se contente de ce genre de retrouvailles.
Avec douceur mais aussi fermeté, la demoiselle prit la main droite du garçon qu'elle posa contre sa poitrine sur son cœur. Elle murmura : « Sens comme il bat vite, regarde l'effet que tu me fais. »
Spoiler:
A peine le sein de la jeune femme avait-il senti le bout des doigts de Jackson que Marley avait senti son téton se durcir tandis que son cœur s'était nettement emballé. Elle maintenait la main du garçon postée ainsi tandis que de son autre main libre elle agrippa par-dessus le pantalon l'entre-jambe de Mills. Evidemment comme elle s'y attendait, son pénis était déjà en érection. Il avait beau la haïr, son corps – lui – ressentait tout le contraire. Elle pencha son visage vers son oreille et chuchota : « Ne me mens pas. Je sais que tu ressens la même chose. » Sans prévenir, elle glissa sa main dans le boxer du garçon, ses lèvres toujours accrochées à son oreille. Tandis que ses doigts s'amusaient à exciter Mills, sa respiration à elle se faisait plus saccadée. « Tu me détesteras demain ». Et sa poigne se resserra sur le pénis du jeune homme. « Et après-demain » et elle resserra une nouvelle fois ses doigts tout en continuant son jeu de va-et-vient. « Et puis la semaine prochaine », sa voix se brisa sur ces derniers mots, signe qu'elle savait qu'elle disait vrai. Elle continua à caresser Jackson tout en l'embrassant dans le cou.
Plus rien ne pouvait arrêter la tigresse. Rien sauf Jackson.
Jax est un homme d'action. Toute sa vie, il l'a passée à s'entraîner à faire, à réagir et à improviser. Rester enfermé dans sa propre tête ne lui convient pas. Il s'y sent à l'étroit, immobile et impuissant, bousculé par des pensées sur lesquelles il n'a aucune prise et que la présence de Marley si proche de lui rend complétement décousues. Durant le court laps de temps où rien d'autre ne se passe, Mills sent le chaos bouger ses pions sur l'échiquier de leur existence. Un sentiment de fatalité l'accable juste avant que la brune ne s'empare à nouveau de sa main. Il pourrait prédire avec une exactitude déconcertante la suite des événements car, depuis le début, l'agent soupçonne la stripteaseuse de savoir lire dans les fantasmes. Chacun son don ... « Sens comme il bat vite, regarde l'effet que tu me fais. » Jax voudrait reprendre sa main et arrêter d'offrir plus de contact que le déjà trop qu'ils partagent mais son corps ne répond plus. L'emprise de Lynch sur son entre-jambe sonne le glas de son libre-arbitre. Elle le tient entre ses griffes, littéralement. « Ne me mens pas. Je sais que tu ressens la même chose. » La tactique est habile, savamment maîtrisée, rodée par la force de la pratique et de l'expérience : en agissant ainsi, Marley, craqueuse d'allumettes professionnelle, sait qu'elle met le feu aux poudres.
Evidemment qu'il ressent la même chose ; pas pour rien qu'il refuse de répondre. En plus de garder les yeux fermés, Mills pince désormais farouchement les lèvres. Chaque pression des doigts féminins contre son érection est un grognement de plaisir qu'il ravale en même temps qu'il essaie de faire abstraction des étincelles explosant dans sa cervelle. Ça rebondit de partout à l'intérieur de sa boîte crânienne mais aussi de sa cage thoracique dont les inspirations saccadées témoignent de l'état dans lequel il se trouve. Ses doigts à lui se sont emparés du sein de la brune à travers le débardeur. Jackson la déteste déjà. Il la déteste de l'affaiblir à ce point, de venir le chercher sur un terrain où elle sait pertinemment qu'il la laissera gagner parce qu'il ne se contrôle pas, parce que toute la bonne volonté avec laquelle il a gardé pour lui ses envies de sexe depuis cet été ne vaut rien face à ce genre de manœuvre intrusive. Il la déteste de le confronter à ses travers, de jouer avec eux, de ne pas prendre en compte le mal de chien que ça représente pour lui de réaliser qu'il n'est que l'esclave de ses propres pulsions ...
TW agression:
De la haine, c'est tout ce qu'il a à lui offrir au moment où, sans prévenir, il reprend le dessus et la soulève du sol comme si elle ne pesait rien. Ses doigts agrippent les fesses de la jeune femme, l'obligent à écarter les cuisses afin de mieux se glisser entre ses jambes et de la porter jusqu'au distributeur contre lequel il la plaque sans ménagement, se moquant bien de lui faire mal ou de lui faire peur. Il a le regard sombre et déterminé des connards qu'il met en taule à longueur d'année. Mills se persuade que Marley mérite ce mauvais traitement, qu'elle cherche les ennuis et qu'elle a eu l'occasion de partir lorsqu'il le lui ordonnait. Elle ne peut pas le tourmenter ainsi et attendre de lui qu'il la remercie, ni même qu'il la respecte. Elle veut tout prendre ? Il va tout lui donner ! Sa colère et sa rancœur en tête d'affiche pour lui faire comprendre qu'elle est allée trop loin. La baiser salement au point d'en faire tomber les doses individuelles de lessive exposées de l'autre côté de la vitre ne lui pose aucun problème d'éthique. Il a déjà profité qu'elle soit coincée entre son torse et le support pour libérer ses mains impatientes et entamer de déboutonner son minishort. Il se vide et il se barre, c'est ça le plan.
Soudain, la sonnerie de son téléphone portable raisonne dans la laverie. Jackson bat des cils, ramené à la réalité alors qu'il s'apprêtait à prendre Marley de gré ou de force, sans même avoir enfilé de préservatif. Ce n'est pas n'importe quelle sonnerie. C'est celle réservée à ses collaborateurs du PSI. La gifle est violente, pour ne pas dire magistrale. Glacé, l'agent prend conscience de ce qu'il était sur le point de faire juste au-dessus de son lieu de travail. Ses oreilles bourdonnent, il peine à sortir de l'effroi mais finit par trouver le chemin de la poche de sa veste. Sur l'écran du téléphone, c'est le pseudo de Neo qui s'affiche. Jax décroche, sentant sur sa nuque le regard numérique de son collègue. Le pirate est en charge du contrôle caméras. « Tu penseras sûrement que ce ne sont pas mes affaires, mais je peux t'assurer que tu ne souhaites pas faire ça ici. » Simon et sa rhétorique implacable. Mills saisit la perche au vol, aussi bien dégouté de lui-même que de celle face à laquelle il se trouve mais reconnaissant de la tournure de phrase choisie par son collègue. Crime non commis ne saurait-être jugé. Actes non filmés ne tiennent pas lieu de preuves ... « Affirmatif. » Répond-il avant de raccrocher, le regard planté dans celui de Lynch qu'il voit sous un jour nouveau : celui du mépris. Jax se recule d'un pas et remonte son boxer. Il ne bande absolument plus désormais. « Adieu. » C'est tout ce qu'il ajoute avant de tourner les talons et de récupérer son sac laissé au sol.
(c) sweet.lips
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
« Connard », un souffle, un murmure rien de plus. Elle était debout sur ses jambes flageolantes, le regard perdu, incrédule face à la situation. Elle sentait ses jambes trembler donc elle se tint maladroitement au distributeur qui se trouvait derrière elle. Elle avait l'impression qu'elle allait tomber, que son corps était trop lourd. Marley observa Jackson prendre son sac rageusement tandis qu'elle se contenait pour ne pas s'effondrer physiquement mais aussi en larmes. Toute la scène lui revenait en tête. Tout.
Le moment où elle avait compris qu'enfin il allait arrêter de lutter, cet instant où elle avait senti sa main se resserrer sur sa poitrine lui revenait. Elle revoyait son visage se crisper, ses lèvres se serrer pour ne pas expirer un seul gémissement de plaisir, pourtant à chaque fois que sa main avait touché son pénis en érection elle avait vu ses traits se contracter. Il avait dû faire un effort surhumain pour ne pas laisser exploser son plaisir. Sur le moment ça lui avait plu à la petite Marley. Elle avait été satisfaite de voir qu'elle avait toujours autant de pouvoir sur lui. Et puis sans prévenir il l'avait saisie. Soulevée du sol et maintenue autour du bassin du garçon, elle avait laissé échapper un gémissement de plaisir. Si Jackson s'était obstiné à ne rien laisser sortir de sa bouche, Marley n'avait que faire de ce qu'elle montrait. Elle avait eu envie de lui dès qu'il avait passé la porte, cela ne servait à rien de cacher son excitation. Les jambes enroulées autour de lui elle s'apprêtait à savourer cette partie de jambes en l'air qu'elle recherchait tant.
Et puis le choc. Son dos avait violemment été plaqué contre le distributeur. C'était à cet instant là que Marley avait compris que tout était en train de déraper. Les yeux écarquillés, une douleur lancinante au niveau des reins et des omoplates, la stupéfaction l'empêchaient de dire quoi que ce soit. Elle était restée pétrifiée, effrayée par l'homme qui lui faisait face. Il leur était déjà arrivé de faire l'amour de façon sauvage, de se faire mal – par accident – de laisser l'excitation et le désir tout détruire. Cette fois c'était différent. Elle ne le reconnaissait pas. Cette lueur de haine au fond de la rétine, ce dégoût qu'elle découvrait en lui, cette rancoeur, cette violence qu'elle pouvait lire dans ses iris, ce n'était plus le même homme. Elle l'avait poussé, sans doute trop c'était un fait, mais à aucun moment elle n'avait imaginé qu'il pourrait lui faire du mal. C'était pourtant ce qu'il s'apprêtait à faire, elle en avait l'intime conviction. Il avait commencé à déboutonner son mini-short et elle avait senti son cœur accélérer. Muette et impuissante pour la première fois de leurs retrouvailles, Marley subissait sans rien opposer, sans rien objecter. Incapable de faire ou de dire quelque chose pour l'arrêter.
Le téléphone avait sonné et il l'avait lâchée. Son regard s'était transformé et elle avait eu l'impression qu'il redescendait sur terre, que l'adrénaline l'avait quitté et qu'il prenait conscience que quelque chose n'allait pas. A moins qu'il ait été appelé pour le travail ? Son « affirmatif » laissait penser à Marley qu'il devait se rendre sur une mission. Etait-ce juste cela qui l'avait arrêté ? L'aurait-il fait ? Serait-il allé au bout de cette danse macabre ?
Nauséeuse et encore sous le choc, Marley répéta plus froidement : « Sale connard. » Elle retrouvait peu à peu ses esprits et bien que terrifiée par l'homme qui se trouvait dans la même pièce qu'elle, elle se dirigea vers Jackson d'un pas peu assuré. Alors qu'il venait de ramasser son sac et qu'il s'apprêtait à quitter la pièce elle le poussa violemment dans le dos et se mit à hurler : « T'es qu'une merde Mills ! ». Sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte, des larmes se mirent à ruisseler sur ses joues. Elle était incapable de les stopper. Il s'était retourné et incapable de se contrôler, la jeune Lynch se mit à frapper son torse de ses petits poings. Il y avait peu de chance qu'elle parvienne à lui faire mal, mais elle avait besoin de laisser exploser sa haine. Son regard rempli de larmes planté dans le sien elle lui cracha au visage : « T'allais me baiser comme ça ? ». Elle savait qu'elle avait été trop loin avec lui et qu'elle l'avait poussé dans ses retranchements mais ce n'était pas une raison. Leur histoire avait toujours été compliquée, ils s'étaient de nombreuses fois déchirés, mais ils n'avaient jamais franchi ce genre de limites que ce soit lui ou elle. Aujourd'hui les deux étaient allés trop loin, mais Jackson semblait avoir poussé le curseur un peu plus haut aux yeux de Marley. Elle le regarda avec dégoût et poursuivit : « Tu vaux pas mieux que toutes ces ordures qu'on croise dans la rue. » Ses larmes ne s'étaient pas calmées, un flot continu se déversait. Dans un dernière murmure elle acheva : « Tu ne vaux pas mieux que moi même si t'aimerais le penser. ».
Sa machine sonna, indiquant que son linge était propre. La maquilleuse finit par détourner le regard de l'agent et se dirigea vers la machine afin de la vider le plus rapidement possible. Il fallait qu'elle parte et vite. Ses jambes ne la tiendraient pas longtemps de plus et une envie de vomir la gagnait de plus en plus.
Jamais elle n'aurait pu imaginer qu'ils étaient capables de se faire autant de mal, pourtant c'était le cas.
« Sale connard. » Jax ne répond pas, bien décidé à quitter cette pièce dans laquelle il étouffe autant qu'il grelote. Son corps, fébrile, secoué par l'ascenseur émotionnel, lui semble peser une tonne. A moins que ce ne soit le poids de la culpabilité qui l'accable et rend son pas lourd ? La sortie n'est qu'à quelques mètres mais lui parait longue à atteindre tandis qu'il s'avance, le regard résolument braqué sur la porte. « T'es qu'une merde Mills ! » En temps normal, l'agent l'aurait entendue arriver et aurait esquivé la poussée de Marley dans un réflexe purement instinctif mais la situation n'a rien de normal. Mills est en état de choc. Il le cache simplement mieux que la brune.
La meilleure réponse aux coups qu'elle lui assène serait de l'immobiliser, de la faire taire et bien évidemment de la rassurer mais, là encore, Jackson est à côté de la plaque. Son regard s'arrête sur les torrents de larmes inondant ses joues. Et dire qu'il l'avait prévenue ... Mais s'attendait-il seulement à ce que la raison de ses pleures soient aussi glauque ? « T'allais me baiser comme ça ? » L'agent refuse de baisser le regard. Un signe qui, à lui seul, ne trompe pas. À quoi bon lui répondre que oui ? Il n'a même pas envie de la provoquer et de lui rétorquer qu'elle n'attendait que ça. Les mots sont superflus ; ils ne rendraient pas hommage au mélange indescriptible de sentiments contradictoires présents sous la surface de l'eau trop calme à laquelle l'expression faciale de l'agent s'apparente désormais. Un robot, ni plus ni moins. Qui la regarde chialer en silence tandis qu'elle lui crache à la gueule ses quatre vérités. « Tu vaux pas mieux que toutes ces ordures qu'on croise dans la rue. » Mills se figure le visage de Neo face aux écrans du panneau de contrôle. À quoi ressemblait la scène vue d'en haut ? Les images qu'il devine lui donnent envie de gerber. '' Rape Alert '' pourrait tout aussi bien clignoter en rouge dans un coin du moniteur. Pourtant, c'est bien la maquilleuse qui s'est permise de plonger la main dans son boxer ; elle qui a commis la première agression de cette débandade de surenchérissements. « Tu ne vaux pas mieux que moi même si t'aimerais le penser. » Ça reste à prouver, mais le signal de la machine à laver les coupe dans ce face à face vénéneux.
Ce n'est que lorsqu'elle s'éloigne enfin que Jackson réalise l'état d'apnée dans lequel il se trouve. Sortir devient plus nécessaire que jamais. Aussi tourne-t-il à nouveau les talons pour s'en aller loin de ce cauchemar. Peut-être qu'il finira par se réveiller et réalisera que tout ceci n'a jamais eu lieu, que Lynch n'est pas revenue à Brisbane et que sa frustration liée à l'abstinence le rend complétement délirant au point d'imaginer ce genre de rêves tordus. Derrière lui, la porte se referme sans un claquement. Il repart la queue entre les jambes et l'estime de lui au plus bas. Rare pour l'animal orgueilleux qu'il est. Se décevoir soi-même, c'est toujours un échec.
(c) sweet.lips
Gayle Danbury
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Les mains de Marley étaient hésitantes, maladroites, elle prenait ses vêtements encore mouillés et les jetait dans son panier sans vraiment regarder ce qu'elle faisait. Elle voulait juste qu'il disparaisse, que Mills quitte les lieux. C'est ce qu'il fit. Lorsqu'elle entendit la porte se refermer lentement dans son dos, la maquilleuse éclata en sanglots sans crier gare. Accroupie, la tête entre ses jambes, la jeune femme se recroquevilla autant qu'elle le pouvait. Une vague de soulagement mais aussi de détresse l'avait gagnée lorsque Jackson avait quitté la laverie. Elle prenait pleinement conscience du drame qu'elle avait failli vivre, qu'ils avaient failli vivre. Secouée par ses sanglots interminables, elle se redressa vivement, cherchant partout dans la pièce une poubelle. Lorsqu'elle repéra l'objet tant convoité, elle se précipita et se mit à vomir ses tripes. Elle vomissait tout : sa peur, son dégoût pour Jackson, mais aussi ses erreurs et tous ses torts. Au fond d'elle, elle savait qu'elle n'était en rien innocente dans cette situation. D'un revers de main, elle essuya les coins de sa bouche, elle sécha ses larmes et retourna récupérer le reste de ses vêtements.
Elle finit par passer la porte des Enfers - et désorientée par ce qu'elle venait de vivre – rebroussa chemin jusqu'à son appartement. Tout se bousculait dans son esprit. Elle était revenue pour lui. C'était pour lui qu'elle avait tout quitté, c'était à cause de lui qu'elle n'avait pas pu accepter cette foutue demande en mariage. Ca avait toujours été lui et ce serait toujours lui. Enfin ça c'est ce qu'elle pensait. Mais où se trouvaient-ils tous les deux aujourd'hui ? Cela sonnait-il le glas de leur relation ? Marley l'ignorait, elle n'osait même pas y penser. Lorsqu'elle repensait à lui, tout lui revenait en pleine face, une onde de choc la balayait et elle avait à nouveau le tournis. Elle arriva enfin jusqu'à chez elle, tourna la clé dans la serrure et s'effondra dans son lit, recroquevillée telle une enfant qu'on venait de punir et de battre.
Comment en étaient-ils arrivés là ? Qu'avait-elle fait ? Qu'avaient-ils fait ?