-19%
Le deal à ne pas rater :
PC portable MSI Gaming Pulse 16” -Ultra7 155H -16Go/512 Go
1299 € 1599 €
Voir le deal

 abstract manifesto (ezra)

Anonymous
Invité
Invité
  

abstract manifesto (ezra) Empty
Message(#)abstract manifesto (ezra) EmptyVen 28 Oct 2022 - 0:58

Même après toutes ces années et même après toutes ces conférences. Même après toutes ces entrevues, toutes ces prises de parole devant caméra et public, même après tous ces mots écrits, relus, édités, corrigés, imprimés, vendus, célébrés. Même après ses mentions d’honneur et ses milliers de bouquins qui sont sûrement passés pour la plupart entre les mains des gens qui sont dans la pièce tout autour d’elle - Ophelia est morte de trac. Elle tremble de l’intérieur, et n’a pas avalé la moindre once de liquide et le moindre gramme d’aliment depuis la veille. À la voir sourire et à l’entendre rire dès qu’on lui parle gaiement et qu’on s’attarde à ce qu’elle réponde sur un ton similaire, ce serait absolument impossible de voir qu’elle est terrorisée. Ophelia intériorise tellement qu’elle a l’impression que son ventre est tricoté à base d’un vortex qui se gobe de l’intérieur.

Évidemment, Ezra choisit ce moment pour apparaître un peu à l’extrême de la salle, l’air aussi à l’aise qu’elle le serait, si elle était capable de montrer son vrai visage à qui que ce soit d’autre qu’à lui. Elle a compté 19 minutes et 23 secondes avant d’être appelée à monter sur scène pour partager son opinion d’experte sur le panel du jour. La discussion entoure la présence romancée ou réaliste d’enfants dans les récits contemporains : et oui, Ophelia a appris la programmation par coeur, tout à l’heure, lorsqu’elle se cachait aux toilettes pour essayer de se composer un trait d’eyeliner impeccable et un peu de confiance en soi en prime. Ce n’est pas le fait d’être sur la place publique qui l’horrifie. C’est d’être amenée à parler, à ouvrir la bouche et à énoncer une opinion qu’elle est peut-être la seule à avoir qui fait trembler chacun de ses os. Elle peut lire sans s’emmêler des dizaines de pages et d’extraits de ses livres. Elle peut répondre à toutes les questions ludiques que les animateurs de chaînes nationales et internationales ont à lui poser. Mais lorsqu’on lui passe le micro pour qu’elle fasse valoir ses valeurs, ses idéaux, ses mots à elle, vraiment à elle, c’est autre chose.

« J’ai dit que c’était toi l’auteur, entre nous deux. » dans un monde où elle ment à tout le monde, Ophelia sait très bien qu’Ezra ne la croira jamais lorsqu’elle arrive à sa hauteur et l’interpelle ainsi. « Je pense que ce sont les cheveux en bataille et l’air perdu qui t’ont rendus encore plus réaliste. » il y a des signes qui ne trompent pas. Habituellement, elle aurait replacé les cheveux - faussement - en bataille d’Ezra pour appuyer son point. Elle lui aurait désigné le bar et proposé d’aller y prendre une petite coupe de blanc avant son grand moment de porte-parole littéraire. Elle aurait demandé des nouvelles de Noah avec une délicatesse de dentelle à laquelle peu (pas) ont droit. Elle aurait été bavarde et heureuse de le voir, vraiment.

Pour le moment elle est bavarde, heureuse de le voir, et nerveuse, vraiment. « Tu écrirais sur quoi, si tu écrivais ? » autant jouer la carte de l’écrivain jusqu’au bout. Il est trop tard pour qu’elle puisse aller plus loin dans son invention d’une autre vie, celle dans laquelle ce serait Ezra qui monterait comme paneliste, dans 15 minutes et 34 secondes, à sa place. « Simple curiosité. » la question est totalement innocente, désabusée. Elle ne ressent pas le besoin de camoufler ses vraies interrogations, pas avec lui. De toute façon, il n’y a absolument aucune chance qu’Ezra ne remarque pas à quel point Ophelia est troublée. Il en a vue d’autres, il y est habitué. C’est toujours à recommencer lorsqu’elle doit ouvrir le moindrement les valves, qu’elle doit gratter à l’intérieur d’elle un petit peu de ce qu’elle serait, si elle était vraiment. C’est délicat, son truc de miroir, de reflet. Mais c’est tout ce qu’elle a.

Et déjà, Ophelia part dans sa tête, cherche des issues mentales. Elle n’aura qu’à acquiescer à ce que la personne ayant le plus de caractère sur scène a à dire. Elle renchérira, elle lui volera ses arguments et les maquillera autrement. Dans un soupir qu’elle contrôle désormais aussi bien que ses nerfs, Ophelia se rassure calmement. Tout ira bien. C’est Ezra de toute façon, l’écrivain.
Revenir en haut Aller en bas
Ezra Beauregard
Ezra Beauregard
les adieux volés
  
abstract manifesto (ezra) HlIQNBi Absent
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq.
STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos.
MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail.
LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort.
abstract manifesto (ezra) Tumblr_pt9ise35aG1y5qlb6o3_400
POSTS : 52573 POINTS : 120

TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie.
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).
CODE COULEUR : cornflowerblue.
RPs EN COURS :
(quatre) – present: finnley #2jamesjoshuamokare | the only one:

abstract manifesto (ezra) F2f5686238e9258af8ea0d56e82e8504a6dddfe6
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:

RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26
RPs TERMINÉS :
2024: charlieeveginny #24lily #34lily #33 (ua)swann (ua) | tbd: amosauden › lovden #2auden #3lovden #4lovden #5auden #6auden #7auden #8auden #9auden #10lovden #11auden #12auden #13auden #14coreycorey #2corey #3edge › edge #2evelynfinnleygabriellejamesonjosephkieranlilylily #2lily #3lily #4lily #5lily #6lily #7lily #8lily #9lily #10lily #11lily #12lily #13lily #14lily #15lily #16lily #17lily #18lily #19lily #20lily #21lily #22 (sld)lily #23lily #24 (sld)lily #25 (sld)lily #26 (sd)lily #27 (sd)lily #28 (sd)lily #29lily #30lily #31lily #32marleymarley #2tommy (roa)yasminebroregard #1broregard #2broregard #3olivia + thomasfamily reunion › #pinkteam (battles2016)paintball #hitmewithyourbestshotthe christmas miracleoctopuslas posadasrhett (bd)rhett #2 (bd)

and now the chapter is closed and done:

chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.

et là, un petit géranium:

AVATAR : sam claflin.
CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden).
DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 07/04/2015
https://www.30yearsstillyoung.com/t31212-whatever-helps-you-sleep-at-night

abstract manifesto (ezra) Empty
Message(#)abstract manifesto (ezra) EmptyMar 1 Nov 2022 - 15:50

Contrairement à ses habitudes - quel mensonge -, Ezra était en retard. Pas qu’il ne savait pas faire les efforts pour que ce ne soit pas le cas, mais plutôt que ces derniers ne semblaient pas prêts à travailler avec lui, à l’aider à aller dans le sens du courant. Alors, à chaque fois qu’il était attendu quelque part, c’était forcément ce jour là que son réveil ne sonnait pas ou à une heure qui n’avait pas été convenue, c’était ce matin là qu’il ne retrouvait pas les clefs de l’appartement, et il le jurait, qu’il n’avait pas vu accrochées à la porte d’entrée de ce dernier. C’était forcément à cet instant là aussi que son téléphone se mettait à sonner parce-qu’il y avait un problème au garage, du refus de paiement par les clients jusqu’à la fuite d’eau qui inondait une partie des locaux. En résumé: empilez toutes les malchances qu’il était possible d’avoir, et c’était là un début de journée typique pour Ezra lorsqu’il se devait d’être à l’heure à l’autre bout de la ville. Mais promis, ce n’était pas qu’il ne faisait pas les efforts, c’était qu’un petit malin s’amusait surement à planter des épingles dans une bouée vaudou à son effigie.

Alors, lorsqu’il arriva enfin à l’endroit où Ophelia lui avait donné rendez-vous pour le reste de la journée, il se savait en retard et il savait aussi que ce n’était pas spécialement le bon moment pour l’être. La jeune femme lui avait dit prendre la parole - mais il n’avait pas retenu à quelle c’était exactement -, et il espérait de toutes ses forces que ce moment ne soit pas déjà passé. Tirant sur son cou, laissant son regard fouiller la foule à grande vitesse afin de trouver la petite tête brune qu’il connaissait depuis des années et des décennies désormais, ses azurs finirent par la trouver à l’autre bout de l’assemblée. Il commença par lui faire un signe de la main, étirant ses lèvres en un sourire; se mettant en route pour aller à sa rencontre ensuite, elle parcourut la majeure partie de la distance entre eux deux bien plus rapidement que lui. « J’ai dit que c’était toi l’auteur, entre nous deux. » Pas de bonjour, pas de banalité: ils n’avaient pas besoin de tout ça entre eux, mais Ezra soupçonnait surtout Ophelia d’être animée d’un certain stress quant à sa prise de parole imminente. Il n’appuya pas sur cette partie là de ses doutes, laissa plutôt un petit rire s’échapper suite à ses paroles à elle. « Je pense que ce sont les cheveux en bataille et l’air perdu qui t’ont rendus encore plus réaliste. » - « Ils risquent d’être rapidement déçus en comprenant que j’ai aucune idée de quoi je parle. » De leur duo, il n’était pas celui maniant les mots avec aisance; c’était les clefs à molette qu’il connaissait par coeur, lui.

« Tu écrirais sur quoi, si tu écrivais ? » Repassant une main dans ses cheveux - puisqu’apparemment, cela se voyait bien plus que prévu qu’il avait perdu la bataille contre le temps et l’organisation à la fois, d’une pierre deux coups -, il fronça légèrement les sourcils alors qu’il reposait son regard sur Ophelia. « Simple curiosité. » - « Hm. » Ezra croisa les bras sur son torse, se prêtant au jeu. Il n’osait demander combien de temps elle avait avant de monter sur scène, mais avait toujours dans l’idée qu’elle lançait ce type de conversation pour penser à autre chose; et si c’était ce dont elle avait besoin, alors il était là pour ça. « Avec les connaissances que j’ai, je pense que je pourrais écrire un livre sur les différents bruits de voiture. » Retenant le petit sourire qui menaçait de fendre son visage, il tentait de garder le plus grand sérieux qu’il avait en réserve pour le montrer à Ophelia. « Genre pouvoir reconnaître le problème que peut avoir ta voiture juste en collant l’oreille à la carrosserie. L’homme qui murmurait à l’oreille des voitures, c’est pas orignal mais ça ferait un bon titre tiens. » Et s’il avait réussi à garder son sérieux jusque ce moment, les choses ne tenaient plus et il laissa se faire entendre le rire qu’il avait retenu jusque là. Sa théorie n’était pas mauvaise: s’il se retrouvait à écrire un bouquin, autant que ce dernier porte sur un sujet qu’il maîtrisait aussi bien que les voitures. Cependant, ce n’était pas dans les plans de carrière de Beauregard et rien que l’idée de passer autant de temps à plancher sur des écrits lui donnait froid dans le dos. « Mais on sait tous les deux que ça arrivera jamais, ce serait une catastrophe. Je te laisse tout le talent pour ce domaine là. » Et puis, avec une pointe de préoccupation accrochée à ses yeux et son visage, Ezra laissa son regard glisser de la scène à quelques dizaines de mètres d’eux jusqu’à Ophelia. « Combien de temps avant d’aller répandre la bonne parole ? » Peut-être était-elle réellement stressée, ce qui ne saurait étonner le brun; si c’était le cas en tous cas, le public présent n’y verrait que du feu car elle savait tenir contenance en toutes circonstances - cela en était presque incroyable.





abstract manifesto (ezra) 2390413160 :


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

abstract manifesto (ezra) Empty
Message(#)abstract manifesto (ezra) EmptyMer 2 Nov 2022 - 22:05

Ophelia est en parfait contrôle de la situation. Elle a pris cinq inspirations, a expiré cinq autres fois. Elle a... elle n’est absolument pas en contrôle de quoi que ce soit. « Ils risquent d’être rapidement déçus en comprenant que j’ai aucune idée de quoi je parle. » « On mettra ça sous le compte de "l’art". »  et c’est probablement ce pourquoi elle répond aussi vite, pourquoi elle mime même les guillemets, pourquoi elle pense pendant une toute petite seconde qu’elle est capable de berner Ezra comme elle berne tous ceux qui sont dans la même pièce qu’eux, au même fatidique moment. « Avec les connaissances que j’ai, je pense que je pourrais écrire un livre sur les différents bruits de voiture. » voilà pourquoi elle le voulait à ses côtés aujourd’hui. Sans avoir besoin de dire quoi que ce soit ni même de se poser la question, Ophelia a toutes les réponses lorsqu’elle pince les lèvres pour se retenir de rire à l’idée loufoque qu’Ezra vient tout juste d’évoquer. Inconsciemment, elle l’a associé à tous ces moments où rien n’allait. À la rupture avec un petit ami qui ne comprenait pas les barrières qu’elle s’était mise à la disparition de Reggie, à toutes ces soirées où elle ne s’endormait pas parce qu’elle imaginait Reggie, qui lui aussi, était incapable de dormir. Du plus loin qu’elle se souvienne, Ophelia a toujours égoïstement su positionner Ezra en figure rassurante, tout au milieu des moments comme ceux-là. Ils en vivent un nouveau depuis quelques instants déjà. Des moments où elle se cherche, où elle sait qu’elle n’est personne, où elle a besoin d’un point fixe, d’un ancrage. En échange, elle lui donne tout ce qu’elle ne donne à personne depuis des années : sa confiance, sa franchise, son support, sa loyauté.

« Genre pouvoir reconnaître le problème que peut avoir ta voiture juste en collant l’oreille à la carrosserie. L’homme qui murmurait à l’oreille des voitures, c’est pas orignal mais ça ferait un bon titre tiens. » incapable de tenir, Ophelia laisse tout de même Ezra rire le premier avant de l’imiter. Elle se cache à peine, dérange les conversations qui ont lieu à côté d’eux sans qu’elle ne s’en veuille comme ça aurait pu être le cas en temps normal. Rien n’est normal parce que la normalité pour Ophelia, c’est de ne jamais montrer la moindre faiblesse. Elle est faible jusqu’au bout des ongles depuis qu’Ezra est entré et a vu clair dans son jeu d’apparences. « Mais on sait tous les deux que ça arrivera jamais, ce serait une catastrophe. Je te laisse tout le talent pour ce domaine là. » il reprend d’ailleurs le taureau par les cornes et replace les quelques morceaux dans l’ordre. « Et jamais je ne m’approcherai d’une voiture sans ta permission, on est bons. » la récréation est terminée, et la brune essuie distraitement une larme au coin de son oeil. Larme d’avoir trop ri, bien sûr. « Combien de temps avant d’aller répandre la bonne parole ? » « Suffisamment pour imaginer tous les scénarios qui pourraient faire que ça aille mal. »

Où est passé son optimisme légendaire ? Elle a décidé qu’être franche voulait aussi dire qu’elle n’ajoutait aucun filtre supplémentaire pour adoucir ses paroles quand Ezra était là et qu’il l’écoutait. « Je pensais qu’avec le temps et la pratique, ça serait plus facile. » ça ne l’est pas, surprise. Ophelia est une excellente menteuse, elle se ment quotidiennement et ne le sait même pas. Son plus gros mensonge en date serait de croire qu’avec les années et l’expérience, elle aura un peu plus confiance en ses capacités, en son talent, en ses opinions. Elle n’est pas solide dans ses bottes, elle grandit à peine. Lorsqu'on lui fait signe que le temps est arrivé et que c’est maintenant à son tour comme à celui des trois autres auteurs de prendre place sur scène, elle tremble de tous ses nerfs et de tous ses muscles. De l'extérieur, elle est pourtant immobile. « Ils disent qu’on ne se sent jamais aussi seuls que quand on écrit. » son illumination vient du fait qu’à l’instant où on a dit son nom dans le haut-parleur, elle sentait des regards se tourner vers elle. « Ils ont tort. » jamais habituée à être autant observée, Ophelia sourit pourtant comme si elle ne demandait que ça. « On se retrouve de l’autre côté. » un dernier coup d’oeil à Ezra, elle articule un Merci silencieux qui précède les quelques pas qu’elle fait pour finir par aller rejoindre ses collègues et prendre le micro que l’animatrice du panel lui donne.
Revenir en haut Aller en bas
LE DESTIN
LE DESTIN
l'omniscient
l'omniscient
  
abstract manifesto (ezra) HlIQNBi Présent
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé.
STATUT : marié au hasard.
MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a).
LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines.
abstract manifesto (ezra) D66f3080d3197264bebf7cba4d60718598caecba
POSTS : 31457 POINTS : 350

TW IN RP : nc
PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.
AVATAR : je suis tout le monde.
CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif)
DC : nc
PSEUDO : le destin.
INSCRIT LE : 15/12/2014

abstract manifesto (ezra) Empty
Message(#)abstract manifesto (ezra) EmptyMer 2 Nov 2022 - 22:05

Le membre 'Ophelia Butcher' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'dé action' :
abstract manifesto (ezra) AAO1L5H
Revenir en haut Aller en bas
Ezra Beauregard
Ezra Beauregard
les adieux volés
  
abstract manifesto (ezra) HlIQNBi Absent
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq.
STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos.
MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail.
LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort.
abstract manifesto (ezra) Tumblr_pt9ise35aG1y5qlb6o3_400
POSTS : 52573 POINTS : 120

TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie.
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).
CODE COULEUR : cornflowerblue.
RPs EN COURS :
(quatre) – present: finnley #2jamesjoshuamokare | the only one:

abstract manifesto (ezra) F2f5686238e9258af8ea0d56e82e8504a6dddfe6
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:

RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26
RPs TERMINÉS :
2024: charlieeveginny #24lily #34lily #33 (ua)swann (ua) | tbd: amosauden › lovden #2auden #3lovden #4lovden #5auden #6auden #7auden #8auden #9auden #10lovden #11auden #12auden #13auden #14coreycorey #2corey #3edge › edge #2evelynfinnleygabriellejamesonjosephkieranlilylily #2lily #3lily #4lily #5lily #6lily #7lily #8lily #9lily #10lily #11lily #12lily #13lily #14lily #15lily #16lily #17lily #18lily #19lily #20lily #21lily #22 (sld)lily #23lily #24 (sld)lily #25 (sld)lily #26 (sd)lily #27 (sd)lily #28 (sd)lily #29lily #30lily #31lily #32marleymarley #2tommy (roa)yasminebroregard #1broregard #2broregard #3olivia + thomasfamily reunion › #pinkteam (battles2016)paintball #hitmewithyourbestshotthe christmas miracleoctopuslas posadasrhett (bd)rhett #2 (bd)

and now the chapter is closed and done:

chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.

et là, un petit géranium:

AVATAR : sam claflin.
CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden).
DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 07/04/2015
https://www.30yearsstillyoung.com/t31212-whatever-helps-you-sleep-at-night

abstract manifesto (ezra) Empty
Message(#)abstract manifesto (ezra) EmptyLun 14 Nov 2022 - 14:22

« On mettra ça sous le compte de « l’art ». » Ezra ne sut retenir un petit sourire quant à la réplique de la jeune femme. « De l’art abstrait alors. Et encore, je suis même pas sur que l’excuse soit acceptée par tout le monde. » Parce-que s’il avait quelques talents pour lui, ce n’était pas dans le domaine de l’écriture et des livres que ces derniers se trouvaient. S’il lui fallait monter sur scène aujourd’hui et débattre sur le thème abordé, pour sur ils seraient plus d’un à se lever de leur chaise et à sortir de la salle de conférence. Même avec tous ses efforts et toutes ses meilleures blagues en prime avec. De toutes façons, ce n’était pas son rôle ici aujourd’hui que de devoir présenter et exposer ses idées devant le public; ce dernier revenait à Ophelia. Ezra était venu afin de soutenir son amie, de lui tirer un nouveau sourire et de faire en sorte que le stress ne la ronge pas de l’intérieur de trop. Il savait à quel point ce type d’événement pouvait être bénéfique pour elle, lui apportait énormément en tant que personne et en tant que professionnelle - mais il savait pertinemment que son sourire était en grande partie forcé pour faire face au stress qui pouvait la ronger.

Alors, il se mit à inventer des histoires, à s’imaginer auteur de grands livres sur la mécanique - et si c’étaient là des idées sordides, au moins elles permirent d’arracher un rire à la principale intéressée. « Et jamais je ne m’approcherai d’une voiture sans ta permission, on est bons. » Sourire toujours aux lèvres, il hocha la tête d’un air entendu. De toutes façons, chacun leur domaine était une situation de sureté pour que tout le monde s’en sorte à la fin - s’il se mettait à écrire des livres, au pire le reste du monde lui rirait au nez mais si Ophelia se mettait à réparer des voitures, un conseil: restez chez vous.

« Suffisamment pour imaginer tous les scénarios qui pourraient faire que ça aille mal. » Qu’Ophelia finit par lui avouer lorsqu’Ezra s’osa enfin à demander le temps qu’il lui restait avant de devoir monter sur scène. Car il avait bien compris - pour une fois et rapidement, ces deux conditions étant plutôt assez complexes à obtenir en temps normal - que les divagations engagées par la brune étaient dans le but de se distraire parce-que le moment fatidique approchait. « Y’a aucun scénario où ça va mal. » Il tentait, essayait; c’était le type de réassurance qui ne pouvait pas faire de mal et dont elle aurait surement besoin, maintenant ou lorsqu’elle serait debout sur la scène et qu’elle aurait besoin de se rappeler ses paroles. « Je pensais qu’avec le temps et la pratique, ça serait plus facile. » Le regard azur d’Ezra finit par se détacher de la foule pour se concentrer de nouveau sur la jeune femme à ses côtés. Il était vrai qu’assez régulièrement, avec le temps et la pratique, les choses devenaient plus simples, le stress se retirait doucement pour laisser place à une nouvelle confiance. Mais ce qu’elle faisait restait tout de même une prise de parole en public et s’exposer de la sorte pouvait toujours représenter une épreuve - exposer ses idées, débattre de son point de vue, avec le risque de se retrouver face à des personnes n’étant pas du tout du même avis que vous. « Dis toi qu’avec le temps, tu connais mieux ton sujet et que c’est plus facile de démontrer ce que t’en penses. » Nier le fait que celui puisse toujours être aussi complexe n’aiderait personne aujourd’hui, alors c’était là une voie qu’il laissa de côté. Levant son bras, il posa sa main sur l’épaule d’Ophelia avec un petit sourire qui se voulait rassurant - qui était peut-être plus proche de la grimace finalement. « Et je sais à quel point tu peu être douée pour défendre ton point de vue, parce-que j’ai perdu presque tous débats depuis que je te connais. » 

Et finalement, le nom de la jeune femme se fit entendre à travers toute la salle, l’appelant à monter face à la foule sur l’estrade. « Ils disent qu’on ne se sent jamais aussi seuls que quand on écrit. Ils ont tort. » - « Tu vas tout déchirer, tu vas voir. T’es pas seule, je serai dans le fond à faire des grimaces pour te faire rire et à lancer des regards noirs à ceux qui disent n’importe quoi dans la salle. » De toutes façons, ce n’était pas encore aujourd’hui qu’il pourrait en découdre avec qui que ce soit, même si le besoin se faisait présent. « On se retrouve de l’autre côté. » Suivi d’un Merci murmuré - il leva les deux pouces en l’air avec un immense sourire en prime pour l’encourager.

Il y avait eu quelques commentaires qui avaient fait grincer des dents à Ezra, d’autres personnes qu’il aurait bien remis à leur place; puis à côté de ça il y avait eu les questions, les applaudissements, les hochements de tête vigoureux. Bien sur qu’une telle intervention ne pourrait jamais être parfaite, et qu’il y aurait forcément des personnes qui ne sauraient être d’accord - il avait peut-être glissé un ou deux mots aux deux personnes se trouvant devant lui lorsqu’elles avaient commencé à critiquer la façon de voir les choses d’Ophelia, elle qui ne pouvait ni entendre ni se défendre de là où elle se tenait -; mais de son point de vue innocent Beauregard donnait une note positive à toute cette séance de débat et de démonstrations. Il était venu traverser la foule et rejoindre le bas des escaliers de la scène pour attendre qu’Ophelia descende de cette dernière, l’attendant sagement et avec le sourire aux lèvres. Il ne prit la parole que lorsqu’elle arriva à sa hauteur. « J’ai pas tout suivi, mais promis j’ai applaudi avec les autres à la fin. » Etant donné qu’il avait à peu près la capacité de concentration d’un enfant de dix ans, effectivement il y avait des parties du discours de la jeune femme dont il ne se souvenait absolument pas - mais là ne serait pas une grande surprise pour la brune, qui le connaissait depuis désormais des années. « Et je crois même qu’ils ont déjà ouvert l’accès au buffet, si jamais tu veux aller attraper une coupe de vin dès maintenant. » Un des sourcils du visage d’Ezra étai légèrement rehaussé, l’air amusé et taquin imprimé sur le reste de son visage. Bien sur, il était venu en guise de soutien pour Ophelia; elle lui avait aussi dit qu’il y avait un buffet à la fin de la conférence et que tous les invités y avaient accès.





abstract manifesto (ezra) 2390413160 :


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

abstract manifesto (ezra) Empty
Message(#)abstract manifesto (ezra) EmptyMer 16 Nov 2022 - 22:01

Son ventre se serre encore un peu, même si elle a l’impression qu’il ne pourrait pas être plus noué qu’en ce moment. « De l’art abstrait alors. Et encore, je suis même pas sur que l’excuse soit acceptée par tout le monde. » « Elle me convient, à moi. » et c’est tout ce qui compte. Ophelia prend les petites victoires où elles se placent, non sans réfléchir une fraction de seconde à la peintre avec qui Ezra a passé une bonne partie de sa vie. Elle en dirait quoi, Ginny, de l’art abstrait ? Déjà distraite par un auteur qui lui fait un signe de main et un grand sourire, Ophelia oublie ses questions aussi peu pertinentes que condescendantes pour ravaler sa nausée intermittente. « Y’a aucun scénario où ça va mal. » « C’est un défi ? » elle voit bien ce qu’il fait, Ezra. Malgré sa contre-attaque, Ophelia est bourrée de gratitude et s’excuse du regard autant qu’elle le peut. Il y a quelque chose qui change quand Ezra est là. Elle n’a plus besoin de compenser d’optimisme sur tout pour pallier à son éternelle angoisse ; il sait autant qu’elle lorsqu’elle se perd dans sa tête et qu’elle exagère. Aujourd’hui est un exemple parmi tant d’autres où elle devrait véritablement se raisonner, être objective et réaliser qu’elle est la seule qui voit tout s’écrouler avant même d’avoir construit quoi que ce soit. Tranquille. « Dis toi qu’avec le temps, tu connais mieux ton sujet et que c’est plus facile de démontrer ce que t’en penses. » il continue. Ezra en rajoute, toujours avec la voix la plus calme qu’il peut avoir, un sourire jamais bien loin. Quand elle sera dans sa zone de confort, qu’elle aura retiré ses escaprins et son rouge à lèvres et qu’elle sera redevenue Ophe à la queue de cheval et au jogger trop grand comme pyjama, elle lui dira merci, pour vrai. « Et je sais à quel point tu peu être douée pour défendre ton point de vue, parce-que j’ai perdu presque tous débats depuis que je te connais. » « Contrairement à ce que la rumeur suggère, ce n’est pas ma plus grande fierté. » la voir rebondir sur les piques gentilles d’Ezra est bon signe. « Mais ça se place dans mon top 3, facilement. » très bon signe. Elle sourit, souffle un peu, se ressaisit. « Tu vas tout déchirer, tu vas voir. T’es pas seule, je serai dans le fond à faire des grimaces pour te faire rire et à lancer des regards noirs à ceux qui disent n’importe quoi dans la salle. » pourtant, elle se contente de le remercier dans un souffle, parce qu’elle garde ses forces pour mener à bien son combat.

C’est un bon moment pour rappeler que la conférence à laquelle Ophelia a été invitée à se prononcer s’attarde à la présence d’enfants dans les récits de fiction, et non à la guerre froide et à ses meilleures tactiques d'attaque et de défense. Pourtant, lorsqu’elle monte sur scène, l’écrivaine est guidée par une seule et unique impulsion : celle de ne pas craqeur devant public.

Elle est réussi, en quelques sortes. À grand coup de :
« Non, je ne suis pas d’accord. »
« C’est une blague, j’imagine ? »
« Évidemment. »
« Moi ? Je me porte très bien. »
« C’est ça. »

Ophelia énumère les raisons pour lesquelles elle déteste qu’on utilise un enfant pour en faire un faire-valoir, une morale biaisée dans un roman. Elle critique sans les nommer quelques auteurs dans la salle qui l’ont fait, ne nomme pas de visage mais laisse son regard les caresser du haut de son petit podium lorsque le moment est bien choisi. Elle fait quelques remous, Ophelia qui manque tellement de confiance en elle qu’elle s’en invente et vole même celle de ses collègues. Le tout, sur une trame de battements de cils et de sourires en coin. Elle pique et provoque, dérange, mais le fait avec une voix si candide et un air si angélique qu’on ne sait plus à qui elle s’attaque, et si elle s'attaque vraiment à quelqu’un. Un "garce" chuchoté la guide, lorsqu’elle rend son micro et descend les escaliers qui la séparent d’Ezra. Elle l’entend, mais fait comme si de rien n’était. Voyons, on doit parler de qui que ce soit d’autre que de la douce Ophelia. N’est-ce pas ?

« J’ai pas tout suivi, mais promis j’ai applaudi avec les autres à la fin. » « Un jour on vaincra ta peur de voler pour voir si tu es de ceux qui applaudissent quand l’avion atterrit. » Ophelia a repris du nerf et des couleurs. Sa panique s’est envolée au même titre que les tremblements qu’elle arrivait de plus en plus à gérer sur scène en collant ses genoux l’un sur l’autre. Maintenant qu’elle respire et que les caméras sont braquées sur un autre panel que celui où elle a fait sa petite sensation, elle est déjà prête pour la suite. Une femme d’action. « Et je crois même qu’ils ont déjà ouvert l’accès au buffet, si jamais tu veux aller attraper une coupe de vin dès maintenant. » dès maintenant est tout ce dont elle a besoin. Ophelia vit dans le moment présent quand elle glisse son bras sous celui d’Ezra et l’entraîne avec elle là où il semble déjà avoir jeté son dévolu. « Une coupe de blanc. » elle joint le geste aux mots en prenant un verre pour elle, puis un pour Ezra. « Une coupe de rouge. » refaisant la même chose, elle comble la main libre d'Ezra ainsi que la sienne par un bordeaux. « J’ai du mal à choisir aujourd’hui, c’est affligeant. » elle serait presque mignonne, Ophelia, si elle n’avait pas la tête bourrée d’hypocrisie en permanence. Dans des moments comme celui-ci, où elle profite véritablement des choses sans arrière-pensée, il y a une partie d'elle qui se fascine de vivre une vie aussi simple. « J’ai envie d’oublier complètement que je fais partie de ce monde-là. » cette petite partie d'elle parle à sa place, visiblement. « Pour le moment en tout cas. » et si Ophelia était une fille normale, dans un événement normal, avec un ami qui la garde bien solide les pieds sur Terre, elle ressemblerait à quoi ? « Tu m’aides ? » soyons honnêtes, avec le coup d’oeil qu’elle lui lance lorsqu’elle prend une gorgée de blanc, il n’a pas vraiment le choix.
Revenir en haut Aller en bas
Ezra Beauregard
Ezra Beauregard
les adieux volés
  
abstract manifesto (ezra) HlIQNBi Absent
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq.
STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos.
MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail.
LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort.
abstract manifesto (ezra) Tumblr_pt9ise35aG1y5qlb6o3_400
POSTS : 52573 POINTS : 120

TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie.
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).
CODE COULEUR : cornflowerblue.
RPs EN COURS :
(quatre) – present: finnley #2jamesjoshuamokare | the only one:

abstract manifesto (ezra) F2f5686238e9258af8ea0d56e82e8504a6dddfe6
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:

RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26
RPs TERMINÉS :
2024: charlieeveginny #24lily #34lily #33 (ua)swann (ua) | tbd: amosauden › lovden #2auden #3lovden #4lovden #5auden #6auden #7auden #8auden #9auden #10lovden #11auden #12auden #13auden #14coreycorey #2corey #3edge › edge #2evelynfinnleygabriellejamesonjosephkieranlilylily #2lily #3lily #4lily #5lily #6lily #7lily #8lily #9lily #10lily #11lily #12lily #13lily #14lily #15lily #16lily #17lily #18lily #19lily #20lily #21lily #22 (sld)lily #23lily #24 (sld)lily #25 (sld)lily #26 (sd)lily #27 (sd)lily #28 (sd)lily #29lily #30lily #31lily #32marleymarley #2tommy (roa)yasminebroregard #1broregard #2broregard #3olivia + thomasfamily reunion › #pinkteam (battles2016)paintball #hitmewithyourbestshotthe christmas miracleoctopuslas posadasrhett (bd)rhett #2 (bd)

and now the chapter is closed and done:

chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.

et là, un petit géranium:

AVATAR : sam claflin.
CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden).
DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 07/04/2015
https://www.30yearsstillyoung.com/t31212-whatever-helps-you-sleep-at-night

abstract manifesto (ezra) Empty
Message(#)abstract manifesto (ezra) EmptyMar 22 Nov 2022 - 19:04

« Elle me convient, à moi. » Alors si c’était là le type d’excuses qui lui convenait à elle, cela était amplement suffisant pour Ezra également - qui laissa un petit sourire rassurant se glisser sur ses lèvres alors qu’il s’osait à un clin d’oeil en direction d’Ophelia. De toutes façons, qu’importe ce qu’elle pourrait avancer comme argument de son côté, il était persuadé que tout allait bien se passer et que ses doutes et appréhensions n’étaient pas fondés; i l’avait vu s’épanouir au fil des années dans un domaine qui lui sciait comme un gant désormais, il n’y avait aucune indication de catastrophe en vue. « C’est un défi ? » Il eut un petit rire. « Un défi si tu veux oui. Un pari non par contre parce-que je risque de perdre et j’ai pas envie de partir avec un désavantage dans cette course. » Il n’avait jamais été bon parieur, de toutes façons, perdre à ce type d’exercice ne serait pas nouveau et leur permettrait surement de se rappeler de ce moment comme quelque-chose s’associer à des rires et des bons souvenirs plutôt qu’à une couche de stress inutile puisque Ophelia allait tous les écraser là-bas, sur scène. Bien sur qu’il en rajoutait des caisses et des couches, là où ce n’était pas foncièrement nécessaire, mais il serait apte d’adopter tous les comportent si cela pouvait permettre à la jeune femme de se rendre compte qu’elle avait parfaitement sa place parmi les grands, et ce depuis longtemps. « Contrairement à ce que la rumeur suggère, ce n’est pas ma plus grande fierté. » Qu’elle ait gagné tous les débats depuis plusieurs années. « Bla-bla-bla. » - « Mais ça se place dans mon top 3, facilement. » - « Nous y voilà, qu’est-ce que j’avais dit. » Elle ne croirait pas un seul instant à son air faussement choqué et déçu d’une telle vérité finalement révélée.

« Non, je ne suis pas d’accord. » - « C’est une blague, j’imagine ? » - « Évidemment. » - « Moi ? Je me porte très bien. » - « C’est ça. »

Même s’il avait fait des efforts, c’était promis, Ezra n’avait pas entendu bien grand chose d’autre du discours d’Ophelia; autant parce-qu’il ne comprenait pas tout de quoi elle parlait en tout temps que parce-qu’il avait passé une bonne partie de la conférence à observer ce qu’il se passait autour de lui. Le monde des présentations n’était pas fait pour Beauregard, qui avait toujours été plus à l’aise avec les mains sales et bien trop de brouhaha autour de lui dans un vieux hangar que n’importe où ailleurs dans ce monde. Au moins, avec les voitures, il n’y avait pas de questions de présentation et d’apparence à maintenir: ce qu’il y avait sous le capot avant de besoin d’authenticité pour fonctionner. « Un jour on vaincra ta peur de voler pour voir si tu es de ceux qui applaudissent quand l’avion atterrit. » Il lui dit un instant les gros yeux. « C’est pas drôle tu sais. Heureusement que les pilotes savent atterrir, t’imagines sinon ? » Il n’en arriverait jamais au point où il pourrait lâcher les accoudoirs de son siège d’avion pour applaudir, mais de toutes façons il ne voyait pas l’intérêt de cette pratique: il s’agissait là du métier de l’homme qui tenait le manche de l’avion, heureusement qu’il savait aller au bout du processus, marquerait plus qu’il ait oublié d’apprendre à atterrir.

De toutes façons, s’il était là aujourd’hui c’était pour montrer son soutien à la brune qui revenait vers lui et, bien sur aussi, profiter du buffet. C’était un des arguments qui avaient été utilisés pour l’appâter, cela ne serait donc une surprise pour personne qu’il se concentre davantage sur la seconde partie de cette excursion. « Une coupe de blanc. » Les doigts d’Ophelia avaient déjà réussi à dérober la dite coupe avant même que les yeux d’Ezra aient eu le temps de repérer le serveur dans le processus. « Une coupe de rouge. » Les deux mains des deux amis se trouvaient donc pourvues d’une coupe de chaque couleur: apparemment, elle ne comptait pas perdre un seul instant pour profiter également de la partie cocktail de cette conférence. « J’ai du mal à choisir aujourd’hui, c’est affligeant. » Il laissa échapper un petit rire. « C’est ce que je vois, oui. » Ce n’était pas lui qui allait se plaindre de la situation. « J’ai envie d’oublier complètement que je fais partie de ce monde-là. Pour le moment en tout cas. » Il haussa un sourcil et elle tourna son regard vers lui. « Tu m’aides ? » A la façon dont elle portait son verre à ses lèvres, de toutes façons, la question était vite répondue. Alors, il s’osa à un petit rire amusé. « J’ai signé pour en baver, alors autant démarrer de suite. » Il faudrait juste qu’il soit raisonnable sur sa consommation tout de même car s’il était venu sans cane ni béquille aujourd’hui, l’équilibre qu’il présentait était entre précaire - et honnêtement, il ne l’avait pas encore testé influencé par l’alcool de cette manière.

« En vrai, ton monde n’est pas si mal. » Et pour mettre en application ses paroles, Ezra héla de façon aussi polie que possible l’un des serveurs qui passait à leurs côtés. « Excusez moi, vous pourriez laisser le plateau de petits fours pas loin de nous, genre, là bas là ? » Il pointa du menton une des tables hautes à leurs côtés, ses deux mains étant occupées de deux verres différents pour le moment. Le serveur obtempéra sans chercher à comprendre et ce fut d’un pas vaillant qu’Ezra s’approcha de la dite-table. Ses deux verres furent posés sur la surface plane pour qu’il ait les mains libre pour manger. « Regarde: de quoi boire, de quoi manger - ils sont super bons tu devrais y gouter -, et une infinité de gens à critiquer. » La malice était présente dans son regard autant que l’amusement, en cet instant. « On a vraiment besoin d’autre chose ? » De mille et une choses en plus, surement; mais rien qui valait la peine d’être mentionné pour le moment, le temps que le stress retombe chez Ophelia et que l’amusement prenne sa place.





abstract manifesto (ezra) 2390413160 :


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

abstract manifesto (ezra) Empty
Message(#)abstract manifesto (ezra) EmptyMar 13 Déc 2022 - 2:45

Ezra détonne d’une multitude de manières, Ophelia ne pourrait pas l’admirer autant. Elle qui est si habituée à se confondre parfaitement dans la masse, elle réalise qu’on ne meurt pas, lorsqu’on est différent de la majorité. Ezra est un éternel rappel qu’elle n’a pas besoin d’essayer si fort d’être si identique que les autres, mais il faut savoir qu'elle emmagasine cette sensation qu’à petites doses. Demain déjà, elle aura oublié à quel point elle se sent elle-même, quand il est dans les parages. C’est probablement pour ça - et pour cent autres raisons - qu’elle n’arriverait pas à imaginer sa vie sans la présence du grand blond à l’air perdu qui l’attend au bas de la scène une fois qu’elle a fini de s’y prendre pour une adulte. « C’est pas drôle tu sais. Heureusement que les pilotes savent atterrir, t’imagines sinon ? » à la manière d’une confidence qu’il n’a absolument pas le droit de répéter à qui que ce soit, Ophelia se hisse à son oreille pour chuchoter la terrifiante suite. « Certains le font les yeux fermés il paraît, pour l’adrénaline. » elle serait prête à parier qu’il en fera des cauchemars et elle s’excusera peut-être, le jour où elle aura besoin qu’il l’accompagne à l’autre bout de l’Australie pour jouer les cheerleaders. Ou peut-être qu’elle essaie aussi de travailler sa carapace, de l’endurcir au mieux. Les intentions d’Ophelia sont aussi honorables qu’elles ne sont pas claires.

« C’est ce que je vois, oui. » elle se plaint, elle qui ne se plaint jamais. « J’ai signé pour en baver, alors autant démarrer de suite. » mais les deux coupes entre ses doigts lui remontent le moral surtout lorsqu’elle voit qu’Ezra est lui aussi également bien prêt à s’hydrater. « En vrai, ton monde n’est pas si mal. » tu crois ? Elle éclate de rire, trinquant ses verres contre ceux de son ami de toujours entre deux éclats. Elle rend les choses faciles, pour Ezra. Il a toujours été adepte de simplifier les choses, lui a montré comment lorsqu’elle ne voyait que des scénarios complexes et chaotiques, devant elle. À son tour, Ophelia simplifie, prend une gorgée puis une autre, se laisse guider d’un point A à un point B le sourire aux lèvres. « Excusez moi, vous pourriez laisser le plateau de petits fours pas loin de nous, genre, là bas là ? » le voilà qui prend ses aises alors qu’il devait en baver. Ophelia admire le sourcil haussé, hochant de la tête lorsque le serveur les regarde pour recevoir quelconque confirmation que l’endroit où il a posé les plats de petits fours était bien le bon. « Regarde: de quoi boire, de quoi manger - ils sont super bons tu devrais y gouter -, et une infinité de gens à critiquer. » Ophelia scrute l’assiette à la recherche de la bouchée parfaite, une oreille toujours dédiée à Ezra sans qu’elle n’ait besoin de se forcer pour. « On a vraiment besoin d’autre chose ? » « Absolument rien d’autre, on emménage. » la blague est vieille, ils se la sortaient déjà à l’université quand ils trouvaient un canapé relativement confortable où s'installer, pas trop taché par la bière des gens qui y étaient avant eux. Aujourd’hui, ils emménageraient dans un auditorium rempli de gens à cravate et en robes griffées mais l’effet est le même. Ophelia adore se donner l’impression que les lieux sont un peu à elle, un peu à Ezra. Propriétaires de rien sauf du calme de s’enraciner à une table, à quelques bouchées et à quelques gorgées de vin.

« Tu marches bien, aujourd’hui. » Ophelia a pris le temps de le détailler, entre maintenant et tout à l’heure. Et si l’accident est encore trop récent pour qu’il soit rétabli au complet, elle est de ceux qui gardent le Nord et qui félicitent les bons jours. « J’ai complètement oublié de te dire. » elle y tient, l’écrivaine, de le souligner lorsqu’elle le remarque. Parfois Ezra était complètement déséquilibré, ça lui brisait le coeur de le voir chercher des coins de comptoirs ou des rebords de murs pour garder son corps bien droit en espérant qu’on ne l’ait pas remarqué. Avec elle, il n’a jamais eu besoin de jouer au plus fort ou du moins, elle l’espère de toutes ses forces. « Par contre je m’attendais à plus que ça, côté cicatrices de guerre.  » dédramatisant le petit aller simple qu’il pourrait faire vers justement ces jours-là, ceux où les choses n’allaient pas aussi bien, Ophelia fait semblant de scruter avec insistance tous les endroits où Ezra n’a pas de cicatrices. Elle s’en voudra toujours un peu de ne pas avoir été là quand tout ça est arrivé. Mais elle n’aura pas le temps de regretter bien longtemps, voyant une tête rousse s’avancer vers eux à un pas trop rapide pour qu’il ne soit pas déterminé à venir leur parler. « Pas le droit de dire une fois un mot avec la lettre E. » Ophelia pense vite, essaie de trouver n’importe quel jeu stupide pour s’enlever la pression de devoir parler à qui que ce soit du milieu, mais aussi à Ezra de devoir endurer une autre séance de small talk. « Sinon… » elle n’aura pas non plus le temps de suggérer une conséquence pour le ou la perdante qu’on lui coupe la parole. « Ophelia ! Quel bonheur de te croiser ici. » il la connaît ? Il la connaît. « Oui, oui. » Ophelia ignore son nom et ne se rappelle pas de son visage, mais se félicite de maîtriser l’art du sourire aussi forcé que naturel pour faire passer la pilule. « Je me demandais justement quand ils t’inviteraient à revenir parler en conférence. Il était temps. » « J’avais du trac mais ça a fini par finir. » l’exercice est laborieux et la brune met presque le double du temps pour terminer sa phrase sans prononcer la lettre bannie, mais la gymnastique reste douloureuse. « Tu es venue avec un collègue ? Ou c’est ton nouvel éditeur ?  » depuis quand est-ce que les gens anonymes posaient autant de questions ? Ophelia inspire profondément. « Izra, un ami, Izra Baragard… » et c’est en se retenant d’éclater de rire, déterminée à se mordre l’intérieur des joues à la place, qu’elle tourne la tête vers Izra.
Revenir en haut Aller en bas
Ezra Beauregard
Ezra Beauregard
les adieux volés
  
abstract manifesto (ezra) HlIQNBi Absent
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq.
STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos.
MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail.
LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort.
abstract manifesto (ezra) Tumblr_pt9ise35aG1y5qlb6o3_400
POSTS : 52573 POINTS : 120

TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie.
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).
CODE COULEUR : cornflowerblue.
RPs EN COURS :
(quatre) – present: finnley #2jamesjoshuamokare | the only one:

abstract manifesto (ezra) F2f5686238e9258af8ea0d56e82e8504a6dddfe6
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:

RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26
RPs TERMINÉS :
2024: charlieeveginny #24lily #34lily #33 (ua)swann (ua) | tbd: amosauden › lovden #2auden #3lovden #4lovden #5auden #6auden #7auden #8auden #9auden #10lovden #11auden #12auden #13auden #14coreycorey #2corey #3edge › edge #2evelynfinnleygabriellejamesonjosephkieranlilylily #2lily #3lily #4lily #5lily #6lily #7lily #8lily #9lily #10lily #11lily #12lily #13lily #14lily #15lily #16lily #17lily #18lily #19lily #20lily #21lily #22 (sld)lily #23lily #24 (sld)lily #25 (sld)lily #26 (sd)lily #27 (sd)lily #28 (sd)lily #29lily #30lily #31lily #32marleymarley #2tommy (roa)yasminebroregard #1broregard #2broregard #3olivia + thomasfamily reunion › #pinkteam (battles2016)paintball #hitmewithyourbestshotthe christmas miracleoctopuslas posadasrhett (bd)rhett #2 (bd)

and now the chapter is closed and done:

chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.

et là, un petit géranium:

AVATAR : sam claflin.
CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden).
DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 07/04/2015
https://www.30yearsstillyoung.com/t31212-whatever-helps-you-sleep-at-night

abstract manifesto (ezra) Empty
Message(#)abstract manifesto (ezra) EmptySam 31 Déc 2022 - 5:25

Lorsqu’elle se mit sur la pointe des pieds, qu’elle s’approcha de son oreille comme pour lui confier un secret, Ezra savait d’avance qu’il n’allait guère apprécier le commentaire qui s’en venait. « Certains le font les yeux fermés il paraît, pour l’adrénaline. » Il écarquilla le regard sans attendre la moindre seconde, pour mieux le tourner vers Ophelia - elle ne pouvait pas être sérieuse à s’amuser de lui de cette manière. Elle pouvait être sûre qu’il n’était pas prêt de s'approcher du moindre appareil aérien sur les prochaines semaines, si ce n’était pas les prochains mois. C’était là le genre de commentaire qui réveillait ses peurs les plus profondes, les plus viscérales - celles qui avaient aussi surement le moins de sens -, et la jeune femme en était parfaitement consciente, de tout ça. Alors, lorsqu’elle changea de sujet et qu’elle reporta son attention sur les verres qui leur étaient servis aujourd’hui, sur les personnes autour d’eux et sur les informations que ces dernières pourraient leur apporter, Ezra ne mit qu’un instant pour attraper la perche au vol. Tout, si ce n’était pas discuter de son prochain vol en avion; surtout qu’ils avaient largement de quoi se mettre sous la dent aujourd’hui, avec tout ce beau monde de présent. « Absolument rien d’autre, on emménage. » Il avait retrouvé le sourire et la blague allant de paire avec, si bien qu’il hocha la tête pour approuver les paroles de son amie sans hésiter un instant - presque, sa valise était déjà prête dans un coin de la pièce juste pour prouver qu’il était à ses côtés et partant pour cette séance de critiques à peine acerbes en réalité.

« Tu marches bien, aujourd’hui. » Le regard d’Ezra s’était tour à tour d’abord concentré sur l’un de ses verres qu’il tenait en main - pour poser finalement l’autre sur la table haute qu’ils avaient désormais privatisée -, pour ensuite s’accrocher aux silhouettes qui étaient autour d’eux et tenter de reconnaître un visage connu ou un autre, pour finalement se poser sur les traits d’Ophelia lorsqu’elle prononça sa phrase. Il portait un sourcil quelque peu haussé sur son propre visage, témoignant de la surprise quant à sa remarque. « J’ai complètement oublié de te dire. » - « Ah ouais, tu trouves ? » Promis que l’étonnement dans la voix de Beauregard n’était en aucun cas feinté. Il était vraiment surpris d’une telle remarque de la part de la brune à ses côtés, tant parce-qu’il avait l’impression que ce n’était pas vraiment le cas que parce-qu’il ne pensait pas qu’elle aurait eu le temps de pointer ce type de détail du regard. Alors, il haussa presque lassement les épaules. « J’ai l’impression de plus voir d’amélioration pourtant ces derniers temps, c’est frustrant. » Parce-que c’était plus dur de s’accrocher, de continuer la rééducation, quand les résultats étaient bien plus discrets. Il n’avait pourtant pas le choix, il le savait: dans quelques mois, il aurait dans les bras un nouveau né qui aurait besoin d’un père en bonne forme physique. « A quel moment t’as eu le temps de voir ça toi, hein ? T’avais pas d’autres choses sur lesquelles te concentrer ? » Le sourire qu’il étira à son intention voulait dire merci en réalité, car ça faisait du bien de savoir que d’autres personnes étaient derrière lui et ses efforts quotidiens. « Par contre je m’attendais à plus que ça, côté cicatrices de guerre. » Sur ce coup là, Ezra ne sut s’empêcher de lever les yeux au ciel. « Forcément que le compliment c’était pour mieux te moquer derrière. » Heureusement, bien sur, que les blessures de guerre étaient presque invisibles dans son cas: il n’avait pas besoin de rappel quotidien de ce qui s’était passé quelques mois plus tôt.

« Pas le droit de dire une fois un mot avec la lettre E. » La discussion changea du tout au tout alors qu’une tiers personne s’avançait vers eux et qu’Ezra ne comprenait plus trop ce qu’il se passait autour de lui finalement. « Sinon… » - « Sinon quoi ? » Il avait parlé vite et à voix basse, mais ce ne serait pas suffisant apparemment. « Ophelia ! Quel bonheur de te croiser ici. » - « Oui, oui. » - « Je me demandais justement quand ils t’inviteraient à revenir parler en conférence. Il était temps. » - « J’avais du trac mais ça a fini par finir. » D’accord, réflexe numéro un: cacher le sourire naissant et le rire s’en venant avec d’une coupe de vin. Le numéro deux était de laisser son regard se poser partout ailleurs que sur la chevelure rousse devant eux. « Tu es venue avec un collègue ? Ou c’est ton nouvel éditeur ? » Le rire menaçait déjà dangereusement à ce moment là, mais Ezra ne pouvait pas se permettre de répondre sans que cela se voit comme le nez au milieu de la figure qu’il tentait de garder un certain sérieux - qu’il ne maitrisait en réalité déjà plus du tout au moment où Ophelia répondit pour eux deux. « Izra, un ami, Izra Baragard… » Si elle réussit à retenir son rire, Ophalia, ce ne fut en rien le cas d’Izra qui se mit à cracher sa gorgée de vin rouge sur leur interlocuteur face à eux - la chemise était bonne à emmener de suite au pressing, et surement tout de même à jeter par la suite. « Pardon, pardon, pas fait… » Il allait dire exprès mais ce mot ne pouvait être dit sans lever l’interdiction du petit jeu de la brune. Et comme il s’en rendit compte à une seconde de le prononcer, cela lui provoqua un nouveau rire - ce fut par le nez que la nouvelle gorgée de vin s’échappa. Ca brulait, le vin par le nez.





abstract manifesto (ezra) 2390413160 :


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

abstract manifesto (ezra) Empty
Message(#)abstract manifesto (ezra) EmptyDim 1 Jan 2023 - 20:45

« Ah ouais, tu trouves ? » Ophelia ne laisse même pas une seule seconde passer avant d’hocher la tête et de confirmer à Ezra qu’elle ne mentirait absolument pas à ce sujet. Elle sait bien, qu’il a le nez collé sur ses blessures et sur ce qu’il est devenu le plus temporairement du monde. Mais elle n’est pas qu’éternellement optimiste, elle constate aussi. Et n’aurait jamais été sadique au point où elle lui aurait dit quelque chose de faux simplement pour l'effet placebo qui viendrait avec. « J’ai l’impression de plus voir d’amélioration pourtant ces derniers temps, c’est frustrant. » Ezra est face à un plateau et tourne en rond, Ophelia le sent jusque dans ses os. Elle l’imagine en séance de réhabilitation, garder son calme mais lister mentalement tout ce qu’il déteste, tout ce qu’il voudrait améliorer mais qu’il n’arrive pas à atteindre malgré tous les efforts qu’il peut bien faire jour après jour. Lorsqu'elle l’imagine se voir père et incapable de se tenir droit avec son enfant entre les bras, son coeur se serre un peu plus. « Est-ce qu’il y a quelque chose que tu peux faire différemment ? D’autres exercices, un autre avis ? » si ce qu’il fait actuellement ne lui convient pas, si ça ne va pas aussi bien qu’il le voudrait, alors elle passera en mode solutions. Ophelia secouera tout ce qu’elle pourra pour lui trouver d’autres professionnels, des remèdes miracles. Elle videra ses comptes en banque et publiera cinq autres livres écrits strictement pour être des best-sellers rien que pour renflouer ses coffres et lui payer de meilleurs soins que ceux qu'il reçoit en ce moment. Ophelia est en mission et peu importe ce qu’Ezra pourra bien lui dire, elle gardera l’objectif d’accélérer sa remise en forme complète au mieux de ses capacités. « A quel moment t’as eu le temps de voir ça toi, hein ? T’avais pas d’autres choses sur lesquelles te concentrer ? » elle roule des yeux et secoue la tête, comme si le simple fait d’être l’une des têtes d’affiche du jour l’aurait empêchée de porter attention à la santé de son meilleur ami. « Je vois ce qui compte. » Ophelia le statut comme une évidence. Il est ce qui ressemble le plus à la famille qu’elle s’est choisie. Ezra n’a jamais abandonné ses côtés dans les moments difficiles - elle n’a pas prévu quitter le sien en aucune circonstance à son tour.  « Forcément que le compliment c’était pour mieux te moquer derrière. » l’innocence même, quand Ophelia hausse des épaules et vole une gorgée dans la coupe d’Ezra simplement pour clore le sujet aussi vite qu’elle l’a amené. Elle est fine au point de remarquer sans trop forcer que ce genre de discussion, sur l’équilibre d’Ezra et l’accident qui est en cause, ne s’étale que lorsqu’ils sont en privé.

« Sinon quoi ? » sinon des tas de choses, et tout autant de conséquences en prime, mais oublier le nom de son interlocuteur suffit à gober tout l’espace dans la bulle d’attention de l’écrivaine. Elle cherche, elle cherche encore, elle cherche de toutes ses forces et comme d'habitude, être incapable de trouver quelque chose la rend complètement folle. Ophelia a la bouche sèche et les sourcils froncés. « Pardon, pardon, pas fait… » le type lui, est tout sauf sec, et la gorgée qu’Ezra lui a renvoyée sur la chemise suffit à achever l’intérieur des joues d'Ophelia qu’elle mord en espérant retenir un éclat de rire elle aussi. « Qu’est-ce qu’il a lui ? » elle sent du fer sur sa langue, tout autant qu’elle sent le regard aussi hilare que possible du Beauregard sur son profil. Concentre-toi Ophelia, vous êtes en public, les gens jugent et ces gens, elle les laissera juger comme ils le veulent tellement elle s’investit dans sa demande de ne pas faire partie de ce monde-là aujourd’hui. Le stress des dernières minutes a fini de lui affaisser les épaules, Butcher est maintenant aussi détachée qu’épuisée. La combinaison est particulièrement dangereuse dans un environnement où elle n’a plus du tout envie de prouver quoi que ce soit.  « Sais pas… » comme un enfant qui apprend à parler bien après avoir appris à faire des bêtises, Ophelia hausse les mains à hauteur d’épaules, complètement bredouille, complètement incapable de retenir le rire qui monte et monte le long de sa gorge. « Non mais, vraiment ? Ophelia ? Tu m’expliques ce qui est si drôle ? » elle éclate une bonne fois pour toutes, au même moment où Ezra renvoie encore du vin comme l’enfant qu’il est et qu’elle lui rend bien. Les deux imbéciles heureux qu’ils peuvent bien être attirent l’attention juste assez pour créer un petit attroupement autour d’eux. Ophelia ne voit même pas qu’ils sont au centre du spectacle lorsqu’elle s’exclame, triomphante : « Allan ! » à bout de souffle, de rire et de se rappeler ce qu’elle cherche depuis cent ans. Ophelia relance le jeu dans les règles de l’art. « Ça, son nom… » ce n’est que maintenant qu’elle réalise à quel point ils sont fixés, Ezra et elle.
Revenir en haut Aller en bas
Ezra Beauregard
Ezra Beauregard
les adieux volés
  
abstract manifesto (ezra) HlIQNBi Absent
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq.
STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos.
MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail.
LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort.
abstract manifesto (ezra) Tumblr_pt9ise35aG1y5qlb6o3_400
POSTS : 52573 POINTS : 120

TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie.
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).
CODE COULEUR : cornflowerblue.
RPs EN COURS :
(quatre) – present: finnley #2jamesjoshuamokare | the only one:

abstract manifesto (ezra) F2f5686238e9258af8ea0d56e82e8504a6dddfe6
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:

RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26
RPs TERMINÉS :
2024: charlieeveginny #24lily #34lily #33 (ua)swann (ua) | tbd: amosauden › lovden #2auden #3lovden #4lovden #5auden #6auden #7auden #8auden #9auden #10lovden #11auden #12auden #13auden #14coreycorey #2corey #3edge › edge #2evelynfinnleygabriellejamesonjosephkieranlilylily #2lily #3lily #4lily #5lily #6lily #7lily #8lily #9lily #10lily #11lily #12lily #13lily #14lily #15lily #16lily #17lily #18lily #19lily #20lily #21lily #22 (sld)lily #23lily #24 (sld)lily #25 (sld)lily #26 (sd)lily #27 (sd)lily #28 (sd)lily #29lily #30lily #31lily #32marleymarley #2tommy (roa)yasminebroregard #1broregard #2broregard #3olivia + thomasfamily reunion › #pinkteam (battles2016)paintball #hitmewithyourbestshotthe christmas miracleoctopuslas posadasrhett (bd)rhett #2 (bd)

and now the chapter is closed and done:

chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.

et là, un petit géranium:

AVATAR : sam claflin.
CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden).
DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 07/04/2015
https://www.30yearsstillyoung.com/t31212-whatever-helps-you-sleep-at-night

abstract manifesto (ezra) Empty
Message(#)abstract manifesto (ezra) EmptyMar 10 Jan 2023 - 4:14

Si Ophelia trouvait qu’il avait fait des efforts dans sa marche et sa démarche, ce n’était pas tout à fait le cas pour Ezra. Disons qu’il savait que des efforts existaient, car parfois il s’en rendait compte lorsqu’il finissait par réussir de nouveau des gestes qu’il n’avait plus en mémoire jusqu’alors; mais ces derniers étaient devenus tellement rares et près insignifiants contrairement aux progrès qu’il avait sur les premières semaines, qu’il ne s’en réjouissait pas toujours et surtout plus autant. Ca faisait plaisir, d’entendre alors que quelqu’un d’autre avec un regard nouveau et extérieur trouvait qu’il ait continué à avoir des améliorations. « Est-ce qu’il y a quelque chose que tu peux faire différemment ? D’autres exercices, un autre avis ? » Doucement, il secoua son visage, reprenant une gorgée de vin, attrapant un soupire avant qu’il ne s’échappe. « Non, rien à faire. Mon corps arrive au bout des miracles à réaliser, c’est tout. » Parce-qu’il en était presque un vrai de miracle: beaucoup avaient parié qu’il ne s’en remettrait pas, et nombreux de ces derniers avaient été en faveur de l’idée qu’il ne remarcherait pas. Il avait réussi à trouver tort à beaucoup de personnes, mais ces derniers temps ils étaient tous formels - et lui avec, contre toutes attentes: les progrès ne seraient plus ce qu’ils avaient pu être. Ce n’était pas grave, il était déjà bien en forme, mais il était vrai que c’était frustrant. De toutes façons, il ne s’attarderait pas sur le sujet ce soir, ils n’étaient pas là pour débattre de s’il marchait mieux ou non mais bien pour célébrer Ophelia et les exploits qu’elle réalisait de son côté. Elle ne devrait pas avoir le temps de s’attarder sur ce type de détails. « Je vois ce qui compte. » Malgré tout, Ezra ne sut faire autrement que d’esquisser un petit sourire en coin.

Si le début de leur sortie avait été placée sous le signe du sérieux et des taches d’adulte à effectuer, à partir du moment où les coupes de vin s’étaient invitées à la fête, les choses n’avaient plus été prises autant au sérieux. Si bien que lorsque l’un des collègue d’Ophelia se pointa, et que cette dernière lança son petit jeu afin de se divertir, toute trace des adultes qui avaient été l’instant d’avant avait disparu. Si bien qu’à force de retenir un rire ici et là, à mesure que les phrases de la brune se faisaient entendre, Ezra ne sut retenir lui son sérieux de son côté et expulsa toute sa gorgée de vin sur l’homme qui leur tenait la patte depuis que leurs chemins s’étaient croisés. « Qu’est-ce qu’il a lui ? » Promis, Beauregard aurait aimé pouvoir répondre lui-même à cette question, n’était pas du genre impoli d’ordinaire, mais le rire prenait le dessus sur bien des choses chez lui ce soir et il ne sut retrouver son sérieux alors que cette fois-ci, et pour la seconde fois, ce fut par le nez que le vin rouge s’échappa. « Sais pas… » Elle arrivait à garder un semblant de sérieux et à continuer son petit jeu, c’était là une preuve de la force qui pouvait résider en Ophelia - là où Ezra avait rendu les armes bien trop rapidement, mais il n’en avait que peu à faire. Alors qu’il faisait un pas de côté pour attraper des petites serviettes en papier et qu’il en tendit quelques uns en direction de l’homme face à eux, ce dernier semblait exaspéré au point que le regard qu’il lançait à Ophelia se couvrait de noir de seconde en seconde. « Non mais, vraiment ? Ophelia ? Tu m’expliques ce qui est si drôle ? » Le rire de la brune se fit finalement entendre; peut-être n’était-elle pas aussi solide qu’elle l’y paraissait. « Allan ! Ça, son nom… » Et alors qu’il essayait les larmes qui perlaient de ses yeux à force de rire - et suite à la douleur du vin le long de ses parois nasales -, ce ne fut qu’à ce moment là qu’il remarqua qu’ils avaient, bien malgré eux et là où ils avaient désiré rester discrets surtout, formé un petit attroupement autour de la scène qui se déroulait. Assez pour que certains tirent de petits sourires - là où la plupart malheureusement levaient les yeux au ciel.

Un semblant de sérieux - très précaire - se glissa de nouveau sur les traits du visage d’Ezra, alors qu’il se rendait bien compte qu’ils leur fallait filer à l’anglaise s’ils ne voulaient pas transformer ces regards curieux en regards haineux. De retour à un équilibre précaire tant il retenait de nouveaux rires menaçant de faire surprise, Ezra se rapprocha d’Ophelia pour passer un bras sous le sien. « Nous va… pas là. Maison, d’accord ? » Il s’accrochait autant qu'il le pouvait pour ne pas être le premier à perdre au petit jeu désormais installé entre eux, mais c’était surtout dans ses gestes que son message était précisé: il attirait désormais doucement la brune avec lui vers la sortie de la salle de réception, alors que d’autres regards leur étaient lancés, et qu’il s’appliquait à lancer des sourires ici et là à qui voudrait bien en recevoir un à la volée. Ce ne fut que lorsqu’ils passèrent les portes d’entrée du bâtiment que le rire d’Ezra se fit de nouveau entendre. « T’as vu la tête qu’il a fait ? » Autant par rapport à la façon qu’Ophelia empruntait pour parler, que par rapport à l’attitude de Beauregard pendant tout cet échange. « Y’a de fortes chances pour qu’il me recherche pour m’envoyer la facture du pressing. » Le costume d’Ezra aurait besoin d’aller y faire un tour aussi, par la même occasion, car celui du dit-Allan n’était pas le seul à avoir subi des dégâts dans cette situation. Finalement, une fois qu’il eut réussi à se calmer un peu, il posa son regard sur la jeune femme avec un petit sourire en coin. « Merci. » Il ajouta là un petit clin d’oeil complice. « Ca fait du bien de rire et de pas se prendre au sérieux pour un moment. »





abstract manifesto (ezra) 2390413160 :


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

abstract manifesto (ezra) Empty
Message(#)abstract manifesto (ezra) EmptySam 21 Jan 2023 - 0:25

Elle est bien loin, la Ophelia qui s’inquiètait qu’Ezra ait du mal à voir le moindre progrès sur sa démarche maintenant qu’elle passe en revue tous les mots qu’elle s’est elle-même interdit l’utilisation. Le vin entre ses doigts risque à tout moment de faiblir les règles, elle doit donc se dépêcher d’y tenir avant de glisser un “e” de trop entre ses mots. Pour le moment, entre Ezra qui arrose de bon coeur son costume et celui d’Allan, et Ophelia qui se découvre un talent épatant pour retenir son souffle le plus longtemps possible et éviter ainsi de rire trop vite, l’écrivaine n’est pas trop mal. De base, jamais elle ne s'autorise le moindre faux pas en public. Ses cheveux et ses vêtements sont toujours impeccables, sa conversation n’est pas négligée non plus. Mais il faut croire que la pression sur ses épaules a parfois besoin de s’évacuer autrement que par une bonne séance de pleurnichage de gamine sous la douche. Ophelia fait n’importe quoi, boit du vin et éclate de rire, se retrouve sur la liste noire de ce type et de probablement quatre cinq autres et ne pourrait pas plus s’en foutre. C’est ça, l’effet Ezra. Entre autres choses.

Son bras sous celui de son amie, Beauregard a l’air aussi suppliant qu’adorable lorsqu’il leur offre une porte de sortie dans les règles. « Nous va… pas là. Maison, d’accord ? » et dans toute sa candeur et son sérieux, Ophelia redresse le menton, acquiesce de la tête et regarde bien dans les yeux Allan pour lui annoncer avec toute la fibre dramatique qu’elle peut encore se vanter d’avoir : « Ici, l’instant où on part ! » tombée du rideau. Ils s’esquivent non sans sentir des regards qui les suivent dans leur élan. Ophelia évite de justesse quelques chaises et quelques personnes, regrette la demie gorgée qu’il lui restait à boire et regrette encore plus le second canapé qu’elle a avalé et qui avait un goût de chaussette au caviar. Elle rêve déjà d’un burger dégoulinant de fromage qu’elle goberait sans gêne devant Ezra, même si elle sait bien qu’il risque de rentrer vaquer à ses occupations de père et futur père de famille. Dehors, Ophelia ne lui en veut déjà plus, c’était momentané, une petite haine d’à peine deux secondes de le voir en couple et heureux. Non pas parce qu’elle est jalouse de Lily et voudrait sa place, absolument pas, quelle idée. Mais l’étiquette “vie parfaite” qu’il mérite autant que possible est amère sur la langue de l’écrivaine. Pour plusieurs raisons obscures qui n’ont rien à voir avec Ezra et avec l’affection qu’elle lui porte, d’ailleurs. « T’as vu la tête qu’il a fait ? » elle lui en offre une encore meilleure, quand elle tente d’imiter Allan de mémoire. « Y’a de fortes chances pour qu’il me recherche pour m’envoyer la facture du pressing. » « Arrête, je vais lui dire qu’on faisait de la recherche pour un nouveau roman type Oulipo, sans la lettre E dedans… il va manger l’idée et vouloir publier ça direct. » Ophelia est confortable dans ses bottes, rapide sur l’idéation de pistes qui pourraient la sortir du pétrin avant même qu’elle y ait été. Un talent inné.

« Merci. » c’est à peu près à ce moment-là qu’Ophelia se dit que ce devrait être elle qui aurait dû le remercier. À chaque jour. Il ne saura jamais à quel point il lui fait du bien, à la sortir de sa tête composée à 95% de serpents et de pièges. « Ca fait du bien de rire et de pas se prendre au sérieux pour un moment. » Ophelia inspire, tire la révérence, sourit de plus belle et le remercie du fin fond de ses yeux elle aussi. Ils sont à égalité. « Garde ça en banque pour répondre à mes textos de panique dans six heures quand je réaliserai comment ils nous regardaient. » elle se moque d’elle-même, mais Ezra autant qu’Ophelia est très au fait de la tendance qu'elle entretient, d'avoir une légère (hum) anxiété face à la perception qu’ont les gens d’elle. Elle tente de se guérir, promis. « On a laissé les valises à l’intérieur, oups. » Ophelia fait référence à leur envie de s’installer là pour de bon, alors qu’elle s’affaire à leur commander un Uber pour s’assurer un retour responsable à la maison. « Faudra déménager une autre fois. » la blague ne perd pas en intérêt aux yeux de la brune, après toutes ces années. Ezra non plus.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

abstract manifesto (ezra) Empty
Message(#)abstract manifesto (ezra) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

abstract manifesto (ezra)