ÂGE : 33 ans ≈ né à brisbane le 10.04.1991, luke est un bon bélier comme il faut SURNOM : luke, mais il ne tire pas plus vite que son ombre, t'as capté - une jolie blonde aime l'appeler looser - il arrive que deux petites tornades l'appellent tonton STATUT : célibataire, briseur de coeur parfois, même du sien MÉTIER : ex-pompier, en reconversion LOGEMENT : fortitude valley, james street #30 POSTS : 853 POINTS : 820
TW IN RP : addictions, parents toxiques, incendies, maladie dégénérative TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : sous ses airs nonchalants, c'est simplement un coeur tendre qui ne sait pas utiliser les mots ≈ fan de vieilles musiques et de vinyles ≈ on le croise souvent en balade en ville avec son chien, jazz ≈ écolo et végé, il adore parcourir les brocantes et fripes pour chiner de seconde main ≈ fume comme un pompier ≈ tromboniste amateur ≈ pas forcément le couteau le plus aiguisé du tiroir ≈ insomniaque depuis son accident en 2022 ≈ même s'il est réservé, il a tendance à user de ses charmes pour mettre une fille dans son lit ≈ se rend plusieurs fois par semaine aux NA depuis 2024DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #003333 RPs EN COURS : répertoire téléphonique : greta - joaquin - joshua - olive
how can you just walk away from me? when all I can do is watch you leave 'cos we've shared the laughter and the pain and even shared the tears ≈ mallen #7
just take my hand hold it tight i will protect you from all around you i will be here don't you cry ≈ millie #1
lady, running down to the riptide taken away to the dark side i wanna be your left-hand man ≈ mabel #5
can it be that it was all so simple then? or has time re-written every line? if we had the chance to do it all again, tell me, would we? could we? ≈ olive #4
we've taken different paths and travelled different roads i know we'll always end up on the same one when we're old ≈ joshua #2
Déprimé et en colère. Ce sont les deux mots qui décrivent le mieux l’état d’esprit de Lucas ces derniers jours. En effet, le jeune pompier… ou plutôt ex-pompier, va devoir faire une croix sur ses espoirs de continuer dans cette voie et raccrocher le casque. Une nouvelle qui lui est très difficile à accepter et digérer. Avant que ses médecins lui annoncent le diagnostic, Lucas était encore persuadé que tout allait mieux. Il avait eu l’autorisation de ne plus utiliser sa béquille, de reprendre le sport à petite dose. Tout semblait aller dans la bonne direction. Puis, il s’est disputé avec Greta, et un curieux engrenage s’est mis en place. Comme si les mauvaises nouvelles s’enchaînaient. Mais sa dernière séance chez la kiné a certainement été le coup de grâce. Il était persuadé que tout ceci n’était qu’un mauvais rêve et que Sofia allait le rassurer, lui dire que les médecins avaient été un peu trop fermes sur leur diagnostic. Mais ça a été tout le contraire. S’en est suivi une discussion douloureuse et houleuse, qui tourne en boucle dans sa tête. Il s’est plus ou moins isolé depuis. Il est seulement passé chez Mads, juste après sa séance de kiné. Il sort seulement pour faire ses courses, promener Jazz. Jazz, qui est bien sa seule dose de réconfort, ces derniers jours. Tous les matins, il vient lui faire les mêmes câlins, les mêmes léchouilles dans le cou pour le réveiller. Lucas essaie de maintenir un semblant de routine. Lever, douche, tractions, médicaments, manger, sortir Jazz, fumer dix-huit clopes, médicaments. À son addiction à la nicotine, s’est rajoutée son addiction aux antidouleurs. Il ne s’en rend pas compte, mais il ne les prend plus qu’en cas de douleurs. Il s’endort parfois le soir, les idées brumeuses, sans s’en apercevoir, puis se réveille en pleine nuit, après un énième cauchemar et peine à se rendormir. Il est environ dix-huit heures, et le soleil commence à se coucher sur Brisbane, ses rayons passent au travers des fenêtres de l’appartement de Lucas. Le printemps a commencé et les jours rallongent. Le jeune homme sort de la douche, sa routine légèrement perturbée par la venue imminente de Greta. La jeune femme lui a envoyé un message la veille, totalement soûle. Même s’il est toujours en colère et déçu, il n’a pas pu s’empêcher de s’inquiéter et lui a renvoyé un message ce matin, pour s’assurer que tout allait bien. L’occasion pour elle de lui demander une nouvelle fois s’ils pouvaient discuter. Lucas n’a pas cherché à l’éviter et lui a proposé de le rejoindre ici. Ce n’était certainement pas le meilleur moment, mais il ne pouvait pas fuir éternellement. Il jette un oeil dans le miroir pour y voir un visage cerné, mal rasé, fatigué. Il enfile un sweat-shirt gris et un pantalon, avant de se diriger vers la cuisine, où se trouve l’armoire à pharmacie, Jazz dans ses jambes. Il l’ouvre, en sort une boîte de comprimés, et en avale deux, par réflexe, avec un grand verre d’eau. Évidemment, il se sent anxieux à l’idée de revoir Greta des semaines après leur dernière « discussion ». C’est à ce moment précis qu’il entend deux coups secs tapés sur sa porte d’entrée. Il soupire, et se traine, lui et sa jambe pour ouvrir à Greta. « Salut. », lui dit-il, la laissant entrer, avant de refermer derrière elle. La jeune femme fait quelques pas jusque dans le salon où Jazz l’accueille, visiblement très heureux de la revoir. Lucas les rejoint, mal à l’aise. Il jette un coup d’oeil discret à la jolie blonde, qu’il n’a pas vu depuis quelques semaines maintenant. Les traits de son visage sont tirés, fatigués, un peu comme les siens, mais il n’arrive pas à savoir s’il doit attribuer ça à sa soirée de toute évidence alcoolisée ou bien à autre chose. « Tu veux boire quelque chose ? Du thé ? », lui demande-t-il, froid malgré lui. Tout est si compliqué entre eux que ça lui donne mal au ventre, et il espère secrètement que ses médicaments feront effet plus rapidement que d’habitude.
is this really my life ?
i could run from it all but I'd only get lost oh, I've walked on the bridge that I shouldn't have crossed and I find myself, a user oh, I wake every day with addictions to feed they all call me a friend but I'll never be freed from the face of a faithless future
Dernière édition par Lucas Allen le Sam 17 Déc 2022 - 11:09, édité 2 fois
Greta Moore
le porte-plume
ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280
TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/aGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenienceDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [09/08]
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15#16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
Toute sa vie s’était organisée autour de cette volonté de recréer un mariage aussi parfait que celui de ses parents. Beaucoup de gens pensaient qu’ils étaient ainsi face aux caméras et que la relation une fois la porte du foyer close n’était pas aussi reluisante. Il n’en était rien. Greta avait grandi dans une famille ambitieuse mais où l’amour avait toujours été placé au centre et même si elle ne leur avouerait jamais, ses parents étaient ses modèles. La jeune femme savait ce qu’elle méritait, ce à quoi elle avait le droit d’aspirer et les hommes s’étaient souvent présentés à elle sans qu’ils ne puissent lui apporter ce dont elle avait besoin. Greta avait un objectif bien précis mais elle était devenue trop exigeante pour qu’une histoire d’amour ne puisse naître avant ses vingt-quatre ans, une époque où elle était encore assez jeune pour être naïve, mais assez mature pour s’imaginer passer le restant de ses jours avec cette personne. Arthur n’avait pourtant rien de l’homme idéal quand elle y repensait et elle aurait pu être plus vigilante, comme elle l’avait été avant cela avec bien des garçons plus convenables que lui. L’alcool, la drogue, le physique avantageux de son ex l’avaient empêché de penser correctement et de voir l’échec assuré vers lequel elle se dirigeait. Plus qu’une rupture et un coeur brisé, c’était tout un état d’esprit qui s’était envolé quand il s’en était allé et Greta avait été bien incapable de croire que l’amour existait réellement après cela. Mais les années passaient et en se reconstruisant, malgré toute la mauvaise foi qu’elle montrait encore à l’égard de cette relation, Greta devait bien réaliser que le problème venait du partenaire et qu’elle s’était entichée d’une personne loin de représenter un idéal.
Malgré tout, il lui avait été difficile de se rapprocher de Lucas, pourtant diamétralement opposé à Arthur. C’était peut-être également cela qui l’avait séduite, mais force était de constater que l’auteure s’était retrouvée dans une situation compliquée, se refusant d’admettre que leur amitié était peut-être à un tournant nouveau. Difficile d’admettre que l’amour qu’elle avait tant rejeté était peut-être tout doucement en train de naître en elle. Bataillant avec ces sentiments qui la terrifiaient, Greta n’avait finalement pas eu le temps de chercher à en comprendre les raisons puisqu’une simple erreur de Caleb, qu’elle connaissait à peine, avait suffi à gâcher tout ce qu’ils auraient peut-être pu essayer de construire. Les jours suivants leur dernière discussion, Greta n’avait plus vraiment été elle-même et s’était retrouvée face à d’anciens démons qui la ramenaient inévitablement dans un passé peu glorieux. Pourtant, il lui était pratiquement impossible de batailler avec le manque de Lucas et ces sentiments qu’elle ne s’expliquait pas sans un minimum d’aide. Alors les bouteilles s’étaient accumulées sans que la jeune femme ne réalise le problème que cela représentait. Après tout, c’était bien grâce à l’alcool qu’un semblant de contact avait été renoué.
Lucas 18h. chez moi.
Simple, concis, mais terriblement piquant, le message de la délivrance avait été loin de la soulager. Greta découvrait une facette différente de son ami et celle-ci ne lui plaisait plus autant et elle mettait les mots prononcés chez Maze la veille sur le compte de l’alcool. Malgré le ton de Lucas, il lui était impossible de refuser l’invitation - si l’on pouvait parler d’invitation et non d’ordre - alors elle s’était préparée. Son esprit était tiraillé alors qu’elle était incapable de reconnaître celui qui lui avait redonné un infime espoir, qui avait su réveiller quelque chose en elle, qui la faisait normalement rire et se sentir bien. Comment, en si peu de temps, était-il devenu la cause de tous ses problèmes ? Devant le miroir, la blonde souhaitait malgré tout se mettre à son avantage parce que l’idée de lui plaire n’était pas complètement exclue. Greta avait relevé ses cheveux, repensant à ses paroles à l’hôpital à propos de ses cheveux courts. Greta avait enfilé une robe bleue, faisant ressortir ses yeux comme il l’avait évoqué une fois. Greta s’était maquillée mais pas trop, sachant que c’était ce qu’il préférait. En se regardant une dernière fois avant de quitter le loft, un soupir s’était échappé d’elle en réalisant que toute sa tenue du jour avait été pensée pour lui et elle se trouvait extrêmement ridicule. Le moment était venu, l’auteure avait attrapé son sac et son téléphone et avait pris le chemin de l’appartement du pompier.
« Salut. » « Hey » avait-elle répondu avec un sourire qui s’était dessiné malgré elle en revoyant son visage. Heureusement, la froideur de Lucas avait été compensée par la chaleur indéfectible de Jazz qui lui avait accordé un accueil digne de ce nom. « Oh mais salut toi, tu m’as manqué tu sais? » avait-elle dit, accroupie pour cajoler Jazz. Comme s’il était le seul lui ayant manqué, Greta espérait que Lucas comprenne que cette affirmation n’était pas destinée qu’à son chien. « Tu veux boire quelque chose ? Du thé ? » Se relevant doucement, elle avait acquiescé. « Oui je veux bien, comme d’habitude. » avait-elle répondu en tentant d’être le plus naturel possible. Elle le savait, une boîte de thé achetée spécialement pour elle trônait dans le placard et c’était précisément celui-ci que Lucas avait préparé. Elle avait accepté la tasse qui serait probablement la seule source de chaleur de la journée, en plus de Jazz. Le moment était gênant, la tension était palpable et la jeune femme n’avait aucune idée de la tournure que prendrait la discussion ni même de comment Lucas gérait les conflits. Après tout, ils n’avaient jamais eu aucune raison par le passé de se disputer et si elle s’attendait à une discussion pacifiste, l’attitude du garçon lui faisait perdre cet optimisme. Son regard évitait le sien et Greta imaginait difficilement une réconciliation. « Ça va être difficile de discuter si on arrive même pas à se regarder dans les yeux… » avait-elle finalement dit pour rompre le silence gênant qui régnait entre eux, bien loin de réaliser que lorsque ses yeux se porteraient finalement sur elle, elle serait complètement déstabilisée. Alors, Greta avait de nouveau baissé son regard bleu vers sa tasse, tentant de remettre les pièces du puzzle dans le bon ordre et de comprendre la source du problème pour pouvoir le résoudre. « Je t’ai pas menti, Luke. Je t’ai juste pas tout dit, je pensais pas qu’on en arriverait là. » avait-elle tenté d’avancer pour commencer, peu sûre d’elle. Ces mots ne suffiraient probablement pas à apaiser un Lucas qui semblait bien plus blessé qu’elle ne l’aurait imaginé. « Tu penses que notre relation aurait été la même si tu avais su qui j’étais ? » Tout serait plus facile s’il prenait le temps de lui expliquer. La jeune femme aurait compris s’il avait été temporairement blessé de ne pas avoir été mis au courant de son passé et de sa vraie identité puisqu’ils avaient été proches depuis le début de leur amitié. Mais pourquoi cette amertume ne l’avait-elle pas quitté après quelques jours, pourquoi n’avait-il pas essayé de l’écouter, de comprendre ? Greta ne savait rien de ce qu’il pensait, lui. Cette relation qu’elle évoquait, qu’elle était-elle finalement ? Le moment était mal venu pour parler de sentiments, alors qu’elle n’était même pas sûre que leur amitié puisse encore être sauvée.
just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove
Lucas Allen
l'accident de parcours
ÂGE : 33 ans ≈ né à brisbane le 10.04.1991, luke est un bon bélier comme il faut SURNOM : luke, mais il ne tire pas plus vite que son ombre, t'as capté - une jolie blonde aime l'appeler looser - il arrive que deux petites tornades l'appellent tonton STATUT : célibataire, briseur de coeur parfois, même du sien MÉTIER : ex-pompier, en reconversion LOGEMENT : fortitude valley, james street #30 POSTS : 853 POINTS : 820
TW IN RP : addictions, parents toxiques, incendies, maladie dégénérative TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : sous ses airs nonchalants, c'est simplement un coeur tendre qui ne sait pas utiliser les mots ≈ fan de vieilles musiques et de vinyles ≈ on le croise souvent en balade en ville avec son chien, jazz ≈ écolo et végé, il adore parcourir les brocantes et fripes pour chiner de seconde main ≈ fume comme un pompier ≈ tromboniste amateur ≈ pas forcément le couteau le plus aiguisé du tiroir ≈ insomniaque depuis son accident en 2022 ≈ même s'il est réservé, il a tendance à user de ses charmes pour mettre une fille dans son lit ≈ se rend plusieurs fois par semaine aux NA depuis 2024DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #003333 RPs EN COURS : répertoire téléphonique : greta - joaquin - joshua - olive
how can you just walk away from me? when all I can do is watch you leave 'cos we've shared the laughter and the pain and even shared the tears ≈ mallen #7
just take my hand hold it tight i will protect you from all around you i will be here don't you cry ≈ millie #1
lady, running down to the riptide taken away to the dark side i wanna be your left-hand man ≈ mabel #5
can it be that it was all so simple then? or has time re-written every line? if we had the chance to do it all again, tell me, would we? could we? ≈ olive #4
we've taken different paths and travelled different roads i know we'll always end up on the same one when we're old ≈ joshua #2
Lucas pensait que la colère qu’il avait ressenti en apprenant la véritable identité de Greta s’était apaisée depuis la dernière fois qu’il l’avait vue, il y a plusieurs semaines. Mais en réalité, elle s’était juste enfouie en lui, insidieusement, pendant tout ce temps. Et revoir la jolie blonde n’avait fait que la réveiller. Il la sent gronder en lui maintenant, et fait tout ce qu’il peut pour la contrôler. Tant de colère l’habite en ce moment, que ça soit contre Greta, lui-même, ses médecins. Lorsqu’il arrive dans la cuisine pour préparer du thé, il prend appui sur le comptoir de la cuisine, et souffle un coup, afin d’évacuer ce qu’il ressent, sans succès. Il se voit comme la bouilloire sur la gazinière ; s’il ne libère pas la pression, il pourrait exploser à tout moment. Dès qu’elle se met à siffler, il sort le thé en vrac que Greta aime bien de son placard, et le met à infuser dans l’eau chaude. Ses doigts pianotent sur le plan de travail, nerveusement, en attendant que le thé soit infusé. Que vont-ils bien pouvoir se dire ? Va-t-il réussir à gérer sa colère et son ressentiment envers Greta ? Le cerveau de Lucas fonctionne à toute vitesse, chacun des muscles de son corps est tendu. Lorsque le thé est prêt, il l’emporte avec lui dans la cuisine, une bière sous le bras. Il revient dans le salon pour trouver Greta installée dans un des fauteuils, faisant des caresses à Jazz. « Tiens. », dit-il en posant la tasse de thé fumante sur la table basse située juste à côté d’elle. Il s’installe à son tour dans le canapé juste en face, décapsulant sa bière avec un briquet qui traînait non loin. Il évite soigneusement de regarder Greta dans les yeux, essayant de garder sa colère sous contrôle. Il ne sait pas s’il arriverait à soutenir son regard, même s’il le voulait. Il ne peut s’empêcher de rire jaune, lorsque la jeune femme fait remarquer qu’il leur sera difficile de se parler s’ils ne peuvent pas se regarder dans les yeux. Il préfère ne pas répondre et simplement la regarder, avant de prendre une gorgée de sa bière à la place, suite à quoi elle baisse immédiatement le regard. Elle lui explique alors qu’elle n’a pas menti, mais qu’elle n’a juste pas tout dit. Lucas lève alors les yeux au ciel. « Bien joué, tu viens de donner la définition de ce qu’est un mensonge par omission. », répond-t-il, acide. Il ne peut pas s’en empêcher ; sa colère a infiltré tous les pores de sa peau, et remonte dans ses veines, pour rejoindre son coeur. Elle lui pose ensuite une question qui le perturbe, ne sachant pas réellement où elle veut en venir. « Pourquoi tu me poses cette question ? », lui demande-t-il de but en blanc, perplexe. Après tout, peu importe, ce moment n’allait pas être agréable, alors autant y aller directement. « Tu crois que j’en ai quelque chose à foutre que tu sois une gosse de riche comme moi ? », finit-il par lui demander. Il a envie de lui dire qu’elle ne comprend rien, que là n’est pas le sujet. Il ne renie pas ses origines, ne l’a jamais fait. Pour se taire, il reprend une gorgée de sa bière, avant de reprendre : « Tu m’as menti sur qui tu es. Pendant des années. Et moi… moi, je t’ai tout dit, tout donné. Tu m’as vu au plus bas, je ne t’ai jamais rien caché. J’arrive pas à croire que t’aies fait ça. », continue-t-il, en colère. « Comment tu veux que je te fasse confiance, maintenant ? », lui demande-t-il, à son tour. Ses mots sont amers, tintés de toute la colère et la déception qui sont les siennes. Il sort une cigarette du paquet posé sur la table, et la porte à ses lèvres avant de l’allumer et d’en tirer une grande bouffée. Ses idées commencent à légèrement s’embrumer, les médicaments qu’il a pris juste avant l’arrivée de Greta commençant à faire leur effet. Il frotte ses yeux avec sa main disponible, avant de lui dire : « J’ai passé mon enfance à vivre dans un mensonge de vie parfaite, de famille parfaite. Si je suis parti, c’est justement pour mettre fin à tout ça. Pas pour y retourner. ». Il évite toujours soigneusement son regard, sachant pertinemment qu’aucun des mots qu’il vient de prononcer ne lui fera plaisir. Il a peur de voir la tristesse dans son regard, mais il ne veut pas y être confronter, afin de pouvoir dire librement ce qu’il a sur le coeur.
is this really my life ?
i could run from it all but I'd only get lost oh, I've walked on the bridge that I shouldn't have crossed and I find myself, a user oh, I wake every day with addictions to feed they all call me a friend but I'll never be freed from the face of a faithless future
Greta Moore
le porte-plume
ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280
TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/aGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenienceDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [09/08]
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15#16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
Tout s’était effondré si vite pour venir confirmer les positions sur lesquelles elle campait depuis son arrivée à Brisbane, depuis Arthur. Lucas avait su se frayer un chemin vers les sentiments que l’écrivaine choisissait d’enfouir mais au moment où elle les avait compris, le pompier avait fait un pas en arrière. L’ambiance était extrêmement tendue et le seul enthousiasme de Jazz ne parvenait pas à apaiser une tension bien plus conséquente que ce que Greta aurait pu imaginer. « Tiens. » avait-il dit en lui amenant son thé que Greta aurait finalement volontiers troqué pour du vin, ou quelque chose de plus fort. Son regard cherchait désespérément le sien, ce regard brillant et dans lequel elle semblait lire énormément de chose, pas ce regard vide et brut. Pourtant, le seul endroit où il semblait à présent sûr de poser son regard était sa tasse de thé qui frémissait sous les légers souffles qu’elle envoyait pour refroidir le liquide, ou pour se donner une contenance. « Bien joué, tu viens de donner la définition de ce qu’est un mensonge par omission. » Si l’écrivaine avait voulu minimiser ses actes et se convaincre pendant un temps que les choses redeviendraient ce qu’elles étaient assez rapidement, cette première phrase empreinte de sarcasme venait entacher son optimisme. Greta avait tenté d’expliquer la crainte qu’elle avait eu de voir leur amitié gâchée par le milieu d’où elle venait, que la sincérité se perde et que l’intérêt pour qui elle était prenne le dessus, que Lucas tire un trait sur elle parce que la notoriété lui faisait peur. Greta avait depuis appris la bienveillance et la sincérité de Lucas et savait maintenant qui il était, mais plus le temps avait passé, plus la vérité semblait difficile à dire. « Pourquoi tu me poses cette question ? » La question était difficile. Peut-être s’inquiétait-elle de ce qu’aurait été leur avenir s’il avait su dès le départ parce qu’il avait pris une place importante dans sa vie, mais l’écrivaine avait bien du mal à trouver ses mots au milieu du flot de reproches du garçon. « Tu crois que j’en ai quelque chose à foutre que tu sois une gosse de riche comme moi ? » Une gosse de riche, le mot était faible. « Tu m’as menti sur qui tu es. Pendant des années. Et moi… moi, je t’ai tout dit, tout donné. Tu m’as vu au plus bas, je ne t’ai jamais rien caché. J’arrive pas à croire que t’aies fait ça. » Greta avait baissé la tête, repensant à ce terrible moment à l’hôpital. Un moment difficile, surtout pour lui, parce qu’il avait signé pour elle le début de quelque chose de nouveau. Lucas y était forcément vulnérable, mais Greta se devait d’aller lui rendre visite alors elle acceptait mal ces reproches. Sa visite n’avait pas été motivée par la curiosité et elle l’avait vu au plus bas parce qu’elle avait décidé d’être présente pour lui. « Comment tu veux que je te fasse confiance, maintenant ? » Les mots ne cessaient de sortir de sa bouche et Greta avait bien du mal à accepter que celui qui les prononçait était bel et bien Lucas. « J’ai passé mon enfance à vivre dans un mensonge de vie parfaite, de famille parfaite. Si je suis parti, c’est justement pour mettre fin à tout ça. Pas pour y retourner. » L’écrivaine aurait souhaité pouvoir s’enfouir tout au fond du canapé et disparaître, ses joues étaient rouges et ses yeux humides, les larmes menaçant de venir écourter le discours qu’elle s’apprêtait à prononcer. « Je le sais bien parce que je suis partie pour l’exacte même raison. J’ai passé ma vie dans l’ombre de ma famille et j’avais envie pour une fois d’exister, en tant que Greta et pas en tant que fille des Sighbury. » Il n’était pas le seul à avoir des secrets et elle avait bien du mal à comprendre pourquoi le pompier n’avait pas pris le soin de tenter de se mettre à sa place, de comprendre les raisons qui l’avaient poussée à taire la vérité. « Je suis pas qu’une gosse de riches, je suis la fille des créateurs les plus populaires en Angleterre et la sœur d’un mannequin célèbre. J’ai toujours pas compris pourquoi mais ma personne intéresse également la presse. Je suis tranquille ici. Si ça s’ébruite, j’ai bien trop peur de perdre tout ce que j’étais venue chercher. » Les Sighbury était une institution anglaise et rien ne justifiait jusqu’à maintenant d’inclure Lucas dans une telle spirale. « Alors oui j’ai caché la vérité au début de notre amitié. Mais à quel moment j’étais supposée te dire tout ça ? » Lorsqu’ils apprenaient à se connaître et qu’elle le voyait l’apprécier pour qui elle était réellement ? Après son accident alors que tout ce dont il avait besoin était de se reconstruire ? « Quand j'ai compris ce que tu représentais, il était déjà trop tard. » Et son regard larmoyant était enfin venu se poser dans le sien comme pour venir avouer ce qu'elle n'oserait probablement plus jamais lui dire. Greta avait rapidement compris le solide lien entre eux et l'annonce aurait déjà été difficile à faire à ce moment là, mais depuis l'hôpital, le perdre lui était impensable. C'était pourtant ce qui semblait sur le point d'arriver. « Je sais pas pourquoi j’essaie de t’expliquer, peu importe ce que je dirais je pense que tu l’accepteras pas. Je te pensais différent, je sais pas, je me demande ce que je fais là, en fait. » La phrase était banale mais les mots lui manquaient et les larmes coulaient maintenant sans aucune retenue sur ses joues. La tristesse de la simple idée de l’avoir perdu se mêlait à la colère de le voir manquer de discernement. Le ton qu’il employait la mettait dans la position d’une enfant que l’on disputait et malgré ses sentiments, Greta avait essuyé ses larmes avec le revers de sa manche se refusant à le laisser gagner. Se levant du canapé pour aller attraper un mouchoir dans la salle de bain, le regard de Greta s’était posé sur un amat inquiétant de flacons de médicaments. Ils n’étaient pas cachés, ils étaient abandonnés là et peut-être Lucas avait-il prévu que leur entretien soit court au point qu’elle ne passe pas par là. Ou peut-être que son esprit était bien trop embrumé pour se soucier des détails. « Je vais partir et on va en rester là mais c’est quoi, ça ? » avait-elle dit en s’adossant à la porte d’entrée avec un des flacons dans les mains. La dose prescrite ne pouvait pas correspondre au nombre de flacons vides. Sa colère lui avait fait prendre un ton encore jamais utilisé avec Lucas, un ton qu’elle n’aurait normalement jamais utilisé en constatant combien le pompier allait mal. Son coeur se brisait encore un peu plus en réalisant qu’elle ne pouvait plus être présente pour lui alors qu’il semblait en avoir plus besoin que jamais.
just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove
Lucas Allen
l'accident de parcours
ÂGE : 33 ans ≈ né à brisbane le 10.04.1991, luke est un bon bélier comme il faut SURNOM : luke, mais il ne tire pas plus vite que son ombre, t'as capté - une jolie blonde aime l'appeler looser - il arrive que deux petites tornades l'appellent tonton STATUT : célibataire, briseur de coeur parfois, même du sien MÉTIER : ex-pompier, en reconversion LOGEMENT : fortitude valley, james street #30 POSTS : 853 POINTS : 820
TW IN RP : addictions, parents toxiques, incendies, maladie dégénérative TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : sous ses airs nonchalants, c'est simplement un coeur tendre qui ne sait pas utiliser les mots ≈ fan de vieilles musiques et de vinyles ≈ on le croise souvent en balade en ville avec son chien, jazz ≈ écolo et végé, il adore parcourir les brocantes et fripes pour chiner de seconde main ≈ fume comme un pompier ≈ tromboniste amateur ≈ pas forcément le couteau le plus aiguisé du tiroir ≈ insomniaque depuis son accident en 2022 ≈ même s'il est réservé, il a tendance à user de ses charmes pour mettre une fille dans son lit ≈ se rend plusieurs fois par semaine aux NA depuis 2024DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #003333 RPs EN COURS : répertoire téléphonique : greta - joaquin - joshua - olive
how can you just walk away from me? when all I can do is watch you leave 'cos we've shared the laughter and the pain and even shared the tears ≈ mallen #7
just take my hand hold it tight i will protect you from all around you i will be here don't you cry ≈ millie #1
lady, running down to the riptide taken away to the dark side i wanna be your left-hand man ≈ mabel #5
can it be that it was all so simple then? or has time re-written every line? if we had the chance to do it all again, tell me, would we? could we? ≈ olive #4
we've taken different paths and travelled different roads i know we'll always end up on the same one when we're old ≈ joshua #2
Lucas vient d’enchaîner Greta, chaque phrase qui était sortie de sa bouche étant plus acide que la précédente. Il a pourtant essayé de se contenir, mais c’est plus fort que lui. Il est partagé entre colère contre la jolie blonde et colère contre lui-même, d’être aussi émotif et rancunier envers elle. Tout ceci prend certainement des proportions bien trop importantes, mais Lucas a du mal à faire la part des choses ces temps-ci. L’annonce de la fin de sa carrière chez les pompiers, sa descente lente mais sûre dans la dépendance aux médicaments ne semblent pas non plus l’avoir aidé à y voir plus clair. Tandis qu’il tire une nouvelle fois sur sa cigarette, l’écrivaine lui explique qu’elle a tourné le dos à sa famille pour les mêmes raisons que lui. Elle continue sur sa lancée, développant que ses parents, son frère sont tous très célèbres, et que par effet de ricochet, elle est aussi la cible des journalistes. Elle a peur que ça s’ébruite, ce qui ne manque pas de faire lever les yeux au ciel à Lucas. Comme s’il était du genre à tout balancer à la presse… Puis, elle lui demande à quel moment elle était censée lui dire la vérité, ce qui agace à nouveau l’ex-pompier. Il essaie néanmoins de contenir sa colère, avant de répondre. « Je comprends qu’au début, tu ne voulais pas m’en parler. Mais honnêtement, en trois ans, tu crois pas que t’aurais pu trouver un moment pour me le dire ? », demande-t-il à son tour. Ce qu’elle lui répond le déstabilise alors légèrement, et son esprit, déjà confus à cause des médicaments pris avant son arrivée, semble refuser de comprendre ce que cela signifie. Ce qu’il représentait ? Il décide de lever les yeux vers elle pour enfin croiser son regard, et ce qu’il y voit est tout sauf facile à supporter. Mais il ne peut pas céder, faire comme s’il n’avait aucune rancoeur à son égard, juste en voyant les larmes poindre au coin de ses yeux. Greta enchaîne, expliquant qu’elle le pensait différent. Lucas écrase alors sa cigarette dans le cendrier posé sur la table basse, énervé. « Attends, t’es sérieuse, là ? Je comprends toutes les raisons pour lesquelles tu m’as caché la vérité, au début. Ce que je comprends pas, c’est pourquoi je l’apprends par hasard, des années après notre rencontre ! Et tu viens me faire une scène en disant que tu pensais que j’étais différent ? », lui demande-t-il, secoué. « Tu pensais que j’étais quoi en fait ? Tu croyais que si j’apprenais la vérité, alors j’allais plus courir pour te sauver dès que tu cassais le petit doigt ? C’est ça que je suis pour toi ? », continue-t-il, toujours aussi en colère. Il l’observe, les sourcils froncés, tandis que Greta essuie ses larmes. Il ne peut la regarder plus longtemps, sachant que la voir dans cet état ne ferait que l’attendrir, et il refuse de céder. Heureusement, elle se lève. Lucas se dit qu’elle compte partir et claquer la porte, mais elle se dirige vers la salle de bains à la place. Une sensation désagréable traverse alors le corps du trentenaire, qui se rend compte que les flacons vides de ses médicaments, trônent ça et là autour du lavabo. Il se lève, alors pour essayer de la rattraper, mais titube, et doit se retenir au dossier du canapé pour ne pas tomber. « Greta, tu fous quoi, là ? », demande-t-il, pour essayer de la retenir. Il faut dire la vérité, les médicaments commencent à faire leur effet, et il lutte pour rester lucide, s’ancrant à la colère qu’il ressent pour ne pas paraître ce qu’il est réellement - à savoir ; tout à fait défoncé. La jeune femme revient alors dans le salon, quelques instants plus tard, s’adossant à la porte, un flacon entre les mains. En une poignée de minutes, la situation entre eux s’est inversée, et c’est maintenant lui, qui se trouve sur le banc des accusés. Sa question est empreinte d’une colère sourde qu’il ne lui connaît pas, mais il fait mine de ne pas être impressionné. « Mes médocs. », répond-il, en faisant quelques pas pour la rejoindre. Une fois arrivé à sa hauteur, il tend le bras, la paume ouverte, pour qu’elle puisse reposer le flacon vide à l’intérieur. C’est la première fois qu’il se trouve aussi près d’elle depuis des semaines. Le regard de l’écrivaine se plonge dans le sien, et pour la première fois, il a peur de qu’elle pourrait y voir. Instantanément, il baisse les yeux, et lui demande : « Rends-moi le flacon, s’il te plaît. ». Il sait qu’il est grillé, il n’y a aucun doute. Nul besoin d’être Sherlock Holmes pour savoir ce qu’il se passe. Il sait que ça sera à son tour de répondre de ses actes.
is this really my life ?
i could run from it all but I'd only get lost oh, I've walked on the bridge that I shouldn't have crossed and I find myself, a user oh, I wake every day with addictions to feed they all call me a friend but I'll never be freed from the face of a faithless future
Greta Moore
le porte-plume
ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280
TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/aGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenienceDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [09/08]
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15#16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
« Je comprends qu’au début, tu ne voulais pas m’en parler. Mais honnêtement, en trois ans, tu crois pas que t’aurais pu trouver un moment pour me le dire ? » Trois ans. Trois années à nouer une amitié qui se bâtissait normalement grâce à un long chemin allant de l’école primaire à la vie d’adulte. Quelque chose de sincère et de réel, une relation en train de partir en fumée devant leurs yeux. Greta tentait de trouver les mots justes pour se sortir de cette impasse et reprendre là où ils avaient laissées les choses mais Lucas, lui, ne décolèrait pas et se montrait de plus en plus agressif et son regard de plus en plus vide. La blonde avait déjà essayé de justifier pourquoi avoir laissé passer les années en le maintenant dans le flou, parce que plus ils avançaient, plus le mensonge pouvait être dévastateur. Pourtant, si elle craignait sa réaction, elle ne se serait jamais attendue à de telles conséquences et les événements étaient en train de totalement la dépasser. La jeune femme avait tenté d’apaiser la dispute en révélant à demi-mots qu’il représentait bien plus qu’elle ne se l’était imaginée mais la colère ou quelque chose qu’elle ne réussissait pas à déceler ne permettait pas à Lucas de s’attarder sur ce point. Alors elle avait abandonné en tentant à son tour de trouver les mots mais en ne faisant qu’empirer les choses. « Attends, t’es sérieuse, là ? Je comprends toutes les raisons pour lesquelles tu m’as caché la vérité, au début. Ce que je comprends pas, c’est pourquoi je l’apprends par hasard, des années après notre rencontre ! Et tu viens me faire une scène en disant que tu pensais que j’étais différent ? » Les bras croisés, Greta s’était levée dans un espoir que ce mouvement l’empêcherait de verser des larmes. « Je voulais pas minimiser ce que t’avais ressenti en apprenant la vérité. Je suis d'accord, l’apprendre par quelqu’un d’autre que moi c’est pas normal. J’aurais dû te dire la vérité. Mais les proportions que c’est en train de prendre, ça me dépasse… » Il avait effectivement raison sur un point, la vérité aurait dû venir d’elle et non pas de quelqu’un d’autre, surtout pas du patron d’un restaurant où elle dînait. « Tu pensais que j’étais quoi en fait ? Tu croyais que si j’apprenais la vérité, alors j’allais plus courir pour te sauver dès que tu cassais le petit doigt ? C’est ça que je suis pour toi ? » Et Lucas avait vu l’état dans lequel ses mots étaient en train de la mettre mais il semblait complètement insensible. Elle ne cherchait pas la pitié mais elle avait l’habitude de le voir réagir à peine perdait-elle son sourire et quelque chose sonnait faux depuis le début de la discussion. Greta se tenait face à lui, pleurant maintenant sans aucune retenue alors qu’il était en train de lui demander ce qu’il était, quelque chose qu’elle avait tenté de lui dire, quelque chose qu’elle aurait voulu lui dire si seulement il lui en avait laissé l’occasion. Son coeur avait déjà supporté plus que ce qu'il pouvait supporter alors elle s'était réfugiée dans la salle de bain, n'imaginant pas ce qu'elle y trouverait. « Greta, tu fous quoi, là ? » Il aurait été inutile de répondre qu’elle cherchait simplement à rafraîchir un maquillage ruiné par les larmes avant de s’enfuir de cette scène catastrophique. « Rends-moi le flacon, s’il te plaît. » Greta hésitait. Elle pouvait lui rendre le flacon et partir. Ou elle pouvait tenter de libérer le poids sur sa poitrine qui n’avait cessé de grandir au fur et à mesure des mots de Lucas. Le choix s’était fait bien malgré elle alors qu’elle avait comme implosé, répondant à chacune des attaques de celui qui était autrefois son ami. « Je sais pas, tu veux que je me foute à genoux ? Je suis désolée, t’aurais pas dû l'apprendre comme ça, j’aurais pas dû mentir. Mais quand je vois ce que tu es capable de me sortir, j’ai même plus envie d’essayer de réparer quoique ce soit. » Elle avait repris son souffle, continuant à déverser ce qu’elle avait sur le coeur à un Lucas qui tenait debout grâce à l’appui qu’il prenait sur le meuble à côté de lui. « T’es en train de m’accuser de m’être servie de toi, mais pourquoi j’aurais eu besoin de toi au juste ? Je pensais vraiment que t’avais un peu plus d’estime pour moi mais merci de m’avoir éclairé sur le fond de ta pensée. Crois moi Lucas c’est l’unique fois où tu me verras pleurer devant toi. » Arthur avait épuisé son stock de larmes et voir l’homme qui avait réussi à faire renaître certains sentiments se détruire lui aussi avec une drogue, différente de celle consommée par elle-même et son ex, mais tout aussi dangereuse, la détruisait. Ses mots dépassaient probablement sa pensée, la douleur provoquée par ceux de Lucas venant faire parler une Greta bouleversée. Ses cris étaient en train d’alarmer Jazz et finalement, l’écrivaine se sentait bien plus coupable envers ce chien qu’envers un Lucas qui ne contrôlait probablement plus ses émotions à cause de ce qu’elle tenait dans les mains. Greta avait tous les maux du monde à utiliser ce dernier argument pour venir tenter de renouer leur lien. Mais ce n’était pas une tentative de se dédouaner mais une réelle inquiétude qui l’animait alors qu’elle désignait la boîte de médicaments avant de reprendre. « En tout cas, je comprends mieux ton comportement. Selon toi je me sers de toi mais crois-moi que si tu m’en avais laissé l’occasion, je t’aurais pas laissé tomber là-dedans. J'aurais voulu être là pour toi. » S'il n'avait pas décidé de la rayer de sa vie pour quelque chose qui selon elle ne justifiait pas un tel affrontement. Sa respiration lui permettait de reprendre pied et de tenter de se calmer, ses sentiments naissants reprenant le dessus sur sa tristesse et son inquiétude sur sa colère. Parce que sans tout ça, aurait-il été aussi acerbe ? Difficile pour elle de croire que Lucas ait pu aller jusqu’à faire couler ses larmes et ce peu importe à quel point il avait été blessé. « Tu sais moi j’ai jamais voulu te faire du mal. Par contre, tout ce que tu m’as dis là, c’est volontaire. » Et avec ces mots, la jeune femme avait posé le flacon sur la table basse, repris sa veste et son sac à main pour se relever et planter une dernière fois son regard dans le sien en lui laissant le choix de la laisser partir, sans qu’il ne soit sûr qu’elle revienne, ou de prendre le temps de lui expliquer les choses, calmement.
just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove
Lucas Allen
l'accident de parcours
ÂGE : 33 ans ≈ né à brisbane le 10.04.1991, luke est un bon bélier comme il faut SURNOM : luke, mais il ne tire pas plus vite que son ombre, t'as capté - une jolie blonde aime l'appeler looser - il arrive que deux petites tornades l'appellent tonton STATUT : célibataire, briseur de coeur parfois, même du sien MÉTIER : ex-pompier, en reconversion LOGEMENT : fortitude valley, james street #30 POSTS : 853 POINTS : 820
TW IN RP : addictions, parents toxiques, incendies, maladie dégénérative TW IRL : /GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : sous ses airs nonchalants, c'est simplement un coeur tendre qui ne sait pas utiliser les mots ≈ fan de vieilles musiques et de vinyles ≈ on le croise souvent en balade en ville avec son chien, jazz ≈ écolo et végé, il adore parcourir les brocantes et fripes pour chiner de seconde main ≈ fume comme un pompier ≈ tromboniste amateur ≈ pas forcément le couteau le plus aiguisé du tiroir ≈ insomniaque depuis son accident en 2022 ≈ même s'il est réservé, il a tendance à user de ses charmes pour mettre une fille dans son lit ≈ se rend plusieurs fois par semaine aux NA depuis 2024DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #003333 RPs EN COURS : répertoire téléphonique : greta - joaquin - joshua - olive
how can you just walk away from me? when all I can do is watch you leave 'cos we've shared the laughter and the pain and even shared the tears ≈ mallen #7
just take my hand hold it tight i will protect you from all around you i will be here don't you cry ≈ millie #1
lady, running down to the riptide taken away to the dark side i wanna be your left-hand man ≈ mabel #5
can it be that it was all so simple then? or has time re-written every line? if we had the chance to do it all again, tell me, would we? could we? ≈ olive #4
we've taken different paths and travelled different roads i know we'll always end up on the same one when we're old ≈ joshua #2
Lucas attend la paume ouverte, priant secrètement que Greta lui rende ses médicaments sans chercher à en savoir plus et parte en claquant la porte. Mais au lieu de ça, la jeune femme explose, débitant à toute vitesse tout ce qu’elle ressent, tout ce qu’elle a contenu en elle depuis son arrivée chez lui. Il profite d’une courte pause dans son discours pour en placer une. « Mais est-ce que j’ai pas le droit d’être en colère ? Pour une fois ? », lui demande-t-il, en levant les yeux au ciel. Il a l’impression de vivre la scène au ralenti, comme s’il était absent et présent à la fois. La colère qui a pris possession de la Greta qui en face de lui, pourrait presque lui faire dire que c’est un mauvais rêve. Elle reprend la parole, pose une question qu’il ne comprend pas bien. Elle lui dit qu’elle pensait qu’il avait un peu plus d’estime pour elle, qu’il ne la verra plus jamais pleurer pour lui. « J’arrive pas à croire que tu retournes la situation comme ça. Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi t’essaies pas juste de comprendre, putain ? », répond-il à son tour. À ce stade, ils sont juste deux âmes perdues qui crient leur rage et leur colère, dans le vent, l’un et l’autre ne s’écoutant pas parler, pas pleurer. Seul Jazz, témoin de la scène, les oreilles bien en l’air, les écoutent se déchirer et se blesser. Lorsque Greta remet sur le tapis le sujet des médicaments, Lucas nie tout en bloque. « Je vois pas de quoi tu parles. », répond-t-il, sur la défensive. Il soupire. « Je savais qu’on aurait pas dû se voir ce soir, c’était trop tôt… », dit-il à mi-voix. Il aurait aimé avoir plus de temps pour gérer sa colère, son angoisse. Plus de temps pour encaisser la nouvelle de son incapacité à reprendre le travail pour toujours. Greta balance alors une dernière phrase, assassine. Elle repose le flacon de médicaments sur la table, prend sa veste et son sac, avant de se retourner une dernière fois, son regard croisant le sien. Le silence qui s’est imposé entre eux est douloureux, leurs deux coeurs serrés ne parvenant plus à battre correctement. Lucas ne sait pas s’il doit la retenir, la laisser partir. La retenir ne serait certainement pas une bonne idée, vu son état mental et physique, mais il déteste, autant qu'il est en colère, l’idée de la voir s’en aller après une si grosse dispute entre eux. « Tu crois que ça me fait plaisir tout ça ? Qu’on en arrive là ? Tu crois que j’aimerais pas remonter le temps ? Avec toute cette merde-là, qui me tombe dessus sans cesse… », dit-il en soutenant son regard, du mieux qu’il peut. Elle ne peut pas savoir de quoi il parle exactement, n’étant absolument pas au courant de la dernière mauvaise nouvelle qui a secoué sa vie. « J’en ai assez. », finit-il par dire. « J’en ai assez d’être fort, de devoir tout accepter, tout pardonner. », continue-t-il, ramassant le flacon de médicaments, le mettant dans la poche de son pantalon. Il n’est plus qu’une sorte ombre de lui-même ; il aurait tout fait pour la retenir ici, quelques semaines auparavant. Mais son cerveau, trop embrouillé pour ressentir quoique ce soit d’autre que de la colère et de la tristesse, est bien incapable de dire les mots qu’elle aimerait l’entendre dire. « Je crois que tu devrais t’en aller. J’aimerais pas te faire davantage de mal. », termine-t-il, en lui tournant le dos. Venait-il de signer la fin de leur amitié ? Certainement. Quelque chose entre eux vient de se briser définitivement, et Lucas ne se sent pas la force de réparer quoique ce soit, ce soir.
is this really my life ?
i could run from it all but I'd only get lost oh, I've walked on the bridge that I shouldn't have crossed and I find myself, a user oh, I wake every day with addictions to feed they all call me a friend but I'll never be freed from the face of a faithless future