Il est en retard ! Le pied au plancher, à fond sur le champignon, Jax grille les feux de spring hill en priant pour ne pas se faire arrêter par la police municipale. Il a beau avoir sur lui son badge fédéral et savoir qu'on ne lui cherchera pas de noises s'il l'arbore en guise de laisser-passer, perdre du temps à s'expliquer risque de lui coûter cher. Marley n'aime pas attendre, encore moins lorsqu'elle est seule au restaurant ...
Il a fait ce qu'il a pu pour contrebalancer le retard de l'avion, a couru dès sa sortie de l'aéroport et grimpé 4 à 4 les étages de son immeuble afin d'arriver chez lui à temps pour au moins se donner l'occasion de prendre une douche avant de la surprendre. La brune ne sait pas ce qui l'attend. Cette soirée en amoureux, il l'a orchestrée depuis New York où il formait ses hommes à devenir de meilleurs agents de terrain. Dans l'imaginaire de Marley, Jax y sera pour encore deux semaines, comme il le lui a confirmé au téléphone la veille, mentant pour la bonne cause même si le fait de l'entendre se plaindre qu'il ne serait pas là pour la Saint-Valentin - anniversaire de leur rencontre - lui a mis un petit coup de pression. Dieu seul sait ce qu'une Lynch contrariée pourrait faire en représailles ... Ça ne serait pas la première fois qu'elle décide de bouder et de ne plus répondre à ses messages.
Ce soir, pourtant, Mills veut y croire. Avec la complicité d'une amie de sa douce et tendre, il a tout calculé. '' Soirée entre filles, on n'a pas besoin des mecs ! '' Jax est sensé arriver à 20h30 au restaurant et prendre la place de sa complice face à la maquilleuse afin de lui prouver qu'il n'a pas peur de traverser les océans et les fuseaux horaires qui les séparent. Dans la poche intérieure de sa veste, la bague attend son heure. L'agent essaye de ne pas trop y penser, paniqué à l'idée de perdre l'usage de la parole au moment de la demander en fiançailles. Il a répété mille fois son speech, sa gestuelle et son timbre de voix. Mais s'il veut l'entendre dire '' oui '', il a intérêt d'arriver avant qu'elle ne se tire ou qu'un serveur opportuniste ne se mette à la draguer.
« Allo ? C'est un message pour la table numéro 8, pourriez-vous avertir Mlle Lynch que son invitée - ée, pas é ! - est en route ? Fucking trafic ! » Articule-t-il au bout du fil, une main sur le volant, l'autre sur le téléphone collé à son oreille. Jax n'est plus qu'à deux rues de sa destination finale. À mesure que défilent les immeubles, sa fréquence cardiaque augmente subtilement. Un mois qu'ils ne se sont pas vu. Marley lui manque et il a hâte de la retrouver.
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Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Elle était agacée la belle. Ses doigts pianotaient d'impatience sur la nappe de la table du restaurant. Elle jetait des regards à droite, à gauche, sur son téléphone. Rien, personne. Elle allait la tuer c'était certain. Bluenn avait déjà cinq minutes de retard. Cinq ! Bien sûr dit comme ça c'était ridicule, mais pour Marley la ponctualité était quelque chose de primordial. Elle avait de nombreux défauts mais celui-ci n'en faisait pas partie. Elle détestait devoir attendre, encore plus au milieu d'un restaurant bondé un soir de Saint-Valentin. Elle avait pris sur elle pour sortir, pour venir ici. Elle n'avait aucune envie de fêter cette fête commerciale ridicule. Vraiment ? Non la réalité était tout autre. Elle avait envie de célébrer l'amour, d'être niaise comme toutes les autres, le problème c'était que celui avec qui elle voulait être n'était pas là. Jackson n'était jamais là quand il le fallait. Elle savait que son travail était important, et elle s'était plus ou moins accommodée à ses absences plus ou moins longues, mais parfois c'était trop dur pour elle. Aujourd'hui était l'exemple parfait de ces moments où elle le détestait de ne pas être auprès d'elle.
Elle avait essayé à plusieurs reprises de le convaincre de venir, de rentrer, d'être là pour elle, pour eux. Mais rien, aucun argument n'était parvenu à le convaincre pas même celui de leur anniversaire de rencontre. Un mois qu'elle ne l'avait pas vu. Un mois qu'elle n'avait pas senti son odeur, qu'elle n'avait pas senti ses mains sur son corps. Un mois que la distance la rongeait. Son amie Bluenn avait réussi à la convaincre de sortir prétextant que Jackson ne devait pas ruiner ses soirées ainsi. Elle avait hésité longuement Marley, mais elle avait fini par accepter sa proposition. Après tout, elle n'avait pas tort, il n'était pas question que Jackson vienne tout ruiner. La maquilleuse s'était apprêtée pour l'occasion. Elle avait mis une longue robe noire, échancrée dans le dos, fendue sur le côté jusqu'en haut de sa cuisse gauche. On pourrait presque voir ses sous-vêtements. Si Jackson n'était pas là pour en profiter, tant pis, d'autres pourraient se rincer l'oeil.
Et elle attendait. Elle envoyait des messages à Bluenn qui ne répondait pas, qui faisait la morte. Ca la rendait dingue, son visage se crispeait. Elle avait déjà bu un verre de vin blanc en l'attendant mais trop c'était trop. Elle s'apprêtait à se lever lorsqu'un serveur lui apporta un message la prévenant que son amie allait avoir du retard. Sans déconner... Comme si elle n'avait pas remarqué ! Marley soupira et prit la décision d'attendre quelques minutes en plus. Le temps défilait mais toujours personne à l'horizon. Cela avait trop duré. La brune se leva, prit son sac à main et s'apprêtait à partir lorsqu'elle sentit une main sur son épaule. Elle ne se retourna pas tout de suite, elle n'avait pas besoin de le faire. Elle savait à qui cette main appartenait. Elle l'aurait reconnue entre mille. Sa respiration s'accéléra lorsqu'elle comprit que Jackson était là, qu'il l'avait rejointe.
« Tu es en retard. » dit-elle pour le piquer. Ni tenant plus, elle se retourna pour lui faire face. Il était véritablement magnifique. Marley essayait de garder son air contrarié mais elle devait bien admettre qu'elle était plus qu'heureuse de le retrouver. Elle le détailla de la tête aux pieds, s'imaginant déjà en train de le dévêtir, puis finit par s'approcher de lui. Elle se mit sur la pointe des pieds, approcha ses lèvres des siennes et au dernier moment détourna son visage pour s'approcher de l'une de ses oreilles. Tandis que ses mains s'accrochaient aux hanches de l'agent elle murmura : « Il va falloir que tu te fasses pardonner. » Finalement, elle attrapa son visage entre ses mains et l'embrassa avec tendresse. Dieu que ses lèvres lui avaient manqué. Dieu qu'il lui avait manqué.
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Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Il passe la porte du restaurant en alerte, cherchant du regard la silhouette de Marley afin de se rassurer. Pourvu qu'elle ne soit pas partie. Le réceptionniste l'interrompt dans son scan de la salle. Mills le fait répéter. « Bluenn, table 8. La réservation était pour 20h30. » Il est 41 à l'horloge du hall. Jax laisse son manteau au vestiaire. Il n'en a de toute façon pas besoin en ce mois de février et ne l'a pris avec lui que par habitude. Dans l'hémisphère qu'il vient de quitter, New York se réveille sous la neige tandis que Brisbane se couche dans la chaleur des nuits d'été.
Une chaleur que la robe de Marley fait monter d'un degré. Lorsqu'elle se lève, prête à partir, Mills accuse le coup. Il ne l'a jamais vu dans ce vêtement auparavant et s'immobilise un instant pour admirer ses formes, se donner l'occasion d'apprécier sa beauté incendiaire tout en savourant le sentiment délicieux de se savoir détenteur d'un privilège que tous les hommes présents ce soir voudraient avoir sans même oser se l'avouer : celui de poser la main sur elle. Chose dont il ne se prive pas, arrivant par derrière dans son costume rouge, ses doigts encerclent avec douceur l'épaule de la panthère. « Tu es en retard. » Jackson sourit. Marley ne serait pas Marley sans toujours avoir quelque chose à redire.
Enfin, la belle se retourne, chavirant au passage l'estomac de l'agent dont les yeux brillent d'une lueur alanguie. Bientôt vingt années de boxe au compteur et toujours autant de surprise lorsqu'il s'agit de constater à quel point ce regard le désarçonne plus efficacement qu'un crochet du droit. Ses mains se referment d'elles-mêmes sur les flancs de la jeune femme quand elle se rapproche. Mills voudrait la serrer fort et sentir le contact de sa peau douce sur toute la surface de son corps, à commencer par ses lèvres avides, mais Lynch se joue de lui, comme souvent. « Compte sur moi. » Répondit-il à son murmure avant d'enfin pouvoir goûter ses lippes auxquelles il pense depuis des heures, du fond de son siège d'embarquement à celui de sa jeep en passant par celui de l'avion dans lequel il a laissé sa notion du temps.
Le décalage horaire est colossal, comme à chaque fois qu'il rentre de mission. Pourtant, aucune fatigue ne semble pouvoir venir à bout de son envie de passer en compagnie de Marley la meilleure des soirées. Le baiser s'éternise. Jax refuse de la laisser s'éloigner. Il étire jusqu'au bout leurs souffles mélangés avant d'enfin lui laisser un peu d'air. « Joyeuse Saint-Valentin. » Annonce-t-il tout en s'emparant de la main de la jeune femme aux doigts de laquelle il entremêle les siens pour mieux la convaincre de se rasseoir face à lui. On leur sert le champagne, comme il l'a demandé au moment de la réservation. Sous la table, Mills ne peut s'empêcher de chercher les jambes de sa vis à vis. Il veut du contact, peu importe lequel ; un mollet contre le pli de son pantalon suffira pour le moment. « A nous. » 6 ans jour pour jour. Sa plus longue relation. Clairement pas sa plus calme mais Jackson Mills n'aime pas l'eau douce, marin intrépide qu'aucune tempête n'effraie.
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Dernière édition par Jackson Mills le Jeu 3 Nov - 23:28, édité 1 fois
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
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Les lèvres collées à celles de Jackson, sa poitrine qui se soulevait contre son torse, les mains du garçon accrochées à ses hanches, la douce n'avait aucune envie de mettre un terme à leur baiser de retrouvailles. Dans ses bras, elle en oublierait presque son agacement suite à son retard, elle en oublierait presque que des gens les entourent et les observent. Il n'y avait désormais plus que lui dans son magnifique costume qui n'avait d'importance. C'est d'ailleurs l'agent que mit fin à leur étreinte en lui souhaitant une joyeuse Saint-Valentin. Elle murmura, séduite : « Ce sera la meilleure de toutes. » Elle avait du mal à admettre ses sentiments, du mal à poser des mots sur leur relation, mais au fond d'elle, elle savait qu'elle l'aimait. Il avait réussi là où tant d'autres s'étaient cassés les dents, il l'avait prise dans son piège, coincée dans la toile d'araignée qu'il avait tissée, elle était amoureuse.
Ils finirent par s'installer et instinctivement elle tendit la jambe sous la table. Elle avait beau le regarder, savoir qu'il était enfin de retour auprès d'elle, elle avait besoin de le toucher pour s'assurer que ce n'était pas un mirage. Son pied frôla le mollet du jeune homme et une vague de chaleur gonfla sa poitrine. Il était bel et bien là. Elle tendit son verre de champagne lorsqu'il lui dit : « A nous », elle trinqua avec son bellâtre tout en surenchérissant : « A cette soirée inoubliable. » Et elle but une gorgée de champagne. Elle était presque impressionnée d'être ici en sa compagnie. Elle se rendait compte de tout ce qu'il avait fait pour la surprendre, pour lui faire plaisir. Leur relation était tumultueuse et parfois il était difficile de comprendre ce qui les liait réellement. Une attraction physique qu'il ne pouvait nier, ou bien une relation plus profonde ? Lorsqu'elle l'observait ce soir, elle se disait qu'il y avait plus. Il y avait de l'amour. Définitivement.
Marley posa ses coudes sur la table et posa son menton dans ses mains tout en dévorant du regard celui qui lui faisait face. « Je ne te savais pas si machiavélique... » murmura-t-elle. Elle laissa sa phrase planer quelques secondes, puis poursuivit : « … t'attirer mes foudres pour ensuite me faire la plus douce des surprises. » Le visage de la maquilleuse rayonnait. Elle était incapable de dissimuler sa satisfaction et son bonheur. Son pied remonta le long du mollet de Jackson tandis que ses yeux allumés d'une lueur d'envie et de jeu le dévoraient. « J'espère que le trajet ne t'a pas trop épuisé... J'ai de l'énergie à revendre de mon côté. » Un pied qui ne cessait de caresser sa jambe, une lèvre mordillée, un cœur qui battait de plus en plus vite, aucun doute n'était possible concernant le fond des pensées de la jeune femme.
Un serveur leur apporta l'entrée, Marley marmonna un léger merci, focalisée sur Jackson plus que sur tout le reste. Elle prit sa fourchette, piqua une noix de Saint-Jacques et sans quitter du regard l’Apollon, mit le tout dans sa bouche. « Je meurs de faim. »
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« A cette soirée inoubliable. » Jax sourit par-dessus son verre, se faisant la réflexion que Marley ne croit pas si bien dire. 6 ans de relation pour autant de hauts que de bas, autant de disputes que de rabibochages. L'agent sait regarder la vérité en face : Lynch et lui n'ont rien du petit couple parfait qu'aucune crise ne vient jamais déranger. Leurs caractères se frictionnent autant que leurs corps se désirent et leurs modes de vie se chevauchent avec plus ou moins de concordances mais les faits sont là : en dépit des obstacles rencontrés, des séparations et des retours à la case départ, ils sont assis à cette table, main dans la main, à se regarder dans le blanc des yeux avec la même passion que celle des premiers jours. Mills ne veut pas d'une femme avec laquelle s'ennuyer. Ce que recherche Jackson c'est avant tout une partenaire capable de construire avec lui quelque chose de solide, qui résiste aux intempéries et aux nombreux aléas que la vie réserve. Quand il regarde Marley, c'est sa force de caractère, sa détermination et son autonomie qu'il voit au-delà de ses beaux yeux et des courbes ensorcelantes de son corps hantant ses nuits lorsqu'il est loin de Brisbane.
« Je ne te savais pas si machiavélique … t'attirer mes foudres pour ensuite me faire la plus douce des surprises. » « J'ai tout appris de toi ... » La taquine-t-il, complice jusque dans le clin d'œil qu'il lui décoche tandis qu'il sent remonter le long de sa jambe le pied aventureux de la brune. « J'espère que le trajet ne t'a pas trop épuisé ... J'ai de l'énergie à revendre de mon côté. » Mills se lèche les lèvres. Il voit très bien où Marley veut en venir et a déjà hâte d'être au dessert alors qu'ils en sont à peine à l'entrée. Lorsqu'elle lui avoue mourir de faim, Jax répond par des actes : il gobe la moitié de son assiette en deux coups de fourchette, littéralement affamé par le voyage et les quantités ridicules des portions servies dans l'avion. L'animal a besoin de se nourrir. Ses kilos de masse musculaire brûlent les calories à une vitesse redoutable et s'il veut travailler son coup de rein ce soir, l'agent sait qu'il ne faut laisser aucune miette dans son assiette.
Désireux de rattraper le temps perdu, il consent toutefois à reporter son attention sur sa douce à laquelle il lance un regard interrogatif. « Le tournage t'a plu ? » Elle lui a parlé de ce nouveau contrat pour une série télé bientôt diffusée sur ABC. C'était peut-être en visio, mais Jackson a compris, depuis la chambre d'hôtel dans laquelle il dort lorsqu'il est en mission, que la maquilleuse était excitée à l'idée de rencontrer le casting. Il ne niera pas avoir ressenti une pointe de jalousie lorsqu'elle lui a parlé des acteurs et du fait qu'elle avait à leur maquiller les abdos et les épaules mais se garde bien de le dire. Depuis le début, il la soutient et l'encourage. Jackson sait voir le talent de Marley, il l'a toujours su. Que ce soit sur une barre ou avec un pinceau, il croit en elle et tâche de faire abstraction des requins que le star system dans lequel elle travaille désormais mettra inévitablement sur son chemin. Mills préfère croire qu'elle sera les repousser. Au pire, il leur cassera la gueule.
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Dernière édition par Jackson Mills le Sam 5 Nov - 2:13, édité 1 fois
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« J'ai tout appris de toi ... » Un léger rire échappa à la jeune femme. Elle était incapable de dire s'il l'avait appris d'elle ou si c'était l'inverse. Elle savait simplement qu'ils aimaient se chercher l'un l'autre, se provoquer, se titiller, parfois trop, parfois dangereusement. Leur relation était faite de ça. Leur tempérament explosif, leur fierté – parfois mal placée – leur désir d'avoir le dessus, leur passion, tout ceci pouvait les conduire vers le meilleur comme vers le pire. C'était cette passion, le fait de ne jamais tomber dans la routine, d'être constamment surprise qui parvenait à conquérir chaque jour un peu plus Marley. Ca et le physique d'Apollon de Jackson, il ne fallait pas mentir. Ce soir, les yeux plongés dans les siens, la douce comprenait à quel point elle était attachée à lui, à quel point elle l'aimait. Ce n'était pas toujours facile entre eux deux, leurs six années de relation n'avaient pas été un long fleuve tranquille, mais Lynch se disait que ça valait le coup de se battre pour lui et pour eux. Ce n'était pas pour rien qu'ils retombaient sans cesse dans les bras l'un de l'autre. Tels deux aimants, ils étaient faits pour être ensemble même si parfois ils se repoussaient.
Elle sourit, amusée de le voir réagir à son pied qui lui caressait la jambe, amusée de le voir engloutir son assiette. Il n'avait pas besoin de lui répondre avec des mots pour qu'elle le comprenne. Elle le connaissait. Si elle brûlait de désir pour lui, elle savait que la réciproque était vraie. Un mois qu'ils ne s'étaient pas vus, qu'ils ne s'étaient pas touchés. Bien sûr qu'il était épuisé par le trajet, mais elle savait que ce soir, il trouverait la force nécessaire pour la combler autant que lui-même. Sa force passait apparemment par l'assiette qu'il venait de terminer. « Le tournage t'a plu ? » A cette question, le regard de Marley s'illumina. Elle avait passé un excellent moment sur ce tournage et pour l'une des premières fois, elle s'était réellement sentie à sa place. Elle n'avait pas eu l'impression d'être la petite nouvelle qui marche sur des œufs avec tout le monde. Les gens la considéraient pour son travail et son talent, cela l'avait aidé à prendre confiance en elle. Tout en continuant de manger, elle lui répondit avec enthousiasme : « C'était vraiment génial. J'ai appris plein de choses, j'ai rencontré beaucoup de monde aussi. » Elle but une gorgée pour s'hydrater et poursuivit : « Bon, avec certaines assistantes du réalisateur ce n'était pas l'amour fou mais... Je me suis tenue ! » et telle l'enfant qu'elle était par moments, elle lui fit un immense sourire et mima une auréole au-dessus de sa tête. Elle avait un caractère de feu et pour une fois, elle était parvenue à tenir sa langue sur le plateau pour ne pas s'attirer les foudres de la production. « Je suis devenue une experte pour maquiller les torses, dissimuler les tatouages, cacher les marques. Je te montrerai si tu veux. » Elle le titillait, elle savait que parler de torse rendrait dingue le jeune homme, elle savait qu'il détestait lorsqu'elle devait toucher d'autres hommes, mais qu'il se rassure, il n'y avait que lui qu'elle touchait avec avidité et gourmandise.
Le serveur vint pour débarrasser les entrées et apporter les plats, Marley en profita pour questionner Jackson sur son mois passé loin d'elle. Elle espérait obtenir quelques réponses, mais c'était toujours difficile. L'agent restait très secret sur sa vie professionnelle et cela crispait par moments la demoiselle. « Et toi ? Comment s'est déroulée la formation ? Comment sont les recrues ? » Elle espérait sincèrement qu'il se livrerait un peu à elle. Elle avait besoin de ça, besoin qu'il lui fasse confiance, qu'il partage un peu plus avec elle. Elle comprenait bien que certaines choses ne pouvaient pas être dites mais elle ne pouvait s'empêcher d'en attendre plus de sa part. Soudain, la panique la gagna et elle écarquilla les yeux. Fébrile elle lui demanda : « Mais... Tu vas de voir repartir demain ? Tu m'as dit qu'il te restait deux semaines encore... » Elle priait pour qu'il lui ait menti. Elle croisait les doigts pour que cette histoire des deux semaines fasse partie de son plan pour la surprendre.
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A peine a-t-il reposé sa fourchette que Marley se lance dans le récit de son aventure. Jackson écoute et réagit : il sourit de la voir si enjouée, rit de l'imaginer prendre sur elle pour donner le change face aux assistantes qui, comme beaucoup de femmes, ne savent pas l'encadrer et tente de ne pas trop froncer les sourcils lorsqu'elle lui parle de l'expertise en matière de camouflage engrangée au contact d'autres torses que le sien. « Je te montrerai si tu veux. »« Les suçons aussi ? » Répond-il dans un rictus de sale gosse, bien décidé à la frustrer un peu en représailles du plaisir qu'elle prend à venir pincer la corde de sa jalousie possessive. Jackson fait référence à ce jour au lendemain duquel Marley s'était indignée de ressortir de sa chambre le corps ravagé de stigmates. Ceux de ses doigts trop fermes dans les étreintes mais aussi et surtout des suçons par dizaines que les clients du strip club n'allaient trouver ni sexy, ni désirables ; le propre d'une strip teaseuse étant bien évidemment de laisser libre cours aux fantasmes de son public, pas d'afficher clairement qu'un autre avait le privilège de toucher là où le moindre geste un peu trop entreprenant offrait aux effrontés un aller simple pour la sortie.
Leur jeu de regards est interrompu par l'arrivée du plat. Jackson renifle avidement le contenu de son assiette. Goinfre, il réitère et avale, en deux bouchées, le double de ce que sa future femme picore en une. « Et toi ? Comment s'est déroulée la formation ? Comment sont les recrues ? » L'agent tend le bras et leur sert de l'eau. Il ne répond à la question qu'après avoir descendu son verre, une moue amusée sur le visage, l'esprit peuplé des souvenirs encore récents de sa session et des rencontres qu'il y a fait. « Motivées. » C'est un fait. Sans ça, pas question d'intégrer le programme et encore moins d'en sortir diplômé. La qualité des formations dispensées par le MOSC n'a d'égale que son niveau d'exigence. Jackson en est la preuve : cela lui a pris quatre années pour s'illustrer auprès de la structure avant d'être recruté au poste de formateur. Il met un point d'honneur à virer de ses cours quiconque ne mérite pas sa place parmi les meilleurs. Sa rudesse et son sens de la discipline font de lui la terreur des petits nouveaux mais aussi le modèle de ceux qui, après plusieurs semaines, comprennent qu'il n'y a qu'à ce prix que l'on survit en mission périlleuse. Mills est juste, il forme avec ses tripes, son vocabulaire musclé et ses méthodes pas très académiques. Une chance pour lui, bon nombre de ses collègues sont aussi d'anciens agents avec lesquels il a évolué sur le terrain, tant et si bien qu'on le laisse faire comme bon lui semble. Les résultats sont là : ceux qui apprennent à son contact accroissent considérablement leur efficacité et c'est tout ce que l'on demande à un agent fédéral, quelle que soit sa nationalité ...
Il est en train de réfléchir aux détails qu'il lui est permis de communiquer aux personnes extérieures afin de poursuivre la discussion quand Marley s'inquiète soudain de son départ anticipé. Jackson arque un sourcil satisfait. Ce n'est pas qu'il aime la voir inquiète, mais l'idée qu'elle le soit de ne plus le voir est flatteuse. Plus que ça en réalité : rassurante. Lynch et lui ne sont pas fleur bleu. Des " tu me manques ", il n'y en a pas tant. Encore moins des " je t'aime ". Pourtant, c'est bel et bien un " veux-tu m'épouser ? " qu'il s'est mis en tête de lui articuler ce soir et la savoir réticente à la perspective de se séparer de lui ne peut qu'aider Jax à marcher vers son destin. Après le dessert, il lui fera sa demande ... mais, pour l'heure, il veut encore jouer aux amants qui se cherchent, incertains de se trouver : « Ca va dépendre de toi ... » Il sourit, seul à connaître le double sens de ses mots. « Je pourrais passer une nuit blanche et ne pas me réveiller à temps, par exemple. » Jax porte la fourchette à sa bouche d'une manière bien moins gloutonne que lors de ses précédentes fournées. Son regard accroche celui de Marley tandis qu'il lèche consciencieusement l'ustensile après en avoir avalé le contenu. Cette façon de procéder, pleine de gourmandise et de langueur, c'est celle qui caractérise la maquilleuse lorsqu'elle est à genoux et qu'il la regarde lui faire du bien. Il a menti. Les deux semaines à venir Jax a prévu de les passer avec elle, ici ou ailleurs, peu lui importe, tant qu'elle ne porte comme tenue que la bague qu'il s'apprête à lui offrir et qu'elle crie son nom matin midi et soir pour rattraper ce mois passé loin l'un de l'autre.
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
« Les suçons aussi ? » Elle ouvrit la bouche pour répondre et protester mais elle se contenta de faire claquer sa langue contre son palais. Son regard lançait des éclairs tandis qu'elle essayait de voir où il voulait en venir. Un doute l'assaillit. Parlait-il de la fois où il avait couvert son corps de marques, de traces de doigts et de dents ? Ou bien supposait-il qu'elle avait appris à faire les suçons et qu'elle savait désormais les dissimuler ? Son cœur battait un peu plus vite tandis qu'elle réfléchissait mais devant l'air taquin et provocateur de Mills, elle conclut qu'il ravivait simplement les souvenirs passés. Cela la détendit, elle aurait été blessé qu'il pense qu'elle allait voir ailleurs lorsqu'il n'était pas là.
Elle sourit lorsqu'elle le vit commencer à engloutir la deuxième assiette. De son côté Marley était plus mesurée, appétit de moineau, elle mangeait peu mais avait besoin de se rassasier souvent. Cependant ce soir, son estomac semblait prêt à recevoir en quantité, sans doute son corps et son esprit avaient-ils compris qu'elle allait avoir besoin de force ? Lorsqu'elle le questionna sur son mois d'absence, elle eut envie de le secouer. Il mettait du temps à répondre, il cherchait ses mots, analysait ce qu'il pouvait dire ou non. Ca lui faisait mal, plus qu'elle ne l'admettrait jamais. Elle préférait se taire, ne rien dire, ne pas l'énerver. Elle savait que si elle lui faisait la moindre remarque par rapport à cela, il perdrait patience. Il lui dirait qu'il l'avait prévenue, qu'elle était au courant et que si cela ne lui plaisait pas, elle pouvait partir. Marley ne pouvait pas tout gâcher, pas ce soir, pas après un mois sans l'avoir vu. « Motivées. » Un mot. Rien de plus. Une petite pointe d'amertume piqua son cœur, surtout lorsqu'elle observa son visage réjoui. Elle voyait les souvenirs – dans lesquels elle n'était pas – remonter à la surface, son sourire presque nostalgique éclairait son visage. C'était dur pour elle, mais elle devait l'accepter. Lui reprocher ses silences serait égoïste, elle en avait pleinement conscience.
Sa déception laissa place à l'inquiétude de le perdre aussitôt après l'avoir retrouvé. Le fait de ne pas cacher ses émotions et ses sentiments sembla plaire à Jackson qui se fit un malin plaisir à profiter de la situation. « Ca va dépendre de toi ... » Le jeune femme fronça les sourcils, ne comprenant pas où il voulait en venir. Une mine boudeuse s'afficha sur son visage mais il poursuivit : « Je pourrais passer une nuit blanche et ne pas me réveiller à temps, par exemple. » Elle écarquilla les yeux, sentant une vague de chaleur monter jusque dans sa poitrine. Les papillons au creux de son ventre étaient même revenus. Il était en train de l'allumer sur place, en plein milieu d'un restaurant chic. Certes elle avait commencé avec son pied contre sa jambe, mais lui faisait pire. Il l'allumait à distance, avec ses mots mais aussi ses gestes et ce sans jamais la toucher. Elle l'observait lécher sa fourchette avec lenteur et sensualité. Sans s'en rendre compte, les doigts de Marley agrippèrent la nappe. Elle ne le lâchait pas du regard, elle avait soif, elle avait faim, mais de lui, de rien d'autre. Son cœur battait contre sa cage thoracique tandis qu'elle restait muette face à l'agent. Finalement, les mains toujours posées sur la table, elle se redressa légèrement, se pencha par-dessus la table et murmura en direction de Jackson : « Pour la nuit blanche je suis prête mais encore faut-il que tu puisses suivre la cadence. » Elle se rassit, et à son tour prit sa fourchette. Elle commença à manger, mais l'excitation grandissait en elle. C'était presque de la torture d'être assise en face de lui sans pouvoir réellement le toucher, sans pouvoir goûter à ses lèvres, à sa peau. Incapable de soutenir plus longtemps son regard qui ne faisait qu'attiser ses pulsions, elle lui dit : « J'ai besoin de me rafraîchir ». Un sourire carnassier apparut sur le visage de la maquilleuse tandis qu'elle se levait. Elle passa derrière Jackson pour aller aux toilettes, mais en passant derrière lui, elle s'arrêta quelques secondes. Elle posa ses mains sur les épaules musclées du garçon, se pencha à son oreille et murmura : « Sois sage en m'attendant. » Et elle ponctua sa phrase d'un baiser sur le lobe de son oreille, elle descendit un peu plus et lui mordilla le cou, assez pour laisser une petite trace de dents. Comme si de rien n'était, elle se redressa et partit en direction des toilettes. Sa robe fendue attira le regard des autres hommes dans la pièce mais elle s'en fichait. Le seul à qui elle voulait plaire, c'était Jackson. Elle poussa les portes des toilettes et se posta devant un miroir. Elle essaya de reprendre son souffle mais c'était réellement difficile. Elle se mit un peu d'eau sur la nuque pour se rafraîchir et un sourire amusé s'inscrivit sur son visage à la pensée de savoir Jackson en train de l'attendre dans la salle. Il l'avait tentée, provoquée, il pouvait bien désormais se languir d'elle quelques minutes.
'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Il suffit à Marley de se pencher par-dessus la table pour faire perdre à Jackson de sa superbe. Tombé dans le décolleté de la brune, son regard se drape d'un voile de concupiscence. C'est la poitrine de la belle que l'agent voudrait lécher désormais et les mots qu'elle ajoute à sa posture ne font rien pour chasser de son esprit les images audacieuses de leurs corps prêts à retarder l'aube. « Tu me défies ? » Répond-il à brûle-pourpoint, s'imaginant lui faire goûter à ses variations de rythmes dans le seul but de la rendre folle. Jax a beau la connaître par cœur, savoir ce que Marley aime et n'aime pas au lit, il redécouvre à chaque étreinte le plaisir de la prendre comme si c'était la première fois. La métisse a sur lui cet effet redoutable ; cette capacité à faire appel aux instincts les plus primaires de sa personnalité. Sulfureuse et tactile, Lynch sait comment réveiller les feux qu'il s'efforce d'étouffer durant ses déplacements. C'est toujours la même chose : Mills s'occupe l'esprit pour ne pas trop penser à elle et, lorsqu'il la retrouve, plus rien ne semble exister dans sa cervelle que la nécessité viscérale de fusionner avec le corps de la tigresse. Elle est son temple, son refuge, l'endroit où il se sent le plus à sa place et où il peut tout lâcher.
« J'ai besoin de me rafraîchir » . Quoi ? Jax fronce les sourcils, ramené à la réalité par le départ de la belle dont la silhouette contourne la table en laissant derrière elle une odeur plus délicieuse que n'importe quelle assiette pleine de bouffe savamment cuisinée. Il frisonne au contact de ses mains sur ses épaules, encore plus lorsqu'elle se niche au creux de son cou pour lui rendre la monnaie de sa pièce. « Sois sage en m'attendant. » Comme s'il pouvait faire autrement de que rester cloué sur sa chaise ? Avec l'érection naissante qu'elle vient de provoquer, Jackson n'envisage pas de se lever et de traverser la salle pour la suivre aux toilettes. Trop flagrant dans son pantalon droit. Aussi reste-t-il assis bien sagement, le regard accompagnant les courbes de Marley qu'il détaille des pieds à la tête en se pinçant les lèvres à défaut de siffler d'appréciation. Cette robe !
L'agent met à profit les quelques minutes d'absence pour gober ce qu'il reste de son repas. Deux grands verres d'eau l'aident à redescendre en pression. Malgré tout, il interpelle un serveur et demande à ce que l'on presse l'arrivée du dessert. C'est peut-être égoïste, mais il se dit que moins longtemps ils resteront au restaurant, plus vite ils rentreront chez eux avec tout ce que cela implique de fin de soirée haute en couleurs. Lorsque Marley revient, les plats ont été débarrassés. Jax tend le bras et caresse du bout des doigts la hanche de la maquilleuse quand elle passe à portée de main. « Nouvelle robe ? » Il n'a pas besoin de lui dire à quel point cette tenue la rend belle et comme il a hâte de la lui enlever, cela se lit dans l'expression gourmande de son visage. Une gourmandise que le dessert ne saurait détourner malgré l'effort de présentation notable. Le restaurant a sorti le grand jeu pour la Saint-Valentin ; Mills se félicite d'avoir choisi cet endroit pour y faire sa demande. Autour d'eux tout est beau et harmonieux, à l'image de l'avenir qu'il projette en compagnie de la brune. Peut-être reviendront-ils manger ici tous les ans à la même date, en souvenir de ce soir d'engagement et de foi en leur capacité à vivre quelque chose de grand, de pérenne.
« Mais qu'est-ce-que ... ? » Une exclamation à la table d'à côté attire l'attention de Jackson dont le regard bifurque brièvement. Il ne saisit pas de suite pourquoi sa voisine affiche un air stupéfait mais manque de s'étouffer en comprenant la situation. Petite cuillère en suspens, la jeune femme observe une bague salie de crème brulée. Elle a de toute évidence failli avaler l'alliance et regarde son vis à vis avec incompréhension. Mills pose un coude sur la table, cachant son visage derrière sa main. Ce qu'il entend le désespère : à deux mètres à peine, un autre homme que lui est en train de faire sa demande en mariage. Peut-on rêver plus niais que de planquer la bague dans le dessert ? Ce con est en train de foutre en l'air ses plans sans même s'en rendre compte. Exaspéré, Jax écarte les doigts et jette un coup d'œil en direction de Marley.
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Dernière édition par Jackson Mills le Mar 8 Nov - 20:09, édité 1 fois
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
Pendant que Marley se rafraichissait dans les toilettes, la remarque de Jackson : « Tu me défies ? » lui revint en tête et lui arracha un sourire. Bien sûr qu'elle le défiait. Elle savait qu'il ne refusait jamais un défi, et celui-ci était particulièrement intéressant. Elle se recoiffa rapidement, pressée de rejoindre celui qu'elle avait laissé languir seul à table. Alors qu'elle traversait la pièce, son regard était fixé sur Jackson. Elle le détaillait. Il était d'une élégance incroyable, et d'un charisme renversant. Et dire qu'il était là pour elle, juste pour elle. Elle allait prendre place à nouveau sur sa chaise lorsqu'elle le sentit lui caresser la hanche. Un frisson parcourut son échine tandis qu'il la questionnait sur sa robe. Elle lui fit un large sourire et acquiesça, heureuse de constater qu'il avait remarqué. Lorsqu'elle reprit sa place elle remarqua que les assiettes avaient été débarrassées. Elle avait à peine touché à son plat mais cela l'amusa plus qu'autre chose : « Je vois que monsieur est impatient d'être au dessert. » Phrase pleine de sous-entendus que Jackson n'aurait aucun mal à comprendre. Elle prit une mine boudeuse et poursuivit : « J'ai peur de ne pas être rassasiée. » Evidemment qu'elle le serait, et dans tous les sens du terme. Mais si elle pouvait taquiner et provoquer l'agent, la maquilleuse n'hésitait pas.
« Mais qu'est-ce-que ... ? » Marley détourna à contre-coeur son regard de Jackson pour observer ce qui se passait à leurs côtés. Une jeune femme semblait avoir découvert une bague de fiançailles dans son gâteau. La métisse roula des yeux et regarda Jackson. Elle ne remarqua pas tout de suite le trouble dans lequel il était. Elle se pencha légèrement et murmura : « Mon dieu ! Demander sa copine en mariage en public, quelle idée ! » Elle but une gorgée de son champagne et poursuivit : « C'est limite une prise d'otage, à quel moment elle a la possibilité de lui dire non devant tout le monde ? ». La mannequin analysait la situation et trouvait que c'était tout de même égoïste de faire une telle demande. C'était déjà difficile de devoir répondre à ce genre de questions, mais là... Si l'autre avait des doutes, comment les exprimer ? C'était impossible de dire en public : « Heu, je ne sais pas trop, laisse-moi le temps de la réflexion. ». Finalement elle observa Jackson et fronça les sourcils devant son air agacé. Elle ne comprenait pas ce qu'il avait. « Tout va bien ? Je n'arrive pas à savoir si tu te sens mal ou si tu es énervé. » Elle posa avec tendresse sa main sur la sienne et lui caressa les doigts. Avait-elle dit quelque chose ? Fait quelque chose ?
A leurs côtés, la jeune femme cria un grand oui, et se mit à pleurer. Tout le restaurant commença à applaudir et Marley fit de même. Elle sourit légèrement et dit à Jackson en haussant les épaules : « Apparemment, elle est heureuse. ». La mine de son compagnon l'intriguait et l'inquiétait de plus en plus. Elle essaya de se convaincre qu'il n'y avait rien tandis que son regard voguait jusqu'à la bague. Connaîtrait-elle cela un jour ? Jackson lui demanderait-il de l'épouser ? Elle en doutait. Leur relation était si tumultueuse que cela paraissait peu probable. Est-ce qu'elle l'espérait ? Au fond d'elle c'était le cas, mais jamais elle n'oserait le dire au jeune homme de peur que celui-ci prenne ses jambes à son cou. Elle savait à quel point certains hommes avaient peur de l'engagement.
Cherchant à capter l'attention de Mills, elle caressa à nouveau son mollet avec son pied. Elle lui demanda alors : « Tu veux qu'on s'en aille ? Tu sais, on n'est pas obligé de prendre notre dessert ici si tu veux partir. » Et puis, plus vite ils partaient, plus vite elle pourrait goûter à ses lèvres et à son corps. Marley s'imaginait déjà en train de lui arracher sa chemise. A cette pensée, une vague de chaleur inonda son bas ventre. Un geste, un mot de la part de Jackson et elle filait sur le champ. Il fallait qu'ils fêtent dignement leurs retrouvailles. Quoi de mieux qu'une Saint-Valentin et une partie de jambes en l'air pour le faire ?
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« Mon dieu ! Demander sa copine en mariage en public, quelle idée ! » Jax déglutit le plus discrètement possible, mal à l'aise à l'idée de se faire griller par Marley. Silencieux, il écoute cette dernière parler de prise d'otage et sent son cœur se serrer dans sa poitrine. Vient-il d'être sauvé par l'initiative de ce voisin voleur d'idée ? Il semblerait bien que oui. Mais, plutôt que d'en ressentir du soulagement et de reporter sa demande à plus tard en faisant bon usage des remarques de la maquilleuse, l'agent tique sur un détail : pourquoi Lynch parle-t-elle de refuser ? Faut-il en déduire qu'elle n'est pas dans cette optique ? Qu'elle ne se verrait pas dire oui, que ce soit en public ou en privé ? Le doute l'assaille, corrosif et anxiogène. « Tout va bien ? Je n'arrive pas à savoir si tu te sens mal ou si tu es énervé. »« Ça va. » Ment-il tout en refermant sa main sur celle de la jeune femme. « J'ai mangé trop vite. » Qui irait réfuter cet argument ? Jackson est un aspirateur à bouffe.
Le cri de la voisine lui irrite les tympans. Mills se joint au reste de la salle pour applaudir mais les dents qu'il serre derrière ses lèvres closes témoignent de son état de contrariété. Il a l'impression de voir le remake mal joué du film qu'il s'est fait durant le vol, alors qu'il imaginait Marley lui tomber dans les bras et lui rouler la pelle de sa vie. Ici tout sonne faux, des larmes de la future mariée au poing triomphant que le voisin lève vers le ciel en signe de victoire. Impossible pour Jackson d'être heureux et bienveillant envers ces deux personnes qui pourtant ne lui ont rien fait de mal. Lui qui d'ordinaire s'adapte plutôt bien aux imprévus - déformation professionnelle - peine à passer au-dessus. On lui vole son grand soir. Il vient de se faire doubler et rien n'est plus détestable pour ce sprinteur que de voir la première place lui échapper quelques mètres avant la ligne d'arrivée. À la course, Jax ne perd jamais. Il n'avait pas prévu de goûter à l'échec ce soir, encore moins dans un contexte l'obligeant à garder pour lui son sentiment de frustration.
« Tu veux qu'on s'en aille ? Tu sais, on n'est pas obligé de prendre notre dessert ici si tu veux partir. » L'agent reporte son attention sur Marley dont le sourire complice adoucit quelque peu son aigreur. Tout n'est pas perdu. Il se rappelle la raison pour laquelle il est présent à cette table, ce qu'il y a de plus important à ces yeux dans cette pièce : elle. « La question est de savoir si tu peux courir avec cette robe ? » La plaisanterie à la rescousse de leur soirée. Jax refuse que les roucoulades en provenance de la table d'à côté ne viennent foutre en l'air sa nuit en plus d'avoir plombé ses plans matrimoniaux. Ni une ni deux, il se lève et intercepte le serveur en faisant preuve d'une autorité à laquelle l'employé se soumet sans discuter. Oui, ils sont en plein service et complétement débordés, mais on trouvera quand même quelqu'un pour emballer les desserts dans une boîte à emporter. « Parfait, je vous suis pour l'addition. » Depuis le hall et la caisse sur laquelle le serveur imprime la note, Jax observe Lynch toujours assise à leur table. « Avez-vous apprécié votre repas, monsieur ? » « J'ai surtout apprécié la compagnie. » Cela ne l'empêche pas de laisser un pourboire convenable. La perspective de finir la soirée en tête à tête avec la brune calme sa rancœur.
A pas de loup, il revient dans le dos de la belle et écarte délicatement ses cheveux afin de mieux lui renifler le cou. Un ronronnement vibre dans sa gorge et aggrave son timbre de voix tandis qu'il emprunte les manières de la maquilleuse pour lui murmurer à l'oreille : « Suis-moi, j't'offre une lune de miel. » À défaut de lui offrir la bague. Ça, au moins, il est certain qu'elle appréciera. Marley ne dit jamais non à de la jouissance. Bénie soit-elle !
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Dernière édition par Jackson Mills le Mer 9 Nov - 0:33, édité 1 fois
Gayle Danbury
le grinch
ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
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L'ambiance s'était étrangement transformée dans la salle du restaurant. L'excitation et l'émotion régnaient à la table à côté de la leur tandis qu'un malaise palpable envahissait peu à peu leur bulle. Marley était incapable de poser des mots dessus, incapable d'expliquer ce qui se passait. Elle sentait juste que Jackson se crispait de plus en plus. Plus les secondes s'écoulaient et plus son regard s'assombrissait. La maquilleuse réfléchissait à tout allure pour savoir ce qu'elle avait bien pu faire, mais finalement il resserra sa main autour de la sienne ce qui la rassura. « J'ai mangé trop vite ». Les yeux plantés dans les siens, Marley cherchait la faille, la cachotterie, le mensonge. Cela ne lui ressemblait pas de se sentir mal ainsi. Elle finit cependant par lui faire un tendre sourire, après tout, c'était possible. Il avait dévoré le repas à une telle vitesse qu'il n'y avait rien d'anormal à ce qu'il ait mal au ventre. Elle ne voulut pas creuser plus de peur de le contrarier, ou de peur de le plonger un peu plus dans sa spirale mélancolique.
Concentrée sur son compagnon, la jeune femme ne prêtait plus attention à l'explosion de joie du couple qui se trouvait à côté d'elle. Ils étaient heureux, ils allaient se marier, très bien, soit, qu'ils célèbrent en silence et avec pudeur mais qu'ils arrêtent de monopoliser toute l'attention. Elle ne voyait que Jackson et ne voulait voir que lui. Elle lui proposa de partir, pressée d'avoir plus d'intimité avec l'agent. « La question est de savoir si tu peux courir avec cette robe ? » Elle se mit à rire et répondit sur un ton provocateur et sans équivoque : « Tu serais surpris de savoir tout ce que je peux faire dans cette robe. » Elle marqua une courte pause et murmura à sa seule attention : « Ou sans. » Ses paroles eurent plus d'effet qu'elle ne l'espérait sur Mills qui se leva d'un bond et se dirigea vers l'accueil pour régler la note. Assise à sa table, elle observait le corps athlétique du garçon se mouver. Dieu que ce pantalon lui allait à merveilles. Incapable de détacher son regard du postérieur de son petit ami, Marley se mit à rêver de la nuit qu'ils allaient passer ensemble. Elle se savait chanceuse de l'avoir à ses côtés, et ne doutait pas que toutes les femmes dans la pièce l'observaient du coin de l'oeil. Chacune rêvant secrètement qu'il les possède. Perdue dans ses pensées, occupée à ranger ses affaires dans son petit sac à main, elle ne le vit pas revenir jusqu'à elle. C'est seulement lorsqu'elle sentit son odeur enivrante et ses lèvres dans son cou qu'elle comprit qu'il était derrière elle. Un frisson la parcourut tandis qu'elle fermait les yeux, appréciant chaque mot qui s'échappait de ses lèvres. « Suis-moi, j't'offre une lune de miel. » Un sourire éclaircit son visage tandis qu'elle se levait et attrapait sa main. Bon, il n'y aurait pas de demande en mariage pour elle – mais l'avait-il déjà envisagé ? - mais au moins elle savait qu'elle allait passer une nuit d'exception.
Main dans la main, ils se dirigèrent vers la sortie, alors qu'ils allaient passer les portes, elle remarqua deux jeunes femmes qui fixaient ostensiblement Jackson, Marley s'arrêta quelques instants, laissa glisser ses doigts hors de ceux de l'agent et se dirigea vers la fameuse table. Elle se pencha vers les inconnues et murmura : « Ce n'est pas la peine de rêver, il est à moi. » Elle leur envoya un baiser avec la main et rattrapa Jackson. A sa hauteur elle le regarda et haussa les épaules, elle ajouta avec innocence : « Je leur souhaitais juste une belle soirée. » Une fois dehors, le chauffeur déposa la voiture de Jackson. Marley grimpa côté passager, l'excitation grandissait en elle et elle avait hâte de quitter les lieux. A peine le garçon était-il monté dans la voiture et avait-il fermé la porte qu'elle se jetait sur lui pour l'embrasser avec fougue. Ils n'avaient toujours pas démarré qu'elle était déjà accrochée à son cou. Ses mains parcouraient le torse de Jackson, elle décolla ses lèvres de quelques centimètres et susurra : « J'espère que tu ne tiens pas à cette chemise... » Les promesses d'une nuit endiablée et enflammée étaient lancées. Elle avait hâte de lui arracher cette barrière qui la séparait du corps musclé et chaud du jeune homme. A contre cœur, elle se recula et le laissa reprendre son souffle. Si elle voulait partir d'ici, elle n'avait d'autre choix que de le laisser conduire. « Tu peux appeler tes supérieurs, tu ne seras pas disponible demain. » Et elle planta ses griffes dans la cuisse du garçon, elle n'avait pas oublié ce qu'il lui avait dit : une nuit blanche, et il ne repartait pas. Il lui avait fait la surprise de revenir pour la Saint-Valentin, elle lui ferait le cadeau de cette fameuse nuit.
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À partir de l'instant où elle se lève et lui saisit la main, le temps semble s'écouler au ralenti. À moins que ce ne soit les attentes de Jackson qui s'impatientent à vitesse grand V. L'agent lui en voudrait presque de le laisser seul pendant qu'elle salue ce qu'il suppose être des amies de la maquilleuse, même si les regards noirs que les deux femmes lancent dans son dos lorsqu'elle revient révèlent une tension qu'il ne s'explique pas. Pas qu'il soit naïf - Mills est le premier à user de ses charmes et à miser sur son physique lorsqu'il devine que ce dernier pourrait jouer en sa faveur - mais son attention ne tourne plus qu'autour d'une seule personne désormais : Marley.
Marley à qui il confit les boîtes à emporter avant de prendre place derrière le volant et dont la fougue renverse la bouffe par-dessus la banquette arrière. Tant pis. C'est elle qu'il mangera en guise de dessert ; en témoignent les lèvres qu'il se lèche avidement à la fin de leur baiser, excité par les promesses de textiles malmenés qu'elle lui souffle au visage. « Donne-moi des raisons de te rendre la pareille ... » Provoque-t-il, tête brûlée, si impatient de démarrer que le moteur vrombit soudainement. « Tu peux appeler tes supérieurs, tu ne seras pas disponible demain. » Jackson passe de 0 aux 50 kilomètres heures réglementaires du centre-ville en seulement deux rapports de vitesse. Très vite, la frustration de ne pas arriver assez vite à destination le fait gigoter sur son siège. Il presse le bouton de l'auto-radio afin d'occuper le silence électrique régnant dans l'habitacle.
« Baby, if you give it to me, I'll give it to you. I know what you want ... » Chantonne-t-il, souriant de biais tandis qu'il s'obstine à fixer la route, conscient du regard de la brune sur son profil de petit con tout juste bon à jeter de l'huile sur le feu. Il lui fait le coup de leur chanson. Jax sait qu'une Mariah Carey sommeille en Marley tout comme il la sait réceptive aux paroles du morceau. Entre amour et absence, support et désaccords, promesses et manque, Lynch et lui ont vécu chacun des couplets listés dans ce titre. Le morceau devait prendre une signification nouvelle avec la présence de la bague autour du doigt de la maquilleuse mais Mills parvient enfin à faire abstraction de la contrariété ressentie au restaurant. Ils se fichent du mariage, n'en ont pas besoin pour exister en tant que couple. Pas après avoir surmonté tant de hauts, de bas et de breaks qui n'ont pourtant pas su les séparer. S'aimer c'est le plus important. Le reste est illusoire.
Tout ce qui compte à cet instant c'est la main baladeuse de Jackson profitant que la robe de sa voisine soit fendue pour passer sous le vêtement. « As long as you want ... » Reprend-il en même temps que le refrain, bien décidé à lui montrer qu'il n'a besoin de ses deux mains ni pour conduire, ni pour écarter son string du chemin qu'il s'est tracé.
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ÂGE : 40 ans (5 Avril 1984) SURNOM : G ; le tyran par sa petite soeur ; Le Grinch mais il ne vaut mieux pas l'appeler ainsi en sa présence STATUT : Célibataire. Les relations de couple ne l'intéressent pas. Elle n'a pas de temps à perdre avec cela. MÉTIER : Agent artistique. Elle est l'associée de Sergio Gutiérrez à la GCA. Si son nom n'apparait pas encore dans le nom de l'entreprise elle compte bien y remédier. LOGEMENT : 500 water street, Spring Hill, dans un loft dont la décoration outrageusement chère et flamboyante n'est due qu'au talent d'un décorateur d'intérieur. POSTS : 3420 POINTS : 0
TW IN RP : Manipulation - Drogue - Sexualité - Alcool TW IRL : xGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Elle est déterminée et prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire – Si elle paraît sympathique et solaire, c'est en réalité un véritable requin – Lorsqu'elle n'est pas obligée d'être sur son 31, Gayle adore traîner en sur-vêtement et jouer à des jeux vidéos – Grande amatrice de vin, elle ne refuse jamais un verre – Elle aime sa sœur plus que de raison et la surprotège quitte à parfois en être étouffante – Elle adore le football ainsi que le basket et ne dit jamais non à une petite partie – Elle ne croit pas en l'amour mais ne dit jamais non à une partie de jambes en l'air CODE COULEUR : [color=#cc0066][b] RPs EN COURS :
L'odeur des desserts renversés à l'arrière de la voiture se joignait au parfum du jeune homme assis à côté de Marley. Sa main toujours posée sur sa cuisse, la jeune femme ne pouvait le quitter du regard. Obnubilée par ses traits, par sa mâchoire carrée, son regard perçant, la demoiselle ne se lassait pas du spectacle. C'était avec une impatience non dissimulée qu'elle attendait leur arrivée à destination. Les minutes lui semblaient paraître des heures malgré le fait que Jackson roulait à l'allure maximale autorisée afin de se rendre au plus vite à l'endroit tant convoité afin de pouvoir laisser exploser leur désir et leur passion. Tout au long de sa conduite, la jeune femme caressait la cuisse de son amant, se rapprochant à chaque fois un peu plus de son entre-jambe. Elle se mordillait la lèvre tout en prenant sur elle pour ne pas lui sauter dessus alors qu'il conduisait. La tête posée sur l'appui-tête, tournée en direction de l'agent, elle se redressa d'un coup lorsqu'elle entendit leur chanson. La bouche entrouverte, elle souriait de voir Mills chanter les paroles. Cette chanson c'était elle, c'était eux. C'était leur histoire. Amusée par le comportement du garçon qui chantait clairement les paroles pour lui faire passer un message, elle n'hésita pas à chanter à son tour. « Baby, if you give it to me, I'll give it to you. As long as you want, you know I got it. » La demoiselle chantait désormais à tue-tête, elle était Mariah Carey du moins elle se plaisait à le penser. Sa voix était loin d'être d'une justesse folle, mais elle s'en fichait. Aux côtés de Jackson, elle n'avait honte de rien, jamais. Il la faisait se sentir vivante, adorée, et capable de tout. Les deux se mirent à chanter en cœur, mais Marley s'arrêta net lorsqu'elle sentit la main de son compagnon glisser le long de sa cuisse. Un frisson la parcourut tandis qu'elle se cambra. Surprise par la main qui venait écarter son string en dentelles, la jeune femme poussa un léger gémissement tandis qu'elle fermait les yeux. Se mordillant la lèvre pour ne pas faire de bruit, elle appréciait le contact brûlant des doigts de l'agent sur son intimité. Sa main a elle ne pouvait s'empêcher de se refermer sur la cuisse du garçon. Même à travers son pantalon, il devait sentir ses ongles s'enfoncer dedans, il n'y avait aucun doute quant au fait qu'il aurait une marque. La première d'une longue série si l'on en croyait l'ardeur de leurs pulsions.
« But when we sex we tease in a passionate way, I love the way you touch it » chantonna-t-elle tandis que n'y tenant plus elle déboutonnait le pantalon de Jackson. Il avait ouvert les hostilités alors qu'il conduisait, il devrait désormais en assumer les conséquences. Les doigts fins de Marley se glissèrent sous le morceau de tissu tandis qu'elle découvrait avec satisfaction qu'il était déjà en érection. Sa main faisait pression, redécouvrant avec plaisir l'intimité de celui qu'elle aimait mais qu'elle n'avait pas vu depuis un mois. Elle pencha son visage jusqu'à l'oreille de Jackson, sans jamais retirer sa main et murmura : « I'll give it to you ». Finalement, ils arrivèrent, ou du moins le jeune homme s'arrêta et coupa le moteur. Sans se préoccuper de l'endroit où ils se trouvaient ni de l'éventualité que quelqu'un puisse les surprendre, Marley remonta avec agilité sa longue robe et grimpa à califourchon sur les genoux de Mills, seuls le pantalon du garçon et le string de la jeune fille faisaient barrage entre leur corps. Marley se jeta avec avidité sur les lèvres de Jackson, elle l'embrassait avec détermination et force, comme si elle avait besoin de ça pour se sentir en vie tandis que son corps désirant être en osmose avec celui de Jackson ondulait sur ses genoux. Dans un gémissement elle le supplia : « Je t'en prie... » Elle n'avait pas besoin d'en dire plus, il savait ce qu'elle désirait au plus profond d'elle-même, son corps entier le criait. Elle voulait qu'il lui fasse l'amour, tendrement, lentement, sauvagement, passionnément. Elle voulait qu'il prenne le contrôle de tout son être.
'Cause girls is players too
Bitches gettin' money all around the world 'Cause girls is players too What you know 'bout livin' on the top Penthouse suites, lookin' down on the opps? Took him for a test drive, left him on the lot Time is money so I spent it on a watch, hol' on
Chanter avec Marley lui procure un sentiment de joie difficilement descriptible. Jackson se laisse aller au ridicule, il prend sa grosse voix de rappeur pour répondre aux vocalises de la belle tout en riant à moitié, sa concentration tournée tantôt vers la route, tantôt vers la brune qui se dandine sous ses doigts entreprenants. Il aime l'entendre gémir, serait prêt à beaucoup de choses pour s'en donner l'occasion. C'est un risque qu'il prend et il le sait car, comme c'était à prévoir, Marley rend la pareille. Pas un pour rattraper l'autre. L'agent se tend au contact des doigts féminins, déjà bien trop excité par ce petit jeu d'allumeurs qu'ils entretiennent depuis les premières secondes de leurs retrouvailles au restaurant. Au feu rouge, il regarde les passants traverser le passage piéton. Un sourire coupable étire ses lèvres. Chacun avec la main plongée dans le sous-vêtement de l'autre, Marley et lui ne valent pas mieux que deux ados de 14 ans, mais Jax s'en fout. Son rythme cardiaque s'accélère à mesure qu'elle le caresse et sa voix tremble de désir lorsqu'il essaye de revenir dans leur karaoké improvisé. C'est là qu'il comprend que ça ne fonctionnera pas, qu'ils n'arriveront pas à atteindre Fortitude Valley à temps ... Qu'à cela ne tienne, Mills pousse le clignotant et change d'itinéraire. Born and raised à Brisbane, l'australien connait la ville comme sa poche. Il n'a pas besoin de se concentrer - tant mieux, car il en serait de toute façon bien incapable - pour trouver l'itinéraire bis du plan B que son esprit impatient crée en un battement de cils. Les meilleurs agents sont ceux sachant faire feu de tout bois ...
(c) sweet.lips
Dernière édition par Jackson Mills le Lun 3 Avr - 4:14, édité 3 fois