with the beast inside there's nowhere we can hide (channing #1)
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8407 POINTS : 1890
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Les paroles de Leslie ont fini par avoir un peu d’effet. Il aura fallu quelques jours, une certaine insistance de sa part, surtout, mais me voilà dans la salle de physio. L’envie n’est réellement pas présente et il ne faudra que d’un simple détail pour que je trouve la pire excuse du monde pour filer vers la sortie. Pour le moment, je suis à ma place, prêt à écouter les conseils du kiné. Il était presque étonné de me voir débarquer, conscient que je ne serais jamais le plus assidu de ses patients. Je me suis pointé sans réellement avoir pris de rendez-vous au préalable et il se retrouve avec un autre patient sur les bras. De toute façon, je connais les exercices, on me les a répété avec force pendant des jours et des heures. Faire attention au poids que je mets sur ma jambe, faire travailler le muscle en flexion et en extension et tout le charabia médical qui n’a aucun intérêt à mes yeux. La douleur est là, un peu mise en silence par le cachet que j’ai avalé avant de venir, mais présente malgré tout. Ce tiraillement qui n’en finit pas, qui viens à chaque jour me rappeler que je ne serais plus jamais celui que je pouvais être auparavant. Je ne suis pas allé courir depuis plus d’un an, je suis incapable de suivre le moindre exercice militaire et désormais, ma peau est marquée par tout un tas de cicatrices hideuses. Je secoue la tête, conscient que ce n’est pas en ressassant sans cesse que je vais pouvoir avancer, mais ce genre de pensées vous colle à la peau sans prévenir. C’est un cercle vicieux, le serpent qui se mord la queue. Cela s’insinue dans la moindre activité journalière, constant rappel de l’évidence de mon état physique et de mon incapacité. Qu’importent les exercices ou l’envie que je pourrais démontrer, la douleur reste présente et elle finit toujours par en sortir grande gagnante.
Aujourd’hui, pourtant, je ne suis pas seul sur le plateau de physio et me voilà à observer un jeune homme, bien plus jeune, qui semble lui aussi bien galérer. Il paraît avoir des blessures similaires aux miennes, mais une conviction et une dévotion à l’exercice bien plus prononcé. Assis sur mon ballon, lasse de devoir tirer sur mon muscle, je l’observe en silence. Surtout, je tends l’oreille. J’écoute le kiné lui prodiguer des conseils de manière bien plus douce que la façon dont il a de me parler régulièrement. J’ai fait l’armée avec Beauregard et Sullivan, je vais pas me plaindre d’un petit gars qui prend un ton avec moi, j’ai connu bien pire, mais je note malgré tout la différence. Et mon attention finit par se faire remarquer. « Puisque ça a l’air de t’intéresser, vous allez travailler ensemble. » Génial. Il ne manquait plus que ça, devoir faire ami ami avec les autres. Je soupire, mais finis par me lever pour me retrouver en face du jeune homme. « Cian, Channing. Channing, Cian. » Je tends une main au garçon avant que le kiné n’ajoute subtilement. « Vous avez à peu près le même parcours, vous devriez vous entendre. » Et là-dessus, il nous abandonne pour aller accueillir une vieille dame sur le plateau et sans aucun doute lui dévouer toute son attention. « Je suis pas le meilleur de ses patients, je crois qu’il ne sait plus quoi faire de moi. » que je dis en riant quelque peu, même si je ne devrais pas prendre tout cela à la légère. Leslie me tuerait d’être venu pour rester assis sur un ballon à jouer au plus con. Elle m’a prouvé qu’elle avait des contacts avec l’idiot de kiné et je crois qu’il va me falloir faire un minimum d’effort. « Accident de la circulation ? » que je demande en pointant la jambe de mon camarade d’infortune. Ma question paraît, sans aucun doute, insensible et je m’empresse d’ajouter. « Accident de moto pour ma part. » Une jambe en miette et une mémoire effacée. Beau score. Je m’abstiens d’entrer dans les détails et lève les yeux vers le brun. « Vraiment, si tu préfères faire ton truc tout seul, je vais pas t’embêter. » Je suis pas là pour devenir le boulet d’un autre.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
:
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Il n'avait pas prévu de venir. Sans son frère et son agaçante bonne humeur sur le pas de sa porte, Channing aurait pris la direction du Walker Group - enfin, pas lui directement puisqu'il est encore incapable de conduire, mais peu importe quel chauffeur serait venu le chercher. L'héritier faisait bon nombre de séances de kiné à domicile, et s'il était convié à des exercices collectifs à l'hôpital, il ne s'y rendait pas pour autant de manière rigoureuse. Il s'appliquait une fois au travail, veillait à soigner ses mouvements et ce dans le simple objectif de s'en débarrasser au plus vite, mais avait très souvent du mal à franchir le pas. et, au milieu d'un groupe d'estropiés, le brun se sentait très vite mal à l'aise - bêtement, puisqu'ils étaient tous dans le même cas. Mais admettre la douleur et se réduire à des gestes stupides pour assouplir une jambe de toute façon difforme ne l'enchantait pas, et assister aux difficultés des autres non plus. Cela faisait bientôt six mois, six mois que son regard ne s'attardait plus sur sa jambe, six mois qu'il n'avait plus touché à un volant et que ses activités physiques se résumaient à de brefs moments de rééducation. et à chaque fois qu'il franchissait les portes de cet hôpital, la réalité l'entaillait un peu plus. Elijah l'abandonne à l'entrée de l'établissement, écopant d'un courroux lorsqu'il lui propose de l'accompagner jusqu'au service, Channing lui faisant comprendre - et ce dans le seul but de se soulager, ne pas avoir besoin d'un cartable contenant une lunch box ni d'un baiser sur le front sur le pas de l'école. L'héritier s'éloigne par conséquent seul en empruntant le chemin qu'il a appris à connaître, et atteint sa destination tout juste avant le début de la séance. Il s'installe à l'écart, saluant brièvement ceux déjà présents, et se résout à reprendre sa routine là où il l'a laissée lors de sa dernière venue. et, progressivement, le brun occulte ce qui l'entoure pour en finir au plus vite.
Il échange un peu plus tard quelques mots avec l'homme en charge de la séance, notant mentalement ses remarques pour pouvoir les appliquer, et ce jusqu'à ce que ce dernier sente un regard sur eux - chose lui ayant échappée. Il suit le regard du médecin et rencontre le visage d'un blond installé un peu plus loin, lui aussi semblant avoir hérité d'une jambe blessée. Pris sur le vif, l'homme se lève pour les rejoindre et Channing mentirait en prétendant être enchanté par l'idée - fait qu'ils semblent partager à en juger par les traits de son visage, comme deux gamins désabusés à qui on indique de travailler ensemble sans leur demander leur avis. « Cian, Channing. Channing, Cian. » La main tendue est saisie, les yeux noisette du brun croisant ceux de l'autre avant de se reporter sur celui qui les introduit. « Vous avez à peu près le même parcours, vous devriez vous entendre. » Réjouissante nouvelle. et sur ces mots, l'autre s'éloigne pour les laisser entre eux, s'approchant d'un autre patient - une patiente, sûrement bien plus docile que les deux grands gaillards aux visages las. Il s'accorde une profonde inspiration sans ouvrir la bouche pour le moment, laissant le dénommé Cian ouvrir les hostilités. « Je suis pas le meilleur de ses patients, je crois qu’il ne sait plus quoi faire de moi. » Son visage se déride sensiblement à sa remarque tandis qu'ils continuent de regarder le kiné s'appliquer auprès de la vieille dame, son sourire s'amusant un tant soit peu - et c'est beaucoup dans ce contexte pathétique. « Dommage, pas de médaille ni de bon point. » appuie-t-il à voix basse, se le permettant uniquement car ils semblent fait du même bois - pas vraiment enchantés ni trop sérieux, et ce même si Channing s'applique particulièrement à l'ouvrage. et puis, si l'autre est susceptible, autant qu'il le soit dans son coin. « Accident de la circulation ? » Il se reporte sur lui et suit la direction indiquée par son doigt sur sa jambe, avant d'acquiescer. « Accident de moto pour ma part. » Ses sourcils se haussent avec intérêt à cela, retrouvant ses yeux. Il se réjouirait volontiers s'il l'oserait. « Pour moi aussi. » Il n'ira pas jusqu'à entrer dans les détails, incertain quant à la sensibilité justifiée que peut représenter le sujet, et l'étant tout autant quant au fait de se faire précis sur ce qui lui est arrivé. « Vraiment, si tu préfères faire ton truc tout seul, je vais pas t’embêter. » Channing semble le considérer un instant avant de secouer la tête par la négative, l'invitant d'un signe à s'installer à ses côtés. « Non, ne t'en fais pas. Ca fait longtemps ? » L'accident ou le fait qu'il se soit joint à ces séances, il le laisse choisir. « Tu n'es pas obligé de répondre, et je ne suis pas entrain d'essayer de te gratter l'amitié. Juste au cas où. » et à cela, il relève les yeux vers lui avec un léger sourire, peut-être un brin moqueur - c'est ce qu'il fait de mieux dans des situations qui lui déplaisent, il est piquant ou il plaisante. Cian est chanceux qu'il ait choisi la deuxième option - ou pas.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8407 POINTS : 1890
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Je pourrais presque entendre la voix de ma mère résonner dans un coin de ma tête. "Je t’ai dit de ne pas fixer les gens ainsi Cian !" Elle était toujours après moi, à me rappeler qu’il était malpoli de fixer les gens et à s’excuser à ma place quand j’avais été débusqué en train d’observer une personne avec un peu trop d’intensité. Cela m’a bien trop souvent valu d’être remarqué alors que ce que je préfère, c’est observé sans que l’on se soucie de moi. Aujourd’hui, c’est clairement peine perdue et à mon grand âge, je me dis qu’au final, il est peut-être toujours bon de suivre les conseils de sa mère, même lorsque l’on est censé être un adulte responsable et mature. L’espace d’un instant, j’espère tout de même que le kiné va complètement oublier ma présence pour me laisser ruminer tout seul sur mon ballon, mais il insiste et je plie comme un débutant. Plus vite, je fais ce qu’il me demande, plus vite, je pourrais retourner dans mon coin. Je reste tout de même quelqu’un de poli et me présente au jeune homme qui semble tout aussi ravi de me voir là. On a l’air de deux gamins dont les mères les ont forcés à jouer ensemble et cela semble ravir notre médecin qui s’empresse de s’enfuir. Je ne peux m’empêcher de lever les yeux au ciel, prêt à filer à nouveau dans mon coin. Néanmoins, je l’ai observé assez longtemps pour réaliser qu’il semble avoir un souci avec sa jambe. Alors pour la première fois, je fais un effort, pour m’intégrer, pour me soucier d’un autre aussi. C’est toujours plus simple de se concentrer sur les autres que sur ce soit après tout.
« Dommage, pas de médaille ni de bon point. » Surpris par sa remarque, je laissais échapper un léger rire. « Les médailles, c’est surfait. » Et je sais de quoi je parle, j’en ai reçu quelques-unes tout au loin de ma carrière et e n’est pas quelque chose qui a fait de moi un homme différent, mais bon, ce n’est pas le genre de chose que l’on raconte à un parfait inconnu. Malgré tout, je tente une approche, parce que j’imagine qu’il serait toujours plus intéressant de se trouver un allié durant ses séances que je déteste avec force. Puis au moins, l’autre abruti nous laisse tranquille durant ce temps. « Pour moi aussi. » Je lui adresse un léger sourire le genre que l’on s’adresse parfois entre motards. « Ça te manque ? » Il y a des jours où je donnerais tout pour enfourcher une moto à nouveau et d’autres où je réalise que je n’en serais pas totalement capable. De toute façon, ma bécane a été envoyée à la casse, complètement détruite par la force de l’accident et je n’ai clairement pas les moyens de m’en procurer une autre à l’heure actuelle. « Non, ne t'en fais pas. Ça fait longtemps ? » C’est la question qui fâche, mais il ne peut pas savoir. Alors je conserve mon allure nonchalante et hausse les épaules. « Tu n'es pas obligé de répondre, et je ne suis pas en train d'essayer de te gratter l'amitié. Juste au cas où. » Dans le fond, cela ne me dérange pas, parce que je suis curieux de savoir quel est son cas. « Presque un an… » Est-ce que je vais le démoraliser avec mon aveu qui laisse sous-entendre que ma situation évolue bien trop lentement ou bien est-ce qu’il fait partie de ma team également ? « Et toi ? » L’espace d’un instant, j’espère vraiment qu’il va m’avouer être en galère depuis des mois, bloqués dans la douleur et avec des exercices qui lui paraissent être complètement inutile. « Dis-moi que je suis pas le seul à détester cet endroit ? » que je demande sur un ton léger, impulsant un brin d’humour pour ne pas me présenter comme le gars qui voit tout en noir.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
:
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Les médailles, c’est surfait. » Il suppose qu'il dit vrai, même si l'héritier n'est pas certain de saisir le deuxième sens qu'il donne à sa réponse. Après tout, à les regarder tous les deux avec leurs jambes abîmées, difficile de deviner que l'un bosse dans l'immobilier et l'autre à la navy. Il ne peut pas s'en douter, tout comme il n'ira pas jusqu'à l'interroger sur le sujet : ils sont déjà bien assez ennuyés d'être ici sans avoir en plus de ça devoir tenir la conversation l'un à l'autre. Le travail, les couleurs préférées, les pâtes à la carbonara ou celles à la bolognaise, ils n'ont pas besoin d'en passer par là pour faciliter cinq minutes durant cette séance de malheur. C'est pourquoi il se contente d'un sourire à la dérobée, celui lui donnant raison avec nonchalance, son regard se reportant machinalement sur les autres patients. Il déteste être ici, déteste sûrement plus encore l'homme en charge de leur indiquer quoi faire et de veiller à leur application. Dommage qu'il n'ait pas coeur à prétendre aller comme il le fait si bien le reste du temps. Toutefois, le brun se reporte sur son complice - il en est devenu un à l'instant où il s'est adressé à lui, à la façon dont Channing s'est reconnu dans son comportement. « Ça te manque ? » Évidemment. Bien sûr que sa moto et les balades qu'il s'offrait avec en week-end ou en fin de journée lui manquent. Il confierait bien l'intégralité des chiffres de son compte en banque - soit bien assez pour avoir le vertige, à une association de charité si cela lui permettait d'être complètement guéri dès demain. Il donnerait tout pour remonter dans le temps et s'épargner ce malheureux timing. « Tous les jours. » Après tout, il avait déjà passé un mois ou deux sans enfourcher sa cylindrée, ce n'était pas la première fois. Par manque de temps, à cause de déplacements le tenant à l'écart de Brisbane, mais Channing l'avait toujours fait délibérément - ce qui n'était plus le cas aujourd'hui. Aujourd'hui, maintenant que son frère est à la tête de l'entreprise familiale durant quelques mois, il a le temps - mais ne peut pas pour autant. et non est une réponse qu'il accepte difficilement, encore plus lorsqu'elle vient de lui-même. Il ne l'accepte même pas du tout. « C'est stupide, mais j'ai jamais eu autant envie d'en faire que dernièrement. » avoue-t-il en fuyant le regard, le ton de voix sans doute un peu plus bas.
Il ne le regarde plus mais l'écoute attentivement, ne tenant pas à lui infliger une quelconque pression quant à la réponse qu'il accepterait ou non de lui donner - Channing ne le jugerait pas. Mais lorsque le délai résonne entre les lèvres de l'homme, sa colonne vertébrale est parsemée de frissons désagréables. « Presque un an… » Ses yeux retrouvent les siens et s'il ne voulait pas avoir cet air surpris, c'est loupé. Un an. L'autre est ici depuis un an, sensiblement dans le même état que lui - pas tout à fait, et toujours condamné à se présenter à ces maudites séances. « Et toi ? » - « Cinq mois environ. » avoue-t-il après une pause, prenant le temps d'abaisser son regard sur la jambe de son complice. Est-elle en meilleur état que la sienne ? Difficile à dire ou deviner sous les pantalons qu'ils portent, mais la sueur froide que son aveu lui a provoqué est toute aussi difficile à disparaître. « Tu- enfin, c'est moins dur qu'au début ? » l'interroge-t-il en retrouvant son regard, l'implorant pour son honnêteté - c'est tout ce qu'il voulait. Les pincettes et les faux espoirs, cela ne l'intéressait pas. et, sûrement pour l'encourager dans cette voie, il fait à son tour un effort et se résigne à abaisser ses murs. « Je te demande ça parce-que ça fait un mal de chien, que les exercices les plus simples de la liste me refilent des décharges électriques, et que j'ai jamais été confronté à tout ça. » et mine de rien, c'est un sacré pas vers lui qu'il effectue en avouant cela à voix haute. Quand on le connait davantage, Channing n'est certainement pas réputé pour faire des confessions à coeur ouvert, encore moins sur des sujets sensibles et qui ne le montrent pas sous son meilleur jour. Même ses amis les plus proches n'ont pas droit à de tels aveux - surtout eux. « Dis-moi que je suis pas le seul à détester cet endroit ? » - « Impossible. Et je le déteste encore plus. » ajoute-t-il en désignant du regard leur instructeur - le pauvre homme à qui on avait associé des adultes en peine qui étaient incapables de prendre en considération le moindre de ses conseils. « Je ne sais même pas si ce qu'on fait sert vraiment à quelque chose. » ajoute-t-il en le regardant à nouveau.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8407 POINTS : 1890
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alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
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L’idée de la rééducation n’était pas de se faire des amis, la plupart du temps, je m’arrangeais pour venir à une heure où j’étais sûr de ne croiser le moins de monde possible, je m’enfermais dans ma bulle et n’adressais la parole à personne. Cela en était devenu un véritable rituel, faire les exercices demander, la plupart du temps en serrant des dents, puis rentrer chez moi en jurant que je ne me rendrais pas au prochain rendez-vous. Pourtant, j’étais là, en chaussette, à discuter avec un type que je ne connaissais absolument pas, il y a encore quelques minutes de cela. Channing avait quelque chose qui le rendait intéressant au-delà de sa blessure qui ressemblait étrangement à la mienne, il aimait la moto. « Tous les jours. » Alors je n’étais pas le seul à devenir fou avec le manque ? L’angoisse venait gérer la moindre de mes actions ces derniers temps et l’envie de voler ne venait que me titiller dans mes rêves, mais le désir de chevaucher un cylindré pour aller se perdre sur les routes ? Je pouvais le sentir courir dans mes veines à chaque nouvelle journée. « C'est stupide, mais j'ai jamais eu autant envie d'en faire que dernièrement. » - « Putain, je te comprends tellement. » Du regard, je m’excuse brièvement pour l’emploi du juron, mais c’est bien tout ce qui pouvait résumer ce désir qui semblait commun entre nous. « Juste aller se perdre sur la route. » Assez longtemps pour oublier le quotidien, les heures de rééducation, la douleur, le manque de souvenirs. Ouais, je donnerais cher pour aller m’échapper juste un peu.
« Cinq mois environ. » Il en était qu’au début du processus et mon parcours n’allait sûrement pas le rassurer, je pouvais déjà le lire dans son regard. « Tu- enfin, c'est moins dur qu'au début ? » J’aurais clairement préféré qu’il ne pose pas la question, mais je ne peux tout simplement pas lui tourner le dos et prétendre n’avoir jamais entendu. « Je… J’étais pas franchement le plus assidu au départ. » Parce qu’il m’avait fallu un temps pour accepter la blessure, pour réaliser que mes souvenirs n’allaient pas revenir en un claquement de doigts et que je me devais de faire des efforts pour tenter de retrouver ma forme physique d’antan. « Je te demande ça parce-que ça fait un mal de chien, que les exercices les plus simples de la liste me refilent des décharges électriques, et que j'ai jamais été confronté à tout ça. » Je pourrais m’entendre parler dans sa description et soudainement, il devient difficile de croiser le regard du brun. « Ça fait toujours un mal de chien. » La description paraît presque faible face aux douleurs qui me prennent encore, cette sensation de décharge qui démarre dans l’aine pour parcourir tout le reste de ma jambe. « Je veux pas te vendre du rêve, comme je t’ai dit, j’ai mis du temps avant de m’impliquer un peu plus dans la rééducation et c’est toujours pas facile pour moi. » Je n’avais jamais été aussi honnête, mais on semble jouer à jeu égal avec Channing et cela aide quelque peu à se défaire du poids. « Je suis militaire depuis plus de vingt ans, les efforts physiques j’ai connu que ça toute ma vie et… Disons que c’est pas facile d’admettre que même juste marcher un kilomètre est devenu compliqué. » Je n’ai pas couru depuis un an, je n’ai pas fait de moto depuis autant de temps, j’ai mis une croix sur l’escalade, la boxe n’est même plus envisageable. Tout ce qui me servait de défouloir auparavant ne m’est plus accessible et j’ai préféré m’enfermer dans ma bulle plutôt que de suivre le conseil des médecins. « Et c’est encore ma petite sœur qui m’a traîné ici aujourd’hui, donc vraiment, je suis pas le meilleur des exemples. » Je ricane quelque peu pour cacher le fait que même à mon grand âge, il m’arrive encore d’être trop têtu pour admettre avoir besoin d’aide.
« Je ne sais même pas si ce qu'on fait sert vraiment à quelque chose. » Une nouvelle fois, je ricane quelque peu. « Oh, mais tu as pas eu le droit au long discours sur le fait qu’il faut reconstruire la force musculaire et tout ça ? » que je demande en balançant toute l’ironie dont je suis capable. « Franchement, je crois que je pourrais te le faire par cœur. » Un souffle m’échappe tandis que je me redresse sentant bien le regard du kiné qui ne m’a pas lâché depuis quelques minutes. « On ferait mieux de bosser un peu sinon on va se faire engueuler encore. » Vraiment, il commençait à me gonfler l’autre, mais ce n’est pas comme si je pouvais lui faire part de mon point de vue. « Tu veux un peu d’aide ? » J’étais trop têtu pour admettre que la douleur m’empêchait de faire bien des choses, mais j’ose espérer que Channing était peut-être un peu plus assidu sur son propre cas. « Ou alors on se casse discrètement ? » Ouais, j'ai pas dit que j’étais le plus adulte dans tout le lot non plus.
When I'm old and getting tired, I'll get stoned, and I'll get high to try and remember what you're like. What I'd do for one more night, take me back, and let me cry, so you can hold me one more time. I know I'll never find, this love of mine
:
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Putain, je te comprends tellement. Juste aller se perdre sur la route. » Il ne sait pas s'il devrait être rassuré que l'autre le comprenne si bien, ou inquiet - cela signifie qu'il n'a pas repris goût à ce qui avait pour habitude de les distraire, et cela n'a rien de positif. Ils peuvent pleurer leurs loisirs ensemble mais cela n'aide malheureusement pas l'héritier à mieux appréhender la douleur que le discours fait naître dans sa cage thoracique, peu importe la façon dont il garde la face. La réalité n'est pas plus facile à affronter en la faisant résonner à voix haute, bien au contraire. « Je… J’étais pas franchement le plus assidu au départ. » Lui non plus. Il ignore dans quelle mesure Atlas se juge mauvais élève mais une chose est sûre Channing n'est pas le premier de la classe, et ses yeux trouvent une seconde le flou derrière le brun. « Ça fait toujours un mal de chien. » La douleur disparaît-elle vraiment un jour, ou les médecins sont-ils simplement bon à les faire courir derrière un espoir illusoire ? Ils n'en sont pas au même stade et pourtant il ressentirait presque la douleur de l'autre à la simple façon dont sa mâchoire se contracte sensiblement à l'aveu. Dans une certaine mesure, Channing est certain qu'ils vont progressivement mieux - mais est-ce suffisant ? Probablement pas. « Génial. » - « Je veux pas te vendre du rêve, comme je t’ai dit, j’ai mis du temps avant de m’impliquer un peu plus dans la rééducation et c’est toujours pas facile pour moi. » Leur kiné a raison - ils ont tout pour s'entendre. Les mots sont francs, le ton sans appel, l'assiduité absente, et Channing acquiesce pour le remercier de sa transparence. « Je suis militaire depuis plus de vingt ans, les efforts physiques j’ai connu que ça toute ma vie et… Disons que c’est pas facile d’admettre que même juste marcher un kilomètre est devenu compliqué. » Ses yeux trouvent les siens et il s'efforce de ne pas dégager de compassion au travers de ses prunelles noisette - mais il ne peut que en ressentir à l'égard de l'ancien soldat, pour qui sa condition doit être plus difficile encore à supporter. C'est idiot - l'un est militaire et l'autre se prend pour Dominic Toretto, et pourtant aucun des deux n'a été blessé là où on aurait attendu qu'ils le soient. Parlez d'une ironie. « Et c’est encore ma petite sœur qui m’a traîné ici aujourd’hui, donc vraiment, je suis pas le meilleur des exemples. » À cela, en revanche, un léger sourire perce sur ses lèvres pleines. « Ce n'est pas plus facile quand c'est ton grand frère, je t'assure. » Subir les trajets silencieux à côté de son aîné jouant soudainement les modèles n'était pas plus facile, et peut-être préférerait-il que sa petite soeur Lexie soit celle à jouer les taxis - la vérité est qu'il préférerait qu'ils lui foutent la paix, tous les deux.
« Oh, mais tu as pas eu le droit au long discours sur le fait qu’il faut reconstruire la force musculaire et tout ça ? Franchement, je crois que je pourrais te le faire par cœur. » Une moue tord mollement ses traits et il hoche d'un air résigné - oh si, il avait tellement entendu le dit discours qu'il était persuadé de le tenir d'une manière plus convaincante que la moitié de ceux qui le lui récitaient. « Il tourne en boucle dans ma tête quand les journées sont longues - le genre de mélodie insupportable qui te donne envie de te foutre en l'air. » maugre-t-il sans pouvoir retenir un sourire forcé, aussi sérieux qu'il ne l'est pas vraiment - ce n'est pas la voix de son entourage qui lui donne envie d'en finir. « On ferait mieux de bosser un peu sinon on va se faire engueuler encore. » Comme deux adolescents pris sur le vif à discuter le bout de gras en plein cours, les estropiés regardent à la dérobée leur kiné avant de se résoudre à s'activer - d'une manière relative. Disons qu'ils réfléchissent davantage à comment se sortir de là plutôt que faire minutieusement les exercices pour aller et pouvoir, également, sortir d'ici plus vite. « Tu veux un peu d’aide ? Ou alors on se casse discrètement ? » Il n'a jamais été l'élève parfait Channing - ni en étant plus jeune, ni présentement. Il aime le faire croire, est assez doué pour, mais ne l'est pas et ne souhaite pas le devenir. Ainsi, à la seconde proposition de l'homme à ses côtés, il échange un regard entendu et se lève pour aller se saisir de sa bouteille d'eau laissée à l'écart, en profitant pour s'échapper plus ou moins en catimini sur la terasse extérieure. « Je suis certain que cette vieille dame qu'il aide court plus vite que nous - fais attention qu'il ne l'envoie pas à notre poursuite. » souffle-t-il à Atlas une fois l'homme à ses côtés, le regardant. « Tu n'as jamais ressayé de remettre le pied à l'étrier ? » demande-t-il sérieusement, lui-même s'y étant déjà risqué alors que sa condition s'y prête possiblement moins que la sienne. Sous cachetons, évidemment, avec assez de strap sur la jambe pour soutenir plus lourd qu'il n'y a à porter, et un équipement le plus léger possible dans ce même optique. Il ne fait plus de grandes virées, certes, mais a déjà refait un tour de quartier le long de la côte et Channing s'en souvient comme probablement l'une de ses plus belles journées depuis celle sombre de son accident. « C'est une invitation si tu veux que ça en soit une, si jamais tu te demandes. » précise-t-il, prêt à l'aider à faire une bêtise qu'il ne considère pas comme telle.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Atlas Siede
la chute du capitaine
ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8407 POINTS : 1890
TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidienCODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09)ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
Il serait si simple de mentir à Channing comme je ne cessais de mentir à tous ceux qui voulaient encore bien m’accueillir entre ses murs. Prétendre à une quelconque rémission avec un réel changement, de celui qui bouleverse le quotidien et donne l’illusion de peu à peu retrouver sa forme d’antan. Ce serait presque aisé jusqu’à ce qu’il me demande des conseils… Je n’ai jamais été du genre à mentir et même si je vois les traits du jeune homme s’affaisser je préfère encore être honnête avec lui. « Génial. » Je hausse les épaules face à son air dépité. « Je suis peut-être un peu trop honnête. » que je cherche à plaisanter alors que mon camarade de galère semble chercher un moyen de digérer les infos que je venais de lui balancer un peu crûment. Au moins, cela ne venait en rien renier les ressemblances entre nos histoires. Deux gars un peu paumés qui tentaient de faire sens à leur blessure en se cherchant des points communs aussi maigre soient-ils. « Ce n'est pas plus facile quand c'est ton grand frère, je t'assure. » Un rire m’échappe face à l’air interdit de Channing. « La famille, quelle plaie ! » Bien sûr tout cela est sous le signe de la plaisanterie, mais il faut avouer que l’un comme l’autre, on semble prêt à se débarrasser de ce soutien incessant qui peut être plus lourd que l’intention première.
« Il tourne en boucle dans ma tête quand les journées sont longues - le genre de mélodie insupportable qui te donne envie de te foutre en l'air. » - « C’est pire encore que les pubs stupides de la télévision. » On avait tous eu un jour de fichu générique de publicité en tête, cet air qui ne nous quitte pas sans que l’on ne puisse réellement identifier l’origine et qui peut parfois nous poursuivre durant des années. Le discours qui était tenu dans cet établissement s’apparentait à cela, un cauchemar qui se répète en boucle comme un mantra qui se voudrait magique mais qui ne semble ne pas opérer sur nous deux. « Regarde-le, avec son air d’abrutit l’autre. » Le kiné avait ce sourire en toutes circonstances, un truc qui se veut bienveillant mais qui a fini par venir me taper sur le système au fur et à mesure des séances. Lorsque le regard du kiné finit par se relever vers nous, je me retiens d’éclater de rire tel un gamin pris la main dans le sac. L’air de rien, on prétend s’affairer à nos exercices même si de loin le tout doit ressembler à un bordel de deux anciens qui tentent tant bien que mal de lever la jambe. « Je suis certain que cette vieille dame qu'il aide court plus vite que nous - fait attention qu'il ne l'envoie pas à notre poursuite. » Cette fois, je suis bien incapable de retenir mon éclat de rire, qui attire à nouveau l’attention du kiné. « Oops. » Cependant ce dernier ne semble pas déranger par nos discussions, bien au contraire, il paraît fier de lui. « Je suis sûr qu’il est en train de se tapoter l’épaule mentalement parce qu’on fait plus la gueule chacun dans notre coin. » Il devait sûrement compter cela comme une petite victoire et peut-être avait-il raison ?
« Tu n'as jamais ressayé de remettre le pied à l'étrier ? » Encore faut-il qu’il ne se rapproche pas assez pour entendre notre conversation. Avec sa question Channing a clairement attiré mon attention et il me paraît inutile d’encore prétendre me concentrer sur le moindre exercice. « C'est une invitation si tu veux que ça en soit une, si jamais tu te demandes. » L’invitation était alléchante autant parce que cela reviendrait à braver l’interdit, mais surtout pour retrouver une sensation presque oubliée. « Ce serait dangereux. » Autant rester pragmatique, je serais probablement incapable de passer les vitesses correctement. « Mais c’est incroyablement tentant. » que j’ajoute malgré tout car il serait, encore une fois, idiot de prétendre le contraire. « Je parie que t’a déjà essayé. » Il y avait quelque chose dans le regard de mon compère qui me laissait deviner que ce ne serait pas sa première sortie. « Nomme un jour et une heure. » L’idée était stupide mais j’avais trop besoin de ressentir cette adrénaline à nouveau. « Faudra juste que tu m’expliques comment t’as fait pour passer les vitesses sans t’éclater dans un mur. » Tous les conseils étaient bons à prendre après tout. « Ton garde du corps vient te chercher après ça ? Ou t’aurais le temps de boire un verre ? » Ce n’était qu’une simple invitation pour poursuivre la conversation sans que l’on puisse venir mettre un stop à nos nouveaux rêves. Revigoré par ce qui était en train de se tramer, je me redresse et lance un air de défi à mon acolyte du jour. « Le premier à la porte se fait offrir la tournée ? » On allait probablement se faire engueuler, mais c’est l’esprit de compétition qui m’avait toujours aidé à avancer. « Ou faut que je te tienne la main ? »
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Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Je suis peut-être un peu trop honnête. » - « J’attends que tu le sois. » Les belles paroles ne font aucun intérêt à ses oreilles, et Channing en supporte bien assez au quotidien. Il attend de Atlas la vérité, celle moche et douloureuse dont les médecins les épargnent en les berçant d’illusion. Il veut qu’il lui dise, le cas échéant, que cela ne passe jamais, que la douleur l’emporte tôt ou tard d’une manière ou d’une autre, et que sa condition actuelle n’est pas aussi provisoire qu’on le lui fait croire - il veut entendre à voix haute ce qu’il sait déjà, pour se persuader de ne pas être défaitiste mais bel et bien réaliste. Qui plus est, si même un militaire venait à le caresser dans le sens du poil, Channing ne ferait que s’inquiéter encore davantage. « Regarde-le, avec son air d’abruti l’autre. » Ses yeux trouvent discrètement ceux de leur médecin et l’héritier fait un effort pour ne pas se mettre à sourire comme un adolescent moqueur. L’autre a bel et bien une expression niaise sur les traits, celle qui réconforte les octogénaires et les enfants, mais qui ne fait que jouer sur la corde des deux motards estropiés. et tandis qu’ils le regardent un peu trop longuement, l’homme finit par se reporter sur eux et les deux bruns réagissent en synchronisation, ne faisant qu’amplifier leur air coupable - couronnant ce dernier d’un rire lorsque Channing mentionne la femme âgée qui les battrait sûrement à la course. « Je suis sûr qu’il est en train de se tapoter l’épaule mentalement parce qu’on fait plus la gueule chacun dans notre coin. » Un sourire sincère se dessine sur ses lippes à cette remarque - Atlas a raison, et ils le savent tous les deux. et s’il trouve ça toujours aussi agaçant, le Walker accorde toutefois ce plaisir au kiné. Ils ont tous à y gagner dans cette histoire - lui vient de distraire les deux cancres de sa classe et les deux bonnets d’âne en question se réjouissent déjà des bêtises auxquelles ils vont s’adonner. « On se fout de la sienne ensemble maintenant, il ne devrait pas être si fier. » remarque-t-il avec une mauvaise foi évidente, sans jamais se défaire d’un sourire un peu idiot.
« Ce serait dangereux. » Remettre le pied à l’étrier, redonner vie à sa cylindrée, reprendre la route. Cela l’est, autant que cela lui permet de se sentir vivant - et Atlas n’en aurait-il pas besoin, d’un peu de vie ? Ses yeux noisette dans les siens, Channing lui laisse le temps de réflexion, n’attendant en réalité pas une réponse immédiate. Il peut prendre tout le temps d’y réfléchir - après tout, ils ne peuvent pas s’enfuir bien loin pas vrai ? et aucune date de péremption n’est à déclarer quant à cette offre, leurs jambes victimes de stigmates qu’elles conserveront à vie. « Mais c’est incroyablement tentant. Je parie que t’a déjà essayé. » - « Bingo. » Il a déjà essayé, évidemment. Il s’est déjà shooté aux anti-douleurs et a pris la route avec les yeux à peine en face des trous, le corps plus léger qu’un souffle et domptant le macadam comme s’il n’avait jamais arrêté de le faire. Il l’avait déjà fait, et le faisait encore. « Nomme un jour et une heure. » - « Je commence à t’apprécier tu sais. » avoue-t-il avec un sourire rusé. Quant à la date, son agenda est étrangement vide depuis quelques mois - il ne sera pas trop compliqué. « Faudra juste que tu m’expliques comment t’as fait pour passer les vitesses sans t’éclater dans un mur. » Il échappe un petit rire à cela et acquiesce naturellement, assurant à son complice de lui fournir tous les secrets nécessaires à la pratique légèrement revisitée. « Ton garde du corps vient te chercher après ça ? Ou t’aurais le temps de boire un verre ? » - « Il va venir mais il a l’habitude de me courir derrière. » assure-t-il dans un sourire. Un message à Elijah et il épargnera à son frère de se déplacer, et sûrement se réjouira-t-il de savoir qu’il s’est fait un ami - pour ce que cela vaut. « Le premier à la porte se fait offrir la tournée ? Ou faut que je te tienne la main ? » Un poing proposé discrètement pour sceller le pacte, Channing se lève avec ce même air de défi que l’autre affiche. « Tu veux la mienne pour te lever ou tu y parviens sans te casser en deux ? » Un clin d’oeil plus tard, il fait mine d’aller récupérer sa bouteille d’eau d’un air déjà épuisé puis prend la direction de la sortie en épongeant dramatiquement son front - parfaitement sec, à l’aide de sa serviette.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe