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 it's where my demons hide (tommy)

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Message(#)it's where my demons hide (tommy) EmptyDim 6 Nov 2022 - 3:01

it's where my demons hide (ua bunyip)
Elle avait mis un temps certain avant d'arriver à se relever. Perdue dans la pénombre inquiétante du couloir, son corps collé au cadavre de son amant, elle ne s'était relevée que lorsqu'elle eu pleuré toutes les larmes de son corps. Là seulement, elle s'était redressée lentement, tout son corps douloureux, délaissant finalement avec peine la peau désormais glacée d'Auden. Elle était épuisée d'avoir tant pleuré. Éreintée des blessures que lui avait infligé cette créature venue des abysses. Par dessus tout, elle ne comprenait toujours pas pourquoi elle était encore en vie. Ça n'avait aucun sens. Sans un dernier regard pour le corps inerte du brun, la jeune femme avait commencé à déambuler dans le dédale de couloirs du Narelle. Plus rien n'avait d'importance à ses yeux, alors elle avait marché, s'était traînée mètre après mètre, espérant presque croiser la route d'un autre bunyip qui n'aurait pas de scrupules à l'achever. Pour peu qu'une créature comme celle-ci puisse éprouver quoique ce soit. Alors qu'elle errait dans l'obscurité, elle avait senti un vent froid venir lui lécher la peau, s'engouffrant dans le couloir où elle se trouvait, hurlant contre les murs. Alors que le fracas devait être assourdissant, elle entendait à peine les vagues déferler contre la coque du Narelle, les éclairs qui déchiraient le ciel chargé d'orage, aussi noir que les eaux profondes. En vérité, tout lui semblait lointain, étouffé. Comme vu et entendu à travers un mur d'eau. Mais toujours aucune trace d'âme qui vive, ou d'une quelconque créature mystique. Pas le moindre cri lugubre. Pieds nus, robe en lambeaux et peau lacérée, elle était couverte de sang, et devait ressembler à une vision d'outre-tombe. Le sang d'Auden principalement, mais aussi le sien, se mélangeant pour maculer sa peau encore intacte. À peine consciente, sans savoir comment elle tenait debout, dans quel état elle se trouvait réellement. Sans qu'elle sache bien comment elle était arrivée jusque là, elle avait fini par se retrouver dans les cuisines, aussi vides et sinistres que le reste du navire. Le Narelle, si beau, si fier, devenu fantôme en l'espace de quelques heures. Elle était en train de traverser la pièce lorsqu'elle avait entendu un bruit. Et finalement, elle avait aperçu une ombre, une silhouette, à quelques mètres à peine. Un homme. Les deux s'étaient figés un instant, en silence. Et finalement, elle avait ouvert la bouche. " Vous cherchez quelque chose?" Le crâne peut-être, ce fameux artéfact qui était en train de tous les mener à leur perte. Ou quelqu'un, qu'il retrouverait certainement en charpie dans un recoin sombre. Sa voix était froide, morne, sans émotions, un cadavre aurait pu être plus expressif qu'elle. Mais peut-être qu'elle avait déjà dépassé ce stade. Le coeur battant toujours, elle avait l'impression que c'était son âme qui lui avait été arrachée.

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Vivian Irish &  @Tommy Warren
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Message(#)it's where my demons hide (tommy) EmptyMar 8 Nov 2022 - 2:58

Les monstres n’existent pas.
Tout cartésien qu’il était, Tommy sentait son coeur cogner violemment dans sa poitrine en se répétant cette phrase depuis aussi longtemps qu’il fendait l’air à travers les couloirs, croisant ici des traces de sang, là des traces de lutte, et même à quelques reprises : les corps inertes d’inconnus dont les derniers instants semblaient s’être placés sous le signe de la terreur. Ces images auxquelles le Warren était parvenu à échapper en se faisant réformer de l’armée, se soustrayant ainsi à l’effort de guerre ayant pris fin l’année précédente, il y était finalement confronté dans un cadre qu’il avait imaginé, si ce n’était parfait, au moins à la hauteur de ses espérances de romantique contrarié. Il offrait à May son nom et le confort de sa fortune familiale, et s’offrait à lui-même la présence de l’homme qu’il aimait en tentant de lui prouver – de leur prouver – que l’alliance qui ornait désormais son annulaire ne signifiait rien.

Les monstres n’existent pas.
Il se le répétait encore en enjambant le cadavre d’un marin dont les cheveux blonds maculés de rouge l’avaient empêché de craindre le pire – son pire à lui, du moins. Chaque endroit qu’il arpentait sans y croiser son amant massacré était une minuscule victoire, éclipsant celle plus ténue de ne pas y avoir croisé non plus la silhouette élégante et longiligne de son épouse. Du marin décédé – déchiqueté – il avait récupéré le fusil sans même être certain de savoir comment s’en servir, et les mots d’Alfie lui revenant en tête il avait embarqué aussi le bonnet de mousse à pompon, lequel portait chance si on l'effleurait suffisamment longtemps ; Comme s’il avait porté chance à son propriétaire.

Les monstres n’existent pas.
Il se le répétait toujours, l’esprit de moins en moins clair, tandis qu’il poussait d’une main tremblante la double-porte menant aux cuisines, et guettait en silence le moindre bruit, le moindre souffle – le moindre danger. Il était même parvenu à retenir le cri d’horreur que lui avait inspiré l’apparition quasi-fantomatique : silhouette ensanglantée, pieds nus et démarche ectoplasmique, l’inconnue avançait vers lui à pas lents, la voix aussi froide qu’on puisse le faire pour demander « Vous cherchez quelque chose ? » sur fond des entrailles du navire grinçant à chaque nouvelle vague qu’il fendait. Une main fermement cramponnée à son fusil, l’autre serrant le bonnet marin maculé de sang, il avait prudemment fait un pas en avant tout en gardant entre lui et l’inconnue la sécurité du grand plan de travail pour les séparer. « Vous … Est-ce que vous allez bien ? Vous êtes blessée ? » Ravalant sa salive, il l’avait jaugée des pieds à la tête sans être capable de déterminer l’ampleur de ses blessures, mais avec la certitude qu’une telle quantité de sang ne pouvait pas entièrement lui appartenir. « Je cherche … je cherche ma femme. » Pinçant ses lèvres, il s’était détesté d’être incapable d’un semblant de sincérité. Même dans pareille situation, même devant une inconnue face à qui il n’avait rien à perdre.

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Message(#)it's where my demons hide (tommy) EmptyMer 9 Nov 2022 - 0:17

it's where my demons hide (ua bunyip)
Les yeux rougis par les larmes, le teint pâle et les traits tirés, Vivian n'avait pas fière allure. Elle était couverte de sang, à peine l'ombre d'elle-même, et quiconque la croiserait au détour d'un couloir obscure aurait certainement des frissons. C'était probablement la sensation qui avait traversé cet homme qui se tenait désormais en face d'elle, tressaillant, les mains crispées sur le fusil qu'il portait. Un autre jour, la simple proximité d'une arme l'aurait probablement mise mal à l'aise. Maintenant, elle n'en avait que faire. Il n'avait qu'à tirer s'il se sentait en danger, elle ne chercherait pas à éviter la mort. Néanmoins, elle se demandait ce qu'il pouvait bien faire là, lui qui avait osé avancer un pas, sans pour autant contourner le meuble qui les séparait encore. Alors, elle lui avait posé la question. « Vous … Est-ce que vous allez bien ? Vous êtes blessée ? » Une question qu'il avait éludé, à priori trop secoué par l'apparence de la jeune femme pour penser à autre chose. Baissant les yeux sur sa robe, elle avait lorgné dessus un court instant, avant de revenir au visage de l'homme. « J'en sais rien. » Ses épaules s'étaient affaissées. Elle ne savait plus bien où elle était, pour être honnête, elle sentait à peine son corps. Si ses sensations avaient été plus fiables, peut-être aurait-elle senti davantage les lacérations qui couvraient sa peau. « Ce n'est... Pas mon sang. » Même en étant blessée, c'était davantage le sang d'Auden qui trempait les lambeaux de sa robe. Elle ne bougeait pas, la brune. Non pas qu'elle attendait une réponse à sa question précédente, mais en vérité, elle ne savait pas bien ce qu'elle devait faire. Ce qu'elle avait envie de faire. Quand il l'avait jaugée de haut en bas, analysant la moindre partie de son corps, des pieds à la tête, la jeune femme l'avait imité, machinalement. Il n'était pas couvert de sang écarlate, lui, mais il n'avait pas meilleure mine pour autant. Il semblait tendu, inquiet, comme toute personne serait en droit de l'être dans leur situation. « Je cherche … je cherche ma femme. » Le visage de Vivian était resté neutre face à sa confidence. « Non. » Elle ne savait pas pourquoi, mais ce n'était pas la raison de sa présence ici. Ou au minimum, ce n'était pas sa femme, qu'il cherchait. Néanmoins, elle n'aurait pas su dire comment elle pouvait en avoir la certitude... À vrai dire, elle se sentait étrange depuis l'attaque de la créature des abysses. Mais ça n'avait pas d'importance. Toisant le brun un court instant, elle avait désigné son fusil d'un léger mouvement du menton. « Quoique vous cherchiez, ne vous en séparez surtout pas. Vous en aurez besoin... » Ça ne suffirait peut-être pas, mais sans lui, ses chances ne seraient que néant.

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Message(#)it's where my demons hide (tommy) EmptyJeu 10 Nov 2022 - 2:59

Déambuler dans les couloirs armé d’un fusil était une chose, envisager de l’utiliser sur un autre être humain quand on n’avait jamais visé autre chose que des biches et des faisans en était une autre, et d’aussi fort que Tommy tenait la crosse de son arme il n’avait aucune certitude d’avoir le courage de s’en servir … Et en même temps, l’instinct de survie révélait parfois des réflexes insoupçonnés. Fort heureusement pour elle (peut-être moins pour lui) il n’en était pas encore là, et si ses doigts s’étaient bien resserrés un peu plus fort sur son arme en croisant son allure quasi-fantomatique il n’avait eu aucun réflexe malheureux. Si la première question à lui avoir échappé tenait déjà sa réponse en l’allure générale de la jeune femme, la seconde était plus que légitime – et la curiosité de Tommy un brin intéressée, car peu importe à qui pouvait bien appartenir une telle quantité de sang, il ne tenait pas spécialement à en faire les frais lui aussi. « J'en sais rien. » avait cependant répondu l’inconnue dans un souffle, laissant donc le mystère entier, mais apportant une précision arrachant un frisson d’angoisse au Warren : « Ce n'est ... Pas mon sang. » Ravalant sa salive avec difficulté, il avait machinalement jeté un œil par la porte de laquelle elle était (probablement) arrivée, inquiet de ce qui pouvait se trouver de l’autre côté.

Enfin, il s’était décidé à rendre la pareille et à répondre lui aussi aux interrogations de la brune. La réaction de cette dernière, cependant, n’avait rien fait pour le détendre. « Non. » Comment ça, “non” ? « Quoique vous cherchiez, ne vous en séparez surtout pas. Vous en aurez besoin ... » S’agissait-il d’une menace ? Cela semblait n’avoir aucun sens, et malgré tout la manière dont la jeune femme le fixait depuis son apparition le mettait mal à l’aise. « Je ne … Comment ça, besoin ? » Elle faisait fausse route, elle ne semblait pas avoir compris qu’il ne cherchait pas quelque chose mais quelqu’un. « Je cherche ma femme. » avait-il alors réitéré, cette fois-ci d’un ton un peu plus convaincu, le visage d’Alfie pourtant toujours tout entier dans son esprit. « Qui vous a fait ça … ? » Qui, oui, et non pas quoi, car cette éventualité-là Tommy refusait tout simplement de l’envisager. Les monstres n’existaient pas, tant qu’il continuait de se le répéter la chose continuerait d’être vraie, et la silhouette monstrueuse croisée dans l’une des coursives après qu’il ait renvoyé May vers le pont supérieur et les canots de sauvetage ne resterait qu’une illusion créée de toute pièce par son esprit plein des cauchemars qui le tourmentait depuis qu’ils avaient levé l’ancre. « Le bateau va sombrer. » Il n’en savait rien. Mais il avait un pressentiment. « Vous devez vous enfuir. Remontez sur le pont promenade, montez dans un canot. » Qu’elle s’en aille, aussi vite et aussi loin que possible de lui, et qu’elle emporte avec elle cette odeur de mort qui semblait la suivre.

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Message(#)it's where my demons hide (tommy) EmptyJeu 10 Nov 2022 - 20:31

it's where my demons hide (ua bunyip)
Elle se sentait vide. C'était sûrement cette sensation qui était la plus dure à gérer parmi tout le reste. De son côté, le brun était tendu, et son allure ensanglantée, son regard perdu dans le vague ne devait pas contribuer à instaurer un climat confiant. Il lui avait menti en affirmant chercher sa femme, et quand elle lui avait rabâché que non, ce n'était pas le cas, il avait eu un drôle d'air, mi surpris, mi outré. Peu importe. Il pouvait bien chercher qui il voulait, tant qu'il ne se séparerait pas de son fusil, il aurait peut-être une chance de s'en sortir. Aux yeux de Vivian, ils étaient tous condamnés. « Je ne … Comment ça, besoin ? » Oui, besoin. Un besoin vital même. Était-il seulement au courant de ce qui se passait actuellement sur le Narelle? Pour quelles créatures des abysses ils finiraient probablement tous en quatre-heures? Était-il idiot, ou refusait-il de voir les choses? Ils mourraient, tous. « Je cherche ma femme. » Toujours pas. Qu'il se mente à lui même s'il le voulait, c'était pas son problème, à la brune, alors cette fois-là, elle n'avait pas relevé. « Qui vous a fait ça … ? » À nouveau, elle avait baissé les yeux sur les dégâts qu'avaient causé le bunyip sur son corps. À nouveau, sa gorgé s'était serrée quand elle s'était souvenue de la provenance de tout ce sang. Si seulement elle s'était méfiée plus tôt... « Pas qui, quoi. » Aucun être humain n'avait des griffes aussi acérées, des dents aussi tranchantes, des yeux aussi sombres que l'enfer duquel ils provenaient. Personne ne pouvait tuer aussi facilement d'un geste, déchirant les chairs et brisant les os comme s'il s'agissait d'argile. « Le capitaine a raconté une drôle histoire un peu plus tôt dans la soirée... Moi, j'y croyais pas. » Sa voix s'était étranglée au dernier mot. Si seulement elle avait pris la menace au sérieux au commencement. « Mais c'était réel. Ils sont réels... » Bien trop, de son point de vue. Bien trop pour que les représentants de l'espèce humaine présents sur ce bateau puissent avoir la moindre chance. Il n'avait pas l'air de vouloir y croire jusqu'à maintenant, mais mieux valait pour lui que maintenant qu'elle y avait mis les mots, il arrête de se voiler la face. « Le bateau va sombrer. » S'il était au moins conscient de cela, alors tout n'était peut-être pas perdu pour lui. « Vous devez vous enfuir. Remontez sur le pont promenade, montez dans un canot. » Il savait quoi faire, apparemment. Pour autant, il était toujours là, avec elle, au lieu d'être en sûreté dans un de ces fameux canots. « Je ne peux pas. Je cherche... » Sa phrase était restée en suspend. Qu'est-ce qu'elle cherchait, au juste? Elle n'en avait pas la moindre idée, mais il y avait cette sensation étrange, là, dans esprit. Ce ressenti qui lui laissait à penser que sa place était sur le Narelle, et pas ailleurs. La jeune femme n'avait pas terminé sa phrase. « Mon mari est mort. » Dans les faits, ce n'était pas tout à fait vrai, puisqu'elle n'était mariée à Auden que dans ses rêves. Mais ce n'était pas comme si quelqu'un allait aller vérifier, de toute façon.

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Message(#)it's where my demons hide (tommy) EmptyVen 11 Nov 2022 - 15:08

La certitude avec laquelle l'inconnue avait pointé son mensonge, l'alliance brillant à son annulaire semblant pour la première fois ne pas suffire à prouver sa (supposée) bonne foi, avait alimenté dans l'esprit de Tommy le sentiment d'alerte qui le poussait déjà à cramponner son fusil comme si sa vie en dépendait. Lorsqu'enfin il était parvenu à questionner la jeune femme sur ce qui lui était arrivé, et sur le responsable de tout ce sang dont elle était couverte tout en assurant qu'il ne s'agissait pas du sien, la réponse lui était parvenue dans un souffle « Pas qui, quoi. » et lui avait glacé le sang de nouveau. Le temps qu'elle poursuive son récit cependant, le Warren avait tenté de se raisonner, et de rationaliser les prétentions de son interlocutrice. « Le capitaine a raconté une drôle d'histoire un peu plus tôt dans la soirée ... Moi, j'y croyais pas. Mais c'était réel. Ils sont réels ... » Secouant la tête avec précipitation, en proie au déni, il avait laissé échapper à voix haute cette fois-ci « Les monstres n'existent pas … » Mais comment la convaincre, quand il parvenait à peine à se convaincre lui-même ?

Quelles qu'en soient les raisons et le crédit qu'ils y accordaient, la seule issue désormais semblait être de fuir le navire, dont la course ne se destinait plus qu'à sombrer au fond de l'océan. « Je ne peux pas. Je cherche ... » Quoi ? Que cherchait-elle aussi qui mérite de risquer sa vie plutôt que d'embarquer dans le premier canot venu ? « Mon mari est mort. » Instinctivement, le regard de Tommy avait glissé jusqu'à la main où ne brillait aucune alliance ; Était-elle honnête, elle qui l'accusait de mensonge à peine quelques instants plus tôt ? Elle semblait en tout cas bouleversée, et la vigilance de l'héritier s'estompant un peu, il avait lâché un peu d'emprise sur son fusil. « Je suis désolé … » Il l'était sincèrement, peu importe que la relation tienne plus de ce qu'il vivait avec May ou avec Alfie. Même la mort de la blonde l'aurait atteint, et il s'en voulait d'avoir envisagé l'idée lorsque son amant l'avait évoquée. « Mais vous ne devez pas rester ici … ce n'est pas ce qu'il voudrait. » En tant qu'époux ou amant, ce n'était pas ce que lui-même aurait souhaité.

Mais cette conversation était en train de lui faire perdre du temps. Des minutes précieuses qu'il devait utiliser pour retrouver Alfie. Le plan était simple, il n'avait qu'une seule issue : May l'attendrait sur un canot comme elle le lui avait promis. Lui retrouverait Alfie et embarquerait avec lui, dans un autre canot. May le penserait mort, elle pourrait garder sa fortune … et lui pourrait s'enfuir avec Alfie, loin. Ils seraient enfin ensemble, pour toujours. « Je suis désolé, je ne peux pas rester … Partez, tant qu'il est temps. » L'urgence dans la voix, il avait osé passer de l'autre côté des comptoirs pour se diriger vers la porte d'où était arrivée l'inconnue …

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STATUT : marié au hasard.
MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a).
LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines.
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Message(#)it's where my demons hide (tommy) EmptyVen 11 Nov 2022 - 15:08

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it's where my demons hide (ua bunyip)
Il lui avait demandé ce qu'il lui avait fait ça, ses blessures, bien visibles dans sa peau diaphane. Elle était plus pâle qu'à son habitude, plus fatiguée aussi. Usée physiquement autant que mentalement. Elle lui avait parlé du capitaine, de son discours, de ce qu'elle en avait pensé, des ces absurdités. Des histoires effrayantes qui n'en étaient pas tant... « Les monstres n'existent pas … » Elle l'avait fusillé du regard, ses iris prenant une teinte beaucoup plus sombre, si c'était possible. « Ces créatures sont bien réelles. Leurs griffes et leurs crocs aussi. » Et de toute évidence, elles n'apprécieraient pas vraiment de se faire traiter d'ectoplasmes, ou... De choses qui n'existaient pas. Il finirait par y croire quand il se retrouverait nez à nez avec l'une d'entre elles.

Il se demandait pourquoi elle était encore là, pourquoi elle n'avait pas encore rejoint le pont promenade pour embarquer sur un des canaux qu'il espérait rester. Sauver sa vie. Elle n'avait pas su lui répondre, ne sachant pas elle-même pourquoi elle était encore là. Trop choquée pour une pensée cohérente, diraient certains. Folle à lier, diraient d'autres. Et pour être honnête, la deuxième option n'était peut-être pas si étrange. À demi mots, elle avait fini par échapper que son mari était mort, après une hésitation. Le regard de l'homme avait glissé le long de son bras pour se fixer sur sa main gauche. Pas d'alliance, oui. « Je suis désolé … » Il s'était fait un peu moins méfiant, un peu plus empathique. De là où elle était, elle avait pu voir ses muscles se détendre. « Mais vous ne devez pas rester ici … ce n'est pas ce qu'il voudrait. » Probablement qu'il avait raison, le brun. Auden aurait voulu qu'elle s'en sorte. Mais de son côté, elle aurait préféré mourir avec lui. C'était peut-être ça, qu'elle cherchait en restant sur ce bateau. « Je suis désolé, je ne peux pas rester… Partez, tant qu'il est temps. » Elle avait eu un moment de silence, se contentant de l'observer de ses yeux vides d'émotions. Puis elle avait hoché la tête. « Je crois qu'il y a une sortie du côté d'où je viens. » Il devrait donc passer avec elle, puisqu'elle comptait retourner d'où elle venait. Elle l'avait précédé par la porte. Deux chemins s'offraient à eux, gauche ou droite. C'était aussi simple que ça. Elle venait de gauche... Et se sentait attirée par ce chemin, sans qu'elle sache bien pourquoi. Elle s'était donc dirigée tout naturellement par là. L'homme était parti à droite, probablement pas vraiment enclin à la suivre. Derrière eux, la porte de la cuisine s'était refermée dans un claquement sinistre. Vivian avait fait à peine quelques pas qu'un hurlement avait retenti, son écho se prolongeant dans le couloir. La seconde suivante, deux paires d'yeux luisants étaient apparus dans la pénombre, menaçants... Instinctivement, la jeune femme avait reculé, le coeur battant à tout rompre. Encore ces créatures des enfers... Encore. Elle avait arrêté de reculer. L'esprit vide, elle s'était laissé tomber à genoux, et avait fermé les yeux, attendant la mort certaine qu'elle attendait... Et qui n'était jamais arrivée. Elle avait entendu le pas lourd des créatures passer de chaque côté d'elle, mais aucune douleur de l'avait déchirée. Surprise autant qu'effrayée, la jeune femme s'était retournée. Les bunyips avançaient vers le brun, lentement, observant leur proie qui se débattait contre une grille en métal, sa seule issue, désespérément fermée.

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Message(#)it's where my demons hide (tommy) EmptyVen 11 Nov 2022 - 23:51


Les monstres n'existent pas,
Qu'il continuait de clamer sans répit.
Il n'y a rien de tel ici bas,
C'est ce que se racontait Tommy.
« Ces créatures sont bien réelles.
Leurs griffes et leurs crocs aussi. »

Dans un souffle terrifié lui dit-elle,
Bien plus lucide que lui.
C'était tout juste hier,
Le Capitaine l'avait déjà prédit.
Lorsqu'il leva son verre,
Pour invoquer les maudits.

Mais au diable la confiance,
Lui préfère le déni.
Il lit dans ses yeux la souffrance,
Point de sourires aujourd'hui.
Là voilà qui affabule,
Souhaite prêcher un converti,
Surgissant dans sa bulle,
Le monstre a repris son mari.
Ni l'alliance, ni la prestance,
Elle pourrait avoir menti,
Mais malade de chagrin,
La pauvresse l'attendrit.

Et puisque le temps presse
Pour retrouver enfin Alfie
À son deuil il la laisse,
Pour emprunter la sortie.
Le couloir est désert,
Mais voilà qu'elle le suit,
À leur gauche elle opère,
À leur droite il a pris.
« Mon amour, où es-tu ?
Sois vivant, je t'en prie. »

Murmure alors sans retenue
La voix tremblante de Tommy.

La confiance toujours mal gardée
Et préférant ne compter que sur lui,
Le brun n'a donc rien écouté
Des mises en garde de la jolie :
« du côté d'où je viens. promet-elle
Je crois qu'il y a une sortie. »
Mais sans confiance en la belle,
Dans l'autre sens il s'est enfui.
Il aurait peut-être dû l'imbécile,
Se méfier de celle qui l'avait averti.
Mais dans un battement de cil,
C'est bien le monstre qui surgit.

Juste débarquée des enfers,
D'abord annoncée par un cri,
La bête se repère à son flair,
Pour trouver son repas dans la nuit.
Inéluctable semble être l'issue,
Sous le regard de Tommy,
Tandis que face à lui l'inconnue,
Offre la parfaite proie pour lui.
Alors la bête s'élance,
Et le Warren pousse un cri,
Mais le Bunyip toujours avance,
Et d'autres sont derrière lui.

À la chair fraîche de la brune,
Qui en aurait bien ravis,
Les monstres n'en veulent qu'une,
Et c'est celle de Tommy.
Il est fait comme un rat,
L'infidèle de mari,
La grille ne s'ouvre pas,
Et pour lui c'est fini.
L'oeil luisant et la dent acérée,
Rasant les murs jusqu'à lui,
Les Bunyips rêvent de leur goûter,
Et voilà l'héritier qui prie.

Il aurait dû s'en douter,
Notre amoureux transi,
Qu'il paierait son infidélité,
Que l'on ne triche pas à crédit.
Dans ce couloir étroit,
D'où personne ne s'enfuit,
Aucunement il n'y croit,
En pointant son fusil.
« Puissent-ils me pardonner,
Mon amant, ma folie,
La femme que je viens d'épouser,
Mais aussi mes amis. »


Dans le couloir du pont D,
Un coup de feu retentit,
Et si c'est ce que décide le dé,
C'est ainsi que finit Tommy.
Un FAIL et c'est terminé,
Un SO CLOSE et c'est l'agonie,
Mais si par félicité,
C'est un WIN qui surgit,
Le brun reste dans la danse,
Et la fleur au fusil,
Par un concours de circonstances,
C'est bien lui qui s'enfuit.

500 MOTS (de rimes croisées) POUR @VIVIAN IRISH :drama:
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