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Message(#)welcome back (ambrose&camil) EmptyLun 7 Nov 2022 - 7:40

Depuis qu’il avait été élu à la Chambre des Représentants après une campagne aussi chamboulée qu’acharnée, les journées de Camil défilaient à une vitesse incroyable. Le blond ne s’en plaignait pas, bien au contraire ; véritable bourreau de travail, il se donnait corps et âme à son nouveau rôle. Il occupait la scène, physiquement parlant. Mais croire que le Smith ne faisait que faire acte de présence serait illusoire ; en réalité, il était sur tous les fronts. Il contrôlait tout, vérifiait tout, se renseignait sur tout. Ses détracteurs avaient souvent dit de lui qu’il était une enveloppe charnelle plus qu’un cerveau, qu’il était un brillant usurpateur plutôt qu’un politicien averti ; on l’avait jugé rapidement, et ses adversaires n’avaient pas manqué de faire remarquer que son allégeance pouvait être remise en question en raison de sa double-nationalité. Il avait accepté chacune de ses critiques, et avait ruminé en silence. Son heure était finalement venue, comme il l’avait si bien anticipé, si bien préparé ; bientôt, ses détracteurs s’étaient rendus compte de leur erreur. Bientôt, ils avaient su qu’avoir sous-estimé Camil Smith avait été une erreur. Il avait été plus malin, plus roublard, plus visionnaire, et il s’était fait un malin plaisir de tous les coiffer au poteau. Le résultat des urnes avait été sans appel ; il avait été élu, et eux, défaits. Passé l’euphorie de la victoire, la vie avait rapidement repris son cours. Il s’était acclimaté à ses nouvelles fonctions, tout en veillant à rester fidèle à ce qu’il était. Et pourtant… pourtant, il avait été négligeant, au cours des dernières semaines. Bien sûr, il avait fait le minimum syndical — envoyer un message de temps à autre, s’assurer que tout allait bien, faire livrer un repas pour une personne, offrir une après-midi au spa à Debbie pour qu’elle se détende. Il avait tenté d’occuper la brune, de façon relativement futile et légère, pour lui faire oublier son évident manque de temps. Dévoué à la cause, il l’était ; mais cela impliquait forcément quelques sacrifices, et son temps libre avait été réduit à peau de chagrin. S’il avait gardé son traditionnel footing matinal, il avait en revanche dû réduire la cadence de ses séances de boxe. Quant à ses habitudes au stand de tir, il ne préférait même pas y songer ; son arme dormait sagement au coffre depuis que sa victoire avait été proclamée. Mais ce qui le dérangeait le plus, c’était d’avoir dû s’éloigner de ses proches. Il n’avait plus autant de temps pour Sixtine, et s’en voulait. Idem pour Deborah, dont il connaissait pourtant la fragilité — et avec laquelle il escomptait peut-être sortir ce soir, si elle acceptait. « On sort ce soir ? » Son texto était prêt depuis de longues minutes et pourtant, Camil ne s’était toujours pas décidé à l’envoyer à l’heureuse élue. Il ne risquait pourtant pas grand-chose, sinon un refus — qui ne le vexerait d’ailleurs probablement pas. Alors pourquoi se montrait-il si hésitant, si incertain, si mitigé, alors qu’il était connu pour être un putain de fonceur ? Une voix, qui ressemblait étrangement à celle de sa petite-soeur, lui souffla que son sentiment de culpabilité n’était peut-être pas étranger à sa fuite en avant. Il pesta, soupira, et au moment où il allait se décider à franchir le pas, il vit une silhouette familière traverser le bureau devant ses yeux. Il appuya sur envoyer, se débarrassa momentanément de son téléphone portable, et fit quelques pas en direction de l’open space où étaient rassemblés ses fidèles collaborateurs. « Pincez-moi, je crois que je rêve. » Les bras croisés sur son torse, l’épaule appuyée dans l’embrasure de la porte, Camil Smith était, à cet instant précis, l’incarnation parfaite de la nonchalance. Son apparente légèreté et son sourire en coin n’auguraient rien de bon ; il suffisait de croiser son regard glacial pour comprendre qu’il était en colère. « Ambrose Constantine nous accorde l’immense privilège de sa présence parmi nous. » Le principal intéressé releva la tête de son dossier, presque surpris d’être interpellé de la sorte. À quoi s’était-il attendu, au juste ? Les autres collaborateurs de Camil, à l’inverse du brun, reprirent soigneusement leurs activités respectives dans le plus grand des silences. « Puisque tu es là, viens donc. » Déclara le politicien en s’écartant de la porte de son bureau. « J’ai hâte d’entendre ton débriefing. » L’ironie était clairement perceptible dans ses propos, et pour cause : l’absence d’Ambrose n’avait pas été acceptée par l’Américain. Ce dernier s’installa derrière son bureau, et fit signe à son collaborateur d’entrer. « N’oublie pas de fermer la porte. » Parce que même si Camil était en colère (et, soyons honnête, déçu), jamais il ne se permettrait de laver son linge sale devant le reste de l’équipe. Ça aurait été trop facile, mais aussi beaucoup trop humiliant. Pour l’un, comme pour l’autre ; personne ne ressortait jamais grandi d’une débâcle publique. « Je t’écoute. » Dit-il en croisant les mains sur son bureau, plongeant son regard dans celui de son jeune collaborateur. Et ses explications avaient plutôt intérêt à être bonnes.


@Ambrose Constantine
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Ambrose Constantine
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
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ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999)
SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde.
STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales.
MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça.
LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année.
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POSTS : 25140 POINTS : 640

TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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RPs EN COURS : (06)flora #4ruben #21scarlett #3mavis #17

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›› scenario petit-frère (t. chalamet)
›› scenario antagoniste

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constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.

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amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.

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assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.

RPs EN ATTENTE : cassie #7
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cf. fiche de liens

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AVATAR : Damiano David
CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie)
DC : Swann & Auden
PSEUDO : Kaelice
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INSCRIT LE : 29/08/2022
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Le décalage horaire encore dans les pattes malgré le peu de jours passés à Toronto, Ambrose s’engouffre dans l’open space avec ses dossiers et son ordinateur à la main, bien décidé à rattraper tout ce qu’il n’a pas pu faire à distance. Pourtant, il n’a pas même le temps de réchauffer son siège que la voix de Camil s’élève déjà au-dessus du son de la musique dans ses écouteurs. « Pincez-moi, je crois que je rêve. » Il jette un coup d’oeil à son attitude dramatique, épaule coincée dans l’embrasure de la porte et sourire tout ce qu’il y a de faux. Pour autant, il n’y donne pas d’importance outre mesure, persuadé que si leurs regards se croisent alors cela n’est qu’une coïncidence, parce qu’il ne voit pas pourquoi il aurait le droit à un tel accueil théâtral. Et pourtant. « Ambrose Constantine nous accorde l’immense privilège de sa présence parmi nous. » Après avoir reposé son regard quelques secondes sur son ordinateur, il remonte rapidement ce dernier en direction de Camil, ses yeux sombres rivalisant avec la clarté des siens. Tout son corps se raidit face à cette accusation qu’il ne prend même pas la peine de voiler, et c’est à son tour qu’il dédit le regard le plus noir qui soit à son interlocuteur, dont il n’avait pas prédit les mots. Dans la position qui est la sienne en cet instant, Ambrose sait pourtant que toute riposte serait un véritable suicide politique et qu’il semble impossible de remettre en question la parole de Camil, derrière qui ils travaillent tous avec acharnement, lui le premier.

« Puisque tu es là, viens donc. J’ai hâte d’entendre ton débriefing. » Et il ne se fait pas prier davantage, sa chaise grinçant sur le carrelage lorsqu’il se relève avec rapidité, ayant à cœur de mettre un terme à ce cinéma et surtout de s’entretenir en privé avec Camil. La mine fermée et les dents serrées, il refait le même chemin, ses dossiers toujours sous le bras, et se contente de tourner au bon moment pour entrer dans le bureau de son patron. « N’oublie pas de fermer la porte. » A sa suite, la porte claque, à l’image d’un adolescent énervé qu’il représente encore parfois. Au moins, il se retient de lui demander comme ça ? ou bien t’es content, là ? puisque cela aurait évidemment la goutte de trop entre eux, leur relation étant infiniment professionnelle avant toutes choses. « Je t’écoute. » Devant lui, il croise ses bras et ses dossiers avec. Pour peu, il ressemblerait à un étudiant modèle, toujours prêt à apprendre. Et ironiquement, c’est ce qu’il est, à sa façon. “Qu’est-ce que tu veux entendre ?” Les sourcils froncés, il ne mime pas l’étonnement qui est naturellement le sien. Oh, il se doute bien que Camil fait référence à son récent voyage au Canada, mais il ne voit pas pour autant ce qu’il lui reproche là dedans. Il a prévenu de son absence au dernier moment, certes, mais il a prévenu. Il n’est pas de ceux qui s’inventent malades imaginaires dès qu’ils veulent un jour de congé, il ne s’absente même pas lors des jours fériés et n’a aucune notion de week-end alors oui, il s’est octroyé quelques jours. Quelques jours à peine, et le voilà traité comme un paria, un traître. “C’est quoi tout ce cirque ?” La seule raison pour laquelle il garde sa voix à un niveau raisonnable, c’est parce qu’il est bien au fait de la maigre épaisseur des murs dans cet immeuble. “Je suis même revenu plus tôt que ce qui était prévu et tu as toute une horde de collaborateurs, ne me fais pas croire que le monde s’est arrêté de tourner en mon absence.” Lui aussi, il a une vie qu’il veut vivre, et cette occasion était de celles qu’il n’aurait jamais voulu manquer, pour rien au monde, et ce même si elle a finalement tourné aussi mal que cela pouvait être le cas. “J’ai continué à travailler là-bas.” Il se permet d’ajouter, les attaques de pacotille de sa part laissant bien vite place à des explications et des excuses.


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Message(#)welcome back (ambrose&camil) EmptyLun 21 Nov 2022 - 8:53

Derrière son air impassible, le politicien bouillonnait. Les mains nouées sous son menton, qu’il avait négligemment posé dessus, il observait les réactions de son interlocuteur. Il essayait de comprendre ce qui s’était passé dans l’esprit de son collaborateur, de savoir pourquoi il avait choisi de filer au Canada sans la moindre raison apparente, sans la moindre mission donnée. Depuis qu’Ambrose avait choisi d’intégrer son équipe de campagne, Camil n’avait jamais rien eu à lui reprocher. Même si le contour de ses missions n’était pas clairement défini, le jeune prodige avait veillé à rendre un travail le plus complet et le plus irréprochable possible. À tel point que, convaincu par son dynamisme et sa motivation, l’Américain lui avait proposé de poursuivre l’aventure à ses côtés. Il avait officialisé les choses, offrant à cet énergumène sorti de nulle part un poste, à ses côtés. Rapidement, Camil s’était accommodé de la présence du brun, et la confiance placée en lui n’avait fait que croître. Il ne l’avouerait jamais à voix haute, mais il commençait à percevoir en lui les contours d’un digne successeur — mais encore faudrait-il qu’il tienne la cadence, sur le long terme. Les gens brillants, ça courrait les rues ; ceux qui avaient les nerfs suffisamment solides pour tenir, c’était nettement plus rare.


La porte fermée, les deux hommes étaient désormais face à face. Camil savait que, de l’autre côté de son bureau, ses autres collaborateurs jasaient. Qu’allait-il advenir de cet Ambrose Constantine, qui avait débarqué comme un boulet de canon et avait progressivement pris une place prépondérante dans l’entourage de l’ancien directeur du cabinet du maire de Brisbane ? Le blond n’était pas naïf ; il savait que certains se frottaient les mains, et contemplaient cette porte fermée avec un sourire dénué de bienveillance. Décidé à avoir une explication franche et claire avec Ambrose, il choisit une attaque indirecte, le mettant face à son attitude. « Les bénéfices de ton séjour au Canada. » Répondit aussitôt Camil, attendant simplement que son collaborateur réagisse. C’était quitte, ou double. Il le savait, mais il était prêt à prendre le risque. Il dénoua ses mains, et recula dans son siège. Il avait envie de laisser aller sa fureur à l’encontre d’Ambrose, de lui dire que son flair et son culot ne lui sauveraient pas éternellement la mise. Il avait envie de le secouer, de lui faire comprendre que son attitude ne pouvait pas perdurer — sinon, il courrait à sa propre perte. Sa jeunesse et son insouciance étaient apportaient une véritable fraîcheur et plus value, mais ces deux éléments ne perdureraient pas dans le temps. Ambrose, comme tous les autres, connaîtraient tôt ou tard des déconvenues et autres revers, dont il devrait se relever. « Personne n’est indispensable, ici. » Déclara froidement le blond. Contre qui était réellement dirigée la colère de Camil, en réalité ? Était-ce contre son fidèle collaborateur, qui ne l’avait jusqu’à maintenant jamais déçu ? Ou était-ce contre lui-même, d’avoir posé autant d’espoir et de croyance en ce jeune homme, qui avait fait une entrée fracassante dans sa vie professionnelle ? « Personne n’est irremplaçable. » Camil n’était pas spécialement connu pour ménager ses équipes. Les seules personnes qui bénéficiaient d’une forme de tendresse du politicien n’étaient pas là pour en témoigner, et avaient des relations privilégiées avec lui. « Certainement pas toi. » C’était dur, tranchant, sans appel. Mais il était nécessaire que Camil remette les pendules à l’heure avec son collaborateur — pour l’un, comme pour l’autre. « Ni même moi. » S’il occupait le devant de la scène depuis quelques semaines, il savait que sa position ne serait pas éternelle. Il finirait par perdre des élections, ou par être poussé vers la sortie par plus jeune que lui. Il aurait peut-être aussi d’autres aspirations, d’autres envies. La vie était étrange, parfois. « La question n’est pas que tu partes ou non, que tu rentres plus tôt ou que tu prolonges, que tu travailles ou que tu fasses la fête. » Déclara le politicien. Lui aussi avait été jeune, et avait croqué la vie à pleines dents. Et d’ailleurs, il n’était jamais le dernier pour faire les quatre cents coups — mais veillait à rester discret, pour ne pas être la cible privilégiée de ses opposants, ou la coqueluche de la presse poubelle. « La problématique, c’est que tu es parti alors que j’aurais potentiellement pu avoir besoin de toi, ici. » N’en déplaise au brun. Par chance, aucun drame n’était survenu en son absence ; sinon, Camil n’aurait pas donné cher de la peau d’Ambrose. Il était dur ? Oui, évidemment qu’il l’était. Mais c’était pour son bien, pour que cette erreur ne se reproduise plus. « Je pensais que tu avais compris comment je fonctionnais. Je veux des gens qui soient impliqués, qui soient disponibles, qui soient présents. Et oui, cela implique forcément quelques sacrifices — comme le fait de ne pas partir faire je ne sais quoi je ne sais où, par exemple. » Les sacrifices et la politique, une grande histoire d’amour.  


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« Les bénéfices de ton séjour au Canada. » Ce n’est pas ce que Camil veut entendre, assurément, mais au moins il confirme une hypothèse déjà bien ancrée dans l’esprit d’Ambrose: il est question de son escapade à Toronto. Il n’a pas apprécié l’idée, de toute évidence, et l’australien n’a aucun mal à le comprendre, même si cela ne l’empêche pas pour autant de mal vivre cette confrontation qui a tout d’un procès dont la fin est déjà connue, à ses yeux. Camil ne compte pas le renvoyer, il s’en doute, mais il compte faire en sorte de lui taper assez sur les doigts pour qu’il n’ait jamais l’idée de recommencer. « Personne n’est indispensable, ici. » Mais le vide de l’absence soudaine d’Ambrose se ferait ressentir. Il le sait, il veut le croire aussi. Il ne leur manquait pas, quand ils ne savaient pas qu’il existait, mais tout le travail qu’il fait pour Camil et les autres collaborateurs a de la valeur. Il apporte un avis nouveau, un angle différent, des dizaines d’heures de travail chaque jour qu’il ne compte jamais précisément. Et aujourd’hui, il lui en veut de l’acculer pour si peu, quelques jours à peine pendant lesquels il n’était pas présent. “Tu ne m’apprends rien.” Il a encore sans doute un peu trop d’espoirs par rapport à ses collègues, mais il est loin d’être stupide. « Personne n’est irremplaçable. » - “Je sais.” - « Certainement pas toi. » “Je. sais.” Il n’est pas du genre à avoir une patience infinie, mais il s’énerve d’autant plus rapidement lorsque l’homme face à lui insiste pour lui dire qu’il n’a aucune valeur, aucune nécessité, aucun quoi que ce soit en réalité. Il le pense déjà lui-même, et il n’a certainement pas besoin qu’on le lui répète par trois fois, comme la sainte putain de trinité. Ses yeux naturellement sombres deviennent un peu plus noirs encore au fur et à mesure de la discussion, enclin naturel à la colère que seuls les mots suivants de Camil viennent remettre en question. « Ni même moi. » Pour lui, tout est différent. Il est au sommet de la pyramide ; et personne ne connaît de pyramide sans sommet. Bien sûr qu’ils ont besoin de lui et que, de facto, il est aussi irremplaçable qu’il est nécessaire. “Ça c’est faux.” Ambrose ne se sent pas poussé des ailes pour courir droit vers le soleil: il a toujours eu ce même franc-parler avec Camil, tout comme Camil l’a toujours eu en retour à son encontre. C’est ainsi que les choses fonctionnent le mieux: avec autant de sincérité que l’humain le permet. Si cela passe par des contradictions à son égard, alors qu’il en soit ainsi.

Alors, Ambrose tente de s’expliquer. Il ne précise pas les raisons exactes de son séjour, ni même du choix de destination - bien sûr - mais il souligne au moins le fait qu’il soit revenu rapidement et que tous les dossiers qu’ils ont sur le feu comptaient parmi ses bagages. « La question n’est pas que tu partes ou non, que tu rentres plus tôt ou que tu prolonges, que tu travailles ou que tu fasses la fête. » Si, la question c’est justement tout ça à la fois, surtout alors qu’il a à cœur de prouver qu’il rentre tôt, travaille et ne fait pas la fête. Même les soirées avec les Leftovers passent après son travail, alors que tout le monde connaît la passion d’Ambrose pour le chant. Il en veut à Camil de résumer les choses aussi naïvement et simplement, sans doute parce qu’il vient d’abattre le seul axe de défense du Constantine en un simple et seul claquement de doigts. « La problématique, c’est que tu es parti alors que j’aurais potentiellement pu avoir besoin de toi, ici. » - “Je suis toujours là, Camil. Je réponds aux appels à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, et tu le sais.” Son téléphone n’est jamais éteint, jamais en mode silencieux, jamais loin de lui. Il accorde une importance capitale à son travail et à tous les messages ou les appels qui pourraient provenir de ses collègues ou de Camil en particulier. “Et je l’aurais fait là-bas aussi.” Il n’aurait pas pu se téléporter pour être là en chair et en os, certes, mais il aurait toujours répondu au téléphone.

« Je pensais que tu avais compris comment je fonctionnais. Je veux des gens qui soient impliqués, qui soient disponibles, qui soient présents. Et oui, cela implique forcément quelques sacrifices — comme le fait de ne pas partir faire je ne sais quoi je ne sais où, par exemple. » Il trouve cela injuste que de lui demander de faire des sacrifices, parce que cela part du postulat que ce n’est pas déjà le cas en ce moment-même alors qu’il dédie déjà la moindre de ses actions à la politique et à la carrière qu’il s’imagine et ambitionne. “Bien sûr que j’ai compris.” Il se contente d’abord de répondre, sans doute agacé d’être infantilisé et certain que d’autres collaborateurs n’auraient jamais reçu le même discours. “Je peux pas travailler vingt quatre heures sur vingt quatre et sept jours sur sept sans jamais voir autre chose. Tous les autres font la moitié de mon travail et ils estiment que c’est largement suffisant pour passer quinze jours aux Seychelles ensuite.” Pas Ambrose. Il ne prend pas ses vacances, il n’a toujours pas vraiment compris le concept de week-end, et si la lumière est toujours allumée à des heures impossibles dans les locaux, c’est de sa faute. Alors, il ajuste sa défense par l’attaque et la tourne envers ses collaborateurs, qu’il n’estime que très peu dans leur immense majorité. “Je suis impliqué, disponible et présent. Tu peux pas m’enlever ça.” C’est presque une supplique, maintenant. La confiance de Camil est importante pour lui et son soutien l’est tout autant, il ne veut pas les perdre. “Ça ne se reproduira pas, de toute façon.” Il l’annonce en boudant tristement, parce que ce n’est pas son choix. Cela ne se reproduira pas, parce que tout s’est trop mal terminé pour que Damon veuille à nouveau l’inviter, et cela ne représente en rien ce dont Ambrose a envie de son côté. Il n’a pourtant pas le choix. “C’est ce que tu veux entendre, pas vrai ? Je vais me tenir à carreaux.” La seule distraction de sa vie est déjà terminée, il va recommencer à travailler comme un acharné, comme il le fait depuis qu’il le connaît ; comme il le faisait déjà avant, aussi.


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Message(#)welcome back (ambrose&camil) EmptyDim 11 Déc 2022 - 1:50

Ambrose Constantine, debout face au politicien, acceptait sans broncher les coups qui lui étaient portés. Les mots étaient durs, secs, tranchants : aucune place n’était laissée aux éventuelles justifications, ou potentielles autres jérémiades. Il ne valait mieux pas, de toute façon ; Camil n’était pas d’humeur à les entendre, et encore moins à les accepter. Il avait été déçu, sincèrement, par l’attitude de son collaborateur. Il ne s’était pas attendu à ça de sa part. Un séjour au Canada ? Mais qu’est-ce qui avait bien pu lui traverser l’esprit ! Ne comprenait-il pas que sa place était ici, à la droite du blond ? Ne comprenait-il pas que chacun de ses travers pourrait se retourner contre lui, et être une éventuelle entrave à sa montée en puissance ? Le Smith crevait de claquer son pouce et son auriculaire devant les yeux d’Ambrose, comme pour le faire sortir de la léthargie dans lequel il le croyait plongé. À moins que… Aurait-il pu se tromper à son sujet ? Non, il était persuadé que non. Camil entreprit donc de rappeler au brun que personne, ici, n’était irremplaçable. Pas même lui, quoique puissent en penser les membres de son équipe. « Tu te trompes. » Répondit aussitôt Camil, alors qu’Ambrose essayait de lui faire croire qu’il n’était pas indispensable. Le politicien détourna les yeux pendant quelques secondes, assailli par des souvenirs qu’il avait pris soin d’enfouir au plus profond de lui-même. Il se revoyait, des années plus tôt. C’était lui, qui était à la place de son jeune collaborateur. Lui, qui était en train de se faire taper sur les doigts parce qu’il n’était pas foutu d’arriver à l’heure. Lui, qui se faisait réprimander parce qu’il avait préféré sortir toute la nuit plutôt que de préparer une réunion importante. Lui, qu’on accusait de gâcher son talent. « Et c’est justement parce que je ne suis pas irremplaçable que je me dois d’avoir une équipe de choc. Une équipe qui saurait prendre ma relève, au besoin. » Au cas où. C’était ce que son formateur lui avait dit, au début du mois de Septembre 2001. Avant que l’impensable ne se produise. Avant que Camil ne sombre.


Les explications d’Ambrose étaient logiques, sensées, et auraient parfaitement pu être recevables... Si seulement Camil n’avait pas été aussi dur, aussi intransigeant. Il ne pardonnait pas facilement les fausses notes ; pourtant, le talent de Constantine lui donnait envie d’essayer à nouveau. « Je sais. » Concéda-t-il, avant d’enchaîner : « Mais tu n’aurais pas été physiquement là, si on avait eu besoin de toi. » Et la politique, contrairement à ce que l’on pouvait penser de prime abord, ça pouvait aussi être un jeu collectif. Une équipe qui se rassemble, travaille, pour qu’une personne soit mise en lumière. Ce n’était pas forcément juste — tout le monde n’était pas en mesure d’être la personne de l’ombre — mais le jeu en valait la chandelle. « Et ça compte, de pouvoir être là. » La présence d’un tiers n’était pas forcément remarquée ; l’absence, en revanche, était toujours pointée du doigt. Ce n’était pas juste, mais c’était ainsi.


« T’en es bien sûr ? » Demanda le politicien, quand Ambrose s’impatienta et lui confirma qu’il avait compris où le blond voulait en venir. Il subsistait un doute, qu’il ne manquerait pas de lever si le besoin s’en faisait ressentir. « Et c’est exactement pour ça qu’ils n’iront jamais au-delà de ce qu’ils sont, actuellement. » Rétorqua Camil. Il ne l’avait pas dit, mais le sous-entendu était clair comme de l’eau de roche : Ambrose, lui, irait plus loin. Camil voyait en lui un digne successeur, un politicien brillant qui saurait séduire et convaincre. Il était la nouvelle génération, la relève. En avait-il seulement conscience ? Probablement, mais dans une certaine mesure. Lors de leur première entrevue, il lui avait confié vouloir aller vite. Vouloir se hisser au sommet, le plus rapidement possible. Camil en avait été amusé — pourquoi être si pressé, si impatient, quand on a la vie devant soi ? Ne valait-il mieux pas prendre son temps, et éviter les écueils ? Mais l’Américain avait compris : c’était sa jeunesse et sa fougue, qui parlaient. Son envie de croquer et de dévaster tout sur son passage. La tornade Constantine. Comment lui en vouloir, quand lui-même avait, des années plus tôt, été décrit par ses pairs comme un ouragan ? « Tu ne dois pas te comparer aux autres. Tu n’es pas les autres. » Déclara l’Américain. Chaque personne était singulière, et avait sa manière de fonctionner. Ses attentes, ses envies, ses espoirs. Camil enchaîna : « C’est plus ou moins ce que tu as voulu me faire comprendre lors de notre première entrevue, non ? Que tu étais différent du reste de mon équipe. » Il avait insisté, lourdement. Pas par égocentrisme, non : simplement parce qu’il avait une confiance aveugle en lui et en ses capacités. « Alors prouve-moi que c’est toujours d’actualité. » Il abattit ses dernières cartes, les mains croisées sous son menton. « Prouve-moi que tu es digne de la confiance que j’ai placée en toi. Prouve-moi que tu pourrais être un successeur, Ambrose. »

@Ambrose Constantine
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Ambrose Constantine
Ambrose Constantine
le vilain petit secret
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ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999)
SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde.
STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales.
MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça.
LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année.
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POSTS : 25140 POINTS : 640

TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier
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constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.

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CRÉDITS : vesperart (avatar) › chelsearph (gif ruben) › summer (gif mavis) › harley (gif cassie)
DC : Swann & Auden
PSEUDO : Kaelice
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https://www.30yearsstillyoung.com/t45954-
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Message(#)welcome back (ambrose&camil) EmptyMar 13 Déc 2022 - 7:55

« Tu te trompes. Et c’est justement parce que je ne suis pas irremplaçable que je me dois d’avoir une équipe de choc. Une équipe qui saurait prendre ma relève, au besoin. » Ils ne sont pas réconciliables sur le sujet. Ambrose a idéalisé Camil tout comme il idéalise James, et ce n’est pas le genre de sentiment qu’il peut balayer du revers de la main en se disant simplement “oui, je ne devrais pas”. Camil est l’avenir de la politique, il est celui qui la guide, celui qui le forme. Il ne peut pas être remplaçable, parce qu’Ambrose ne veut pas suivre les pas de quelqu’un qui l’est. Il veut être avec le meilleur et il l’est, il l’est vraiment, peu importe ce que ce dernier dit et semble vouloir lui faire comprendre. Tout le monde est remplaçable, mais le sommet de la pyramide n’est pas interchangeable. Il est sans doute bien trop occupé à défendre sa cause pour penser à défendre Camil face à lui-même en plus, surtout alors que les mots de ce dernier à son égard sont plus durs que jamais. « Je sais. Mais tu n’aurais pas été physiquement là, si on avait eu besoin de toi. » Et c’est un point sur lequel il ne peut rien rétorquer, rien négocier non plus. Il était à des milliers de kilomètres de là, et peu importe ce qu’il dira, la vérité ne changera jamais pour correspondre à ses désirs. « Et ça compte, de pouvoir être là. » Il baisse la tête un instant mais finit tout de même par la hocher, conciliant. “Je suis désolé.” Cela ne se reproduira pas non plus, il le lui promet quelques instants plus tard, bien plus forcé qu’autre chose: Damon tient à rester auprès de sa femme, alors oui, cela signifie qu’ils ne partiront plus à l’autre bout du monde suite à une impulsion. “Je serai là, à l’avenir.” A partir de maintenant, en réalité. Ambrose est du genre à jouer avec le feu, mais il sait reconnaître sa défaite lorsqu’il se brûle et, surtout, il ne tient pas à recommencer.

Ambrose s’emporte quelque peu lorsqu’ils jugent que les accusations et surtout la leçon de morale de Camil vont trop loin, surtout alors qu’il se prêt à parier très cher que les autres collaborateurs auraient à peine eu le droit à un regard noir s’ils avaient osé prendre quelques jours au dernier moment. Pour autant, loin de se défendre, Camil ne fait que donner raison à son cadet, et à même expliquer la raison derrière cette injustice. « Et c’est exactement pour ça qu’ils n’iront jamais au-delà de ce qu’ils sont, actuellement. » La réponse de son supérieur clôt immédiatement le bec au Constantine, qui remonte par la même occasion son regard dans le sien. Rétorqua Camil. Il ne l’avait pas dit, mais le sous-entendu était clair comme de l’eau de roche : Ambrose, lui, irait plus loin. Il connaît les ambitions du jeune politicien, notamment parce que ce dernier ne les a lui a jamais cachées, à lui ni à personne d’autre. Il veut être un véritable requin et il en sera pleinement un, un jour, n’en fassent mentir les mésaventures de cette année. « Tu ne dois pas te comparer aux autres. Tu n’es pas les autres. » - “Non, mais parfois ça serait plus simple.” Il n’aurait pas autant de pression sur les épaules, ni de la part de Camil, ni de celle de sa famille, et pas même celle de son groupe. Il veut être le meilleur dans tous les domaines et ses ambitions le tuent à petit feu, au point où il pense parfois à lâcher les trois objectifs d’un coup, avant de toujours se reprendre rapidement. Il ne veut pas être un perdant, il ne veut pas abandonner, il ne veut pas être un homme au milieu de la masse et Camil est bien placé pour savoir à quel point il est difficile, mais jamais impossible, de se hisser au sommet. « C’est plus ou moins ce que tu as voulu me faire comprendre lors de notre première entrevue, non ? Que tu étais différent du reste de mon équipe. Alors prouve-moi que c’est toujours d’actualité. » Il comprend enfin, sur le tard, que derrière la pseudo-colère de Camil se cachait surtout une certaine déception et, avec elle, le besoin de pousser Ambrose à faire ses preuves. Il n’a pas le droit de lui faire faux-bond, il n’a pas le droit de se soustraire à lui simplement parce que l’herbe semble temporairement plus verte ailleurs. « Prouve-moi que tu es digne de la confiance que j’ai placée en toi. Prouve-moi que tu pourrais être un successeur, Ambrose. » L’inspiration qu’il improvise est bien présente, il ne cherche pas à la cacher, mais elle n’a que pour but de parler tout aussi rapidement ensuite sans s’enorgueillir des paroles pourtant touchantes du Smith. “Personne d’autre aura le courage de te le dire mais les gens se posent des questions, tu sais. Sur Deborah.” Et il n’a pas plus de courage qu’un autre, Ambrose, il se contente d’avoir une certaine petite assurance que cette question ne risque pas de lui faire tout perdre au même moment où Camil se mettra en colère, lui qui tient tant à ne pas associer sa vie privée à son travail. “Des questions sont déjà remontées de la part des journalistes, en fait.” Mais personne n’a rien dit. Pour préserver Camil, pour temporiser ; parce que personne ne veut se dévouer pour lui en parler. Ambrose profite de la discussion pour le faire, même si la transition est maladroite. Il sait qu’il n’aurait jamais trouvé l’occasion d’aborder le sujet autrement.


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Message(#)welcome back (ambrose&camil) EmptyMer 4 Jan 2023 - 9:01

« Parfait. Je suis content de te l’entendre dire. » Et il ne mentait pas, Camil : il était soulagé de constater que son poulain avait compris là où il voulait en venir. Il n’était pas dur et sec par plaisir ; il l’était parce qu’il croyait en lui, en ses capacités. Il l’était parce qu’il savait qu’il était brillant, parce qu’il avait encore quelques progrès à faire et quelques écueils à éviter, et parce qu’il voulait faire d’Ambrose Constantine son digne successeur. Et c’est ce que le politicien essayait de lui faire comprendre, sans jamais le formuler clairement à voix-haute. Un sourire amusé glissa sur ses lèvres lorsque son interlocuteur lui fit remarquer que se comparer aux autres était plus simple. Sur ce point, il ne pouvait qu’acquiescer. « Évidemment, que ça l’est. » Concéda l’Américain, avant de poursuivre. « C’est rassurant, ça te donne une idée de l’endroit où tu en es, ça te permet de te situer par rapport aux autres. » Pour le moment, il y avait encore quelques personnes devant lui. D’anciens collaborateurs de Camil, qui avaient été là depuis le début, et qui occupaient des postes stratégiques. Mais qui, contrairement à Ambrose, ne prétendaient pas à davantage. « Mais comment feras-tu, quand tu auras dépassé les autres ? Tu arrêteras de grimper, parce que tu les auras devancés ? » Camil secoua la tête. Il n’espérait pas que son fidèle poulain se contenterait d’être le premier ; il attendait de lui qu’il soit le meilleur. Et ça, ça faisait toute la différence. « Ça voudrait dire que tu te reposes sur tes lauriers. Et ce n’est jamais bon. » Fit remarquer le blond, avant d’ajouter : « S’il y a bien une chose à savoir, c’est qu’il y a toujours des échelons à franchir. » Ambrose était encore jeune ; il avait encore tout le loisir de constater que les paroles de Camil n’étaient pas dénuées de sens.


Camil déglutit, et sentit le poids de la culpabilité écraser ses épaules. Il soutint, non sans une certaine difficulté, le regard de son interlocuteur. Incapable de savoir comment réagir, tant il était partagé entre l’envie de dire ce qu’il en était et de prouver par la même occasion à Ambrose qu’il avait confiance en lui, et l’envie de l’envoyer promener en lui stipulant que sa vie privée ne le regardait en rien. Ni lui, ni ses autres collaborateurs — plus ou moins proches, plus ou moins intimes. Malgré lui, il sentit ses doigts se serrer légèrement, et se mordit l’intérieur de la joue. Son palpitant s’était emballé et, s’il restait silencieux encore trop longtemps, il éveillerait les soupçons de son prodige. Ce dernier acheva de l’inquiéter quand, au-delà même de son équipe, il mentionna la presse. « Qu’est-ce qu’ils veulent savoir ? » Demanda l’Américain d’une voix ferme et tranchée. Il avait envie d’empoigner son téléphone, et d’appeler les agences de presse les unes après les autres pour leur dire sa façon de penser — sans courtoisie ni amabilité. Mauvaise idée, évidemment ; il se retint donc de le faire, pour éviter ensuite à la personne de sa chargée de relations publiques de devoir rattraper le coup. Camil détestait les journalistes, et leurs sales habitudes. Surtout, il détestait leur côté intrusif et, pour parler vulgairement, fouille-merde. « Et qu’est-ce qu’on leur a répondu, jusqu’à maintenant ? » Camil n’était pas un monstre mais, comme tout le monde, il avait des secrets. Des vérités qu’il valait mieux taire, et qu’il préférait oublier. « Pourquoi est-ce que personne n’a jugé bon de venir me prévenir ? Et de venir m’en parler ? » Siffla-t-il, alors que ses prunelles claires lançaient des regards assassins. Il se redressa brusquement, et commença à faire les cent pas dans son bureau. Soudainement, l’air de la pièce lui semblait lourd et irrespirable ; il avait envie de sortir, et d’aller se défouler. Courir jusqu’à en perdre haleine, ou aller taper dans un sac de frappe jusqu’à l’épuisement. Ou les deux, ce serait encore mieux. « Putain ! » S’exclama-t-il en écrasant son poing sur son bureau. Il passa une main dans ses cheveux et, releva les yeux vers Ambrose. « Il est impératif que ma vie privée reste privée. » S’il n’avait jamais apprécié voir sa vie être exposée au plus grand nombre, il avait toujours accepté de jouer le jeu. C’était un politicien, un homme avec une carrière publique — et il en acceptait les travers. Il répondait donc poliment aux questions des journalistes, tant qu’elles n’étaient pas trop intrusives. « Il n’est pas question que de moi, dans cette histoire. » Cette précision était évidente, mais essentielle. Deborah n’était pas en état de supporter un déferlement médiatique. Elle n’était pas apte à subir les assauts répétés des vautours, pas prête à affronter la tempête qui suivrait forcément la révélation de leur secret. « Tu comprends ? » Siffla le politicien, alors que son coeur tambourinait dans sa poitrine. Deborah, il devait protéger Deborah. Par tous les moyens. Elle était et resterait sa priorité, dans tout ce marasme. Pour le moment, il avait le contrôle… Mais jusqu’à quand ? La situation allait-elle lui échapper ? Il n’en était pas question ; il jetterait ses dernières forces dans la bataille. « Tu vas me convoquer dans les plus brefs délais  pour une réunion toutes les personnes qui bossent pour moi et qui sont en lien avec ces putains de journalistes. Toutes, sans exception. Aucune absence ne sera tolérée et dis-leur, en ces termes, qu’ils ont intérêt à ramener leur cul ici. » Ordonna-t-il, reprenant son rôle de politicien. La première étape, c’était de calmer le feu qui menaçait de se propager en interne. Faire savoir aux curieux qu’ils avaient tout intérêt à circuler, parce qu’il n’y avait rien à voir. Puis évoquer ensuite une stratégie pour répondre aux journalistes, pour que les éléments de langage soient les mêmes pour tous. « Ensuite, on en fera une plus générale. Je dirai ma façon de penser à l’ensemble, et les mécontents n’auront qu’à prendre la porte. » Camil pouvait se montrer dur, tranchant, intransigeant. Il avait toujours essayé d’être juste, mais avait en échange attendu de la loyauté de la part de ses collaborateurs. Ceux qui n’étaient plus prêts à respecter cet engagement tacite pouvaient toujours aller voir si l’herbe était plus verte ailleurs.


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Il a du caractère et de l’ambition, Ambrose, c’est indéniable. Mais il est encore largement capable de savoir où est sa place et, pour l’heure, elle ne se situe pas au-dessus de Camil, pas même à son niveau non plus. Il doit encore apprendre beaucoup, même s’il a déjà un excellent niveau à en juger par son jeune âge. Il n’est pas imbu de sa personne ; du moins pas au point de ne pas écouter les recommandations de Camil, même si elles sont parfois loin de ce qu’il voudrait entendre. Camil est franc avec lui, et c’est quelque chose dont il lui est redevable, au fond, même s’il ne le crierait pas ainsi sur tous les toits. « Mais comment feras-tu, quand tu auras dépassé les autres ? Tu arrêteras de grimper, parce que tu les auras devancés ? » Dans des moments tels que celui-ci, par exemple, il redresse le dos et bombe le torse, pour palier à son ego qui se retrouve égratigné à partir d’un rien. “Je jouerai à un niveau supérieur.” Il le sait, parce que le cadet ne manque pas de le lui rappeler. Sûrement qu’il voulait qu’Ambrose le statue avec ses propres mots, et il a réussi. « Ça voudrait dire que tu te reposes sur tes lauriers. Et ce n’est jamais bon. S’il y a bien une chose à savoir, c’est qu’il y a toujours des échelons à franchir. » Et sur ces deux points, les deux hommes n’ont aucune concession à faire pour tomber d’accord: il y a toujours des échelons à franchir, peu importe jusqu’où on arrive à grimper sur l’échelle sociale. Et si on ne parle plus d’échelle sociale, alors il en existe une infinité d’autres encore. Il y a toujours de nouveaux objectifs à atteindre, toujours de nouveaux défis à réaliser. Il y a toujours quelque chose à faire, et jamais le temps de se reposer sur ses lauriers. Ambrose le sait pertinemment et, en réalité, il est même désolé s’il a laissé Camil croire que ce n’était pas le cas. “Et je les franchirai.” Il n’y a pas de conditionnel, pas le moindre si ou peut-être à l’horizon. Il franchira tous les échelons, quoi qu’il en coûte.

Ainsi, enorgueillit par l’impression d’être différent, Ambrose se permet d’aborder le prénom autour d’un sujet qui fâche: Deborah. La compagne de Camil. Camil, dont la réaction singulière lui fait plus que jamais comprendre qu’elle tient une place particulière dans sa vie et que tout ce qui se rapproche de près ou de loin à sa personne représente une certaine omerta. « Qu’est-ce qu’ils veulent savoir ? » - “Tu le sais très bien.” Ils veulent savoir comment a-t-elle pu passer de femme enceinte à un si parfait ventre plat, sans que le délai n’ait été respecté, sans qu’aucun enfant n’ait pointé le bout de son nez. Ils veulent savoir s’il s’agit d’un drame, ou s’il s’agit d’un scandale politique et culturel ; et l’un comme l’autre les comblerait de bonheur autant que cela ferait couler de l’encre à tout va. Qu’elle ait perdu l’enfant ou décidé de mettre fin à cette grossesse, cela représente de l’or pur aux yeux des journalistes. « Et qu’est-ce qu’on leur a répondu, jusqu’à maintenant ? » Tout en soutenant son regard, Ambrose lui répond d’une voix plate et faussement indifférente. La même voix qu’il avait utilisé au téléphone, à l’encontre desdits journalistes. “Aucun commentaire.” Il n’y avait rien à dire, au sens propre du terme. « Pourquoi est-ce que personne n’a jugé bon de venir me prévenir ? Et de venir m’en parler ? » Son calme olympien fout peu à peu le camp et le plus jeune reste de marbre face à lui, assuré de sa position, n’ayant rien à se reprocher. Camil est dans son droit d’être en colère, mais de son côté il doit garder la tête haute et droite et ne rien laisser paraître. “Parce que personne ne veut connaître la réponse.” Parce que personne n’osait non plus la poser, tout en se doutant pertinemment que Camil devait être au courant des nombreuses questions en train d’éclore un peu partout sur internet ou dans l’opinion publique. Tous se sont cachés derrière des évidences, en priant pour que quelqu’un ose parler pour tous et prenne le blâme.

« Putain ! »

Il perd calme et contrôle, et son poing s’écrasant contre la table n’en est qu’une preuve supplémentaire. Les mains d’Ambrose se rejoigne dans son dos, où il les tient liées, son regard simplement occupé à suivre les va-et-vient de l’homme face à lui. « Il est impératif que ma vie privée reste privée. Il n’est pas question que de moi, dans cette histoire. Tu comprends ? » Ambrose compte une seconde et une autre avant de répondre, pour ne pas lui donner l’impression qu’ils sont autre chose que dans la même équipe. “Je comprends, oui. Mais tu sais bien que certains journalistes n’ont aucune limite.” Il ne cherche pas à désavouer toute la profession, loin de là, mais personne ne peut nier qu’il en existe de véreux ; dans ce domaine comme dans tant d’autres. En réalité, Ambrose est même surpris qu’aucun d’eux n’ait mené une enquête assez poussée pour obtenir la réponse par lui-même. Et déjà, de son côté, Camil quémande du sang, des reproches et une bataille acharnée pour prouver à tout le monde qui il est et ce qu’il en coûte de jouer dans son dos, ou tout du moins de lui cacher des choses. Ambrose souffle doucement face à tout ce discours, sans doute un peu trop poussé à son goût. Déjà, il baisse un instant les yeux, simplement pour lui prouver qu’il ne cherche pas la confrontation, et c’est aussi la raison pour laquelle il lève simplement une paume. “Qu’est-ce que tu vas leur dire ? Mis à part pousser un coup de gueule ?” Il ne cherche pas à mettre de l’huile sur le feu, simplement à s’assurer qu’il sait ce dont il sera question, une fois toute l’équipe réunie. “Je peux les convoquer, c’est pas un problème, mais si c’est le cas tu devrais en profiter pour nous dire ce qu’il en est pour qu’on puisse agir en conséquence.” S’ils ont perdu l’enfant, ils demanderont le respect des journalistes quant à leur deuil. Si elle a avorté, alors ils seront purement et simplement dans la merde, parce que l’acte n’est pas vu d’un bon œil dans leur Etat, ou plus généralement dans le pays. “On peut établir une stratégie en plus petit comité, sinon. Mais… il faut que tu nous dises quelque chose, Camil.” Et par quelque chose, il veut bien sûr parler d’explications. Les insultes et les reproches pourront venir après si ça lui fait du bien, mais ce n’est pas ce qui aidera à sa campagne.


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Message(#)welcome back (ambrose&camil) EmptyLun 16 Jan 2023 - 3:10

Il n’avait pas tort, Ambrose : il finirait par jouer dans une autre cour, avec d’autres adversaires. Des gens tellement déterminés qu’ils étaient prêts à tout pour atteindre leurs objectifs, y compris aux actes les plus tordus. Camil cherchait à préserver son équipe de ces personnalités complexes et nocives, dans la mesure du possible. « Sois prudent dans ta quête, Ambrose. » Déclara Camil d’une voix calme et ferme. Il appréciait le travail de son collaborateur, et voyait en lui un digne successeur. « C’est le meilleur conseil que je puisse te donner. »


L’Américain était dans le déni, le déni le plus total. Bien sûr, il savait pertinemment ce que voulaient ces charognards. De l’information, croustillante de préférence. Du scoop, quelque chose qui leur permettrait de vendre plus facilement leur maudit papier. Le blond, sentant l’étau se resserrer, comprit que sa fuite en avant ne pourrait plus durer éternellement. Tôt ou tard, il allait devoir affronter le monde — ceux qui le soutenaient, et ceux qui le détestaient et attendaient qu’il fasse un pas de travers. Il était fait, il était cuit. Mais il pouvait encore pester, au moins pour la forme. « A quoi ça sert d’avoir une équipe de communication qui me coûte une fortune si elle n’est pas foutue de faire comprendre aux journalistes que ma vie privée n’a pas à être étalée sur la place publique ? » Siffla-t-il en roulant des yeux, se permettant d’émettre une critique à l’encontre de certains devait l’un de ses collaborateurs de confiance. Il n’en avait pas l’habitude — usuellement, Camil réglait ses comptes en direct, sans passer par une tierce personne. Cette fois-ci ne serait pas différente : il dirait le fond de sa pensée devant les principaux concernés. Et il savait ce qu’on lui rétorquerait : qu’il était difficile, pour ne pas dire impossible, de ne pas lier l’homme public et l’homme privé. Que les gens voulaient savoir. Qu’il devait s’ouvrir davantage, pour que ses détracteurs et électeurs puissent se sentir proches de lui. « Pas la peine de prendre leur défense, je sais déjà ce qu’ils vont me sortir. » Déclara l’Américain en secouant la tête. « Et ça me tue de l’admettre, mais ils n’ont pas tort. » Il aurait tant aimé que ce ne soit pas le cas, et que son métier ne le contraigne pas à se dévoiler autant. Ce n’était pas tellement pour lui — il savait dans quoi il s’était engagé, et en acceptait les conséquences — mais plutôt pour ses proches. Sixtine et sa santé fragile, Deborah et ses soucis psychologiques… Elles avaient toutes les deux des fragilités plus ou moins bien dissimulées, et n’avaient jamais été préparées à confronter la mesquinerie des affamés. Et si pour le moment, l’Américain avait su les préserver toutes les deux, nul doute que les vautours fondraient sur leurs proies, dès l’instant où ils découvriraient qu’elles étaient le talon d’Achille du politicien. « Bon sang, ce que je peux détester cette part du marché… » Soupira Camil, dont les mains se nouèrent derrière sa tête. Il se détourna d’Ambrose, fit quelques pas dans son bureau, et observa le monde grouiller au pied de l’immeuble qui abritait son équipe. Sa vie privée aurait-elle été différente, s’il avait continué dans la finance ? Se serait-il casé, aurait-il fondé une famille ? Il n’en avait pas la moindre idée, en réalité. « Elle l’a perdu. » Murmura-t-il à voix basse. Et voilà, il était arrivé. Ce point de non-retour, ce point de basculement. Ce moment précis où Camil, acculé par les questions de son collaborateur (qui s’était pourtant montré objectivement poli et distingué), avait flanché. Il avait dévié de sa trajectoire initiale, de cette règle qu’il s’était toujours fixée depuis son entrée en politique : ne jamais mentir. « Mais il n’est pas question que nous capitalisions là-dessus. » S’empressa de préciser le politicien. Inutile de laisser cette idée saugrenue germer dans l’esprit de son fidèle allié ; il refusait de jeter Deborah en pâture aux journalistes et autres curieux, qui ne manqueraient de toute façon pas de l’interroger à ce sujet. Comment pourrait-il en être autrement ? Dans ce genre de moment, tout le monde voulait témoigner de sa sympathie, de sa compassion, de sa gentillesse. Pauvres d’eux ; ils étaient loin de se douter que ce couple leur cachait une vérité bien plus complexe à assumer, à expliquer. « Et tu pourras faire passer le message au service communication : je ne veux pas qu’on s’apitoie sur notre sort, et ni Deborah ni moi ne répondrons aux sollicitations. » Au moins, c’était clair, net et précis. Bien sûr, Camil aurait pu jouer sur ce terrain. Se lamenter, se montrer ému et expliquer en long, en large et en travers à quel point cette perte était douloureuse. Il aurait pu en faire des tonnes et gagner la sympathie de quelques électeurs supplémentaires, mais à quel prix ? Pas question.


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Ambrose Constantine
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SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde.
STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales.
MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça.
LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année.
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ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocier
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Message(#)welcome back (ambrose&camil) EmptyJeu 19 Jan 2023 - 5:04

« Sois prudent dans ta quête, Ambrose. C’est le meilleur conseil que je puisse te donner. » Sans en vouloir à Camil le moins du monde, il aurait pourtant aimé entendre ces mots plus tôt. Il ne dit pas qu’il les aurait écoutés, mais cela lui aurait au moins donné l’occasion de lui dire je t’avais prévenu le moment venu. Il a déjà foncé tête baissée dans la gueule du loup, il est sûrement déjà trop tard pour qu’Ambrose décide de se montrer parfaitement prudent. Maintenant, il a trop risqué pour vouloir jouer fair play. Le jeu comporte des risques, certes, mais il voit surtout tous les avantages qu’il peut lui conférer, et c’est ce qui lui donne la force et la fougue de toujours continuer. Il ne regarde même pas Camil dans les yeux, et hoche tout aussi peu de la tête, honteux.

Sur un tout autre sujet, il retrouve une certaine confiance et force de caractère pour aborder le terrible secret autour de la boîte de Pandore que représente Deborah et, comme il s’y attendait, la réponse de Smith ne se fait pas attendre, vindicative. « A quoi ça sert d’avoir une équipe de communication qui me coûte une fortune si elle n’est pas foutue de faire comprendre aux journalistes que ma vie privée n’a pas à être étalée sur la place publique ? » Et si Ambrose ouvre la bouche dans un premier lieu dans l’optique de les défendre et, surtout, de lui rappeler qu’ils ne peuvent pas faire de miracle à partir de rien, Camil lui prouve une fois de plus qu’il a un esprit et des neurones dont il sait parfaitement se servir. « Pas la peine de prendre leur défense, je sais déjà ce qu’ils vont me sortir. Et ça me tue de l’admettre, mais ils n’ont pas tort. » Il parlait en tant qu’homme blessé bien plus que politicien, et il a au moins le courage de s’en rendre compte et de l’admettre très rapidement, ce qu’Ambrose apprécie autant qu’il admire. De son côté, il ne sait pas faire redescendre la pression aussi rapidement, sauf peut-être auprès de quelques personnes, tel que son cousin. C’est au moins en connaissant sa place, et en sachant qu’il est un collaborateur de Camil bien avant de vouloir se considérer comme son ami, qu’il se terre dans un silence contemplatif. Il n’a pas peur de parler avec ses pensées, mais il estime que le moment serait malvenu et qu’il doit plutôt encaisser la nouvelle seul. Il doit, aussi, enfin lui donner une réponse quant à l’état de Deborah, sans quoi ni lui ni l’équipe de communication ne pourront travailler convenablement. Ils doivent se faire confiance. « Bon sang, ce que je peux détester cette part du marché… » Il soupire, pose ses mains à l’arrière de son crâne, et laisse un nouveau long et terrible silence planer, sans qu’Ambrose ne le suive parfaitement cette fois-ci. “Je sais. Je suis désolé.” Lui non plus, de son côté, n’apprécie pas cette part du marché. Ils veulent entrer en politique, et cela ne devrait jamais prendre en compte l’exposition de leur vie privée et personnelle au reste du monde. C’est bien le cas, pourtant. « Elle l’a perdu. » La gorge du garçon se serre un instant en apprenant la nouvelle mais il garde tout de même la tête haute, toujours professionnel.

« Mais il n’est pas question que nous capitalisions là-dessus. »
Tu peux te rendre dans des hôpitaux. Dans des maternités. On a pas besoin de le dire explicitement.

Les journaux comprendront d’eux-mêmes, voilà ce sur quoi Ambrose compte, son cerveau étant déjà de nouveau allumé sur le mode travail. Et s’ils ne le comprennent pas rapidement et par eux-mêmes, alors ils n’auront qu’à laisser l’information fuiter par un proche de la famille, sans qu’encore une fois Camil n’ait à énoncer la chose publiquement. Il peut comprendre que l’idée soit difficile, mais c’est une opportunité en or pour attirer la compassion du public et, surtout, leur faire cesser de croire qu’elle a avorté. Ils ont besoin que cette information sorte, quoiqu’en dise Camil. Seul son coeur parle pour l’heure. « Et tu pourras faire passer le message au service communication : je ne veux pas qu’on s’apitoie sur notre sort, et ni Deborah ni moi ne répondrons aux sollicitations. » Il souffle tout bas, ne voulant pas que ses sentiments transparaissent. “Vous n’aurez pas à le faire. Et on continue de garder Deborah éloignée du grand public.” Comme c’est le cas depuis le début. Cela leur réussit, et cela permet de préserver la jeune femme, alors Ambrose lui-même n’y voit pas le moindre inconvénient. “Personne ne va s’apitoyer sur votre sort, mais on a besoin que les électeurs s’ôtent une bonne fois pour toute l’idée que vous avez volontairement mis fin à cette grossesse.” Il dit vous parce que, finalement, seuls les agissements de Camil sont à prendre en compte, mais lorsqu’il s’agit d’un couple, ils ne font plus qu’un aux yeux de tous. Pour le pire, comme pour le meilleur.


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Message(#)welcome back (ambrose&camil) EmptyVen 3 Fév 2023 - 9:03

Il ne l’avouerait jamais à voix haute, mais Camil détestait tout dans les hôpitaux. Les murs blancs immaculés, l’odeur prégnante que même une douche n’éliminait pas, le regard perdu du personnel soignant qui marchait à grandes enjambées dans les couloirs. Mais au fond, son aversion trouvait probablement sa source dans l’état de santé fragile de Sixtine. Sa petite-soeur chérie, suivie par de (trop) nombreux médecins pour une pathologie dont elle avait (presque inexplicablement) hérité. « Pour être tout à fait franc avec toi, je ne suis pas spécialement d’humeur à aller visiter des maternités. » Avoua Camil en haussant les épaules. Il n’était pas idiot ; il savait que, tôt ou tard, il devrait faire face. Il devrait répondre à des questions privées et gênantes, expliquer aux journalistes et autres curieux les raisons pour lesquelles l’Irlandaise avait soudainement disparu du paysage. « Et puis… » Il se mordit l’intérieur de la joue, et avoua, presque comme une excuse : « C’était Debbie, qui s’occupait de ça. » Mais aujourd’hui, elle n’était clairement pas apte à reprendre le rôle qu’elle avait endossé, honorant largement les termes du contrat qui la liait à Camil. Elle n’était pas en état et, même si ça avait été le cas, le politicien n’aurait jamais accepté qu’elle soit exposée médiatiquement aussi rapidement. Il voulait qu’elle se repose, qu’elle prenne soin d’elle, et qu’elle évite toute source de stress. « On verra comment on s’arrangera pour les semaines à venir. » Il n’excluait pas d’envoyer quelques uns de ses collaborateurs sur le terrain, pour prouver que même si Deborah était défaillante, Camil et l’ensemble de son équipe restaient très concernés par le milieu hospitalier. « Je vais réfléchir à une solution. » Et voilà qui marquait un point final à cette idée d’Ambrose, que Camil avait préféré rejeter en bloc. Pas parce qu’elle était mauvaise ; mais parce qu’il avait avant tout besoin de se préserver.


Il regagna son bureau, derrière lequel il reprit place. Sa colère exprimée, il pouvait maintenant se focaliser sur les solutions à apporter à cet imprévu dérangeant et intrusif. « Vous n’avez qu’à jouer sur la religion. » Suggéra Camil, alors qu’il nouait ses mains sous son menton. Il réfléchissait à voix haute, cherchant une issue de secours — qui, il en était persuadé, ne lui permettrait que de gagner du temps. Mais aujourd’hui, et notamment en raison de l’état fragile de Deborah, chaque jour gagné était une bénédiction. « Je n’ai jamais caché être catholique. » Ajouta-t-il en haussant les épaules. Il n’avait jamais renié ses origines texanes et ses croyances religieuses ; en revanche, sur certains autres points qui auraient pu lui porter préjudice, il était resté plus discret. « Et insistez sur le fait que Deborah soit Irlandaise ; c’est un pays où la religion a encore une place prépondérante, si je ne me trompe pas. » Ce qui sous-entendait clairement qu’Ambrose avait plutôt intérêt de vérifier cette information avant de la susurrer aux oreilles des journalistes.  Mais pour le peu qu’il en avait parlé avec la brune, Camil avait cru comprendre que Dieu était un sujet pour ses pairs. « Ça devrait être suffisant, au moins pour le moment. » Les vautours seraient satisfaits ; ils auraient étanché leur soif de savoir. Mais une fois qu’on a pris un verre, un second n’est-il pas automatiquement envisagé ? Camil craignait que ce ne soit l’escalade, et il ne manqua pas de le faire remarquer à son collaborateur. « Il va falloir que j’occupe un maximum la scène politique, au cours des prochaines semaines. » Déclara-t-il en soupirant. Ça ne l’arrangerait pas spécialement ; il n’aimait pas l’idée d’être trop accaparé par ses tâches professionnelles, alors que Deborah pouvait avoir besoin de lui à tout moment. « Evénements, déplacements, réunions publiques, cérémonie de voeux… » Lista-t-il en faisant la moue. Comme chaque année, la rentrée serait chargée ; ses équipes n’auraient pas besoin de trop se creuser la cervelle pour remplir son agenda. « Tu peux aller chercher mon planning, s’il te plait ? Ce serait bien qu’on l’étudie ensemble. » Et cette proposition n’était pas anodine ; Ambrose n’en savait encore rien, mais son employeur allait lui proposer de l’accompagner dans un ou deux des déplacements qu’il ferait. Parce qu’il ne perdait pas de vue son potentiel, et parce que le former était une absolue nécessité.

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Message(#)welcome back (ambrose&camil) EmptyDim 5 Fév 2023 - 21:05

La discussion est difficile et Ambrose aurait sans nul doute préféré l’éviter, mais il en va aussi de son devoir que de parler d’absolument tout avec Camil. C’est justement ce tout qui peut devenir une question sulfureuse posée en direct sur un plateau de télévision et ils doivent y être préparés, lui autant que toute son équipe derrière, qui aura passé des heures à trouver la bonne formulation et les bonnes métaphores pour parler du sujet. Il est la tête d’affiche et tout le monde croit en lui, mais même si le sommet est solitaire, Ambrose lui jure qu’il ne l’est pas réellement. « Pour être tout à fait franc avec toi, je ne suis pas spécialement d’humeur à aller visiter des maternités. » Tout bas, le garçon souffle. Il le sait bien, et il ne prend bien sûr pas la peine de lui demander pourquoi. Ce qu’il sait, aussi, c’est les retombées qu’auraient ce genre de visites et toutes les interactions qui seraient générées sur les réseaux sociaux. « Et puis… C’était Debbie, qui s’occupait de ça. » Mais désormais, elle n’en est pas capable. Ca aussi, il arrive aisément à le deviner, surtout alors qu’elle n’a aucune ambition politique et aucun entraînement en ce sens. La placer face à des caméras maintenant serait un suicide politique, couplé d’un véritable suicide pour la jeune femme. Ambrose ne le lui souhaite pas, bien qu’une part de lui aurait sans doute apprécié qu’elle ait les épaules pour. “On trouvera autre chose.” Avec lui, sans elle, et sans maternités. Ils trouveront comment traiter le sujet sans trop lui en demander, c’est une promesse qu’il lui fait à travers le regard qu’il pose sur lui. « On verra comment on s’arrangera pour les semaines à venir. Je vais réfléchir à une solution. » Ambrose se retient de souffler, bien conscient qu’une telle réaction ne passerait pas. Il n’en pense pas moins, à ainsi voir son idée rejetée à un infini “plus tard”. Il y a fort à parier qu’ils n’en reparleront plus jamais. “Je vais y réfléchir aussi.” qu’il se contente de reprendre. Au moins, c’est la vérité.

« Vous n’avez qu’à jouer sur la religion. Je n’ai jamais caché être catholique. » Déjà, il a retrouvé son sérieux et toute sa stratégie politique inhérente. Ambrose prend le temps de la réflexion, il pose le pour et le contre, il réfléchit davantage aux conséquences que pourraient avoir cette idée. La religion est toujours un sujet difficile et possiblement dangereux à aborder mais, bien traité, ils pourraient y gagner beaucoup. “Ça doit être fait subtilement.” Ils auraient pu annoncer une visite de maternité en grandes pompes, mais ce ne sera certainement pas le cas s’ils décident de parler de la religion pour couvrir la perte de l’enfant. « Et insistez sur le fait que Deborah soit Irlandaise ; c’est un pays où la religion a encore une place prépondérante, si je ne me trompe pas. » Comprenant sans mal le sous-entendu, il hoche vivement la tête. “Laisse nous le temps de faire nos recherches. On a pas le droit à l’erreur.” Il englobe toute l’équipe avec lui, conscient que ce n’est pas un travail pour un seul homme. Ils seront de toute façon de mèche avec cette stratégie, comme toujours, cela n’a rien d’un secret ou d’une annonce. « Il va falloir que j’occupe un maximum la scène politique, au cours des prochaines semaines. » C’est un travail qui n’a rien de difficile à mettre en place, mais qui sera bien plus compliqué pour Camil à tenir. Il devra être parfait, à gérer son deuil parental en même temps que toute la fatigue inhérente à ce marathon médiatique. Cela ne sera pas facile, mais c’est nécessaire. Le prix à payer pour atteindre le sommet, comme toujours. « Evénements, déplacements, réunions publiques, cérémonie de vœux… Tu peux aller chercher mon planning, s’il te plait ? Ce serait bien qu’on l’étudie ensemble. » Il hoche vivement la tête et s’exécute. Ayant besoin de quitter son bureau brièvement pour cela, Ambrose ouvre la porte et s’arrête brièvement au niveau de cette dernière, sa main enroulée contre le mur. “Hey, Camil. Je suis désolé, au fait.Pour le bébé. Il ne le lui a pas dit et il s’est contenté de parler travail, mais il n’en est pas moins sincèrement désolé pour autant. Pour lui, pour Deborah, pour les personnes qu’ils sont bien au-delà des personnalités publiques. La mâchoire serrée et le regard triste, il trouve brièvement le sien avant de s’éclipser, ne souhaitant pas continuer cette discussion. Camil en a sûrement tout aussi peu envie et, dès qu’il reviendra, ils parleront travail à nouveau.


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Message(#)welcome back (ambrose&camil) EmptySam 1 Avr 2023 - 18:46

« Il faudra bien. » Déclara Camil d’une voix égale, mettant ainsi un terme à cette conversation au sujet de Deborah. Il n’était pas spécialement à l’aise avec le fait de parler d’elle, alors qu’elle était au plus mal et qu’elle semblait être dans une impasse. Pas spécialement à l’aise non plus avec l’idée qu’il était, au moins partiellement, responsable de cette situation. La vérité, c’était qu’il avait été rattrapé — par ses actes, par ses mensonges. Et aujourd’hui, alors qu’il aurait dû être au sommet de sa gloire suite à son élection, Camil Smith doutait. Il vacillait, même. Bien sûr, il ne l’admettrait jamais à haute-voix ; ce serait pour lui un aveu d’échec, et il n’était pas question d’en arriver à de tels extrêmes. Notamment parce que sa fidèle équipé comptait sur lui, parce qu’elle s’était battue pour qu’il arrive à la Chambre des Représentants. Mais aussi parce que ses adversaires attendaient, tapis dans l’ombre et toutes canines dehors, de voir cet homme mettre un genou au sol pour dévorer ce qu’il resterait de sa carcasse. Leur donner cette satisfaction était impensable, pour cet homme dont l’égo et la fierté pouvaient être considérés comme… particulièrement développés. Camil se battrait jusqu’au bout, comme un lion. « Toute éventuelle solution trouvée devra m’être communiquée. » Déclara le politicien d’une voix ferme et tranchée. Il préférait préciser d’emblée les choses, plutôt que de les découvrir par hasard — même s’il s’agissait de méthodes que, d’ordinaire, son équipe n’employaient pas. « J’ai un droit de véto en ce qui concerne ma vie privée. » Le ton était sans appel ; sur cette partie de sa vie, Camil ne transigerait pas. Ni maintenant, ni demain, ni jamais. C’était comme ça qu’il se préservait, ni plus, ni moins.


Alors qu’il tournait et retournait le problème dans sa tête, Camil songea que capitaliser sur ses croyances pourrait être une bonne méthode pour faire oublier les déboires de Deborah. Ça ne manquerait pas de redorer son blason, aussi. D’une pierre, deux coups : il ne s’en sortirait peut-être pas si mal, en fin de compte. « Es-tu en train de me suggérer d’aller à la messe ? » Demanda Camil en arquant un sourcil, alors que son fidèle collaborateur lui indiquait que les choses devaient être faites subtilement. Il avait beau être d’accord avec lui, ça ne l’empêchait pas de maugréer ; ces derniers temps, il avait plutôt envie d’aller déverser sa colère au stand de tir plutôt que d’aller se confesser à un religieux. « Faites. » Concéda le politicien en secouant légèrement la tête. « Mais arrangez-vous pour que ça avance vite. » Il en avait marre de n’être qu’un spectateur de sa propre situation. Marre de laisser les journalistes et autres curieux s’interroger sur ce qui se tramait. Marre de voir que chacun de ses faits et gestes étaient scrutés, que chacun de ses mots était disséqué. « Je veux que ce dossier soit prioritaire sur tous les autres. Et ce, jusqu’à ce que l’on soit en mesure d’avoir une stratégie cohérente, et sur le long terme. » L’exigence de Camil n’était pas un mythe ; il était aussi dur avec ses collaborateurs qu’il l’était avec lui-même. Seules Sixtine et Debbie bénéficiaient des largesses de l’Américain ; pour les autres, ils n’avaient qu’à prendre le pli. D’une voix expérimentée, le politicien exigea de faire un point sur les événements à venir. Son but ? Occuper le devant de la scène, être omniprésent pour faire oublier à tous l’état de sa petite-amie. Et alors qu’Ambrose était sur le point de sortir pour aller récupérer le planning de Camil, il prit une seconde pour faire savoir à son supérieur qu’il était désolé. Surpris par cette remarque aussi gentille que personnelle, l’Américain redressa la tête vers son fidèle allié. « Merci, Ambrose. » Répondit-il, avant d’ajouter : « J’apprécie. »


@Ambrose Constantine
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