Monster under your bed ♦ Vivian & Sara

(#)Ven 11 Nov 2022 - 8:55

Monster under your bed

@Vivian Irish & Sara Gutiérrez
UA 31 octobre 1946, croisière sur le Narelle, cabines des passagers

Sara a beau faire de son mieux pour ne pas y penser, la douleur dans son bras se rappelle constamment à elle et la force à serrer les dents à chaque fois que le bateau tangue un peu trop fort. Sa chance dans cette catastrophe, c’est qu’elle a découvert qu’elle n’avait pas le mal de mer. Ça aurait sans doute été plus malin de le savoir avant de s’embarquer dans une croisière pour célébrer ses fiançailles, mais ce n’est pas comme si elle avait vraiment eu l’occasion de le vérifier avant. Ça coûte cher, les croisières – c’est bien quelque chose que ne réalisent pas la plupart des passagers de ce bateau.

Cela étant, Sara se débrouille bien dans le genre je ne réalise pas ce qui m’arrive, avec son incroyable déni de la situation depuis le début de la catastrophe. Non seulement elle a absolument nié l’existence des monstres jusqu’à ce que l’un d’eux lui bondisse dessus et décide de faire de son bras un casse-croûte, mais encore maintenant elle ne parvient toujours pas à croire à cette histoire de crâne maudit. Outre le fait qu’elle n’avait jamais entendu parler de cette stupide légende avant le discours du Capitaine, elle ne peut pas croire qu’un crâne puisse être la solution à l’enfer qu’ils sont en train de vivre à bord du Narelle. Les éléments se déchaînent, des bêtes attaquent les passagers, certains se jettent à l’eau par désespoir, et certains pensent qu’un crâne pourra les sauver… C’est absurde, elle l’a dit à Winston et elle le dirait encore.

Passant à côté des cabines, elle est persuadée d’entendre un grognement qui lui glace le sang. Cette fois, elle n’hésite pas une seule seconde : si elle ne croit pas à cette histoire de crâne, elle ne peut plus nier la présence de monstres à bord et ça la terrifie. Alors voilà que la brune se met à courir aussi vite qu’elle le peut, fuyant la zone dangereuse jusqu’à ce que ses poumons ne le lui permettent plus. Essoufflée, elle est forcée de ralentir. Elle pose une main sur sa poitrine en prenant de profondes inspirations et secoue la tête, comme pour se forcer à revenir sur terre. C’est en rouvrant les yeux qu’elle réalise qu’une femme se trouve juste-là, une brune de dos mais qui l’a sûrement entendue arriver – elle n’était pas forcément discrète dans sa course, bien qu’ayant ôté ses talons. Néanmoins, face à une autre femme sur le bateau, Sara ne se montre pas vraiment méfiante. Elle pense pouvoir se reposer cinq minutes. Cinq petites minutes. « Il… Faut pas aller par là, » articule-t-elle entre deux inspirations. « Y a un monstre, » ajoute-t-elle pour crédibiliser ses paroles.

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J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça

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the monster under your bed (ua bunyip)

La première fois qu'elle avait croisé un bunyip, elle avait été épargné, sans qu'elle sache bien pourquoi, et Auden était mort. Et plus le temps passait, plus sa tristesse était lointaine, étouffée... Presque irréelle. La deuxième fois, ils n'avaient même pas attaqué, se contentant de passer à côté d'elle pour aller dévorer le pauvre homme qu'elle venait de croiser. Ça n'avait aucun sens. Elle se sentait attirée par des endroits, commençait à voir des ombres, à entendre des voix. Elle était en train de devenir complètement folle. Folle, et très seule. Sur un bateau qui était probablement en train de sombrer. Comme l'homme qu'elle avait croisé le lui avait dit, elle aurait dû chercher un canot, fuir cet enfer. Mais quelque chose la retenait sur le Narelle. Quelque chose de plus en plus fort, de plus en plus influent, qui manipulait son esprit à sa guise.

Elle était en train d'errer à l'étage des cabines des passagers, pas très loin du lieu où Auden était mort, quand elle avait entendu des pas précipités qui arrivaient dans son dos. Quelqu'un courait, et de ce qu'elle entendait, ce n'était pas une créature à quatre pattes, mais bel et bien un être humain qui se pressait dans le couloir lugubre. Est-ce que ça avait un lien avec le hurlement qu'elle avait entendu très peu de temps auparavant? Très certainement. Quelqu'un avait probablement un bunyip aux trousses... Vivian ne s'était pas retournée quand la bruit de course s'était interrompu dans son dos. Qui qu'elle était, cette personne était vraiment très essoufflée... « Il… Faut pas aller par là. » Une femme donc, et à l'entendre, elle avait beaucoup de mal à reprendre son souffle, mis à mal par sa suite. « Y a un monstre... » Un seul et unique? N'en avait-elle pas vu d'autres depuis que tout avait commencé? Petite chanceuse... « Je sais. » Comment aurait-elle pu l'ignorer, après tout ce qu'elle avait traversé en quelques heures? Le témoignage le plus flagrant, c'était probablement les profondes lacérations incrustées dans sa peau, sa robe en lambeaux, trempée de sang - pas le sien, pas que. Gagne sa confiance. Demande lui où est le crâne... Un ordre, sifflant dans son esprit, lui étourdissant les sens. D'où est-ce que ça venait? Désorientée, elle avait secoué la tête, les oreilles bourdonnant. Lentement, la brune s'était retournée pour découvrir la jeune femme brune à ses côtés, l'air épuisé, un bras très abîmé. Nul doute sur ce qui était la cause de cette blessure... D'un geste du menton, elle avait indiqué sa blessure, récente, apparemment. « Comment vous avez réussi à lui échapper? » Ça l'intriguait. Est-ce qu'elle aussi avait été épargnée? À l'autre bout du couloir, une ombre était apparue, menaçante. Immédiatement, le regard de Vivian avait accroché celui de la créature, qui progressait toujours vers elles, prédateur guettant ses proies. Après une seconde interminable, l'australienne avait rompu le contact visuel avec le monstre, et attrapé la jeune femme par son bras valide pour la pousser dans une cabine en face, fort heureusement ouverte. Plongées dans le noir, Vivian avait refermé les verrous de la porte avant de forcer la brune à s'accroupir. Recroquevillé, Vivian avait murmuré à l'attention de sa compagne d'infortune. « Shhh. Pas un bruit. » Si elles étaient suffisamment silencieuses, la créature partirait peut-être. Même leurs respirations devaient être sous contrôle. Peu importe à quel point la brune qui lui avait couru dessus pouvait être hors d'haleine et effrayée.

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Vivian Irish & @Sara Gutiérrez

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(#)Dim 13 Nov 2022 - 23:12

Monster under your bed

@Vivian Irish & Sara Gutiérrez
UA 31 octobre 1946, croisière sur le Narelle, cabines des passagers

Le souffle court, de la sueur perlant dans sa nuque et roulant le long de son dos, les yeux écarquillés par la peur, Sara tente tant bien que mal d'avoir un semblant de contrôle sur sa respiration anarchique mais fait l'effort de prévenir la femme sur laquelle elle vient de tomber qu'il y a un danger non loin d'elles. Elle ne courait pas sans raison, elle devrait s'en douter. « Je sais. » La neutralité de l'inconnue perturbe un peu la brune mais elle est trop occupée à reprendre son souffle pour y faire plus attention que ça. Elle sait, tant mieux pour elle, la Gutiérrez a d'autres chats à fouetter – sa respiration à calmer, en premier lieu. Et puis après il faudrait peut-être qu'elle nettoie sa blessure au bras, mais pour ça elle manque de matériel. Elle sait qu'il y a forcément un médecin dans le bateau, mais de là à savoir où est sa cabine... Peut-être qu'elle devrait plutôt tenter sa chance en fouillant les cabines des passagers, pour voir si certains d'entre eux n'y gardait pas de l'alcool qu'elle pourrait rendre utile. « Comment vous avez réussi à lui échapper? » La brune comprend au geste du menton de l'inconnue qu'elle parle de son bras. Elle aurait pu se demander comment elle sait ? mais les plaies n'ont pas l'air d'être dues à un accident, causées par des griffes acérées qui n'appartiennent pas à un passager lambda du bateau. « On l'a tué. Avec un sabre. » On car Cesar était là, qu'il l'a aidée et qu'à deux ils sont parvenus – par miracle sans nul doute – à tuer la créature qui lui avait bondi dessus dans le but d'en faire son casse-croûte. Avec un sabre qu'elle a perdu entre-temps, bien qu'elle serait incapable de dire où tant elle a traversé le bateau en long, en large et en travers depuis le début de ce cauchemar.

Petit à petit, le souffle de Sara redevenait moins chaotique, mais elle n'aurait pas dit non à quelques minutes de repos de plus. Un répit qui ne lui sera pas accordée puisqu'au bout du couloir des grognements retentissent, lui arrachant un jurant tout en lui faisant immédiatement comprendre qu'elle doit encore fuir. Ce qu'elle s'apprête à faire lorsqu'une main s'était saisie de son bras intact – heureusement – et l'avait entraînée dans une cabine. À présent enfermée avec cette femme dans une obscurité quasi-totale, la Gutiérrez n'avait plus vraiment d'autre choix que de lui faire confiance. « Shhh. Pas un bruit. » Est-ce que le bruit de sa respiration aussi n'avait pas lieu d'être ? Sans doute, mais parvenir à la bloquer semblait un défi difficilement surmontable pour la brune. D'autant plus qu'elle mourait sans surprise de peur à l'idée que le monstre soit si prêt d'eux – car nul doute qu'il s'était approché en quelques secondes et devait à présent rôder non loin de leur misérable cachette. Son cœur battait follement vite tandis qu'elle pinçait les lèvres pour s'interdire d'émettre le moindre son, espérant que ses efforts pour contrôler sa respiration suffirait.

~~Win~~ : Les efforts surhumains pour être la plus silencieuse possible paye : de l'autre côté de la porte, les deux jeunes femmes peuvent entendre les pas de la bête s'éloigner d'elles.

~~So close~~ : Les pas de la bête continuent à résonner de l'autre côté de la porte, à croire qu'elle rôde à la recherche de ses proies sans pour autant trouver où elles se sont cachées. Peut-être que si les deux jeunes femmes parviennent à rester silencieuses encore quelques minutes, le monstre s'en ira...

Fail : Alors qu'elle espèrent toutes les deux que la bête s'éloigne, ce sont ses grognements qui leur parviennent, comme si elle se doutait de quelque chose. Et le son de griffes qui râclent l'autre côté de la porte n'est pas non plus pour les rassurer, Sara sursautant, la bouche entrouverte comme si elle peinait de plus en plus à se retenir de hurler de peur.

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(#)Dim 13 Nov 2022 - 23:12

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'dé action' :
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the monster under your bed (ua bunyip)

Elle était si calme, Vivian. C'était étonnant à voir, tant elle était imperturbable. Encore plus improbable quand on savait par quoi elle était passée ces dernières heures. Son amant était mort, elle avait laissé mourir un innocent sous les crocs des bunyips, elle se sentait prise au piège par quelque chose, alors qu'elle aurait dû prendre la fuite à la moindre occasion. Monter sur l'un des canots de sauvetage, quitte à jeter quelqu'un à l'eau, pour se tirer de cet enfer. Recommencer une nouvelle vie ailleurs dès qu'elle aurait posé pied à terre, oublier toute cette histoire morbide, tout droit sortie d'un conte de Grimm. Oui, elle aurait pu fuir. Mais elle était toujours là, errant dans les entrailles du Narelle comme une âme en peine. Sous réserve qu'elle en ait encore une, d'âme...

En attendant, elle marchait dans un couloir quand une brune avait débarqué après une course où elle avait perdu haleine. Elle lui avait donné quelques conseils de circonstances, faut pas aller par là, y a des monstres, bla bla bla... Rien qu'elle ne savait pas déjà, et dans un sens, s'en était presque écoeurant de bienveillance. Aussi insignifiant qu'aurait pu lui paraître le sort de la brune, la blessure qu'elle avait au bras avait attiré l'attention de Vivian. Elle aussi avait vu une de ces créatures de près. Soit elle avait réussi à fuir par miracle, soit elle avait réussi à le mater de manière définitive. Un bunyip, comme elle les ressentait, ne lâchait pas si facilement. « On l'a tué. Avec un sabre. » Hochant sobrement la tête, l'australienne avait noté dans un coin de sa tête l'utilisation de on et l'évocation d'un sabre. Second détail, elle n'avait plus ni l'un, ni l'autre. Pas de binôme ou d'arme en vue, et ce n'était pas en l'avantage de la petite brune. Surtout que l'une de ces créatures venait d'apparaître à l'autre bout du couloir, ses yeux sombres braquées sur elles deux, un grognement menaçant montant de sa cage thoracique. Rapidement, Vivian avait entraîné sa compagne d'infortune dans la cabine la plus proche, heureusement ouverte, et prenant soin de verrouiller derrière elles. Plongées dans le noir, l'australienne avait indiqué à l'inconnu de ne pas faire de bruit. Il ne fallait pas émettre le moindre son, et la respiration heurtée de la brune était déjà bien trop criante. Ayant échangé un regard avec le monstre, Vivian ne pouvait certainement pas espérer que la bête ne les ai pas vues... D'ailleurs, c'était le son de ses griffes raclant contre le métal de la porte qui les avaient fait sursauter. L'architecte avait plaqué sa main sur la bouche de l'autre fille pour la réduire au silence. Il fallait vraiment qu'elle se calme... D'autant que Vivian pouvait sentir la faim et la colère de la créature de l'autre côté de la porte aussi clairement que si c'était les siennes. Un fait troublant... Va t'en... Après quelques minutes interminables, les bruits avaient cessé. Un par un, elle avait décollé ses doigts de la bouche de la brune, la menace s'était éloignée. À tâtons, Vivian avait frôlé le mur jusqu'à trouver un interrupteur. Une faible lumière avait envahi l'habitacle, et immédiatement, la brune avait reconnu la cabine. C'était la sienne. Celle qu'elle avait partagé avec Auden un grand nombre de fois avant que... Elle avait secoué la tête. Non, pas maintenant. Rapidement, la jeune femme avait avisé sa lampe à huile posée sur la petite table, avait récupéré les allumettes qu'elle avait caché dans un tiroir. D'un geste, elle avait allumé la lampe, éteint la lumière du plafonnier. La faible lueur d'une flamme serait toujours plus discrète qu'un éclat électrique. Après un regard rapide à l'inconnue, sa blessure importante au bras attirant son attention, la jeune femme s'était rappelé la présence d'une bouteille d'alcool, dissimulée sous sa couchette. Une fois l'objet en main, elle l'avait tendu à la brune. « C'est du rhum. Ça va désinfecter ta blessure, faut pas laisser ça comme ça. » Il fallait nettoyer sa plaie. Elle aussi pourrait bien en avoir l'utilité, si jamais elle décidait de s'en sortir. De toute façon, pour le moment, mieux valait qu'elles conservent leur cachette...

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Vivian Irish & @Sara Gutiérrez

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(#)Lun 14 Nov 2022 - 9:59

Monster under your bed

@Vivian Irish & Sara Gutiérrez
UA 31 octobre 1946, croisière sur le Narelle, cabines des passagers

Perplexe face au calme de cette inconnue,
Sara décide pourtant que ce n'est pas de son ressort.
Après tout, cette femme n'a peut-être pas encore vu
Les bunyips qu'a mis sur leur chemin le mauvais sort.
Elle décide tout de même de répondre à ses questions,
N'ayant rien à cacher de son aventure.
Au contraire elle est même fière de ses actions
Ayant mené à la mort d'une de ces créatures.

Mais elle n'était pas seule dans les cuisines :
Cesar a été son compagnon d'infortune
Lorsque, le sang chargé d'adrénaline,
Ils ont poignardé ce monstre plutôt deux fois qu'une.
Si l'un de ses bras a été blessé,
De l'hémoglobine séché le tâchant encore,
Elle peut se vanter d'avoir été épargnée
Comme en témoigne le reste de son corps.

La paix que Sara pensait avoir mérité
Après une course folle dans les couloirs
Lui est soudainement arrachée
Et la voilà piégée dans le noir
D'une cabine dont elle ne sait rien
Mais qui devient aussitôt son abri.
L'inconnue face à elle la restreint
Sur les sons qui peuvent être émis.
Le silence est de mise dans cette petite pièce sombre
Qu'elles ne peuvent quitter pour l'instant.
En effet dehors la menace erre telle une ombre,
Ses griffes émettant un son terrifiant.

Sara fait de son mieux mais peine à se calmer :
Son palpitant bat la chamade
Et sa respiration est saccadée.
Tout ça empire lorsqu'une griffade
Sur le pan de la porte est donnée.
Sa bouche s'entrouvre de terreur
Et un cri s'apprête à s'en échapper
Par chance l'inconnue sort de sa torpeur
Et de sa main vient l'en empêcher.
Plaqués contre ses lèvres, les doigts de la femme
Empêchent Sara de hurler
Malgré la peur qui fait frémir jusqu'à son âme.

Le temps qui s'écoule ensuite
Semble s'étirer à l'infini.
Puis le monstre finit par prendre la fuite,
Libérant les deux femmes de leur aphonie.

L'inconnue déclenche un interrupteur
Qui allume un plafonnier,
Faisant disparaître la noirceur
De leur refuge étriqué.
Elle semble étonnamment à son aise
Tandis qu'elle enflamme grâce à des allumettes
Une lampe les éclairant d'une lumière plus mauvaise
Mais qui a l'avantage d'être discrète.

Puis sa main vient chercher
Un autre secret de ces lieux.
Sous la couchette était dissimulée
Une bouteille qui aurait fait des envieux.
Le liquide ambrée se reconnaît aisément
Comme un breuvage alcoolisé
Qui offrirait à Sara un apaisement
Qu'elle pense avoir dûment mérité.
« C'est du rhum. »
S'il est vrai qu'il existe plus efficace anesthésiant,
Dont le plus connu est sans doute l'opium,
La brune ne saurait faire la difficile pour l'instant.

« Ça va désinfecter ta blessure,
Faut pas laisser ça comme ça. »
La plaie est en effet de sombre augure
Nécessitant donc d'être nettoyée comme il se doit.

En l'absence de meilleur matériel
Pour accomplir cette mission,
La Gutiérrez arrache un bout de sa robe si belle
Pour s'en servir comme d'un chiffon.

Elle dévisse le bouchon de la bouteille
Et place à son extrémité le tissu
Retournant ensuite la merveille
Qui ne pourra pas être bue.
Rapidement le liquide imbibe
Le vêtement déchiré.
Faute de la présence d'un toubib
La brune l'appuie sur son bras blessé.

Elle serre les dents
Et refoule ses larmes.
Malgré la douleur qui se répand,
Elle ne souhaite pas créer de vacarme.
Elle s'abstient de hurler,
Se mordant même la joue
Par peur d'attirer
L'un de ces monstres au regard fou.

C'est donc dans un lourd silence
Que Sara désinfecte sa plaie.
Il aurait fallu qu'elle pense
À boire avant de se torturer.

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Quelques étaient les chances que sur toutes les cabines présentes sur ce maudit rafiot, elles soient tombées sur celle que Vivian occupait encore un peu plus tôt dans la soirée, et depuis plusieurs jours en définitive? Sûrement aussi minces que celles de se faire épargner par plusieurs bunyips, hors, les deux évènements s'étaient produits cette nuit. Plus rien n'avait de sens sur le Narelle, et le monde de Vivian était en train de sombrer lentement dans la folie à mesure que les heures avançaient. Mais en attendant, le fait que ce soit une cabine connue leur serait bénéfique à toutes les deux, puisque l'australienne savait parfaitement ce qu'elle pouvait y trouver. Une lampe à huile qu'elle avait allumé grâce à des allumettes précieusement conservées, et surtout, une bouteille de rhum bien dissimulée, qui pourrait leur être très utile. C'était d'ailleurs dans cette optique que la jeune femme avait tendu la verrerie à sa compagne d'infortune, dont la blessure nécessitait des soins, plus que moins urgents... Avant de se saisir de ce qui lui servirait de désinfectant, la brune avait arraché un lambeau de sa robe pour pouvoir l'imbiber du liquide ambré. Silencieuse, Vivian l'avait regardé faire. Elle avait détaillé les moindres mouvements de la jeune femme, disséqué la moindre expression se peignant sur son visage. La douleur vive qui était passée sur ses traits l'aurait presque fait grimacer aussi dans un autre contexte. Pas aujourd'hui. Cependant, elle respectait le courage de la petite brune, qui malgré ses mimiques douloureuses, n'avait pour le moment pas émis un son. Pas le moindre petit couinement de douleur malgré ses dents serrées, ses mâchoires contractées, et la larme traitresse qui lui avait échappé, bien malgré elle. Non, aucun bruit qui aurait pu attirer l'attention de quoique ce soit. Les pensées de Vivian, en revanche... Elle sentait toujours la présence du bunyip dans les parages, même si il n'était pour le moment plus devant la porte de la cabine... Le plus problématique restait qu'elle en sentait d'autres. Qui se rapprochaient, comme un essaim, une meute, un troupeau. Et tous ceux qu'elle parvenait à deviner convergeaient directement vers leur position. Un bien mauvais présage pour l'avenir... Et s'il était fortement improbable qu'ils parviennent à entrer dans la cabine, au bout d'un moment, il faudrait qu'elles sortent... De préférence avant que le bateau n'ait sombré dans les eaux noires. L'autre femme ayant finalement lâché la bouteille de rhum, Vivian s'en était emparée à son tour pour rincer les lacérations qui parcouraient ses bras. Versant le liquide directement sur les plaies, la jeune femme s'était attendue à ressentir une forte douleur, une souffrance difficile à contenir, une brûlure indescriptible. Mais... Rien. Ou en tout cas, pas grand chose. La douleur était là, mais lointaine, étouffée comme si elle se trouvait perdue sous des tonnes d'eau. Oui, elle sentait davantage la faim des bunyips qui approchaient de plus en plus que sa propre souffrance, et ça commençait à sérieusement l'inquiéter. Elle avait un sérieux problème. Reposant la bouteille d'un geste brusque l'australienne avait relevé ses yeux sombres sur l'inconnue. D'une voix calme et murmurée, elle lui avait posé une question, celle qui lui brûlait les lèvres. « Vous avez parlé au pluriel tout à l'heure. Où est l'autre personne? Vous comptez vous retrouver ou...? » L'autre était peut-être mort, dévoré par les monstres des profondeurs. Ou peut-être était-il coincé lui aussi dans une cabine, n'osant pas sortir de peur de tomber nez à nez avec une créature qui pourrait le dévorer. Étaient-ils tous destinés à terminer en pâtée pour bunyip? Si cette histoire de crâne était vrai, tant qu'il n'aurait pas été retrouvé, il n'y aurait plus d'espoir pour eux.

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(#)Jeu 17 Nov 2022 - 21:45

Monster under your bed

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Dès l'instant où elle plaque sur sa plaie le bout de sa robe imbibé de rhum, Sara se sent submergée par une souffrance indescriptible. Comparable à celle qu'elle a ressentie lorsque les griffes du bunyip se sont enfoncés dans son bras, elle la foudroie avec une telle violence que la brune a envie de hurler. Pourtant, elle a conscience que si elle prend le risque de laisser échapper le moindre glapissement de douleur, cela va attirer à elles le monstre qui les traque de l'autre côté de la porte. Alors, même si elle a l'impression qu'on entaille sa peau de mille coupures sur lesquelles on aurait ajouté du sel et du citron, la jeune femme s'interdit d'émettre le moindre son. Les dents serrées si fort qu'elles grincent, elle respire à peine, le souffle coupé par cette impression que son corps entier la brûle. Et lorsque l'oxygène finit inévitablement par lui manquer, elle prend une inspiration saccadée sans même détendre sa mâchoire – elle en est pour l'instant incapable.

Elle a mal, elle a tellement mal. Son cerveau ne pense qu'à ça, qu'à cette souffrance obsédante et à la nécessité atroce de ne pas faire de bruit. Pendant quelques instants, elle a l'impression de ne plus percevoir ce qui l'entoure : ni les sons, ni la silhouette de la jeune femme à ses côtés, ni l'odeur du rhum que cette dernier verse sur ses propres plaies. Elle ferme les yeux et tente de respirer un peu plus convenablement lorsqu'elle a l'impression que son corps s'est habitué, même un tout petit peu, à cette douleur due à l'alcool contre la plaie. Elle rouvre les yeux, se demandant si elle devait bouger un peu le tissu pour mieux nettoyer ou si ça sera trop douloureux – ce le sera à n'en douter. Sa réflexion est interrompue par la voix de sa compagne d'infortune toujours à ses côtés – pour être honnête, elle l'avait presque oubliée. « Vous avez parlé au pluriel tout à l'heure. Où est l'autre personne? Vous comptez vous retrouver ou...? » Il faut quelques secondes à Sara pour réussir à se concentrer sur ses paroles et le sens de ses questions. Son esprit bourdonne encore à cause de la douleur qui a crispé chacune de ses cellules, et ce n'est qu'après une très longue inspiration qu'elle parvient à desserrer les dents pour ouvrir la bouche et articuler une réponse intelligible. « Nulle part. On s'est séparés, je sais pas où il est parti, » explique-t-elle en veillant à ce que sa voix reste suffisamment basse pour leur assurer une certaine discrétion. Ça lui coûte d'être silencieuse, ça lui coûte de ne pas hurler pour évacuer sa douleur, ça lui coûte de ne pas pleurer de toutes ses forces pour extérioriser son inquiétude et sa panique à l'idée de se faire dévorer par l'une de ses créatures.

Après une nouvelle inspiration, la brune retire son bout de robe de la plaie et en replie un bord pour nettoyer avec un bout de tissu un peu plus propre – relativement – les bords de la plaie. Ce qu'elle fait après avoir posé à son tour une question à l'autre femme. « C'est quoi... Votre nom ? Moi c'est Sara. » Quitte à se faire tuer à ses côtés, autant qu'elles sachent comment elles s'appellent, non ? La Gutiérrez essuie son front du dos de sa main avant de reprendre le nettoyage de son bras. « Vous pensez qu'il est parti ? » qu'elle demande en désignant d'un geste de la tête la porte les séparant de lui – le monstre qui rôde, en espérant qu'il soit loin à présent.

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the monster under your bed (ua bunyip)

Un peu plus le tôt, la brune parlait à Vivian de quelqu'un, avait qui elle avait réussi à terrasser un bunyip, après avoir été blessée. Grâce à cette personne et à un fusil, la jeune femme s'en était sortie de justesse. Mais maintenant, il n'y avait plus de trace ni de l'un, ni de l'autre. « Nulle part. On s'est séparés, je sais pas où il est parti » Elle chuchotait la petite brune, soucieuse de ne pas attirer l'attention des bunyips sur elles deux, enfermées dans une cabine. Elle a l'air triste, perdue, inquiète. De son côté, Vivian était toujours trop calme, trop détachée par rapport à tout ça. Pourtant, elle avait fait l'effort de baisser le ton, elle aussi, quand elle lui avait répondu. « Je suis désolée, j'espère qu'il va bien. » C'était la seule chose qu'elles pouvaient encore se permettre, l'espoir. Et encore. « Moi aussi, j'ai perdu quelqu'un. Définitivement. » Sa voix s'était brisée, puisque la mort d'Auden était apparemment la seule chose qui pouvait encore lui faire ressentir quelque chose. Une douleur, sourde et profonde. Elle aurait pu pleurer toutes les larmes de son corps à nouveau, pourtant, quelque chose l'en avait empêché. La faim et la colère qu'elle sentait émaner de la créature qui se trouvait à nouveau de l'autre côté de la porte, silencieuse comme la mort. De son côté, l'inconnue avait arraché un morceau épargné de sa robe pour terminer de nettoyer sa plaie, serrant les dents. « C'est quoi... Votre nom ? Moi c'est Sara. » Elle souffrait beaucoup, mais n'émettait pas un son plus haut qu'un autre. Dans un sens, l'australienne admirait Sara pour son courage. « Vivian. » D'un geste machinal, la brune avait attrapée la bouteille de rhum que l'autre avait délaissé pour laver ses propres blessures. Pas un tressaillement ne l'avait parcouru quand l'alcool avait embrasé ses plaies. Elle ne sentait quasiment plus son corps, et alors que tout aurait dû la faire paniquer, ça plus que le reste, elle se sentait comme... Réprimée. « Vous pensez qu'il est parti ? »
Vivian n'avait pas eu besoin de tendre l'oreille, elle savait parfaitement qu'il était encore là. Pourtant, elle avait feint d'écouter les grincements du rafiot. « Oui. » Ce n'était plus elle qui parlait, plus vraiment. Dehors, le monstre s'impatientait. Puisque Sara ne savait apparemment rien sur le crâne, elle ne leur était d'aucune utilité... Comme possédée par une volonté autre de la sienne, la jeune femme s'était levée, une main sur la poignée de la porte, prête à la faire glisser. « Sortons tant qu'on a encore une chance. » En vérité, c'était un piège, et Vivian était en train de les mener droit dedans, sans pouvoir s'en empêcher. Quand, les deux jeunes femmes avaient franchi le seuil de la cabine, l'australienne avait retrouvé ses esprits, et avait regardé autour d'elle, perdue. Qu'est-ce que...?

win: Dehors, le bunyip était bien là, tous crocs sortis. Il s'était immobilisé quand il avait aperçu Vivian, un grondement menaçant montant de son être. Pourtant, il ne bougeait pas. Il n'avait probablement pas encore vu l'autre brune, et son odeur devait être dissimulée en partie par celle de l'alcool dont elle s'était aspergée. Sans se retourner, elle avait fait reculer Sara jusque dans la cabine, refermant la porte derrière elle. « Pas un bruit. » Vivian avait chuchoté, sans savoir si Sara pouvait l'entendre à travers le métal. Et puis, elle s'était mise à courir, le bunyip à ses trousses, sans savoir si cette fois, elle s'en sortirait vivante... Mais en avait-elle seulement envie?

so close: Dehors, le bunyip était bien là, tous crocs sortis. Derrière elles, la porte s'était refermée, leur refusant de prendre à nouveau cette solution. Mais alors que la créature s'apprêtait à se jeter sur Sara, Vivian s'était interposée entre elles deux, faisant hésiter le monstre un instant. Encore une attitude que la brune ne comprenait pas... Mais c'était l'occasion pour l'autre d'essayer de sauver sa peau. « Cours! » Ce serait sa seule et unique chance. Quant à elle... Tout dépendrait des bunyips, et de leur envie ou non de continuer à la manipuler.

fail: Elles avaient à peine mis un pied dehors qu'un premier bunyip avait émergé de la pénombre. Vivian savait qu'il serait là, c'était lui qui l'avait poussé à ouvrir à la porte, à mentir à Sara. Ce qu'elle n'avait pas deviné, par contre, c'était la présence des deux autres, qui s'étaient faufilés dans leurs dos. La brune aurait dû se sentir coupable de la tournure que prenaient les choses, pourtant, le « Je suis désolée. » qu'elle avait adressé à Sara était aussi vide que son âme.

code par drake.

Vivian Irish & @Sara Gutiérrez

Rappel personnage UA + équipement:

(#)Mar 22 Nov 2022 - 20:56

Le membre 'Vivian Irish' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'dé action' :
Monster under your bed ♦ Vivian & Sara LgDAtxA

Monster under your bed

@Vivian Irish & Sara Gutiérrez
UA 31 octobre 1946, croisière sur le Narelle, cabines des passagers

Lorsque Sara a embarqué sur le Narelle aux côtés de son fiancé pour célébrer l'approche de leurs promesses d'amour éternel devant l'autel, elle n'aurait jamais pensé se retrouver ici. Ça ne faisait pas partie du plan du voyage, d'être enfermée dans une cabine avec une femme qu'elle vient de rencontrer pour se dissimuler aux yeux d'un animal qui a tout d'une créature irréelle. Encore moins avec une blessure au bras qu'elle est contrainte de désinfecter avec un bout de sa propre robe déchirée par ses soins et de l'alcool qu'elle aurait préféré retrouver dans un cocktail. Le tissu pressé contre sa plaie, elle doit se retenir de hurler de douleur, les yeux emplis de larmes qu'elle ne veut pas laisser couler. Elle essaie de contrôler au mieux sa respiration pour rester calme, encouragée par la peur que le monstre de l'autre côté de cette porte les entende. Elle doute que cette planche de bois les protège bien longtemps s'il décide de les rejoindre dans la cabine – pour les dévorer, assurément. C'est pour ça qu'elle parle tout bas, le dialogue lui permettant cependant d'ignorer – ne serait-ce qu'un petit peu – la douleur lancinante qui irradie dans son bras. « Je suis désolée, j'espère qu'il va bien. » C'est pas pour lui qu'elle s'inquiète, Sara. C'est pour son fiancé qu'elle s'inquiète, parce qu'il lui manque, parce qu'elle a peur, parce que cette croisière est une catastrophe et qu'elle ne peut même pas tenir sa main pour l'affronter. Pour lui elle se fait sans aucun doute un sang d'encre, mais pour Cesar... Sa mort ne l'affecterait pas d'un iota, qu'importe qu'ils se soient battus ensemble contre un Bunyip. « Moi aussi, j'ai perdu quelqu'un. Définitivement. » La moue de Sara se fait compatissante. « Oh...Je suis désolée. » Elle le dit même si elle sait que ça ne changera rien. Si elle avait perdu Faust, les mots d'une inconnue rencontrée il y a dix minutes et dont elle ne connaît même pas le prénom n'auraient absolument pas apaisé son cœur en détresse. Mais c'est toujours mieux que le silence face à cette annonce, non ?

Nettoyant du mieux qu'elle le peut le contour de sa blessure après l'avoir désinfectée, elle se dit que, quitte à frôler la mort avec une inconnue, autant mettre un prénom sur son visage. « Vivian. » Concentrée sur sa propre souffrance, elle l'écoute sans pour autant lever les yeux vers elle – sans voir que sa réaction face à de l'alcool sur ses plaies s'éloigne étrangement de toute humanité. Si elle l'avait remarqué, peut-être qu'elle aurait été plus méfiante. Peut-être qu'elle n'aurait pas fait confiance à cette femme qu'elle connaît depuis si peu de temps. Pourtant, Sara la croit, parce qu'elle l'a aidée à se réfugier dans une cabine, parce qu'elle lui a passé de quoi désinfecter sa blessure, parce que lorsque des monstres attaquent le bateau sur lequel on fait une croisière on se retrouve à faire confiance aux autres humains présents. Alors elle lui demande si elle entend encore la bête féroce de l'autre côté de la porte. Et lorsqu'elle répond « Oui. »... Elle la croît. Parce qu'elle a l'air d'avoir écouté ce qu'il se passe à l'extérieur de la pièce – ce que la Gutiérrez a bien du mal à faire tant son cœur semble encore battre jusque dans ses tempes, en passant par les oreilles – et qu'elle a l'air sereine. Si seulement elle savait. Si elle savait, elle ne l'aurait pas écoutée. « Sortons tant qu'on a encore une chance. » Elle n'aurait pas esquissé ce petit sourire plein d'espoir – terriblement naïf – en songeant qu'elles avaient réussi, qu'elles s'en étaient sorties. Si seulement elle savait, elle n'aurait pas foncé droit dans la gueule du loup.

Après un hochement de tête, Sara suit l'autre brune à l'extérieur de la cabine. Persuadée qu'il n'y a plus le moindre danger, elle sursaute lorsqu'un monstre apparaît juste devant elles. Pendant une seconde, elle se dit qu'elles peuvent encore s'en sortir. Qu'elles n'ont qu'à courir. Mais elle n'a pas le temps d'ouvrir la bouche, de crier « Cours ! », que deux autres silhouettes animales surgissent à côté d'elles. Une terreur sans nom s'empare soudainement de ses tripes, lui filant la nausée, alors qu'elle tourne un regard effrayé vers Vivian. Mais à ce signal de détresse immense, l'autre ne répond que par des mots qui semblent tout aussi vides de sens que son regard l'est. « Je suis désolée. » Non, elle en l'est pas – ça se sentait. C'est là que l'espoir de la brune s'éteint. C'est là qu'elle comprend que Vivian savait. C'est là qu'elle réalise qu'elle l'a conduite dans un piège sans une once de remord. À présent, Sara sait qu'elle ne survivra pas à cette rencontre. Et le cri déchirant qu'elle pousse lorsqu'une des bêtes lui bondit dessus n'y changera rien. C'est ici que la Gutiérrez mourra, déchiquetée par ces monstres sanguinaires, après avoir été littéralement jetée dans la gueule du bunyip.

RP terminé

(c) Miss Pie
Haut : selinas & lost-shoe
Bas : maekar76 & Cabellos

proud

J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça

(c)crackintime
Monster under your bed ♦ Vivian & Sara VNCfyuC

♥ :

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