jo ❀ maybe i'll find something real, not a fantasy so divine
Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ maybe i'll find something real, not a fantasy so divine « if i could force my heart, my ears, my mind and eyes to get in line, maybe i'll find something real, not a fantasy so divine | let myself down each time, let myself down each time | how could you be what i wanna see? when my reality could never live up, could never live up to my fantasy »
Madison est arrivée en avance au théâtre pour préparer les lieux. L’un des employés, un jeune homme à la démarche mal assurée, lui a ouvert la porte arrière et l’a conduit dans les loges. Le lieu a une atmosphère certaine qui a tout de suite plu à Madison le premier jour où elle l’a visité. Elle a remarqué l’agencement, les espaces exiguës et les symétries dans les chaises alignées devant les miroirs, l’escalier en bois et les décors qui trainent là, les rideaux lourds en velours. Elle a eu envie de passer ses doigts le long des objets, de sentir l’excitation qui devait pulser ici entre chaque scène lors des représentations à guichet fermé. Elle ressent la même excitation, aujourd’hui, en sachant que Jo Carter sera ici, avec elle. Elle a toujours du mal à y croire, à vrai dire, et elle essaie de convaincre qu’il s’agit d’un photoshoot comme un autre. Elle en a fait des dizaines, elle connait les rituels, la sécurité qu’elle ressent cachée derrière l’appareil photo, la petite bulle dans laquelle elle sent qu’elle peut se glisser et tout oublier. Mais aujourd’hui, elle sait que quelque chose est différent - qu’elle est différente, elle. Le bout de ses doigts tremblent tandis qu’elle installe les spots lumineux et préparent le portant avec plusieurs tenues que Sandy, une amie styliste, lui a prêtées. Madison regrette de n’avoir pas bu un verre ce midi - elle a cette énième règle autour de l’alcool, celle de ne pas boire quand elle travaille, et c’est l’une des rares résolutions qu’elle arrive à tenir avec le plus de régularité. Elle sait, pourtant, que son anxiété sociale serait apaisé par un verre de vin blanc et qu’elle serait plus agréable compagnie pour Jo. La moitié des textos qu’elle lui a envoyée a été envoyé alors qu’elle avait bu, et elle a bien remarqué que l’alcool et la distance du digitale l’ont aidé à être plus drôle et plus relâchée.
Elle pose ses différents appareils photos dans un coin, les réorganise, jette un coup d’oeil à son portable. Jo a l’air en retard, ce qui ne surprend pas vraiment Madison, c’est l’image qu’elle s’est faite de la jeune femme. A vrai dire, elle ne la connait pas, pas vraiment : Jo est une sorte de collage de fantasmes, d’interviews et de chansons que Madison a créé au fil des années, une sorte de créature mythique qui plane dans la construction de Madison. Elle est la première fille que Madison a vu à la télé en se disant ce fatal ”oh”, un écho à la contraction dans son bas ventre et à la vague d’anxiété qui l’avait happée. Oh, comment se dire autre chose quand on voyait les longs cheveux bruns de Jo, qu’on entendait sa voix claire et puissante, qu’elle bougeait ses mains au rythme de la chanson qu’elle entonnait. Mais Madison avait appris que malheureusement, non, toutes ses amies ne ressentaient pas ce fameux oh et qu’il valait mieux l’enterrer bien profond en soi et ne pas l’écouter.
Le téléphone de Madison vibre - Jo arrive - et elle sort du théâtre pour aller la chercher. Elle sent une électricité parcourir ses veines, une angoisse mêlée à une euphorie certaine. Jo est légèrement plus petite que Madison, mais elle semble occuper tout l’espace tant son charisme rayonne. Madison agite sa main, un peu maladroitement. « Salut, bienvenue, » dit-elle en faisant un signe vers le théâtre à la manière d’un présentateur télé qui dévoile un nouveau produit. « Ton maquillage est incroyable, c’est parfait, » ajoute-t-elle à son bonjour un peu maladroit, essayant de rebondir à la conversation qu’elles ont eu par texto. « Viens, je te montre les loges. » Elle lui fait signe de la suivre, le coeur battant, espérant que le lieu plaise à Jo et l’inspire, qu’elle s’y sente à l’aise. Mais elle a comme l’impression que Jo pourrait transformer n’importe quel endroit en quelque chose qui lui appartient, qu’elle ne craint de rentrer dans aucune pièce, sa confiance en elle irradiant de chacun de ses mouvements. « J’ai commencé à installer quelques spots pour la lumière, pour faire une ambiance un peu tamisée, orangée. Je trouve que ça va bien avec l’atmosphère du lieu. Ça… » Madison hésite. C’est elle la photographe, et Jo lui a clairement fait comprendre qu’elle lui faisait confiance. Mais cela l’angoisse tout de même. Elle se racle la gorge. « Tu en penses quoi ? »
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
maybe i'll find something real, not a fantasy so divine Jo Carter & @Madison Kwanteen (crédit gif/harley)
Tout s’enchaînait beaucoup trop rapidement, tant est si bien qu’encore un peu, et elle regretterait presque sa petite vie ennuyeuse de star déchue, Josephine. A qui mentait-elle, putain ? C’était étourdissant de remettre un pied dans le star system, surtout quand on était traité comme elle l’était, c’est-à-dire en véritable princesse — ce qu’elle méritait, au demeurant #winkwink. Seulement, elle n’échangerait sa place pour rien au monde, et pas uniquement parce que ça collait à la vision fantasmée de sa vie rêvée. Il y avait aussi l’idée qu’en acceptant la proposition de Midas, elle serait assez proche de lui pour que ça lui demande d’exercer une gymnastique de l’enfer pour mieux réussir à contenir son humour douteux et ses sous-entendus graveleux. C’était sans doute ça qui la fatiguait plus que le reste en vérité : devoir composer avec l’idée que désormais, ils n’étaient plus que "des collègues" avec de gros guillemets, ceux que la production avait déjà apposé à l’effet que ça faisait au public de revoir leurs favoris se dévorer des yeux lors des interviews qu’ils faisaient en collégiale — elle essayait d’être sereine en sa présence, juré. Ça faisait les affaires de tout le monde, cette rumeur, au point d’en oublier l’essentiel : elle était de retour, putain, et c’était génial pour tout un tas de raisons tandis que sa vie s’organisait de manière à ce que sa culpabilité de laisser sa grand-mère aux soins d’autres ne la fasse pas rebrousser chemin et abandonner, à nouveau, sa destinée. Une pensée à la fois, qu’elle se dit en descendant de la voiture qui l’avait amenée jusqu’ici, ses lunettes de soleil se descendant d'un cran quand elle croisa la silhouette de Madison qui l’accueillit comme ils se devait ; avec une déférence qu’elle reconnaissait comme étant celle d’une fan, et ça lui faisait du bien, d'être ainsi admirée, elle ne s’en cachait pas. Ses yeux soulignés de fard et de strass remontèrent le long de sa silhouette et trouvèrent son visage alors qu’elle tenait la monture de ses lunettes d'un doigt parfaitement manucuré et sa bouche laissa s’effiler un sourire en biais qu’elle lui adressa avant de lui répondre de sa voix naturellement traînante "Tu ressembles encore moins à ton frère en vrai." Si Archie était un bonhomme pédant à qui elle avait envie de briser le service trois-pièces au moins une fois sur deux, Madison était une mignonne petite jeune femme à qui on donnerait le bon dieu sans confession ; elle, elle lui donnait sa confiance le temps de quelques photos, c’était déjà ça, et ce n’était sûrement pas parce qu’elle souffrait d’une différence de taille notoire qu’elle consentirait à lui laisser totalement les rennes de la journée qui se profilait : c’était elle, la star. Pour autant, elle la suivit sans attendre, sans la remercier de son compliment non plus parce qu’il était évident qu’en effet, elle était sublime.
Jo entra dans les loges que la jeune photographe avait arrangé à la manière dont elle lui avait vendu le projet "T’avais pas menti sur l’ambiance que tu voulais donner à l’ensemble. C’est sexy." qu’elle lui fit en balayant ses cheveux avec ses lunettes de soleil, s’en faisant un serre-tête de fortune qui lui permit de se dégager la vue et d’admirer l’espace avec plus de clarté pendant que la lumière tamisée rendait l’ambiance chargée d’une sensualité qu’il ne lui faisait pas peur à Jo, et bien au contraire. Faisant lentement le tour des lieux, posant ses petites affaires sur une causeuse en velours, elle remonta les manches de la veste en jean trop large qu’elle portait sur le dos — de travers, l’une de ses manches descendant au creux de son coude, laissant entrevoir la coupe moulante d'une robe lilas, alors que l’autre était retroussée sur son bras bronzé. Elle s’arrêta de nouveau sur le visage de Madison qui quémandait ses impressions "J’en pense que je suis à ça de croire que tu veux me pécho. Heureusement que je sais que t’es professionnelle et engagée dans ton boulot." Un clin d’oeil lui échappa en même temps qu'un léger rire accompagna le retrait définitif de sa veste qu’elle posa avec son sac pour finalement désigner du menton un portant de vêtements, installé dans l’angle de la pièce, et vers lequel elle se dirigea sans demander son reste, se mouvant dans les loges comme si elles étaient siennes "C’est ta sélection de tenues ?" lui demanda-t-elle en connaissant déjà la réponse, se figurant du goût de la photographe en faisant glisser chaque cintre sur le portant.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ maybe i'll find something real, not a fantasy so divine « if i could force my heart, my ears, my mind and eyes to get in line, maybe i'll find something real, not a fantasy so divine | let myself down each time, let myself down each time | how could you be what i wanna see? when my reality could never live up, could never live up to my fantasy »
« Tu ressembles encore moins à ton frère en vrai. » Madison se demande si la remarque est un compliment ou une simple observation. Elle est consciente de ne pas vraiment ressembler à son frère, de ne jamais lui avoir ressembler ; ce n’est pas quelque chose de physique, c’est beaucoup intangible. Ils n’ont simplement pas la même attitude. Archie est charismatique, il se fait remarquer, sa voix porte et son visage trahit la moindre de ses émotions, sauf quand il s’agit de charmer une audience et qu’il enfile son masque social. Madison, elle, est beaucoup plus discrète, son visage toujours neutre ou bloqué dans un éternel sourire poli de première de la classe. Ce n’est pas pour rien qu’Archie la surnomme petite souris.
Madison et Jo se faufilent dans les loges aux lumières orangées et tamisées. Jo regarde la pièce d’un oeil critique, son sourcil arqué. Elle a une présence tellement forte que Madison se demande si la composition de l’air a changé, si la température de la pièce en est influencé. Elle est complètement subjugée par Jo, mais elle tente tant bien que mal de garder la face.
« T’avais pas menti sur l’ambiance que tu voulais donner à l’ensemble. C’est sexy. » Madison sourit, étonnée d’avoir réussi à provoquer une ambiance basé sur une émotion qu’elle n’a jamais vraiment été capable d’émaner elle-même. Elle sait être mignonne, parfois, mais sexy est un univers complètement étranger à elle. Elle ne sera jamais quelqu’un comme Jo, se dit-elle avec une certaine amertume. Elle admire cela chez les autres femmes - pire, cela l’attire, mais elle se convaint qu’il s’agit d’une forme de jalousie de sa part. « J’en pense que je suis à ça de croire que tu veux me pécho. Heureusement que je sais que t’es professionnelle et engagée dans ton boulot. » Madison a passé sa vie à réprimer la plupart de ses pensées jugées problématique et elle sait parfaitement jouer un rôle. Elle reste de marbre face à la remarque de Jo, ses joues rougissant légèrement, tandis qu’elle sent dans son estomac se répandre une panique affreuse. Elle répond avec un petit rire : « Je connais un tas de gens qui seront ravis d’apprendre que les loges d’un théâtre sont un lieu pour séduire Jo Carter. Mais je garderais le secret professionnel, évidemment. »
Elle observe Jo qui s’approche des tenues sur le portant, les caressant du bout des doigts. Il y a quelque chose d’incroyablement sensuel dans le moindre de ses mouvements, et Madison essaie d’oublier qu’elle est vraiment face à Jo, LA Jo Carter, qui l’a fait rêvée toute son adolescence.
« C’est ta sélection de tenues ? » Madison se racle la gorge, tout à coup inquiète que cela ne lui plaise pas. « Euh, oui. Mais comme je t’ai dit, si tu préfères mettre une tenue à toi, c’est comme tu veux, l’idée c’est que tu sois à l’aise et que ça te parle, que ça te… » Madison hésite. « Que ça te représente. Je sais que… » Elle hésite à nouveau et se maudit de chercher ses mots : « Enfin je crois que ça te soulait d’être forcée dans une case à l’époque de X-Factor donc je préfère que tu sois libre de choisir. » Elle sent que sa nervosité transparait même si elle essaie d’avoir l’air détachée. « On peut évidemment prévoir plusieurs tenues selon ce qui te plait. » Elle se sent starstruck devant Jo, qui malgré sa disparition du monde de la musique pendant un long moment, reste en effet une star pour Madison.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
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Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
maybe i'll find something real, not a fantasy so divine Jo Carter & @Madison Kwanteen (crédit gif/harley)
"Les loges de manière générale." Ce n’était pas Midas qui dirait le contraire. Mais peu importait. Jo arqua de nouveau un sourcil en toupillant vers Madison qu’elle ne vit pas rougir, la regardant en haussant les épaules l’air de ne pas y toucher, son visage se fendant d’un petit sourire loin d’être innocent pour mieux poursuivre "Il s’en passe pas mal de choses dans les loges une fois la porte fermée. Mais je vais pas te dévoiler tous mes petits secrets maintenant, on vient à peine de se rencontrer." Le clin d’oeil qu’elle lui donna était de trop sans doute. Il ne fallait pas compter sur Jo pour vouloir rendre moins lourde l’ambiance de la pièce dans laquelle elles venaient de mettre les pieds. C’était son grand truc, la provoc, à donner le sentiment qu’elle en faisait beaucoup quand elle sous-entendait uniquement pour mieux régner. C’était une tactique qui faisait son petit effet et qui lui permettait de garder la mainmise sur à peu près tout ce qui se passait autour d’elle. Être la plus racoleuse de la pièce, ça lui donnait un pouvoir relatif sur les évènements. De ça, elle s’en était rendu compte dès l’âge de 14 ans ; à 27 ans aujourd’hui, elle avait largement masterisé la technique pour faire entièrement partie de son mode de fonctionnement. Charlie la traiterait probablement de prude en lui conseillant d’ouvrir plus souvent ses cuisses au(x) premier(s) venu(s), mais à défaut de vouloir finir comme elle, avec deux marmots sur les bras et d’autres types de morpions dans la culotte, elle resterait le genre de femme qui se donnait au compte-gouttes et qui, il fallait le dire, préférait laisser espérer et être un fantasme plutôt qu’une réalité — à cause de l’attachement provoqué par tout ça, et pas à cause d’autres choses, chacun sa façon de gérer ses névroses après tout.
L’attention de Jo se porta rapidement sur l’amas de tissus qu’elle voyait remisé dans un coin de la pièce. Sans attendre, elle s’en approcha pour constater quel genre de style Madison voulait lui faire envisager pour cette séance photos dont elles avaient discuté que via messages jusqu’alors. Elle avait saisi rapidement à quel genre d’imagerie Madison voulait faire référence, et ne fut donc pas étonnée de remarquer la présence de sublimes corsets qu’elle retira de la tringle du portant pour mieux le regarder, la pression de ses doigts sur le tissu se raffermissant au plus elle se rendait compte qu’elle ne s’était pas moquée d’elle, la jeune photographe. "C’est magnifique. T’as trouvé ça où ?" lui demanda-t-elle en tournant la tête dans sa direction, prenant sens de ce qu’elle lui disait en même temps et se fichant d’un léger sourire en biais quand elle reposa le cintre sur le portant pour mieux continuer son inspection, une épaule toujours haussée "L’idée, c’est aussi que ça colle à ta vision des choses. J’aime pas qu’on joue à la poupée avec moi, mais je peux faire un effort le temps de quelques photos. Si ça tenait qu’à moi, je porterais rien d’autre qu’une robe noire, sauf que ça collerait pas tellement à…" D’un index pointé et englobant toute la pièce, elle désigna l’ambiance en poursuivant comme si de rien était "Mais c’est cool que tu me laisses le choix, j’ai pas souvent été habitué à ça." Tourné autrement, ça aurait pu passer pour un compliment — qu’elle balaya vite en relevant la tête pour regarder Madison et se rendre compte de sa nervosité. Un froncement de sourcils, et Jo lui dit dans un très léger rire "Hey, je vais pas te bouffer." Pas encore en tout cas, aurait-elle pu ajouter, mais elle n’en fit rien, préférant toiser la jeune femme de haut en bas pour remonter doucement ses yeux sur son visage et ajouter après s’être tournée totalement vers elle, ses bras croisés sur sa poitrine et sa tête serpentant dans la foulée "Tu vas vraiment en faire quelque chose de ces photos, ou c’est pour ton plaisir perso ?" On pouvait la taxer de parano, ou d’être si profondément imbue d’elle-même au point de croire qu’elle faisait pleurer les foules quand les foules l’avaient oubliées depuis belle lurette. Mais d’une certaine façon, la question se valait quand même ; aussi elle la compléta en gardant la même attitude, ses yeux maquillés marquant plusieurs points du visage poupin de Madison qu’elle fixa finalement, et ce presque sans ciller "Parce qu’à te regarder, tu me files la même vibe que les gros pervers qui passent des annonces pour shooter des meufs à poil et se tripoter devant les clichés après." Elle exagérait, comme à chaque fois. Ça aussi, c’était une de ses techniques : prêcher le faux pour savoir le vrai et en faire son affaire pour en tirer les meilleurs avantages. Un coup de menton vers Madison, et elle termina "Sois honnête, que je perde pas mon temps à croire que tu vas faire les choses bien si tu m’as fait venir que pour ça."
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ maybe i'll find something real, not a fantasy so divine « if i could force my heart, my ears, my mind and eyes to get in line, maybe i'll find something real, not a fantasy so divine | let myself down each time, let myself down each time | how could you be what i wanna see? when my reality could never live up, could never live up to my fantasy »
Jo Carter vient de lui faire un clin d’oeil. Madison déglutit, essaie d’avoir l’air détendue, mais Jo Carter, LA Jo Carter, son idole - et, si elle est vraiment honnête, son crush - d’adolescente vient de lui faire un clin d’oeil. Elle était dans la séduction extrêment, Madison s’en doutait, mais elle n’avait pas imaginé à quel point cela aurait été puissant et difficile d’y faire face, combien le sourire de Jo perforait l’estomac de Madison. Elle essaie de ne pas imaginer Jo dans les loges avec quelqu’un, d’imaginer les “secrets” auxquels elle fait allusion, sûrement pour plaisanter. C’est la première fois qu’un des modèles de Madison lui fait autant d’effet, pourtant, ce n’était pas la première fois qu’elle photographie une jolie fille. Mais elle est habituée à enfoncer toutes ses émotions le plus profondément, surtout lorsqu’il s’agit de ce qu’elle ressent devant la courbe des lèvres d’une jeune fille, le parfum de long cheveux qui cascadent dans le dos. Elle a passé sa vie à contrôler ses réactions et elle refuse de perdre tous ses moyens devant Jo, cela la terrifie. Elle a une pensée pour Archie, qui la connait et elle essaie de se reprendre. Et si Jo percevait trop de choses dans les gestes nerveux de Madison, si elle se doutait de quelque chose et le disait à Archie ?!
« C’est magnifique. T’as trouvé ça où ? » Elle se sent rougir de plaisir d’avoir trouvé des tenues qui plaisent à Jo. « Une amie styliste. Je prends ses pièces en photo pour son book et en échange elle m’en prête pour des photoshoots, » explique Madison, tout à coup plus confiante ; elle est plus à l’aise quand elle parle de son monde et celui de ses amis qui travaillent dans toutes ces professions créatives. Elle n’a jamais eu confiance en elle quand il s’agit de son travail, mais c’est pourtant là qu’elle s’y sent bien ; c’est un paradoxe. « L’idée, c’est aussi que ça colle à ta vision des choses. J’aime pas qu’on joue à la poupée avec moi, mais je peux faire un effort le temps de quelques photos. Si ça tenait qu’à moi, je porterais rien d’autre qu’une robe noire, sauf que ça collerait pas tellement à… » Jouer à la poupée avec Jo - Madison essaie de ne pas relever l’expression, de ne pas trop y penser. Elle se contente d’hocher la tête, nerveusement : elle sent une sorte d’angoisse à l’idée d’être en charge de la direction artistique, ce que pourtant elle adore habituellement puisqu’après tout, c’est elle la photographe. Mais elle veut impressionner Jo et ne sait plus exactement comment se comporter. « Mais c’est cool que tu me laisses le choix, j’ai pas souvent été habitué à ça. » Est-ce que Jo venait de lui faire un compliment ? Madison se sent plus troublée que jamais, et Jo semble enfin le remarquer - même si elle doit bien savoir l’effet qu’elle fait aux autres, après des années dans le showbusiness. « Hey, je vais pas te bouffer. »
Madison se maudit intérieurement ; elle aimerait être confiante, être drôle, avoir du répondant face à Jo. Elle déteste que l’on puisse percevoir sa timidité maladive. Elle expire, essaie de se reprendre : « Désolée, je suis honnêtement un peu starstruck, » avoue-t-elle. Elle secoue la tête. Elle espère qu’elle n’a pas l’air d’une fan idiote. « Tu vas vraiment en faire quelque chose de ces photos, ou c’est pour ton plaisir perso ? » Jo fixa Madison : « Parce qu’à te regarder, tu me files la même vibe que les gros pervers qui passent des annonces pour shooter des meufs à poil et se tripoter devant les clichés après. » Madison essaie de rire, mais la présence de Jo est si imposante qu’elle a tout à coup peur qu’elle soit sérieuse, qu’elle soit mal à l’aise. Elle n’arrive presque plus à lire la situation socialement tant son anxiété l’étrangle. « Sois honnête, que je perde pas mon temps à croire que tu vas faire les choses bien si tu m’as fait venir que pour ça. »
Bon, que Jo plaisante ou non, Madison ne va pas réussir à terminer son photoshoot si elle continue comme ça. Elle pense à ses parents, à tout ce qu’ils lui ont appris, ce maintien des apparences, elle pense au charisme d’Archie, à la confiance de Saddie ; elle se maudit de ne pas être plus comme le reste de sa famille. Mais si elle sait bien faire quelque chose depuis qu’elle est petite, c’est être l’image qu’on attend d’elle, être parfaite en société, polie, agréable. C’est cette Madison qu’elle doit peut-être convoquer, à défaut d’être elle-même.
« TMZ m’a proposé beaucoup d’argent pour ces photos, j’avoue, » répondit-elle en plaisantant. L’humour est son dernier refuge. Elle inspire. « Mais promis, ces photos sont pour mon book, pour instagram, pour des magazines si ça les intéressent et si tu m’autorises à les diffuser. Je ne ferais rien de creepy avec et je ne laisserais même pas mon copain s’en approcher, » ajoute-t-elle. Mentionner Louis, son petit-ami, comme si de rien était, lui donne l’impression de se protéger, bêtement. Elle a vraiment peur, au fond, que Jo la prenne pour ce qu’elle n’est pas - ou ce qu’elle est justement… C’est un peu difficile à expliquer.
Elle s’approche du portant et sélectionne un corset à fleurs pour commencer et se tourne vers Jo. C’est elle la photographe, après tout, sa rappelle-t-elle. C’est son photoshoot. Elle le tend à Jo : « J’aime beaucoup le look intemporel de celui-ci, je trouve qu’il va bien avec le lieu. On peut commencer par ça ? Des photos près du miroir ? » Dit-elle en faisant un signe vers le miroir entouré d’ampoules rondes à la lumière tamisée. Elle aime l’idée de prendre Jo qui se regarde, que ses yeux soient vers l’objectif reflété dans le miroir, comme si cet effet de rebond aidera Madison à mettre une distance entre elle et le regard brûlant de Jo.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
:
Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
maybe i'll find something real, not a fantasy so divine Jo Carter & @Madison Kwanteen (crédit gif/harley)
Elle était starstruck "Je comprends." Encore une fois, compter sur Jo pour basculer dans la fausse modestie, il ne fallait pas y compter. Ça la rendait imbuvable, c’était un fait. Sauf que la moitié de ceux qu’elle côtoyait sur une base régulière savaient faire la part des choses, puisqu’au moins une fois sur deux, elle plaisantait. Elle avait le genre d’humour sarcastique qui ne touchait pas tout le monde, et c’était une bonne chose, ça lui permettait de parfaire son personnage et de ne pas trop se laisser atteindre. En jouant la peste, on la laissait relativement tranquille ; en jouant la diva, on la respectait ; en étant elle-même, elle attirait la sympathie, et de ça, elle n’en voulait pas, alors forcément, elle avait fini par basculer dans le stéréotype sans qu’elle ne le regrette vraiment. C’était une bonne chose dans le fond, que Madison soit aussi impressionnée par sa présence : ça lui permettait de garder le contrôle sur quelque chose, son charisme n’étant pas feint et sa présence emplissant la pièce qu’elles occupaient désormais. Qui plus est, ça lui faisait plaisir aussi, d’être traitée de cette manière sans avoir besoin de la pousser à le faire. Ces six dernières années, elle avait essayé de s’attirer ce genre de faveurs en agissant comme le nombril du monde, mais si elle devait être tout à fait honnête, ça s’était toujours plus ou moins mal terminé. Là, elle sentait que ce n’était pas forcé, que Madison tenait vraiment à la shooter elle, et elle seule. C’était évident qu’elle avait de l’admiration pour elle. Peut-être un peu trop d’ailleurs, la faisant redouter quelque chose qu’elle partagea avec elle parce que ça aussi, elle avait connu : les entourloupes de personnes mal intentionnées. Elle avait toujours su s’en dépêtrer, seulement la déception était toujours grande, même pour elle qui remontait vite en selle. L’attitude de Madison, elle faisait partie des red flags. Et puis, après tout, Megan avait déjà eu le tour ; elle avait fait confiance à un professionnel pour voir ses photos de charme ressortir des années après à cause de la volonté d’un sociopathe à lui faire du chantage. D’accord, il ne s’agissait pas de photos de charme à ce moment-là, mais la vérité était celle-ci : personne n’était à l’abri.
Alors, comme elle ne savait pas faire dans la délicatesse, elle l’interrogea sur ses intentions ; et l’humour qu’elle déploya pour se défendre, il plut à Jo qui eut un sourire en biais et qui se détendit doucement, décroisant les bras de sa poitrine et quittant brièvement du regard celui de Madison à qui elle dit "Je serai pas là si j’étais pas d’accord pour les diffuser. C’est tout l’intérêt, non ?" Le fait qu’elle mentionne son petit copain, ça fit brièvement rire Jo "Voyez-vous ça, elle est moins sage qu’elle en a l’air. Il est mignon ?" Et doucement, elle fit glisser la veste qu’elle avait sur les épaules pour s’en remettre à son observation des corsets que Madison avait sélectionné pour la séance-photos. Son choix, elle le lui imposa sans que Jo ne trouve rien à redire bien au contraire. Le fait qu’elle s’affirme soudain lui donna une bonne impulsion qui la fit rassembler ses longs cheveux coiffés pour l’occasion sur tout un côté de son épaule, puis rendre momentanément à Madison le corset fleuri qu’elle lui avait tendu — un assentiment silencieux au fait qu’elles commenceraient pas des photos près du miroir si ça lui chantait, et qu’elle souligna l’air de rien lorsqu’elle lui dit, commençant à baisser les bretelles de son top pour se changer "Avant de commencer, tu vas devoir m’aider à l’enfiler." La pudeur et Jo, ce n’était pas une histoire passionnelle. C’était bien simple, elle n’en avait pas ; parce qu’elle avait été élevée dans le monde du spectacle, qu’elle avait bossé plus souvent qu’à son tour dans des lieux où la nudité n’était pas une barrière, parce qu’elle n’était pas prude, parce qu’elle n’avait rien à cacher. Pour autant, elle était du genre à respecter la pudeur des autres, aussi curieusement que ça pouvait sembler, et elle finit par se tourner lorsqu’elle enleva pour de bon son top, dévoilant une poitrine dépourvue de tout attirail, pas du genre à avoir besoin de sortir harnachée d’un soutien-gorge — l’avantage d’avoir une petite poitrine, non ? Dans la foulée, elle tendit une main en arrière pour que Madison lui redonne le corset, et elle le plaça sur sa poitrine dans l’idée que, dos à la photographe, cette dernière se charge de serrer les lacets de la pièce sublime qu’elle ne rechignait pas à porter "Tu peux y aller, serre. Je sais contrôler ma respiration." lui fit-elle, avant de lui demander "T’as prévu quoi pour le bas ?"
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ maybe i'll find something real, not a fantasy so divine « if i could force my heart, my ears, my mind and eyes to get in line, maybe i'll find something real, not a fantasy so divine | let myself down each time, let myself down each time | how could you be what i wanna see? when my reality could never live up, could never live up to my fantasy »
Avoir un petit ami a toujours été l’armure de Madison. Une armure face aux questions de ses parents, face à ses propres questions, une justification qu’elle s’auto-brandit quand elle regarde un peu trop une autre fille. Eh, tout va bien, se dit-elle, j’ai un copain. Un copain qu’elle aime, sincèrement, malgré toute la complexité de ses émotions. Elle essaie de chasser le souvenir de s’être mise avec Louis juste avant qu’il parte en déploiement, parce qu’elle sait que c’est lié, que l’idée qu’il soit loin l’a rassuré. Elle se souvient de Reese, son petit-ami de quelques mois avant ça, avec qui elle s’était mis alors qu’elle commençait à développer un sérieux crush sur une de leur amie commune. Ce sont des choses qu’elle sait, qu’elle s’avoue dans la pénombre, le soir, après trois verres. Dans ces moments-là, l’alcool l’empêche d’avoir peur.
« Voyez-vous ça, elle est moins sage qu’elle en a l’air. Il est mignon ? » Madison fait un petit “hmmmhmm” affirmatif, gênée. Elle n’a jamais été douée pour ces discussions entre filles où l’on parle de garçons, où l’on s’échange nos fantasmes. Elle est beaucoup trop pudique… Un défaut qui ne semble pas faire partie de la personnalité de Jo. Elle prit le corset et dit d’un ton désinvolte : « Avant de commencer, tu vas devoir m’aider à l’enfiler. » Madison sent la panique monter en elle. Elle commence sincèrement à se demander dans quoi elle s’est fourrée aujourd’hui. C’est trop pour elle, réalise-t-elle avec angoisse, tandis que Jo se tourne et ôte son haut. Madison essaie de détourner les yeux, mais Jo agite son bras pour faire signe à Madison de l’aider à nouer le corset. Elle s’approche, elle prend le ruban qui permet de serrer.« Tu as le trac, parfois ? Avant une représentation, ou un photoshoot ? » Demande Madison, curieuse, pour essayer de faire la conversation et d’arrêter de penser au fait que Jo est là, devant elle, à moitié nue. La peau de Jo lui semble dégager une chaleur brûlante qui irradie sur Madison, qui lui picote les joues. Elle regarde sa peau, les grains de beauté, la courbe de sa nuque, les cheveux bruns dans lequel on a envie de passer ses doigts. C’est vraiment trop. « Tu peux y aller, serre. Je sais contrôler ma respiration. » Madison ne pouvait pas en dire autant. Elle obéit, serre, inspire en même temps qu’elle fait le geste, en miroir à Joe. Elle essaie de se préparer à voir le décolleté que Jo va arborer dans quelques secondes. « T’as prévu quoi pour le bas ? »
En cet instant, Madison n’a rien prévu, si ce n’est survivre à chaque seconde qui passe. Quelle idée stupide a-t-elle eu, de se mettre dans une situation si intime avec Jo, la Jo Carter, la fille sur qui elle a eu son tout premier crush - même si elle refuse ce terme un jour sur deux, continuant à se convaincre que non, tout va bien, elle est normal, elle est bien hétérosexuelle comme il faut. Elle jette un regard vers les habits accrochés plus loin, essayant de se reprendre. Elle veut être professionnelle, elle voit bien que Jo a du caractère et que si elle s’écrase complètement face à elle, elle va se faire dévorer. Elle secoue la tête, finissant de nouer le ruban du corset.
« Hmm, on a plusieurs options. » Elle s’approche des cintres et passe ses doigts sur le tissu. Elle évite soigneusement de regarder Jo, avant de sortir un short en cuir plutôt moderne qui contraste avec le corset, et une jupe moulante en mousseline qui accentue le côté star glamour intemporelle. Elle finit par se tourner vers Jo et l’affronter dans ce corset qui moule ses formes. Elle a des airs de grande diva, elle est magnifique. Madison sourit et lâche malgré elle : « Wow, t’es, euh, t’es déjà incroyable juste avec le corset. » Et voilà, elle sent qu’elle rougit, elle regrette sa hardiesse. Elle agite le short et la jupe pour se donner contenance. « Euh, je me disais, soit un truc un peu moderne pour contraster, ou alors on y va à fond dans le look un peu Marie-Antoinette de Sofia Coppola. Version Jo Carter, évidemment. » Madison lui tend les deux options, curieuse de voir où Jo va aller. « Je te laisse choisir ? » Puis elle s’approche du miroir où elle commence à installer les lumières et le set, pour ne pas avoir à trop regarder Jo qui se déshabille à nouveau.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
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Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
maybe i'll find something real, not a fantasy so divine Jo Carter & @Madison Kwanteen (crédit gif/harley)
Pas le moins du monde gênée par l’idée d’être aidée par une quasi-inconnue à s’habiller, Jo prit sa question comme elle l’avait reçue. Naturellement, sans chercher à l’analyser vraiment, laissant Madison serre le lacet du corset en tenant simplement son bustier contre sa poitrine, elle lui répondit "C’est pas vraiment du trac, c’est de l’anticipation." Elle ne lui déclamerait pas son couplet préféré, prenant souvent plaisir à comparer la scène aux relations charnelles. Jo, elle savait tenir sa langue parfois, surtout quand elle sentait que la personne en face d’elle était réservée, ce qui semblait être le cas de Madison qu’elle n’avait pas envie d’embarrasser dans le fond. C'était très tentant pourtant, mais non ; elle continua "Je sais que j’ai beaucoup de talent, mais j’ai toujours hâte d’observer le moment où celui qui me regarde en prend conscience lui aussi. C’est comme une illumination, c’est chouette à ressentir." C’était surtout narcissique, de souhaiter si fort provoquer l’émoi chez autrui, mais Jo ne trichait pas en prétendant être quelqu’un d’autre d’assez modeste pour ne pas admettre qu’en plus de chanter et de jouer avec son charisme, toucher les autres la poussait à ne pas vouloir abandonner sa vocation. Elle était comme Clochette, à ne pas recevoir assez d’applaudissements, elle finirait par s’éteindre. C’était aussi un peu pourquoi elle avait accepté de considérer la proposition de Midas à repartir pour un tour de chant. Elle avait trop conscience que, les années passant, et sa carrière s’étant tarie, son ambition commençait doucement, mais sûrement à se faner et à lui faire craindre d’avoir raté des opportunités simplement parce qu’elle n’était pas capable d’être disciplinée "Et toi, t’es nerveuse quand tu prépares un photoshoot ?" finit-elle par lui demander en retour, sentant une tension étrange se réverbérer sur son dos exposé à la jeune femme vers qui elle se retourna enfin pour s’attirer un compliment qui la fit lever une épaule et replacer ses long cheveux dans son dos.
Elle ne la remercie pas, bien sûr, en revanche, elle se rangea au choix qu’elle lui disait avoir fait pour parfaire le corset qu’elle portait désormais, et auquel elle jeta un oeil dans le miroir pour s’accorder à l’avis de Madison. Elle était effectivement incroyable, ça lui donnait hâte de poser et de voir le résultat, quand bien même elle n’avait pas encore statué sur quoi choisir pour compléter sa silhouette. Enfin, elle reporta son attention sur Madison "Qu’ils mangent de la brioche, c’est ça la phrase ?" lui demanda-t-elle lorsqu’elle parla de Marie-Antoinette, et que sans en avoir l’air, elle fit donc son choix "J’ai l’habitude de porter ça, je veux changer un peu pour l’occasion." précisa-t-elle en désigna le short en cuir qui composait la seconde option de Madison. Quitte à faire dans le désuet, autant y aller à fond, et la mousseline de ce qu’elle enfila finalement réveillait les travers de princesse qu’elle n’avait jamais vraiment été ; à en juger par la disposition des lieux, elle n’aurait de toute façon droit qu’à des portraits, alors au fond ça importait peu qu’elle soit en jupe ou en short. Fixant le ceinture de la jupe sur ses hanches, Jo observa brièvement Madison se détourner d’elle pour aller installer les lumières autour du miroir, et la question lui échappa sur le ton usuel de la conversation "Si la séance d’aujourd’hui me plaît, tu voudrais qu’on se voit parfois pour tenter de nouveaux trucs ?" Elle parlait de photographie, et probablement que Madison verrait là où elle voulait en venir. Jo côtoyait assez d’artistes dans son genre pour savoir qu’ils avaient des phases, et qu’avant de se lancer dedans, ils cherchaient les bons réglages pour ainsi ne rien laisser au hasard. Elle ne se proposait pas comme muse, mais le statut avec toujours quelque chose d’assez flatteur pour qu’elle lui murmure l’idée histoire qu’elle germe et que finalement, elle décide de la rappeler.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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Cleo Baker
la tête dans les étoiles
ÂGE : 27 ans (12 février 1997) SURNOM : On l'appelle souvent Leo. Sur scène, en drag, elle devient Supernova. STATUT : tout juste sortie d'une relation abusive avec son ex-copain, développe des crushs sur environ toutes les filles qui lui sourient. MÉTIER : Elle enchaîne les petits boulots qui lui permettent de continuer ses projets artistiques à côté : les performances drag, la couture, la musique, etc. Étonnamment, de formation, elle est infirmière - c'était pour faire plaisir à ses parents, ça. LOGEMENT : Une petite chambre ultra décorée de babioles et d'affiches, dans une colocation. POSTS : 1070 POINTS : 480
TW IN RP : homophobie internalisée et familiale, drogues, alcool, religion, viol conjugal, relation abusive. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : infj › cleo la timide à la ville, supernova l'extravagante sur scène › touche-à-tout et ultra créative, son univers artistique est poétique, décalé, absurde et sombre › people-pleaser, angoissée, généreuse › un peu trop fêtarde, elle affirme rattraper des années de conformisme › maquillage coloré, strass et paillettes à gogo › ses tenues extravageantes font se retourner les mamies dans la rue › collectionne les boîtes d'allumettes › passion fait-main, dyi, vintage, kitsch & maximalismeDISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible RPs EN COURS : (08)Phenix 01 › Ciel 01 › Jo 02 › Ollie 02 › Primrose 01 › Shiloh 02 › Albane 01 › Eve 01
PRIMROSE › you were my partner in crime, it was a welcome waste of time, eating cherries on the bridge, feet dangling, throwing the pits and stems into the racing current below, i get vertigo looking down and looking in
OLLIE › out in the park, we watch the sunset, talking on a rusty swing set, after a while you went quiet and i got mean, i'm always pushing you away from me but you come back with gravity, and when i call, you come home, a bird in your teeth
SHILOH › is it cool that I said all that? is it chill that you're in my head? cause I know that it's delicate
ALBANE › but if you get married, i'd object, throw my shoe at the altar and lose your respect, i'd rather lose my dignity than lose you to somebody who won't make you happy
❀ maybe i'll find something real, not a fantasy so divine « if i could force my heart, my ears, my mind and eyes to get in line, maybe i'll find something real, not a fantasy so divine | let myself down each time, let myself down each time | how could you be what i wanna see? when my reality could never live up, could never live up to my fantasy »
Madison a du mal à imaginer Jo nerveuse, parce qu’elle dégage une énergie de ces gens qui ont confiance en eux, qui rentrent dans une pièce sans jamais s’inquiéter de s’ils y appartiennent ; ils y rentrent, tout simplement, et le monde devient leur. C’est une force que la famille Kwanteen possède, surtout Archie, et dont Madison est complètement dénuée, malheureusement. "C’est pas vraiment du trac, c’est de l’anticipation." Madison hoche la tête, oui, ça fait sens. Jo est sûre d’elle et elle n’attend que le moment de pouvoir briller. "Je sais que j’ai beaucoup de talent, mais j’ai toujours hâte d’observer le moment où celui qui me regarde en prend conscience lui aussi. C’est comme une illumination, c’est chouette à ressentir." Ce sentiment, Madison ne le connait pas : elle n’a pas la sensation d’illuminer qui que ce soit, et si cela doit bien arriver parfois, elle est beaucoup insécure pour le remarquer. Elle a senti, parfois, que ses photographies touchent les personnes qui les regardnt. Mais ce n’est pas elle qui provoque cela, pas vraiment, c’estt ses photos, une sorte d’armure entre elle et le monde derrière lesquelles elle se cache. Elle n’est jamais vraiment elle-même, de toute façon. « Je suis sûre que les illuminations arrivent vite, » dit Madison avec un petit sourire, « en tout cas il m’a suffit de cinq minutes sur un prime d’X-Factor à travers un petit écran, alors en face, je n’imagine pas. » Madison espère d’ailleurs pouvoir un jour entendre Jo chanter en live, un concert, mais elle n’essait pas trop d’espérer, se convaincant que ses émotions ne supporteraient pas une telle force d’attraction. "Et toi, t’es nerveuse quand tu prépares un photoshoot ?" Ah, la nervosité. Madison a un petit rire. « Oui, toujours. Mais je suis toujours nerveuse, » avoue-t-elle avec une grimace. « Je pense qu’Archie a aspiré toute la confiance de la famille, » elle plaisante, pour essayer d’alléger la discussion.
Elle imagine avec facilité comment Jo et Archie peuvent être amis. Ils sont pareils, se dit-elle, à part qu’elle espère que Jo n’a pas les mêmes vilains défauts que son frère - elle est beaucoup trop émerveillée par son crush adolescent pour lui reconnaître une certaine vanité qui semble pourtant bien présente. Vanité que Madison choisit de flatter en complimentant Jo et son allure royale dans le corset.
"Qu’ils mangent de la brioche, c’est ça la phrase ?" Madison sourit. Oui, Jo a un air de reine. « Heureusement qu’elle était française et pas australienne. Qu’ils mangent des tim-tams, ça aurait beaucoup moins la classe. » Madison tend à Jo les options et essait de ne pas trop la fixer tandis qu’elle observait les vêtements. Il y a quelque chose de si intense dans les yeux de Jo, elle semble avide de tout, prête à dévorer le monde qui lui appartient. Elle est impressionnante, se dit Madison. "J’ai l’habitude de porter ça, je veux changer un peu pour l’occasion." Parfait. Madison se hâte d’aller installer les lumières autour du miroir pour ne pas trop penser au reste - Jo à demi-nue à côté d’elle - et essayer de regagner un minimum de professionnalisme. Dans ces moments, Madison se convaint qu’en réalité, elle n’aime pas vraiment les filles, simplement qu’elles la fascinent, car vu l’état dans lequel elle se sent face à une telle proximité physique avec Jo, elle serait bien incapable d’avoir la moindre relation charnelle avec une fille. Au final, les émotions qu’elle ressent ne sont sûrement qu’un amas de confusion, de curiosité, quelque chose comme ça. C’est ce qu’elle se dit, la nuit, parfois, pour s’aider à s’endormir. "Si la séance d’aujourd’hui me plaît, tu voudrais qu’on se voit parfois pour tenter de nouveaux trucs ?" Tenter de nouveaux trucs. Madison sent sa respiration se coincer dans sa gorge, elle sait que Jo parle de photos mais pendant une demi-seconde, son esprit s’égard. Elle relève à peine ce qu’a dit Jo, le me plait, qui témoigne de son assurance absolu. Jo ne se demande pas si Madison va apprécier ce shooting, elle le sait. Et elle a raison. Madison inspire et secoue très légèrement la tête pour se reprendre avant de se tourner vers Jo avec un grand sourire : « Bien sûr. J’ai déjà un tas d’idées, » dit-elle, se retenant de rajouter que Jo est très inspirante. Elle ne veut pas avoir l’air d’en faire trop, même si c’est ce qu’elle ressent en réalité. « Bon, du coup, va falloir que j’assure pour ce photoshoot, » elle rigole à moitié, car elle sait qu’au fond, il faut qu’elle fasse ses preuves. Elle fait signe à Jo de se placer devant le miroir, déplace l’une des lumières, hésite un instant avant de poser tout doucement sa main sur l’épaule de Jo : « Attends, excuse-moi, tu permets, » elle pivote très légèrement Jo pour que la lumière éclare son visage parfaitement, comme Madison se l’imaginait. Elle commence à prendre quelques photos, Jo soutient son regard en fixant droit dans l’objectif et Madison tente d’ignorer les battements de son coeur. Heureusement, elle sent qu’elle entre dans sa zone, comme elle l’appelle, ce moment où elle est complètement prise par la photographie. C’est son endroit safe. Elle commence à changer d’angle, à réajuster les lumières, elle oublie presque sa nervosité quand elle dit à Jo : « Décale toi là, un peu plus à droite, comme ça… Parfait. » Et le cliqueti de l’appareil se déclenche à un rythme régulier. Au bout de quelques photos, elle pointe le petit écran vers Jo pour qu’elle puisse voir les premières photos, qu’elle se fasse une idée de l’esprit du photoshoot. « Je commence par le numérique, pour voir, mais j’ai prévu de prendre aussi à l’argentique, ça ira parfaitement avec l’aspect suranné des lieux. » Madison sent qu’elle sourit, qu’elle sourit vraiment, parce qu’elle est dans son élément : « En tout cas, vraiment, merci beaucoup pour l’opportunité, je… La Madison de 16 ans serait absoluement hallucinée de savoir ça. » Il y a beaucoup de choses que la Madison adolescente aurait dû mal à réaliser, mais elle chasse cette pensée, et se recache derrière son appareil photo, sa protection depuis laquelle elle peut admirer Jo.
won't make my mama proud, it's gonna cause a scene, she sees her baby girl, I know she's gonna scream, god, what have you done? you're a pink pony girl and you dance at the club, oh mama, I'm just having fun, on the stage in my heels, it's where I belong down at the, Pink Pony Club, Im gonna keep on dancing at the Pink Pony Club
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Jo Carter
la folie des grandeurs
ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510
TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4everDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre)
maybe i'll find something real, not a fantasy so divine Jo Carter & @Madison Kwanteen (crédit gif/harley)
Même si elle prétendra toujours le mériter, recevoir des compliments de quelqu’un qui semble vraiment croire à ce qu’il dit, ça fait toujours chaud au coeur. Et vraiment, ça lui fit du bien à Jo d’entendre Madison se reposer sur ce qu’elle avait vu de son parcours à The X-Factor pour étayer sa vision de la scène et les sensations que ça lui procurait, ça lui donnait presque le sentiment de ne rien avoir raté quand tout s’était effondré beaucoup trop rapidement pour qu’elle n’en garde pas un goût amer, même six ans après. Lorsqu’elle lui avoua être toujours nerveuse, Jo pencha la tête sur le côté, ses sourcils se fronçant en même temps que tout son visage qu’elle avait tourné dans sa direction "J’ai pas envie d’être le genre de personne qui dit aux gens nerveux que ça sert à rien de l’être. Mais t’es douée, tu devrais te faire confiance." L’honnêteté de Jo, elle était brute dans tous les sens du terme. Elle n’était pas franchement tendre dans sa façon d’envisager les choses, ayant bien du mal à se dire qu’elle était assez délicate pour faire dans la caresse dans le sens du poil. Aussi, son côté frustre, elle le mettait aussi au service du bien qu’elle pensait des autres ; à sa façon, sans fioriture et sans compliment démesuré, restait que c’était sincère et que c’était ça qui comptait. Madison, elle avait une vision certaine du monde qui l’entourait, et selon la perception des choses de Jo, ça aurait dû la contenter pour croire en elle et ne pas craindre d’être repoussée. Mais elle était une artiste, les artistes doutaient et se torturaient eux-mêmes en ayant l’impression que c’était ce qu’il fallait pour atteindre la perfection dans leur art. Certains ne savaient rien produire quand ils étaient heureux, ce qui n’était pas son cas. Elle n’avait pas ce genre de velléité Jo, elle était toujours plus inspirée quand elle mettait en perspective tout le positif qui pouvait lui tomber dessus, ne repoussant pas pour autant les mauvaises choses qu’elle avait vécu, mais préférant en faire quelque chose quand elle était sûre de ne pas se laisser trop atteindre par elles, et c’était assez contradictoire quand on savait qu’elle n’était franchement pas la plus optimiste.
Elle eut un léger rire à la boutade de Madison, continuant de s’habiller en la regardant régler l’éclairage avec le sentiment qu’elle savait ce qu’elle faisait, qu’elle n’était pas aussi amateure qu’elle en avait eu l’impression en la rencontrant tout à l’heure, jeune fille trop timide face à quelqu’un qu’elle n’avait jamais vu en vrai, et qui sortait tout droit d’une période reculée de sa vie. Dans le fond, c’était touchant de la voir sortir de son corps quand elle se concentrait sur ce qu’elle faisait, sur ce qui la faisait vibrer, et Jo se demanda si c’était ce dont elle avait l’air quand elle se laissait aller à écrire, à composer, à jouet et à chanter sans se soucier du regard des autres ; ça arrivait, qu’elle le fasse pour elle et par pour les autres, se contentant de faire ce qu’elle savait faire de mieux pour se rengorger de toute la confiance qu’elle avait en son talent. La proposition qu’elle lui fit, elle lui était venue naturellement parce qu’il y avait quelque chose chez Madison qui la poussait à envisage de retravailler avec elle sans douter une seule seconde qu’elle puisse refuser de le faire, et c’était la force de Jo de manifester ses désirs sans penser une seconde qu’on ne puisse pas les satisfaire. Ça fonctionnait plutôt bien la plupart du temps, du moins quand ce n’était grand-chose et que ça n’engageait pas plus qu’une volonté induite par sa détermination à toujours obtenir ce qu’elle voulait. Ce fût le cas ici, Madison lui affirmant qu’elle avait déjà des tas d’idées pour d’autres photos "J’espérais que tu me répondes ça." lui fit-elle en lui lançant un clin d’oeil avant d’aller se placer là où elle lui indiqua d’aller, assez sûre de sa tenue pour ne vouloir se voir entièrement qu’à la dernière minute. Elle vérifia rapidement son maquillage, replaça ses longs cheveux sur ses épaules en les bouffants de la main à certains endroits, et attendit le signal de la photographe pour se lancer dans la séance sans craindre d’en faire trop. Elle en faisait trop, mais était-ce vraiment un problème ? Elle connaissait sa photogénie, elle savait que dans tous les cas le tout serait assez bon pour donner l’envie à Madison de tenter autre chose, de la dépeindre de mille et une façons au travers de cet objectif qu’elle maniait avec une assurance que Jo dénota sans le souligner toutefois, trop prise dans l’instant pour faire une pause.
rp terminé.
i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.