Mon retour en Corée ne s'est vraiment pas fini comme je l'aurais imaginé et j'ai dû écourter mon séjour. Ça fait donc une semaine que je suis de retour à la maison, avec deux côtes cassées, une rate en moins et un réel soulagement que les agresseurs n'ont pas touché à mon visage et surtout pas à mon genou. Quand j'étais là-bas, allongé au sol à la merci des agresseurs, j'étais, l'espace de quelques secondes, persuadé que l'homme allait sauter les pieds joins sur mon genou détruisant toutes les structures qui se trouve à l'intérieur de l'articulation et repartir avec la prothèse. Au final, le genou n'a pas subi de grands dégâts, mais la prothèse est hors d'état, elle. Toutefois, cela ne reste que matériel et elle sera changée dès que je serais à nouveau totalement rétabli.

En attendant, j'ai pour instructions formelles de me reposer et c'est bien ce que je compte faire. J'ai annulé tous mes rendez-vous chez les différents photographes et j'ai prévenu James que je ne serais sans doute pas à en état de faire le prochain défilé. La seule chose que je peux faire sans trop de problèmes, c'est lire les quelques scripts que mon agente m'a filés et qui pourraient éventuellement m'intéresser. Toutefois, aujourd'hui, même la position assise est horriblement douloureuse. Alors que la veille, je me sentais pas mal en forme, les douleurs étant absolument viables, aujourd'hui, je me sens comme le lendemain de l'opération : nauséeux et migraineux n'ayant absolument aucune concentration et ne trouvant aucune position qui pourrait soulager les douleurs. Grincheux comme pas possible, j'ai bien fait comprendre à tout le monde que je ne souhaitais voir personne.

Malheureusement, je remarque bien trop rapidement que cette information n'est arrivée aux oreilles de tout le monde lorsqu'on sonne à ma porte. Allongé sur le canapé, j'avais enfin trouvé une position dans laquelle je pourrais peut-être dormir pour rattraper mes heures de sommeil et je suis un instant tenté de laisser la personne sur le pas de la porte, jusqu'à ce que je n'attrape mon portable, ouvre l'application de la caméra et reconnais Nephtys sur l'image. Fronçant les sourcils, j'observe un instant la vidéo, puis appuie sur l'interphone et, sans un mot, déverrouille la porte.

Lorsque j'entends le bruit de ses pas dans le couloir et celui de la porte qui se referme, je me redresse non sans grimacer sous l'emprise des douleurs, soupirant lorsque je me retrouve assis. Fermant un instant les yeux, j'attends quelques instants sans bouger, le temps que les douleurs s'estompent légèrement, avant de relever le regard sur Nephtys qui me demande si nous pouvons parler. « De quoi ? » demandais-je « Du fais que tu sois partie du jour au lendemain sans plus jamais donner de nouvelles ? Et que tu m'as laissé seul à gérer toute la merde que nos retrouvailles à engendrer ? » je suis, moi-même, choqué par mes paroles que j'ai du mal à contrôler. Je sais que j'ai atteint les limites de ma patience aujourd'hui, mais de là à être aussi désagréable envers la jeune femme ? Je ferme les yeux et soupire en me pinçant l'arête du nez, espérant quelque pars que ce geste puisse stopper les maux de tête « désolé » soufflais-je « Je… c'est juste que j'ai du mal à comprendre pourquoi tu débarques ici aujourd'hui alors que tout portait à croire que tu n'avais plus envie de me voir » est-ce que j'ai été déçu du comportement de la blonde ? Clairement. Mais je pense qu'en temps normal, je l'aurais sans doute dis avec bien plus de tact et compréhension. Malheureusement, la situation actuelle et telle que j'ai du mal à filtrer mes paroles.

J'aurais pu me douter de la suite des événements. J'aurais aisément pu imaginer que mes paroles ne resteraient pas sans réaction négative de la part de la jeune femme.  Peut-être que, quelque part, j'espérais que la psychologue en elle ressorte dans cette conversation, mais fait est que ce n'est pas le cas et le ton sur lequel elle me répond ne m'étonne, finalement, qu'à moitié. Et pourtant ses mots sont tranchant, douloureux et surtout criant de vérité. Je ne me suis jamais considérer comme étant quelqu'un d'égocentrique, j'ai toujours mit un point d'honneur à aider les autres, si bien que je n'ai aucune idée du pourquoi du comment je me retrouve à tant en vouloir à la jeune femme aujourd'hui.

 « Mais tu ne m'as même pas laissé l'occasion d'apprendre à te connaître !» m'exclamais-je subitement lorsque Nephtys m'informe que les gens qui la connaissent, eux, savent qu'elle n'est pas du genre à fuir ses problèmes.   « Tu as disparue du jour au lendemain sans aucunes nouvelles alors qu'on était tout juste en train d'essayé d'arranger les choses. » j'allais continuer, mais Nephtys reprend la parole et il m'est impossible de rester insensible aux mots qu'elle prononce.

En l'entendant me parler de son père qui a fait un AVC fin juillet et que l'état de ce dernier s'est tellement aggravé qu'ils ont du l'enterrer en septembre, mon cœur se serre et mes entrailles de serrent douloureusement.  «Je ... » commençais-je en déglutissant, mais Nephtys reprend en disant être sincère lorsqu'elle dit ne pas m'avoir tourné le dos et de préférer gérer la situation plutôt que de vivre ce qu'elle est entrain de vivre. En la voyant se détourner sans doute pour partir, je me redresse et, ignorant la douleur que le geste engendre, je tends la main pour lui attraper le poignet  « Non attend» dis-je rapidement  «Je suis désolé, pour ton père. Je... je ne savais pas » et je me sens encore plus con d'avoir imaginer plein de scénario divers et variés  « Je suis désolé» répétais-je alors que je relâche doucement le bras de la jolie blonde, mes doigts glissant sur les siens  «Pourquoi tu ne m'as rien dit ?  » elle sait, plus que quiconque d'autre, à quel point je peux la comprendre et que je sais exactement ce que ça fait que de perdre aussi brutalement un parent  « Même à l'autre bout du pays j'aurais pu essayé d'être là, tu … »

Je ne peux en dire d'avantage car une énième vague de douleur me prend au corps, me coupant la respiration et faisant presque défaillir. Fermant les yeux, je déglutis difficilement alors que me masse les paupières  «excuse moi » soufflais-je tout en essayant de reprendre le contrôle sur ma respiration et de combattre la nausée qui redouble brusquement d'intensité. Après un instant d'hésitation, c'est, lentement, que je me laisse glisser sur le côté pour m'allonger, me disant que ça vaut mieux et que je ne risque pas un quelconque accident si je venais à perdre connaissance  « Ce n'est pas contre toi, mais tu n'as vraiment pas choisi le meilleur jour pour débarquer à l'improviste » soufflais-je, main droite reposant sur mes côtes.

J'ai du mal à me concentrer sur les paroles de mon amie tant celles-ci me retournent. Je ne sais pas si c'est à cause des douleurs qui ne font qu'augmenter depuis quelques minutes ou si c'est parce que ses mots me touchent au plus profond de mon âme. Dans tous les cas, je m'en veux énormément d'avoir réagit aussi vivement à son arrivée, j'aurais dû demander dans un premier temps ce qui se passait et écouter ses excuses -plus que légitime pour le coup- avant de partir au quart de tour. Je me sens minable lorsqu'elle m'explique la situation plus en détail et le souffle me manque lorsqu'elle m'annonce que sa mère à fait une rechute dans cette maladie que je ne connais que trop bien. Mes entrailles se serrent alors que je l'écoute me dire qu'elle était obligé d'être là pour elle, qu'elle ferait des allez-retours pour pour l'emmener elle-même à ses rendez-vous mais qu'elle refuse de la voir se laisser mourir sans se battre.

J'avais envie de dire quelque chose, la prendre dans mes bras, lui dire que je ne connais trop bien cette situation et que je serrais là pour elle, pour la soutenir et la soulagé du mieux que je peux. Je ferais jouer mes contacts à Brisbane mais aussi à Toowoomba pour maman Sharp ait les meilleurs traitements possible, l'argent ne sera plus un problème non plus. Malheureusement, c'est à ce moment là que mon corps décide de me lâcher. Je sens que la perte de connaissance n'est plus très loin, aussi m'obligeais-je à me déplacer pour m'allonger, expliquant a Nephtys qu'elle n'a pas choisi son meilleur moment pour venir ici, l'inquiétant plus que de raison au passage. Elle s'approche soudainement de moi, attrape mes mains et m’inonde ce questions avant de vouloir savoir ce qui s'est passé.

 « J'ai découvert le côté violent de Seoul d'un peu trop près » soufflais-je avec une pointe d'humour  « Mais ça va passer» reprenais-je comme pour me persuader moi-même  «Je suis désolé » mon regard se pose sur la jeune femme  «Pour ton père et pour ta mère » je pince les lèvres  «Et pour toi aussi, que tu ais du gérer tout cela toute seule » je déglutis en caresse lentement le dos de sa main avec mon pouce  « Je n'ai pas pu être présent pour toi avant mais maintenant je suis là, ok ?» peu importe ce que je vis actuellement, pu importe les douleurs que je ressens en ce moment même, je sais qu'elles partiront bien plus vite que ne se fera le deuil de la jeune femme  « l'oncologue qui suivait ma mère est à Sydney mais il vient régulièrement à l'hôpital de Toowoomba, je lui dirais de suivre d'aller voir la tienne » assurais-je  « Et ne t'inquiète pas pour l'argent » je n'aime pas montrer que mon compte en banque est parfaitement bien rempli, mais si ça peut aider dans ces cas là alors je n'ai aucun scrupule à en user  «ça va aller, ok ? » je détâche une main de celles de Nephtys et la pose sur sa joue, lui caressant doucement la pommette avec mon pouce  « Je suis là »

Je souffle par le nez dans un rire jaune lorsque Nepthys me demande avec sérieux, si j'ai vu un médecin. « J'ai même vu le chirurgien si tu veux tout savoir» répondais-je avant de soupirer doucement « Mais à part m'enlever la rate, il a rien fait d'autre. De toute manière, les côtes n'ont pas d'autre choix que de se remettre seules et pour le reste… Ben on va laisser le temps au temps comme on dit » je hausse les épaules « Ils ont aussi cassé l'emboîture de ma prothèse, mais ça se remplace facilement et au final heureusement que ce n'est que ça et qu'ils ne sont pas venus sur l'idée de s'attaquer à mon genou. Je ...» je soupire et secoue la tête « Enfin bref, ça va aller. J'ai déjà survécu à pire que ça » ce qui est absolument et totalement vrai pour le coup. « Et oui, en temps normal, j'ai un garde du corps, mais je n'étais pas en déplacement officiel et j'avais envie d'explorer Seoul seul avec Jiyeon » Est-ce qu'évoquer le nom de la Coréenne est judicieux ? Je n'en suis pas très sûr.

Je finis toutefois par changer de sujet pour revenir vers ce que la jeune femme m'a avoué, lui disant être désolé pour tout ce qu'elle a vécu et pince les lèvres en un sourire compréhensif lorsqu'elle me dit que c'est, simplement, la vie. « la vie peut être cruelle» répondais-je dans un souffle avant de déglutir et de me concentrer sur l'essentiel pour éviter de sombrer dans cette profonde tristesse qui est sur le point de m'envahir. Ainsi, c'est donc, rationnel, que je reprend en lui expliquant que je ferais jouer mes contacts à Toowoomba et qu'elle n'a aucunement besoin de s'inquiéter pour l'argent.

Et évidemment, même si Nephtys accepte, elle m'annonce, sur un ton sans équivoque, qu'elle ne veut pas de ma pitié ni de ma charité et qu'elle me remboursera « Ce n'est pas de la pitié ni de la charité» dis-je en relevant mon regard sur elle « Ce... C'est juste que… Laisse-moi vous aider, s'il te plaît. Si ça peut sauver ta mère je ... » Ma voix se brise alors que ma gorge se serre. « Il y aura au moins un de nous qui pourra garder sa mère un peu plus longtemps encore » reprenais-je à mi-voix « Tu peux me rembourser si tu veux, mais pour l'instant, je te demanderais juste d'accepter mon offre » je prends une profonde inspiration, baissant, par la même occasion, le regard, alors que ma main, elle, reste posé sur la joue de la jeune psychologue.

Celle-ci finit par reprendre la parole, m'avouant dans un murmure que mes caresses lui donnent envie de me remercier d'une tout autre façon. L'espace d'une demie seconde, je me demande de quoi elle parle jusqu'à ce que je ne relève mon regard et que mes yeux remarquent comment les siens observent ma bouche. « Nephtys...» Soufflais-je en retirant doucement ma main de sa joue « Je ne sais pas... je ...» je quoi ? Pourquoi suis-je autant incapable de lui dire la vérité ? Pourquoi ne puis-je, actuellement, pas lui dire le fond de ma pensée ?

« C'est le cas de le dire ...» Répondais-je, demi-sourire amusé sur les lèvres, lorsque la jeune femme me dit que mes agresseurs ne m'ont pas raté. Sachant que c'est justement l'organe auquel j'ai dit au revoir il y a quelques jours, je trouve sa phrase assez ironique. Mais c'est bel et bien la seule touche d'humour que je peux me permettre, tant la conversation prend une tournure inattendue qui me touche au plus profond de moi-même. Entendre Nephtys me dire que si son père était encore de ce monde sa mère se battrait sans doute bien plus que ce qu'elle ne fait là, me serre le cœur. « Elle a besoin d'être bien entourée » dis-je doucement «Et surtout elle a besoin de toi, plus que jamais » L'entourage, qu'il soit médical, amical ou familial est de la plus haute importance dans ces cas-là.

« Est-ce que tu as moyen de la faire venir à Brisbane éventuellement ? Qu'elle soit proche de toi ? » je pose mon regard sur Nephtys « Tu aurais un œil sur elle et je sais que le service d'oncologie de St Vincent est vraiment très bons » je pince les lèvres, déviant un instant les yeux « Ils étaient aux petits soins avec ma mère et avec moi aussi » même si je ne suis jamais passé par la phase 'chimio' et 'radiothérapie', j'ai au moins vécu le tsunami que cela représente lorsqu'on nous annonce le diagnostique. Et franchement, si les infirmiers et aides soignants n'avaient pas été aussi professionnels et agréables, je ne suis pas certain que j'aurais vécu la chose aussi bien qu'à ce moment-là. «Après, en même temps, je comprendrais aussi ta mère qu'elle ne veuille pas quitter son habitation » je pince les lèvres et déglutis « enfin peu importe ce que vous décidez, vous pouvez compter sur moi » Nepthys n'a pas traverser tout cela seule.

Toutefois, la suite des événements est encore plus surprenante, car, alors que j'étais en train de caresser la joue de la jeune femme, elle me dit que cet acte de tendresse lui donne envie de 'plus'. Et il ne faut pas être con pour comprendre ce que ça veut dire. Et si, dans le fond, je pense ressentir la même chose, je suis incapable de le prononcer à haute voix, me contentant de bégayer comme un adolescent devant son premier amour. Évidemment que ce n'est pas la réponse à laquelle elle s'attendait et elle se confond en excuse tout en se relevant « Nepthys ...» Essayais-je de la raisonner, mais rien n'y fait: elle se flagelle, se traite d'idiote et dit avoir la tête à la l'envers, me supplie même de complètement oublier tout cela et fini par faire un pas en arrière en disant que le mieux serait qu'elle reparte.

Alors, sans un mot et en ignorant totalement les douleurs qui me traversent, je me redresse et me relève à mon tour, me retrouvant, à cloche bien, devant la jeune femme. Tendant les bras, je pose une main sur ses hanches et l'autre dans sa nuque avant de m'avancer vers elle pour l'embrasser avec douceur « C'est bon, t'as finie ?» Demandais-je « avant de partir dans tous les sens, tu devrais me laisser finir» j'accentue légèrement la pression sur sa hanche pour me stabiliser davantage « Je suis désolé, tu m'as pris de cours et j'ai paniqué, mais ... » je pince les lèvres « Je ne veux pas que tu partes» je déglutis « Tu m'as manqué pendant tes mois de silences et je me suis rendu compte à quel point je tenais à toi » je plonge mon regard dans celui de la jeune femme « Et pas seulement amicalement ou professionnellement » voilà, c'est dit. Ainsi, il n'y a plus de sous-entendu et nous savons que chacun pense la même chose. «C'est juste que là, maintenant, tout de suite, je ne peux pas te donner ce que tu désires » à savoir : je suis physiquement incapable, aujourd'hui, d'aller au-delà du simple baiser.

Lorsque Nephtys reprend la parole, je sens mes entrailles qui se tordent presque douloureusement. La jeune femme avait 12 ans lorsque sa mère a eu son premier cancer. Elle est donc en pleine récidive et c’est souvent le plus fatal. Elle m’explique qu’à l’époque elle avait une raison de se battre : pour voir sa fille grandir et pour ne pas laisser son mari seul. Mais maintenant que sa fille est grande et bien installée dans sa vie et que son mari n’est plus de ce monde, elle n’a plus forcément de raison pour se battre ainsi. Est-ce compréhensible ? Oui. Puis-je la comprendre pour autant ? Oui et non. Alors, lorsque la psychologue m’apprend que sa mère refusera de quitter sa maison à Toowoomba, je hoche simplement la tête, me doutant fortement de cette réponse. « Alors tu dois repartir » et même si l’idée de voir Nephtys retourner dans sa ville natale sans certitude qu’elle revienne à Brisbane me brise le cœur, je sais que c’est ce qui est bon pour elle « On trouvera une solution » sans trop savoir pourquoi, je m’inclus dans l’équation.

Mais tous ces doutes et toute cette tristesse sont très vite mis de côté lorsque Nephtys m’avoue, dans un souffle, que mes caresses lui donnent envie de plus. Après un moment de flottement, je me lève, la rattrape et l’embrasse. Après quelques instants, je fini par me détacher pour l’informer sans détour de mes intentions futures et sa réponse est la même que la mienne : son baiser de retour montre que nous sommes sur la même longueur d’onde.

Nous finissons par nous séparer à nouveau et, alors que j’allais me reculer pour m’asseoir, Nephtys décide de m’aider. Malheureusement, son aide ne m’est absolument pas utile et est même contreproductive lorsqu’un faux mouvement de sa part me fait chuter sur le canapé. Si déjà ce mouvement brusque était horrible, le fait que Nephys est entraîné par ma chute et s’étale sur moi suffit de me donner le reste. C’est, la respiration coupée par la brusque vague de douleur qui me traverse le corps, que je me recroqueville sur le canapé. «Non …c’est bon… ça va … » mentais-je lorsque la jeune femme me demande si elle ne m’a pas fait trop mal.

J’ai besoin de plusieurs minutes avant de retrouver mes esprits et une respiration normale et, une fois les douleurs à nouveau sous contrôle, je laisse Nephtys nous commander des pizzas, réussissant tout de même à pleinement profiter de notre soirée ensemble. Malheureusement, la fatigue me rattrape bien trop rapidement et même si je lutte quelques instants encore contre le sommeil, je me vois obliger d’écourter nos retrouvailles. Et c’est, en se promettant de se revoir rapidement, que je laisse partir la jeune femme, bien heureux de la tournure de nos retrouvailles.