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 (everhett #11) end game

Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
le bonheur illusoire
  
(everhett #11) end game FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
(everhett #11) end game 9ce8e01d2efeb9f84da406f201bc29d9c925cbaa
POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)(everhett #11) end game EmptyDim 20 Nov 2022 - 10:03


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@Rhett Hartfield (everhett #11) end game 873483867 (crédit gif/ssoveia)

"Ce sera bientôt ton tour, t’es prête ?" La voix d’Avery résonna doucement dans l’oreille d’Evelyn dont l’attention était vrillée ailleurs que sur la scène qui se jouait devant ses grands yeux bruns, bien qu’ils furent fixés à l’endroit même où, dans quelques minutes à peine, elle grimperait pour faire ce foutu discours qu’elle avait mis de tant de temps à peaufiner ; et le pupitre éclairé aux couleurs de La Fondation, il prit des airs d’échafaud qui fit accélérer le rythme relativement lent de son palpitant. Son silence sur le moment, il était significatif de son état d’esprit actuel, et bien sûr que non, elle n’était pas prête. Ça la rendait coupable d’un fait grave, quand ici, entre les murs du building qui accueillait les bureaux de La Fondation Pearson, tout le monde semblait parés à célébrer l’anniversaire de la mort de son père, comme si c’était véritablement quelque chose à honorer. Chacun était habillé en conséquence, une coupe de champagne à la main, voltigeant au milieu des  photographes et des convenances qui donnaient l’impression que ce monde était trop beau pour être vrai, tous se courbant face à la dévotion de Celie qui était dans son élément ce soir, entourée de sa famille, mais pas seulement. C’était le dernier gala de l’année, le plus important à ses yeux, encore plus cette année où manoeuvrer n’avait pas été aisé parce que les temps étaient durs, et qu’elle avait dû gérer la vie sentimentale de sa fille d’une main assez ferme pour la faire tourner à son avantage ; et elle en avait fait une force finalement. Celie était parvenue à ses fins, Evie en revanche ne réussissait pas à se dire qu’elle ressortirait victorieuse à la fin.
Les paumes de ses mains étaient moites, et son regard se déporta dans celui d’Avery à qui elle dit sans qu’elle ne cherche à ce qu’il lui apporte une quelconque réponse "Il faut que je retrouve Rhett." Qu’elle avait laissé vaquer à ce qu’il savait définitivement mieux faire qu’elle, lui qui avait été alpagué dès leur arrivée à la réception, porté en idole du fait de sa carrière et de l’idée subjacente qu'il avait réussi à canaliser la solitude de la fille Pearson ; personne ne le disait ainsi, mais elle avait surpris des regards et des sourires goguenards. Avery acquiesça d'un signe de tête, la laissant quitter l’angle de ce mur qu'elle avait investi le temps de réaliser qu’elle allait vraiment le faire, ce discours. Dans quelques minutes seulement, se répéta-t-elle un souriant à ceux qui croisèrent sa silhouette mise davantage en valeur que d’habitude, son point de chute se révélant n’être qu’à quelques mètres de là.

Et quand elle arriva à proximité de Rhett et de ce groupe au milieu duquel il était, sa main se glissa  instinctivement dans le creux de son coude pour mieux faire savoir à l’assistance avec une élégance qui lui était propre, son regard pétillant se posant sur chaque visage tourné vers elle désormais "Je vous l’enlève juste une minute, et c’est promis, il continuera à vous abreuver d’anecdotes une fois qu’on aura terminé." Croix de bois, croix de fer laissait sous-entendre son sourire comme elle le faisait doucement dévier de son axe pour se retourner, le jeune homme, et marcher vers une destination choisie au hasard, à savoir l’arrière du bar, sur lequel elle posa sa pochette en passant, condamné pour ne laisser personne jeter un oeil aux coulisses de ce grand ballet qu’était les réceptions de La Fondation.
Dans une grande inspiration qui fit dangereusement se soulever le décolleté de sa robe, Evie laissa glisser ses deux mains sur les avant-bras de Rhett, les saisissant avec une délicatesse sûre, avant de les remonter doucement jusqu’à son visage pour le tenir très brièvement entre ses paumes, signe évident qu’elle était assez nerveuse pour ne pas savoir éconduire le trac qu’elle ressentait dans l’immédiat, tous ses membres parcourus d’une électricité désagréable. En face de lui, ses yeux trouvant les siens rapidement, elle lui dit avec sérieux "OK, Avery vient de me dire que ce serait bientôt à moi." Un petit mouvement de tête pour affirmer ce qu’elle était en train de lui dire, et elle ajouta, ses pupilles passant d’un oeil à l’autre de Rhett "J’ai besoin que tu me fasses un pep talk à la coach Carter." La référence était datée, sans aucun doute, et son manque d’intérêt en matière de sport ne lui permettait pas de se dire que confondre basket et rugby la faisait passer pour plus idiote qu’elle ne l’était. Mais il comprendrait l’idée, Rhett, et c’était demandé avec tant de détermination que le grand joueur, devenu entraîneur, qu’il était ne pouvait que répondre à sa requête.


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Message(#)(everhett #11) end game EmptyJeu 24 Nov 2022 - 11:08

Il est coupé dans son élan au beau milieu de l’histoire abracadabrante d’une victoire en laquelle personne ne croyait, de celle d’un milieu de terrain au numéro neuf qui a changé toute la donne du match en récupérant la balle et faisant une passe décisive. Il a raconté la même deux minutes avant, il aurait raconté quelque chose de semblable trois minutes après, et la seule chose qui aurait changé aurait été l’équipe face à la sienne. Du reste, tout est identique ; et c’est peut-être justement pour ça qu’il se formalise encore moins d’Evelyn qui arrive à ses côtés pour le dérober à son nouveau groupe d’amis favoris. Il repose sa main par-dessus la sienne et tourne son visage en sa direction, comme s’il devait encore s’assurer que c’est bien elle. "Je vous l’enlève juste une minute, et c’est promis, il continuera à vous abreuver d’anecdotes une fois qu’on aura terminé." Et puisque l’australien n’a aucune raison de demander cinq minutes de plus, s’il te plaît, il ne fait pas la moindre résistance avant de la suivre, bien conscient de tout l’enjeu que représente cette soirée pour elle. Il pose un regard bienveillant sur Evie, sans doute fier un peu aussi, parce qu’il sait que ce n’est pas seulement une soirée importante pour elle mais aussi une soirée éminemment difficile. Elle a écrit, gommé, recommencé son discours un bon millier de fois jusqu’à ce soir et il a à cœur que tout se passe bien, chose qu’il tente d’insufler à son niveau.

Rhett la laisse poser ses mains où elle pense être le mieux, apparemment hésitante entre son visage et ses avant-bras. A son tour, il pose une main contre sa hanche, un sourire au coin des lèvres. "OK, Avery vient de me dire que ce serait bientôt à moi. J’ai besoin que tu me fasses un pep talk à la coach Carter." Elle hoche de la tête et il en fait de même, avant de sincèrement rire face à sa référence, sans que ce soit une moquerie pour autant. Il comprend bien qu’elle fait de son mieux et elle s’en sort sincèrement très bien ; sans doute que toutes les références sportives se valent, après tout. Ce n’est pas le moment de lui dire qu’il n’a pas vu le film: il comprend le fond de sa pensée et surtout de ses besoins, cela devrait être grandement suffisant. “Déjà, je suis fier de toi.” Peu importe les raisons qui l’ont menées jusqu’ici, peu importe à quel point elle n’avait aucune envie de prendre part à ce jeu. Elle est là, ce soir, et c’est tout ce qui compte - surtout pour sa mère. “Tout le monde va boire tes paroles, et ça sera soit avant, soit après que tous les gros durs soient partis à la recherche de mouchoirs parce qu’ils auront des poussières dans l’oeil.” Une autre main se pose entre sa nuque et sa joue alors qu’il prend soin de ne pas faire bouger ni sa coiffure, ni son maquillage, et il estime que ce n’est pas aussi simple que ça en a l’air, tout de même. Il ajoute un sourire à l’équation pour ne pas se montrer trop dramatique et pour lui rappeler qu’il est tout de même bien plus doué pour parler stratégie et hurler des ordres sur le terrain que pour rassurer ses proches. “Ton discours est très bien, et tout le monde sait que ça sera pas facile pour toi. Alors… si tu veux on pourra partir dès que ça sera passé.” Le deal nécessite qu’elle fasse son discours et se montre un tant soi peu. Elle s’est montrée, bientôt elle aura parlé aussi ; après ça, elle sera libérée. “Mais je vais devoir déléguer mes anecdotes sur toi, par contre, et ça sera vraiment terrible.” Il reprendre dans un sourire bien plus grand, bien plus amusé aussi tant il n’en pense pas vraiment le moindre mot, le coach Carter de pacotille qu’il représente tentant simplement de ne pas la faire stresser plus que ce n’est déjà le cas naturellement. “Je serai juste à côté.” Si elle a besoin d’un sourire à retrouver dans la foule, si elle a besoin d’un regard dans lequel se replonger pour se rassurer. Il sera là.
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Message(#)(everhett #11) end game EmptyDim 27 Nov 2022 - 9:09


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@Rhett Hartfield (everhett #11) end game 873483867 (crédit gif/ssoveia)

"Ne me fais pas pleurer tout de suite." La requête fût faite sur le ton de la plaisanterie, et le regard qu’elle planta dans celui de Rhett fût assez malicieux pour qu’il sache qu’elle n’était pas sérieuse, mais il y avait un fond de vérité dans ce qu’elle lui rétorqua. Elle n’avait pas la larme facile, mais dans ces circonstances, qui savait vraiment ? Evelyn n’avait jamais voulu se plier à l’exercice jusqu’à maintenant, et si elle savait son discours dépourvu de tous bons sentiments, ne l’ayant pas écrit en souhaitant tirer des larmes à qui que ce soit, il y avait des pensées qui la menait à croire qu’à un moment où un autre, elle finirait peut-être bien par craquer. Notamment quand elle songeait au fait que Lara était là, que Rhett était là, et qu’ils l’étaient pour la soutenir elle, et personne d’autre. Elle n’avait jamais autant senti qu’on assurait ses arrières, et c’était réconfortant d’un côté, mais bouleversant de l’autre, et elle qui se savait du genre à camper sur son self-control, que Rhett lui dise textuellement qu’il était fier d’elle, ça fit gonfler quelque chose dans sa poitrine qui lui était entièrement adressé, et qui la fit se soulever de nouveau dans l’inspiration qu’elle prit en l’écoutant faire ce qu’elle lui avait demandé de faire ; un échauffement dans un sens, sûrement moins énergique que ceux qu’il connaissait en tant que joueur et que coach, seulement c’était à peu près tout ce qu’elle était capable de supporter.

Elle eut un léger sourire quand il continua, et ça lui fit hocher la tête de l’entendre souligner l’idée que les gros durs de la salle ne sauraient contenir leur émotion face à aux mots de la fille de Kai. Elle ne dit rien cependant, laissant de nouveau ses mains glisser sur Rhett, cette fois de son visage à ses avant-bras qu’elle saisit très brièvement pour enfin se rapprocher de lui, et passer ses bras sur ses épaules pour approcher son visage qu’il tenait délicatement entre ses mains, sûrement par crainte de ruiner les quelques heures passées à vouloir paraître à son avantage tout en prétendant que ce n’était pas pour les autres qu’elle le faisait ; et ce n’était pas pour les autres qu’elle le faisait. Pour autant, elle se sentirait tellement mise à nue dans les prochaines minutes qu’elle regretterait amèrement de ne pas avoir eu la main plus lourde sur le fard comme sur le tissu d’ailleurs.
Elle retint une légère inspiration quand son visage s’opposa à celui de Rhett qui continuait à faire-valoir ses talents de coach avec une détermination douce qu’elle lui reconnaissait sans aucune once d’objectivité, mais ils avaient déjà statué sur l’idée qu’ils n’avaient pas besoin de l’être, objectifs. Dans un nouveau sourire, elle lui dit , ses yeux grossissant doucement à la perspective de ce qu’elle avait en le prononçant lentement "On pourra partir dès que ce sera passé, et prévoir ce loooong séjour quelque part à se remettre de tout ce cirque et à dévaler des virgins de ce que tu voudras sans plus penser à tout ça ? Non, je n’ai pas oublié." La promesse qu’ils s’étaient faite de prendre de la distance avec tout ça une fois que ce serait terminé ? Non, elle ne l’avait définitivement pas oublié, ça avait même constitué un appât assez engageant pour quelle s’obstine à ne pas lâcher prise et à faire ce à quoi elle s’était engagée, quand bien même elle avait voulu abandonner à de trop nombreuses reprises "Tant pis pour les anecdotes. Je suis sûre que mes soeurs se chargeront de relayer les infos sans que tu ne sois obligé de le faire. Ça nous laissera le champ-libre pour s’enfuir et ne plus jamais penser à tout ça, ça te va comme plan ?" Et elle fronça le nez en le lui demandant, pressant sa silhouette contre le sienne, et saisissant doucement sa nuque quand elle se rapprocha de lui dans la même intention, sa bouche trouvant la sienne comme elle lui murmura au préalable "Embrasse-moi avant que je doive monter le faire ce fichu discours." Elle lui renvoya un sourire qui s’élargit contre sa bouche, son murmure devenant plus dense encore comme elle fit bondir son nez sur le bout du sien "J’irai arranger mon rouge à lèvres ensuite, j'ai encore le temps de le faire sans qu’on me vienne me rappeler que la ponctualité est la politesse des rois."


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Message(#)(everhett #11) end game EmptyDim 27 Nov 2022 - 23:57

"Ne me fais pas pleurer tout de suite." Il sourit à son tour, bien incapable de tomber dans le pathos et, surtout, d’effectivement vouloir la voir pleurer. Il sait à quel point le moment est compliqué pour elle, tout comme il sait que cela va bien au-delà qu’une simple histoire de discours à écrire et donner. C’est sûrement le cadet des soucis d’Evelyn, en réalité, et il n’a qu’à penser un tout petit peu à Jackson pour s’en rendre d’autant plus compte. “Seulement si tu me fais pas pleurer non plus.” Il en rigole à son tour, loin d’être à fleur de peau. Tout ce qu’il tente de faire, c’est de lui rappeler qu’ils sont au même niveau et, par extension, que tout ira bien - oh, sans doute que le lien n’existe effectivement que dans son esprit, mais tant pis. Il a toutes les bonnes intentions du monde et il espère qu’un simple sourire peut encore suffire à le faire comprendre à Evelyn.

Il la laisse poser ses mains où bon lui semblent, toujours aussi peu doué pour cerner l’humain mais à peu près certain que cela l’aide à se rassurer. Et il ne serait pas lui-même s’il voulait refuser une certaine proximité avec elle, pourtant bien au fait qu’ils sont dans un lieu public et que tous les regards sont déjà tournés vers elle. "On pourra partir dès que ce sera passé, et prévoir ce loooong séjour quelque part à se remettre de tout ce cirque et à dévaler des virgins de ce que tu voudras sans plus penser à tout ça ? Non, je n’ai pas oublié." Elle rebondit sur la proposition d’une escapade improvisée loin de la fondation, des discours, et de la mémoire de son père. C’est ce qu’il avait prévu, et c’est aussi ce qu’il avait espéré, bien entendu, raison pour laquelle son sourire remonte quelque peu. “On pourra, oui. Du genre, c’est exactement ce que j’avais en tête.” Il n’a pas pensé à une destination bien précise et sans doute qu’il s’en moque, en réalité. Ils pourront réserver leur vol dans la voiture et préparer leurs valises en quatrième vitesse avant de partir sur le champ, telle la parfaite scène de film d’action qu’il décrit là. Ils pourront rapidement dire au revoir à l’Australie et à tout ce que le pays leur impose parfois ; surtout à Evie. Elle aurait pu s’éviter de plus amples négociations au sujet de ce départ précipité, mais il est sûrement quelque peu attendri qu’elle prenne soin de trouver une solution à la moindre de leurs absences, là où il se contentera sans nul doute de dire à ABC qu’il a une soudaine varicelle, le genre hyper contagieux et dont le traitement se résume à du soleil et des virgins.

"Embrasse-moi avant que je doive monter le faire ce fichu discours." - “Tu me rends vraiment la vie si difficile, Evie.” Il sourit mais jurerait qu’elle presse déjà ses lèvres contre les siennes. Pourtant, Rhett ne se fait pas prier pour jouer au même jeu qu’elle sans qu’elle n’ait à lui en faire la demande à nouveau. "J’irai arranger mon rouge à lèvres ensuite, j'ai encore le temps de le faire sans qu’on me vienne me rappeler que la ponctualité est la politesse des rois." Rhett sourit une fois de plus face à ce genre de considération dont il se serait contenté de jongler avec les conséquences seulement après l’avoir embrassée. Pour l’heure, il hoche seulement la tête par politesse, pour lui prouver qu’il l’a écoutée, bien qu’il soit rapidement un peu trop occupé à l’embrasser pour se soucier du reste, même si l’instant ne s’étend pas de trop. Il a à cœur de donner de sa personne pour la rassurer (quoi d’autre ?) mais pas qu’elle se fasse remarquer et qu’on trouve encore le moyen de lui reprocher une chose ou son inverse. “L’Europe, ça te tente ?” Elle arrange son rouge à lèvre et il commence à chercher leur lieu de vacances, est-ce que cela ne ressemble pas à une parfaite optimisation du temps, ça ? “Tu l’auras bien mérité.” Ce temps off, loin de tout et surtout de tous. Un temps qui n’appartiendra qu’à eux, leurs premières véritables vacances en réalité. Lui aussi, il jurerait qu’il en a bien besoin, à force. Il retire finalement sa main de sa nuque, promesse de ne pas la retenir alors que, justement, tout le monde l'attend. Il n'est presque pas si mal, son rouge à lèvre, qui plus est - disons simplement qu'il était parfait il y a encore une minute.
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)(everhett #11) end game EmptyVen 2 Déc 2022 - 19:47


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@Rhett Hartfield (everhett #11) end game 873483867 (crédit gif/ssoveia)

*tw agression physique*

"Encore un peu, et je croirais qu’on est sur la même longueur d’ondes, c’est fou ça." Incroyable qu’elle chuchota juste pour elle, mimant la stupéfaction par la même occasion. Elle jouait l’ingénue pour repousser l’échéance et pour faire sourire Rhett qui était sa caution réconfort depuis bientôt un an maintenant. Le temps était passé trop vite, c’est ce qu’elle se dit en partageant un sourire avec lui et en pensant déjà à la fin de cette soirée, surtout à la certitude qu’elle avait que ça ne serait bientôt plus qu’un mauvais souvenir qu’ils pourraient peut-être tourner en dérision quand ce serait moins frais, quand elle aurait appris à le prendre comme rien d’autre qu’une anecdote savoureuse à dégainer pour amuser la cantonade. Pour autant, elle avait mis du coeur à l’ouvrage, elle y avait laissé du sang, des larmes et de la sueur, et si elle ne tenait pas à recevoir de quelconques éloges à propos de ce qu’elle avait écrit, qu’on reconnaisse ses efforts, c’était important — tout ça était important, plus qu’elle n’oserait jamais l’avouer en face de quelqu’un d’autre que celui qui se tenait proche d’elle à ce moment-là, et qui savait mieux que personne ce que ça voulait vraiment dire en vérité, ce marché qu’elle avait passé avec sa mère.
L’impression de fin heureuse était assez prégnante pour qu’elle laisse ses pensées dériver ailleurs, et ses lèvres trouvèrent celles de Rhett dans l’idée de lui rendre la vie si difficile. Au moins le temps d’un instant en tout cas, puisque la torture ne dura pas très longtemps, écourtée par leur volonté commune de ne pas se donner en spectacle et de faire plus parler qu’ils ne le faisaient déjà, alors qu’ils étaient relativement seuls dans ce coin retiré des locaux de La Fondation. Un doigt rognant les légères bavures de son rouge à lèvres, c’est toujours à proximité de Rhett qu’Evie répondit à sa question avec d’abord un hochement de tête, ensuite avec des mots puisque dans sa tête se dessinait déjà un plan de voyage qui prendrait des airs de récompense quand elle montrait sur scène.

"On pourrait commencer par Londres et faire le reste de l’Europe ensuite ? Ou le contraire. Terminer en apothéose et retrouver la maison pour les fêtes ?" Parce que pour Evelyn, Londres resterait sa maison, quoi qu’en disait son acte de naissance. Et les fêtes arrivant à grandes enjambées, être le plus loin possible de Brisbane restait une alternative plus douce que de devoir supporter les repas de famille et les souvenirs qui allaient avec. Sauf que Rhett s’entendait mieux avec la sienne, de famille, alors probablement que des projets de fin d’année, il en aurait à la pelle ; le choix lui reviendrait comme chaque fois que quelque chose s’esquissait et qu’elle voulait que tout se passe bien, elle le plaçait dans le rôle de celui qui dessinerait pour de bons les contours nets d’une histoire à laquelle elle croyait de plus en plus, s’en remettant à son bon sens sans même craindre qu’il ne gâche tout "Toi aussi, après une année si difficile avec moi dans les parages. Je sais que tu penses toujours un peu au moment où tu as rencontré ma mère, et rien que ça, ça te donne le droit de te reposer au moins pour les six prochains mois." lui fit-elle en s’étant de nouveau approchée pour le prendre dans ses bras, sa tête se penchant sur le côté pour accrocher son regard et murmurer doucement, le haut de son nez se plissant le temps d’un instant si bref que ça laissait l’impression de ne pas avoir existé. Sa main trouva sa joue quand elle reprit "Je suppose que je ne vais plus pouvoir repousser le moment éternellement, hmm ?" Elle pourrait continuer à envisager éternellement plans et repos avec Rhett, mais elle sentait que l’ombre d’Avery ne tarderait pas à venir planer au-dessus de leur tête, et elle voulait éviter ça. Alors, se décollant du jeune homme après un nouveau baiser donné du bout des lèvres, elle finit par lui demander "On se retrouve juste après, d’accord ? Souhaite-moi bonne chance." Et l’ombre qui plana quand elle le quitta après un sourire, ce n’était pas celle d’Avery qui était pourtant à l’angle du bar et qui lui demanda quand elle passa à ses côtés, provoquant un léger sursaut de sa part pendant qu’elle était en train de pincer les lèvres pour garder le souvenir de celles de Rhett sur les siennes un peu plus longtemps "C’est bon, je peux t’y emmener ?" "J’ai oublié mes lunettes, je te rejoins dans une minute à peine. Ils sont là pour ça, Av, personne ne va s’offusquer pour trente secondes de latence." D’un grognement, l’homme costaud qui servait de faire-valoir à sa mère lui désigna le chemin en lui assurant qu’il l’attendait-là, provoquant un léger froncement de sourcils à Evie qui, marchant jusqu’aux vestiaires où elle y avait laissée son manteau en arrivant, ne remarqua qu’on la suivait qu’une seule fois qu’après avoir appelée le responsable du vestiaire, et qu’elle s’octroya le droit de soulever la tablette pour aller le chercher elle-même, son manteau.

Le bruit de respiration lourde qui la fit contracter tous ses muscles et s’arrêter au milieu de l’allée faites de manches et de boutonnières, elle la força aussi à se redresser et à demander dans l’épaisseur de l’atmosphère qui pesa soudain sur le creux de son estomac "Avery, c’est toi ?" Elle ne reçut pas de réponse, juste une inclinaison sévère de son corps brusquement projeté en arrière par la force de la poigne qui lui attrapa les cheveux à pleine main, l’autre encerclant sa nuque avec une volonté de blesser, pas de caresser. Elle ne tomba pas, retenue par les bras de quelqu’un qui la serra soudain si fort sous sa poitrine qu’elle sentit sa cage thoracique se rétracter après qu’elle eut expulser un cri strident qui annonça les prémices de quelques minutes où elle se retrouva au sol sans savoir quoi faire d’autre que de se protéger le visage, et en espérant que son cri avait été assez désespéré pour qu’on l’entende depuis la grande-salle.


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Dernière édition par Evelyn Pearson le Sam 10 Déc 2022 - 15:11, édité 1 fois
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Message(#)(everhett #11) end game EmptyMer 7 Déc 2022 - 15:46

Spoiler:
Ils sont des enfants qui rêvent de lendemains meilleurs, à la seule différence qu’ils sont capables de les réaliser avec leur propre argent, qu’il s’agisse de ce voyage ou d’un autre. Evie a besoin de prendre du recul sur Brisbane et tout ce qu’il s’y passe et Rhett n’est pas contre la suivre dans cette idée, certain d’avoir plus ou moins tout dit à Greta pour qu’elle puisse terminer d’écrire le livre rapidement avant qu’il ne parte en impression, pour être normalement distribué dans le pays tout entier dès janvier. "On pourrait commencer par Londres et faire le reste de l’Europe ensuite ? Ou le contraire. Terminer en apothéose et retrouver la maison pour les fêtes ?" Leur discussion dénote volontairement avec tout le contexte de l’endroit et du discours qu’Evie s’apprête à faire sans que cela n’ait rien d’une coïncidence: tous deux voudraient être ailleurs, et ce peu importe à quel point ils ont l’air de poissons dans l’eau et dans leur élement. “Londres serait parfait pour les fêtes.” Il n’est pas certain que ce soit la ville qu’elle associe au terme de “maison” mais c’est ce que le contexte lui laisse croire, et c’est ce qu’il veut croire à son tour, pas nécessairement animé par la moindre envie de retrouver Brisbane à Noël. Il appellera ses parents pour leur souhaiter de bonnes fêtes mais au-delà de ça, il estime être libre de ses actes, surtout alors qu’il vient de souffler sa quarantième bougie. Surtout alors que le programme consiste à rester auprès d’Evie et d’être ce genre d’adulte-enfant qui n’aura aucun remord à faire glisser ses doigts gelés contre ses hanches, encore et encore, pour mieux se faire pardonner en souriant naïvement, et sans doute un peu amoureusement aussi. Il passe outre l’excuse qu’elle lui présente à son tour sur un plateau d’argent, et bien qu’il ne garde effectivement pas un excellent souvenir de la rencontre avec sa mère, il est bien loin de pouvoir réellement s’en plaindre. Qui plus est, jamais la compagnie d’Evie n’a été vécue comme un fardeau ou un poids, bien au contraire, et ces futures vacances ne sont que la continuité d’une année qu’elle a rendue bien plus douce à une inifinité d’égards. "Je suppose que je ne vais plus pouvoir repousser le moment éternellement, hmm ?" Elle suppose en partageant un nouveau baiser avec lui, baider qui prend théâtralement le goût d’adieu alors qu’elle s’apprête à revenir à ses côtés d’ici quelques minutes à peine. Il la retient une seconde de plus, soucieux de lui faire comprendre que tout ira bien: pour le discours, et pour tout le reste. “Dès qu’on arrive à s’extirper d’ici, on pourra commencer à réserver ce voyage.” Les hôtels, les avions, et tout ce qui pourrait s’ensuivre. Cela leur donnera au moins l’impression de réalité, ils pourront commencer à compter les jours tels des enfants. Leurs vacances paraîtront réalistes là où le souvenir de cette soirée commencera déjà à s’effriter au profit d’autres choses. De biens meilleures choses. "On se retrouve juste après, d’accord ? Souhaite-moi bonne chance." - “Je t’imagine déjà avec un bonnet de Noël sur la tête.” Il ironise dans un premier temps pour tenter de lui faire penser à autre chose, l’espace d’une seconde au moins. Rapidement, Rhett enchaîne pourtant sur des mots un peu plus sérieux, “Bonne chance.” qu’il prononce donc dans un sourire, sans avoir à préciser qu’il sera à nouveau à ses côtés dès son discours terminé tant cela se veut évident. Et c’est du regard qu’il l’observe s’éloigner autant que rapidement remettre à sa place le garde du corps - tout du moins c’est ce qu’il devine de la discussion, sans rien en entendre.

Il ne s’étonne pas de son parcours et il ne questionne pas son détour par les vestiaires - pourquoi le ferait-il ? Au contraire, il prend le temps de faire un détour en direction du bar, dévisageant Avery juste parce qu’il le peut, pour finalement mieux commander le premier virgin à sa portée. Il a une paille qu’il peut faire remuer dans le fond de son verre sans que cela ne fasse le moindre sens, et cela lui suffit pour que le temps passe un peu plus vite, son regard toujours vrillé sur la scène vide qu’Evie viendra illuminer d’un instant à l’autre. A défaut de l’entendre tousser poliment dans le micro pour s’assurer que le son en a bien été calibré, c’est un tout autre son qui arrive jusqu’à ses oreilles ; son dont il reconnaît aisément qu’Evie en est à la source. Il n’a pas besoin d’une seconde de plus pour comprendre l’urgence de la situation, se frayant déjà un chemin au travers de la masse compacte et en plein questionnement. Il ne réfléchit pas pour arriver jusqu’à la source du cri, échangeant désormais un bref regard ô combien différent et inquiet avec Avery, et il réfléchit encore moins lorsqu’il trouve la silhouette d’Evie recroquevillée à même le sol, son corps malmené par les coups d’un inconnu dont il n’a pas le temps d’observer le mode opératoire. Sa propre silhouette fond sur la sienne pour l’éloigner d’Evie mais, surtout, pour lui faire payer son acte. L’adrénaline grimpe rapidement, il retrouve des sensations disparues et en oublie un instant le reste du monde ; tout comme il en oublie de prendre le temps de s’occuper d’Evelyn une fois le premier coup de poing donné contre la mâchoire de l’homme sans la moindre retenue, ce dernier pourtant sonné et à son tour pris de court. Il voudrait faire des blagues, il voudrait dire qu’il se retrouve pris à son propre piège, mais il est trop occupé à rendre au centuple les coups qu’il a eu le temps de donner à Evie et d’anticiper tous ceux qu’il aurait voulu continuer à lui asséner en toute impunité. L’homme tombe au sol, Rhett n’ayant pris le dessus que grâce à l’effet de surprise, et il ne compte pas la jouer fair-play en lui laissant le temps de se défendre convenablement, pas alors qu’il se baisse à son niveau uniquement pour terminer le travail et terminer de colorer de rouge son visage tout entier dans lequel il continue de frapper, encore et encore, uniquement parce qu’il le peut et parce qu’il le veut.

Son accès de rage ne prend fin que parce qu’on lui oblige, ses bras ramenés contre son dos et retenus en arrière par un Avery qui le redresse et, surtout, le force à prendre ses distances sur l’inconnu, Rhett continuant pourtant à tenter de se défaire de sa prise, en vain. Il n’a pas terminé, il ne lui a pas fait payer ; il a encore des coups à donner. “Lâche moi. Je vais le tuer, lâche moi !” Il hurle et se débat, en vain. Avery ne lui laisse pas l’opportunité de reprendre sa tâche là où il l’avait arrêtée, bien trop conscient que les mots de l’ancien sportif sont à peine exagérés. “Soit tu t’occupes d’Evelyn, soit je te fais sortir d’ici.” Il lui fait une fleur sans que Rhett s’en rende compte, encore aveuglé par la rage, difficilement capable de détourner son regard en direction de la jeune femme dont quelques convives s’occupent déjà - ceux qui ont su faire la part des choses et surtout prioriser correctement la personne dont ils devaient s’occuper. D’un coup sec, Rhett dégage finalement un seul de ses bras, pour échanger un regard amer avec Avery. Il ne fonce pas à nouveau sur l’inconnu, cela signifie donc qu’il accepte le marché, non sans s’assurer d’un coup d’oeil que l’autre reste bien à terre. “Je vais appeler la police.” - “Et une ambulance.” Il ajoute rapidement, son regard encore trop dur posé sur Evelyn. Il veut qu’ils s’assurent qu’elle n’a pas commotion et il veut que chacune de ses moindres plaies soient desinfectées, le passage par l’hôpital est sûrement une chose sur laquelle les deux hommes tomberont facilement d’accord. “Deux.” D’un mouvement de tête, il désigne le flanc de Rhett, sa chemise tâché d’un rouge ambré dont il ne comprend la provenance qu’au moment de soulever l’habit et de se rendre compte que sa peau est barrée d’une large entaille. Rien de grave, surtout alors qu’il n’en ressent même pas la douleur, mais sans doute assez profond pour nécessiter des points. Deux ambualnces ce sera, il n’a pas la force ni même l’envie de discuter, et il ne prend même pas le temps de se demander à quel moment de l’altercation il a lui-même pu se retrouver blessé.

Son attention se reporte enfin sur ce qui importe réellement, sa mâchoire contractée pour un millier de raisons différentes alors qu’il peine à avoir des gestes lents et maîtrisés. La main qu’il avance en direction d’Evelyn est uniquement tremblante parce que son corps en demande plus, pas à cause de n’importe quelle autre possible et stupide raison. “Comment tu vas ?” Mal, il le sait, mais il veut savoir à quel point il doit s’inquiéter pour elle et à quel point il va se montrer exécrable envers l’équipe médicale pour qu’elle s’occupe au plus vite, et au mieux, d’elle.
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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
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Message(#)(everhett #11) end game EmptySam 10 Déc 2022 - 15:06


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@Rhett Hartfield (everhett #11) end game 873483867 (crédit gif/ssoveia)

*tw agression physique*

Evelyn ne savait pas à quel moment, dans tout le déchaînement de violence qui s’était succédé en à peine quelques minutes, elle s’était retrouvée face contre-terre, mais elle savait en revanche que le premier réflexe stupide qu’elle eut à l’esprit pendant ce moment-ci, où elle sentit sa joue s’agglomérer à la moquette du vestiaire, fût de vérifier d’un coup de langue si elle avait toujours toutes ses dents ; et en même temps, elle sentit le tissu de sa robe remonter à bonne distance de ses genoux qu’elle plia, là aussi dans un réflexe idiot en se demandant si elle avait crié assez fort pour qu’on l’entende pendant qu’elle, tout se succédant en même temps, elle prenait conscience qu’on lui parlait à l’oreille pour lui demander si elle se souvenait — de lui en l’occurence, et la réponse était oui. Evie ne lui répondit pas cependant, à l’homme qui fit glisser la lame d'un cran d’arrêt le long de son mollet, et la culpabilité d'avoir été assez sotte pour ne pas croire qu’il reviendrait à la charge un jour ou l’autre s’insinua en elle comme toutes les images effroyables qui lui arrivèrent en masse à l’esprit lorsqu’elle s'aperçut que cette fois-ci, il était prêt à aller beaucoup plus loin qu’il y avait près d’un an de ça, à l'agence. Elle aurait dû écouter ceux qui lui avaient conseillé de faire quelque chose à ce sujet, elle aurait dû prendre au sérieux sa sécurité au lieu de se renfermer sur elle-même chaque fois qu’elle était forcée de parler de sa première agression, elle aurait dû sortir de ses schémas habituels en s’affirmant à elle-même qu’elle était capable de gérer. Elle n’en serait pas là ce soir, à sentir une partie de son visage endormie pas des gifles fortes, et peut-être même des coups de poings, tandis que l’autre était plaquée violemment contre un sol, qu’elle l’espérait, finirait par s’ouvrir en-dessous d’elle pour la sauver. Elle s’entendit pleurer, elle s’entendit manifester un mécontentement anesthésié par la force de la main qui appuyait sans vergogne sur sa tête pour que sa bouche face comme son visage, oppressée contre la moquette au point de l’empêcher de respirer pendant que le glacial d’une lame remontait doucement contre sa peau. Elle était très consciente de ce qui était en train de lui arriver, mais en même temps, son esprit se fermait à à peu près tout ce qui se passait autour d’elle, convaincue de toute façon qu’il ne se passait rien.
Et à la limite d’accepter son sort, cessant peu à peu de se débattre en se disant que ça ne lui servait à rien de lutter de toute façon, elle eut la surprise de sentir le poids de l’homme qui était au-dessus d’elle s’alléger d’un coup, et lui permettre de prendre une grande goulée d’air qui fut si pressante qu’elle en toussa en se redressant juste assez sur ses paumes pour mettre de la distance entre son visage, déjà bleuie par endroit, et le sol au-dessus duquel elle resta tout de même à demi courbée.

Elle sentit une main sur son épaule dénudée par la coupe de sa robe, une autre lui prendre le visage à deux mains, et les voix de Rhett et d’Avery lui arriver en même temps qu’un sifflement strident aux oreilles lorsqu’elle reprit pleinement conscience de son environnement et de l’expression affolée de sa soeur cadette qui inspectait son visage en lui demandant "Evie. Evie, tu m’entends ?" Elle l’entendait, mais elle ne réussit pas à le lui dire, sentant la main que sa mère avait posé sur son épaule la forcer à tourner la tête dans l’autre sens pour apercevoir une vraie terreur dans son regard qui la fit retrouver la parole et lui murmurer sans aucune hésitation "Ça va. Je vais bien, maman." Tout disait le contraire pourtant, et ce n’était pas ses bonnes intentions qui sauveraient les apparences cette fois-ci. Soudain, elle se sentit grelotter de rien d’autre que de peur, et ce sifflement persistant dans ses oreilles lui fit fermer les yeux un instant durant lequel elle entendit Celie dire à ceux qui avaient rejoints la scène "Elle va s’évanouir." Ce ne fût pas le cas, et pour le lui démontrer, Evelyn rouvrit les yeux pour se rendre compte que c’était Rhett qui avait pris le relais.

Elle était passée à côté de ce qu’il venait de se dérouler à proximité d’elle pourtant, et ne réalisa pas, retirée dans sa peur, qu’elle devait l’interruption des actions de Dominic Perry sur elle au jeune homme qu’elle observa sous la barrière de l’oeil qu’elle avait de contusionné. Un coup d’oeil cependant, et elle remarqua du sang sur sa chemise, elle remarqua qu’il tremblait, lui aussi, et dans l’immédiat, la seule remarque qui lui traversa l’esprit quand il lui demanda si ça allait, ce fût un larmoyant, mais mécanique "Tu saignes." Et sa main se tendit dans sa direction pour lui prendre l’une des siennes, et réaliser la couleur qu’avaient prises ses phalanges ; et elle aussi, à dire vrai, elle saignait. L’entaille à son mollet n’était pas visible depuis que le jupon sa robe était retombé, mais sa bouche souffrait d’une entaille provoquée par la deuxième ou la troisième gifle qu’elle avait reçue, elle ne savait plus très bien. Alors que ses doigts effleurèrent brièvement ceux de Rhett, Ettie et Celie se levèrent de concert pour le laisser gérer la situation sans pour autant les quitter, restant à proximité en gardant un oeil sur eux — elle entendait des chuchotis, Evelyn, mais ce sifflement dans ses oreilles qui rendit l'écoute des autres sons si insupportables qu’elle se sentit obligé de dire à Rhett dont elle lâcha doucement la main "Mes oreilles bourdonnent. Je comprends pas pourquoi." Parce qu’elle avait eu peur, parce qu’elle avait été frappé aussi, et parce que l’effervescence autour était-elle que son cerveau compensait en tachant de lui rappeler qu’elle était bien vivante malgré l’impression qu’elle avait d’avoir atterri dans une version de l’enfer qu’elle n’aurait jamais été capable de s’imaginer.
Toujours au sol, elle redressa le menton en même temps qu’elle se mit à claquer des dents, quand enfin, de façon plus concrète, son esprit additionnant toutes les données qu’elle avait sous les yeux, ils rencontrèrent l’oeuvre de Rhett. À côté, Avery tentait de faire asseoir l’homme que frappé en lui disant de ne pas bouger — et l'effroi était visible au travers de ses blessures, pour autant Evie eut du mal à se dire qu'il avait eu tort de la défendre de cette manière, et d’elle-même, elle lui chuchota en retournant son visage dans sa direction, s’approchant pour former un aparté inutile "C’était lui aussi la première fois." Elle pouvait lui dire à lui, elle pouvait aussi lui demander, alors qu’elle voyait Avery s’avancer vers elle pour lui demander avec délicatesse de se lever ; une certaine panique s’empara d’elle quand elle prit conscience de ce que ça voulait dire, et que sa main s’accrocha à celle de Rhett sans penser à la douleur de ses phalanges "Tu restes avec moi. Je veux qu’il reste avec moi." exigea-t-elle d’Avery quand il manoeuvra de toute sa grande taille pour l’aider à se relever alors qu’elle avait les jambes qui flageolaient, et qu’une coulée de sang lui dégringola de sous sa robe, l’entaille à son mollet réagissant à sa position soudaine, pour informer les présents qu’elle n’avait pas été blessée qu’au visage.


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Message(#)(everhett #11) end game EmptyMer 14 Déc 2022 - 10:11

Celie est plus rapide pour retrouver les côtés de sa fille. Elle l’est sans nul doute parce qu’elle n’a pas eu pour réflexe de vouloir tuer l’homme à ses côtés, elle l’est sans doute parce que ce n’est pas à lui qu’elle a longuement dédié toute son attention, même si ce n’était que pour tenter de lui faire le plus de mal possible. Elle est plutôt celle qui tente de garder sa fille alerte, qui l’ausculte de ses grands yeux inquiets, qui accapare son attention avec bien moins de délicatesse qu’à l’accoutumé encore. Toute une scène que Rhett entrevoit à peine, sa vision brouillée par la colère, son inquiétude transformée en une véritable rage sourde. "Evie. Evie, tu m’entends ?" - "Ça va. Je vais bien, maman." - "Elle va s’évanouir." Il retrouve enfin ses esprits, assez pour prendre place à ses côtés et redistribuer ses importances. Ses mains sales, abîmées et tremblantes tentent de se montrer douces et délicates mais il n’arrive même pas à en poser une contre sa joue, trop peu précis, trop accaparé par la vision de ses blessures. C’est déjà la deuxième fois qu’il l’observe mal en point et c’est le genre d’expérience qu’il aurait préféré ne jamais avoir à revivre, non pour lui, mais bien pour elle et tout ce que cela signifie, au-delà de la simple douleur. Ce ne sont pas de petites blessures, ce ne sont pas le genre de blessures qu’on récolte en trébuchant contre un caillou. Elle n’aurait jamais dû imprimer le visage d’Evie ; il aurait dû s’en assurer. "Tu saignes." Toi aussi.C’est rien.” Il souffle alors, aussi doucement que possible, ayant besoin de faire tous les efforts du monde pour contrôler un tant soi peu son timbre de voix. Son égratignure est bien le cadet de ses soucis, même si Avery en a jugé autrement: il sait déjà qu’il montera avec Evie dans l’ambulance et qu’il refusera qu’on lui donne la moindre attention tant qu’elle n’aura pas reçue toute celle qu’elle mérite après un tel moment.

Sa main, il laisse Evie l’accueillir entre ses doigts tout en serrant les dents, déjà conscient qu’elle comprendra qu’elle est très largement abîmée. Même avec son esprit largement embrouillé, c’est un constat inévitable, surtout alors qu’elle prend un grand soin à s’occuper de lui, comme s’il était vraiment celui dont l’état occupait toutes les pensées. Du bout de son pouce, il tente de chasser le sang à la commissures des lèvres de la brune, ne faisant pourtant que laisser place à d’autres gouttes pour qu’elles s’agglomèrent au même emplacement. "Mes oreilles bourdonnent. Je comprends pas pourquoi." Il se doute de la raison, mais il espère surtout que cela ne signifie rien d’autre que le fait qu’elle soit sonnée et que son corps n’est pas capable de combattre tous les maux en même temps. Il espère sincèrement qu’en lui disant ça va passer, il ne lui ment pas d’une façon ou d’une autre, parce que c’est sûrement la dernière chose dont il puisse avoir envie. A l’hôpital, il leur demandera de s’occuper de ça, et par demander, cela veut surtout dire qu’il ne lâchera pas l’équipe médicale pendant un moment, sûrement au point où on le menacera d’appeler la sécurité et de le jeter hors de l’établissement. “On va s’occuper de toi.” Il ne s’englobe pas vraiment dans ce “on” et parle surtout de l’ambulance qui est en chemin, mais il ne veut pas déjà l’alerter en lui en parlant. Tout ce qu’il tente de faire, c’est qu’elle reste calme, alerte, et surtout qu’elle n’essaie pas de se lever. Elle a peut-être (encore) un os de cassé et il ne veut pas qu’elle force dessus sans s’en rendre compte.

"C’était lui aussi la première fois." Pris de court, étonné et sans nul doute perdu, le regard de Rhett suit celui de sa petite-amie pour savoir ce dont elle parle, avant de s’en rendre compte bien malgré lui lorsque leurs deux paires d’yeux s’accordent sur la silhouette de l’inconnu tentant encore faiblement de tenir tête à Avery. Ses yeux grossissent lorsqu’il comprend enfin ce à quoi elle fait allusion, à cette première fois où il l’a déjà retrouvée en mauvais état, à cette première et surtout à celle qu’il avait considérée comme la dernière, parce qu’il semblait impossible et improbable que cela subvienne à nouveau. Tel un ballet parfaitement orchestré, les quarantenaires semblent s’échanger les tâches, Avery arrivant auprès d’Evelyn pour s’occuper d’elle et Rhett repartant vers l’inconnu pour, déjà, vouloir en terminer avec ce qu’il a commencé: il veut le tuer, il le lui a dit, et cela n’avait rien de paroles en l’air. Il voit déjà rouge à nouveau, quand bien même il n’est pas certain que son champ de vision avait opté pour un spectre de couleurs différent entre temps. C’est alors sans le moindre commentaire qu’il se lève en trombe, son regard n’ayant déjà plus quitté celui de l’inconnu depuis qu’Evie a parlé, sans que ce ne soit dans le but de demander une meilleure vengeance. Il n’y a que la main d’Avery qui l’empêche au dernier moment d’aller trop loin, ses doigts s’imprimant automatiquement autour de son bras tant il serre la pression autant que possible, déjà assuré qu’il aura besoin de toute sa force pour retenir un Rhett ayant perdu toute notion d’objectivité ou de retenue, justement. "Lâche-moi bordel.” Il a vu, Avery. Il a vu ce que cet homme a fait à Evelyn, il a vu ce dont il est capable et il est là, juste là, sous leurs yeux à tous les deux. Il est déjà vulnérable, il ne leur faudrait pas beaucoup plus d’efforts pour s’assurer une ultime fois qu’il ne fasse plus de mal à quiconque. Il ne demande même pas son aide, en réalité, il demande simplement qu’il arrête de jouer contre lui alors qu’il sait à quel point lui aussi ne veut que le bien de la jeune femme. Simplement, ils envisagent des recours différents.

Lorsqu’elle noue ses doigts aux siens, il a un mouvement de recul. Pas à cause de la douleur que ce simple geste lui provoque, mais bien parce qu’il refuse instinctivement de rester à ses côtés alors qu’une pseudo guerre Sainte l’attend à quelques pas de là. Son geste a pourtant le mérite de ramener son regard vers elle plutôt que le garde du corps et il se doit de lui concéder sa présence. "Tu restes avec moi. Je veux qu’il reste avec moi." D’un énième mouvement abrupt, il dégage son bras de la pression de la main d’Avery, promesse muette qu’il se tiendra à carreaux, pour les dix prochaines secondes au moins. “Je m’occupe d’Evie. Emmène le loin.” Ses paroles coïncident avec le moment où elle arrive finalement à se lever, même moment où du sang se retrouve à couler jusqu’à ses chevilles, force de gravité oblige. Rhett serre un peu plus les dents encore et a besoin de toute la concentration du monde pour ne pas éclater à nouveau, pour la troisième fois en bien trop peu de temps. “Maintenant.” Il presse Avery, bien conscient que si l’inconnu et lui restent dans la même pièce, il ne sera pas capable de résister à l’envie de lui faire mordre la poussière, et cela reste encore un euphémisme.

Assis toi.” En attendant les secours, en attendant que quelqu’un de compétent puisse juger de son état et, surtout, y remédier. Il n’y a rien qu’il puisse véritablement faire, lui. “Tu me laisses voir ?” Il questionne rapidement, au sujet du sang qui a coulé le long de sa jambe et dont il veut juger la gravité de la provenance, ne serait-ce pour donner le plus d’informations possibles aux secours lorsqu’ils seront présents, pour qu’ils ne perdent pas une seconde supplémentaire. “Les secours vont s’occuper de toi. Ils vont bien s’occuper de toi. Tu ne sentiras plus rien, bientôt.” Il la rassure, elle, autant qu’il se rassure, lui. Tout ira bien est le plus beau mensonge qui soit. "On a ramené des serviettes. Pour te nettoyer le visage." Sa mère interrompt et propose, sans que cela n’ait rien d’une proposition: elle ne veut pas voir le sang sur le visage de sa fille, et c’est une idée avec laquelle Rhett s’accorde rapidement. “Ça va piquer un peu.” Il en fait son devoir, de tâcher de sang la serviette en question, de la nettoyer brièvement dans le verre d’eau allant avec, et de recommencer la tâche, encore et encore, avec l’illusion qu’il sert à quelque chose à ses côtés, pas seulement en tant que chien de garde.
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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
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(everhett #11) end game FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
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Message(#)(everhett #11) end game EmptyDim 18 Déc 2022 - 10:29


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@Rhett Hartfield (everhett #11) end game 873483867 (crédit gif/ssoveia)

*tw agression physique*

Tout se succéda trop brutalement pour qu’Evie puisse se rendre compte que ce n’était pas tout à fait le bon moment pour faire des aveux à propos de tout et son contraire. À l’intérieur d’elle, tout tremblait, et à l’extérieur se répercutait son agitation qui la fit frémir à intervalles réguliers, et davantage encore lorsqu’elle vit Rhett se lever d’un bloc pour se diriger de nouveau vers Dominic Perry. Avery était vif et réactif, il avait ça en commun avec Rhett, à croire que dans d’autres circonstances, dans une autre vie, ils auraient été de parfaits coéquipiers, à agir dans l’intérêt de l’autre dans un ballet de muscles et un nuage de testostérone qui faisaient redouter le pire à la jeune femme qui s’entendit dire dans un chevrotement qui ne lui ressemblait définitivement pas, elle qui était toujours si sûre et si droite "Non, non, non." Des paroles prononcées comme un retiens-le qu’Avery prit en compte en mettant ses propres principes de côté, ses doigts se refermant sur le bras de Rhett qui lâcha prise uniquement parce qu’on lui interdit d’agir ; et les tremblements d’Evie redoublèrent au point qu’en se levant, elle se sentit vulnérable.
Il n’y avait plus tellement de place pour sa force de caractère à ce moment-là, et l’humiliation était telle que, sous la masse de ses blessures palpitant à différents endroits, elle se sentit idiote. Comme une gamine prise sur le fait d’une grosse bêtise, elle savait qu’elle avait mal agit et qu’elle n’aurait aucune excuse à manifester à ce sujet. Les explications qu’elle devrait donner à autrui dans quelques heures à peine, elle lui faisait déjà mal au ventre. Les réprimandes qu’elle recevrait bientôt, elle savait qu’elle les mériterait. Seulement, ce n’était pas plus facile à accepter pour elle, de s’apercevoir qu’elle avait manqué de jugeote, qu’elle avait peut-être eu trop d’amour-propre pour envisager véritablement qu’on l’aide à régler ce problème qui partait d’une histoire aussi intime qu’elle était difficile dans le fond, bien qu’elle prétendait le contraire pour garder sa dignité de femme, celle qu’on avait bafouée en la traitant comme la traînée du curé du coin. Elle n’avait pas pris le problème dans le bon sens, c’était une évidence qui la fit pleurer de nouveau. A l’époque, elle avait eu peur, certes, pas pour les bonnes raisons cependant : elle avait craint la vendetta contre elle, comme chaque fois qu’il se passait quelque chose qui la concernait, Evelyn avait bêtement craint qu’on la traite en coupable et non en victime. Finalement, ce qu’elle avait tant redouté, ce serait ce qui causerait son  prochain chagrin puisqu’elle pouvait déjà entendre son entourage lui scander qu’elle aurait dû en parler, qu’elle aurait dû se confier : sans doute, elle ne disait pas le contraire, mais comment le faire quand on a si longtemps été mal jugé que battre en retraire et garder ses secrets devient un mécanisme de défense ?

Ses mains vacillantes remontèrent sur son propre visage lorsqu’elle jeta un oeil à la scène qui se déroulait, se tenant les joues en assistant à un duel silencieux, Rhett et Avery se fixant en chiens de faïence pendant, qu’enfin, le premier concède au second qu'il valait mieux soustraire le coupable à sa vue. Il se mit à rire, Dominic Perry, du rire du fou ; celui des bons thrillers, où le responsable de tous les maux de la terre se réjouit de l'attention qu’on lui porte soudain, sa quête ayant été menée à sa fin, son oeuvre finalisée avec une précision d’orfèvre qui resterait dans les annales. Et ça aussi, ça lui fit peur à Evie qui se laissa conduire par Rhett sans rechigner, sans oser non plus suivre la sortie de son agresseur tant il revêtait le masque du croque-mitaine qui la suivrait jusque dans ses cauchemars.
Elle ne pensait pas à la suite, alors qu’en écho, elle percevait la voix de sa mère qui disait au responsable officiel de la sécurité des lieux "Je veux savoir qui il est et comment il est parvenu à passer le cordon de sécurité sans invitation. C’est votre travail, faites-le correctement pour une fois." Dans d’autres circonstances, elle serait intervenue, Evelyn. Elle aurait demandé à sa mère de baisser d’un ton, de considérer ses employés comme des individus à part entière et pas comme des machines, sauf que le monde dans lequel elle s’était brièvement retirée exerçait trop de pression sur elle pour qu’elle ne réussisse à faire quoi que ce soit d’autre que se concentrer sur Rhett et sur la volonté qu'il déploya à s'occuper d’elle quand tout ce qui l’inquiétait, elle, c’était lui, et lui seul "Il faut que tu vois un médecin. Je vais bien. Tu saignes." Et ce n’était même pas un mensonge selon sa propre perception des choses, qu’elle allait bien, quand bien même elle continuait de grelotter, et que sa soeur cadette vint déposer la veste de costume de son époux sur ses épaules pour atténuer le froid qui semblait la transir et que sa mère vint apporter à Rhett de quoi lui débarbouiller le visage, ainsi assise entre deux rangés de manteaux, son regard fiché dans celui du jeune homme auquel elle s’accrochait en désespoir de cause.
Avant ça, il lui avait demandé s’il pouvait voir sa jambe. Sans émettre le moindre son, sa tête opinant seulement, elle l’avait laissé relever doucement son jupon pour se rendre compte de l’estafilade sanglante qui longeait sa jambe, du creux de son genoux jusqu’à sa cheville. Dans la manoeuvre, elle tacha le pantalon du jeune homme, et elle jugea de l’horreur que ça devait représenter pour lui, d’avoir soudain son sang qui tachait ses vêtements. Pour autant, sur le coup, elle n’avait pas réagi à sa blessure autrement qu’en la fixant : elle le faisait maintenant, alors qu’elle sentait la délicatesse tremblante de Rhett lui essuyer le sang qu’elle avait au coin de la bouche "Je sens rien, c’est pas douloureux." lui assura-t-elle en claquant des dents, et sa tête se leva dans une sorte de panique quand, à côté, elle réussit à adoucir son ton lorsqu’elle reprit presque sans pause "Je suis désolée, Rhett." Ses yeux papillonnèrent, et là encore, alors que l’un d’eux était quasiment fermé, ça ne lui faisait pas mal "Je suis désolée, j’aurais dû t’écouter. J’aurais dû faire quelque chose, j’aurais dû parler de lui à quelqu’un. Je connaissais son nom, c’est Owen qui me l’a dit." lui avoua-t-elle dans la foulée, et ce dans une oeillade fixe qu’elle posa sur lui, prête à se prendre de plein fouet sa déception lorsqu’il se rendrait compte qu’effectivement, elle avait bel et bien joué avec quelque chose de trop dangereux pour elle.
Elle en était consciente, elle ne s’attribuerait pas le bon rôle dans tout ça, et alors que deux policiers rentrèrent dans le petit espace qui se vida sous la voix autoritaire de sa mère, elle continua à l’adresse du jeune homme "C’est ma faute, je suis tellement désolée." "Mademoiselle Pearson, on s’excuse de vous interrompre." Son regard s’affirma dans celui de Rhett quand, se remplissant de nouveau de larmes, elle lui demanda sans regarder l’agent qui s’adressait à elle "Je veux pas parler maintenant, je m’en sens pas capable. Tu restes avec moi." C’était instinctif, cette façon qu’elle avait de le rendre responsable d’elle quand tous autour oeuvraient pour sa cause ; elle le choisissait lui comme rempart, et c’était sans doute un peu injuste compte tenu de l’état dans lequel il se trouvait également, mais à le voir déployer autant de force pour la défendre, Evie, dont la perception des choses n’était pas celle dont elle jouissait d’accoutumé, elle se laissait tenter par l’éventualité que c’était peut-être bien lui son meilleur avocat.


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Message(#)(everhett #11) end game EmptyJeu 22 Déc 2022 - 1:22

Celie parle derrière lui sans qu’il ne l’écoute, sans même qu’il ne l’entende aussi. Toute son attention est dirigée vers Evelyn, il la lui donne toute entière comme si cela allait lui permettre qu’on passe l’éponge sur ses erreurs et son tempérament impossible auquel Avery lui-même a dû se heurter. "Il faut que tu vois un médecin. Je vais bien. Tu saignes." C’est un débat qui ne peut connaître de compromis, et même dans son état Rhett peut s’en rendre compte, raison pour laquelle il se contente de hausser la tête et mimer de capituler. “J’irai voir un médecin.” Il ne précise pas la temporalité ; elle n’aimerait sûrement pas la sienne. Il s’occupera de sa seule et unique blessure quand il sera certain qu’elle est déjà entre de bonnes mains de son côté, ce qui n’est pour l’instant pas le cas même si tout le monde tente de s’occuper d’elle. Personne n’est médecin, mais tout le monde fait au mieux, à commencer par sa soeur qui lui donne une veste faisant office de couverture et sa mère qui amène des tissus mouillés à Rhett pour qu’il la débarrasse du sang sur sa peau. “Ca va même pas piquer.” Il lui offre un sourire qui se veut rassurant lorsqu’il rapproche le tissu de son visage pour le nettoyer, avant de se rendre compte qu’il est encore bien trop excité et empli d’adrénaline pour avoir les gestes doux qu’il voudrait. Sa main retombe un instant, il ferme et ouvre le poing à plusieurs reprises, se rend compte par la même occasion de l’état de ses phalanges, et reprend finalement sa manœuvre, tant bien que mal. Son sourire est infiniment plus difficile à tenir lorsqu’elle lui donne le droit de regarder légèrement sous sa jupe, assez pour se rendre compte de la présence d’une large entaille contre son mollet. Il ne veut pas l’alarmer et il ne veut pas la faire se sentir coupable non plus, alors il retient tout commentaire et toute réaction, son manque d’objectivité flagrant sur la situation le laissant même incapable de statuer sur son besoin, ou non, de points de suture. Les tissus qu’il pose contre son mollet s’imbibent aussitôt de rouge sans que la plaie ne semble moindrement nettoyée, ce qui laisse sa gorge se nouer sous le coup d’une certaine émotion couplée à une culpabilité évidente. "Je sens rien, c’est pas douloureux." Plus que de le rassurer, seul l’effet inverse se produit alors qu’il craint de son corps soit entré dans une phase critique. Pour autant, il préfère encore replonger son regard dans le sien et dégager une de ses mèches, pour mieux poser sa main contre son cou ensuite.

"Je suis désolée, j’aurais dû t’écouter. J’aurais dû faire quelque chose, j’aurais dû parler de lui à quelqu’un. Je connaissais son nom, c’est Owen qui me l’a dit." Et s’il était prêt à déjà lui dire qu’il ne lui en veut pas le moins du monde, il retient les mots une seule seconde de plus, uniquement parce que la donne change du tout au tout lorsqu’elle annonce la fin de sa phrase: il n’en veut toujours pas à Evie de quoi que ce soit, par contre c’est la tête d’Owen qu’il imagine soudainement au bout d’un pic. Et ce n’est qu’à peine une métaphore. “On en parlera plus tard. C’est pas urgent. C’est pas grave, Evie.” Il veut la ménager et il veut se ménager lui aussi en retour, trop peu certain de pouvoir garder son calme: il ne peut pas tout mener de front, et gérer un seul problème à la fois est déjà bien assez difficile à en juger par son tempérament chaud. C’est justement à cause de ce tempérament à fleur de peau et toujours prêt à en venir aux poings qu’il n’attendait pas le moins du monde l’arrivée de la police, quoique les raisons de leur présence semblent évidentes. "C’est ma faute, je suis tellement désolée." Il voudrait lui énoncer une bonne fois pour toutes la raison primaire pour laquelle il ne lui en veut pas et pour laquelle il n’a pas la moindre once d’objectivité à son égard mais il refuse de le faire de cette façon, ici et maintenant, raison pour laquelle ses mots prennent la forme d’un simple baiser reposé contre sa tempe, là où il est à peu près certain qu’elle ne risque pas d’avoir mal. L’homme qui lui a fait ça finira par payer, voilà tout ce qu’il en dit.

"Mademoiselle Pearson, on s’excuse de vous interrompre." - "Je veux pas parler maintenant, je m’en sens pas capable. Tu restes avec moi." Il hoche la tête, replace la veste sur ses épaules comme si cela allait pouvoir l’aider à moins claquer des dents ou à moins avoir envie de pleurer. Ses doigts s’affairent à faire redescendre les plis de sa jupe et il joint à nouveau ses genoux entre eux, bien qu’il soit conscient que cela participera à imprimer le sang de son mollet sur l’autre jambe. “C’est pas à lui que vous devriez poser des questions plutôt ? Il l’a attaquée et elle est en état de choc, vous le voyez bien !” - “Monsieur, nous ne faisons que notre travail. Un collègue interroge déjà l’homme en question et nous aurons des questions à vous poser aussi… Monsieur Hartfield ?” - “Mon cul. Elle vous a dit qu’elle ne peut pas parler maintenant.” Il le pourrait, lui, mais il n’a aucune envie de quitter Evie, surtout alors qu’il est certain que les policiers en profiteraient pour l’interroger contre son gré. En d’autres termes, la colère de Rhett n’a d’égale que l’attitude stoïque et professionnelle du policier face à lui. Des cas comme lui, il en voit sûrement tous les jours. “On vient s’assurer que la situation ne dégénère pas.” L’ancien sportif laisse échapper un rire amer alors qu’il se redresse pour prendre place aux côtés d’Evie sur le banc, ses jambes flageolantes pour bien des raisons. “Un peu tard pour ça, non ?

"Les ambulances arrivent dans deux minutes." Annonce un collègue, la voix plus lointaine. Rhett passe son bras autour des épaules d’Evelyn et la presse doucement contre lui, plus délicat que jamais dans ses gestes: pour ne pas risquer de la surprendre autant que de lui faire mal. “Vous pouvez garder vos questions pour demain ? On sera toujours là. Vous savez qui on est, et ni elle ni moi n’avons prévus de nous enfuir.” Elle n’a pas la tête à déjà ressasser les événements et, pour dire vrai, lui non plus. Elle a besoin de soins et d’une bonne nuit de sommeil, laquelle n’est jamais véritablement synonyme d’hôpital pour autant. Lui, il a un peu moins besoin de soins, tout autant besoin de sommeil, et surtout terriblement besoin qu’on lui donne un foutu calmant. Le regard du policier vacille de Rhett à Evelyn, cette dernière ayant déjà statué ne pas se sentir capable de parler pour le moment. Il n’a sûrement pas d’autre choix que de se plier à la demande, Evelyn étant purement une victime ; là où Rhett joue plutôt sur les deux tableaux, en témoigne le fait que l’agresseur ait lui aussi besoin d’une visite médicale. “Vous allez le mettre sous les barreaux, pas vrai ? Après ce qu’il lui a fait, il va payer ?” Il y a les preuves et les témoins, maintenant, alors ce connard ne pourra plus jamais s’en sortir impunément, n’est-ce pas ? Rhett jure qu’il a besoin d’une réponse positive plus que jamais, ou sinon il risque de passer les prochaines heures et jours de sa vie à fomenter un plan de vengeance parfait - dans sa finalité, pas dans sa conception en tant que telle.

"Une minute."

Il décale doucement son visage en direction d’Evelyn, de façon à ce que son nez effleure sa joue et qu’il puisse murmurer tout bas. “Je reste avec toi, c’est promis. Tout va bien se passer.” Il ne l’abandonnera pas.
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RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
(everhett #11) end game C0debd23c7170bdcb67e7b7a37f145c127290602
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
(everhett #11) end game Tumblr_inline_pdyrgdMvRV1uyanoc_250
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)(everhett #11) end game EmptyJeu 29 Déc 2022 - 11:18


end game
@Rhett Hartfield (everhett #11) end game 873483867 (crédit gif/ssoveia)

*tw agression physique*

"Si ça l’est, j’ai tout gâché." L’instance était soudainement prononcée, et ce presque de but-en-blanc, parce que c’était ce qu’elle ressentait sur le moment. Evie avait des défauts à la pelle, elle ne s’en cachait pas, surtout pas pour répondre au besoin compulsif de sa famille de prétendre que chaque membre qui la composait était doté de l’aura divine. Ce n’était pas son cas, et ça se répercutait sur la vie qu’elle menait, sur la vie qu’elle essayait de bien mener, sans jamais y parvenir totalement parce que ses névroses prenaient trop de place et qu’à la seconde où elle pensait pouvoir enfin être heureuse, elles revenaient à la charge sans qu’elle ne se sente assez courageuse pour les repousser pour de bon. Elle avait toujours été lâche, c’était ce défaut en particulier qui lui avait soufflé que ça ne serait guère une bonne idée d’agir à propos de Dominic Perry.
Rhett devait l’entendre, il devait aussi le comprendre. Elle ne voulait pas qu’il la voit autrement que comme, elle, elle se voyait : à mériter plus souvent qu’à son tour ce qui lui arrivait à cause de ses troubles et de ses lacunes qui la poussaient souvent à prendre les mauvaises décisions et à foncer tête bêche là où elle récoltait ce qu’elle semait sans en avoir l’air. Elle savait, que Rhett ne voudrait rien entendre à ce sujet, qu’il lui dirait qu’elle disait n’importe quoi, qu’elle était trop dure avec elle-même, qu’il ne voudrait pas s’attarder, et peut-être que c’était lui qui avait raison : ce n’était pas le bon moment pour se faire des reproches ni pour en recevoir, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher.

Ils furent interrompus de toute façon, le vestiaire se vidant peu à peu sous l’autorité d’une Celie Pearson maîtresse de ses émotions ; et la mission qu’Evelyn donna à Rhett fut accomplie avec une virulence que, là encore, elle aurait tenté d’adoucir si les circonstances avaient été différentes, mais la vérité c’était que maintenant, retirée dans un coin du vestiaire avec le jeune homme à ses côtés, elle espérait que son entrain à repousser quiconque tenant à s’approcher d’elle serait assez dissuasive pour qu’on les laisse en paix — parce qu’elle ne voulait personne d’autre que lui à ses côtés, c’était aussi simple que ça.
Sous le poids de l’effroi qui la faisait grelotter, ses douleurs endormies par l’adrénaline qui courait dans ses veines, elle ne le trouva pas injuste de prendre sa défense comme il le fit, et elle s’imagina être capable de faire exactement la même chose si les rôles étaient inversés, encore qu’elle n’aurait pas eu le courage de se jeter à corps perdu sur un potentiel agresseur, aussi elle avait d’autres armes à sa portée, Evelyn. Gardant le silence, continuant de trembler, elle leva les yeux vers l’agent qui la toisait pendant que Rhett tachait de faire entendre son avis à propos de l’interrogatoire qu’on voulait lui faire mener, et le bras qu’il passa autour d’elle, elle le prit pour ce qu'il était : une protection dans laquelle elle se nicha sans demander son reste, sa tête se tournant légèrement pour pouvoir blottir son nez dans le creux de son cou, marquant de nouveau un point ensanglanté sur le bord de sa chemise qui s’imbibait déjà à cause de l'entaille qu’il avait au flanc "Très bien, comme vous voudrez." La voix de l’agent se gorgea de lassitude lorsqu’il adhéra à la requête de Rhett sans y croire véritablement,  son soupir marquant sa reddition. Sans doute déçu de devoir annoncer à son supérieur que ses ordres avaient été discutés, il fit un pas de recul ; sur le fond néanmoins, il restait convaincu que laisser le temps à la jeune femme de reprendre sa respiration aiderait l’enquête. Dans le même temps, un doigt se pointa en direction de Rhett, le genre qui donne l’impression d’être un sale gosse qui se fait réprimander "Mais on exclu pas l’idée de vous suivre à l’hôpital ne serait-ce que pour garder un oeil sur vous et votre femme. Vous serez en sécurité là-bas." Il se redressa, prenant en considération la suite des propos de Rhett prononcés sous forme de questions auxquelles il répondit avec pragmatisme, un nouveau soupir faisant frémir ses narines "C’est l’enquête qui nous permettra de juger si c’est possible ou pas, il a pas l’air dans son assiette non plus, et ça part pas uniquement du constat des blessures que vous lui avez infligées. Il a un problème." fit-il, faisant changer la trajectoire de son doigt pour le porter à sa tempe histoire d’illustrer son propos en la tapotant plusieurs fois. Evie comprit ce qu’il voulait dire à la seconde sans pouvoir vraiment apporter une réaction logique à ce qu’elle saisissait : ce n’était pas derrière les barreaux qu’on devait le coller, Dominic Perry, mais dans un centre de soins spécialisés pour les gens comme lui.
"Une minute." entendit-elle, et l’agent les quitta au moment où le nez de Rhett marqua une pression sur sa joue pendant qu’elle fermait les yeux en lui disant tout bas, elle aussi "J’ai même pas fait mon discours. On a fait tout ça pour rien. C’est n’importe quoi, je suis tellement désolée." Ses yeux papillonnant quand elle les rouvrit, elle ne parla pas plus fort lorsque, au travers des mots doux de Rhett, elle lui demanda "Comment tu peux en être sûr, comment tu fais pour pas vouloir partir alors que j’ai provoqué tout ça ?" La réponse, elle ne l’aurait sans doute pas ce soir "Evie, ma chérie, il faut que te lèves. L’ambulance est arrivée." Celie revint vers elle pour l’aider, mais la volonté de sa fille à ne pas quitter Rhett la fit camper sur ses positions le temps d’une seconde au moins "Il monte avec moi. Il doit voir un médecin. Il faut prévenir ton frère, tu veux qu’on prévienne Ruben ?" demanda-t-elle aussitôt à Rhett, laissant Avery la lever doucement comme sa main ne quittait pas celle du jeune homme, la serrant le plus fort qu’elle le pouvait avec une maladresse qui raviverait sans doute la douleur qu’il devait ressentir au niveau de ses phalanges, le forçant lui aussi à se lever pendant que ses paroles diffuses sortaient désordonnées de ses lèvres qu’elle sentait engourdies par les coups qu’elle avait reçu. Quand ses yeux se posèrent sur l’escouade de secouriste qui s’approchaient d’elle avec leur matériel, elle se braqua et fit un pas en arrière, s’accrochant à Rhett pendant qu’autour, une panique relative éclot "Je veux pas sortir sur un brancard. Je peux marcher, reste avec moi." lui demanda-t-elle de nouveau. Si elle avait une confiance aveugle en Rhett, elle ne pouvait pas prétendre la même chose à propos de sa famille, et elle avait raison. Immédiatement, elle sentit qu’on essayait de la détacher du jeune homme, et quand elle se rendit compte que c’était les mains de Celie qui s’évertuait à la faire céder à sa requête silencieuse, elle comprit qu’elle n’était pas au bout de ses peines et que le piège autour de sa prise en charge se refermerait sur elle à la minute où elle mettrait les pieds dans cette ambulance.

rp terminé.


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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