(Griffiths #3) you're dancing around the room when the night ends
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
you're dancing around the room when the night ends
'Cause when you're fifteen, Somebody tells you they love you You're gonna believe them And when you're fifteen Don't forget to look before you fall
Mai 2006.
Je crois que nous avions eu l'idée en même temps, au même instant, à la seconde où les mots quittèrent les lèvres de Maddy et que mon regard croisa celui de Mabel. Un éclat furtif brilla dans nos iris, nous restâmes calmes que si de rien était, pendant que nos cerveaux s'emballaient. Maddy passait le weekend chez son copain, les parents étaient absents, et ma cousine rappelait à moi et sa sœur d'être sages pendant deux jours. On avait hôché la tête - sages nous ? mais bien sûr Maddy tu nous prends pour qui ! - et j'étais sûre qu'elle-même si croyait pas une seule seconde, mais tant pis. Elle faisait semblant de nous faire confiance et nous faisons semblant d'en être dignes ; c'était classique chez les Griffiths.
L'instant d'après, dès que Maddy eut le dos tourné, Mabel et moi se mirent à ricaner, à se murmurer nos plans et nos idées, l'excitation pétillant dans nos estomacs. Une soirée, une vraie soirée, avec tous nos amis, de la musique, à boire, mais surtout, avec Brandon.... J'allais appeler Suzy pour que son frère nous achète de l'alcool, Mabel commençait à lancer les invitations. On avait révisé celle pour Brandon, Mabel s'était entraînée à poser la question avec détachement, on avait enchaîné les fous rires hystériques et le ton pour la soirée était donné : Mabel allait enfin conclure avec son crush ultime.
J'étais tellement excitée que j'en oubliais presque que mes parents ne m'avaient pas appelé depuis une semaine malgré leur promesse de le faire. Maman était sortie de sa cure thermale et ils m'avaient dit partir faire un tour de l'Autriche pour voir les montagnes et prendre l'air, quelque chose comme ça. J'avais marmonné un "oh, cool" au téléphone : j'avais appris avec le temps à ne plus demander quand est-ce qu'ils comptaient revenir, à ne plus m'offusquer sur leur absence de questions sur ma vie. Secrètement, je commençais à espérer qu'ils restent le plus longtemps possible en Europe. Au moins, ici, j'avais gagné une sœur, Mabel, et une.... sorte d'autre sœur, aussi, malgré toutes les tensions et les jugements. Maddy était une cousine difficile, une sorte de grande sœur parfaite qui se substituait aux parents - et si les miens étaient physiquement absents, littéralement en Europe, mon oncle et ma tante étaient là sans être là, sans cesse sur nos dos et impossible à satisfaire avec leurs attentes démesurées pour lesquelles moi et mes cousines étions en compétition constante, mais complètement éloignés émotionnellement de nos vies. L'ambiance à la maison était étrange... Mais au moins, j'avais Mabel.
La soirée fût exactement tout ce dont nous avions rêvé, le genre d'événement qui nous vaudrait une sacrée réputation de meufs stylées au lycée. On avait bu, dansé, rit, et à chaque heure et verre qui passaient, l'ambiance devenait un peu plus électrique. Ce n'était pas la première fois que je buvais, mais j'avais rarement été aussi ivre - je flottais, me prenais les pieds dans le tapis, riais aux éclats à la moindre plaisanterie. J'avais quinze ans et le monde entier m'appartenait...
... Mais ce matin, le monde pesait extrêmement lourd sur mon crâne et mes paupières. Je bougeai sous ma couette, sentant que chaque mouvement faisait monter la nausée. Des bouts de la soirée me revenait par flashs ; Mabel et moi en train de rire dans la cuisine sur une blague que personne d'autre ne pouvait comprendre à part nous, Suzy en train de danser avec sa robe à paillettes, se cognant contre la bibliothèque et faisant tomber des livres, le jeu d'action ou vérité qu'on avait lancé vers une heure du matin. Je me levai de mon lit et me trainai vers la chambre de Mabel. Je poussai la porte doucement et passai ma tête dans l'entrebâillement pour voir vérifier qu'elle était réveillée avant de me glisser dans la pièce et de monter dans son lit.
« Maaaaabs.... » Dis-je d'une voix plaintive avec mon air dramatique. « J'ai envie de voooomir.... » Je m'installai sous la couette, posai ma tête sur son épaule, glissant mon bras autour d'elle dans une petite étreinte. J'étais consciente d'être toujours particulièrement collante avec Mabel, mais je ne pouvais pas m'empêcher. « Je crois que j'ai déjà vomi, » ajoutai-je avec un rire. « J'espère que c'était dans les toilettes. » Le reste de la maison était silencieuse, et je remerciai le ciel que Maddy ne rentre pas avant la fin de la journée. Une pizza et un Doliprane et je pourrais surement retrouver la force de ranger la maison avant qu'elle ne remarque quoi que ce soit. Je me souvenais mal de la fin de la soirée, mais il me semblait que nous n'avions rien fait de grave, pas plus que renverser quelques verres sur le sol. J'avais un vague souvenir d'aspirateur sans savoir pourquoi. Je me souvenais aussi d'avoir cherché Mabel pendant un moment, après avoir remarqué qu'elle avait disparu avec une de ses amies, visiblement dans la chambre de Maddy. Je redressai un peu ma tête et regardai ma cousine : « T'as disparu hier soir à un moment, tu faisais quoi avec ta pote dans la chambre de Maddy ? Vous cherchiez son journal intime ? » Plaisantai-je - c'était une recherche que nous avions déjà effectué sans succès plusieurs fois, dans des moments où nous étions particulièrement en colère contre elle.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
:
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
Stolen dreams took our, our childish days ; still ain't nothin' changed, now we're grown ; we're still young, still got our mindless ways ; and our timeless phase, kickin' songs ∆ Kygo et The Chainsmokers, Family
Mabel avait dû se mordre les joues pour ne pas éclater de rire. La situation devenait de plus en plus étrange à chaque minute qui passait. Que leurs parents soient partis en voyage tous les deux, c'était normal. Même quand les filles étaient petites, ça leur arrivait régulièrement, et Mabel se souvenait que ça ne changeait pas grand-chose puisque c'était de toute façon les nourrices qui s'occupaient d'elles. Mais depuis qu'elles avaient grandi, et encore plus depuis que Marceline était venue vivre avec elles, Maddy avait été intronisée grande sœur responsable, devant gérer les deux plus jeunes.
Et c'était là que tout dérapait. Maddy avait prévu de profiter de l'absence des parents pour filer chez son copain. Ce qui laissait donc les deux plus jeunes seules dans l'immense demeure, à "devoir être sage" selon les mots de l'aînée. Comme si Mabel ou Marceline savaient se tenir sages comme des images... C'était déjà compliqué pour l'une et l'autre, mais pire quand elles étaient réunies, comme c'était le cas depuis des mois !
C'était donc sagement que les deux cousines avaient entrepris d'organiser une soirée de l'enfer dans la demeure des Griffiths. Une opportunité pour Mabel d'inviter ses crushs - Brandon de manière nerveuse mais assumée, Emily de manière plus secrète. Son attirance pour le même genre restait un sujet qu'elle avait du mal à comprendre et qu'elle ne voulait pas aborder avec sa famille, même avec sa cousine. Elles étaient proches, mais il y avait des choses qu'elle ne pouvait pas lui dire, de peur de se faire rejeter...
Mabel avait réussi à s'éclipser avec l'une puis avec l'autre sans attirer l'attention, profitant de la chambre de sa sœur pour expérimenter avec Emily et Brandon. Parce que Marceline n'irait jamais la chercher dans la chambre de Maddy, ce qui lui avait laissé le champ libre pour occuper les lieux.
Et puis tout le monde était parti, et elle avait retrouvé la chaleur de son lit, la tête tournant sous l'alcool et les émotions. Avant de se retrouver agressée par une Marceline à l'haleine de poney, toute moite et collante. Elle grogna en se réveillant, avec l'impression que ses muscles étaient trop mous pour repousser sa cousine. Elle se contenta donc de rester allongée, essayant de faire du lien dans les sons prononcés par sa cadette.
« Vomis pas dans mon lit » grommela-t-elle.
Elle essaya d'ouvrir les yeux, bénissant son elle de la veille qui avait pensé à tirer les rideaux. La lumière était dérangeante mais pas aveuglante. Elle regretta pourtant quelques secondes plus tard de ne pas avoir l'excuse de la lumière pour pouvoir râler et éviter de répondre à la question de Marceline... Parce qu'elle n'avait aucune envie de parler d'Emily.
« Elle voulait voir la chambre de Miss Si-Parfaite » broda-t-elle, toussotant un peu à cause de sa gorge sèche.
Mabel pensait pourtant avoir été discrète, mais ce n'était visiblement pas le cas... Enfin, avec un peu de chance, Marceline n'avait pas fait attention quand elle avait disparu et ne remarquerait pas trop le mensonge.
« Tu te pousses ? Faut que j'aille me chercher un verre d'eau. Et une montagne de doliprane. »
Elle avait essayé de se lever, et le regrettait maintenant amèrement en sentant sa tête tourner douloureusement. Au bout de quelques minutes, la chambre sembla se stabiliser autour d'elle, et elle put attraper son téléphone, qui vibrait doucement sur la table de nuit. Elle sourit devant les mots d'Emily et de Brandon, avant de pousser un cri en voyant l'heure.
(Pas une bonne idée, puisque sa migraine augmenta immédiatement.)
« Marcel, Maddy revient dans trois heures ! »
Elles avaient un sacré nettoyage à faire, et Mabel devait trouver le moyen d'aller discrètement changer les draps dans la chambre de sa sœur, histoire que Maddy ne se doute pas de ce qu'elle y avait fait.
I'm gonna, I'm gonna lose my baby so I always keep a bottle near me (rehab ; amy winehouse)
Dernière édition par Mabel Griffiths le Ven 2 Déc 2022 - 15:51, édité 1 fois
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
you're dancing around the room when the night ends
'Cause when you're fifteen, Somebody tells you they love you You're gonna believe them And when you're fifteen Don't forget to look before you fall
J’avais beaucoup trop mal à la tête pour vraiment protester de quoi que ce soit. La nausée était logée dans ma gorge, un rappel douloureux à tous les verres que j’avais enchainé, et qui me faisait me demander pourquoi est-ce que les gens buvaient autant en premier lieu. Est-ce que ça valait vraiment la peine ? Parce que j’avais franchement passé une super soirée mais le prix à payer me paraissait un peu trop élevé. Mabel semblait un peu plus résiliente que moi, car elle amorça un mouvement pour se lever. J’avais plutôt prévu de rester dormir avec elle jusqu’à que les heures épongent toute ma gueule de bois.
« J’veux bien une montagne de doliprane aussi, » ajoutai-je à l’attention de ma cousine qui se penchait vers son téléphone. Curieuse, je plissai les yeux pour essayer de distinguer qui l’avait contacté, mais l’écran était flou et ma tête trop lourde. Elle avait l’air d’avoir plusieurs messages. Le visage de Brandon m’apparut quelques instants dans la tête et je voulus demander à Mabel comment s’était passé la soirée, mais elle me coupa en hurlant - beaucoup trop fort - après avoir constaté l’heure. Je poussai un immense soupir appuyé et enfonçai mon visage dans l’oreiller. « C’est fichu, Mabs. On va mourir, » ajoutai-je dramatiquement. Mais évidemment c’était mal connaître la détermination de ma cousine et l’habitude que j’avais de la suivre, même si je comptais bien me plaindre tout du long. On se leva du lit et j’appuyai chacun de mes mouvements d’un soupir triste, comme si j’étais un prisonnier qui allait à sa propre exécution. « Allez, ça ne peut pas être si terrible que ça ? » Dis-je alors qu’on se dirigeait vers le salon.
Oh. C’était ”si terrible” que ça.
« Oh putain, » lâchai-je. Je fis quelques pas au milieu des verres en plastiques qui jonchaient le sol dont le parquet collait. Des paquets de chips étaient éventrés près du canapé dont l’un des coussins étaient tâchés d’une couleur étrange, il y avait des pailettes un peu partout, des livres par terre, l’aspirateur près de… « Nooon, pas l’urne… » Soupirai-je en m’approchant. L’urne avec les cendres de la grand-mère de Mabel et Maddy. Ca me revenait maintenant : Suzy l’avait fait tombé en se cognant contre la bibliothèque, provoquant au passage une avalanche de livres. L’urne n’était pas cassée, mais elle s’était ouverte et avait répandu la moitié de son contenu sur le sol. On avait visiblement eu la bonne idée de remplacer la cendre manquante avec un peu de poussière de l’aspirateur. Je constatai les dégâts avec une grimace et parti attraper de quoi nettoyer toute la pièce, dont un immense sac poubelle pour jeter tout ce qui trainait. Je commençai à attraper les verres à moitié vide qui trainaient, l’odeur d’alcool me donnant à nouveau envie de vomir. « Rassure moi, vous avez pas fait la fête comme ça avec Emily dans la chambre de Maddy, hein ? » J’imaginais Maddy retrouver sa chambre dans cette état et je me doutais qu’elle nous aurait littéralement arraché la tête. Je relevai la tête vers Mabel en plissant les yeux, curieuse : « Ou avec Brandon, d’ailleurs. Faut que tu me racontes !! »
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
:
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
Stolen dreams took our, our childish days ; still ain't nothin' changed, now we're grown ; we're still young, still got our mindless ways ; and our timeless phase, kickin' songs ∆ Kygo et The Chainsmokers, Family
Mabel essayait de se forcer à bouger, bien consciente qu'il fallait qu'elles commencent le ménage avant que la fille parfaite de la famille ne vienne... Pire que la déception de leurs parents, il y avait la colère de Maddy-si-Parfaite, qui n'apprécierait pas du tout d'apprendre que ses cadettes avaient profité d'être seules à la maison pour y mettre un bazar monstre.
« Je refuse de mourir tuée par Maddy. C'est une psychopathe, elle nous torturera d'abord ! »
En leur faisant faire le ménage en aboyant ses ordres peut-être. Parce que pour le moment, tout ce que voulait Mabel, c'était du silence et du noir, et rien d'autre. Sauf que le salon était dans un état horrible, comme si une licorne avait été malade et avait recouvert tout le sol de déchets colorés et de restes inidentifiables.
« La prochaine fois qu'on fait une soirée, on se débrouille pour qu'elle soit pas chez nous... Comme ça on aura pas à nettoyer après » maugréa-t-elle.
Quelqu'un avait dû renversé un paquet de paillettes, le genre qu'elles allaient encore trouver dix ans plus tard parce que ça allait se coincer partout, même si elles passaient l'aspirateur et la serpillère.
Mabel commença par refermer précautionneusement l'urne de la grand mère, avant de vérifier une nouvelle fois qu'il n'y avait pas de fêlure ou de traces de chute. Une fois satisfaite de constater que tout allait bien, elle la reposa à sa place, s'excusant mentalement auprès de sa grand-mère - qui allait passer une partie de son éternité au milieu des paillettes et des serviettes mouillées.
Elle allait récupérer un autre sac poubelle, pour aider Marceline à faire le vide dans le salon et la salle à manger, quand une question de sa cousine la fit s'immobiliser. La chambre de Maddy... Et ce qu'elle y avait fait pendant la soirée...
« Faut que je change ses draps ! » souffla-t-elle, avant de laisser tomber son sac poubelle.
Elle retourna à l'étage des chambres, retirant rapidement les draps de Maddy pour les mettre dans la machine. Elle retourna ensuite dans la chambre de sa sœur, cherchant où elle pouvait ranger ses parures propres.
« T'as une idée de comment je peux expliquer que j'ai changé ses draps ? » cria-t-elle à Marceline.
Mabel n'aurait même pas remarqué que ses draps avaient été changé. Mais Maddy, elle, était trop perfectionniste pour ne pas se rendre compte d'un tel détail... Elle allait forcément poser des questions, et Mabel avait trop mal à la tête pour vraiment réfléchir aux réponses qu'elle pourrait donner à son aînée.
Et puis elle préférait chercher à voix haute une excuse à donner à Maddy, que de parler avec Marceline de ce qu'elle avait fait avec Brandon, et avec Emily. Le même soir, dans le même lit, à deux moments différents. Peut-être parce que ce n'était pas entièrement clair pour elle non plus. Et parce que le peu qui était évident était trop dur à dire à voix haute.
I'm gonna, I'm gonna lose my baby so I always keep a bottle near me (rehab ; amy winehouse)
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
you're dancing around the room when the night ends
'Cause when you're fifteen, Somebody tells you they love you You're gonna believe them And when you're fifteen Don't forget to look before you fall
Mabel a raison - connaissant Maddy, elle serait bien capable de nous torturer pour avoir ruiner la maison. On plaisantait souvent ensemble sur la supposée rage que Maddy semblait garder bien enfouie au fond d’elle, se disant qu’il y avait un truc étrange à sa perfection constante, comme si c’était impossible. Soit elle cachait quelque chose, soit elle était réellement une sociopathe. A ce stade, tout était possible. Mais une chose était certaine : Maddy aurait absolument hurlé devant l’état du salon. Cela dit, les parents - enfin, mon oncle et ma tante - auraient sûrement tiré la tronche devant une telle vision, eux aussi. J’hochai la tête que Mabel mentionna qu’on aurait dû faire une soirée chez quelqu’un d’autre, pour reléger ce genre de soucis aux autres. Comment est-ce que les adultes faisaient pour boire autant et ensuite continuer leurs vie, leurs jobs ?! L’idée de devoir ranger ce salon était déjà complètement au-dessus de mes forces.
Déjà Mabel s’activait, rangeant l’urne, pendant que j’attrapai tous les déchets qui trainaient pour les jeter sans réfléchir dans un immense sac poubelle. Il allait falloir le jeter dans la poubelle des voisins, me dis-je, pour ne pas attirer l’attention. Chaque verre à moitié vide et collant me donnait la nausée, sans parler des restes de nourritures, des parts de pizzas au fromage coagulé et du brownie à l’odeur sucrée de chocolat qui me remuait l’estomac. J’avais simplement envie de m’allonger sur le canapé et de me laisser mourir.
Mais visiblement, Mabel était beaucoup plus active. A la mention de la chambre de Maddy, elle sauta sur ses pieds et courut à l’étage pour changer les draps.
Changer les draps ?... Je me mis à sourire, amusée. Je sentais que ma cousine avait des ragôts à me partager beaucoup plus amusant que nettoyer un salon. Elle cria depuis l’étage et j’abandonnai le sac poubelle, montant les escaliers pour la rejoindre. Je m’appuyai sur le seuil de la porte tandis que Mabel cherchait frénétiquement des draps propres dans les placards.
« Les draps propres sont sous le lit, » indiquai-je d’un geste de la main. J’avais déjà vu Maddy les changer, maniaque qu’elle était. J’attrapai le drap pour le matelas et aidai Mabel à le mettre, tendant le tissu pour attraper les angles et ne faire aucun pli. « T’as qu’à lui dire que.. Euh… T’as renversé du thé en cherchant un truc dans sa chambre. Genre, tu pensais qu’elle t’avait piqué un tee-shirt que tu cherchais, un truc comme ça ? Ou que la femme de ménage l’avait rangé dans son placard ? » Ce n’était hyper cool de faire retomber la faute imaginaire sur quelqu’un d’autre, mais pour sauver Mabel des furies de Maddy, il fallait être créative. « Mais t’as fait quoi dans son lit ? » Demandai-je, curieuse. Je sentais que Mabel évitait mes questions. « T’as fait un plan à trois ou quoi ? » Plaisantai-je pour détendre l’atmosphère.
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
:
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
Stolen dreams took our, our childish days ; still ain't nothin' changed, now we're grown ; we're still young, still got our mindless ways ; and our timeless phase, kickin' songs ∆ Kygo et The Chainsmokers, Family
Mabel haussa un sourcil, regardant Marceline avec surprise et admiration. Elle n'avait jamais réussi à s'y retrouver dans l'organisation de sa sœur, qui devait être logique pour la plupart des gens, mais lui paraissait être un enfer. Elle, elle préférait le bazar organisé, et elle était souvent la seule à savoir s'y retrouver dans sa propre chambre.
« Tu passes trop de temps à observer Maddy » souffla-t-elle tout en attrapant la nouvelle parure.
Elles s'affairèrent toutes les deux pour remettre les draps, sans un pli, histoire d'apaiser au mieux Maddy. Déjà qu'un changement de drap imprévu allait la faire tiquer... Mabel préférait ne pas trop devoir faire face aux foudres de son aînée.
« Bonne idée ! Même si elle va penser que j'ai voulu piquer une de ses robes » reprit-elle en riant.
Elles faisaient à peu près la même taille, et Maddy avait toujours les plus jolies robes. Mabel était devenue douée, au fil des années, pour s'introduire dans sa chambre et les lui emprunter, avant de filer hors de la maison. Ce que Maddy détestait, mais Mabel n'en ressentait pas le moindre remord. C'était injuste que Maddy ait toujours les jolies choses, et qu'elle, elle n'ait que les miettes dont son aînée ne voulait pas.
« C'était... c'était pas un plan à trois » souffla-t-elle tout en sortant de la chambre de Maddy.
Elle avait mal à la tête, entre les souvenirs lui revenant de la nuit passée, et ce qu'elle était capable de dire ou non à Marceline. Elle avait peur de la réaction de sa cousine, et elle avait l'impression d'entendre son père râler contre les besoins d'intégrer des couples non hétérosexuels dans les personnages des derniers films ou séries qu'il avait produit. Elle n'avait aucune idée de ce que Marceline pensait de tout ça, n'ayant jamais osé même aborder le sujet pour voir ses réactions.
Elle se laissa tomber sur son propre lit, laissant sa cousine l'y suivre. Elle poussa un soupir, essayant de se donner du courage, même si elle était incapable de lever ses yeux vers Marceline. Elle regardait ses mains, les petits mouvements nerveux de ses doigts, essayant d'arracher les petites peaux, tout pour reculer la discussion...
« Je crois que... Je crois que j'aime autant Emily que Brandon... » finit-elle par murmurer, honteuse, gênée, apeurée de la réaction de Marceline.
Elle avait la boule au ventre, craignant que sa cousine ne la rejette, ou n'aille en parler au reste de la famille. Elle était incapable de la regarder, trop terrorisée pour bouger. Et avec la petite pensée que même si Marceline réagissait mal, au moins elle était déjà assise sur son lit et n'aurait pas grand chose à faire pour se rouler en boule dans sa couette en pleurant toutes les larmes de son corps.
I'm gonna, I'm gonna lose my baby so I always keep a bottle near me (rehab ; amy winehouse)
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
you're dancing around the room when the night ends
'Cause when you're fifteen, Somebody tells you they love you You're gonna believe them And when you're fifteen Don't forget to look before you fall
Mabel avait raison, j’observais Maddy avait trop d’intérêt, tout comme j’observais Mabel, en réalité. Comment pouvait-il en être autrement ? Nous avions quasiment le même âge, et mon oncle et ma tante passaient leur temps à nous comparer - ce que mes parents prenaient parfois le temps de faire, lorsqu’ils sortaient un instant de leur bulle - et à ce jeu des comparaisons, Maddy était souvent placée comme la gagnante. On aurait pu croire que le fait que je n’étais que la nièce auraient calmé Mark et Mathilda sur les remarques acerbes, mais j’étais logée à la même enseigne que mes cousines. La compétition était rude, et je ne m’en sortais pas trop mal grâce à mes numéros de charme fréquents, que Mabel, beaucoup plus sincère et colérique, ne savait pas effectuer avec la même subtilité. J’étais sujette à des crises, moi aussi, parce que j’étais une adolescente pleine d’émotions, mais heureusement, mon besoin de plaire constamment m’aidait à atténuer mes explosions. Mabel, elle était souvent la cible de reproches et je ne manquai jamais aucune occasion pour la défendre comme je le pouvais.
Mabel semblait d’ailleurs en proie à l’une de ses humeurs qui la prenait parfois. Elle souffla et quitta la chambre, l’air sombre et songeuse, et comme à mon habitude, je la suivis, un peu inquiète - une part de moi craignait toujours que Mabel s’éloigne, me cache des choses. J’aimais à croire que nous étions fusionnelles. Je m’installai dans le lit avec elle, pendant qu’elle regardait ses mains, faisant des petits gestes nerveux qui ne lui ressemblaient pas trop - ou plutôt, qu’elle ne dévoilait pas facilement. Est-ce que ça s’était mal passé avec Brandon ou quoi ?! Je commençais sérieusement à m’inquiéter.
Et puis, Mabel inspira, et lâcha simplement quelques mots.
« Je crois que... Je crois que j'aime autant Emily que Brandon… »
Je l’observai pendant quelques secondes, n’étant pas sûre de comprendre. Elle… Emily… Brandon… Hmmm… Ohhh… J’étais tellement surprise que j’entrouvis la bouche pour répondre et la refermai immédiatement. On disait quoi dans ce genre de moments ?!
« Trop cool, » répondis-je un peu bêtement. Bon, ce n’était peut-être pas ça, la réaction attendue. Mais en même temps, j’étais à la fois tellement surprise… et pas surprise - bizarrement, ça ne m’étonnait pas de ma cousine, elle était originale et sensible derrière son armure, elle pouvait sûrement développer des sentiments pour quelqu’un sans prendre en compte son genre. En plus, franchement, je la comprenais : parfois je me disais que les filles étaient particulièrement belles et cools, même un peu plus que les garçons, et que si j’en étais un, je serais ravie de sortir avec certaines de mes amies. Mais j’étais sûre que la plupart des filles ressentaient ce genre d’émotions. « Enfin, je veux dire… Je sais qu’il y a des gens cons sur ça, et que la famille ne va peut-être pas bien réagir si un jour ils l’apprennent pas, mais moi, je m’en fiche, » ajoutai-je avec un sourire. Je ne savais pas trop si Mabel voulait être sérieuse, elle avait l’air à la fois soulagée et nerveuse de cette conversation. « Ça fait longtemps que tu le sais ? » Demandai-je, curieuse. J’ajoutai, les yeux pétillants : « Mais… Du coup… Hier soir… Il s’est passé un truc avec les deux ?! » Je poussai un petit cri : « Ohlalaaaa !! Mais en fait, c’est top, tu auras toujours deux fois plus de ragots à me raconter ! » Je me repris, regardant ma cousine avec tendresse. « En tout cas, je suis contente que tu me l’ais dit. »
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but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
:
Mabel Griffiths
les moyens des ambitions
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
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Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
Stolen dreams took our, our childish days ; still ain't nothin' changed, now we're grown ; we're still young, still got our mindless ways ; and our timeless phase, kickin' songs ∆ Kygo et The Chainsmokers, Family
Attendre la réaction de Marceline était horrible. A croire que les secondes ralentissaient, devenant des heures, sans que sa cousine ne dise rien. Quoi qu'elle avait peut-être parlé, mais Mabel avait l'impression de n'entendre que son cœur battant trop vite et trop fort, submergé par le stress et les angoisses.
Jusqu'à ce qu'enfin, sa cadette finisse par émettre un son. Un véritablement soulagement pour Mabel, qui avait eu peur que Marceline ne sorte de la chambre en l'insultant ou en menaçant d'utiliser cette vérité pour la salir un peu plus aux yeux des parents. (Quoi qu'elle n'avait pas vraiment besoin de ça, Mabel étant déjà la perdante, trop franche et pas assez subtile pour plaire aux Griffiths, enrobés d'hypocrisie.)
« Vu le nombre d'allusions au fait qu'ils seront débarrassés de moi le jour où je serai enfin mariée et qu'il y aura un homme pour me gérer... » soupira-t-elle, les yeux fixés sur le plafond.
Elle sentait déjà les larmes monter, et elle détestait cette impression d'être une bombe émotionnelle, toujours prête à craquer. Son armure de gamine trop sûre d'elle se fissurait facilement quand elle était seule avec Marceline, la seule personne avec qui elle s'autorisait à être vraiment elle-même.
« Ca fait un moment que je me pose la question... Mais j'étais pas vraiment sûre non plus. C'est pas vraiment normal d'aimer les deux, ou en tout cas pas dans notre famille. »
Il lui avait fallu quelques incursions dans le club lgbt du lycée, poussée par Amaya, pour qu'elle commence à comprendre ce qu'elle ressentait. Elle avait encore un peu de mal à y croire, même si dire les mots à voix haute, avouer la vérité à quelqu'un en dehors du club, l'aidait à se rendre compte que c'était vrai.
« Mais j'ai ressenti les mêmes papillons en les embrassant l'un et l'autre. C'était aussi... Doux, et excitant, et agréable » reprit-elle, les joues rouges et les yeux brillants.
Et peut-être qu'expérimenter avec les deux sexes en même temps - enfin en décalé mais dans la même période - n'était pas forcément la meilleure idée. Mais elle était aussi attirée par Emily que par Brandon, incapable de se décider. C'était juste si agréable, ces baisers volés et ces caresses un peu maladroites, parce qu'ils ne savaient pas vraiment où mettre leurs mains pour faire plaisir à l'autre.
« Tu crois qu'on peut aimer deux personnes en même temps ? »
C'était de l'infidélité, non ? Un truc mal, faits par des gens peu scrupuleux et souvent dépeint comme des monstres... Et pourtant, elle avait autant envie d'Emily que de Brandon, chacun dans leur style.
I'm gonna, I'm gonna lose my baby so I always keep a bottle near me (rehab ; amy winehouse)
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
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Mabel sembla soulagée face à ma réaction, mais je la sentais toujours angoissée. Elle était forte, Mabel, du genre à ne pas trop laissée ses sentiments prendre le dessus. Enfin… Pas tout ses sentiments. Elle est honnête, directe, elle n’avait pas peur de la confrontation, de rire fort, et j’adorais faire les quatre cents coups avec elle. Mais sa vulnérabilité était un petit oiseau délicat qu’elle gardait en cage derrière son armure - mais c’était ainsi, chez Griffiths, on ne parlait que des choses qui n’étaient pas importantes. Et elle avait raison dans ce qu’elle disait : dans notre famille, ce n’était pas normal d’aimer les deux. Non, ce qui était normal, c’était de faire élever ses filles par des nourrices et des babysitters, c’était de les inscrire à des concours de beauté, de les mettre en compétition et de complimenter leurs physiques et de juger le contenu de leurs assiettes, et de partir pendant des mois en Europe en les laissant à leur oncle et tante, c’était de ne pas supporter qu’elles soient autre chose qu’extraordinaire parce qu’il fallait qu’elles se démarquent du commun des mortels, qu’elles se détachent entre elles.
« Mouais, enfin, si on se base sur ce qui est normal dans cette famille, on va pas s’en sortir, » grommelai-je.
Je me demandais ce que dirait mes parents si j’étais comme Mabel, pas hétérosexuelle, pas dans les bonnes cases qu’ils espéraient pour moi. J’avais l’impression qu’ils n’avaient pas grand chose à faire de moi, de ma personnalité, j’étais une addition dans leur schéma de famille rêvée, un trophée qu’on pouvait brandir en repas mondain, rien de plus.
En compagnie de Mabel, j’existais, j’étais entière. Elle avait mon entière acceptation en retour ; et je voulais tout savoir de ses aventures amoureuses.
« Mais j'ai ressenti les mêmes papillons en les embrassant l'un et l'autre. C'était aussi... Doux, et excitant, et agréable. » Je poussai un petit cri hystérique d’adolescente hormonale. Non mais quoi, ma cousine avait deux histoires d’amour en même temps ?! Si c’était pas comme dans les films ça ! Beaucoup plus passionnant que mon baiser raté au cinéma avec Matthew il y a quelques mois. « Tu crois qu'on peut aimer deux personnes en même temps ? » Je fis une petite moue, réfléchissant. J’entendis un bruit au rez-de-chaussée mais n’y prêtai pas attention, préoccupai par la question de ma cousine. « Hmmm, je ne sais pas. Je n’ai jamais été amoureuse d’un garçon alors je n’ai pas trop d’expérience. » J’haussai les épaules : aucun garçon ne me paraissait assez intéressant, je n’avais eu que des crushs qui n’avaient duré que quelques semaines tout au plus. « Le modèle d’amour que j’ai, c’est mes parents, et tu les connais… » Je poussai un soupir triste. Mes parents étaient complètement fous l’un de l’autre et m’avaient négligée toute ma vie, obsédés par leur histoire. « Ils ne peuvent s’aimer qu’eux. Je ne sais même pas s’ils aiment qui que ce soit d’autres, leurs amis, ou… ou même moi. Ils n’ont d’yeux que l’un pour l’autre. Je suppose que c’est ça le vrai amour non ? Un truc complètement prenant ?» Je réfléchis quelques secondes et ajoutai : « Mais y a de sgens qui sont en couple à plusieurs, il parait. Alors, peut-être ? Tu crois que tu es amoureuse de Brandon et Emily ?... Sinon, on peut faire une liste de pour et contre pour les départager ! »
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Le week-end chez le petit-ami de Maddy avait été parfait. Aucune ombre au tableau, l’adolescente adorait passer du temps avec Marlon, faire des balades main dans la main au bord de l’océan, écouter leurs musiques préférées sur son lecteur cd de Marlon, prendre des photos avec l’argentique de Maddy. La jeune blonde n’a qu’une hâte : développer les photos et les ajouter à ton journal intime (qu’elle prenait soin de bien planquer). Marlon est le premier amour de Maddy, d’abord ami, puis meilleur ami, avant de devenir son premier petit-ami. Les parents Griffiths l’adorent et imaginent déjà leur mariage. Maddy elle a toujours rêvé d’avoir une belle robe de princesse pour son mariage, rentrer dans l’église avec un orchestre et une chorale, et elle espère de tout son coeur que ça sera avec son amoureux.
Les “au revoir” sont difficiles, même si les deux tourtereaux vont se revoir demain au lycée, ce n’est pas la même chose. En gentleman, Marlon dépose Maddy en voiture devant la grande maison familiale des Griffiths. Un énième baiser sur les lèvres masculines et Maddy quitte l'habitacle de la voiture pour rentrer chez elle.
Avant d’ouvrir la porte, elle inspire profondément, elle doit reprendre son rôle de grande sœur, les parents rentrent demain matin et Mabel et Marcel ont passé le week-end seules. L’adolescente était bien mieux dans les bras de Marlon, loin de ses responsabilités.
Maddy glisse les clés dans la serrure de la porte, pousse cette dernière avant d’être pétrifiée sur place. Pendant quelques secondes, elle resta sans voix observant la maison sans dessus dessous. Des gobelets, des bouteilles d’alcool vides jonchant au sol, des paillettes, le canapé taché, l’urne de grand-mère Maribeth qui avait changé de place, sans parler de l’odeur nauséabonde…
Maddy fait tomber ses affaires par terre, ses joues deviennent rouges. Elle a été trop naïve de les avoir laisser seule, pour une fois qu’elle s’était autorisée une escapade en amoureux. Bon elle n’était pas loin géographiquement parlant mais ça a suffit aux filles de foutre le bordel dans la maison des parents en plus ! Elle n’est pas bête il y a eu fête en ces lieux.
Maddy claque la porte pour faire comprendre qu’elle était rentrée. Elle bouillonne de l’intérieur et prend la direction du 1er. Elle évite un vomi au passage sur le tapis du couloir. Elle va les tuer, après les avoir torturés bien évidemment. ”MABEL ! MARCEL !” Hurle-t-elle en grimpant les escaliers. Elle entend une porte se refermer dans la précipitation à l’étage. Elle passe devant sa chambre, la porte est ouverte, les draps ont été changés. Elle fronce des yeux en constatant les changements. Maddy veut ouvrir la porte de la chambre de sa petite sœur, mais elle a pris le soin de la fermer. Petite fourbe. ”Mab ! Ouvre la porte, tout de suite.” Elle rumine, la douce et parfaite Maddy n’existe plus. ”Ou j’appelle les parents.” Ouais c’est une balance et alors ?
ÂGE : 34 ans (15.08.1990) SURNOM : Bel, Bella, la Sorcière (par Maddy), Mab (par Rhett) STATUT : Mère d'une petite Rosalie. Aiden a laissé les addictions gagner et est parti en laissant son cœur en miette derrière. MÉTIER : Mannequin, Chanteuse, Actrice confirmée LOGEMENT : Spring Hill, #516 Water Street, dans une jolie villa à l'abri des regards POSTS : 13587 POINTS : 1240
TW IN RP : Alcoolisme (plus si ancien), anorexie, biphobie / homophobie, famille toxique, grossesse / maternité GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Allergique aux oranges ≈ Cache sous sa mesquinerie et ses piques une grande sensibilité qu'elle dévoile peu ≈ Accro à la caféine ≈ Donner aux centres aidant les queers, c'est un des trucs les plus importants qu'elle fait de son argent, et la seule chose sur laquelle elle n'appuie pas pour se faire de la bonne publicitéCODE COULEUR : Sème du drama en #76448A RPs EN COURS :
Griffiths ∆ I don't know half of you half as well as I should like; and I like less than half of you half as well as you deserve.
Marceline ∆ This is the problem with having a best friend who is also your cousin, and has known you since you were born. She's always trying to stomp on your dreams.
Maddy ∆ Sister. She is your mirror, shining back at you with a world of possibilities. She is your witness, who sees you at your worst and best, and loves you anyway. She is your partner in crime, your midnight companion, someone who knows when you are smiling, even in the dark. She is your teacher, your defense attorney, your personal press agent, even your shrink. Some days, she's the reason you wish you were an only child.
Maden ∆ This ain't for the best ; my reputation's never been worse, so you must like me for me
Carmine ∆ Make it last forever, friendship never ends
Marley ∆ The best way to destroy an enemy is to make him a friend.
Rhebel ∆ Your words up on the wall as you're praying for my fall ; and the laughter in the halls and the names that I've been called ; I stack it in my mind and I'm waiting for the time ; when I show you what it's like to be words spit in a mic
AVATAR : Jennifer Lawrence CRÉDITS : (Avatar by fassylovergallery ; Image signa by ghaniatreides ; Userbars by loonywaltz) DC : Olivia Welch (Emma Stone) ∆ Poppy Leigh (Emma Myers) PSEUDO : Lucy INSCRIT LE : 13/10/2021
Stolen dreams took our, our childish days ; still ain't nothin' changed, now we're grown ; we're still young, still got our mindless ways ; and our timeless phase, kickin' songs ∆ Kygo et The Chainsmokers, Family
L'acceptation immédiate et sans conditions de Marceline achevèrent de soulager Mabel. Sa cousine ne lui en voulait pas. Elle ne posait pas de questions, ne remettait pas en cause les pauvres conclusions auxquelles elle était parvenue avec difficultés. Elle se contentait de plaisanter et de rester elle-même, et Mabel hésitait entre pleurer de joie et de sourire comme une idiote en la serrant contre elle.
(Mais elle était une Griffiths, et elle se contenta de sécher discrètement ses joues et de rester allongée dans le lit à regarder le plafond pour garder son calme.)
« On doit se baser sur quoi, alors, pour savoir ce qui est normal ou pas ? »
Une réflexion lancée au hasard, parce que Marceline avait raison. Grandir avec une armada de nourrices et avec des parents qui les exhibaient devant les caméras pour les ignorer le reste du temps n'était pas normal. Les mettre activement en compétition les unes contre les autres ne l'étaient pas non plus. Ou en tout cas, ce n'était pas comme ça que ça se passait dans les autres familles, de ce que Mabel pouvait en voir.
Peut-être que le mieux, c'était de réfléchir ensemble à ce qui était normal ou pas. A deux, elles arriveraient peut-être à une conclusion satisfaisante ? Et au moins, ça faisait une personne à qui Mabel pouvait parler des baisers qu'elle avait échangé pendant la soirée, des caresses qui avaient fait battre son cœur un peu plus fort, et de combien elle était perdue entre les sourires d'Emily et les taquineries de Brandon.
« Au moins, tes parents ils s'aiment. Les miens, on dirait juste qu'ils se trouvaient physiquement compatibles, et qu'ils se sont dit qu'ensemble, ils feraient de beaux bébés... »
Si les parents de Marceline étaient trop complices, oubliant le reste du monde autour d'eux et même leur propre fille, pourtant fruit de leur amour... Ceux de Mabel étaient tout le contraire, papillonnant ensemble sous les yeux du public, mais vivant chacun de leur côté le reste du temps. Des fois, Mabel se demandait même si elle était vraiment la fille de Mark, et si la préférence marquée de ce dernier pour Maddy n'était pas parce que seule l'aînée était sa fille légitime.
Elle n'avait jamais osée poser la question, parce que c'était plus simple de vivre dans le déni et de se définir comme le vilain petit canard. Se comporter comme une bombe prête à exploser avait aussi l'avantage de l'éloigner des soirées mondaines trop ennuyantes, Matilda préférant la mettre en avant sur des événements où Mabel croisait plus de gens de son âge.
Quoi que croiser ses pairs n'était pas forcément une bonne idée. Mabel doutait sur sa mère apprécierait de la voir sortir avec deux personnes en même temps, surtout si l'une des deux était une fille.
« J'ai pas envie de les départager... » avoua-t-elle dans un murmure, se tournant sur le côté pour faire face à Marceline. « J'ai juste envie de profiter de chacun. Ou des deux ensemble. Et de juste kiffer. Pas de réfléchir à si on sera beaux devant les caméras, ou si ça va coller dans les plans des parents. Juste profiter, pour une fois... »
Quoi que si elle en croyait sa mère, elle pensait déjà un peu trop à son propre plaisir et pas assez à la réputation familiale.
Réputation qui n'allait pas aller en s'améliorant si elle en croyait la pointe de colère qu'elle sentait dans la voix de Maddy qui hurlait leurs prénoms à travers la maison. Mabel se leva précipitamment, étouffa un juron quand elle eut un vertige qui lui fit se prendre la hanche dans sa commode, avant de réussir à tourner la clé de sa porte de chambre.
« On fait quoi ? » demanda-t-elle dans un murmure, levant des yeux plein d'angoisse vers Marceline.
La menace de Maddy parvint presque à la rassurer. Comme si elle avait peur de leurs parents... Ils allaient juste lever les yeux au ciel, répéter combien elle était une mauvaise fille et finirait mal, avant de l'ignorer purement et simplement. Maddy était pire. Maddy allait les gronder comme si elles étaient ses filles, avant de les forcer à nettoyer, tout en parlant trop fort parce qu'elle n'en aurait rien à faire de leurs migraines dues à l'alcool.
« Tu promets que tu vas arrêter de crier ? » demanda-t-elle.
Elle grimaçait d'être debout, même si elle avait le front collé au bois froid de la porte, maigre consolation. Les cris de sa sœur était trop fort, et elle sentait la colère de Maddy même si elles étaient séparées par un mur épais.
I'm gonna, I'm gonna lose my baby so I always keep a bottle near me (rehab ; amy winehouse)
Marceline Griffiths
la furie de vivre
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion. SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel. STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture) MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili. LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End. POSTS : 889 POINTS : 330
TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699 RPs EN COURS : (07)Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"
you're dancing around the room when the night ends
'Cause when you're fifteen, Somebody tells you they love you You're gonna believe them And when you're fifteen Don't forget to look before you fall
Qu’est-ce qui était normal ? Je grimaçai à la question de Mabel. Elle avait raison, on ne pouvait pas dire que cette famille soit un modèle sur n’importe quel sujet. Marceline avait déjà entendu dire que ne pas être hétéro, ce n’était pas normal ; mais elle se disait que sa cousine était beaucoup plus normale que n’importe quel autre membre de cette famille dysfonctionnelle. Au moins, elle était capable d’amour, elle. De beaucoup d’amour, même, visiblement, si on en croyait ce qu’elle disait sur Brandon ET Emilie.
« Au moins, tes parents ils s'aiment. Les miens, on dirait juste qu'ils se trouvaient physiquement compatibles, et qu'ils se sont dit qu'ensemble, ils feraient de beaux bébés... » Je pouffai. « Bah, ça a plutôt fonctionné. Tu peux les remercier, maintenant tu vas faire tourner toutes les têtes. » Garçon comme fille, visiblement. Cela m’amusait beaucoup d’imaginer ma cousine en bourreau des coeurs. Le rôle lui allait à merveille, c’était plus difficile de la voir comme quelqu’un de posé, avec une famille, même si ses parents en rêvaient sûrement. Mais pour l’instant, il s’agissait plutôt de choisir entre deux personnes.
« J'ai pas envie de les départager... J'ai juste envie de profiter de chacun. Ou des deux ensemble. Et de juste kiffer. Pas de réfléchir à si on sera beaux devant les caméras, ou si ça va coller dans les plans des parents. Juste profiter, pour une fois... » Je souriais. J’étais heureuse de voir Mabel parler ainsi. « T’as bien raison, et puis tu sais, je pense que - » « MABEL ! MARCEL ! » Eh voilà, évidemment. Maddy signait la fin de la récréation. Insupportable, pensai-je. On était en train d’avoir une conversation importante avec Mabel, ai-je envie de crier dans l’escalier, mais là, il s’agit plutôt de se barricader. « On fait quoi ? » Mabel me regarde et je ne peux pas m’empêcher d’avoir un rire un peu étranglé : « On panique ? » Propose-t-elle, blaguant à moitié. « Mab ! Ouvre la porte, tout de suite. » Maddy était prête à être maman, franchement, elle avait le parfait ton autoritaire. J’eus un petit rire en l’imaginant vieille avec des bébés autour d’elle et un mari aussi lisse et parfait qu’elle. « Ou j’appelle les parents. » Je levai les yeux aux ciels. « Non mais quelle balance, » murmurai-je à l’attention de Mabel, assez doucement pour que Mabel ne m’entende pas. Pas question de la provoquer encore plus. « Tu promets que tu vas arrêter de crier ? » demanda Mabel.
Bon, ça, c’était vraiment pas sûre que ça fonctionne. J’inspirai, réfléchissant, préparant mes talents de négociatrice, mon numéro de charme. Les adultes y étaient généralement plus réceptif que Maddy. Je commençai à parler depuis l’autre côté de la porte.
« Je te jure Maddy, on peut… On peut t’expliquer ! » C’était l’heure du numéro d’impro : « On devait aller à une soirée chez Suzy. Mais sa maison a eu un dégât des eaux. Tu sais comment c’est chez elle, la maison est hyper vieille, la plomberie aussi, » brodai-je. Maddy était déjà venue ou une deux fois dans la maison de mon amie, j’espérais qu’elle se souvienne que c’était du genre vieux manoir. « Alors on a proposé de la faire ici. On savait pas qu’elle avait prévu d’inviter autant de gens, je te jure ! » Je croisai mes doigts dans mon dos. « Et ça a… Un peu dérapé. On va tout ranger, promis. » Je réfléchissai à toute vitesse, cherchant un levier sur lequel appuyer : « Si tu nous couvres auprès des parents, on… » Il n’y avait pas grand chose qu’on pouvait proposer à Maddy, aucune tâche ménagère ou excuse à sortir aux parents, elle était si parfaite qu’elle n’avait jamais besoin de mentir, elle rangeait sa chambre avec plaisir et ne ronchonnait pas quand il fallait débarrasser la table. « La prochaine fois que tu veux voir Marlon et que les parents refusent, on te couvrira, on te servira d’alibi, promis. »
hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company
Les joues écarlates, Maddy tambourinait contre la porte de Mabel. Habituellement, l’ainée arrivait à dompter ses humeurs sans souci… Mais la bêtise -non la trahison- de Mabel et Marcel est si grande, qu’elle ne sait comment elles vont -elle va- réparer avant le retour des parents. Le poing de Maddy s’arrêta contre la porte quand sa petite sœur lui demanda de parler moins fort. Intérieurement Maddy poussa un juron avant de reprendre la parole encore plus fort.
”OUVREZ LA PORTE. TOUT DE SUITE.” Après la voix fatiguée de Mabel, la voix de Marcel se fit entendre commençant à entreprendre les négociations. Négociations qui n’eurent pas l’effet escompté. Au contraire, Maddy s’agaça et s’impatienta encore plus. Roulant des yeux face aux explications bancales de sa cousine. ”Marcel faudra que t’apprennes à mieux mentir.” Puis elle croyait vraiment qu’elle allait demander de l’aide aux filles la prochaine fois qu’elle voudrait voir Marlon ? Hors de question. Maddy faisait tout dans les règles (ou presque).
Maddy attendit quelques minutes à la porte. Rien ne se passa. Elle croisa les bras sur sa poitrine. ”Très bien, vous l’aurez cherché.” Elle tourna les talons prenant la direction du bureau de Mark à l’autre bout du couloir. Elle déplaça un tableau de famille où son père garda tous les doubles des clés de la maison. Tu penseras à une meilleure cachette la prochaine fois père. Comment Maddy connaissait ce lieu ? C’est un secret bien gardé. Elle fouilla quelques instants avant de récupérer le double de la chambre de Mabel placé à côté de celui de sa propre chambre. Aucune intimité dans cette maison. Enfin bref, on y repassera. Les lieux communs de vie ainsi que l’extérieur sont surveillés par des caméras, cela n’étonnerait pas Maddy qu’il y en ait aussi ailleurs dans l’immense maison…
Dans le plus grand du calme, Maddy reprit le chemin inverse. Elle glissa la clé dans la serrure de la chambre de Mabel et déverrouilla cette dernière. L’ainée eut le droit à des protestations de Marcel, au regard dépité de Mabel. Elle ne voulut rien entendre, elle était bien trop énervée pour épargner les cadettes. De toute façon, sans elle, la maison et l’éducation des filles seraient une catastrophe. Elles donnent du fil à retordre à l'aînée, mais malgré ça, elles sont de la même famille et c’est le devoir de Maddy de veiller (ou plutôt surveiller) Mabel et Marcel, même si parfois elle a eu envie de les étranger.
”Allez on se bouge et on va faire le ménage maintenant. Et ne pensez même pas à appeler la femme de ménage.” Les filles trainèrent des pieds mais Maddy ne les lâcha pas d’une semelle. Elles allaient la maudire pendant une semaine mais au moins, elles éviteront d’être privées de sortie par Mark et Matilda pendant un mois. Et pendant que Marcel et Mabel étaient en train de nettoyer leurs bêtises de la veille, Maddy se rendit une nouvelle fois dans le bureau de son père pour aller supprimer les vidéos de surveillance de la veille. Les filles la remercieront plus tard…