ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Already know how this thing goes: you show up here at three in the morning, wearing yesterday's clothes and everything we sworn off. Growing up is hard sometimes 'cause we're broken, baby, we know it. Maybe that's why we choose to stay. We're hopeless, stuck in the moment, but it don't have to be this way. We could get high, we could get high.
Le taxi s’arrête en douceur sur le bord du trottoir. Par la vitre, Sid observe en haussant les sourcils la maison devant laquelle ils viennent de se garer. Il n’est pas forcément surpris : à mesure qu’ils s’enfonçaient dans le quartier, les demeures devenaient de plus en plus luxueuses, surtout celles qui longent la baie. Tout de même, il est à moitié convaincu que le chauffeur a fait une erreur parce que ça lui paraît impossible que sa destination soit cette espèce de manoir somptueux et moderne. Pourtant, l’adresse qui s’affiche sur la façade correspond à celle que lui a donnée Aisling. Du reste, il y a un peu partout dans le jardin des gens qui parlent et rient et se roulent plus ou moins discrètement des pelles dans les buissons. Par les énormes fenêtres qui déversent leur lumière jusqu’à la rue, il voit d’autres personnes encore à l’intérieur, qui bougent au rythme d’une musique dont il ne perçoit pour l’instant que le bourdonnement de la basse. Il conclut donc qu’il doit être au bon endroit après tout. Dans sa poche, il repêche son portefeuille et en sort de quoi payer sa course et offrir un généreux pourboire au chauffeur, qui a le malheur de travailler un soir de Noël. Sans doute pour la gamine bouclée qui sourit tout grand de sa bouche édentée sur la photo qu’il a accrochée à son rétroviseur. L’air humide de cette nuit d’été le frappe de plein fouet lorsqu’il sort de la voiture. Heureusement, la brise océanique diffuse la chaleur lourde et l’empêche de devenir trop désagréable. Tandis que le taxi s’éloigne, Sid observe les environs en passant une main incertaine dans chevelure débraillée, qu’il a spécifiquement transformée en pics indomptables pour les besoins de son costume. Suivant les conseils d’Aisling, il a enfilé une paire de bas résille, vestige d’une soirée d’Halloween passée; un jean noir déchiré, choisi au hasard parmi tous ceux qu’il possède; un haut noir transparent sorti d’il ne sait trop et, pour terminer le look, son perfecto noir fétiche. En attachant autour de son cou la chaîne au pendentif en forme de cadenas pour lequel il avait craqué spécifiquement parce qu’il ressemblait à ceux que portait Sid Vicious, il s’était dit que, décidément, son amie le connaissait un peu trop bien pour lui avoir suggéré ce costume à la dernière minute.
En face, les voisins ont eux aussi organisé une soirée de Noël. Bien loin de la fête dépravée où l’alcool coule à flots qu’il s’apprête à rejoindre, elle ressemble plutôt à une grande fête de famille. Sous des centaines de petites ampoules colorées accrochées un peu partout sur la propriété, les adultes rigolent en mangeant tandis que les enfants courent et se pourchassent, vêtus de jolis vêtements fripés par leurs jeux. Dans l’air flotte encore l’odeur délicieuse d’un gril, qui lui rappelle les Noëls où Randy les embarquait tous les quatre, sans oublier son précieux barbecue portatif, pour aller célébrer à la plage en préparant des grillades. Le cœur serré, il se détourne. Il n’a pas envie de penser à sa famille. Encore moins au petit vidéo qui a tout fait basculer. Caroline, qui souriait tout grand, blottie contre leur père, qui regardait la caméra d’un air un peu figé comme s’il ne savait pas trop quoi faire. Sa voix remplie d’enthousiasme qui lui souhaitait un joyeux Noël avant de s’assombrir pour lui dire à quel point il leur manquait à tous les deux. Randy, qui acquiesçait avec un sérieux presque comique à tout ce que sa fille déclamait et concluait l’appel en lui promettant qu’ils se verraient bientôt. Il avait regardé le clip en boucle en buvant une gorgée d’alcool à chaque répétition. Et, chaque fois, il avait encore un peu plus de mal à se souvenir pourquoi il a choisi de rester seul à Brisbane plutôt que d’aller les rejoindre.
Il a soif tout à coup et c’est ce qui le pousse finalement à remonter l’allée constituée de jolies pierres irrégulières qui mène jusqu’à la porte de la maison. Depuis qu’il a arrêté de boire pour se préparer, la légèreté cotonneuse qu’avait tissé le whiskey autour de lui pendant tout l’après-midi s’est estompée et il lui tarde de la retrouver. Il entre sans cogner, encouragé par la porte entrouverte et le nombre de personnes qui déambulent à l’intérieur. De toute façon, il a cru comprendre pendant son appel avec Aisling, entre deux éclats de rire particulièrement bruyants en arrière-plan, que c’est le genre de soirée où chacun est libre d’inviter qui il veut, jusqu’à ce que la maison soit pleine et que les convives ne soient plus qu’un groupe d’étrangers unis par une seule soirée de beuverie qui prendra fin, comme leur lien, au petit matin… ou en début d’après-midi pour les plus imbibés.
La fête bat déjà son plein. Dans l’énorme pièce qui sert à la fois de salon et de salle à manger, des gens éparpillés un peu partout dansent et discutent malgré la musique forte. La plupart des femmes portent des tenues joliment révélatrices qui, si elles sont agréables à l’œil, l’empêchent plus souvent qu’autrement de reconnaître l’inspiration derrière les costumes. En croisant un cinquième diable dans le couloir, il songe qu’au moins elles se sont donné la peine d’être un peu originale, contrairement à la gent masculine qui semble recycler les cinq mêmes déguisements. Il trouve par hasard la cuisine, une autre pièce démesurée qui a été transformée en bar pour l’occasion. Au serveur habillé en squelette derrière le comptoir, il commande deux shots de tequila et un whiskey and coke. Comme il s’y attendait, le gars lui jette à peine un regard avant de lui verser ce qu’il a demandé. Manifestement, l’hôte de la soirée est blindé et n’a aucun problème à fournir en alcool ses invités. Il s’envoie efficacement les shots l’un après l’autre, croque dans la lime et grimace lorsque son goût acide envahit sa bouche, bien plus mordant que la brûlure de la tequila bon marché. Puis, son verre à la main, il se met à explorer la maison à la recherche d’Aisling. Il erre d’une pièce à l’autre, dévisage maladroitement les filles qu’il croise sans jamais reconnaître les traits de son amie sous les maquillages élaborés. Au hasard de son expédition, il accroche le regard de quelques personnes qui lui plaisent pas mal. Il n’aurait pas hésité à les aborder s’il n’avait pas une mission à accomplir et s’il ne s’était pas retrouvé à cette soirée précisément parce que, confronté à la réalité que son Noël cette année se résumait à une grosse solitude et à beaucoup d’alcool, il n’avait plus eu qu’une seule envie : retrouver Aisling.
Malheureusement, même après qu’il a fait deux fois le tour de la maison, il n’y a toujours aucune trace d’elle nulle part. Elle ne semble pas non plus se trouver à l’extérieur, il s’est promené autour de la piscine. Pourtant, elle est bien arrivée, il a vérifié son téléphone tout à l’heure et elle lui a envoyé un message il y a peut-être 45 minutes pour le lui dire. Il a aussi essayé de l’appeler, sans succès. C’est sa boîte vocale qui lui a répondu. Fatigué de se traîner d’une pièce à l’autre, même si chaque passage à la cuisine lui permet de plonger un peu plus dans une ivresse confortable, il finit par se planter dans un coin du salon. Les dents enfoncées dans sa joue, qu’il mordille distraitement, il rumine tout bas en se disant qu’ils auraient vraiment dû se donner un point de rencontre précis au lieu d’imaginer qu’ils se retrouveraient facilement. Aisling, surtout, aurait dû anticiper qu’il serait quand même vachement plus difficile de repérer quelqu’un dans un putain de château que dans un petit appartement. À moins, bien sûr, qu’elle y ait pensé, mais qu’elle n’ait rien dit parce qu’elle préfère passer la soirée avec ses autres amis, ceux qui l’ont invitée et avec qui elle faisait la fête quand il l’a appelée. Au fond, peut-être qu’elle ne lui a proposé de la rejoindre que par pitié, parce qu’elle se sentait mal pour lui et qu’il l’a un peu coincée en l’appelant à la dernière minute. Peut-être même qu’elle espérait pouvoir lui échapper toute la soirée et n’a jamais eu l’intention de lui tenir compagnie.
Il n’a plus envie d’attendre. Dans un mouvement d’humeur, il balaie à nouveau la pièce du regard. Après tout, il cherche surtout à éviter de passer la soirée seul. Et il y a ici des dizaines de personnes qui pourraient l’aider à tromper sa solitude, pour autant qu’il ignore la petite voix au fond de son esprit qui réclame spécifiquement Aisling. Comme cette jolie blonde qui discute avec une rousse à l’air intense. Avec sa crinière bouclée, ses collants filés, sa minijupe en cuir et ses lourdes bottes, elle ne fait aucun mystère de l’inspiration derrière son costume. L’ombre d’un sourire amusé aux lèvres, il traverse la pièce pour la rejoindre. Sans le moindre égard pour sa conversation, il lui tapote l’épaule pour attirer son attention. « Nancy Spungen, pas vrai ? » Elle sursaute légèrement sous ses doigts, mais il ne se laisse pas décourager pour autant, conscient de l’avoir abordée sans qu’elle n’ait pu le voir arriver. « J’crois qu’on est fait pour s’entendre, on m’a déjà dit que j’ressemblais pas mal à Sid Vicious. » Il laisse échapper un ricanement, un peu trop fier de sa blague, qui ne fait évidemment pas mouche auprès de son public, puisque la jolie blonde n’a encore rien vu de son déguisement. Patient, il attend qu’elle se retourne, mais lorsqu’elle fait enfin volte-face, c’est lui qui est surpris. « Leen ! » Un grand sourire ravi s’étire sur ses lèvres tandis que sa mauvaise humeur et ses doutes s’envolent d’un coup. Si elle a pris la peine de coordonner son costume au sien, c’est qu’elle n’a jamais eu l’intention de l’éviter. Comment t’as pu croire un instant qu’elle te ferait un truc pareil ? « Je t’ai cherchée partout, j’arrivais pas à t’trouver. » Il détaille son maquillage sulfureux, la perruque blonde qui la rend presque méconnaissable. Ses yeux s’arrondissent lorsqu’ils se perdent dans le décolleté plongeant de son corset. Il les relève aussitôt. « Tu m’avais pas dit qu’tu serais blonde, » souffle-t-il bêtement comme si c’était un secret d’État qu’elle lui avait caché.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
She's got makeup by the mirror in her bedroom, thigh-high fishnets and some black boots, nose pierced with the cigarette perfume. Half dead, but she still looks so cute.
Les rires résonnent toujours aussi fort dans le petit appartement où les filles se sont rassemblées avec les costumes et boissons qu’elles ont prévu de s’enfiler. Mais cette fois Aisling les entend à peine à travers les battements de son cœur qui résonnent à ses oreilles. Les mains tremblantes d’une excitation nerveuse, elle raccroche maladroitement et glisse son téléphone dans sa sacoche en velours brodé. « Ash come on, viens choisir ton costume ou y’aura plus rien ! » La taquine Shelly, renommée Pam’ pour la soirée. Ses yeux glissent de la blonde sulfureuse, emmaillotée dans une robe de vinyle rose sombre, au tas de vêtements et d’accessoires empilés au milieu de la pièce. Du coin de l’œil, elle repère une mini-jupe en cuir et une perruque platine aux boucles souples très eighties. Ses joues prennent une teinte rosée alors qu’elle s’en empare, laisse l’inspiration qui l’a saisie quelques secondes plus tôt se transformer en intention. « Quelqu’un a une paire de résille trouée ? » Krista regarde autour d’elle, heurte une bouteille de bière dans son empressement, la rattrape de justesse avant qu’elle ne bascule de la coiffeuse. « Attrape. » L’instant d’après, la pelote de tissu sombre atterrit au creux de ses paumes. mes pompes c’est bon, mon perfecto pareil, et… « Les filles j’mets quoi en haut ? » Les sourcils froncés par la concentration, Aisling place la mini-jupe devant son legging pour leur donner un aperçu. Amber l’étudie en plissant les lèvres puis fouille dans la pile pour en retirer un corset noir en dentelle. Sublime, la pièce se mariera sans aucun doute avec le reste du costume, et pourtant… « Nan mais j’mets quoi par-dessus la lingerie ? » Elle lance en ricanant pendant que Pam et Amber échangent un regard amusé. « Chérie, j’crois pas qu’Nancy cacherait ça sous un t-shirt. » De grands éclats de rire accueillent la remarque et Aisling se joint timidement à leur hilarité. Ses joues la brûlent alors que ses doigts effleurent l’étoffe à la transparence suggestive. « Ouai j’avoue… » Parce qu’elles ont raison, même s’il est franchement intimidant d’arborer une telle tenue à une soirée où l’alcool et les mecs couleront à flots. Avec un frisson d’horreur, elle songe à renoncer. mais y’aura Sid. Convaincue que son ami saura éloigner les lourdingues elle lisse songeusement l’étoffe sur ses genoux. « Attends, j’sais de quoi t’as besoin, ouvre la bouche. » Aisling s’exécute sans réfléchir, présente sa langue à Krista, qui y dépose un petit cœur rose pâle. Ses grands yeux verts dévorés par le noir de ses pupilles, la brune lui colle ensuite une bière entre les mains et lui fait signe d’avaler. rock ‘n roll.
Elles titubent sur le trottoir, flirtent à la fenêtre du taxi pour tenter d’avoir un prix. Un peu en retrait, Aisling se contente de sourire et d’être jolie, leur laisse le plus gros du travail. Elle n’est clairement pas assez high pour avoir envie d’utiliser son décolleté comme bon de réduction et se concentre plutôt sur le texto qu’elle envoie à Sid pour lui dire de la retrouver à l’intérieur. La joue marquée par les lèvres pulpeuses de Pam-Shelly, le chauffeur s’éloigne, l’air aussi ravi qu’éberlué. « Let’s get this party started! » Elles fondent sur la porte d’entrée comme un orage de froufrou ponctué de rires et d’éclairs scintillants. Dès qu’elles pénètrent à l’intérieur, leurs cris stridents se mêlent au son des basses et des conversations qui emplissent déjà le manoir. Parce qu’il n’y a pas d’autres mots pour décrire une maison aussi grande, pas vrai ? Impressionnée, Aisling laisse ses doigts courir le long du dossier velouté d’un canapé, dans les cheveux ondulés d’une jeune femme qui danse à ses côtés, puis sur la veste holographique d’un gars déguisé en alien. Elle se laisse guider par les flashs de douceur et de couleurs, la voix de ses amies qu’elle suit d’une pièce à l’autre, d’un groupe à l’autre, d’un verre à l’autre. Elle perd la notion du temps, danse distraitement, colle Amber comme son ombre. C’est que la rousse a un tempérament plutôt explosif, surtout en soirée, surtout quand des cons s’en prennent à ses amies et offrent leurs sales trognes comme cibles parfaites pour son poing. D’ailleurs, la voilà qui fronce les sourcils en fixant un point derrière Aisling. Au même instant, un contact délibéré sur le renflement de son épaule la fait sursauter. La crispation qui s’emparait déjà de ses membres d’évapore toutefois lorsqu’une voix chaleureuse s’élève dans son dos. « Nancy Spungen, pas vrai ? » Sid ! Elle reconnaîtrait partout son timbre si particulier, doux et d’une profondeur réconfortante. Amber s’adoucit elle aussi, surement convaincue par le grand sourire niais qui se dessine sans vergogne sur les lèvres de l’irlandaise. « J’crois qu’on est fait pour s’entendre, on m’a déjà dit que j’ressemblais pas mal à Sid Vicious. » Elle se pince les lèvres pour contenir l’éclat de joie et d’incertitude qui fait tressauter son cœur. Car avant même de se retourner, son meilleur ami vient de lui confirmer qu’il a décidé de suivre ses conseils, et l’idée de partager ainsi le thème de leur costume la remplit d’une étrange fébrilité. Elle se retourne dans une petite pirouette, s’étonne de voir la surprise marquer son beau visage. « Leen ! » Elle s’inquiétait de sa réaction pour rien, car le sourire qu’il affiche chasse bientôt l’étonnement qui rongeait ses traits. « Je t’ai cherchée partout, j’arrivais pas à t’trouver. » Elle hausse les épaules, laisse échapper un petit gloussement. « Bah, j’étais là. » C’est nul, mais sur le moment ça lui semble hilarant.
Un voile rosé se peint sur ses pommettes tandis que Sid la détaille du regard. Elle est presque certaine que c’est son costume qu’il détaille, même si ses yeux pâles suivent une courbe tristement familière… et étrangement agréable. « Tu m’avais pas dit qu’tu serais blonde. » L’air drôlement embêté, il replonge ses yeux dans les siens. « Non ? » Elle demande innocemment, comme si elle n’avait pas volontairement omis de lui proposer d’être sa Nancy tant elle craignait la douleur d’un refus. Mais il n’a pas l’air offensé de la voir emmaillotée dans les artifices de la groupie des Sex Pistols. Un sourire soulagé au coin des lèvres, elle se hisse sur la pointe des pieds et enroule ses bras autour de ses épaules pour l’attirer dans une accolade amicale. « Oh, j’suis tellement contente que tu sois venu ! » Elle s’écarte pour mieux le détailler, glisse ses doigts sur le perfecto en cuir qu’elle connaît si bien, sourit en repérant le cadenas et la chaîne emblématiques qu’il porte à son cou, rougit en découvrant le haut en mesh qu’il a enfilé en dessous. « Alors, famille à chier ou tu viens d’te faire larguer ? » La remarque l’arrache à sa contemplation et Aisling lance un regard horrifié à son amie. « Krista ! » Sans se laisser perturber, cette dernière continue sur sa lancée et lui offre un sourire et son verre. « Ben quoi, j'ai quand même le droit de demander c'qu'un beau mec comme ça vient foutre ici un soir de Noël, non?! » Les yeux d’Aisling bondissent nerveusement de l’un à l’autre. Avant qu’elle ne sache ce qui la prend, l’irlandaise inspire un grand coup et se lance avec conviction : « C’est Sid, le pote qui m’a appelée t’sais ? » Enhardie par son audace, elle glisse une petite main fourbe sur l’épaule du tatoueur et se tourne vers les autres filles. « Sid j’te présente Shelly, mais ce soir on l’appelle Pam parce qu’elle attend son Tommy. » La grande blonde repousse ses cheveux dernière son épaule avec un geste d’humeur et jette un coup d’œil irrité à ses faux ongles. « Il devrait déjà être là, ce con. » Ce con, c’est son mec/plan cul, un ingé son qui se fait désirer depuis qu’il est parti en tournée Européenne avec Airbourne. Du coin de l’œil, Aisling repère Sid esquisser un sourire amusé et porter le verre à ses lèvres. Elle le lui prend délicatement sous le nez, s’enfile la gorgée qu’il allait avaler, lui offre un sourire d’excuse pour se faire pardonner. Parce qu’elle sait ce que Krista a mis là dedans, et comme Sid se rendrait malade s’il venait à en consommer. « Attends viens on va t’chercher un truc plus frais. » Elle attrape son avant-bras et l’entraîne à travers la foule, la respiration plus légère maintenant qu’ils se sont éloignés du petit groupe. « La fille déguisée en Poison Ivy c’est Amber, elle est modèle aussi. » Elle se sont rencontrées sur un plateau, retrouvée à un festival, liées d’amitié entre eux lignes et un pamphlet passionné sur tous les mecs à chier pour lesquels la rousse a le don de tomber. « Mais euh… j’préfère t’prévenir : ce soir elle est gay. » Elle ajoute à voix basse, un petit sourire amusé aux lèvres. Les mecs, Amber a décidé de les boycotter jusqu’à la nouvelle année. « Et puis la brune c’est Krista. » Krista qui est en break et qui s’est juré de se taper un mec à la soirée pour rendre son gars fou de jalousie. « Elle va t’dire qu’elle est célib’ mais en vrai elle a un gars c’est juste qu’ils sont on et off depuis des mois. ‘Fin bref, tu bois quoi ? » Elle demande avec un grand sourire en laissant son perfecto glisser sur ses épaules pour mieux dévoiler son haut. C’est qu’elle n’a aucune attention d’attendre une plombe derrière le comptoir, et ce simple geste s’est révélé utile pour encourager le barman à s’empresser de la servir.
Pando + whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Already know how this thing goes: you show up here at three in the morning, wearing yesterday's clothes and everything we sworn off. Growing up is hard sometimes 'cause we're broken, baby, we know it. Maybe that's why we choose to stay. We're hopeless, stuck in the moment, but it don't have to be this way. We could get high, we could get high.
« Non ? » Elle lève un regard faussement innocent vers lui. Il connaît trop bien cette expression. C’est la même qu’elle affiche quand elle essaie de le convaincre que c’est un pur hasard si elle réussit toujours à mettre ses petites mains fourbes sur l’un de ses hoodies moelleux juste avant qu’ils ne lancent leur film ou série du moment. Elle est fière de sa surprise, c’est évident. Alors il lui sourit, tente de lui souffler sans dire un mot qu’il a compris à quel petit jeu elle jouait. En retour, elle lui tend les bras. Il se laisse entraîner de bonne grâce dans son étreinte, lui tapote gauchement le dos en attendant qu’elle le libère. Quand elle s’écarte, elle le retient encore un peu en parcourant du bout des doigts le cuir de son perfecto comme si elle en découvrait la texture pour la première fois. Les bras ballants, il s’offre silencieusement à son évaluation, détermine en voyant son air ravi que son déguisement est à la hauteur de ce qu’elle s’imaginait. Une voix inconnue s’immisce implacablement dans la bulle qui semblait se tisser entre eux. « Alors, famille à chier ou tu viens d’te faire larguer ? » S’il avait moins bu, il aurait sûrement sursauté en l’entendant, mais avec l’alcool qui engourdit ses idées noires et son corps tout à la fois, il se contente de se tourner vers la brune sulfureuse qui les a interrompus. Amusé par la justesse de son analyse, il est sur le point de répondre famille à chier, c’est compliqué quand Aisling l’interrompt en poussant un « Krista ! » scandalisé qui arrache un gloussement à la principale interessée. Elle ne se laisse d’ailleurs pas démonter et sourit un peu plus grand sous son masque à froufrous. En voyant les oreilles de chats qui décorent sa chevelure, il comprend qu’elle s’est sans doute improvisée Catwoman, mais il ne l’aurait certainement pas deviné juste en voyant le reste de son accoutrement. Heureusement pour elle, le cuir bon marché qui épouse chacune de ses courbes et les bottes cuissardes lustrées qui mettent en valeur ses longues jambes font largement pardonner le peu d’attention qu’elle a apporté à la véracité de son costume. Il accepte le verre qu’elle lui tend, refuse de détourner le regard le premier même quand elle ajoute : « Ben quoi, j’ai quand même le droit de demander c’qu’un beau mec comme ça vient foutre ici un soir de Noël, non ? » Au fond de ses yeux noisette, une lueur invitante lui fait comprendre qu’elle ne demanderait probablement rien de mieux que de l’aider à chasser la mélancolie de Noël s’il le voulait. « C’est Sid, le pote qui m’a appelée t’sais ? » Il en déduit qu’elle faisait partie du petit groupe de filles qui rigolaient comme des hyènes en arrière-plan pendant son appel. La main d’Aisling qui se pose sur son épaule l’encourage à se détourner de Krista pour s’intéresser plutôt à une grande blonde à l’air un peu pincé. Sa longue chevelure platine, ses lèvres démesurées et son décolleté pigeonnant trahissent son identité avant même que son amie n’ait fini les présentations. « Sid, je te présente Shelly, mais ce soir on l’appelle Pam parce qu’elle attend son Tommy. » Il lui adresse un hochement de tête qu’elle remarque à peine. Devant son air irrité, Sid ne peut s’empêcher de penser que le Tommy en question a intérêt à rappliquer rapidement, faute de quoi sa Pamela pourrait bien aller voir ailleurs s’il y est.
Il détourne les yeux, accroche à nouveau le regard de Krista qui ne s’est pas détaché de lui. Il esquisse un sourire en coin, lève le verre qu’elle lui a offert comme un genre de salutation discrète avant d’y tremper les lèvres. Mais il n’a pas le temps de goûter au liquide brunâtre – sans doute un mélange de rhum et de cola à en juger par l’odeur qui s’en échappe – qu’Aisling l’a déjà récupéré. Sous son nez, elle engloutit ce qu’il restait d’alcool en une longue gorgée. Un sourcil haussé, il l’interroge du regard, mais elle ne lui offre aucune explication, qu’un sourire vaguement contrit. « Attends viens on va t’chercher un truc plus frais. » Ses doigts se referment déjà sur son bras pour l’entraîner avec elle. Il la suit docilement, louvoie entre les fêtards qui dansent et discutent jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent dans la cuisine. La foule se fait plus compacte qu’à l’arrivée de Sid et une dizaine de personnes se pressent déjà autour du comptoir pour essayer d’attirer l’attention du barman. « La fille déguisée en Poison Ivy c’est Amber, elle est modèle aussi. » Il opine d’un hochement de tête, tente d’associer dans son esprit le souvenir embrumé des visages qu’il a aperçus avec les noms qu’elle lui offre en rafale. « Mais euh… j’préfère t’prévenir : ce soir elle est gay. » En d’autres circonstances, le petit air amusé d’Aisling et le ce soir lourd d’insinuations auraient dangereusement ressemblé à un défi, mais il se promet d’être sage pour une fois. « Et puis la brune c’est Krista. » Des trois, c’est celle dont il a mieux retenu le nom, aidé par le flirt évident et son sourire séducteur. « Elle va t’dire qu’elle est célib’ mais en vrai elle a un gars c’est juste qu’ils sont on et off depuis des mois. » Une fois de plus, il hoche studieusement la tête, se garde bien évidemment de préciser que, dans ce genre de soirées un peu trop arrosées, son sens moral devient beaucoup plus élastique. Si elle lui assurait que le gars en question ne risque pas de débarquer et de lui coller son poing à la gueule, il se laisserait certainement tenter par un moment en sa compagnie. Sauf qu’il ne se voit pas expliquer tout ça à Aisling, ressent un vague malaise à l’idée de lui laisser entrevoir cet aspect de sa vie même si elle en a eu un avant-goût le soir de leur rencontre.
Heureusement, elle ne s’éternise pas sur le sujet. « ‘Fin bref, tu bois quoi ? » Sans la moindre hésitation, elle dégage son décolleté, le met en valeur avec plus d’assurance qu’il ne lui avait jamais vu depuis qu’il la connaît. Malgré toutes ses bonnes intentions, il se laisse distraire par le relief agréable de sa poitrine, subjugué par le contraste invitant entre la douceur de sa peau pâle et le noir chatoyant de son corset. L’arrivée inopinée du barman, qui a de toute évidence été interpelé par le même spectacle, le pousse à relever brusquement les yeux et le ramène à l’ordre. « Euh… un vodka-soda ? » Ça fera changement du whisky qu’il s’enfile normalement. Du reste, ce qu’on lui sert n’a, au fond, que peu d’importance tant qu’il peut continuer à boire pour prolonger l’engourdissement agréable de l’alcool qui circule dans ses veines. Le barman prépare leurs verres et les tend à Aisling avec un sourire charmeur et un regard lascif qui provoquent un tressautement désagréable dans ses tripes. De lui-même, son bras s’enroule autour des épaules de son amie, l’entraîne avec lui alors qu’il récupère son verre d’entre ses mains. Ce n’est qu’une fois qu’ils se sont éloignés que la surprise le gagne. Peu enclin à examiner de trop près le sentiment étrange qui lui brouille la poitrine, il conclut que c’est son envie de la protéger qui l’a poussé à agir ainsi. Après tout, il sait comme elle déteste être le centre de ce genre d’attention normalement.
Dans le salon, où ses pas les ont machinalement ramenés, la musique se fait plus forte, assez pour qu’il ait l’impression que la basse le fait vibrer de l’intérieur. Son bras toujours autour des épaules d’Aisling, il s’arrête net, le temps de tendre l’oreille et de reconnaître la mélodie qui lui est familière. « Oh j’adore cette chanson ! » s’exclame-t-il, assez fort pour qu’Aisling l’entende. « Tu veux danser ? » Elle acquiesce, les yeux brillants, et il s’empresse de vider son verre en quelques gorgées pour se libérer les mains. Abandonnant son gobelet sur une table basse déjà jonchée d’autres déchets en tout genre, il attrape la main de son amie et la guide vers le centre de la pièce, qui s’est transformé en piste de danse. Il choisit un espace un peu sur le côté, là où il y a moins de gens qui se pressent les uns contre les autres. Face à lui, Aisling a déjà placé ses mains sur ses épaules. Paralysé par l’intimité soudaine qu’il n’avait pas vue venir, il se demande s’il devrait poser ses mains sur sa taille. Normalement, il n’hésiterait pas à le faire, encore moins à laisser une paume errer vers les fesses de sa partenaire, pour autant qu’elle soit d’accord, mais il ne se voit pas du tout faire la même chose avec elle. Il finit par les placer dans son dos et laisse quelques centimètres de distance entre leurs corps quand ils se mettent à danser. D’abord, ils sont un peu maladroits, mais rapidement leurs mouvements deviennent plus naturels. C’est qu’Aisling est douée et, l’alcool aidant, il réussit à se détendre et à se laisser guider par le bercement de son corps et le rythme de la musique. Contrevenant aux vœux du chanteur qui les encourage à profiter du silence, il se penche à l’oreille d’Aisling : « Ça fait longtemps que tu les connais ? » D’un coup de menton, il désigne les filles qui dansent ensemble un peu plus loin, de toute évidence déterminées à profiter de leur soirée malgré leurs histoires de cœur douteuses.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
She's got makeup by the mirror in her bedroom, thigh-high fishnets and some black boots, nose pierced with the cigarette perfume. Half dead, but she still looks so cute.
L’appât fonctionne et le barman débarque si rapidement que Sid a tout juste le temps de lui répondre. « Euh… un vodka-soda ? » Elle ne remarque ni son trouble ni son regard, trop occupée à réprimer le frisson désagréable que lui évoque celui du blond derrière le comptoir. « Deux Absolut Vanille pomme-cannelle. » Le sourire faussement assuré qu’elle lui offre s’efface à l’instant où il leur tourne le dos pour préparer les boissons. « Tu verras, c’est hyper bon. » Elle souffle à l’intention de son meilleur ami, consciente d’avoir légèrement dévié de son choix d’origine pour suivre son inspiration. « Et puis c’est d’saison ! » Bientôt, les verres apparaissent devant ses yeux, suivis du sourire un peu trop invitant de celui qui les tend. Le malaise familier n’a pourtant pas le temps de se frayer un chemin jusqu’à son cœur, car le bras que Sid enroule aussitôt autour de ses épaules répand une chaleur rassurante dans sa poitrine. Les joues rosées, elle récupère sa boisson et se laisse entraîner loin des regards indiscrets. La douce euphorie des substances louvoyant dans ses veines se mêle à la sensation agréable que lui procure l’idée de parader ainsi contre son flanc. Un petit plaisir coupable qu’elle savoure en trempant ses lèvres dans le nectar délicieusement sucré qu’ils viennent de récupérer. Les notes puissantes de cannelle accentuent délicieusement la brûlure de la vodka, engourdissent sa langue tout en la renvoyant malgré elle à des Noëls si différents, et la saveur des biscuits épicés que Oisín et elle grignotaient sous un sapin déplumé pour tenter de chasser le froid que leurs aînés éloignaient à grandes lampées de bière. « Oh j’adore cette chanson ! » La voix de Sid l’arrache à l’emprise imprévue de ses souvenirs doux-amers. Elle tend l’oreille en relevant les yeux vers lui, cherche à reconnaître la mélodie des notes emplissant l’espace. « Tu veux danser ? » Un autre soir, l’anxiété rongeant ses tripes aurait étouffé son enthousiasme, assez pour qu’elle hésite et finisse par se défiler à regret. Mais cette nuit lui semble pleine de promesses, et la joie pétille sans mal dans ses yeux avant de se frayer un chemin jusqu’à ses lèvres : « Carrément, ouai ! » Car elle aime la danse à peu près autant qu’elle aime la pizza. et puis c’est Sid, avec lui ça va..
Elle finit son verre d’une traite, l’abandonne sur une commode en compagnie des images distordues de son passé et se laisse entraîner entre les couples qui se sont formés sur la piste. All I ever wanted, all I ever needed, is here in my arms... Guidée par la mélodie et le sens doucereux des paroles, elle tourne entre ses bras et place ses paumes sur ses épaules. Il fait glisser les siennes dans son dos, applique une douce pression à travers son perfecto pour la retenir, pas tout à fait contre lui… mais assez pour affoler les battements de son cœur. La gorge nouée, elle tente de disperser la sensation étrange de ses sentiments mitigés dans les mouvements qu’elle entreprend, mais leurs corps sont si désaccordés qu’un rire complice finit par lui échapper. Ses yeux pétillants cherchent le regard de Sid, y errent un instant avant de se détourner pour mieux s’ajuster au rythme qu’il entreprend. « Ça fait longtemps que tu les connais ? » Elle n’a pas besoin de suivre son regard pour savoir que le sien est allé se perdre sur les courbes de Krista, Amber et Shelly qui piaillent un peu plus loin. « Quelques années, on bosse ensemble. » La facilité avec laquelle elle mentionne son boulot devant Sid l’étonne. Même s’il est au courant pour Ivana, les danses et les photos, c’est une facette de son existence qu’elle tente de garder loin de lui. Un monde dans lequel elle ne l’aurait jamais invité si elle n’avait pas été complètement défoncée quand il l’a appelée. Assez du moins pour se dire que ce serait une bonne idée de le convier à une de ces soirées d’où il vient habituellement la repêcher quand son corps finit par la lâcher. n’y penses pas, n’y penses pas, n’y penses pas. La honte et la culpabilité disparaissent aussi rapidement qu’elles sont apparues, remplacées par l’envie irrésistible de promener ses doigts autour de l’épaisse chaîne que Sid porte à son cou. « Qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis pour ce soir ? » Quand elle a laissé entendre qu’elle serait seule à Noël quelques semaines plus tôt, il n’avait pas relevé, comme tous les gens qui ont une famille et n’ont jamais eu à se demander avec qui le passer.
Elle observe songeusement son visage, presse doucement ses épaules, plonge dans ses yeux océan et se laisse bercer par les vagues de leur danse. Un sourire aux lèvres, Aisling ne peut s’empêcher de penser que le chanteur a raison : les mots n’ont pas la moindre importance. Parce qu’une fois les premiers pas hésitants derrière eux, ils bougent avec l’assurance que leur confèrent les drogues et l’alcool. Alors qu’importe ce qui l’a amené ici, au fond, pourvu qu’elle puisse profiter de ce moment avec lui. Les yeux plissés de malice, elle lui échappe, tourne sur elle-même dans un rire, se laisse guider par la musique sans le moindre complexe. Elle voudrait virevolter jusqu’au bout de la nuit, sentir qu’il la rejoint dans ce brouillard bénit, s’envelopper dans la douce sérénité que lui procure leur amitié. Mais c’est surestimer son équilibre. Ses pieds accrochent le rebord du tapis et la font trébucher. Les yeux écarquillés, elle tombe en avant et se rattrape au bras de Sid qui la retient sans hésiter. La pression rassurante de ses mains et la fermeté de son corps appuyé contre le sien envoie de jolies couleurs danser sous sa peau. Intriguée, elle louche tendrement sur le visage de Sid dans l’espoir de voir le même arc-en-ciel y ondoyer. « Ash ! » Il lui semble surprendre un éclat rosé, mais elle n’a pas le temps de l’étudier de plus près qu’un bras s’enroule autour de ses épaules et la fait sursauter. « Hey, les tourtereaux, vous m’entendez ? » Les sons agréablement lents et distordus disparaissent et la réalité s’impose brusquement entre eux sous la forme de krista. « On joue à action ou vérité et ça manque de mecs. Vous venez ? » Le regard suggestif qu’elle laisse courir sur son meilleur ami lui donne ni plus ni moins envie de la pousser. Surprise par l’intensité inconfortable de cette émotion, elle relève les yeux vers ce dernier. « T’es pas obligé d’dire oui… » Ce n’est pas qu’elle aimerait le garder pour elle, non. Juste qu’elle connaît un peu trop bien les filles pour savoir dans quoi il mettra les pieds s’il fait l’erreur d’accepter. Il faut dire que les questions personnelles et les défis douteux, c’est un peu leur marque de fabrique. « En fait, si. » Sans leur laisser le temps de réagir, la brune glisse son bras sous celui de Sid et l’entraîne vers le petit groupe qui s’est formé du côté des canapés. Sans réfléchir, Aisling sautille derrière eux. Qu’importe si elle ne participe normalement pas et se contente de rougir ou ricaner discrètement à chaque retournement de situation. Si Sid est de la partie, hors de question qu’elle l’abandonne avec ces furies !
« Non mais regarde-moi ça… » Grommelle Krista se secouant la tête, comme atterrée par l’inefficacité de ses amies à attraper des gars à son goût dans leurs filets. « Bon Ethan j’avoue ça va. Mais putain j’me serais fait chier si j’devais compter sur le mec de Shelly et le thon qu’Amber est allée pêcher. » En temps normal, Aisling aurait probablement étouffé un ricanement amusé dans la paume de sa main mais il reste étrangement en travers de sa gorge et c’est tout juste si ses lèvres parviennent à esquisser un sourire un peu crispé. c’est Sid, c’est pas un jouet… Convaincue que c’est ce qui la dérange, l’irlandaise ne creuse pas davantage l’irritation qui la gagne à l’idée de le partager. « Aisling ! Vous nous rejoignez ? » L’air sincèrement ravi d’Amber parvient toutefois à la dérider. « On a pas vraiment eu l’choix… » Elle réplique avec un petit rire en se laissant retomber contre elle sur le canapé. Un sourire ravi s’installe durablement sur ses lèvres quand elle sent Sid se creuser une place à ses côtés tandis que Krista s’installe en tailleur sur un fauteuil en cuir brossé. « Tu verras, vous allez m’remercier ! » Elle réplique avec assurance en s’enfilant une gorgée d’alcool non sans s’octroyer le premier tour comme le jeu était bien évidemment son idée. Ses yeux espiègles balaient l’assemblée avant de s’arrêter sans grande surprise sur celui qui semble être sa proie pour la soirée. « Sid, c’est ça ? » comme si elle avait pu oublier… D’ailleurs, elle n’attend même pas sa réponse avant d’attaquer : « Action ou vérité ? » Sid la surprend en choisissant de se lancer dans les défis sans même hésiter. Intriguée, Aisling relève les yeux vers son meilleur ami tandis que des jappements excités font aussitôt frémir l’assemblée. « Bon, j’vais y aller soft pour commencer. » La promesse de Krista contraste sacrément avec le sourire suggestif étirant ses lèvres alors qu’elle le détaille de haut en bas. « T’es tatoueur pas vrai ? » Elle finit par demander, visiblement satisfaite quand il ne tarde pas à confirmer. « T’as deux minutes pour dessiner un truc qui m’plaira sur mon corps. » Joignant le geste à la parole, elle lui tend un marqueur noir indélébile et son sourire s’agrandit alors qu’elle précise : « Mais attention, tu peux seulement choisir un bout d’peau qui se voit déjà. » Venant de n’importe qui d’autre, cette nouvelle règle assagirait le jeu au lieu de le pimenter. Mais évidemment, ses cuisses et son décolleté sont les seuls éclats d’albâtre que le costume de Krista a choisi de révéler…
Pando + whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Already know how this thing goes: you show up here at three in the morning, wearing yesterday's clothes and everything we sworn off. Growing up is hard sometimes 'cause we're broken, baby, we know it. Maybe that's why we choose to stay. We're hopeless, stuck in the moment, but it don't have to be this way. We could get high, we could get high.
Un effluve de vanille et de cannelle aux lèvres, les membres délicieusement engourdis par l’alcool qui inonde ses veines, il se laisse porter par les notes hypnotiques de la chanson. Les mains d’Aisling sur ses épaules sont chaudes. Son corps est étonnamment souple entre ses bras, l’effleure puis lui échappe au rythme de ses mouvements. Il avait presque oublié qu’il avait posé une question quand son amie reprend enfin la parole. « Quelques années, on bosse ensemble. » La réponse le surprend, peut-être parce que c’est la première fois depuis qu’ils se connaissent qu’elle lui présente certaines de ses amies et qu’il ne s’attendait pas à ce qu’elles soient aussi des collègues. C’est qu’ils parlent rarement de son boulot. La dernière fois, c’était il y a quelques mois déjà, quand elle lui a fait promettre à demi-mots de ne pas s’intéresser de trop près aux photos d’Ivana. Il sait qu’elle n’est pas fière de la façon dont elle gagne sa vie et, même si lui n’y voit rien de répréhensible, il accepte sans mal de ne pas en parler si elle n’en a pas envie. Ses doigts qui effleurent sa peau en retraçant prudemment la ligne courbe de son collier le ramène au présent. « Qu’est-ce qui t’a fait changer d’avis pour ce soir ? » La question provoque une bouffée d’angoisse imprévue, lui donne envie de mettre la main sur un autre verre qu’il pourrait engloutir pour endormir un peu mieux ce pincement au cœur désagréable. Il a bien failli lui proposer de passer Noël avec elle, des semaines plus tôt, lorsqu’elle lui avait mentionné qu’elle serait seule. Quelque chose l’avait pourtant retenu. Sans doute qu’il avait envie de croire qu’il pourrait retrouver sa famille ; que, pour une fois, ce serait les autres qui feraient un effort plutôt que lui qui aurait à se plier en quatre pour eux. C’est peut-être aussi une petite fierté mal placée qui l’en a empêché, comme s’il ne voulait pas qu’Aisling sache qu’il n’avait personne avec qui fêter alors qu’elle connaît déjà les pires moments de son histoire, ceux-là même qui ont provoqué sa solitude. Sauf qu’il ne se voit pas lui expliquer tout ça au beau milieu du plancher de danse bondé. Il n’a pas assez bu pour se sentir à l’aise d’être aussi vulnérable. Alors il se contente de sourire et se rabat sur une autre vérité un peu plus facile à avouer : « J’avais envie de te voir. » Il ponctue sa réponse d’un haussement d’épaule tandis qu’un sourire fleurit sur les lèvres d’Aisling et fait briller des paillettes lumineuses dans ses grands yeux gris.
La chanson se termine et se fond dans un autre morceau que Sid ne connaît pas, mais il s’en fiche. Il a un plaisir fou à danser avec sa meilleure amie, s’amuse à prévoir les pas qu’elle improvise et à voir venir les pirouettes qu’elle effectue en rigolant. C’est sûrement parce qu’il se concentrait déjà ainsi sur elle qu’il a le réflexe de lui tendre le bras lorsqu’elle trébuche sur le tapis. Il la rattrape facilement, glisse son autre bras autour de sa taille pour la stabiliser. Elle est proche tout à coup. Si proche que le temps semble se suspendre. Il observe son visage, ses joues délicatement rosées par leur danse et, peut-être, le contact de son corps pressé contre le sien. Brusquement, il a envie de la serrer un peu plus fort. Peut-être même de s’incliner lentement vers elle… « Ash ! » La voix de Krista le fait sursauter. Sans la moindre gêne, elle s’immisce entre eux, s’enroule autour d’Aisling. Le cœur battant étrangement rapidement, il comprend à moitié la proposition de la brune. Il acquiesce pourtant mollement, se sépare complètement de son amie. « T’es pas obligé d’dire oui… » Les dents enfoncées dans sa joue, il scrute son visage, tente de décoder dans son expression si elle espère seulement qu’il n’ira pas traîner avec ses amies, ou si c’est plutôt qu’elle regrette de ne pas pouvoir continuer à danser avec lui. Il est presque soulagé quand il sent le bras de Krista se glisser sous le sien et son pas pressé l’entraîner autoritairement vers les canapés. Mais c'était quoi ce délire ? Car force lui est de constater qu’il a bien failli embrasser Aisling. Du moins, il en avait sérieusement envie. S’ils n’avaient pas été interrompus… il se serait sans doute laissé tenter. T’as un peu trop bu, t’avais oublié que c’était elle, c’est tout. Rassuré par la possibilité que son corps et son esprit engourdis par l’alcool aient associé la chaleur et la proximité de son corps à celui des filles qui partagent son lit pour une nuit seulement, il reprend peu à peu de l’assurance à mesure qu’ils se rapprochent des canapés.
Sans le moindre égard pour les oreilles qui pourraient entendre ses jugements implacables, Krista évalue la qualité des participants. « Non mais regarde-moi ça… Bon Ethan j’avoue ça va. Mais putain j’me serais fait chier si j’devais compter sur le mec de Shelly et le thon qu’Amber est allée pêcher. » Charmé par sa franchise, il observe tour à tour les participants masculins : Ethan, un grand brun aux yeux clairs, assez mignon comme l’a décrété Krista, particulièrement lorsqu’il sourit ; le Tommy de Shelly, qui n’est pas mal même si sa perruque bon marché en bataille et les faux tatouages requis par son déguisement ne le mettent pas tellement en valeur ; enfin, le pauvre « thon » d’Amber, un mec plutôt ordinaire attifé d’un costume de pompier sexy dont le jaune vif et l’orange tangerine néon jurent violemment avec son teint basané. Aisling s’est assise au centre du canapé et il s’installe à côté d’elle pendant qu’elle explique à Amber, qui occupe l’autre place, qu’ils n’ont pas vraiment eu le choix de se joindre au jeu. La remarque n’émeut pas particulièrement l’instigatrice qui, perchée sur son fauteuil comme une reine sur son trône, rétorque : « Tu verras, vous allez m’remercier ! » Amusé par sa confiance, il se penche légèrement vers l’avant, les coudes appuyés sur ses cuisses. Il ne la quitte pas des yeux tandis qu’elle survole le groupe du regard, convaincu qu’elle va s’arrêter sur lui. D’ailleurs, elle ne fait même pas sembler d’hésiter. « Sid, c’est ça ? » minaude-t-elle. C’est tout juste si elle se retient de papillonner des paupières tandis qu’il hoche la tête pour confirmer qu’elle ne se trompe pas. « Action ou vérité ? » Il a toujours préféré opter pour une action que répondre à une question, convaincu qu’aucun défi stupide ne pourrait être plus embarrassant que de devoir révéler quelque chose qu’il n’aurait pas envie de révéler. « Action. » Un sourcil légèrement haussé, il attend de découvrir ce que lui réserve Krista sans se laisser endormir une seule seconde par sa promesse d’y aller doucement pour commencer. « T’es tatoueur, pas vrai ? » Il n’a pas encore eu l’occasion de révéler son métier à ses compagnons de la soirée. Il en déduit donc avec une certaine satisfaction qu’Aisling a parlé de lui à ses amies. « Ouais, j’suis tatoueur. » Il se demande où elle veut en venir jusqu’à ce qu’elle brandisse un marqueur noir sorti de son décolleté. « T’as deux minutes pour dessiner un truc qui m’plaira sur mon corps. » Elle le lui tend et il l’accepte tandis qu’elle lui explique le reste du défi. « Mais attention, tu peux seulement choisir un bout d’peau qui se voit déjà. » Elle lui offre un sourire qui aurait pu être angélique s’il n’était pas aussi vaguement calculateur. Il le lui rend en laissant courir un regard appuyé sur le cuir sombre qui recouvre son corps.
La combinaison dissimule ses mains, ses bras et ses épaules, tandis que ses bottes enveloppent ses jambes jusqu’à mi-cuisse. Son costume ne révèle donc que son décolleté, qu’elle met très peu discrètement en valeur en y faisant courir un doigt tentateur, ou une bande de peau pâle entre l’ourlet de sa jupe et le haut des cuissardes. Il se lève, s’approche lentement en tapotant le marqueur dans la paume de sa main. Le visage incliné vers lui, Krista ne le quitte pas des yeux tandis qu’il s’arrête devant elle. À la dernière seconde, il opte pour la cuisse et s’agenouille devant la jeune femme. « Il me faudra une de tes jambes… » Joueuse, elle se déplie lentement et place ses jambes de chaque côté de lui, de sorte qu’il se retrouve entre ses cuisses. « Tu prends celle que tu veux, mon beau. » Sans se laisser troubler pour si peu, il décapuchonne le marqueur et enroule sa main gauche autour de sa cuisse, juste à la lisière de la botte, de façon à effleurer sa peau nue. Ignorant les sifflements grossiers des spectateurs, il croise le regard de Krista. « Interdiction de bouger. Ça serait déloyal. » En secouant la tête, elle lui montre l’écran de son téléphone, sur lequel s’affiche le chronomètre qu’elle a programmé. « Bien sûr que non, c’est pas mon genre. » Le tatoueur ne peut s’empêcher de penser que ça serait totalement son genre, au contraire. « C’est parti ! » Il s’incline aussitôt sur la cuisse comme il l’a fait des centaines de fois pour tatouer des clients et trace sur la peau blanche les premières lignes du dessin qui s’est imposé dans son esprit dès qu’elle lui a lancé son défi. Pressé par le temps, il esquisse d’abord un croquis grossier avant de s’attarder aux détails plus fins. Lorsque le groupe se met à scander en chœur les quinze dernières secondes, il est en train de peaufiner les coups de crayon plus délicats. « Time’s up ! » Bon joueur, il s’écarte même si le dessin n’est pas tout à fait à la hauteur de son perfectionnisme. Le regard de la brune s’éclaire lorsqu’il tombe sur le petit démon qui décore maintenant sa cuisse. Sous ses gros yeux, il tire la langue, les ailes déployées et sa queue fourchue repliée derrière lui. Ses pattes semblent être appuyées sur le rebord de la botte, comme s’il s’y était confortablement glissé. Krista laisse échapper un gloussement ravi et se lève d’un bond pour parader autour du cercle et montrer son nouveau dessin aux autres joueurs. Sid en profite pour se relever. Elle s’arrête à côté de lui pour proclamer : « Bien joué, t’as le relevé le défi. Tu te mérites une récompense. » Une main posée sur son bras, elle se hisse sur la pointe des pieds pour coller un baiser sur sa joue avant de retourner s’asseoir.
Le tatoueur l’imite tandis que la voix perçante de Pam-Shelly déchire la musique électronique qui retentit dans le salon. « C’est à toi de choisir maintenant ! » Elle semble si enthousiaste qu’il décide de la désigner d’office comme prochaine participante. « Et c’est toi que je choisis, » rétorque-t-il avec un sourire en coin. « Action ou vérité ? » De toute évidence, le choix est plus difficile à faire pour elle parce qu’il lui faut de longues secondes de délibération interne avant de finalement choisir la vérité. Le silence retombe sur le petit groupe, tous les participants étant avides d’entendre la question et, surtout, la réponse. « Est-ce que t’as déjà menti pour pouvoir t’échapper d’un rancart désagréable ? » Elle hoche aussitôt la tête, s’empresse de s’exclamer que non, bien sûr que non, ce qui lui vaut un ricanement de la part d’Amber quelque part sur la droite. « T’es sûre ? » La blonde se mord la lèvre, hésite, jette un coup d’œil nerveux à son partenaire qui ne semble pas remarquer ses doutes, la vue sûrement obstruée par ses mèches rebelles plastifiées. « Si, j’suis sûre ! Bon, en vrai y’a bien cette fois où… euh… j’ai demandé à ma sœur de m’appeler en prétextant une urgence parce que j’me faisais un peu chier à jouer au bowling. » Tout à coup, Tommy se redresse dans son siège, l’air scandalisé et d’avoir reçu un coup de massue en pleine gueule tout à la fois. « Attends, tu veux dire que ton neveu n’a pas vraiment fait un choc anaphylactique ? » Visiblement mal à l’aise, Pam-Shelly se dandine sur son fauteuil avant d’avouer du bout des lèvres que non, et qu’en fait, elle n’a tout simplement pas de neveu. Les yeux ronds, Sid les regarde s’enfoncer dans leur prise de bec. Partagé entre l’envie d’éclater de rire et une petite culpabilité à l’idée d’avoir par inadvertance déclenché une dispute de couple, il se penche à l’oreille d’Aisling. « Tu crois qu’ils vont s’en sortir ? » Elle dissimule un petit rire derrière sa main, hausse une épaule.
Comme Pam-Shelly est trop occupée à essayer de rassurer son Tommy en lui expliquant que, vraiment, c’étaient les chaussures puantes qu’elle ne supportait plus et pas lui – « On est là ensemble ce soir, non? Ça veut dire quelque chose ! » – Amber propose de prendre sa place. Sans la moindre hésitation, elle se tourne vers Ethan, qui choisit lui aussi une action. L’air malicieux, elle le met au défi de leur montrer les cinq photos les plus récentes sur son téléphone. Sans la moindre gêne, il accepte et se lève pour venir se placer au centre. Là, il pivote lentement sur lui-même en présentant son chien Jon Bone Jovi, les œufs au plat qu’il a mangé au petit-déjeuner, un nuage en forme de Godzilla, ses nouveaux haltères et, bien sûr… sa bite, qu’il a certainement envoyée à une pauvre fille qui n’en voulait pas vraiment. La révélation lui vaut quelques éclats de rire. À côté de Sid, Aisling pousse un couinement suffoqué. Alarmé, il se tourne vers elle. « Ça va ? » Elle fait signe que oui, les joues rouges. Malheureusement pour elle, son exclamation n'a pas échappée à Ethan, qui décide de faire d’elle la prochaine victime. « Ash, action ou vérité ? » Le tatoueur se demande ce qu’elle choisira. L’hésitation danse un instant sur ses traits, jusqu’à ce qu’elle opte finalement de répondre à une question elle aussi. Une expression étrange se dessine sur le visage d’Ethan, quelque chose qui ressemble un peu trop à de la déception aux yeux de Sid. Tout à coup, il lui semble bien moins sympathique, et le petit sourire arrogant qui se dessine au coin de ses lèvres n’aide en rien la situation. « J’ai un grand classique pour toi. Tu as le choix moi, Sid et… » Il parcourt leur petite troupe du regard, conclut rapidement qu’avec Tommy et Pam qui s’engueulent toujours plus ou moins discrètement, il n’a vraiment d’autre choix que d’inclure le thon-pompier dans son trio. « Et Ben. Lequel de nous tu épouses, lequel tu baises et lequel tu butes ? »
Le dessin:
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Dernière édition par Sid Bauer le Dim 14 Mai 2023 - 3:15, édité 2 fois
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
She's got makeup by the mirror in her bedroom, thigh-high fishnets and some black boots, nose pierced with the cigarette perfume. Half dead, but she still looks so cute.
Les lèvres pincées, Aisling le regarde s’approcher lentement de Krista et s’agenouiller devant elle. « Il me faudra une de tes jambes… » La brune ne se fait pas prier et se déplie avec la grâce et la maîtrise inhérentes à son métier en lui susurrant de prendre celle qui lui chante. Son initiative est évidemment saluée par quelques sifflements grossiers et l’irlandaise ne peut s’empêcher de rouler discrètement des yeux, un peu irritée par la façon dont elle se donne en spectacle devant son meilleur ami. Loin de se laisser perturber par leur public ou ses avances, Sid place sa paume sur sa cuisse et lui intime de rester tranquille, sa voix empreinte de la douce autorité qu’il réserve normalement à ses clients lorsqu’il les installe pour les encrer réellement. Elle lance le minuteur et il se met aussitôt à l’œuvre. Les sourcils froncés par la concentration, le geste sûr, il esquisse un croquis à la fois simple et précis. Les mains glissées sous ses cuisses, Aisling balance ses jambes d’avant en arrière, le regarde s’appliquer avec la même fascination qu’elle lui réserve quand elle se pointe au salon et qu’il n’a pas encore fini de bosser. Il se penche sur sa toile pour esquisser les derniers détails, si proche que Krista sent certainement la caresse de son souffle sur sa peau. Alors Aisling se détourne et se joint aux autres pour scander les dernières secondes avec un peu trop d’enthousiasme. « Time’s up ! » Guillerette, la brune se penche sur sa cuisse pour découvrir l’adorable petit démon que Sid a créé pour elle. Un sourire au coin des lèvres, Aisling ne peut s’empêcher de penser que ça colle totalement à sa personnalité espiègle. D’ailleurs, son amie l’adopte aussitôt : « Bien joué, t’as le relevé le défi. Tu te mérites une récompense. » Qu’elle minaude en pressant un baiser sur sa joue avec un naturel déconcertant. Mal à l’aise, Aisling se décale vers Amber pour faire de la place à Sid tandis que Shelly l’encourage à choisir le prochain participant. « Et c’est toi que je choisis. » Un peu déçue qu’il n’ait pas pensé à la désigner, l’irlandaise triture la couture de sa jupe en suivant leur échange. Elle a l’habitude de se rendre invisible dans ce genre de jeu, de se fondre dans le décor pour mieux observer ; sans savoir si elle espère ou non que quelqu’un la remarque et l’encourage à participer. Mais là, sans trop savoir pourquoi, elle aurait aimé sentir son regard sur elle et entendre sa voix l’appeler.
Après une hésitation, Shelly opte pour une question. « Est-ce que t’as déjà menti pour pouvoir t’échapper d’un rancart désagréable ? ». Elle secoue la tête, l’innocence incarnée, tandis qu’Aisling et Amber échangent un regard amusé, car elles savent toutes les deux que ce n’est pas vrai. Comme chacune d’entre elles, Shelly a déjà envoyé un SOS à ses amies, les suppliant de l’appeler pour lui offrir une raison valable de se tirer. Mais si Aisling était partie pour garder le silence, ce n’est pas le cas de la rousse, qui la taquine jusqu’à ce qu’elle finisse par avouer la vérité. Tommy n’a jamais autant ressemblé à son idole que quand son air révolté indique qu’il a déjà été victime de ce petit stratagème. Se mordillant les lèvres pour contenir son hilarité, Aisling relève les yeux vers Sid, qui semble lutter entre moquerie et compassion. « Tu crois qu’ils vont s’en sortir ? » La plaisanterie soufflée à son oreille réchauffe agréablement son cœur. Elle voudrait lui dire que ces deux là se disputent si souvent que c’est plutôt d’un silence trop aimable dont il faudrait se méfier. Mais l’éclat espiègle brillant dans les yeux pâles de son meilleur ami la distrait assez pour qu’elle se contente de hausser une épaule en retenant son rire au creux de sa paume. Peu émue par les états d’âme de ses amis, Amber reprend le flambeau et met aussitôt Ethan au défi. Un sourire crâneur au coin des lèvres, il se lève avec une nonchalance calculée et déverrouille son téléphone pour dévoiler ses dernières photos. Et si Aisling parvient à retenir un couinement de bonheur devant l’adorable toutou du premier cliché, elle ne peut lutter contre le piaillement de détresse qui lui échappe en découvrant le dernier. Elle se détourne aussitôt, trop tard hélas pour empêcher l’image menaçante de s’imprimer dans son esprit. « Ça va ? » Apaisée par sa voix profonde et sa présence rassurante, elle esquisse un petit hochement de tête, les joues brûlantes d’embarras. Puis son prénom résonne dans l’assistance et lui fait instantanément regretter la couverture confortable de son invisibilité. « Ash, action ou vérité ? » Tétanisée, elle le guette sans rien dire dans l’espoir qu’il finisse par se désintéresser ou se volatiliser. Quand il devient évident qu’elle ne possède aucun de ces deux pouvoirs, l’irlandaise se redresse et prendre une petite inspiration pour se donner du courage. « Vérité. » Vu le spectacle qu’il vient de leur imposer, hors de question de lui laisser la main libre avec une action. juste, pitié, me demande pas mes impressions sur ta photo à la con… Elle prie intérieurement, pas certaine de pouvoir s’en dépatouiller.
« J’ai un grand classique pour toi. » Bizarrement, ça ne la rassure pas. « Tu as le choix entre moi, Sid et… » Il balaie le petit groupe du regard jusqu’à trouver l’inspiration de continuer. « Et Ben. Lequel de nous tu épouses, lequel tu baises et lequel tu butes ? » D’abord, elle n’arrive à penser à rien en dehors de la vague d’angoisse qui se déverse dans ses tripes et ronge ses nerfs. Elle doit pourtant trouver une réponse au plus vite au risque d’avoir l’air d’une prude ou d’avoir un truc à cacher. « Tiens, pour le courage. » Le rire aux lèvres, Amber lui file une bouteille de Jägermeister bien entamée et lui fait signe d’en prendre une lampée. « Faut au moins ça ! » Renchérit Krista dans gloussement, déclenchant les protestations des principaux intéressés. Aisling les remercie mentalement pour la distraction, porte le goulot à ses lèvres et cherche dans la brûlure de l’alcool de quoi retrouver une contenance et rassembler ses pensées. j’épouse Sid, j’baise personne, j’bute personne. C’est la réponse la plus sincère qu’elle pourrait formuler. Seulement, les règles du jeu l’obligent à faire un choix pour chacun des gars et la forcent à réévaluer. « Bon… euh… alors déjà désolée Ethan mais j’dois t’buter parce que les autres ont rien demandé. Et puis… ben y’a plus d’surprise, t’as déjà tout dévoilé. » Elle esquisse un sourire, presque certaine que la pointe de malice qu’elle ressent empêchera ses lèvres de trembler. « Merde Ash, et moi qui pensait qu’on avait un truc ! » Réplique l’intéressé, une dans les yeux indiquant qu’il n’a clairement pas changé d’idée. Elle l’ignore, repousse sa frange d’un mouvement de tête réflexe pour se donner une impression de légèreté. « Ensuite… » Elle tapote une phalange songeuse sur ses lèvres, consciente de devoir doser, car choisir trop lentement ou trop rapidement pourrait leur donner des idées. « J’épouse Ben, il a l’air sympa. » Elle décide finalement, comme si cette seule idée ne lui donnait pas envie de hurler. au moins j’suis sure qu’il viendra pas me faire chier plus tard comme les mecs y’a rien d’mieux qu’l’engagement pour les faire paniquer. « Et euh… j’me tape Sid. » Pas de petite explication, pas même un regard dans sa direction. Juste une rougeur brûlante sur ses joues qu’elle tente de camoufler en se réfugiant dans une nouvelle gorgée de liqueur sucrée pour ignorer les acclamations enjouées qui accueillent cette confession. Puis elle la tend à son meilleur ami, un petit sourire contrit au coin des lèvres comme pour lui souffler : j’suis désolée.
Le pire, c’est qu’elle n’a pas menti. Si elle n’avait d’autre choix que de laisser un mec visiter son corps, ce serait lui. De tous les hommes, Sid est le seul en qui elle a assez confiance pour savoir qu’il ne chercherait pas à en abuser. Mais surtout, elle le connait assez pour savoir qu’il ne prendra pas cette réponse pour une invitation à l’emmerder toute la soirée ou tenter de la coincer entre deux murs pour la déshabiller. Le cœur agité, elle regarde sa main s’enrouler autour de la bouteille pour la porter à ses lèvres, se détourne face au trouble étrange que lui évoquent ce geste et ces pensées. « Amber, action ou vérité ? » Elle lance, pressée de ne plus être au centre de l’attention. « Action. » L’ai taquin, la rousse se penche et hausse un sourcil comme pour la défier. Une idée se forme dans son esprit, assez fourbe pour réconcilier Pam et Tommy tout en se faisant oublier. « Embrasses Shelly comme tu voudrais être embrassée. » L’intéressée hausse les sourcils, pointe un ongle manucuré sur sa poitrine puis se redresse avec un rire amusé pour rejoindre la belle Poison Ivy. Fascinée, Aisling regarde Amber faire courir ses doigts sur le visage de leur amie, placer une paume sur sa nuque tandis que l’autre dévale son échine pour se glisser au cœur de son dos et la retenir contre son corps. Un silence religieux plane sur le groupe alors qu’elle se penche doucement vers son visage, effleure ses lèvres pulpeuses des siennes, les goûte avant d’approfondir lascivement leur baiser. Consciente d’avoir tous les regards sur elle, la rousse conclue sa performance en se penchant pour forcer Shelly à se camber entre ses bras. Là, elle lui mordille la lèvre inférieure avant de la libérer avec un petit ricanement satisfait. « Bah putain. » Souffle Shelly en réarrangeant sa robe du bout de ses doigts. « J’espère que vous avez pris des notes les gars. » Des éclats de rires accueillent cette remarque bien sentie et Aisling se joint à eux, sans pouvoir s’empêcher de penser qu’ils ne sont pas les seuls à devoir s’appliquer. Car, a presque 23 ans, la jeune femme rêve encore timidement à son premier baiser. Mais ça, Aisling ne se risquerait jamais à l’avouer, d’autant qu’elle ignore bien avec qui elle espère l’échanger. « Sid. » La voix d’Amber l’arrache à ses pensées lorsqu’elle interpelle le tatoueur en reprenant sa place sur le canapé. « Tu reprends une action ou tu tentes une vérité ? » Comme la dernière fois, il accueille le challenge sans la moindre hésitation et se prête volontairement au défi. « T’as l’air doué avec les challenges chronométrés alors t’as trente secondes pour nous montrer tes skills et dégrafer le soutif de la fille de ton choix… » Sans se laisser perturber par le regard mi-affolé mi-offensé qu’Aisling braque sur elle, l’américaine se mordille la lèvre avant de préciser : « …sans t’aider de tes mains et sans retirer son haut, évidemment. »
Pando + whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Already know how this thing goes: you show up here at three in the morning, wearing yesterday's clothes and everything we sworn off. Growing up is hard sometimes 'cause we're broken, baby, we know it. Maybe that's why we choose to stay. We're hopeless, stuck in the moment, but it don't have to be this way. We could get high, we could get high.
La question a le mérite d’être intéressante… même si Sid n’avouerait jamais qu’il est avide de découvrir où il se placera dans son classement. S’il est plutôt convaincu qu’elle ne l’enverra pas à la guillotine, il ne peut s’empêcher de se demander si elle préfèrerait partager son lit ou sa vie. Pour l’instant, elle semble surtout paralysée. Les yeux ronds, les joues rougies, elle respire à peine, comme un lapin pris dans les phares d’une voiture. Amber aussi a remarqué. Ses lèvres pulpeuses recourbées en un sourire complice, elle lui offre une bouteille d’alcool ambré de laquelle elle vient elle-même de boire. « Tiens, pour le courage ! » Aisling accepte mollement l’offrande, presque comme si elle semblait se dire qu’il lui faudra plus qu’une gorgée pour résoudre l’énigme d’Ethan. Krista, de son côté, ne peut s’empêcher de réitérer son opinion défavorable sur la qualité des participants. « Faut au moins ça ! » Un concert de protestations s’élève dans leur petit groupe. Plus amusé qu’autre chose, Sid s’y joint d’un grondement faussement vexé. Du coin de l’œil, il observe Aisling qui se réfugie dans sa gorgée comme pour y trouver une illumination. Enfin, après une longue inspiration un peu dramatique, elle se lance comme si elle plongeait tête première dans une piscine. « Bon… euh… alors déjà désolée Ethan mais j’dois t’buter parce que les autres ont rien demandé. Et puis… ben y’a plus d’surprise, t’as déjà tout dévoilé. » La remarque arrache un ricanement au tatoueur, qui ne peut s’empêcher de ressentir une pointe de satisfaction en constatant qu’Ethan n’est pas particulièrement ravi par le choix d’Aisling. « Merde Ash, et moi qui pensait qu’on avait un truc ! » C’est parce que t’as pas les yeux en face des trous mec c’est évident que non, pense-t-il, un poil grognon sans vraiment savoir pourquoi le gars l’emmerde autant. Il est un peu lourd, certes, mais il est loin d’être le pire fêtard que Sid ait jamais rencontré. « Ensuite… » Elle prend un malin plaisir à faire durer le suspense. Une boule de nervosité étrange se creuse une place dans son estomac, lui donne envie de s’occuper les mains pour ne pas remuer dans tous les sens. « J’épouse Ben, il a l’air sympa. » La bouche sèche, il devine sans mal ce qu’elle s’apprête à ajouter. Il ne reste qu’une possibilité après tout et elle fait naître une chaleur agréable dans sa poitrine. « Et euh… j’me tape Sid. » Elle conclut sa réponse par une autre gorgée, puis elle lui tend la bouteille. Il la prend machinalement, enroule ses doigts autour du verre frais en essayant d’ignorer son cœur qui bat un peu trop vite et les images aussi exaltantes qu’inconvenantes qui se dessinent dans sa tête. Ses mains autour de la taille d’Aisling. Leurs visages si proches. Leurs lèvres qui s’effleurent et se taquinent. Ses doigts qui explorent sa peau douce et découvrent ses courbes. Les soupirs de plaisir qui résonnent à son oreille quand il la presse tout contre lui. Il a beau savoir qu’elle n’a répondu que parce qu’elle n’avait pas le choix, il ne peut s’empêcher de se demander s’il n’y avait pas un fond de vérité dans sa réponse. On s’en fout, c’est pas comme si t’allais tenter quoi que ce soit… right ? Il ignore la question en portant la bouteille à ses lèvres et accueille avec soulagement la brûlure délicieuse de l’alcool qui le distrait de la réponse terrifiante qui veut émerger dans son esprit.
« Amber, action ou vérité ? » La question le ramène à la réalité et au jeu. Il est soulagé qu’Aisling n’ait pas décidé de se tourner vers lui. Ça lui laisse le temps de retrouver sa nonchalance du début. D’ailleurs, il lui semble que se concentrer sur le défi que devra relever la rousse sera le moyen idéal d’oublier tout ce qui vient de se passer. « Embrasse Shelly comme tu voudrais être embrassée. » Une moue impressionnée au coin des lèvres, il jette un coup d’œil dans la direction d’Aisling. C’est le genre de défi auquel il se serait attendu de la part de Krista, mais pas forcément de son amie. Amber, elle, n’est pas le moins du monde perturbée. Même qu’elle semble plutôt ravie. Pam-Shelly aussi d’ailleurs, une fois la surprise passée. Elle se lève et s’approche lentement pour rejoindre Amber. Cette dernière a clairement l’intention de se donner en spectacle. Tout dans ses gestes est parfaitement calculé, du doigt qu’elle fait courir le long de la mâchoire de la blonde jusqu’à l’anticipation qu’elle laisse grimper avant de finalement se pencher pour l’embrasser véritablement. Même s’il doit reconnaître que le numéro est plutôt agréable à regarder, il laisse son regard errer sur les autres membres de leur petit groupe. Krista a l’air vaguement amusée. Sans grande surprise, les mecs ne quittent pas la scène des yeux, y compris Tommy qui semble avoir tout oublié de la révélation choc de sa Pam. Aisling aussi a l’air captivée, même si une deuxième émotion difficile à reconnaître se mélange à son expression fascinée. C’est en avalant une autre gorgée de Jägermeister qu’il finit par mettre le doigt dessus : c’est de l’envie qui brille dans son regard gris. La pensée s’évapore pourtant aussi vite qu’elle s’est matérialisée quand les filles se séparent dans une nuée de cris et de sifflements. « Bah putain. J’espère que vous avez pris des notes les gars. » Il rigole en chœur avec les autres membres du groupe, amusé par sa répartie, jusqu’à ce qu’Amber l’interpelle pour lui proposer de jouer. Une fois de plus, le dilemme n’en est pas un. Sans hésiter, il choisit une autre action, peu enclin à l’idée de devoir s’exposer. « T’as l’air doué avec les challenges chronométrés alors t’as trente secondes pour nous montrer tes skills et dégrafer le soutif de la fille de ton choix… » Il hausse un sourcil crâneur. Loin de le troubler, le défi lui semble même trop facile. Il lui faudrait bien moins que trente secondes pour détacher un soutien-gorge. « …sans t’aider de tes mains et sans retirer son haut, évidemment, » ajoute-t-elle, comme si elle avait lu dans ses pensées. Bon, c’est plus compliqué, mais c’est pas impossible.
Il esquisse un sourire en se levant. Les bras croisés, il tourne lentement sur lui-même au milieu du cercle en évaluant les possibilités qui s’offrent à lui. Il ralentit légèrement devant Amber, tenté par l’idée de lui faire subir l’épreuve en même temps que lui quand la voix de Krista retentit derrière lui. « Le vrai défi, ça serait d’dégrafer le corset d’Aisling. Un soutif, c’est trop facile. » Il se tourne vers elle. Toujours princièrement installée sur son fauteuil, elle a l’air très fière de sa suggestion. « J’suis doué, mais il me faudra clairement plus que trente secondes… du moins, sans les mains. » La brune ne se laisse pas démonter pour autant et se penche vers Amber. « Ça peut s’arranger, non ? » Une moue songeuse au lèvres, la rousse observe Krista, puis Aisling avant de revenir se poser sur le tatoueur. Elle hausse alors une épaule nonchalante. « Ouais, pourquoi pas. T’as quarante-cinq secondes, mais pas une de plus. » Satisfaite, Krista s’adosse à nouveau contre son fauteuil en ricanant. Comprenant qu’il n’a plus vraiment le choix, il s’approche d’Aisling, qui l’observe de ses grands yeux épouvantés. Il devrait sans doute tenter de rediriger l’attention du groupe ailleurs, insister pour honorer le défi original avec l’aide d’une autre fille. Sauf qu’il n’en a pas envie. L’alcool qui lui réchauffe les veines le pousse à tendre la main à son amie tandis que les images sensuelles de tout à l’heure reviennent effleurer son esprit. Il lui offre un sourire rassurant, comme pour lui promettre qu’il ne dépasserait jamais les limites qu’elle s’impose. « Tu veux bien m’aider à défendre mon honneur ? » souffle-t-il en la voyant hésiter. Enfin, elle accepte sa main tendue et se lève. Debout face à elle, il balaie son visage d’un regard tendre. « T’inquiète, j’ferais jamais rien dont t’as pas envie. » Il a murmuré sa promesse tout bas, pour que seule Aisling puisse l’entendre, la ponctue d’une pression délicate sur sa main, qu’il libère ensuite.
Puis, un sourire au coin des lèvres, il se laisse glisser au sol. Agenouillé devant son amie, il observe en fronçant les sourcils la ligne étroite des agrafes qui remontent de sa taille à son bustier. Elles ressemblent assez à celles d’un soutien-gorge classique, à la différence qu’il y en a probablement une trentaine plutôt que deux ou trois. Plus confiant tout à coup, il se dit qu’il arrivera probablement à en défaire quelques-unes. Derrière lui, Amber scande le décompte. Dès qu’elle lui donne le signal de départ, il se penche vers le ventre d’Aisling. Ses lèvres ont à peine effleuré la dentelle qu’elle lui échappe, animée d’un mouvement de recul avorté. Pour contrer ce réflexe, il glisse ses mains sous le cuir de sa veste. Ses paumes appuyées contre sa chute de rein, il la retient doucement lorsqu’il tente sa deuxième approche. Cette fois, elle reste immobile et il peut se concentrer sur sa mission. D’abord, il n’y arrive pas trop, mais après deux ou trois tentatives, il réussit à trouver l’angle qu’il lui faut pour réussir à dégrafer le premier fermoir. Plus confiant, il s’attaque au deuxième. Bientôt, il en a vaincu quatre ou cinq, révélant une bande de peau blanche entre les pans de dentelle noire. Le cœur battant, il prend soudainement conscience que la jeune femme semble vibrer sous ses mains. Il s’écarte légèrement, lève la tête vers elle pour la regarder. Elle l’observe intensément, comme hypnotisée, et le souffle un peu court, à en juger par la façon dont sa poitrine se soulève. Tout à coup, il a envie de jouer. Avec elle, un peu. Avec le feu, surtout. En se penchant à nouveau, il pose ses lèvres sur la peau douce, comme s’il y pressait un baiser. Puis il remonte lentement vers le prochain fermoir en continuant à effleurer son ventre du bout des lèvres. Il vient de détacher une sixième agrafe quand les hululements du groupe lui apprennent que le temps imparti s’est écoulé. À contrecœur, il s’écarte à nouveau. Il croise le regard d’Aisling. Les pommettes rougies, elle se mord distraitement la lèvre. Ses paumes la retiennent toujours, l’empêchent de s’échapper même si elle ne semble pas en avoir particulièrement envie. Conscient qu’il doit la laisser aller, il se permet toutefois de faire couler ses mains vers son ventre. Soigneusement, il rattache chacune des agrafes sous prétexte de les compter, même s’il n’en avait pas besoin, bien conscient du nombre d’agrafes qui ont cédé sous ses dents. C’est plutôt à l’envie inexplicable de la recouvrir avant de la libérer qu’il répond, comme s’il sentait confusément que c’est ce que sa promesse exige.
Une fois qu’il a terminé, il se redresse d’un mouvement fluide et se tourne vers le groupe, une moue satisfaite au coin des lèvres pour camoufler à quel point il a apprécié ce rapprochement imprévu. T’aurais juste besoin d’t’envoyer en l’air, c’est tout. « Dommage, t’étais bien parti. Faut croire que même les champions ont leur limite, » conclut Amber en rigolant. « Ou leur talon d’Achille, » ajoute Krista en faisant rebondir d’Aisling à lui un regard calculateur qui ne lui plaît pas vraiment. Il s’éclaircit légèrement la gorge, hausse les épaules. « Meilleure chance la prochaine fois… » Puis, sans particulièrement réfléchir, simplement pressé de faire dévier la conversation vers un autre sujet, il se tourne vers Ben. « Action ou vérité ? » À son tour, il choisit sans vraiment hésiter de relever un défi. Inspiré par son costume de pompier sexy, Sid ricane. « Tu as trente secondes pour nous faire ton meilleur numéro de pole dance. » Malgré la rougeur qui se peint sous son teint basané, il se lève presque aussitôt pour rejoindre le centre du cercle sous les sifflements des autres participants. Sid en profite pour s’éclipser et reprendre sa place sur le canapé à côté d’Aisling. D’abord, Ben ne bouge pas trop. Visiblement timide, il se déhanche à peine au rythme de la musique électronique qui retentit dans le salon. Pourtant, il gagne peu à peu en confiance à mesure que les encouragements étonnamment chaleureux des spectateurs lui parviennent, tant et si bien que même l’absence de poteau autour duquel se suspendre ne réussit pas à le freiner. Engourdi par l’alcool, Sid laisse retomber sa tête sur le dossier du canapé et suit mollement le jeu. Ben choisit Tommy, qui préfère répondre à une question, trop confortablement enroulé autour de Shelly pour avoir envie de bouger. À son tour, il jette son dévolu sur Krista, qu’il met au défi de montrer au groupe à quoi elle ressemble en plein orgasme. La brune n’hésite pas une seconde, manifestement ravie de faire son numéro. Sa performance est d’ailleurs digne de la meilleure actrice porno, même si Sid ne peut s’empêcher de penser qu’elle ne ressemble sûrement pas à ça lorsqu’elle succombe véritablement à son plaisir. Quand elle a terminé, elle se tourne vers Aisling, une lueur malicieuse dans les yeux. Le menton appuyé dans sa paume, elle lui demande : « Tu veux une action, Ash ? Ou tu préfères répondre à une question ? » Il tourne la tête vers son amie, l’observe en se mordillant l’intérieur de la joue. Timidement, elle opte pour une question et il n’en faut pas plus pour que Krista saute sur l’occasion comme si c’est ce qu’elle attendait depuis le début. « Révèle un secret que t’as jamais dit à personne. »
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
She's got makeup by the mirror in her bedroom, thigh-high fishnets and some black boots, nose pierced with the cigarette perfume. Half dead, but she still looks so cute.
Loin de se laisser perturber par le défi osé que vient de lui lancer Amber, Sid se relève avec souplesse comme pour mieux étudier le panel de modèles qui s’offre à lui. Ses yeux s’arrêtent sur la rousse, la détaillent intensément. Le cœur serré d’un regret inexplicable, Aisling comprend que c’est elle qu’il va choisir. « Le vrai défi, ça serait d’dégrafer le corset d’Aisling. » Elle sursaute presque en entendant son prénom, relève des yeux paniqués vers Krista. Un sourire taquin au coin des lèvres, la brune se renfonce confortablement dans son siège, assurée d’avoir attiré à elle tous les regards comme elle sait si bien le faire. « Un soutif, c’est trop facile. » Tous sauf celui de l’irlandaise, qui glisse vers son meilleur ami et scrute furtivement ses traits sans savoir ce qu’elle espère y trouver. « J’suis doué, mais il me faudra clairement plus que trente secondes… du moins, sans les mains. » Sa confiance tranquille éveille d’étranges sensations qui viennent s’entrelacer à sa nervosité, comme si chacune se nourrissait de l’autre. « Ça peut s’arranger, non ? » Krista, qui se tourne déjà vers Amber pour négocier un challenge qu’elle estime surement plus pimenté. c’est pas l’deal, elle devrait protester. en plus j’porte rien en dessous moi, il peut pas me l’retirer ! Mais ses lèvres restent obstinément pincées, sa poitrine agitée d’une étrange fébrilité tandis que ses amis décident à sa place de ce qui l’attend. « Ouais, pourquoi pas. T’as quarante-cinq secondes, mais pas une de plus. » Elle n’entend ni le sifflement enthousiaste des gars, ni le ricanement satisfait de Krista. La gorge nouée, ses yeux s’accrochent à ceux de Sid alors qu’il la rejoint d’un pas assuré et glissent vers sa paume offerte. Elle est saisie par l’envie d’y placer la sienne, se laisser entraîner loin du groupe et se blottir contre lui à l’abri des regards. j’aurais dû lui proposer une soirée film… Au chaud sur son canapé, là où elle n’a pas à s’inquiéter de voir son attention s’échapper vers d’autres horizons, ou des défis idiots qui pourraient menacer leur amitié. Comme s’il sentait sa détresse, il lui offre un de ces sourires dont il a le secret ; de ceux qui chassent les nuages grisâtres qui pèsent trop souvent sur ses humeurs. « Tu veux bien m’aider à défendre mon honneur ? » Incapable de lui refuser une demande aussi douce, Aisling sent sa paume se glisser dans celle de son meilleur ami. Il l’attire tranquillement à lui, effleure son visage d’un regard attentif. « T’inquiète, j’ferais jamais rien dont t’as pas envie. » Couplée à l’étreinte de sa main, la promesse déverse une douce chaleur dans sa poitrine qui irradie jusqu’à ses pommettes. Les lèvres pincées pour contenir le petit sourire inexplicable qui cherche à s’y dessiner, elle hoche discrètement la tête avant de lui souffler : « Okay… »
Un éclat espiègle s’allume dans ses yeux pâles alors qu’il coule le long de son corps pour s’agenouiller devant elle. Aisling doit se faire violence pour rester immobile au milieu des hululements ravis de leurs congénères alors que tout en elle l’implore de s’échapper. Loin des regards auxquels elle n’a pas envie de s’exposer, loin des émotions discordantes que fait naître leur soudaine proximité. Irréel, le décompte d’Amber résonne à ses oreilles en rythme avec les battements de son cœur, et bientôt le visage de Sid s’incline vers son ventre. Elle s’esquive sans même chercher à le faire, se replie contre ses paumes avec lesquelles il la retient. Leur douce fermeté diffuse une chaleur déroutante au creux de ses reins, la préparent à recevoir sa tendre offensive. Les joues brûlantes, elle laisse échapper un petit rire nerveux en le sentant s’acharner sur la première agrafe, qui semble résister. ça va l’faire, elle se prend à penser, son soulagement balayé à l’instant où elle sent le fermoir lui céder. Encouragé par cette victoire, il enchaîne aussitôt avec le second, puis le troisième. Chaque centimètre gagné fait courir un frisson de vulnérabilité sous sa peau, adouci par la chaleur de son souffle et la délicatesse de ses lèvres qui l’effleurent sans jamais la toucher. Le souffle court, elle observe sa chevelure en bataille qui semble l’inviter, l’arc irrésistible de ses sourcils froncés par la concentration, la ligne droite de son nez. Comme s’il sentait son regard sur lui, il finit par s’écarter, relève vers son visage des yeux brûlants d’intensité. Le temps semble suspendu alors qu’ils s’observent en silence, comme s’ils cherchaient à s’avouer quelque chose dont ils n’ont même pas conscience. Elle frémit entre ses mains, se mordille l’intérieur de la joue pour retenir un soupir plaintif alors qu’il retourne à sa besogne. Car ses lèvres ne se contentent plus de l’effleurer. Avec une douce langueur, elle se coulent contre sa peau frémissante, tracent un chemin insolent entre les pans de dentelle dont il entend la libérer. Ses dents se plantent distraitement dans sa lèvre inférieure alors que celles de Sid se referment une fois de plus autour du tissu pour le faire céder sous la pression agile de sa bouche. Cette fois, ce sont ses jambes qui menacent de la lâcher. Elle a tout juste le temps de se dire qu’ils auraient mieux fait de s’allonger quand les exclamations du groupe la ramènent brutalement à la réalité. Les pommettes roses d’embarras, elle cherche le regard de son meilleur ami et s’égare dans l’océan de ses yeux, fascinée par la façon dont ses prunelles assombrissent ses iris. L’air climatisé lui semble trop frais maintenant qu’elle est privée de la chaleur de ses paumes. Bien qu’il l’ait libérée, il ne s’écarte pas vraiment et fait plutôt courir ses doigts jusqu’à son ventre où il s’applique à refermer chaque agrafe avec douceur et agilité. Emue par la galanterie de son geste, elle s’abandonne volontiers à ses soins, douloureusement consciente que malgré la pudeur relative de leur étreinte, c’est la première fois qu’un homme prend la peine de la rhabiller.
Et puis il se redresse, rompant la transe étrange dans laquelle cette intimité les plongeait. Il ne la regarde plus à présent, les yeux rivés sur le groupe agité. « Dommage, t’étais bien parti. Faut croire que même les champions ont leur limite. » « Ou leur talon d’Achille. » Les punchlines de ses amies résonnent à ses oreilles mais le sens de leurs mots lui échappe. Seul lui importe son meilleur ami, ses yeux qui semblent l’éviter et sa soudaine nonchalance. Elle le sent distant, comme s’il regrettait ce qu’il vient de se passer. j’aurais dû l’arrêter, elle songe, envahie par une marée de culpabilité. Piteusement, elle retourne se nicher au creux du canapé, les bras refermés autour de son corps comme pour retenir les dernières bribes de la chaleur qu’ils ont partagé… ou se protéger du regard intéressé qu’Ethan ne manque pas de lui adresser. Sid lui a déjà reporté son attention sur Ben, à qui il réserve un défi particulièrement adapté à son audience : « Tu as trente secondes pour nous faire ton meilleur numéro de pole dance. » Il se lève maladroitement sous les sifflements de Tommy et les encouragements des filles, ravies de pouvoir profiter du spectacle au lieu de le donner, pour une fois. Du moins c’est le cas de Krista, Amber et Pam-Shelly, parce qu’Aisling est plutôt envahie par le besoin de se tirer. Les jasements sont trop forts, les lumières trop vives, le jeu trop inconfortable. Elle a besoin de prendre l’air, s’isoler le temps d’ingérer de quoi faire un pansement sur ses nerfs. C’est le retour de Sid à ses côtés qui la retient. La chaleur sereine de son corps contre le sien l’apaise plus efficacement que ne l’auraient fait ses poudres édulcorées. il m’en veut pas... Elle le sent dans sa posture décontractée et la façon dont il laisse sa nuque reposer en arrière contre le dossier, le sourire léger qui étire de temps à autres ses lèvres face au spectacle auquel Ben se livre avec de plus en plus de facilité. Rassurée, elle se détend contre son flanc, attrape distraitement la bouteille qui continue de passer de main en mains et cherche dans une franche goulée le courage de découvrir les mouvements audacieux du pompier déterminé à les enflammer. Son malaise se disperse au fil du jeu qui continue de bon train, une question embarrassante pour Tommy qu’il accepte sans sourciller, un défi douteux que Krista s’empresse de relever, comme si elle se réjouissait d’imprimer dans l’esprit des mâles de l’assemblée une image qu’ils se feront un plaisir de revisiter… et qui ne manque pas de la questionner.
Sans doute inspirée par son air plein de confusion, Krista jette son dévolu sur l’irlandaise. « Tu veux une action, Ash ? Ou tu préfères répondre à une question ? » Malgré l’innocence feinte de son expression, Aisling connait assez bien son amie pour avoir envie d’éviter ses challenges à tout prix. « Ouai, nan, vérité. » Elle répond en jouant machinalement avec l’ourlet de sa mini-jupe. Le sourire de victoire qu’affiche aussitôt Krista est loin de la rassurer. « Révèle un secret que t’as jamais dit à personne. » Elle s’attendait à tout sauf à ça, s’était même préparée à balayer d’un ricanement léger toute question touchant à ses préférences et fantasmes inavoués. Mais jamais elle n’aurait imaginé qu’elle devrait creuser dans son cœur pour en révéler une vérité bien gardée. L’exercice est d’autant plus difficile que tout ce qu’elle pourrait vouloir partager s’est déjà glissé jusqu’aux oreilles attentives de son meilleur ami, gardien attitré de ses fêlures et de ses secrets. « Euh… attends faut que j’réfléchisse. » Elle réplique pour gagner du temps, laisse échapper un petit rire visant à camoufler comme les idées lui échappent à mesure qu’elle tente de les rattraper. Seules quelques anecdotes s’accrochent et s’encrassent dans ses pensées. Des bribes de vies trop lourdes à porter, trop sombres pour être partagées dans l’euphorie d’une soirée. Il faut quelque chose de moins personnel, de plus léger. Quelque chose d’assez intime pour les faire rigoler, tout en évitant de trop se dévoiler. « Allez Ash ça suffit le suspens ! » La taquine Krista en récupérant la bouteille entre les mains de Ben pour s’enfiler une gorgée. « Ok c’est bon j’ai trouvé ! » Elle se défend avec un petit rire, prend une grande inspiration, frotte ses chaussures l’une contre l’autre et se décide à relever les yeux vers Amber pour ne pas croiser le regard des mecs de l’assistance. « Mon secret c’est qu’j’attends encore d’être embrassée avec le genre de passion qu’Amber a réservé à Shelly. » Elle lance d’un ton léger, un sourire aux lèvres pour tenter de camoufler les espoirs douloureux qui se terrent sous cette confession. Ses joues s’enflamment sous les jappements enthousiastes de ses amis qui ne perdent pas une seconde pour y aller de leur avis. « Naaan c’est pas vrai ?! Attends faut remédier à ça ! » Shelly, qui se redresse et tend déjà le cou pour tenter de trouver dans la foule un candidat adéquat. « Allez vas-y j’me dévoue ! Je suis généreux en plus j’en ferai pas profiter que tes lèvres si tu vois c’que j’veux dire… » Le coude d’Ethan vient se nicher dans les côtes de Tommy, qui ricane bêtement à la remarque grivoise de son pote. Les ongles enfoncés dans ses paumes pour tenter de contenir la panique qui ne cesse d’enfler, Aisling regrette de ne pas pouvoir rembobiner la dernière séquence et remplacer sa révélation par un aveu moins compromettant. « Sérieux mec ? » La voix d’Amber claque et ses yeux roulent dans leurs orbites. « C’est pas sur un challenge à la con et avec une audience qu’tu vas sortir du lot. » Un concert de sifflements accueille aussitôt sa vanne. « Mais évidemment, tu m’prends pour qui ? » Proteste Ethan sous le regard ravi de Krista, qui trouve visiblement le débat très distrayant. « J’ai pas besoin d’ça pour séduire une nana… » Ses lèvres esquissent un sourire crâneur, son regard cherche celui d’Aisling qui s’obstine à l’éviter. Les yeux rivés sur le visage de Sid, elle fait mine d’être trop concentrée sur la suite du jeu pour l’entendre. « Sid, action ou vérité ? » Elle lance d’un ton précipité. Elle a conscience de le dévisager avec un peu trop d’intensité, mais elle ne peut pas s’en empêcher. Parce que de tous les mecs, il est le seul à ne pas avoir bronché, le seul à la regarder encore comme il l’a toujours fait. Comme une amie, et pas un défi à relever. A voix basse, il accepte de se soumettre à une question. Touchée par la confiance qu’il lui accorde, elle se détend enfin et lui offre un petit sourire, comme pour lui assurer qu’elle n’en profitera pas pour le torturer. Et sans plus attendre, elle laisse sa curiosité s’exprimer : « Qu’est-ce que tu préfères chez toi et qu’est-ce que t'aimes le moins ? »
Pando + whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
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Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Already know how this thing goes: you show up here at three in the morning, wearing yesterday's clothes and everything we sworn off. Growing up is hard sometimes 'cause we're broken, baby, we know it. Maybe that's why we choose to stay. We're hopeless, stuck in the moment, but it don't have to be this way. We could get high, we could get high.
Intrigué, il se redresse légèrement. La question éveille sa curiosité. C’est qu’il connaît bien Aisling, sûrement mieux que tous les autres membres de leur petit groupe. Depuis le temps, il a découvert une bonne partie de ses secrets aussi et il se demande ce qu’elle s’apprête à révéler. Apprendra-t-il lui aussi quelque chose qu’il ignore ? Elle plisse le nez, son visage tordu en une expression incertaine tandis qu’elle cherche une réponse à donner. Krista s’impatiente. Sid, lui, fait passer le temps en arrachant une longue gorgée à la bouteille de fort qui vient de lui revenir entre les mains. Alangui par l’alcool qui circule déjà dans son système, il n’en sent même plus vraiment la brûlure, encore moins le goût. Il passe la bouteille au suivant sans trop remarquer à qui appartiennent les doigts qui se tendent dans sa direction. Ben, sans doute, à en juger par le flash de jaune qu’il aperçoit du coin de l’œil. Les secondes s’écoulent lentement. Il se sent lourd. Le regard tourné vers le plafond, il observe le jeu des lumières colorées qui explosent dans tous les sens du projecteur à l’autre bout de la pièce. Peut-être qu’il devrait cesser de boire un peu. Pour l’instant, il se sent bien, mais il n’est pas totalement convaincu que le sol et les murs resteraient à leur place s’il décidait de se lever. La voix d’Aisling plane jusqu’à lui, le repêche dans ses pensées floues. « Ok c’est bon j’ai trouvé ! » Il l’observe à la dérobée. Elle est mignonne, les mains enfoncées sous ses cuisses, sa perruque blonde bouclées frôlant ses épaules, et aux lèvres un sourire espiègle qui jure avec la lourdeur de son maquillage. Elle se tourne vers Amber, dissimulant son visage au regard de Sid. Comme ça, l’illusion est presque parfaite, elle ressemble à s’y méprendre à Nancy Spungen. Une envie morne se creuse dans sa poitrine. Il voudrait retrouver Aisling, sa chevelure sombre et leur complicité, quand ils ne sont que tous les deux et qu’ils se blottissent ensemble sur le canapé en grignotant leurs snacks préférés. « Mon secret c’est qu’j’attends encore d’être embrassée avec le genre de passion qu’Amber a réservé à Shelly. » Il sourcille, cligne des yeux à quelques reprises, incertain d’avoir bien entendu sa confidence. Pourtant, qu’aurait-elle pu dire d’autre ? Il soupire, hoche imperceptiblement la tête. Il n’arrive pas à croire que personne n’ait pris la peine de l’embrasser comme il se doit. Quelle bande de crétins quand même ! S’il avait la chance de l’embrasser, c’est sûr qu’il ne la gaspillerait pas sur un baiser médiocre, lui.
Embêté par le tour que prennent ses pensées, il se concentre sur les piaillements des filles qui cherchent déjà le candidat parfait pour remédier au problème d’Aisling. Bien sûr, il ne faut pas longtemps pour qu’Ethan s’en mêle et décide de se porter volontaire avec toute la subtilité qui le caractérise. « Allez vas-y j’me dévoue ! Je suis généreux en plus j’en ferai pas profiter que tes lèvres si tu vois c’que j’veux dire… » Sid jette un coup d’œil à Aisling, qui semble avoir pâli sous sa frange. La mâchoire serrée, il se retient de céder à la pulsion qui veut le pousser à se lever et à confronter le grand brun. Juste pour le plaisir de voir son sourire de petit con s’effacer, sa gueule d’ange se décomposer. Peut-être que ça le convaincrait d’aller reluquer lourdement une autre fille que son amie. Il inspire profondément, se rappelle qu’au fond il est inoffensif. Un grand idiot un peu trop arrogant, sûr de son charme et incapable d’envisager qu’on puisse y être insensible. Et puis, il sait comme Aisling déteste la violence. Depuis qu’il la connaît, elle s’est toujours caché les yeux – d’abord dans ses mains puis, plus récemment, contre son épaule – au moindre signe de violence dans les films et les séries qu’ils décident de regarder ensemble. De toute façon, elle s’est tournée vers lui et l’observe fixement. Sans trop savoir pourquoi, il sent son cœur manquer un battement quand elle l’interpelle. « Sid, action ou vérité ? » Il n’hésite qu’une fraction de seconde avant de se pencher légèrement vers elle pour lui souffler : « Vérité. » Avec elle, il ne craint pas trop de contrevenir à sa règle. Sans doute parce qu’il a confiance qu’elle ne lui poserait jamais une question simplement pour le piéger. Un sourire timide apparaît au coin de ses lèvres rosées, comme si elle voulait lui signifier qu’elle a compris ce qu’il lui offre sans qu’il n’ait eu à l’expliquer. Sa joie est cependant de courte durée. « Qu’est-ce que tu préfères chez toi et qu’est-ce que t’aimes le moins ? » Son estomac se tord inconfortablement. En apparence toute simple, la question l’angoisse pourtant. C’est précisément le genre de confidence qu’il déteste. Mal à l’aise, il se passe une main sur la nuque, laisse échapper un petit rire incertain. « Je… » Il lève les yeux. Erreur fatale : la vue de tous les regards tournés vers lui ne fait qu’empirer la nervosité qui traverse le voile de calme factice tissé par l’alcool. Il n’y a que celui d’Aisling qui l’apaise un peu, alors il se laisse attirer par la promesse de sécurité que représente son visage ouvert. Car il y a de la curiosité dans ses prunelles, oui, mais comme si elle s’intéressait seulement à la réponse parce qu’elle s’intéresse vraiment à lui, pas parce qu’elle cherche des munitions dont elle pourra se servir contre lui plus tard.
Alors il inspire profondément, se concentre sur l’air qui gonfle ses poumons jusqu’à ce qu’il réussisse à se détendre un peu. Maintenant que la panique s’atténue, une réponse se dégage peu à peu dans son esprit. Quelque peu évidente, sans doute, mais pas moins sincère. « C’que j’préfère chez moi, ce sont mes tatouages. » Il pourrait sans doute se cantonner à cette réponse laconique, mais il a l’impression qu’Aisling l’invite silencieusement à continuer. « Parce qu’ils sont beaux, ouais… enfin, peut-être pas tous, » se ravise-t-il, l’ombre d’un sourire aux lèvres, en pensant au crâne qu’il porte sur le dessus du poignet gauche. Si Andrew a réussi à grandement améliorer le résultat final par rapport à l’esquisse qu’il avait tracée sur sa propre peau, le dessin est toujours un peu moche, surtout avec la signature d’auteur que son mentor a dissimulée dans sa moustache. Même s’il l’aime pour ce qu’il représente, c’est loin d’être la plus belle œuvre qui orne son corps. « Mais surtout ils m’ont aidé. Ils m’donnaient l’impression d’avoir le contrôle sur quelque chose à une époque où j’avais le contrôle sur rien du tout. C’était p’t-être juste ma peau, mais c’était un début. » Maintenant, il ne lui reste plus que la partie difficile et il sent son cœur s’accélérer à l’idée de révéler ce qu’il n’aime pas chez lui. Ce n’est pas qu’il ignore quoi répondre. Même que plusieurs idées se bousculent déjà dans son esprit. Il pourrait parler d’à quel point il est critique envers lui-même, comme si rien ne pouvait jamais être assez bien, assez parfait. Ou du fait qu’il s’en veut encore de ne pas avoir eu le courage d’être là de la même façon pour tous ceux qui avaient besoin de lui. Que, parfois, il se surprend à penser – et à croire – qu’il n’a pas vraiment droit au bonheur. Sauf que toutes ces confessions exigeraient beaucoup trop vulnérabilité et il sent sa gorge se nouer à l’idée d’essayer d’en formuler une. S’il n’y avait qu’Aisling pour les entendre, il y arriverait peut-être, mais il a douloureusement conscience qu’ils ne sont pas seuls, même s’il essaie de se faire croire que oui. Alors, non sans éprouver une pointe de culpabilité, il opte pour la solution facile et se replie derrière une demi-vérité. « Et c’que j’aime pas trop… j’ai… euh… les dents un peu inégales. » Il sourit, retrousse légèrement la lèvre supérieure pour révéler ses palettes légèrement décalées. « C’est pas si grave, mais à l’école on s’moquait un peu d’moi. On disait qu’j’ressemblais au paresseux dans Ice Age. Et comme il s’appelait Sid, les blagues s’écrivaient toutes seules… » conclut-il, l’air boudeur. Il n’a pas menti, il est vrai qu’on l’a déjà comparé au personnage. Sauf que ça ne l’a jamais vraiment dérangé parce que c’est Lian qui le faisait. Elle était un peu plus jeune que lui de deux ou trois ans et, à sa sortie, le dessin animé était rapidement devenu l’un de ses films fétiches. Elle avait d’abord fait le parallèle entre son nom et celui du paresseux maladroit. Puis un jour, dans un grand éclat de rire, elle avait remarqué ses dents. Il n’avait jamais réussi à lui en vouloir pour cette comparaison, aussi peu flatteuse soit-elle, en voyant à quel point elle l’amusait.
Pour donner le change, il se redresse, observe le petit groupe et les gens qui rigolent, visiblement divertis par l’anecdote. « Mais ça va, je bosse sur mon complexe. » Aisling sourit aussi, mais l’air un peu songeur au fond de ses yeux lui fait croire qu’elle n’est pas dupe et qu’elle a bien senti qu’il a à moitié esquivé la question. Embarrassé, il se tourne vers Tommy, lui lance un « Action ou vérité ? » dans l’espoir de faire oublier ce qu’il vient de raconter. Il opte cette fois pour une action et, après un moment de réflexion, Sid le défie de prendre une gorgée de Jäger et de ne pas l’avaler ou la recracher jusqu’à la fin du prochain round, y compris lorsqu’il désigne le prochain joueur. S’en suit un numéro de mime franchement hilarant durant lequel un Tommy de plus en plus frustré essaie de faire comprendre à Shelly qu’elle doit lui dire si elle croit aux fantômes ou pas. Il faut plusieurs minutes à la blonde pour résoudre la charade et, lorsqu’elle y arrive enfin, Sid est à bout de souffle d’avoir trop rigolé. Aisling aussi et, dans son hilarité, elle est venue s’appuyer contre son épaule, comme pour garder l’équilibre. Une envie furtive d’enrouler un bras autour d’elle pour la serrer contre lui le surprend. Sûrement parce qu’il veut la protéger d’Ethan, dont c’est à nouveau le tour de choisir une victime et qui s’est tourné directement vers elle, le regard un peu trop calculateur. « Ash ! C’est encore toi et moi, bébé. » Pris d’un soudain besoin de gerber qui n’a rien à voir avec l’alcool qu’il a avalé, Sid lève les yeux au ciel. Sûrement qu’il entend à quel point il est cringe, non ? « Sauf que cette fois-ci, pas question qu’tu choisisses vérité. C’est trop facile. » Aisling ne rit plus. Les épaules tendues, elle l’observe d’un air figé comme si elle ne savait pas si elle doit lui répondre ou s’enfuir. Bien sûr, le con, trop hilare, ne s’en rend pas compte. Ou, pire encore, s’en fout complètement. Exaspéré, le tatoueur se perche d’un mouvement brusque sur le rebord du divan et darde un regard noir sur l’autre. « C’est pas les règles du jeu. Elle peut choisir ce qu’elle veut. » Le sourire d’Ethan se fige sur ses lèvres. « Ah ouais ? T’as décidé ça tout seul ? » De toute évidence, ça l’amuse pas mal de se donner en spectacle. Les bras en croix, il observe le reste du groupe. « Ça vous emmerde vous ? » Personne ne répond. Krista observe ses ongles manucurés, Tommy et Shelly semblent vouloir être ailleurs, Ben fixe le vide et Amber lève les yeux au ciel, manifestement ennuyée de les voir s’affronter de la sorte. « C’est c’que j’me disais. » Laissant retomber ses bras, il ramène son attention sur Aisling, qui semble vouloir s’enfoncer dans les coussins du canapé pour disparaître. « Ton défi, c’est d’sauter à l’eau. » D’un geste du pouce, il désigne la piscine qui miroite de l’autre côté des portes vitrées à côté desquelles ils sont assis. Sid hausse un sourcil. Ça lui semble relativement sage comme action. Il se serait attendu à pire, vu la façon dont il s’intéresse à elle depuis le début de la soirée. D’ailleurs, le sourire calculateur qui s’étire sur ses lèvres vient confirmer ses doutes. « Et bon, tu peux le faire tout habillée si tu veux, mais ça serait dommage d’mouiller tes vêtements… » Irrité, Sid se tourne vers son amie, lui décoche un coup d’épaule bienveillant. « T’es pas obligée, t’sais ? On peut arrêter d’jouer. » Et y’a pas d’souci, j’lui dirai d’aller se faire foutre avec plaisir. « Mais si tu veux l’faire, j’le fais avec toi. » Et tant pis si ça fait chier Ethan, il l’espère presque.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
She's got makeup by the mirror in her bedroom, thigh-high fishnets and some black boots, nose pierced with the cigarette perfume. Half dead, but she still looks so cute.
Le regard de Sid se trouble, lui indique que sa question n’était peut-être pas aussi innocente qu’elle le pensait. Les sourcils délicatement froncés, Aisling l’observe sans comprendre alors qu’il se frotte la nuque comme pour retenir l’assurance qui lui échappe. « Je… » Ses yeux errent un instant sur le groupe avant de s’ancrer à nouveau dans les siens. Le temps semble s’arrêter sans qu’elle sache trop pourquoi et elle se laisse glisser dans les profondeurs de ces puits couleur glacier. « C’que j’préfère chez moi, ce sont mes tatouages. » Elle incline la tête, un peu surprise par cette réponse qu’il lui révèle du bout des lèvres. « Parce qu’ils sont beaux, ouais… enfin, peut-être pas tous. » Il esquisse un sourire auquel elle répond distraitement, ne se détourne que pour mieux retracer du regard le contour des ombres travaillées qui ornent sa peau pâle. Ces œuvres font partie de lui, s’enroulent naturellement autour de ses bras, en subliment indéniablement les reliefs. Et bien qu’Aisling n’y soit pas insensible, elle ne peut s’empêcher de ressentir une pointe de tristesse en découvrant qu’il préfère leurs lignes sombre à la douceur de son regard, au tracé délicat de ses lèvres, au talent de ses doigts, à la finesse de ses idées ou à la profondeur de sa voix. « Mais surtout ils m’ont aidé. » Elle lui en veut presque d’interrompre ce moment d’appréciation sincère de ses traits à peine entamé, puis s’adoucit en percevant dans sa voix une pointe de vulnérabilité si rare qu’elle ressent aussitôt le besoin de poser une paume sur sa main. « Ils m’donnaient l’impression d’avoir le contrôle sur quelque chose à une époque où j’avais le contrôle sur rien du tout. C’était p’t-être juste ma peau, mais c’était un début. » Le cœur chargé d’une affection un peu triste, elle esquisse un sourire et hoche doucement la tête, comme pour lui souffler que maintenant, elle comprend l’importance que ces encrages ont pour lui, et la raison pour laquelle il les a choisis.
L’instant de grâce ne dure pas. Déjà les sourcils de son ami se froncent alors qu’il plonge de nouveau en lui-même à la recherche de ce qu’il aime le moins. La tension qu’elle perçoit sur ses traits lui fait regretter sa question, et la pousse à se demander quels démons il affronte dans le plus grand secret. Lorsqu’il parle, ce n’est que pour mieux les dissimuler. « Et c’que j’aime pas trop… j’ai… euh… les dents un peu inégales. » Attiré par son sourire, son regard s’égare vers sa dentition, qu’il présente fièrement à l’assistance. Songeuse, elle doit lutter contre l’envie perturbante de promener son index sur leur tranchant singulier sans lequel Aisling ne reconnaîtrait pas son sourire. « C’est pas si grave, mais à l’école on s’moquait un peu d’moi. On disait qu’j’ressemblais au paresseux dans Ice Age. Et comme il s’appelait Sid, les blagues s’écrivaient toutes seules… » Les rires du petit groupe parviennent à ses oreilles, et Aisling les rejoint en différé. Elle les laisse s’esclaffer sans trop se soucier de la façon dont ils se penchent pour mieux le dévisager. « Moi j’trouve ça mignon, tes dents. » Elle glisse discrètement en pressant son épaule contre la sienne. C’est le petit trait qui vient rééquilibrer son visage trop parfait ; rend sa gueule d’ange déchu vaguement plus humaine. Ils échangent un regard complice que Sid fuit un peu rapidement, juste à temps pour lancer une dernière plaisanterie à la cantonade avant de clore le sujet. « Action ou vérité ? » C’est à Tommy qu’il s’adresse cette fois-ci, prêt à lui lancer un de ces défis inventifs dont il a le secret. C’est comme ça que l’autre tatoué se retrouve à essayer de mimer une question absolument incompréhensible à sa Pam. Les jambes repliées contre sa poitrine, Aisling laisse échapper un petit ricanement qui se mue en éclats de rires devant l’hilarité contagieuse de son meilleur ami. C’est peut-être la première fois qu’elle le voit se plier en deux comme ça et ça lui fait une drôle de sensation dans la poitrine. Ça lui donne envie, surtout, de venir s’appuyer tout contre lui, comme si sa gaité exigeait de son fondre dans la sienne.
« Ash ! C’est encore toi et moi, bébé. » Elle se raidit, les sourcils froncés et la mine butée d’être interrompue dans un si beau moment d’amitié par ce timbre qui lui est désormais si désagréable. « Sauf que cette fois-ci, pas question qu’tu choisisses vérité. C’est trop facile. » Elle se raidit, son sourire figé sur ses lèvres en une étrange grimace alors qu’elle risque un regard incertain dans sa direction pour tenter de jauger sa détermination. Confortablement enfoncé dans son fauteuil, il la défie d’un sourcil relevé. et si j’veux pas ? Au final, c’est Sid qui règle la question à sa place : « C’est pas les règles du jeu. Elle peut choisir ce qu’elle veut. » Elle aime la façon dont il se dresse à ses côtés, comme pour faire écran aux idées douteuses d’Ethan ; et l’autorité naturelle dans sa voix alors qu’il rappelle calmement les règles. Les joues rosées, elle baisse docilement les yeux vers ses mains, joue avec les petites peaux autour de ses ongles en attendant sagement qu’Ethan reconnaisse son erreur et se choisisse une autre cible pour satisfaire son envie d’action. Hélas il n’en fait rien. « Ah ouais ? T’as décidé ça tout seul ? » Il réplique sans manquer un battement, écarte les bras un peu trop fort, un peu trop grand. Il n’y a pas d’agressivité dans sa voix, du moins pas encore. Mais une énergie bizarre lui laisse penser que la violence n’est pas loin sous la surface, qu’elle n’attend qu’une excuse supplémentaire pour s’embraser comme un feu de paille. « Ça vous emmerde vous ? » Elle n’ose pas relever les yeux, espère presque que personne ne prendra la parole, pourvu que le silence étouffe ces braises volatiles. « C’est c’que j’me disais. » Aisling est presque soulagée d’entendre qu’une satisfaction un peu adolescente a remplacé les accents de bravade dans ses intonations. Un court instant, elle se prend même à espérer qu’il finira par se lasser si elle reste cachée derrière son meilleur ami et s’obstine à éviter son regard. C’est bien mal le connaître. « Ton défi, c’est d’sauter à l’eau. » c’est tout ? L’étonnement lui fait relever les yeux, tant elle s’attendait à ce qu’il la défie de l’embrasser. Il faut croire que le petit discours d’Amber ne l’a pas laissé insensible. Derrière la baie vitrée, la piscine éclairée semble l’inviter, d’autant que personne n’a encore osé s’y aventurer. Pourtant, Aisling reste sur ses gardes. Car elle connaît bien Ethan, et ce challenge lui semble suspicieusement sage.
« Et bon, tu peux le faire tout habillée si tu veux, mais ça serait dommage d’mouiller tes vêtements… » Au sourire qui fend son visage, elle comprend que son but n’était pas vraiment de la pousser à faire trempette mais une façon détournée de l’inciter à se déshabiller. Maintenant… ou tout à l’heure en sortant de l’eau. Si elle avait été seule avec lui, nul doute que l’irlandaise se serait déjà enfuie en pleurant. Mais il y a quelque chose d’étrangement réconfortant dans les hululements bon enfant des autres joueurs. Plus encore dans la présence de Sid, et le petit contact qu’il lui offre comme pour lui promettre qu’il ne la laissera jamais tomber. « T’es pas obligée, t’sais ? On peut arrêter d’jouer. » Un instant, elle considère l’idée. Après tout, ce n’est pas comme si elle avait vraiment voulu participer pour commencer. Pourtant, elle ne peut chasser la petite voix qui lui souffle que ce serait comme s’avouer vaincue. Un état qui ne lui poserait pas le moindre problème en temps normal, mais que la coke pétillant dans ses veines l’empêche d’ignorer. « Mais si tu veux l’faire, j’le fais avec toi. » C’est le déclic qu’elle attendait. Un sourire furtif au coin des lèvres, elle hoche la tête d’un air entendu. « Okay, on l’fait. » Elle se redresse sans attendre, sans un regard pour Ethan dont les jérémiades ne la laissent malheureusement pas oublier son existence. « Eh c’est pas les règles mec, y’a qu’Ash que j’ai défiée ! » Lui qui voulait tout contrôler semble bien embêté que la situation lui échappe aussi rapidement. « Et alors ? » Réplique Amber avec un grand sourire en adressant un clin d’œil à son amie. « Ça vous emmerde, vous ? » Elle singe en l’imitant éhontément. Evidemment, personne ne bronche cette fois non plus et Aisling la remercie d’un petit sourire. Flanquée de Sid, elle quitte le petit groupe pour sortir sur la terrasse, où la chaleur estivale la surprend une fois de plus.
Son assurance s’effrite toutefois lorsqu’elle atteint le bord de la piscine. Les lèvres pincées, Aisling considère ses options. Ethan a raison, il est hors de question qu’elle saute à l’eau toute habillée. Ses pompes, son perfecto et sa jupe en cuir ne s’en remettraient jamais. Mais de là à y aller nue, faut quand même pas déconner. « Allez Ash ! » L’encourage Krista en tapant contre la bouteille de Jägermeister avec une petite cuillère. Sa voix anormalement proche l’incite à se retourner et c’est avec une certaine déconfiture qu’elle découvre que le groupe a décidé de les suivre pour s’installer sur les transat bordant la piscine, visiblement attirés par la perspective de profiter de la voute étoilée… ou des premières loges pour le spectacle qu’ils s’apprêtent à donner. Profitant de leur proximité, Aisling tend la main pour demander la bouteille, cherche un peu de courage dans une longue gorgée, puis la remet entre les mains de Sid sans prendre le temps de la reboucher. allez, ce sera fini avant que j’comprenne que ça a commencé, elle se dit pour s’encourager, comme chaque fois qu’elle se retrouve emmaillotée dans les vêtements tape à l’œil d’Ivana qu’elle n’enfile que pour mieux retirer. Elle commence donc par se défaire de ses Dr Martens puis de sa veste. Se séparer de sa jupe lui est plus difficile. C’est qu’elle couvre ses fesses bien plus efficacement que ne le fera son tanga satiné. si j’garde mes résilles, peut-être que ça l’fait ? Comptant sur la maille serrée pour camoufler au mieux sa peau pâle, elle ignore les battements angoissés de son cœur et fait glisser sa jupe au sol. Vient le moment de décider quoi faire de son corset. « A-llez, a-llez, a-llez ! » Scandent ses amis en chœur pour l’encourager. La gorge nouée, elle relève les yeux vers Sid, cherche sur son visage la réponse à sa question à peine conscientisée tandis que ses doigts triturent nerveusement les boutons que ses lèvres ont effleurés.
Son regard à lui glisse vers le groupe dans son dos, mais elle n’a pas le temps d’en comprendre la raison car ses mains puissantes se referment autour de sa taille et la font basculer par-dessus bord. Un cri suraigu nait dans sa gorge et se termine dans un concert de bulles alors qu’elle crève la surface fraîche et tranquille de l’eau. Ses bras s’agitent sans la moindre efficacité, ses pieds cherchent le fond de la piscine, s’en servent comme appui pour la propulser à la surface. « OH MY GOD ! » Son accent plus marqué que jamais, elle passe ses mains sur son visage pour tenter de sauver le maquillage qui s’écoule très certainement sous ses yeux, puis dans sa chevelure d’ébène… et s’étonne de ne pas sentir les boucles blondes de sa perruque. « SID ! » Elle s’écrie en voyant cette dernière flotter tranquillement devant elle. Parfaitement à l’aise dans son simple caleçon, son meilleur ami est toujours tranquillement au sec sur le rebord de la piscine où il rigole de bon cœur. L’envie de lui rendre la monnaie de sa pièce la traverse et la perruque trempée vole dans sa direction avant même qu’elle n’ait le temps de mesurer son geste. Une attaque qui relance aussitôt les hostilités, car il saute bientôt dans la piscine, l’éclaboussant copieusement au passage. Cette fois, la surprise et l’inquiétude semblent l’avoir déserté car son cœur bondit de joie en le voyant réapparaître à ses côtés. « J’pensais qu’t’étais d'mon côté ! » Elle lui reproche dans un rire en l’accueillant d’une grande vague en pleine face. Il riposte aussitôt avec une houle de petits battements qu’elle évite en disparaissant sous l’eau, juste le temps de retrouver la surface rassurante du sol et s’en servir pour remonter.
Si elle se tient sur la pointe des orteils, elle a presque pieds. C’est donc en sautillant vaillamment qu’elle fait front et lui renvoie chaque vague avec un rire entrecoupé de petits cris vaguement destinés à l’amadouer. Absorbée par cette petite danse, elle en oublie le pari et leurs amis, dont elle s’éloigne sans même le remarquer, seulement guidée par éclaboussures qu’elle évite et celles qu’elle entend renvoyer. « Time out ! Time out ! » Elle finit par quémander d’une petite voix essoufflée. En face, Sid semble hésiter, il faut dire que ce ne serait pas la première fois au cours de cette manche qu’elle tente de l’amadouer pour mieux se venger. Mais lorsqu’elle sautille jusqu’à lui c’est pour attraper ses épaules et non l’éclabousser. Fatiguée des efforts qu’elle déploie pour rester à la surface, Aisling s’enroule tout naturellement autour de sa taille, soulagée d’avoir enfin trouvé quelque chose où s’agripper pour se reposer. Elle n’avait pas prévu l’étrange émotion qui enfle dans sa gorge au contact de sa peau nue contre la sienne, ni de sentir son souffle se troubler devant cette soudaine proximité. « T’es con… » Elle souffle à voix basse en repoussant une des mèches trempée qui retombe devant ses grands yeux pâles entourés d’encre diluée. « J’avais pas prévu d’ruiner mon maquillage. » Elle laisse retomber sa main avec un ricanement gêné, lui donne une petite tape sur l’épaule pour tenter de dissiper les sensations inconvenantes qui font d’étrange remous sous sa peau et semblent paradoxalement s’accentuer. « Moi, c’est tes yeux que j’préfère, tu sais ? » La confession lui échappe sans qu’elle mesure la pente glissante sur laquelle ces murmures chargés de tendresse pourraient les entraîner. « Ou ta voix, j’l’ai tout d’suite remarquée. » puis tes lèvres aussi… elle songe alors que son regard glisse distraitement vers leurs courbes délicates ornées d’un piercing argenté. mais ça, vaut p’t-être mieux que j’le garde pour moi…
Pando + whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Already know how this thing goes: you show up here at three in the morning, wearing yesterday's clothes and everything we sworn off. Growing up is hard sometimes 'cause we're broken, baby, we know it. Maybe that's why we choose to stay. We're hopeless, stuck in the moment, but it don't have to be this way. We could get high, we could get high.
Un sourire complice se dessine sur ses lèvres peintes d’un rouge criard. « Okay, on l’fait. » La tournure des événements ne plaît évidemment pas à Ethan, qui se plaint aussitôt d’une voix geignarde comme un enfant boudeur. Sa déconfiture réjouit profondément Sid, qui ne semble pas être le seul à apprécier le spectacle, à en juger par l’air moqueur d’Amber. Avec une jubilation évidente, elle lui retourne sa complainte à laquelle personne ne répond cette fois encore. D’excellente humeur sans trop savoir pourquoi, Sid se lève et suit Aisling, qui traverse habilement le salon bondé pour rejoindre les énormes portes vitrées qui mènent sur la terrasse. La chaleur humide le frappe de plein fouet dès qu’il met le pied dehors. Un voile de sueur se matérialise instantanément sur sa peau, rendant l’idée de plonger dans la piscine encore plus alléchante. Il se débarrasse d’abord de son perfecto, qu’il pose soigneusement sur l’une des chaises longues pour éviter qu’il ne soit piétiné sur le sol. Avant qu’il n’ait eu le temps d’ôter quoi que ce soit d’autre, Aisling lui refile la bouteille de Jägermeister. Avec un haussement d’épaules désinvolte, il en tire une longue gorgée plus ou moins désaltérante, puis la passe à Ben, qui s’est installé à côté de lui sur l’une des chaises. Pendant que son amie se débat avec sa minijupe et sa lingerie, il enlève ses Docs, qu’il glisse sous le transat, puis son haut en résille fine. Le jean trop serré qui lui collait à la peau est un défi intéressant, mais en sautillant plus ou moins adroitement, il réussit à s’en défaire, de sorte qu’il ne porte plus que le boxer noir qu’il avait heureusement opté d’enfiler sous son pantalon. À ses côtés, Aisling, qui ne portait déjà pas grand-chose, a presque tout enlevé. Les mains crispées autour de son corset, elle hésite à le retirer aussi. Le groupe l’encourage bruyamment à le faire, surtout Ethan, qui semble très fier de sa petite manœuvre. Le regard impatient, un peu torve même, il semble n’attendre que le moment où elle retirera ce dernier vêtement et révélera ses courbes. Un malaise le traverse à cette idée, une pointe de jalousie doublée de la certitude que son amie préférerait mourir plutôt que de s’exposer de cette façon en public quand elle ne travaille pas.
Alors quand elle tourne vers lui ses grands yeux incertains, il répond à une impulsion soudaine. D’un geste vif, il entoure sa taille fine de ses mains, s’accorde à peine le temps de remarquer à quel point elles semblent faites pour occuper cette place avant de la soulever et de l’envoyer valser d’une poussée vigoureuse dans l’eau. Ses petits cris de surprise se transforment en exclamation outrée lorsqu’elle crève la surface. « OH MY GOD ! SID ! » hurle-t-elle en essayant de limiter les dégâts causés à son costume. Les sifflements du groupe se transforment en rires auxquels Sid se joint de bon cœur en la voyant chercher sa perruque qui flotte à quelques centimètres d’elle comme un petit chien mouillé balloté par les vaguelettes. Elle met enfin la main dessus et la lance d’un geste étonnamment précis dans sa direction. La perruque gorgée d’eau s’écrase sur son ventre, l’éclaboussant généreusement avant de tomber au sol. Il n’en faut pas plus pour lui donner envie de riposter et il saute à l’eau, repliant ses longues jambes de son mieux pour maximiser l’effet boulet de canon de son entrée dans la piscine. Lorsqu’il remonte à la surface, il est accueilli par le visage rieur d’Aisling et un jet d’eau en pleine figure. « J’pensais qu’t’étais d’mon côté ! » Il se garde bien de préciser qu’il l’était, justement, et que c’est pour la protéger des regards indiscrets qu’il l’a balancée dans l’eau. Il n’a pas le temps de trop s’attarder sur la défense de ses actions, cependant, car son amie est décidément passée à l’offensive. Un éclat de rire au bord des lèvres, il plie les genoux et l’attaque à son tour en la mitraillant de petits jets.
La partie dure longtemps, alimentée par les guet-apens qu’elle lui tend et les douces revanches dont il profite sans hésiter. La piscine n’est plus qu’un grand terrain de jeu dans lequel ils se pourchassent comme des gamins en rigolant, le cœur rempli d’affection et le corps dégoulinant d’eau. C’est finalement Aisling qui y met fin en réclamant d’une petite voix implorante une pause. Les yeux plissés de suspicion, il hésite mais la laisse néanmoins approcher. Ses intentions étaient honnêtes après tout puisqu’elle ne profite pas de cette proximité nouvelle pour relancer les hostilités, mais se contente de s’accrocher à ses épaules tandis que ses jambes s’enroulent autour de sa taille. La texture de ses résilles est étrange contre sa peau, mais la chaleur qui émane de son corps fait délicieusement contraste avec la fraîcheur de la piscine. Dans l’eau, elle ne pèse presque rien entre ses bras et il se surprend à avoir envie de la garder ainsi contre lui indéfiniment. Il l’observe, heureux d’avoir retrouvé ses mèches corbeau et, en même temps, son amie. Encore plus lorsqu’elle murmure : « T’es con. » Il devrait sûrement s’offusquer, mais c’est une vague de tendresse qu’il ressent plutôt. Le clapotis de l’eau contre son dos lui arrache un frisson, à moins que ce ne soit le contact délicat de ses doigts qui effleurent son front pour y chasser les mèches qui s’y étaient collées pendant leur bataille aquatique. « J’avais pas prévu d’ruiner mon maquillage. » Elle laisse retomber sa main, lui donne une petite tape affectueuse qu’il sent à peine. « C’pas ma faute, c’est celle d’Ethan, » se défend-il mollement en détaillant son maquillage. Il a bavé un peu, c’est vrai, mais il a somme toute plutôt bien tenu le coup, sans doute parce que le look fétiche de Nancy est déjà passablement débraillé, même à son meilleur.
Son regard clair se charge d’une intensité accentuée par le noir qui entoure ses grands yeux. « Moi, c’est tes yeux que j’préfère, tu sais ? » murmure-t-elle d’un ton songeur, presque comme si elle se parlait toute seule et ne s’attendait pas vraiment à ce qu’il l’entende. « Ou ta voix, j’l’ai tout de suite remarquée. » Il sent l’air entre eux se charger d’une énergie crépitante, semblable à celle qui les enveloppait tout à l’heure sur le plancher de danse. Cette fois, cependant, Krista n’est pas là pour le couper dans son élan et l’alcool qui circule dans ses veines l’encourage à se pencher vers Aisling. Lentement, comme s’il sentait que le moindre faux mouvement pourrait précipiter leur chute dans l’abîme étrange au-dessus duquel ils sont suspendus. Il effleure du bout des lèvres celles de la jeune femme, s’enhardit lorsqu’il sent qu’elle ne cherche pas à le repousser et l’embrasse véritablement. Le baiser reste chaste, ne dure que quelques secondes avant qu’il ne s’écarte d’un geste un peu brusque. Le souffle légèrement haletant, il scrute le visage d’Aisling. Sur ses traits délicats, la surprise laisse peu à peu place à un genre d’émerveillement qui lui donne envie de recommencer encore et encore. « J’arrive pas à croire qu’personne ait pris la peine de t’embrasser comme tu l’mérites, » souffle-t-il en avançant lentement de quelques pas, jusqu’à ce que le dos d’Aisling soit appuyé contre le rebord lisse de la piscine. Ainsi soutenue, elle n’a plus besoin de ses mains appuyées sous ses cuisses pour rester accrochée à lui et il en profite pour cueillir son visage entre ses mains. Délicatement, il repousse les mèches collées à ses tempes, place ses paumes sur ses joues tandis qu’il se penche à nouveau vers elle. « J’ferai pas la même erreur. » Il murmure sa promesse tout contre ses lèvres. Cette fois, elle lui répond et se presse timidement contre lui. Il la goûte tendrement, savoure le parfum discret de Jäger qui persiste sur sa bouche tandis qu’il entrouvre les lèvres pour capturer la sienne. Il y fait courir une langue taquine, encouragé par la façon dont son corps se charge de fébrilité. Tandis qu’une main se coule tout naturellement dans sa chevelure, il laisse glisser l’autre le long de son cou et de son bras jusqu’à ce qu’elle puisse se poser sur sa taille et l’attirer encore un peu plus près.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
She's got makeup by the mirror in her bedroom, thigh-high fishnets and some black boots, nose pierced with the cigarette perfume. Half dead, but she still looks so cute.
L’air est doux, autour d’elle. L’eau fraîche, délicieusement tempérée par la chaleur émanant du corps de son meilleur ami. Le regard un peu flou, elle se perd dans l’observation de ses jolis traits. Le tranchant de sa mâchoire, les petites perles d’eau ruisselant sur sa peau, la ligne délicate de ses lèvres rosées… Les sourcils froncés, Aisling constate qu’elles lui semblent soudain plus près. Si proches, en fait, qu’elle peut sentir le souffle léger de Sid contre son visage. Un frisson la traverse, un remous d’envie qui emprisonne l’air dans ses poumons. Ses pensées s’emmêlent comme dans un songe, envies colorées tintées de curiosité, mélodie agréablement distordue. Ses craintes et sa culpabilité étouffées dans un cocon flottant si loin pour qu’elles ne peuvent l’effleurer. Dans son monde, il n’y a plus que Sid. L’étreinte confortable de ses bras, la proximité affriolante de ses lèvres. Enfin, elles effleurent les siennes, libèrent le soupir fébrile qui s’étaient coincé dans sa gorge et lui transmettent une décharge de conscience en se pressant contre sa bouche. il m’a embrassée… Sid… m’a embrassée… Le temps qu’elle réalise ce qui vient de se passer, le beau brun s’est déjà écarté. Elle le dévisage sans comprendre. Les yeux dilatés de surprise, le souffle court, la poitrine soulevée par l’anticipation trépidante que les drogues et ce baiser font couler en elle. Ses prunelles pâles comme la glace se chargent d’une intensité qui l’effraie. Elle voudrait se détourner la première, briser cette atmosphère ombrageuse d’un gloussement complice, s’arracher à ses bras avant qu’il ne puisse broyer son cœur à coup d’excuses ou de regrets. Elle voudrait rire ou bien pleurer, n’importe quoi pour libérer les émotions indomptables qui enflent et manquent de l’étouffer. Mais elle reste immobile, la bouche entrouverte comme pour implorer ses caresses, le regard farouche et nimbé de tendresse. « J’arrive pas à croire qu’personne ait pris la peine de t’embrasser comme tu l’mérites. » en fait c’est pas tout à fait vrai, c’est juste que personne m’a jamais embrassée tout court. La confession est sur le point de lui échapper mais un sursaut contracte son cœur d’une autre vérité : avant toi du moins… Soutenue par les vibrations de sa voix calme et profonde, cette réalisation s’immisce à travers les pores de sa peau, coule tranquillement sous la surface pour la purger de ses doutes comme de sa nervosité. Alors elle se laisse porter par ses bras tendres et puissants, savoure distraitement la caresse des vaguelettes rosées par l’éclairage festif de la piscine.
Ils ne se quittent pas des yeux, comme libérés de la pudeur qui les pousse habituellement à se détourner avec un sourire nimbé de timidité. La musique qui bat au loin, la litanie des conversations et les éclats de voix ne lui parviennent plus qu’à travers un brouillard dense. Chacun de ses sens ancrés au corps de Sid pressé contre le sien et la douce fermeté de ses mains. La morsure des tuiles fraîches dans son dos qui lui arrachent un gémissement surpris alors qu’il l’appuie contre le rebord de la piscine. Un éclat de panique tranche le bien-être épais qui l’enrobe et l’implore de lui échapper tant qu’il en est encore temps. Dépouillée de toute volonté, Aisling s’abandonne pourtant à la chaleur de ses paumes et la douceur de ses doigts qui parcourent tendrement son visage, écartent les mèches rebelles collées à sa peau. Ses mains à elle remontent le long de ses bras, effleurent fébrilement la musculature sèche sous sa peau douce, s’enroulent autour de ses épaules à défaut de savoir à quoi s’agripper. Lorsqu’il se penche à nouveau vers elle, l’idée de s’enfuir est si lointaine qu’Aisling l’a déjà oubliée. « J’ferai pas la même erreur. » Elle voudrait s’abreuver de ces mots tendres qu’il fait couler entre ses lèvres, s’abandonner à la sensualité insoupçonnée qui émane de lui et enveloppe son corps comme pour l’initier aux plaisirs impies qui lui sont si familiers. Ce désir devrait l’effrayer. Et pourtant, voilà qu’elle se presse plus fort contre son torse, incapable de résister à l’imploration presque désespérée qui crépite dans chacune de ses cellules. Maladroites, ses lèvres se pressent à leur tour contre celles de Sid, le supplient d’étancher la soif fulgurante qu’il a semée en elle. Il s’exécute lentement, l’embrasse avec un mélange d’assurance et de curiosité. Elle, découvre la caresse de sa bouche avec une tendresse nimbée de nervosité, une anticipation fébrile, une passion encore entravée par son inexpérience et les bribes d’inquiétude qui tentent de la pénétrer. Il les chasse d’une langue habile, s’amuse plutôt à récolter ses soupirs alors qu’elle entrouvre les lèvres pour mieux se laisser déguster. L’attirance qui crépite entre eux semble redoubler d’intensité. Répondant à cet appel muet, Sid glisse une main dans ses cheveux tandis que l’autre part visiter son corps. Un frisson brûlant suit son chemin le long de sa clavicule, sur la courbe de son coude, jusqu’au creux de sa taille.
Elle n’a pas le temps de savourer cette nouvelle sensation que ses doigts pétrissant sa chair tendre l’attirent encore un peu plus fort. Un éclat de plaisir implose dans son bas ventre. Elle se cambre sous le coup de la surprise, gémit contre ses lèvres qui l’embrassent plus encore. Son corps lui échappe. Prisonnier des sensations exquises qui s’éveillent au contact de sa sensualité. Elle ne demande pas mieux que de s’y soumettre. Combien de fois, après tout, n’a-t-elle pas rêvé s’offrir à sa volonté, imaginé son corps couler entre ses jambes et la délivrer de sa pudeur. Combien de fois a-t-elle enfoncé ses ongles dans ses avant-bras, imprimé autant de petites lunes sanglantes dans sa chair pour s’interdire d’explorer ces pensées ? Et s’il la prenait, là, ce soir, aurait-elle la force ou même l’envie de lui résister ? non. Et pourtant, elle sent cette passion débridée lui échapper. Chassée par la pression de sa virilité qui enfle et se durcit contre son intimité. Affolée, Aisling ferme les yeux et noue ses jambes autour de sa taille pour s’y agripper un peu plus fort et le supplie de ses lèvres de lui faire oublier une fois encore la réalité. Mais malgré ses efforts, elle sent les relents d’alcool et de drogues se dissiper dans la fraîcheur de l’eau. « Attends… attends… » Elle halète, frémit entre ses bras, traversée par une vague de froid et de sobriété tandis qu’autour d’eux un voile semble se lever. Quand elle s’écarte pour le regarder, les voix et la musique semblent s’être rapprochées. « On devrait rentrer, non ? » Le regard fuyant, elle esquisse un demi sourire empreint de timidité. « J’ai genre… aucune envie qu’d’autres mecs nous voient si on… » Elle ne termine pas sa phrase, mais la teinte écarlate qui s’étale sur ses joues se charge bien de transmettre le message à sa place. « ‘fin bref, tu sais. » Elle se risque à chercher son regard, les lèvres pincées de nervosité et les yeux pétillant d’effervescence, mais se détourne avant d’avoir pu interpréter le remous voilant les sien. « ‘puis j’ai un peu froid. » Un murmure d’une voix presque boudeuse alors qu’elle se blottit un peu plus fort au creux de son cou, comme pour chercher à retrouver les étreintes plus familières qu’il lui offre si souvent après chaque soirée de débauche où elle ingère bien trop de cachets.
Pando + whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Already know how this thing goes: you show up here at three in the morning, wearing yesterday's clothes and everything we sworn off. Growing up is hard sometimes 'cause we're broken, baby, we know it. Maybe that's why we choose to stay. We're hopeless, stuck in the moment, but it don't have to be this way. We could get high, we could get high.
Délicieusement engourdi par l’alcool qui circule dans son système, il n’a plus conscience de rien, sinon du corps d’Aisling qui se presse contre le sien. La façon dont ses hanches se cambrent entre ses mains, son souffle brûlant contre sa bouche, les murmures de plaisir qui s’entremêlent à sa respiration haletante. Une envie fulgurante le traverse, celle de la goûter et de la découvrir, de prendre ce qu’il n’aurait jamais imaginé pouvoir même effleurer avec elle. Elle se presse contre lui, souple et fébrile, comme si elle cherchait à fusionner leurs désirs. Il ne demande pas mieux que de l’accueillir et de se fondre en elle, éperdu de volupté. « Attends… attends… » La voix plaintive d’Aisling s’immisce dans le cocon de sensualité qui s’est tissé autour d’eux pour le ramener à la réalité. Il ignore qui d’elle ou de lui s’écarte en premier, mais le résultat est le même : ses lèvres lui échappent, laissant sur les siennes le souvenir de leur douceur et l’envie folle de les retrouver. Le cœur battant, il tente de reprendre ses esprits en scrutant son visage, ses joues rosies, sa bouche agréablement malmenée par leurs baisers. Il y a encore du désir au fond de ses yeux, mais aussi un malaise qui dresse entre eux une barrière qui lui semble tout à coup infranchissable et le glace de l’intérieur. « On devrait rentrer, non ? » À la façon dont son regard lui échappe, il comprend qu’elle ne lui propose pas d’aller trouver une pièce inoccupée quelque part dans le manoir pour continuer à s’embrasser en toute quiétude. Sans savoir pourquoi il a l’impression qu’une main impitoyable lui broie soudain le cœur, il hoche la tête en une acceptation muette. « J’ai genre… aucune envie qu’d’autres mecs nous voient si on… » Le reste de sa phrase se perd dans un silence gêné qui vient nourrir les scènes troublantes se profilant dans son esprit. Ses mains qui se glissent sous la dentelle du corset, ses lèvres qui goûtent le sel de sa peau, leurs jambes qui s’entremêlent sous les draps, ses grands yeux gris voilés de plaisir. Des images étonnamment intimes, assez différentes des envies qui l’habitent habituellement lors de ses coups d’un soir. « ‘fin bref, tu sais. » Il sait, oui. Elle croise enfin son regard. Au fond de ses prunelles, il lui semble lire une hésitation qui ressemble à la sienne.
Elle lui échappe presque aussitôt, avant qu’il n’ait pu chercher à l’analyser plus en profondeur. « ‘puis j’ai un peu froid. » Pour la première fois, il remarque la chair de poule qui recouvre son épiderme. Elle enroule ses bras autour de ses épaules pour mieux se blottir contre son torse. Sa tête appuyée sur la clavicule de Sid, elle chatouille la peau fine de son cou de son souffle. Avec un soupir imperceptible, il se rend à l’évidence : le moment est passé. Il fait un pas en arrière, résigné, et presse une grande main au centre du dos d’Aisling pour continuer à la soutenir même lorsqu’il s’écarte de la paroi. « Ok, on rentre alors. » Elle reste accrochée à lui tandis qu’il se fraie un chemin jusqu’à l’escalier qui permet d’entrer et de sortir de la piscine. Il prend son temps, tant pour laisser à l’eau fraîche le soin d’effacer l’effet qu’ont eu leurs baisers passionnés sur son anatomie que pour profiter aussi longtemps que possible du poids agréable de son amie entre ses bras. Il ne s’arrête que lorsqu’il arrive au pied des marches et l’encourage à redescendre. C’est qu’il préfère ne pas se risquer à la porter hors de l’eau, par crainte de glisser et de les envoyer s’éclater tous les deux contre le béton qui borde la piscine.
Il est soulagé de constater que leur petit groupe s’est dissout pendant leur baignade. Ethan, en particulier, s’est volatilisé, peut-être en compagnie de Ben qui manque aussi à l’appel. Il ne reste que les filles et Tommy qui discutent en rigolant. Krista tourne vers eux un regard amusé en les voyant approcher. Sid l’ignore soigneusement, ne sachant trop quoi penser de son expression un poil ironique. Sur les chaises longues, deux serviettes pliées semblent les attendre. Il en passe une à Aisling qui, les bras enroulés autour de son corps, grelotte dans l’air pourtant encore tiède de cette soirée d’été. Elle s’enveloppe aussitôt dans le tissu tandis que le tatoueur se frictionne pour essuyer les gouttelettes qui perlaient sur son torse et ses jambes. Il grimace en sentant le coton détrempé de son boxer lui coller à la peau. Impossible de le porter sous son jean sans être atrocement inconfortable. Cette pensée en entraînant une autre, il songe qu’Aisling sera obligée de garder son corset mouillé si elle n’est pas à l’aise de l’enlever. Il fronce les sourcils en observant ses vêtements posés sur la chaise. D’un mouvement rendu maladroit par l’alcool, il se penche pour prendre son haut et l’offre à son amie. « C’est pas grand-chose, mais tu pourrais l’mettre sous ta veste au moins. » Elle accepte, les yeux si pleins de gratitude que Sid sent un sourire poindre au coin de ses lèvres.
Il la connaît assez pour savoir qu’elle ne serait pas à l’aise de se changer là où ils se trouvent. Comme il n’a pas spécialement envie lui non plus de montrer ses fesses à la ronde, il se redresse et balaie le jardin du regard, à la recherche d’un espace un peu en retrait. Il repère aussitôt le muret de pierre qui longe la piscine. Ses vêtements et sa serviette repliés sur son bras, il tend sa main libre à Aisling. « Viens, j’ai une idée. » Elle le suit sans poser de questions, ses doigts entrelacés aux siens. Il est certain que, si quelqu’un devait les remarquer, ils croiraient apercevoir des amants qui fuient les festivités en catimini pour se trouver un peu d’intimité. En temps normal, l’image l’aurait sûrement fait glousser d’amusement. Pourtant il ressent ce soir quelque chose qui se rapproche plutôt de l’envie. Ils se cachent derrière le muret, loin de la curiosité des fêtards qui rôdent encore dans le jardin. Là, Sid pose ses vêtements sur le sol et lève sa serviette comme un rideau entre ses bras tendus pour dissimuler Aisling. « J’monte la garde pendant qu’tu t’changes. Et promis juré, j’regarde pas. » Pour appuyer son serment solennel, il garde résolument les yeux rivés bien au-dessus de la tête de son amie, vers le manoir. Il est vrai qu'il éprouverait un certain plaisir à découvrir du regard ses courbes de la même façon qu’il les a explorées du bout des doigts tout à l’heure. Cependant, il refuse de jouer les voyeurs et la dernière chose qu'il voudrait, c'est bien mettre Aisling mal à l’aise.
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Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
She's got makeup by the mirror in her bedroom, thigh-high fishnets and some black boots, nose pierced with the cigarette perfume. Half dead, but she still looks so cute.
Il l’enveloppe entre ses bras. La chaleur de sa paume remplace la fraîcheur de l’eau et se diffuse agréablement entre ses omoplates frissonnantes. « Ok, on rentre alors. » Elle hoche la tête dans son cou, le cœur étreint d’une douceur un peu triste qu’elle ne parvient pas à s’expliquer, l’esprit flottant dans une brume cotonneuse où ses désirs et ses peurs se mêlent confusément à la réalité. Ainsi blottie contre son torse, elle refuse de les affronter et se laisse glisser à la surface de l’eau, éblouie par les lumières de la fête qui filtrent entre ses paupières à demi fermées. Bribes du feu d’artifices opiacé qui commence déjà à s’estomper. Elle tente de les retenir comme elle retient les épaules de Sid alors qu’il entreprend de la déposer au bord des escaliers. Ses orteils finissent par effleurer le fond carrelé et elle s’écarte dans un soupir, cache sa déception derrière une frange trempée et ses bras obstinément croisés dans l’espoir de retenir la chaleur dont elle a été privée. Elle regrette d’avoir paniqué, regrette l’étreinte passionnée de son meilleur ami et ses baisers, commence déjà à douter de ces sensations fantômes et de leur véracité. S’extirpant à son tour de l’eau à petits pas pressés pour ne pas le laisser s’éloigner, Aisling ne parvient plus à démêler le faux du vrai, le fantasme de la réalité.
Elle tremblote, recroquevillée, intimidée de se sentir ainsi exposée dans la dentelle noire du corset qui colle à sa peau mouillée et accueille avec soulagement la serviette de bain que Sid enroule autour de ses épaules. Peignoir géant pour échapper aux regards distraits de quelques fêtards échoués une bière à la main sur les transats bordant la piscine illuminée. Une fois drapée dans le coton duveteux de la tête aux pieds, elle cherche son regard mais se laisse distraire avant de pouvoir le croiser. Par l’encre sombre sinuant sur ses bras, la précision de ses mains promenant la serviette sur ses épaules fermes, la peau pâle où perlent quelques gouttes éparses, surement échappées des mèches sauvages retombant devant ses yeux au rythme de ses frictions décidées. Ses joues s’embrasent, nourries par le feu agréable que cette vision attise en elle. Troublée, Aisling se détourne aussitôt, les dents enfoncées dans la pulpe de ses lèvres jusqu’à ce que son ami disperse ses pensées en lui fourrant son t-shirt sous le nez. Elle observe sans comprendre le tissu à la transparence subtile que ses paumes lui présentent comme une offrande et relève un museau interrogateur vers lui. « C’est pas grand-chose, mais tu pourrais l’mettre sous ta veste au moins. » Sa voix chasse ses doutes et fait enfler son cœur d’une gratitude si profonde qu’elle déborde bientôt de ses yeux. « Merci… » Elle murmure en refermant ses doigts autour de l’étoffe avec presque trop de précaution, retardant le moment où elle devra se séparer de ses vêtements trempés afin de pouvoir l’enfiler.
« Viens, j’ai une idée. » Souffle Sid comme s’il lisait dans ses pensées. Elle glisse sa main dans sa paume offerte et se laisse entraîner vers la végétation sans exiger la moindre explication. Ignore le regard appuyé de Krista, les battements de son cœur affolé. Car elle voue à Sid une confiance aveugle, et ce depuis des années. Peut-être même depuis le soir où ils se sont rencontrés. Elle le suivra partout où il voudra bien la guider. Que ce soit pour trouver le sommeil entre ses bras dans un lit douillet ou perdre son innocence dans un coin de verdure isolé. Mais pour ça, il faudrait encore que Sid la voie autrement que comme une pauvre chose abimée, une poupée fragile que le moindre geste risque de briser. Le cœur serré, elle sautille dans son sillage pour suivre le rythme de ses grandes enjambées. Enfin, il tourne derrière un muret. Petit havre de quiétude protégé des lumières et des basses qui résonnent un peu plus loin, depuis la maison où la fête bat encore son plein. L’appréhension qui menaçait de l’étouffer disparaît dès l’instant où elle croise son regard complice et protecteur. « J’monte la garde pendant qu’tu t’changes. » Il propose en brandissant sa serviette pour lui offrir un cocon d’intimité. Touchée par cette intention, elle braque sur lui ses grands yeux assombris par les drogues et la nuit, une question muette errant sur ses lèvres entrouvertes qui refuse de s’articuler. Sid y répond pourtant sans la moindre difficulté : « Et promis juré, j’regarde pas. » Elle accueille cette promesse avec un soupir de soulagement, puis laisse sa serviette glisser sur le sol avec un petit sourire satisfait.
Elle frissonne, l’air du soir effleurant sa peau nue, encore humide des vêtements imbibés d’eau dont elle s’extirpe maladroitement. Farouches, ses yeux accrochent le rebord rugueux du muret, le manoir au loin et ses grandes baies vitrées, les reflets lumineux qu’elles projettent par intermittence sur le profil si sérieux de son ami. Bientôt, elle a enfilé sa mini-jupe en cuir et troqué son corset pour le top en mailles fluides que Sid lui a prêté. Un peu trop grand, il ne la couvre pas vraiment mais lui offre une sensation étrangement rassurante. Elle glisse ses pieds dans ses chaussettes douillettes, bataille un instant avec ses pompes imposantes pour les enfiler. Fidèle à sa parole, Sid ne bronche pas, son visage de marbre à l’exception d’un sourcil expressif arqué de curiosité. Son regard inflexible reste rivé sur un point fixe en dépit des couinements plaintifs et jurons étouffés qu’elle laisse échapper en sautillant sur un pied pour nouer correctement ses lacets. Échevelée, Aisling se redresse pour enfiler sa veste en vitesse. Inquiète à l’idée que Sid puisse surprendre ses courbes à travers l’étoffe quasiment transparente, déçue de constater sa sainte détermination à tenir parole. Émue, surtout, par la force de sa volonté. Elle en profite pour l’observer à la dérobée, la gorge nouée par sa beauté alors qu’elle effleure d’un regard épris les traits fins de sa mâchoire, le dessin délicat de ses lèvres rosées, l’arc attrayant de ses sourcils, la pâleur de lune encapsulée dans ses yeux et le contraste sombre des mèches indisciplinées qui retombent sur ses pommettes.
Timidement, elle enroule ses doigts autour de la serviette dressée entre eux et se hisse sur la pointe des pieds pour lui souffler : « Sid ? J’ai terminé… » Et là, sans trop savoir comment ni pourquoi, elle ponctue cette information d’un baiser. Timide, doux comme ses émotions trop longtemps contenues et à peine effleurées. Vibrant de fougue et d’espoirs mélangés. Le cœur battant la chamade, elle s’écarte aussitôt pour le regarder, ses yeux gris rongés d’incertitude braqués sur ses traits. Il s’anime en douceur, comme si la chaleur de ses lèvres avait dissipé le sort qui l’avait changé en statue de pierre. Il y a de la surprise dans ses beaux yeux glaciers, une interrogation muette chargée d’intensité. Le temps se suspend alors qu’il se toisent sans un mot, le silence seulement troublé par le rythme lointain d’une fête qu’ils ont oubliée, et le souffle discret de leur respiration hachurée. La serviette fait un bruissement mat en s’échouant sur le sol. L’instant d’après, les mains de Sid se referment autour de sa taille, ses longs doigts fins nichés au creux de ses reins alors qu’il attire son corps tout contre le sien. Elle halète dans son étreinte, soupir de joie et de surprise qu’il recueille entre ses lèvres affamées. Il l’embrasse avec une passion débridée, comme s’il avait en lui un brasier qui ne demandait qu’à se consumer. Comme si son approche farouche était l’étincelle qu’il attendait. Cette pensée la ravit et l’effraie, nourrit des espoirs si secrets qu’elle-même n’ose les explorer. Étourdie par la sensualité de ses caresses et l’ardeur de ses baisers, Aisling s’abandonne entre ses bras qui la retiennent avec une douce fermeté. Ses doigts s’enroulent entre les mèches humides retombant sur sa nuque, s’y agrippent pour ne pas perdre pied. est-ce qu’il est vraiment en train de m’embrasser ? Elle s’écarte pour mieux le regarder, s’affole du désir qui assombrit son regard et semble voiler ses traits. Ses mains coulent sur ses épaules, descendent timidement sur ses pectoraux comme pour s’assurer qu’il bien là, que c’est vraiment lui... « Mais t’es glacé ! » Elle hoquette en le sentant frissonner sous ses paumes pourtant tièdes.
Par un réflexe idiot, son regard glisse son corps tatoué, rebondit sur les contours indécents dissimulés par le caleçon trempé et remonte aussitôt vers son visage. « Tu devrais pas rester comme ça, tu vas prendre froid… » Elle bredouille, priant pour que la pénombre dissimule la teinte groseille qui s’étale certainement sur ses pommettes. Loin de se formaliser de ses maladresses, Sid rit doucement et l’attire à nouveau dans son étreinte comme si elle était la seule source de chaleur dont il avait besoin. Elle voudrait se fondre encore et encore dans le creux de ses bras mais cette fois, ses pensées ne la laissent pas. t’es qu’une fraude, il t’aurait jamais embrassée s’il savait à quel point t’es coincée et qu’t’as jamais rien fait. Éclair de lucidité aussi douloureux qu’une gifle glacée. Car elle a déjà vu Sid flirter, même s’il essaie d’éviter quand elle est à ses côtés. Peut-être qu’il ressent inconsciemment à quel point son petit cœur s’émietterait si elle devait le surprendre avec une autre un soir où elle espérait profiter de sa présence. C’est pas sa faute, même sans le faire exprès, son meilleur ami dégage un truc impossible à ignorer. Une aisance nimbée de charme et d’assurance. Un charisme discret que Krista n’a pas manqué de repérer. c’est elle qu’il devrait s’enfiler dans les buissons, elle songe avec une tristesse bordée de frustration tant elle voudrait pouvoir s’abandonner à ce jeu de séduction. elle resterait pas plantée comme une cruche, elle saurait quoi lui dire, comment le toucher… Krista, qui rit un peu plus loin à gorge déployée, distribuant ses bonbons colorés contre quelques billets. « Je… j’ai oublié un truc… » Elle souffle en se dérobant à ses baisers pour mieux laisser à son idée de merde l’espace de germer. « Bouge pas, j’reviens. » Elle s’échappe avec un sourire complice, surprise de sentir ses doigts s’attarder entre les siens. Comme si son corps refusait de briser ce contact qui lui fait tant de bien. Mais ça va pas durer. Elle le sent, elle le sait. Il lui faut une dose pour calmer ses névroses, un nouveau brouillard pour masquer son anxiété. Elle a besoin de sentir le crépitement de la dope exploser les remparts qui emprisonnent sa chair, besoin de ce courage artificiel pour se laisser découvrir par ses doigts experts et lui offrir la chaleur qu’il semble tant rechercher.
Pando + whitefalls
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Already know how this thing goes: you show up here at three in the morning, wearing yesterday's clothes and everything we sworn off. Growing up is hard sometimes 'cause we're broken, baby, we know it. Maybe that's why we choose to stay. We're hopeless, stuck in the moment, but it don't have to be this way. We could get high, we could get high.
Pour se distraire, il observe l’ondulation floue des silhouettes de l’autre côté des grandes baies vitrées. Il suit sans trop le voir leur mouvement, toute son attention tournée vers Aisling même s’il refuse de baisser les yeux vers elle. L’oreille tendue, il cherche à décoder dans les bruissements délicats du tissu le vêtement qu’elle est en train de retirer ou d’enfiler. De temps à autre, elle laisse échapper des soupirs discrets, peut-être de bonheur d’enfin se glisser dans des habits secs. La brise estivale souffle doucement, transporte avec elles les effluves de chlore de la piscine. Elles se mélangent au parfum floral qui émane de la chevelure de jais de son amie. L’odeur de rose le ramène à leurs corps appuyés l’un contre l’autre dans l’eau. Le souvenir l’enivre, le rend plus léger encore que le Jäger qui circule toujours dans ses veines.
S’il garde les yeux résolument tournés vers le manoir, il aperçoit de temps en temps les mouvements d’Aisling dans sa vision périphérique. Quant à la serviette qu’il a transformée en rideau dressé entre eux pour préserver sa pudeur, elle frémit chaque fois que son amie bouge, comme pour lui rappeler que seule une mince barrière de tissu les sépare. Au bout d’un moment, elle finit par se mettre à sautiller en marmonnant. En arquant un sourcil curieux, Sid se demande ce qu’elle peut bien essayer d’accomplir avec sa technique douteuse. Il se mord la joue, déterminé à résister à cette envie qui le taraude de baisser les yeux, ne serait-ce qu’un instant, pour comprendre ce qui se passe. Mieux vaut ne rien savoir que de contrevenir à une promesse aussi précieuse en surprenant les courbes qu’Aisling protège si farouchement.
Les épaules lui brûlent un peu à force de tenir la serviette, mais il ignore son inconfort tout comme il ignore les frissons qui lui remontent l’échine depuis tout à l’heure. Même lorsque la voix d’Aisling s’élève entre eux, il reste figé. « Sid ? J’ai terminé… » Elle a posé les mains sur le tissu, mais il n’a pas le temps de comprendre qu’elle lui donne la permission de le descendre, car les lèvres de la jeune femme effleurent les siennes. Elle lui vole un baiser agréable, rempli d’assurance et de fragilité tout à la fois, puis y met fin aussi abruptement qu’elle l’avait commencé. Incertain, il incline la tête vers elle d’un mouvement lent, comme s’il craignait que le moindre geste brusque ne l’éjecte de ce rêve éveillé. Pourtant, Aisling est bel et bien toujours devant lui lorsqu’il baisse le regard vers elle. À la façon dont elle le bouffe de ses grands yeux, il comprend que ce baiser inattendu n’était pas le fruit de son imagination. L’espace d’un long battement de cœur qui s’étire et s’étire encore, il scrute son visage. Il ne sait pas ce qu’il cherche au juste. Un signe, peut-être, qu’elle espère la même chose que lui. Elle se mord la lèvre. Machinalement, comme si elle ne s’en rendait pas vraiment compte. Il laisse tomber la serviette au sol.
Un seul pas suffit à le rapprocher d’elle. D’un geste doux, il glisse ses mains sous le cuir de sa veste. Ses doigts s’enroulent autour de sa taille fine. À nouveau, il ressent cette impression diffuse d’être enfin à sa place. Il l’ignore, profite plutôt de sa prise pour l’attirer tout contre lui. Il se penche vers elle, plus lentement que ne l’exige le désir qu’elle a réveillé en l’embrassant, approche à moitié consciente destinée à lui permettre de s’écarter si c’est ce qu’elle veut. C’est tout le contraire qui se produit. Incandescentes, ses paumes viennent s’appuyer sur ses épaules, le retiennent sans la moindre hésitation tandis qu’il pose ses lèvres sur les siennes. Le baiser souffle sur les braises de la passion dans laquelle ils s’étaient laissé glisser plus tôt, la transforme en une fièvre délectable qui fourmille jusqu’au bout de ses doigts. Derrière ses paupières fermées, Aisling est devenue le centre de son univers. Tout lui semble plus intense, comme si l’obscurité exacerbait chacun de ses sens. La douceur de sa bouche, la saveur exquise de ses caresses langoureuses. La chaleur de sa peau, à peine perceptible sous le tissu transparent de son haut et pourtant délicieusement grisante. Le poids de son corps pressé contre le sien, la façon dont elle se creuse une place entre ses bras comme s’ils lui avaient toujours été destinés. Les soupirs électrisants qu’elle noie dans leurs baisers, les frissons que lui procurent ses doigts fins en se nouant dans ses mèches.
C’est elle qui s’écarte la première. La poitrine soulevée par sa respiration haletante, il ne pense qu’à l’embrasser encore et encore. À s’allonger, peut-être, avec elle sur l’herbe pour entremêler ses jambes aux siennes et découvrir ses courbes du bout des doigts. Comme si elle faisait écho à ses pensées, Aisling effleure ses épaules et continue son chemin jusqu’à son torse. Le contraste délicieux entre la chaleur de ses explorations et la fraîcheur nocturne lui arrache des frissons agréables. « Mais t’es glacé ! » Il hausse légèrement les sourcils, amusé. Malgré la pénombre, il perçoit aisément le mouvement de ses yeux qui parcourent son corps. Leur trajet éveille en lui un soupçon de vulnérabilité qu’il n’a pas l’habitude de ressentir alors qu’il se demande si ce qu’elle voit lui plaît. La rougeur subite qui se peint sur ses joues semble lui confirmer que oui. « Tu devrais pas rester comme ça, tu vas prendre froid… » murmure-t-elle en relevant les yeux vers lui. Attendri par sa façon d’être, il laisse échapper un petit rire et l’encourage d’une impulsion affectueuse à retrouver sa place tout contre son torse. « J’ai pas froid quand tu m’embrasses. » Presque inaudible, la boutade se heurte à la lèvre inférieure d’Aisling, qu’il cueille adroitement entre les siennes. Le baiser est différent cette fois. Aussi doux qu’avant, mais moins brûlant, comme si une distance se creusait à nouveau entre eux. Son cœur s’affole dans sa poitrine alors qu’il s’accroche, redouble d’ardeur pour convaincre son amie de rester entre ses bras. Il la sent moins réactive qu’elle ne l’était au début. Alors il libère sa bouche pour mieux la tenter d’une longue chaîne de baisers langoureux, qu’il trace le long de sa mâchoire comme une supplication. Elle frémit entre ses mains, lui souffle : « Je… j’ai oublié un truc… » Malgré ses efforts, elle lui glisse entre les doigts et il n’a qu’une envie : la retenir. « Bouge pas, j’reviens. » Le cœur serré, il s’accroche au sourire complice qui s’étire au coin de ses lèvres pour trouver le courage de la laisser s’échapper. Car il y a une promesse au fond de ses yeux. Une étincelle brillante qui lui donne l’espoir qu’elle lui reviendra comme il le souhaite si ardemment.
Elle s’éloigne d’un pas pressé, l’abandonnant seul et à moitié nu derrière le muret. Sans sa présence, le froid que Sid ignorait revient lui mordre la peau. Il soupire, se passe une main lasse sur le front en observant l’effet qu’a eu cette deuxième étreinte imprévue sur son anatomie. Vaguement embarrassé, il se penche pour récupérer la serviette et la noue autour de ses hanches. Sa pudeur ainsi protégée, il retire son boxer. Il exhale de soulagement en sentant la pression désagréable du caleçon trempé s’atténuer puis disparaître. Son répit est toutefois de courte durée puisqu’il doit le remplacer par le coton inflexible de son jean. Il enfile en grimaçant le pantalon, peste tout bas contre le tissu qui lui colle à la peau et refuse de remonter ses jambes encore humides. Heureusement, la lutte n’a rien de sexy et suffit à faire redescendre la tension, si bien qu’il réussit sans trop de mal à boutonner le vêtement lorsqu’il atteint sa taille. Il prend son perfecto, l’époussette d’un geste machinal de la main pour en retirer les brindilles qui s’y sont accrochées, puis se glisse dans les manches en cherchant Aisling du regard. Peut-être devrait-il aller la rejoindre maintenant qu’il s’est rhabillé. Il la repère tout de suite, à l’orée de la terrasse. Elle discute avec Krista, les bras croisés sur sa poitrine. La brune rigole, hausse les épaules. Sid ne la connaît pas vraiment, mais il soupçonne qu’elle n’a rien perdu de leurs petites escapades et qu’elle profite de l’occasion pour taquiner Aisling. Cette dernière secoue la tête, l’air buté, puis tend la main vers son amie. Nerveux tout à coup, il se redresse légèrement pour mieux voir. Krista pige dans un sachet transparent qu’il n’avait pas encore remarqué. Malgré la distance, son contenu ne laisse aucun doute. Elle sort une pilule colorée, la pose dans la paume d’Aisling, qui ne bouge pas. Elle hoche la tête, replonge dans son sachet et lui en offre une deuxième. Il serre les poings. Il sait fort bien que ce ne sont pas des cachets contre la migraine. D’ailleurs, les billets qu’Aisling tend à Krista en contrepartie le confirment.
Il a conscience que son amie se drogue. Après tout, il l’a récupérée bien assez souvent en fin de soirée pour arriver à l’ignorer. S’il s’est souvent occupé d’elle lorsque, pâle et tremblotante, elle redescend de son euphorie factice, il se rend compte que ce n’était rien. En comparaison, la voir gober avec assurance, les pilules colorées que vient de lui vendre Krista est mille fois pire. Une douleur sourde lui déchire la poitrine. Bientôt, elle reviendra vers lui. Sans doute voudra-t-elle l’embrasser encore, galvanisée par la came dans ses veines qui lui donnera envie de toucher les étoiles. Mais il ne sera pas là pour l’attendre. Il tourne brusquement les talons, s’éloigne à grandes enjambées en laissant seulement derrière lui la serviette échouée en tas sur le sol.
La brûlure dans sa poitrine bat au même rythme que son cœur. Pour la calmer, il tente d’oublier l’image gravée sur ses rétines d’Aisling qui avale sa drogue de choix. C’est qu’il y a trop de mauvais souvenirs qui y sont rattachés, une impression de déjà-vu amère qui vient éteindre la flamme étrange qui s’était allumée ce soir. Il ne pourrait jamais la toucher s’il sait qu’elle a l’esprit engourdi par la drogue. Et ce constat en entraîne un autre : comment imaginer l’évolution de leur amitié tant qu’il passera ses nuits à essayer de la sauver d’elle-même ? Tant qu’il craindra, aussi, qu’elle ne commette un jour l’erreur fatale qui l’arracherait à sa vie pour toujours ? Il ignore seulement pourquoi cette froide réalisation le fait autant souffrir.
Il franchit les portes du manoir en pressant du bout des doigts sur son thorax comme s’il pouvait ainsi exorciser sa douleur. Il a soif, mais pas de soda ou d’eau. C’est jusqu’au bar qu’il se fraie un chemin. Derrière la table transformée en zinc de fortune, il demande un shot au barman squelette. Il grimace en avalant le premier, sent à peine le deuxième et le troisième passer, ne goûte rien du quatrième et du cinquième. Frappé d’un rare éclair de lucidité, il s’arrête avant d’en commander un sixième, le troque pour un verre de bière et s’éloigne en direction du salon. La foule est plus compacte que tout à l’heure. Il doit jouer du coude pour se glisser parmi les fêtards, n’est satisfait qu’une fois qu’il a atteint le centre de la masse grouillante de corps. Il se joint à eux, se perd dans la musique, n’obéit plus qu’aux pulsions assourdissantes de la basse qui résonne dans son ventre. Il boit et danse, pose les mains sans discernement sur des femmes et des hommes sans visage, interchangeables. La brûlure de l’alcool s’est répandue dans ses veines, lui engourdit le corps et l’esprit, trouble sa vision.
Il ignore depuis combien de temps il danse lorsqu’une violente nausée le saisit. La peau recouverte d’une sueur froide, les membres tremblants, il cesse de bouger. Le groupe le recrache comme un monstre rejetant une proie inutile. Il titube jusqu’à l’escalier, l’escalade maladroitement comme si c’était l’Everest en s’accrochant à la rampe. À l’étage, il ouvre une première porte au hasard. C’est une salle de bain, mais les gémissements offensés qui s’en échappent lui apprennent qu’elle est occupée et qu’il a intérêt à passer son tour. Il poursuit son chemin, longe le couloir, une paume posée sur le mur pour garder l’équilibre. Tout au fond, il aperçoit une grande chambre à coucher déserte. Une salle de bain y est rattachée. Il se laisse tomber devant la cuvette, ressent comme un écho faible la douleur de ses genoux heurtant le sol en marbre. Les mains cramponnées à la porcelaine, il rend le contenu de son estomac. La tête lui tourne lorsqu’il réussit enfin à se relever en s’accrochant à la toilette pour conserver l’équilibre. Maladroitement, il s’asperge le visage d’eau froide, se rince la bouche jusqu’à ce que le goût infect de bile alcoolisée disparaisse.
Il se sent un peu mieux. Assez, du moins, pour ressortir de la salle de bain et traverser la chambre immense jusqu’au lit qui trône au centre. Il s’y laisse choir avec un soupir exténué. Au prix d’un effort colossal, il soulève ses jambes et s’allonge sur le matelas, sur le flanc, la tête appuyée sur l’oreiller. Il ferme les yeux, serre les dents jusqu’à ce que la pièce arrête de tourner. Il songe à Aisling, qui doit se demander où il est passé et pourquoi il l’a plantée là. Peut-être a-t-elle déjà abandonné ses recherches. Peut-être est-elle repartie avec ses amis. Il succombe à un sommeil agité sans avoir compris pourquoi cette idée lui lacère le cœur.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes