J'entends sa respiration si rapide, je sais que la mienne l'est aussi. J'entends ses jurons et je souris, parce qu'il est loin d'être comme ça dans la vie et je sais que ça signifie tout simplement qu'il est encore sous le coup de l'émotion de ce moment, de cette très grande émotion. Je parle beaucoup mais je suis incapable de parler pour le moment. Ma poitrine se soulève rapidement marquant le manque d’air, le besoin de respirer qui est le mien et je tremble dans ses bras. Mes muscles se détendent, mais je mets du temps avant de réagir. Je souris les yeux fermés en sentant ses lèvres embrasser mon corps et je sens a sa respiration que lui aussi a besoin de respirer, à besoin de retrouver son souffle. Je fais abstraction de son cœur que je sens battre si fort dans sa poitrine, je fais abstraction de ce qui me fait peur pour plutôt penser à ça comme étant une preuve de l’intensité du moment que l’on vient de vivre. Un moment d’amour, de passion ultime. Un moment entre deux personnes qui s’aiment et se désirent si fort malgré les années et les nombreux moments de sexe passés ensembles. Je l'aime, il m'aime et si je n'en doute pas, s'il sait me le montrer au quotidien, dans ce genre de moment tout est plus fort, plus intense, plus agréable. J’ouvre les yeux et je vois son regard, je vois son sourire, je vois son bonheur et le bien être sûr son visage et je sais sans aucun doute qu’il pourrait lire la même chose sur le mien. Comment ne pas ressentir tout ça après un tel moment ? Je lui souris, un grand sourire malgré ma respiration qui n’a toujours pas retrouvé un rythme normal et mon corps qui tremble toujours un peu contre lui. Je n’ai pas froid, bien au contraire mais même si entre nous c’est toujours très fort et très agréable, ça fait longtemps que ça n’avait pas été aussi intense et que je n’avais pas pu vivre l'instant présent sans penser à autre chose, sans devoir me contenir. Le fait que l’on soit seuls, complètement seuls sans nos enfants, sans Mael dans notre chambre m’a sans doute permis d’être en connexion parfaite avec lui et mon corps a visiblement été bien réactif à tout ça et je peine à retrouver mon calme. Le baiser qu'il me donne m'aide bien, il est doux, il est tendre, il est plein d'amour pour moi et je me sens si bien, si chanceuse, si heureuse aussi de pouvoir l'avoir dans ma vie. «
T’es incroyable. » En réponse à ses mots, je pose une main sur son visage, je caresse sa joue doucement tout en le regardant. «
T'es tellement doué. » Il doit le savoir, ou en tout cas il doit s'en rendre compte puisqu'il vient de voir et d'entendre le plaisir qu'il a réussi à me donner. «
C’était vraiment... » «
Intense et incroyable oui. » Je termine sa phrase en riant et en passant une main dans ses cheveux pour jouer avec ses boucles en lui souriant toujours autant, parce qu'après un tel moment je ne peux que lui sourire, je ne peux que me sentir bien. Il bouge un peu et je le lâche. Assise sur le plan de travail je le regarde s’éloigner et j’en profite pour observer ses fesses. «
J’aime beaucoup la vue. » Que je lui dis en me pinçant les lèvres et en souriant alors qu'il boit son verre d'eau. Il revient vers moi et me tend le verre d’eau que je bois sans me faire prier. «
Je t’aime tellement mon amour. » Je pose le verre à côté de moi et je profite de la tendresse de ses baisers avant de lui venir poser mes lèvres sur les siennes avec légèreté. «
Je t’aime aussi chéri. J’en doutais pas mais aujourd’hui tu viens encore de me faire retomber amoureuse de toi. » Je le suis déjà totalement amoureuse de lui, complètement amoureuse de mon mari et il est le seul homme que je n'ai jamais aimé de ma vie, et je sais que ça ne changera jamais. Mes bras autour de ses épaules, je veux un câlin, tendre, doux, juste un contact physique, juste pouvoir me reposer sur lui et sentir la chaleur de son corps, sentir sa peau, le sentir contre moi tout simplement. Je sens ses baisers sur ma peau et je frisonne toujours mais je me détends dans ses bras, je relâche mes muscles, je me calme contre lui, je retrouve un rythme cardiaque un peu plus normal et je pense à tout ça. A ce moment mais surtout à lui. A nous. A notre amour. A cette maison. A tout ce que l’on a construit ensemble. C'est dans ses yeux que je me perds, il fait ressortir en moi le meilleur, il me rends plus calme, plus douce, plus sentimentale aussi et j'aime ce que je ressens quand je suis avec lui. «
Dans un peu plus d’un mois c’est Noël, et quand je te vois, je ne sais pas ce que je peux désirer de plus. » Je n'ai besoin de rien, je l'ai lui, j'ai notre famille, nos enfants. J'ai déjà tout ce que j'aurais pu désirer et même bien plus, puisque j'avais renoncé à lui, puisque j'avais renoncé à l'amour, puisque j'avais renoncé même à l'idée d'être heureuse. Et pourtant, j'ai tout ça. L'amour, Caleb, le bonheur, une famille aussi. «
Souvent à cette période de l’année les gens pensent à ce pourquoi ils sont reconnaissants et moi je suis juste reconnaissante d'avoir la chance de faire partie de ta vie. » Il a changé ma vie Caleb, plusieurs fois. Il m'a donné l'occasion de me sentir aimée, de me sentir bien, de me sentir heureuse. Il m'a apprit à aimer aussi, à m'aimer un peu, et à aimer une vie pour laquelle je n'étais pas vraiment faite. Mais, aujourd'hui je ne me vois pas être autre chose que Madame Anderson, être quelqu'un d'autres que la femme de Caleb et la mère de nos enfants. «
Je suis sérieuse bébé, regarde nous, regarde cette maison, on va être heureux ici. Et Nathan et Mael vont fêter leur premier Noël avec nous. On va être heureux ici. » Je le suis déjà, dans cette maison ou dans une autre, je le suis tant qu'il est prêt de moi. «
Merci pour tout ça. Merci d’être tombé amoureux de moi. Merci de m’aimer. » Je parle trop encore. Il va sans doute me demander si je ne suis pas encore enceinte en voyant mon côté sentimental ressortir, mais non, je suis juste amoureuse de cet homme si parfait et après un tel moment j'ai juste envie de lui exprimer mon amour pour lui. «
La cuisine est parfaite et toi aussi chéri. » Je finis par me lever, par quitter le plan de travail et attraper la chemise pour me rhabiller et éviter de rester nue. «
J’espère qu’aucune fenêtre n’étaient ouvertes. Je veux pas que nos voisines entendent comme tu es doué. » Le sentimental ne dure pas très longtemps avec moi et c'est avec une petite blague, qui a un fond de vérité tout de même, que je lui fais cette remarque en souriant et en levant les épaules en espérant sincèrement qu'aucune fenêtres n'étaient ouvertes. Je dépose un dernier baiser sur sa joue avant de sortir de la cuisine, et ce n'est qu'une fois un peu plus loin de lui que je me retourne et que je lui dis en souriant. «
Je vais prendre une douche avant d’aller chercher Nathan, tu veux venir ? » Je connais déjà sa réponse mais je veux voir sa réaction, et même si après un tel moment je n'ai plus vraiment d'énergie, j'ai envie d'un moment de tendresse avec lui et c'est un beau moyen de profiter du temps qu'il nous reste avant de retrouver nos enfants.
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