| (las posadas) chez lily & ezra |
| | (#)Sam 26 Nov 2022 - 6:54 | |
| Lily Keegan aurait-elle pu passer au travers d’une fête des voisins sans ouvrir sa maison ? Non, bien sûr que non. Pas même alors que la maison en question est bien plus celle d’Ezra que la sienne, alors que c’est elle qui y a élu domicile il y a plusieurs mois de cela. Pour l’occasion, elle est pourtant la seule à avoir plus investi les lieux que jamais et fait toutes les recherches du monde sur la façon dont les méxicains peuvent bien fêter Noël - et surtout avec quel genre de décorations. Levée depuis l’aube, elle prépare tous les plats traditionnaux qu’elle connaît et qui, de facto, lui semblent nécessaires d’avoir chez elle. Salés autant que sucrés, elle prend garde à ce qu’il y en ait pour tous les goûts et tous les régimes alimentaires, bien plus parce qu’elle veut être la parfaite voisine (osez lui dire que ce n’est pas une compétition) que parce qu’elle veut véritablement contenter tout le monde.
Pour autant, elle mentirait si elle disait ne pas avoir à coeur de connaître un peu mieux son quartier, elle qui a investi cette maison d’une façon peu conventionnelle. Maintenant, elle se prépare surtout à y accueillir son enfant, début février au plus tard, et c’est pour cette raison que ses mains passent le plus clair de leur temps lovées contre son ventre. En signe d’amour et de protection, sans nul doute un peu trop habituée à des déceptions en la matière. Ezra lui a dit de se ménager un peu, il lui a dit qu’elle n’avait pas besoin de préparer tous les plats typique d’un pays entier pour faire une bonne hôte. Elle ne l’a pas écouté en retour, bien sûr, déjà assurée qu’elle s’en sortira très bien et qu’elle peut parfaitement gérer cette charge de travail sans mal, en plus d’accueillir ses invités qui, elle l’espère plus que jamais, seront en nombre, et pousseront peut-être Ezra à passer une tête. |
| | | | (#)Jeu 1 Déc 2022 - 16:20 | |
| Lorsqu’elle arrive devant chez Ezra, là où Lily s’est chargée de poser ses affaires dans toutes les pièces et d’imbiber la tapisserie de son parfum depuis quelques mois déjà, Ophelia a les mains remplies de son lot habituel de drapeaux blancs aussi hypocrites qu’invisibles. Bien sûr, elle est concilliante et bonne joueuse, et participera aux festivités de son voisinage éloigné le cœur léger même si certains le trouvent si léger qu’ils croient même qu’il soit absent, dans sa poitrine. L’une de ces certains se tient bien droite dans l’embrasure de la porte, une grande brune aux yeux éclatants et au ventre bien dessiné qu’elle ne laissera personne manquer tant ses mains l’encerclent avec détermination. Ophelia n’a jamais autant détesté Lily qu’aujourd’hui.
« Tu t’es surpassée, c’est adorable. » pour l’instant la maison est vide, et Ophelia se fera une joie de la remplir avec son sourire faux au possible et ses grands yeux émerveillés. Il faut dire que son alibi est parfait, pourtant l’absence d’Ezra la dérange. Elle a essayé, Ophelia, de tracer des ponts avec Lily, d’ouvrir des fenêtres, d’être la bonne amie de service, ou tout du moins une troisième roue de carrosse potable. Elle tient à Ezra suffisamment pour avoir ravalé bon nombre de ses commentaires et de ses critiques en sa présence, et a même laissé plusieurs chances à Lily de se racheter pour des comportements ou des paroles qu’elle n'appréciait et n’approuvait pas. Selon elle, Ophelia a été on ne peut plus ouverte à la nouveauté qu’était Lily dans la vie d’Ezra et a malheureusement dû se rendre à la triste évidence qu’elles ne seraient jamais de bonnes amies. (À savoir que ceci est totalement faux. Ophelia a laissé à Lily cinq petites minutes dès leur première rencontre pour défendre ses positions. Lily avait déjà perdu à la seconde où elle a ouvert la bouche.)
Laissant l’hôte la guider dans la pièce maîtresse, elle prend le temps qu’il faut pour détailler les décorations au mur, apprécier l'investissement et l’énergie que Lily a bien pu mettre dans son ouvrage. Ophelia récolte des informations, cherchant tout de même des miettes d’Ezra à quelque part pour calmer d’éventuelles remarques qu’elle serait obligée de devoir regretter ensuite. Elle ne frappe jamais la première et préfère de loin se glisser dans la peau de la victime. Ça l’a toujours bien arrangée, Ophelia. Aujourd’hui ne fera pas exception à la règle. « Je n’ai pas vu la table des boissons, par contre, c’est étrange ça… » faisant mine de chercher là où elle pourrait aller prendre un verre, en espérant que son ami de toujours vienne les sauver toutes les deux d’un ennui certain. Elle est d’une grande bonté, il faut dire. Ophelia se rabat donc sur le buffet. Sa gorge est sèche, quel calvaire. |
| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Lun 5 Déc 2022 - 12:18 | |
| Non, Lily n’avait pas besoin d’être la meilleure hôte du quartier, mais c’était pourtant le concours invisible qu’elle menait tous les jours de leur quotidien - alors, si l’occasion se présentait de le montrer à tout le monde pour de vrai cette fois-ci, bine sur qu’elle allait sauter sur l’occasion et s’activer bien plus qu’elle ne devrait le faire. Ezra avait tenté de la raisonné, mais c’était vite heurté à un mur et avait rapidement compris qu’il ne saurait tirer le moindre sens des agissements de sa belle. Alors, secouant la tête et déposant un baiser sur ses lèvres, il s’était éclipsé de leur maison - bien plus la sienne normalement mais Lily était tellement partout dans cette dernière maintenant que c’était tout autant la sienne - pour quelques heures, le temps de passer au garage, de déposer quelques papiers et d’en signer des nouveaux. Il serait de retour avant même qu’elle en s’aperçoive de son absence; sauf si le bus décidait que circuler normalement aujourd’hui n’était pas un option - ce qui n’arrivait pas, merci à tous.
Lorsqu’Ezra regagna de nouveau le voisinage, la première chose qu’il aperçut devant leur maison fut la voiture d’Ophelia. Oh, c’était là une très bonne surprise de son point de vue, et il était content que la jeune femme se sit déplacée pour passer un moment en leur compagnie. En revanche, il était persuadé que ce ne serait pas spécialement le cas de celle qui partageait son quotidien et portait désormais son enfant. Ils n’en avaient jamais réellement parlé entre eux, mais certains regards ne trompaient pas et ce même pour Ezra - ce qui relevait de l’exploit. Il avait toujours senti cette certaine tension existante entre les deux jeunes femmes, alors qu’elle n’avait aucun excuse pour réellement exister. Cela le faisait lever les yeux au ciel, et en temps normal il aurait donné raison à Ophelia. Avec le ventre de Lily de plus en plus arrondi, il ne pouvait se permettre ce type de commentaire et de comportement, et maintenant il se mettait à espérer être revenu à temps avant que les sourires ne soient plus de mise.
« Tu t’es dit que t’étais pas à quelques rues près et que ton voisinage s’étendait jusque chez nous, c’est ça ? » Bien sur qu’il mettait en avant l’humour avant tout, alors qu’il fermait la porte à sa suite et faisait quelques pas en direction d’Ophelia; il déposa un bise rapidement sur sa joue. « Parce-qu’aux dernières nouvelles on est d’accord que c’est pas dans cette rue là que t’habites hein ? » Il n’y avait absolument aucun reproche dans la voix d’Ezra, parce-qu’il n’y avait pas à en avoir d’aucune façon juste parce-qu’elle était arrivée chez eux à l’improviste: c’était le bus de participer à cette tradition mexicaine. Beauregard tentait simplement d’ajouter une touche de légèreté là où elle pourrait être la bienvenue, alors qu’il était simplement heureux de savoir la brune chez eux. Ce fut vers la seconde brune qu’il se tourna désormais, un sourire toujours étiré sur ses lèvres mais pour bien d’autres raisons cette fois-ci - l’amour qu’il lui portait, par exemple, malgré tout ce qui avait pu se passer ces derniers temps. « Oui oui je fais attention et tu crois que je vais te croire avec tout ce que t’as fait pendant que j’étais parti ? » Elle s’était donnée encore deux ou trois fois trop, Lily, pour montrer qu’elle était tout à fait capable encore de faire tout ce dont elle avait envie. Il n’y avait aucun concours, ni aucun prix à la clef pourtant, mais que personne n’ose le dire à haute voix sous peine de terminer le postérieur sur le sol de l’allée de la maison. |
| | | | (#)Mer 7 Déc 2022 - 10:21 | |
| « Tu t’es surpassée, c’est adorable. » “C’est vraiment pas grand chose, tu sais.”
Rien n’est jamais grand chose, rien ne lui demande d’efforts. Tout est simple, fluide et parfait quand on est Lily Keegan et qu’on est soi-même simple, fluide et parfaite. Du moins, c’est ce qu’elle essaie de faire croire, du haut de ses talons et de son grand sourire, aussi faux que celui d’Ophelia face à elle. La guerre est lancée, et tout le monde pense qu’elles ne sont qu’occupées à se lancer des fleurs. Leurs pas animent en même temps le parquet alors qu’elles arpentent la maison jusqu’à ce que le salon se présente sous leurs yeux, parfaitement décoré, avec goût autant qu’avec soin. Lily a déteste chaque instant, elle a maudit toute l’énergie que la plus simple des tâches pouvait lui demander, et pourtant elle ne s’en plaindra pas et se contentera toujours de dire que ce n’est pas grand chose. « Je n’ai pas vu la table des boissons, par contre, c’est étrange ça… » Ophelia aurait dû vanter ses qualités d’hôte et non le contraire, mais peu importe. “Dans le jardin. J’anticipe déjà la fougue des enfants.” Et parce qu’elle n’a aucune envie de nettoyer après eux, son emploi du temps n’étant pas fait de sorte à réserver un créneau pour de telles tâches. Cela cloue le bec à Ophelia, et c’est bien assez pour la ravir. “Tu sais ce que c’est.” La pique est basse, même pour Lily, et pourtant elle ose toujours l’énoncer dans un sourire entendu, comme si elle se contentait encore et toujours de faire la discussion avec une infinie politesse.
Les pas d’Ezra sonnnent déjà l’annonce d’une paix temporaire, même si elles continuent d’avoir l’air de grandes amies se contentant de rattraper le temps perdu - oh, si seulement. « Tu t’es dit que t’étais pas à quelques rues près et que ton voisinage s’étendait jusque chez nous, c’est ça ? » Elle l’observe déposer un baiser contre sa joue sans laisser la moindre émotion transparaître sur son visage, même si elle n’en pense pas moins, bien sûr. « Parce-qu’aux dernières nouvelles on est d’accord que c’est pas dans cette rue là que t’habites hein ? » - “Personne ne lui en tient rigueur, la fête des voisins n’a pas vraiment de règles après tout, n’est-ce pas ?” Surtout si elle tient effectivement à faire tout le chemin jusqu’à chez eux uniquement pour observer à quel point Lily est une hôte parfaite. Elle se contente de se donner en spectacle face à elle, et tout est rendu bien plus simple si elle fait le déplacement d’elle-même. Son regard trouve finalement celui d’Ezra et son sourire lui répond naturellement, sans que cela n’ait plus rien à voir avec la moindre mise en scène. « Oui oui je fais attention et tu crois que je vais te croire avec tout ce que t’as fait pendant que j’étais parti ? » - “Le bébé a donné des coups, je suis sûre qu’il a essayé de m’aider.” Elle voudrait qu’Ophelia ne soit déjà plus là pour avoir Ezra à elle tout seule ; et pourtant elle est bien heureuse que la brune soit toujours à côté pour les entendre être heureux et mielleux, autant de choses qu’elle n’est pas.
Puisqu’Ezra ne semble pas s’approcher assez d’elle pour vouloir l’embrasser, c’est Lily qui fait le chemin inverse, trouvant d’abord brièvement ses lèvres, avant de finalement enrouler sa main autour du bras de son compagnon, légèrement penchée vers lui, comme s’il y avait encore le moindre doute quant à leur relation. “Mais c’est vrai ça Ophelia, tu as fait tout ce chemin juste pour venir nous voir ? C’est très délicat de te part, tous ces efforts.” N’a-t-elle donc pas d’amis dans son quartier, sérieusement ?
@ophelia butcher @ezra beauregard
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| | | | (#)Mer 7 Déc 2022 - 16:06 | |
| “C’est vraiment pas grand chose, tu sais.” résister à la tentation de sortir son téléphone pour valider sur Google certains choix de couleurs, de plats et de décorations et y chercher le moindre détail qui jure avec la vraie tradition démange aux doigts d’Ophelia. Et si elle ne trouvait rien, elle sait déjà qu’elle se ferait une joie de pointer la Keegan vers des articles parlant d’appropriation culturelle qui la mettraient assez mal à l’aise dans sa perfection pour ne pas manger le moindre taco d’ici la fin de l’année. Mais comme Ezra est l’une des personnes à qui elle tient le plus, Ophelia doit définitivement temporiser ses attaques. Petites, furtives et dispersées. Toujours.
Les breuvages manquants sont donc un entre-deux suffisant. “Dans le jardin. J’anticipe déjà la fougue des enfants.” pour l’instant. “Tu sais ce que c’est.” un entre-deux absolument plus du tout suffisant, maintenant. Ophelia bouille et sonne creux, se sent creuse, se sent vide. Surtout, elle hait cette soirée où elle avait voulu offrir une petite parcelle de sa vie privée à Lily en espérant en récupérer une aussi équivalente. Ophelia avait vu trop gros trop vite, et maintenant à la moindre occasion Lily se chargeait de lui rappeler cette faiblesse. « Tu as vraiment bien fait d’attendre avant d’en avoir. C’est fou les astuces qu’on accumule en prenant le temps. » alors elle attaque, bien sûr. Prendre le temps ici n’est qu’un vilain concours de circonstances, à base de petits amis décédés qui ont ralenti la course de la brune vers la maternité. Sera béni le jour où elle saura ce qui a bien pu se passer suite aux tests qu’ils ont faits, sur l’enfant que Lily porte en ce moment, et la conversation qui a suivi.
« Tu t’es dit que t’étais pas à quelques rues près et que ton voisinage s’étendait jusque chez nous, c’est ça ? Parce-qu’aux dernières nouvelles on est d’accord que c’est pas dans cette rue là que t’habites hein ? » la trêve qu’Ezra impose tout en douceur arrache à Ophelia un rire franc, honnête, soulagé. Il embrasse sa joue mais elle ne bat pas des cils pour démontrer quelque dominance que ce soit, elle n’est pas là pour se donner en spectacle non plus. Ezra est dans sa vie depuis assez longtemps pour qu’elle ait confiance qu’il y restera encore pour un long moment. “Personne ne lui en tient rigueur, la fête des voisins n’a pas vraiment de règles après tout, n’est-ce pas ?” Lily, oh chère Lily. Hôte extraordinaire, à qui Ophelia dédie ses prochains mots, sous le ton de la confidence mais aussi de la complicité. « À peine arrivé et déjà il me fait des reproches, t’as vu comment il me traite ?! » dans un autre monde elles auraient pu être tellement fausses ensembles qu’elles auraient eu envie d’essayer d’être vraies. Dans ce monde-ci, Lily marque son territoire en se rapprochant d’Ezra dans un pathétisme qui n’étonne plus trop Ophelia. Leur laissant un moment, Butcher préfère se rapprocher du buffet pour remplir une assiette qu’elle ne touchera pas, sans aucune surprise. Son appétit lui fait défaut ces jours-ci, le stress des tournages à venir, sûrement. “Mais c’est vrai ça Ophelia, tu as fait tout ce chemin juste pour venir nous voir ? C’est très délicat de te part, tous ces efforts.” « J’étais déjà dans le coin, je revenais d’une rencontre avec mes éditeurs. » elle choisit le plus beau de chacune des assiettes, constituant sa petite vengeance d’ainsi tout gaspiller pour les futurs invités. « Ça me fait penser, j’ai quelque chose pour vous dans la voiture. » Ophelia n’avait absolument rien oublié et attendait simplement qu’Ezra soit là pour en être témoin. « Pour vous trois. » elle parle en laissant ses yeux se poser sur le ventre de Lily, attendrie comme elle l'est vraiment. Il y a une bonne part d'Ezra, dans cet enfant. Ça lui suffit pour l'aimer déjà.
Sur le chemin inverse entre la maison et sa voiture, Ophelia compte les points qu’elle a accumulés depuis l’annonce de la grossesse de Lily pour potentiellement rafler la place de marraine de leur enfant. Le tableau des scores va bien, mais elle a besoin de donner tout ce qu’elle a pour les semaines à venir si elle veut vraiment écraser toute compétition potentielle. Personne n’a l’air de s’être manifesté autant qu’Ophelia pour le titre, mais comme Ezra ne lui a pas encore proposé, elle juge que Lily se met entre eux pour ça aussi. Entre autres. Un café pour emporter du death before decaf nonchalamment (évidemment) dans une main, et une enveloppe aux couleurs de l’Emerald Hotel dans l’autre, Ophelia revient rejoindre Ezra et Lily une poignée de minutes à peine plus tard. « J’ai des contacts, personne ne s’oppose, personne ne dit que 'c’est trop, non non non on ne peut pas' s’il-vous-plaît. » leur laissant le temps d’ouvrir son offrande, l’écrivaine s’amuse, sourit, est de connivence avec tout le monde. Contrairement à ce qu'elle laisse volontairement croire, elle n’a pas demandé à personne d’avoir le moindre rabais et a payé le gros prix pour leur offrir la totale. « Je me disais, avec le bébé qui arrive bientôt, un dernier petit week-end de repos devrait vous faire le plus grand bien. » la suite complète avec vue imprenable, les repas à la chambre, le vin sans alcool, les massages et soins de détente pour femmes enceintes, tout, tout, tout a été acquitté de sa poche et planifié autant pour permettre à son ami de profiter d’un dernier week-end au calme que pour Lily de voir à quel point Ophelia avait de la ressource pour arriver à ses fins. « J’ai déjà annulé tous mes engagements pour venir m’occuper des chats. Si vous en avez besoin, bien sûr. » l’un des seuls moments où elle tolèrera qu’on dise d’elle qu’elle est une éternelle célibataire à s’occuper des félins des autres et pas de sa vie privée à elle. Quelle est l’expression déjà ? Kill them with kindness. Her. |
| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Ven 9 Déc 2022 - 21:56 | |
| L’arrivée d’Ezra eut au moins le don d’arracher un petit rire à Ophelia, alors qu’il embrassait rapidement la joue de la jeune femme. « Personne ne lui en tient rigueur, la fête des voisins n’a pas vraiment de règles après tout, n’est-ce pas ? » Cette fois ci, ce fut la voix de le Lily qui se fit entendre, alors que le regard de Beauregard se décollait pour se poser sur son visage à elle. Bien sur qu’un sourire un brin idiot se fit voir sur ses lèvres en cet instant - pas de ce qu’elle pouvait lire, simplement de la voir là chez lui, chez elle, chez eux. « À peine arrivé et déjà il me fait des reproches, t’as vu comment il me traite ?! » Il leva les yeux au ciel. « Je suis un vrai tyran, c’est bien connu. » Lui qui était ) peine capable de demander à son fils de suite la moindre de ses paroles, même lorsque cette dernière ne concernait que le simple fait de mettre un manteau pour sortir lors des jours où il faisait plus frais. Il comprenait parfaitement qu’elle se moquait de lui, et n’en fut pas énervé pour un sous - ce n’était en rien le but de cette discussion, justement, il s’était interposé plus ou moins contre son gré, sentant qu’il était nécessaire d’intervenir. Il ne comprenait pas pourquoi, ne savait souligner les raisons, mais il le faisait parce-que son instinct lui disait d’agir de la sorte.
La seule chose qui le rendait un peu moins ravi dans cette situation, c’était que Lily ne s’était en aucun temps reposée, alors qu'elle savait parfaitement qu’il était nécessaire de se ménager un minimum désormais. Plus la grossesse avançait, plus les efforts de la brune allaient se voir réduits et plus Ezra serait obligé de lui faire les gros yeux, il le savait. Il n’avait aucune autorité même lorsque cette dernière était justifiée auprès de sa compagne, il le savait parfaitement, mais il tenterait tout de même d’imposer son avis - et celui des professionnels de santé par la même occasion, ne pas l’oublier. « Le bébé a donné des coups, je suis sûre qu’il a essayé de m’aider. » Il plissa les yeux. « Oui oui, ça va être la faute du bébé maintenant. » Qu’elle ait envie d’aller aux toilettes toutes les trente minutes, la faute du bébé, il pouvait le croire; qu’elle soit hyperactive, elle l’était déjà avant tout ça il ne fallait pas le prendre pour un idiot non plus. Et à croire qu’elle savait parfaitement qu’Ezra n’allait pas la croire, qu’il allait ajouter là un commentaire qui ne jouerait pas en sa faveur, car elle s’approcha suffisamment de lui pour le faire taire d’un baiser. Un sourire s’étira sur ses lèvres à lui, et il en déroba un second à la jeune femme avant qu’elle ne se décale légèrement pour de nouveau faire face à Ophelia, main enroulée autour du bras du Beauregard. Vrai qu’ils avaient des invités, en fait. « Mais c’est vrai ça Ophelia, tu as fait tout ce chemin juste pour venir nous voir ? C’est très délicat de te part, tous ces efforts. » - « J’étais déjà dans le coin, je revenais d’une rencontre avec mes éditeurs. » - « C’était aujourd’hui que tu devais les voir ? Je pensais que c’était pas avant la semaine prochaine ? » La jeune femme lui avait rapidement mentionné cette rencontre à venir, mais il n’était pas fichu de retenir la moindre date alors bien sur que cette dernière était passée à la trappe avec les autres - il ne connaissait pas non plus la date du terme exact de Lily, mais acquittait sans la redemandait lorsqu’elle lui posait la question. « Ça me fait penser, j’ai quelque chose pour vous dans la voiture. Pour vous trois. » Fronçant légèrement les sourcils, le regard d’Ezra passa de Ophelia, à Lily, puis de retour à Ophelia avant de s’attarder sur la brune à son bras lorsque la première passa la porte. « Un cadeau, tu penses ? Tu sais de quoi elle parle ? » Ezra ne savait pas grand chose, de toutes manières, sur plein de choses justement.
« J’ai des contacts, personne ne s’oppose, personne ne dit que 'c’est trop, non non non on ne peut pas' s’il-vous-plaît. » Elle revenait vers eux avec une enveloppe en mains, et déjà il fronçait les sourcils rien qu’à l’entendre en parler. Il eut un écarquillerait d’yeux de paire avec lorsque Lily ouvrit l’enveloppe. « Tu te fous de moi ? » Il n’était pas en colère - il n’était jamais vraiment en colère, Ezra, c’était l’avantage - mais le regard qu’il reporta sur la Butcher demandait clairement, effectivement, si elle se moquait d’eux. Ezra n’avait jamais mis un pied à l’Emerald, et ce n’était pas pour rien. « Je me disais, avec le bébé qui arrive bientôt, un dernier petit week-end de repos devrait vous faire le plus grand bien. J’ai déjà annulé tous mes engagements pour venir m’occuper des chats. Si vous en avez besoin, bien sûr. » - « T’es complètement folle, tu sais ça ? » Oh, c’était dit là avec toute l’affection dont il était capable, bien sur. Mais représentait plutôt bien le fond de sa pensée. Se libérant de Lily un instant, il fit quelques pas pour prendre Ophelia dans ses bras, resserrant son étreinte une seconde supplémentaire même avant de la tenir à bout de bras. « Je le dis quand même, même si tu veux pas l’entendre: c’est beaucoup trop, et fallait pas, enfin pourquoi t’avais pas besoin. » Bientôt promis, il remarquerait que Lily avait fait son gâteau préféré et quitterait ce champ de bataille. |
| | | | (#)Sam 10 Déc 2022 - 3:55 | |
| Ah le mois de décembre ! L’approche de Noël. Les décorations dans toute la ville, la longue liste de cadeaux à préparer. Voilà de quoi émerveiller les grands enfants dont Corey fait toujours partis. Sans grande surprise il a jeté un œil au programme de festivité prévu par la ville et comme toujours il en est enchanté. Il se demande même s’il sera capable de vraiment profiter de tout. Organiser un peu mieux son planning va devenir nécessaire. D’autant plus qu’il pense aller visiter la famille pour les jours entourant celui de Noël, il lui faut donc caler ses projets à Brisbane avant. Et la première personne à laquelle il pense pour profiter de ces festivités, c’est bien évidemment Lily. Quoi qu’il y ait bien quelqu’un d’autre qui occupe un peu ces pensées ces derniers temps, mais Lily reste Lily.
Ce jour de la fête des voisins de Noël du Mexique, Corey a donc prit sa voiture pour se rendre chez sa meilleure amie. Inutile de lui demander au préalable si elle comptait participer à l’évènement, Corey savait qu’elle le ferait. On parlait de Lily après tout. Tout comme il se doutait que tout serait parfait. Lui-même avait envisagé de participer. Recevoir chez lui, lui aurait plu. Animer la journée et rencontrer ses voisins aussi. Mes ses talents en cuisine l’avaient freiné. Recourir à un traiteur lui avait paru hors de propos et causer une indigestion à ses voisins aussi. Puis depuis le temps qu’il habitait dans sa rue, il connaissait déjà ses voisins. Peut-être pas très personnellement, mais il avait une vague idée de qui trouver où. Puis après tout Noël reste une fête qui se partage avec ses proches.
Corey se gara dans la rue de Lily et Ezra, non loin de la maison au moment ou une femme semblait rentrer chez eux les mains prises. Il était content de ne pas être le premier même s’il était encore tôt. Il attrapa lui-même un paquet sur le siège passager. Lily était dans son dernier trimestre, les premières angoisses de cette grossesse loin derrière, il était donc plus que tant de commencer à gâter son bébé. Après tout l’enfant de Lily, ce serait un peu comme si c’était son neveu ou sa nièce. Comptez sur lui pour jouer les pères noël toute l’année avec cet enfant, sans limite ni bon sens. Ezra et Lily n’aurait qu’à faire de la place pour les jouets aussi éphémères qu’inutiles. Il parait que c’était le lot de tous jeunes parents.
Sans surprise, la porte était ouverte, Corey rejoignit donc les personnes présentes dans le salon. Il salua gaiement les trois personnes présentes. Lily évidemment, Ezra et une femme qu’il ne connaissait pas, mais qui semblait avoir offert des cadeaux au couple puisque Ezra semblait la saluer chaleureusement. « Puisque vous en êtes déjà aux cadeaux, je me joins à la fête. » Il rejoignit à grandes enjambées hôtes et invités, tout en notant le buffet plus que garni (lui confirmant au passage qu’il avait bien fait de ne même pas s’y essayer aujourd’hui) et les décorations fabuleuses. « Comme toujours Lily, tu t’es dépassé. » Elle réussissait toujours à l’émerveillé de part son organisation maîtrisée et ses résultats parfaits à chaque fois. Lily devait venir d’une autre planète, il ne voyait que ça. « Pour le bébé. » Corey était classique, dans le choix des cadeaux. On commençait par un doudou, un de ceux qu’ils avaient vu avec Lily la dernière fois qu’ils étaient passés devant la devanture d’une boutique ensemble. Après avoir offert le paquet à Lily, il lui déposa évidemment un baiser sur la tempe. « J’arrive un peu à l’improviste, j’espère ne pas vous avoir interrompu. » Il tendit une main à la seule personne qu’il ne connaissait pas. « Enchanté, je m’appelle Corey. »
@Lily Keegan @Ezra Beauregard @Ophelia Butcher : Est-ce que je débarque comme un cheveu sur la soupe ? (ou pile à temps pour offrir une diversion ?) |
| | | | (#)Sam 10 Déc 2022 - 16:23 | |
| Voilà plus de trente minutes que tu devais avoir quitté le bureau pour aller rejoindre Corey, et ensuite se rendre chez Lily pour la fête des voisins à laquelle elle participait. Tu aurais bien mieux préféré ceci plutôt que d'arriver toute seule après tout le monde, mais impossible, tu étais pris ici pour encore plusieurs minutes sans pouvoir donner une heure exacte. Tu avais alors simplement envoyé un message à Corey pour qu'il ne t'attende pas. Tu le rejoindrai là-bas. Tu ne peux pas vraiment dire que tu étais vraiment enjoué d'aller là-bas, mais tu avais tout de même compris que faire partie de la vie de Corey ça voulait aussi dire de faire partie de celle de Lily, plus régulièrement qu'avant disons. La grossesse de Lily te mettait particulièrement mal à l'aise. Les mensonges qui planaient au-dessus de tout ça encore plus. Deux versions d'une même histoire dont tu faisais semblant de ne pas connaître l'autre. Le problème, c'est que tu es une bien mauvaise menteuse - et aussi que c'est le mensonge que tu crois vérité. L'avantage, c'est que Corey ne te connaît pas encore assez bien pour le remarquer. Ce n'est toutefois qu'une question de temps avant que tout finisse par s'écrouler.
Si tu te fies au dernier message de Corey, tu ne devrais pas être trop en retard lorsque tu arrives enfin chez Lily. Dix ou quinze minutes sans plus. Le concept d'entrer chez les autres sans prévenir est quelque chose que tu as encore un peu de mal à concevoir - disons que tu serais incapable de laisser des inconnus violer ton intimité dans une journée comme celle-ci - mais bon, comme c'est celui de la fête des voisins, tu entres à ton tour sans frapper, bon okay, peut-être que t'as un peu frapper vraiment pas fort juste pour soulager ta conscience. Tu t'es ensuite laisser guider par les voix qui t'ont portés jusqu'au salon où tu appercois rapidement Corey, suivit de Lily, d'un homme que tu supposes être Ezra et d'une femme au visage familier sans que tu ne puisses reconnaître d'où pour le moment. « Désolé, je n'arrivais plus à partir. » que tu annonces en arrivant aux côtés de Corey. Les autres n'en ont sûrement rien à faire de tes quelques minutes de retard. Ton regard se tourne ensuite vers la future mère et ce ventre qui semble avoir quadruplé depuis la dernière fois que tu l'as vu. Est-ce que tu l'as fixé cinq secondes de trop ou c'est simplement dans ta tête ? « Je voulais pas arriver les mains vides. » que tu continues en tendant cette fois-ci une bouteille de mousseux en direction de Lily qui a déjà les mains pleines. « C'est sans alcool. » que tu ajoutes avec un sourire que tu espères convainquant et pas malaisé du tout. C'est sûrement pour ne pas leur laisser le temps de rien remarquer que tu enchaines rapidement en te retournant vers l'homme à ses côtés. « Ezra je suppose ? Jules, j'ai beaucoup entendu parler de toi. » Par Corey et pas une seule fois par la petite-amie enceinte. Voilà un détail qui ne passera jamais la barrière de tes lèvres. Pas ici, encore moins devant lui.
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| | | | (#)Dim 11 Déc 2022 - 16:35 | |
| La fête des voisins n’est pas une tradition à laquelle Alfie se plie de bon gré. Pas plus qu’il ne concède à enterrer la hache de guerre (avec qui, exactement, c’est une autre question puisqu’il est en guerre avec l’univers entier) durant les festivités de Noël. Il n’y a aucune fête qui ne lui semble plus fausse que celle-ci, raison pour laquelle il se contente généralement du moindre effort. L’an dernier, il en a fait quelques-uns pour satisfaire les névroses obsessionnelles de sa colocataire, mais cette année, l’anthropologue n’était guère décidé à faire des efforts, quand bien même sa boîte aux lettres a débordé de prospectus pour promouvoir les deux événements en un. C’est parce que le quartier lui a semblé si désespéré à trouver des participants qu’il a finalement envisagé la perspective de visiter quelques maisons – et certainement pas d’ouvrir la sienne. Et peut-être qu’il s’ennuie, aussi, dans ce quartier où seules les apparences ont de la valeur, une ambiance dans laquelle se retrouvait Lily et qui les a amenés à vivre de ce côté de la ville alors qu’il aurait voulu retrouver l’effervescence du centre. Et pourtant, il n’a pas encore décidé de plier bagages depuis que la jeune femme a claqué la porte de leur domicile, poussé par une volonté de nuire à des voisins qui l’exaspèrent suffisamment pour qu’au lieu de se tenir loin d’eux, il saisisse l’occasion pour s’imposer à eux. La première maison dans laquelle il espérait faire remarquer sa présence est bien évidemment celle de sa voisine ; et quelle ne fut pas sa surprise de constater qu’elle n’a pas daigné participer à l’activité. C’était pourtant l’occasion de lécher encore quelques culs – sa spécialité, avant même l’écriture – et se faire bien voir, mais Ophelia ne l’a pas saisie et c’est un mystère dont il aimerait bien se foutre – mais force est de constater que ça l’intéresse, merde.
Alfie aurait pu écumer sa rue pour trouver quelques fêtes à pimenter par ennui, mais il semblerait que la bouchère ait fait passer le mot – non, il n’en sait rien, mais il aime penser qu’elle est coupable de toutes les fautes du monde, ça lui réchauffe le cœur. Les portes sont désespérément closes et s’il n’était pas autant d’humeur à emmerder son monde, il aurait probablement rebroussé son chemin. Il n’a jamais été connu pour sa patience, Alfie, autant dire que la recherche d’un nid d’hypocrites n’est pas son activité favorite. Et qu’elle passe très vite au second plan quand, après s’être éloigné considérablement de son propre domicile, la silhouette qu’il croise en route vers une maison parfaitement entretenue n’est certainement pas celle qu’il pensait croiser ici. Juliet a été claire sur le fait qu’elle ne veut plus rien avoir à faire avec lui. Il a été tout aussi clair sur son désir de la voir s’épanouir. Mais Alfie n’a jamais su tenir ses promesses ; et ça tombe bien, il n’en a fait aucune. Pour autant, il n’a pas dans l’idée de chambouler la tranquillité qu’elle a exigée. Il va simplement prendre connaissance de l’identité du propriétaire, le chercher sur les réseaux sociaux comme tout bon cœur brisé et le maudire en lui souhaitant une mort lente et douloureuse. Sauf que dans ce cas précis, il peut déjà anticipé que ces sentiments-là, le propriétaire les ressent à son égard puisqu’il s’agit de Lily. Et d’un certain Ezra dont, à l’instant, il se fiche bien de l’existence alors qu’il aimerait se convaincre d’avoir mal lu. Mais non, il s’agit bien de Lily Keegan et parce que l’alliance qui s’est formée entre les deux jeunes femmes semble faire de lui le dindon de la force, le brun n’hésite pas une seconde – il le regrettera probablement plus tard – avant d’entrer sans en demander la permission. Lily ne pourra pas s’en plaindre ; la porte est ouverte, il ne fait que franchir celle-ci, peu importe s’il a été invité à ne plus jamais croiser son chemin. Parc que l’ironie semble ne pas vouloir en finir avec lui ; voilà qu’il identifie une troisième silhouette comme étant celle d’Ophelia lorsqu’il rejoint la pièce où tout ce beau monde s’est réuni. Il a l’impression d’être dans un univers parallèle ; et comme tout bon univers alternatif, il se doit d’être détruit pour ne pas modifier la réalité. Celle où aucune de ces femmes ne s’adresse la parole. « Ezra je suppose ? Jules, j'ai beaucoup entendu parler de toi. » - « Le père du bébé, j'imagine ? » Qu’il reprend à la suite de Juliet en entrant à son tour, constatant l’évidente proximité entre Lily et Ezra. Le père du bébé ; donc, même si ce n’est pas le discours qu’elle lui a tenu. « Pardon, je ne voudrais pas déranger la réunion de couples... » Et comme souvent lorsqu’il formule des excuses en tout mot, elles ne sont pas sincères. Son regard passe de Juliet au blond à ses côtés et il n’est pas difficile de faire les liens. C’est avec lui qu’elle s’est rendue à la clinique ? « ... Et de vieilles filles. » Parce qu’il serait impoli d’ignorer Ophelia, bien sûr.
Fallait pas laisser la porte ouverte
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| | | | (#)Mar 13 Déc 2022 - 5:41 | |
| « Tu as vraiment bien fait d’attendre avant d’en avoir. C’est fou les astuces qu’on accumule en prenant le temps. » Elle a tendu la perche pour se faire battre ; bien sûr qu’Ophelia n’a pas réfléchi à deux fois avant de la saisir. La remarque blesse Lily de plein fouet, qui se contente pourtant d’encaisser le coup avec un simple sourire, sans pour autant ajouter de l’huile sur le feu. Elle s’en garde bien: à force, même Ezra finirait par se rendre compte des sous-entendus évidents de leurs mots échangés avec les plus doux et délicats sourires qui soient, lesquels parsèment leurs visages d’anges. Et justement, à peine le brun arrivé, elle l’accapare pour elle et le garde à ses côtés, l’embrassant par la même occasion uniquement parce qu’elle le peut, parce qu’elle le veut aussi. « À peine arrivé et déjà il me fait des reproches, t’as vu comment il me traite ?! » - « Je suis un vrai tyran, c’est bien connu. » - “C’est pas facile tous les jours à tes côtés, oui.” Elle précise qu’elle vit avec lui, elle précise qu’elle est la seule à le savoir, elle ajoute un sourire sincèrement heureux qu’elle fait remonter en sa direction, ayant déjà oublié qu’elle était supposée prendre la défense d’Ophélia. Ce n’est pour elle que l’occasion de placer entre eux le sujet du bébé, celui qu’elle mettra au monde d’ici quelques petites semaines à peine, maintenant. « Oui oui, ça va être la faute du bébé maintenant. » Son sourire grandit au point où elle montre toutes ses dents à l’image d’un enfant, une main posée contre sa poitrine alors qu’elle balance plus que de raison sa tête en arrière ; leur différence de taille ne le nécessitait pas, mais les besoins dramatiques oui. « J’étais déjà dans le coin, je revenais d’une rencontre avec mes éditeurs. » - « C’était aujourd’hui que tu devais les voir ? Je pensais que c’était pas avant la semaine prochaine ? » Elle sourit pour ne pas avoir à rouler des yeux. Ophelia l’écrivaine, Ophelia l’artiste, Ophelia qui vit éhontément de la misère des autres sans que personne ne lui reproche rien, à elle. « Ça me fait penser, j’ai quelque chose pour vous dans la voiture. Pour vous trois. » Son regard dubitatif (et non curieux) croise celui du Beauregard un instant. Elle voudrait lui dire qu’ils n’ont besoin de rien et certainement pas d’un cadeau de sa part mais, encore une fois, ce serait sans doute malvenu. « Un cadeau, tu penses ? Tu sais de quoi elle parle ? » - “Sûrement un petit cadeau, oui.” Elle commente à son tour une fois Ophelia eclipsée.
« J’ai des contacts, personne ne s’oppose, personne ne dit que 'c’est trop, non non non on ne peut pas' s’il-vous-plaît. » - « Tu te fous de moi ? » Lily se tord le cou pour voir ce dont il s’agit réellement, l’intonation d’Ezra tentant pourtant de lui faire savoir qu’il est particulièrement heureux de ce cadeau. Alors que son petit-ami est sans doute occupé à lire toutes les petites lignes de l’enveloppe et que Lily s’est contenté d’en deviner l’allure générale, c’est cette dernière qui replonge son regard sur le profil d’Ophelia, comme si elle allait arriver à deviner ses intentions derrière et la véritable raison de tout ce luxe. Lily ne s’en plaint qu’à moitié, après tout: c’est elle qui va passer tout le week-end en question avec Ezra et ce sont eux qui profiront de toutes les offres, sans que jamais leur amie ne soit conviée aux festivités. Elle est peut-être celle qui est immensément généreuse dans cette histoire, mais peu importe. Les cadeaux s’oublient vite, pas les souvenirs, et certainement pas les dernières semaines seuls avant l’arrivée du bébé. « Je me disais, avec le bébé qui arrive bientôt, un dernier petit week-end de repos devrait vous faire le plus grand bien. J’ai déjà annulé tous mes engagements pour venir m’occuper des chats. Si vous en avez besoin, bien sûr. » - « T’es complètement folle, tu sais ça ? » - “Tu n’as pas à te déranger, les chats s’occuperont entre eux. Ils sont sages.” Elle ne veut pas la savoir seule chez eux, capable de fouiller partout et nulle part, sûrement déjà en train de peindre les murs de sang et de les nettoyer aussitôt, uniquement pour s’assurer qu’une lumière bleue les fasse passer pour des tueurs en série. Son sourire se referme avec une certaine colère lorsqu’Ezra se détache d’elle au profit d’une accolade avec Ophelia, comme si elle venait de leur décrocher la lune. Il n’y a rien que de l’argent ne puisse acheter. « Je le dis quand même, même si tu veux pas l’entendre: c’est beaucoup trop, et fallait pas, enfin pourquoi t’avais pas besoin. » Bla, bla, bla.
Heureusement pour elle (et pour Ophelia autant qu’Ezra), son attention est finalement happée par le bruit d’une voiture prenant place dans l’allée, laquelle elle reconnaît être celle de Corey juste en tendant un peu le cou. Déjà, son visage s’illumine d’une joie sincère. « Puisque vous en êtes déjà aux cadeaux, je me joins à la fête. Comme toujours Lily, tu t’es dépassé. » Il lui dédie un regard et des compliments, elle gomme avec une certaine lenteur inhérente à ses huit mois de grossesse les derniers pas les séparant, uniquement pour brièvement passer un bras autour de ses épaules et l’embrasser contre la joue. “Corey, je suis heureuse de te voir.” Comme toujours, oui, mais sans doute un peu plus encore en cet instant alors qu’elle commençait à réfléchir à tous les moyens possibles pour s’échapper de la discussion entre Ophelia et Ezra. « Pour le bébé. » Elle déballe rapidement le cadeau, cette fois-ci bel et bien curieuse, pour finalement découvrir un doudou qu’ils avaient déjà vus ensemble. Il l’embrasse contre la tempe durant le processus et elle remonte finalement son regard vers lui, touchée de son attention. “Merci. Fallait pas.” Il sera un oncle incroyable. “Regarde Ez, Corey a offert cette jolie peluche au bébé.” Peu importe où ils en étaient dans leur discussion avec Ophelia maintenant, cela n’a aucune importance: elle veut accaparer son attention, elle veut prouver que le cadeau de son ami à elle est bien plus touchant que celui de son amie à lui. « J’arrive un peu à l’improviste, j’espère ne pas vous avoir interrompu. » - “Non, bien sûr. Tu es le bienvenu.” Plus encore au moment de la fête des voisins, parfaite excuse pour passer un peu de temps avec lui et accueillir des inconnus chez elle. « Enchanté, je m’appelle Corey. » - “Corey, Ophelia. Une amie d’Ezra. Ophelia, Corey. Mon ami de toujours.” Certaines précisions valent la peine d’être soulignées, même au moment de faire de brèves présentations et jouer à l’hôte parfaite.
« Désolé, je n'arrivais plus à partir. » La voix, dont elle reconnaît déjà la provenance, s’élève en arrière-plan, sans que cela n’ait rien d’une bonne nouvelle pour Lily. Oh, déjà les ennuis commencent à s’accumuler et la voilà qui doit faire tous les efforts du monde pour revêtir un nouveau sourire de mise, digne de l’hôte qu’elle est et veut être. « Je voulais pas arriver les mains vides. C'est sans alcool. » La bouteille rejoint la peluche entre ses mains alors qu’Ezra a hérité de la simple carte. Les cadeaux semblent pleuvoir et bientôt elle devra s’éclipser un instant pour tous les déposer quelque part. “Jules, je ne pensais pas te voir.” Et elle est une vieille amie, elle aussi, à sa façon. Alors, pour correspondre au schéma, Lily s’avance à son tour pour l’enlacer doucement, avec bien moins de sentiments que pour Corey quelques minutes plus tôt, pourtant. “Merci pour le cadeau. Tu n’étais pas obligée, tu sais.” Et Lily, de son côté, verifiera à deux fois qu’il s’agit bel et bien d’une bouteille sans alcool. « Ezra je suppose ? Jules, j'ai beaucoup entendu parler de toi. » Son regard reste une seconde supplémentaire sur le profil de la jeune femme qui, de toute évidence, n’a pas entendu parler d’Ezra de la bouche de Lily. Elle jette un bref regard à Corey, comme pour lui demander silencieusement ce qu’il a pu dire de son petit-ami, bien que ce ne soit pas le lieu ni le moment d’avoir une telle discussion. « Le père du bébé, j'imagine ? » Les efforts qu’elle avait dû faire pour entretenir son sourire suite à l’entrée en jeu de Jules ne sont rien en comparaison de cet instant et du moment où la voix d’Alfie se mêle à sa silhouette entrant dans la maison. Alfie, c’est un tout autre niveau. “Ezra ou le père du bébé, oui.” Elle sait qu’il n’ira pas trop loin, elle sait qu’il se contentera de sous-entendus sur le sujet et qu’il n’exposera pas la vérité outre mesure. Elle le sait et, surtout, elle l’espère profondément, parce que ce n’est pas le moment de détruire son monde imaginaire. « Pardon, je ne voudrais pas déranger la réunion de couples... » Son regard vacille de Juliet vers Corey alors que celui de Lily, en retour, ne quitte pas son profil, véritablement interdit. « ... Et de vieilles filles. » Ophelia semble être la cible de ses mots ; elle ne fait rien pour la défendre. Parce qu’elle n’en a pas envie, parce qu’elle n’a aucune raison de le faire, parce qu’elle ne savait même pas qu’ils se connaissaient. Peu importe. “Je ne pensais pas que tu viendrais.” Ils ont tous eu le droit à de grands et faux sourires et à une bienvenue chaleureuse, mais face à Alfie elle n’ose pas les mêmes gestes. Elle n’ose pas en faire aucun, en réalité, plus stoïque que jamais depuis qu’elle a retrouvé le bras d’Ezra. “On va espérer qu’une jolie voisine passe le pas de la porte, dans ce cas.” Parce qu’il est hors de question que la vieille fille soit le nouvel amusement en date d’Alfie. Une voisine inconnue, ça fera très bien l’affaire. “Tu connais Corey, c’est le frère de Callum.” Les présentations sont faites d’une façon que seuls les aguérris pourront comprendre, puisqu’il n’y a que chez eux que le prénom de “Callum” signifiera quoi que ce soit. “Et vous vous connaissez avec Ophelia, apparemment ? Que le hasard est amusant. Tu étais au courant, Ez ?” Elle fait la discussion, oui, mais elle essaie surtout d’obtenir autant d’informations que possible, dans son propre intérêt.
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| | | | (#)Jeu 15 Déc 2022 - 12:09 | |
| « C’était aujourd’hui que tu devais les voir ? Je pensais que c’était pas avant la semaine prochaine ? » Ophelia doit se retenir à deux fois pour ne pas éclater de rire devant l’absence de points de repères qu’Ezra peut bien avoir. Il tente si fort mais se retrouve toujours à être tellement perdu avec les dates de son calendrier à lui, jamais elle ne s’attendrait à ce qu’il connaisse parfaitement celles sur son calendrier à elle. De toute façon, la rencontre qu’elle se fera un plaisir de lui raconter plus tard s’il lui en reparle passe sous le tapis lorsqu’elle leur offre de bon coeur - et soyons honnêtes, avec des intentions totalement assumées - un week-end complet de détente et de relaxation à l’hôtel le plus prestigieux de la ville. « Tu te fous de moi ? » la tranche d’argent qui manque dans son compte en banque confirme que non. « T’es complètement folle, tu sais ça ? » à ce point, se retenir de rire est inutile et la brune laisse aller un éclat de bon cœur. « De rien, de rien, » pendant une fraction de seconde, Ophelia a complètement oublié que Lily était dans la même pièce qu’eux et s'en portait parfaitement bien. “Tu n’as pas à te déranger, les chats s’occuperont entre eux. Ils sont sages.” mais comme dans tout, la vie tente de nous apprendre à garder les pieds sur terre. « Je le dis quand même, même si tu veux pas l’entendre: c’est beaucoup trop, et fallait pas, enfin pourquoi t’avais pas besoin. » blottie momentanément dans les bras d’Ezra, Ophelia reprend les quelques forces que la Keegan lui a drainées depuis qu’elle a passé le pas de la porte pour grogner comme le ferait une petite soeur à qui son grand frère offrirait une trop grande démonstration d’affection en face de l’école où elle ne veut pas passer pour la soeur de. « Profite. » ça n’empêchera pas Ophelia de reprendre son rôle d’adulte et de meilleure amie pour lui chuchoter à l’oreille quelque chose qu’elle n’aura pas besoin de partager avec Lily pour une fois.
La maison se remplit et Ophelia y voit là une parfaite occasion malhonnête mais efficace de récolter quelques informations de plus sur l’hôte des lieux. « Puisque vous en êtes déjà aux cadeaux, je me joins à la fête. » “Corey, je suis heureuse de te voir.” Corey donc. Ophelia a toujours entre les mains son assiette qu’elle ne touchera pas même sous la torture, gardant son attention vrillée sur le grand gaillard qui se pâme sur les efforts de celle qui est si heureuse de le voir. « Pour le bébé. » pas peu fière d’avoir lancé le bal des cadeaux, l’écrivaine reste en réserve sans pour autant retenir le sourire attendri qui se trace sur ses lèvres lorsqu’elle voit la délicate attention de Corey. Comme à chaque fois qu’elle se l’autorise, Ophelia glisse dans des souvenirs de peluches, de Reggie, de Ben et de Millie, et regrette amèrement d’être tant à fleur de peau, ces jours-ci. “Regarde Ez, Corey a offert cette jolie peluche au bébé.” il a des yeux, Ez, mais vas-y, continue Lily, on adore tous ta voix. Ophelia a mal à la tête. « Enchanté, je m’appelle Corey. » “Corey, Ophelia. Une amie d’Ezra. Ophelia, Corey. Mon ami de toujours.” la migraine est de moins en moins tolérable, mais Ophelia est habituée de ravaler le tout comme une championne, serrant la main de Corey dans la sienne avec une douceur qui lui est propre. « Oh, mais oui, Corey. » Butcher n’a pas la moindre foutue idée de qui il peut bien être mais ne le laisse absolument pas paraître. S’il était vraiment son ami de toujours, elle l’aurait croisé ici à un moment ou à un autre, aurait entendu son nom de la bouche d’Ezra, au moins. Certaines personnes renchérissent, donc. C’est triste, de devoir parler plus et plus fort pour se sentir entendue.
L’arrivée d’une autre brune sert de pansement temporaire. Sa voix est supportable, à elle. « Désolé, je n'arrivais plus à partir. » elle se poste près de Corey. Ophelia commence à adorer la scène qui se joue sous ses yeux tant elle fait des liens. Cherche des coups d’oeils maladroits, des froncements de sourcils, des micro-expressions qui la guideront vers une telenovella d’après-midi. « Je voulais pas arriver les mains vides. » la bouteille de bulles est une délicate attention, mais Ophelia remarque que Lily regarde avec insistance l’étiquette une fois le cadeau en main. « C'est sans alcool. » elle ne fait pas confiance à… à qui déjà ? “Jules, je ne pensais pas te voir. Merci pour le cadeau. Tu n’étais pas obligée, tu sais.” Jules. C’est de mieux en mieux et l’inconfort que Lily arrive à merveille à cacher ne passe pas inaperçu aux sens en alerte d’Ophelia. À force de jouer le même jeu et d’avoir les mêmes mécanismes de défense, ce serait mentir de croire qu’Ophelia ne peut pas lire en Lily comme Lily peut lire en elle. Un couteau à double tranchant ; mais s’il-vous-plaît, que personne ne sorte de véritables armes.
La suite est pathétiquement délicieuse. « Ezra je suppose ? Jules, j'ai beaucoup entendu parler de toi. » « Le père du bébé, j'imagine ? » “Ezra ou le père du bébé, oui.” « Tu vas être père ? »
Ophelia éclate de rire, feignant la surprise, feignant aussi de ne pas avoir reconnu parfaitement la question d’Alfie qui se mêle à celles des autres. Pourquoi est-ce que ça semble si étonnant qu’il soit le père du bébé ? Pourquoi est-ce que tout le monde ressent le besoin de le préciser ? Pourquoi est ce qu’Ophelia a l’impression qu’ils sont trois, dans cette pièce, à savoir parfaitement par cœur quel rôle jouer et quel script suivre alors que trois autres sont complètement laissés à part, dans un néant que seule Ophelia a su remarquer ? « Pardon, je ne voudrais pas déranger la réunion de couples... » évidemment, Ophelia n’a pas une seule seconde à elle pour tergiverser sur de potentielles hypothèses qu’Alfie décide de l’embêter comme un gamin le ferait à la maternelle. « ... Et de vieilles filles. » habituée comme un réflexe qu’elle peaufine à chaque fois où Maslow lui en donne l’occasion, Ophelia se tourne vers lui pour lui offrir son plus grand sourire en banque. Va te faire foutre, Alfie, le traditionnel sous-titre bordant la courbe de sa mâchoire. “Je ne pensais pas que tu viendrais.” le sourire se calme au même titre qu’Ophelia reprend son enquête active. “On va espérer qu’une jolie voisine passe le pas de la porte, dans ce cas.” les flèches passent par-dessus la tête d’Ophelia et pas seulement parce qu’elle est minuscule dans une pièce remplie presque exclusivement de géants. “Tu connais Corey, c’est le frère de Callum.” Callum, Callum, Callum ? Ophelia ne le connaît pas, lui non plus, et résiste en se mordant l’intérieur des joues jusqu’au sang à demander si lui aussi, c’est un ami de toujours. Résiste ? « Un ami de toujours, lui aussi ? » ne résiste plus. “Et vous vous connaissez avec Ophelia, apparemment ? Que le hasard est amusant. Tu étais au courant, Ez ?” à la remarque de Lily, Ophelia arque la nuque et semble chercher le piège même si elle le voit parfaitement clair, en rouge, clignotant. Ezra déteste donc Alfie, Ophelia ne sait pas pourquoi, Lily sait, Ezra risque de se fâcher si Ophelia passe Alfie pour plus qu’il ne l’est, mais si elle va dans ce sens, c’est Lily qui ragera. Hum. Choisir ses combats. « Il s’occupe de mes plantes. Et il s’assure que je me réveille de bonne heure, chaque matin. » Ophelia se rappelle qu’elle est dans un marathon. « Nous sommes voisins. » et que d’ors et déjà, le moins de suspens elle met le mieux. Ezra gagnera toujours face à n’importe quelle compétition qu’elle s’entête à faire, avec Lily. Elle ne voudrait jamais autant démolir Lily que de garder son amitié avec Ezra intacte. « Je vous sers quelque chose à boire ? » et soucieuse d’aller à la source, Ophelia a déjà une idée derrière la tête pour frapper sans qu’on ne s’en rende compte. « Jules, si tu veux m’aider. » la petite brunette au regard fuyant, au sourire forcé, à la voix qui chante, parfois incertaine, c’est elle, sa nouvelle meilleure amie du moment. Ophelia lui pointe la cour arrière où Lily a eu la brillante, la génialissime idée d’aller installer la table des boissons. Un peu d’air frais, il n’y a rien de mieux, pour les confidences. « Vous vous connaissez d’où, Lily et toi ? » elle va trop vite, l’écrivaine. Ralentissant le temps de remplir le verre de Jules, elle lui offre aussi et surtout l’un de ses plus rassurants sourires. « Ophelia, pardon. Enchantée. » |
| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Sam 7 Jan 2023 - 5:16 | |
| « Tu n’as pas à te déranger, les chats s’occuperont entre eux. Ils sont sages. » Ezra n’écoutait déjà plus que d’une oreilles les paroles ajoutées de la part de Lily, s’avançant vers Ophelia pour lui faire une accolade de remerciements. « Profite. » - « J’y compte bien. » Les quelques semaines restantes avant l’arrivée du bébé allaient passer à une vitesse folle et bientôt, ils n’auraient plus un instant à eux seuls - alors le cadeau de la brune tombait à pic.
Apparemment cependant, ce n’était pas la seule chose qui tomberait à pic aujourd’hui - pas forcément pour Ezra qui lui était presque à l’aise dans cette conversation, sentant les sous-entendus pleuvoir autour de lui sans jamais les saisir ni être atteint par ces derniers -, puisque dès que la présence et la voix de Corey furent signalés à leurs côtés, il lui semblait avoir ressenti un certain soulagement de la part de Lily non loin de lui. « Puisque vous en êtes déjà aux cadeaux, je me joins à la fête. » - « Corey, je suis heureuse de te voir » Il n’y avait pas que dans ses gestes, mais également dans sa voix que Lily était soulagée, Ezra put remarquer. « Pour le bébé. » Ils devraient ouvrir leurs portes pour ce type de fête des voisins plus souvent, si cela leur permettait de recevoir autant de cadeaux. « Merci. Fallait pas. » Oh, ça faisait toujours plaisir voyons. « Regarde Ez, Corey a offert cette jolie peluche au bébé. » Le sourire qu’il adressa autant à sa petite amie qui attendait un accusé réception de sa part, il le savait, que celui qu’il dédicaça à Corey était sincères. Parce-qu’au milieu de cette petite foule, il était peut-être le seul à être vraiment content de recevoir des cadeaux et des invités, Ezra. « Merci Corey, c’est gentil de ta part. » Et même s’il voyait la peluche uniquement de loin et qu’il aurait le droit surement à l’histoire allant de paire avec par Lily un peu plus tard, il savait d’avance que c’état un bon choix et que Ferguson ne s’était pas trompé. Il se trompait que rarement, lorsqu’il s’agissait de Lily. « J’arrive un peu à l’improviste, j’espère ne pas vous avoir interrompu. » - « Non, bien sûr. Tu es le bienvenu. » - « Tu es toujours le bienvenu Corey. » Parce-que si des différents avaient été présents entre les deux hommes, leurs efforts à tous deux ces derniers temps convergeaient vers le même point: améliorer la situation pour contenter Lily, qu’ils plaçaient tous les deux très haut dans leur vie et estime.
« Enchanté, je m’appelle Corey. » - « Corey, Ophelia. Une amie d’Ezra. Ophelia, Corey. Mon ami de toujours. » - « Oh, mais oui, Corey. » Oh mais oui - ils se connaissaient, eux deux aussi ? « Désolé, je n'arrivais plus à partir. »
Ce fut l’arrivée d’une nouvelle voix et d’une tête, d’une personne s’y associant qui détourne l’attention d’Ezra revenue se poser sur Ophelia qui, apparemment, connaissait Corey aussi. La jeune femme qui avait rejoint l’assistance était pour le moment un mystère pour Beauregard - mais bon, le principe de l’événement était d’ouvrir sa porte à qui voulait venir, et il ne tenait pas un carnet des connaissances de sa petite-amie. « Je voulais pas arriver les mains vides. C'est sans alcool. » Et un cadeau supplémentaire, un. « Jules, je ne pensais pas te voir. Merci pour le cadeau. Tu n’étais pas obligée, tu sais. » Il fallait qu’ils arrêtent tous les deux de dire que ce n’était pas nécessaire de venir avec un cadeau, parce-que finalement l’idée plaisait de plus en plus à Ezra. « Ezra je suppose ? Jules, j'ai beaucoup entendu parler de toi. » Il affichait déjà un grand sourire, Ezra, aux mots de la jeune femme. « C’est ça. » Mais apparemment, ce n’était pas que ça, puisque déjà une autre silhouette, encore, s’invitait à la fête. « Le père du bébé, j'imagine ? » - « Ezra ou le père du bébé, oui. » - « Tu vas être père ? » C’était trop d’interactions et d’interventions en trop peu de temps pour Ezra, qui papillonna un instant des paupières afin d’essayer de tout intégrer d’un coup. Même lui comprenait que trop de tensions d’un coup n’était pas bon pour la santé - et cette pièce était plus que sous tension en cet instant.
Ce fut surement le rire d’Ophelia qui le tira de ses pensées et de cet état second dans lequel il avait glissé pendant un instant, désemparé. Ca, et Lily qui se raccrocha de nouveau à son bras - il posa sa main sur la sienne, lui décrocha un regard plein de questions quant à ce qu’il se passait réellement sous leurs yeux. Elle était trop occupée cependant à garder le sien rivé sur Alfie - car lui, il l’avait reconnu à travers tout ce monde. « Pardon, je ne voudrais pas déranger la réunion de couples… Et de vieilles filles. » Ezra fronça les sourcils. On était d’accord qu’il venait de sous entendre qu’il connaissait Ophelia également là, non ? « Je ne pensais pas que tu viendrais. On va espérer qu’une jolie voisine passe le pas de la porte, dans ce cas. » Une inconnue alors, s’il vous plait, il y avait déjà trop de coïncidences dans la même pièce. « Tu connais Corey, c’est le frère de Callum. » Même Ezra se raidit quelque peu à la mention de ce prénom là; surtout que c’était Lily qui le mettait en avant. Presque instinctivement, son regard passa du visage de la jeune femme, à son ventre arrondi, et au visage de Corey dans la foulée. « Un ami de toujours, lui aussi ? » Pour finalement se focaliser un instant sur Ophelia - de toutes les réponses et les réactions qu’elle aurait pu avoir en cet instant, pour tenter d’arrondir les angles de cette discussion, celle qu’elle s’était permise n’était en aucun cas la bonne. Elle ne pouvait pas savoir, bien sur, mais elle avait mis les pieds dans un plat bien trop grand pour elle. Et il aurait aimé lui souligner qu’elle n’aurait pas du, d’une façon bienveillante comme il savait parfaitement le faire, mais Ezra ne voulait pas intervenir et remuer quelconque couteau supplémentaire là où ce n’était pas nécessaire - il se contenta alors de faire un brin les gros yeux à Butcher, tout en resserrant avec douceur sa prise sur le bras de Lily.
« Et vous vous connaissez avec Ophelia, apparemment ? Que le hasard est amusant. Tu étais au courant, Ez ? » - « Non, je me posais la question justement. » Pour une fois, il n’avait même pas besoin de feindre l’innocente: il ignorait réellement que les deux se connaissaient et avait pointé du doigt mentalement cette information. Il garda alors son regard posé sur Ophelia, puisque la transition amenait à attendre une réaction de sa part ou de celle d’Alfie - et des deux, tout le monde savait quelle équipe Ezra supportait. « Il s’occupe de mes plantes. Et il s’assure que je me réveille de bonne heure, chaque matin. Nous sommes voisins. » - « Oh. » La surprise ne fut pas feinte non plus côté Beauregard. Ceci expliquait donc logiquement cela. « Je vous sers quelque chose à boire ? Jules, si tu veux m’aider. » Les deux jeunes femmes disparurent de leur champ de vision. Ezra restait bloqué sur le sujet de conversation précédent cependant: Ophelia et Lily avaient donc été voisines pendant un temps également ? Il secoua la tête, se tourna vers Lily. « T’étais pas encore là-bas quand elle était déjà sa voisine ? » Pas qu’il aimait particulièrement à se rappeler qu’elle avait vécu avec Alfie jusque encore récemment, mais soit. Et pas qu’il préférait se concentrer et discuter avec la brune maintenant qu’Ophelia s’était éclipsée et aurait pu le sortir de ce pétrin, mais c’était le cas également. Et puis: il aurait pu proposer à Corey de s’éclipser à ce moment là, mais quelque-chose dans son instinct le faisait rester là, aux côtés de Lily, sans bouger d’un centimètre. |
| | | | (#)Dim 8 Jan 2023 - 14:25 | |
| Les premières salutations de Corey furent bien évidemment pour la maîtresse de maison. La distance entre eux fut rapidement effacée. « Corey, je suis heureuse de te voir » Comme toujours Corey partageait totalement ce sentiment. Il profita des quelques instant de leur pseudo tête à tête alors que Lily déballa le cadeau qu’il lui avait remis et lui adressa un sourire complice quand la jeune femme reconnut l’objet qui s’y trouvait. La seule crainte de Corey à ce propos fut que Lily soit retournée au magasin où ils avaient repérés le doudou entre temps et il fut soulager de constater qu’apparemment non. « Regarde Ez, Corey a offert cette jolie peluche au bébé. » Corey reporta alors son attention sur les deux autres personnes. Ezra était le seul parmi les deux qu’il connaissait, c’est donc sur lui d’abord que son regard s’arrêta d’autant plus qu’il le remercia pour le cadeau. « Merci Corey, c’est gentil de ta part. » « C’est rien. » commenta Corey appuyant ses dires d’un signe de la main. Ce n’était qu’un petit geste et autant établir de suite que ce n’était pas grand-chose car il y aurait forcément d’autres cadeaux à venir. Avisant qu’il n’était pas le premier à arriver Corey s’enquit de savoir s’il n’avait pas interrompu ses hôtes – en plein remerciement d’un précédent présent visiblement. Mais autant Lily qu’Ezra le rassurèrent sur ce point. Et pour le coup c’est un sourire reconnaissant qu’il adressa à Ezra. Les deux hommes apprenaient encore à se connaître et s’entendre dire de sa part qu’il serait toujours le bienvenu était certes aimable mais surtout rassurant. Lily avait eu raison de lui dire qu’Ezra était quelqu’un de bien. Corey le constatait davantage à chacune de leurs rencontres.
Les personnes connues saluées, il était temps de se tourner vers les inconnues. Il s’était donc adressé à la seconde femme de la pièce et Lily en bonne hôtesse avait fait les présentations. « Corey, Ophelia. Une amie d’Ezra. Ophelia, Corey. Mon ami de toujours. » Même si fugacement il se demanda pourquoi Lily se sentait obligée de préciser qu’ils se connaissaient depuis longtemps, il n’avait rien à y redire puisque c’était la stricte vérité. « Oh, mais oui, Corey. »Corey ne tilta pas, pensa juste que son nom avait déjà était mentionné au cours d’une conversation avec Ezra ou Lily et serra la main d’Ophélia, tout à fait ravi de rencontrer une nouvelle personne. Il était comme ça Corey, il aimait les interactions sociales et rencontrer des gens. Il était par contre très mauvais pour deviner les non dits. Non pour lui, tout allait parfaitement bien et la voix suivante qui résonna dans l’air ne fit que lui faire penser que cette journée allait passer de bonne à excellente.« Désolé, je n'arrivais plus à partir. » Aussitôt Corey se retourna vers Jules agréablement surpris de la voir arriver si tôt, il avait vraiment pensé qu’elle serait retenue plus longtemps. Jules vînt remettre à Lily un cadeau elle aussi. « Je voulais pas arriver les mains vides. C'est sans alcool. » « Jules, je ne pensais pas te voir. » Une fois l’accolade des deux femmes terminée, Corey passa à son tour un bras autour de la taille de sa petite amie. A Lily, il dit : « On pensait venir ensemble, mais Jules avait du travail. » Puis à Jules : « Je suis content de te voir. » Il était toujours content de la voir. Mais parce qu'ils n'étaient pas que tous les deux, il dut se résoudre à faire autre chose que de la contempler pendant de trop longues minutes et se reconcentra sur les échanges en cours. « Merci pour le cadeau. Tu n’étais pas obligée, tu sais. » Jules se tourna ensuite vers Ezra « Ezra je suppose ? Jules, j'ai beaucoup entendu parler de toi. » Corey intercepta le regard interrogateur de sa meilleure amie mais n’en comprit pas la raison. Bien sûr que Corey avait parlé d’Ezra avec Jules, comme il lui avait parlé de bien d’autres personnes. Probablement de toutes les personnes qu’il avait pu croiser depuis qu’il avait rencontré Juliet. Mais Lily aussi avait déjà du parler d’Ezra à Jules non ? Corey essaya de se rappeler si Lily ou Jules avaient mentionnée avoir rencontrer l’autre depuis le début de la grossesse de Lily. Mais ses réflexions furent interrompu par un nouvel arrivant. Un homme histoire d’assurer la parfaite mixité du groupe. Puis les choses s’enchaînèrent rapidement. « C’est ça. » « Le père du bébé, j'imagine ? » - « Ezra ou le père du bébé, oui. » - « Tu vas être père ? » L’éclat de rire d’Ophélia vînt mettre un terme à cette avalanche de questions/réponses qui avaient laissé Corey sur le carreau. Il fut vaguement rassuré de voir qu'Ezra aussi semblait perplexe.
Par contre il se rendit vite compte qu'il n'y avait que pour lui que le nouveau venu était un inconnu. D’une part parce qu’au lieu d’accueillir son nouvel invité Lily avait préféré retourné aux côtés d’Ezra, ce qui laissait penser que Lily devait avoir quelques réticences à recevoir le dernier arrivant, sinon son rôle d'hôtesse l'aurait emporté. Et d’autre part, parce qu’il aurait pu jurer sentir la tension monter chez Juliet. Et aussi peu doué que soit Corey pour décoder l’ironie et les faux semblant, il y avait des signes qui ne pouvaient pas tromper. « Pardon, je ne voudrais pas déranger la réunion de couples... » Corey impassible, soutint le regard qui se posa sur Jules et lui, il n’y eut guère plus de place pour le doute après cet instant. Alors dès que le nouvel arrivant se détourna d’eux au profit d’Ophélia, Corey posa sa main libre sur l’épaule de Jules, doucement sans pression, dans l’espoir d’accrocher son regard et qu’elle lui confirme ce à quoi il pensait. Il ne se souciait pas le moins du monde de ce que les autres étaient en train de se dire – sinon il aurait pensé que la remarque sur les vieilles filles étaient quand même culottée. Non tout ce qu’il voulait c’était qu’on lui dise : 'mais non Corey le type qui vient d’entrer n’est pas l’ex de ta petite amie tout vas bien'. Mais il n’y croyait pas vraiment, pour ne pas dire, pas du tout. Au fonds ce n’était pas très grave, un peu malaisant tout au plus. Ce n’est jamais agréable de rencontrer l’ex de sa présente, surtout quand on était officiellement ensemble depuis quelques semaines et que l’on sait que leur relation à eux avait duré cinq ans…Mais une fois de plus, avant d’avoir le temps de vraiment réfléchir à ce qui était en train de se passer, Lily le ramèna brutalement au coeur de la conversation en prononçant un prénom qu’il ne s’attendait pas à entendre aujourd’hui. “Tu connais Corey, c’est le frère de Callum.” La surprise le cloua sur place et Corey regarde immédiatement sa meilleure amie et presque aussitôt celui qu’il supposait être Alfie. En fait il tourne si vite la tête qu'il manque la réaction d'Ezra qui reflète pourtant parfaitement la sienne. La dernière chose qu’il aurait imaginé, c’était qu’il existait un lien entre son frère décédé douze ans plus tôt et l’ex compagnon de Jules. C’était deux parts de sa vie bien distincte qui se heurtait dans une collision violente. « Un ami de toujours, lui aussi ? » Sans savoir vraiment pourquoi Corey prit assez mal cette question, qui au fond pouvait être légitime. Pourtant parce qu'elle lui semblait teintée de sarcasme. Le regard qu'il jeta à Ophélia n'était pas très amical, bien moins chaleureux que quelques instants plus tôt. Pour le coup, il était maintenant aussi tendu que Juliet. Mais par chance, Lily réorienta la discussion lui permettant ainsi de ne pas avoir à ouvrir la bouche et lui laissant le temps de se remettre de ses émotions. Ils parlaient voisinage et Corey se retourna de nouveau vers Alfie, l’observant mais perdu dans ses pensées. Parler avec l’ex de sa petite amie n’était pas une activité qui l’enchanterait beaucoup, mais s’il avait connu son frère… est que ça changeait la donne ?
« Je vous sers quelque chose à boire ? » Gentille proposition d'Ophélia, que dans l’immédiat Corey ne déclinerait pas. Mais « Jules, si tu veux m’aider. » voilà que Jules se retrouva entraînée dans le jardin par Ophélia. Prit de court, Corey les observa s’éloigner. Mine de rien la présence de Jules à ses côtés était quelque chose d’apaisant et de rassurant. D'autant plus qu'ils n’étaient plus que quatre dans le salon et Corey avait la désagréable impression d’avoir raté quelque chose. Ezra posait une question à Lily et loin de vouloir s’immiscer dans leur conversation – en fait si, il aurait bien voulu, mais il ne pouvait pas répondre à la place de Lily – il se rabattit par défaut sur le dernier invité disponible. « Vous êtes Alfie je suppose ? » Parce qu'il n'avait guère envie de se poser mille questions pendant deux heures et que personne n'avait jugé bon de prononcer le nom du dernier arrivant jusque là. S'il était le seul ici à ne pas connaître Alfie, il allait remédier à la situation. Il tenta cependant de garder une voix neutre. De ne pas laisser percevoir 1-l'angoisse ressentie liée à la stupide rivalité qu'il ne pouvait qu'éprouver en pensant à l'importance que l'autre homme avait eu dans la vie de Jules 2- la suspicion qu'avait éveillé la réaction de Lily à son arrivé et 3 - la curiosité qui le titillait au sujet d'un passé commun entre Alfie et Callum. |
| | | | (#)Dim 8 Jan 2023 - 20:39 | |
| « Jules, je ne pensais pas te voir. » Difficile de savoir comment prendre ses paroles. Comme une agréable surprise ou comme un reproche ? L'accolade qu'elle t'offre n'a rien de naturel, ni celle qui la donne, ni celle qui la reçoit n'est confortable. Probablement à cause que c'est la première fois ou alors c'est cet énorme ventre encombrant qui rend le tout ainsi. De retour aux côtés de Corey, il vient glisser son bras autour de ta taille. « On pensait venir ensemble, mais Jules avait du travail. » Le travail qui sera sans doute aussi une excellente raison de partir si le moment s'éternise un peu trop. Tu aurais dû sans doute monter un coup avec Wyatt. Pour sûr qu'il aurait pris bien trop de plaisir à te sauver la mise. « Je suis content de te voir. » - « Moi aussi. » que tu lui réponds d'un sourire chaleureux alors que ta main se glisse délicatement dans son dos. Corey reste bien la seule raison de ta venue ici. « Merci pour le cadeau. Tu n’étais pas obligée, tu sais. » Non, tu n'étais pas obligé, mais tu es tout simplement incapable d'arriver chez quelqu'un les mains vides. Surtout quand l'hôte met autant d'efforts pour accueillir ses invités. C'est la moindre des choses de féliciter son travail. Tu profites également du moment pour venir te présenter à Ezra en allant lui serrer la main. Encore heureux que Corey t'ai parlé de lui sans quoi tout ceci serait encore plus malaisant - comme si ce ne l'était pas déjà assez. « C’est ça. » - « Le père du bébé, j'imagine ? » À l'écho de la voix d'Erza en vient une autre bien trop familière. Déstabilisé par une présence à laquelle tu ne te serais absolument pas entendu, surtout pas ici, il est plutôt difficile de ne pas laisser la surprise s'afficher sur ton visage. « Ezra ou le père du bébé, oui. » - « Tu vas être père ? » Cette conversation devient rapidement un peu trop étourdissante. Tout le monde parle. Tout le monde dit la même chose sans vouloir insinuer la même chose. C'est tordu à souhait. Deux minutes, c'est sûrement trop tôt pour déjà utiliser ton ticket de sortie.
« Pardon, je ne voudrais pas déranger la réunion de couples... Et de vieilles filles. » Ah ? La pique est lancée à l'intention de Ophelia. Ils se connaissent eux aussi ? Ça fait un peu trop de personnes qui se connaissent par trop d'intermédiaire différent. Ton regard croise d'abord celui de Alfie, dont le sien est particulièrement… jugeur ? intrusif ? à ton égard, mais surtout à celui qui t'accompagne. La main qui vient se poser contre ton épaule n'aidera en rien à adoucir le regard de Alfie. Même si tout ce dont tu as envie en ce moment c'est de pouvoir te cacher en dessous du tapis (ce qui est malheureusement impossible), même si votre dernière discussion a été particulièrement houleuse, tu peux pas juste fermer les yeux et faire comme s'il n'était pas là… « Salut… tu, hum… » Tu, quoi ? Tu vas bien ? Ce serait bête de poser une question à laquelle il ne répondra pas la vérité. Ce n'est ni le moment, ni l'endroit. Il y a pourtant tellement de choses que tu aimerais lui dire. Des excuses, nottament. Peut-être auras-tu quelques secondes de tranquillité pour le faire avant que l'un de vous deux ne parte. “Tu connais Corey, c’est le frère de Callum.” Lily sauve la mise là dessus. En quelque sorte. Corey peut aussi être juste le frère de Callum. De toute façon, Alfie n'a pas besoin qu'on lui explique à voix haute ce qu'il voit déjà de ses yeux. «Un ami de toujours, lui aussi ? » Il ne suffit que d'une seule phrase pour que tu ne sois soudainement plus la seule tendue dans cette pièce. Tu le sens par la main de Corey qui se crispe une seconde, et un coup d'oeil en sa direction te le confirme assez facilement. Il fusille des yeux Ophelia bien injustement - toujours là pour trouver des excuses aux autres hm. Comment pouvait-elle savoir sur quel terrain glissant elle s'engageait ? Toi-même, tu n'avais pas vraiment conscience que ça en soit un avant aujourd'hui. Alors qu'au loin, les autres prennent soin de découvrir ce qui unit Alfie et Ophelia - voisin apparemment - tu profites de la distraction pour attirer l'attention de Corey. Ça va ? que tu lui demandes sans que pourtant aucun son ne sorte véritablement de ta bouche. Tu tentes de le rassurer du mieux que tu peux en lui souriant doucement, mais ce sera plutôt une discussion à reprendre plus tard lorsque tu n'auras pas l'impression que le regard d'Alfie te brûle l'épiderme, et que personne d'autre ne sera là pour entendre.
« Je vous sers quelque chose à boire ? » Ça ne fera sûrement pas de tort à personne en effet. Un verre et puis on s'en va ? Ça semble un bon deal. Corey n'a sûrement pas plus envie de s'éterniser que toi. « Jules, si tu veux m’aider. » Ah. Voilà qui n'était pas prévu. Est-ce que tu as envie de laisser Corey et Alfie dans une même pièce sans que tu ne sois là pour faire le tampon ? Non, absolument pas. Mais, ils ne sont pas vraiment seuls… pas vrai ?? Tu les regardes à tour de rôle avant d'aller en direction du jardin avec Ophelia. Au moins, l'air frais fait du bien. Tout le monde devrait plutôt venir ici au lieu de suffoquer dans le salon. « Vous vous connaissez d’où, Lily et toi ? » Une question parfaitement innocente encore une fois. Une question qui lui fera comprendre le malaise selon ton point de vue du moins. « Ophelia, pardon. Enchantée. » qu'elle reprend en t'offrant une coupe entre les mains. Tant qu'à ajouter du malaise… « Oui je sais. Juliet Rhodes, j'ai travaillé sur ton contrat d'édition. Enfin, on ne s'est pas croisé très souvent… » que tu bredouilles, lui trouvant encore une fois toutes les excuses avant même qu'elle n'ait à les offrir. Ce n'est toutefois pas mentir que tu lui a parlé plus souvent par téléphone qu'en personne. « J'ai connu Lily par Alfie. On a été ensemble par le passé. » que tu ajoutes à propos de sa première question. Tu ne sais pas trop ce qu'elle sait de Alfie ni de Lily. Tout le monde semble avoir une pièce différente du puzzle, mais personne ne l'a en entier. Qu'importe ce qu'elle sait, elle connaît maintenant la partie qui te concerne si elle a besoin d'autre détail, qu'elle aille voir les principaux intéressés. « Désolé pour Corey. » Pour Corey et le regard assassin qu'il lui a lancé toute à l'heure. C'est sans doute le meilleur moment pour éclairer sa lanterne là-dessus aussi. Tu viens tout de même prendre la bouteille sur la table pour commencer à remplir les coupes des autres - histoire de ne pas laisser les autres sans surveillance encore trop longtemps. « Son frère est décédé. C'est un sujet un peu sensible tu vois ? » Donc, ce serait mieux de laisser Callum là où il est. Voilà ce que ça veut dire. Et voilà qui fait le tour de tous les malaises possibles que tu peux partager avec ta collègue-qui-ne-se-souviens-plus-qu'elle-est-ta-collègue (tout qu'un titre, ouais). En fait, tu veux surtout éviter à Corey un autre inconfort, qu'importe le reste. |
| | | | | | | | (las posadas) chez lily & ezra |
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