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 since the twist of fate (Carl)

Marceline Griffiths
Marceline Griffiths
la furie de vivre
la furie de vivre
  
since the twist of fate (Carl) IAeu3cF Présent
ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion.
SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel.
STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture)
MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili.
LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End.
since the twist of fate (Carl) E4dd87ae21b796b3b32b0e8126ac3658
POSTS : 889 POINTS : 330

TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699
RPs EN COURS : (07) Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club

since the twist of fate (Carl) 5yR8
MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"

since the twist of fate (Carl) G66c
MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."

since the twist of fate (Carl) 438674132dfc99191b808860c9bc4a7a8a07bab3
LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"


RPs TERMINÉS : Dina 01 // Jesse 01 // Spencer 01 Spencer 02 // Mabel 01 Mabel 02 Mabel 03 Mabel 04 Mabel 05 Mabel 06 Mabel 07 Mabel 08 Mabel 09 Mabel 10 Mabel 11 Mabel 12 // Mac 01 Mac 02 Mac 03 Mac 04 // Jiyeon 01 Jiyeon 02 Jiyeon 03 Jiyeon 04 Jiyeon 5 Jiyeon 06 Jiyeon 07 // Griffiths 01 Griffiths 02 Griffiths 03 Griffiths 04 // Carl 01 Carl 02 Carl 03 Carl 04 // Maddy 01 Maddy 02 Maddy 03 Maddy 04 Maddy 05 // Deklan // Ysis // Muiredach 01 Muiredach 02 // Raphael 01 // Andy 01 Andy 02 Andy 03 Andy 04 Andy 05 Andy 06 Andy 07 Andy 08 Andy 09 & Olivia Andy 10 Andy 11 // Gina 01 // Helen 01

RP abandonnés :
Clara // Alba // Laurie // Hayden
AVATAR : Taylor Swift
CRÉDITS : ©mschaplin-univers (av), ©queenlovesbook (signa), ©harley, tumblr, pinterest
DC : Scarlett Bridgers, le requin › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé
PSEUDO : ©bbberry
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/01/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t42529-heartbreak-is-a-national-anthem-we-sing-it-proudly-marceline
https://www.30yearsstillyoung.com/t42545-we-are-too-busy-dancing-to-get-knocked-off-our-feet-marceline#2135763
https://www.30yearsstillyoung.com/t42544-marceline-griffiths#2135746

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Message(#)since the twist of fate (Carl) EmptyDim 27 Nov 2022 - 11:44


since the twist of fate
Oh, a simple complication
Miscommunications lead to fall out
So many things that I wish you knew
So many walls up I can't break through



J’avais toujours adoré ce genre d’ambiance ; les canapés dont le cuir brillait sous la lumière tamisée des ampoules, le bois foncé du parquet, légèrement usé de tous les pieds qui l’avait foulé, l’odeur ambrée qui prevenait du bar qui servait des whisky aux habitués. La première fois que j’étais venue, j’avais instantanément pensé aux clubs de jazz new-yorkais où Emma, mon ancienne colocataire obsédée par le jazz m’amenait régulièrement quand j’avais vécu là-bas. C’était elle qui m’avait montré mes premières jam sessions, qui m’avait expliqué l’histoire du jazz, son impact culturel et m’avait fait prendre goût à cette musique et ces environnements. Aujourd’hui, le Nate’s Jazz Club me plaisait pour son ambiance cozy, pour le patron qui me reconnaissait comme une cliente fidèle et me donnait toujours un second bol de cacahuètes avec un clin d’oeil, et pour l’anonymat absolu que cet endroit m’offrait. C’était extrêmement rare que l’on me reconnaisse, ici, les gens se préoccupaient beaucoup plus des musiciens ou de leurs propres discussions, et je ne devais qu’une grande blonde comme une autre. Parfois, un nouveau serveur me regardait étrangement, et je me doutais qu’il m’identifiait, mais on ne me disait jamais rien, me laissant tranquille dans mon petit quotidien ; c’était quelque chose de particulièrement précieux pour moi. J’étais fatiguée des selfies dans la rue, parfois sans même me demander la permission, des photos prises à la dérobée, des gens qui pensaient avoir tous les droits sur mon temps sous pretexte qu’ils étaient des fans.

Pourtant, paradoxalement, je n’avais jamais été autant stimulée créativement - après ma série Netflix et la romcom queer qui était sorti cette année, je venais de terminer le tournage d’un petit film indépendant avec un réalisateur brillant qui m’avait challengé et poussé en tant qu’actrice, et j’étais impatience de voir le resultat. Le film était en post-production et devait sortir au début de l’année prochaine, et faire la tournée des festivals - Sundance, Tribeca, la Mostra - dont j’avais rêvé de fouler les tapis rouges toute ma vie. C’était bon, me disais-je souvent le soir en me couchant. J’avais réussi mon rêve. Alors je regardais mes abonnés instagram qui grandissaient, les articles TMZ et les mentions twitter, et je me disais que c’était simplement le prix à payer. Il y avait toujours un prix à payer, n’est-ce pas ?

J’avais rendez-vous avec Sam, mon agente, pour discuter de mon prochain projet : un spin-off de Game of Thrones pour lequel je devais commencer à passer des auditions. Le script était intéressant, les personnages bien construits et je visais évidemment le rôle principal. J’étais tellement motivée que je m’étais mise à écumer des fils reddits de fan de Game of Thrones, à défaut de lire les livres qui était de véritables pavés, et me renseignais du mieux que je pouvais. J’avais proposé à Sam de me retrouver au club de jazz, pour allier le travail et le plaisir - nous venions souvent ici pour discuter et enchainer les verres - et j’avais décidé de venir un peu plus tôt pour profiter de la musique. J’en profitais pour envoyer une photo à Emma, une tradition que je maintenais à chaque fois que j’allais à un concert de jazz, pour lui montrer qu’elle avait réellement réussi à me convertir. C’était ma façon de rester en contact avec elle malgré les milliers de kilomètres qui nous séparaient. Je m’installai autour d’une petite table ronde en bois sombre, dans un fauteuil confortable au velour vert émeraude. Je posai mon sac, sorti mon téléphone et mon carnet, et jettai un coup d’oeil vers les musiciens à quelques mètres de moi. Je reconnaissais le pianiste de la dernière soirée où j’étais venue, un petit homme noir aux cheveux tressés, avec qui j’avais discuté après leur concert. Il était en train d’entonner une mélodie mélancolique, et je battai la mesure avec mon pied pendant que je regardai le menu des boissons, cherchant du regard un serveur avant de finalement me lever pour aller commander directement au bar.

« Marcel ! » S’exclama le patron avec un sourire. Il s’était moqué de mon prénom, la première fois qu’il me l’avait demandé, arguant que c’était un prénom de garçon, et il s’était mis à m’appeler Marcel depuis. « Un aberfeldy ? » Me demande-t-il, se rappelant de ma commande habituelle. « Je voulais essayer un whisky tourbé aujourd’hui, pour changer, » lui répondis-je avec un sourire en m’acoudant au comptoir. Il sortit une bouteille de derrière le bar avec un air entendu. « Tiens, tu m’en donneras des nouvelles. »

Je récupérai le verre et le portai à mon nez, humant l’odeur âcre de la tourbe. C’est à ce moment-là que je le remarquai, proche du comptoir aussi, tenant maladroitement un papier à la main : Carl. Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas vu, notre dernière vraie conversation remontait à plus d’un an, et depuis je n’étais repassée au café que peu de fois, évitant un peu le lieu. J’hésitai quelques secondes, mais nos regards se croisèrent et évidemment, je lui fis un sourire enjoué, incapable de ne pas être charmante avec chaque personne que je rencontrais. Je m’approchai de lui avec mon verre. « Je ne pensais pas que tu étais un amateur de jazz ! » Je jetai un coup d’oeil à ce qu’il tenait dans sa main et remarquai qu’il s’agissait d’un CV. Je le pointai du doigt : « Tu quittes le Death Before Coffee ? »



@Carl Flanagan I love you



hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company


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Message(#)since the twist of fate (Carl) EmptyLun 5 Déc 2022 - 20:55


☾ since the twist of fate
This might not be an easy time, there's rivers to cross and hills to climb. Some days we might fall apart and some nights might feel cold and dark. But nobody wins afraid of losin' and the hard roads are the ones worth choosin'. Someday we'll look back and smile and know it was worth every mile
@MARCELINE GRIFFITHS ☆ CARL FLANAGAN
gifs by (c) nothinglikeamadwoman & (c) nuooage


Retour à la case départ, c'est le titre que pourrait porter le tout dernier épisode de sa minable petite vie. Il y a encore quelques jours Carl enchainait les journées au café comme il en a eu l'habitude pendant plus d'un an et à présent, c'est la recherche d'un potentiel nouveau travail qui occupe son temps car sans doute fait-il bien d'anticiper un minimum les choses, pour une fois. Sa place au Death Before Decaf devrait prochainement revenir à un autre, quitter le café n'est pas une décision que le garçon s'imaginait prendre un jour mais c'est l'issue qui semble bel et bien se profiler dès lors que Lily n'envisage elle-même pas d'y rester. Carl pensait sincèrement tout ce qu'il a pu dire à l'heureuse future maman le jour où une partie du ciel lui est tombée sur la tête, il ne conçoit plus le moindre avenir au DBD si ce doit être sans elle car Lily est un repère sans lequel le bonhomme serait bien incapable d'avancer. Elle ne sera plus là pour veiller sur lui, pas entre les murs du café du moins et c'est bien suffisant pour lui faire considérer l'idée d'en partir à son tour. Il n'oublie d'ailleurs pas que Lily a proposé de lui offrir une place dans son association mais Carl hésite encore, ne voulant pas abuser de sa générosité et souhaitant aussi apprendre à se débrouiller par ses propres moyens au moins une fois dans sa vie. C'est à lui d'aller chercher ce nouveau travail, à lui de prendre des initiatives en espérant que son nom ne rebutera personne car c'est peut-être bien ce qui lui pend au nez avec une réputation comme la sienne. Un nom que le garçon a l'habitude de trainer comme un boulet à sa cheville et qui pourrait encore lui porter préjudice s'il venait à être tapé dans un moteur de recherche, car il ne faudrait pas longtemps avant de découvrir les frasques qui lui sont associées depuis maintenant deux ans. Carl Flanagan n'est pas près de se défaire de l'émission qui l'a fait connaître et peu d'employeurs seraient sûrement enclins à donner sa chance à un garçon aussi décrié, voilà pourquoi il part sacrément pessimiste et s'imagine déjà qu'un grand nombre de portes lui seront encore claquées au nez.

Les CV que le garçon entrevoit de distribuer aux quatre coins de la ville ne sont eux-mêmes pas son meilleur atout, à commencer par une mise en page laissant clairement à désirer. Carl regrette de ne pas s'être rapproché d'un bon graphiste car il ne voit pas quelles chances il peut espérer mettre de son côté entre un visuel susceptible de dissuader quiconque de lire ce qu'il a à offrir, l'absence du moindre diplôme et une expérience qui n'est pas non plus très vendeuse. Ses missions d'au pair et son année passée comme serveur au DBD sont bien les seules références que Carl puisse mettre en avant, sans savoir ce qu'il pourra espérer trouver à partir de là ni même dans quelle branche. Ses possibilités sont aussi floues que son CV est brouillon, le garçon l'a d'ailleurs fait imprimer lui-même et même pour ça, Carl ne fait que prouver qu'il ne sait pas faire grand-chose de ses dix doigts. Ce qu'il sait par contre c'est qu'il ne veut pas rester sans rien et se laisser de temps de rebondir car travailler est bien le seul moyen que Carl ait trouvé pour ne pas se demander en permanence à quoi son existence peut bien rimer sur cette terre. Il ne l'a jamais fait pour l'argent et cette fois encore le garçon est prêt à prendre tout ce qui se présentera à lui, pourvu qu'il puisse se rendre un peu utile et combler au passage le vide de son quotidien. C'est aussi un semblant de stabilité qu'il lui faudra retrouver ailleurs, stabilité qui pourrait bien finir par lui manquer sur tous les plans car les choses n'ont également jamais paru aussi compliquées au sein de sa famille d'accueil. Tous les piliers qu'il était parvenu à trouver ces deux dernières années semblent aujourd'hui proches de s'effondrer les uns après les autres, Carl se demande même s'il terminera l'année avec un toit au-dessus de la tête même si pour l'heure, c'est pour son avenir professionnel que le garçon entend surtout s'inquiéter. Un problème à la fois pour celui qui n'en voit de toute façon pas le bout, cette année plus qu'aucune autre.

C'est peut-être le troisième établissement où Carl se présente aujourd'hui, il ne sait à vrai dire plus vraiment car il ne tient les comptes que quand ça l'arrange. Après avoir glissé son CV sur le comptoir d'un Starbucks et sur celui d'un salon de thé, le garçon tente maintenant sa chance dans un jazz club en voulant croire qu'un petit serveur de café peut très bien s'adapter à l'atmosphère nettement plus nocturne et new-yorkaise d'un bar comme le At Nate's. Carl fonde un peu plus d'espoirs en ce lieu même s'il angoisse toujours à l'idée de devoir remettre son malheureux papier en mains propres, lui qui n'ose jamais prendre les devants et dont le manque d'audace a aujourd’hui encore de quoi faire peur. Il ne paraît pas bien motivé quand on le voit comme ça mais il faut dire que la page du DBD s'annonce difficile à tourner, Carl ne se fait d'ailleurs toujours pas à l'idée comme si le fait d'entreprendre ses recherches pour la suite ne rendait pas encore les choses assez concrètes. Le garçon tient nerveusement son CV entre ses mains pendant que son regard balaie la salle à la recherche de quelqu'un à qui le confier, il se jure de ne pas se contenter de le laisser sur le comptoir comme les fois précédentes mais alors qu'un barman semble être enfin disponible pour lui, c'est finalement sur une cliente que ses yeux viennent s'attarder. Et pas n'importe laquelle, Carl n'a besoin que d'une seconde pour établir la connexion dans sa tête car le temps écoulé a laissé ses souvenirs intacts, les meilleurs comme les plus douloureux. « Oh. Marceline. » La surprise s'entend à sa voix, ces deux-là n'ayant pas eu de véritable contact depuis plus d'une année pour une raison que Carl ne niera pas connaître. Elle a pris ses distances du café et de lui à la suite d'un épisode l'ayant considérablement refroidie, une cassure qui aura au moins permis au garçon de guérir et de laisser sa fixette pour l'actrice derrière lui même si les premières semaines l'ont affecté plus que de raison. « Je ne pensais pas que tu étais un amateur de jazz ! » Pour tout dire lui non plus, car il aurait tout aussi bien pu tenter sa chance ailleurs pourvu que quelqu'un soit disposé à considérer sa candidature. « Je m'attendais pas non plus à te voir ici, je.. j'ai l’impression que ça fait si longtemps. » il souffle et se risque au même instant à croiser son regard, avec l'éternelle crainte d'y lire que Marceline lui en veut encore. Un an, donc, que Carl a tout gâché entre eux comme il parvient si bien à le faire avec chaque personne comptant pour lui, bien incapable de ne pas briser tout ce qu’il touche.

« Tu quittes le Death Before Coffee ? » Le papier entre ses mains n'échappe pas à l'œil attentif de l'actrice et c'est dans un léger hochement de tête que le garçon formule un début de réponse. « Oui je crois que le moment est venu pour moi de faire autre chose. » Son départ s'est surtout imposé comme une évidence quand il a su que Lily en partirait la première, et Carl s'étonne encore d'être resté dans ce café bien plus longtemps qu'il n'avait osé l'imaginer au départ. Qui aurait cru qu'il trouverait finalement sa place quelque part ? Certainement pas lui. « J'ai tenté ma chance dans quelques bars et cafés mais on m'a jamais rappelé, alors j'espère que ce sera différent ici. J'aime bien l'ambiance et puis la clientèle a l'air cool aussi, c'est plutôt rassurant vu comme ça. » Un sourire se dessine le long de ses lèvres tandis que son regard se pose prudemment sur Marceline, à qui cette dernière allusion est bien évidemment destinée. Risquée, sans doute. « Mais je sais pas trop.. J'ai rien fait d'autre que servir des cafés jusqu'ici alors ça me paraît un peu logique de chercher de ce côté-là. » C'est pourtant sans grande conviction que le bonhomme présente la chose, pas tellement certain que continuer comme serveur puisse être encore très épanouissant pour lui. Personne ne lui a jamais donné l'occasion de faire ses preuves dans un autre domaine comme dirait Lily, alors par facilité Carl se limite à ce qu'il connait déjà. « T'as l'air de connaître assez bien les lieux, tu me conseilles ce bar alors ? » il questionne avec une curiosité sincère car quitte à postuler par ici, autant savoir si ça en vaut vraiment la peine. Si Marceline est une cliente régulière du At Nate's c'est qu'elle doit en principe apprécier d'y venir, et il est vrai que cet endroit paraît bien plus attrayant aux yeux du garçon depuis qu'elle est apparue dans le décor. « Enfin, je comprendrais que t'aies pas trop envie qu’on se retrouve ici comme au DBD. » En d'autres termes que Marceline redevienne l'une de ses clientes par la force des choses, car peut-être n'a-t-elle tout simplement pas envie de voir renaitre leur ancienne proximité. Carl peut l'entendre, il sait qu'il a tous les torts dans sa prise de distances et il ne s'imposera pas à elle s'il y a la moindre chance que cela la rende inconfortable. Ici ou ailleurs, de toute façon, le garçon n'a pas grand espoir d'intéresser qui que ce soit.

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Marceline Griffiths
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SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel.
STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture)
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PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"
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Message(#)since the twist of fate (Carl) EmptyMar 20 Déc 2022 - 17:09


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Oh, a simple complication
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Carl avait toujours cette allure maladroite, comme s’il était désolé d’être rentré dans ce bar, d’être perçu par les autres. J’étais tout l’inverse ; Suzy m’avait dit une fois que j’avais l’air de n’avoir jamais eu peur de rentrer dans une pièce, un compliment qui m’avait marqué. J’étais douée socialement, je le savais, charmante et solaire, toujours prête à ramener l’attention sur moi puis être un véritable miroir, déviant la lumière sur les autres. Je savais mettre les gens à l’aise, je savais poser les bonnes questions ; mes sautes d’humeur fréquentes étaient pardonnées par quelques battements de cils et plaisanteries. J’étais une actrice dans l’âme, au fond, et j’avais de la compassion pour ceux qui souffraient de timidité maladive qui devait rendre leurs vies bien plus compliquées.

« Je m'attendais pas non plus à te voir ici, je.. j'ai l’impression que ça fait si longtemps. » Je souris : Carl m’avait tutoyé, et ce petit geste m’amusait, lui qui avait été si gêné de le faire lors de nos premières conversations. Je me concentrai un peu plus sur lui, son allure, et remarquai qu’il se tenait légèrement plus droit, qu’il me regardait presque dans les yeux. Je l’interrogeai sur le CV et il me répondit d’un ton presque assuré : « Oui je crois que le moment est venu pour moi de faire autre chose. »

J’hochai la tête d’un air entendu. Ce genre de métiers pouvait rapidement être fatiguant et répétitif. Je me rappelai de notre conversation sur les jobs qu’il cumulait, la fatigue, les fins de mois qui ne devaient pas être facile. Je repensais aussi à ce qu’il m’avait dit sur son père, et j’eus une pointe de compassion sur Carl - étrangement, alors que nous étions si opposés, notre rapide discussion sur nos familles avait eveillé en moi une sorte d’affection, comme si j’avais vu en lui quelque chose qui rappelait les propres dysfonctions de ma cellule familiale. Mais je n’avais pas oublié comment notre discussion avait tourné, le soudain malaise de Carl devant la mention de mon homosexualité. Je l’avais encore en travers de la gorge, dans une sorte d’amertume diffuse, parce qu’au moins, j’étais habituée, et j’avais appris à ne pas être trop rancunière sur ce sujet, parce que le monde était trop intolérant et qu’il fallait bien que j’essaie d’y vivre sans qu’il éteigne tous mon optimisme. De plus, j’avais perçu Carl comme un garçon maladroit plus qu’homophobe ; sûrement s’était-il imaginé quelque chose avec moi et avait été refroidi par mon commentaire. Je détestais être réduite à une conquête potentielle pour les hommes, mais j’étais également étrangement habituée, résignée.

« J'ai tenté ma chance dans quelques bars et cafés mais on m'a jamais rappelé, alors j'espère que ce sera différent ici. J'aime bien l'ambiance et puis la clientèle a l'air cool aussi, c'est plutôt rassurant vu comme ça. » Je fis un petit signe de la tête, comme pour accepter le compliment. « Mais je sais pas trop.. J'ai rien fait d'autre que servir des cafés jusqu'ici alors ça me paraît un peu logique de chercher de ce côté-là. » Et voilà, son insécurité revenait. « Il faut mentir en entretien. Tu auras bien le temps d’apprendre à faire des cocktails ensuite, te former sur le tas. » J’espérais que le barman ne m’écoutait pas, il aurait pu se vexer : je savais que c’était un vrai métier qui ne s’apprenait pas en deux recherches Google sur comment faire un old fashioned.

« T'as l'air de connaître assez bien les lieux, tu me conseilles ce bar alors ? » J’hochai la tête et répondis : « J’aime beaucoup cet endroit. C’est calme, les musiciens sont super, le gérant est adorable. » Je manquai d’ajouter qu’ici, j’étais tranquille, loin des regards, mais je n’osais pas vraiment me lancer dans une telle discussion. Je devais tenir mon image d’actrice reconnaissante et heureuse de son succès, je devais sourire aux inconnus qui me parlaient. Je songeai que j’avais connu Carl il y a une vie de ça, avant de devenir Marceline Griffiths, l’actrice au Golden Globes et aux milles opportunités professionnelles, aux interviews dans les magazines, aux fans un peu trop investis. « Enfin, je comprendrais que t'aies pas trop envie qu’on se retrouve ici comme au DBD. » J’haussai mon sourcil, sirotant mon verre, surpris de voir Carl aussi honnête. Décidément, il était peut-être moins timide qu’avant. J’hésitai un instant à être honnête - je savais facilement rester polie et charmante s’il le fallait, mais ma sincérité n’était jamais bien loin. Elle avait causé plusieurs conflits dans ma vie, surtout dans ma famille. Peu importe le grand sourire lorsque l’on parle, certaines verités posent toujours quelques soucis à révéler. Je pris une autre gorgée de whisky. « Hm, ça dépend, est-ce que tu vas devenir étrange à chaque fois qu’une cliente mentionne sa petite-amie ? » Demandai-je, frontalement. Après tout, c’était une perche tendue pour que Carl se rattrape.





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but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company


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Message(#)since the twist of fate (Carl) EmptyMer 4 Jan 2023 - 19:48


☾ since the twist of fate
This might not be an easy time, there's rivers to cross and hills to climb. Some days we might fall apart and some nights might feel cold and dark. But nobody wins afraid of losin' and the hard roads are the ones worth choosin'. Someday we'll look back and smile and know it was worth every mile
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Carl se plait à croire qu’à force de tenter sa chance dans tous les bars et cafés que cette ville peut compter, quelqu’un finira bien par vouloir de lui quelque part. C’est après tout de cette façon que s’était écrite son histoire au DBD, il avait déjà essuyé pas mal de refus et de portes claquées avant que Matt et Lily ne lui offrent l’occasion de rejoindre leur équipe et c’est bien ce qui le motive aujourd’hui à ne rien lâcher. Il a besoin de ce travail, non pas pour des questions d’argent mais bien parce qu’il doit occuper ses journées d’une façon ou d’une autre, et tant qu’à faire en se rendant utile. Disons que Carl a des bras et qu’il cherche avant tout à en faire quelque chose, la simple idée de rester inactif l’angoisse parce qu’il n’y aurait rien de pire pour laisser ses ruminations habituelles prendre le dessus et assombrir l’ensemble de ses journées. Travailler lui donne au moins l’occasion de penser à autre chose qu’à tout ce qui le rend malheureux, notamment à ce père aux yeux duquel il désespère d’exister comme au fait qu’il ait énormément d’amour à donner mais que personne ne soit prêt à le recevoir. Ces pensées sont celles qui lui arrachent le plus de larmes entre les murs de sa chambre mais en dehors personne n’a à connaître l’étendue de sa tristesse, car c’est après tout son problème si cette existence qu’il ne fait que subir lui donne parfois envie de baisser complètement les bras. Tout ce que Carl demande c’est un petit échappatoire, de quoi solliciter suffisamment sa tête et ses bras pour faire de lui un robot anesthésié. Ce n’est bien évidemment pas le genre de motivations à mettre en avant quand on cherche du travail mais ce n’est pas comme s’il avait beaucoup d’atouts de son côté, il le sait. À ce stade Carl est même presque tenté d’y aller à la chance, en comptant sur la bonne étoile qu’il n’a pourtant jamais eue. « Il faut mentir en entretien. Tu auras bien le temps d’apprendre à faire des cocktails ensuite, te former sur le tas. » Il ne demande qu’à apprendre Carl, c’est après tout ce qu’il n’a pas cessé de faire au DBD alors qu’il n’avait avant ça jamais porté le moindre plateau ou géré le moindre client de sa vie mais il n’est pas certain qu’il en aura le temps, cette fois. « Sauf s’ils décident de me tester en direct, là je suis cuit. » Il ne faudrait pas grand-chose pour se rendre compte qu’il part de zéro en confection de cocktails, mettez-lui simplement une bouteille entre les mains et laissez-le perdre tout naturellement ses moyens. Mais il n’a pas dit son dernier mot Carl, notamment parce que la clientèle de ce bar lui paraît aussi familière que celle du DBD grâce à Marceline et c’est le genre de repères qu’il ne serait pas contre de retrouver. « J’aime beaucoup cet endroit. C’est calme, les musiciens sont super, le gérant est adorable. » Son regard détaille l’actrice à ses côtés sans qu’il ne manifeste de réaction particulière, autre qu’un léger sourire. Il y a quelques mois cette simple remarque aurait suffi à éveiller sa jalousie mais Carl réalise qu’il est maintenant capable de l’entendre sans maudire aussitôt le gérant en question, et sans se sentir aussi bêtement en compétition avec lui. « Tu penses qu’il accepterait de me prendre à l’essai ? » il questionne alors et n’osera évidemment pas demander à Marceline d’appuyer sa candidature, quand bien même ses rapports semblent bons avec le gérant en question. Ce n’est pas le genre d’opportunisme dont Carl sache faire preuve, s’il n’a pas accepté l’aide généreuse de Lily ce n’est pas pour profiter des bons contacts de Marceline car il doit se débrouiller seul, c’est ainsi que le bonhomme aborde ce dernier grand changement dans sa vie.

Mais cette recherche d’indépendance ne l’a peut-être pas conduit au meilleur endroit qui soit maintenant qu’il y pense, car rien ne dit que Marceline apprécierait toujours autant ce bar s’il venait à le rejoindre comme serveur – ou tout autre poste qu’on accepterait de lui confier. Elle n’a peut-être plus envie de croiser fréquemment sa route et il ne pourrait que le comprendre, se jurant même qu’il n’imposera rien à l’actrice si celle-ci venait à ne pas être à l’aise avec cette idée. Il trouvera un autre bar où se proposer s’il le faut, car loin de lui l’envie de troubler la tranquillité qu’elle est de toute évidence parvenue à trouver par ici. « Hm, ça dépend, est-ce que tu vas devenir étrange à chaque fois qu’une cliente mentionne sa petite-amie ? » Cette question le fait tristement grimacer car bien sûr, cet épisode l’a marquée tout comme lui. Elle n’a pas oublié sa réaction malheureuse ce jour-là suivie d’une lamentable fuite aux toilettes, et Carl n’a lui-même pas oublié à quel point son attitude avait été dérangeante et excessive. Il n’ose pas imaginer ce que Marceline a pu penser de lui après ça mais cette discussion est sans doute nécessaire à présent, il pourrait la contourner mais il ne le souhaite pas. « Non je.. je ferai plus jamais ça. » il souffle d’abord, sans pouvoir toutefois promettre quoi que ce soit. Il espère surtout que sa prochaine fixette ne s’abattra pas sur une cliente ou sur une collègue mais la fréquence de ses obsessions a considérablement réduit, et c’est au moins une chose un tant soit peu positive. Carl n’est pas guéri mais ses épisodes le laissent respirer, une période d’accalmie offrant un très léger répit à son cœur même si ce dernier souffre encore de bien d’autres façons. « Je suis désolé, je t’ai jamais expliqué ce qui m’avait pris et j’ai vraiment très honte quand j’y repense. » Le mot est faible car honteux, Carl ne pourrait pas l’être davantage qu’en se refaisant le fil de leur dernier échange. Sa réaction n’était pas digne de son affection sincère pour l’actrice et il craint même qu’un affreux malentendu ait subsisté du côté de Marceline durant tout ce temps. « Peut-être que ça t’intéresse pas de le savoir aujourd’hui mais je.. j’ai pas été déçu parce que j’espérais qu’il se passerait quelque chose entre nous, c’est pas ça que j’attendais. » Il n’aurait jamais rien tenté car ce n’est pas le genre de choses que Carl entreprend, ni le genre d’espoir dont il se nourrit. Son intérêt pour Marceline était purement romantique et il n’avait pas la conviction délirante d’éveiller en elle les mêmes sentiments en retour, mais il suppose que sa réaction a pu l’en faire douter parmi les choses qu’elle s’est peut-être imaginé à tort sur son compte. « Je voulais juste exister à tes yeux et.. pouvoir me raconter de belles histoires avec toi, mais c’était plus difficile pour moi d’y croire si de ton côté tu préférais les filles. » Son petit scénario interne a alors perdu tout son sens et Carl n’avait plus rien à quoi se raccrocher, Marceline était simplement devenue trop inaccessible pour que son cœur ne subisse pas un choc de plus. Mais il n’a rien contre le fait qu’elle puisse aimer les femmes, et il s’en voudrait beaucoup d’être passé pour l’intolérant qu’il n’est pas et ne sera jamais. « Ça m’a fait mal au cœur sur le moment alors que je savais très bien qu’on pouvait pas être ensemble, j’ai juste paniqué quand j’ai compris que je m’étais encore fait des films pour rien. » Ce genre de retournement de situation ne devrait plus l’étonner mais Carl finit toujours par tomber de haut quand les histoires qu’il se raconte et l’idéalisation qui en découle ne reposent plus sur rien. C’est le brusque retour à une réalité qu’il ne peut dès lors plus fuir, là où il ne vit rien avec personne et où aucune princesse ne veut d’un prince comme lui. Tout est toujours plus beau et plus rose dans sa tête, loin des désillusions qu’il peut enchaîner ici bas. « Je sais pas m’intéresser à quelqu’un sans rendre ça hyper cringe. Ça fait longtemps que j’ai ce problème et je suis désolé que ce soit tombé sur toi cette fois. » Et désolé son regard l’est vraiment, autant que sa voix se charge elle-même de le traduire. Il a tout gâché et il le sait. « Mais ça va mieux, je te jure. T’as plus à t’inquiéter de mes réactions et j’espère même que ta petite amie te rend très heureuse. » Ce n’est pas une piteuse tentative pour faire table rase du passé, ces paroles Carl les lui adresse sincèrement même si elles sont teintées d’un sourire triste qu’il ne peut décemment pas cacher. Triste oui, car il donnerait personnellement tout pour avoir une petite amie lui aussi. Mais ces choses-là se méritent, Carl le croit de plus en plus puisqu’un tel bonheur l’a toujours soigneusement contourné comme s’il était la dernière personne sur terre en droit d’en profiter.

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Marceline Griffiths
Marceline Griffiths
la furie de vivre
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ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion.
SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel.
STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture)
MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili.
LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End.
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POSTS : 889 POINTS : 330

TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699
RPs EN COURS : (07) Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club

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MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"

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MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."

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LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"


RPs TERMINÉS : Dina 01 // Jesse 01 // Spencer 01 Spencer 02 // Mabel 01 Mabel 02 Mabel 03 Mabel 04 Mabel 05 Mabel 06 Mabel 07 Mabel 08 Mabel 09 Mabel 10 Mabel 11 Mabel 12 // Mac 01 Mac 02 Mac 03 Mac 04 // Jiyeon 01 Jiyeon 02 Jiyeon 03 Jiyeon 04 Jiyeon 5 Jiyeon 06 Jiyeon 07 // Griffiths 01 Griffiths 02 Griffiths 03 Griffiths 04 // Carl 01 Carl 02 Carl 03 Carl 04 // Maddy 01 Maddy 02 Maddy 03 Maddy 04 Maddy 05 // Deklan // Ysis // Muiredach 01 Muiredach 02 // Raphael 01 // Andy 01 Andy 02 Andy 03 Andy 04 Andy 05 Andy 06 Andy 07 Andy 08 Andy 09 & Olivia Andy 10 Andy 11 // Gina 01 // Helen 01

RP abandonnés :
Clara // Alba // Laurie // Hayden
AVATAR : Taylor Swift
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Message(#)since the twist of fate (Carl) EmptySam 28 Jan 2023 - 21:23


since the twist of fate
Oh, a simple complication
Miscommunications lead to fall out
So many things that I wish you knew
So many walls up I can't break through



J’expliquais avec amusement à Carl comment s’improviser barman en mentant sur un CV. C’était un move classique dans le milieu des acteurs où les réalisateurs nous demandaient toujours des compétences étranges pour pouvoir incarner nos rôles. Oh, il fallait savoir monter à cheval ? Mais bien sûr, j’avais grandi en faisant de l’équitation. Faire du skate ? Aucun souci, j’avais appris ado ! La règle était simple : mentir et apprendre après si on décrochait le rôle. J’avais notamment dû apprendre à jouer du piano en quatre semaines, avec plus ou moins de succès. « Sauf s’ils décident de me tester en direct, là je suis cuit. » J’eus un petit rire et agitai ma main pour chasser son commentaire : « Bah, ensuite, tu improvises. Tu inventes un cocktail que tu dis avoir bu dans un bar expérimental en Europe. Bam ! » Je voyais bien que Carl était beaucoup trop timide et maladroit pour tenter ce genre de choses. Pourtant, c’était en osant qu’on finissait par obtenir ce qu’on voulait. Et en mentant, un peu. Après tout, j’étais une actrice, je savais de quoi je parlais : c’était mon job de faire semblant. « Tu penses qu’il accepterait de me prendre à l’essai ? » J’hochai la tête. Après tout, pourquoi pas ? Je me gardais bien de préciser à Carl qu’un mot au gérant de ma part aurait sûrement suffi à appuyer sa candidature. Je n’étais pas encore certaine de comment je me sentais par rapport à Carl. Je n’avais pas oublié comment il s’était comporté - ce n’était pas la première fois qu’un homme se comportait stupidement lorsqu’il apprenait mon homosexualité mais cela avait toujours le don de me froisser. Ils n’étaient jamais ouvertement homophobes, non, c’était juste un genre de malaise diffus qui me mettait en alerte. Je confrontai alors ouvertement Carl sur le sujet, curieuse de voir comment il réagirait, si sa maladresse et timidité habituelles lui serviraient d’excuse, de bouclier.

« Non je.. je ferai plus jamais ça. Je suis désolé, je t’ai jamais expliqué ce qui m’avait pris et j’ai vraiment très honte quand j’y repense. » Je levai un sourcil, curieuse de voir comment il comptait se justifier. « Peut-être que ça t’intéresse pas de le savoir aujourd’hui mais je.. j’ai pas été déçu parce que j’espérais qu’il se passerait quelque chose entre nous, c’est pas ça que j’attendais. » … Si ce n’était pas parce qu’il avait des vues sur moi, est-ce que ça voulait simplement dire qu’il était pleinement et ouvertement homophobe ? Je me tendis sur ma chaise, ne comprenant pas trop où il voulait en venir. « Je voulais juste exister à tes yeux et.. pouvoir me raconter de belles histoires avec toi, mais c’était plus difficile pour moi d’y croire si de ton côté tu préférais les filles. Ça m’a fait mal au cœur sur le moment alors que je savais très bien qu’on pouvait pas être ensemble, j’ai juste paniqué quand j’ai compris que je m’étais encore fait des films pour rien. » … Non, alors, pas spécialement homophobe, ce n’était pas ça. Mais je n’étais pas certaine d’exactement comprendre non plus. De ce que Carl disait, il préférait des petites fantaisies à la réalité, et que le problème avait simplement que mon homosexualité ne rendait plus ses histoires imaginaires possibles ? « Je sais pas m’intéresser à quelqu’un sans rendre ça hyper cringe. Ça fait longtemps que j’ai ce problème et je suis désolé que ce soit tombé sur toi cette fois. Mais ça va mieux, je te jure. T’as plus à t’inquiéter de mes réactions et j’espère même que ta petite amie te rend très heureuse. » Je le regardai un long moment, essayant de démêler la confession qu’il venait de me faire. Je ne m’étais pas attendue à une réponse aussi honnête de sa part. Il avait l’air sincèrement peiné d’être ainsi et je sentis que je me détentais.

« Hm, ça s’est mal terminé avec elle, » ça n’avait même pas vraiment commencé, à vrai dire, mais je n’allais pas lui dire que j’avais transformé mon coup de quelques soirs en une petite amie pour qu’il me laisse tranquille, « J’ai le don de projeter sur les filles ce que je voudrais qu’elles soient et ensuite on se dispute quand elles ne me donnent pas ce que je me suis imaginée qu’elles me donneraient. J’ai le même problème avec ma petite-amie actuelle, » avouai-je avec un petit sourire qui se voulait amusé. Une façon de dire à Carl que je comprenais un peu ce qu’il voulait dire, même si j’avais l’impression que ce dont il m’avait parlé était beaucoup plus intense et sérieux que ma capacité à m’imaginer que mes copines seraient les femmes parfaites que je construisais dans ma tête. « Donc en fait ton problème ce n’était pas que je sois lesbienne et que tu ne puisses pas être avec moi, c’était que je sois lesbienne et que ça t’empêche de fantasmer d’être avec moi ? » Demandai-je, pour essayer d’un peu mieux comprendre ce qu’il me disait. « Du coup, tu préfères t’imaginer des trucs que la réalité ? Mais, tu fais quoi quand finalement ça se concrétise avec une fille, alors ? »




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Message(#)since the twist of fate (Carl) EmptyMar 7 Fév 2023 - 20:04


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Improviser derrière ce bar Carl en est certainement capable en admettant déjà qu'il accepte de sortir de sa zone de confort, car confectionner des cocktails n'a pas grand-chose à voir avec le fait de préparer et servir des cafés. Marceline semble en tout cas croire qu'un tel exercice est dans ses cordes, au point de l'encourager à mentir pour optimiser ses chances et pour paraître bien plus expérimenté qu'il ne l'est en réalité – son savoir-faire est précisément de zéro en la matière, mais le gérant du At Nate's est-il vraiment forcé de le savoir ? Carl ne sait pas s'il parviendrait à garder ses moyens en se faisant passer pour ce qu'il n'est pas mais il n'exclut pas de tenter le tout pour le tout, ne serait-ce que pour sortir un peu du lot et prendre des risques qu'il n'est habituellement pas très disposé à prendre. Car il ne peut pas se contenter d'entrer dans chaque bar qui se présente avec son modeste bout de papier et glisser ce dernier sur le comptoir sans rien montrer de plus, ce n'est pas de cette façon qu'il donnera envie à quiconque de l'embaucher et l'idée reste quand même de repartir avec un travail à l'arrivée, quand bien même Carl se demande de plus en plus s'il ne ferait pas mieux de chercher dans un autre domaine que celui de la restauration. Il s'est toujours dirigé vers la facilité et en prend une nouvelle fois le chemin aujourd'hui en se cantonnant à un éternel même registre sans s'ouvrir d'autres portes à côté, quand cette ville semble pourtant avoir beaucoup d'opportunités à offrir, y compris à un garçon comme lui. Perdu et peu qualifié, certes, mais pas moins motivé qu'un autre pour faire ses preuves et se rendre surtout utile. Sa recherche d'emploi peut toutefois attendre car improviser, Carl est aussi bien forcé de le faire lorsque parviennent jusqu'à lui les premières questions de Marceline. Il a pensé plus d'une fois à ces retrouvailles mais n'a jamais vraiment songé aux explications qu'il fournirait à l'actrice, car sans doute était-il persuadé jusqu'ici qu'elle ne voudrait pas les entendre. Honteux, c'est ainsi que le garçon se sent en posant enfin des mots sur sa dernière réaction et le mot n'est même pas assez fort, tant Carl a pu regretter et maudire sa fuite le jour où ils se sont perdus de vue. Marceline s'est retrouvée bien malgré elle en personnage principal de son petit scénario interne, à aucun moment le garçon ne laisse échapper les mots fixette et obsession mais c'est pourtant bien de quoi il est question alors que son trouble n'est pas surnommé la maladie de l'unique pour rien. Il ne saurait pas vraiment dire depuis combien d'années ce dernier lui pourrit l'existence mais Marceline n'est pas la première que Carl idéalise, ni la première à lui briser le cœur en s'avérant subitement inaccessible et en engendrant chez lui cette fameuse cassure mettant un terme à ses épisodes. Son retour à la réalité n’advient jamais de la même façon et pour cause, chaque histoire a le mérite d'être différente à l'image de toutes celles pour qui son cœur choisit de s'emballer. Des femmes de tous âges et de tous horizons, n'ayant bien souvent rien à voir les unes avec les autres et n'étant d'ailleurs pas toutes intéressées par les hommes, comme sa désillusion avec Marceline l'a bien prouvé. Il n'avait pas la moindre chance de lui plaire en retour mais ce n'était de toute façon pas ce que Carl convoitait, l'étiquette du rêveur monomaniaque lui correspondant définitivement bien plus que celle de l'érotomane qu'il ne sera jamais.

Est-il en droit de souhaiter à Marceline tout le bonheur du monde après ça, il n'en sait rien mais il s'y emploie malgré tout avec sincérité en se disant sans doute qu'il n'a plus grand-chose à perdre après s'être autant ouvert à elle. La petite amie dont l'existence l'avait autrefois tant heurté n'est aujourd'hui plus une rivale imaginaire à ses yeux et cette nuance change évidemment beaucoup de choses, Carl n'étant plus susceptible d'en souffrir ni de maudire toute personne bénéficiant de l'attention de l'actrice à sa place. Tout ce qu'il espère c'est que le temps écoulé lui a été bien plus bénéfique qu'à lui mais il est sur le point de comprendre que de ce côté-là, Marceline n'a pas forcément été plus chanceuse. « Hm, ça s’est mal terminé avec elle. » Ce qu'il ne se réjouit évidemment pas d'entendre, pas maintenant que Carl est officiellement guéri d'elle et de l'idée d'en faire la princesse de ses contes de fées. Il baisse alors la tête pour regarder ses mains, ne sachant à cet instant pas vraiment où ses yeux sont censés naviguer. « Oh. Désolé. » Il pourrait ajouter qu'il est lui-même le pro des histoires qui se terminent mal mais les siennes ne sont pas vraiment des histoires d'amour – car il faut être deux pour vivre une romance, et Carl n'est jamais aussi seul que lorsqu'il se perd désespérément dans son imaginaire. « J’ai le don de projeter sur les filles ce que je voudrais qu’elles soient et ensuite on se dispute quand elles ne me donnent pas ce que je me suis imaginée qu’elles me donneraient. J’ai le même problème avec ma petite-amie actuelle. » Il se retrouverait presque dans les mots de Marceline et dans l'idée d'idéaliser l'être aimé mais elle, au moins, vit les choses dans la réalité avec une petite amie qui n'est pas tout droit sortie de sa tête et ses querelles de couple sont bien réelles, elles aussi. « Mais si t'as conscience du problème, ça veut dire que vous pouvez peut-être essayer d'en parler toutes les deux ? » En supposant que ça n'est pas déjà fait et que ce soit aussi simple, alors qu'il suffit d'observer le garçon pour comprendre qu'avoir conscience d'un problème ne signifie pas pour autant pouvoir le résoudre. Il ne connait par exemple pas de solution au sien, ou refuse plutôt de considérer celles qui pourraient lui être proposées si celles-ci doivent inclure un quelconque traitement car cette idée le rend profondément allergique. Il ne finira pas bourré de cachets comme sa mère, Carl n'a pas souvent un avis tranché sur les choses mais cette éventualité-là ne sera jamais étudiée, il n'y tient vraiment pas. « Donc en fait ton problème ce n’était pas que je sois lesbienne et que tu ne puisses pas être avec moi, c’était que je sois lesbienne et que ça t’empêche de fantasmer d’être avec moi ? » Si Marceline n'avait pas été au cœur de toutes ses pensées son orientation sexuelle n'aurait évidemment pas été un sujet de discorde, et Carl ne serait pas non plus passé par cette fichue phase de jalousie vis-à-vis de sa petite amie. Ses préférences n'allaient pas dans le sens de son petit scénario et il n'en fallait pas davantage pour qu'il cesse subitement d'y croire, tombant sacrément de haut comme chaque fois que le mur de la réalité lui revient en pleine face. « Oui hum.. c'est à peu près ça. » il confirme en manifestant un embarras évident, se doutant bien que les choses doivent paraitre affreusement absurdes présentées de cette façon et s'attendant déjà à être perçu comme un sombre illuminé. « Tu comprends maintenant pourquoi t'étais ma cliente préférée ? » Un maigre sourire étire ses lèvres alors qu'une brève nostalgie s'empare de lui en songeant à son expérience au DBD et aux venues de l'actrice que Carl pouvait parfois attendre des journées entières. Elle était le soleil illuminant ses services, celle qui avait toujours droit à des chocolats supplémentaires de sa part à côté de son café latté. « Du coup, tu préfères t’imaginer des trucs que la réalité ? Mais, tu fais quoi quand finalement ça se concrétise avec une fille, alors ? » Il ne préfère rien à vrai dire, Carl estime simplement ne pas avoir le choix car ce n'est certainement pas dans cette réalité qu'il vivra quoi que ce soit avec la fille de ses rêves ou bien une autre. Les occasions ont jusqu'ici toujours manqué, même s'il n'a aussi jamais tellement su les créer. « Justement, c'est ça le truc. Ça se concrétise jamais avec les filles parce que j'ai pas assez de courage pour leur dire quand elle m'intéressent. » Et la dernière en date est une revenante, une fille dont Carl n'est jamais parvenu à guérir et pour qui ses sentiments ne se sont aussi jamais éteints. Autant se l'avouer, avec Murphy les choses ont depuis longtemps dépassé le stade de son imaginaire mais la friendzone est un autre monde auquel Carl est tristement abonné, et sa place n'est pas tellement plus enviable ici bas. « J'ai jamais rien tenté, avec aucune, et de toute façon je sais que je leur plais pas. » C'est dans un soupir qu'il conclut, haussant au même instant les épaules tout en se persuadant que le problème initial doit être celui-là. Le fait qu'il n'ait strictement rien pour plaire, depuis toujours, alors que Carl n'ira de toute façon pas bien loin sans un minimum d'estime pour lui-même. Il paraît que l'art de séduire commence par là, autant dire qu’il part avec un sacré désavantage. « Alors oui, je vis les choses dans ma tête parce que c'est le seul endroit où le monde me déçoit pas et où les gens me jugent pas non plus. Mais je te demande pas de comprendre, je sais que ce serait difficile alors que je comprends déjà pas tout moi-même. » Parfois Carl se demande même s'il y a quoi que ce soit à comprendre, ou s'il n'est pas une sorte de monstre dont le fonctionnement demeurera incompris.

Un nouveau soupir lui échappe car il a aussi beaucoup de regrets sur la façon dont les choses se sont terminées entre eux, aussi bien sur sa réaction que sur l'image que Marceline a pu avoir de lui lorsque son masque est finalement tombé. Elle l'a découvert sous un jour peu flatteur et n'a depuis pas manifesté l'envie de renouer avec lui, ce qui n'a pas empêché le garçon de suivre sa carrière en secret. Carl n'a pas pu s'en désintéresser, il est après tout très fier de l'avoir vue éclore avant tout le monde quand elle se produisait encore sur la scène d'un théâtre, bien avant que son nom ne retentisse lors d'une prestigieuse remise de prix. « J’étais pas sûr de te revoir un jour, j'ai même plusieurs fois pensé à t'envoyer un message mais.. j'ai jamais osé. » Il y a songé oui, l'a même suggéré face à la cousine de Marceline qui n'a probablement pas fait passer le message à sa place puisque Mabel semblait bien trop se méfier de lui. Et Carl n'ira pas s'en plaindre puisque l'occasion lui est enfin donnée de féliciter comme il se doit l'actrice, même s’il ne sait plus très bien comment il est censé s'adresser à elle car c'est une star maintenant, Marceline ayant depuis atteint la notoriété que le garçon avait autrefois tant redouté. Une formidable ascension dont il ne peut qu'être heureux pour elle, quand bien même il paraît surtout gêné à cet instant et pas seulement parce que ces retrouvailles le perturbent. « Félicitations pour ton Golden Globe, tu le mérites. » il laisse alors entendre dans un sourire sincère mais d'une voix qui n'en est pas moins timide, car plus rien ne semble naturel depuis que Marceline a pris soin de le sortir de sa vie. Saluer le dernier accomplissement de l'actrice lui rappelle que l'année écoulée ne lui a pas permis d'évoluer de la même façon, Carl est même pour sa part le champion du rétropédalage car si ce n'était pas le cas, il n'aurait tout simplement pas ce CV entre les mains et l'impression de devoir (encore) tout reprendre à zéro.


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Marceline Griffiths
Marceline Griffiths
la furie de vivre
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ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion.
SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel.
STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture)
MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili.
LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End.
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POSTS : 889 POINTS : 330

TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699
RPs EN COURS : (07) Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club

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MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"

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MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."

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LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"


RPs TERMINÉS : Dina 01 // Jesse 01 // Spencer 01 Spencer 02 // Mabel 01 Mabel 02 Mabel 03 Mabel 04 Mabel 05 Mabel 06 Mabel 07 Mabel 08 Mabel 09 Mabel 10 Mabel 11 Mabel 12 // Mac 01 Mac 02 Mac 03 Mac 04 // Jiyeon 01 Jiyeon 02 Jiyeon 03 Jiyeon 04 Jiyeon 5 Jiyeon 06 Jiyeon 07 // Griffiths 01 Griffiths 02 Griffiths 03 Griffiths 04 // Carl 01 Carl 02 Carl 03 Carl 04 // Maddy 01 Maddy 02 Maddy 03 Maddy 04 Maddy 05 // Deklan // Ysis // Muiredach 01 Muiredach 02 // Raphael 01 // Andy 01 Andy 02 Andy 03 Andy 04 Andy 05 Andy 06 Andy 07 Andy 08 Andy 09 & Olivia Andy 10 Andy 11 // Gina 01 // Helen 01

RP abandonnés :
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INSCRIT LE : 15/01/2022
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Message(#)since the twist of fate (Carl) EmptyDim 5 Mar 2023 - 18:51


since the twist of fate
Oh, a simple complication
Miscommunications lead to fall out
So many things that I wish you knew
So many walls up I can't break through



S’imaginer des choses, projeter sur l’autre, je ne me souvenais pas avoir fonctionné autrement. Je me rappelais d’être une enfant qui voulait toujours plus que ce que mes parents me donnaient, à m’imaginer que tout à coup ils commenceraient à faire attention à moi, qu’ils reverraient ma nourrice, se rendraient compte qu’ils avaient envie de passer du temps avec moi. En grandissant, j’avais imaginé que Mabel était une sorte de jumelle perdue pour moi, une cousine qui représentait le centre de mon monde, jusqu’à qu’elle le quitte sans prévenir. Pendant des années j’avais continué à imaginer une relation avec elle, je m’étais racontée des choses sur son abandon. Je passais ma vie à romancer, simplement pour survivre la vérité que je ne pouvais pas supporter.

« Mais si t'as conscience du problème, ça veut dire que vous pouvez peut-être essayer d'en parler toutes les deux ? » J’eus un petit rire jaune. Je comprenais mieux ce que disait Carl, il avait visiblement une forme de naïveté touchante - ou plutôt, c’était moi qui était devenue assez cynique pour rire d’un simple conseil qui était pourtant juste. Les gens normaux communiquaient entre eux. Ce n’était pas une qualité que j’avais eu le luxe d’apprendre. Je pensais souvent au fait que Mabel avait disparu de ma vie et que je ne l’avais jamais confronté depuis que nous nous étions retrouvé à Brisbane ces derniers mois, je pensais à tous les non-dits qui s’accumulaient dans cette famille, autour des relations, des orientations sexuelles, des problèmes, des rancoeurs.  « J’ai aussi le don pour me mettre en couple avec des gens qui ne savent pas très bien communiquer. Je reproduis le schéma familial, je suppose, » dis-je d’un ton de plaisanterie qui montrait qu’en réalité, je ne plaisantais pas. Je me souvenais que Carl m’avait parlé de son père et j’avais eu la triste impression que sa famille n’était pas la plus stable non plus. Lorsqu’il lui en avait parlé, autour d’une bière après cette représentation de théâtre, je l’avais trouvé maladroit, un peu élusif, et j’étais surprise de le voir étrangement plus affirmé aujourd’hui, à être transparent sur les raisons qui l’avaient poussé à se comporter ainsi. Il avait l’air moins gêné de prendre de la place, malgré son regard fuyant. Ou peut-être que je portais un regard plus doux sur lui maintenant que je comprenais un peu. « Oui hum.. c'est à peu près ça. Tu comprends maintenant pourquoi t'étais ma cliente préférée ? » Mon sourire répondit au sien. Je portai ma main à ma poitrine, feignant  le choc : « Je croyais que c’était simplement parce que j’avais été ton héroïne ! » Je me souvenais encore du visage goguenard des deux jeunes hommes qui lui avaient si mal parlé cet après-midi là, au café. « Quand j’y repense, je ne comprends toujours pas pourquoi ils avaient été si affreux avec toi. Les gens sont vraiment dingues, » commentai-je.

Mais étrangement, depuis que j’étais devenue si connue, la folie des gens me surprenaient moins et j’enviais l’anonymat de gens comme Carl qui n’avaient pas des dizaines de miliers de gens qui lui partageaient son opinion. Parfois je lisais les commentaires sous mes posts instagram ou je feuilletais un magazine people et je voyais d’un oeil nouveau la célébrité dont j’avais si longtemps rêvée. Je me demandais souvent ce qui était pire, que le rêve ne se réalise jamais ou qu’il se concrétise mais que j’en découvre le coup amer. Carl lui, visiblement, n’avait pas encore goûté l’arrière goût de ses désirs :

« Justement, c'est ça le truc. Ça se concrétise jamais avec les filles parce que j'ai pas assez de courage pour leur dire quand elle m'intéressent. J'ai jamais rien tenté, avec aucune, et de toute façon je sais que je leur plais pas. » Ouch. J’imaginais que ce rejet constant ne devait pas l’aider à se sentir à l’aise pour approcher les filles qui lui plaisaient. J’avais de la compassion pour lui, tout en imaginant qu’il n’avait pas dû mettre à l’aise certaines filles dont il avait dû s’approcher, et j’avais de la compassion pour elles aussi. « Alors oui, je vis les choses dans ma tête parce que c'est le seul endroit où le monde me déçoit pas et où les gens me jugent pas non plus. Mais je te demande pas de comprendre, je sais que ce serait difficile alors que je comprends déjà pas tout moi-même. » Une douce amertume piqua mes poumons. En quelques secondes, la vulnérabilité de Carl me saisit et me surprit, elle me parlait étrangement. Je  bus une gorgée de mon cocktail, laissant l’alcool réchauffer mon palais, ma poitrine. « Je ne comprends pas tout, » admis-je, « mais je compatis. Ne pas vouloir vivre la réalité, se la romancer, ça me parle. Je crois que je ne suis pas devenue actrice pour rien. Se raconter des histoires, s'échapper... » J’haussai les épaules. Le problème de Carl avait l’air plus… Intense. Mais la racine du problème, cette souffrance face à un monde qui nous semblait piétiner mes besoins, je le comprenais. « Mais ça doit être très lourd pour toi. J’espère que tu trouveras un moyen de pouvoir te confronter au réel. Je suis sûre que tu ne dois pas être le seul à avoir ce problème, en tout cas.  »

J’aurais pu lui recommander d’aller chez un psychologue, mais je mesurais l’hypocrisie d’un conseil que je ne m’étais jamais appliqué. Je ne connaissais pas assez Carl et sa vie ; et c’était tellement inquiétant pour lui d’être confronté à la vie que j’imaginais que se confronter à ce problème là était plus que délicat.

« J’étais pas sûr de te revoir un jour, j'ai même plusieurs fois pensé à t'envoyer un message mais.. j'ai jamais osé. » J’étais plutôt contente que le hasard l’ai remis sur mon chemin ainsi pour que je comprenne mieux son comportement; un message n’aurait jamais eu cet impact. « Je préfère que tu ais pu t’expliquer comme ça, en face. Je comprends mieux maintenant. Enfin… Un peu mieux, » dis-je avec un petit clin d’oeil. La problématique de Carl semblait si sévère et complexe qu’il était plutôt normal que je ne la comprenne pas totalement. « Félicitations pour ton Golden Globe, tu le mérites. » Mon visage s’illumina et la fierté emplit ma poitrine. Sans vraiment pouvoir l’admettre à voix haute, j’avais la sensation d’avoir attendu toute ma vie de vivre ce moment, où les gens me félicitaient pour un prix qui montrait à tous mon talent, portée par mon ambitieux, si j’étais optimiste, ou mon égo, si j’étais honnête. « Merci beaucoup. Les félicitations sont différentes quand elles viennent de quelqu’un qui m’a vu avant, au théâtre, » admis-je avec un petit sourire. « Tu sais, tu as l’air plus assuré qu’avant. Je suis sûre que ça va t’aider à être plus à l’aise avec la réalité. »



@Carl Flanagan I love you



hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company


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Message(#)since the twist of fate (Carl) EmptyVen 17 Mar 2023 - 22:04


☾ since the twist of fate
This might not be an easy time, there's rivers to cross and hills to climb. Some days we might fall apart and some nights might feel cold and dark. But nobody wins afraid of losin' and the hard roads are the ones worth choosin'. Someday we'll look back and smile and know it was worth every mile
@MARCELINE GRIFFITHS ☆ CARL FLANAGAN
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L'importance de la communication au sein d'un couple ne parle évidemment pas à l'éternel célibataire qu'il est mais cela n'empêche pas Carl d'essayer de trouver des solutions au problème de Marceline, alors que l'actrice admet idéaliser ses petites amies et se rendre bien souvent compte que celles-ci ne sont pas à l'image de ce qu'elle avait projeté sur elles. « J’ai aussi le don pour me mettre en couple avec des gens qui ne savent pas très bien communiquer. Je reproduis le schéma familial, je suppose. » Un schéma que le garçon se figure bien alors qu'il pourrait facilement s'y identifier lui-même, pour n'avoir jamais été capable de parler à sa mère de ce qu'il avait subi sous leur toit et pour ne pas parvenir, non plus, à renouer avec son père avec lequel le dialogue reste pour l'heure rompu. Serait-il lui aussi du genre à transférer ce qu'il a toujours connu dans ses relations s'il venait à fréquenter quelqu'un ? Marceline semble en tout cas abonnée aux histoires compliquées et ce constat lui arrache une petite grimace, aussi désolée que compatissante. « Je trouve ça triste. » Sans doute parce que ça l'est, et parce que Marceline mérite surtout bien mieux à ses yeux. Ce qu'elle ne méritait pas en revanche c'est de se retrouver en personnage principal de ses épisodes et de faire l'objet d'une véritable fixette de sa part, sur laquelle Carl peut enfin mettre des mots même si chaque précision apportée lui fait craindre d'en dévoiler un peu trop. Il s'est de toute façon trahi sur beaucoup de choses jusqu'à présent, la suite logique serait de lever l'ultime voile planant encore sur lui et il croit bien en prendre le chemin lorsque Marceline fait mention d'un épisode que le bonhomme ne risque pas d'avoir oublié. Leur rencontre, survenue dans des circonstances méritant sans doute elles aussi d'être éclaircies. « Je croyais que c’était simplement parce que j’avais été ton héroïne ! » Il sourit timidement tout en le lui confirmant d'un léger hochement de tête car bien sûr, son intervention ce jour-là a beaucoup joué dans l'obsession qui a suivi. Elle en était même l'élément déclencheur, Marceline n'en a peut-être pas conscience mais c'est parce qu'elle a volé à son secours que Carl n'a par la suite eu d'yeux que pour elle, voyant dès lors en l'actrice sa sauveuse comme il se plaisait à la nommer.

« Quand j’y repense, je ne comprends toujours pas pourquoi ils avaient été si affreux avec toi. Les gens sont vraiment dingues. » Si seulement son besoin d'honnêteté pouvait s'arrêter là, Carl garderait volontiers quelques secrets enfouis mais il doit encore une vérité à Marceline, il le sait bien. Elle n'a après tout jamais su ce que ces types pouvaient lui vouloir et avant d'en conclure qu'ils étaient forcément dingues, il lui semble plus juste d’y apporter un contexte. « Il étaient affreux parce que.. je.. j'ai participé à une émission il y a deux ans, et ça s'est pas très bien passé. » C'est un euphémisme à vrai dire car il n'a aucun mal à le voir comme la pire expérience de sa jeune vie, si l'on met toutefois de côté les neuf années passées à craindre quotidiennement son beau-père aux conséquences plus dévastatrices encore. « House of Secrets, je sais pas si ça te dit quelque chose. » Une célèbre télé-réalité dont le nom le fait aujourd'hui frissonner, pour tous les souvenirs qu'il peut en garder. « Mon problème, celui que j'ai eu avec toi, il s'est manifesté envers une candidate et entre l'enfermement et la pression des caméras.. tout ce que je ressentais était décuplé, ça me rendait super intense. J'arrivais pas à me la sortir de la tête et j'aurais fait n'importe quoi pour que cette fille me regarde, même rien qu'une seconde. » Pour qu'elle ne se rapproche pas d'un autre aussi, et c'est bien là que les choses étaient les plus malsaines. Carl pourrait préciser que la production n'a pas aidé à l’époque et qu'elle a même tout fait pour intensifier le phénomène qui l'entourait mais il ne cherchera pas d'autres coupables, quand bien même il ne pardonnera jamais à May Andrews et son équipe d'en avoir fait une bête de foire pour de sombres questions d'audimat. Baissant la tête vers son papier, c'est plus piteux que jamais que le garçon poursuit. « C'est pour ça que des gens me détestent, certains me voient comme un monstre et d’autres comme un fou. Ça fait deux ans et pourtant c’est pas totalement derrière moi, je crois même que j’en entendrai parler toute ma vie. Et mon père.. c'est aussi pour ça qu'il fait comme si j'existais plus depuis, parce qu'il a honte de moi. » Sur ces mots Carl réprime une petite larme qui n'a pas le droit de s'échapper comme ça, pas alors qu'il n'ose déjà plus regarder Marceline dans les yeux après de tels aveux. « Si je t'en avais parlé au début, jamais tu m'aurais laissé t'approcher pas vrai ? » Il ne s'offusquerait vraiment pas de l'entendre, supposant d'ailleurs que n'importe quelle femme informée de son passé serait allergique à l'idée de le fréquenter. Ce n'est pourtant pas le cas de Maisie ou de Murphy semblant l'apprécier bien au-delà de tout ça mais elles sont aussi les seules, ne nous leurrons pas. « Je suis désolé de te l'avoir caché. J'étais tellement content de pouvoir être moi-même avec toi, je voulais pas tout gâcher en te disant qui j'étais. » Tout gâcher, pourtant, Carl l'a fait la dernière fois qu'ils se sont vus et son image aux yeux de Marceline ne risque pas d'être redorée par ces nouvelles confessions.

Cette réputation qui lui colle à la peau ne l'aide pas à concrétiser ces histoires que le garçon se raconte avec chaque fille lui témoignant un peu trop d'attention car bien sûr, tout n'est pas qu'une question de courage dont Carl viendrait à manquer. De l'imagination, en revanche, le bonhomme en a à revendre et donner vie à ses petits scénarios dans le monde onirique qu'il s'est construit ne fait que rendre chaque retour à la réalité aussi brutal que décevant pour celui qui n'a jamais trouvé ici bas quiconque pour recevoir l'amour qu'il avait à donner. Dans sa tête, au moins, il peut choisir de n'être un monstre aux yeux de personne et se figurer un monde dans lequel on voudrait potentiellement de lui. « Je ne comprends pas tout, mais je compatis. Ne pas vouloir vivre la réalité, se la romancer, ça me parle. Je crois que je ne suis pas devenue actrice pour rien. Se raconter des histoires, s'échapper... » Elle n'imagine pas à quel point l'entendre peut être rassurant pour quelqu'un à qui on ne s'identifie habituellement pas, cet échappatoire dont elle parle trouve d'ailleurs un écho particulier en lui alors que Carl croit saisir ce qui peut attirer Marceline dans le métier d'actrice. Sans doute ce qu'il vient lui-même chercher dans ses jeux-vidéo et dans tout ce qui peut lui permettre de fuir cette réalité manquant à ses yeux cruellement de couleur. « Mais ça doit être très lourd pour toi. J’espère que tu trouveras un moyen de pouvoir te confronter au réel. Je suis sûre que tu ne dois pas être le seul à avoir ce problème, en tout cas. » Lourd, ça l'est pour lui sans l'ombre d'un doute. C'est même épuisant de naviguer constamment entre ses rêves et la réalité, comme un chamboulement perpétuel d'émotions et de pensées et plus encore lorsque Carl est amené à tomber de très haut, des cassures mettant aussi bien sa tête que son cœur sens dessus dessous. « Je sais que je suis pas le seul, j'ai vu pas mal de témoignages sur des forums mais c'est pas pour autant que j'arrive à trouver des gens qui me ressemblent. » Ni même qui le comprennent, les cas comme le sien ne courant pas les rues et sa timidité l'empêchant de prendre contact avec d'autres personnes sujettes aux obsessions amoureuses. Il en voit parfois passer sur le net mais n'ose jamais engager le moindre dialogue, trop peu à l'aise avec les rencontres découlant du virtuel. « On m'a conseillé d'en parler à quelqu'un, tu sais, à un spécialiste mais.. ça me fait peur. » Il l’a promis à Raphael pourtant, signifiant bien qu'il sera forcé de s'y tenir tôt ou tard car il ne peut pas se résoudre à le décevoir. Et dans le fond, ne serait-ce pas une bonne résolution à prendre pour arrêter de se dire qu'on ne peut vraiment rien pour lui ?

Il n'était pas certain de recroiser un jour la route de Marceline et n'est finalement pas mécontent de n'avoir jamais envoyé son fameux message visant à lui présenter des excuses et à la féliciter, car elle n'aurait pas pu mesurer la sincérité de ses mots à l'écrit comme elle peut le faire aujourd'hui. « Je préfère que tu ais pu t’expliquer comme ça, en face. Je comprends mieux maintenant. Enfin… Un peu mieux. » Elle ne comprend pas tout et c'est légitime, mais Carl a tout de même l'impression d'avoir fait la lumière sur pas mal de zones d'ombre permettant désormais à l'actrice de cerner une partie de ce qui lui échappait jusque là. Le pourquoi du comment de ses réactions, ne serait-ce que ça ainsi que la nature de son trouble, expliqué avec des mots maladroits qui la pousseront peut-être à se documenter plus amplement sur la question. Il comprendrait que sa curiosité comme son besoin de comprendre l'y amènent, et ne lui en voudrait pas non plus de s’informer sur le reste – ce passé honteux qu'il ne pouvait décemment pas lui cacher plus longtemps. Rien de bien glorieux en ce qui le concerne alors que Marceline n'a à l'inverse pas manqué de briller durant les derniers mois en raflant une récompense pour laquelle le garçon peut enfin la congratuler comme il se doit. « Merci beaucoup. Les félicitations sont différentes quand elles viennent de quelqu’un qui m’a vu avant, au théâtre. » Le voilà flatté d'entendre que ses félicitations ont une saveur particulière, un compliment pour lequel Carl aurait été prêt à tout quand l'actrice hantait encore la moindre de ses pensées. « Je suis super fier de t'avoir connue avant que tu deviennes célèbre tu sais, ça me donne un peu l'impression d'être ton tout premier fan. » Et cette idée a évidemment tout pour le charmer. Carl n'a pas cessé de s'intéresser à sa carrière le jour où sa fixette pour elle a pris fin car parallèlement au fait d'avoir été l'objet de son idéalisation, Marceline est une actrice que le garçon admire depuis le premier jour. « Ce serait possible d'avoir un autographe tu crois ? » il questionne en faisant glisser vers elle son curriculum d'une main fébrile, ce même curriculum que Carl est censé donner au prochain barman qu'il croisera mais au pire, il piochera dans ses autres exemplaires. « Promis, c'est pas pour le revendre. Je voudrais juste garder un souvenir si jamais tu t'envoles à Hollywood un jour et qu'on doit plus jamais se revoir. » Ce qui au vu du succès rencontré par l'actrice ne l'étonnerait qu'à moitié, en admettant seulement que Marceline ait de telles ambitions. S'il avait son mot à dire Carl choisirait bien sûr de la garder à Brisbane mais elle seule sait où sa gloire est susceptible de la mener. « Tu sais, tu as l’air plus assuré qu’avant. Je suis sûre que ça va t’aider à être plus à l’aise avec la réalité. » Plus assuré, lui ? Il aimerait tant s'en rendre compte et en être aussi sûr qu'elle mais pour l'heure, Carl peine à voir ces changements dont elle parle. « Ah oui ? J'ai pourtant pas l'impression de beaucoup avancer moi. » il soupire doucement, lassé d'avoir l'impression de faire du surplace dans chaque domaine de sa vie. « Mais je vois quelqu'un qui m'aide à m'accepter un peu plus et qui.. m'apprend doucement à séduire, aussi. » Il l'avoue tout de même, espérant qu'elle ne trouvera pas ça ridicule alors que ce côté assuré qu'elle souligne vient peut-être de ses entrevues avec Naomi. C'est un long chemin que le garçon entreprend à ses côtés en voulant déjà croire qu'il ne sera pas vain, notamment pour tout l'argent qu’il y a investi. « J'espère vraiment que ça va s'arranger avec ta petite amie, tu mérites pas d'être malheureuse. » C'est tout naturellement qu'il en revient à Marceline, désireux d'aider celle-ci à sa manière même s'il ne sait pas très bien comment. « J'y connais rien en relation de couple mais si j'avais une copine et que j'arrivais pas à lui parler, je crois que je lui écrirais une lettre. » Il ne sait pas ce que cette idée vaut mais elle est posée là, en provenance directe de son pauvre cœur.

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Marceline Griffiths
Marceline Griffiths
la furie de vivre
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ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion.
SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel.
STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture)
MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili.
LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End.
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POSTS : 889 POINTS : 330

TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699
RPs EN COURS : (07) Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club

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MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"

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MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."

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LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"


RPs TERMINÉS : Dina 01 // Jesse 01 // Spencer 01 Spencer 02 // Mabel 01 Mabel 02 Mabel 03 Mabel 04 Mabel 05 Mabel 06 Mabel 07 Mabel 08 Mabel 09 Mabel 10 Mabel 11 Mabel 12 // Mac 01 Mac 02 Mac 03 Mac 04 // Jiyeon 01 Jiyeon 02 Jiyeon 03 Jiyeon 04 Jiyeon 5 Jiyeon 06 Jiyeon 07 // Griffiths 01 Griffiths 02 Griffiths 03 Griffiths 04 // Carl 01 Carl 02 Carl 03 Carl 04 // Maddy 01 Maddy 02 Maddy 03 Maddy 04 Maddy 05 // Deklan // Ysis // Muiredach 01 Muiredach 02 // Raphael 01 // Andy 01 Andy 02 Andy 03 Andy 04 Andy 05 Andy 06 Andy 07 Andy 08 Andy 09 & Olivia Andy 10 Andy 11 // Gina 01 // Helen 01

RP abandonnés :
Clara // Alba // Laurie // Hayden
AVATAR : Taylor Swift
CRÉDITS : ©mschaplin-univers (av), ©queenlovesbook (signa), ©harley, tumblr, pinterest
DC : Scarlett Bridgers, le requin › Cleo Baker, la supernova › Gideon Dacus le clavier rouillé
PSEUDO : ©bbberry
Femme (elle)
INSCRIT LE : 15/01/2022
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Message(#)since the twist of fate (Carl) EmptyJeu 30 Mar 2023 - 23:20


since the twist of fate
Oh, a simple complication
Miscommunications lead to fall out
So many things that I wish you knew
So many walls up I can't break through



Carl a raison : il y a quelque chose de triste dans mes histoires de couple, dans les prophéties auto-réalisatrices que je continue d’explorer, jetant sans cesse mes pièces dans des puits sans fonds, faisant toujours le même souhait. Parfois, dans mes moments de clarté, je me disais qu’il existait autre chose, que je pouvais essayer de m’extraire, mais l’instant d’après, je retournais dans ce que je connaissais et qui était confortable malgré toutes les souffrances que le schéma pouvait engendrer. J’avais lu quelque part un jour que le cerveau cherchait toujours à reproduire ce qui était familier, même dans la dysfonction et cela m’avait parlé - j’avais aussi lu qu’il était possible de casser ces schémas, en faisant un travail sur soi-même en thérapie notamment, mais j’avais fait la moue et j’avais enterré l’idée quelque part, loin de moi.

« Il étaient affreux parce que.. je.. j'ai participé à une émission il y a deux ans, et ça s'est pas très bien passé. House of Secrets, je sais pas si ça te dit quelque chose. » J’haussai un sourcil, cherchant un souvenir brumeux dans mon cerveau. Oui, vaguement, j’en avais entendu parlé, mais je n’avais jamais regardé, je n’étais pas très télé-réalité. J’eus un flash de Théo, au bar après la pièce, disant à Carl que son visage lui était familier. « Vaguement, mais je n’ai jamais regardé. Qu’est-ce qui s’est passé ? » J’avais déjà une vague idée, vu ce que je venais d’apprendre sur Carl, et malheureusement il confirma mon instinct : « Mon problème, celui que j'ai eu avec toi, il s'est manifesté envers une candidate et entre l'enfermement et la pression des caméras.. tout ce que je ressentais était décuplé, ça me rendait super intense. J'arrivais pas à me la sortir de la tête et j'aurais fait n'importe quoi pour que cette fille me regarde, même rien qu'une seconde. » Je grimaçai. J’imaginais facilement les scènes, les caméras, les internautes qui se déchainaient. Et évidemment, les torts de Carl, son obsession et les comportements qui avaient dû mettre si mal à l’aise l’autre jeune fille prise pour cible de ses travers. J’étais une femme, évidemment que j’avais de la compassion pour elle, par sororité, parce que j’avais trop vécu de moments qui m’avaient fait peur, que je n’avais pas confiance en les hommes. Heureusement, je comprenais un peu mieux Carl, notre conversation à coeur ouvert me touchait et me permettait de voir avec un peu plus de douceur la situation : il n’était pas un mec violent simplement un garçon perdu qui n’avait pas eu l’aide dont il avait besoin. « C'est pour ça que des gens me détestent, certains me voient comme un monstre et d’autres comme un fou. Ça fait deux ans et pourtant c’est pas totalement derrière moi, je crois même que j’en entendrai parler toute ma vie. Et mon père.. c'est aussi pour ça qu'il fait comme si j'existais plus depuis, parce qu'il a honte de moi. » Ouch, le rejet familial en plus de tout. Je laissai à Carl un instant pour être ému, ne voulait pas le brusquer. « Si je t'en avais parlé au début, jamais tu m'aurais laissé t'approcher pas vrai ? » Je considérai un instant mentir à Carl, parce que c’était dans ma nature de dire aux autres ce qu’ils avaient envie d’entendre. Je n’étais pas actrice pour rien. Mais il avait été honnête avec moi et je devais bien lui offrir la même vulnérabilité : « Non, probablement pas, je suis une femme, j’ai trop de méfiance envers les hommes, alors… » Je lui offris un petit sourire de consolation, mais rajoutai :  « Mais ça ne veut pas dire que je pense que tu mérites d’être harcelé et humilié, en ligne ou publiquement. Ce n’est pas ça qui va t’aider à changer ou qui va réparer quoi que ce soit pour l’autre fille… » Je pinçai les lèvres.  « Et je te dis ça en tant que personne qui a maintenant des million d’yeux braqués sur elle. J’espère que tu as pu t’excuser auprès de la candidate. Mais je suis désolé que tu ais vécu ça et que tu paies encore le prix deux ans après. » Tout le monde avait le droit de changer, à la rédemption, et si les choses avaient été trop loin, c’était à la justice d’intervenir, pas deux mecs dans un café qui voulaient simplement s’amuser en humiliant quelqu’un d’autre. « Je suis désolé de te l'avoir caché. J'étais tellement content de pouvoir être moi-même avec toi, je voulais pas tout gâcher en te disant qui j'étais. » Je comprenais sincèrement : n’étais-je pas heureuse quand les gens ne me reconnaissaient pas, quand je pouvais avoir l’air normale un instant ?  « Je comprends, vraiment. Avant, je rêvais d’être connue et maintenant, j’adore rencontrer les gens qui ne savent pas qui je suis. C’est reposant. » Je ne voulais pas avoir l’air de cracher dans la soupe, j’étais toujours affreusement consciente que je pouvais donner l’impression de me plaindre de vivre une vie dont beaucoup de personnes rêvaient.

J’espérais en tout cas que Carl puisse trouver l’aide dont il avait clairement besoin - et oui, je savais que c’était ironique venant de ma part, moi qui refusais d’aller chez un psy, qui tenait tête à mes amis qui soulignaient mes propres contradictions. « Je sais que je suis pas le seul, j'ai vu pas mal de témoignages sur des forums mais c'est pas pour autant que j'arrive à trouver des gens qui me ressemblent. » Oui j’imaginais que les gens qui souffraient de ce trouble n’étaient pas forcément du genre à faire des réunions autour d’un verre pour en parler, me dis-je en retenant un rire jaune. « On m'a conseillé d'en parler à quelqu'un, tu sais, à un spécialiste mais.. ça me fait peur. » J’hochai la tête, sentant à nouveau en moi une compassion face aux mots de Carl qui faisaient écho en moi.

« Je suis super fier de t'avoir connue avant que tu deviennes célèbre tu sais, ça me donne un peu l'impression d'être ton tout premier fan. » Je retins un petit rire. J’aurais aimé lui répondre que mes parents étaient mes premiers fans, comme le font la plupart des acteurs qui font des discours de remerciements, mais ça aurait été mentir. « Ce serait possible d'avoir un autographe tu crois ? » Cette fois-ci, j’éclatai de rire. « Promis, c'est pas pour le revendre. Je voudrais juste garder un souvenir si jamais tu t'envoles à Hollywood un jour et qu'on doit plus jamais se revoir. » Je pris son CV dans mes mains et attrapai un stylo dans mon sac à main. J’hésitai un instant, avant d’écrire : ”Un porte-bonheur pour que tu trouves un job, signé Marceline Griffiths :) PS : futur employeur, si tu lis ce mot, embauche Carl” et poussai le CV vers Carl, contente de moi. J’en profitai également pour souligner que je le trouvai différent, plus assuré. « Ah oui ? J'ai pourtant pas l'impression de beaucoup avancer moi. » Evidemment qu’il ne le voit pas.  « C’est parce que c’est plus dur de voir la différence au jour le jour. C’est plus frappant pour moi qui ne t’avais pas vu depuis longtemps. » J’étais en tout cas persuadée que Carl ne m’aurait jamais dit tout cela il y a quelques mois, ni sur son trouble, et encore moins sur son émission de téléréalité. « Mais je vois quelqu'un qui m'aide à m'accepter un peu plus et qui.. m'apprend doucement à séduire, aussi. » Je n’étais pas sûre de ce qu’il sous-entendait : une amie, une petite-amie, une … personne que l’on rémunérait pour être une petite amie ?  « Eh ben ça a l’air de fonctionner. Même si je pense que tu devrais parler à un spécialiste, oui, même si ça fait peur, je suis sûre que ça pourrait aider », soulignai-je. J’espérais qu’il pourrait transformer l’essai comme on dit, et avoir la relation amoureuse qu’il méritait, d’une façon saine, pour lui comme pour la fille dont il tomberait amoureux - et non en obsession, de préférence. « J'espère vraiment que ça va s'arranger avec ta petite amie, tu mérites pas d'être malheureuse. » J’eus envie de répliquer que je n’étais pas malheureuse, sur la défensive tout à coup, mais le regard compatissant de Carl me retint. Etrangement, après notre discussion, j’avais comme l’impression qu’on se comprenait. « J'y connais rien en relation de couple mais si j'avais une copine et que j'arrivais pas à lui parler, je crois que je lui écrirais une lettre. » Je m’imaginais m’asseoir à mon bureau, écrire pour Jiyeon, oui, c’était faisable, crédible, ce n’était pas la première fois que je le faisais. J’avais écrit des lettres d’amour, de rupture, des lettres que j’avais envoyé ou brûlé. Non, ce n’était pas la lettre le problème, c’était Jiyeon.  « Je pense qu’elle me rirait au nez si je lui donnais une lettre. Dis comme ça, on dirait qu’elle est affreuse, mais vraiment, c’est juste qu’elle est… Comment dire… La vulnérabilité émotionnelle, ce n’est pas trop son truc. Et c’est ok, on est tous différents. C’est juste que… » Je soupirai.  « C’est bête mais je crois qu’on est pas très bien assorties », dis-je d’une petite voix, comme un aveu de faiblesse.  « Mais je l’aime. » C’était la seule conclusion, stupide et sincère, qui justifiait toutes mes actions.



@Carl Flanagan I love you



hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company


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Message(#)since the twist of fate (Carl) EmptyMar 4 Avr 2023 - 20:29


☾ since the twist of fate
This might not be an easy time, there's rivers to cross and hills to climb. Some days we might fall apart and some nights might feel cold and dark. But nobody wins afraid of losin' and the hard roads are the ones worth choosin'. Someday we'll look back and smile and know it was worth every mile
@MARCELINE GRIFFITHS ☆ CARL FLANAGAN
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Il n'y a pas que son verre que le garçon s'emploie à vider ce soir, son sac n'y échappe pas lui non plus face à Marceline alors que son besoin d'honnêteté à l'égard de l'actrice est total et ne se limite finalement pas à ce trouble sur lequel il s'est efforcé de mettre des mots un peu plus tôt. Cette fois, c'est sur son passé de candidat de télé-réalité que Carl se risque à revenir et sur les conséquences que cette expérience a engendré, lesquelles le poursuivant encore très largement deux ans plus tard à l'image d'une réputation désormais forgée. Sa participation à une émission bien connue, le garçon n'a de cesse de la regretter depuis sa sortie du programme et pas un jour ne passe sans que Carl ne se maudisse d'avoir jeté sa propre personne en pâture pour tenter d'attirer l'attention de son père, qui à l'arrivée le rejette plus encore. Il n'a aucun mal à le voir comme sa plus mauvaise décision à ce jour, pas seulement la moins réfléchie mais aussi celle lui coûtant le plus cher, et apprendre que Marceline connait l'émission sans l'avoir pour autant déjà regardée fait naitre en lui le regret immédiat de ne pas avoir éclairci tout ça plus tôt. Parce qu'il a longuement redouté le moment où il devrait lever le voile sur cette période de sa vie et qu'aucune occasion ne lui semblait jamais bonne pour ça, craignant de se dévoiler à elle sous un jour bien trop sombre pour que Marceline accepte encore de le regarder dans les yeux ensuite. Il doit tout raconter pourtant, ce n'est pas comme s'il se laissait lui-même le choix et le moins qu'il puisse faire est bien de ne rien enjoliver, quitte à dresser de lui un portrait peu glorieux qui donnera possiblement raison à ces types de s'en être pris à lui au café. Ces haters de la vraie vie, comme Carl les nomme souvent, ne sont plus aussi nombreux qu'ils pouvaient l'être à l'époque mais à l'image de leurs confrères anonymes des réseaux, ils se souviennent parfois que le garçon existe comme si cette histoire était éternellement vouée à ressortir. De temps en temps le phénomène Wacko Carlito reprend de la lumière et les vagues qu'il s'évertue à ne pas faire le rattrapent malgré tout, ce n'est pourtant pas faute de mener la vie la plus discrète qui soit mais se faire oublier le garçon n'y parvient pas totalement, confirmant sans doute que le fait d'être resté dans le pays où sa tourmente a vu le jour n'était pas son idée la plus brillante, non plus. Il suppose que Marceline l'aurait fui comme la peste si elle avait su le tiers de ce passé honteux qu'il trimballe et les premiers mots de l'actrice ne sont pas pour le rassurer, quand bien même Carl les attend. « Non, probablement pas, je suis une femme, j’ai trop de méfiance envers les hommes, alors… » Baissant les yeux et laissant échapper un soupir, le garçon accuse le coup. C'est normal bien sûr, aucune femme ne se sentirait en sécurité auprès d'un spécimen comme lui et pourtant, Carl le jure, ses intentions n'ont jamais été mauvaises envers quiconque. Il ne sait simplement pas aimer sans que ce ne soit trop et mal, ne sait pas s'attacher sans finir proprement obsédé et cette pauvre candidate qui en a fait les frais à l'époque n'avait elle aussi rien demandé. Comme Marceline elle s'est un beau jour retrouvée avec un garçon beaucoup trop intense sur le dos et si l'expérience a été compliquée pour Carl, il faut imaginer à quel point elle a pu l'être pour Gemma. « Mais ça ne veut pas dire que je pense que tu mérites d’être harcelé et humilié, en ligne ou publiquement. Ce n’est pas ça qui va t’aider à changer ou qui va réparer quoi que ce soit pour l’autre fille… » Les yeux du bonhomme remontent lentement vers elle tandis que ses lèvres s'étirent en un très léger sourire, reconnaissant. « Merci. » Elle ne cède pas à la haine comme tant d'autres et notamment comme ces types qui auraient adoré lui faire sa fête ce fameux jour, et c'est sans doute ce que Carl avait besoin d'entendre. Pas qu'il n'est coupable de rien, pas qu'il a été injustement pointé du doigt pour des faits objectivement très graves, mais bien que d'autres réactions auraient été plus légitimes que celles qu'il a vivement suscitées. « Et je te dis ça en tant que personne qui a maintenant des million d’yeux braqués sur elle. J’espère que tu as pu t’excuser auprès de la candidate. Mais je suis désolé que tu ais vécu ça et que tu paies encore le prix deux ans après. » Désolée, elle n'a pourtant aucune raison de l'être alors que c'est lui qui aurait à l'inverse très largement de quoi s'excuser ce soir. D'avoir été un boulet à sa cheville, d'avoir aussi tant tardé à dévoiler cette sombre vérité et d'être tout simplement entré dans sa vie, ce qui n'était assurément pas un cadeau à lui faire. Quant à Gemma, la fameuse candidate qui lui a brisé le cœur bien avant elle... « J'ai pu m'excuser oui, mais y'a beaucoup d'autres choses que j'aurais voulu lui dire. J'espère juste que contrairement à moi elle entend plus parler de cette histoire, ça m'embêterait vraiment que ce soit le cas. » Ils ne sont plus en contact aujourd'hui et Carl n'espère plus la retrouver, il ne tente d'ailleurs pas en se disant que la moindre des choses est désormais de la laisser respirer car Gemma a été entrainée dans une tornade médiatique sans précédent par sa faute, sans qu'il ne connaisse les répercussions actuelles pour elle. S'il souhaite une chose c'est simplement qu'elle soit heureuse, tout comme il voudrait que Marceline le soit même si ce doit être très loin de lui. Mais si cette dernière ne le perçoit pas comme un monstre c'est peut-être parce qu'elle a appris à le connaître sans rien savoir de tout ça et cette idée lui redonne un semblant d'espoir, sans pour autant s’empêcher de s'en vouloir d'avoir fait un secret de son passé jusque là. Aurait-il dû tout avouer le jour où Marceline a volé à son secours afin qu'elle sache à qui elle venait de sauver la mise ? Possiblement mais Carl avait ses raisons de ne pas le faire, et de saisir cette opportunité qui lui était donnée d'être un serveur ordinaire à ses yeux plutôt qu'un garçon aux sinistres étiquettes. Ce n'est pas une chose dont il peut être fier mais entre se tirer une balle dans le pied en dévoilant son passé et se donner la chance de montrer une autre facette de lui-même, le choix était vite fait. « Je comprends, vraiment. Avant, je rêvais d’être connue et maintenant, j’adore rencontrer les gens qui ne savent pas qui je suis. C’est reposant. » Elle le comprend une nouvelle fois et il ne cache pas en être heureux, à l'image de son regard s'illuminant aux mots de l'actrice dont la tolérance n'en finit plus de le toucher. Il n'en a pas l'habitude et n'estime pas forcément le mériter non plus mais bon sang, ce qui est reposant c'est aussi d'exister à côté de ses déboires comme si pour la première fois, ces derniers ne le définissaient pas. C'est Carl qui est assis à côté d'elle ce soir, juste Carl, et cette nuance change évidemment tout.

Ce n'est peut-être pas le moment de lui demander une dédicace mais qu'importe, il regrettera de ne pas l'avoir fait s'il ne profite pas de l'instant et de cet échange qui sera peut-être leur dernier. Oh, il est à vrai dire très loin de le souhaiter mais il ne peut pas prédire de quoi leur relation sera faite ensuite, ni même si Marceline sera prête à garder un garçon comme lui dans sa vie. Ils s'étaient éloignés l'un de l'autre avant que le destin ne se charge de les réunir et Carl n'ignore pas que tout était de sa faute, ce qu'il peut en revanche se promettre c'est qu'il ne prendra pas la fuite ce soir mais dans l'hypothèse où l'actrice entreverrait un futur dont il ne ferait pas partie, le garçon s'assure de garder d'elle un souvenir en plus de tous ceux peuplant déjà son esprit. Son regard détaille alors l'inscription que Marceline lui dédie, un porte-bonheur trouvant aussitôt un sens à ses yeux et dont Carl ne risque pas de se défaire de sitôt. Ces mots lui rappellent aussi pourquoi l'actrice était sa cliente préférée quand bien même il ne risque pas de l'oublier, pas de quoi relancer heureusement son intérêt obsessionnel pour elle mais de quoi le conforter, par contre, dans sa très haute estime de Marceline. Le CV soigneusement récupéré et longuement admiré, Carl est finalement surpris d'entendre que sa voisine de tabouret le trouve changé. Il n'en a pas l'impression pour sa part et déplore même de faire du surplace dans l'ensemble de sa vie mais il n'est sans doute pas très objectif, ni le mieux placé pour constater des changements qu'un regard extérieur aurait bien plus de facilité à capter. « C’est parce que c’est plus dur de voir la différence au jour le jour. C’est plus frappant pour moi qui ne t’avais pas vu depuis longtemps. » Il hoche doucement la tête, saisissant que Marceline se base sur la dernière image qu'elle avait gardé de lui et appréciant tout compte fait cette évolution qu'elle souligne, même s'il aimerait en être conscient lui aussi. « Oh, je vois. Et peut-être que tu me trouveras encore plus changé la prochaine fois, du coup. » C'est ce qu'il espère bien sûr, sous-entendant sans toutefois le dire qu'il aimerait que leurs chemins ne soient pas amenés à se séparer ce soir. Marceline semble adhérer à cette version de lui, plus assurée comme elle dit et Carl n'a pas souvent l'occasion de se dire qu'il s'améliore dans quelque chose, une progression qu'il doit sans doute à ses entrevues avec Naomi et au travail sur lui-même effectué à ses côtés, qu'il n'ose toutefois pas détailler face à l'actrice. Il voit quelqu'un et cette personne l'aide à mieux appréhender celui qu'il est dans l’optique de plaire à d'autres, Carl n'en dira pas plus mais l'essentiel est là, à son sens tout du moins. « Eh ben ça a l’air de fonctionner. Même si je pense que tu devrais parler à un spécialiste, oui, même si ça fait peur, je suis sûre que ça pourrait aider. » C'est ce qui l'attend et ça, Carl en est bien conscient. La prochaine étape devra être celle-ci, il la craint encore beaucoup aujourd'hui mais Marceline pense elle aussi qu'il gagnerait à consulter, le lui conseillant en douceur à l'inverse de tant d'autres. Cette idée passe forcément bien mieux quand Carl n'est pas brusqué car s'il lui est arrivé de se braquer plus d'une fois sur la question, ce n'est pas le cas ce soir avec cette bienveillance dont fait preuve l'actrice. « Je devrais oui, je l'ai promis à quelqu'un de toute façon. » il souffle avant de hausser les épaules, pas disposé à rompre sa promesse mais désireux malgré tout de prendre encore son temps. Ce n'est pas une petite décision qui l'attend, c'est au contraire le plus grand pas en avant que le garçon pourrait entreprendre et c'est bien ce qui le rend si hésitant. Ses prochains mots adressés à Marceline ne pourraient pas être plus sincères car son bonheur, Carl ne veut vraiment que ça. Les choses sont actuellement compliquées avec sa petite amie mais il veut croire qu'elles peuvent encore s'arranger, glissant alors l'idée qui lui vient sans pouvoir toutefois juger de ce qu'elle vaut. Une lettre écrite à celle à qui on ne parvient plus à parler, c'est très certainement ce qu'il ferait s'il se retrouvait dans l'incapacité de dialoguer avec cette copine que lui n'aura jamais et le fait que l'actrice ne désapprouve pas automatiquement la chose le persuade au moins qu'il n'a pas encore sorti une bêtise plus grosse que lui. « Je pense qu’elle me rirait au nez si je lui donnais une lettre. Dis comme ça, on dirait qu’elle est affreuse, mais vraiment, c’est juste qu’elle est… Comment dire… La vulnérabilité émotionnelle, ce n’est pas trop son truc. Et c’est ok, on est tous différents. C’est juste que… » Il ne la trouve pas affreuse cette petite amie qu'il aurait autrefois eu des raisons de détester par principe car avec le recul pris et son cœur officiellement guéri, le garçon peut aborder les choses sous un angle bien plus objectif. Cette fille n'est sans doute pas insensible à ces problèmes qu'elles rencontrent, il préfère croire pour sa part que son cœur est entouré de remparts que l'actrice a encore du mal à enjamber. « C’est bête mais je crois qu’on est pas très bien assorties. » Cette fois, Carl grimace car ce qu'il entend n'est pas bête non, juste navrant. « Faut pas dire ça, peut-être que.. vous vous complétez aussi ? » On peut compter sur lui pour s'évertuer à voir le positif là où Marceline ne semble plus vraiment le voir car les histoires qui finissent bien, le garçon y croit surtout pour les autres. « Mais je l’aime. » Le sourire que ces paroles lui inspirent est aussi triste qu'attendri car tout ça lui rappelle qu'il désespère d'entendre de tels mots à son sujet, incapable d'imaginer qu'un jour quelqu'un puisse l'aimer comme Marceline semble aimer cette fille. Mais elle est amoureuse et mérite désormais d'être heureuse, c'est ce que Carl choisit d'en conclure alors qu'il reprend, après quelques secondes de silence. « Marceline ? » Son regard ne fuit pas, sa voix ne déraille pas et ses mains ne tremblent pas, non plus. « J'aimerais beaucoup qu'on reste amis. » En admettant qu'elle l'ait précédemment considéré comme tel, et en admettant bien sûr qu'il en soit assez digne. « Même si je viens pas travailler ici, ça me ferait au moins plaisir qu'on reste en contact. Mais ça, c’est seulement si tu le veux toi aussi. » C'est une évidence mais il la souligne malgré tout, insinuant qu'une autre option existe et que celle-ci consiste plutôt à le sortir définitivement de sa vie. Ce n'est pas à lui de décider de la suite des choses, il le sait bien, et s’ils devaient en rester là Carl ne repartirait au moins pas les mains vides. « Et pour le porte-bonheur.. merci, vraiment. Tu peux être sûre que je le garderai avec moi celui-là. » Autrement dit ce n'est pas un CV qu'il donnera à un employeur malgré la note qui y figure, car aucune personne dans cette ville ne pourrait de toute façon croire qu'un garçon comme lui puisse être recommandé par la grande Marceline Griffiths. Ce porte-bonheur, Carl sait surtout qu'il en aura besoin car la chance ne lui a jusqu'ici jamais vraiment souri. Le voilà donc béni par l'actrice avec toute la symbolique qu'il se plait déjà à y voir car si celle-ci semble transformer tout ce qu'elle touche en or, il n'est pas loin de rêver qu'elle puisse en faire autant avec lui. Sa sauveuse un jour, sa sauveuse toujours.


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Marceline Griffiths
Marceline Griffiths
la furie de vivre
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ÂGE : 32 ans, née le 2 avril. Une fille l'a plantée en date quand elle a appris que Marceline était bélier, ascendant lion et lunaire scorpion.
SURNOM : Les gens dans la rue l'appellent souvent Lizzie, à cause du personnage qu'elle a joué dans la série Netflix "Together". Les gens qui l'aiment, ou qui veulent l'embêter, l'appellent Marcel.
STATUT : En roue libre* (*flirte avec son ex-situation ship mariée, couche avec sa co-star, pleure dans les bars en pensant à sa dernière rupture)
MÉTIER : Actrice contrariée par la célébrité soudaine. Elle a commencé à se faire un nom dans le milieu du théâtre, et elle a percé à l'écran en étant la vedette de la mini-série Netflix "Together" pour laquelle elle a gagné un golden globe. Actuellement en tournage pour l'adaptation du livre de l'ex de son ex (cherchez pas). Prof de théâtre bénévole à Manzili.
LOGEMENT : Elle s'enterre les dimanches dans une maison colorée au 12 Hardgrave Road, à West End.
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POSTS : 889 POINTS : 330

TW IN RP : problèmes familiaux, dépendance affective, alcool, homophobie, surexposition médiatique, cœur d'artichaut
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : esfp | vétérante tumblr & avide lectrice de fanfiction | charmante, drôle, piquante, caractérielle | theater kid at heart & fan invétérée de Glee | toujours partante pour un gin tonic, une soirée, un karaoké | chanceuse en carrière, malheureuse en amour | ses amis sont sa chosen family | très (trop) intense | adore la couleur, pour ses habits ou sa déco | a peur de l'abandon | habituée à la compétition familiale nocive | "i'm a mirrorball, i'll show you every version of yourself tonight"
DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible
CODE COULEUR : écume les karaokés de Brisbane en #ff6699
RPs EN COURS : (07) Mac 05 | Dina 02 | Jesse 02 | Lena 01 | Nina 01 | Mabel 13 | Movie Drama Club

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MABEL "Do you ever stop and think about me? When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant schemes, and damn, Dorothea, they all wanna be ya, but are you still the same soul I met under the bleachers?"

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MAC "Didn't they tell us don't rush into things? Didn't you flash your green eyes at me? Haven't you heard what becomes of curious minds? Ooh, didn't it all seem new and exciting? I felt your arms twisting around me, I should've slept with one eye open at night."

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LENA "We ditch the whole scene and end up dreaming, instead of sleeping, we're happy, free, confused, and lonely in the best way, it's miserable and magical, tonight's the night when we forget about the heartbreaks"


RPs TERMINÉS : Dina 01 // Jesse 01 // Spencer 01 Spencer 02 // Mabel 01 Mabel 02 Mabel 03 Mabel 04 Mabel 05 Mabel 06 Mabel 07 Mabel 08 Mabel 09 Mabel 10 Mabel 11 Mabel 12 // Mac 01 Mac 02 Mac 03 Mac 04 // Jiyeon 01 Jiyeon 02 Jiyeon 03 Jiyeon 04 Jiyeon 5 Jiyeon 06 Jiyeon 07 // Griffiths 01 Griffiths 02 Griffiths 03 Griffiths 04 // Carl 01 Carl 02 Carl 03 Carl 04 // Maddy 01 Maddy 02 Maddy 03 Maddy 04 Maddy 05 // Deklan // Ysis // Muiredach 01 Muiredach 02 // Raphael 01 // Andy 01 Andy 02 Andy 03 Andy 04 Andy 05 Andy 06 Andy 07 Andy 08 Andy 09 & Olivia Andy 10 Andy 11 // Gina 01 // Helen 01

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Message(#)since the twist of fate (Carl) EmptyLun 12 Juin 2023 - 10:46


since the twist of fate
Oh, a simple complication
Miscommunications lead to fall out
So many things that I wish you knew
So many walls up I can't break through



Je me demandais ce que cette fille, victime des obsessions de Carl, dirait de la situation si elle était devant moi. Evidemment, ce n’était pas mon rôle d’absoudre Carl de ses erreurs, et pendant un instant je me demandais même s’il enjolivait l’histoire, comme les hommes savent faire pour s’excuser sans vraiment le faire, mais Carl était trop sincèrement maladroit pour être un manipulateur, j’en étais certaine. Non, il était simplement le produit d’une société qui ne savait pas éduquer les hommes et protéger les femmes, une sorte de dommage collatéral qui souffrait lui-même de son incapacité à relationner avec les femmes. J’espérais de tout coeur qu’il ne tombe jamais sur les communautés d’incels en ligne qui se seraient fait un plaisir d’expliquer à Carl que le problème, c’était les femmes, mais de ce que je comprenais, Carl se tournait plutôt vers des ressources qui l’aideraient. Sa position envers moi semblait changée, différente, et je ressentais ce même petit éclat que j’avais eu après la représentation au théâtre, quand nous avions discuté de nos familles brièvement et que j’avais lu dans ses yeux que quelque chose en lui me comprenait, et inversement.

J’étais persuadée que Sam, mon agente, fronçerait les sourcils à l’idée de me voir discuter et sympathiser avec quelqu’un qui avait un passif de stalker, moi qui avait dû aller à la police pour signaler que l’un d’eux m’avait littéralement cambrioler. Mais je n’étais jamais été très raisonnable relationnellement parlant, peu importe les red flags et les doutes, si quelqu’un touchait mon coeur et ma sensibilité, je voulais lui parler, je ne savais jamais faire demi-tour - n’était-ce pas pour ça que j’avais d’affreux goûts romantiquement, que je ne savais jamais me protéger ?

« Marceline ? » J’haussai un sourcil, surprise de l’assurance avec laquelle Carl venait de prononcer mon prénom. « J'aimerais beaucoup qu'on reste amis. Même si je viens pas travailler ici, ça me ferait au moins plaisir qu'on reste en contact. Mais ça, c’est seulement si tu le veux toi aussi. » Ah, et dire qu’il n’avait pas eu l’impression de changer, alors qu’en réalité le Carl d’il y a quelques mois n’aurait jamais eu le cran de demander une telle chose ! J’eus un sourire amusé, un peu touchée par le courage dont Carl faisait prendre. « Et pour le porte-bonheur.. merci, vraiment. Tu peux être sûre que je le garderai avec moi celui-là. » Je fis un signe de la main vers le CV que je lui avais dédicacé, agitant mes doigts pour que Carl me le donne à nouveau, avec un stylo. Je rajoutai en dessous de mon petit mot un numéro de téléphone - ce n’était pas mon numéro perso, pas encore, mais ce n’était pas non plus le numéro de mon agente, non, c’était mon téléphone d’entre-deux, quand je n’étais pas encore sûre de pouvoir confier le mien sans qu’il se retrouve sur twitter. « Tu m’écris quand tu as l’adresse de ton nouveau boulot, et je passerai pour qu’on prenne un cocktail de célébration, ok ? » Dis-je avec un petit sourire avant de rajouter : « Et tu sais que je bloquerais ton numéro si ça devient étrange, mais pour l’instant, je ne m’en inquiète pas. » Après tout, je pensais ce que j’avais dit, qu’il avait l’air changé. Je lui tendis ma main pour qu’il la serre : « Deal ? »


Terminé @Carl Flanagan I love you
(j'avais zappé que je n'avais pas encore conclu ce rp donc désolée du retaaaard)



hand on the throttle, thought i caught lightning in a bottle
but it's gone again and it was written, i got cursed like Eve got bitten, oh, was it punishment? pad around when i get home, i guess a lesser woman would've lost hope, a greater woman wouldn't beg, but i looked to the sky and said, please, i've been on my knees, change the prophecy, don't want money, just someone who wants my company


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