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 an epoxy to the world and the vision we've lost (damon #1)

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Message(#)an epoxy to the world and the vision we've lost (damon #1) EmptyDim 27 Nov 2022 - 17:32

D’une manière presque nerveuse, je ne cesse de faire tourner le stylo logé entre mes doigts. Exercice perfectionné par des années d’ennuis lors de mon parcours scolaire et de nombreuses nuits sans sommeil lorsque je rêvais d’écrire toutes les idées qui pouvaient bien me passer par la tête sans jamais trouver le mot parfait pour bien débuter. Aujourd’hui, la mine de mon stylo est plusieurs fois venu rencontrer le papier tacheté de l’un de mes plus vieux carnets, sans jamais former le moindre mot cohérent. L’idée est là, je l’ai sur le bout de la langue, au bord de la plume, mais tout s’emmêle dans un brouillard épais dès que je cherche à former une phrase cohérente. Je pensais en avoir fini avec cette période instable parsemée d’embûches et de blocage en tout genre, j’étais persuadé d’avoir trouvé la clé pour enfin tout coucher sur le papier. Il faut croire que je m’étais mis le doigt dans l’œil, aveuglé par cette accalmie qui m’avait donné le courage de me lancer à nouveau dans ce projet. Ou bien cette fichue idée était tout simplement maudite, jamais destinée à voir le jour ailleurs que dans mes rêves. Je refuse encore d’en arriver à une telle conclusion entêtée à l’idée voire cette histoire prendre son envol pour aller se loger dans l’esprit des lecteurs. Alors en attendant, je m’efforce de passer plusieurs heures par jour à donner un sens quelconque à mes idées, à tenter de suivre ce fil rouge qui, je le sais, est le bon. « Wyatt tu vas être en retard. » Plongé dans mes pensées, perdues dans mon monde imaginaire au milieu de mes personnages, je n’ai pas vu Rosalie qui se tient dans l’encadrement de la porte depuis ce qui semble être de longues minutes déjà. Un coup d’œil à ma montre me prouve qu’elle a raison et je finis par jeter mon stylo dans le pot à crayon dans un soupir. « Je vais lui faire perdre son temps. » J’étais sûr de moi lorsque j’ai décidé de contacter le Williams, je m’étais persuadé qu’avoir un binôme dans cette aventure pourrait m’aider, comme avant, quand Ariane voulait encore remplir le rôle à mes côtés. Je ne sais pas réellement ce que je cherche, je n’ai aucune idée de comment réellement présenter cela, mais au fond de moi, je sais que je ne suis pas fait pour écrire seul dans un coin. Rosalie pourrait remplir le rôle, mais pour le bien de notre relation, je me refuse à lui demander cela. On a déjà vu ce que cela pouvait donner par le passé et j’ai besoin de faire cela en dehors de la maison, loin d’elle et de son avis à jamais biaisé sur tout ce que je pourrais un jour produire. « T’aimerais pas qu’on te pose un lapin. » Et Dieu que je déteste quand elle pointe les choses de cette manière si juste.

Elle n’est plus à mes côtés dans la voiture, Rosalie, pour me pousser à sortir du véhicule et à traverser la rue pour entrer dans le café. Je prends juste une seconde pour remettre mes idées en place. Ce n’est qu’une première étape, une façon de voir les choses, de lui présenter mon idée. Rien n'est fait, rien ne me dit qu’il sera réellement intéressé et depuis quand Wyatt Parker recule devant quelque chose ? Ma confiance en moi, c’est toujours trouver ébranler dès qu’il s’agit de me faire confiance dans mon écriture et maintenant, je vais devoir exposer cela à un inconnu. Un coup de klaxon plus loin dans la rue me sort de mes pensées et me force à entrer en action. Je ne vais pas reculer devant un rendez-vous que j’ai moi-même initié. Il en est hors de question.

Une fois dans le café, je réalise que je ne sais absolument pas à quoi ressemble ce fameux Damon. On s’était tout simplement donner rendez-vous ici, mais l’établissement est assez rempli à cette heure de la journée et me voilà a observer chaque table avec attention. Après avoir éliminé tous les groupes, il ne reste que deux garçon assis seul à une table. Si j’hésite un instant, je finis par m’avancer vers l’un d’eux sans vraiment savoir si mon choix est le bon. « Damon Williams ? » Lorsqu’il relève les yeux vers moi, je comprends avoir visé juste. « Wyatt Parker. » que j’annonce tout en lui tendant ma main droite. « Désolé, du retard, je n’ai pas vu l’heure passée. » J’aurais pu faire mieux pour une première impression. « Est-ce que tu veux un café ? » Je n’ai pas envie de m’ennuyer avec les formules de politesse, le gamin est plus jeune que moi et on ne va pas s’embarrasser avec les courbettes souvent imposées par la société. « C’est moi qui offre. » que je finis par ajouté en sentant une certaine hésitation dans sa posture. Je réalise qu’il peut être encore aux études et donc attentif à son compte en banque.

@damon williams :l:
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Damon Williams
Damon Williams
l'héritier du vide
  
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ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07).
SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021).
STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme.
MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions.
LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing.
never be so polite, you forget your power (never wield such power, you forget to be polite)
POSTS : 7554 POINTS : 290

TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales).
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.
CODE COULEUR : navy.
RPs EN COURS :
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sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.

NaNoWriMo 2021
NaNoWriMo 2022

(huit) - present: lilymegan #37norah #2olivia | past: gideonisabel | alternative: diego (jd)megan #36 (jd)

TELEPHONE :
ambrosemegan

RPs EN ATTENTE :
césar #2

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chronologie des sujets à jour (lolz) dans ma fiche de liens.

evermore:


what did the buffalo say to his son when he left for college ?:


AVATAR : rudy pankow.
CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars).
DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 01/11/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t34617-take-me-to-the-lakes-where-all-the-poets-went-to-die-damon
https://www.30yearsstillyoung.com/t50750-
https://www.30yearsstillyoung.com/t48007-damon-williams

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Message(#)an epoxy to the world and the vision we've lost (damon #1) EmptyVen 9 Déc 2022 - 3:56


an epoxy to the world and the vision we've lost
(c) harley
lieu: death before decaf, west end.

***

Bien sur que Damon connaissait le Death Before Decaf. Il avait même eu un petit rire presque nerveux lorsqu’il avait vu le nom du lieu où ce fameux écrivain voulait le rencontre. De tous les endroits qui existaient dans cette grande ville, il avait fallu que Wyatt choisisse de venir ici: le café-bar de feu-le-frère de la future-ex-femme de son soit-disant père, devenu le café-bar de l’actuelle copine du père de son demi-frère par alliance ? Ce n’étaient pas les dénominations étranges qui manquaient, pour cette situation, et presque toutes donnaient des frisons dans le dos du jeune italien - Dieu, que les choses pouvaient être étranges parfois. Il manquait plus que Wyatt lui annonce qu’ils se connaissaient déjà de loin en réalité et Damon allait remettre en question la réelle taille de l’Australie, à cette allure là. Il chassa ces quelques pensées d’un revers de la main: il délirait complètement. C’était là l’appréhension de cette rencontre qui lui faisait perdre la tête, penser de travers. Peut-être que pour Parker, ce lieu de rendez-vous et la discussion qui allait avoir lieu entre eux n’était rien, mais cela pouvait représenter un véritable tournant dans la vie de Damon. Alors bien sur, il jouait nerveusement avec ses doigts, tirant sur le moindre fil non-existant de son jeans qu’il avait mis pour une fois pour paraitre plus à l’aise - il ne voulait pas avoir l’air d’un gamin coincé comme il savait que c’était le cas dans un costume. Wyatt se faisait en retard et bien sur qu’il se dit qu’il lui avait posé un lapin; qui voudrait bien se lancer dans la moindre aventure avec lui, de toutes façons, jeune homme parmi tant d’autres dans cette marée humaine ?

« Damon Williams ? » Il avait fini par arrêter de regarder en direction de la porte d’entrée du bar comme un demeuré, et s’était simplement muré dans son angoisse grandissante. Lorsqu’il entendit son nom, son regard se releva vers l’homme qui arrivait à ses côtés, alors qu’il se releva de sa chaise comme s’il était monté sur ressorts. « Wyatt Parker. » Il ne l’avait donc pas vraiment oublié, alors, puisqu’il tenait devant lui finalement. Cela ne devait pas pour lui annoncer de bonnes nouvelles, Damon en était persuadé, mais au moins il pouvait désormais mettre un visage sur un nom et c’était toujours mieux que rien. Il serra la main que le brun tendait dans sa direction, tentant tant bien que mal d’étirer un maigre sourire sur ses lèvres - crispé, mais au moins il était là. « Enchanté. Damon. Mais, euh… Vous le savez déjà. » Heureusement que les températures étaient plutôt agréables en cette journée d’été pointant le bout de son nez, sinon Damon aurait eu en prime les mains moites et la situation aurait encore plus gênante qu’elle ne pouvait déjà l’être.

« Désolé, du retard, je n’ai pas vu l’heure passée. » L’italien ne perdit pas un instant pour secouer sa tête aux paroles de Wyatt. « Y’a pas de soucis. » Il venait juste de passer les vingt dernières minutes à se faire un sang d’encre et à remettre en question tous ses choix de vie, mais ce n’était pas si important puisqu’il savait d’avance que ce n’était pas une rencontre qui se solderait par une victoire - il s’était fait à l’idée deux minutes avant l’arrivée de Parker à ses côtés. « Est-ce que tu veux un café ? C’est moi qui offre. » Hésitant un instant - un Scotch aurait été davantage à sa place en cet instant, pour ne pas alimenter davantage la nervosité dont il faisait preuve mais il ne pouvait se permettre une telle réplique -, Damon finit par hocher doucement la tête. « Un café, avec plaisir. » Il remarqua bien sur que l’homme face à lui avait utilisé le tutoiement, là où il s’était encombré du vouvoiement sans se poser la question à deux fois. Etait-ce parce-qu’il était extrêmement mal à l’aise de cette rencontre de son côté, ou simplement la différence d’âge entre eux deux qui biaisait les points de vue ? « Mais pas besoin de m’offrir le café. Je peux l’offrir, aussi. » Parce-que ce serait surement même la chose la plus correcte à faire, de sa part à lui, à sa place. En réalité, il n’avait eu que très peu d’entretiens professionnels dans sa courte vie, et surtout il n’en avait connu aucun qui puisse le toucher autant personnellement dans la même lancée; alors il était possédé d’un mal-être évident, ressortant par tous les pores de sa peau, ne lui permettant pas de se rappeler comment agir correctement. « C’est toi qui m’accorde du temps, je peux payer le café. » Il avait statué pour l’utilisation du tutoiement en retour, entre temps; changement de plans. « Sauf si c’est pour annoncer des mauvaises nouvelles, dans ces cas là c’est toi qui paies. » Il avait l’air si idiot, à tenter l’humour, à presque forcer son sourire en cet instant. Si Wyatt avait le moindre doute quant à sa présence ici en cet instant, c’était sur qu’il allait se dire qu’il perdait son temps en moins de temps qu’il n’avait pu anticiper.






:rainbow::




Dernière édition par Damon Williams le Jeu 27 Juil 2023 - 22:03, édité 1 fois
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Message(#)an epoxy to the world and the vision we've lost (damon #1) EmptyDim 8 Jan 2023 - 19:05

Lorsqu’il a fallu convenir d’un lieu de rendez-vous, je n’ai pas réfléchi bien longtemps, sélectionnant le café pour sa situation géographique plutôt centrale et parce qu’il a longtemps été le QG de mes sessions de réflexions en tout genre. Aujourd’hui, tandis que je passe la porte et commence à scanner la salle des yeux, je réalise que l’endroit n’était probablement pas idéal afin de refléter un sérieux professionnel. Jules aurait sans doute préféré que je choisisse le café attenant à un hôtel de luxe ou bien n’importe quel lieu reflétant un sérieux d’un autre standing. À bien y réfléchir, elle aurait aussi probablement apprécié l’idée de me voir arriver rasé de près et coincé dans un costume plutôt que vêtu du jean que j’avais choisi de manière complètement aléatoire ce matin et qui était simplement accompagner d’un tee-shirt blanc basique. Le jeune homme paraissait déjà douté de mon sérieux au travers de quelques emails que nous avions échangé et je n’apporte rien pour réellement le rassuré. Dans un geste un peu vain, je me penche vers l’avant afin de faire retomber mon jean par-dessus mes vieilles boots fatigués par le temps. Je tire sur mon haut et passe une main dans mes cheveux avant de m’approcher de celui qui semble m’attendre depuis plusieurs minutes. « Enchanté. Damon. Mais, euh… Vous le savez déjà. » - « Effectivement. » J’accompagne mes paroles d’un léger sourire cherchant dans un premier temps à vouloir détendre Damon qui me paraît être extrêmement tendu. L’espace d’un instant, j’essaye de me souvenir la première fois où j’ai eu rendez-vous avec un éditeur. Ma mère m’avait forcé à porter une chemise et j’avais rencontré un homme aux cheveux grisonnant qui ne cessait de jouer avec sa Rolex et qui m’avait préféré parler chiffres et rendement avant d’aborder mon travail. Il était hors de questions que je tombe dans ce genre de cliché que la société a toujours semblé vouloir nous imposer. Loin de moi l’idée de prendre du plaisir à voir un jeune s’angoisser à la simple idée de présenter son travail.

« Un café, avec plaisir. » Je crois que l’on va cruellement avoir besoin d’un peu de caféine pour tenter de détendre un peu l’ambiance. Alors que je me tourne afin de trouver quelqu’un du personnel, j’entends Damon s’agiter sur sa chaise. « Mais pas besoin de m’offrir le café. Je peux l’offrir, aussi. » Je fronce les sourcils, mais remarque la détermination qui semble animer ses traits. « C’est toi qui m’accorde du temps, je peux payer le café. » Je hoche la tête avant de prendre place face aux Williams tandis qu’un serveur s’avance vers nous. « Tu n’as vraiment pas besoin de me cirer les pompes, je t’assure. » Dans le fond, j’ai parfaitement conscience que ce genre de familiarité n’a pas sa place dans un entretien comme celui pour lequel je l’avais initialement convié, mais il m’est difficile de jouer un rôle encore plus de vouloir m’imposer comme un quelconque patron ayant l’ascendance sur les autres. « Sauf si c’est pour annoncer des mauvaises nouvelles, dans ces cas là c’est toi qui paies. » Sa petite remarque m’arrache un faible éclat de rire. « Je ne me déplace pas pour les mauvaises nouvelles. » Il comprendra peut-être que je ne suis pas là pour lui faire perdre son temps et surtout que je déteste perdre le mien. Damon paraît être présent uniquement pour entendre quelqu’un dénigrer son travail et tout dans son expression me rappelle de vieux souvenirs. Je n’ai pas l’intention de lui dépeindre un avenir brillant en lui promettant monts et merveilles, mais j’ai relu son manuscrit et une chose reste indéniable, le gamin sait écrire.

Une fois que le serveur a pris nos commandes, un léger silence s’installe à la table. Une fois de plus, je ne sais absolument pas comment démarrer tout cela et tout ce que mon esprit arrive à enregistrer, c’est le bruit de la jambe de Damon qui s’agite sous la table. « Écoute, j’ai jamais fait ça. » Demander un entretien à qui que ce soit et surtout prétendre pouvoir discuter du travail d’un autre écrivain. « Je suis pas là pour te promettre quoi que ce soit en ce qui concerne la maison d’édition, je pense que Jules va revenir vers toi. » Elle m’avait dit de ne pas intercepter le manuscrit du Williams, elle m’avait fait part de son souhait de le choisir lui comme gagnant du concours et j’ai parfaitement conscience de venir un peu lui voler son candidat, mais ce n’était qu’une première rencontre après tout. « Mais, j’ai lu le manuscrit que tu as déposé pour le concours et tu as clairement une plume intéressante ! » L’univers de son livre est clairement éloigné de ce que j’ai pour habitude d’écrire, mais il avait réussi à capter mon attention malgré cela. « C’est ton premier ? » J’ai besoin de savoir s’il avait décidé d’amener son tout premier écrit ou bien si, comme moi, il avait tout un tas d’autres manuscrits qui prenait la poussière chez lui.
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Message(#)an epoxy to the world and the vision we've lost (damon #1) EmptyLun 16 Jan 2023 - 5:11


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(c) harley

***

« Effectivement. » Heureusement qu’il ajouta à cette remarque un petit sourire, car sinon Damon aurait été capable de glisser sur sa chaise our se cacher sous la table tant il se sentait idiot en cet instant: l’homme l’avait appelé par son prénom une poignée de secondes plus tôt, démontrant ainsi qu’il le connaissait déjà parfaitement, pas besoin de se présenter de nouveau ensuite.

De toutes façons, d’une manière bien plus générale, le jeune italien n’était en rien à l’aise avec ce rendez-vous, même s’il l’avait accepté et qu’il était partant pour ce dernier. Simplement, la nervosité dont il faisait preuve était pathétique à voir et transpirer par tous les pores de sa peau. Wyatt allait le prendre pour un abruti fini, à se comporter de la sorte. « Tu n’as vraiment pas besoin de me cirer les pompes, je t’assure. » Que ce dernier lui répondit lorsque Damon précisa qu’il pouvait payer le café. Secouant la tête rapidement après son commentaire, il plissa quelque peu le bout du nez. « C’est vraiment par politesse. » Parce-que de toutes façons, il ne savait cirer aucune pompe, ayant toujours été habitué à être bien trop poli pour que cela ne soit pas devenu maladif avec les années. Il était celui qui ne désirait pas déranger, Damon, surtout lorsqu’il savait que les enjeux pouvaient être importants. C’était de cette façon là qu’il avait été éduqué, et c’était de cette manière là qu’il se comportait depuis tout petit. Alors non, il n’agissait même pas de la sorte pour entrer dans les bonnes grâces de Wyatt, mais simplement parce-que là était son comportement naturel. Ca, et les blagues un peu nulles pour tenter de dissiper un peu de son malaise; ça eut au moins le don d’arracher un petit rire à l’homme face à lui. « Je ne me déplace pas pour les mauvaises nouvelles. » Cette remarque, cette précision même, arracha à son tour un petit sourire au jeune homme. Cela ne semblait peut-être pas grand chose comme précision, mais cela voulait au moins dire que Wyatt n’était pas là pour l’envoyer au tapis une bonne fois pour toutes: c’était plus que ce qu’il aurait pu avouer espérer.

Le serveur passa prendre leur commande, laissant dans son sillage un silence un brin gênant. Damon ne saurait comment le briser sans paraitre davantage pour un idiot, et puis il ne voulait pas couper l’herbe sous le pied de Parker: après tout, c’était lui qui avait proposé la rencontre et qui avait quelque-chose à lui proposer, et non l’inverse. « Écoute, j’ai jamais fait ça. » Il avait déjà mordu quatorze fois l’intérieur de sa joue pour être sur ne pas laisser échapper des paroles de stress juste pour combler le silence. « Je suis pas là pour te promettre quoi que ce soit en ce qui concerne la maison d’édition, je pense que Jules va revenir vers toi. » Jules, la petite brune qu’il avait rencontré lorsqu’il avait déposé son manuscrit sur place; celle qui se devait d’être chargée d’organiser tous les tenants et aboutissants du concours d’écriture auquel il avait participé donc. « J’attends pas de grandes promesses, donc c’est pas mal parti pour le moment. » Il tenta d’esquisser un petit sourire pas trop grimaçant. Il était honnête: il s’agissait là d’une rencontre, le reste serait précisé si besoin était par la suite.

« Mais, j’ai lu le manuscrit que tu as déposé pour le concours et tu as clairement une plume intéressante ! » Si le regard de Damon n’arrivait guère à se poser quelque part depuis plusieurs minutes, naviguant de point en point, en cet instant il fit un trajet directement jusqu’à accrocher celui de Wyatt. Oh, ce dernier ne pouvait pas savoir à quel point entendre des mots de cette sorte lui faisait du bien et pouvait être agréable ! Une certaine fierté souffla sur le coeur de l’italien alors que le rouge lui venait aux joues - jusque là, rien d’extraordinaire dans une journée de Damon. « C’est ton premier ? » Le serveur revint à ce moment là glisser les deux cafés sur la table - l’italien s’empressa de glisser un billet pour régler directement la note, faisant signe au serveur de garder la monnaie au passage. Il n’essayait en rien de prouver quoi que ce soit en agissant ainsi; simplement, c’était quelque-chose qu’il savait parfaitement faire payer la note et laisser un pourboire généreux, alors il se concentrait sur ce type de choses faciles là avant de passer aux questions qui, elles, l’étaient bien moins. Il ne parlait pas de ce qu’il pouvait écrire, parce-que c’était quelque-chose qu’il avait gardé pour lui juste maintenant. Alors, pour la seconde fois en peu de temps, se dévoiler quelque peu sur ce thème là n’était en rien facile. « Manuscrit ? Oui et non. » Il avait fait glisser l’une des deux tasses jusque Wyatt. « Le premier que j’ai fait lire oui. Que j’écris, non pas du tout. » Son doigt jouait en glissant le long du bord de la soucoupe, son regard se perdant dans la noirceur de la boisson chaude. « J’ai des pages et des pages de noircies chez moi. Des carnets, aussi. A la main, à l’ordi, qu’importe le support en fait: je couche par écrit la plupart des choses qui me passent par la tête. » Lorsque cela concernait des idées pour de futures histoires inventées, mais il avait également des pages et des pages de sa propre histoire personnelle couchée sur papier et qui formerait un roman bien sympathique, il fallait l’avouer. « Mais ouais, le manuscrit que j’ai déposé à la maison d’édition, c’est le premier que j’ose faire lire. » Parce-que Damon avait tellement peur des retours négatifs et des critiques qu’il avait préféré garder ça pour lui pendant tout ce temps, plutôt que de se risquer à s’ouvrir au reste du monde.






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Message(#)an epoxy to the world and the vision we've lost (damon #1) EmptySam 18 Fév 2023 - 18:47

Le début de la rencontre s’apparente à une véritable catastrophe, je n’ai clairement aucune idée de ce que je suis en train de faire et à voir les nombreuses hésitations du Williams, je ne suis clairement pas le seul dans ce cas. Je devrais être celui qui maîtrise l’exercice, j’ai été le chercher ce gamin, je lui ai envoyé un mail sur lequel j’avais passé des heures afin de sonner le plus professionnel possible et voilà que je me retrouve à bégayer face à lui pour savoir qui est l’idiot qui paiera le café en premier. Dans un raclement de gorge loin d’illustrer une image de mec tiré à quatre épingle, je tente de légèrement reprendre le dessus sur la situation. Certain, on paraît chacun être bien loin de notre zone de confort, mais j’avais envie de discuter avec Damon, j’ai sincèrement quelque chose à lui proposer et je ne vais pas partir sans avoir pris le temps d’engager une véritable conversation avec lui. « J’attends pas de grandes promesses, donc c’est pas mal parti pour le moment. » C’est la deuxième fois déjà que le jeune homme montre une certaine distance avec sa propre participation au concours. Je comprends qu’il avait trouvé le courage de venir déposer son manuscrit, mais qu’il avait perdu son courage dès lors qu’il avait franchi la porte dans l’autre sens. « Elle va me tuer si elle apprend que j’ai dit ça, mais… Jules est intéressé, vraiment. » Je n’avais aucun intérêt à lui raconter des bobards et j’espère qu’il l’aura compris. Jules n’avait pas voulu me laisser son manuscrit et ce n’était pas pour rien, mais je n’étais pas là pour discuter l’éventualité de ce que ferait ma collègue, elle est bien assez grande pour reprendre contact avec lui lorsqu’elle le jugera nécessaire.

Ce qui m’intéresse réellement, c’est la plume du jeune homme et l’intérêt que ses mots avaient su susciter chez moi quand je ne me suis jamais réellement soucié de ce que pouvais faire mes pairs durant toutes ces années. « Manuscrit ? Oui et non. » Donc il n’en était pas à son premier essai, dans le fond, je m’en doutais, ce qu’il avait amené pour le concours ce ne pouvait pas être un premier essai. « Le premier que j’ai fait lire oui. Que j’écris, non pas du tout. » Je hoche la tête, prenant le temps d’avaler une gorgée de mon café pour lui laisser l’occasion de m’en dire un peu plus sans jamais lui donner l’impression de le presser. « J’ai des pages et des pages de noircies chez moi. Des carnets, aussi. À la main, à l’ordi, qu’importe le support en fait: je couche par écrit la plupart des choses qui me passent par la tête. » Ce serait inapproprié d’exprimer mon affection pour le simple fait qu’il soit de ceux qui utilisaient encore un stylo et un papier pour coucher ses idées ? « Je collectionne les carnets remplis également. » que je préfère annoncer tout en pointant du doigt celui que j’avais amené avec moi. « Je suis l’enfer des éditeurs, je déteste écrire sur ordinateur. » J’ai toujours eu ce besoin d’écrire sur le papier ou avec la vieille machine à écrire qu’Ariane avait dégoter pour moi. Rosalie passe son temps à me planter son ordinateur sous le nez pour me rappeler que je dois retranscrire mes pages afin d’envoyer l’évolution de mon livre à Jules. « Mais ouais, le manuscrit que j’ai déposé à la maison d’édition, c’est le premier que j’ose faire lire. » Ce qui me rassure, c’est que Damon ne paraît pas être un de ces gamins trop sûr de lui, persuadé d’avoir écrit le prochain bestseller et arrogant dans sa manière de le présenter. Il se trouve à l’opposé de ce spectre, restant dans l’équipe de ceux qui n’auront jamais confiance en leur écrit et qui ne savait jamais trop comment les défendre. J’ai l’impression de me voir en lui et c’est presque rassurant. « Je suis clairement pas le public cible pour de la romance, mais ce que t’as écrit, on se fait très vite happer dans le récit. » Je n’irais pas lui dire que Jules m’avait empêché de lire la fin, parce qu’elle voulait se garder le manuscrit pour elle. De toute manière, j’avais eu assez sous la main pour savoir que j’avais apprécié. « C’est pas parfait, mais ton histoire était construite ça se sentait. » C’est toujours le plus important, avoir un fil rouge à suivre, quelque chose qui tenait l’attention du lecteur. « Enfin, je suis pas vraiment venu pour te donner un cours, t’as clairement pas besoin de ça et je suis absolument pas un éditeur. » Je ne l’ai jamais été et je ne le serais probablement jamais, mon truc, c’est écrire, même si ces derniers temps ça, c’est transformer en mon enfer personnel. « Mon dernier roman a eu un certain succès, assez pour me donner l’occasion de publier autre chose et rapidement. » Je n’ai pas la prétention d’être un auteur à succès, loin de là, mais il est clair que ma dernière publication a su me donner un coup de main pour la suite. « J’ai mon idée depuis des années, peut-être trop d’années en fait, parce que maintenant, je suis bloqué, rien me paraît être assez cohérent pour continuer et… » Et te perds pas trop dans ce que tu veux lui dire Wyatt. « J’ai conscience que l’on évolue pas dans les mêmes genres, mais on m’a dit que… Enfin, je pensais que travailler avec un autre écrivain, quelqu’un qui a un point de vue extérieur, ça pourrait aider. » Je crois qu’il ne va rien comprendre, et pourquoi je suis aussi handicapé pour expliquer un truc qui me paraît pourtant si simple dans mon esprit. « T’as déjà entendu parler des ghosts writer ? » Je déteste ce terme, mais il fallait bien nommer les choses une bonne fois pour toutes.
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Damon Williams
Damon Williams
l'héritier du vide
  
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ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07).
SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021).
STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme.
MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions.
LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing.
never be so polite, you forget your power (never wield such power, you forget to be polite)
POSTS : 7554 POINTS : 290

TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales).
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.
CODE COULEUR : navy.
RPs EN COURS :
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sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.

NaNoWriMo 2021
NaNoWriMo 2022

(huit) - present: lilymegan #37norah #2olivia | past: gideonisabel | alternative: diego (jd)megan #36 (jd)

TELEPHONE :
ambrosemegan

RPs EN ATTENTE :
césar #2

RPs TERMINÉS :
ambroseambrose #2ambrose #3ambrose #4angus › angus #2 › angus #3angus #4 › angus #5auden › auden #2 › auden #3auden #4auden #5auden #6auden #7auden (sld)auden #9auden #10cesarcharlie › charlie #2charlie #3charlie #4julietjules #2 › jomaisiemeganmegan #2megan #3megan #4 › megan #5megan #6megan #7megan #8megan #9megan #10megan #11megan #12megan #13megan #14megan #15megan #16megan #17megan #18megan #19megan #20megan #21megan #22megan #23megan #25megan #26megan #27megan #28megan #29megan #30megan #31megan #32megan #33megan #34megan #35merylmollymurphy (sld)raelyn (sld)raelyn #2 (sld)saül › saül #2 › saül #3saül #4saül #5 › saül #6saül #7saül #8saül #9shilohshiloh #2zoyazoya #2 (sd)zoya #3zoya #4 (sd)la famigliala famiglia #2mariage léoliewitchcraftdouble troublehappy birthdeadwhat the folkscall me by your nameanniversaire megansweet and sour dinerdameolyn (sld)

chronologie des sujets à jour (lolz) dans ma fiche de liens.

evermore:


what did the buffalo say to his son when he left for college ?:


AVATAR : rudy pankow.
CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars).
DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 01/11/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t34617-take-me-to-the-lakes-where-all-the-poets-went-to-die-damon
https://www.30yearsstillyoung.com/t50750-
https://www.30yearsstillyoung.com/t48007-damon-williams

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Message(#)an epoxy to the world and the vision we've lost (damon #1) EmptySam 25 Fév 2023 - 19:56


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(c) harley

***

« Elle va me tuer si elle apprend que j’ai dit ça, mais… Jules est intéressé, vraiment. » Le petit sourire qu’il tentait de dissimuler avait du mal à se faire discret désormais, face à de telles paroles. Parce-que c’était là des choses qu’il avait eu envie d’entendre, bien sur, mais sur lesquelles il ne comptait pas trop car il savait à quel point la compétition pouvait être rude et à quel point il pouvait ne pas être assez bon, également. Peut-être que cela fonctionnerait, peut-être pas; au moins, il s’était lancé, et c’était déjà mieux que tout ce qu’il avait pu faire jusque maintenant. « Je vais continuer d’attendre sagement de ses nouvelles. » Mais bien sur que Wyatt venait de remettre du bois dans la cheminée, et que Damon allait ressasser ses paroles encore et encore dans les jours et semaines à venir.

Si c’était le concours qui avait lancé leur conversation, il allait sans dire que ce n’était pas ce dernier qui allait l’alimenter plus longtemps. Wyatt lui faisait doucement et de façon très claire comprendre qu’il n’était en rien présent ici aujourd’hui pour ça, et commença plutôt à s’intéresser à ce que Damon faisait. Pas dans le sens de son occupation de tous les jours - et Dieu merci, ce n’était pas là quelque-chose qu’il souhaitait aborder dans aucune circonstance -, mais porté uniquement sur le sujet de l’écriture. Avec une certaine gêne bien sur, l’italien lui précisa que ce n’était pas la première fois qu’il couchait ses idées sur papier, qu’il avait des carnets et des documents Word remplis d’idées chez lui. « Je collectionne les carnets remplis également. » Ses yeux suivirent le mouvement du brun vers son carnet, comme pour appuyer ses paroles à l’aide d’un visuel concret. Ainsi donc, d’autres personnes utilisaient des carnets pour de vrai; Damon s’était toujours trouvé vieux jeu à en garder un sur lui presque en permanence à l’air du numérique. « Je suis l’enfer des éditeurs, je déteste écrire sur ordinateur. » Il esquissa un petit sourire amusé. « J’y crois sans mal. » Car encore une fois, à l’air du numérique, ce n’était plus d’actualité que de tendre une histoire griffonnée sur le moindre bout de papier qui pouvait vous passer sous la main. « Mais le rendu est pas le même, à la main. Y’a… Quelque-chose de plus spontanée. » Les mots du blond étaient autant pour lui-même que pour Wyatt, n’ayant réussi à se retenir d’ajouter là un petit commentaire. Tout ça se résumait en une seule phrase, de toutes manières: s’il avait osé présenter son manuscrit à la maison d’édition, c’était avec beaucoup de courage car il n’avait jamais réussi à franchir le pas jusque maintenant. Maintenant, si ce n’était pas Wyatt qui annonçait les résultats du concours auquel il avait participé, il n’arrivait pas à mettre le doigt sur la raison qui l’aurait poussé à vouloir le rencontrer lui, Damon Williams, un inconnu au milieu d’un monde qu’il découvrait à peine. « Je suis clairement pas le public cible pour de la romance, mais ce que t’as écrit, on se fait très vite happer dans le récit. C’est pas parfait, mais ton histoire était construite ça se sentait. » Bien sur que la première réaction de l’italien aux quelques mots de Wyatt fut de rougir - assez pour que ce soit perceptible, mais pour une fois pas de trop pour ne pas que cela le rende complètement ridicule. « Enfin, je suis pas vraiment venu pour te donner un cours, t’as clairement pas besoin de ça et je suis absolument pas un éditeur. » Rectification: il rougissait de façon ridicule désormais. Personne ne lui avait fait autant de compliments sur ce qu’il pouvait écrire - peut-être tout simplement parce-que personne n’avait pu lire jusque maintenant ce qu’il produisait, par exemple, mais la question n’était pas là en réalité.

A travers les mots de Wyatt, Damon sentait surtout qu’il allait enfin en venir à la raison de leur rencontre et une partie de lui était excitée à l’idée de savoir désormais. « Mon dernier roman a eu un certain succès, assez pour me donner l’occasion de publier autre chose et rapidement. » Il hocha rapidement la tête. « Très chouette, effectivement. » Bien sur qu’il l’avait lu, quelle question. « J’ai mon idée depuis des années, peut-être trop d’années en fait, parce que maintenant, je suis bloqué, rien me paraît être assez cohérent pour continuer et… » Damon fronça quelque peu les sourcils. « J’ai conscience que l’on évolue pas dans les mêmes genres, mais on m’a dit que… Enfin, je pensais que travailler avec un autre écrivain, quelqu’un qui a un point de vue extérieur, ça pourrait aider. »

« T’as déjà entendu parler des ghosts writer ? » Lentement, mais avec détermination, l’italien se mit à écarquiller les yeux. Oh, une partie de son cerveau avait compris rapidement où Wyatt voulait en venir, mais il lui fallait un instant et un autre de plus pour réellement intégrer la demande et la proposition qui en découlait. De toutes les versions de la réalité où il s’osait enfin à proposer ses écrits au grand public, jamais il ne s’était imaginé se retrouver dans cette situation là. « Oui, oui je connais… » Il avait répondu dans une voix à peine assumée, presque plus murmurée qu’autre chose. Il connaissait ce terme et tous les autres associés, la question ne résidait pas là; ce qui le ralentissait et le faisait passer pour un idiot en cet instant, c’était qu’il avait du mal à se dire que les sous-entendus pouvaient être vrais et que la proposition qui en découlait pouvait être sérieuse. « Est-ce que t’es en train de dire que j’ai les capacités pour en être un ? » Bien sur que c’était ça, mais bien sur que Damon et sa confiance en lui n’existant pas dans cette réalité doutait que ça puisse être le cas. Il ne pouvait avoir l’étoffe de ceux qui publiaient pour de vrai, qui en faisaient leur métier - il ne pouvait pas, hein ? « J’ai jamais rien écrit pour de vrai, je… » Et même si bien sur, une grande partie de lui se retenait de crier qu’il adorerait l’idée que ça puisse être vrai, c’était la maigre partie qui n’avait pas confiance en lui qui prenait le pas sur le reste en cet instant. Cela risquait de refroidir Wyatt bien plus rapidement que prévu, et de le faire repartir avec ses idées en lui demandant d’oublier qu’ils avaient eu cette conversation. Afin de temporiser les battements bien trop rapides de son coeur, Damon s’appliqua à porter sa tasse de café à sa bouche pour en prendre une gorgée - ce fut un miracle qu’il n’en reverse pas à côté, à voir comment il tremblait. « Je… Je m’attendais pas à ça. » Qu’il tenta, pour justifier sa maladresse et son malaise; et c’était vrai: il pensait sérieusement que le concours allait être au coeur de leur discussion, pas qu’il allait se retrouver avec une proposition de job dissimulée. « Est-ce que tu dis que je pourrais être ton prête-plume ? » Alors, enfin - amen, hallelujah -, il releva son regard azur pour l’accrocher aux yeux de Parker toujours miraculeusement face à lui.






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Message(#)an epoxy to the world and the vision we've lost (damon #1) EmptyMar 4 Avr 2023 - 21:19

Si j’avais su accrocher au manuscrit du Williams, je n’étais pas certain de me trouver un quelconque point en commun avec ce dernier. Après tout, il est bien plus jeune, écrit dans un genre que je ne maîtrise absolument pas et semblait parfaitement étonné de recevoir une demande de rencontre de ma part. Sur le papier, tout semblait nous opposer et le cours de la conversation me menait à croire que l’on n'allait jamais trouver un terrain commun. Il faut croire que jouer les vieux jeux et préféré la bonne vieille méthode du papier pouvait encore séduire la jeunesse. « J’y crois sans mal. » Un sourire amusé se dessine sur mes lèvres, contrairement à tout ceux que je connais, Damon ne s’empresse pas de faire une remarque sur les facilités que peut apporter la technologie et la perte de temps. Autant dire qu’il gagne quelques points supplémentaires dans mon estime. « Mais le rendu est pas le même, à la main. Y’a… Quelque-chose de plus spontanée. » Sans aucune retenue, je hoche la tête, approuvant chacun de ses mots. « Les idées viennent plus facilement. » Dans le fond, le processus reste le même, laisser une trace de manière numérique ou en se tachant les doigts d’encre, mais la sensation est si différente qu’elle en devient inexplicable. « Tu vas me prendre pour un fossile, mais j’ai même l’habitude de faire quelques pages sur une machine à écrire. » Le ton de la conversation est devenu bien plus léger, me laissant bien plus à l’aise pour aborder le sujet à l’initiative de cette rencontre.

Je m’emmêle dans mes propos ayant presque la sensation de tourner en rond alors que je sais parfaitement ce que je souhaite lui dire et où je voudrais mener tout cela. L’idée a été ressassée par des heures d’insomnie, je n’ai pas fait confiance à quelqu’un avec mon travail depuis de très nombreuses années, mais je refuse de rester dans cette passe où rien ne me paraît juste. Cette idée, je veux qu’elle voie le jour, je n’en démordrais plus, il faut que ce livre sorte, j’en ai besoin. Alors peut-être que tout ce qu’il me faut, c’est un petit coup de main. Je ne suis sûr de rien, mais il est temps que je me jette dans le vide. « Oui, oui je connais… » Un soupir de soulagement m’échappe, conscient qu’il aurait été stupide que Damon ne soit pas au courant de cette pratique, mais tout de même… Au moins, il comprend où je voudrais aller et je peux commencer à le lire sur son visage, tout doucement. « Est-ce que t’es en train de dire que j’ai les capacités pour en être un ? » La question semble presque piégée. Il écrit bien, je ne vais pas remettre cela en cause, mais je n’ai lu qu’une seule de ses productions. Est-ce que je peux réellement me fier uniquement à cela ? J’aimerais croire que oui, je ne suis pas de ces éditeurs qui veulent jouer les durs et qui exigent une réussite même pour les débutants. « Je crois ? » Il est rare que j’hésite de cette manière, mais j’ai clairement l’impression de proposer quelque chose d’idiot. Est-ce que le Williams va finir par me dire que c’est complètement stupide ? Je reprends mon souffle, prends le temps d’avaler une gorgée de mon café avant de sourire quelque peu. « J’ai jamais rien écrit pour de vrai, je… » L’avantage, ou non, c’est que l’on hésite autant l’un que l’autre. « Tu m’a dit que tu avais combien de carnets chez toi ? » Il n’a rien écrit qui fut publier, certes, mais est-ce que cela prouve quoi que ce soit ? Je ne me suis pas fait publier pendant des années, Rosalie a pris ma place et j’ai continué à galérer durant des années. « Je… Je m’attendais pas à ça. » Je m’attends presque à ce qu’il me remercie et se lève pour partir d’un pas pressé vers la sortie. « Je me doute. » Personne ne pourrait vraiment s’attendre à cela, je crois. « Est-ce que tu dis que je pourrais être ton prête-plume ? » Une fois encore, je hausse des épaules. « C’est ce que je te propose, en effet. » Elle est passée où ton assurance Parker ? « Faudrait faire un essai bien sûr. » On ne sait pas ce que cela pourrait donner, j’ai conscience de ne pas avoir le meilleur caractère du monde et surtout, je suis bien incapable de créer un quelconque emploi du temps pour des sessions d’écritures, il n’y avait qu’Ariane qui savait me faire tenir un rythme. Cela fait une éternité que je n’ai pas travaillé avec quelqu'un, je sais même pas dans quoi je me lance. « J’ai longtemps travaillé en binômes et je crois sincèrement que c’est ce qui fonctionnait pour moi. » Je ne vais pas me lancer dans une explication larmoyante sur ma sœur qui se fait la malle et tout le reste, j’espère qu’il aura compris l’essentiel. « J’ai envie de revenir à ce type d’organisation, pour organiser mes idées, pour que ça fuse un peu plus vite. J’ai cette trame dans un coin de ma tête depuis des années, il faut que je la couche sur le papier et j’ai besoin que ça fonctionne, que ça fasse sens. » Il va me prendre pour un dingue ou un mec qui veut se débarrasser de son boulet qu’il trimballe depuis des années. Probablement un peu de mélange des deux dans la version véridique. « T’es pas obligé d’accepter de suite, je comprends que ça demande de la réflexion et puis ça risque de demander un peu d’organisation, je suppose que tu as un travail et je dois m’organiser avec ma compagne pour la garde de notre fils. » Et voilà que je m’emballe dans mes explications, je veux juste pas le voir prendre la porte sans avoir entendu le petit discours approximatif que je m’étais répété dans la voiture. Vraiment, je ne sais pas m’y prendre avec les autres. « Est-ce que l’idée de base t’intéresse ? » Il a encore l’occasion de me dire que non.
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Message(#)an epoxy to the world and the vision we've lost (damon #1) EmptyJeu 20 Avr 2023 - 20:09


an epoxy to the world and the vision we've lost
(c) harley

***

« Les idées viennent plus facilement. Tu vas me prendre pour un fossile, mais j’ai même l’habitude de faire quelques pages sur une machine à écrire. » Un sourire plus détendu, certainement un brin amusé se glissa sur les lèvres de Damon. « J’aurais plutôt tendance à admirer l’audace. » Il ne lui en fallait pas beaucoup pour admirer les gens, de façon générale de toutes façons; mais lorsque cela abordait des conversations sur des sujets qui le passionnaient, forcément que cette tendance allait s’accroitre. Il aimerait réussir à écrire sur une machine, de son côté aussi, un peu à l’ancienne s’il reprenait le comparatif du fossile utilisé par Wyatt une poignée de secondes plus tôt; il n’arrivait pas à ce stade là du processus, cependant.

Là en revanche où il arrivait bien à identifier ce qui était en train de se passer, c'était dans les mots que lui énonçait par la suite Parker. Bien sur que Damon avait déjà entendu parler des ghost writers, la question n’était même pas cette dernière - il était plutôt étonné qu’on ait pensé à un moment donné lui pour ce rôle. « Je crois ? » Même Wyatt face à lui n’était pas totalement sur de si Damon pouvait posséder les capacités pour que ce soit le cas. Après tout, il était discret, il était peu sur de lui et il n’avait malheureusement pu présenter qu’un seul écrit à celui qui avait déjà publié de son côté. A ses yeux, il n’avait aucune légitimité à ses yeux pour prétendre à une telle chose. « Tu m’a dit que tu avais combien de carnets chez toi ? » Bien sur que le rouge monta aux joues du jeune italien en cet instant, si cela n’était en réalité pas déjà le cas depuis plusieurs minutes. Effectivement, il avait parlé des pages qu’il pouvait noircir sur les carnets qu’il avait chez lui; mais ce n’était pas là des choses concrètes, ni prêtes à être présentées au monde, elles attendaient après un travail bien plus minutieux. « Des dizaines. » Ils prenaient une partie de son placard, de celui qu’il ne partageait avec personne parce-qu’il n’avait pas encore eu le courage de montrer au monde entier qu’il savait aligner plus de trois mots d’affilé. Bientôt, Damon réussirait à ouvrir cette partie là de son intimité à Megan, parce-qu’il avait confiance en elle et qu’elle avait une place particulière dans son entourage; pour le moment en revanche, aucune carte n’avait été abattue, parce-qu’il ne s’était absolument pas attendu à une telle proposition en déposant son manuscrit pour le concours. « Je me doute. » Il était patient avec lui, Wyatt. Un jour, il se rappèlerait de le remercier pour ça: aujourd’hui il était trop abasourdi pour réussir à aller jusque là. « C’est ce que je te propose, en effet. » Damon avait donc bien compris les mots de l’écrivain face à lui la première fois. « Faudrait faire un essai bien sûr. » Fronçant les sourcils, il hochait pourtant déjà la tête à la positive à la moindre parole qu’il pourrait prononcer.

« J’ai longtemps travaillé en binômes et je crois sincèrement que c’est ce qui fonctionnait pour moi. » Ce n’était donc pas un processus pour Parker, qui plutôt que de tenter une nouvelle aventure, voulait en réalité renouer avec de vieilles habitudes qui avaient porté leurs fruits par le passé. « J’ai envie de revenir à ce type d’organisation, pour organiser mes idées, pour que ça fuse un peu plus vite. J’ai cette trame dans un coin de ma tête depuis des années, il faut que je la couche sur le papier et j’ai besoin que ça fonctionne, que ça fasse sens. » Et en cet instant, l’italien buvait ses paroles. « T’es pas obligé d’accepter de suite, je comprends que ça demande de la réflexion et puis ça risque de demander un peu d’organisation, je suppose que tu as un travail et je dois m’organiser avec ma compagne pour la garde de notre fils. » Il continuait de doucement opiner du chef, ne sachant s’il pouvait se permettre d’ajouter un mot ici ou si Wyatt avait d’autres choses à rajouter. Mais les paroles qui suivirent du brun annonçaient la suite de façon plutôt claire: « Est-ce que l’idée de base t’intéresse ? » - « Oui. Oui bien sur que oui. » Parce-que s’il partait du principe qu’il aurait besoin de temps pour y réfléchir, ce n’était pas le cas de Damon: il savait déjà que c’était là une opportunité en or qu’il ne fallait pas louper. Et, avant de se dégonfler et de se rendre compte qu’il n’avait pas les capacités pour endosser un tel rôle - surtout les capacités émotionnelles, en réalité -, il lui fallait foncer tête baissée. « J’ai un boulot, j’ai encore des cours à la fac aussi. » Il aurait peut-être du le souligner dès le début tout ça, qu’il était encore véritablement jeune à tel point qu’il sortait tout juste de sous les jupons de sa mère. « Mais j’ai bientôt fini tout ça. A la fin de l’année, j’aurais plus aucune obligation. » Et il se rendit compte à quel point cela pouvait être loin, pour un adulte la fin de l’année; lui cela ne changeait pas grand chose à son quotidien, si ce n’était justement qu’il aurait terminé tous les engagements qui le reliaient ici et là à des choses qu’il aurait préféré laisser derrière lui. « Mais c’est pas dérageant. Je veux dire, j’ai du temps à côté, je peux aménager mon emploi-du-temps pour être disponible. » Etant donné de toutes façons qu’ils parlaient là d’un quelque-chose qui représentait son pesant d’or pour Damon, il ferait en sorte d’être disponible, qu’importe ce qu’il devait faire. « Je peux t’apporter des écrits, si tu veux en lire plus, et même si tu veux voir en temps réel ce que ça vaut, je peux… Je sais pas en fait, juste je sais que je suis super intéressé. » Le blond s’était rendu compte qu’il s’était presque relevé de sa chaise, assis sur le bord de cette dernière, débordant d’une énergie nouvelle. C’était plutôt rare, qu’il se laisse aller de la sorte pour quelque-chose qui le passionnait, ayant toujours peur du jugement et des commentaires qu’il pourrait recevoir - il n’avait pas été vraiment encouragé dans les jeunes années de vie, à agir de la sorte. Mais pour une fois, il se laissait emporter par l’instant présent et presque, s’en voulait; si bien qu’il pinça les lèvres, esquissa un petit sourire ravi mais s’excusant d’avance pour son comportement, pour avoir pris tant d’espace, pour presque avoir osé désirer avec avidité la proposition de Wyatt.






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Message(#)an epoxy to the world and the vision we've lost (damon #1) EmptyLun 1 Mai 2023 - 17:57

Au fur et à mesure de la conversation, il apparaît qu’il aurait véritablement été nécessaire que je prépare ce rendez-vous en amont. Mes propos paraissent brouillons, mais j’avais à cœur de me présenter sans artifices, sans la rigidité qu’impose un discours longuement révisé et organiser à la virgule près. Au grand dam de Jules, je n’ai jamais été l’écrivain le plus professionnel de la maison d’édition. Je déteste les exercices qui consistent à vendre mon travail et j’ai toujours eu du mal à courber l’échine pour entrer dans les cases toutes faites de la profession. Je voulais que Damon ait conscience de tous les paramètres avant d’accepter une quelconque collaboration. Je n’ai clairement pas vocation à devenir un mentor qui pourrait lui enseigner les ficelles des relations de communication dans le monde de l’édition. Tout ce que je souhaite c’est retrouver ce dynamisme d’un travail en duo, la pression de devoir organiser mes idées pour qu’une tierce personne puisse en attraper toute la complexité. L’exercice me manque cruellement et même si je n’ai aucune idée de ce que cela pourrait donner avec le Williams, j’ai à cœur d’au moins vouloir tenter.

Mon manque de préparation m’entraîne à déblatérer un discours branlant me forçant à réitérer ma question concernant l’intérêt que Damon porte à tout cela. « Oui. Oui bien sûr que oui. » Son enthousiasme me semble sans faille, j’aurais pu lui demander de recopier mes écris à la main pour les quinze prochains jours et j’ai la sensation qu’il aurait tout de même accepter. Il paraît évident que le jeune homme souhaite entrer dans le domaine de la littérature sans être réellement certain du chemin qu’il devra emprunter pour faire ses preuves. Je n’avais aucun intérêt à lui présenter une collaboration figée dans le marbre dans laquelle je serais le seul à définir les règles. Je n’ai jamais fonctionné ainsi, de manière presque tyrannique, au contraire je suis bien plus attiré par la perspective d’un échange dynamique. Il nous faudra probablement tâtonner un peu avant de trouver un rythme qui convienne surtout quand il paraît évident que Damon ne vit pas de son écriture et j’imagine qu’il ne paye pas son loyer avec quelques idées simplement coucher sur le papier.  « J’ai un boulot, j’ai encore des cours à la fac aussi. Mais j’ai bientôt fini tout ça. A la fin de l’année, j’aurais plus aucune obligation. » Il est plus jeune que je le pensais s’il suit encore des cours à la faculté. Aura-t-il vraiment du temps à me consacrer s’il jongle déjà avec un travail et des études ?  « Mais c’est pas dérageant. Je veux dire, j’ai du temps à côté, je peux aménager mon emploi-du-temps pour être disponible. » Il semble avoir lu mon inquiétude et j’apprécie la manière dont il me laisse entendre sa motivation. « Je ne veux pas que cela empiète sur tes obligations. » J’ai connu le désir de suivre ses cours tout en devant trimer dans un job harassant qui aidait à payer les factures et je me souviens à quel point je pouvais me sentir épuiser à l’époque. « Mais je peux m’adapter à tes horaires, que cela reste simple pour toi. » Je ne dis pas que je passerais mes nuits à travailler avec lui, l’époque où je passais des nuits blanches à écrire est clairement révolu et a été complètement enterré par l’arrivée de Gabriel dans ma vie.

« Je peux t’apporter des écrits, si tu veux en lire plus, et même si tu veux voir en temps réel ce que ça vaut, je peux… Je sais pas en fait, juste je sais que je suis super intéressé. » Son enthousiasme semble déborder de tous les côtés, il ressemble à un enfant à qui l’on venait de promettre des merveilles et son euphorie étire mes lèvres dans un sourire satisfait. Au moins, il est certain à mes yeux que son engouement n’est pas une ruse longuement travaillée, il me semble sincère et presser de se mettre au travail. « Je ne serais pas contre d’en lire un peu plus. » Si je ne suis pas vraiment là pour émettre un jugement sur son travail, ma curiosité ne peut refuser l’opportunité de mettre la main sur ce qu’il cache entre ses lignes. « Je peux également te transmettre ce que j’ai déjà écrit comme trame, que tu te fasses une idée du thème et de l’idée générale. Pour être sûr que ce soit quelque chose qui t’intéresse. » Je n’écris pas des histoires à l’eau de rose même si ma dernière publication pourrait s’apparenter à cela. Rassuré par la tournure positive de cette conversation, je me relaxe quelque peu dans ma chaise, prenant une gorgée de mon café qui a déjà bien refroidi. Il reste un point que je me dois d’aborder avec Damon. « Je préfère être honnête avec toi de suite, je ne suis pas du genre à faire confiance aisément. » Je n’entrerais pas dans les détails, il n’a pas besoin de savoir que l’on m’a un jour planté un couteau dans le dos. S’il est curieux il finira peut-être par trouver l’information, mais je ne suis pas là pour lui dépeindre une image du pauvre écrivain malheureux, je préfère juste mettre les choses au clair dès le départ. « J’ai conscience d’être celui qui t’a abordé en premier, mais je vais te confier mon travail et j’espère ne pas m’être trompé en pensant que tu sauras en conserver la confidentialité. » Jusqu’à présent il m’avait laissé entrevoir une personnalité qui demandait à être connu, un jeune plein d’ambition et qui était prêt à tout accepter juste pour obtenir une petite place dans le milieu, mais il était important de rappeler que certains été prêt à tout pour se faire publier. « Et bien entendu, la seule chose que je me permettrais de faire avec les écrits que tu me feras lire sera de te donner mon avis. » La relation se doit d’être d’une égalité la plus totale pour que cela fonctionne. « Si tu veux recevoir un avis cela va sans dire. » Il avait confié ses écrits à la maison d’édition et il semblait avide de conseils, mais je ne le forcerais pas à prendre la critique s’il ne se sent pas prêt à l’exercice.

Une fois encore, l’échange me paraît naturel, absolument pas forcé. Je ne le connais pratiquement pas, mais j’ai la sensation que quelque chose d’intéressant pourrait émerger de cette collaboration et c’est avec un sourire que je me redresse dans ma chaise, plongeant à nouveau mon regard dans celui de Damon. « Bon… A part les carnets, est-ce que tu as un set up particulier quand tu écris ? Quelque chose qui t’aide à te concentrer ? » Et a cet instant précis, je prie pour qu’il ne soit pas asthmatique car mon set up favoris reste de griller cigarette après cigarette en les arrosant de litre de café.
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Damon Williams
Damon Williams
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ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07).
SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021).
STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme.
MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions.
LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing.
never be so polite, you forget your power (never wield such power, you forget to be polite)
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.
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sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.

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chronologie des sujets à jour (lolz) dans ma fiche de liens.

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what did the buffalo say to his son when he left for college ?:


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CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars).
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INSCRIT LE : 01/11/2020
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Message(#)an epoxy to the world and the vision we've lost (damon #1) EmptyMar 9 Mai 2023 - 20:46


an epoxy to the world and the vision we've lost
(c) harley

***

Damon avait bien sur à coeur de montrer, dès les premiers instants de cet échange en aillant désormais en tête la proposition de Wyatt, qu’il était très intéressé justement par cette dernière. Peu de personnes étaient venues vers lui pour lui accorder une telle importance, dans sa vie - et surtout pour explorer davantage les points qu’il développait seul depuis des années, et pas seulement parce-qu’il s’appelait Williams. C’était surtout ça, qui faisait du bien: Wyatt le regardait comme étant Damon, et rien de plus. « Je ne veux pas que cela empiète sur tes obligations. Mais je peux m’adapter à tes horaires, que cela reste simple pour toi. » Vivement, il secoua sa tête de gauche à droite. « Ce sont pas de vraies obligations. Enfin, si ce sont de vraies obligations mais disons que c’est juste une formalité. » La seule personne qui s’intéressait encore à savoir s’il continuait ses études et s’il se pointait comme il le devait au travail jour après jour, c’était Megan, si bien qu’il n’avait plus tant l’habitude d’avoir un discours socialement adapté sur ce sujet là avec d’autres personnes; avec elle, il ne cachait pas ce qu’il pensait réellement de son cursus. Alors, il soupira quelque peu, se rendant compte que ses réponses n’étaient que peu adaptées finalement et que Wyatt risquait de le prendre pour une fainéant s’il continuait comme ça. « Disons que je termine mon année pour obtenir mon diplôme mais c’est plus ce dont j’ai envie pour l’avenir. Donc je saurais arranger mon emploi du temps pour être disponible, parce-que ta proposition me botte plus que ce que je fais à la fac. »

« Je ne serais pas contre d’en lire un peu plus » Avec vivacité, Damon hocha la tête. Bien sur que la timidité était majoritairement de mise du côté de Williams en cet instant, mais il avait à coeur de montrer que c’était là pour lui une proposition qu’il prenait au sérieux et pour laquelle il avait de monter le meilleur de lui-même. « Je pourrais te montrer certains des écrits les plus aboutis que j’ai chez moi, de ceux qui font déjà un peu plus sens. » Mais comme il n’était pas question que de travail parfaitement réalisé ici, bien au contraire, Damon se permit d’ajouter la seconde partie de sa réponse - même si cette idée ne le rendait pas bien à l’aise. « Je pourrais te passer un ou deux carnets aussi si tu veux voir mon cheminement de réflexion. » Ce serait pour lui une étape qu’il n’aurait pas pensé franchir avant des années, mais c’était quelque-chose d’important pour que cela puisse potentiellement fonctionner entre Wyatt et lui, alors il se devait de se plier à l’exercice. « Je peux également te transmettre ce que j’ai déjà écrit comme trame, que tu te fasses une idée du thème et de l’idée générale. Pour être sûr que ce soit quelque chose qui t’intéresse. » Un fin sourire apparut sur les lèvres du jeune italien. « Ca me plairait, oui. » Et même, maintenant, alors que l’idée se mettait en place dans son esprit depuis plusieurs minutes et qu’il se rendait compte de l’aventure qui l’attendait: il avait hâte; quand ça touchait au boulot, cela n’était pas arrivé depuis des années - si c’était arrivé une seule fois, même.

« Je préfère être honnête avec toi de suite, je ne suis pas du genre à faire confiance aisément. » A ces mots, Damon releva son regard pour le planter sur le visage du brun face à lui. « J’ai conscience d’être celui qui t’a abordé en premier, mais je vais te confier mon travail et j’espère ne pas m’être trompé en pensant que tu sauras en conserver la confidentialité. » Avec une esquisse de sourire triste, ses azurs se posèrent sur sa tasse de café vide depuis un moment désormais. « J’ai l’habitude de garder des secrets, je suis la meilleure des tombes. » Des secrets qui le concernaient lui, d’autres qui auraient pu l’impacter mais qui le faisait surtout dans un quotidien d’autres personnes - tout un tas de secrets qui n’avaient rien à voir avec sa famille mais desquels il était pourtant au courant, car c’était dans le milieu dans lequel il avait évolué une monnaie d’échange, la meilleure d’entre toutes. Alors il avait toujours été habitué à conserver des secrets comme des pierres précieuses, les chérissant autant qu’il était possible de les détester. « Et je sais que tu pourras pas me faire confiance d’un coup comme ça, alors que tu me connais pas. Je suis pas vexé, t’en fais pas. J’aurais été surpris que ce soit le cas, en réalité. » De son côté, il était en réalité évident et presque écrit sur son visage qu’il faisait confiance aux gens surement trop rapidement - mais ce n’était pas le genre d’éléments à apporter de suite, car sinon Wyatt risquait de le prendre pour un idiot en plus d’un empoté qui se montrait enthousiaste trop rapidement et ce n’était pas cette image là qu’il avait envie de lui laisser pour une première rencontre. Il préférait qu’il se rappelle de lui comme celui pressé d’écrire à ses côtés.

Finalement, Wyatt finit par se redresser dans sa chaise, et l’espace d’une poignée de secondes, Damon se dit qu’il va quitter la table en lui disant le recontacter ultérieurement avec plus de détails. Il n’en fit rien, reprenant la parole pour continuer l’échange. « Bon… A part les carnets, est-ce que tu as un set up particulier quand tu écris ? Quelque chose qui t’aide à te concentrer ? » Il était intéressé à ressortir de ce café avec toutes les informations qui lui permettraient de définitivement trancher, et rien qu’à l’idée que l’on s’intéresse de la sorte à lui et à ce qu’il pouvait produire dérangeait presque Damon tant il n’était pas habitué à ça. Il étirai un petit sourire presque timide. « En vrai ? » C’était ce qui était demandé, oui. « Pas particulièrement, non. » Il ne pouvait se contenter de ce type de réponse, si bien qu’il reprit rapidement pour compléter, n’ayant aucunement l’intention de faire perdre son temps à Wyatt. « Disons que je me suis toujours habitué à écrire dès que l’inspiration venait, qu’importe l’endroit où je me trouvais. J’ai toujours un carnet sur moi, comme ça même si c’est en plein milieu d’une journée, et que j’ai de l’inspiration pour quelque-chose… Je peux écrire, qu’importe l’endroit. » Cela lui avait permis de ne jamais se limiter dans son inspiration et son imagination au fil du temps. « Je sais que j’ai jamais aussi bien écrit que chez moi, en Italie. » Il eut un petit rire, presque dérangé d’admettre ce type de réflexion à haute voix; après tout, c’était réellement le maximum du luxe de son quotidien de pouvoir dire ça, tout à fait conscient que cela pouvait le faire paraitre pour quelqu'un de pédant à se permettre d’avoir  ce type de réflexions. « Mais sinon j’arrive assez facilement à me sentir à l’aise un peu partout. » Et il espérait que c’était là plutôt là une façon de faire qui plairait à Wyatt, ou qui lui confirmerait l’idée qu’il se faisait de lui depuis le début.






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Message(#)an epoxy to the world and the vision we've lost (damon #1) EmptySam 20 Mai 2023 - 23:01

« Ce sont pas de vraies obligations. Enfin, si ce sont de vraies obligations mais disons que c’est juste une formalité. » Ces quelques paroles lui valent un froncement de sourcil de ma part. Il a clairement piqué ma curiosité avec ses obligations qui n’en sont pas vraiment, mais je préfère prétendre n’avoir rien entendu. Il ne me doit aucune explication après tout, je ne suis pas son père. Pourtant, je peux sentir dans le regard de Damon que ses propres paroles le dérangent, comme si elle allait finir par desservir sa cause ou que j’allais me lancer dans un jugement de sa personne au travers de son parcours académique. Je n’ai pas le temps de chercher à lui partager mon point de vue que déjà il se lance dans une autre explication détaillée. « Disons que je termine mon année pour obtenir mon diplôme mais c’est plus ce dont j’ai envie pour l’avenir. Donc je saurais arranger mon emploi du temps pour être disponible, parce-que ta proposition me botte plus que ce que je fais à la fac. » Je ne peux m’empêcher de laisser s’échapper un éclat de rire amusé face à son désir évident de présenter une image parfaitement lisse de sa personne. « Entre toi et moi, je serais bien mal placé pour te faire une quelconque remarque sur la manière dont tu gères ton temps et tes études. Je n’ai jamais eu la patience d’aller jusqu’au diplôme. » Je n’ai jamais été de ceux qui ne jurent que par les diplômes afin de juger les compétences de tout à chacun. J’estime que le système scolaire est loin d’être adapté à tous et que parfois certains ont besoin de s’éloigner des sentiers battus afin de trouver leur voix. Si Damon estime que la voie qu’il avait entreprit il y a quelques années ne correspondait plus à la personne qu’il souhaitait devenir aujourd’hui, je serai ravie de lui ouvrir une porte de secours pour l’entraîner dans mon monde.

A chaque instant, il ne cessait de me démontrer un réel intérêt pour ce que je venais de lui proposer ainsi qu’un désir non feint de partage qui rendait l’échange bien plus intéressant à mes yeux. Je n’avais aucune volonté à transformer cette collaboration en un échange à sens unique, j’étais curieux de voir ce que Damon allait apporter sur la table et la matière qu’il serait capable de me présenter. « Je pourrais te montrer certains des écrits les plus aboutis que j’ai chez moi, de ceux qui font déjà un peu plus sens. » Il cherchait à me vendre ses écrits comme si le manuscrit qu’il avait tenu à soumettre pour le concours ne représentait pas un condensé de son meilleur travail. « Avec plaisir. » Je tenais tout de même à voir ce dont il était capable, si son écriture avait évolué, s’il était en capacité de jongler avec les mots ou non. « Je pourrais te passer un ou deux carnets aussi si tu veux voir mon cheminement de réflexion. » A ses mots, ma réaction est bien plus radicale. « Uniquement si tu juges cela nécessaire. » Je travaille avec mes carnets depuis des années, j’y couche la moindre de mes pensées que cela soit lié au sujet sur lequel je travaille actuellement ou quelque chose de bien plus personnel. Jamais je n’irais demander à quelqu’un de partager quelque chose d’aussi intime avec moi. « Je ne pense pas en avoir besoin pour me faire une idée de ton travail, mais c’est toi qui vois. » Une fois encore, j’ai la sensation que Damon cherche à me prouver qu’il est capable, quoiqu’il en coûte. « Je vais me répéter encore une fois, mais n’oublie pas que c’est moi qui suis venu te trouver. » Avec cela, il avait déjà fait plus de la moitié du travail, réussir à me convaincre de le contacter avec un simple manuscrit.

Malgré tout, si j’avais conscience d’être celui qui avait initié le contact, je me devais de dessiner quelques limites. Il aura tout le temps du monde pour se rendre compte de mes défauts, mais il y a un point sur lequel je serais intransigeant, je m’étais fait avoir une fois, cela ne se reproduira plus jamais. « J’ai l’habitude de garder des secrets, je suis la meilleure des tombes. » J’avais sincèrement envie de le croire, rien de mauvais ne semblait se dégager de ce gamin qui paraissait simplement vouloir se défaire du carcan qui semblait avoir été décidé pour lui. « Et je sais que tu pourras pas me faire confiance d’un coup comme ça, alors que tu me connais pas. Je suis pas vexé, t’en fais pas. J’aurais été surpris que ce soit le cas, en réalité. » Il était à moi de m’assurer si j’étais certain de vouloir perpétuer l’aventure. J’avais eu une mauvaise expérience par le passé, de l’eau avait coulé sous les ponts, je ne pouvais pas tenir Damon responsable des actes de quelqu’un d’autre. Le pardon n’a jamais réellement été acquis, je garde en mémoire tout ce qui avait été fait, mais j’ose imaginer que cette collaboration sera différente. C’est la direction dans laquelle j’aimerais me diriger en tout cas. « Tu verras que je suis quelqu’un d’assez franc, ma compagne dirait trop têtu, mais je vais éviter de lui donner raison. » Je préfère plaisanter pour ne pas l’effrayer dès le premier rendez-vous. Il nous faudra probablement du temps pour trouver un équilibre, mais il fallait bien se lancer dans le vide pour savoir où tout cela allait bien pouvoir nous mener.

Ne voulant achever cette première rencontre sur quelque chose d’aussi franc, et quelque peu brut de décoffrage, je préfère relancer la conversation dans l’idée d’en apprendre un peu plus sur Damon. J’hésite à aller me chercher un second café, mais ne voulant couper la dynamique, je préfère rester campé sur ma chaise, réalisant que Damon paraissait quelque peu étourdi par l’intérêt que j’étais en train de lui porter. « En vrai ? » Je hoche la tête, le pressant de continuer.  « Pas particulièrement, non. » Je lui adresse un sourire dans le simple espoir de lui faire comprendre qu’il n’y avait pas de bonne ou de mauvaise réponse. Il est jeune, il a encore bien le temps de trouver les mécanismes qui fonctionnent à tous les coups pour lui. « Disons que je me suis toujours habitué à écrire dès que l’inspiration venait, qu’importe l’endroit où je me trouvais. J’ai toujours un carnet sur moi, comme ça même si c’est en plein milieu d’une journée, et que j’ai de l’inspiration pour quelque chose… Je peux écrire, qu’importe l’endroit. » Je ne pouvais que me reconnaître dans ce mécanisme précis. « Je comprends. » Combien de fois, je me suis arrêté pour griffonner quelque chose sur mon carnet, en appui sur le dos d’un ami, de travers sur le coin d’un mur ou d’un banc ? « Je sais que j’ai jamais aussi bien écrit que chez moi, en Italie. » Mon rire vint se joindre au sien avant que je ne prenne conscience de ce qu’il venait de dire. « Tu es italien ? » Ma question est prononcée dans un italien plus que bancal, vestige de quelques cours de langue à l’époque de la faculté. Damon n’avait rien d’un prénom à consonnance italienne, mais je savais que cela ne prouvait absolument rien, Wyatt ne trahissait aucune origine française. « Mais sinon j’arrive assez facilement à me sentir à l’aise un peu partout. » - « Heureusement, ça nous coûterait cher de se réunir en Italie à chaque fois. » Je plaisante avec légèreté sentant que Damon paraît enfin se détendre même s’il reste sur ses gardes comme si la moindre de ses paroles allait me pousser à révoquer mon invitation. « J’ai la fâcheuse habitude de fumer comme un pompier. » que j’annonce à mon tour. « Enfin j’essaye d’arrêter donc si c’est quelque chose qui te dérange n'hésite pas à me le dire. » Ce serait Rosalie qui serait ravie si mon nouveau collègue ne supportait pas l’odeur de la cigarette. « Je fais peut-être pas un café aussi bon que celui des italiens, mais je me débrouille. Des années de nuits blanches en maîtrise. » Des litres de cafés avalés au fil des pages et des mots qui défilent. J’avais eu mon lot de cafetières raté au goût affreux semblable à un jus de chaussette, les cafetières nouvelles générations m’avaient sauvé à de nombreuses reprises. « Je ne sais pas ce qui sera le mieux, qu’on se retrouve dans un café comme celui-ci ou ailleurs. Je n’ai pas vraiment de place chez moi pour que l’on s’étale et je suis pas sûre que t’es envie que mon fils te présente sa collection complète de petite voiture. » Gabriel aimerait cela, se trouver un nouvel ami qui voudra bien regarder toutes ses voitures, mais ce ne sera clairement pas un environnement de travail propice. « Je peux demander à Jules si elle a un lieu pour nous. » Même si je risque de l’entendre me dire que je suis en train de lui voler son petit protégé et le coup de cœur qu’elle avait eu pour le concours. « Quand est-ce que tu serais libre pour qu’on s’échange nos notes et tout ça déjà ? » Ce serait bien de commencer par là, avant de s’emballer Wyatt.
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Damon Williams
Damon Williams
l'héritier du vide
  
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ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07).
SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021).
STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme.
MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions.
LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing.
never be so polite, you forget your power (never wield such power, you forget to be polite)
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TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales).
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.
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sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.

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INSCRIT LE : 01/11/2020
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Message(#)an epoxy to the world and the vision we've lost (damon #1) EmptyJeu 1 Juin 2023 - 17:38


an epoxy to the world and the vision we've lost
(c) harley

***

Le petit rire de Wyatt fit hausser un sourcil au jeune homme. « Entre toi et moi, je serais bien mal placé pour te faire une quelconque remarque sur la manière dont tu gères ton temps et tes études. Je n’ai jamais eu la patience d’aller jusqu’au diplôme. » L’étonnement de sa réaction se transforma en expression quelque peu amusée, mais surtout soulagée - il ne le dirait pas à haute voix, mais c’était vrai. Lui qui avait toujours été habitué à être jugé en fonction de ses études, de son parcours professionnel, de ses aspirations pour l’avenir avait oublié que ce n’était pas là la façon de fonctionner de tout le monde en dehors des murs du monde dans lequel il vivait d’ordinaire. Il s’améliorait sur la question, promis, mais les mauvaises habitudes avaient plus facilement la capacité de vous coller à la peau. Ce fut d’ailleurs surement pour cette raison là et uniquement cette dernière qui renchérit tout de même en précisant qu’il pouvait fournir sans problème d’autres écrits pour montrer ce dont il était capable; toujours devoir justifier et prouver. « Avec plaisir. » Pour la partie écrits déjà rédigés, plus classique. « Uniquement si tu juges cela nécessaire. » Pour la partie où Damon parlait de ses carnets de réflexion. « Je ne pense pas en avoir besoin pour me faire une idée de ton travail, mais c’est toi qui vois. Je vais me répéter encore une fois, mais n’oublie pas que c’est moi qui suis venu te trouver. » Oh, il ne l’oubliait pas: il n’avait simplement pas l’habitude d’être apprécié pour sa juste valeur, plutôt que d’être un accessoire dans l’histoire des autres. Il esquissa un petit sourire en coin. « C’est vrai. » Il continuerait de s’excuser et de justifier sa légitimité environ quatorze fois à chaque discussion, mais promis il faisait des efforts. « Mais ça te permettra de voir aussi comment j’avance tout seul. » Aller, pousse encore un peu et tu vas réussir à exprimer ton avis et ton opinion. « Je t’en apporterai un ou deux, je pense que c’est une bonne idée. » Damon devenait donc un grand garçon capable de prendre des décisions par lui-même.

« Tu verras que je suis quelqu’un d’assez franc, ma compagne dirait trop têtu, mais je vais éviter de lui donner raison. » Il ne sut retenir un petit rire. « Hâte de voir qui de vous deux à raison, alors. » Il se retint d’avouer à haute voix que ce n’était pas lui qui allait dire le contraire, tant il ne faisait pas partie des personnes ayant un caractère assez prononcé pour en arriver à avoir ce type de discussion avec sa femme - d’eux deux, pour sur c’était Megan qui avait le plus de caractère et ce n’était même pas une compétition.

Leur conversation finit par se recentrer sur l’essentiel, et surtout sur la raison qui avait poussé initialement Wyatt à faire un pas vers Damon: le boulot. Ils référaient désormais à tout ce qui se trouvait autour de ce dernier, et aux habitudes que chacun pouvait prendre pour avoir besoin de se sentir bien pour écrire - il était de notoriété commune que certaines façons de faire inspiraient parfois plus que d’autres. « Je comprends. » Avec le temps, il était plus simple pour éviter de trop brider l’imagination d’apprendre à se sentir à l’aise pour écrire partout, en toutes circonstances, plutôt que d’attendre d’avoir les conditions parfaites pour le faire. Bien sur que Damon avait certaines affinités particulières pour des endroits plutôt que d'autres, mais il avait surtout appris à faire en sorte de se sentir chez lui partout - ses racines étant bien loin des endroits où il avait évolué par la suite. « Tu es italien ? » Ne cachant pas sa surprise, il hocha quelque peu la tête, une petite moue approbatrice accrochée aux lèvres. « Pas si mal, pas si mal. Et oui, je suis italien. » Il hésita un instant, mais se dit de toutes façons qu’ils étaient potentiellement près tous les deux à passer pas mal de temps ensemble alors il ne craignait rien et ne perdait pas plus à s’ouvrir un peu à Wyatt. « C’est Cosimo, à l’origine, pas Damon. C’est moins surprenant. » Mais au moins, cela voulait dire que l’effet escompté était présent: il n’y avait plus rien désormais qui trahissait ses origines, si ce n’était lui-même et la façon qu’il avait de ne pas le cacher. Lorsqu’il avait envisagé faire une grande carrière où son nom pourrait être reconnu, il s’était dit que changer de prénom - comme l’avait fait Saül avant oui - était une bonne idée; des fois désormais, il regrettait. Tout ça en tous cas pour expliquer que ce n’était qu’une suite logique de choses, qu’il soit davantage à l’aise et inspiré lorsqu’il était en Italie, qu’il était chez lui, la où étaient implantées ses racines. Avec le temps, et comme pour tout, il s’était habitué à ne pas y être et à être à l’aise partout ailleurs. « Heureusement, ça nous coûterait cher de se réunir en Italie à chaque fois. » Le jeune homme accorda son rire à celui de l’homme face à lui; effectivement, heureusement. Même si selon les fréquences de leurs entrevues, cela pourrait ne pas non plus coûter si cher - il s’égarait, ce n’était pas la question posée, il n’y en avait même pas en réalité en cet instant.

« J’ai la fâcheuse habitude de fumer comme un pompier. » Oh, c’était intéressant ça. « Enfin j’essaye d’arrêter donc si c’est quelque chose qui te dérange n'hésite pas à me le dire. » Avec un petit sourire en coin amusé, Damon tira de la poche de sa veste son propre paquet qu’il posa sur la table. Il plissa désormais le bout du nez en une certaine grimace. « Je vais pas être un bon allier pour arrêter. Faudrait que je le fasse aussi, mais bon.  » Il savait pertinemment que ce serait Megan la première heureuse de savoir qu’il ne touchait plus à ça, mais ce n’était pas pour aujourd’hui, ni demain la veille. « Je fais peut-être pas un café aussi bon que celui des italiens, mais je me débrouille. Des années de nuits blanches en maîtrise. » - « T’en fais pas, j’ai vécu aux Etats-Unis, et eux font vraiment honte au café. Tu peux pas faire pire. » - « Je ne sais pas ce qui sera le mieux, qu’on se retrouve dans un café comme celui-ci ou ailleurs. Je n’ai pas vraiment de place chez moi pour que l’on s’étale et je suis pas sûre que t’es envie que mon fils te présente sa collection complète de petite voiture. » - « Ca serait avec plaisir, mais pas très productif. » Damon s’était habitué à ses petits frères qui en étaient aux âges ou l’on découvre tout ce genre de choses, justement; il aurait su supporter toute la collection de petites voitures du fils de Wyatt, mais il aurait été accaparé pendant tout ce temps sans pouvoir écrire avec lui. « Je peux demander à Jules si elle a un lieu pour nous. » Relevant son regard sur Parker, il hocha rapidement la tête. « Ca pourrait être une bonne idée, pour commencer. » Ensuite, il aurait d’autres cartes dans sa manche de son côté s’ils avaient besoin, mais il apprenait de ses erreurs et tentait de ne pas mettre la charrue avant les bœufs et freinait des deux pieds avant de proposer à Wyatt d’emménager avec lui - il ne savait pas ne pas se laisser emporter lorsqu’il était enthousiaste pour quelque-chose, en réalité, se concentrent sur les bons côtés uniquement. « Quand est-ce que tu serais libre pour qu’on s’échange nos notes et tout ça déjà ? » Sortant cette fois ci son téléphone de sa poche, il ouvrit son agenda pour répondre le plus rapidement à cette question. « Je suis à l’université les deux prochaines semaines, pour la présence obligatoire du semestre, ce qui veut dire que j’ai pas mal de temps libre si tu veux. » Il haussa les épaules. « Donc quand t’es dispo toi, en gros. » Il ferait toujours en sorte d’accorder autour lui si c’était nécessaire, parce qu’il avait toujours eu l’habitude de se plier aux exigences des personnes atour de lui sans broncher - et qu’en plus, pour ce coup là, ce n’était pas quelque-chose de dérangeant puisqu’il avait vraiment hâte de se lancer. « Et après je retourne au boulot à temps plein, donc principalement le soir et les week-ends pour être dispo. »






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Message(#)an epoxy to the world and the vision we've lost (damon #1) EmptyMar 13 Juin 2023 - 20:38

Petit à petit, au fur et à mesure de la conversation, tout paraît tomber sous le sens. On s’accorde sur l’échange de quelques écrits dans le but de s’accorder une certaine confiance, d’une part, mais aussi pour se donner une meilleure idée de l’horizon que l’on s’apprêtait à partager. S’il me paraît encore un peu timide et parfois nerveux face à mes propos, j’ai la sensation que Damon sera quelqu’un de pleinement impliqué dans l’exercice et qu’il aura à souhait de se donner à deux cents pour cent dans tout ce qu’il va entreprendre autour de l’écriture. Il paraît évident qu’il se donne un véritable défi et que ce pas vers l’avant s’apparente à un saut dans le vide pour lui, mais c’est tout ce qui m’intéresse dans sa démarche. J’ai la sensation de retrouver celui que j’avais pu être au départ au travers de Damon et cela me donne encore bien plus envie de lui donner sa chance.

« Pas si mal, pas si mal. Et oui, je suis italien. » - « Je triche un peu, je parle français. » Les deux langues pouvaient se ressembler sur certains points mais je serais bien incapable de tenir une quelconque conversation en italien. « C’est Cosimo, à l’origine, pas Damon. C’est moins surprenant. » Il avait dû voir mon hésitation et cela me fait sourire. « Cosimo ça fait bien écrivain de grandes littératures. » Je n’ai aucune idée de la signification du prénom, mais la consonnance semble donner une importance, un certain statut qui ne s’obtient pas dans la rue. Comme ce qui paraît être les habitudes de Damon pour pouvoir écrire dans les meilleures conditions. Si l’on plaisante sur les conditions, je mettrai tout de même fort à parier que Damon pourrait accepter tout ce que je lui dis sans sourciller. « Je vais pas être un bon allié pour arrêter. Faudrait que je le fasse aussi, mais bon. » - « On ne dira rien à personne. » que je plaisante même s’il me paraît de plus en plus urgent de réduire ma consommation de cigarettes. Les écrivains sont des créatures d’habitudes et je crois que l’on a tous nos petits défauts qui nous aident malgré tout à entrer dans une pleine concentration. « T’en fais pas, j’ai vécu aux Etats-Unis, et eux font vraiment honte au café. Tu peux pas faire pire. » Je ne pouvais que le croire sur parole, n’ayant jamais mis les pieds sur le territoire américain. Il faut croire que ce n’était pas seulement une rumeur ou bien que nous européens avions un goût un peu trop prononcé pour cette boisson. « Ça serait avec plaisir, mais pas très productif. » Comme je m’en doutais depuis un temps dans cette conversation, Damon semble être prêt à tout accepter, même subir les conversations de bébé engagé par mon fils. Je préfère tout de même lui épargner tout cela, préférant chercher une solution quelque peu plus professionnelle. « Ça pourrait être une bonne idée, pour commencer. » - « Je vais contacter Jules pour mettre tout ça en place. » Elle va m’en vouloir la brune, elle va sûrement m’imposer tout un tas de règles pour ne pas venir lui abîmer sa dernière trouvaille, mais je suis prêt à subir la conversation, je crois que ça en vaut le coup.

Il ne reste plus qu’à s’accorder sur les derniers détails, Damon semblant plus qu’impatient de commencer notre collaboration. « Je suis à l’université les deux prochaines semaines, pour la présence obligatoire du semestre, ce qui veut dire que j’ai pas mal de temps libre si tu veux. Donc quand t’es dispo toi, en gros. » Visiblement ses obligations universitaires n’allaient clairement pas être un obstacle. « Et après je retourne au boulot à temps plein, donc principalement le soir et les week-ends pour être dispo. » - « On va déjà mettre à bien les deux prochaines semaines. » Cela allait peut-être nous permettre de mettre en place quelques points de base et engager un peu plus sérieusement la conversation autour de mon projet. Avant de lui proposer quoi que ce soit, je sors mon téléphone pour vérifier mon calendrier. « Je te propose qu’on se revoie vendredi ? » Cela nous laissait quelques jours, à lui pour sélectionner les écrits qu’il souhaitait me présenter, à moi pour lui amener une trame digne de ce nom. « On peut se dire qu’on se retrouve ici ? » J’allais lui proposer de le contacter par mail à nouveau, mais finis par ouvrir une fiche de contact dans mon téléphone. « Je peux avoir ton numéro ? Si jamais Jules me propose un lieu un peu plus propice au travail. » Et puis il serait intéressant de pouvoir se contacter de manière plus simple.

Après quelques échanges de formalités et une fois que j’ai payé la note, je tends une main à Damon qui la serre avec ferveur. « A vendredi alors ! » Et je quitte le rendez-vous, sourire aux lèvres, presser de voir ce que cela allait donner par la suite.
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