ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280
TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/aGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenienceDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [09/08]
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15#16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
Ce projet lui tenait à cœur et Greta ne pensait pas se sentir si impliquée au moment où Rhett lui avait présenté. Bien sûr, même si sa relation avec Rhett s’était avérée négative, le fait d’avoir accepté le projet et sa conscience professionnelle l’auraient obligée à mener à bien la publication quoiqu’il arrive. Mais la pépite d’ABC avait ce quelque chose d’attachant et Greta n’avait maintenant absolument aucune envie de le décevoir. Au contraire, son implication allait peut-être au-delà de ce qu’ils auraient pu imaginer et elle se plierait en quatre s’il le fallait pour pouvoir atteindre la deadline que lui s’était fixé. Janvier, ils y seraient en un battement de cils mais le challenge était à sa portée parce que le sang des Sighbury coulaient dans ses veines et elle savait mieux que n’importe qui comment livrer en un temps record. Après tout, combien de fois avait-elle vu ses parents enchaîner les nuits blanches pour que les collections soient prêtes en temps et en heure. Ils avaient leurs défauts mais ils lui avaient au moins transmis cette envie de travail bien fait. Malgré sa bonne volonté et son enthousiasme, après avoir avancé sur le livre, le moment le plus redouté par Greta était venu : en discuter avec son agent - le terme la faisait sourire. Sergio n’était qu’un serpent se faufilant au travers des requins de ce monde et peut-être avait-il déjà prévu ce qu’il se passerait en se laissant aller aux demandes de Greta à l’époque. Il avait beaucoup de qualité, il était rusé, intelligent, efficace et diablement séduisant. Mais toutes ces qualités qui avait fait de lui la meilleure des vengeances étaient toutes anéanties par sa soif de réussite et d’argent. Alors, sans réellement s’en rendre compte, le soir de ses dix-huit ans, Greta avait signé un pacte avec le diable. Sergio avait parlé à papa Sighbury à peine la jeune femme avait-elle mis le point final de son premier livre et celle-ci n’avait pu que signer le contrat. Un effet papillon qui l’avait amenée à prendre une grande inspiration pour se donner un semblant de confiance avant de frapper trois petits coups sur l’épaisse porte et rentrer. « Sympa, alors ? » avait-elle dit en s’installant et en jouant mécaniquement avec le porte stylo bien trop chic pour la personne à qui appartenait le bureau. Cela l’agacerait, elle le savait, mais s’il avait un pouvoir sur elle, Greta n’oubliait pas que son nom de famille lui évitait toutes représailles. Son regard plus provocateur qu’elle ne l’aurait pensé s’était posé sur le mexicain et un sourire s’était dessiné sur ses lèvres devant son air contrarié. Greta devait l’admettre, il était un très beau trophée. Sergio ne passait pas par quatre chemins, ne s’encombrait pas de discussions futiles et ceci se vérifiait aussi bien au lit que dans les affaires. Finalement, même s’ils se connaissaient pour toutes les pires raisons possibles, la jeune femme la connaissait plutôt bien, ayant appris à cerner son caractère. Alors elle savait ce qu'il s'apprêtait à lui dire, elle savait qu'il voulait déjà la réprimander de ne pas avoir directement orienté la conversation vers le business et surtout, de toucher à tout ce qui se trouvait sur son bureau. Devant son air agacé, elle avait finalement cédé. « Professionnalisme, j’ai compris l’esprit. J’essayais juste d’obtenir un pourcentage acceptable. » avait-elle dit pour expliquer son attitude qui rappelait celle qu’elle avait eu à ses dix-huit ans. L’écrivaine s’était finalement assise sur la chaise qui faisait face à celle de son agent et avait posé ses coudes sur la table pour planter son regard dans le sien. Elle se tiendrait correctement et irait droit au but, qu’il en soit assuré, la jeune femme ne trouvait rien de plaisant à cette entrevue. « Tu dois connaître Rhett Hartfield ? C’est lui qui m’a demandé d’écrire sa biographie. » Et elle ne parvenait pas à tenir en place alors elle s’était levée pour parcourir le bureau de Sergio et constater que ses magouilles et son manque de vertues l’avaient aidé à réussir. Tout était chic et elle était convaincue que l’endroit devait dissimuler des bouteilles de bourbon dont le prix équivalait au montant total de certains de ses contrats. Il était redoutable et si elle s’amusait avec lui, c’était simplement parce qu’ils partageaient un secret. Sinon, comme probablement beaucoup d’autres talents qu’il gérait, elle le craindrait.
just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
You're so damn cool with your hair and makeup. A drop of fame to taste on the tip of their tongues. That toxic ruse left you pretty shook up. That superficial clique never showed you no love. They're all just buzzing like the neon exit signs they follow
Sergio était un homme occupé qui aimait le faire savoir. Son temps était précieux, son attention d’autant plus. C’était d’autant plus vrai depuis la naissance de Paola, en considérant les responsabilités familiales qui allaient avec. Cela avait notamment mené l’homme à repenser totalement la manière dont il travaillait. Il voyait de moins en moins l’intérêt à courir après des jeunes talents en vogue, des stars montantes de la musique ou du cinéma qu’il fallait guider, orienter, et qui malgré leurs capacités n’avaient pas une once d’autonomie ou de jugeotte. Non, à la place, il trouvait de plus en plus de satisfaction à travailler avec des gens qui savaient exactement ce qu’ils faisaient et n’avaient besoin de lui que pour servir d’intermédiaire, leur éviter de s’embêter avec les aspects administratifs de leur carrière. Le salaire était le même quand il choisissait bien ses contrats, la reconnaissance aussi. Cela ne voulait pas dire pour autant que sa soif d’ambition ne continuait pas de le dévorer, comme l’avait prouvé la manière dont il avait sauté sur l’occasion pour le livre de Greta. L’opportunité était juste trop belle. Même si cette biographie devait être un navet, le simple nom de la jeune femme attirerait l’attention du grand public sans aucune difficulté. Il restait à voir au sujet de qui elle écrirait, mais Sergio n’était pas bien inquiet sur ce sujet. Le patriarche Sighbury n’aurait pas mis son nez dans ce nouveau choix de carrière s’il n’y avait rien à en sortir. Pour autant, il se doutait que la pression parentale ne suffirait pas à adoucir les rapports professionnels qui existaient entre la jeune femme et l’agent, chose dont il ne s’embarrassait pas réellement. Quand cela touchait à sa carrière, il se fichait bien de se faire détester à partir du moment où les choses se déroulaient comme il le souhaitait. Sergio avait été prévenu de l’arrivée de Greta dans les locaux, et n’exprima aucune surprise en la voyant entrer dans son bureau avant qu’elle n’y ait été invitée. Elle était à peu près ponctuelle, c’était un bon début. Il garda également son apparence détachée en l’observant se pavaner en face de lui, poser ses mains sur son bureau avec une insolence susceptible de facilement l’irriter. Non, le contexte n’était pas aussi sympa qu’il avait pu l’être par le passé. « Je t’ai déjà vue faire des entrées plus soignées. » glissa-t-il simplement avec un sourire poli. Il se retint à grande peine de récupérer son porte stylo pour le reposer à sa place, sachant pertinemment que la Sighbury n’attendait que cela, une réaction de sa part. Ils n’avaient pas à rendre cette entrevue désagréable s’ils allaient à l’essentiel et évitaient de perdre leur temps. Heureusement pour eux, la blonde était maligne, assez capable pour jauger l’ambiance dans une pièce. Le mot pourcentage parlait déjà bien plus à Sergio que des formules polies, à choisir. « Le pourcentage dépendra du projet, j’imagine. » Et de sa désirabilité. Une biographie n’était pas forcément ce qui rapportait le plus. Certaines personnalités publiques n’avaient pas besoin de plus qu’une page wikipedia pour avoir tout ce que le public avait besoin de savoir. Sergio devait bien admettre que l’écrivaine le tenait en haleine sur ce point, et il la regarda finalement s’asseoir, retenant son avidité. Un suspense qui ne dura pas bien longtemps car elle cracha vite le morceau. Rhett Hartfield. « Un pauvre choix de timing de sa part. » Le mexicain se recula dans son siège, un rictus définitivement intéressé aux lèvres. Cette fois-ci, il n’avait plus aucun problème à ce que Greta se promène dans son bureau, laisse traîner ses mains où elle le souhaitait. Il réfléchissait en faisant tourner son stylo entre ses doigts. Le nom de Hartfield était apparu dans la presse, récemment, pour des scandales à mi-chemin entre rumeurs et faits. Pour un ancien sportif, cet homme avait su devenir une personnalité publique pour qui le feu des projecteurs n’avait pas forcément fait de bien. Et qui disait rumeurs, disait intérêt pour une biographie. « Où en es-tu dans la rédaction de cette biographie ? Combien de temps avant de pouvoir la publier ? Il nous faudrait commencer la promotion, le plus tôt sera le mieux. Qu’est-ce que tu as de croustillant à son sujet ? » Et par croustillant, il voulait dire révoltant. « Meilleure est ta réponse à cette question, meilleur sera ton pourcentage. » Ils pourraient même sortir tous les deux satisfaits d’ici.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Greta Moore
le porte-plume
ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280
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Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
Son visible détachement n’était qu’une apparence de façade devant un homme qu’elle continuait à craindre, ou plutôt qui continuait à l’impressionner. Ce n’était pas réellement de l’appréhension qui s’emparait d’elle au moment de le voir ou même de le contacter mais plutôt un sentiment amer, comme si le piège s’était trop facilement refermé sur elle. Qu’elle le veuille ou non, elle était sous son emprise et ce à cause de ce pacte signé avec le diable plusieurs années auparavant. Redoublant d’efforts et de techniques plus douteuses les unes que les autres, Sergio avait réussi à ce que ce manège dure et ne s’arrête jamais. Greta, elle, subissait, mais pouvait au moins trouver ce côté positif dans son absence de créativité et d’inspiration : sans productivité, les rencontres avec son « agent » étaient extrêmement limitées et annuelles, au moment de faire les comptes sur les ventes de l’année passée. « Je t’ai déjà vue faire des entrées plus soignées. » Bien sûr, lui savait, ne se laissait impressionner par personne et surtout pas par une trentenaire juchée sur talons dont le seul talent était de lui apporter un montant lui permettant à peine de s’acheter un costume digne de ce nom par mois. Alors sa technique était toujours celle de la séduction, un jeu qui se transformait en tentative ridicule et en enfantillages aux yeux du mexicain. « Le pourcentage dépendra du projet, j’imagine. » Elle n’avait finalement plus rien à offrir et d’une soirée amusante et vengeresse ne restait plus qu’une presque animosité qui ne la faisait jubiler que sous les draps, à présent, cette attitude la laissait totalement démunie. Alors elle n’avait pas laissé plus de suspens et avait dévoilé le nom de celui dont elle écrivait la biographie et toute l’attitude carnassière de l’agent avait eu l’occasion de se dévoiler dans un ricanement accusateur. « Un pauvre choix de timing de sa part. » La nouvelle venait de tomber et il semblait que Sergio était à l’affût de tout, même des scandales qui ne le concernaient pas. Ses yeux plantés dans les siens comme pour le défier parce qu’il lui était plus facile de défendre son entourage que sa propre personne face à la désinvolture, Greta l’avait laissé poursuivre en croisant les bras, sachant que la suite des échanges ne lui plairait probablement pas. « Où en es-tu dans la rédaction de cette biographie ? Combien de temps avant de pouvoir la publier ? Il nous faudrait commencer la promotion, le plus tôt sera le mieux. Qu’est-ce que tu as de croustillant à son sujet ? » Elle en était persuadée dès le moment où il avait révélé être au courant des dernières nouvelles d’un Rhett qui n’avait pas encore daigné faire le premier pas vers elle. Il utiliserait ce scandale comme argument de vente si cela lui permettait de vendre plus mais Greta ne se laisserait pas faire sur ce point, pas comme elle le faisait sur les pourcentages. « Meilleure est ta réponse à cette question, meilleur sera ton pourcentage. » Son ton presque menaçant n'y changerait rien, il ne s’agissait pas de chiffres mais bel et bien de la réputation de quelqu’un qu’elle avait appris à connaître. « Je n’ai rien que je jugerais comme croustillant à l’encontre d’une personne que je respecte. Le respect doit n’être qu’une vague notion pour toi mais, en gros, je n’ai pas vocation à juste citer les défauts et problèmes de Rhett. » La biographie était bien plus vaste que cela, venant donner le portrait sincère du sportif et animateur que le public voyait comme la presse souhaitait le montrer. Une image plutôt positive avant la bombe qui venait de tomber. « On a travaillé, ensemble. Tiens. » avait-elle finalement dit en sortant de son sac son manuscrit qu’elle avait laché négligemment sur le bureau de Sergio. Son sourcil arqué et son air agacé n’avaient cette fois aucun pouvoir pour venir la rendre plus docile, elle comprenait le chemin qu’il souhaitait emprunter et elle n’était pas d’accord. « Il y a tout ce qu’il m’ à livré, une pointe de mon interprétation et quelques ajouts après des entretiens avec ses proches. » Greta savait qu’elle avait son attention et qu’il ne pouvait pas simplement se contenter de la manipuler parce qu’elle avait déjà prouvé ce dont elle était capable. Le genre de somme qu’elle pouvait engendrer. Il l’écoutait et son intérêt perçait presque au travers de la sévérité de ses traits, elle avait travaillé, investigué et le contenu du livre devenait maintenant bien plus brûlant pour les lecteurs avec l’actualité. « Rhett voulait publier en janvier alors la biographie est prête, je n’ai juste pas encore eu l’occasion de discuter avec lui suite à ce qui vient de sortir. Alors je ne sais pas, comme tu dis, si le timing est le bon. » Ses yeux perdus étaient venus trouver les siens, ses lèvres pincées venant indiquer combien il lui était difficile de demander conseil au pire des requins.
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Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
You're so damn cool with your hair and makeup. A drop of fame to taste on the tip of their tongues. That toxic ruse left you pretty shook up. That superficial clique never showed you no love. They're all just buzzing like the neon exit signs they follow
On ne pouvait pas dire qu’ils aient eu fréquemment l’occasion de travailler ensemble ces dernières années. Greta était ce que Sergio qualifierait d’un talent de fond de tiroir. Ils avaient signé ensemble mais il ne cherchait pas activement à gérer sa carrière ; elle n’était ni prolifique, ni sous le feu des projecteurs. Il se contentait de superviser quand elle se décidait à créer, comme c’était le cas ici. Cependant, c’était sans doute la première fois qu’elle réussissait à happer son attention de la sorte pour un sujet professionnel. Les biographies faisaient généralement partie des projets qui selon lui feraient beau sur l’étagère mais ne lui rapporterait rien d’intéressant. En revanche, une biographie sur un nom qui intéressait actuellement la presse people, c’était nouveau pour l’agent, le rendant bien plus enclin à écouter les arguments et à consacrer de son temps pour promouvoir ce projet. Un intérêt qui visiblement n’était pas du goût de la Sighbury, qui semblait traîner la patte à dévoiler plus d’informations. Et dans un sens, Sergio aurait dû se douter qu’elle ferait preuve de principes, ne rédigerait cette biographie que dans l’idée de relater une histoire. C’était pour cette raison qu’aucun de ses écrits n’avait eu d’intérêt jusqu’ici : elle n’était pas prête à jouer le jeu de la provocation. « Dans ce cas-là, rien ne différentie ton travail d’une page wikipedia. Encore que sa page wikipedia doit contenir les derniers scandales, ceux qui intéressent vraiment le public. Alors dis-moi Greta, pourquoi te donner ce mal ? » Il voyait d’ici l’image. Greta et Hartfield qui lient une certaine complicité autour de l’histoire du sportif, la jeune femme qui écrit, laisse les émotions prendre le dessus et prioritise les jolies anecdotes d’enfance ou la grimpée vers la gloire. Un bouquin d’étagère. Un cale-porte. Il observa le manuscrit tomber sur son bureau et dans un soupir l’ouvrit pour en parcourir quelques pages, quelques lignes aléatoires, à la recherche de quoique ce soit de vraiment saisissant. Il chercha également dans les dernières pages mais il n’y avait rien, absolument rien pour attirer son regard. « Et c’est tout ? » Il reposa les pages sur son bureau, s’enfonçant davantage dans son fauteuil alors que son regard remontait sur Greta. Il n’était pas impressionné par ce travail, juste déçu au-delà de ses espérances. Tellement de potentiel pour en arriver là. Ils ne pouvaient pas juste publier en l’état, et la mention de janvier le laissa sceptique. Il ne faudrait qu’un chapitre ou deux de plus pour rendre cette biographie digne d’intérêt ; un travail qui pouvait être accompli en l’espace de quelques semaines, pour un peu que Greta soit motivée. « Le timing pourrait être excellent pour vous deux. Mais en l’état… » Il secoua la tête de gauche à droite, rouvrit les pages à un numéro au hasard. « …Tout le monde se fiche de son premier entraînement sur le terrain quand il était jeune. » lâcha-t-il avec un mépris à peine dissimulé, avant d’à nouveau reposer le future livre. « Soyons réalistes Greta. Tu as une mine d’or entre les mains, tu as le potentiel pour faire parler de toi pour ton travail, et non pour ton nom. Mais si tu n’intègres pas les derniers mois de la vie de Hartfield, alors ton manuscrit est obsolète avant même d’avoir été publié. Ce serait regrettable. » Car un bouquin pareil n’apprendrait rien de plus sur la vie du sportif, si ce n’est deux ou trois anecdotes encore jamais mentionnées. Il ne faisait pas partie de la famille royale, n’était pas assez important pour que cela ne suscite l’intérêt d’une large audience. « J’admire ton respect envers Rhett et ton intégrité professionnelle Greta, sincèrement. Mais tu me dis qu’une partie du livre est basée sur tes interprétations. Rien ne t’empêche de faire cela en intégrant les dernières affaires qui le concernent. » Il se tut, accrocha son regard du sien. « Qu’est-ce que tu cherches à faire ici ? Combler l’ennui avec un petit projet annexe ? Ou enfin montrer au monde que tu es quelque chose d’autre qu’une héritière avec trop de temps et d’argent entre ses mains ? »
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Greta Moore
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Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
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La famille Sighbury n’était pas du genre à se laisser impressionner par un ton un peu trop sévère, un bureau un peu trop grand ou des serviteurs un peu trop présents. Ils étaient habitués à l’opulence, au too much et, pourtant, plantée au milieu de la pièce dont la taille lui aurait fait penser qu’il tentait de compenser quelque chose si elle ne savait pas, Greta se sentait toute petite. Impressionnée n’était pas le mot, intimidée non plus, elle savait juste à peu près à quelle sauce elle allait être mangée. « Dans ce cas-là, rien ne différentie ton travail d’une page wikipedia. Encore que sa page wikipedia doit contenir les derniers scandales, ceux qui intéressent vraiment le public. Alors dis-moi Greta, pourquoi te donner ce mal ? » La guerre avait débuté alors même qu’elle n’avait pas encore eu le temps de s’y préparer. Lorsque Sergio attaquait, il y allait sans prendre de pincettes, sans se soucier de l’effet que cela aurait sur son interlocuteur. La blonde avait bien du mal à ne pas froncer les sourcils en encaissant les coups qu’il avait commencé à porter tout en restant impassible sur sa chaise, les doigts entremêlés, posture indissociable de tout bon homme d’affaires.
Greta avait presque sursauté lorsque celui-ci avait laissé tomber le manuscrit sur son bureau, nonchalamment, voulant souligner l’importance de son désintérêt. « Et c’est tout ? » Pour l’instant. « Le timing pourrait être excellent pour vous deux. Mais en l’état… » Sa façon de laisser ses phrases en suspens avait quelque chose de charmant dans d’autres contextes, ici, cela ne faisait que faire monter le sentiment d’oppression que ressentait l’écrivaine qui fixait un point au dessus de la tête du mexicain pour donner l’impression qu’elle le regardait lui. « …Tout le monde se fiche de son premier entraînement sur le terrain quand il était jeune. » Il y avait fort à parier que cela était faux, elle en savait quelque chose, elle n’était rien et ne pouvait se vanter que d’avoir du sang de créateurs qui coulait dans ses veines et pourtant, les journalistes faisaient leurs affaires de tous ses petits tracas quotidiens. Elle l’avait laissé continuer, se pinçant les lèvres, vacillant d’une jambe à l’autre pour supporter ses talons hauts. « Soyons réalistes Greta. Tu as une mine d’or entre les mains, tu as le potentiel pour faire parler de toi pour ton travail, et non pour ton nom. Mais si tu n’intègres pas les derniers mois de la vie de Hartfield, alors ton manuscrit est obsolète avant même d’avoir été publié. Ce serait regrettable. » « Je te remercie pour ton avis, Sergio. » Serrer les poings était son unique façon de réussir à garder une certaine composition et à s’éloigner de ce sarcasme qui ne la quittait pas à chaque fois qu’elle s’adressait à lui. Cela ne l’atteignait pas, il était au-dessus de tout cela, bien plus mature et ayant passé l’âge de rougir face à d’anciennes conquêtes. « Mais restons tous les deux dans notre domaine d’expertise, si tu le veux bien. J’écris, tu te charges du reste. Je n’ai jamais promis de me plier à tes exigences concernant mes écrits dans ce contrat. » Ou peut-être devrait-il prendre le temps de lui faire relire toutes ces clauses qu’elle avait survolé sans un soupçon d’intérêt, se sachant piégée, ne voulant mesurer l’ampleur du fardeau. Elle avait signé, il avait souri à Allister, un sourire charmant, chaleureux qui s’était transformé en un rictus carnassier à la minute ou son visage s’était posée sur elle. Au lieu de venir la contredire, il avait poursuivi. « J’admire ton respect envers Rhett et ton intégrité professionnelle Greta, sincèrement. Mais tu me dis qu’une partie du livre est basée sur tes interprétations. Rien ne t’empêche de faire cela en intégrant les dernières affaires qui le concernent. » Des notions qui le dépassaient totalement alors que son patrimoine n’avait probablement rien à envier à celui des Sighbury. L’appât du gain, l’envie d’avoir des milliards lorsque l’on avait déjà des millions. Des choses qu’elle ne comprenait, mais encore une fois, elle écoutait en tentant de cacher son agacement. « Qu’est-ce que tu cherches à faire ici ? Combler l’ennui avec un petit projet annexe ? Ou enfin montrer au monde que tu es quelque chose d’autre qu’une héritière avec trop de temps et d’argent entre ses mains ? » Il avait raison sur ce point, elle était loin de vouloir donner l’impression de laisser libre court à un caprice d’enfant gâtée. « Faire les choses par envie et passion, pas par cupidité, tu devrais essayer, tu serais peut-être moins aigri. » avait-elle répondu avec cette même assurance feinte, mettant de côté l’envie et la passion qui les avaient animés ce soir là. Greta parlait mais ce qu’elle entendait sonnait faux parce que le simple fait de s’être lancée dans ce projet qui la réjouissait ne réussissait pas à lui redonner cet éclat dans la rétine, ce sentiment d’épanouissement total. Elle aurait du prendre ce début de jouxte verbale comme un avertissement et ne pas continuer dans la provocation. « Je ne compte rien montrer au monde, je tiens à cet anonymat que je me suis créé ici, je posterai sous Moore. Personne ne pourra me faire les reproches que tu es en train de lister. » Sur ça aussi, avait-il son mot à dire ? Elle n’en savait rien alors elle avait continué avec l’infime aplomb qu’il lui restait. « La fanbase de Rhett Hartfield est plus importante que ce que tu ne t’imagines. » Les recherches faites en amont pour les besoins de la biographie l’avaient prouvé. « Et il ne compte en aucun cas cacher à son public les sujets juteux. Ce que je te présente est une ébauche, parce qu’on veut avancer vite. » Ce dernier point avait peut-être permis de lui faire oublier l’audace de sa jeune interlocutrice.« De toute façon, si le projet ne t'intéresse pas, rien ne m'interdit de publier, pas vrai ? Alors venons en au fait, s'il te plaît. » La suite, les pourcentages, tout ce qui incombait à son agent. Le reste, elle le verrait avec un éditeur et l'entrevue y serait bien moins tendue.
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losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
You're so damn cool with your hair and makeup. A drop of fame to taste on the tip of their tongues. That toxic ruse left you pretty shook up. That superficial clique never showed you no love. They're all just buzzing like the neon exit signs they follow
C’était un jeu de pouvoir qui était en train de s’opérer, ni plus ni moins. Une des spécialités du mexicain dont il avait appris à manier chaque ficelle. Il pouvait voir le visage de la blonde se pincer au fur et à mesure qu’il parlait et aurait mis sa carrière en jeu qu’elle déciderait de faire de la résistance et d’avoir le dernier mot. Ce ne serait pas la première fois qu’ils en arriveraient à des négociations, mais certainement la première fois que Sergio y accorderait de l’importance. La carrière de la Sighbury n’était généralement pas importante. Si son père ne s’en était pas mêlé, elle n’aurait sans doute pas eu besoin d’un agent vu la faible ampleur que prenaient d’habitude ses projets. Elle était un peu comme ces gamins qu’on laisse dans l’aire de jeux en ne les surveillant que d’un œil, profitant qu’ils soient occupés pour enfin faire des choses importantes. Il lui aurait bien accordé tout ce qu’elle désirait pour se débarrasser de sa présence dans son bureau, si seulement elle n’avait pas eu enfin quelque chose d’intéressant à fournir. L’agent était un requin dans son domaine et il voyait déjà le succès que pourrait avoir ce livre, si tant est que la communication soit réussie. Il ne fallait pas jouer sur l’identité de Hartfield mais bien sur les scandales, apporter des sujets inédits pour que la biographie fasse parler d’elle. Il se savait complètement méprisant quant à sa manière d’ignorer le travail de la Sighbury, juger le contenu de quelques pages incluant une annexe et des dernières phrases plutôt que de se faire un avis sur le livre dans son ensemble. Mais avec le temps, il avait fini par cerner la blonde, assez pour savoir qu’elle ne ferait rien pour se mettre un homme à dos. Une question de confiance, et tout ce qui s’ensuivait. Un vrai gaspillage de temps et d’énergie qu’il ne comptait pas cautionner. Pour autant, la voir aussi campée sur ses positions donnait le ton sur la suite de la discussion. Elle ne céderait pas de terrain et ne voudrait rien entendre. Si c’était la manière dont elle voulait procéder, cela lui convenait parfaitement. Car sans le savoir, Greta venait sans doute de mettre les pieds dans le plat de la manière la plus magistrale possible. Elle avait raison après tout ; elle avait la charge d’écrire et lui de gérer le contrat. Il ne pourrait pas lui imposer de rajouter le moindre mot à son manuscrit. Mais peut-être ne serait-ce pas nécessaire. « Je viens de te donner mon expertise. Mais si tu ne veux pas l’entendre, très bien. Fais comme bon te semble. » Cela ne l’empêcha pas de revenir à la charge, de tester une dernière approche. Raconter une histoire qui était incomplète était juste stupide. Il y avait bien des choses que le mexicain pouvait faire pour attirer l’attention sur ce livre, mais si celui-ci se faisait démonter par la critique, il n’y aurait rien à sauver. Le nom de Sighbury associé à un piètre ouvrage ne serait franchement pas pour lui offrir une quelconque reconnaissance en tant que porte-plume. Dans le pire des cas, le mot népotisme serait probablement utilisé à son encontre, puisque c’était la mode du moment. « Tu me penses aigri ? » Il préférait s’en amuser, esquissant un léger sourire goguenard. Elle n’avait pas eu l’air de le trouver aigri quelques années plus tôt. « Comme tu le sens, Greta. Ma réputation à moi n’est plus à faire. Je ne compte pas non plus m’excuser d’être cupide vu où cela m’a mené. » Il ne désignerait pas son bureau, bien que le lieu fût une parfaite illustration de sa situation. Le simple loyer au vu du quartier coûtait une petite fortune, témoignant du fait qu’il n’avait pas à pâlir de sa réussite. Il n’était jamais satisfait et ne s’arrêtait jamais devant les challenges les plus ardus, là était son principal problème. Il possédait également un don particulier pour trouver les failles dans les promesses et les contrats, tout ce qui pouvait lui permettre de s’en sortir. Elle ne voulait pas publier sous Sighbury ? Très bien. Il n’aurait aucun mal à griller cette couverture ou aller contre son souhait si le contrat d’édition arrivait entre ses mains. En se débrouillant bien, il pourrait certainement même avoir l’approbation du père. « On verra bien ce que les fans pensent du talent de Moore, alors. » L’anonymat ne durerait pas longtemps. Cependant, le fait qu’elle revienne doucement sur le côté définitif de son ouvrage attisa son attention. Il ne comprenait plus ; comptait-elle parler de ce qui était vraiment intéressant ? « Tu comptes donc rédiger sa version des faits ? » Ce ne serait pas idéal, mais il pourrait travailler sur cela. Les premières révélations de Hartfield et le nom de Sighbury pourraient suffire à attirer assez d’attention pour que cela vaille son énergie. « Rien ne t’empêche de publier, non. Et tu peux te charger de toutes les formalités d’édition seule si tu en as envie, ça m’épargnera des efforts. Notre contrat court toujours, quoiqu’il advienne. » 15% sur tous ses revenus professionnels, c’était le contrat qu’elle avait signé quelques années plus tôt. C’était plus que ce qu’il chargeait pour la plupart de ses artistes et jusqu’ici, il avait été ravi de laisser le document enterré au fin fond de ses tiroirs. S’il l’arnaquait ? Partiellement. Si elle en avait conscience ? Il n’était pas certain. Le sujet n’était jamais venu, chose qui n’était pas bien étonnante quand elle était née avec une cuillère en argent dans la bouche. Parfois, il se demandait dans quelle mesure la blonde avait même la notion de l’argent. Cela le faisait regretter de ne pas avoir misé sur son frère, quoique l’aîné Sighbury aurait sans doute été plus chaotique à gérer que sa sœur. « J’aimerais tout de même lire le manuscrit avant sa publication. »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Greta Moore
le porte-plume
ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280
TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/aGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenienceDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [09/08]
Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15#16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
Par le passé, c’était l’audace qui avait primé mais Greta le savait, elle devait faire preuve d’un peu plus de contenance et se montrer plus raisonnable à présent. Il était évident que ce qui l’avait menée jusqu’à ce bureau n’ét ait qu’une succession de mauvaises décisions - qu’elle maîtrisait à la perfection - et elle ne pouvait plus se permettre d’avancer sans réfléchir. Pourtant, le mexicain la mettait à l’épreuve, sans le vouloir parce qu’il jouait son propre rôle, et elle réunissait toute sa volonté pour ne pas imploser et claquer la porte. Les conséquences en seraient désastreuses car un seul coup de fil à ses parents pourraient l’obliger à rentrer en Angleterre - la majorité établie n’ayant absolument aucune légitimité pour les Sighbury. « Je viens de te donner mon expertise. Mais si tu ne veux pas l’entendre, très bien. Fais comme bon te semble. » Son expertise. Greta s’était retenue de lui rire au nez tant son passage dans ses draps lui avait fait perdre toute crédibilité, les gens avaient pour habitude de le craindre mais si elle se pliait à ses exigences pour s’éviter de longues discussions avec ses parents et un trait tiré sur ses rêves, Greta savait également que Sergio lui était inoffensif. Ils partageaient le même secret et son regard sombre et son costume ajusté ne changeaient rien à cela. « Je ne sais pas quoi te dire. Réussir ou non, ça m’est égal. » Et son regard était venu la transpercer, la mettant à nue, lui faisant prendre conscience de l’extrême différence entre elle et lui. « Tu me penses aigri ? » Elle avait levé les yeux au ciel tentant de contrôler du mieux qu’elle pouvait le rose qui lui montait aux joues. « Comme tu le sens, Greta. Ma réputation à moi n’est plus à faire. Je ne compte pas non plus m’excuser d’être cupide vu où cela m’a mené. » Sa réputation n’était effectivement plus à faire, il était craint de tous mais loin d’être respecté et c’était peut-être une notion qui lui manquait afin de redescendre du piédestal en haut duquel il s’était lui-même érigé. Il avait construit un empire, elle en était consciente et n’importe qui dirait le contraire serait de mauvaise foi. Pourtant, qu’en était-il de sa vie privée ? Des enfants dont ils citeraient les prénoms et les âges avec difficulté, un bureau luxueux mais désespérément vide, Sergio oubliait que les gens parlaient et que Greta n'avait qu’à téléphoner à son père pour en apprendre un peu plus sur cette vie dont il semblait si fier.
« On verra bien ce que les fans pensent du talent de Moore, alors. » « C’est une menace, Sergio ? » Parce que cela en avait tout l’air. Elle avait continué, reprenant chaque point de son discours parfaitement rodé après l’avoir prononcé à probablement bien des talents, ruinés ici même après les paroles d’un homme qui ne faisait que tendre les chèques afin que ses assistantes fasent le nécessaire pour les encaisser - lui ne bougeait pas le petit doigt. « Tu as voulu me piéger avec ce contrat, mais je n’ai jamais promis de devenir une écrivaine émérite. Tu savais d’où je partais… » Soit d’un seul et unique livre, un best-seller, certes, mais sans aucune promesse de réitérer l’exploit. Une chose était sûre, Greta, elle, aimait écrire et c'était ce qui l’avait animée mais son syndrôme de l’imposteur la faisait se convaincre que ses ventes seraient insignifiantes sans son nom de famille. C’était un pari qu’elle souhaitait prendre, associé au risque de se relancer avec une biographie, et Sergio n’avait aucun droit d’intervenir là-dessus. « Et non, avant que tu n’essaies de me faire dire ce que je n’ai pas dit, je ne fais pas en sorte de rester dans l’ombre pour t’éviter de toucher de l’argent. J’aime juste l’anonymat. » avait-elle souligné, le défiant du regard, sachant pertinemment ce dont il serait capable pour obtenir quelques milliers de dollars supplémentaires. « Tu me parles comme si j’étais n’importe qui, l’argent, le luxe, je connais tout ça. Je n’ai pas besoin de plus. » Pour la première fois depuis leur entrevue, elle s’était assise dans le siège faisant face à celui de Sergio, posant ses coudes sur la table et le toisant. « Et je ne pense pas être aussi médiocre que tu as l’air de le sous-entendre, je te surprendrai, Sergio. Encore une fois. » Sa façon de pencher la tête légèrement sur le côté en lui souriant était entendue, au fur et à mesure de la conversation, la blonde tentait de reprendre le dessus ou, au moins, de se remettre sur un pied d’égalité avec un Sergio qui avait bien plus à perdre qu’elle. « Tu comptes donc rédiger sa version des faits ? » Greta avait pris un instant pour bien procéder la question, s’assurant de n’en dire ni trop, ni pas assez. « Il ne compte pas cacher les côtés négatifs de son histoire, tout y sera. C’est ce que j’aime chez Rhett, son honnêteté, c’est quelqu’un de droit. » Et l’écrivaine appuyait l’ensemble de ces adjectifs pour s’assurer qu’il comprenait qu’aucun d’eux ne seraient jamais associés à son nom. Rhett avait fauté, Rhett luttait contre certains démons, pourtant, il avait mis un point d'honneur à ce que la biographie ne vienne pas lisser son image et c'était ce qui le faisait rester droit à ses yeux. « Rien ne t’empêche de publier, non. Et tu peux te charger de toutes les formalités d’édition seule si tu en as envie, ça m’épargnera des efforts. Notre contrat court toujours, quoiqu’il advienne. » « Les démarches sont déjà lancées. » avait-elle simplement répondu et cette fois, son assurance était réelle, malgré une Juliet peu sûre de s’occuper de ce contrat là. « J’aimerais tout de même lire le manuscrit avant sa publication. » « Entendu. » Et elle s’était tenue là, les jambes croisées, s’amusant à tourner de droite à gauche sur la chaise sur laquelle elle s’était installée en attendant la suite des opérations. Qu’il l’accompagne dehors ou continue à discuter de la biographie, c'était à lui de choisir parce qu'après tout, il semblait apprécier cette position - au dessus d’elle.
just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
You're so damn cool with your hair and makeup. A drop of fame to taste on the tip of their tongues. That toxic ruse left you pretty shook up. That superficial clique never showed you no love. They're all just buzzing like the neon exit signs they follow
Sergio voyait exactement ce que la blonde essayait de faire, ici. Elle voulait jouer la grande, la femme indépendante, celle qui a le contrôle et décide des règles. Elle se comportait comme si elle voulait mettre un point d’honneur à prouver qu’elle était une personne importante, elle aussi. C’était vrai, dans un sens du moins. L’agent n’avait que faire de ce contrat. Il était davantage intéressé par l’argent facile qui s’y trouvait, et par sa bonne entente avec le père Sighbury. Si Greta tenait à sa tranquillité, elle venait de commettre tous les impairs possibles, comme le provoquer, lui agiter une carotte sous le nez, lui donner différentes idées de comment tirer avantage de la situation. Il ne pourrait pas la forcer à écrire, elle n’était pas le genre de poupée modulable comme ce avec quoi il avait l’habitude de travailler. Néanmoins, elle aurait dû l’écouter plus attentivement : il avait son expertise lui aussi. Dans la manière de faire vendre un bouquin, de gérer sa promotion. Mais surtout, dans les contrats. Il avait des années d’expérience à chercher la moindre faille pour entourlouper et tourner les choses en sa faveur. Il la laisserait penser qu’elle venait de gagner ce round juste pour avoir la paix. Elle n’avait juste aucune idée de ce dans quoi elle venait de mettre les pieds. Alors il se contenta de rire en secouant la tête de gauche à droite. « Pourquoi est-ce que je te menacerais Greta ? Ne me fais pas passer pour un grand méchant. Je suis juste curieux du retour qu’aura le public sur le travail d’un nom inconnu. » Il menaçait quand il avait quelque chose à gagner. Ici, il avait tout intérêt à rester silencieux sur ses intentions. Autrement, il n’aurait sans doute pas eu la patience de l’écouter déverser ce beau discours sur ses intentions en tant qu’auteur, sur pourquoi elle faisait tout ça. Il se contentait de la fixer en faisant mine de sagement considérer ses paroles. S’il avait voulu se faire de l’argent, il n’aurait jamais misé sur elle. C’était le problème avec ces enfants de riche, ceux qui ne connaissaient pas la valeur de l’argent. Ils n’avaient pas à affronter les conséquences financières d’un échec. Ils pouvaient se permettre de gaspiller leur temps et leur énergie dans des projets annexes pour occuper leurs journées. En toute franchise, le mexicain refusait généralement de travailler avec ce genre de profils. Leurs tempéraments étaient souvent bien trop capricieux, égocentrés. Tout leur était dû sans qu’ils ne fournissent le moindre effort de qualité en retour. Greta n'échappait pas totalement à cette règle. Elle était juste une jeune femme qui s’ennuyait dans la vie. La pensait-il médiocre pour autant ? La blonde lui souriait sur son fauteuil, démontrant parfaitement combien elle était fière d’elle. C’en était presque risible. Que pensait-elle avoir gagné ? La chance de montrer qu’elle était une personne talentueuse et désintéressée ? « Ne me prête pas des propos que je n’ai pas. » Il lui sourit en retour, le ton doucereux se voulant dissuasif. « Je ne voudrais pas me mettre en travers de tes hobbies. » Elle ne serait certainement pas le prochain prix de littérature avec un bouquin pareil, et avec un alias, elle deviendrait n’importe qui sur le marché du livre. Quoique pour ce point, cela ne durerait pas bien longtemps. Au final, l’agent se retrouvait juste déçu par cet acte manqué. Elle avait quelque chose de fabuleux entre les mains et décidait de tourner autour du pot. La Sighbury passait trop de temps à parler de Rhett et de son admiration pour l’homme pour que cela ne promette pas, au mieux, une version édulcorée et romancée des faits. « Tant mieux pour lui. » Qu’espérait-elle comme réponse ? Sergio n’en avait sincèrement rien à faire, il en avait assez entendu pour connaître son prochain recours. Si Greta voulait en plus lui éviter de se charger de la publication, alors parfait. Cela lui laisserait plus de temps et d’énergie pour faire jouer ses contacts et se préparer à faire parler de la biographie, juste pas comme la blonde le désirerait. « Tu me feras parvenir le contrat de publication. » Il l’ajouterait au dossier poussiéreux, en prendrait grande considération une fois qu’il en aurait terminé avec cette histoire. Lire le manuscrit ne ferait que l’aider à trouver les failles du livre et allègrement les rappeler dans la presse. D’ici là, il avait d’autres talents plus importants à gérer, chose qu’il fit subtilement savoir en déposant le manuscrit sur un coin de son bureau pour que Greta le récupère, et en replongeant le nez dans le dossier dont il s’occupait avant son arrivée. Il fit exprès de laisser dix bonnes secondes de silence avant de relever le menton. La blonde était toujours là, sur le fauteuil en face, confortablement installée. « Il y avait autre chose ? » Car de son côté à lui, il n’y avait plus rien à rajouter.
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Greta Moore
le porte-plume
ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2740 POINTS : 280
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Mallen #7 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15#16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
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Cette arrogance avait le pouvoir de rendre la plus calme et posée des personnalités complètement hors de contrôle, le personnage et ses airs supérieurs donnant envie de tout faire pour lui tenir tête et lui prouver une bonne fois pour toute qu’il n’était rien derrière ses costumes et ses billets de banque. Il était difficile d’imaginer comment un homme aussi affable avait pu convaincre des femmes de faire un bout de chemin avec lui, de donner la vie et prendre le risque de voir couler son poison dans les gênes d’un rejeton et, encore une fois, le paraître devait faire beaucoup. Il était indéniablement séduisant et charismatique et Greta la première était tombée dans la facilité, pourtant, aujourd’hui, elle était bien loin d’éprouver autre chose que de l’amertume en sa présence. « Pourquoi est-ce que je te menacerais Greta ? Ne me fais pas passer pour un grand méchant. Je suis juste curieux du retour qu’aura le public sur le travail d’un nom inconnu. » Comme s’il avait besoin de son avis en plus de tous les autres pour se hisser en tête des grands méchants de Brisbane. « Ne me prête pas des propos que je n’ai pas. » Assise sur le fauteuil, le sourire de façade qu’elle avait revêtu s’était effacé alors que lui avait affiché le sien, un rictus bourré de mauvaises intentions. Le ton condescendant persistait et la blonde sentait ses muscles se tendre au fur et à mesure ou son regard se posait tantôt sur ses mains qui se crispaient, tantôt sur son regard qui s’assombrissait de plus en plus. « Je ne voudrais pas me mettre en travers de tes hobbies. » Elle s’était levée du fauteuil pour rompre tout contact avec lui et s’était tournée un instant vers le mur, les bras croisés. Ses hobbies. En un mot, Sergio venait de lui cracher tout ce qu’il pensait d’elle et cela la mettait hors d’elle parce qu’il avait un avis biaisé sur ses ambitions et parce qu’elle était piquée au vif par son avis sur sa personne. Pourquoi sa façon de la percevoir comptait assez pour la mettre dans un pareil état ? Se tournant à nouveau vers l’agent, Greta s’était à nouveau défendue, lui laissant entrevoir le potentiel de cette biographie dans laquelle Rhett avait pris soin d’évoquer chacun de ses traits, même les plus sombres. « Tant mieux pour lui. » Greta restait silencieuse, à court d’argument, lassée de cet échange totalement inutile. « Tu me feras parvenir le contrat de publication. » « Je n’y manquerai pas. » Ils ne faisaient même plus d’effort pour tenir une discussion digne de ce nom, les points avaient été mis sur les i et il était évident que ces deux-là ne tomberaient jamais d’accord. Ils se contentaient de mener à bien le contrat signé qui leur servait de couverture et Sergio n’avait pas tardé à balayer le manuscrit sur un coin de son bureau. Greta s’était approchée pour le récupérer tout en fixant le mexicain qui semblait cette fois totalement détaché, s’adonnant déjà à d’autres manipulations. Pourquoi la tenait-il ainsi sous sa tutelle s'il méprisait autant son travail ? Etait-ce par sécurité, par vengeance ? La blonde n’était que peu rassurée sur ce doute qui planait au-dessus de sa tête. « Il y avait autre chose ? » « Non, rien. » Et elle s’en était allée en ne prenant même pas la peine de claquer la porte de cette caverne renfermant l’être le plus antipathique qu’elle ait connu.
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