(SUR LA ROUTE - GOLD COAST) Fin octobre - début novembre | « Tu te joins à nous pour Halloween ? On prend le van et direction le sud, la Gold Coast. Tu verras y a des spots de surf terribles là-bas ça devrait te plaire ! » Il n’en faut pas moins pour convaincre la blonde qui cède à l’appel d’une aventure promettant de belles découvertes. Ca n’est pas la première fois que Meryl Strange décide de prendre la poudre d’escampette pour quelques jours et cette allégation est d’autant plus véridique qu’elle se sent acculé dès lors qu’elle croise Matthew. Rappel constant qu’elle est embourbée dans une situation inconfortable et qu’elle ignore comment se sortir de ça sans dommages collatéraux. Elle est simple la solution pourtant, avoir une discussion avec Gabrielle, lui avouer la véritable raison de son arrivée sur les terres australes, simple sur le papier mais l’aspect d’une véritable montagne pour elle. Meryl redoute les conséquences, la déception, mais surtout le rejet, parce qu’au fond il y a toujours cette angoisse et qu’elle ne pourra pas s’en séparer de si tôt.
Elle a perdu la notion du temps au fil des jours, les premiers jours de son escapade, Meryl avait pris soin d’envoyer quelques photos à Gabrielle pour lui assurer qu’elle prenait du bon temps à surfer, à faire quelques randonnées en omettant généreusement de dire que les soirs venus l’Américaine se laissait gentiment embarquer aux différentes fêtes qu’on pouvait lui proposer. Raisonnable dans un premier temps, la jeune femme avait suivi le mouvement, un moyen comme un autre de faire s’évaporer ses responsabilités et cette pression qu’elle s’était mise elle-même. « J’ai plus l’habitude d’avoir ce rythme, ce soir c’est soft only ! » Elle adresse un clin d’oeil à ce garçon qu’elle a rencontré au feu de camp l’autre jour, Meryl ne s’attend pas à grand chose de lui, c’est le genre de gars qui nage en eaux trop profondes pour elle, mais elle le trouve sympathique alors elle s’est mise à le suivre dans ses promesses d’amusement. Et jusqu’ici, la promesse est tenue, elle en a oublié les heures et surtout les jours qui s’enchaînent à force d’émerger une fois la journée bien entamée. Fumer lui embrouille les idées, mais la met également dans cette euphorie libératrice. Le téléphone au fond de son sac, la jeune femme n’a pas pris la peine de l’allumer depuis plusieurs jours, elle a vu les notifications sans vraiment y prêter attention en début de semaine, parce qu’elle était trop à l’ouest pour s’en préoccuper et qu’après elle a oublié. Elle s’est dit qu’il fallait qu’elle envoie un message à Gabrielle ou même Channing pour qu’on ne s’inquiète pas pour elle, mais elle a fini par reporter et au final, elle ne sait plus si elle l’a fait ou non.
La soirée est déjà bien entamée, et si au début elle avait tenu parole se contentant de soda, il lui avait suffi d’un pari perdu tirer sur le joint qu’on lui avait présenté. Début d’une cascade qu’elle avait plus ou moins maîtrisé. L’euphorie a fini par laisser place à la confusion dans son esprit, et elle n’a plus les idées claires depuis un moment quand on lui confie un nouveau verre et qu’on la pousse à boire. La musique est forte dans le bar, s’en est abrutissant et elle a envie de prendre l’air, de rentrer chez elle, de s’allonger car le sol tangue dangereusement sous ses pieds. Et si elle demande qu’on la ramène, ou qu’on lui appelle un taxi, elle arrive à aller se poser un peu à l’écart non sans manquer de tomber. L’Américaine fouille son sac pour y trouver son téléphone, batterie HS, elle a vraiment besoin de prendre l’air, elle étouffe ici. « T’as pas l’air en forme, si tu veux je peux te donner un petit remontant. » Elle secoue la tête devant les pilules qu’on lui montre. « J’veux... rentrer. » Elle titube maladroite qu’elle est, on la rattrape et l’homme qui la soutient l’emmène à l’arrière du bar. L’idée qu’il a derrière la tête est limpide, il balance son sac dans un coin, son corps frôle le sien au même titre que ses lèvres et si elle le repousse, il n’a pas vraiment de mal à contrer sa résistance et à se montrer plus insistant qu’il ne l’était déjà dans chacun de ses gestes.
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Dernière édition par Meryl Strange le Mar 29 Aoû 2023 - 18:15, édité 1 fois
Meryl avait disparu. Gabrielle n'avait pas caché son inquiétude suite à cette disparation alors que la cadette des Strange ne donnait plus de nouvelle depuis de nombreux jours, ce qui n'était pas normale d'après sa petite sœur. En premier lieu, l'ainé avait pris cette information à la rigolade, parce qu'il était passé par là, à faire la fête sans donner la moindre nouvelle à quiconque lorsqu'il avait l'âge de Meryl, mais sous l'insistance de Gabrielle il s'était senti obligé de prendre part à son inquiétude, acceptant de l'aider à la retrouver. En premier lieu, ça n'avait rien donné, Meryl restait introuvable, puis l'Américain se décida à mettre un pied là ou il ne souhaitait plus être présent. La rue. Il n'avait rient dit à Gabrielle et avait cherché des informations auprès de prostituées et de dealer, leur demandant d'ouvrir l'oeil, offrant une compensation financière à celui ou celle qui lui trouvera sa sœur. Un deal qui avait fait son effet, laissant trainer des rumeurs sur l'Américain qui aurait reprit du service.
Un jour de passé et le téléphone de l'Américain sonnait alors qu'il se trouvait au Moonshiner. Meryl aurait été aperçu au sud de Brisbane. Sans hésité, le brun pris ses clé de voiture et pris la route en direction de ce fameux bar qu'il avait déjà fréquenté lorsqu'il recherchait de nouvelles recrue pour son business qu'il préférait oublier à ce jour. Ce bar était une planque pour beaucoup de criminel et surtout un lieu très retable pour les dealer, ça ne présageait rien de bon et c'est avec beaucoup de naturel qu'il avait attrapé l'arme présente dans sa boite à gant avant de sortir de son véhicule.
Il avançait assez confiant vers le bar, lorsqu'il vu deux silhouette dans la ruelle à l'arrière. Son instinct le mena à suivre ce chemin et c'est à ce moment qu'il posa son regard sur sa jeune sœur malmené par ce mec. Sans attente, l'Américain avança vers eux, attrapant le type par les épaules, assez proche du coup pour maintenir une certaine pression pour le faire reculer, se rendant compte rapidement qu'il ne s'agissait pas d'un moment passé entre deux amoureux à la sortie d'un bar. «Tu t'en prends à la mauvaise personne mon gars !» Qu'il disait en lui donnant un coup assez franc dans l'estomac. «Tu te prend pour qui au juste ? Elle a dit non !» Il lui redonnait un coup sans contrôler sa réaction. «T'es qui pour décider à sa place !» Mitchell sentait les frissons qui prenaient part de son corps, ces frissons qui autrefois l'avait poussé à commettre des actes irréparable. Il sortait l'arme qui était logé sagement dans la poche de sa veste, la pointant directement vers le gars. «Tu ne sais pas à qui tu a à faire, terrible erreur !» Il posait son regard sur Meryl, le fuyant aussitôt préférant ce concentrer sur le type. «Donne moi une raison de ne pas te coller une balle dans la tête !» Les vieux démons de l'Américain prenait le dessus, les démons qui étaient restés endormi durant plusieurs mois qui ne demandait qu'à sortir, se fichant complètement de la réaction probable de Meryl face au comportement de son frère. «Mitchell, je s'avais pas, je s'avais pas que c'était ta sœur !» Qu'il suppliait face à l'ainé des Strange. L'Américain haussait les sourcils, se demandant immédiatement qui était ce type pour prononcer son nom comme s'ils se connaissaient et surtout à quel moment pouvait-il penser que si ça n'avait pas été sa sœur son acte aurait été perçu comme normal par l'américain. «Je ne sais qui tu es, mais ne penses pas que le fait de savoir comment je m'appel t'épargneras ...» Laissait échapper l'ainé des Strange. Tout s'était passé très rapidement et la non réflexion de l'Américain face à la situation allait sûrement le pousser au-delà des limites qu'il s'était fixé. Gardant son arme pointé sur le gamin, il n'allait pas en rester là. « Tu ne bouges pas et n'essaye même pas de fuir j'aimerai pas ramener ton corps à ta pauvre mère !» Qu'il disait, se tournant une nouvelle fois vers Meryl. «Tu vas bien ? Que fais-tu ici ?» Qu'il demandait finalement, inquiet et curieux à la fois.
Fin octobre - début novembre | « Laisse-toi aller, je vais te ramener chez moi. » L’américaine n’est pas des plus lucides, mais l’est encore assez pour comprendre qu’elle est empêtrée dans une situation qui lui a totalement échappée. Elle n’a pourtant pas l’impression d’avoir tant bu que ça, on l’a poussée à consommer, plus qu’elle n’aurait voulu. « Non. » Ses mains pressent ses épaules pour le repousser alors qu’il se montre plus incisif avec elle, les gestes plus francs, il commence déjà à glisser sous ses vêtements en se fichant pas mal du fait qu’elle le repousse du mieux qu’elle peut. Sa prise se fait plus ferme à mesure qu’elle se débat, il coince son poignet contre le mur, se presse contre elle et elle peut sentir son odeur s’imprégner sur elle, un mélange de parfum, de fumée et d’alcool. C’est âcre et ça lui filerait presque la nausée ! «Tu t'en prends à la mauvaise personne mon gars !» Le corps de son agresseur s’éloigne et il lui faut quelques secondes pour comprendre ce qui se passe sous son nez. Elle ne reconnaît pas tout de suite son sauveur, pourtant elle bénit le ciel qu’il soit passé par ici et qu’il ait osé agir pour la sortir de cette galère.
«Tu te prend pour qui au juste ? Elle a dit non ! T'es qui pour décider à sa place ! Tu ne sais pas à qui tu a à faire, terrible erreur !» Son regard croise le sien et la blonde réalise que l’homme qui vient de tabasser son agresseur et qui pointe une arme sur lui, c’est son frère. « Alex ?! » C’est plus un murmure pour elle qu’autre chose, car dans sa tête aux idées embrumées, l’américaine peine à comprendre ce que son frère fait ici. Comment il a pu la trouver et surtout pourquoi était-il ici ? « «Donne moi une raison de ne pas te coller une balle dans la tête !» ««Mitchell, je s'avais pas, je s'avais pas que c'était ta sœur !»» C’est lunaire la scène qui se passe sous son nez, l’attitude, les mots, les gestes tout ça lui glace le sang tant il semble rompu à l’exercice. Et pourquoi il semble le connaître ? Et pourquoi l’appelle t’il Mitchell ? Ca se bouscule dans sa tête et même si elle n’a pas les moyens de tout connecter, elle sait que quelque chose lui échappe. Elle perd le fil, trop perturbée par ce qui se joue, et sûrement effrayée par la violence. «Tu vas bien ? Que fais-tu ici ?» Meryl plante son regard paniqué dans celui de son frère, elle tente de garder son sang froid, et pour toute réponse, elle hoche la tête. « Je crois oui. » Non ça ne va pas, elle est morte de trouille Meryl et elle ne sait pas si elle doit avoir peur ou être soulagée. « Je... Alex comment tu... » A quoi tu joues bordel, voilà ce qu’elle aurait voulu lui dire, mais les mots restent coincés dans sa gorge. Le gars au sol a l’air terrorisé et lorsqu’elle croise son regard elle l’est tout autant. « Dit lui de pas tirer, tu sais que j’allais rien te faire. » Elle n’a pas envie de le défendre non, loin de là, mais d’un autre côté, elle n’a pas envie de voir son frère lui tirer dessus... En serait-il seulement capable ? « Putain t’as essayé de... » me violer ? Me droguer... Les deux à la fois ? La jeune femme est paumée, il y a ses mains qui tremblent alors qu’elle remonte sa veste maladroitement. « Alex, à quoi tu joues ? » Elle a toujours eu du mal à gérer la violence Meryl, et ça lui rappelle les cris et les mains qu’on mettait sur ses oreilles quand elle était trop petite pour comprendre ce qui se jouait dans le salon. Elle ne se souvient pas de tout, loin de là, mais ça réveille des angoisses, des cauchemars qu’elle a longtemps faits après la mort de leur père. « Range cette arme. Tu peux pas lui tirer dessus... » Loin d’être un ordre, elle n’y met pas vraiment de conviction juste sa crainte de le voir aller trop loin.
Tout allait si vite et pourtant il était bien là, une arme à la maison face à sa plus jeune sœur qui ignorait tout de ce côté là de lui jusqu’à présent. Bien sûr il n’avait pas réfléchi, bien sûr il avait agit comme à son habitude, laissant son impulsivité prendre le dessus. Il aurait pu simplement remettre à sa place ce jeune homme, lui demander de ne plus recommencer. Sans rire. C’est bien connu, les mots ne suffisent pas, alors qu’une arme était bien plus persuasive. Dans un premier temps, Mitchell faisait le maximum pour éviter de croiser le regard de Meryl. Non pas qu’il avait honte, mais il n’assumait pas vraiment la situation et n’était pas dans les meilleures conditions pour entrer dans une scène remplie de confession, pas encore. Le premier sujet a réglé était celui de ce type qui se pensait permis de faire ce qu’il était entrain de faire.
Face à la détresse du jeune homme, Mitchell sentait son sang bouillir, il avait qu’une envie. Lui faire la peau. Bien sûr il se retenait de faire une telle chose face à sa petite sœur et ne comptait pas franchir le pas qui le mènerait directement en prison, mais ce n’était pas l’envie qui lui manquait. Heureusement, en croisant la détresse dans le regard de sa sœur, il mit de côté cette envie d’appuyer sur la détente, laissant en stand-by le jeune pour quelques instants. « Je sais, il y a beaucoup de choses qui mérite une réponse, mais on en discutera plus tard, en attendant … » il observait le jeune caïd n’hésitant pas à braquer avec insistance son arme sur lui. « Tu es sourd ou quoi ? Ne bouge pas ! » qu’il hurlait de sa voix grave avant de se retourner vers sa sœur. « Meryl … » qu’il soupirait presque. « Ce genre de mec n’hésitera pas à recommencer, encore et encore s’il part d’ici indemne … » qu’il tentait de justifiait son geste. « Tu as de la chance, mais ça aurait pu se finir autrement … » qu’il ajoutait amèrement. Il n’avait pas envie de lui faire part du fond de sa pensée. Il mériterait une balle là où je pense. Il tentait de rester sobre dans ses propos alors que ses gestes eux étaient tout l’inverse. Sans prévenir, Mitchell attrape le jeune homme par les épaules avec force. « Viens là mon grand » le mettant face à de bêtise, le mettant face à Meryl. « Et si tu nous disais ce que tu comptais faire … mérites-tu de partir indemne ? » Peu importe la repose, Mitchell n’allait pas en rester là, malgré la demande de sa jeune sœur de ranger son arme, il était passé de l’autre côté, bien trop vite, comme s’il n’avait jamais tourné le dos à ce monde qui avait pourtant détruit sa vie. Il prenait à peine en compte ce que sa sœur vivait et pourtant il était persuadé de faire ça pour elle c pour la protéger.
@Meryl Strange La mise en page arrive, je peux plus allumer mon ordi, du coup j’ai posté via téléphone
La jeune femme n’a jamais dessaoulé aussi rapidement. L’adrénaline brûle ses veines autant que la peur lui brûle la gorge. Elle n’a jamais voulu ce qui arrive là, n’a jamais songé que ça puisse déraper car elle pensait avoir le contrôle sur ce qu’elle faisait. Elle fixe la scène qui se déroule sous ses yeux sans vraiment réaliser que son frère vient de lui éviter un traumatisme certain. Plus tard elle repenserait à tout ça, peut-être qu’elle craquerait en réalisant qu’elle avait été à deux doigts de finir dans une ruelle. Elle l’interroge, autant qu’elle peut pour tenter de comprendre, même s’il préfère s’occuper de son agresseur. La déferlante de violence la sidère, la ramène aux cris dans la maison quand elle était gamine. Est-ce qu’il serait capable de tuer ce type ? Elle en avait l’impression et ça lui glaçait le sang. « Je sais, il y a beaucoup de choses qui mérite une réponse, mais on en discutera plus tard, en attendant … » Plus tard oui, mais pourquoi attendre, pourquoi ne pas se tirer d’ici. Meryl a juste envie de s’éloigner d’ici, de se sentir en sécurité, sentiment qu’elle n’a pas dans cette ruelle. Pas avec cette arme et cette possibilité que son frère soit un meurtrier.
Ça n’est pas par bonté d’âme qu’elle supplie son frère de ne pas tirer, pas pour défendre son agresseur et elle ne peut s’empêcher de sursauter quand il s’adresse au bout de son arme en lui intimant de ne pas bouger. « Meryl … Ce genre de mec n’hésitera pas à recommencer, encore et encore s’il part d’ici indemne … Tu as de la chance, mais ça aurait pu se finir autrement …» Meryl déglutit en resserrant un peu plus sa veste, nerveuse et nauséeuse qu’elle est. « Je sais, mais il s’est rien passé. Je vais bien. » Sa voix est loin d’être assurée, embrumée par l'alcool, pas certaine de croire elle-même en ses paroles. Parce qu’il aurait été plus loin à n’en pas douter, elle le sait et lui aussi. « Viens là mon grand ! Et si tu nous disais ce que tu comptais faire … mérites-tu de partir indemne ? » Le type la fixe et elle peine à le regarder, comme s’il pouvait la déshabiller en un simple regard, il cherche à se dégager de la prise du Strange. « Déconne pas Mitchell... » Mitchell ? « J’allais rien lui faire à cette fille. C’est pas de ma faute si elle ne tient pas l’alcool. » Ce type lui file la nausée, son simple regard sur elle la met mal à l’aise. « T’es qu’un enfoiré... » Si elle avait tous ses moyens, que le monde ne tournait pas dès qu'elle faisait un mouvement de tête, elle le giflerait sûrement, là elle a juste envie de partir, s’éloigner définitivement. La blonde cache difficilement ses émotions, elle n’a jamais été aussi bonne que sa fratrie sur ce point. « Alex s’il te plait... J’veux rentrer... je me sens pas très bien. » Et tu me fais peur... L’américaine angoisse à l’idée que tout ça dégénère plus encore, elle n’a pas envie d’avoir la mort d’un homme sur sa conscience. Elle n’a clairement pas besoin de ça.
TW : Violence, drogue Est-ce qu’il avait aperçu la surprise sur le visage de sa jeune sœur lorsque son prénom raisonna dans la petite ruelle comme étant Mitchell et non Alex comme elle en avait connaissance ? Bien sûr. Il avait même baissé légèrement le regard préférant éviter toute confrontation face à ce sujet là pour le moment puis il se disait qu’avec un peu de chance elle ne se souviendrait plus de ce détail le lendemain, bien que le plus gros sujet à éviter était bel et bien le fait que son frère s’était pointé avec une arme et avec beaucoup de colère. Certes, il passait pour le frère héroïque, mais cela allait très vite être oublié lorsqu’il faudra se mettre à table. Il y avait tellement de non-dit, tellement de secrets qui avaient été accumulés durant toute leur vie et la vérité n’était pas belle. Meryl ne le savait pas, mais elle était la seule chanceuse de cette famille à ne pas porter sur ses épaules la vérité sur ses frères, son père, une vérité que Mitchell aurait aimé garder pour toujours. Il repensait à l’arrivée de Gabrielle à Brisbane et tout ce qui s’en était suivi. Des larmes, de la colère, de l’incompréhension, elle était encore là aujourd’hui, mais ça avait été difficile pour l’aîné de lui faire comprendre que son frère était toujours présent (là quelque part enfoui dans ce grand monstre qu’est Mitchell) et qu’il faisait tout pour changer, tout pour devenir une meilleure personne. Il lui en avait fait la promesse et pourtant il se retrouvait là, certes pour un acte de bravoure, mais il n’avait pas prévenu sa cadette, il avait agi seul, à sa façon et ça c’était du Mitchell tout craché sans compter sur la violence dont il faisait partie. Il avait été meilleur, rome ne s’est pas construit en un jour et dans chaque effort il peut y avoir des moments de faiblesse, mais ce soir, l’arme en main il se rendait compte que non, ce n’était peut-être pas la vie qu’il voulait, cette vie paisible qu’il tentait de se construire de jour en jour sans vraiment y réussir. La raison pour laquelle il n’y arrivait pas était peut-être dû au fait qu’il n’était tout simplement pas fait pour cette vie-là. Il devait prendre en compte chaque signe que lui offrait le destin et après l’amnésie de Sofia, ce soir s’en était un de plus.
Face à sa cadette apeurée il n’y avait qu’un pas à franchir pour qu’il puisse respirer à nouveau et pourtant il fit marche arrière en fixant Meryl. Il ne voulait pas la traumatiser davantage, il ne voulait pas qu’elle voit davantage ce monstre. Elle allait bien, il ne s’était rien passé comme elle disait. Il ne pouvait s’empêcher de faire son petit numéro visant bien à rabaisser celui qu’il considérait à présent comme adversaire. Il tentait de se dégager de l’emprise de l’américain, sans y parvenir. “Prononce encore un mot et je te jure que tu ne pourras plus en prononcer un de plus” Des menaces, encore. Il avait de la chance ce petit merdeux de ne pas se retrouver seul avec l’ex gangster. Meryl se défendait en le traitant d’enfoiré avant de finalement lui demander de rentrer. L’Américain plongea son regard dans le sien, acquiesçant aussitôt de la tête. “Va à la voiture, je te rejoins tout de suite qu’il disait.” Sentant immédiatement le doute de sa jeune sœur. “Je vais rien faire, va-sy !” Qu’il insistait jusqu’à la voir avancer devant. Le dos de Meryl tourné, il en profita pour donner un coup assez franc dans le ventre du petit jeune, assez fort pour qu’il se retrouve à terre. « T’inquiètes pas on va se revoir, tu devrais le savoir, j’oublie pas » qu’il chuchotait alors que le jeune homme était à terre avant de cracher sur le sol. “Petit con !” Un dernier coup de pied contre ses côtes et il rejoignait Meryl assez rapidement, s’assurant qu’elle s’installe confortablement dans la voiture avant d’y prendre également place. Il poussait un soupir assez fort, mettant l’arme hors de vue. “Tu m'expliques ?” Qu’il demandait contre toute attente. Ce n’était clairement pas le moment des explications, mais il ne pouvait contenir ses questions. “Nous étions très inquiets Gaby et moi …” ça pouvait paraître incroyable, mais Mitchell s’était vraiment inquiété lorsque sa soeur lui avait part de la disparition de Meryl, il ne le lui avait jamais montré, mais il tenait à elle et il avait tout fait pour la retrouver, jusqu’au point de non retour. Il avait ressentit cette adrénaline et c’était peut-être déjà trop tard.
“Prononce encore un mot et je te jure que tu ne pourras plus en prononcer un de plus” Meryl suit la scène sans trop savoir où elle peut se mettre. Elle n’est pas familière de ce monde violent. Pour être honnête, elle a toujours évolué dans un monde protégé mine de rien. Gabrielle s’est chargé de lui offrir la normalité d’une famille et elle clame haut et fort que cela lui suffit amplement. Elle n’a pas beaucoup de souvenirs datant d’avant la mort de son père. Quant à l’ersatz de mère qu’elle a eue, la blonde ne s’en souvient pas alors à quoi bon faire mine qu’elle existe ?! “Va à la voiture, je te rejoins tout de suite.” Le regard qu’elle lui porte est tout aussi bourré d’incompréhension que de doutes et il doit le voir car il s’empresse d’ajouter un “Je vais rien faire, va-sy !” Là encore, elle doute, mais fatiguée et l’esprit embrumé, la jeune femme abdique sans tenir tête à son aîné. Elle jette un regard à son agresseur, avant de leur tourner le dos. Elle craint d’entendre la détonation, celui qui lui fera comprendre que son frère est passé au cran au dessus et elle redoute ce moment. Est-ce qu’il serait seulement capable de faire un tel geste, où était-ce seulement là de l’intimidation ?! Elle ne le connaît pas après tout, ignore tout de qui il est. Elle entend le souffle se couper et le bruit du coup, les mots elle ne les distingue pas, mais elle se doute qu’il n’est pas en train de lui tenir un brin de causette tout en légèreté. Elle n’aime pas vraiment ça, mais une partie d’elle ne peut s’empêcher de songer qu’il l’a mérité alors une fois encore elle garde le silence pour mieux se concentrer sur les pas qu’elle fait afin de ne pas se vautrer sur le sol et paraître encore plus minable qu’elle ne l’est en cet instant.
Arrivée à la hauteur de la voiture, l’adrénaline retombant, la jeune femme sent la nausée la prendre et elle vide une bonne partie de son estomac dans un coin et ça lui donne une violente suée qu’elle peine à calmer. Note à elle-même, ne plus se mettre dans cet état avant d’avoir atteint la trentaine ! Une fois la nausée calmée, elle laisse Alex l’aider à s’installer dans la voiture. Ceinture mise, elle vient fouiller son sac dans l’espoir d’y trouver un chewing-gum, un bonbon, n’importe quoi qui pourrait l’aider à faire passer le goût atroce qu’elle a dans la bouche. “Tu m'expliques ?” Elle trouve le graal, tarde à répondre à la question qu’on lui pose, elle n’estime pas avoir de compte à lui rendre. “Nous étions très inquiets Gaby et moi …” La jeune femme ne peut s’empêcher de sourire, dur de croire à une telle allégation. « Toi ? T’en n’as jamais rien eu à faire de moi. Je suis pas une vraie Strange, hein ?. » Les mots sont dits sans filtre, l’alcool aidant à libérer les choses sur son mal être. « Je sais que c’est Gaby qui t’a demandé... t’aurais jamais vu que j’avais disparue sans ça. » Qu’il ose lui dire le contraire quand il n’a même pas été capable de la reconnaître. Elle soupire, la tête posée contre la vitre. « Je suis partie fêter mon anniversaire entre amis quelques jours... » Et par là elle entend prendre quelques jours de vacances, découvrir un peu le pays sans trop s’éloigner de Brisbane. Voir de la verdure, s’enfoncer un peu plus dans la nature, quelques fêtes sur la plage, rien de bien méchant et d’anormal. Elle se garde bien de dire qu’elle a fumé, il n’a pas besoin de savoir, et s’il est un minimum observateur, ce dont elle doute, il le remarquera comme un grand. « Je voulais pas boire ce soir... Ce mec il... » Ce qui est vrai, elle voulait rester sobre, juste s’amuser et profiter. Elle n'ose pas imaginer ce que lui aurait fait ce type, ça la dégoûte rien que l'idée qu'il est pu la toucher. « T’as jamais dérapé peut-être ? » Qu’il ne vienne pas lui faire la morale, Gaby s’en chargerait très bien de toute façon.
Elle laisse un blanc s’installer, son regard perdu elle ne sait où dans le paysage les ramenant à la maison. Meryl a les idées embrouillées quand elle ferme les paupières espérant faire tomber la nausée. « Pourquoi tu me détestes ?»
Ce qui venait de se passer allait rester sans mot pour ce soir. Mitchell avait réagi comme à son habitude sous l’impulsivité et avait montré une facette de lui que sa sœur ne connaissait pas. La violence dont il avait fait part avec beaucoup de naturel sous les yeux de sa sœur allait sûrement lui retomber dessus à un moment donné, mais à l’heure actuelle il avait qu’une envie. Faire comme si rien de tout ça était arrivé, faire comme s’il n’avait pas fait preuve de cette violence.
« Meryl … » il soupirait. « Tu devrais être contente de ne pas être considéré comme une Strange » qu’il laisse échapper sans trop réfléchir. Il faisait allusion à leur famille qui avait été détruite, qui avait été tachée par le souvenir de leur père. Mitchell avait tendance à lier Meryl à cet homme et c’est ce qui le faisait reculer face à elle, bien qu’elle n’était pas responsable et qu’elle était beaucoup trop jeune à l’époque. « Oublie ce que j’ai dit, ce n’est pas le moment de parler de ça. » qu’il disait en regardant la route. « J’étais inquiet, je ne serai pas là si ce n’était pas le cas » certes, Gabrielle avait demandé à son grand frère de l’aide, sans ça il n’aurait en effet pas été conscient de la disparition de Meryl, mais devait-il lui confirmer qu’elle avait raison ? Surtout pas. « L’important c’est que tu vas bien »
Avait-il déjà dérapé ? Si elle savait se disait-il. Déraper n’était plus le mot à utiliser concernant Mitchell. Il levait les yeux au ciel. « Bien trop de fois » qu’il disait en soupirant. Il n’était pas la meilleure personne pour lui faire la morale et pourtant il se sentait obligé de lui glisser un mot malgré tout. « Tu as raison de vouloir en profiter, de t’amuser, mais l’alcool … ça ne t'apportera rien de bon. » et il était bien placé pour prononcer de tels mots. La personnalité de l'Américain ne faisait pas bon ménage avec l’alcool et bien des fois il était allé trop loin. Heureusement dans le cas de Meryl, ce n’était pas un mauvais côté qui ressortait, mais plutôt une faiblesse, une douleur face à son frère, qu’elle tentait d’exprimer.
Elle posait la question à laquelle il n’avait pas envie de répondre, non pas qu’elle avait raison, mais était-ce le moment de parler de ça ? Devait-il se replonger dans le passé pour lui expliquer pourquoi il avait toujours eut de la rancoeur envers elle et qu’il n’avait jamais vraiment réussi à l’accepter ? Il n’était pas prêt à avoir cette discussion et encore moins avec sa petite sœur dans cet état. Fort heureusement pour lui, pour elle, il pouvait oublier l’idée de donner une réponse pour ce soir, l’observant fermer les yeux. La calme de la route lui permettant de réfléchir à tout ça il fuma quelques cigarettes sur le trajet avant de s’arrêter devant la villa de sa cadette Gabrielle. Observant Meryl quelques secondes qui avait l’air d’être dans les bras de Morphée, c'est sans hésiter qu’il sortit du véhicule pour rejoindre la porte côté passager, attrapant Meryl avec soin pour pouvoir la porter jusqu’à l’intérieur.
Meryl aimerait clamer haut et fort qu’elle se fiche de tout ça, que l’indifférence de son aîné à son égard ne l’affecte pas le moins du monde comme elle le prétend... Pourtant elle n’arrive pas à passer outre la colère qu’elle peut ressentir à son égard. Elle ignore ce qu’elle a pu faire ou dire pour causer ce rejet, elle était trop petite pour se souvenir, trop innocente pour se soucier des ressentis et des rancœurs. « Meryl … Tu devrais être contente de ne pas être considérée comme une Strange » La pointe de la lame vient de s’enfoncer loin dans sa poitrine et la blonde ne peut s’empêcher de se tourner la tête pour cacher le peu de fierté qu’elle arrivait encore à conserver malgré son état. On dit que les paroles touchent plus que les actes, en l’espace d’une seconde il venait de lui prouver la véracité de cette expression et la peine qu’elle a pu ressentir n’est rien en comparaison de la meurtrissure qu’il lui inflige. Au moins elle savait maintenant, le doute n’était plus vraiment permis. La boule dans sa gorge l’empêche de répondre. « Oublie ce que j’ai dit, ce n’est pas le moment de parler de ça. » Elle vient chasser la larme qui pointe le bout de son nez au coin de son regard, essaie de garder la tête haute. « C’est jamais le moment... » C’est vrai, c’était quand le moment pour parler de ce genre de chose au final ? Elle n’oublierait pas les mots, ni la spontanéité avec laquelle il avait répondu.
« J’étais inquiet, je ne serai pas là si ce n’était pas le cas » Elle a du mal à croire ses mots, pourquoi s’inquiéter pour elle au juste, alors qu’il clame haut et fort qu’elle n’a aucune importance. Elle aimerait dire que ça la touche qu’il soit là, qu’elle lui en est reconnaissante. Peut-être même qu’elle aimerait le remercier, la gamine rêverait sûrement qu’on la prenne dans ses bras et qu’on lui dise que tout irait bien à partir de maintenant, mais ça fait un moment qu’elle ne croit plus aux contes de fée. Et la claque qu’il vient de lui mettre lui remet les pendules à l’heure en un éclair. « Si tu l’dis. Elle n’a plus envie de tergiverser, plus envie de tendre la joue pour se prendre un nouveau coup. « L’important c’est que tu vas bien » A cette allusion, l’américaine ne peut s’empêcher de laisser passer un rire bourré d’amertume. Il la connaît si mal pour croire qu’elle va bien. Ca n’a jamais été dans ses habitudes de se foutre en l’air comme elle l’a fait, frôler la ligne, c’est un appel à l’aide, pas simplement un délire d’ado qui veut fuir sa vie d’adulte. « Et qui te dit que je vais bien... Tu m’connais pas pour dire ça. Au final, elle ne le connaît pas non plus, même si elle se doute un peu qu’il n’a rien d’un enfant de coeur.
« Bien trop de fois. Tu as raison de vouloir en profiter, de t’amuser, mais l’alcool … ça ne t'apportera rien de bon. » Ca elle le sait, elle n’a pas besoin qu’il le lui rappelle, d’autant qu’elle ne l’estime pas en droit de lui faire une leçon de morale. « Tu sais de quoi tu parles on dirait. » Elle a mal au crâne, n’a pas envie de se prendre la tête avec lui, pas après qu’il ait ouvertement clamé qu’il ne la considérait pas comme étant de sa famille. La question qu’elle pose, elle ignore si elle veut en connaître la réponse. S’il lui dit que c’est faux, elle aurait du mal à le croire et s’il affirmait que c’était le cas, alors la blessure qu’il lui infligerait laisserait des traces. Au final... son silence est plus blessant que tous les mots qu’il aurait pu lui dire. Ça confirme un peu plus les choses et elle peut sentir la pointe dans sa poitrine se faire plus oppressante. Elle se laisse embarquer par le sommeil malgré la lutte, visiblement le silence serait sa seule réponse, alors elle s’épargne plus de mal en fermant les yeux. La blonde grogne quand on la bouge, elle comprend tardivement que c’est lui qui la porte, et malgré la rancœur et la colère elle le laisse faire sans se débattre, comme si ça pourrait réparer un peu les maux infligés. « Ne dit pas à Gabrielle... » Elle cherche ses mots. « Lui dit pas pour la ruelle. » Le déni c’est bien mieux que d’affronter l’inquiétude et la colère de Gabrielle, c’est bien connu.
Les mots prononcés par l’Américain étaient blessants et il en avait conscience. Il n’avait pas réfléchi avant de parler, en rajoutant une couche au lieu de tirer sa sœur vers le haut après la soirée qu’elle venait de passer. A ce jour, elle n’était pas en mesure de comprendre le pourquoi du comment et elle ne comprenait pas pourquoi il disait une telle chose. L’amertume lié au remariage de son père mise de côté il y avait beaucoup de choses qu’elle ignorait, beaucoup de choses qu’il souhaitait qu’elle ne sache pas et pourtant chaque instant passé en sa compagnie ) Brisbane la rapprochait de cette vérité qu’il avait voulu cacher à tout prix durant toutes ces années. Gabrielle avait réussi à percer à jour une grosse partie des secrets de son frère et n’avait pas bien réagit. Meryl, pouvait encore éviter d’apprendre la vérité sur leur passé, sur la mort de leur père, sur les activités douteuses de son grand frère, il fallait qu’elle ne sache rien et ce même si elle devait le détester. Donc, oui, elle avait raison, ce n’était jamais le moment et ça ne le sera sûrement jamais. “Des fois il ne vaut mieux ne pas savoir …” Qu’il murmurait en soufflant, se concentrant sur la route.
“Tu n’a rien, c’est ça que je veux dire.” Il n’avait pas envie une fois encore de discuter de ça. Bien sûr qu’il ne la connaissait pas, il savait peu de choses sur elle au final, mise à part ce qu’elle lui avait dit et ce que Gabrielle lui avait fait savoir. Il ne s’intéressait pas vraiment à elle et il ne pouvait pas le nier. “Tu sais, je ne suis pas ce grand frère qui prend soin de sa famille, je suis loin de ça, c’est plutôt Al … Finn qui est comme ça.” Qu’il disait calmement. Finn c’était plus ce genre de personne, à s’intéresser dans les moindres détail à la vie de ses soeur, Mitchell lui avait déjà du mal à voir clair dans sa propre vie … “Tu as raison, je ne te connais pas, mais ça ne veut pas dire que je ne veux pas te connaître, on se retrouve à vivre dans la même ville, j’espère que ça évoluera.” Il était prêt cependant à faire des efforts.
Le reste de la route se fit dans le silence, Meryl s’étant endormie. Mitchell avait beaucoup pensé à ce qu’il venait de se passer, à sa relation avec sa petite sœur, mais également à ce qu’il se passait avec Sofia. Un tout qui lui donnait envie de se retrouver seul accompagné de sa bouteille de whisky, pour oublier, pour réussir à dormir. Meryl qui se réveillait dans ses bras lui demandait de ne rien dire à Gabrielle, Il baissait le regard vers elle. “Ne t’en fais pas pour ça” qu'il disait avant d’être accueilli par Gabrielle qui avait ouvert la porte. Il conduit Meryl jusqu’à sa chambre. “Reposes toi, on discutera de tout ça.” Qu’il lui soufflait avant de rejoindre Gabrielle pour lui faire un résumé de la soirée, se retenant de parler de l’évènement dans la ruelle comme Meryl le lui avait demandé.