ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
Les yeux grands ouverts, les mains glissés à l’arrière de sa nuque, Ruben observait le plafond dans l’obscurité toute relative du salon de chez Rhett. Il avait l’impression d’en connaitre les moindres marques, les moindres nuances de blanc dans la peinture; c’était signe que cela faisait bien trop longtemps qu’il en avait fait sa résidence secondaire mais finalement principale. Il le savait, Garrett avait été le premier à lui souligner ce fait là de façon plus ou moins subtile; il ne pouvait cependant faire autrement et se résoudre à rentrer chez lui à temps plein comme si de rien n’était. Donc il resterait encore quelques temps ici, que cela plaise à Rhett ou non - de toutes façons, il lui avait laissé un double des clefs de l’appartement, c’était bien là le signe qu’il pouvait rester sans préavis et date de fin de bail; si le message était mal interprété, tant pis pour son frère. Ce n’était cependant pas pour ça qu’il ressassait ce type d’informations dans son esprit. S’il se mettait à mettre en avant le fait qu’il trainait sa carcasse de fiancé mis de côté depuis bien longtemps dans les parages de Garrett, c’était en se disant qu’ils devaient chacun en avoir appris bien plus sur l’autre au fil des semaines qui s’étaient écoulées. Eux qui avaient passé toute une vie à s’éviter, à se croiser plus qu’autre chose, se retrouvaient au présent à partager le même toit pendant plusieurs mois - ce n’était pas arrivé depuis que Rhett était parti pour l’Europe et que Ruben avait choisi l’internat au lycée. Il y avait forcément des détails qu’ils connaissaient désormais et qu’ils n’auraient pas volontairement dévoilé à l’autre s’ils ne s’étaient pas retrouvés en collocation forcé.
Et pourtant, c’était de la bouche de Greta que Ruben avait appris qu’un livre biographique sur Rhett allait sortir. Un livre qui retraçait l’extraordinaire vie du fabuleux joueur qu’il était, mais également sur la vie plus personnelle qu’il n’exposait pas en systématique à son public avide de nouveautés sur lui. Ce bouquin allait forcément contenir des éléments de son enfance, des souvenirs qu’il rattachait à sa famille et aux moments qu’ils avaient pu passer ensemble. Et Rhett ne s’était pas un seul instant dit qu’en parler aux concernés serait une idée de génie ? Il n’avait que trop peu d’idées de génie, de toutes façons, ce n’était pas sur ce point là que la surprise de Ben se faisait présente; c’était plutôt que son frère et lui vivaient dans le même espace, qu’ils se croisaient à peu près tous les jours selon leurs emplois du temps respectifs, et que ce dernier ne s’était pas dit une seule fois qu’il serait bon de lui mentionner l’arrivée de ce foutu bouquin. Et si Ruben avait donné le change en rencontrant, par hasard, Greta, ce n’étiat là qu’une façade, un écran de fumée; pas contre la jeune femme qui n’avait rien demandé à être coincée dans une rivalité qu’elle se contentait de décrire à travers des lignes d’encre sur les pages, mais contre son propre grand frère de l’apprendre de cette façon et pas d’une autre.
Alors, Ruben contemplait le plafond en attendant que son aîné daigne se réveiller et le rejoindre dans le salon pour le petit déjeuner. Le café était déjà prêt, gardé au chaud pour quand ce moment allait enfin arriver. Pour une fois, le docteur n’avait pas à se rendre tôt à l’hôpital - la procédure qui devait avoir lieu en matinée avait été repoussée à une date ultérieure, et comme il cumulait les heures supplémentaires, ses supérieurs lui avaient gentiment demandé de prendre sa matinée. Pas que ça lui plaisait réellement, car avoir du temps libre à rien faire de ses mains et ses neurones lui permettait simplement de ressasser d’autres choses dans son esprit, dont bien de ces dernières qu’il aurait pu laisser dans la case des oubliée. Mais cela allait lui permettre de pouvoir prendre le temps de discuter avec son frère. Et si ce dernier était pressé et avait lui une matinée chargée, ce n’était pas son problème. De toutes façons, leur discussion ne devrait pas prendre une éternité, puisqu’il s’agissait plus là d’un moment où Ruben allait surtout exprimer son mécontentement; et peut-être, si monsieur Hartfield aîné de la fratrie était de relativement bonne humeur, il daignerait lui donner au moins un semblant d’explication quant à sa façon d’agir digne d’un abruti. S’il n’avait pas de temps à allouer à cette seconde partie, Ben lui ferait quand même part de son avis, ça ne passerait pas à la trappe. Et si Rhett peinait à sortir du lit, et mettait du temps à venir jusque dans son propre salon, il irait le chercher jusque sous les draps - pas de pitié pour les frimeurs dans son genre.
Heureusement, Ruben était mauvaise langue et à peine avait-il envisagé sérieusement l’idée d’aller tirer Rhett du lit qu’il entendit les pas de ce dernier sur le sol de l’appartement. Bien. Se relevant du canapé comme un ressort, habillé et douché - il avait déjà pris le temps d’aller courir malgré l’heure à peine avancée de la journée et le soleil qui peinait à pointer le bout de son nez lui aussi -, il était tout sourire lorsque Rhett arriva à sa hauteur. « Le café est prêt. » Il ne s’encombrait déjà pas d’ordinaire des formules de politesse, ne perdant pas de temps à demander à son aîné s’il avait passé une bonne nuit, ce n’était pas aujourd’hui qu’il allait faire ce semblant d’effort. « Du sucre ? Du lait ? Hm… » Portant la main à son menton, Ben fit semblant de réfléchir un instant, avant d’hausser les épaules presque lassement. « J’arrive pas à me rappeler. C’est pas grave, dans pas longtemps ce sera écrit dans ta biographie, je pourrais la consulter pour anticiper. » Oh, qu’il était mauvais le sourire qui s’étirait doucement sur ses lèvres. « C’est le cadeau que tu comptais nous glisser sous le sapin cette année et j’ai gâché la surprise ? » Il ne cachait même pas sa mauvaise fois, le bougre.
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Dernière édition par Ruben Hartfield le Sam 28 Jan 2023 - 3:24, édité 1 fois
« Le café est prêt. » L’attention pourrait être touchante, n’est-ce pas ? Elle pourrait traduire le fait que son frère connaisse Rhett assez pour connaître ses habitudes de lever lorsqu’il ne travaille pas ; elle pourrait traduire qu’il est assez poli pour préparer assez de café pour deux, surtout alors qu’il vit sous son toit depuis un certain temps maintenant. N’allez pas vous y méprendre: Rhett ne prend pas son frère pour un goujat ni un malpoli, mais il n’est néanmoins pas assez naïf pour ne pas croire qu’il existe un immense sous-entendu derrière ces mots, lequel Ruben laissera sans doute éclater bien rapidement. Rhett se contente de lui décocher un regard interrogateur non sans aller se servir un café, tout de même. Peu importe ce dont il veut encore lui parler, il n’y a rien qui ne puisse se faire sans sa dose de caféine. Sa première dose de la matinée, disons surtout. « Du sucre ? Du lait ? Hm… » Jamais Ben ne sera un acteur, c’est au moins une idée que son frère ne craint pas tant il ne sait pas doser lorsqu’il joue la comédie, ou lorsqu’il joue un rôle de façon générale. Ses doigts entourent son menton de façon théâtrale et ce n’est qu’une source d’agacement supplémentaire pour le Hartfield. “Va droit au but, Ben.” Il souffle, déjà fatigué de cette journée qui ne vient pourtant que de commencer. Ben est une véritable femme, à tourner autour du pot en voulant que Rhett devine ce qu’il a derrière la tête, pour mieux le disputer ensuite.
« J’arrive pas à me rappeler. C’est pas grave, dans pas longtemps ce sera écrit dans ta biographie, je pourrais la consulter pour anticiper. » Oh. Le voilà donc, le nœud du problème. Rhett comprend effectivement bien mieux l’attitude de son frère, maintenant, même s’il n’en est pas au point de parfaitement comprendre comment cela pourrait le déranger d’une façon ou d’une autre, cette idée qu’il écrive un livre sur sa vie. “T’as toujours que des bonnes idées, petit frère.” Il avance à son tour avec nonchalance, feignant de ne pas avoir perçu un brin de la colère du médecin alors qu’il est déjà occupé à tremper ses lèvres dans sa tasse avec une certaine impatience. Bientôt, Ben explosera et il ne pourra plus boire tranquillement. « C’est le cadeau que tu comptais nous glisser sous le sapin cette année et j’ai gâché la surprise ? » - “Comment tu l’as su ?” Cela n’avait de secret que le titre, donné par Ruben sans raison apparente qui plus est. Bientôt, il fera le tour des plateaux télés pour vendre son livre. Bientôt, il sera édité pour le monde entier avec sa tête dessus. Alors non, bien sûr que non cela n’a rien d’un secret, mais il ne lui en avait pas parlé pour autant et il doute qu’il l’ait appris par Evie, alors la curiosité l’emporte sur tout le reste, déjà. “Pourquoi est-ce que ça te met en colère ? Tu vis chez moi, mais c’est pas pour autant que je te dois des confessions tous les soirs sur l’oreiller.” Il n’a jamais été doué pour se confier, de toute façon, sur n’importe quel sujet, et cela n’a rien d’une surprise pour son frère, ce qui rend décidément d’autant moins compréhensible sa hargne matinale qu’il semble avoir terriblement envie de partager. “T’as peur que y’ait des photos de toi tout nu quand t’avais un an ou quoi ?” C’est lui le sujet de sa biographie, pas son frère. Il a déjà assez le droit à la lumière au quotidien.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Va droit au but, Ben. » Oh, il s’y rendait, droit au but; il prenait juste un malin plaisir à bien agacer son frère comme ce dernier l’avait fait avec lui. Il ne savait pas si cela avait été volontaire ou non, mais peu lui portait en cet instant si ce n’était de piquer là où le problème était plus gros qu’un éléphant au milieu de la pièce. Il s’en allait droit au but, mais le fait de prendre un chemin un brin plus long que prévu lui permettait également de ne pas encenser tout à fait l’agacer qui régnait en luit; à laisser languir Rhett un instant supplémentaire, Ben se donnait d’autant plus la main mise sur la situation. Parce-que si son frère ne comptait pas aborder le sujet avant que le livre ne soit disponible à l’achat dans les points de vente habituel, il ne fallait pas compter sur le plus jeune des Hartfield pour attendre ce moment pour en discuter avec lui. « T’as toujours que des bonnes idées, petit frère. » Un sourcil se haussa doucement sur le visage du petit frère. Rhett ne percevait-il donc pas le sérieux et l’agacement dans les mots utilisés par Ben ? Ou cherchait-il justement à mettre de l’huile sur le feu volontairement ?
« Comment tu l’as su ? » Enfin, ses neurones à lui semblaient se connecter un minimum et poser les questions qui importaient, qui feraient avancer cette conversation. Peut-être que le café était un produit miracle pour délier la langue de Rhett Hartfield - là où celle de Greta avait été facilement mise à disposition de Ruben par l’alcool. « J’ai croisé par hasard le chemin de ta biographe l’autre soir. » Gardant sa propre tasse de café bien serrée dans sa main, il fit mine de s’appuyer contre l’un des meubles de la cuisine de façon décontractée - il n’en était rien en réalité. « Pourquoi est-ce que ça te met en colère ? Tu vis chez moi, mais c’est pas pour autant que je te dois des confessions tous les soirs sur l’oreiller. T’as peur que y’ait des photos de toi tout nu quand t’avais un an ou quoi ? » Etirant un sourire sur ses lèvres, un mauvais et un faux de surcroit, Ben laissa même échapper un petit rire amer d’entre ses lèvres. Il secouait la tête de gauche à droite - comme s’il en avait quelque-chose à faire que quelqu’un puisse voir des photos de lui lorsqu’il était gamin. « Tu sais très bien que j’étais un gamin ultra mignon, et que tout le monde voudrait voir ces photos. » Plusieurs d’entre elles lui venaient à l’esprit rien qu’à les mentionner, et il était fort possible qu’il vole définitivement la vedette à son frère si jamais il s’amusait à jouer à ce petit jeu là et à chercher à attirer la honte sur son cadet. Cependant, ce n’était en rien pour cette raison là que Ruben était remonté contre lui aujourd’hui. « J’en ai rien à faire des photos que t’as décidé de mettre dedans, Garrett. Juste, je m’aperçois encore une fois que tu fais les choses sans penser aux autres. » Et alors, il remonta son regard rempli d’une certaine colère sur son aîné. Bien sur que non, il n’avait en rien pensé aux conséquences qu’un tel livre publié aux yeux du public pourrait avoir sur le reste de sa famille; si cela pouvait lui permettre que l’on s’intéresse de nouveau à lui comme à la grande époque, la raison était suffisante. « Nous tenir au courant de ce projet, d’en discuter avec nous et de voir si y’avait pas des choses qu’on aurait préféré garder à l’abris des yeux du monde entier, ça t’est pas venu à l’esprit ? » Le sourcil haussé sur le visage de Ruben trahissait à la fois tout son agacement et son sérieux contenus dans cette question. Parce-que si Rhett n’avait pas songé un seul instant à toute cette partie là de l’affaire biographie, c’était évidement ce qui avait sauté aux yeux de son frère dès qu’il en avait eu assez pour comprendre de quoi il s’agissait. Si Garrett allait regagner la lumière des projecteurs, le contraire pouvait attendre les membres de sa famille, Ruben en premier ligne, et il n’était pas question que son image à lui soit ternie d’une quelconque façon de nouveau par le grand numéro neuf.
Le problème n’est pas que Ruben soit au courant pour la biographie à venir, le problème reste de savoir comment il l’a été, justement, parce que Rhett a au moins assez de mémoire pour savoir qu’il n’en est pas la cause. « J’ai croisé par hasard le chemin de ta biographe l’autre soir. » L’histoire est probable ; Rhett ne pense pas à la remettre en question un seul instant. Il ne comprend pas comment son frère aurait pu croiser par hasard Greta, en réalité, et c’est le seul point sur lequel il s’arrête, n’en ayant que peu à faire du reste. “Comment ça par hasard ?” qu’il n’hésite donc pas à demander, n’ayant pas la moindre sorte de filtre lorsqu’il s’agit de son frère - encore moins qu’avec le reste du monde, en réalité.
« Tu sais très bien que j’étais un gamin ultra mignon, et que tout le monde voudrait voir ces photos. » “C’est ton problème, pas le mien.”
Si on demandait à son aîné, il dirait encore aujourd’hui de lui qu’il est un gamin ultra mignon, parce que Rhett n’arrive toujours pas à se rendre compte qu’il a eu le temps de devenir un adulte, depuis. Il n’est pas non plus assez de mauvaise foi pour critiquer les traits de son visage, même s’il rêve assez souvent de lui coller une bonne baffe, parce qu’il s’évertue à lui en donner l’envie. Ruben est un gamin-devenu-adulte parfaitement exécrable, et cette discussion n’en est qu’une confirmation de plus au milieu d’une liste bien longue. « J’en ai rien à faire des photos que t’as décidé de mettre dedans, Garrett. Juste, je m’aperçois encore une fois que tu fais les choses sans penser aux autres. » Ils mènent une discussion chacun de leur côté, sans s’écouter. Ruben reproche des choses à son aîné dont ce dernier n’en comprend pas le sens, dont il ne comprend surtout pas la raison de sa colère. “Je suis un grand garçon, je mène ma vie comme je l’entends. T’as pas ton avis à donner. A aucun moment.” Et il ne voit pas pourquoi il aurait dû le prévenir de sa biographie: après tout, il est question de sa propre personne, non pas de Ruben. Ce n’est pas comme s’il avait écrit un livre qui parlait de son cadet ; jamais il n’aurait eu l'imbécillité de lui donner autant de lumière. Qu’il soit en colère s’il le désire, ce n’est pas Rhett qui risque de camper au-delà de ses positions. « Nous tenir au courant de ce projet, d’en discuter avec nous et de voir si y’avait pas des choses qu’on aurait préféré garder à l’abri des yeux du monde entier, ça t’est pas venu à l’esprit ? » A nouveau, le brun rigole. Ruben a beau clamer le contraire, il est le premier à ne penser qu’à sa petite personne, lui qui craint déjà de voir son nom bafoué par les mots de son frère. “Tu crois que je sais pas ce que notre famille veut garder pour elle ?” Il parle de Jackson, il parle de Margot, et pourtant il n’en dévoile pas de trop, parce qu’ils sont toujours une histoire sensible de leur passé et leur présent. Il sait quoi dire et ne pas dire, n’en fasse démentir sa langue souvent bien pendue et ses réponses abruptes. “Arrête tes conneries Ben, tu t’emportes pour rien. Je crie pas sur tous les toits que je fais un livre sur ma vie justement parce que ça ne te concerne pas.” Il est cité, bien sûr, mais pour l’heure ce n’est pas le sujet: ce n’est pas lui, le personnage principal de cette histoire.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Comment ça par hasard ? » Il n’y avait pas une once, pas une parcelle de Ruben qui était étonnée que ce soit sur ce point là que Rhett vienne appuyer, en réalité. Il était vrai que cette histoire d’hasard avait un quelque-chose d’étrange, mais pourtant le cadet n’était en rien de monter cette histoire de toutes pièces. Il était menteur lorsque cela l’arrangeait, certes, mais avec son frère il se passait de cette nécessité depuis des années désormais. « Littéralement par hasard. Je buvais un coup avec mes collègues au bar quand elle m’a accosté. » Il n’était peut-être pas nécessaire de préciser de suite qu’il n’avait pas été des plus aimables au premier abord, car Garrett allait autant lui dire qu’il devrait se racheter une attitude qu’il allait lui en vouloir d’avoir tenté, sans même le faire exprès, de faire peur à Greta. Pourtant, des deux Hartfield, Ruben était celui qui était le plus facilement abordable et avec qui avoir la discussion facile. « Enfin, elle m’a présenté ça comme du hasard, après tu verras ça avec elle pour savoir si c’est vraiment le cas. Ton problème, pas le mien, si c’est pas le cas. » Parce-que mine de rien, Ruben trouvait ça un brin trop gros, le coup du hasard pour qu’il soit totalement véritable. Pendant qu’elle était en train de peaufiner la biographie de l’ainé, Greta tombait sur le cadet ? Il y avait meilleure excuse à débiter, tout de même.
« C’est ton problème, pas le mien. » Il fronça légèrement les sourcils et le bout du nez de paire avec. « Quand ils compareront les photos et me trouveront plus mignon que toi, ce sera ton problème, pas le mien. » Il s’offusquait du moindre commentaire concernant des photos qu’il n’avait même pas vu et qui pouvaient ne pas exister, parce-que Ben avait un égo plutôt fragile qui avait tendance à prendre la mouche quand il était remis en question. Et Garrett savait surtout trop bien tirer sur la corde sensible de son frère pour le titiller là où cela pouvait provoquer les réactions souhaitées.
Ce n’était cependant pas pour savoir, une fois encore, qui avait raison qu’il tenait à avoir cette discussion avec son aîné, mais bien parce-que Ruben était remonté à l’idée que Rhett ne se soit pas un instant dit que cette histoire de biographie pouvait avoir des retombées positives pour lui mais négatives pour le reste des personnes de sa famille. Principalement Ben, certes, mais ses arguments étaient autant valables pour sa propre personne que par extension pour le reste des personnes de leur famille. « Je suis un grand garçon, je mène ma vie comme je l’entends. T’as pas ton avis à donner. A aucun moment. » Ah oui ? Vraiment ? « Tu crois que je sais pas ce que notre famille veut garder pour elle ? » A cette remarque et à la façon dont Rhett prononça ses mots, Ruben remonta un regard assombri dans celui de son aîné. « Comment tu peux savoir si tu poses pas la question ? » Comment pouvait-il placer des sujets aussi importants pour tous à la lumière et aux yeux de tous, sans confronter les principaux intéressés à ces derniers avant ? Oh, il n’était pas idiot: Ben savait pertinemment que son frère parlait là de Jackson et de tout ce qui touchait à cette tragédie. Mais il n’y avait pas que cet élément là qui pourrait avoir des retombées négatives sur eux, qu’importe qui pouvait être concernés dans leur famille. « Arrête tes conneries Ben, tu t’emportes pour rien. Je crie pas sur tous les toits que je fais un livre sur ma vie justement parce que ça ne te concerne pas. » Un sourire - autant épuisé d’entendre toujours les mêmes choses être mises en avant et quelque peu vexé de en pas comprendre ce que son petit frère essayait de lui expliquer - étira les lèvres de Ruben l’espace d’un instant. « Quand ta vie aura arrêté d’impacter la notre, tu pourras te permettre d’agir comme ça te chante. C’est pas le cas, et va falloir que tu rames plus que ça pour me prouver le contraire. » Il n’était pas conciliant avec Rhett, il le savait: c’était même finalement la personne avec laquelle il était le plus exigent, Ben. Il ne mettait pas la barre si haute avec lui-même, il s’était déjà rendu compte. Mais c’était pour la bonne cause, car son aîné était incapable de totalement prendre soin de lui et faire en sorte que sa vie soit menée de façon à ne pas abimer celles de ses proches au passage - il lui fallait donc intervenir de temps à autres pour remettre les choses en place. C’était l’excuse que sortirait Ruben si elle était demandée et nécessaire à un moment donné.
« C’est marrant parce-que de nous deux, je pensais que c’était toi qui avais une plus grosse réputation à préserver. Faut croire que je me suis trompé alors. » Car si Rhett n’arrivait pas à reconnaitre que son point de vue pouvait être valable et qu’il persistait à le traiter comme l’enfant qu’il n’était plus depuis longtemps, alors Ben prendrait une autre approche. « C’est une biographie complète ou tu fais un résumé des événements qui sont glorifiant seulement ? » La question n’avait pas été mise en avant avec Greta, car Ruben avait faire la part des choses quand il le fallait; et les heures sombres du célèbre Garrett Hartfield, il les garderait pour lui jusqu’à temps qu’il n’ait plus d’autre choix pour sauver la peau - de Rhett, de lui-même, d’autres Hartfield au passage.
« Littéralement par hasard. Je buvais un coup avec mes collègues au bar quand elle m’a accosté. » C’est une des pires histoires que Rhett ait pu entendre dans toute sa vie, et pourtant il jure en avoir entendu beaucoup, des vertes et des pas mûres. Il lève un sourcil interloqué, lequel ne croit pas une seule seconde à la version de son frère et n’hésite donc pas un instant à le traiter de menteur, sans plus de détour. Au moins, il a la décence de le faire dans son esprit, déjà bien au fait que leur discussion va dégénérer et qu’il n’a pas besoin de rajouter davantage d’huile sur le feu. La question n’est même pas de savoir comment il a rencontré Greta, de toute façon. « Enfin, elle m’a présenté ça comme du hasard, après tu verras ça avec elle pour savoir si c’est vraiment le cas. Ton problème, pas le mien, si c’est pas le cas. » - “Là pour le moment, c’est surtout toi mon problème, Ben.” Rhett fait au moins semblant de mâcher ses mots quand il est avec ses proches ou des journalistes, ou tout du moins il essaye de le faire. En compagnie de son frère, ce n’est jamais le cas, parce qu’ils seront toujours liés par les liens du sang et ce peu importe à quel point Rhett arrive à se montrer détestable et Ruben tout autant. C’est un gène particulièrement fort chez les hommes de la famille Hartfield, il faut croire. Mais oui, bien sûr qu’il interrogera Greta à son tour, le moment venu. C’est-à-dire dès qu’il en aura fini avec son frère.
Comme il s’y était effectivement attendu, son chirurgien de frère ne tarde pas avant de pointer du doigt toutes les décisions de son frère qui ont le don de ne jamais l’enchanter. A l’ordre du jour, la biographie. « Comment tu peux savoir si tu poses pas la question ? » Rhett roule des yeux, ne comprenant pas ce qu’il ne comprend pas à son tour. “Parce que je suis un membre de cette famille, que tu le veuilles ou non, et jusqu’à preuve du contraire on a vécu les mêmes choses.” A la différence d’une décennie qu’il a passée à Londres, du moins. Ce n’est pas ce qui importe. Ils connaissent les mêmes secrets sur leurs parents, sur Ethel, sur l’un l’autre, sur n’importe qui. Il fait partie de cette famille, que cela plaise à Ruben ou non, et leurs noms seront toujours liés. Il n’y a pas besoin de poser de questions alors qu’il est déjà naturellement au fait de toutes choses, et cela lui semble plus évident que jamais. Ben ne fait qu’enfoncer des portes ouvertes. « Quand ta vie aura arrêté d’impacter la notre, tu pourras te permettre d’agir comme ça te chante. C’est pas le cas, et va falloir que tu rames plus que ça pour me prouver le contraire. » A son tour, l’aîné rigole dès lors que son petit-frère ose dire qu’il doit lui prouver quelque chose. Il le sait imbu de sa personne, oui, bien sûr. Mais à chaque fois qu’il le prouve à nouveau, cela a toujours le don d’étonner Rhett. “Ma vie me permet de payer ce joli petit appart pour que ton joli petit cul puisse y dormir, donc redescends.” Ce n’est pas Rhett qui est redevable envers Ruben et, si quelqu’un devait l’être, ce serait plutôt le contraire. Il n’a aucune honte à utiliser l’argument encore et encore, lequel restera valable aussi longtemps que son petit-frère restera dans le déni quant à son pseudo couple. Pour une fois, même Rhett s’en sort mieux que lui auprès de sa petite amie. “Je n’ai rien à te prouver, et si mes actions te déplaisent, je te rappelle qu’il est encore temps de prendre le nom de Nina le jour du mariage, pour que tu sois enfin débarrassé de moi une bonne fois pour toutes.” Et il sourit amèrement, lui qui sait que le mariage est plus que jamais un mirage, tout comme il sait que son frère n’abandonenra jamais son nom de Hartfield et de facto ce lien qui les unira toujours.
« C’est marrant parce-que de nous deux, je pensais que c’était toi qui avais une plus grosse réputation à préserver. Faut croire que je me suis trompé alors. » Il lui décoche un regard noir, sans pour autant déceler avec précision où il souhaite en venir. La réputation de Rhett a connu des hauts et des bas au cours des décennies écoulées mais il a toujours pris soin de la préserver autant que possible, c’est un fait. Mais à son niveau, Ruben en fait de même, à la seule différence que les médias s’en moquent royalement des médecins qui soignent des vies. « C’est une biographie complète ou tu fais un résumé des événements qui sont glorifiant seulement ? » - “Tu le liras comme tout le monde.” Il pourrait tout lui dire, il n’existe aucun secret quant à ce livre, mais il n’en a tout simplement pas envie. Après l’attitude qu’a eu Ben à son égard, il ne risque pas de vouloir faire le moindre effort pour, une fois de plus, calmer une tension aussi grandissante que pathétique entre eux. "Ça sort en janvier, si tu veux tout savoir. L’attente n’est plus bien longue.” Non, il ne compte pas lui dire quoi que ce soit au sujet du livre, parce qu’il est un petit frère ô combien horripilant. “C’est pas un putain de livre sur “être le frère de Ruben Hartfield”.” Il est mention de lui, une immense quantité de fois, mais Rhett n’a aucune envie de le lui dire. Il souhaite d’autant moins partager ce détail alors que bon nombre d’anecdotes relatent les doux souvenirs de leur enfance, avant qu’elles ne fassent place à la vie d’adulte bien moins glorieuse qu’ils mènent. Il a été franc dans ce livre, et il n’y a rien qu’il regrette. “Je t’enverrai une copie gratuite, dans ma grande générosité.” Et même signée. S’il est sage.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Là pour le moment, c’est surtout toi mon problème, Ben. » C’était toujours lui, son problème à Rhett, de toutes façons. Quand allait-il arrêter de jouer cette comédie et se rendre compte qu’il était au centre de ce qu’il pouvait lui arriver, et que les conséquences des actes qu’il menait auraient pu être évitées s’il y avait simplement réfléchi quelque peu en amont ? Oh, mais le grand Garrett Hartfield n’allait pas non plus prendre le temps de faire tout ça, d’analyser les problèmes qui pouvaient découler de ses décisions; non, il préférait se pavaner et dire oops une fois que les choses se seraient envenimées. Il lui suffisait juste, juste, de tendre une main vers ceux qui l’entouraient et tout ce côté désagréable disparaitrait. Il suffirait qu’il ouvre une discussion; et là où il penserait surement perdre du temps, ils en gagneraient tous. Au moins Ben, et à ses yeux ça suffisait pour agir de la sorte. « Parce que je suis un membre de cette famille, que tu le veuilles ou non, et jusqu’à preuve du contraire on a vécu les mêmes choses. » Il ne cacha pas la réaction de surprise qui s’empara des traits de son visage, alors que ses yeux s’écarquiller un brin et que ses sourcils se levaient sur son visage. « Pardon ? » Il le faisait exprès pour jouer avec ses nerfs, il n’y avait pas d’autres explication logique à cette situation là. Rhett se devait de le faire exprès. « On a grandi ensemble, dans la même famille au moins oui, mais on a pas vécu les mêmes choses. » Où était-il, pendant toutes ces années, loin de la maison et loin de ses proches ? Loin de ses parents qui espéraient aussi fort qu’ils le pouvaient ne jamais entendre de mauvaise nouvelle via la télévision ou le journal local ? C’était de tout ça, dont Ben parlait; comment ne pouvait-il pas le comprendre ? « T’as demandé à maman, comment ils ont vécu ta célébrité et tous les à-côté qui en ont découlé quand t’étais en Europe ? » Si Garrett ne voulait pas comprendre les choses avec le point de vue de son frère, peut-être qu’en impliquant d’autres membres de la famille Hartfield, il serait apte à le faire.
Peut-être. « Ma vie me permet de payer ce joli petit appart pour que ton joli petit cul puisse y dormir, donc redescends. » Ce fut au tour du jeune frère de lever les yeux au ciel. Il regrettait déjà tous les instant passés sur le canapé de Rhett, mais plus ce dernier pointait du doigt le fait que cela perdurait dans le temps bien plus que cela aurait du être nécessaire, il s’en mordait les doigts un peu plus. Il aurait bien dit vivement que je parte d’ici mais il savait pertinemment que ce n’était pas le genre de commentaire qu’il pouvait se permettre. « Je n’ai rien à te prouver, et si mes actions te déplaisent, je te rappelle qu’il est encore temps de prendre le nom de Nina le jour du mariage, pour que tu sois enfin débarrassé de moi une bonne fois pour toutes. » Oh, là en revanche il ne se gêna pas pour lancer un regard noir et empli de flammes de l’enfer en direction de son frère. « Tu peux toujours rêver. » Ce n’était pas après tous les efforts qu’il avait pu fournir au fil des années qu’il allait abandonner, oh non. Il n’avait pas bousillé une partie de sa santé pour réussir et avancer dans sa propre carrière, pour se faire un nom par lui-même, pour concéder à l’idée d’en prendre un autre et de laisser tous ce pour quoi il avait travaillé d’arrache pied derrière lui. « Crois pas que t’es le seul à essayer de rendre ce nom fier. » Pour les parents, pour Ethel qui croyait en eux depuis le début; pour Jackson, surtout en réalité. « T’as peut-être rien à me prouver, mais ça te dit pas d’essayer de pas me décevoir, pour une fois ? » Comme si la réciproque n’était pas également vraie.
Et parce-que si Garrett essayait, à sa façon, d’ajouter une touche de gloire au nom Hartfield à sa manière, bien qu’elle soit on ne pouvait plus maladroite, Ruben ne pouvait s’empêcher de se demander s’il avait du laisser certains monstres dans le placard pour réussir son exploit cette-fois ci. « Tu le liras comme tout le monde. » Il bottait en touche. « Ça sort en janvier, si tu veux tout savoir. L’attente n’est plus bien longue. C’est pas un putain de livre sur “être le frère de Ruben Hartfield”. » Il souffla par le nez, secoua sa tête. « Je t’enverrai une copie gratuite, dans ma grande générosité. » - « Donc tu nous laisses vraiment dans le noir. » Il avait été déçu par Rhett, plus d’une fois - et il savait d’avance que c’était là quelque-chose qui serait remise au gout du jour à la première occasion. Mais même quand il lui donnait l’occasion de justement en pas le faire une fois de plus, il ne savait pas la saisir et préférait faire cavalier seul. Comme toujours. « Tu sais quoi ? Je laisse tomber. » Il leva les mains comme s’il avait la moindre innocence à prouver. « Si ce que t’as mis dedans a le moindre impact sur qui que ce soit de chez nous par contre, sois pas surpris que je te tombe dessus. » Ben était loin de savoir qu’en réalité, Garrett allait se saboter tout seul très bien, à la suite de leur conversation: il n’aurait plus qu’à lui dire i told you so. « Si tu veux pas comprendre que dans ton idée de génie, t’as fait une immense idiotie, débrouille toi. » Ses bras se croisèrent sur son torse, alors qu’il haussait les épaules. « Après tout, on a déjà vécu tes frasques plusieurs fois, on est assez solides pour tes nouveaux caprices surement. »
« Pardon ? On a grandi ensemble, dans la même famille au moins oui, mais on a pas vécu les mêmes choses. » Il joue sur les détails, Ruben. Il s’offense d’un rien, Ruben. Comme d’habitude. Ils ont vécu dans la même maison, aux mêmes années de leur vie, et le fait qu’ils ne l’aient pas fait ensemble ne change rien à la finalité des choses. Cela n’aurait de toute façon jamais pu arriver, que Rhett s’en aille à Londres ou non: ils ont un écart d’âge trop important pour ça ; et pour se comprendre, de toute évidence. Preuve en est, chacun des deux frères s’entend bien mieux avec Ethel. Tout ce qu’ils n’ont pas vécu pareil, c’est leur parcours universitaire, et il n’a aucune sorte d’importance en cet instant. « T’as demandé à maman, comment ils ont vécu ta célébrité et tous les à-côté qui en ont découlé quand t’étais en Europe ? » - “Ne parle pas d’à-côté quand il n’y en a pas eu. Je jouais au rugby, je risquais pas ma vie au combat, maman n’avait pas à s’en faire.” Et maman n’a jamais eu le moindre souci d’aucune sorte alors qu’il était en Europe, pas vrai ? Cela semble évident, assez évident pour qu’il ne se soit même jamais posé la question.
« Crois pas que t’es le seul à essayer de rendre ce nom fier. » Elle est sûrement là, la différence première entre les deux frères: Rhett ne cherche pas à rendre ce nom fier. Il s’en moque, de son nom, et il se moque des autres personnes à qui il peut être rattaché. C’est lui-même et lui seul qu’il veut rendre fier, c’est sa propre histoire qu’il veut voir s’élever, et si cela passe au travers du nom de Hartfield qui est crié à tout va par les commentateurs, alors ce n’est que le fruit du hasard, parce que Rhett ne l’a jamais mis en avant d’une façon ou d’une autre. Jamais plus que lui-même, du moins. « T’as peut-être rien à me prouver, mais ça te dit pas d’essayer de pas me décevoir, pour une fois ? » - “Espèce de petit connard.” Il s’agace plus que jamais, soufflant ces mots à défaut de les hurler. Ruben gagne simplement ça, à avoir décidé de ruiner sa journée dès le petit matin. Il sait aussi à quel point il le touche lorsqu’il parle de déception. Si Rhett ne cherche pas à les rendre particulièrement fiers, il s’en voudrait pourtant de les décevoir. Et selon les mots de son frère, c’est ce en quoi il est le plus doué. “J’ai aucune envie de jouer au bon samaritain et de sauver des vies comme toi, donc bravo, tu as gagné.” Il rendra toujours les parents bien plus fiers que lui-même ou Ethel. C’est inévitable, et c’est aussi particulièrement injuste, parce que sauver des vies ne l’empêche pas de gâcher celle de Rhett au quotidien, par exemple.
A la grande surprise de Ruben, son frère n’avait jamais imaginé l’idée de le laisser lire le livre en avant-première sous couvert que son nom soit mentionné. Pour lui, comme pour le reste de se famille et de ses proches, cela n’a jamais été acté, justement parce que ce n’est pas ce que Rhett désire. Ils le liront tous, en même temps. Voilà ce qu’il veut. Que la vague soit immense, certes, mais au moins qu’il n’y en ait qu’une. Pas la moindre réplique. « Donc tu nous laisses vraiment dans le noir. » - “T’es pas le centre de mon monde, en effet.” Il tombe apparemment de haut, ce qui ne rend pas son frère davantage empathique pour autant. Cela lui fait du bien de comprendre que le monde ne tourne pas autour de sa personne et ne l’attend pas pour exister non plus, comme le livre de Rhett n’a pas besoin de l’approbation du médecin (neurochirurgien) qu’il est.
« Tu sais quoi ? Je laisse tomber. » “Amen.”
Il était temps que son frère abandonne sa quête impossible, parce que Rhett n’a pas l’intention de changer d’avis et, quand bien même il aurait pu y songer, la façon de s’y prendre est définitivement mauvaise, pour ne pas dire terrible. « Si ce que t’as mis dedans a le moindre impact sur qui que ce soit de chez nous par contre, sois pas surpris que je te tombe dessus. » Son regard retombe une fois de plus en direction de la fierté de la famille. Il ne doute pas qu’il pense ces mots, en effet, mais il doute qu’il ait la capacité de les mettre en action de façon concrète, par contre, en témoigne le rire qui ne tarde pas à arriver. “Mais oui Bennie.” Il est médecin, est-ce qu’il compte l’attaquer à grands coups de stéthoscopes ? Son frère est une véritable épine dans le pied, mais il ne représente rien d’autre à ses yeux, et certainement pas un obstacle assez grand sur son chemin pour le faire remettre en considération ses idées. Son frère continue de parler seul et, de son côté, Rhett ne l’écoute déjà plus, s’en étant arrêté au moment où il a enfin annoncé lâcher l’affaire. Le reste ne l’intéresse pas, comme en témoigne son attitude et le fait qu’il prenne enfin le temps de tremper ses lèvres dans son café. “Je vais aller prendre une douche. Je te conseille de trouver une occupation pour la journée, parce que je veux pas te voir quand j’en sors.” Il lui laissera le canapé pour ce soir encore, et pour tous les autres dont il a besoin, mais en attendant il ne veut pas avoir à supporter le visage suffisant de son frère pour les heures à venir.
Ruben Hartfield
le problème à trois corps
ÂGE : trente-deux ans (04.12). SURNOM : (rhube) ben. STATUT : nina et lui se sont dit 'oui' à l'abris des regards le 15 janvier - elle s'attendait au meilleur, il lui a offert le pire. MÉTIER : neurochirurgien exerçant au st vincent’s hospital, doit encore faire ses preuves auprès des grands malgré sa tendance à se penser déjà meilleur que bien d'autres. aspire à se spécialiser en neurotraumatologie sur les années à venir. met ses connaissances au service de la fondation pearson depuis plusieurs années. LOGEMENT : passe en coup de vent au #404 water(melon sugar) street, spring hill, pour nourrir les chats mais n'arrive pas à y retourner de façon pérenne en sachant qu'elle n'y met pas les pieds (et en sachant qu'on pourrait trop facilement le trouver pour lui casser les dents, aussi). garde le double des clefs de chez scarlett parce-qu'au moins, là-bas, il ne doit rendre de comptes à personne. se fait claquer la porte au nez à peu près partout ailleurs, maintenant. POSTS : 13372 POINTS : 1840
TW IN RP : deuil, avortement, adultère. ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : quatrième enfant de la fratrie Hartfield, a toujours tout fait pour exister par lui-même, loin de l’ombre de ses aînés › neurochirurgien récemment diplômé, il ferait tout pour protéger sa carrière, au dépend de ses proches › a été anéanti par la disparition de son grand frère Jackson début 2020, mais ne l’a montré à personne, préférant assumer une fausse culpabilité seul dans son coin › a fauté une nuit (deux) (peut-être plus finalement) (oops) avec une étudiante de la faculté (et pas que), et plutôt que d’assumer auprès de sa petite-copine, il l’a demandé en mariage.CODE COULEUR : steelblue. RPs EN COURS :
AVATAR : harry styles. CRÉDITS : loudsilence. (avatar) › harley (profil+signature gifs) › stairsjumper + paindep (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › damon williams, l'héritier du vide (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 04/02/2022
« Ne parle pas d’à-côté quand il n’y en a pas eu. Je jouais au rugby, je risquais pas ma vie au combat, maman n’avait pas à s’en faire. » Encore une fois, c’était bien là ce que Ruben disait: Rhett n’avait aucune idée de ce qu’il avait pu laisser derrière lui lorsqu’il s’était envolé pour l’Europe. Alors non, effectivement, il n’était pas parti au front et n’avait pas risqué sa vie tous les jours de façon aussi significative en se promenant sur un terrain de rugby. Mais c’était mal connaître leur mère que d’oser dire qu’elle n’avait eu aucun soucis à se faire pour lui, alors que l’un de ses petits garçons se trouvait à l’autre bout de la terre et qu’elle ne pouvait garder un oeil attentif sur lui, protecteur. Elle était douce et compréhensive, mais elle restait tout de même une mère ayant peur en permanence pour ses enfants et ayant envie que tout se passe pour le mieux pour eux. Il s’était avéré que ses doutes et ses peurs, même celles qu’elle gardait pour elle et refusait de formuler à haute voix, s’étaient avérées vraies lorsque Jackson avait disparu de leur quotidien du jour au lendemain. Alors peut-être qu’aux yeux de Garrett, du haut de sa belle vie de superstar, il n’y avait effectivement eu aucun à-côté; du point de vue de Ben, les choses étaient un brin différentes et il comprenait que ce n’était pas la peine d’essayer de lui faire comprendre.
S’il ne pouvait lui faire comprendre, s’il ne saurait le faire réagir quand il venait le confronter avec des problèmes qui étaient importants pour lui, à ses yeux, alors il n’essayerait plus de lui demander de ces choses là. Simplement, pouvait-il au moins faire un effort pour ne pas essayer trop fort de les décevoir ? De le décevoir ? Parce-que c’était exactement ce qu’il s’acharnait à faire, apparemment avec prouesse et finesse qui plus était. « Espèce de petit connard. » Pour une fois, il ne s’ne offusqua même pas; presque, cela sonnait comme de douces paroles à ses oreilles. Après tout, au moins, cela constituait une réaction de la part de son aîné. « J’ai aucune envie de jouer au bon samaritain et de sauver des vies comme toi, donc bravo, tu as gagné. » Il secoua la tête, Ruben: ce n’était pas de ça dont il était question; et pour une fois pour de vrai, ça n’avait jamais été question de ça. Bien sur que dans la course à celui qui gagnait les honneurs, il était loin devant puisqu’effectivement, sauver des vies était bien plus prestigieux. Pour une fois, cependant, il ne cherchait pas à faire la course contre son frère mais simplement lui montrer que ses actions impactaient son quotidien et que cela comptait. Cela comptait.
« T’es pas le centre de mon monde, en effet. » - « Tu sais quoi ? Je laisse tomber. » - « Amen. » Les mains levées pour appuyer ses paroles de gestes, ce fut un long soupir qui s’échappa d’entre les lèvres de Ben. Amen, oui: au moins il allait pouvoir entamer réellement sa journée sans son petite frère sur son dos. Forcément, amen. Parce-qu’il n’y avait qu’à voir la façon dont le comportement de Garrett s’était mis à varier à partir du moment où Ruben avait annoncé qu’il laissait tomber cette conversation, qu’il n’irait pas plus loin dans les persuasions - ces derniers ne fonctionnaient de toutes façons absolument pas. Il l’aurait à l’oeil, et c’était surement la seule chose qu’il pouvait faire pour le moment. C’était ce qu’il faisait déjà depuis des années, en réalité, depuis que Jackson n’était plus là pour le faire pour eux et que Rhett n’avait su rester dans le droit chemin. « Mais oui Bennie. » Il n’écoutait même plus ce qu’il lui disait. Il n’avait pas besoin de le confirmer en l’appelant Bennie, sachant pertinemment qu’il agissait de la sorte lorsqu’il prétendait apporter une quelconque importance aux paroles de son cadet. Attrapant sa tasse de café, les pas de Rhett le menait déjà loin de la cuisine, loin de Ben, loin des problèmes. Ce dernier avait les lèvres pincées, le regard dur et fermé: il était vexé, mais surtout il était blessé. « Je vais aller prendre une douche. Je te conseille de trouver une occupation pour la journée, parce que je veux pas te voir quand j’en sors. » - « T’en fais pas, j’ai d’autres choses à faire de ma journée moi. Je suis attendu au bloc de toutes façons et je suis de garde ce soir, je déguerpis de ton champ de vision. » Puisque de toutes façons, Rhett n’était pas du tout apte à entendre ce qu’il avait à lui dire, c’était pas plus mal que Ruben ait effectivement un programme chargé et long comme le bras. Regardant Rhett disparaitre de la cuisine pour aller prendre une douche, le soupire qu’eut Ben fut chargé d’une émotion qu’il n’aimait pas autant ressentir que constater: il était déçu. Vexé, blessé, et déçu. Peut-être qu’il paraissait casse-pieds à mettre le doigt sur des détails qui ne valaient pas la peine d’être revus pour d’autres, mais à ses yeux c’était quelque-chose d’important alors il partageait. Il aimerait avoir tort, il aimerait d’avance avoir à se perdre en excuses lorsque rien de ce quoi il anticipait et avait peur ne serait arrivé; il avait malheureusement trop l’habitude d’avoir raison pour envisager les choses de cette sorte, et ce fut finalement avec le coeur plus alourdi que soulagé par cette conversation qu’il attrapa veste et clef pour, effectivement, débarrasser le plancher avant que Garrett soit sorti de la salle de bain.