| Tonight is gonna be the loneliest ϟ Ackerman |
| | (#)Mar 13 Déc 2022 - 17:41 | |
| TONIGHT IS GONNA BE THE LONELIEST
ϟ -Ç- a faisait bientôt deux ans que tu n’avais pas fêté Noël en famille. L’année dernière, tu avais fait changer ton planning pour être de garde, la nuit du 24. Ça n’avait échappé à personne, cette absence purement volontaire, tout le monde connaissait ce lien explosif qui persistait malgré les années avec ta mère. Dès qu'elle mettait un pied à Brisbane, tu te retrouvais soudainement plus débordé que d’habitude et ne parvenais jamais à te libérer. L’éviter devenait paradoxalement inévitable. Et lorsque quelques jours avant Noël 2021, tu étais passé chez ton père, sa présence avait rapidement eu raison de ta patience -si on peut appeler ça comme ça. Des éclats de voix n’avaient pas tardé à se faire entendre, et la dispute virulente n’avait duré que quelques minutes avant que tu ne claques la porte. Et de nouveau, ça avait été silence radio pendant plusieurs semaines, coupant toute discussion avec toute ta famille, quand la fautive n’avait été que ta mère. Mais tu flirtais trop souvent avec les extrêmes pour ne pas inclure tout le monde dans le panier. Cette année, ton père avait néanmoins insisté pour que tu te libères. Tu sais que tu lui devais au moins ça. D’autant plus depuis qu’il avait reporté la venue de ta mère pour la fixer après les fêtes. T’es qu’un enfant capricieux, et comme lorsque tu avais dix ans, ton père se plie à tes foucades.
Tu piétines devant la porte, le temps que ton père vienne t’ouvrir. Tes yeux s’attardent sur les quelques insectes qui butinent les fleurs entreposées à côté de la porte. Depuis quand elles étaient là? Tu ne te souviens plus de la dernière fois où tu avais patienté sur la palier de la porte. Il y a plusieurs mois. Tu ne venais pas souvent rendre visite à ton père. Pas assez. Ingrat, même s’il t’avait prêté de l’argent, même s’il avait manqué de perdre son restaurant, tu t’étais contenté d’appels téléphoniques. Parce que tu n’avais pas le temps, parce que tu n’assumais pas ou parce que ça ne t’atteignait pas. Sans doute un mélange des trois. Tu n’as pas longtemps à attendre avant que ta belle mère ouvre la porte, affichant un large sourire dès qu’elle aperçoit ta silhouette. « Salut. » Que tu lui souffles, répondant par un même sourire charmant. C’est qu’il a toujours été contagieux, le sien. Elle avait une douceur qui apaisait la plupart des Ackerman, et ses traits solaires faisaient que tu l’avais acceptée plus vite que celle qui vivait avec ta mère. T’es presque trop mielleux, hypocrite, dans les faux semblants pour que ton image reste le moins entachée possible. Déjà qu’elle était souillée par tes problèmes d’argent. Il fallait bien faire bonne figure pour que Jill ne se braque pas contre toi. « Stev, Winston est arrivé. » Qu’elle braille à l’intention de ton père. Elle te fait ensuite une accolade qu’elle ne te réservait que pour les fêtes, très peu tactile au quotidien. Alors c’est bref, mais c’est sa façon à elle de fêter les retrouvailles d’une famille -presque- au complet. « Comment tu vas? » Qu’elle te lance en se décalant légèrement du cadrant pour te laisser entrer dans l’appartement. « Ça va… » Tu ne t’étends pas sur la question. Vos échanges étaient superficiels, comme d’habitude. Tu t’avances jusqu’au séjour où tu découvres ton père et ton frère déjà attablé pour l’apéritif. De nouveaux par réflexe, un sourire vient se dessiner sur tes lippes, découvrant tes dents. « Salut vous deux. » Que tu lances à leur attention, même si ton regard s’attardait plus longtemps sur le plus vieux. Tu t'installes face au paternel, la place à ses cotés étant prise par Michael. « On a commencé sans toi, on avait peur que t’ait une urgence. » Qu’il te fait remarquer, pour souligner subtilement ton retard, presque coutumier. Tu ricanes, amusé de l’habitude qu’il avait prise. Il savait que c’était la première excuse qui suivait tes absences. Elle était parfois vraie, d’autres fois exagérée. Mais ton travail te donnait ce droit, parce que si tu n’étais pas là, c’est que tu sauvais des vies, il parait. Ce n’était pas toujours le cas. Mais ça avait quelque chose de bien plus noble que de décuver ou dilapider ton -ou son- argent dans les jeux. « Ouais on a fini tard. » Tu t’excuses rarement, la fierté mal placée. Et avec le temps, c’était presque devenu normal. Alors pourquoi s’excuser. Jill te sert un verre de vin, et tu lui souris en guise de remerciement. « T’es arrivé y’a longtemps? » Que tu demandes innocemment à ton frère, l’air de rien.
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| | | ÂGE : 30 ans (22 août 1994, lion ascendant capricorne). SURNOM : Ken, tout le monde l'appelle comme ça sauf sa mère, il ne se présente d'ailleurs jamais avec son prénom au complet STATUT : L'amour de sa vie vient de décéder brutalement d'une overdose, le laissant vide et brisé en mille morceaux. MÉTIER : Expert dans la police scientifique, il enquête notamment sur les scènes de crime LOGEMENT : Un loft spacieux au #202 à Spring Hill, un "petit truc" comme il aime dire POSTS : 436 POINTS : 0 TW IN RP : Drogue et overdose, violence verbale, scènes de crime, mort, cancer TW IRL : / GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Issu d'une famille de nouveaux riches il essaie de s'approprier les codes d'un monde qu'il ne maitrise pas > habitué à être au centre de l'attention de ses parents et de ses proches en général, il reste centré sur lui même : son bien passe parfois avant celui des autres > il a perdu son père après une longue bataille contre le cancer > véritable womanizer dans les périodes "off" avec Charlie, complètement fou d'elle quand elle décide de leur donner une énième autre chance > bien que policier il lui arrive de consommer de temps en temps des substances pas très légales DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Ken vous agace en [color=#6633ff] RPs EN COURS : ( maj le 5/09/2024)
Barbie et Ken #6 > I hate you, I love you. I hate that I love you. Don't want to, but I can't put nobody else above you #1 > #2 > #3; #4; #5; #6
Arthur #3 > I've got you, brother > #1 ; #2 ; #3
I'll be there for you, when the rain starts to pour. I'll be there for you, like I've been there before. I'll be there for you, 'cause you're there for me too... > Shiloh #1 ; Lewis #1
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Jo #1; Murphy #1RPs TERMINÉS : Barbie et Ken #1 ❝ Barbie et Ken #2 ❝ #3 ❝ Barbie et Ken #4
Lewis #1
Scarlett #1
Arthur #1 ; Arthur #2 AVATAR : Jeremy Allen White CRÉDITS : Harley (avatar), emsiess (gif profil), rps codés avec Airpéger DC : Cesar Gutiérrez et Russell SuttonPSEUDO : Aligot INSCRIT LE : 05/04/2022 | (#)Mar 13 Déc 2022 - 23:22 | |
| @Winston Ackerman Quand j’étais petit, Noël était très certainement ma période préférée. Je faisais partie de ces enfants qui dès le repas de Thanksgiving passé n’avaient qu’une chose en tête : les fêtes de fin d’année. Comme beaucoup d’enfants oui, mais au-delà des cadeaux ce que j’aimais c’était la magie de noël. On me raconte souvent cette histoire mais elle me fait sourire à chaque fois. La fois où j’ai affirmé à notre père que j’entendais les rennes arriver. Il a dû me raconter cette histoire au moins une fois chaque année mais je suis toujours attendri en imaginant la scène : j’étais collé à la fenêtre, très attentif à la recherche du moindre son ou du moindre mouvement dehors. Et c’est à ce moment là que le miracle s’est produit : j’ai entendu le doux son des clochettes qui tintaient les unes contre les autres -le signe évident que je traineau du père noël approchait-. Je m’étais empressé de crier à mon père que j’entendais les rennes venir, des étoiles plein les yeux et surexcité à l’idée de voir le père noël. Avec le recul je me demande comment j’avais pu entendre ces clochettes puisqu’il n’y avait rien, mais c’est sûrement la magie de noël.
Aujourd’hui j’aime toujours noël, tout est différent mais j’aime toujours l’esprit de noël et le fait de pouvoir être réuni avec les gens que j’aime. Mais cette année c’est différent. Il y a certaines personnes que j’aurais préféré ne pas voir, quelqu’un dont le prénom commence par W et finit par Inston notamment. J’aime mon frère, même si ça a toujours été compliqué entre nous, mais cette année il dépasse les bornes. Je n’en reviens toujours pas : il continue de siphonner le compte bancaire de notre père et de lui demander de lui prêter de l’argent, comme s’il avait 15 ans et qu’il demandait de l’argent de poche. Sauf que les sommes qu’il emprunte n’ont rien à voir avec des petits coups de pouce pour compléter son frigo. Ce qu’il fait est inadmissible et je ne peux pas tolérer qu’il continue comme ça indéfiniment. Je sais que ce n’est pas mon rôle de faire ça mais notre père est beaucoup trop tolérant avec lui et cède à tous ses caprices, pourtant ça ne lui rend pas service et en plus ça les place lui et Jill dans une situation financière difficile.
C’est donc avec la boule au ventre que j’ai sonné chez mon père pour le repas de noël, j’appréhende énormément cette soirée. Je suis arrivé en avance -comme d’habitude- et ça a été l’occasion de discuter avec mon père et Jill avant que Winston arrive, l’ambiance était plus détendue. Et puis face à l’heure qui avançait nous avons pris la décision de commencer l’apéritif, après tout on n’était même pas sûr qu’il allait venir alors autant commencer. Finalement la sonnette a retentit. Je regarde mon père avec un petit regard gêné avant de prendre une nouvelle gorgée de jus de fruits pendant que Jill lui ouvre. « Salut vous deux. » Je lève la main avant de seulement lui dire “Salut”. Pas d’embrassade chaleureuse ou de grand sourire de son côté ni du mien, le malaise est palpable. « On a commencé sans toi, on avait peur que t’ait une urgence. » Win s’installe en face de nous et je ne relève pas quand mon père parle d’urgence. J’ai été mauvaise langue, en le voyant pas venir j’avais dit à mon père qu’il allait sûrement annuler à la dernière minute à cause de son travail.« Ouais on a fini tard. » Une belle excuse, on sait tous très bien qu’il n’a pas envie d’être là. « T’es arrivé y’a longtemps? » Jill fait le service et quand elle me propose un verre de vin je refuse poliment pour prendre plutôt de la limonade, l’alcool ce n’est vraiment pas mon truc, le vin rouge encore moins. “Je suis arrivé plus tôt pour les aider à préparer le repas.” Une remarque passive agressive pour lui faire comprendre que ce n’est pas en arrivant le dernier et en retard qu’il se rendra utile. Mais bon la ponctualité et se rendre utile se sont des notions bien étrangères pour mon petit frère. “Dure journée ? T'as l'air...fatigué ” La conversation est superficielle, sans grand intérêt mais il faut quand même que je me force à faire la discussion. Vu les valises qu’il a sous les yeux, il a l’air d’avoir enchaîné les gardes. Ou d’autres choses je n’en sais rien mais ça doit faire un moment qu’il n’a pas eu une nuit de sommeil complète.
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| | | | (#)Sam 21 Jan 2023 - 14:48 | |
| TONIGHT IS GONNA BE THE LONELIEST
ϟ -J- ill s’affaire, remplit vos verres et tu ne peux t’empêcher d’arborer un sourire moqueur lorsque Mica refuse poliment le vin proposé et opte plutôt pour un soda. Ce qu’il peut être enfantin, parfois. Tout était matière à critiquer avec Michael, ses moindre faits et gestes étaient soumis à ton jugement depuis longtemps maintenant. Personne ne te demandait ton avis, et pourtant, ton regard critique et tes lippes narquoises ne cessaient de trahir tes pensées. Il est ridicule, Michael. « Je suis arrivé plus tôt pour les aider à préparer le repas. » Tes yeux se posent sur les siens, intangibles face à ce que tu prends comme une provocation. S’il essaye de jouer à ce jeu, il s’essoufflera avant toi. Comme d’habitude. Alors il peut abandonner dès maintenant. « Oh c’est cool. En même temps comme t’as le temps. » Que tu rétorques sur le même ton. Mica devait l’avoir, ce temps qui t’est si précieux, puisqu’il s’occupe simplement de l’intérieur des maisons. L’urgence, il ne connaissait pas, contrairement au temps libre. Alors il pouvait au moins faire ça, ça ne lui coutait rien. « Dure journée ? T'as l'air...fatigué. » Tu arques un sourcil, l’air désapprobateur. Tu laisses quelques secondes de silence, tes yeux plongés dans les siens. « Hm. Y’a des manières plus subtiles pour me faire remarquer que j’ai une sale gueule. » L’interprétation que tu faisais des mots était souvent loin de la réalité, tordue de façon à t’arranger. Tu en détournes le sens pour pousser à culpabiliser. T’avais de mauvaises habitudes avec lui. Tu repousses toujours les limites, lentement, graduellement, pour savoir jusqu’où tu pouvais aller. Et ça ne choquait plus personne, si bien que Steven semblait aussi amusé que désabusé par vos chamailleries qui pour l’instant, semblaient encore infantiles. « Mais oui, j’ai pas mal de gardes en ce moment. Faut croire qu’ils profitent tant que je ne suis pas encore titularisé. » Il ne te restait plus qu’un an avant d’obtenir ce dernier diplôme. Et avec la fin de ton parcours d’apprenti chirurgien, le nombre de gardes allait subitement diminuer, laissant la majorité des nuits aux internes. L’impatience commençait à monter, mais plus au sujet du salaire qu’autre chose. Cette accumulation des heures supplémentaires, tu la choisissais délibérément. Parce que t’avais besoin d’argent. Alors c’était la seule manière que tu avais trouvé pour arrondir tes fins de mois. Et t’espères naïvement que d’ici un an, tu n’aurais plus besoin d’augmenter tes heures de travail grâce à ta paie. Tu prends ton verre entre tes doigts pendant que Jill s’assoit en bout de table, pour présider. Elle tend son verre pour trinquer, et tu en fais de même. « Joyeux Noel. » Que déclare votre père, un large sourire sur ses lippes. Tu acquiesces simplement d’un mouvement de tête avant de porter le verre à tes lèvres. « C’est toujours aussi intense pendant tes gardes? » Que finit par demander votre père, l’air curieux. Tu t’es toujours demandé s’il n’aurait pas aimé travailler dans le médical vu l’intérêt qu’il y portait. Il connaissait toutes les anecdotes professionnelles que tu avais en stock, les chirurgies les plus complexes que tu avais pu opérer ou auxquelles tu avais assisté. « Oui, plutôt. Et bizarrement, beaucoup de personnes que je connaissais plus ou moins ont fini aux urgences ces derniers mois. J’ai du m’occuper d’une collègue et d’un gars que je connaissais y’a genre huit ans? Quand je commençais à peine les stages à l’hôpital. Ils se sont pris une bagnole. Pas ensemble hein, chacun de leur côté. Mais ça a pas été simple pour le type, il avait la jambe en miettes. » C’était peu dire. Mais ça a été la chirurgie la plus complexe de ton année. Vous aviez envisagé plusieurs fois de l'amputer. Et à force de persévérance, vous aviez fini par trouver une manière de lui conserver ce membre. Avec de larges cicatrices, certes, mais au moins, il l’avait encore. « Mais ça s’est bien terminé. Il a eu de la chance. Et elle aussi, cela dit, elle a eu la chance de ne pas avoir grand chose. » Ils avaient surtout eu la chance de tomber sur toi, ça va sans dire. Tu réponds au sourire que te lance ton père, un éclat de fierté dans tes prunelles. « Et toi Mich? Comment ça se passe? T’as décoré beaucoup de maisons cette année? » Et dans ta bouche, ça sonnait presque comme un reproche. Tu dénigrais son travail, le dévalorisais sans aucun remord. Parce que c’était mignon, son boulot, mais l’utilité était à relativiser.
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| | | ÂGE : 30 ans (22 août 1994, lion ascendant capricorne). SURNOM : Ken, tout le monde l'appelle comme ça sauf sa mère, il ne se présente d'ailleurs jamais avec son prénom au complet STATUT : L'amour de sa vie vient de décéder brutalement d'une overdose, le laissant vide et brisé en mille morceaux. MÉTIER : Expert dans la police scientifique, il enquête notamment sur les scènes de crime LOGEMENT : Un loft spacieux au #202 à Spring Hill, un "petit truc" comme il aime dire POSTS : 436 POINTS : 0 TW IN RP : Drogue et overdose, violence verbale, scènes de crime, mort, cancer TW IRL : / GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Issu d'une famille de nouveaux riches il essaie de s'approprier les codes d'un monde qu'il ne maitrise pas > habitué à être au centre de l'attention de ses parents et de ses proches en général, il reste centré sur lui même : son bien passe parfois avant celui des autres > il a perdu son père après une longue bataille contre le cancer > véritable womanizer dans les périodes "off" avec Charlie, complètement fou d'elle quand elle décide de leur donner une énième autre chance > bien que policier il lui arrive de consommer de temps en temps des substances pas très légales DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Ken vous agace en [color=#6633ff] RPs EN COURS : ( maj le 5/09/2024)
Barbie et Ken #6 > I hate you, I love you. I hate that I love you. Don't want to, but I can't put nobody else above you #1 > #2 > #3; #4; #5; #6
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Arthur #1 ; Arthur #2 AVATAR : Jeremy Allen White CRÉDITS : Harley (avatar), emsiess (gif profil), rps codés avec Airpéger DC : Cesar Gutiérrez et Russell SuttonPSEUDO : Aligot INSCRIT LE : 05/04/2022 | (#)Sam 21 Jan 2023 - 22:54 | |
| @Winston Ackerman Winston est là depuis cinq minutes et il m’excède déjà. Je le vois bien se moquer de moi quand je refuse un verre de vin. Comme si ça rendait cool de boire, vraiment n’importe quoi, chacun ses choix. Au moins on ne peut pas me reprocher de finir dans des états minables et dégradants. Donc quand l’occasion se présente de balancer une pique passive agressive je n’hésite pas à lui dire que oui je suis arrivé il y a un bon moment parce que j’ai aidé à préparer le repas. Le genre de trucs que ce feignant ne fait jamais. Oui il travaille, oui il est occupé mais déjà depuis petit il a toujours été le parfait tir au flanc pour les tâches ménagères. « Oh c’est cool. En même temps comme t’as le temps. » Il a osé. Un rictus déforme légèrement mon visage. Si on était pas en plein milieu d’un repas de noël je lui aurais dit d’aller se faire voir. S’il veut la jouer comme ça alors on va jouer. Et cette fois je ne m’écraserai pas, on n’est plus à Miami à l’époque où j’avais peur de lui. Il a beau afficher une confiance en lui -excessive- ça ne veut pas dire que c’est quelqu’un qu’on doit idolatrer. Surtout quand il extorque de l’argent à notre père depuis des mois, c’est plus que minable. “Pas tant que ça, j’ai beaucoup de boulot aussi.” J’insiste sur mon dernier mot avec un sourire plus qu’hypocrite pour ponctuer ma réponse. Ce n’est pas parce que je ne sauve pas des vies au quotidien que je passe mes journées le nez dans les nuages à ne rien faire, je bosse aussi. Je finis tard, je quitte rarement le bureau avant 19h ou 20h et il m'arrive de travailler certains dossiers depuis chez moi. Et à côté de ça je suis pas mal occupé avec les cours d’échecs. S’il me connaissait vraiment, il saurait que le toit de mon appartement ne risque pas de me tomber sur la tête, je ne passe pas énormément de temps chez moi. Je décide de continuer dans la provocation en lui demandant si la semaine a été dure. Il faut dire qu’il a de si grosses valises sous les yeux qu’on pourrait croire qu’il part bientôt en vacances. « Hm. Y’a des manières plus subtiles pour me faire remarquer que j’ai une sale gueule. » Je lève les yeux au ciel. “Oooh j’ai pas dit ça.” Alors que c’était parfaitement ce que j’ai essayé de dire. « Mais oui, j’ai pas mal de gardes en ce moment. Faut croire qu’ils profitent tant que je ne suis pas encore titularisé. » Je n’ose même pas imaginer le jour où il sera titularisé. Après ça il n’y en aura -encore- que pour lui. J’entends déjà nos parents se vanter partout en disant “mon fils est médecin”. Heureusement que notre famille a un fils prodige comme lui. Je me contente d’hocher la tête en regardant mon verre de soda. Je n’ai aucune envie de le relancer pour qu’il me parle de son boulot. Il ne pose jamais de questions sur ce que je fais alors je n’ai aucune envie de m’intéresser à ce qu’il peut bien faire.
Enfin tous les quatre assis un toast est porté. « Joyeux Noel. » Je lève mon verre accompagné d’un sourire en direction de mon père. « C’est toujours aussi intense pendant tes gardes? » Oh non pitié. Je n’ai aucune envie d’entendre ses histoires héroïques, qui plaisent toutes plus les unes que les autres à Steven et Jill. « Oui, plutôt. Et bizarrement, beaucoup de personnes que je connaissais plus ou moins ont fini aux urgences ces derniers mois. J’ai du m’occuper d’une collègue et d’un gars que je connaissais y’a genre huit ans? Quand je commençais à peine les stages à l’hôpital. Ils se sont pris une bagnole. Pas ensemble hein, chacun de leur côté. Mais ça a pas été simple pour le type, il avait la jambe en miettes. Mais ça s’est bien terminé. Il a eu de la chance. Et elle aussi, cela dit, elle a eu la chance de ne pas avoir grand chose. » Quelle histoire. Je regarde les parents, des étoiles dans les yeux, visiblement avides d’avoir d’autres histoires dans ce genre-là. Personnellement j’aimerais qu’on parle d’autre chose que je jambe en miettes alors qu’on va manger. « Et toi Mich? Comment ça se passe? T’as décoré beaucoup de maisons cette année? » Quel petit con. Ca lui arracherait la langue de me demander comment ça se passe au boulot plutôt ? Il y a quelques années je me serais fermé comme une huître face à des critiques de ce type mais j’ai appris petit à petit à me détacher de l’avis de Win. Malgré tout ça reste quand même très humiliant d’avoir ce genre de remarques face à notre père. “On a fait un super chiffre d'affaires avec Iris oui, ça marche du tonnerre en ce moment.” Win devrait pourtant se méfier, d’ici la fin de ce repas la vérité éclatera et c’est lui qui fera profil bas. “Et toi, tu dois avoir un bon salaire avec toutes ces gardes non ?” L’occasion est trop belle pour s’en priver alors je lance petit à petit le sujet. Dans tous les cas il est perdant, s’il me dit qu’il ne roule pas sur l’or je balancerais quelque chose dans le genre “ah c’est pour ça que tu obliges papa à te prêter de l’argent”. Et s’il me dit qu’il gagne bien sa vie je répondrais qu’il n’a donc plus besoin d’emprunter de l’argent à notre père et qu’il pourra bientôt le rembourser. Il a peut-être eu longtemps le dessus sur moi mais j’ai plus d’un tour dans mon sac, échec et mat en vue.
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| | | | (#)Lun 30 Jan 2023 - 19:32 | |
| TONIGHT IS GONNA BE THE LONELIEST
ϟ -T- u prenais un malin plaisir à dévaloriser Mica, et ce, depuis tout petit. Tu ne sais pas pourquoi tu en ressens le besoin. Mais ça en était presque devenu un jeu pour toi. « Pas tant que ça, j’ai beaucoup de boulot aussi. » Tu lui lances un regard peu convaincu, mais tu n’ajoutes rien. Tu n’en as pas besoin. Tes opales et tes traits mesquins en disent suffisamment long sur ta façon de penser. Il te connait malheureusement si bien, Mica. Il sait que le dédain signait tes lèvres, qui elles même retenaient un certain mordant. Et depuis quelques années, Michael en développait à son tour, semant discrètement quelques phrases dont l’agressivité subtile ne t’échappait pas. T’es trop susceptible pour ne pas voir clair dans ses faux semblants. « Oooh j’ai pas dit ça. » C’était le bal de l’hypocrisie. Vous enchainez les faux sourires, les pics agressives faites dans la sérénité. Tout ça pendant Jill et Steven s’échangent des regards entre l’amusement et l’exaspération face à des enfantillages qui datent depuis trop longtemps. Alors le sujet est dévié pour la première opportunité qui se présente, ton boulot. Les anecdotes médicales, c’est que ça plait à ton père. Et toi, ça te flatte ton égo, de voir la fierté luire dans son regard. Au moins, ça permettait de compenser face à toutes tes conneries. Notamment tes dettes. C’était la seule chose à laquelle tu pouvais te raccrocher pour garder cette image du fils qui réussit et brille en société. L’autre facette, tu la camoufles comme tu peux, la glisses sous le tapis pour qu’elle prenne la poussière et que personne ne la trouve. Et sans que tu ne l’anticipes, l’argent devient dangereusement le sujet principal de la conversation. Il t’entraine sur une pente glissante. « On a fait un super chiffre d'affaires avec Iris oui, ça marche du tonnerre en ce moment. » Tu acquiesces doucement, relativement détaché de cet échange. Et comme par réflexe, tu t’assois dans le fond de ta chaise, appuyant ton dos contre le dossier, comme pour prendre du recul. T’oses même pas le remettre à sa place. Parce que tu la sens pas cette histoire, étrangement. « Et toi, tu dois avoir un bon salaire avec toutes ces gardes non ? » Oh le fils de. Tu restes figé, quelques secondes, avant de doucement te redresser sur ta chaise, humidifiant tes lèvres pour te donner le temps de rétorquer et choisir soigneusement tes mots. « C’est pas ce qu’il y a de primordial, dans mon boulot. » Tu tentes d’éviter ce piège qui se referme lentement sur toi. Et ça ne te plait pas du tout, de parler d’argent. Tu ne sais pas ce dont Michael était au courant. Et c’est terriblement désagréable de marcher sur des oeufs, sans savoir à quel point il cherchait à te provoquer. Il n’était pas dupe Mica, tu le savais. « Chacun ses objectifs de vie. » Et ce que tu insinues, ne te correspond absolument pas. Bien sur que l’argent a toujours été important pour toi. Tu cours après depuis que t’es gamin. T’enviais les plus aisés, voulais les mêmes jeux, les mêmes habitudes de vies, les mêmes vêtements. Alors la crédibilité de tes propos était relative. Cependant l’attaque était plus réelle. Tu ne sais faire autrement qu’adopter l’offensive pour te défendre. Alors accuser Mica de vénalité, quand le plus concerné des deux n’était autre que toi, c’était culotté, mais instinctif. L’atmosphère s’était rapidement tendue quand le sujet avait été abordé, le malaise étant palpable auprès de Steven et Jill. « La passion c’est ce qu’il y a de plus important. » Que tranche finalement votre belle mère, qui se lève pour se retourner en cuisine chercher les entrés, alors que Steven remplit à nouveau les verres. Peut être qu’avec un peu d’alcool les tensions s’apaiseront. « Comme Jill l'a dit, le plus important c’est que vous soyez heureux dans vos métiers respectifs. » Qu’il ajoute, pour calmer les tensions. Toi, tes iris n’ont pas dévié de leur cible, figées sur ton frère, sans vaciller. Tu n’as pas apprécié cette tentative et tu le lui fais ressentir par ce regard aussi froid qu'insistant. « Chacun ses passions, ouais. » Que tu pestes, avant de reprendre une gorgée de vin, le visage bien plus fermé qu’il y a quelques minutes. Vexé? Sans doute.
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| | | ÂGE : 30 ans (22 août 1994, lion ascendant capricorne). SURNOM : Ken, tout le monde l'appelle comme ça sauf sa mère, il ne se présente d'ailleurs jamais avec son prénom au complet STATUT : L'amour de sa vie vient de décéder brutalement d'une overdose, le laissant vide et brisé en mille morceaux. MÉTIER : Expert dans la police scientifique, il enquête notamment sur les scènes de crime LOGEMENT : Un loft spacieux au #202 à Spring Hill, un "petit truc" comme il aime dire POSTS : 436 POINTS : 0 TW IN RP : Drogue et overdose, violence verbale, scènes de crime, mort, cancer TW IRL : / GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Issu d'une famille de nouveaux riches il essaie de s'approprier les codes d'un monde qu'il ne maitrise pas > habitué à être au centre de l'attention de ses parents et de ses proches en général, il reste centré sur lui même : son bien passe parfois avant celui des autres > il a perdu son père après une longue bataille contre le cancer > véritable womanizer dans les périodes "off" avec Charlie, complètement fou d'elle quand elle décide de leur donner une énième autre chance > bien que policier il lui arrive de consommer de temps en temps des substances pas très légales DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Ken vous agace en [color=#6633ff] RPs EN COURS : ( maj le 5/09/2024)
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Arthur #1 ; Arthur #2 AVATAR : Jeremy Allen White CRÉDITS : Harley (avatar), emsiess (gif profil), rps codés avec Airpéger DC : Cesar Gutiérrez et Russell SuttonPSEUDO : Aligot INSCRIT LE : 05/04/2022 | (#)Mar 31 Jan 2023 - 10:21 | |
| @Winston Ackerman L’ambiance est électrique ce soir et le salon de mon père prend rapidement des allures de ring. Nous enchaînons les coups, les piques bien placées qui font toutes davantage grincer des dents. J’encaisse sa remarque sur le fait que pour lui mon boulot n’a aucune valeur et même si ça me blesse je ne me laisse pas démonter et je lui réponds que moi aussi j’ai du travail. Certes je ne sauve pas des vies mais je suis toujours le dernier à partir au bureau et j’ai une vie bien remplie à côté aussi. Si je l’écoutais parler de mon travail, on croirait que je passe mes journées à choisir quel bouquet de fleurs et quel cadre iraient le mieux avec le salon de Mme Machin, quel petit con. S’il veut la jouer comme ça alors je vais aussi lui montrer que je peux être méchant si je le veux. Je lui fais remarquer qu’il a une mine plus que fatiguée en ne prenant aucune pincette. Il a l’air vexé, bingo. Je prends ensuite une voix des plus hypocrites pour lui faire comprendre qu’il est susceptible et qu’il déforme tout ce que je dis. J’ai l’impression d’être la pire des pestes en faisant ça mais s’il y a bien une mauvaise personne dans cette pièce c’est Win, moi j’ai la conscience tranquille, alors je peux me permettre ce genre de remarques. Vient ensuite le récit des exploits professionnels de mon frère qui fait tant plaisir à mon père. J’écoute d’une oreille distraite, peu intéressé par tout ça je préfère manger. Il me demande d’un air moqueur si j’ai beaucoup bossé cette année et la discussion prend donc un nouveau tournant puisque je décide de parler d’argent. Je me doutais que la conversation le mettrait mal à l’aise -ce qui est le but recherché- mais je ne pensais pas à ce point. « C’est pas ce qu’il y a de primordial, dans mon boulot. » Tu parles, quel menteur. De toute façon, il a beau dire ce qu’il veut, son langage corporel parle à sa place. S’il était détendu au fond de sa chaise tout à l’heure quand il se moquait de moi, maintenant il a l’air totalement crispé et mal à l’aise. « Chacun ses objectifs de vie. » Si la situation n’était pas aussi grave je pense que cette situation m’aurait arraché un sourire moqueur mais là il s’agit d’argent, l’argent de mon père. Je n’ai pas le temps de surenchérir puisque Jill prend la parole pour rompre le malaise. « La passion c’est ce qu’il y a de plus important. » Elle se lève pour aller chercher les entrées et notre père nous ressert. « Comme Jill l'a dit, le plus important c’est que vous soyez heureux dans vos métiers respectifs. » Je hoche la tête avant de me retourner vers Winston qui me mitraille du regard. Je ne lâche pas son regard, je ne baisserais pas les yeux, pas cette fois. « Chacun ses passions, ouais. » Jill revient avec les entrées et nous commençons réellement le repas. Les discussions banales se succèdent dans une ambiance très étrange. J’essaie de casser le silence en complimentant Jill et Steven sur le repas. Puis une fois les assiettes terminées je prends une décision : il faut que je crève l'abcès et vite. “Jill est-ce qu’on amènerait pas la suite avant que ça refroidisse ?” Je lui demande avec un grand sourire. “Oh oui excellente idée.” Je vois qu’elle commence à se lever et je l’arrête dans son élan. “Non mais restez assis, on s’en charge tous les deux.” Je regarde Winston en ne lui laissant pas le choix. Il n’a pas le temps de protester puisque Steven, ravi de voir cet élan de serviabilité nous remercie. “Merci, les garçons.” Nous nous dirigeons vers la cuisine et une fois que les parents ne peuvent plus nous entendre je m’approche de Win en pointant un doigt accusateur contre lui avant de lui dire à voix basse. ”Bon je vais arrêter de tourner autour du pot, je sais ce t’as fait.” Hors de question de faire un scandale à table et de gâcher noël alors maintenant c’est le bon moment. Je ne repartirais pas de cette maison avant qu’il ait tout avoué. “T’as pas honte de piquer encore du fric à papa ?” Je le fusille du regard, qu’il ne s’avise pas de me mentir cette fois, je sais tout.
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| | | | (#)Mar 21 Fév 2023 - 16:36 | |
| TONIGHT IS GONNA BE THE LONELIEST
ϟ -T- Il se fait silencieux, quelques instants, se contente d’écouter. Vos opales se mêlent sans un bruit, les regards aux reflets hostiles se soutiennent, sans qu’aucune pupille ne dévie de sa cible. Quelques secondes de flottements finissent par s’estomper, effacées par des conversations affreusement banales. L’ambiance est étrange, et tu ne peux t’empêcher de lancer quelques regards accusateurs envers ton frère, de temps à autre, qu’il semble d’ailleurs te rendre. Tu termines rapidement ton assiette, qui se retrouve en quelques minutes vide, non seulement parce que la cuisine de Jill est toujours appréciable, mais aussi parce que tu n’avais pas envie de faire trainer dans la longueur cette soirée. Tu regretterais presque ta présence, cette idée qu’un repas en famille pourrait bien se passer te semble subitement ridicule, et tu te sentirais sans doute plus à l’aise entre les murs froids de l’hôpital. Ou peut être même chez Reese, même si vous n’aviez plus réellement de contact depuis quelques mois. « Jill est-ce qu’on amènerait pas la suite avant que ça refroidisse ? » Qu’il lance de sa gueule angélique. D’un coté, ça t’arrange, qu’il propose de passer au plat. Ça permettait d’accélérer un peu le rythme de la soirée devenue pesante, pour que tu puisses plus rapidement rentrer chez toi. « Oh oui excellente idée. » Elle se lève, attrape les assiettes, avant que Michael ne l’intercepte dans son élan. « Non mais restez assis, on s’en charge tous les deux. » Tu arques un sourcil, rétorquant rapidement. « On? » Ses yeux exigeants se posent sur toi, insistants. Tu le connaissais assez pour comprendre qu’il ne te laissait pas le choix. Tu fais une moue agacée, laissant simple un soupire finaliser cet accord. Votre père en rajoute une couche, et fait mine de ne pas avoir compris cette amorce de protestation, enfonçant un peu plus le clou. « Merci, les garçons. » C’est dingue ce que ces remerciements sonnent comme un ordre à peine camouflé. Tu n’avais visiblement pas le choix. Vous attrapez alors la vaisselle utilisée pour aller la poser dans l’évier, et un fois dans la cuisine, lorsque tu te retournes vers Mica, tu sens son doit accusateur se poser sur toi. « Bon je vais arrêter de tourner autour du pot, je sais ce t’as fait. » Qu’il chuchote. Tu clignes des yeux plusieurs fois, l’air dubitatif. Tu ne sais pas s’il s’agit d’un mauvais bluff ou d’une mise au point inopinée. Alors dans le doute, tu attends qu’il révèle ce qu’il sait exactement, ne lui laissant pas l’opportunité d’en découvrir plus de ta bouche. « Quoi encore? » Que tu souffles à ton tour à voix basse. Tu l’observes avec un certain dédain avant de te tourner vers le four pour sortir le plat qui patientait au chaud. « T’as pas honte de piquer encore du fric à papa ? » Ton sang ne fait qu’un tour alors que tu t’efforces à agir comme s’il n’avait rien dit. Tu poses le plat sur le meuble, avant de poser tes yeux sur lui quelques secondes. Il te fusille du regard pendant que tu fais mine de ne pas comprendre. Il fallait dire que le déni, tu le côtoyais régulièrement. « Quel fric? » T’en sais rien, de ce dont il est au courant. Tu ne sais d’ailleurs pas non plus comment il l’avait appris. Peut être que ton père lui en avait touché deux mots, ou une autre personne. Peut être avait il simplement fouiné comme le sale rat qu’il était. Tu sors de nouvelles assiettes du placard, les pose sur le plan de travaille, juste à coté de la dinde. « De quoi tu te mêles? C’est rien du tout. » Tu commences par pester, ouvrant un premier tiroir pour chercher un couteau servant à couper la volaille. Puis un second avant de finalement tomber dessus. « Personne ne t’a demandé ton avis ou ton opinion, encore moins sur des films que tu te fais. » Tu continues, le regard toujours plus concentré sur la cuisine que sur ton frère. Comme s’il allait disparaitre si tu finissais par totalement l’ignorer. Tu commences à couper soigneusement les morceaux de viandes, préparant docilement le repas plutôt que d’affronter une réalité qui te déplait trop. « Tu comptes m’aider? » Tu râles de nouveau, dans l’espoir naïf de pouvoir revenir sur un sujet plus léger et surtout moins gênant.
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| | | ÂGE : 30 ans (22 août 1994, lion ascendant capricorne). SURNOM : Ken, tout le monde l'appelle comme ça sauf sa mère, il ne se présente d'ailleurs jamais avec son prénom au complet STATUT : L'amour de sa vie vient de décéder brutalement d'une overdose, le laissant vide et brisé en mille morceaux. MÉTIER : Expert dans la police scientifique, il enquête notamment sur les scènes de crime LOGEMENT : Un loft spacieux au #202 à Spring Hill, un "petit truc" comme il aime dire POSTS : 436 POINTS : 0 TW IN RP : Drogue et overdose, violence verbale, scènes de crime, mort, cancer TW IRL : / GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Issu d'une famille de nouveaux riches il essaie de s'approprier les codes d'un monde qu'il ne maitrise pas > habitué à être au centre de l'attention de ses parents et de ses proches en général, il reste centré sur lui même : son bien passe parfois avant celui des autres > il a perdu son père après une longue bataille contre le cancer > véritable womanizer dans les périodes "off" avec Charlie, complètement fou d'elle quand elle décide de leur donner une énième autre chance > bien que policier il lui arrive de consommer de temps en temps des substances pas très légales DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Ken vous agace en [color=#6633ff] RPs EN COURS : ( maj le 5/09/2024)
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Arthur #1 ; Arthur #2 AVATAR : Jeremy Allen White CRÉDITS : Harley (avatar), emsiess (gif profil), rps codés avec Airpéger DC : Cesar Gutiérrez et Russell SuttonPSEUDO : Aligot INSCRIT LE : 05/04/2022 | (#)Lun 27 Fév 2023 - 23:11 | |
| @Winston Ackerman TONIGHT IS GONNA BE THE LONELIEST L’ambiance à table est plus qu’hostile, c’est étouffant. Entre les batailles de regards et les remarques plus amères à chaque fois que nous échangeons on pourrait confondre ce repas avec un ring. Jusqu’au moment où je n’en peux plus et je me dis qu’il faut que je crève l’abcès. Toute cette tension me file mal au ventre et je n’ai qu’une envie : lui balancer ce que j’ai sur le coeur et que tout rentre dans l’ordre. J’espère sincèrement réussir à provoquer chez lui un électrochoc, quelque chose qui l’amènerait à se bouger pour réparer ses erreurs et surtout s’excuser auprès de notre père. Je ne lui laisse donc pas trop le choix quand je l’inclus dans l’aide au repas. Je sens bien qu’il n’a pas envie mais par chance notre père surenchérit, ne lui laissant pas vraiment l’opportunité de dire non. Win me suit, à contre cœur je le sais mais là, isolés dans la cuisine l’occasion est parfaite. « Quoi encore? » Je ferme la porte et je parle à voix basse en lui crachant au visage que je sais tout. Je lui parle de l’argent qu’il vole honteusement à notre père mais il fait comme si de rien n’était. « Quel fric? » Alors là c’est la meilleure, il me prend vraiment pour un idiot. Mais son jeu d’acteur à deux balles n’arrivera pas à me berner, je sais ce que j’ai vu. “Oh mais arrête de faire l’innocent, me prends pas pour un con.” Je déteste m’énerver, c’est le genre de trucs qui peut vite me faire trembler et me faire monter les larmes. Pour l’instant ça va, j’arrive à gérer mais je sais que c’est le genre d’altercation qui va m’affecter pendant plusieurs jours. « De quoi tu te mêles? C’est rien du tout. » Le culot, définition, ouvrez les guillemets. On parle de centaines de dollars, comment peut-il minimiser tout ça ? “Rien du tout ? Il est dans le rouge tu t’en rends compte ou t’as aucune notion de l’argent ?” C’est bien la première fois que je lui parle comme ça mais il ne m’en laisse pas le choix. Même si j’ai quelques rancoeurs de côté envers Win il reste mon petit frère et ça me fait mal au cœur de voir qu’on s’affronte comme ça aujourd’hui. « Personne ne t’a demandé ton avis ou ton opinion, encore moins sur des films que tu te fais. » Je laisse échapper un rire nerveux. En plus d’avoir un comportement complètement amoral il m’accuse d’être parano ? “Je ne me fais pas de films, j’ai vu les relevés de mes propres yeux, je n'ai pas inventé les lignes avec les virements vers ton compte, les chiffres ne mentent pas eux.” J’appuie sur mon dernier mot. Même pas fichu d’assumer ses erreurs, c’est donc un lâche et un menteur en plus. “Et je te donne mon avis que ça te plaise ou pas parce que ça concerne papa cette histoire.” Qu’il ait des problèmes d’argent c’est une chose qui ne me regarde pas non, mais qu’il choisisse de faire les yeux doux ou même du chantage à notre père c’est le genre de trucs qui me rend fou. Le restaurant ne marche pas du tonnerre en ce moment comme il m’expliquait, alors le comportement de Win le met encore plus dans le rouge. « Tu comptes m’aider? » Il me tourne désormais complètement le dos et se met à découper des morceaux de rôti, il ne m’écoute même plus maintenant. “Change de sujet hein.” Fuir ses problèmes, encore une attitude d’une grande maturité. “Je vais surveiller ça de près alors arrête tes magouilles maintenant.” Je n’ai aucune idée de ce qu’il peut bien faire avec autant d’argent et je crois que je préfère ne pas le savoir. Il fait ce qu’il veut, c’est sa vie et s’il veut la bousiller il le fera. J’en ai plus qu’assez de devoir toujours me plier en quatre pour rattraper ses conneries alors qu’il ne lèverait même pas le petit doigt pour moi. Mais là c’est différent, on parle de papa alors je ne vais pas le lâcher et s’il le faut j’emploierai des moyens légaux. “Et non tu te débrouilles, puisque t’as toujours tout fait mieux que moi je te laisse finir tout seul.” Je lui balance cette dernière phrase avec un petit sourire moqueur et je sors de la cuisine, le laissant totalement en plan avec le rôti. Si j’étais resté plus longtemps la situation aurait éveillé des soupçons et puis de toute façon il s’est renfermé comme une huître, alors inutile de perdre davantage d’énergie. Je retourne à ma place et mon retour suscite des questions. “Tu reviens les mains vides ?” Je hoche la tête avec un sourire avant de répondre “Oui, Winnie a insisté pour finir tout seul.” Il va encore passer pour l’enfant modèle avec cette phrase mais tant pis, je n’allais pas en plus faire tout le boulot dans la cuisine. D’un côté maintenant que je lui ai parlé je me sens mieux, j’ai l’impression d’avoir un poids en moins mais le fait de savoir que ce que j’ai dit n’a eu sûrement aucun impact me garde crispé. Et joyeux noël surtout.
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| | | | (#)Dim 16 Avr 2023 - 16:48 | |
| TONIGHT IS GONNA BE THE LONELIEST
ϟ -I- l ferme la porte, et son claquement léger fait écho à ses reproches étouffés. Tu es pris au dépourvu, alors que tu ne t’attendais absolument pas à parler de tes dettes un soir de Noel. « Oh mais arrête de faire l’innocent, me prends pas pour un con. » Tu lèves tes yeux arrogants au ciel, alors qu’un soupire exaspéré et exagéré s’échappe de tes lèvres. « En même temps... » Que tu marmonnes, provocateur. Insulter à demi mot ton frère n’a jamais été gênant pour toi. C’était au contraire une mauvais habitude que tu avais prise dans ta jeunesse. Il avait toujours été trop mou pour rétorquer, et se laissait si facilement marcher sur les pieds que tu avais toujours repoussé un peu plus loin les limites. La seule qui finissait par te recadrer, c’était ta mère, lorsqu’elle entendait ton charmant vocabulaire quand tu t’adressais à Michael. « Rien du tout ? Il est dans le rouge tu t’en rends compte ou t’as aucune notion de l’argent ? » Tu arques un sourcil alors que tes opales le dévisagent sèchement. C’est d’ailleurs un peu le même regard froid qu’affichait votre mère lorsque que l’un de vous -toi, souvent- avait fait une connerie. Et il se fait de plus en plus glacial au fur et à mesure qu’il articule chaque mot. « Je ne me fais pas de films, j’ai vu les relevés de mes propres yeux, je n'ai pas inventé les lignes avec les virements vers ton compte, les chiffres ne mentent pas eux. » Tu n’as pas le temps de réfléchir, sentant une pression qui te pousse à rétorquer quand tu ne sais même pas quoi répondre face à cette accusation. « Mêle toi de ton cul. » Que tu souffles sèchement, les arguments te manquant rapidement. Si les mots sont relativement légers, le ton que tu empruntes ressemble plus à une menace qu’à de l’exaspération. Tu ne supportes pas qu’on se mêle de tes affaires, encore moins d’une partie de ta vie que tu camoufles soigneusement. Alors savoir que ton frère se met à fouiner, ça t’irrite plus ça ne le devrait si tu n’avais rien à cacher. « Et je te donne mon avis que ça te plaise ou pas parce que ça concerne papa cette histoire. » Tes yeux se plissent et le jaugent. Il t’agace et ça se ressent de plus en plus. « C’est bien. Mais je m’en fous. » Tu te remets à préparer le repas, changeant de sujet pour clôturer un sujet qui est loin de te plaire. Et c’était ce que tu avais de plus sage à faire, lorsque ta mâchoire se crispait. « Change de sujet hein. » Tu en réponds pas préférant te concentrer sur le repas pour ne pas penser au noeud qui s’était formé au creux de ton ventre. Tu cherches par tous les moyens à calmer un mouvement de panique qui commençait lentement à tordre tes tripes. « Je vais surveiller ça de près alors arrête tes magouilles maintenant. » Est ce qu'il venait de te menacer? Pour qui elle se prend, la carpette? La nervosité commence à monter, contracter chacun de tes muscles, et tu te figes dans ton activité. Ta gorge est méchamment serrée, et tu n’as pas le temps de réagir qu’il en rajoute une couche. « Et non tu te débrouilles, puisque t’as toujours tout fait mieux que moi je te laisse finir tout seul. » Tu entends chaque battement trop rapide entre tes tempes, et ça te donne mal au crâne. Il quitte la cuisine alors que tu te retournes vers lui, les yeux assassins. Les pensées se bousculent dans ta tête, noircissant chaque trait. Le simple fait que Michael se trouve sous le même toit que toi te devient insupportable. Tu te mets à le détester comme tu l’as rarement haït. La façon dont il t’a parlé -et surtout menacé- te répugne, et lui laisser le dernier mot te devient brusquement inconcevable. Le peu d’esprit raisonnable que tu avais s’évapore et ce sont les pulsions qui te poussent à rejoindre Michael dans le séjour. « Je vais lui éclater sa gueule. » Que tu grondes, alors que tu ouvres trop brutalement la porte. Le bruit attire les regards interrogateurs que tu ignores. Tes yeux sont figés ton frère, tes pas rapides te mènent directement à lui, et quand il ne reste que quelques dizaines de centimètres entre vous, tes phalanges se serrent sur son col pour le tirer face à toi, profitant de ta taille pour le surplomber. « Tu m'fous la paix, c'est clair? » Que tu grommelles, le repoussant ensuite en arrière sans ménagement, t’inquiétant très peu de son équilibre malmené. Tu entends ton père aboyer ton prénom, alors que Jill se relève de sa chaise, ne sachant pas comment intervenir pour calmer les tensions trop soudaines. Pourtant tes opales ne dévient pas, plongées dans celles de Michael. Il le sait, tu le sais: s’il se lance dans la moindre provocation, tu n’hésiteras pas à lui planter ton poing dans sa sale gueule.
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| | | ÂGE : 30 ans (22 août 1994, lion ascendant capricorne). SURNOM : Ken, tout le monde l'appelle comme ça sauf sa mère, il ne se présente d'ailleurs jamais avec son prénom au complet STATUT : L'amour de sa vie vient de décéder brutalement d'une overdose, le laissant vide et brisé en mille morceaux. MÉTIER : Expert dans la police scientifique, il enquête notamment sur les scènes de crime LOGEMENT : Un loft spacieux au #202 à Spring Hill, un "petit truc" comme il aime dire POSTS : 436 POINTS : 0 TW IN RP : Drogue et overdose, violence verbale, scènes de crime, mort, cancer TW IRL : / GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Issu d'une famille de nouveaux riches il essaie de s'approprier les codes d'un monde qu'il ne maitrise pas > habitué à être au centre de l'attention de ses parents et de ses proches en général, il reste centré sur lui même : son bien passe parfois avant celui des autres > il a perdu son père après une longue bataille contre le cancer > véritable womanizer dans les périodes "off" avec Charlie, complètement fou d'elle quand elle décide de leur donner une énième autre chance > bien que policier il lui arrive de consommer de temps en temps des substances pas très légales DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : Ken vous agace en [color=#6633ff] RPs EN COURS : ( maj le 5/09/2024)
Barbie et Ken #6 > I hate you, I love you. I hate that I love you. Don't want to, but I can't put nobody else above you #1 > #2 > #3; #4; #5; #6
Arthur #3 > I've got you, brother > #1 ; #2 ; #3
I'll be there for you, when the rain starts to pour. I'll be there for you, like I've been there before. I'll be there for you, 'cause you're there for me too... > Shiloh #1 ; Lewis #1
Autres rps en cours
Jo #1; Murphy #1RPs TERMINÉS : Barbie et Ken #1 ❝ Barbie et Ken #2 ❝ #3 ❝ Barbie et Ken #4
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Arthur #1 ; Arthur #2 AVATAR : Jeremy Allen White CRÉDITS : Harley (avatar), emsiess (gif profil), rps codés avec Airpéger DC : Cesar Gutiérrez et Russell SuttonPSEUDO : Aligot INSCRIT LE : 05/04/2022 | (#)Dim 16 Avr 2023 - 18:53 | |
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Je ne suis pas extrêmement serein quand je ferme la porte de la cuisine, parce que je sais que les vérités que je suis sur le point de lui balancer au visage ne lui feront pas plaisir. Je sais qu’il me fera la gueule pendant le reste du repas et qu’il niera sûrement tout mais c’est inutile : j’ai des preuves. J’ai des preuves et surtout s’il arrive à manipuler les autres en mettant la poussière sous le tapis ça ne marche pas avec moi. Comme je m’en doutais il fait comme s’il n’était au courant de rien, ce n’est vraiment pas sérieux, il me prend pour un débile encore une fois. « En même temps... » J’ai bien compris son sous-entendu mais je n’ai pas le temps de relever sa remarque, je veux pouvoir lui balancer tout ce que j’ai à lui dire avant que ça devienne trop suspect si on passe trop de temps dans la cuisine. Quand il me dit que ce n’est rien du tout je m’offusque, comment est-ce qu’il peut oser me dire ça les yeux dans les yeux alors qu’il sait pertinemment qu’on parle de grosses sommes d’argent. J’essaie de lui ouvrir les yeux, de lui faire comprendre que ses actes ont de graves conséquences sur les finances de notre père mais il ne veut rien entendre.« Mêle toi de ton cul. » Il ne veut pas que je me mêle de ses affaires, je l’ai bien compris mais ça concerne notre famille. Il pourrait être dans une merde financière noire je m’en ficherais bien, chacun sa vie, ses choix et ses finances mais là voler papa c’est inadmissible. « C’est bien. Mais je m’en fous. » Puis il se met à cuisiner l’air de rien, comme s’il ne s’était rien passé. J’ai l’impression d’avoir pissé dans un violon, quelle lâcheté. Je lui fais remarquer qu’il fuit la discussion encore une fois, c’est sa grande spécialité. Il préfère m’ignorer, très bien je retiens. Alors quand il me demande si je compte lui filer un coup de main je me fais un plaisir de lui dire de se débrouiller tout seul puisqu’il est si fort et je claque la porte de la cuisine. « Je vais lui éclater sa gueule. » Je retourne m’asseoir avec papa et Jill quand la porte s’ouvre avec un grand fracas. Je me retourne et je vois Winston foncer vers moi, avec un regard noir que je n’ai jamais vu auparavant. “Qu’est-ce que tu fais ??” Je n’ai pas le temps de bouger qu’il est déjà en face de moi en train de me choper par le col de mon t-shirt. « Tu m'fous la paix, c'est clair? » A ce moment-là j'ai peur. Si j’ai toujours craint Winston pour ses mots très vexants et les humiliations qu’il a pu me faire subir tout au long de ces années là c’est différent. Je vois bien dans son regard que si Jill et papa n’étaient pas là il m’aurait déjà collé son poing dans la figure. “Lâche moi!”Je lui crie dessus. Je tremble, je n’étais franchement pas prêt à une violence comme celle-là. On a toujours eu des différends mais jamais ça n’était arrivé à de la violence physique. J’ai vraiment peur de ce qui pourrait se passer, d’autant plus que physiquement par rapport à lui je ne fais pas le poids, je le sais et il le sait très bien. Les cris de notre père réussisent à le faire lâcher son emprise et il me laisse partir. Je suis complètement choqué de ce qui vient de se passer, à quel moment on a basculé dans une situation aussi grave ? “Calmez vous ! Mais qu’est-ce qui vous prend les garçons ?” Je dois être tout blanc et mon coeur bat bien trop fort dans ma poitrine. Je crois que j’ai rarement eu aussi peur dans ma vie et surtout eu peur de quelqu’un. Quelqu’un c’est une bonne façon de décrire Winston parce que je ne reconnais pas mon frère. J’ai grandi avec un petit con, un mec avec une liste de défauts longue comme le bras mais pas avec un mec violent. “Rien, tout va bien.” Si je n’avais pas peur de m’en prendre une, j'aurais peut-être mis Winston au pied du mur en lui demandant d’expliquer cette situation à Jill et à notre père. Mais je sais que lui demander quelque chose comme ça mettrait le feu aux poudres et la dernière chose que je voulais c’était gâcher noël. Je voulais lui ouvrir les yeux, lui faire prendre conscience qu’il merdait mais sans gâcher la fête, c’est bien pour ça que je l’ai entrainé dans la cuisine. Faire un scandale n’était pas dans mes plans initiaux. “Winston tu te calmes tout de suite, je ne tolère pas la violence ici, encore moins le jour de noël.” Le ton de notre père est moralisateur mais il a raison, le comportement de Winston est encore fois intolérable. Sa violence m’a coupé l’appétit et si ce n’était pas noël je pense que je serais parti à ce moment-là. Mais je pense à Jill qui s’est donné un mal fou en cuisine, à notre père qui n’avait pas eu ses deux fils réunis pour noël depuis bien trop longtemps. Alors je reste mais avec l’estomac noué et avec les larmes aux yeux. Pourquoi est-ce que la famille c’est aussi compliqué ? |
| | | | (#)Dim 30 Avr 2023 - 20:00 | |
| TONIGHT IS GONNA BE THE LONELIEST
ϟ -T- u n’as pas besoin de prévenir, il sent rapidement à quel point tes nerfs sont à vif. Il faut dire qu’il avait l’habitude de tes sautes d’humeur, et il sait lire ton état d’esprit sur chaque trait de ton visage. Et cet éclat haineux dans ton regard n’est pas le premier. Ta réaction si impulsive l’était peut être un peu plus. Si tu t’étais toujours contenté des mots tranchants, la pression qu’il venait de te mettre sans s’en rendre compte venait de tout faire monter d’un cran. Tu ressens la menace bien plus pesante et plus étouffante, alors la réaction se fait plus virulente. « Qu’est-ce que tu fais ?? » Il le comprend bien vite lorsque tu empoignes son col un peu trop fermement. Tu fais simplement une remise au point sur ce que tu es capable d’accepter et supporter. Visiblement, il l’avait oublié. Et il ne se rendait certainement pas compte de la pression qu’ils venait d’ajouter sur tes épaules, cette goutte d’eau qui se transforme en torrent. Alors tu remets les choses à leur place. Celui qui met la pression ici, c’est toi. « Lâche moi! » Qu’il finit par crier, le corps vibrant. Visiblement le message était bien reçu, vu l’état de stress dans lequel tu venais de le pousser à son tour. Sauf qu’il réagit différemment. Toi tu attaques, lui se fige. Et il ne rétorque pas. Pas pour le moment, trop surpris face à ta réaction excessive. Ce sont les appels secs de votre père qui finit par te faire lâcher prise, comme un chien qui a du mal à abandonner sa proie. Tu ne le lâches pourtant pas du regard, les pupilles menaçantes. Qu’il tente à nouveau de surveiller ça se près. Et le voir choqué par ta réaction, ça calme soudainement cette boule qui pèse dans ton estomac. T’as l’espoir qu’après ça, il lâche l’affaire, qu’en plus de passer tes nerfs, ça règle le problème. « Calmez vous ! Mais qu’est-ce qui vous prend les garçons ? » Tes épaules redescendent, les muscles se détendent, les traits de ton visage toujours fermé se décrispent. « Rien, tout va bien. » Qu’il finit par répondre. Tu hoches simplement de la tête pour acquiescer, comme s’il avait fait le bon choix. Tu ne rajoutes rien, pour ne pas déclencher une nouvelle altercation, même si tu crèves d’envie de le descendre à nouveau. Ça te démange, de reprendre cet affrontement verbal. « Winston tu te calmes tout de suite, je ne tolère pas la violence ici, encore moins le jour de noël. » Sale gosse que tu es, tu te contentes de soupirer d’un air très peu concerné face à la gravité de l’acte. Tu agis comme si on venait de te gronder d’avoir piqué le jouet du voisin. « Hm hm. » Que tu marmonnes, pas très réceptif aux réprimandes de ton père. Tu as toujours développé un lien affectueux et presque de camaraderie avec lui, et il a toujours eu beaucoup plus de mal a se faire entendre que ta mère. C’était toujours elle qui se lançait dans un bras de fer complexe avec toi pour te faire plier. Alors c’était resté. Et ça se ressentait encore aujourd’hui. « Sur ces belles paroles, je vais rentrer nourrir Sony. On remettra ça à l’année prochaine. » Tu finis par conclure, attrapant ta veste. Tu jettes un oeil à ta montre, inclinant légèrement la tête sur le coté comme s’il était déjà tard. Tu n’avais de toute façon pas prévu de rester longtemps. Alors ça n’aura fait qu’écourter légèrement ta venue. C’était une belle excuse qui te laissait le droit de rentrer chez toi sans que l’on insiste pour te voir rester encore un peu. « Je repasserai demain sans doute. Bonne soirée. » Tu n’en sais rien en réalité. Si tu choisis finalement de ne pas revenir, tu t’excuseras par la travail, comme d’habitude. Ton père te raccompagne à la porte, Jill restant avec ton frère qui avait les yeux trop brillants pour ne pas se mettre à chialer. Tant mieux. Lorsque tu croises ses pupilles, tu entrouvres tes lèvres et semble chercher tes mots. Et puis rien ne sort, elles se referment simplement sur un sourire satisfait. Connard va.
your name isthe strongestpositive and negativeconnotation in any langage (c) SIAL ; gif thiskryptonite @Michael Ackerman (cc0099) Steven: #0066ff |
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