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 (jackson) ready to drop bombs

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Message(#)(jackson) ready to drop bombs EmptyJeu 15 Déc - 14:42


☾ ready to drop bombs
He's so mad, but he won't give up that easy? No he won't have it, he knows his whole back's to these ropes. It don't matter, he's dope, he knows that, but he's broke. He's so stagnant, he knows, when he goes back to this mobile home, that's when it's, back to the lab again, yo, this whole rhapsody. Better go capture this moment and hope it don't pass him.
@JACKSON MILLS ☆ MICKEY REEVES
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2004

Cet après-midi là dans une classe du collège St Anthony, l'éternel même absent manque à l'appel. À force on ne le présente plus puisque Michael est désormais plus connu pour ses désertions répétées que pour ses rares apparitions entre ces murs, ces dernières s'étant encore raréfiées au cours des derniers mois car l'adolescent compte déjà les jours avant de pouvoir abandonner l'école et tout ce qu'il associe à celle-ci. Seize ans, c'est l'âge qu'il devra attendre d'avoir pour envoyer valser ce système qui ne lui a jamais réussi et sans doute n'est-il pas le seul impatient dans l’histoire, car ses professeurs et ses camarades attendent certainement eux aussi de voir venir le jour où il passera les portes de cet établissement sans plus jamais se retourner. Les dégâts qu'il a causé par ici ne manqueront assurément à personne car on ne peut pas regretter un élève aussi hargneux que lui, ni espérer le remettre sur un droit chemin qu'il semble avoir aussi déserté depuis longtemps. La plupart de ses professeurs ont de toute façon jeté l'éponge en admettant que Michael ne l'ait pas fait le premier, il est l'élément perturbateur sur lequel tout le monde parvient à tomber d'accord et sa dernière exclusion en date n'a bien sûr surpris personne, quand bien même l'adolescent n'est maintenant plus assez présent pour risquer le moindre renvoi ou rappel à l'ordre. Il aimera raconter ensuite qu'il a tout laissé en plan et que cette fois, personne ne lui aura montré la porte car c'est la seule réponse que le corps enseignant a toujours trouvé contre ses montées de colère, bien incapables de manier une bombe à retardement comme lui.

Avec le temps on ne cherche même plus à le comprendre, on s'en débarrasse parce qu'il dérange et on l'invite à se calmer ailleurs – et tant qu'à faire le plus loin possible. N'importe qui aurait parié que Michael finirait par mal tourner mais il n'a pas eu besoin d'aller bien loin pour ça, car les mauvaises personnes à fréquenter ne manquent pas dans cette ville et l'adolescent a comme qui dirait le bon profil pour les attirer. Des gars dont il ne fera certainement pas ses amis mais qui savent quoi lui mettre entre les mains pour anesthésier ses pensées, juste quelques joints au départ « pour essayer » sans imaginer que la machine ne faisait finalement qu'être lancée. Là encore beaucoup se plairaient à dire que c'était à prévoir car Michael n'a jamais été le dernier pour se prêter aux expériences les plus malheureuses qui soient, mais Dieu seul sait dans quel autre domaine il se serait illustré s'il n'avait pas perçu dans ces absorptions une évasion toute trouvée. C'était tout du moins le cas jusqu'à récemment, car une personne sur cette terre ne semble pas décidée à le laisser tristement s'abîmer. Cette fois Michael peut le dire, ce n'est pas pour aller se défoncer dans un coin qu'il a encore trouvé le moyen de sécher mais bien pour aller boxer, et cette réponse aurait de quoi faire taire tous ceux qui n'ont jamais voulu croire qu'il ferait un jour quelque chose de toute cette fureur accumulée.

La fièvre au corps et la rage au bout des gants, Michael frappe devant lui comme si sa vie en dépendait. Il n'a pas encore beaucoup de combats à son actif mais on commence déjà à le remarquer au sein du Dojo, là où Jackson a eu l'idée de le trainer quelques mois plus tôt et ce qu'il referait sûrement sans hésiter s'il le fallait. Son cousin voit bien qu'il tient enfin quelque chose qui le motive mais comment s'étonner que la boxe y parvienne alors que celle-ci anime déjà fortement son ainé, ces deux-là ne manquant jamais de choses à évacuer avec des gants scratchés aux mains. Toute sa vie Michael a cherché à dépenser cette énergie en trop qu'il avait jusqu'ici tendance à déverser contre les autres, il ne renferme pas moins de colère en lui depuis que le sport s'est imposé comme une évidence dans sa vie mais elle le dévore d'une autre façon, et Michael a maintenant bien plus à cœur de progresser dans son domaine que de détruire tout ce qui peut l'entourer – lui compris. À un détail près néanmoins... « Je m'imagine que c'est Trevor que je cogne, là. Putain ça fait du bien. » L'adolescent n'a pas besoin de préciser à son cousin à quel Trevor il fait allusion car tout le monde sait bien quelle rivalité oppose les deux garçons depuis plusieurs années déjà, sans que Michael ne cherche à s'en cacher. Le premier a volé la petite amie du second et ce dernier ne l'a jamais digéré, même si la fille en question ne mérite sans doute pas que cette guerre soit menée entre eux à l'infini. Michael aura d'ailleurs beau dire, mais cette histoire est presque devenue avec le temps un prétexte pour se défouler sans compter, et pour démolir ce sac de frappe comme il a toujours rêvé de démolir le monde qui l'a vu naitre, grandir et basculer. Et celui que l'on imaginait seulement capable de glisser vers une décadence certaine prouve depuis quelques temps qu'il peut aussi s'accrocher au lieu de se laisser sombrer, de quoi permettre aux plus optimistes de fonder pas mal d'espoirs en lui, son entraineur le premier. « Barry pense que je pourrais passer pro dans quelques années, tu sais, si je m'entraine assez. Je sais pas pourquoi il voit si loin, j'ai pas forcément envie de me prendre la tête avec ça. » Le haussement d'épaules de l'adolescent en dit long sur le peu de recul qu'il prend aujourd’hui sur les choses, et sur une pratique de la boxe qui n'est encore à ses yeux qu'un défouloir possiblement passager. Lui, se rêver en grand nom du milieu ? À quinze ans Michael est encore loin d'y penser car des ambitions, dans la vie, il n'en a jamais vraiment eues. « Il s'est bien marré d'ailleurs quand je lui ai dit que tu visais plutôt la police toi, je crois qu'il s'attendait pas à ce genre de fossé entre nous. » Il a sûrement pensé très fort que ces deux-là sont à des années lumières de poursuivre les mêmes objectifs dans la vie et comment lui donner tort, Jackson ayant choisi la discipline pure et dure là où Michael commence tout juste à filer à peu près droit. « C'est toujours d'actualité d'ailleurs, t'es vraiment décidé ? » il finit par questionner entre deux coups portés face à lui, bien conscient que si les choses continuent d'évoluer dans ce sens Jackson finira par intégrer la fameuse formation dont il lui a parlé. Car de l'ambition, son ainé n'en a par contre jamais manqué.



Dernière édition par Mickey Reeves le Mar 20 Déc - 17:41, édité 1 fois
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Message(#)(jackson) ready to drop bombs EmptyMar 20 Déc - 17:28


2004

MICKEY & JACKSON






« Je m'imagine que c'est Trevor que je cogne, là. Putain ça fait du bien. » « Eh, n'insulte pas ce sac, il t'a rien fait. » Répond Jackson entre deux frappes dans le sien, un fin sourire aux lèvres d'imaginer Trevor se faire refaire le portrait par les coups encore approximatifs mais pourtant puissants de Mickey. C'est devenu un rituel. Depuis plusieurs mois, Reeves et lui se retrouvent au Dojo pour se défouler. Lorsqu'il est arrivé avec son cousin sous le bras, Jax a bien vu que Rico et Barry s'échangeaient des messes basses. Des critiques d'entraîneurs au regard de faucon, voilà ce qu'il a pensé, quand en réalité le mentor de Jackson informait son collègue que le nouveau venu trainait dans son sillage une histoire personnelle encore plus tragique que celle de Mills. À croire que c'est de famille de manquer de bol et de voir ceux que l'on aime mourir ou dépérir pour des raisons injustes. Au début, les adultes les ont laissé faire, observant de loin, n'intervenant qu'afin de donner à Michael les conseils pédagogiques dont manquait Jax dans ses explications. Trois ans qu'il s'entraîne tous les jours et qu'il voit la boxe transformer son mental au fil des sessions. C'est assez d'expérience pour savoir que son cousin gagnerait lui aussi à s'y mettre, mais pas suffisamment pour l'entraîner comme savent le faire ces vieux loups de mer qu'aucun des combattant du dojo n'oserait défier de peur de se prendre une claque dont ils ne se relèveraient pas.

Et puis, finalement, Barry était devenu le Rico de Mickey et le programme d'entraînement des deux cousins avait été adapté en fonction des ambitions de chacun. Mills vers de la préparation physique chevronnée destinée à le faire briller lors des concours d'entrée à l'école de police ; Mickey ...   « Barry pense que je pourrais passer pro dans quelques années, tu sais, si je m'entraine assez. Je sais pas pourquoi il voit si loin, j'ai pas forcément envie de me prendre la tête avec ça. »« Avec quoi tu veux t'la prendre alors ? »Demande-t-il en tournant autour de son sac, travaillant son jeu de jambes et son uppercut. À sa manière, Jax insinue que - tant qu'à être tourmenté - autant l'être de rêver grand plutôt que de rester englué dans la merde qui lui fait de l'œil. Mills connait les addictions de son cousin. Il l'a vu glisser doucement mais sûrement sur la pente savonneuse de l'école buissonnière et des colères que l'on étouffe à grands coups de n'importe quoi, à commencer par la drogue. Pas pour rien qu'il l'a trainé jusqu'ici.

Lui aussi, trois ans plus tôt, filait un mauvais coton. Septembre 2001. Pour le monde occidental c'est la chute des tours jumelles ; pour Jackson, c'est la mort d'une petite sœur même pas encore née. Contrairement à Mickey, Mills n'a pas de visage à projeter sur le sac en cuir car aucun flic n'a su retrouver l'agresseur de sa mère, mais cela ne l'empêche pas de frapper fort. La boxe lui a avant tout permis de canaliser sa haine et de recycler sa colère en quelque chose de plus productif. « Il s'est bien marré d'ailleurs quand je lui ai dit que tu visais plutôt la police toi, je crois qu'il s'attendait pas à ce genre de fossé entre nous. » Jackson ricane. Il a depuis longtemps abandonné l'idée de blâmer Mickey pour ses mauvaises habitudes et ses comportements pas franchement orientés vers le respect de l'ordre public. Jax comprend les émotions de son cousin, se dit que le temps et la pratique l'aideront si ce n'est à lui ressembler un peu plus, tout du moins à trouver sa voie. Une voie qui lui permettra d'avancer et de se sentir fier. « C'est toujours d'actualité d'ailleurs, t'es vraiment décidé ? » « Ouais. AFP sinon rien. » Dans un peu moins d'un an, Jackson sera majeur. Bientôt, il entrera à l'école de police et commencera à botter le cul des sales types qui terrorisent les civils dans les rues de Brisbane. Mais son objectif, celui qu'il vise comme le saint graal, c'est de faire partie des forces de police fédérale. Sûrement qu'il a regardé trop de films d'action quand il était gamin. Ces mêmes films que Mickey et lui dévoraient sur le canapé du salon de leur grand-mère, du pop corn plein le t-shirt et les yeux grands ouverts devant les courses poursuites. Avant d'être un combattant, Jackson est un sprinteur. Il court depuis qu'il a dix ans et se voit déjà doser les gangsters qui s'imaginent pouvoir le semer parce qu'il porte le costard cravate des men in black. « Moi le badge, toi la ceinture. Viens, on brille ! » Il en plaisante, mais il ne lâchera rien. Et s'il doit ramer pour deux, il le fera. Maintenant que Mickey est devenu son partenaire de shadow, Jackson ne s'imagine plus boxer avec quelqu'un d'autre que lui. Il sait qu'il peut frapper sans avoir peur de le bousculer. Mike est comme lui : il rend les coups.

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Dernière édition par Jackson Mills le Lun 9 Jan - 23:12, édité 1 fois
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Message(#)(jackson) ready to drop bombs EmptyLun 2 Jan - 14:12


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« Eh, n'insulte pas ce sac, il t'a rien fait. » C'est pourtant bien cet imbécile de Trevor qu'il se plait à imaginer derrière celui-ci et c'est amplement suffisant pour le motiver à frapper deux fois plus fort, à défaut de pouvoir se défouler sur ce garçon dont le seul nom parvient à le faire bouillir de l'intérieur. Michael ne mettrait pas longtemps à le défigurer s'il venait à le recroiser dans cette ville mais ces deux-là n'ont techniquement plus le droit de s'approcher, un avertissement dont l'adolescent turbulent n'a bien sûr rien à faire tout comme il se fiche à l'heure actuelle des grandes ambitions que l'on peut avoir pour lui. Barry peut bien lui raconter ce qu'il veut et lui vendre une pseudo carrière dont il ne verra sans doute jamais la couleur, ce n'est pas dans cette optique que Michael abordera ses prochains entrainements au Dojo. Pour se figurer un quelconque avenir dans ce domaine ou bien un autre il faudrait déjà qu'il perdure un minimum dans quelque chose et arrête sérieusement ses conneries, or tout le monde sait bien que l'adolescent n'a pas encore assez de recul sur ses mauvaises habitudes pour pouvoir affirmer en être sorti. Bien sûr que ces choses-là le guettent et l'attirent encore, bien sûr qu'il est susceptible de replonger si on ne le surveille pas comme il se doit et s'il ne conserve pas cette motivation encore toute relative, de son côté. Il n'a jamais autant vibré pour quelque chose qu'en s'essayant à la boxe il y a quelques mois de ça, c'est un fait, mais personne ne sait encore combien de temps tout ça durera. « Avec quoi tu veux t'la prendre alors ? » Pas les études en tout cas, c'est certain. Les choses sont claires depuis bien longtemps de ce côté-là, il ne mettra jamais les pieds à l'université et ne décrochera pas non plus le moindre foutu diplôme, contrairement à sa jeune sœur qui pourrait bien relever le niveau qu'il n'a pas cessé de faire baisser pendant des années. Lashana est la fille la plus intelligente qu'il connaisse, là où Michael estime ses atouts ailleurs sans savoir pour autant ce qu'il pourra vraiment en tirer. « J'en sais rien mais tout ça, c'est sûrement que des conneries. » Barry lui ferait ravaler ses mots sans l'ombre d'une hésitation s'il venait à l'entendre et c'est bien parce que son entraineur ne traine pas dans le coin que l'adolescent se permet justement de le dire. Il doit pourtant connaître son métier et savoir reconnaitre un potentiel quand il en voit un mais Michael n'a tout simplement pas l'habitude qu'un adulte puisse croire en lui, en dehors de sa grand-mère qui ne s'est jamais résignée à le voir comme un cas perdu. « Barry doit sortir ça à tous les mecs qui se démerdent pas trop mal ici. T'en connais beaucoup toi, des champions dénichés dans cette ville ? » Lui non mais d'un autre côté, il n'a pas tellement cherché non plus. Peut-être que dans un sens ça l'arrange bien de ne pas y croire car il ne touchera jamais à la moindre carrière pro sans discipline et sans règles, qui n'ont jamais été faites pour un gars comme lui. Qu'on le laisse pour le moment évacuer ce qui doit l'être sans en attendre plus de sa part, ni lui promettre la lune.

Son truc n'a pas toujours été la boxe et ça, Jackson comme Barry le savent bien. Il y a encore quelques mois personne n'aurait su dire à quoi il se destinait si ce n'est peut-être à s'écarter très largement du droit chemin, dont Michael tente de se rapprocher aujourd'hui en prenant exemple sur son cousin. Il gagnerait à s'inspirer plus souvent de lui, c'est ce que Rachel tend très certainement à penser elle aussi et pourtant, le futur choix de carrière de son aîné rappellera forcément de mauvais souvenirs au clan Reeves. « Ouais. AFP sinon rien. » Quand Jackson se lance dans quelque chose ce n'est jamais à la légère ni pour abandonner en cours de route alors il n'a aucun doute sur le fait que son cousin épousera la carrière à laquelle il se destine, comme le père de Michael bien des années avant lui. Et c'est très précisément sur ce point que la perspective de voir Jackson intégrer l'école de police le refroidit encore un peu, comme en témoigne le léger tremblement de ses bras que l'adolescent tente aussitôt de réprimer. Le sujet est sensible, quand bien même Michael n'a jamais vraiment mis de mots dessus. « Je trouve ça cool que t'aies pas de doute sur ce que tu veux faire, vraiment. » Jackson a au moins le courage de ses ambitions et sait très bien pourquoi il fait tout ça, une détermination qui le rend incroyablement respectable à ses yeux malgré les craintes trop souvent silencieuses que cette situation lui inspire. « Mais j'ai pas envie que l'histoire se termine mal une deuxième fois Jax. » Il n'a pas besoin d'en dire plus, ces mots sous-entendant déjà nettement que perdre son cousin comme il a pu perdre son père en service est la dernière chose qu'il puisse souhaiter dans ce monde. Clancy n'a probablement pas eu de chance mais à travers le choix de son cousin Michael ne peut pas s'empêcher de voir un parallèle qui ne le rassure pas. Pour autant il ne nomme jamais clairement les choses et son regard se contente alors de lui demander de faire attention, même s'il n'a pas encore intégré la moindre formation ni encouru de véritable risque. « Moi le badge, toi la ceinture. Viens, on brille ! » Oh, Jackson arborera sûrement son badge bien avant que Michael ne décroche sa première ceinture mais cette idée s'avère malgré tout stimulante, à l'image du crochet envoyé directement dans son sac de frappe avec toute la force qu'il peut puiser en lui.

« Tiens le futur flic. » Et l'instant d'après son poing dévie pour atteindre l'épaule de Jackson, bien assez robuste pour encaisser un coup par surprise. La riposte de son cousin ne se fait à partir de là pas attendre, c'est même tout juste si Michael a le temps de se mettre en garde car de toute évidence, ses réflexes se doivent encore d'être travaillés. « Ah ouais, t'es pas là pour rigoler. Et t'es même pas à ton max là, j'suis sûr. » Son regard en dit long sur l'admiration qu'il peut avoir pour son ainé vis-à-vis du contrôle que celui-ci détient sur lui-même, contrairement à Michael qui boxe sans réel but et qui ne s'encombre pas toujours d'une véritable technique. Frapper pour frapper, voilà ce qu'il s'emploie surtout à faire tant que ça peut le défouler. « J'aimerais pas être les types dont tu te chargeras en tout cas, ils sont mal barrés. » Cette réflexion le fait automatiquement rire alors qu'il s'imagine déjà Jackson faire régner sa loi dans les rues de Brisbane, et son objectif pourrait être d'ailleurs de ne jamais finir comme ces types voués tôt ou tard à se faire attraper. Pas sûr que son cousin aurait une once de pitié pour lui s'il tombait aussi bas et si leurs chemins venaient à se croiser de cette façon, car un voyou reste un voyou. « Tu vas devenir le plus grand cauchemar des bandits de cette ville, j'en connais même deux-trois qui dormiront plus jamais tranquilles. » Et alors que tout ça l'amuse encore et toujours, il ne fait finalement que rappeler combien ses fréquentations laissent à désirer comme si Jackson ne le savait pas déjà. Des scélérats Michael en a déjà vu de près et non, malgré tout ce qu'il pourra se raconter il n'a quand même pas très envie de terminer comme eux.

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Message(#)(jackson) ready to drop bombs EmptyLun 9 Jan - 23:56


2004

MICKEY & JACKSON






Jax laisse Mickey dénigrer les adultes. Il voit bien que son cousin ne leur fait pas confiance, que sa hargne trouverait le moyen de contredire tout argument par pur esprit de contradiction et parce que le rejet est une sale bête que l'on lâche sur les autres après s'être trop souvent fait mordre. À côté de Reeves, Mills passerait presque pour un ado réfléchi et mature. Ce qu'il n'est pas, évidemment, et les doutes inexistants qu'il affiche concernant sont choix de carrière en sont la preuve inattendue. Si Jax s'acharne à ce point c'est parce qu'il reste dans la réaction vive ; la décision impulsive et irréfléchie. Trois années n'ont pas suffi à achever son deuil. Il aurait pourtant toutes les raisons de se poser des questions, à fortiori quand celui aux côtés duquel il s'entraîne n'est autre que l'orphelin d'un flic descendu en service. Mais Jackson refuse de voir le danger. Tête brûlée, il fonce avec la conviction qu'ont les jeunes cons de son âge : celle d'être invincible. Le silence qu'il garde lorsque Michael lui signifie ne pas souhaiter voir l'histoire se répéter n'est là que pour marquer le respect. Clancy était de loin son oncle préféré.

« Tiens le futur flic. » Le coup dans son épaule le surprend aussi certainement qu'il provoque une réplique mécanique. « Ah ouais, t'es pas là pour rigoler. Et t'es même pas à ton max là, j'suis sûr. » « Un prêté pour un rendu. » Répond-il, parfait perroquet de Rico. Coup pour coup, c'est la règle. Ne rien laisser passer, rétablir l'équilibre quoiqu'il en coûte. « J'aimerais pas être les types dont tu te chargeras en tout cas, ils sont mal barrés. » S'il partage le rire de Mickey, Jackson dévie pourtant de son entraînement et commence à sautiller sur place face. C'est prévisible : il suffit que l'un des deux vienne chatouiller l'autre pour qu'une bagarre se profile à l'horizon. De la taquinerie, jamais rien de méchant au départ. Du moins jusqu'à ce que l'adrénaline ne prenne le dessus ou que les mots ne créent des brèches dans la gestion de leurs émotions assujetties aux hormones et aux sautes d'humeur propres aux adolescents en crise : « Tu vas devenir le plus grand cauchemar des bandits de cette ville, j'en connais même deux-trois qui dormiront plus jamais tranquilles. » Jackson vise les côtes. Son coup est plus puissant que le précédent. Il ne réplique pas cette fois-ci : il attaque le premier. « Tu leurs chanteras des berceuses pour les endormir, hein. » Piquant, Mills amorce quelque pas chassés, tournant autour de son cousin afin de trouver le bon angle.

Ça le contrarie que Mickey traine avec des sales types qui le tirent vers le bas. Jax n'apprécie pas le tableau que projette son cerveau lorsqu'il se hasarde à imaginer Reeves en compagnie de ses prétendus copains fumeurs de shit et dealer de poudre. Ces types essayent de lui voler son acolyte, le partenaire avec lequel il a usé les touches de sa gameboy et les cartouches  de sa nintendo 64. Quand il pense à Mickey défoncé, il entend Clancy se retourner dans sa tombe et leur grand-mère pleurer toutes les larmes de son corps. Alors il frappe encore une fois, bêtement, sans penser aux conséquences, sans le recul qu'aurait Bary sur la situation. Pas compliqué de comprendre que Mick' est un bâton de dynamite n'attendant que de croiser une allumette pour faire des étincelles. Pas compliqué non plus de constater que Jax est un pyromane, que sa pratique compulsive de la provocation lui attirera fatalement des ennuis et probablement plus d'une punition lorsqu'il se retrouvera face aux instructeurs de l'école de police ...

L'un comme l'autre ont besoin de discipline, mais les trois années d'expérience de Jackson lui font croire qu'il peut chahuter son cadet sans avoir à se justifier. « Ben quoi ? Il est ou le caïd ? » Qu'il raye pour voir jusqu'ou ira Mickey, prêt à en découdre pour le jeu que cela représente. Des chiens fous, ni plus ni moins.

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Dernière édition par Jackson Mills le Jeu 26 Jan - 22:38, édité 1 fois
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Message(#)(jackson) ready to drop bombs EmptySam 21 Jan - 16:26


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Il s'amuse de la situation tant qu'il le peut encore, prenant le tout à la rigolade et ne démontrant pas la moindre envie de s'atteler sérieusement à son entrainement. Ce dernier n'en porte d'ailleurs pas vraiment le nom à ses yeux, l'adolescent préfère même le voir comme une récréation bien méritée et comme l'occasion d'expulser ce qui doit l'être, lui permettant de décharger un peu cet imposant sac de hargne qu'il peut trimballer partout. Michael ne répond à aucune règle et se fiche bien de faire mentir les grandes illusions de Barry, se contentant à la place de frapper face à lui sans même réfléchir et sans se demander si ses coups ont le mérite d'être correctement placés. Qu'est-ce qu'il peut bien en avoir à faire quand l'idée est avant tout de cogner vite et fort, et quand la tentation de provoquer gentiment son cousin n'est aussi jamais loin. Il joue avec le feu Michael et arrive là encore pleinement à s'en amuser, cet exercice est même devenu avec le temps celui dans lequel il excelle car s'il brille au moins dans quelque chose, c'est bien dans le fait de provoquer constamment son monde. « Un prêté pour un rendu. » Ces deux-là ne sont pas cousins pour rien, beaucoup s'accorderaient sans doute à le dire en les voyant mutuellement se chercher car Jackson ne lui laisse pas l'occasion d'amorcer un seul coup sans le lui rendre aussitôt. L'expérience de son ainé ne fait déjà aucun doute, Michael sait qu'il ne se frotte pas à n'importe quel adversaire mais tout ça n'est encore qu'un jeu pour lui, de la même façon qu'il se plait à évoquer les malfrats de cette ville comme s'ils n'étaient pas réellement susceptibles de le faire tomber avec eux. Des fréquentations dont l'adolescent ne s'est jamais vraiment caché, ne voyant pas plus loin que le bout de son nez et pas plus loin, surtout, que les consommations que ces types peuvent lui assurer. « Tu leurs chanteras des berceuses pour les endormir, hein. » Il se permet d'en rire et de prendre la chose comme toutes les autres à la légère, bien assez pour en oublier ses réflexes et pour ne pas voir venir la prochaine offensive de son ainé. Celle-là est gratuite, trop fourbe pour que Michael l'anticipe et c'est sûrement ce qui parvient si justement à l'irriter.

« Ben quoi ? Il est ou le caïd ? » Le regard qu'il vrille vers Jackson n'a rien de très cordial car c'est officiel, l'adolescent n'a plus vraiment le cœur à en rire. C'est le plus souvent lui qui attaque le premier et Jackson qui lui répond, les choses sont plus rarement amenées à se dérouler dans l'autre sens et pour cette raison, Michael se sent acculé. « Hey, tu me cherches là. » Peut-être bien qu'il joue toujours, simplement la colère qu'il renferme n'est jamais bonne à provoquer de cette façon comme une grenade que l'on viendrait dégoupiller pour s'assurer qu'elle puisse exploser. S'il le cherche son cousin peut être sûr de le trouver et l'envie de montrer ce qu'il a dans les gants se fait alors doublement ressentir. Poussé dans ses retranchements et vers des limites qu'il doute un jour de parvenir à trouver, Michael propulse contre son cousin un coup plus puissant que le précédent, qu'il choisit de ne pas doser. Ce n'est pas avec ça qu'il fera vraiment trembler l'armure de muscles de son ainé mais il s'en moque, comme il se moque finalement de tout. « T'avises même pas de faire le flic avec moi Jax. » il prévient tout en confrontant son regard au sien, prêt à changer de discours dès qu'il se sent piqué. Il pourra être un flic avec tous ceux qu'il voudra mais pas avec lui, pas si ce futur statut doit un jour s'interposer entre eux. Et pas si Jackson vient à s'en servir pour tenter de le remettre sur les rails, quand bien même son intention n'est peut-être pas celle-là Michael ne veut pour autant rien en savoir. Qu'on le laisse détruire ce qui doit l'être, même s'il doit être compris dans le lot. « Jamais t'entends ? » Et voilà qu'il ajoute, assénant un nouveau coup tout en revendiquant bien avant l'heure son désir de ne pas être sauvé, pas même par celui qui serait le mieux placé pour lui faire entendre raison. L'instant d'après ses poings repoussent fermement son cousin pour mieux s'apprêter à frapper de nouveau, une impulsion n'échappant pas à son entraineur surveillant de toute évidence leur dangereux petit jeu de loin. « Ta posture Michael, fléchis tes genoux ! » La voix de Barry s'ajoute à toutes celles grouillant déjà dans sa tête, un joyeux bordel avec lequel l'adolescent deale très mal et n'arrangeant rien à la rage susceptible de lui péter une fois de plus entre les mains. « Qu'il aille se faire foutre avec sa posture. » Il emmerde son mentor et ses conseils qu'il ne veut pas se donner la peine d'écouter. Il emmerde ces règles qu'il ne veut pas suivre et cette discipline qui ne sera jamais pour lui. Et il emmerde cette foutue colère qui le bouffe de l'intérieur et le rend incapable d'encaisser la moindre remarque sans s'emporter. C'est encore l'un de ces moments où Michael ne supporte plus rien ni personne, la seule chose qui pourrait présentement le calmer est une dose mais il n'a rien prévu de ce côté-là, bien trop sûr que la boxe prendrait le relai et le dispenserait de ses lignes habituelles. Il se trompait. « Qu'ils aillent tous se faire foutre. » il reprend, bouillonnant, avant d'envoyer son poing contre le mur qui lui au moins ne répondra pas pour le pousser toujours plus à bout. Comment Barry peut encore croire qu'un élément incontrôlable comme lui ira décrocher des foutues ceintures et les médailles allant avec, il se le demande bien car lui n'envisage rien de tel. Pire, il emmerde aussi ce futur champion que certains se plaisent à voir en lui.

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Message(#)(jackson) ready to drop bombs EmptyJeu 26 Jan - 23:29


2004

MICKEY & JACKSON






- TW : racisme -


Bien sûr qu'il le cherche. Il a l'impression de ne faire que ça depuis quelques temps. Où est Mickey lorsqu'il n'est pas en classe et que sa grand-mère s'inquiète ? Avec ses faux amis, évidemment. Jax n'aime pas ça. Pas qu'il soit jaloux de ces sales types sans avenir, mais inquiet pour celui de son cousin, ça oui. Il a l'impression qu'on l'attaque lorsqu'on s'en prend à sa famille, quand bien même personne ne semble réellement forcer Michael à flirter avec les eaux profondes et peu fréquentables des bas fonds. Le coup qu'il rend à sa provocation en est la preuve : ce qui pousse Reeves à faire n'importe quoi c'est la colère et le besoin quasi viscéral de faire vriller tout ce qui peut l'être. Mills comprend le phénomène, sait qu'il n'est pas un exemple quand il s'agit de rester sage, mais cela ne change rien au fait que voir son cousin emprunter des chemins plus sombres que les siens dans l'expression de sa hargne ne lui plait pas du tout. Il se sent responsable. Pas de la mort de Clancy, bien sûr que non, mais du devoir de montrer le chemin. L'adolescent ne demande pas à son cadet de se tourner vers l'exercice de l'autorité, seulement de ne pas la défier au risque de devenir le même genre d'animal responsable de la pierre tombale portant le nom de son père. Peut-on rêver pire affront à un cadavre ?

« T'avises même pas de faire le flic avec moi Jax. » Mills hausse un sourcil derrière sa garde. Mickey frappe fort, mais il vise mal. Ce n'est pas encore aujourd'hui qu'il le fera reculer sur ses appuis de sprinteur. «  Jamais t'entends ? » « Sinon quoi ? » Réplique-t-il d'un crochet qu'il transforme en pichenette du bout de son gant, comme pour prouver qu'il contrôle mieux que son interlocuteur la précision de ses gestes, quand bien même il aurait clairement pu lui faire un mal de chien en lui tapant l'oreille. Il n'en faut pas plus pour que l'affrontement tourne au vinaigre, que Reeves le repousse méchamment et que Barry le recadre. « Ta posture Michael, fléchis tes genoux ! » Jax voit les nuages envahir le regard de son cousin. Il peut sentir l'électricité statique, le tonnerre sur le point de gronder. « Qu'il aille se faire foutre avec sa posture. ». Un « tss » sifflant s'échappe d'entre les lèvres de Jackson. Manquer de respect à l'entraîneur, ça aussi, c'est un signe de faiblesse. Peut-être qu'il le pense parce que les nombreux coups portés derrière la tête par Rico ont fini de le dresser comme le chien bien docile que la police lui demandera tôt au tard de devenir, ou peut-être simplement qu'il a suffisamment évolué depuis son premier jour au dojo pour au moins être reconnaissant de ce qu'on lui a appris ici. Elle n'est pas si loin l'époque durant laquelle il rentrait à la maison avec un coquard différent toutes les semaines d'avoir cherché des noises à tout le monde et n'importe qui dans la cour de récré. À ce train là, il n'aurait jamais eu ne serait-ce que la chance de rêver entrer en formation chez les flics parce qu'il aurait fini fiché, étiqueté ; comme finira par l'être Mickey s'il ne se met pas en tête de lever le pied sur les conneries. Jackson n'est certes pas capable de contrôler ses pulsions, mais il a au moins appris à ne plus provoquer les situations l'obligeant à devenir le dernier des petits cons avides de se battre sans raisons. Aujourd'hui, il répond plus qu'il n'attaque. Les fois où ses coups partent les premiers se font plus rares et témoignent souvent de circonstances atténuantes lui valant la clémence de ceux en charge de rendre les jugements. Il n'aime pas ça, le jugement, mais il a bien compris que le monde en est truffé. « Qu'ils aillent tous se faire foutre. » Mills le regarde taper contre le mur et roule des yeux en direction de Barry. Ce dernier se contente de lui répondre par un signe de tête. Jax comprend que c'est à lui de gérer cette situation qu'il a lui-même créée. Démerde-toi gamin !

Alors il cesse de sautiller et porte l'un de ses gants à sa bouche afin d'en défaire la bande adhésive. Une fois libérée, sa main retire la deuxième protection tandis qu'il s'assied sur l'un des tabourets laissés dans un coin en prévision des combats se tenant sur les rings. Les muscles de ses épaules congestionnés par l'entraînement, l'ainé observe sans rien dire, attend que Mickey s'éteigne tel une flamme à laquelle on couperait l'arrivée d'air. Lorsqu'il estime que reprendre ne fera pas totalement repartir le brasier, sa voix est neutre, dénuée du sel qu'elle s'amusait à jeter sur les plaies de son adversaire quelques minutes auparavant : « C'est quand même dommage. » Dit-il en attrapant sa gourde qu'il presse à quelques centimètres de ses lèvres afin de gober le jet d'eau expulsé. « Envoyer les autres se faire foutre ça ressemble pas mal à de l'abandon. » Si Rico l'entendait, sûr qu'il assénerait un petit coup de coude suffisant à Barry pour manifester sa fierté. Lentement, certes, mais sûrement : Jax apprend. Son mental se forge petit à petit, moins vite que sa carrure d'homme et ses réflexes de chat sauvage. Finalement, l'ainé hausse les épaules et lance en direction de Mickey une barre de céréales sorties de son sac de sport. La bouffe a toujours été synonyme de convivialité chez eux. Héritage familiale, souvenirs de ces soirées passées entassés chez leurs grands-parents, à manger avec les doigts autour d'une table trop petite pour leur tribu aux dégradés de couleurs que les conservateurs exècrent. Il se passera quoi le jour où Mickey sera confronté au racisme frontal comme Jax ne cesse de l'être chaque fois qu'un blanc mal éduqué apprend qu'il ambitionne de porter l'uniforme ? L'agent en devenir ne se fait pas d'illusions. Ils savent bien de quel côté du noir et blanc penche la balance de la Justice quand ça dérape sur des sujets d'ethnies.

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Dernière édition par Jackson Mills le Mar 7 Fév - 23:24, édité 1 fois
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Message(#)(jackson) ready to drop bombs EmptyMar 7 Fév - 15:10


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He's so mad, but he won't give up that easy? No he won't have it, he knows his whole back's to these ropes. It don't matter, he's dope, he knows that, but he's broke. He's so stagnant, he knows, when he goes back to this mobile home, that's when it's, back to the lab again, yo, this whole rhapsody. Better go capture this moment and hope it don't pass him.
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Les provocations de son cousin ne sont bonnes qu'à jeter de l'huile sur un feu menaçant déjà de l'emporter tout entier, un feu qui se propage dans ses veines et dans ses tripes sous les yeux d'un entraineur qui connait à force plutôt bien la bête qu'il tente de dompter. Barry n'entend pas ce que les deux adolescents se disent mais il devine certainement quel type de jeu est en train de s'enclencher entre eux, au point de pouvoir déjà prédire comment les choses finiront s'ils ne cessent pas très vite de se chercher l'un l'autre. Les coups portés d'un côté comme de l'autre s'apparentent toujours à de la boxe mais pour combien de temps encore ? Avec Michael rien n'est moins sûr car il ne faudrait pas grand-chose pour faire de lui un enragé prêt à se battre, au mépris de règles qu'il a jusqu'ici toujours contournées et d'une technique qu'il n'a aussi aucun mal à négliger. Barry aspire à faire de lui un boxeur mais à cet instant, il n'est pas sûr d'en avoir quoi que ce soit à faire. « Sinon quoi ? » Jackson revendique un contrôle que son cadet est de son côté bien loin d'avoir, incapable pour sa part de mesurer la force investie dans ses gestes comme de veiller à atteindre correctement sa cible. « Arrête ça. » il grogne à nouveau et plus la colère s'en mêle, moins la justesse de ses coups est au rendez-vous. Il voudrait lui faire mal et en même temps, pas du tout. Il voudrait montrer à son cousin de quoi il est capable, mais ne se donne pas pour autant la peine de prendre sa présence dans cette salle au sérieux. Il voudrait laisser une chance à la boxe de le canaliser lui aussi, mais rien ne dit qu'un miracle puisse advenir deux fois dans la même famille. Sa grand-mère espère pourtant beaucoup de ces entrainements et elle n'est sans doute pas la seule, quand bien même une remarque, une seule, suffit encore aujourd'hui pour que Michael ne réponde plus de rien. C'est même étonnant qu'il n'envoie pas ses gants valser avec le reste alors qu'il n'hésiterait pas à frapper dans ce mur à mains nues si l'envie lui prenait, tout en sachant pertinemment que ni son cousin, ni son entraineur ne le laisseraient éternellement faire. Il y a des limites au fait de se saboter soi-même et de dégueuler sa rage, des limites qui n'ont pas leur place dans la vaste jungle qu'est le monde extérieur mais ici, Michael le sait, l'histoire n'est pas la même. Barry ne dit rien mais Barry observe, non sans compter sur son cousin pour rattraper ce qui peut encore l'être. Et c'est tout naturellement que Jackson se retire pour ne pas en rajouter une couche, laissant la fureur de l'instant consumer son cadet et toute son énergie avec, jusqu'à ce que l'adolescent n'ait plus rien à cracher. Face au mur qui ne recevra pas de nouvel assaut de sa part, ses poings ne le démangent plus et ses jambes cessent elles aussi de trembler, signe que Michael peut redescendre aussi vite qu'il est monté dans les tours quand plus rien ne le maintient là-haut.

Mais le silence ne dure pas, ramenant bien vite l'apprenti boxeur à la réalité et aux conséquences de son impétuosité. Il ne peut pas inviter la terre entière à aller se faire foutre sans obtenir un minimum de réactions en retour et celle de son cousin ne se fait pas attendre, même si Jackson ne cherche officiellement plus à provoquer qui que ce soit. « C'est quand même dommage. » C'est drôle, il ne connait pas encore le fond de sa pensée et pourtant, Michael serait presque déjà disposé à lui donner raison là-dessus. Car dommage, ça l'est forcément quand il perd par KO le combat mené contre sa colère. « Envoyer les autres se faire foutre ça ressemble pas mal à de l'abandon. » Et ces mots ont au moins le mérite de le faire réfléchir maintenant que la pression semble bel et bien redescendue, en témoigne même le calme avec lequel Michael se défait à son tour de ses gants de la même façon qu'il les avait un peu plus tôt enfilés. Tout avait bien commencé et comme trop souvent, il aura suffi d'un rien pour le faire bêtement vriller. Parce qu'il encaisse mal les choses du haut de ses quinze ans et de la véhémence de ces derniers, et en est par ailleurs le premier épuisé. L'adolescent traine alors des pieds avant de se laisser glisser à même le sol, étalant lourdement ses jambes devant lui tout en expulsant un bruyant soupir. Non, il n'esquivera pas cette discussion avec Jackson quand bien même l'envie d'être lâche jusqu'au bout s'avère très forte. Son regard remonte difficilement vers lui, juste assez pour repérer la barre de céréales que son cousin entreprend alors de lui jeter. « C'est pas contre Barry, j'sais que dans le fond il fait ça pour mon bien. » Sa voix retentit avec bien peu de vigueur, et ces mots bien sûr Michael ne les adressera pas directement à son entraineur. Ce que Barry fait c'est surtout croire en lui, et il est bien le premier à percevoir chez l’adolescent un semblant de potentiel et le premier qui soit aussi prêt à s'encombrer d'un cas comme le sien. Ses remarques l'agacent parfois, il déteste qu'on le recadre ou qu'on lui dise ce qu'il est censé faire mais sans Barry et sans l'obstination de son cousin, qui sait où et avec qui Michael serait encore en train de trainer à cette heure. Quand il se dépense au Dojo, au moins, il ne se défonce pas ailleurs. « Et pas contre toi non plus d'ailleurs, ça me ferait même chier que tu penses le contraire. » Un nouveau regard vrillé vers son cousin se charge de prendre la température auprès de lui car Michael sait encore reconnaître ses ennemis, et ces derniers ne se trouvent définitivement pas entre les murs de cette salle de boxe. Personne ici n'entreprend quoi que ce soit contre lui, même s'il peut être amené à en douter quand ses ardeurs prennent subitement le dessus. « Mais ça me rend fou, j'te jure, j'ai l'impression de maitriser que dalle. » Ici comme dehors, il n'a le contrôle sur rien et se fatigue à tenter de gérer cette rage de toute façon vouée à l'envahir. Ce n'est pas le fait de porter des gants qui l'empêchera pour l'instant de partir dans tous les sens, pas tant que cette foutue colère grouillera en lui sans que Michael ne soit parvenu à en faire quelque chose. Car un chien qui a la rage auquel on met des gants n'en reste pas moins un chien qui a la rage, pas vrai ? « T'imagines ce que ça va donner quand tu partiras faire ta formation et que plus personne pourra m'empêcher de tout envoyer péter ? » Pour ce qui est des cours c'est déjà plus ou moins fait, et le reste ne tient quant à lui pas à grand-chose. La relève pourrait bien être assurée par Barry en l'absence de son cousin mais ce serait un coup à défier très sérieusement sa patience, au bout de laquelle l'adolescent n'est étrangement pas encore arrivé. « Je retournerai pas en cours et me demande pas ce que je ferai à la place, j'en ai pas la moindre foutue idée. » Le voilà donc prêt à abandonner là aussi sans même s'accrocher, car ça lui ressemble finalement bien de tourner les talons dès que ça ne lui convient plus. Il aurait même dû claquer la porte du lycée depuis des lustres si on l'écoute et ce ne sont pas ses professeurs qui l'en auraient empêché. Son regard se porte à nouveau vers Jackson dont les ambitions se heurtent inévitablement aux siennes, tristement inexistantes. « T'as trouvé ce qui t'anime et je trouverai sûrement jamais pour quoi je suis fait. Ouais, on voit bien qui va réussir sa vie et qui va bousiller la sienne. » Il est censé s'en foutre et pourtant, Michael est peut-être plus soucieux qu'il n'ose le dire de voir son existence lui échapper et de finir aussi mal que les gars qui le fournissent, car ce n'est évidemment pas ce que ses parents auraient voulu pour lui. Et à défaut de les rendre fiers, il peut au moins essayer de ne pas trop les déshonorer – c'est pourtant mal parti avec les décisions qu'il peut prendre et ses dernières fréquentations, auprès desquelles l'adolescent creuse chaque jour un peu plus le trou dans lequel il viendra tôt ou tard s'enterrer. Tout serait plus simple s'il n'était pas une bombe à retardement en permanence car malgré tout ce qu'il pourra faire pour tenter de s'en sortir, Michael est convaincu que sa nature profonde est de tout saccager. « Bon app'. » il reprend avant d'engloutir sa barre de céréales sans y prendre aucun plaisir, à l'image d'un entrainement qui l'aura plus frustré qu'autre chose.

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Message(#)(jackson) ready to drop bombs EmptyMar 21 Fév - 12:54


2004

MICKEY & JACKSON






Jackson secoue négativement la tête, la bouche pleine de sa barre de céréales. Il sait que ce n'est pas contre lui que s'énerve Mickey et que Barry n'est rien de plus qu'un coupable tout trouvé lorsqu'il s'agit pour son cousin d'accuser autrui des dérives de son comportement anarchique. Mills comprend parfaitement que ce Reeves veut dire lorsqu'il parle de ne rien contrôler et de cette impression de devenir dingue. Il est passé par là, ne serait d'ailleurs pas mieux capable que son cousin de formuler en d'autres mots le raz de marée de colère emportant tout sur son passage lorsque le barrage lâche. Malheureusement pour Mickey, la hauteur du sien n'est pas bien haute et c'est parce que Jax sait qu'on peut consolider les murs à force de persévérance qu'il l'a trainé jusqu'ici. La boxe, même si elle fait remonter à la surface les pulsions de violence, est un excellent entraînement pour le corps mais surtout pour l'esprit. Être fort ne se résume pas qu'à frapper plus lourdement que son adversaire, surtout quand ce dernier s'avère être nul autre que soi-même. Mickey aura beau s'enflammer, il est impossible pour un homme de s'auto-tabasser ... Sa rédemption ne pourra se faire que par d'autres chemins.

«  C'est pas le rôle des autres de t'empêcher de merder. » Répondit-il entre deux bouchées, dur dans ses propos uniquement parce que la douceur ne fonctionne pas avec Mickey. Pourtant, à l'image de sa grand-mère si gentille et protectrice avec lui, l'affection de Jackson envers son cadet est tout sauf inexistante. Il y a pensé aussi à ce moment déchirant qui signera son départ pour l'école de police ; lui aussi angoisse de laisser son cousin seul face à ses démons. C'est pourquoi Mills le pousse à ce point, pourquoi il voudrait avancer à pas de géant afin de planter un maximum de graines, de fortifier tout ce qui peut l'être et de transmettre à Mickey de quoi s'éclairer dans les ténèbres lorsque leur chemin quotidien s'ouvrira sur cette intersection. « Je retournerai pas en cours et me demande pas ce que je ferai à la place, j'en ai pas la moindre foutue idée ... » Jax en a bien une idée que le froncement désapprobateur de ses sourcils laisse deviner derrière le silence qu'il garde parce que formuler le fond de sa pensée ne ferait que relancer la dispute concernant les mauvaises fréquentations de Mickey et leur petit trafique de shit auquel l'agent en devenir s'imagine déjà tordre le cou. Mills refuse de voir son cousin devenir l'un de ces dealers du coin de la rue. « T'as trouvé ce qui t'anime et je trouverai sûrement jamais pour quoi je suis fait. Ouais, on voit bien qui va réussir sa vie et qui va bousiller la sienne. » « Tu pourrais te battre. » Réponse au double sens d’interprétation lancée en même temps que l’emballage froissé de son casse-croûte. Tentative de lancé franc en direction de la poubelle …

Raté. La puérilité de leur âge dessine des sourires mesquins sur leur face de petits cons, bien que la conversation soit d'un sérieux digne d'une conversation d'adultes. Haussant les épaules, Jax se redresse puis s'étire avant de tendre la main à Mickey afin de l'aider à se relever. Lorsque ce dernier s'en empare, Mills le tracte avec plus de force que nécessaire, faisant décoller sa carcasse de gamin jusqu'à chopper de sa main libre - celle qui ne continue pas de refermer sa poigne autour de ses doigts - la nuque moite de son cousin. Son regard est aussi perçant que sincère lorsqu'il colle son front à celui de Michael ; les mots qu'il lui prononcent alors ne sont destinés qu'à lui, murmurés sur le ton de la confidence, du pacte, du secret : « C'est pour ça que t'es bon, Mike. Gagne des ceintures, j'm'arrangerai pour éviter les balles perdues. » Il repense à son oncle et à l'agression de sa mère ; à Rachel qui se fait un sang d'encre et à la Lashana dont la vie manque cruellement de figures paternelles. S'ils ne peuvent être des remplaçants pour Clancy, Michael et lui se doivent toutefois d'être des modèles, de bons exemples. On n'abandonne pas ses proches à la perdition. « On va s'en sortir. » Une dernière pression de ses phalanges déterminées précède le moment ou Jackson lâche prise afin de ramasser son sac puis de passer autour de son cou ses gants attachés l'un à l'autre. Ils n'auront peut-être pas amélioré leur technique aujourd'hui, mais la solidité de leur lien ne s'en trouve que renforcée.

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Message(#)(jackson) ready to drop bombs EmptyVen 3 Mar - 17:04


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La vérité, c'est qu'il n'imagine pas leurs chemins se séparer et Jackson s'en aller. Ce n'est pourtant pas faute d'y penser très souvent pour tenter de s'y préparer mais il sait très bien que le moment venu, les choses n'en seront pas moins dures et lui ne sera surtout pas prêt. Car comment se repérer lorsque son pilier n'est plus là pour indiquer la direction à suivre ? Michael est bien connu pour n'écouter personne mais Jackson reste la seule voix ici bas que son esprit rebelle accepte de considérer, le seul aussi à chercher des solutions pour le canaliser en l'initiant pendant que ses professeurs cherchent surtout des moyens de se débarrasser du problème qu'il représente. Ce n'est pas le rôle de son cousin de rester sans arrêt derrière lui pour s'assurer qu'il ne parte pas de travers mais quand Jackson se sera envolé pour suivre sa formation et qu'il se retrouvera livré à lui-même avec cette rogne qu'il ne maitrise pas, à quel rempart pourra-t-il encore se raccrocher ? C'est parce que son ainé lui a un jour fichu des gants aux mains que l'adolescent a trouvé dans ce sport de quoi l'animer quelques heures par semaine, il n'est encore qu'un débutant dans sa pratique de la boxe mais celle-ci lui ouvre les yeux sur une autre façon de gérer sa rage. Pas de quoi déjà dompter le fauve qu'il peut être dont les montées de colère restent difficilement compatibles avec des notions de règles et de discipline, certes, mais au moins de quoi l'ouvrir à un autre monde que celui des trafics de rue et des petits sachets marchandés sous le manteau. Il pourrait tenter d'y trouver un semblant d'équilibre, donner une chance à ce sport et de l'attention aux conseils de son coach, mais Michael craint surtout que cette lubie lui passe quand Jackson ne sera plus là pour passer les portes du Dojo avec lui. Il reste son point d'ancrage entre ces murs, bien plus qu'un adversaire tout trouvé à ses yeux et demain, s'il devait être seul face à ces sacs de frappe, est-ce que tout ça aurait encore un sens ? « C'est pas le rôle des autres de t'empêcher de merder. » Ces mots font mal mais ils sont bien trop vrais, l'adolescent serait d'ailleurs le premier à scander qu'il n'a pas besoin d'un foutu ange gardien mais il sait visiblement bien mieux saccager sa jeune vie que le contraire, capable de plonger aussi bas qu'il le puisse mais pas tellement de remonter, ensuite. Si Jackson devient ce à quoi il aspire ce ne sera pas son seul départ, pas l'unique fois que Michael sera amené à avancer sans lui alors dans le fond, il ferait sans doute bien de se prendre lui-même par la main et d'apprendre à se gérer seul, au lieu d'attendre des autres qu'ils le rattrapent au vol. On lui demande de grandir et de s'endurcir, sans lui donner toutefois les clés pour manier des démons comme les siens, trop souvent prêts à lui exploser entre les mains.

« Tu pourrais te battre. » La solution proposée est toujours la même et avec le temps, Michael se donne la peine d'écouter à défaut de croire que son avenir puisse vraiment être celui-là. Ils en sont tous bien plus convaincus que lui et son potentiel, s’il existe, l'adolescent pourrait sans doute en faire quelque chose s'il acceptait juste de le voir. « Barry sors de ce corps. » il pouffe en remuant la tête, connaissant à force le refrain par cœur. Il n'est pas mauvais et il le sait, son coach ne perdrait pas son temps avec lui s'il n'y avait vraiment rien à en tirer mais comment ouvrir les yeux à un gamin qui n'a jamais vraiment su où regarder ? Le lancer raté de son cousin ne lui échappe pas pourtant et l'amuse même un peu trop compte tenu des circonstances, au point où Michael se plait à penser qu'il vise heureusement bien mieux ses adversaires qu'une pauvre poubelle. Mais son sourire, Jackson s'emploie bien vite à l'effacer en le prenant entre quatre yeux comme on chercherait à enfoncer une idée dans la tête de quelqu'un. Son front collé au sien l'empêche de fuir ce regard qui l'appelle, assez criant pour que Michael sache quoi y lire et assez pénétrant pour le rendre plus attentif qu'il ne l'a jamais été. « C'est pour ça que t'es bon, Mike. Gagne des ceintures, j'm'arrangerai pour éviter les balles perdues. » Il peut peut-être bien les ramener ces foutues ceintures et pourquoi pas aussi les coupes et les médailles allant avec, mais qui peut lui promettre que pendant ce temps Jackson ne finira pas comme son père ? Il s'arrangera qu'il ose dire et bien sûr, ce n'est pas assez. C'est une garantie officielle de l'univers dont l'adolescent aurait bien besoin pour aborder plus tranquillement la chose mais il n'obtiendra rien de tout ça, inutile donc de s'adresser au ciel ce soir pour implorer qu'on ne lui arrache pas un troisième membre de sa famille. « T'as intérêt parce que j'ai encore besoin de mon cousin, moi. » il souffle avant d'abandonner ce combat de regards dont il ne peut que ressortir perdant. Il préfèrerait mourir plutôt que Jackson puisse lire dans ses yeux à quel point il tient à lui, ces mots-là Michael n'a jamais été capable de les dire à quiconque car il a sa propre façon de sous-entendre à ses proches qu'il les aime. Sa propre façon de le montrer, aussi. « Il me rend dingue parfois mais putain, qu'est-ce que je m'ennuierais sans lui. » Un fin sourire le trahit enfin, ponctuant cette déclaration à laquelle l'adolescent attribuerait bien sûr tout un tas d'autres noms s'il le fallait. « On va s'en sortir. » La pression sur sa nuque relâchée et cette parenthèse à présent refermée, l'adolescent récupère à son tour ses affaires avant d'acquiescer d'un regard lancé en direction de son ainé. « Pas le choix. » Et c'est sur ces mots que les cousins décident d'en rester, mettant fin à un entrainement qui n'aura pas seulement servi à les défouler. Michael en ressort un peu moins perdu alors que l'idée appuyée par Jackson fait mine de rien son petit bout de chemin dans son esprit. Son salut, il pourrait bien le trouver dans la boxe s'il se donnait la peine de la prendre au sérieux et de voir plus loin que le vulgaire exutoire qu'il y a trouvé. Il pourrait oui, et dans quelques temps le conditionnel laissera possiblement place au présent.

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