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 (pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war

Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
le bonheur illusoire
  
(pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
(pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war 9ce8e01d2efeb9f84da406f201bc29d9c925cbaa
POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
(pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war A002ab6516daf195ce508d492d2cca1e262aa4cc
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
(pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war C0debd23c7170bdcb67e7b7a37f145c127290602
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 13/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)(pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war EmptySam 17 Déc 2022 - 20:42


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{my hand was the one you reached for
all throughout the great war}
crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Lara Pearson  (pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war 873483867  
"C’est ridicule." "C’est pour ta sécurité." Son soupir avait été expulsé par les narines, et sa tête s’était d’elle-même posée contre l’appui-tête de son siège quand, assise à l’arrière d’une voiture aux vitre teintées, Evie se rendit compte qu’Avery en descendrait avec elle pour l’escorter jusqu’à l’intérieur. Ses yeux se fermèrent en même temps que la main d’Avery se posa sur son genou pour la réconforter. Elle comprenait l’idée, elle comprenait aussi que Celie n’avait pas pu se libérer pour l’accompagner lors de sa sortie de l’hôpital, celui où elle avait été recluse pendant près d’un mois sans réussir à se figurer réellement de ce qu’il se passait à l’extérieur. Coupée de tout, privée de son téléphone et sédatée à intervalles réguliers pour éviter qu’elle n’aille fureter à droite et à gauche, elle savait juste que c’était pour son bien. L’extérieur représentait une menace étrange, et les retombées de la soirée gala de La Fondation ne lui feraient pas du bien, ni au coeur ni au moral, c’était ce qu’avait argué sa mère lorsqu'il avait fallu prendre les choses en mains et agir méthodiquement, par ordre de priorités. Pour les Pearson, sans qu’aucune exception n’émette son désaccord, c’était Evelyn la priorité. Mais pour le reste du monde, il y avait une hiérarchie dans le crédit qu’on accordait aux femmes dites comme elle, et c’était de ça dont Celie voulait la protéger ; de ça et de ce qu’on disait d’elle et de Rhett. Elle tenait aussi à la protéger de la culpabilité qu’elle avait déjà démontrée à plusieurs reprises lorsqu’elle avait admis qu’elle aurait dû faire quelque chose dès sa première agression, qu’elle aurait dû en parler aux autorités compétentes, qu’elle aurait dû prendre les choses au sérieux. Tout le monde s’attelait à lui dire que ce n’était pas de sa faute tout en la regardant un air de dire quel gâchis ; c’était là, quelque part, à mûrir dans sa poitrine qu’elle sentait lourde de tout un tas de choses. Alors l’aile psychiatrique du St-Vincent, ça avait été une bonne mesure finalement, même si elle s’était sentie prisonnière, et la préparation relative à affronter le monde qu’elle avait reçue, elle venait avec plusieurs à-côté qu’elle trouvait ridicule en effet ; les photographes, la sécurité, les parapluies déployés devant son visage pour qu’on ne voit pas qu’elle avait bien guéri, que la seule cicatrice qu’elle garderait serait celle qui longeait son mollet gauche dans une estafilade aussi précise qu’aiguisée, mais qu’elle restait profondément marquée par l’épreuve qu’elle venait de vivre — il y avait aussi les questions, extérieures et intérieures, et l’impression d’être coupable de quelque chose quand l’homme qui s’en était pris à elle dormait en prison suite à l’interrogatoire qu’elle-même avait subi. L’éventualité de le punir pour ses actes, même si dictés par une certaine forme de folie, ça restait la meilleure chose à faire… plus tard, elle penserait à tout ça plus tard "Prête ?" Elle sentit la main d’Avery se resserrer un peu sur son genou et ses yeux se rouvrirent pour lui confirmer qu’elle l’était, à moitié du moins.

Il la guida par la main, comme une enfant dont on veut éviter qu’elle pose les yeux sur un accident de la route. Aussi, elle vit à peine les flashs qui l’accueillirent à peine avait-elle posé son pied sur le macadam. Elle se rendit compte que son immeuble était gardé, qu’il n’y avait pas qu’Avery qui avait été préposé à s’occuper de sa sécurité, et ça l’agaça dans le fond, sans pour autant qu’elle n’émette autre chose qu’un nouveau soupir qui se perdit dans tout un tas de choses, ses gestes guidés par autrui et sa pleine conscience à moitié endormie.
Elle grimpa les étages en automate, Avery flanqué devant elle, et un troisième homme devant sa porte la salua sans qu’elle n’eut besoin de se demander qui il était "Ça va aller ?" lui demanda Avery qui lui fit lever la tête pour la regarder dans les yeux. Si elle ne lui répondit pas, son visage encerclé par ses grosses mains, il comprit ce qui passa dans son regard "Je suis pas loin si t’as besoin." Il lui frotta les bras avant de la laisser rentrer, ordonnant d’un regard à l’homme qui gardait la porte de la laisser passer ; et la porte s’ouvrit quand elle actionna la poignée, ce qui ne pouvait dire qu’une seule chose : Lara était là "C’est moi." qu’elle fit timidement en faisant un pas dans l’entrebâillement de la porte, n’ayant pas l’impression d’avoir le droit de s’engouffrer dans la pièce qui lui parut si grande, tout à coup. Elle le fit pourtant, et la porte se claqua doucement derrière elle comme elle regardait un peu partout pour retrouver ses repères. Elle remarqua le courrier sur le secrétaire de l’entrée, et ses mains se tendirent seules pour les consulter, les battant comme des cartes à jouer avant de les reposer délicatement. S’arrêtant le temps d'un très court instant, elle glissa les mains dans les poches de son manteau avant s’avancer de nouveau d’un pas supplémentaire dans le vestibule. Ses doigts se refermèrent sur quelque chose qu’elle sortit de sa poche ; ses lunettes de vue, celles qui l’avaient fait revenir sur ces pas ce soir-là. Elle ne bougea plus, et elle prit une très légère inspiration, restant un instant à les regarder dans sa main quand un léger bruit la fit sursauter et que sa tête se tourna pour que ses yeux tombent sur Lara "Hey." lui murmura-t-elle presque en lui offrant ce qui ressemblait à un sourire.


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Message(#)(pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war EmptyMar 20 Déc 2022 - 7:13


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all throughout the great war}
crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Evelyn Pearson  (pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war 873483867  
Être aussi passive ne te ressemble pas.
Vraiment pas en fait. Tu es plutôt connue pour hausser le ton, prendre la parole quand on ne respecte pas ton avis et quand on ne te respecte pas, et pour rouler des yeux quand tu sens que les choses échappent à ta compréhension. Et pour partir dans un claquement de talons sans véritablement demander ton reste. Pas cette fois-ci, pas quand Evelyn est concernée, non certainement pas. Tout s'est enchainé très vite, trop vite, pendant une seconde, tu étais au gala de la Fondation, droite sur tes talons, à écouter ta mère, Cassandra, te résumer ce que tu avais manqué dans sa vie (comme si c'était de sa faute), et tu as à peine eu le temps de lui rappeler que c'était le moment pour Evie de faire son apparition au-devant de la scène... et après ça a été le chaos ambulant. Des informations relayées, du bouche-à-oreille pour te faire comprendre qu'Evie, la seule Pearson qui compte vraiment à tes yeux, plus que ta cousine, ta grande sœur, venait d'être agressée, physiquement et qu'elle allait être escortée jusqu'au St Vincent le plus rapidement possible.
Tu n'as pas compris, pire que ça, tu n'as pas pu constater par toi-même de son état et tu as dû faire face à ta tante lors d'une petite réunion de famille qui t'a donné envie de vomir. Où on t'a assuré qu'Evelyn allait bien, où on a tenté de rassurer ta tante Celie parce que ce n'était pas de sa faute et surtout, qu'on t'a briefée. Evelyn restera au St Vincent pour son bien et parce qu'elle en a besoin, et rien ne doit filtrer dans la presse, ce qui veut dire ignorer les photographes, les caméras et conserver le silence. Et d'autres mesures aussi... Tes lèvres ont formé une fine ligne sur ton visage alors que ta tante t'a expliquée les mesures prises pour la sécurité d'Evelyn, qu'on t'a présentée à Avery et qu'on a fait le tour de votre appartement pour évaluer les risques. Trop peu trop tard, que tu t'es retenue d'hurler, tout cela ne serait jamais arrivé si quelqu'un avait pris le temps de vraiment écouter Evie plutôt que de se servir d'elle. Tu ne l'as pas dit, tu l'as enfoui bien loin, hochant simplement la tête et ignorant les journalistes qui ont campé devant votre immeuble. Après ton troisième passage, ils ont bien fini par comprendre que tu ne lâcherais rien et tu as assuré à tous que non vraiment, tu n'avais pas besoin de sécurité. Ce n'est pas comme si tu avais passé beaucoup de temps chez toi, non l'appartement est trop vide sans Evie, voilà ce que tu te dis, alors que tu l'attends aujourd'hui, assise en tailleurs sur ton lit, dans un pyjama en flanelle rose qui est là pour te rassurer plus qu'autre chose, et tu serres ton coussin contre toi, les yeux rivés sur ton téléphone portable. C'est bien pour ça que tu as été contente que Diana t'accueille sur son canapé plus d'une fois, ou encore ton métier qui justifie que tu te tiennes le plus loin possible de cet appartement vide. Sans savoir si Evelyn allait véritablement bien.
Tu bondis, vraiment, quand tu entends la porte d'entrée s'ouvrir et bientôt, ton regard se pose sur la silhouette familière d'Evie. C'est presque comme si les semaines sans elle n'avaient pas existé, elle est là, ses lunettes sur les yeux et tu lui adresses un sourire, déjà prête à l'enlacer. "Evelyn !" Tu t'arrêtes bien avant, te trouvant idiote, parce qu'elle ne doit pas avoir envie qu'on l'approche de trop près, dans l'immédiat. "... J'ai bien envie de te faire un câlin, je veux dire tu en mérites bien un après tout ce qui s'est passé, mais je ne sais pas si... bref. Bienvenue à la maison !" Tu te contentes de lui serrer la main droite pendant quelques secondes et de l'accueillir avec un sourire et un ton enjoué, comme tu le fais toujours. C'est difficile, ce n'est pas juste une autre journée, et pourtant, tu t'es déjà jurée de ne pas l'accabler, de ne pas l'interroger comme beaucoup le feront mais juste de lui offrir de la paix. C'est bien pour cela que tu trouves de quoi sourire et tu as un mouvement vers la cuisine, vers laquelle tu commences déjà à te diriger. "Je n'y croyais presque pas quand on m'a dit que tu rentrais, mais j'ai fait en sorte de garder l'appartement absolument immaculé, et il y a même ton gâteau préféré dans le frigo, je sais que tu préfères commencer par le dessert après tout." Parce que si tu as bien appris quelque chose de tout ça, c'est que tu ne faisais pas confiance à beaucoup dans l'entourage de votre famille. Même au sein des Pearson, la façon dont la propre mère d'Evelyn a tenté d'éponger ses propres fautes, ça ne t'a pas échappé, et où était donc le grand prince charmant, Rhett ? Pourquoi est-ce qu'il n'est pas là s'il savait qu'Evie sortirait de l'hôpital ce soir ?
Tu te dis surtout qu’aucun de ces deux-là ne méritent véritablement Evelyn ou même la place spéciale qu'ils ont dans le cœur de cette dernière... mais ça, tu comptes bien le garder pour toi, hors de question de ruiner sa première soirée à la maison, chez-vous. "J'ai aussi pris du vin que tu aimes et j'ai la soirée de libre aussi, mon téléphone sur silencieux et..." Et tu devrais sans doute respirer entre deux de tes phrases, oui, sûrement, mais si tu t'arrêtes, Evelyn réalisera très certainement que tu ne tiens que grâce à un très léger fil et qu'il risque lui aussi de se briser. Et tu veux être forte, pour elle, véritablement, après toutes les vagues qu'elle a subies, elle le mérite.
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Alma Barton
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MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
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Message(#)(pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war EmptyMar 27 Déc 2022 - 19:23


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crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Lara Pearson  (pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war 873483867  
Elle ne réussit qu’à quitter ses lunettes de vue des yeux et à les fourrer de nouveau dans la poche de son manteau, comme le preuve d'un crime atroce, qu’à l’irruption de Lara dans la pièce. Des verres de contact, elle se ferait prescrire des verres de contact, voilà ce qu’elle se dit en laissant échapper un sourire de convenance en direction de sa cousine dont la nervosité était déjà palpable alors qu’elles ne s’étaient même pas encore approchées l’une de l’autre. Ça serait toujours comme ça désormais, alors ? Elle représenterait le genre de cas face à qui on perd ses moyens parce que les choses ont mal tournées pour elle, parce qu’elle faisait assez pitié à autrui pour qu’on redoute de s’adresser à elle ? Elle n’était pas en mesure d’anticiper les réactions des autres à son égard, Evie, pour autant elle savait que ça avait tendance à la gêner qu’on puisse la voir autrement que comme celle qu’elle était au plus profond d’elle-même ; elle devrait apprendre à faire de toute cette histoire quelque chose à traiter comme une anecdote, et rien d’autre, tout en sachant dans le fond que ça induirait des changements et des mesures dans la poursuite de cette vie qu’elle vivait depuis des années maintenant.
Et ce ne serait pas facile, elle pouvait sentir chacun de ses muscles se contracter face à l’éventualité d’être traitée différemment à cause de tout ça, mais sa force, c’était de pouvoir garder la tête haute et de gérer ses émotions et celles des autres sans démontrer plus de difficultés que ça. En d’autres termes, on comptait sur elle pour que les choses ne deviennent pas étranges, elle le sentait aussi fort qu’effectivement, c’était sa responsabilité. Mais tout ça ça l’était, étrange, l’illustra la manière dont elle abattit sa main devant elle pour arrêter Lara quand elle comprit qu’elle s’apprêtait à la prendre dans ses bras.

Et les contacts physiques, ce n’était déjà pas ce qu’elle préférait habituellement, ne pouvant compter que sur les doigts d’une seule main ceux à qui elle laissait le privilège de l’étreinte et de la caresse, mais les choses deviendraient probablement plus compliquées encore. Un regard d’excuse se perdit dans celui de la jeune femme quand cette dernière lui serra finalement la main, et le transfert d’énergie entre elles, il était assez électrique pour que oui, elle se sente mal à l’aise, Evelyn "Merci, je suis contente d’être rentrée. Rien n’a changé ici." fit-elle pour la farce, accordant un regard circulaire à la pièce sans véritablement la voir, se sentant assez idiote pour ne pas bouger de là où elle était et glissant de nouveau une main dans la poche de son manteau comme si ce n’était pas chez elle, comme si elle n’avait pas le droit de se mettre à l’aise. Un instant de latence, et elle s’efforça à se déshabiller, tirant doucement sur les côtés de son manteau qu’elle fit glisser pour le poser sur le canapé tandis que Lara pépiait assez vite et assez fort pour que ça ne tambourine dans sa tête. Respire, Evie s’entendit-elle penser avant de reposer son regard sur Lara à qui elle dit en parfaite synchronie avec son esprit "Respire, Lara. Tout va bien." Enfin, tout était relatif à dire vrai, et ce qu’elle ajouta après, ça prouvait au moins de moitié que tout n’allait pas aussi bien que ça — et enfin, elle osa faire un vrai pas dans la pièce pour rejoindre l’autre extrémité de la pièce à vivre, là où de hautes baies vitrées étaient installées "Je suis sous traitement, j’ai pas le droit de boire autre chose que de l’eau pour l’instant." À son grand désarroi à dire vrai, autant pour le fait qu’elle ne pouvait boire qu’elle devait prendre des médicaments — pour calmer son anxiété, pour gérer son sommeil, pour éteindre les sifflements qu’elle avait dans les oreilles en continu depuis son agression.
Croisant les bras sur sa poitrine, elle se tut et regarda au travers des rideaux ce qui se passait au dehors sur le trottoir en face de leur immeuble. Photographes et journalistes étaient là, elle le savait sans avoir besoin de faire la focale trop longtemps sur la scène qui se déroulait sous ses yeux, et ça lui fit ajouter après un soupir "Je suis désolée pour ça. Ils ont dû vouloir t’interroger à chaque fois, c’est n’importe quoi." murmura—telle, finissant par se tourner vers Lara pour poser ses yeux sur elle. Et c’était à cause de ça précisément qu’elle savait qu’elle n’était pas maîtresse de ses réactions, régentées par sa prise de médicaments et par les reliefs du traumatisme qui sévissait dans chaque parcelle de son corps tendu si fort que c’était douloureux : elle ne savait pas quoi dire, elle ne savait pas quoi faire. Elle qui avait une capacité d’action assez admirable d’ordinaire, petite souris qui oeuvre pour que le temps soit respecté, pour que tout entre dans le cadre imposé par ce qu’elle croyait être bien, elle se retrouvait là, les bras croisés, à chercher quoi dire à l’une des personnes les plus importantes de sa vie.


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Message(#)(pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war EmptyVen 6 Jan 2023 - 7:06


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crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Evelyn Pearson  (pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war 873483867  
Quand il s’agit de faire des confessions ou même de se perdre dans des grandes démonstrations d’affection, tu l’as toujours su, Evelyn est toi : vous êtes un peu similaires. Si ta cousine préfère les sourires polis et sait changer de sujet mieux que personne pour éviter de répondre aux questions qui fâchent, toi, tu te contentes juste de hausser les sourcils, et de tourner les talons, littéralement. Et les étreintes, en tout genre, ne font pas partie de ta liste de priorités, vraiment pas, pourtant, aujourd’hui, il s’agit de quelque chose de totalement différent. Vous ne vous êtes pas vues depuis des semaines, et même si tu sens quelque chose en toi légèrement se serrer en voyant la main de l’autre brune se dresser, tu n’insistes pas. Tu sais que cela n’a rien de personnel et franchement, tu as envie de dire à Evie de prendre tout le temps qu’il lui faut. Cependant, tu sais que cela rendrait les choses encore plus étranges, plus qu’elles ne le sont déjà, et naïvement, tu voudrais retrouver un semblant de normalité. Un semblant d’équilibre, pour elle, pour toi, pour tout le clan Pearson et ce même si cela veut dire s’ignorer avec des jolis sourires sur le visage.
Cela, tu sais gérer, la situation qui est en train de prendre forme dans votre pièce à vivre ? Pas tellement. C’est bien pour cela que tu compenses et tu respires au moment où Evelyn te dit de le faire, encore une fois trop protectrice, trop enjouée, juste trop. Est-ce que tout va vraiment bien ? Là encore, une autre interrogation qui restera silencieuse. Elle te dit être sous traitement, est-ce quelque chose qu’elle a voulu, ou l’effet de l’autorité de sa mère à elle et de ta tante à toi ? "Okay, c’est noté, ce n’est pas avec moi que ça va faire une grande différence, tu le sais que je n’ai jamais été friande d’alcool alors..." Alors aucun souci à se faire à ce sujet, tu en prends note et tu videras la bouteille de vin dans l’évier toi-même s’il le faut, où alors ce sera pour le club, quoi que, l’ambiance électrique de Paradise City n’encourage pas beaucoup à boire du vin, les gens viennent chercher quelque chose de beaucoup plus rapide et moins compliqué en passant les portes du club, c’est certain. Ce sera très certainement l’évier.
Tu sors de tes pensées quand Evelyn s’excuse, pour quelque chose qu’elle ne peut vraiment pas contrôler et quelque chose qui ne risque pas de changer d’un claquement de doigts. "On est d’accord sur un point, c’est n’importe quoi." Tu appuies bien sur le dernier mot, croisant toi aussi les bras sur ta poitrine, ton regard dans celui d’Evelyn. Tu t’es toujours tenue le plus loin possible de tout cela, encore plus quand tu étais seule et encore plus maintenant, tu ne peux même pas lui faire un résumé des ragots et des on-dit, tu es restée dans ta bulle, en essayant de ne pas imploser. Tu aurais en réalité voulu retrouver Evie pour la rassurer toi-même et peut-être avoir quelques mots avec l’homme qui s’en est pris à elle, mais ça, c’est le genre de pensées que tu vas garder pour toi... Le silence persiste entre vous deux, c’est tellement bizarre, il est facile de parler de tout et de rien avec Evelyn en temps normal, sans y penser, surtout entre ces quatre murs. Quand elle arrive et que toi, tu repars, quand elle est obligée d’éteindre la télévision parce que tu t'es encore endormie devant au lieu d’aller dans ta chambre, quand tu sors de ta chambre pour lui demander ce qu’elle penserait de telle ou telle tenue si elle avait quelques années de plus et qu’elle était un homme marié avec trois enfants... Oui, d’habitude, c’est facile, définitivement pas maintenant. "Mais je les ai ignorés, tante Celie a conseillé... Enfin ordonné pour le coup, le silence et je ne comptais pas leur donner quoi que ce soit dans tous les cas, donc bon..." Donc elle n’a pas d’inquiétudes à avoir, tu as toujours été de ceux qui considèrent que leur vie privée doit le rester avant tout. Privée, tout n’a pas besoin d’être un spectacle, tout ne mérite pas d’être vu ou même entendu, et oui, c’est ironique de se dire que c’est la strip-teaseuse que tu es, qui est mieux capable de faire la part des choses qu’une personne qui est censée être mature et plus équilibrée que toi.
Tu gardes les maux et les secrets des autres mieux que les tiens, tu pourrais causer des ennuis à tous tes clients, mais ça n’a jamais été à propos de cela dans le fond. "Le plus important c’est que tu sois là. Ici." Chez nous, à la maison, pour de bon. Tu te dis qu’elle doit être contente d’avoir quitté l’hôpital, et même là, tu n’en sais rien. C’est triste à dire, mais Evelyn est la personne qui compte le plus à tes yeux, vraiment, tu pourrais soulever des montagnes si ta cousine te demandait de le faire, et tu ne sais même plus comment lui parler. "L’appartement était beaucoup trop vide sans toi." Tu marmonnes les mots rapidement, l’émotion étant de trop, beaucoup trop que tu décides et tu te diriges vers la cuisine pour te donner contenance. Vers le frigo en particulier, parce que non, ce gâteau ne va pas se manger tout seul, et tu diras moins de bêtise la bouche pleine.
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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
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(pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

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RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 13/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
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Message(#)(pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war EmptyMer 11 Jan 2023 - 19:42


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Presque prudemment, sûrement parce que la pansement qu’elle avait au mollet était beaucoup trop serré, et parce que la blessure qu’elle avait en-dessous était toujours abominablement douloureuse, Evie s’installa au bord du canapé en prenant en compte les paroles de Lara qu’elle regardait avec attention sous une rangée de cils dépourvus de tout artifice. Bien sûr que Celie gérait tout ça d’une main ferme, il n’y avait qu’à voir la manière dont elle avait régenté l’aile psychiatrique du St-Vincent — comme si elle était la directrice de l’hôpital, ce qui, en y réfléchissant bien, était un privilège auquel elle aurait pu accéder sans aucun mal compte tenu des donations qu’elle lui faisait sur une base plus que régulière, mais là n’était pas le sujet. Elle ne pouvait pas lui reprocher autre chose que l’espèce d’internement forcé qu’elle lui avait imposé, sa mère s’étant comportée comme telle durant tout le processus de guérison de sa fille. En se tenant droite face aux médecins, en lui tenant la main lorsqu’ils disparaissaient, lui chuchotant mots doux et encouragements lorsqu’elle partait, à croire qu’elle espérait que cette mésaventure les rapproche d’une quelconque façon.
Sauf que ce n’était pas dans les intentions d’Evie de sauter sur l’occasion pour lier de vrais rapports avec la tête pensante du clan. Elle lui en voulait encore plus qu’avant, de l’avoir forcée à considérer un discours comme une manoeuvre habile pour préserver sa vie privée dont elle voulait se servir pour faire prospérer ses affaires et son image ; désormais, la vie privée d’Evie était accessible à une presse avide de connaître les tenants et les aboutissants de tout ce qui avait mené jusqu’à cette soirée désastreuse. Si elle avait été la seule à en pâtir, sans doute qu’elle n’en aurait pas autant fait une affaire personnelle et que la décision de s’en aller lui serait venue comme la première fois, mais la vérité, c’était qu’elle n’était sûrement pas celle qui souffrait le plus de tout ce grabuge à l’extérieur.

Elle pensa à Rhett, Evie, comme beaucoup trop souvent depuis ce soir-là, elle pensa surtout à ce qu’Avery lui avait rapporté à propos de tout ce qui entourait ce qui pouvait maintenant être défini comme un scandale. Finalement, ce qui lui était arrivée était le cadet des soucis de ceux qui s’y intéressaient. Il y avait plus croustillant à se mettre sous la dent maintenant que Rhett avait été évincé de ses deux postes et que sa carrière et sa réputation étaient remises en cause. Elle prit une profonde inspiration, préférant mettre ça de côté un temps, et ce juste pour demander à Lara "Elle t’a parlé seule à seule ? Qu’est-ce qu’elle t’a dit ?" fit-elle à Lara en sachant que si elle le lui demandait maintenant, elles n’auraient plus à y revenir plus tard. Elle savait aussi que Lara était assez franche pour lui faire savoir si d’autres recommandations lui avaient été faite à son sujet.
À défaut d’être elle-même capable d’honnêteté, ayant caché sa première agression en se barricadant derrière des mensonges éhontés, Lara, elle, avait au moins le mérite de ne rien avoir à cacher et de le revendiquer plus souvent qu’à son tour. À cette pensée, Evelyn dit à sa cousine "Je suis désolée tu sais, je savais juste pas comment en parler. Je ne voulais inquiéter personne." Comprendrait ce qu’elle pourrait. Elle ne comptait pas s’appesantir dans l’immédiat, simplement lui faire savoir qu’elle était désolée d’avoir menti durant un temps donné — ce que finalement, personne ne lui avait vraiment reproché, seulement la culpabilité s’accumulant au plus elle avait du temps en solitaire dans cette chambre d’hôpital impersonnelle, au plus elle s’était dit que ce serait une bonne chose de s’excuser pour ça une fois qu’elle serait sortie.
De nouveau, elle soupira, et puis dans un léger sourire qui n’en était pas vraiment un, opinant du chef lorsque Lara lui dit que le plus important était qu’elle soit de retour à la maison, elle avoua de nouveau "Je sais pas quoi dire. J’ai l’impression d’être spectatrice de ce qui m’arrive, ça me paraît complètement surréaliste." Et là, elle ne pouvait pas être plus sincère. Encore qu’elle le fut également lorsqu’à la suite des mots de la jeune femme à propos du vide qu’avait laissé son absence dans l’appartement, elle lui dit "Je vais pas rester." Elle y avait songé assez rapidement, à s’éclipser le temps de reprendre ses marques et de laisser les choses se tasser. Elle en avait parlé à Avery tout aussi rapidement, passant outre son froncement de sourcils lorsqu’elle avait mentionné Rhett et son envie de le voir ; ce qu’elle fit savoir à sa cousine aussi dans la foulée, attendant qu’elle revienne dans la pièce pour lui expliquer, calmement "Il faut que je vois Rhett." Ça ne pouvait pas être considéré comme une idée stupide, elle ne laisserait personne lui dire le contraire ; il lui manquait, à un point qu’elle ne saurait expliqué tant elle n’était pas du genre sentimentale et que son indépendance l’avait toujours prémunie contre l’action même de se languir de la présence d’autrui. C’était différent avec lui.
Passant ses deux mains sur le tissu fin de son pantalon, ses paumes devenues moites, elle ajouta en levant les yeux vers Lara dont elle n’attendait pas l’approbation, mais qu’elle tenait à rassurer parce qu’elle le sentait, qu’elle s’était inquiétée pour elle, qu’elle s’inquiétait toujours "Je sais pas encore exactement où je vais aller, mais j’ai besoin de temps pour digérer tout ça et pour supporter ce qui va se passer par la suite." Une pause, du genre lourde et douloureuse, qui pesait sur son ventre et sur sa conscience, et elle dit dans un souffle "J’ai entendu parler d’un procès." Celui de son agresseur, ça allait sans dire.


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Message(#)(pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war EmptyVen 20 Jan 2023 - 22:06


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crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Evelyn Pearson  (pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war 873483867  
Dans un sens, tu ne comprends pas pourquoi Evelyn s’excuse. Elle n’est que la victime dans toute cette affaire, et ce, même si ce n’est jamais facile de se placer dans ce rôle si particulier. Tu le sais, et si tu as échappé de justesse à quelque chose de bien pire il y a des mois de cela, et qu’il t’a fallu tout autant de patience et de délicatesse pour passer à autre chose, ta cousine n’a pas eu autant de chance. Franchement, tu te demandes quand est-ce que le karma décidera qu’Evelyn Pearson a assez payé, parce qu’elle semble passer d’un scandale à une autre depuis que vous habitez ensemble. Tu ne regrettes pas ta décision, loin de là, cependant, le quotidien de ton aînée n’est pas de tout repos, et dans un sens, oui, Evie t’avait prévenue, elle a été assez avenante et prévoyante pour le faire, tu n’avais tout simplement pas réalisé que cela impliquait. Ou même ce qu’elle sacrifiait pour tout le monde, tout le temps. Rien que d’y penser, cela t’épuise, alors tu ne peux même pas imaginer être à sa place. Tu ne peux pas, tu t’efforces de garder le ton neutre, et de ne pas trop froncer les sourcils alors qu’elle te demande de partager les mots de sa propre mère. Tu n’as pas forcément envie de jouer les messagers, cependant, tu réalises qu’Evelyn mérite de tout savoir. Tu n’as absolument rien à cacher en fait et elle est concernée.
“Je n’ai eu le droit qu’à deux minutes avec Tante Celie après la réunion d’urgence auxquels on a tous été conviés. Elle nous a dit de ne rien laisser filtrer à la presse et de garder la tête haute...” Tu fais un résumé concis et rapide à l’autre brune, parce que toi, tu n’as jamais été douée pour faire des grands discours et que tu serais bien incapable de paraphraser le ton ou même la stature de ta tante ce jour-là. Ironiquement, tu as trouvé qu’elle ressemblait beaucoup plus à Evelyn que jamais en s’exprimant avec autant de délicatesse mêlée à un sérieux certain. Tant pis si elle était en train de parler d’honneur et de préserver un nom de famille que vous partagez tous. “Et rien de particulier quand on était toutes les deux, elle avait déjà anticipé tout ce petit cirque, avec les journalistes devant notre immeuble, elle m’a conseillée de me faire discrète les prochaines semaines et c’est tout.” Tu peux encore te souvenir de son oh Lara, un moment s’il te plaît, qui t’a forcée à faire demi-tour. Cela a été une conversation à sens unique, tu as forcé un sourire et tu l'as même remerciée. Plutôt que de lui demander si c’était tout ce qu’elle avait à te dire, pourquoi elle t’avait barrée le contact à Evelyn et pourquoi elle ne faisait pas plus. Evelyn est sa fille, où est donc cet élan maternel dont tout le monde te parle ?
Des foutaises, voilà ce que tu t’es dit en tournant sur ta paire de talons ce jour-là. Tu secoues la tête maintenant, sortant de tes souvenir et tu laisses échapper un petit soupir. “Rien de transcendant en somme, je crois qu’elle ne savait pas comment me parler et le sentiment était réciproque, je peux te l’assurer.” Oui, vous partagez un nom de famille et ? C’est tout ce que vous avez en commun, en plus d’attributs physiques similaires, il y en a de la distance, entre vous tous et pour le coup, tu ne blâmes même pas ta tante, vous êtes tous responsable de cela, et tu n’as vraiment plus envie de faire semblant. Ou de recoller les morceaux. La famille, c’est théorique et c’est tout. La seule personne dont tu soucie vraiment est en face de toi et tu as un maigre sourire aux lèvres quand Evie dit vouloir voir Rhett. “Normal, c’est ton partenaire...” Et c’est une histoire solide. Et tu as un peu compris qu’il était considéré comme une persona non grata par beaucoup maintenant, parce qu’il a osé avoir une réaction, pour tenter de défendre Evelyn, et franchement ? Tu ne vois pas où est le mal, dans tout cela, alors oui, tu t’y attendais un peu, être de nouveau seule dans l’appartement. Pas un problème, que tu te dis en faisant quelques pas de plus dans la cuisine, du moment qu’Evelyn va bien.
Et elle aura beaucoup plus de libertés loin de Brisbane. Tu sors le gâteau du frigo et le déposes sur le plan de travail, sans trop savoir quoi faire pendant une seconde ou deux, mais tu trouves deux assiettes, répondant à Evelyn dans le même temps. “Franchement vu la charmante ambiance de ton retour, je comprends, n’importe qui deviendrait fou avec ce genre d’attention. C’est à croire que tu es juste partie en vacances d’après certains.” Tu roules ouvertement des yeux en avouant cela, cependant, tu n’as pas d’autres mots pour le décrire. Et tu te rapproches d’Evelyn pour croiser son regard à sa dernière remarque. “Tu vas y aller ?” Au procès. Tout ce qui est juridique t’échappe, tu ne sais pas ce qui va se passer après, et si on te l’a dit, tu n’écoutais clairement pas, trop préoccupée par l’absence d’Evelyn pour voir un après tout ça en réalité. “Je sais qu’on va te conseiller de rester éloignée de tout ça, de te distancer de l’incident, mais ... est-ce que tu veux y aller et le revoir ?” Peu importe les conseils et vraiment, au diable les apparences et le fait d’être raisonnable, Evie le fait tout le temps, tu serais curieuse de savoir comment elle veut procéder à l’avenir.
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Alma Barton
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Message(#)(pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war EmptyMar 31 Jan 2023 - 1:49


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crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Lara Pearson  (pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war 873483867  
On ne pouvait pas enlever son pragmatisme à Celie Pearson. Après tout, c’était bien ça qui faisait d’elle une grande dame, activiste de renom et philanthrope émérite qui avait fait du nom de son défunt époux un gage de progrès dans la recherche médicale, l’empire qu’elle avait fondé la plaçant en tête des listes les plus prestigieuses du pays. Sans même à avoir beaucoup à y songer, Evie la voyait d’ici : à prendre les commandes d’une réunion de crise se tenant juste après le gala, et à rassurer sans en avoir l’air, élégamment percluse derrière une table interminable où chacun des membres de la famille avait dû se retrouver à attendre patiemment qu’elle daigne leur dérouler son plan d’action. C’était comique comme image, lui donnant l’impression d’une scène d’un film qui était sa vie. Finalement, ça n’avait rien de très drôle quand on prenait de la hauteur et qu’on contemplait les vestiges de cette soirée d’horreur.
Evelyn, elle n’était pas malheureuse de ne pas avoir été conviée à tout ça. Quand bien même elle aurait préféré ne pas être cloîtrée dans une chambre d’hôpital, devoir affronter le regard des autres membres de sa famille, ça aurait creusé un fossé encore plus grand entre elle et eux, elle le savait. Certainement pas entre Ethel et Enola, mais entre elle et Ester en revanche, tout espoir aurait été remisé au fond de la tranchée derrière laquelle elle se tenait chacune de leur côté, bien décidée à ne pas laisser l’autre gagner. Elle l’avait entendue émettre des commentaires désobligeants parce que dans tous les cas, elle n’était capable que de ça, Ester : de lancer des je vous l’avais bien dit et des je vous avez prévenu une fois que le malheur arrivait. Dans tout son égocentrisme et sa fierté mal placée, elle se positionnait en tant que figure divinatoire quand elle n’avait en réalité aucune idée de ce qui avait pu se passer, de ce qui se passerait dans un futur proche. Dans ces moments-là, Evelyn se rendait compte à quel point sa soeur aînée avait besoin d’être aimée. Et ce n’était pas adorable, c’était pathétique.

Opinant du chef aux paroles de Lara, elle essaya d’échapper un instant aux images qui se profilait au fond de son esprit pour mieux lui dire doucement "Je crois qu’elle a fait ce qu’il fallait. Elle est douée pour régler ce genre de situations." Il fallait l'admettre ça aussi "Je sais qu’elle ne s’est pas encore exprimée publiquement, elle attendait que je sois sortie de l’hôpital avant de le faire." Pour monnayer l’intervention de sa fille ? C’était une possibilité. Evelyn avait eu vent des propositions faites à ce sujet, elles lui étaient passées au-dessus pendant qu’elle se remettait petit à petit de son agression.
Un profond soupir lui échappa, un si puissant qu’il la fit s’incliner en arrière pour s’enfoncer dans le canapé lorsqu’elle ajouta sans vraiment y penser "Je suis fatiguée." Mais est-ce que ça importait vraiment ? Le plus dur de ce qui l’attendait n’était même pas encore arrivé, elle n’en aurait pas fini de soupirer — elle le fit de nouveau, lasse "Je suis désolée. Je voulais mettre personne dans cette situation. Vous êtes des dommages collatéraux, je vais essayer d’arranger ça." Sans savoir comment au demeurant, sa seule idée dans l’instant étant de repartir d’ici pour aller ailleurs, elle ne savait trop où, et enjoindre Rhett à la rejoindre juste pour passer un peu de temps avec lui et se figurer par elle-même s’il allait bien. Elle en avait assez des bruits de couloirs.

Les deux mains posées sur ses genoux, Evie déglutit avant de rouvrir la bouche pour dire à Lara, balayant un instant son propre cas comme elle savait si bien le faire, se sentant trop coupable pour continuer à pointer le curseur dans sa direction quand, elle l’avait bien dit, à peu près tout son entourage était touché par ce qu’il se passait actuellement "Est-ce que tu vas bien ? Je veux la vérité, pas celle où tu me dis que c’est à moi qu'on devrait poser la question." Elle la regarda longtemps. Probablement que c’était plus simple de s’en remettre à cette vision qu’à celle qui lui trotta dans la tête à l’instant où Lara rebondit sur l’annonce qu’elle lui fit à propos du procès imminent de son agresseur.
Elle ne se projetait pas aussi loin, elle devait l’admettre. Tandis qu’elle détournait le regard pour le poser sur la baie vitrée qui permettait à la pièce à vivre d’être baignée d’une lumière naturelle, Evelyn lui dit avec une certaine nervosité dans le ton "Je me suis pas encore posée la question. C’est un long processus, ça va prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois avant qu’ils ne l’expertise pour savoir si oui ou non il est était pleinement conscient de ses actes… j’ai pas envie d’y penser tout de suite." Elle pinça les lèvres, sachant pourtant qu’elle y serait bien obligée ; comme le souligna Lara avec la suite de ses paroles, celles qu’Evelyn écouta d’une oreille attentive tout en se laissant happer par le voile médicamenteux qu’on avait posé pour elle sur sa perception immédiate de la situation. Avec une certaine lucidité pourtant, elle ajouta "D’un côté, je veux comprendre son raisonnement. Je suis rationnelle, j’ai conscience que cet homme à un problème et que j’ai été le déclencheur de quelque chose qu’il mûrissait depuis longtemps. Mais de l’autre, je suis pas certaine de réussir à supporter qu’on me demande de pardonner ce qu’il nous a fait." Nous a fait, à elle et à ses proches. Elle n’était pas encore tout à fait capable de se voir comme la seule et unique victime de tout ça, Evelyn.


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Message(#)(pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war EmptyMar 7 Fév 2023 - 7:04


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crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Evelyn Pearson  (pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war 873483867  
Des dommages collatéraux, tu n’avais pas vu les choses sous cet angle-là en réalité. Tu sais qu’Evelyn parle de toi, mais pas que, Rhett aussi, les autres membres du clan Pearson et toute personne qui a été affectée ce soir-là. Ce qui paraît tellement minime comparé à ce qu’elle a pu vivre, pourquoi s’excuse-t-elle au juste ? Est-ce sa nature trop polie qui reprend le dessus ? Tu n’en es même pas certaine, mais il est clair que, même si tu ne le dis pas, tu n’acceptes pas les excuses de ta cousine. Car elle n’a même pas besoin d’en présenter, elle n’a absolument rien contrôlé ce soir-là ou même tous les soirs qui ont suivi. Evelyn n’est pas responsable du tourbillon de bêtises qui a suivi, elle n’est en rien responsable des gestes de Rhett, de tous ces journalistes qui ont décidé de venir camper ici pour avoir le scoop de l’année sur la famille Pearson... ce sont juste des vulgaires conséquences, si elle commence à se sentir coupable pour tout ça, il va être encore plus difficile pour elle de retrouver un semblant de normalité. Mais qu’est-ce que la normalité dans ce cas précis ? Même toi, tu ne le sais pas et vu l’efficacité de ta tante Celie pour réagir, tu as eu la sale impression que c’était une journée de plus pour elle par bien des aspects. Juste une autre crise à gérer, juste un incident de plus avant de nouveau promouvoir la fondation, son défunt mari et... Tu n’aimes vraiment pas penser de la sorte et encore moins condamner quelqu’un que tu ne connais pas vraiment dans le fond, même à tes yeux, cela ne semble pas juste.
Ce qui te parait encore plus irréel l’instant suivant, c’est la question d’Evelyn, tu manques de regarder par-dessus ton épaule, pour savoir si elle s’adresse bien à toi. Ce qui est un peu ridicule, car il n’y a que vous dans l’appartement, bien entendu qu’Evie te parle, à qui d’autre pourrait-elle s’adresser ? Tu pourrais lui répondre oui et laisser la conversation partir dans une autre direction, mais c’est Evie qui pose la question, elle a toujours le droit à une véritable réponse, toujours. “Honnêtement ? Je n’en sais rien, et je ne dis même pas cela pour être polie.” Tu dis cela sur un ton un peu trop dépité, tu le réalises avec une seconde de retard, tu ne blâmes personne en l'occurrence, les dernières semaines ont été plus longues que les autres. Tu as bien été contente de pouvoir sortir de l’appartement pour rejoindre Paradise City et son atmosphère plus qu’étouffante par bien des aspects. Cela a été suffisant pour contre-balancer le chaos de la vie de tous les jours, au club, tu peux tout gérer, tout contrôler dans les moindres détails et même si ça ne fait pas de sens pour beaucoup, toi, tu trouves cela rassurant et réconfortant. Le reste ? Tu as pris sur toi, véritablement, personne n’avait besoin que tu en rajoutes plus ou que tu joues la carte de la franchise, vraiment pas. “C’était bizarre de retrouver un appartement complètement silencieux et ne pas savoir si tu allais bien, si ton état s’améliorait ou s’il était en train d’empirer.” Tu marmonnes cela assez rapidement, tu te sens presque honteuse de l’admettre, car cela ne va en rien aider la situation, mais Evie t’a bien demandé une réponse honnête, non ?
Cet entre-deux était plus que déplaisant, mais tu peux sortir la tête de l’eau maintenant, Evie est là.  “Et puis, j’avais prévu de profiter du gala pour faire une petite mise au point avec mes parents, ce n’est que partie remise hein.” Tu hausses les épaules, là, tu ne veux vraiment pas en parler davantage, car oui, tu comptais bien parler de tout à Cassandra et Trevante, le club, ton métier et ton implication dans Paradise City, et leur expliquer que non, tu n’as pas besoin de leur aval et que tu ne te reposerais plus sur eux pour quoi que ce soit désormais. Tu trouveras un autre moment pour le faire, cela est descendu de ta liste de priorités quand Evelyn n’était pas dans les parages, tu n’as plus aucune excuse et rien pour te cacher désormais.
Tout comme la personne qui l’a agressée d'ailleurs, tu offres un léger sourire à Evie, face à ses mots plus que vrais. Elle y a clairement réfléchi, ça ne fait absolument aucun doute à tes yeux.  “C’est une réponse... très raisonnable, et qui te ressemble bien je trouve.” Et oui, c’est un compliment.  “Laisse-toi le temps dans tous les cas, plein de personnes vont essayer d’influencer ta décision j’en suis persuadée, je peux déjà le voir.” Sa mère, peut-être Avery ou encore Rhett, mais au final, c’est bien sa décision à elle. Toi, tu estimes que cela ne fait aucun doute que cet homme, à défaut d’avoir un meilleur terme ça restera son titre, a des problèmes et que ces derniers sont beaucoup plus compliqués que la vie d’Evelyn, vraiment. Mais, tu n’es pas une experte dans tous les cas. “Tu ne leur dois rien du tout, j’espère que tu le sais. Et quoi que tu décides, si tu as besoin d'aide, tu sais déjà où me trouver.” Tu ajoutes cela dans un hochement de tête, tes yeux posés sur ta cousine.
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Alma Barton
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le bonheur illusoire
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
(pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war C0debd23c7170bdcb67e7b7a37f145c127290602
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 13/02/2018
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Message(#)(pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war EmptyDim 12 Fév 2023 - 20:58


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crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Lara Pearson  (pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war 873483867  
Elle aurait probablement dû s’abstenir de chercher à savoir comment Lara allait dans le fond puisque sa réponse la fit camper sur le sentiment de culpabilité qu’elle ressentait à ce moment précis. Il l’enveloppait toute entière, elle le sentait s’insinuer dans chaque cellule de son être et s’installer assez durablement pour lui laisser l’impression qu’il ne partirait jamais. Si elle devait être honnête, et elle l’était souvent, même avec elle-même, elle s’en serait bien passée, de cet intrus dans son organisme, mais elle devrait faire avec et apprendre à avancer avec son poids sur la conscience. Ecoutant attentivement sa cousine, et ce malgré le sentiment qui la transissait, elle ne lui dit pas de nouveau qu’elle était désolée, elle la laissa plutôt poser sa voix à la bonne fréquence pour continuer à lui dérouler ses pensées auxquelles elle finit par réagir doucement, la voix assez basse pour que ça prenne des allures de secrets "J’avais pas le droit de téléphoner. J’ai eu Rhett une ou deux fois, mais ça a été tellement court, je suis pas sûre que ça ait fait du bien à qui que ce soit à ce moment-là. Je sais même pas exactement comment il vit tout ça." Elle n’aurait pas voulu que Lara se sente davantage démunie en l’ayant au téléphone pour une durée aussi limitée, mais elle se rendit compte que, tout comme Celie l’avait fait avec elle, elle lui avait imposé sa volonté sans chercher à vraiment se figurer ce qui lui aurait fait du bien ou pas. C’est là qu’elle s’excusa "Je suis désolée. J’aurais dû appeler." fit-elle finalement, et l’étreinte qu’elle avait refusé de lui faire tout à l’heure, elle l’amorça doucement en posant sa tête sur son épaule, toujours enfoncée dans le canapé dans lequel elles étaient assises côte à côte.

Elle resta comme ça tout du long, s’arrêtant sur un autre pan des paroles de Lara qui lui vinrent presque directement à l’oreille comme elle avait toujours la tête posée sur son épaule "Je peux être là si tu veux, quand tu te décideras à retenter le coup. C’est la moindre des choses que je puisse faire après tout ça, être à tes côtés pour leur parler." Elle n’était pas certaine que ça plaise vraiment à Trevante et Cassandra qu’elle soit présente, seulement elles n’avaient jamais tellement tenu compte de ce qui plaisait ou non à leurs parents respectifs, ce n’était sûrement pas maintenant que ça allait commencer.
Finissant par enrouler son bras autour du creux de celui de Lara, Evie resta encore comme ça après avoir donné son ressenti à propos du procès de son agresseur. Elle s’enfonça un instant dans sa réflexion en se demandant si, un jour où l’autre, on lui demanderait de le confronter. Est-ce qu’elle en aurait la force ? Elle ne le savait pas encore, mais à l’heure actuelle, la manière dont elle se sentit soudainement oppressée, ça la renseignait assez sur l’idée qu’elle n’était pas encore prête — comme elle le dit ouvertement à sa cousine qui jugea les réponses à ses questions comme étant dignes d’elle. Elle ne savait pas ce que ça voulait dire, mais elle décida que ce n’était pas quelque chose de péjoratif.
"Je sais pas si je vais avoir la force de m’opposer à ce qu’on attendra de moi tu sais. Je suis fatiguée." répéta-t-elle une nouvelle fois lorsque Lara argua qu’on allait essayer de contorsionner sa perception des choses pour la faire adhérer à autre chose. Elle avait raison, et parce qu’elles étaient toujours honnêtes l’une envers l’autre, elle décida de l’être là encore en avouant à demi-mot qu’elle n’était pas certaine de réussir à se battre cette fois. Elle le faisait depuis toujours, le poids du conflit commençait à peser de plus en plus sur ses épaules, et l’épuisement inhérent à tout ce qu’elle avait essayé ces derniers temps n’en finissait plus de la rendre tributaire de l’idée que ce n’était peut-être pas si mal finalement de se faire dicter la marche à suivre. Tenant toujours le bras de sa cousine, la tête jours posée sur son épaule, elle finit par se redresser pour la lâcher prudemment tout en laissant un soupir lui échapper lorsqu’elle affronta son regard un instant pour mieux lui dire, reconnaissante "Merci. Je sais que je suis le genre de problèmes dont on se passerait bien, alors c’est vraiment important pour moi que tu me laisses pas tomber." Egoïstement, elle aurait pu lui demander de lui promettre que ça serait toujours le cas, qu’elle resterait toujours à ses côtés, quoi qu’il arriverait ces prochains temps. Mais elle savait mieux que personne quels dégâts ça causait de faire peser ce genre d’attente sur les épaules d’autrui, alors elle ne lui dit rien, réussissant enfin à la prendre pour de bon dans ses bras après quelques minutes de plus à la regarder.


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Message(#)(pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war EmptyMer 15 Fév 2023 - 10:43


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crédit/(ssoveia) ✰ w/ @Evelyn Pearson  (pearsons #14) my hand was the one you reached for all throughout the great war 873483867  
"Ce n'est pas si grave, tu sais..." Tu tentes de relativiser au possible, surtout maintenant que tu as toutes les pièces du puzzle. Enfin, une partie des pièces, un semblant de réponses et Evelyn de nouveau présente dans votre appartement. Tu acceptes l'étreinte qu'elle te donne en prenant une profonde inspiration, parce que vous ne pouvez pas retourner en arrière et que ce n'est pas vraiment de sa faute si tu t'es autant inquiétée. Evelyn fait partie de ton quotidien, c'est une partie importante de ta journée et ce même si parfois vous ne faites que vous croisez quand elle rentre et que tu es sur le départ, elle te plaît beaucoup la petite vie que vous avez construit entre ces murs. Oui, c'est peut-être un peu simpliste en ces termes, ou alors Evelyn t'a vraiment manqué. Une de tes mains vient se poser sur celle d'Evie, maintenant qu'elle est proche et vous vous livrez à un moment qui est rare pour vous. Pas que tu ne l'apprécies pas, c'est tout le contraire, c'est juste les démonstrations physiques et toi, ça fait deux, il en va de même pour ta cousine. Le moment est plus qu'important, trop important même. Tu ne lui en veux pas du tout et les jours qui viennent de s'écouler vont s'effacer et vont être remplacés par une nouvelle routine et un retour à la normale certain. C'est tout ce que tu veux, tout ce que tu souhaites dans un sens, cela commence à vraiment te dérouter que la vie de tous les jours soit presque aussi chaotique que celle au club, c'est censé être l'inverse en fait. Complètement l'inverse, à croire que tous les dieux se sont concertés pour mener la vie dure à tous les Pearson, ça s'arrête maintenant.
Et bien entendu, Evie se propose de venir à ta rescousse et d'être là quand tu parleras enfin de tout ça à tes parents. Tu l'as considéré, véritablement, mais cela ne serait pas très juste pour Evie et tu crains que leur colère et l'incompréhension se retournent contre Evie. Qu'ils l'accusent d'être responsable de tes choix de vie et de carrière, tout simplement parce que vous vivez ensemble. Ce qui est totalement faux, Evelyn a toujours été celle qui t'écoute le plus, qui t'encourage le plus et celle qui croit le plus en toi, décidément pas quelqu'un qui mérite d'être accusée, pas à tes yeux. "Merci, tu n'es pas la première à me le proposer, mais c'est définitivement quelque chose que je dois faire toute seule et juste... Accuser le coup. Mais merci." La conversation ne sera guère facile et tu anticipes déjà les remarques et l'incompréhension de tes parents, mais tant pis, c'est un maigre prix à payer pour arrêter de mentir et de faire des cachotteries. Tu peux le faire, tu en es persuadée. Evie ne bouge pas, elle semble plus que concentrée et ce n'est pas comme si tu étais sur le point de la repousser, cela vous fera votre quota de câlins pour les six prochains mois à venir, et cette pensée est suffisante pour faire apparaître un sourire sur ton visage.

Evie se redresse et quand vos regards se croisent, ton sourire est toujours à sa place, remplacé la seconde suivante par un léger froncement de sourcils. Parce que tu n'aimes pas la façon dont l'autre brune est en train de se décrire, c'est sûrement compréhensible après tout ce qui s'est passé dernièrement, mais tu le refuses catégoriquement. "Evelyn, tu n'es pas un problème, et non, ce n'est pas ouvert à la discussion, j'ai raison, voilà." Tu ponctues ta phrase par un hochement de tête et une expression qui veut dire que tu ne veux pas qu'on te reprenne. "Et te laisser tomber ? Ah non, ça n'arrivera jamais, tu es coincée avec moi, je le dis au cas où tu n'aurais pas encore compris mes sous-entendus si subtils." Tu as peut-être beaucoup de défauts, cependant, tu as toujours été loyale, Evie pourrait de demander de l'aider plus que cela et d'ignorer certaines personnes, tu le ferais sans hésiter. Parce que c'est ta cousine qui l'a demandé et pas une autre personne, ce serait aussi simple que cela. "Même quand tu auras des cheveux blancs, une canne et un petit look de mamie, on partagera le même appartement et on répétera que les choses étaient plus faciles quand on était beaucoup plus jeunes." Le ton se veut léger et la blague est là pour rassurer Evelyn, tu es pourtant plus que sincère et si on te demande de penser à ton futur, tu parleras de ta cousine en premier. "Et tu n'es pas obligée d'avoir toutes les réponses maintenant, je suggère un film bien cliché pour le reste de la journée et beaucoup de gâteau, okay ? Okay !" Elle mérite bien une pause après tout et vous pouvez vous cacher du monde autant que vous le souhaitez ici, chez vous.
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