| (everhett #12) you never gave a warning sign |
| ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 17 Déc - 9:13 | |
| you never gave a warning sign @Rhett Hartfield (crédit gif/ssoveia)
Evie Tu te souviens de Coolangatta ? Je serai à l’adresse que tu connais jusqu’à la fin de la semaine.
Evie Il n’y a pas d’obligation. C’est juste pour que tu le saches. Evie avait prévenu Lara assez vite après sa sortie d’hôpital : elle avait besoin de prendre l’air. Avery était du voyage, jouant les chauffeurs sans même chercher à comprendre. Elle avait l’impression qu’il faisait de sa sécurité une affaire personnelle pour laquelle elle ne se battrait pas avec lui parce qu’elle n’en avait pas la force, et ce même si elle voulait se retrouver un peu seule — se retrouver un peu seule avec Rhett en vérité. C’était une alternative qui lui avait vite effleuré l’esprit, et l’organisation-express d’un exil lui avait fait réaliser qu’elle avait la capacité de penser à autre chose si elle le voulait vraiment. Il était près de 22 heures, et la route avait été paisible. Rhett, Evelyn ne l’avait pas prévenu tout de suite parce qu’elle voulait lui laisser le temps d’y réfléchir. Elle ne voulait pas qu’il prenne son envie de le voir comme une tentative malhonnête de le coincer pour enfin avoir une discussion digne de ce nom à propos de tout ce qu’il s’était passé ces derniers temps. Ils ne s’étaient pas revus depuis son agression, ils avaient à peine échangé simplement parce qu’on avait refusé à Evie l’accès à son téléphone personnel, filtrant les appels qu’elle recevait sur le téléphone de sa chambre d’hôpital pour la préserver de la tempête du dehors. Mais elle avait conscience de tout ce qui se passait pour Rhett, elle avait aussi conscience d’avoir une part de responsabilité dont elle s’était à de maintes fois excusée ; c’était lui qui avait raison, elle aurait dû faire quelque chose à l’époque, comme elle aurait dû savoir qu’il ne plaisantait pas quand il lui avait dit que ce serait la dernière fois qu’il laisserait passer quelque chose pareil. Elle ne l’avait jamais sous-estimé, et toute féministe qu’elle était, à fustiger les comportements de mâles alpha, elle n’avait pas été en mesure de réaliser le genre d’énergie qu’il était capable de déployer pour faire justice. Et des images lui tournaient dans la tête, toutes les plus perturbantes les unes que les autres. Elle avait besoin de le voir. Elle avait besoin de sentir sa présence à ses côtés. Elle avait besoin de savoir où ils en étaient aussi. De son côté, les images perturbantes mises à part, rien n’avait changé, et elle n’avait pensé qu’à lui. Si elle avait oeuvré pour tirer les vers du nez au frère du jeune homme, c’était parce qu’elle entendait bien rester celle qu’elle était devenue pour lui au cours des mois écoulés — une partenaire, une alliée dans le sens le plus intime du terme, qui avait ses intérêts à coeur autant que sa santé. Elle n’avait pas été maline, Evie. Elle n’avait pas su entendre que ça signifiait vraiment, les aveux qu’il lui avait fait à propos de sa consommation de médicaments et du caractère illégal de l’usage qu’il en faisait. Et elle s’en voulait de ça aussi, comme de tout le reste.
Elle avait laissé son téléphone de côté pour se prendre le visage dans les mains durant un temps infini, et puis elle avait prévenu Avery, retiré dans un coin du salon comme l’ombre rassurante qu’il était, qu’elle allait se coucher sans pour autant croire qu’elle réussirait à dormir. Elle n’évoluait que dans un demi-sommeil depuis un mois, les ombres sous ses yeux finissant de lui attribuer le statut d’insomniaque qui fut tirée de sa demi-conscience quand elle sentit une main se glisser sous les couvertures et se poser sur sa hanche, seulement quelques heures plus tard. Elle sursauta, comme elle le faisait trop souvent depuis quelques semaines déjà, et ce pour tout et n’importe, mais l’apaisement que lui procura le souffle de Rhett sur sa nuque, il la fit se détendre et murmurer, son corps se moulant près du sien en même temps qu’il la prenait dans ses bras "T’es venu." Elle ne dormit pas vraiment, elle profita juste d’une accalmie et de la certitude que ça lui faisait du bien de la sentir là sans pour autant chercher à échanger ne serait-ce qu’un mot avec lui. Ils avaient le temps pour ça. Et tandis que le soleil se levait à l’extérieur, elle se retourna doucement sous les couvertures pour lui faire face, et presser le bout de son nez au creux du sien en sentant une partie d’elle se détendre encore un peu sans pour autant être tout à fait apaisée. Elle ne retrouverait plus jamais la sensation de contrôle qu’elle avait tant cherché toute sa vie, devenue servile face à cette impression qu’elle avait de tout craindre, en sur-vigilance constante, ses oreilles n’ayant cessées de bourdonner depuis ce soir-là. Ce matin, c’était un peu moins fort, si bien qu’elle s’entendit dire au jeune homme dont elle sentait le souffle contre son visage — guérit de ses blessures, ses hématomes restant néanmoins visibles malgré l’estompage progressif de leur nuance d’origine — effleurant le sien "Salut." Elle laissa un très léger sourire poindre, ses yeux toujours fermés quand elle ajouta sur le même ton murmuré, ses mains trouvant son cou sur lequel elle en posa une "T’as envie d’un petit-déjeuner ?" L’idée n’était pas de faire comme si rien ne s’était passé, l’idée était de prendre le temps de se retrouver d’abord pour mieux évoquer le reste par la suite. Et doucement, elle ouvrit les yeux en espérant trouver les siens quand elle lui avoua plus bas encore "Tu m’as manqué."
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 19 Déc - 13:51 | |
| Il a vu ses messages. Il les a lus, aussi. Mais il n’a rien répondu, tout simplement parce qu’il n’avait aucune idée de quoi lui dire. Il ne savait pas encore s’il viendrait, et il n’avait pas envie de lui répondre par la négative parce qu’il sait bien que cela l’aurait blessée. Elle a beau lui avoir écrit pas d’obligation, Rhett se doute pourtant qu’elle attendait une réponse positive de sa part, parce qu’il n’y aurait eu rien de plus logique, tout comme il n’y aurait eu rien de plus logique que lui sautant dans le premier train ou taxi venu pour la rejoindre. Pourtant, il a attendu plusieurs heures avant ça et s’est passé autant de fois de l’eau sur le visage pour calmer ses nerfs, quand il n’était pas en quête du dernier c’est promis cachet, pour se calmer de façon plus radicale. Et une fois le dernier avalé, il appelle enfin un taxi pour Coolangatta, parce que la nuit est déjà avancée et qu’il ne se voit pas trouver le sommeil sans Evie à ses côtés, pas maintenant qu’il sait qu’elle est enfin sortie de l’hôpital et qu’il a le droit de lui parler, de la toucher, de la voir.
T’es avec Evie ? est le message qu’il a envoyé à Avery, pour s’assurer que quelqu’un pourrait lui offrir sans qu’il la réveille en pleine nuit, pour aussi le prévenir qu’il était en chemin et qu’il n’aurait donc pas à s’inquiéter de l’agitation soudaine autour de la maison au milieu de la nuit. Et quand bien même il ne l’a pas laissé rentrer avant de lui avoir fait sentir son haleine et longuement observer ses pupilles, Avery a fini par lui laisser place, sans doute un peu malgré lui. Rhett n’a rien commenté, bien conscient que n’importe lequel des mots auquel il pensait aurait été malvenu. Bien conscient, aussi, que son désir de retrouver Evie est bien plus fort que celui d’avoir le dernier mot, pour une fois, en prouve la délicatesse avec laquelle il se glisse à ses côtés dans le lit à la seconde où il a changé ses habits. “Hey, c’est moi.” Il souffle tout bas, pour qu’elle ne prenne pas peur et qu’elle associe rapidement à qui appartient la main qui se dépose contre sa hanche, et ce corps qui trouve naturellement place contre le sien. "T’es venu." Il est venu, et maintenant qu’elle est réveillée, il se tortille assez pour arriver à la prendre dans ses bras. “Je suis désolé, j’ai les mains froides.” Il ne veut pas commenter davantage les choses, sûrement qu’elle non plus, raison pour laquelle leur discussion ne va pas plus loin et qu’il trouve pour une fois rapidement le soleil, sans nul doute aidé par la présence nouvelle d’Evie à ses côtés. Elle lui manquait.
Le lendemain arrive bien trop rapidement à son sens, et il jure qu’il aurait aimé pouvoir passer le reste de sa vie à serrer Evie dans ses bras sans ne plus penser à rien, et se soucier encore moins des choses. Il était insouciant à nouveau, pendant un instant, et surtout il n’avait pas à penser au moindre dérangement de sa vie actuelle. Tout était artificiel, mais tout était simple. Pour autant, Rhett ne se plaint pas lorsqu’il entend Evelyn bouger à ses côtés et lorsqu’il sent son cou se réchauffer sous la paume de sa main. "Salut. T’as envie d’un petit-déjeuner ?" Une moitié du visage écrasé contre le coussin, il retrouve le regard de la jeune femme avec un certain pincement au coeur. Cela ne fait que lui rappeler en mémoire la dernière fois où il l’a observée d’aussi près, quand tout était bien moins calme. Dans un parfait silence, il joue avec ses cheveux et les repousse lentement en arrière. "Tu m’as manqué." Sa main quitte le contour de son visage pour se poser à l’arrière de sa tête et l’attirer doucement contre lui, assez près pour qu’il puisse embrasser son front et rester ainsi, les yeux déjà fermés à nouveau, son nez contre ses cheveux, ses doigts crispés par l’émotion. “Je suis désolé.” De tout ce qui lui est arrivé, de tous ces jours qu’elle a passé sans qu’il ne puisse être là pour elle, de la facilité et la rapidité avec laquelle leur petit monde s’est effondré. “Vraiment désolé.” De ne pas avoir su gérer en son absence, d’être tombé plus bas que terre, de ne pas s’être battu, de ne pas avoir tenté de rendre son retour plus facile. Il a une infinité de sujets à propos desquels s’excuser et pour une fois dans sa vie, il est effectivement prêt à le faire. “On peut demander à Avery de retourner à Brisbane ?” Il jure qu’il peut être une bonne présence pour Evie, tout comme il jure qu’il peut être suffisant. Plus que tout, il ne veut pas que leur discussion soit autre chose que privée, parce que bien qu’il ne le veuille pas réellement, il sait qu’ils n’auront d’autre choix que de passer par là. Ce n’est pas même une option, mais bien un passage obligatoire. “Tu m’as tellement manqué.” Il confesse à son tour, pose l’emphase, dégage doucement le visage d’Evie uniquement pour retrouver son regard et lui assurer la véracité de ses mots. Les mains de Rhett sont encore colorées pour un millier de raisons, des coupures sans conséquences les parsèment toujours, mais le visage de sa petite-amie a retrouvé la lisse perfection qu’il apprécie et, surtout, qui le rassure. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 23 Déc - 9:05 | |
| you never gave a warning sign @Rhett Hartfield (crédit gif/ssoveia)
"Non, on va pas faire ça." Ce n’était qu’un doux murmure, mais la résolution de son ton était manifeste lorsque Rhett lui présenta des excuses qu’elle n’avait pas envie d’entendre. Pas parce qu’il n’avait rien à se reprocher puisque, si elle devait rester honnête, et elle le resterait, il n’était pas sans avoir commis des erreurs au cours de tout ce cirque, néanmoins elle pensait tout aussi sincèrement que ce n’était pas utile de verser dans l’étalage d’excuses à tout va. Et elle en prendrait de la graine, elle essayerait en tout cas, de ménager cette envie qu’elle ressentait aussi d’éponger ses bêtises en lui demandant pardon chaque fois qu’elle ouvrirait la bouche. Mais ils restaient humains, et si la presse se faisait un plaisir de le rendre coupable des pires vices, Evie n’avait pas une vision différente de Rhett parce qu’il avait maintenant différentes étiquettes collées sur le front. La chute devait être terrible pour lui, et ça lui faisait tellement de peine de ne pas avoir été présente que, maintenant, près de lui, elle s’approcha encore un peu plus pour qu’il ne doute pas qu’elle serait là, qu’elle le resterait, quoi qu’il se passerait, tout en songeant au fait qu’elle n’avait pas besoin de ses excuses, non ; qu’elle avait juste besoin de lui, et c’était une certitude qu’elle pouvait partager avec lui sans craindre qu’il ne s’en offusque "Je t’en veux de rien, Rhett. Je veux pas de tes excuses." Dans d’autres circonstances, sans doute que ça aurait été l’entame d’une dispute fugace, mais ici, ça n’avait pas vocation à enclencher quoi que ce soit. Au contraire, ça désamorçait déjà beaucoup de choses, dont la gêne qu’il aurait été tenté de ressentir en la revoyant pour la première fois après avoir tâté le feu de l’enfer de trop près. Elle ne voulait pas qu’il se sente coupable de quoi que ce soit, elle préférait s’incomber cette satanée corvée.
"Je vais tenter de négocier quelque chose avec lui, mais il est coriace et payé par ma mère, alors je crains ne pas avoir beaucoup d’arguments à lui présenter en contrepartie." lui fit-elle à propos d’Avery qui devait déjà être debout, aux abois, à vérifier chaque recoin de la maison en passant devant la porte de leur chambre pour se figurer s’il entendait des voix ou pas. Elle regretta d’avoir laissé son portable dans le salon, ça lui aurait évité de devoir se lever pour lui faire sa requête ; qui pouvait attendre, mais elle ferait tout ce que Rhett voudrait sans se poser de questions, sans douter non plus que sa place n’était pas ici, surtout qu’il ne pouvait pas la protéger. Il le pouvait. Les images qui lui tournaient dans la tête lui prouvaient encore, et c’était effrayant dans un sens, mais rassurant dans l’autre — ça raffermissait quelque chose aussi, dans la masse de ses certitudes le concernant, et qu’elle rendit plus évidentes quand il lui dit, lui aussi, qu’elle lui avait manqué, et qu’elle inclina la tête très doucement en avant pour capturer ses lèvres avec les siennes dans un baiser furtif, mais tendre, ses mains remontant sur son visage pour le dégager des cheveux qu'il avait sur le front. Elle l’observa un moment sans rien dire, se demandant avec délicatesse quel genre d’approche elle devait envisager pour lui demander de ses nouvelles, pour savoir comment il se sentait quand elle était persuadée qu'il avait déjà entendu ces questions des dizaines et des dizaines de fois de la part de ses proches ; une main toujours posée sur son visage, elle suivit la ligne de ses cernes avec son pouce. Elle arrivait avec un temps de retard, et elle s’en voulait assez pour que ça lu serre la gorge tandis qu’elle faisait dériver ses yeux sur l’état de ses mains. Elle en prit une dans les siennes juste pour y déposer un baiser avant de reprendre la parole, et d’enfin lui dire avec une certaine hésitation d’abord, sa voix se faisant murmure "Je sais que j’arrive trop tard, que t’as pas envie d’en parler et que ça t’aidera pas de le faire, mais si tu veux me dire comment tu te sens, je peux tout entendre." La main qu’elle avait prise, elle la posa sur sa propre joue tandis qu’en même temps, son visage vint rogner sur l’espace libre qu’il avait laissé sur son oreiller, ses yeux rencontrant les siens quand elle se rendit compte qu’elle était tellement inquiète pour lui que ça amenuisait une bonne partie de ce qu’elle, elle ressentait de l’autre côté. Elle ajouta sur le même ton, ses yeux marquant plusieurs points d’ancrage sur son visage "Maintenant, ou plus tard. Je suis pas pressée, tu l’es pas non plus ; on a tout le temps, mais je veux pas que tu crois que j’ai pas pensé à toi pendant tout ce temps, et que je me fiche de ce qui se passe." C’était important qu’il le sache maintenant parce que si elle essaierait de tenir sa propre mise en garde à propos des excuses, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir coupable de ne pas avoir été présente. Pour de bonnes raisons par ailleurs, elle avait été retenue contre son gré, et il n’était pas sans l’ignorer, cependant elle lui dit tout de même "Ils ont pas voulu qu’on se parle trop longtemps, ou qu’on se voit." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Ven 23 Déc - 18:25 | |
| "Je t’en veux de rien, Rhett. Je veux pas de tes excuses." Il ne sait pas s’il est soulagé ou mal à l’aise de le savoir, parce que le seul discours qu’il avait pu préparer se résumait justement à ces maigres excuses. Il aurait beaucoup de choses à lui dire, il le sait bien, mais aucun qu’il n’arrive à formuler correctement, assez pour oser le faire franchir la barrière de ses lèvres. A défaut, il se contente pathétiquement d’hocher la tête, lui promettant par la même occasion qu’il ne s’excusera pas à nouveau. Elle sait ce qu’il en pense, mais ils doivent aussi aller de l’avant. “C’est tout ce que j’ai.” Il souffle et prévient, cette phrase étant plus vraie que jamais. Il n’a même plus de travail, aucune raison de sortir de chez lui, pas le moindre rêve à réaliser. Tout ce qu’il a fait durant les semaines écoulées, c’est attendre de pouvoir à nouveau parler à Evie, sans doute en faisant le plus de mauvais choix possibles entre temps. "Je vais tenter de négocier quelque chose avec lui, mais il est coriace et payé par ma mère, alors je crains ne pas avoir beaucoup d’arguments à lui présenter en contrepartie." Conciliant, il ne cherche pas non plus à se battre outre mesure, bien conscient qu’elle n’est pas celle qui impose la présence du garde du corps dans la pièce d’à côté. Cette situation, elle la subit tout autant, si ce n’est plus. L’annonce est d’autant plus simple à accepter parce qu’elle est suivie d’un baiser échanger avec la jeune femme, auquel il répond avec certainement moins d’entrain qu’à son habitude pour autant. Mais il y répond, et il jure que ce n’est pas par politesse ou parce qu’il s’y sent obligé. Il y répond parce qu’il le désire, il y répond parce qu’il retrouve enfin Evelyn et qu’il se rend d’autant plus compte à quel point elle lui a manqué.
Dans les yeux d’Evelyn, il observe à son tour la tristesse et le regret, raison pour laquelle il n’arrive à les soutenir que pendant un instant, finissant ultimement par reposer l’arrière de son crâne contre le coussin et ses yeux en direction du plafond. "Je sais que j’arrive trop tard, que t’as pas envie d’en parler et que ça t’aidera pas de le faire, mais si tu veux me dire comment tu te sens, je peux tout entendre." Rhett sent son torse ses soulever au gré de ses respirations et, déjà, il laisse rouler son visage contre le coussin, en direction d’Evelyn. Son bras passe au-dessus de sa tête, qu’il la laisse relever pour ne pas risquer de lui coincer les cheveux, et il finit par reposer sa main près de son épaule, pour la garder près de lui. Elle a raison, il n’a pas envie d’en parler, mais elle a aussi raison sur le fait qu’il le devrait ; elle ne le dit pas clairement, mais il n’a plus aucun mal à comprendre ce genre de demande lorsqu’elle reste sous-entendue, maintenant. "Maintenant, ou plus tard. Je suis pas pressée, tu l’es pas non plus ; on a tout le temps, mais je veux pas que tu crois que j’ai pas pensé à toi pendant tout ce temps, et que je me fiche de ce qui se passe." - “Je sais que c’est pas le cas, Evie.” Ca au moins, il peut le lui dire clairement et simplement: il sait qu’elle n’est pas égoïste, il sait qu’elle n’a pas passé les meilleures semaines de son existence non plus mais il sait qu’elle a pu penser à lui autant que le contraire a été vrai, et il ne la laissera pas croire le contraire. Il la laissera encore moins seule avec ses doutes et ses craintes, du moins pas celles qu’il a la capacité de faire disparaître rapidement. Il ne peut pas lui dire ce qu’il ressent, mais il peut au moins lui dire qu’il a pleinement confiance en elle. "Ils ont pas voulu qu’on se parle trop longtemps, ou qu’on se voit." A nouveau, il hoche la tête, et c’est un je sais plus difficile qu’il tente de lui faire comprendre. “J’ai essayé de t’appeler, et de te voir.” Il avoue à son tour, pour lui faire comprendre que les efforts n’allaient pas que dans un sens, mais que pour lui comme pour elle ils se sont heurtés à la famille Pearson et à tout son pouvoir. Et sans doute qu’une part de lui a fini par l’accepter en se disant que c’était peut-être mieux ainsi, si elle ne le voyait pas au plus bas: elle avait besoin de reprendre des forces, Evie, et il n’aurait pas pu l’aider dans son état.
Et déjà, ses yeux retrouvent le plafond, comme si cela allait lui donner le moindre courage. “Le patron d’ABC m’a demandé de démissionner. Celui de l’UQ aussi.” Elle vivait dans une bulle et bien qu’elle en soit sortie depuis plusieurs heures maintenant, il ne sait pas si on l’a tenu informée, ou si elle a même voulu le faire par elle-même. Il ne sait pas grand chose, en réalité, et il se dit que si elle ignore encore la façon dont il a vécu les dernières semaines, il lui incombe d’en faire le résumé. De son côté, il sait qu’Evelyn n’a pas aimé son expérience non plus, mais il sait aussi qu’elle a été placée dans une cage dorée. Qui n’en reste pas moins une cage, il en convient. Si on en avait fait de même avec lui, peut-être que ça l’aurait au moins empêché de creuser sa propre tombe. “Je savais pas quoi faire. J’ai repoussé tout le monde, j’ai été horrible avec mon frère, j’ai rien trouvé de mieux que de me battre dans des bars à la con.” Il a fait ce qu’il faisait de mieux avant qu’on ne lui mette un ballon entre les jambes et des piliers entre lesquels tirer. L’âge n’a rien changé, il ne l’a certainement pas fait mûrir ou assagi. Il lève sa main libre, en observe une fois de plus ses phalanges abîmées, comme pour s’assurer qu’il n’a pas rêvé de ses combats. “J’étais certain que tu voudrais plus jamais me revoir, après tout ça.” Avant tout ça, en réalité: il avait ce sentiment dès l’instant où ils se sont séparés, à l’hôpital, chacun pour avoir un suivi différent. Il avait ce sentiment dès qu’il a observé la lueur dans ses yeux après avoir essayé de tuer l’homme en question, pour la seconde fois déjà. “Et honnêtement, je mettrais pas ma main à couper du contraire. Même maintenant.” Même en la tenant contre lui, il lui dédie un regard soucieux, dans l’attente de sa réponse. Elle sera franche, comme toujours. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mar 27 Déc - 4:24 | |
| you never gave a warning sign @Rhett Hartfield (crédit gif/ssoveia)
Evie avait rarement voulu savoir ce qui se passait dans la tête des autres, trop occupée à mettre de l’ordre dans ce qui se passait dans la sienne. Seulement ici, le visage près de celui de Rhett à qui elle posa une main sur la poitrine, répondant à son action de la prendre dans ses bras, restant près de lui comme si c’était l’unique possibilité quand elle avait passé son temps à ne pas vouloir qu’on la touche ces dernières semaines, elle l’observait en essayant de voir à l’intérieur de lui. Il avait les yeux rivés sur le plafond, tandis qu’elle, elle n’aspirait qu’à une seule chose : savoir ce qui se bousculait sous l’épaisseur de sa boîte crânienne, et ce sans pour autant forer trop loin s’il ne voulait pas la laisser faire, entendant sa réserve sans en faire un affront si jamais il lui disait ne pas vouloir parler. Elle le comprendrait, ce n’était même pas par convenance qu’elle le lui assurerait le cas échéant, c’était une vérité à laquelle elle croyait farouchement, assez têtue pour ne pas craindre ses propres principes. Ils avaient besoin de temps, il n’en était pas moins sûr que ça la consumait de l’intérieur, d’avoir été ainsi mise sur la touche pour le laisser gérer seul les retombées de quelque chose dont elle ne prenait la mesure uniquement parce qu’elle le connaissait assez désormais pour savoir que ça devait atteindre plus que sa fierté d’avoir été ainsi percé à jour. Mais il n’était plus seul désormais, et c’était important qu’il prenne conscience qu’elle resterait à ses côtés tant qu’il le souhaiterait, tant qu’il la supporterait. C’était une jolie bataille à mener, et si elle était toujours un peu anesthésiée par le choc et les médicaments, c’était ce pour quoi elle déciderait de se battre si jamais on venait de nouveau l’empêcher d’agir selon ses propres termes : sortie de l’hôpital, elle pouvait se placer à la droite de Rhett pour lui apporter, si ce n’était des réponses, au moins un réconfort qu’elle espérait assez salutaire pour qu’il se sente en confiance, pour qu’il sente aussi qu’il était soutenu malgré les signaux contradictoires envoyés par ceux qui jugeaient bon faire de sa vie un champ de ruines.
Les choses misent à plat, au moins à propos du temps qu’elle avait passé à l’hôpital où on les avaient plus ou moins empêchés de rentrer en contact, le reste de la conversation s’enchaîna avec une mélancolie qui fit froncer les sourcils de la jeune femme. Elle se décolla juste un peu de Rhett pour changer de position et se glisser sur le ventre, son visage toujours assez proche du sien pour garder un oeil sur l’expression de ses traits qu’elle étudiait comme les contours compliqués d’une oeuvre d’un grand maître. C’était difficile, de le voir dans l’état dans lequel elle le soupçonnait d’être, et ça lui tenait plus à coeur que le sien qu’elle remisait loin pour mieux entendre ce qu’il avait à lui dire, pour mieux se figurer aussi si c’était aussi pire que ce qu’on lui avait laissé sous-entendre quand elle avait commencé à reprendre possession de son bon sens et à poser des questions. "Je le sais, Avery m’a raconté." lui avoua-t-elle en mettant de côté le volet où elle avait insisté tellement fort auprès du jeune homme pour qu’il lui dise exactement ce qui se passe, qu’après avoir eu toutes les données, elle avait pris son courage à deux mains pour aller trouver Ruben et lui demander s'il était au courant pour l’addiction de son frère, et pourquoi il ne lui avait pas parlé de tout ça autrement que par codes "J’ai parlé à ton frère, et j’ai pas été plus douce." Mais elle avait été claire avec lui sur l’idée qu’elle aurait aimé qu’il soit plus sincère, que ce n’était pas un jeu pour elle ; c’était quelque chose qui les aiderait à avancer sans doute.
De nouveau, ses sourcils se froncèrent et ses yeux se posèrent sur la main que Rhett leva pour la regarder, lui avouant en même temps qu’il s’était de nouveau battu. Les coudes repliés, Evie resta silencieuse un court instant comme elle maintenait son visage entre ses paumes, osant lui demander tout bas, et ce après un instant à prendre le mesure de ce que ça voulait dire vraiment "C’est quelque chose que tu fais souvent ? Te battre ? Ça t’aide ?" Qu’il lui réponde ou non, il fallait qu’elle lui fasse entendre par ces questions qu’elle avait saisi que ça faisait partie de son mode de fonctionnement, et que si ça ne lui semblait pas rationnel, il ne devait pas en avoir honte . Tout comme du reste d’ailleurs, ce dont ils ne parlaient pas encore, et qui s’ajoutait à la masse de choses qui provoquait sa déroute. Ce qu’il ajouta ensuite, ça la fit marquer un nouveau temps avant qu’elle ne se remonte doucement d’elle-même, poussant doucement sur ses coudes pour arriver à la hauteur de Rhett qu’elle regarda brièvement avant de venir nicher son nez dans le creux de son cou, sa voix se faisant murmure quand elle apaisa ses doutes en lui disant, une main se posant de nouveau sur sa poitrine pour sentir sa cage thoracique se soulever à rythme régulier "Je t’ai déjà dit que j’étais pas très courageuse. Je réagis mal sous la pression, alors si j’avais pas envie de te revoir, même après tout ça, j’aurais même pas pris la peine de te faire venir ici." Elle n’était pas abrupte dans sa manière de lui exposer les choses, elle était juste assez honnête pour clarifier ce côté-ci de l’histoire et ne pas le forcer à craindre quoi que ce soit à ce sujet — il avait trop de choses à craindre, c’était au moins une entrée de la liste qu’il pouvait rayer "Je dis pas que j’ai pas peur, je suis terrifiée." fit-elle avec une sincérité qui englobait tant de choses à la fois qu’elle sentit son propre coeur s’emballer, ce qui ne l’empêcha pas de poursuivre dans la foulée "Je dis pas non plus que ce sera facile de supporter tout ce qui nous attend, mais je suis avec toi. Je veux être avec toi." Et continuant de murmurer, ses lèvres frôlant sa peau comme elle poursuivait son discours, elle ferma furtivement les yeux pour profiter un peu mieux de sa chaleur, se préparant mentalement à s’en défaire quand elle se recula doucement, ses yeux affrontant résolument les siens quand elle reprit, la voix toujours aussi basse "Je te laisserais pas tomber, je te le promets." Laisse-moi t’aider, aurait-elle pu ajouter. Sauf qu’elle ne le fit pas, maintenant le contact visuel pendant un long instant à la place. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 2 Jan - 7:47 | |
| "Je le sais, Avery m’a raconté." Son regard se pose sur la porte, comme si l’évocation de son prénom allait le faire traverser les murs. Au fond, Rhett est heureux et soulagé de savoir qu’elle peut compter sur un homme tel que lui, même si ce dernier a parfois tendance à considérer Rhett comme un ennemi bien plus que tout autre chose. Sans doute que c’est mérité, parfois. Il hoche néanmoins la tête, bienheureux de ne pas avoir à défendre davantage ses mots si Avery tend en son sens. Ce n’est que la vérité, de toute façon. "J’ai parlé à ton frère, et j’ai pas été plus douce." - “J’imagine qu’il n’a pas mâché ses mots non plus.” Il ne l’a pas fait envers Rhett, du moins. “De quoi vous avez parlé ?” de lui, oui, bien sûr - mais quel sujet qui fâche parmi la ribambelle s’offrant à eux depuis quelques semaines ?
Il est loin de jouer le fanfaron, désormais, et il le fait d’autant moins lorsqu’il observe sa main contusionnée et, surtout, qu’il laisse Evelyn en faire de même. Mettre des bandages n’aurait rendu la chose que plus visible encore, de toute façon. "C’est quelque chose que tu fais souvent ? Te battre ? Ça t’aide ?" Sa tête roule contre l’oreiller pour retrouver le regard de la jeune femme, il se retient de poser sa main contre son visage uniquement parce qu’il la sait rêche, abîmée, et sûrement pas agréable au toucher. “Non. Et non.” Il n’avait pas joué à ce jeu-là depuis longtemps, en témoigne sans doute le fait qu’il n’ait pas eu l’avantage durant l’altercation. “C’est le genre de chose que tu sais être une mauvaise idée mais que tu fais quand même, parce que sur le coup ça paraît pas être si pire.” Il voudrait trouver un équivalent pour Evelyn et sa vie mais n’y arrive pas, justement parce qu’il la voit comme terriblement bien plus raisonnable que lui. Pour peu, il se donnerait lui-même en exemple, en disant que le retrouver est sûrement une mauvaise idée pour Evelyn mais elle le fait quand même, malgré l’avis de toute sa famille. Sa carrière va très bien, son avenir est radieux, et elle devrait continuer sur cette lancée plutôt que tout autre chose. Ce n’est que par égoïsme qu’il est heureux de la retrouver, parce que ça lui fait plaisir, à lui.
Difficilement, du bout des lèvres, il évoque l’idée que leur couple n’ait pas été une certitude à ses yeux et qu’il continue de ne pas l’être, non à cause de possibles sentiments vacillants de sa part (ce n’est pas le cas), mais bien parce qu’il craint d’avoir franchi la ligne rouge de trop. "Je t’ai déjà dit que j’étais pas très courageuse. Je réagis mal sous la pression, alors si j’avais pas envie de te revoir, même après tout ça, j’aurais même pas pris la peine de te faire venir ici." Son visage contre son cou, il pose finalement une main dans ses cheveux et les caresse aussi doucement que possible, tentant au passage de ne pas créer de nœuds. Il fait du mieux qu’il peut même avec des détails. Sa main libre se pose contre son dos, il la retient un instant supplémentaire près de lui. "Je dis pas que j’ai pas peur, je suis terrifiée." Sa mâchoire se resserre: il est terriblement désolé, parce qu’il sait que sa présence à ses côtés n’aide en rien à améliorer les choses. Vouloir la venger envers et contre tout n’a rien arrangé, au contraire. "Je dis pas non plus que ce sera facile de supporter tout ce qui nous attend, mais je suis avec toi. Je veux être avec toi. Je te laisserais pas tomber, je te le promets." Le contact visuel s’impose et perdure entre eux, autant de temps durant lequel Rhett attend qu’elle change soudainement d’avis, qu’elle y réfléchisse un peu mieux pour finalement avouer que le jeu n’en vaut pas la chandelle. Elle devrait, et tout le monde le sait, eux les premiers. “J’ai vraiment envie que tu restes, moi aussi.” Il ne lui reste pas grand chose, mais il a toujours Evelyn à qui il tient terriblement. “La biographie va bientôt sortir. Ça va sans doute aider à faire avancer les choses. Dans le bon sens.” Et il parle déjà à nouveau de sa carrière, Garrett, bien sûr. Bien sûr qu’il veut un avenir professionnel, bien sûr qu’il l’assimile à un possible avenir entre eux, pour leur couple. Si le premier va, alors cela laisse de la place au second, n’est-ce pas ?
“Je t’ai pas demandé comment tu allais.” Et il veut savoir. Au-delà de ses propres problèmes, il sait qu’elle a passé un mois très difficile, éloignée de tout et de tous. Lui aussi, il veut lui faire comprendre qu’il sera toujours là pour elle, quoiqu’il advienne. L’année à venir sera sûrement difficile, mais cela en vaut la peine. Cela doit en valoir la peine. “Comment c’était, là-bas ?” Il veut savoir, même s’il anticipe qu’elle ne lui dira rien de réjouissant. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 6 Jan - 8:51 | |
| you never gave a warning sign @Rhett Hartfield (crédit gif/ssoveia)
"C’est sa façon d’être, j’imagine." Un petit sourire en biais, pas assez sincère cependant pour qu’il ne dure, ce qui avait tendance à ne pas être le cas lorsque Ruben était mentionné, et Evie passa à la seconde partie de la phrase entrecoupée de Rhett. Elle marqua cependant une courte pause avant de considérer dans l’intimité de ses pensée si oui ou non c’était une bonne chose d’être honnête au sujet de la conversation qu’elle avait eu avec Ruben, mais elle jugea que ça l’était. Les choses étaient déjà assez compliquées comme ça pour qu’elle ne verse dans la dissimulation sous le prétexte de vouloir protéger l’homme avec qui elle vivait une histoire. Elle inclina doucement la tête, toujours maintenue par ses paumes à ce moment-là "De toi." Mais ça, elle le soupçonnait de déjà le savoir, aussi elle ajouta, baissant ses mains pour en triturer le bout de ses doigts, dérivant juste un peu ses yeux qu’elle posa sur l’arrondi de ses ongles "De la manière dont il a voulu me prévenir que t’avais un souci et que j’ai pas voulu entendre parce que, j’ignore si t’es au courant, mais il a tendance à taper sur le système de ceux à qui il essaye de faire la leçon." De nouveau, un sourire très fugace, et puis elle redevint sérieuse quand, ses sourcils marquant une fronce entre ses deux yeux, elle poursuivit en le regardant "Je m’excuse tu sais, de pas avoir compris ce que t’as voulu me dire quand tu m’as parlé de tes antidouleurs." Ce serait peut-être la seule vraie excuse qu’elle avait à lui présenter, et elle le fit maintenant tout en sachant quelque part que, dans tous les cas, il ne l’avait pas mise au courant du caractère illégal des pilules qu’il prenait pour qu’elle l’aide à considérer autre chose, pour qu’elle l’aide tout court à admettre que c’était dangereux. Il le savait, Rhett. Il n’était pas idiot, pas comme elle qui lui avait même proposé de lui en trouver. Une boule se forma dans sa gorge à ce souvenir, et la suite des réponses qu’elle quémanda avec délicatesse au jeune homme, elle lui permit de faire le point sur autre chose que cette culpabilité qu’elle ressentait au plus profond de son être "Mais c’est toujours pire, hm ?" La manière qu'il avait d’exposer les choses, ça lui laissait sous-entendre que ça l’était "Le rugby, ça te canalisait de ce côté-là ?" Il ne parlait pas de ça, parce qu’elle était réfractaire à l’idée de le faire sans pour autant le verbaliser — c’était tacite, comme un certain nombre de choses, entre eux. Ça n’avait jamais été un sujet facile à aborder simplement parce que, même sans rentrer dans des confidences sur l’oreiller, Rhett devait parfaitement se figurer de la manière dont devait résonner la pratique du sport qui avait tué son père, et qu’il était assez délicat pour ne pas fanfaronner auprès d’elle d’avoir su mener une carrière sans embûche jusqu’à sa retraite anticipée. Elle ne l’avait jamais vu jouer, elle n’avait jamais voulu se renseigner exactement sur son palmarès, elle savait juste qu’il était doué, qu’il aimait ça… et maintenant, que ça soulageait quelque chose en lui qui l’empêchait de dérailler quand il avait les nerfs, et ça lui suffisait — s’il voulait lui en dire plus, elle l’accepterait cependant, prête à accepter un certain nombre de choses puisqu’elle tenait à lui, et que ça paraissait encore plus évident que ces derniers temps, l’épreuve qu’ils vivaient en simultanée lui faisait réaliser qu’elle n’aurait pas tenu si elle n’avait pas eu la certitude de le revoir à sa sortie de l’hôpital.
Ce dont elle n’avait pas douté, au contraire de Rhett qu’elle rassura sans hésiter à ce sujet, remontant vers lui pour pouvoir appuyer ses mots par une étreinte tiède, blottis l’un contre l’autre sur le même oreiller "Greta est toujours d’accord pour la publier ?" Sa biographie, celle qu’elle avait vu s’écrire de loin et à laquelle elle n’avait pas voix puisque ce n’était pas son histoire, encore moins son désir. Si ça aidait Rhett à faire le point sur quelque chose d’important pour lui, le faisant davantage entrer dans la postérité, c’était une bonne chose que sa sortie soit imminente ; de là à dire que ça tombait au bon moment, il n’y avait qu’un pas. La presse ne tarderait pas à trouver ça fort opportun que tout se goupille de cette manière, et des soupçons de buzz viendraient entacher l’idée que c’était pour le mieux, qu’il partage sa vérité. Elle ne voulait pas y penser maintenant, elle voulait juste être à ses côtés. Elle était prête à laisser un temps de silence filer, mais elle savait ce qui l’attendait. Et c’était plus facile de se concentrer sur quelqu’un d’autre que de mettre son propre cas en lumière. Evie se sentit se tendre un peu lorsqu’il lui demanda comment elle allait, et son nez quitta la courbe de son cou pour le regarder un instant avant de détourner les yeux et de se redresser juste un peu histoire que son dos s’appuie contre la tête de lit tandis qu’elle lui disait, ses doigts trouvant les siens avec beaucoup de délicatesse pour ne pas raviver les douleurs des combats qu'il avait menés récemment "Je suis devenue très bonne à la belote." A laquelle elle avait joué plus souvent qu’à son tour avec des résidents réguliers de l’aile psy du St-Vincent ; et cette réponse, elle savait qu’elle ne contenterait pas l’inquiétude de Rhett vers qui elle retourna la tête pour ajouter, un peu plus gravement "Je me suis sentie prisonnière, mais c’est pas un sentiment étranger, ça a juste été plus facile à gérer parce qu’on m’a empêchée de me rendre compte de quoi que ce soit en me tenant à l’écart d’à peu près tout ce qui se passait à l’extérieur. Je vais bien." Je suis sous traitement pour m’aider à dormir et à gérer mon anxiété, aurait-elle pu ajouter, mais elle ne le fit pas, la conjoncture actuelle n’étant sans doute pas idéale, l’idée même de raviver quelque chose chez le jeune homme la bridant quant à cette information qu’elle garda donc pour elle pour mieux lui demander, presque solennellement "T’inquiète pas pour moi, d’accord ?" Elle eut un mouvement de tête, du genre pour appuyer sa demande pendant qu’elle reprenait "Ce qui compte maintenant, c’est toi. Moi, je suis guérie, et je vais bien." À l’exception de l’estafilade qui partait de son mollet jusqu’au creux de son genou, effectivement, difficile de se dire qu’elle avait été sauvagement agressée. Ceux qui la connaissaient bien sauraient reconnaître les marques de fatigue sur son visage et la perte d’éclat de son regard, autrement, face aux autres, elle saurait faire l’illusion parce qu’en vérité, elle n’était pas au bout de ses peines : le cas Dominic Perry restait en suspens, et d’après les échos qu’elle avait entendu ici ou là, un procès devait être envisagé. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mar 10 Jan - 13:30 | |
| Parler de son frère est sûrement la dernière chose dont il a envie, surtout alors qu’il retrouve enfin Evelyn, et c’est pourtant ce qu’il se retrouve toujours plus ou moins à faire, comme en cet instant. Déjà, il demande à sa petite-amie ce qu’ils ont pu se dire, tout en connaissant déjà la réponse, au fond. "De toi." Ils n’auraient pas discuté de la pluie et du beau temps, évidemment. "De la manière dont il a voulu me prévenir que t’avais un souci et que j’ai pas voulu entendre parce que, j’ignore si t’es au courant, mais il a tendance à taper sur le système de ceux à qui il essaye de faire la leçon." Rhett rigole bien malgré lui, il se renfonce dans son oreille en fermant un instant les yeux. Le rire est encore la réponse la plus sage qu’il puisse donner quand, au fond, il est surtout furieux. Les deux frères ont déjà eu ce genre de discussion, encore et encore, mais il osait au moins croire que Ruben n’en parlait pas autour de lui, comme s’il était un petit animal à la patte brisée incapable de se débrouiller seul. Comme s’il était un enfant dont on éloignerait de lui tout objet tranchant ou non comestible. “J’ai pas de souci et il est une sacré épine dans le pied, ouais.” Elle est douce et avenante, mais de son côté Rhett n’a pas autant de tact. Il refuse toujours de voir l’évidence en face, pas même prêt à avouer qu’il a réagi de façon excessive lors du dîner de la Fondation. Il n’est pas prêt à avouer quoi que ce soit, d’aucune manière, et Ruben représente le parfait coupable à continuer de blâmer pour tous les maux du monde. "Je m’excuse tu sais, de pas avoir compris ce que t’as voulu me dire quand tu m’as parlé de tes antidouleurs." - “C’est pas comme si je t’en avais clairement parlé non plus.” Il n’est pas venue la voir un jour en disant qu’une infirmière de l’hôpital lui a refilé des “médicaments” tout en soulignant qu’ils finiraient par le tuer. Il ne lui a pas caché qu’il prenait de l’Oxycodone, ce qui semble assez impressionnant une fois tapé sur Google, mais cela avait au moins le mérite d’être légal. En partie, du moins. “T’as pas à t’en vouloir. Pas à s’excuser non plus. S’il lui en a parlé, c’était bien plus pour se sentir un peu moins coupable de son côté plutôt que pour demander de l’aide. "Mais c’est toujours pire, hm ?" C’est toujours pire, oui. Il hoche la tête, ressent une douleur fantôme contre ses côtes, là où la lame a ouvert sa chair sur quelques centimètres, là où Mickey a frappé à son tour aussi. Les dégâts sont trop vieux pour encore le faire souffrir, ce n’est que son esprit qui s’occupe de retourner le couteau dans la plaie de façon artificielle. "Le rugby, ça te canalisait de ce côté-là ?" - “Oui. J’avais un autre objectif, au moins.” Il était le premier à monter au créneau sur le terrain, certes, mais il ne cherchait pas non plus à se battre avec le premier adversaire venu. S’il avait pris le chemin de la boxe, ou n’importe quel autre sport du genre, il aurait sûrement fini par tuer quelqu’un, bien incapable de redescendre en pression. “Mais c’est de l’histoire ancienne.” Le rugby. Pas son impulsivité parfois dangereuse et dont il a bien conscience.
"Greta est toujours d’accord pour la publier ?" “Je m’en suis assuré.”
Il n’avait que ça à penser, une fois sorti de l’hôpital, ses points fraîchement faits. Alors oui, bien sûr que Greta sortira la biographie, parce que même si elle s‘y refusait, il trouverait le moyen de la contourner. Le livre doit sortir. Et quand bien même Ruben ne le croirait jamais s’il le disait, Rhett pense finalement bien plus à Evie qu’à lui-même en cet instant, se voulant frapper par l’évidence même: il ne l’a pas vu depuis bien trop longtemps à ses yeux. C’était sûrement une bonne chose pour elle, qu’elle vive le revers médiatique dans une cage dorée, mais maintenant il est soulagé de la savoir à nouveau à ses côtés, comme elle lui a confirmé et comme elle l’a rassuré à ce sujet. "Je suis devenue très bonne à la belote." Il l’observe se relever avec un certain sourire, pour sa part toujours au fond du lit. Il sourit un peu plus encore lorsqu’elle évoque sa nouvelle habileté, déjà prête à rivaliser avec les meilleurs duos de papis et mamies de la ville. “Très sexy.” Rhett en rigole en fronçant le bout de son nez, pour lui assurer qu’il ne s’agit que d’une mauvaise blague de plus. Il fait une blague tant qu’il le peut encore, déjà conscient qu’elle finira par lui répondre avec sincérité et que, cette fois-ci, cela n’aura plus rien d’amusant. Comme pour lui donner raison, Evie finit par statuer la façon dont elle a vécu son séjour à l’hôpital, n’hésitant pas à parler de sentiment de prison. Il comprend et hoche la tête avec sérieux, sans doute encore désolé de ne pas avoir pu faire le poids face à sa famille pour la faire sortir de là. “Tu penses que c’était pour le mieux ?” Il ne comprend pas la façon dont les Pearson pensent, et parfois il ne sait pas s’il a le bon raisonnement ou si ce sont eux qui l’ont. Pour une fois, il se moque d’avoir raison à tout prix: il veut simplement le meilleur pour Evelyn, et à en juger par leur quotidien, le meilleur n’est pas aisé à atteindre. “Je sais que t’es forte.” Il ne lui promettra pas de ne pas s’inquiéter, tout simplement parce que c’est déjà trop tard. Bien sûr qu’il s’inquiète. Paradoxalement, c’est plutôt une bonne chose, parce que cela lui permet de se concentrer sur autre chose que sa petite personne. "Ce qui compte maintenant, c’est toi. Moi, je suis guérie, et je vais bien." Et lui, il persiste et signe: il n’a pas besoin d’être guéri. “Je vais bien aussi, Evie. Je suis heureux de te retrouver.” Il se redresse au même niveau qu’elle à son tour, pour poser son regard sur la jeune femme et un baiser contre sa joue, dont il se recule à peine. “Avery va nous laisser faire des pancakes au moins, j’espère ?” Il souffle doucement tout en souriant, voulant déjà passer à autre chose. Il a encore beaucoup de questions à lui poser, celle de l’inévitable vengeance étant en tête de ligne, mais il craint trop que cela rende l’ambiance pesante. Pour l’heure, et les maigres jours qui s’offrent à eux, il veut profiter de leurs retrouvailles. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 14 Jan - 6:27 | |
| you never gave a warning sign @Rhett Hartfield (crédit gif/ssoveia)
J’ai pas de souci. Loin d’elle l’idée de remettre en doute les paroles du jeune homme, seulement les sons de cloches différaient à ce sujet, et si elle n’avait jamais été fan des bruits de couloirs, encore moins de l’action-même de lire entre les lignes pour se faire sa propre opinion d’un sujet aussi sérieux que celui-ci, il y avait des preuves qui ne trompaient pas — des résultats d’analyses critiques, une obstination particulière à prétendre que ce n’était rien, que ce n’était pas un souci. Pour autant, même si elle était un peu contrariée par la manière dont il s’en défendit, Evie ne dit rien à Rhett, le regardant simplement réagir à la mention de Ruben et à ses excuses avec l’esprit vadrouillant ailleurs, là où elle prenait sens que si, évidemment, il avait un souci, et qu’il fallait le régler en l’aidant à le faire, pas en le forçant à l’envisager. Elle était de son côté, elle le serait sans aucun doute toujours, qu’importe comment les choses tourneraient au cours des prochaines semaines, des prochains mois, et ce n’était pas la volonté de son cadet à l’infantiliser à ce sujet qui changerait quoi que ce soit. Evie était avec Rhett et avec personne d’autre, c’était assez clair dans son esprit pour qu’elle se place du bon côté et admette qu’elle avait voulu fermer les yeux sur quelque chose qui paraissait pourtant évident. Elle n’avait pas menti lorsqu’elle avait dit à Rhett qu’elle n’était pas bonne à ce jeu-là, celui des relations ; probablement parce qu’elle était trop centrée sur sa petite personne et que sa détresse lui paraissait plus vitale à amenuiser que celle des autres. Elle n’en savait rien, elle avait cessé d’analyser chacun de ses mécanismes de défense lorsqu’elle avait compris qu’elle en avait beaucoup trop pour réussir à y voir clair sans l’aide de personne. Néanmoins, il fallait que ça change, qu’elle se montre plus clairvoyante et attentive — à lui, à ce qu’il ne lui disait pas par crainte d’écorner l’image qu’il renvoyait, par crainte tout court. Elle eut un pincement au coeur en l’entendant déclarer que, malgré le soulagement que lui procurait le rugby, c’était de l’histoire ancienne. Elle avait du mal à s’en réjouir, mais elle avait aussi du mal à trouver une parole réconfortante à lui donner à ce sujet en particulier. Ce n’était pas sa faute, elle avait vu son père mourir en direct à la télévision en pratiquant cette discipline avec une passion aussi vive que celle que Rhett devait mettre en avant à l’apogée de sa carrière. Elle s’en voulut beaucoup sur le moment, de laisser ça courir sans trouver quoi lui dire pour lui faire entendre que oui, ça l’était sans doute, de l’histoire ancienne, mais qu’il n’était pas sans pouvoir en écrire une autre : une apportée par la sortie imminente du livre écrit en collaboration avec Greta par exemple, c’était un bon début. Elle hocha la tête, assurée par la réponse de Rhett que le livre sur lequel il comptait sortirait malgré tout. C’était quelque chose à quoi se raccrocher, une éclaircie dans l’amoncellement de mauvaises passes qui lui étaient tombées dessus ces derniers temps.
"Et encore, tu m’as pas vu dans ma blouse d’hôpital." Une note d’humour quand le sérieux était trop difficile à supporter, c’était toujours bon à prendre, quand bien même elle passa rapidement et que son sourire se perdit lorsque Rhett lui posa des questions à son tour. La suivante, elle lui donna matière à réflexion. Pensait-elle que rester à l’écart de tout ça était pour le mieux ? Le dos posé contre la tête de lit, la main de Rhett à proximité de la sienne, ses doigts effleurant sans vraiment le faire les stigmates de coups portés sans qu’elle ne sache à qui, sans qu’elle ne se dise aussi qu’elle aimerait le savoir — ce n’était pas le cas —, elle marqua un temps de pause jusqu’à ce qu’elle se mette à cligner des yeux pour faire le point sur ses propres pensées et qu’elle reprenne la parole pour statuer avec franchise "Sans doute que oui, mais pas forcément pour moi." Elle n’attendit pas pour s’expliquer, prenant une légère inspiration avant de le faire, sa tête se tournant vers Rhett à qui elle prit la main pour de bon, avec douceur et précaution. La joue posée contre la tête de lit, ses yeux marquèrent une observation absente des traits du jeune homme qui l'écoutait "Si j’avais été dehors à ce moment-là, j’aurais laissé personne trafiquer l’idée que t’as été violent pour me protéger. Je sais pas si on peut appeler ça de la légitime défense, mais t’as fait ce qui te semblait être juste. Je veux pas que tu t’en veuilles." Elle entendait ceux qui prétendaient que la violence n’était pas la solution, mais ils n’avaient pas été là. Evie, elle avait encore les oreilles qui sifflaient suite aux coups qu’elle avait reçus, c’était une bonne illustration de leur violence — celle de Rhett avait été une réponse adéquate, et elle le pensait sans pour autant se trouver horrible de le faire. Personne, absolument personne, n’avait pris ses intérêts autant à coeur, et ça comptait pour elle, si fort qu’elle aurait aimé pouvoir lui rendre la pareille d’une autre façon, toute aussi efficace néanmoins. Qu’on le lui retire, ça avait tendance à la mettre en colère "Le reste, j’aurais pas su l’expliquer, je me serais quand même battue pour qu’on ne réduise pas ta carrière à ça sous le prétexte que t’as commis des fautes. Alors, je sais pas vraiment si c’était pour le mieux, non. Tout ce que je sais, c’est que j’aurais préféré être là pour pouvoir prendre le relai quand ça a commencé à mal tourner et rétablir des vérités." Elle haussa les épaules sans en avoir l’air, les yeux toujours posés sur Rhett "Je suis pas certaine que c’est à nous que ça a profité, que je sois mise sous cloche. Mais on peut difficilement revenir en arrière." Et ça, c’était la partie forte de sa personnalité, celle que Rhett mentionna, qui le lui faisait réaliser. "Je vais lui demander de s’en aller, il pourra rien nous empêcher de faire." Elle récolterait probablement de gros yeux de la part d’Avery lorsqu’elle lui dirait qu’elle ne voulait pas de lui ici, que Rhett était là pour veiller et que sa présence n’était donc plus utile, mais rien dont elle n’était pas déjà habituée. Dans un léger sourire, accueillant le baiser que Rhett posa sur sa joue avec les yeux fermés, elle rompit pourtant la tendresse du moment en lui lâchant doucement la main et en se décalant de la tête de lit pour amorcer un mouvement vers la sortie en même temps qu’elle lui disait "Viens quand tu te sens d’attaque. Ça va sans doute prendre un petit moment pour négocier." Repose-toi si tu en as besoin, voulait dire le baiser qu’elle lui donna sur les lèvres avant de se lever, prenant garde à ce que le bas de la chemise de nuit qu’elle portait couvre la laideur de la blessure qu’elle avait au mollet. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 16 Jan - 14:07 | |
| "Et encore, tu m’as pas vu dans ma blouse d’hôpital." Très sexy aurait encore été son commentaire, sûrement, pour lui qui n’arrive à mentir que lorsque l’ironie est de mise. Le reste du temps, il se contente de lamentablement échouer, un jeune enfant pouvant toujours se débrouiller mieux que lui. Pour l’heure, il évite les sujets qui lui incombent de mentir, et il reporte un instant ses questions sur Evie et sur la façon dont elle a vécu les derniers jours, parce que c’est un sujet sur lequel il souhaite sincèrement s’informer. "Sans doute que oui, mais pas forcément pour moi." Alors la réponse est non, tout simplement. Si cela n’a pas été bénéfique à Evelyn, alors le reste n’a aucune importance, parce que Rhett ne se soucie pas un tant soi peu du reste du monde. Il veut savoir pour elle, et elle seulement. "Si j’avais été dehors à ce moment-là, j’aurais laissé personne trafiquer l’idée que t’as été violent pour me protéger. Je sais pas si on peut appeler ça de la légitime défense, mais t’as fait ce qui te semblait être juste. Je veux pas que tu t’en veuilles." Et de tout ce qui a pu être dit à son sujet au cours des semaines écoulées, ces mots-là ne sont pas ceux qu’il abhorre, ou qu’il a mal vécu. Il a été violent pour la protéger, c’est un simple fait dont il est parfaitement conscient. Il n’en est pas fier, mais si c’était à refaire, il se contenterait de frapper un peu plus fort encore. Et, surtout, il ne s’en veut pas. “Pour ce que ça vaut, j’aurais pas voulu que tu perdes ton temps à ça.” Qu’il se contente de lui dire, sans lui en vouloir le moins du monde alors qu’elle tente de le protéger à sa façon, et à son niveau, lequel a été largement abaissé par les actions de sa famille pour la tenir à l’écart autant que sous silence.
Les explications d’Evelyn continuent et s’étendent sur la façon dont elle aurait voulu le protéger du raz de marée médiatique et, bien que ce ne soit en rien la raison pour laquelle iil lui avait initialement posé la question, il ne sait faire autre chose que de lui sourire avec une certaine tendresse. “Je voulais dire pour toi, tu sais. Le mieux pour toi. Le reste, c’est plus si important.” Elle n’aurait pas pu empêcher les dégâts d’exister, même avec toute la force et l’influence de sa famille. Tout les dépasse, et tout les aurait toujours dépassés, même si elle n’avait pas été retenue au loin. A partir de maintenant, et sans doute bien malgré eux, ils auront tout le temps et toutes les opportunités du monde de ressasser l’histoire, encore et encore, en jamais tout aussi peu le pouvoir de la changer. C’est en se rendant une fois de plus compte de cette évidence que Rhett décide finalement de tenter d’aller de l’avant. "Je vais lui demander de s’en aller, il pourra rien nous empêcher de faire." Avery, leur dernier rempart avant de pouvoir être de véritables adultes, capables de survivre dans une maison seuls pendant quelques jours. Désormais, plus personne ne semble leur faire confiance, pour de nombreuses raisons diverses. "Viens quand tu te sens d’attaque. Ça va sans doute prendre un petit moment pour négocier." Rhett l’embrasse avec tendresse et ne cherche pas à la retenir près de lui, bien conscient qu’elle est une bien meilleure négociatrice qu’il ne le sera jamais. Au contraire, il l’observe replacer sa chemise de nuit et quitter la chambre à pas de loup, son regard ne se départissant pas de sa silhouette jusqu’au moment où ma porte se referme derrière elle et qu’il entend sa voix et celle d’Avery s’élever en écho. Tout ce qu’il se contente de faire, en laissant sa tête retomber contre l’oreille, c’est énumerer l’immense liste de tout ce sur quoi il a encore des questions à lui poser et les autres sujets qu’il souhaite aborder avec elle. Sa détestation des sujets sérieux n’a pas d’égale l’affection qu’il porte à Evelyn et, avec elle, son envie sincère de tout faire pour que leur couple perdure. En attendant, et à défaut d’écouter les conseils de la jeune femme, il décide de prendre une simple douche, certain qu’elle aura gagné la bataille contre Avery entre temps et qu’ils pourront reprendre leur vie comme si de rien n’était. Bientôt, ils seront de retour à Brisbane. |
| | | | | | | | (everhett #12) you never gave a warning sign |
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