| (cosigan #21) and all i can taste is this moment |
| ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Dim 18 Déc - 22:17 | |
| and all I can taste is this moment Megan Williams & @Damon Williams
J’aurais pu passer le reste du séjour entre les pétales de roses fanés, les draps humides, les petits déjeuner à toute heure et les baisers de Damon, mais je n’ai pas rechigné, je ne me suis pas plainte et n’ai pas fait preuve d’une seule once de mauvaise volonté lorsqu’après à peine plus de vingt-quatre heures sur place, Damon a annoncé que nous partions faire une randonnée nocturne. Le programme qu’il m’a réservé jusque-là est aussi surprenant qu’agréable et entourée de son affection, je suis capable de lui faire confiance les yeux fermés. J’ai à coeur de lui montrer qui je suis réellement également, à Damon. Parce que je ne suis pas que la jeune femme qui s’est glissé dans le rôle d’épouse d’un héritier fortuné avec aisance, celle qui aime posséder, porter et étaler belles choses et merveilles sous les yeux de tout ceux qui veulent bien regarder. Je suis une battante. Je suis une aventurière. Je suis la jeune femme qui, à une heure et demi du matin, a enfilé un short cargo beige et une brassière de sport, a attaché ses cheveux bouclés à cause du seul en une queue de cheval haute avant de glisser sur ses épaules un sac à dos de randonné sans râler une seule fois à cause du réveil au beau milieu de la nuit. Je suis celle qui ne s’est pas soucié de son apparence une seule fois quand elle a revêtit une lampe frontale.
Je suis aussi celle qui se demande quand est-ce que nous allons l’avons, cette fameuse conversation, et ce qu’il a prévu de me dire et qui, pendant la longue montée de quatre heure le long d’un volcan Balinais, s’est émerveillée du paysage en essayant d’oublier le noeud dans son ventre. Par moments, lorsque le sentier le permettait, j’ai glissé ma main dans la sienne sans me soucier de savoir si le guide nous regardait ou pas. J’ai également glissé mes lèvres dans sa nuque lors des quelques pauses que nous avons prises pour boire de l’eau et reposer nos mollets sollicitées par l’exigeante ascension. Quand les premières lueurs du jour ont commencé à éclairer le sentier, j’ai compris que le but était d’arriver au sommet pour le lever du soleil et que le spectacle serait magnifique. Mais alors que nous gravissons les derniers mètres, que mon regard se pose sur le paysage, sur les nuages qui sont à présent à une altitude inférieure à la nôtre et aux crêtes qui pointent par dessus, je réalise que j’étais loin de me douter de à quel point l’arrivée serait bouleversante. Le paysage est magnifique. Après un réveil en pleine nuit, après quatre heures de marche et beaucoup de transpiration, j’ai l’impression d’être à fleur de peau, je me laisse tomber sur un rocher pour contempler l’horizon. Le ciel se colore de façon magnifique. J’ai longtemps vécu ma vie avec un appareil photo en guise d’extension de mon bras mais, aujourd’hui, j’apprends à photographier avec mes yeux. Et suis chahutée par les émotions, je me dis que c’est encore plus précieux parce que le spectacle est éphémère et que d’ici quelques minutes, il n’en existera plus aucune trace si ce n’est dans nos souvenirs. Je sens que Damon s’assied à mes côtés, mais je reste silencieuse, me contentant de me décaler de quelques centimètres pour que nos épaules se touchent, et d’attraper sa main dans la mienne. Je profite du spectacle sans prononcer le moindre mot et, au bout de quelques minutes, je réalise que mes yeux brillent et que je pleure quand une larme roule sur ma joue. La dernière fois que j’ai offert ce spectacle à Damon, j’étais morte de honte mais animée par la colère et la tristesse. Aujourd’hui, je n’essuie pas mes larmes discrètes et éparses, je les laisse suivre leur cours pour glisser sur mon menton et disparaître. Je serre peut-être un peu plus fort les doigts de l’Italien dans les miens.
Une dizaine de minutes s’écoule. Puis deux, puis une demie heure avant que je ne tourne finalement mon visage - à présent sec - en direction de mon époux. J’esquisse un sourire et, presque rendue timide par le spectacle sous nos yeux, je m’amuse. « J’aurais peut-être dû attendre avant de dire à Jo que tu ne m’avais pas emmenée ici pour te débarrasser de moi, c’est ça ? » Je lui offre une moue espiègle et un sourire qui l’est tout autant. « C’était ton plan depuis le début et maintenant, tu vas me pousser dans le vide ? » Bien sûr, il n’y a pas la moindre trace de sérieux dans mon ton ou mes paroles. « Si tu te débarrasses du guide ou que tu achètes son silence, ça fera une sacré histoire de true crime. » Notre histoire passionnera les foules, à n'en pas douter.
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| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
TELEPHONE :
ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
- evermore:
- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Jeu 29 Déc - 2:41 | |
| and all i can taste is this moment @megan williams gif: harley
Même Damon avait douté un instant lorsque le réveil avait sonné, de savoir si c’était vraiment une bonne idée d’aller faire cette randonnée aussi tôt. Lui qui était pourtant habitué aux décalages horaires et aux réveils à toutes heures devait avouer qu’il avait échappé un léger grognement lorsqu’il avait éteint la sonnerie. Qu’importe: il arrivait à puiser assez de motivation dans l’idée de présenter un tel spectacle à Megan - et dans le fait qu’elle, de son côté, n’avait pas bronché un seul instant à partir du moment où elle s’était extirpée du lit, jusqu’au trajet en voiture puis à la longue ascension pédestre qui les attendait. Elle l’étonnait, l’italien; bien sur que pendant longtemps il était resté focalisé sur l’idée qu’elle n’était désormais à ses côtés que pour ce que cela pouvait représenter. Il avait balayé ces idées depuis, mais voir les actions de Megan en adéquation avec ce principe faisait du bien. Au fond, s’ils s’étaient tous deux fait un peu plus confiance depuis le début, les choses auraient pu être plus simples bien plus rapidement.
Ils arrivèrent à l’endroit prévu pour le lever du soleil pile poils dans les temps. C’était la première fois également que le jeune home observait ce spectacle depuis le haut de ce volcan là, ayant déjà entreprit des randonnées similaires sur d’autres monts; mais si la beauté du paysage était à couper le souffle, son attention en réalité n’arrivait pas à s’attarder ailleurs que sur le visage de Megan, ce dernier se métamorphosant au fur et à mesure qu’elle découvrait également le décor de son côté. Cela avait quelque-chose de magique, de vivre de tels moments à travers le regard d’autrui. Il ne prononça mot, cependant, sous aucune circonstance; il se contenta de profiter du paysage, de la jeune femme découvrant un beauté hors du commun. Il serra un peu plus sa main dans la sienne lorsqu’elle l’y glissa, s’assit à ses côtés lorsqu’elle se laissa tomber sur l’un des rochers qui permettaient au corps un certain repos après une telle ascension sans perdre une miette du spectacle. Il déposa un baiser sur le dessus de son crâne lorsqu’elle lâcha la première larme - toujours sans le moindre commentaire, puisque le moment n’en nécessitait aucun. Ils auraient tout le temps du monde dans quelques poignées de minutes pour ajouter des mots aux visions, des mots aux maux également.
Ce fut Megan qui rompit le silence en premier, alors que les larmes qui avaient échappé le long de ses joues étaient désormais sèches. « J’aurais peut-être dû attendre avant de dire à Jo que tu ne m’avais pas emmenée ici pour te débarrasser de moi, c’est ça ? C’était ton plan depuis le début et maintenant, tu vas me pousser dans le vide ? » Le sourire qu’il lui présenta était autant amusé que sa moue à elle était espiègle. « Je suis toujours surpris qu’elle ait gobé n’importe quelle excuse pour ce weekend loin de chez nous, tu sais. » Bien sur qu’il n’était en rien sérieux - sauf peut-être sur la partie où il trouvait ça suspicieux que Jo ne soit pas restée plus longtemps accrochée à lui pour connaître absolument toutes ses intentions pour ce weekend prolongé à Bali. Elle aurait été capable de ne pas le lâcher du tout tant qu’elle n’aurait pas obtenu des réponses satisfaisantes à ses yeux - et il y avait une version de le réalité où son téléphone regorgeait en réalité de messages d’insultes de la part de la jeune femme lorsqu’il rallumerait ce dernier. « Si tu te débarrasses du guide ou que tu achètes son silence, ça fera une sacré histoire de true crime. » A ces mots là, il échappa un maigre rire. « Crois tu, dans notre monde on paie les gens d’abord et après quand ils nous prennent pour la poule aux oeufs d’or, on se débarrasse d’eux. » Il ajouta un petit clin d’oeil en rien sérieux à ses paroles. « J’ai payé les autres touristes aussi, regarde ils sont déjà tous partis. » La descente du volcan se faisait en autonomie, si bien qu’effectivement une bonne partie des autres touristes qui avaient initialement grimpé avec eux s’étaient déjà éclipsé. Le guide avait disparu lui aussi, ayant d’autres chats à fouetter que de surveiller un jeune couple assis sur un rocher.
Attirant finalement la main de la jeune femme qu’il tenait dans la sienne depuis quelques temps désormais, il déposa un baiser sur cette dernière. Effectivement, si leur aventure se terminait là de cette sorte, il y avait fort à parier que cela ferait un excellent fait divers. Il n’y avait qu’à voir si un jour quelqu’un aux oreilles trop collées aux mauvaises portes apprenaient l’origine de leur histoire, cela ferait ce jour là également une parfaite une des magazines people. Le nom Williams attiraient assez les foules en tous cas pour que leurs portraits soient tirés sur papier glacé. Un certain sérieux retrouva finalement les traits du visage de Damon en cet instant, alors qu’il jouait de ses doigts avec ceux de la jeune femme. « En revanche, ça pourrait faire un super spot si toi tu veux te débarrasser de moi. » Et parce-qu’il avait promis toute la vérité et tout ce qui s’en suivit pour cette partie là de leur séjour, il tourna son regard vers la jeune femme. « Si les réponses que j’ai à donner à tes questions te plaisent pas. » Il fallait crever l’abcès pour aborder cette conversation, de toutes façons, puisqu’elle ne serait pas naturelle; il y avait pire comme décor pour rester à discuter. « L’avantage c’est qu’on va être rapidement seuls pendant un bon bout de temps, avant qu’un autre groupe monte jusqu’ici. Au pire, y’aura deux ou trois touristes, mais c’est pas ça qui va nous déranger. » Il resserra un brin la main de la jeune femme dans la sienne, ne lâchant pas son visage du regard. « Je suis tout à toi, et en toute transparence. Promis. » C’était peut-être maladroit mais tant pis: la vérité restait intacte dans ses mots dans tous les cas. Et ils auraient au moins profité de leur séjour pendant un peu plus de vingt-quatre heures, si la conversation tournait vinaigre entre eux.
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| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Jeu 29 Déc - 19:06 | |
| and all I can taste is this moment Megan Williams & @Damon Williams
Damon non plus ne parle pas. Il profite du spectacle qui s’offre à nou, ou peut-être réfléchit-il à la suite - de la randonnée, du voyage ou du reste, je l’ignore - mais l’accès à ses pensées m’est interdit. Je ne maîtrise pas encore le jeune Italien sur le bout des doigts, ce que je constate à chaque fois que je m’arrache à ma contemplation du paysage pour l’observer, c’est que lui ne me quitte pas des yeux et je ne peux m’empêcher de m’interroger. Je cesse toutefois de le faire lorsqu’il dépose un baiser tendre sur mes cheveux, pour me laisser aller contre lui.
J’ignore la teneur des choses qu’il a à me dire et, pour cette raison, pour ne pas gâcher le spectacle magnifique qui se joue sous nos yeux, j’attends que le soleil soit bien haut dans le ciel pour briser le silence. Je ne suis pas tout à fait aussi assurée que d’ordinaire ; je le suis toutefois bien plus que je ne l’ai été ces dernières semaines, ces derniers mois durant lesquels je peinais à trouver mes marques avec Damon. « Je suis toujours surpris qu’elle ait gobé n’importe quelle excuse pour ce weekend loin de chez nous, tu sais. » J’esquisse un sourire amusé en secouant la tête. « Je lui ai rappelé que j’étais une adulte. » Et qu’elle n’était pas ma mère, n’en déplaise à la brune, et ce malgré mon nouveau statut d'orpheline. Notre amitié va mieux, à Jo et moi. Mais ce n’est certainement pas de ça que j’ai envie de parler là, tout de suite, avec mon jeune époux. Nous avons des sujets bien plus importants à aborder, des choses à mettre à plat de façon bien plus urgente. « Crois tu, dans notre monde on paie les gens d’abord et après quand ils nous prennent pour la poule aux œufs d’or, on se débarrasse d’eux. » Je pourrais me moquer du tableau qu’il dépeint, lui rappeler avec humour et bienveillance qu’il n’est qu’un petit privilégié mais je n’en fais rien. Je m’attarde au contraire sur le fait qu’il ait dit notre monde, et je me demande si cela voulait dire qu’il m’y incluait définitivement. J’aime assez l’idée, il faut dire. « J’ai payé les autres touristes aussi, regarde ils sont déjà tous partis. » Je ramène quelques mèches rebelles s’étant échappées de ma queue de cheval en arrière, tout en jetant un regard tout autour de nous. Nous sommes seuls. Les prochains arriveront certainement bien rapidement mais, pour l’instant, je n’aperçois ni silhouette ni ombre dans le chemin de randonnée en contrebas. « Je suppose que c’est là que je te demande d’avoir pitié, et de faire ça rapidement. » Je dépose un baiser dans sa nuque, plus parce que j’en ai terriblement envie que pour espérer une mort clémente, évidemment.
« En revanche, ça pourrait faire un super spot si toi tu veux te débarrasser de moi. » Je fronce les sourcils et, sans me départir de mon sourire, je secoue la tête. « Le jour où je voudrai le faire, tu le verras pas venir. » Il n’en est rien : je suis loin d’être assez folle pour envisager que cette discussion ne puisse être un jour prophétique. « Si les réponses que j’ai à donner à tes questions te plaisent pas. » Tout prend d’un coup un tournant bien plus sérieux et si mon sourire ne s’efface pas, ce n’est que grâce à une immense force de volonté. Le nœud dans mon ventre, celui-là même qui avait disparu, tord mes entrailles bien rapidement. Il m’a rassurée, Damon. Il m’a dit que tout ce qui s’était produit était arrivé parce qu’il le voulait, pas à cause d’un autre sentiment, et je me suis surprise à espérer. « L’avantage c’est qu’on va être rapidement seuls pendant un bon bout de temps, avant qu’un autre groupe monte jusqu’ici. Au pire, y’aura deux ou trois touristes, mais c’est pas ça qui va nous déranger. » Nous allons avoir la conversation, c’est une certitude à présent et je ne suis pas tout à fait certaine d’être prête. Je ne l’aurais jamais été, en toute transparence, alors Damon a raison : autant arracher le pansement tout de suite et maintenant. Le déni est agréable, mais je désire au fond vivre le reste de ce voyage en sachant ce qui m’attend à Brisbane. « Je suis tout à toi, et en toute transparence. Promis » Ma gorge me semble sèche, d’un coup. Je passe mon sac à dos sur mon épaule droite - Damon étant assis à ma gauche - pour l’ouvrir et en tirer ma gourde d’eau. Je me demande par quoi commencer, mais je trouve ma réponse bien vite : le passé a moins d’importance que le futur, maintenant que nous avons franchi une ligne importante. Ce qui s’est passé entre nous l’était, à mes yeux au moins. Je laisse le silence s’installer un instant. Mes doigts jouent nerveusement avec le joint en plastique du couvercle de ma gourde, mais je me fais violence pour garder mes yeux bleus dans ceux du blond, lorsque je finis par prendre la parole. « Qu’est ce que ça veut dire, l’autre nuit, pour la suite ? » Est-ce que les choses vont changer, une fois de retour chez nous ? « J’ai pas envie de t’interroger sur ta vie privée pendant ces derniers mois… » Mais je crois qu’en fonction de ce qui se dessine pour la suite, j’aurais tout de même besoin de savoir. En retour, je suis prête à être totalement honnête avec lui quant à mes errances. « Mais je peux pas m’empêcher de me demander pourquoi maintenant. Qu’est ce qui a changé ? » Chaque bouffée d’air me semble difficile à inspirer. Chaque mot est une lutte contre mon envie de m’enfoncer dans un trou de souris. Mais je garde mon regard dans le sien, coûte que coûte. « Qu’est ce qui va changer après Bali, pour toi ? » Je n’ose remplacer ce "pour toi" par un pour "nous".
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| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
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RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
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AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Jeu 5 Jan - 8:07 | |
| and all i can taste is this moment @megan williams gif: harley
Bien sur, comme toutes les fois où leurs conversations pouvaient aborder le sujet Josephine, il fallait que Damon fasse un commentaire qui n’était pas spécialement positif. Pour une fois au moins, ce dernier arracha un petit sourire à Megan. « Je lui ai rappelé que j’étais une adulte. » Elle était une adulte depuis des années déjà, en réalité; ça n’avait jamais apparement empêché son amie d’être un brin trop protectrice avec elle pourtant et ce encore maintenant. Ce n’était pas qu’une mauvaise chose, il fallait avouer: c’était toujours rassurant de savoir que quelqu’un était là pour vous, même si c’était pour des situations qui ne vous plaisaient guère. Jo se faisait présente malgré les désaccords qu’elles avaient eu ces derniers temps, et c’était peut-être la seule chose à réellement retenir de tout ça; ça et le fait qu’elle était assez inquiète de l’avenir de Megan pour menacer Damon de se comportement correctement avec elle. Comme si ça n’était - presque - pas toujours le cas et surtout, comme s’il n’avait pas déjà peur d’elle sans les menaces, ces dernières se trouvant inutiles de facto. « Je suppose que c’est là que je te demande d’avoir pitié, et de faire ça rapidement. » Le baiser qu’elle déposa dans sa nuque lui tira un sourire de son côté et un petit rire de paire allant avec; même si ce n’était déjà pas le cas initialement, il n’avait plus du tout envie de s’en prendre à elle désormais. « Promis. » Il ne toucherait pas à un seul de ses cheveux, et il avait parfaitement compris qu’elle avait justement également compris de son côté.
Car si Damon souhaitait effectivement aborder des choses sérieuses, ce n’était en aucun cas la façon dont il allait se débarrasser de Megan. Autant parce-que ce n’était en rien le cas que parce-qu’il y avait une grande partie de lui qui était persuadée que le contraire arriverait bien plus rapidement. Le fait que la jeune femme commence sa réponse en secouant la tête était plutôt bon signe, cependant, malgré tout. « Le jour où je voudrai le faire, tu le verras pas venir. » Le petit sourire qu’il réussit à étirer ne comportait pas autant d’entrain que ceux tracés sur ses lèvres les minutes précédentes: ce dernier comportait une certaine tristesse qu’il n’aurait su garder pour lui. Il en faisait monts et montagnes, il le savait, mais il savait également que ce n’était en rien le type de conversation agréable qu’ils s’apprêtaient à avoir. Et peut-être qu’à promettre transparence totale à Megan, cette dernière n’allait pas particulièrement apprécier ce qu’elle allait découvrir. Il y avait toujours cette crainte là, tapie dans l’ombre - alors que justement, c’était pour que la lumière soit de nouveau optimale sur leur duo quelque peu atypique qu’il était préférable qu’ils arrêtent de reculer pour mieux sauter dès aujourd’hui. L’italien était plutôt du genre à être à l’aise dans beaucoup de discussions, d’ordinaire, n’ayant que très peu de réticences quant à l’idée d’exposer ce qu’il ressentait réellement; aujourd’hui pourtant, il ressentait une certaine pointe émotionnelle lui assenant le coeur sans trop comprendre d’où elle venait ni pourquoi elle se manifestait là, en cet instant, alors qu’il n’avait pas tant de choses à craintes que cela non plus. Il s’agissait de Megan, ils avaient traversé épreuve bien plus compliquée qu’une simple discussion à deux, il pouvait souffler tranquillement.
Ce ne fut qu’après avoir bu une gorgée d’eau et éviter son regard une seconde de plus qu’elle plongea de nouveau ce dernier dans ses yeux à lui. « Qu’est ce que ça veut dire, l’autre nuit, pour la suite ? » La première question de Megan laissa le jeune homme un peu surpris dans un premier temps, ne s’attendant pas à ce qu’elle commence par vouloir discuter de cette partie là. « J’ai pas envie de t’interroger sur ta vie privée pendant ces derniers mois… » Voilà: il s’attendait plus à quelque-chose dans ce genre là, là où il n’avait jamais rien caché sans véritablement être tout à fait honnête sur la question. Ils n’avaient jamais établi de règles, entre eux, si bien que tout avait autant été à la fois autorisé qu’à ne pas montrer; l’équilibre avait été autant étrange que dangereux. « Mais je peux pas m’empêcher de me demander pourquoi maintenant. Qu’est ce qui a changé ? » Elle n’était pas la seule à s’être posée la question: Damon avait été le premier à se le demander en croisant son regard dans le miroir. « Qu’est ce qui va changer après Bali, pour toi ? » Pour eux il espérait, surtout, et pas seulement que pour lui seul. Gardant son regard dans celui de la jeune femme, autant parce-qu’il appréciait pouvoir lire dans ses yeux ce qu’elle pouvait ressentir que parce-qu’elle faisait l’effort de ne pas lâcher le sien - il le savait que c’était un effort de sa part, il notifiait -, il pinça légèrement les lèvres. Il ne savait que trop dans quel sens répondre aux questions, ni si ses paroles allaient s’aligner dans le bon sens pour former quelque-chose de compréhensible. Et puis, il se dit qu’après tout, l’important était de répondre à coeur ouvert - qu’importe si toutes ses paroles étaient parfaitement construites ou non. « Ambrose, il s’appelle. Ma vie privée de ces derniers mois. » Il ne se rappelait plus exactement quand il avait rencontré Constantine, mais peu importait: ce n’était pas réellement le sujet. « C’est avec lui que je suis parti au Canada. » Elle ferait le rapprochement rapidement, mais autant mettre des mots sur tous les maux pour établir une nouvelle base. « Quand on était là-bas et que tu m’as prévenu pour ta mère, une partie de moi à paniquer. » A tel point qu’il avait pris les premiers billets d’avoir sur un vol en direction de Brisbane sans même consulter son compagnon de voyage; il sentait simplement le besoin de rentrer chez lui et d’être auprès de quelqu’un d’autre que le brun pour les épreuves qui s’annonçaient. « Je sais pas dire exactement ce que j’ai ressenti, mais tout ce que je sais c’est que j’ai compris que je voulais pas rester auprès de lui et que je voulais être auprès de toi plutôt. » Il savait pertinemment que c’était injuste envers tout le monde qu’il ait du y avoir mort d’homme pour qu’il en arrive à un tel constat. « Alors pourquoi maintenant, je saurais pas vraiment dire mais tout ce que je sais c’est que c’est pas vraiment depuis maintenant. » Damon haussa mollement les épaules. « Je pense que ça fait un bout de temps en vrai que je me voile la face et que j’accepte pas le fait que j’ai vraiment envie de passer du temps à tes côtés. Pas simplement parce-qu’on vit ensemble et qu’on a tout un quotidien à partager, je veux dire. » Plus d’une fois, il s’était aperçu qu’il souriait différemment lorsqu’un message de la part de la jeune femme arrivait sur son téléphone, lorsqu’il entendait son rire à travers l’appartement ou si une des photos du mariage - bien qu’il eut été tragique - se mettait à passer sur le cadre numérique. Tant de petits détails qu’il avait préféré garder de côté sans y prêter une trop grande attention - comme s’il allait se mettre à prendre feu spontanément s’il agissait comme tel.
« L’autre nuit… » Plissant un instant le bout de son nez, il prit une seconde et une seule pour être sur que ses paroles sortiraient d’une façon correcte et n’auraient pas vocation à être interprétée de travers. « Je savais que si je te montrais que je n’avais plus envie de garder de barrières entre toi et moi, ce serait plus parlant que si je te le disais. Tu m’avais fait comprendre que ce serait le cas, ou c’est ce que j’ai cru comprendre et je me suis dit que si je me trompais, tu me stopperais dans ma démarche. » Parce-que parfois, des actions valaient vraiment mieux que les mots, il avait saisi une perche tendue depuis des mois désormais en espérant qu’elle soit toujours à portée de main. « Même avec cette frustration et cette colère que Saül a installé en moi quand on s’est rencontrés, y’a toujours eu une chose dont j’étais certain et c’est ce qui me faisait d’autant plus peur: j’ai toujours eu envie de toi. Je sais que t’y croyais pas, parce-que mon comportement allait pas dans ce sens, mais c’est vrai pourtant. » De toutes ses paroles, Damon ne décrochait pas un seul instant son regard de celui de Megan - et ce n’était pas en lui disant qu’il l’avait toujours trouvé attirante qu’il allait déranger à cette ligne de conduite. Peut-être que ses joues prirent une teinte rosée en cet instant, peut-être qu’il y aurait un voile de trouble qui passerait devant ses yeux - mais il ne baisserait pour aucune raison le regard. Comme c’était souvent le cas: ce n’était pas lui le moins à l’aise dans ce type de discussion; ce qui était impressionnant à constater alors qu’il n’avait jamais eu aucun modèle parental apte à agir de cette sorte. « Je devais pas être prêt encore à m’en rendre compte et à l’admettre, je pense. » Il tira un maigre sourire un peu attristé. « Quand on s’est rencontrés, j’étais encore fou amoureux d’Angus et je me voyais pas l’oublier. Et après j’étais trop en colère contre toi quand j’ai appris que tu m’avais menti. Du coup, j’ai laissé une des évidences se cacher un peu plus longtemps. » Leur situation avait été faite à l’envers depuis le début, de toutes façons, et même sans le vouloir ils s’appliquaient à n’appliquer aucune convention habituelle. La seule chose qu’il pouvait être considérée comme faite dans le droit chemin, c’était d’avoir consumé le mariage après que ce dernier eut été célébré - et encore, c’était un concours de circonstances. « Y’a eu aucune configuration où je me suis senti à l’aise pour me poser les questions que tu te posais déjà toi depuis le début, si ça se trouve. » Parce-que si Damon avait pris les choses au jour le jour, et qu’il ne s’était pas avancé plus loin que l’étape qu’il avait sous le nez, peut-être que Megan avait été plus sage et avait de son côté envisagé la suite des événements avec plus de prudence. Et peut-être avait-elle déjà posé les questions qu’elle posait aujourd’hui mais qu’il n’avait pas été capable de les entendre. « Et quand j’ai eu un peu plus de temps pour le faire, ou que j’étais plus disposé surtout, ça s’est imposé tout seul à moi. Le fait que finalement, c’était simple et que j’arrivais à être bien avec toi. » Il plissa de nouveau le bout du nez, avec cette fois-ci une moue légèrement amusée accrochée à son visage. « Tu vas me trouver idiot à dire ça comme ça. » Surtout que c’était surement là une des premières fois qu’il se livrait autant à coeur ouvert à sa femme - et pourtant, c’était pas faux d’être déjà un livre dans la même configuration la plupart du temps.
Se redressant légèrement, il attrapa du bout des doigts la gourde que tenait Megan dans ses mains pour boire à son tour une gorgée - il aurait pu sortir la sienne, mais c’était bien plus simple et puis si celle là était terminée, il savait qu’il avait de quoi faire dans son sac à la suite. « Enfin bref, je sais pas ce que ça veut dire exactement pour la suite avec certitude. Mais je me dis que je peux peut-être arrêter de fuir les choses qui me font du bien, pour une fois. » Plutôt que de foncer tête baissée en direction de ce qui lui déchirait le coeur et lui torturait l’existence à longueur de temps, comme il le faisait d’habitude. C’était ce à quoi il avait été habitué, certes; et les circonstances initiales entre Megan et lui n’étaient pas idéales, il le savait pertinemment. Mais peut-être que pour une fois, effectivement, Damon pouvait s’autoriser à apprécier ce qui pouvait être bon pour lui sans se sentir coupable de quoi que ce soit.
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| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
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AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Jeu 5 Jan - 19:01 | |
| and all I can taste is this moment Megan Williams & @Damon Williams
Damon se rend-t'il compte de ma nervosité ? Est-il dans le même état que moi ? Est-il au contraire bien plus serein, certain de ce que le futur lui - nous - réserve ? J’en doute. Damon ne m’a jamais semblé être un garçon confiant et affirmé. Moi, je tente de garder un calme apparent, de ne pas trembler, de ne pas taper du pied nerveusement ou arracher les peau de mes doigts mais, à l’intérieur, c’est la tempête. Longtemps baladée par la gente masculine, je ne sais plus ce que je suis en train d’attendre et ce qui, au contraire, brisera ce cœur sensible que je cache habituellement derrière d’épaisses murailles. L’Italien amorce la discussion, mais me laisse toute liberté pour la conduire, choisir par quoi commencer et les sujets que j’ai envie d’aborder et j’ai du mal à me dire qu’il s’agit d’une faveur. Je préfèrerais qu’il arrache le pansement, qu’il me dise tout ce qu’il a sur le cœur puisque j’ai peur de dire des bêtises, des choses ridicules ou, pire, qu’il me reprochera. Je choisis d’aborder les choses dans l’ordre dans lequel elles me travaillent, et le futur arrive largement premier. Le passé continuera peut-être à me faire mal encore un moment, mais je suis douée pour jouer à l’autruche. Si j’en parle, c’est surtout pour comprendre ce qui a changé à ses yeux et par extension, ce qu’il voit en moi et en nous. Damon lui, décide de reprendre les choses dans l’ordre et je déglutis dès qu’il prononce le prénom d’un autre. « Ambrose, il s’appelle. Ma vie privée de ces derniers mois. C’est avec lui que je suis parti au Canada. » Nous ne nous étions rien promis, j’en suis parfaitement consciente, tout comme je suis consciente de ne pas être blanche comme neige, mais je ne peux m’empêcher de ressentir un pincement au cœur à l’idée que je n’ai rien imaginé et que Murphy avait raison de me dépeindre comme la parfaite femme trophée cocue jusqu’à la moelle. Je ne peux m’empêcher d’avoir la gorge nouée alors que je l’imagine avec un autre, et sans m’en rendre compte, je porte ma main près de mes lèvres et je me fie à ma mauvaise habitude de me ronger les ongles. J’étais seule et il était avec quelqu’un d’autre. Cela n’a plus la moindre importance, alors je fais taire la petite voix qui me le répète dans le but de me faire croire que je suis seule et que je n’ai personne à qui me fier. Il est rentré. Il est là avec moi aujourd’hui, c’est tout ce qui compte, non ? S’il m’en parle, c’est que ce garçon ne fait plus partie du paysage, n’est-ce pas ? S’il m’a embrassée comme il m’a embrassée, s’il m’a touchée comme il m’a touchée, n’est-ce pas parce qu’il a tourné la page et fermé le chapitre ? « Quand on était là-bas et que tu m’as prévenu pour ta mère, une partie de moi a paniqué. Je sais pas dire exactement ce que j’ai ressenti, mais tout ce que je sais c’est que j’ai compris que je voulais pas rester auprès de lui et que je voulais être auprès de toi plutôt. » Je hoche la tête - la mention de la mort de ma mère est douloureuse, mais plus autant que je l’aurais cru - en jouant avec le joint en plastique de ma gourde, pour occuper mes doigts. « Pourquoi tu étais parti là-bas avec lui ? » Plutôt que de rester à Brisbane avec moi ? Il est rentré parce que j’allais mal. Il est rentré parce que j’en avais besoin. Je n’arrive pas à ne pas me dire dans un coin de ma tête que sans toutes ces circonstances, il aurait continué à préférer la compagnie d’autres personnes à la mienne, que ce n’est que le drame que j’ai vécu qui l’a attiré vers moi. Dans ces conditions, comment ne pas garder dans un coin de mon esprit qu’une partie de lui est motivée par la pitié ou l’empathie qu’il ressent à mon égard plutôt que par ses propres envies, que par ce que lui dicte son cœur ?
« Alors pourquoi maintenant, je saurais pas vraiment dire mais tout ce que je sais c’est que c’est pas vraiment depuis maintenant. » En avait-il un peu conscience, et avait-il décidé de l’enfouir quelque part pour oublier ? Était-ce inconscient ? Peut-être n’a-t-il pas lui-même la réponse à cette question et, quoi qu’il en soit, je l’écoute religieusement, comme suspendue à ses lèvres. « Je pense que ça fait un bout de temps en vrai que je me voile la face et que j’accepte pas le fait que j’ai vraiment envie de passer du temps à tes côtés. Pas simplement parce qu’on vit ensemble et qu’on a tout un quotidien à partager, je veux dire. » J’ai l’impression que mon cœur s’était arrêté de battre depuis le début de ses explications, et qu’il redémarre doucement. Un sourire - encore timide certes, mais authentique - se dessine sur mes lèvres alors qu’il me confie un besoin simple, un besoin réciproque : celui d’être avec moi et de passer du temps ensemble, peut-être juste tous les deux. Je hoche doucement la tête. Moi aussi. « J’aime la personne que je suis avec toi. Je le pensais quand je te l’ai dit. » Je ne suis pas une autre personne, mais une version plus apaisée, moins torturée de moi-même, et j’aime la façon dont je me sens.
Je ne m’autorise que quelques commentaires, consciente que chacun a droit à son temps de parole et que ces quelques instants sont ceux de Damon. Et il parle, il se confie, c’est devenu assez rare pour que ce soit précieux. Surtout alors que nous abordons des sujets longtemps restés tabous. « L’autre nuit… Je savais que si je te montrais que je n’avais plus envie de garder de barrières entre toi et moi, ce serait plus parlant que si je te le disais. Tu m’avais fait comprendre que ce serait le cas, ou c’est ce que j’ai cru comprendre et je me suis dit que si je me trompais, tu me stopperais dans ma démarche. » Mes joues rosissent, un sourire presque incontrôlable m’échappe et je ne détourne le regard que quelques secondes avant de planter à nouveau mon regard dans le sien. Je glisse une mèche de cheveux derrière mon oreille, avant de lui glisser quelques mots. « Je t’aurais pas arrêté. T’aurais pu essayer quelques semaines après notre rencontre - » Le premier contact a été compliqué, mais nos rapports se sont rapidement détendus. « - juste avant le mariage - » Là où notre complicité a été à son apogée, d’après moi. « - en début d’année ou y’a quelques mois, je t’aurais pas repoussé. » Je le lui ai confié : il est facile à aimer, Damon. Il est tendre, doux et généreux, ce n’est guère difficile d’imaginer que l’on est bien, dans ses bras. « Même avec cette frustration et cette colère que Saül a installé en moi quand on s’est rencontrés, y’a toujours eu une chose dont j’étais certain et c’est ce qui me faisait d’autant plus peur: j’ai toujours eu envie de toi. Je sais que t’y croyais pas, parce-que mon comportement allait pas dans ce sens, mais c’est vrai pourtant. Je devais pas être prêt encore à m’en rendre compte et à l’admettre, je pense. » Je hoche d’abord la tête - je comprends - avant que mon sourire ne s’agrandisse encore un peu. « T’aurais pas dû dire ça. Je vais te demander de le répéter à longueur de journée, maintenant. » Qu’il a envie de moi et que cela a toujours été le cas, évidemment. La frustration et la colère peuvent être considérées comme de l’histoire ancienne, ce n’est pas moi que ça dérangera. Parce que les paroles qu’il prononce sont douces, que la conversation est bien moins douloureuse que ce à quoi je m’attendais, je glisse une main sur sa cuisse, j’enroule mes doigts autour de son genoux et je penche la tête sur le côté, sans pour autant le quitter des yeux.
« Quand on s’est rencontrés, j’étais encore fou amoureux d’Angus et je me voyais pas l’oublier. Et après j’étais trop en colère contre toi quand j’ai appris que tu m’avais menti. Du coup, j’ai laissé une des évidences se cacher un peu plus longtemps. Y’a eu aucune configuration où je me suis senti à l’aise pour me poser les questions que tu te posais déjà toi depuis le début, si ça se trouve. » Je sais qu’il aimait ce garçon. J’ai espéré que ce soit une amourette - qui tombe amoureux en quelques semaines - et j’ai souffert de constater pendant trop longtemps qu’il était encore bien trop attaché à son passé pour être une équipe avec moi et uniquement moi. Je n’avais pas le droit de lui en vouloir, mais je lui en voulait, ce n’était pas contrôlable. Je ne bouge pas, je me crispe même légèrement, de mon sourire jusqu’à mes doigts sur son genoux. « Et quand j’ai eu un peu plus de temps pour le faire, ou que j’étais plus disposé surtout, ça s’est imposé tout seul à moi. Le fait que finalement, c’était simple et que j’arrivais à être bien avec toi. »
« Tu vas me trouver idiot à dire ça comme ça. » « Je te trouve pas idiot, pas du tout. »
« Enfin bref, je sais pas ce que ça veut dire exactement pour la suite avec certitude. Mais je me dis que je peux peut-être arrêter de fuir les choses qui me font du bien, pour une fois. » Il ne sait pas ce que ça veut dire, mais je lui fais du bien et il veut être avec moi. Je m’accroche à ce qu’il me dit pour laisser mes doigts se détendre petit à petit, pour espérer l’air de rien, sans oser m’abandonner entièrement à mes espoirs malgré tout. « Pour ce que ça vaut - » Et bien que je l’ai déjà dit également. « - je serais plus honnête, si je pouvais revenir en arrière. » Mais je ne peux dire que je ferais tout différemment : je ne le pense pas. Si l’issue est heureuse pour moi, si elle me profite et que j’y gagne quelqu’un qui a appris à s’attacher à moi bien plus qu’il ne le pensait, alors j’estime avoir gagné quelque chose de précieux dans toute cette histoire. Et je suis bien trop égoïste pour affirmer et estimer que les difficultés et la souffrance - la sienne, surtout - n’en valait pas le coup. S’il pouvait remonter en arrière, et choisir entre ce garçon qu’il fréquentait lorsque nous nous sommes rencontrés et moi, qui choisirait-il ? C’est bien parce que je ne suis pas certaine de la réponse qu’il me donnerait si je posais cette question que je la tais. « Mais je regrette pas que mes machinations pourries m’aient faites te rencontrer… » Je baisse les yeux, croisant les doigts pour qu’il ne m’en veuille pas de l’affirmer. « Avant le mariage, quand on se rapprochait - » Quand nous devenions peu à peu complices sans qu’aucun obstacle ne semble se mettre en travers de notre chemin. « J’ai cru que ce serait facile, toi et moi. Que ce serait naturel. J’ai eu envie qu’il se passe quelque chose entre nous à partir de ce moment-là. Je crois que c’est ce qui m’a fait le plus mal au cœur quand… Quand les choses ont changé. » Quand j’ai merdé, autrement dit.
« Être seule, c’est pas quelque chose qui me réussit. Je fais des choses idiotes pour que ce soit plus le cas. » Comme retomber dans les bras d’un homme que j’obsède parce que c’est facile. « Ce que j’essaye de te dire, c’est que j’ai fait des mauvais choix aussi, cette année. » J’en ai fait un, et je l’ai fait plusieurs fois. « Des choix que je pensais plus refaire. L’homme dont je t’avais déjà parlé. » Celui qui était marié, celui qui était plus vieux, celui qui n’a jamais été bon pour moi, je lui ai déjà parlé de Scott et je n’ai pas la moindre envie de m'appesantir sur son sujet. « Il était là, il voulait de moi et il est venu me chercher. Mais c’est fini. Le fréquenter était pas une bonne idée dès le début, et recommencer en était une encore plus mauvaise. » Scott ne m’a jamais rendue heureuse. Scott était comme un putain de verre d’alcool ou un fix de drogue, il me faisait planer quelques heures, quelques jours, avant de me rendre plus malheureuse encore que je ne l’étais avant. « C’était pas de l’amour, et j’ai décidé que je voulais plus de tout ça un peu avant octobre. Je voulais plus me sentir comme une merde la moitié du temps. » Un peu avant la mort de ma mère, avant qu’il ne rentre pour être à mes côtés, donc. Il a droit à une partie de ces explications, si nous décidons de devenir autre chose qu’un couple factice à partir d’aujourd’hui. Le reste, les détails qui ne lui sont pas forcément dûs, je les lui partage parce que j’en ai envie, parce que c’est facile, de s’ouvrir à Damon.« J'aime être avoir toi. J'ai envie d'être avoir toi. » Mes envies à moi n'ont jamais été notre frein, mais puisqu'il se livre je le fais également.
« Tu es toujours amoureux de lui ? » Je suis douée pour faire l’autruche et j’aurais pu continuer, mais je n’ai pas envie de me poser cette question s’il est avec moi. « Ambrose, Angus, tu as envie de continuer à les voir ? » L’un, l’autre, les deux… Leurs noms n’ont pas la moindre importance, pas plus que le nombre qu’ils ont pu être dans le passé. « Je partage pas. J’ai pas envie de le faire. » J’en ai assez de partager.
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| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
TELEPHONE :
ambrose › megan
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- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Ven 6 Jan - 9:08 | |
| and all i can taste is this moment @megan williams gif: harley
Il savait qu’une bonne partie des explications qu’il s’apprêtait à donner, des choses qu’il allait enfin avouer à haute voix face à Megan ne seraient pas toutes agréables pour elle à entendre. Mais ce n’était pas avec de la méchanceté dans le coeur qu’il se permettait d’aller vers ce terrain là; cependant, il était bien conscient malheureusement que pour aller ensemble de l’avant, il y avait certains points de son passé comme de celui de la jeune femme qu’ils allaient devoir éclaircir. Qu’importe si ce qui s’était passé n’était pas ce qui avait été souhaité par l’un ou l’autre des partis. « Pourquoi tu étais parti là-bas avec lui ? » La question sous-entendit une autre interrogation, il n’était pas dupe, mais il préféra répondre à celle qui avait été formulée plutôt qu’à celle qui avait été tue. « Je suis parti là-bas parce-que j’avais vraiment des affaires à régler pour la MHI. » Cette partie là avait au moins le mérite d’être ce qu’elle était depuis le début: un voyage d’affaires. « Je suis parti avec lui parce-que j’avais envie que ce voyage d’affaire soit une partie de plaisirs et pas une corvée. » Ca aurait été pu être le cas avec d’autres personnes, il était parfaitement conscient de ça; ce fut la raison pour laquelle il se permit d’ajouter encore une précision. « J’apprécie sa compagnie - Au présent. - on avait l’occasion d’en profiter un peu plus et à distance du quotidien - Au passé. - alors on a saisi l’occasion. » C’était assez simple en réalité, l’explication qui allait avec les faits. Ambrose et lui s’appréciaient, l’occasion de profiter de l’autre un peu plus que d’ordinaire s’était présentée, ils n’avaient pas laissé leur chance passer. Toute la partie où ils avaient pu le faire de façon un peu plus développée que d’habitude car ils étaient loin des radars et des regards qui pourraient leur porter préjudice n’avait pas vraiment besoin d’être mentionné - surtout qu’officiellement, Damon était réellement marié à Megan et que leur couple avait beau jusque maintenant être un écran de fumée, ce dernier se devait d’être préservé. Elle comprendrait donc sans trop de soucis une bonne partie des raisons qui avait poussé les deux jeunes hommes à agir de façon cachée; et quoi de mieux que de le faire à des milliers de kilomètres de chez eux ?
Il le vit, le petit sourire timide mais bien présent qui s’étira sur ses lèvres à elle. « J’aime la personne que je suis avec toi. Je le pensais quand je te l’ai dit. » Il plissa le bout du nez, avec un petit sourire également de son côté. « Je sais, je t’ai cru. » Il l’avait toujours cru, à tous les moments - c’était là la base d’un des soucis de leur passé désormais commun. Il était crédule de toutes façons Damon, donc pas de surprise qu’à partir du moment qu’il ait commencé à placer une partie de sa confiance en Megan, elle ait obtenu sa confiance dans la foulée. Et puis qu’ils étaient lancés sur une partie de sujets à aborder qui, potentiellement, pouvait être plus légère que d’autres, l’italien appuya aussi sur une vérité qu’elle n’avait peut-être pas enregistrée de suite de son côté mais qui pourtant avait toujours été vraie. Ce n’était pas aujourd’hui qu’il trouvait Megan plus qu’à son gout, le gamin, et c’était sans aucune honte dans le regard qu’il l’admettait à haute voix aujourd’hui. Il avait mis quelques temps à l’accepter, mais c’était un fait irrévocable - qui ne pouvait pas trouver sa femme à son goût, pouvait prétendre qu’elle n’était pas son type ? Il avait mis du temps à lui montrer, puisque c’était pour lui une façon d’autant plus simple que de lui dire, mais les faits restaient les faits. « Je t’aurais pas arrêté. T’aurais pu essayer quelques semaines après notre rencontre, juste avant le mariage, en début d’année ou y’a quelques mois, je t’aurais pas repoussé. » Une partie de Damon était rassurée par ces paroles: cela voulait dire qu’il avait toujours été à son gout, un minimum, aussi. Il osait tout de même espérer qu’elle l’aurait fini par le repousser si un tel désir n’avait pas été partagé; parce-que s’il l’avait désiré tout ce temps sans l’avouer, il n’aurait pas aimé qu’elle le laisse croire le contraire juste pour améliorer la situation et pour lui passer de la pommade. « T’aurais pas dû dire ça. Je vais te demander de le répéter à longueur de journée, maintenant. » Il en sut réfréner un nouveau petit sourire, malgré tout, de son côté également. Il se permit même de secouer légèrement sa tête. « Tu vas t’en lasser si je le fais, gardes en un peu pour plus tard. » Il posa sa main sur celle de la jeune femme lorsque la sienne s’enroula autour de son genoux.
Pour plus tard - c’était justement sur ce sujet là que reposaient une bonne partie des questions de Megan. Sur l’avenir, sur le futur - sur ce qui allait se passer entre eux et pour eux, indéniablement. Il comprenait les interrogations qu’elle pouvait avoir puisque de leur maigre temps passé ensemble depuis leur rencontre, Damon avait passé du temps partout ailleurs plutôt qu’auprès d’elle. La faute à son paternel, à ses yeux - la faute à son coeur et à une bonne partie de ses émotions et sentiments qu’il portait au moment où leurs chemins s’étaient croisés. Et peut-être que l’avenir était plus important désormais pour eux, mais il y avait forcément des points encore obscurs de leurs moments passés loin de l’autres qu’il leur fallait expliciter pour que l’un puisse comprendre d’où revenait l’autre. Le passé expliquait le présent, qui forgeait le futur; alors des personnes, des noms, ressortaient pour mettre des mots sur les maux. Il sentit la main de Megan se crisper sur son genoux, lorsque Damon évoqua à haute voix pour la première fois depuis bien longtemps le prénom d’Angus. Il ne sut faire autrement que de le remarquer - surtout qu’il s’y attendait. Elle ne fit pas de commentaire, mais son corps parlait pour elle en réalité. Et s’il avait des points à expliciter de son côté, il ne s’attendait pas à ce qu’elle réagisse à chacun d’eux, qu’elle cautionne également tout comportement qu’il avait pu avoir, tout sentiment qu’il avait pu éprouver. Mais au moins, elle entendait, et c’était déjà un début à quelque-chose qu’ils puissent s’octroyer tel privilège, là, assis face à un paysage couper le souffle dans un pays qui n’était d’origine aucun des leurs.
« Je te trouve pas idiot, pas du tout. » Au moins, pour certains morceaux de ce qu’il avait sur le coeur, c’était ça de pris; la peur d’être jugée ressortant toujours malgré lui et se mettant en avant sans que sa présence ne soit nécessaire. « Pour ce que ça vaut, je serais plus honnête, si je pouvais revenir en arrière. » Il esquissa une petite moue. « Merci. » Il savait pertinemment que cela ne pourrait être fait puisque les choses passées appartenaient au passé et ne pouvaient pas être changées, mais cela faisait toujours du bien de se dire qu’il y avait toujours une partie qui, au moins, ne se retrouvant plus en adéquation avec les envies et les aspirations futures. Au moins une partie. « Mais je regrette pas que mes machinations pourries m’aient faites te rencontrer… » En cet instant, son regard aurait bien voulu rester ancré dans celui de la jeune femme - mais défaut d’avoir relâché la pression sur ses doigts, elle faisait désormais en sorte que son regard lui soit inaccessible. Cette partie là, Damon s’en serait bien passé en réalité. Pas d’avoir rencontré Megan, mais qu’elle ait du utiliser de ces dites machinations à un moment donné et que le courant de leurs existences s’en soit retrouvé chamboulé à tout jamais. Il y avait des choses qui n’allaient pas dans le quotidien de Damon à l’époque, mais certaines choses auxquelles il tenait s’était vues effacées avec l’arrivée de la blonde dans sa vie. Il ne regrettait pas de l’avoir rencontré, parce-qu’elle avait également permis qu’il réussisse à se débarrasser d’autres choses qui n’avaient jamais été bonnes pour lui. Simplement, si leur rencontre et le positif qui en avait découlé avaient pu arriver par une autre voie, il aurait pris cette dernière sans hésiter un seul instant. « Ca aurait été mieux si elles avaient pas eu besoin d’exister, ces machinations. » Mots prononcés du bout des lèvres, écartant ainsi tout de même le fait que le problème n’était pas alloué à leur rencontre mais aux circonstances de cette dernière. Parce-que ces machinations étaient responsables de bien des cicatrices sur son coeur dont il se serait volontiers passé. « Avant le mariage, quand on se rapprochait… J’ai cru que ce serait facile, toi et moi. Que ce serait naturel. J’ai eu envie qu’il se passe quelque chose entre nous à partir de ce moment-là. Je crois que c’est ce qui m’a fait le plus mal au cœur quand… Quand les choses ont changé. » Alors, délicatement, il glissa ses doigts sous ceux de la jeune femme pour les caresser avec douceur. Elle ne lui accordait toujours pas son regard, mais il avait besoin de lui montrer que malgré les paroles qu’ils s’échangeaient, il était bien là à ses côtés. Parce-que même si elle était responsable de certaines de ses douleurs, l’inverse était également vrai. Il avait mis ça sur le dos des autres pendant longtemps, Damon, mais il s’était rendu compte que c’était justement d’agir de la sorte qui l’empêchait d’endosser ses propres responsabilités. « Je me doutais pas que tu te faisais autant d’espoirs et qu’ils t’avaient blessé autant. » Ou en tous cas, pas au moment où il avait réagir. Il avait compris après, bien sur, mais sur le moment il s’était dit qu’une telle espérance n’était ni responsable ni possible au vue de leur situation. Il avait eu tort, elle avait eu mal.
« Être seule, c’est pas quelque chose qui me réussit. Je fais des choses idiotes pour que ce soit plus le cas. Ce que j’essaye de te dire, c’est que j’ai fait des mauvais choix aussi, cette année. » Damon tiqua sur le terme mauvais choix, car à travers tout ça il ne considérait pas ses propres choix comme étant mauvais. Ils n’avaient pas eu que des retombées positives, mais il les considérait tous comme positifs car il lui avait tous apporté à un moment où il avait eu besoin. Cependant, il voyait la plue grande image et comprenait que ce n’était pas sur ce point là que les paroles et les pensées, les besoins de la jeune femme se focalisaient mais sur un quelque-chose qu’elle s’apprêtait à lui expliciter à son tour. Alors, à défaut de faire un commentaire qui n’aurait pas sa place, il continua de frotter délicatement son épiderme contre le sien. « Des choix que je pensais plus refaire. L’homme dont je t’avais déjà parlé. » Il opina document du chef. « Il était là, il voulait de moi et il est venu me chercher. Mais c’est fini. Le fréquenter était pas une bonne idée dès le début, et recommencer en était une encore plus mauvaise. » Les sourcils de Damon se froncèrent sur son visage. « C’était pas de l’amour, et j’ai décidé que je voulais plus de tout ça un peu avant octobre. Je voulais plus me sentir comme une merde la moitié du temps. » - « Il ne méritait pas que tu lui accordes du temps de toutes façons. » Et même si ce commentaire là n’était pas apprécié, il ne le retirerait pas. Quelqu’un, qu’importe qui il pouvait être, qui se permettait de rendre une autre personne dans un état émotionnel de la sorte ne méritait pas que cette-dernière lui accorde du temps. Ni la première fois, ni la seconde ou toutes les autres qui avaient suivi apparemment. Damon n’était en rien du genre colérique et revanchard, mais cet homme là faisait partie de ceux qui sauraient l’énerver si leurs chemins étaient amenés à se croiser. Car comme Megan l’avait dit: c’était son besoin constant d’être réassurer qui ne savait faire autrement que de la pousser vers là où un semblant d’affection pouvait être aperçu. C’était l’autre l’ordure d’en avoir profité, encore et encore. « J'aime être avoir toi. J'ai envie d'être avec toi. » - « Je te ferai pas sentir comme il a pu le faire. Je saurais pas être parfait, mais je sais qu’il a été loin d’être correct avec toi et jamais je te proposerai ça, moi. » Parce-que ce n’était pas de cette façon là qu’il traitait les personnes auxquels il tenait, et la discussion s’arrêtait là en réalité. Il ne savait pas quel positif il pouvait lui promettre, mais ce négatif là ne ferait pas partie du décor. Il n’y avait qu’à voir la façon dont elle en parlait: il avait laissé une marque plutôt sombre sur elle.
« Tu es toujours amoureux de lui ? » Angus, donc, cette fois-ci. Damon ne pensait pas que le sujet le concernant lui reviendrait sur le tapis, mais apparemment peut-être que la curiosité avait poussé Megan à lui poser la question, finalement. Il ne lui en voulait pas, loin de là; il n’avait aucune honte de la réponse qu’il donnait à cette question. « Je l’aime encore, parce-que je suis incapable de ne plus aimer les personnes, même quand elles ont été mauvaises pour moi. » Il n’y avait pas besoin de chercher plus loin d’une lignée au dessus de la sienne dans son prétendu arbre génétique pour comprendre de quoi il parlait, à quoi il faisait référence. « Mais je suis plus amoureux de lui, non. » Une petite moue attristée s’attarda un instant sur son visage. « Ca a mis un bout de temps à s’effacer, comme sentiment. Mais je sais aujourd’hui que c’est de l’affection qui l’a remplacé. » Et il avait aussi mis un bout de temps à s’en rendre compte. Un jour, cependant, il s’était aperçu que son coeur ne saignait plus autant qu’il avait pu le faire à une époque lorsqu’il entendait le prénom du jeune homme être prononcé, lorsqu’il croisait sa silhouette au détour d’un couloir; ou lorsque toutes ces petites touches du quotidien avaient, au contraire, fini par disparaitre et par laisser un vide à leur place. « Ambrose, Angus, tu as envie de continuer à les voir ? Je partage pas. J’ai pas envie de le faire. » Pinçant ses lèvres un instant, libérant sa main qui était accaparée par la gourde volée encore maintenant, il utilisa son doigt libéré pour le glisser sous le menton de la jeune femme. Ainsi, son regard pouvait de nouveau se placer dans le sien. « J’ai déjà prévenu Ambrose qu’on pourrait pas continuer notre relation telle qu’elle était. » Mettant aussi également fin à tout ce qu’elle aurait pu être, à ce qu’elle représentait. « Dans l’avion, quand on est rentrés du Canada. Je sais pas si je serais pas amené à le revoir de nouveau, mais ce sera pas pour les raisons qui me poussaient à le faire jusque là. Quand à Angus… » Cela lui faisait bizarre de prononcer son prénom à lui en la regardant elle dans les yeux, désormais. Surtout qu’il ne lui avait pas parlé de ce qu’il s’apprêtait à dire là. « Il a disparu des radars il y a quelques mois désormais. Et personne à de nouvelles. Donc pour le moment, je sais même pas s’il est encore en vie, en toute honnêteté. » Et bien sur que cela lui brisait le coeur, bien sur que désormais il y avait tout un pan d’inquiétude qui s’ajoutait au chapitre Sutton de son esprit lorsqu’il pensait à lui. C’était là une chose indéniable mais ce n’était pas l’excuse qui ferait changer le fait que la présence l’un dans l’existence de l’autre n’était pas à l’ordre du jour, loin de là. « J’espère sincèrement qu’il va bien, et rien que pour m’en assurer j’aimerais bien le revoir. Mais c’est pour ça qu’on ajoute le mot ex devant petit-ami à un moment donné. »
« Quand ce qui est de la gestion de partage… » Il inspira, et ce fut avec un maigre sourire aux lèvres qu’il osa répondre de la sorte à la question - ou plutôt à l’affirmation de Megan. L’humour et la blague n’étaient peut-être pas attendus et les bienvenus, ou peut-être qu’au contraire ils auraient justement toute leur place en cet instant de la discussion. « Partager me dérange pas plus que ça, lorsque les contours d’une relation sont encore flous. Ou que je suis présent également. » Elle allait lui retourner une claque. « Mais sinon je deviens vite jaloux, alors ce n’est pas quelque-chose d’envisageable, non. » Elle était rare, la jalousie chez Damon. Elle ne ressortait que peu souvent - mais lorsque c’était le cas, elle était destructrice sur son passage et faisait beaucoup de dégâts. Surtout qu’il avait tendance à ressentir les choses avec un brin trop d’intensité, qu’importe si l’émotion en question était positive ou négative. Mieux valait écarter les possibilités que cela arrive, pour ne pas risquer de s’y frotter.
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| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
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AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Sam 7 Jan - 0:18 | |
| and all I can taste is this moment Megan Williams & @Damon Williams
« Je suis parti là-bas parce que j’avais vraiment des affaires à régler pour la MHI. » Mais il ne m’a jamais proposé de l’accompagner, à moi. Je dois avouer que si j’étais consciente d'ignorer une partie de la vie privée de mon époux, je ne l’imaginais pas être ce genre d’homme. Je n’ai pas la moindre légitimité à me sentir blessée, pourtant, je n’aime pas ça, le fait de me demander combien de fois il a fui Brisbane ou même le pays avec, sur le siège à côté du sien dans l’avion, un amant ou une amante. Je n’ai pas vécu une vie de sainte, mais je me sens bien sage à côté de Damon, et du portrait de l’homme jamais seul en voyage d'affaires que je peins bien malgré moi. Ca n’a pas la moindre importance, je me le répète. Pas si c’était avant. N’ai-je pas réservé mon lot de chambre d’hôtel - toujours sous un faux nom - pour insulter ces vœux sacrés que nous avons prononcés sans nous engager à rien, sans avoir l’intention de les tenir ? « Je suis parti avec lui parce que j’avais envie que ce voyage d’affaire soit une partie de plaisirs et pas une corvée. » Je me mords la lèvre, je retiens ma respiration parce le terme qu’il emploie me serre la gorge et fait naître chez moi une question : vivre avec moi, partager mon quotidien et une partie de mon intimité - pas sur le plan sexuel certes, mais partager un appartement en induit, à un certain degré - était-ce une corvée pour lui ? Quand a-t-il cessé de voir la chose ainsi ? Est-il seulement capable de répondre à cette question ou, comme le reste, s’est-il simplement rendu compte un jour que les choses avaient changé ? « J’apprécie sa compagnie, on avait l’occasion d’en profiter un peu plus et à distance du quotidien, alors on a saisi l’occasion. » C’est douloureux, de me dire qu’il y a à peine plus d’un mois, il était avec quelqu’un d’autre. Sauf que puisque l’inverse - à quelques semaines près - était également vrai, il me faudra l’accepter et dompter ma possessivité. « Est-ce que moi, j’étais une corvée ? » Est-la seule question que je m’autorise à poser, presque à voix-basse, ce qui rend mon ton bien doux comparé à l’amertume que je ressens, même si je réussirai à la chasser. N’ai-je pas été l’autre femme, pendant quatre ans ? Ne me suis-je pas offerte pendant tout ce temps à un homme qui en aimait une autre et qui rentrait auprès d’elle à peine son pantalon enfilé et sa braguette remontée ? J’ai trouvé ailleurs ce que tu ne me donnais pas, et ce n’était pourtant pas faute d’avoir essayé, voilà ce que je dirais s’il me demandait des explications au sujet de Scott.
« Tu vas t’en lasser si je le fais, gardes-en un peu pour plus tard. » Mes lèvres s’étirent un peu plus, et je penche légèrement la tête sur le côté. « C’est mal me connaître, ça. » Sa main recouvre la mienne à l’instant où je songe que je pourrais l’entendre formuler son désir tous les jours et plusieurs fois par jour sans m’en lasser. Je vis au travers du regard des gens, des hommes, principalement. Je ne m’aime qu’à travers leurs yeux alors entendre ce genre de mots, c’est me sentir désirable et c’est agréable. « Ça aurait été mieux si elles avaient pas eu besoin d’exister, ces machinations. » Peut-être. Oui, je suis d’accord. Je tais la première réponse qui me vient à l’esprit : rien de tout ça n’aurait pu avoir lieu, sans elles. Il était amoureux, il l’a affirmé. Moi, je n’étais rien ni personne, certainement pas quelqu’un qui aurait un jour appartenu à son cercle et, par conséquent, pas quelqu’un qu’il aurait pu rencontrer. Si je le crois lorsqu’il affirme qu’il m’a désirée bien rapidement, cela aurait été impossible dans un monde où nos chemins ne se seraient pas croisés. Ces machinations font parti de notre histoire. Est-ce un pan qu’il accepte à présent ? Avec lequel il est réconcilié, en tout cas me concernant ? « Est-ce que j’aurais à nouveau ta confiance, un jour ? » Je ne crois pas que nous ayons le moindre futur si la réponse à cette question est ”non, ce que tu as fait restera toujours dans un coin de mon esprit.” Oh cela ne m’empêchera pas d’essayer, de m’entêter, mais nous foncerons alors droit dans le mur. « Je me doutais pas que tu te faisais autant d’espoirs et qu’ils t’avaient blessé autant. » - « C’est juste que… » J’ai voulu y croire, je crois. J’ai pensé que nous pouvions sauter des étapes - celle de la vérité, principalement - parce que j’étais alors sincère avec lui et entièrement dévoué à sa cause, dans son équipe. « Je sais pas. Je crois que j’ai en partie compris que je me faisais des films quand je l’ai vu dans l'église ce jour-là. » Angus, qui d’autre. « Et ça s’est confirmé plus tard, en Italie. » Quand il m’a affirmé qu’il n’avait pas l’intention de laisser les choses aller plus loin entre nous que quelques marques de tendresse de temps en temps. « Quand tu me regardes aujourd’hui, tu vois encore Saül et tout ce qu’il t’a imposé ? » Je me dis que non, je me dis que, si c’était le cas, jamais cette nuit ne serait arrivée, et nous ne serions pas en train d’avoir une conversation résolument tournée vers l’avenir. Mais j’ai eu mal quand il m’a confié ça, pendant notre lune de miel, et je crois que j’ai besoin de l’entendre confirmer que plus rien n’est comme avant pour me laver de ce sentiment.
« Il ne méritait pas que tu lui accordes du temps de toute façon. » C’est adorable, de le voir s’indigner pour moi et prendre ma défense sans la moindre hésitation, en n’ayant que des morceaux de l’histoire à sa disposition. Il ne s’en doute peut-être pas, mais il n’a jamais autant ressemblé à Jo que lorsqu’il prononce ces mots qui auraient pu sortir de la bouche de mon amie. Sauf que c’est Damon, qui se montre protecteur. C’est Damon qui me dit que je mérite mieux, et ça a une toute autre saveur. « Je te ferai pas sentir comme il a pu le faire. Je saurais pas être parfait, mais je sais qu’il a été loin d’être correct avec toi et jamais je te proposerai ça, moi. » La situation entière était dégueulasse, et je ne suis pas l’oie blanche de cette histoire. Je me suis engagée dans une histoire avec un homme marié, parfaitement consciente que tout ça risquait de briser un jour le cœur d’une autre, et aujourd’hui encore je ne ressens toujours pas la moindre culpabilité vis à vis d’elle. Ce que je n’avais pas anticipé à vingt ans, c’est que moi aussi, je souffrirai. Que mon coeur a moi aussi - tout comme mon amour propre - serait éprouvé et écoeuré par cette histoire. « J’ai pas besoin que tu me le dises pour le savoir, tu sais. Toi, t’es le héros, le chevalier en armure de tous ces bouquins que j’entasse dans l’appartement. » Il n’y a pas la moindre parcelle de son être qui soit capable de faire du mal sciemment à quelqu’un. « Pendant longtemps, je pensais pas mériter quelqu’un comme toi. J’en suis toujours pas entièrement persuadée. » La certitude d’avoir envie d’être avec lui, je la possède sans l’ombre d’un doute. C’est la question du mérite, qui pêche, et qui me fait craindre que le destin ne soit en train de me préparer un mauvais coup, un rebondissement qui me briserait le cœur. Damon est quelqu’un de bien. Je ne suis pas capable d’affirmer avec un tel aplomb que c’est également mon cas.
« Je l’aime encore, parce-que je suis incapable de ne plus aimer les personnes, même quand elles ont été mauvaises pour moi. » Je retiens ma respiration, et je l’attends, ce mais qui est habituellement plutôt craint. « Mais je suis plus amoureux de lui, non. Ça a mis un bout de temps à s’effacer, comme sentiment. Mais je sais aujourd’hui que c’est de l’affection qui l’a remplacé. » La confession me rassure, une douce chaleur se diffuse dans mon cœur mais pour l’instant, j’ai toujours besoin de poser toutes les questions pour y croire, pour que le doute ne soit plus permis. Je crois que j’ignore ce que c’est, d’aimer. Et je me demande si, à tomber amoureux aussi vite qu’il bat des cils, Damon est capable de vivre un grand amour, un qui se démarquera de tout le reste.
Les doigts de l’Italien glissent sous mon menton et relèvent mon visage dans sa direction. Ainsi, je ne cherche plus à fuir son regard. Je ne le crois pas capable d’agir comme ça pour pouvoir me regarder dans les yeux alors qu’il me plante un coup de couteau. « J’ai déjà prévenu Ambrose qu’on pourrait pas continuer notre relation telle qu’elle était. Dans l’avion, quand on est rentrés du Canada. » Est-ce qu’il cherchera à le récupérer ? Y en a-t-il d’autres qui feront la queue en attendant plus ou moins patiemment que je me vautre royalement ? « Je sais pas si je serais pas amené à le revoir de nouveau, mais ce sera pas pour les raisons qui me poussaient à le faire jusque là. Quant à Angus… Il a disparu des radars il y a quelques mois désormais. Et personne à de nouvelles. Donc pour le moment, je sais même pas s’il est encore en vie, en toute honnêteté. » Moi, je m’en moque, est-ce bien utile de le préciser ? Je reste immobile, mon regard fiché dans le sien. « J’espère sincèrement qu’il va bien, et rien que pour m’en assurer j’aimerais bien le revoir. Mais c’est pour ça qu’on ajoute le mot ex devant petit-ami à un moment donné. » Je hoche doucement la tête, tentant de faire le tri dans toutes les choses qu’il m’a dite, essayant aussi de démêler les questions à poser de celles qui feront plus de mal que de bien. « Dans l’avion. Qu’est-ce que tu aurais fait, si entre nous ça ne s’était pas passé comme prévu ? Tu l’aurais recontacté ? » Je n’attends pas que Damon me rende des comptes. J’ai en revanche besoin de savoir si, dans son esprit, il a tout risqué en se contentant d’espérer ou s’il a gardé un plan B, un filet de sécurité. « La majorité du temps, quand les gens disparaissent, c’est une décision, pas parce qu’il leur est arrivé quelque chose. » Peut-être suis-je trop cynique, mais c’est ce que mes expériences m’ont enseigné. « Si un beau jour il revenait, est-ce que ça pourrait tout remettre en question ? » Son amour ne s’est fané et transformé en affection que parce qu’il l’a abandonné, n’est-ce pas ce qu’il vient de me confier ? Ai-je mal lu entre les lignes ?
« Quant à ce qui est de la gestion de partage… » Pas de suspens, Williams. Le sourire qui se dessine sur ses lèvres me semble de bonne augure, mais il inspire profondément et je me demande s’il fait exprès, de se faire désirer, s’il a conscience de mon état de nervosité. « Partager me dérange pas plus que ça, lorsque les contours d’une relation sont encore flous. Ou que je suis présent également. » Mes yeux roulent dans leur orbite et je pousse un soupir teinté d’amusement. Est-ce donc le rêve de tout homme ? Que dirait Damon, s’il savait que j’ai essayé beaucoup de choses pendant mon unique année d’université et qu’aujourd’hui, j’aspire à plus d’exclusivité ? « Mais sinon je deviens vite jaloux, alors ce n’est pas quelque-chose d’envisageable, non. » Le soupir qui m’échappe marque bien mon soulagement cette fois. Je ferme les yeux une seconde, peut-être deux, avant de déglutir et de les rouvrir, tentant de respirer à nouveau normalement. « On est en train de se dire qu’on se donne une chance ? Juste toi et moi ? » Une chance d’être plus que des colocataires qui portent une alliance ? S’autorise-t-il plus que des marques de tendresse et de passion ? Ma question est bien la preuve que lorsqu’il est question de faire les choses dans le bon sens, le jeune héritier et moi ne sommes pas les plus doués. « Je suis même pas certaine de savoir ce que le job de petite amie implique, tu sais ? Je l’ai décroché une fois ou deux, mais j’ai toujours reçu une lettre de licenciement avant la fin de la période d’essai. » Pour l’une de ces fois, c’est presque à prendre au premier terme, puisqu’un goujat - Aiden - a osé me quitter par texto. « J’ai quelques idées, je suis même capable d’être créative… » A quel point as-tu envie de tout voir de Bali, Damon ? Ses doigts sont toujours accrochés à mon visage, et les miens glissent le long de son avant-bras, espérant provoquer chez lui quelques frissons. Il est presque dommage qu’il nous reste encore une longue marche avant d’être rentrés à l’hôtel, une marche qui nous laissera certainement tous les deux vidés de toute énergie. La douceur est agréable. Elle est même bien plus que ça, mais je ne mentais pas quand j’ai affirmé avoir toujours trouvé Damon séduisant, moi aussi, et maintenant que j’ai de nouveaux droits sur lui que je ne possédais pas avant, il va me falloir un peu de temps avant d’en être totalement rassasiée. « Guide-moi. S’il te plait. » Je ne joue plus. Ma voix a perdu toute trace de malice pour gagner en sérieux. Avec lui, j’ai envie de faire les choses bien, pour la première fois de toute ma putain de vie.
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| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
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- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Sam 14 Jan - 19:13 | |
| and all i can taste is this moment @megan williams gif: harley
« Est-ce que moi, j’étais une corvée ? » De toutes les questions qui auraient pu survenir après ses explications, celle que Megan lui posa ne faisait pas partie de celles qu’il avait pu anticiper - si la moindre anticipation était rendue possible. Un instant alors, il fronça légèrement les sourcils, légèrement perturbé par l’idée qu’elle impliquait avec ses paroles. « Megan… » Il pinça les lèvres un instant, se disant de toutes façons que c’était l’occasion de mettre des explications verbalisées sur tous les points qui pouvaient poser problème - apparement c’en était un pour elle, celui là. Et il avait les outils pour la rassurer, alors il n’attendit pas un instant de plus pour compléter sa réponse. « La MHI, c’est ça la corvée à laquelle j’essayais d’échapper. C’était pas toi. » La partie de leur histoire commune où il aurait pu considérer sa présence comme une corvée à endurer était révolue depuis bine longtemps désormais; malgré les hauts et les bas, ce n’était pas un avis qui avait été remis au gout du jour, à aucun moment. « T’es pas une corvée, tu l’as jamais été. Et t’es une des rares choses que je fuis plus depuis de longues semaines. » La nuance était délicate à percevoir, car il fuyait de partout et tout le temps. Mais l’impression qu’il fuyait Megan n’en était qu’une: il fuyait ses responsabilités en tant que fils Williams, parce-qu’il voulait se permettre d’avoir un semblant de main-mise sur ce qu’il se passait dans son quotidien et ne pas être plié sous la main invisible de Saül. Mais il ne fuyait pas la jeune femme qui était à ses côtés aujourd’hui; elle, sa compagnie avait toujours été bienvenue, bien que mise de côté pendant un temps. « Est-ce que j’aurais à nouveau ta confiance, un jour ? » Cette question là, dans la conversation actuelle, avait un sens plus ancré aux yeux de Damon. Elle tombait même sous le sens, puisque c’était cette partie là du processus qui avait tout fait à moitié s’effondrer pendant des semaines et des mois. Mais comme pour d’autres points, la question ne se posait pas réellement, et la réponse était d’une simplicité extrême. « Tu l’as déjà regagné, Meg. » Aussi simplement que ça. « On serait pas là aujourd’hui si c’était pas le cas. » Il ne se serait pas laissé aller à l’idée de se jeter corps et âme, pour de vrai cette fois-ci, dans ce que pourrait être cette relation si la jeune femme n’avait pas réussi à regagner sa confiance. Ce n’était pas une version des faits envisageable pour Damon. « Ca fera toujours partie de notre histoire, et ça a des répercutions aussi sur ma famille et surtout sur ma relation avec Saül, alors je pourrais pas oublier ce qu’il s’est passé… » Même s’il aurait préféré que ça puisse être le cas, en un claquement de doigts et sans réfléchir, ça aurait été plus simple, plus doux. « Sauf si tu me dis que je fais fausse route et que je devrais pas te faire confiance de nouveau, tu l’as déjà regagné depuis un bout de temps. »
Ses doigts ne lâchaient pas ceux de la jeune femme, continuant de tracer de doux cercles sur l’épiderme, de montrer surtout qu’il était présent à ses côtés et attentif à ce qu’elle avait à lui dire, aux questions qu’elle se posait et qu’elle lui posait. Il s’était douté que certaines des attentes de Megan n’avaient pu être satisfaites et qu’elle s’en était trouvée blessée, d’une certaine façon, mais il n’avait jamais imaginé que ça pouvait être si grand, si ancré en elle. « C’est juste que… » Elle ne pouvait le voir, mais il haussa légèrement un sourcil, pencha brièvement la tête sur le côté. « Je sais pas. Je crois que j’ai en partie compris que je me faisais des films quand je l’ai vu dans l'église ce jour-là. Et ça s’est confirmé plus tard, en Italie. » Il ne pouvait nier que ces deux événements, d’autant plus mis côte à côte, pouvaient effectivement bien que ses intentions n’étaient pas placées pour aller dans le sens de son mariage. Il ne rectifierait aucune parole, ici, n’ajouterait aucun commentaire: c’était simplement des faits, des vérités, énoncés. « Quand tu me regardes aujourd’hui, tu vois encore Saül et tout ce qu’il t’a imposé ? » Esquissant une petite moue, il serra doucement la main de Megan dans la sienne. Encore une fois, la réponse était on ne pouvait plus simple et se retrouvait filée à travers ses paroles: ils ne seraient tous deux pas là aujourd’hui si ça avait été le cas. « Pas quand tu le mentionnes pas et que t’imposes pas son image à mon esprit, non. » La touche d’humour, maigre et surement trop maladroite, passerait peut-être inaperçue mais était pourtant on ne pouvait plus vraie: si elle ne l’avait pas explicitement mentionné aujourd’hui, il n’aurait pas eu l’image qui se serait imposée à lui. « Je n’ai plus envie de voir quoi que ce soit qui se rapporte à Saül. » Dans leur cas, et dans beaucoup d’autres; c’était là peut-être une chose qu’elle avait déjà remarqué. « Il m’a brisé, encore et encore, pendant des années. J’ai plus envie que mes actions soient dictées par… ça. » Tout, de façon générale. « Je sais que j’ai mis longtemps à sortir de ce tableau qu’il avait peint autour de moi pendant des années, et dans lequel j’étais piégé. » A s’extirper du confort que ce dernier pouvait proposer, aussi, des promesses qui avaient été posées de paire sur la table avec. « Je veux plus que ma vie soit dictée par tout ça. » Il inspira longuement: c’était surement la première fois qu’il formulait à haute voix cette idée là, se rendit-il compte. « Encore une fois, on sera pas là aujourd’hui si à travers toi, je voyais encore Saül. » Damon ne niait en rien que ça avait été le cas pendant longtemps; aujourd'hui était un autre jour.
« J’ai pas besoin que tu me le dises pour le savoir, tu sais. Toi, t’es le héros, le chevalier en armure de tous ces bouquins que j’entasse dans l’appartement. » Il aurait pu ricaner, s’il ne savait pas que Megan était on ne pouvait plus sérieuse en cet instant. « Pendant longtemps, je pensais pas mériter quelqu’un comme toi. J’en suis toujours pas entièrement persuadée. » - « Pense pas ça. » Il fronça légèrement les sourcils. « J’ai rien de quelqu’un comme toi, comme tu dis, en plus de ça. » Elle avait pu le constater par elle-même: il avait peut-être de belles qualités, Damon, mais il portait des défauts qui faisaient tache dans le décor. Elle était même au premier plan de ces derniers. « Et qu’importe à quoi ça fait référence: tu le mérites. » Ce n’était pas parce-qu’elle avait fait certains choix qui pouvaient être remis en question qu’elle ne méritait pas que quelqu’un l’aime à ses côtés. Et peut-être qu’il n’était pas celui qu’il fallait pour le job, il y avait toujours cette possibilité là et il ne serait même pas étonné si elle finissait par se rendre compte qu’elle méritait mieux, justement. Mais il essayait de faire en sorte que ce soit assez, et qu’elle se sente mieux à ses côtés qu’elle avait pu l’être auprès de celui qui l’avait rendue misérable - il pensait pouvoir y arriver haut la main, honnêtement.
Tout comme il fallait qu’elle croit également au fait qu’elle avait toutes les cartes en main pour garder une telle place également aux côtés de Damon. Il n’y avait qu’à voir comment elle fuyait son regard et le ton avec lequel elle posait ses questions: l’hésitation était parfaitement palpable et perceptible. L’italien ne lui en voulait pas, et il préférait qu’elle pose les questions qu’elle avait sur le coeur maintenant pendant qu’ils étaient là à discuter à cours ouverts, plutôt qu’elle retienne quelque-chose en elle - une chose à laquelle il détenait une réponse - pour la laisser croitre et exploser plus tard. « Dans l’avion. Qu’est-ce que tu aurais fait, si entre nous ça ne s’était pas passé comme prévu ? Tu l’aurais recontacté ? » A cette question, Damon prit un instant de réflexion avant de répondre - mais en réalité, la réponse parlait d’elle-même et il n’avait qu’à la formuler à haute voix pour se rendre compte que sa réflexion constituait ce qu’il devait avouer. « Je me suis même pas posé la question, en fait. » Et ne pas s’être posé la question voulait en dire long, sur ce qu’il pensait trouver en rentrant du Canada. « T’avais besoin de moi, j’avais besoin de revenir te voir, et je me suis contenté de ça pour prendre ma décision, je crois. » A aucun moment il s’était dit qu’il en viendrait à recontacter Ambrose, puisqu’il lui avait même naturellement et spontanément dit qu’ils ne pourraient pas continuer la relation qu’ils avaient commencé à entretenir, ou que les conditions de cette dernière auraient besoin d’être modifiées si quelconque relation entre eux perdurait après leur voyage. Pour le moment, Ambrose lui avait fait comprendre qu’il ne souhaitait pas avoir de contact avec lui, et Damon avait respecté la distance qu’il avait souhaité imposer. Les questions n’avaient pas été à l’ordre du jour. « La majorité du temps, quand les gens disparaissent, c’est une décision, pas parce qu’il leur est arrivé quelque chose. » Si c’était le doigt de Damon qui se trouvait sous le visage de Megan pour être apte à maintenir un contact visuel avec elle, c’était lui qui en cet instant avait du mal à rester les yeux dans les yeux. Parce-que c’était toujours le cas lorsqu’il s’agissait d’Angus, que ce serait toujours le cas il le savait d’avance. Surtout pour un sujet qui, de son côté, lui tenait à coeur puisqu’il pouvait en partie s’agir de la survie de celui qui ne l’avait jamais laissé indifférent. « Si un beau jour il revenait, est-ce que ça pourrait tout remettre en question ? » - « Non. » L’italien n’avait pas hésité une seule seconde pour répondre à cette question, parce-que la réponse était aujourd’hui évidente à ses yeux. « Lorsqu’il reviendra - » Parce-qu’à ses yeux, il n’était pas question qu’il soit réellement arrivé quelque-chose à Angus et qu’il ne revienne pas dans les parages. « -, ça ne changera rien. S’il est d’accord, je m’assurerai qu’il va bien parce-que c’est important pour moi de savoir que c’est le cas. Mais ça ne changera rien. »
Ce n’était pas que la suite de leur discussion n’était pas autant sérieuse que le reste, mais ce fut à ce moment là que le jeune homme entrevit la possibilité d’y ajouter une touche d’humour sans que cette dernière ne soit trop mal perçue. Et, à constater la réaction de la jeune femme, il se dit qu’il n’avait pas eu tant tort que ça. La voir rouler des yeux lui tira un petit sourire un brin plus marqué, même, de son côté. C’était peu, mais c’était assez pour comprendre que malgré tous les sujets sérieux qu’ils venaient d’aborder, les choses se trouvaient être au beau fixe entre eux. Le chemin serait encore chaotique, il n’y avait pas besoin de parier sur la question; mais au moins, s’il était apte à lui tirer une réaction amusée de la sorte en cet instant, il serait capable de le faire à n’importe quelle prochaine étape. « On est en train de se dire qu’on se donne une chance ? Juste toi et moi ? » Il avait l’impression de l’entendre demander s’il était d’accord pour être son petit-ami, et une partie de lui était attendri à l’idée. « On est en train de se dire qu’on se donne une chance, juste toi et moi, oui. » Mais parfois, les choses avaient besoin d’être dites de façon si simple, si candide aussi. « Je dis pas que ça promet quelque-chose de parfait, et clairement il existera des moments où ça ressemblera pas aux contes de fée… » Parce-que la vie n’était de toutes façons pas parfaite et que les choses n’étaient jamais que toutes roses. Alors ils auraient d’autres moments où les discussions ne seraient pas faciles, où les sujets abordés ne seraient pas appréciés par les deux partis. « Il y aura surement des moments où des personnes de nos passés reviendront dans le présent, et avec eux des situations qui plaisent pas forcément non plus. » C’était là même une chose indéniable, mais qui ne faisait pas peur à Damon: parce-qu’ils ne seraient pas seuls pour ce faire. « Mais ouais, on a une chance, toi et moi. » Qu’importe ce que cela signifiait, il était partant pour tenter l’aventure. Peut-être que cela fonctionnerait si bien que l’évidence même ferait peur; peut-être également que ce serait là la pire erreur de leur vie - et pourtant, ils en tenaient déjà une couche rien qu’à eux deux. « Je suis même pas certaine de savoir ce que le job de petite amie implique, tu sais ? Je l’ai décroché une fois ou deux, mais j’ai toujours reçu une lettre de licenciement avant la fin de la période d’essai. » Le petit sourire qu’il esquissa était autant attendri qu’un brin amusé. « J’ai quelques idées, je suis même capable d’être créative… » Oh, les frissons étaient garantis avant même que les doigts de la jeune femme ne glissent le long de sa peau; avec ce geste, elle assurait juste ses arrières, Megan. Parce-que bien sur qu’elle ne jouait pas l’innocente en cet instant, elle ne le duperait pas sur la question.
« Guide-moi. S’il te plait. » Le regard de Damon perçait tant celui de Megan qu’il avait l’impression d’avoir des raisons lasers à la place des yeux. De toutes les situations qu’il pensait pouvoir vivre un jour, celle qui se déroulait devant eux n’en faisait pas partie, s’il fallait être honnête. Tout simplement parce-qu’il ne s’était jamais imaginé qu’une personne pourrait avoir autant envie que lui d’être à ses côtés. Lui qui avait été habitué à être dispensable pour le reste du monde avait l’impression, en cet instant, de prendre toute la place dans celui de Megan. Et grand Dieu que ça faisait du bien, de se sentir apprécié et vu pour ce qu’il était, et pas pour ce qu’on attendait de lui qu’il soit. Alors, il resta un instant silencieux, laissant cette sensation s’installer en lui autant qu’il le fallait. Et ce ne fut qu’après une poignée d’instants, et avec un sourire un brin amusé et un ton lascif qu’il ne cherchait pas à cacher qu’il reprit la parole. « Pour le moment, et une fois qu’on se sera levés d’ici, c’est vers notre suite à l’hôtel que je vais te guider. » Pun intended. Et comme pour démontrer ses paroles, avec délicatesse il resserra la pression que ses doigts pouvaient exercer autour du menton de la jeune femme pour attirer ce dernier à lui et embrasser Megan avec un avant gout de comment il comptait dépenser le peu d’énergie qu’il leur resterait en rentrant à l’hôtel. « Je sais pas si je saurais être un bon guide, pour le reste, mais je suis prêt à essayer. » Il plissa quelque peu le bout de son nez. « J’ai pas beaucoup plus d’expérience dans le domaine de petit-ami que toi je pense. » Deux bras cassés des relations amoureuses. « Et effectivement, on aura surement quelques bases à reprendre et quelques dates à faire afin de rattraper les étapes qu’on a grillé, mais Megan… » Son regard accrochait celui de la jeune femme avec une intensité qu’il avait été rare de voir entre eux jusque maintenant. « C’est pas le job de petite-amie que je veux pour toi, si on se laisse une chance. C’est celui qui t’appartient déjà, que je te propose de remplir. » Parce-que cela lui semblait être d’une logique implacable, à ses yeux; s’il voulait une petite-amie, il n’avait qu’à envoyer un ou deux messages ici et là et il pourrait en trouver une. « Sois vraiment ma femme, Megan. Sois Megan Williams. »
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| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Dim 15 Jan - 0:35 | |
| and all I can taste is this moment Megan Williams & @Damon Williams
« T’es pas une corvée, tu l’as jamais été. Et t’es une des rares choses que je fuis plus depuis de longues semaines. » De ça, je vais encore avoir besoin d’un peu de temps pour être convaincue mais ce n’est pas grave. Ce n’est pas pour autant qu’il devra pour ça trouver les bons mots ou faire ses preuves : il a tout tout ce qu’il fallait, il l’a fait avec honnêteté et je crois que j’ai à présent toutes les cartes entre les mains pour déconstruire mes certitudes et faire de la place à quelque chose de plus sain pour moi, et de plus agréable. Alors je hoche la tête. Je ne pense pas Damon capable de me mentir, d’endormir ma méfiance pour avoir ce qu’il veut. J’ai simplement toute une vie qui m’a enseigné que c’est ce que font en général les hommes avec moi à oublier. Damon est différent. Mais moi, ai-je réellement changé ? Suis-je digne de sa confiance et de toute l’attention qu’il a décidé de me porter ? Je panique presque à l’idée que ce ne soit pas le cas : je suis douée pour tout gâcher. Quand je lui demande si je regagnerai un jour sa confiance, c’est presque en espérant qu’il m’aide moi aussi à le faire, à me faire confiance. « Tu l’as déjà regagné, Meg. On serait pas là aujourd’hui si c’était pas le cas. » C’est doux de l’entendre m’appeler Meg. Je pousse un soupir qui a tout du soulagement. Il a confiance en moi. Il me voit à nouveau comme étant dans son camp et là dessus, je n’ai pas peur de tout faire foirer. Les choses ont été claires dès que je l’ai rencontré après avoir accepté le marché de Saül. Je ne ferai rien pouvant nuire à ce dernier, j’enterrerai les informations que j’ai en ma possessions qui pourraient l’envoyer en prison, mais ça s'arrête là. Il m’a toujours fait peur. Et si Damon s’était révélé être un garçon détestable et tout sauf aimable, au sens le plus noble du terme, alors j’aurais fait cavalier seul. Mais pas avec Saül. Jamais avec lui. « Ça fera toujours partie de notre histoire, et ça a des répercussions aussi sur ma famille et surtout sur ma relation avec Saül, alors je pourrais pas oublier ce qu’il s’est passé… » Si je me mords l’intérieur de la joue pour ne rien répondre, c’est par peur de tout gâcher. Est-ce important, que je demeure à jamais l’élément perturbateur des Williams si Damon m’offre son coeur et sa confiance ? J’ai envie de répondre, de dire que Saül a détruit cette famille, que je ne suis rien d’autre que l’allumette qui a mis feu à la mèche, mais je fais taire mon esprit vindicatif. S’il y a bien une chose que j’ai apprise à force de toujours m’attirer des ennuis en ne réfléchissant qu’après qu’il soit trop tard, c’est qu’il faut que j’apprenne quels combats mener. Peut-être qu’un jour, il oubliera. Arguer serait inutile : je dois l’aider à oublier avec les actes, en remplaçant les souvenirs qui le font encore souffrir par d’autres plus beaux, afin qu’il n’y ait plus de place pour les premiers. « Sauf si tu me dis que je fais fausse route et que je devrais pas te faire confiance de nouveau, tu l’as déjà regagné depuis un bout de temps. » Il caresse le dos de ma main et je secoue vivement la tête. « Tu fais pas fausse route. Je t’ai fait une promesse. » Celle de ne pas lui briser le cœur, si toutefois il me mettait entre mes mains d’une quelconque façon. J’aime celle qui se dessine depuis notre arrivée à Bali. « J’ai l’intention de la tenir. Je vais la tenir. » Je ressers à mon tour mes doigts autour des siens.
« Pas quand tu le mentionnes pas et que t’imposes pas son image à mon esprit, non. » Une fois que le pansement sera arraché - à savoir que cette discussion sera terminée - j’aspire à ne plus jamais prononcer son nom, plus jamais parler de lui ou de ce qui a trait à lui et, si on me laissait le choix, je l’effacerais même totalement de notre vie à tous les deux. Mais Saül est le père de Damon, quoi que dise la génétique, alors c’est au rythme de ce dernier que nous irons. Je sens la touche d’humour timide dans son affirmation, je l’imite alors avec tout autant de retenue. « Tant mieux. Je suis bien plus agréable à regarder. » Ma phrase qui, dans un autre contexte sera gorgée d’assurance et de confiance en moi, ne contient rien de tout ça. Comme lui, j’invoque plus de légèreté mais avec prudence. « Je n’ai plus envie de voir quoi que ce soit qui se rapporte à Saül. » Je reprends tout mon sérieux et je hoche la tête, autant pour lui dire que je comprends que pour lui dire que je partage son point de vue. « Il m’a brisé, encore et encore, pendant des années. J’ai plus envie que mes actions soient dictées par… ça. Je sais que j’ai mis longtemps à sortir de ce tableau qu’il avait peint autour de moi pendant des années, et dans lequel j’étais piégé. Je veux plus que ma vie soit dictée par tout ça. » - « Et ce sera pas le cas. » Il est en bonne voie, Damon. En refusant les clés du royaume de son père, il a porté un coup fatal - mais nécessaire - à leur relation et, surtout, il s’est débarrassé une bonne fois pour toute de l’influence de l’homme d’affaires sur sa vie. Oh, comme toute situation d’abus - parce que c’est ce qu’était leur relation père fils - peut-être connaîtra-t-il des rechutes, mais j’aspire à être là pour le tirer de ces mauvais pas. « Et je m’en assurerais. » Paradoxalement et aussi dure que je puisse paraître, je suis faite pour protéger. J’ai des crocs pour protéger ceux qui, comme Shiloh ou Damon, ne savent pas ou n’osent pas se protéger tout seuls. Je suis assez dure pour le faire, et assez résiliente pour ne pas baisser les bras. « Tu vaux bien mieux que de marcher dans ses pas. Ou ceux de qui que ce soit, pour ce que ça vaut. » Remplacer un modèle par un autre - son père biologique - n’est pas forcément la solution. Pour la première fois de sa vie, Damon doit trouver qui est Damon sans le Williams sans ce nom de famille difficile à porter mais qui lui a ouvert tant de portes jusque-là. Les mauvaises. « Encore une fois, on sera pas là aujourd’hui si à travers toi, je voyais encore Saül. » Touchée, je pince les lèvres et baisse les yeux. Remplie d’émotion, je n’arrive qu’à prononcer un mot pour lui exprimer toute ma gratitude de me laisser une nouvelle chance. « Merci… » Je ne suis pas certaine de mériter qu’il me tende la main, mais il y a longtemps que j’ai appris à saisir chaque main tendue dans ma direction : je n’ai pas le luxe de faire de la place au mérite dans ma vie.
« Pense pas ça. J’ai rien de quelqu’un comme toi, comme tu dis, en plus de ça. » J’esquisse un sourire amusé, papillonne des cils, puis je dénoue nos doigts simplement pour changer ma main prisonnière de la sienne, et poser l’autre sur l’extrémité de sa cuisse, proche de son genou. « Et si on était dans un livre, tu sais quel genre de phrase clichée je te dirais ? Que le fait de même pas en être conscient prouve que c’est exactement ce que t’es. » Parce qu’il n’en tire aucune fierté, aucune suffisance. Il n’est pas doux et bon parce qu’il veut se forger une image positive ou en tirer profit, il l’est de façon totalement désintéressée. « Et qu’importe à quoi ça fait référence: tu le mérites. » - « J’essaie. » Je suis loin du compte à mon sens mais, après tout, nous avons tous les deux fait des erreurs ces derniers mois. « Je te l’ai dit. Je préfère celle que je suis avec toi. » Et j’aime mieux celle que je deviens à ses côtés que la femme pétrie d’amertume et de colère que j’étais à cause de la situation dans laquelle j’étais avec Scott : je n’en tirai que de la souffrance, une faible opinion de moi-même et de ce que j’étais capable de faire et de devenir. Avec quelqu’un comme Damon, je me dis que je peux essayer de le faire déteindre sur moi. Je me dis que je peux devenir un peu plus comme lui. Peut-être que les choses ne marchent pas comme ça. Mais personne ne pourra me reprocher de ne pas être pleine de bonne volonté.
« Je me suis même pas posé la question, en fait. T’avais besoin de moi, j’avais besoin de revenir te voir, et je me suis contenté de ça pour prendre ma décision, je crois. » Le moment des vérités n’a rien de facile à traverser, toutes ne sont pas agréables à entendre, mais je me dis qu’une fois que cette épine là sera retirée, ce sera derrière nous. Mais je veux m’en assurer. Je ne veux pas être un second choix, je ne veux pas être un lot de consolation ou partager mon quotidien avec un homme qui garde un plan B sous le coude. Je n’ai pas de plan B. J’ai des défauts, mais je fonce sans réfléchir et je me jette à corps et cœur perdu. Je n’ai pas envie d’avoir mal. Pour l’instant, Damon me donne la bonne réponse à toutes mes questions puisqu’il n’a pas réfléchi une seule seconde à ce que pourrait advenir sa relation avec l’autre jeune homme, si toutefois je le repoussais. Mais ce n’est pas lui qui m’inquiète le plus, parce que ce n’est pas de lui qu’il m’a dit avoir été amoureux. « Non. » Si je ne lâche pas son regard, si je l’observe avec une telle intensité, c’est que j’ai besoin d’être sûre. J’ai besoin qu’il me le dise, et j'ai besoin de le lire dans ses yeux également. C’est paradoxal - c’est moi qui ai déjà perdu sa confiance, pas l’inverse - mais j’ai toujours donné la mienne bien difficilement. J’ai l’habitude d'attendre le pire d’autrui, pas le meilleur. J’ai appris qu’il valait mieux procéder de la sorte à la dure. « Lorsqu’il reviendra, ça ne changera rien. S’il est d’accord, je m’assurerai qu’il va bien parce-que c’est important pour moi de savoir que c’est le cas. Mais ça ne changera rien. » Il n’hésite pas. Il ne prend pas le temps de réfléchir. Je jurerai qu’il ne me mens pas, lorsqu’il me dit qu’il ne ressent plus d’amour pour son ex. Moi, je me promets que quelle que soit l’issue de notre relation, il ne m’oubliera pas comme ça. Je garde mon regard planté dans le sien encore un instant avant de hocher la tête. Je le crois. J’ai le sentiment que Damon et moi sommes deux côté d’une pièce : il tombe amoureux en un instant, en un regard, quand j’ignore même ce que cela fait. Son côté a l’air bien plus plaisant. J’ai envie de passer de son côté. D’abaisser assez mes défenses pour le faire. Mais, en même temps, je suis terrifiée à l’idée d’avoir mal. « J’ai confiance en toi. » Ce n’est pas sur la confiance que mes questions portent. Je suis même désolée et me sens légèrement honteuse à l’idée qu’elle puissent sembler invasives. « C’est dur pour moi tu sais. De compter sur quelqu’un d’autre que sur moi-même. J’ai connu bien plus de mauvaises expériences en la matière que de bonnes. » Ces dernières se comptent même sur les doigts d’une seule main. Je m’étais même promis de ne plus jamais attendre quoi que ce soit de personne. C’est pour ça que Damon est terrifiant : il donne l’impression que c’est si simple, de s’abandonner. Il donne l’impression que c’est facile d’aimer et de se donner à corps perdu à quelqu’un. Je ne cherche pas à l’effrayer. Je ne cherche même pas à nuancer ma précédente affirmation. Je ne cherche qu’à lui expliquer pourquoi je lui pose tant de questions, pourquoi j’ai besoin d’être sûre, pourquoi j’ai besoin d’avoir le sentiment que tout est sous contrôle.
J’ai vraiment envie de vivre quelque chose avec lui. Et ce n’était pas arrivé jusque là. Ma liaison m’a fait beaucoup de mal, mais elle était rassurante en un sens : Scott ne serait jamais à moi. Je savais en me rapprochant de lui et en commençant à le voir en secret que c’est une autre qu’il aimait, qu’à moi, il me réservait de moins nobles sentiments. Je me suis lancée dans une relation avec Aiden uniquement pour des mauvaises raisons et sans jamais baisser ma garde ou même avoir envie de prétendre le faire. Damon est différent, et cela ne se résume pas simplement à nos centres d’intérêt en commun. Il me fait rire. Il me fait me sentir plus légère. Il me donne l’impression d’avoir un foyer, et ce pour la première fois de ma vie. « On est en train de se dire qu’on se donne une chance, juste toi et moi, oui. » Je crois que toute l’émotion que je ressens est écrite dans mes yeux, lorsqu’il prononce ces mots. Je ne suis pas en train de me faire des idées. Je ne m’apprête pas à me prendre un mur. Il n’en met plus entre nous. « Je dis pas que ça promet quelque-chose de parfait, et clairement il existera des moments où ça ressemblera pas aux contes de fée… » Je hoche la tête, je la secoue, et je ressers ma main autour de la sienne et l’autre sur son genou. « J’ai pas besoin de parfait. Et j’ai pas besoin d’un conte de fée permanent. » Je ne suis pas une idéaliste, une rêveuse comme Shiloh. J’ai juste besoin de quelqu’un qui soit à mes côtés quoi qu’il arrive et, j’ose à peine y rêver, de quelqu’un qui apprenne à m’aimer. Je rapproche mon visage pour coller mon front contre le sien. « Même si là, depuis qu’on est arrivés, je vais pas mentir, tu as sorti le grand jeu : j’ai l’impression d’être une princesse des temps modernes. » Et à vrai dire, il n’avait même pas besoin de ça pour me gagner à sa cause. Les pétales de rose, le dîner sur la plage, tout ça m’a chamboulée, mais le résultat aurait été le même même s’il ne s’était pas donné toute cette peine. « Il y aura surement des moments où des personnes de nos passés reviendront dans le présent, et avec eux des situations qui plaisent pas forcément non plus. » Je grimace, mais une grimace éphémère. Je suis territoriale, mais je peux apprendre à avoir une foi aveugle en Damon. J’ai passé toute l’année à faire l’autruche et à ignorer ce qui me blessait. « Mais ouais, on a une chance, toi et moi. » Damon ne se contente pas de nous donner une chance, il pense que nous en avons une et cela me renverse. « Je vais pas la gâcher. » Je me détesterais de le faire. « Et je te promets que si tu dois me poser des questions, même les plus désagréables qu’il soit, je serais honnête avec toi. » Je ferais de mon mieux. N’est-ce pas que justice alors qu’il a répondu aux miennes sans jamais me renvoyer dans mes buts ou me dire que cela ne me regardait pas ?
« Pour le moment, et une fois qu’on se sera levés d’ici, c’est vers notre suite à l’hôtel que je vais te guider. » Il parle un langage que je connais et maîtrise bien plus que celui des relations amoureuses. Ses lèvres trouvent les miennes le plus facilement du monde, et j’enroule mes bras autour de son cou pour partager avec lui un baiser prometteur pour la suite. Je me moque que nous ayons marché pendant cinq heures après nous être levés aux aurores et de ne pas être présentable. Je me moque qu’il ne soit pas non plus apprêté en bon petit héritier. Nos peaux collent, mais je me colle quand même à lui le temps de ce baiser, et je ne m’éloigne pas lorsque nos lèvres se séparent. « Je sais pas si je saurais être un bon guide, pour le reste, mais je suis prêt à essayer. J’ai pas beaucoup plus d’expérience dans le domaine de petit-ami que toi je pense. » - « C’est impossible, ça. » Je souris, je ri même avec allégresse. J’aime l’idée que les conversations compliquées soient - pour l’instant - derrière nous. « Et effectivement, on aura surement quelques bases à reprendre et quelques dates à faire afin de rattraper les étapes qu’on a grillé, mais Megan… » Quelques dates. Nous avons sauté cette étape-là, lui et moi, et cela ne peut-être que délicieux de partir de la fin et de tout faire à l’envers. « C’est pas le job de petite-amie que je veux pour toi, si on se laisse une chance. C’est celui qui t’appartient déjà, que je te propose de remplir. » Mes yeux s’écarquillent et j'entrouvre les lèvres, surprise par la tournure que la conversation prend. La suite est logique, mais pas pour autant moins surprenant à entendre. « Sois vraiment ma femme, Megan. Sois Megan Williams. » Je me mords la lèvre, je garde les lèvres ouvertes et reste muette quelques secondes, avant de sceller à nouveau nos lèvres. Lorsqu’elles se séparent, mon front reste collé au sien. « C’est pas aussi épique que tu es le soleil de mes nuits et j’ai besoin de toi pour le reste de mes jours sur terre... » J’ai trop bien appris les mots qu’il est supposé avoir formulé lorsqu’il m’a demandé en mariage la première fois - je devais être prête à en parler avec authenticité - pour les avoir oubliés. Toutefois, il va sans dire que je plaisante. Ces mots-là étaient exagérés. Kitch à souhait pour plaire aux romantiques. Ceux qu’il vient de prononcer sont bien plus touchants, parce qu’ils sont vrais. Et je ne me refais pas : plaisanter me permet de cacher que je suis troublée. Toutefois, pour être certaine qu’il n’interprète pas mal, j’attrape son menton entre mes doigts pour garder ses yeux dans les miens. « Je dis n’importe quoi. Cette demande là est bien plus jolie que la précédente. » Celle qui n’a jamais eu lieu, dans les faits, mais qu’il était supposé avoir fait au même endroit, sur la même île. Peut-être que cette version-là sera bien plus belle que la version où Megan et Damon se sont rencontrés début 2021 et sont tout de suite tombés fous amoureux. Sans obstacle. « Ça veut dire que le truc des alliances, tu le feras plus ? » Les enlever.
Je réalise que je n’ai pas répondu à sa question, tant pour moi la réponse était évidente. « Je suis prête à être Megan Williams et personne d’autre depuis longtemps. » Comme lui, je ne sais pas de quoi demain est fait. Mais alors que je l’embrasse, j’ai envie d’y croire. Et je devine déjà qu’une fois rentrés à l’hôtel et si on m’écoute, nous ne verrons plus grand chose de cette magnifique île.
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| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
TELEPHONE :
ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
- evermore:
- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Ven 20 Jan - 3:16 | |
| and all i can taste is this moment @megan williams gif: harley
« Tu fais pas fausse route. Je t’ai fait une promesse. » Celle où elle lui disait ne pas avoir l’intention de lui briser le coeur si jamais il décidait de lui faire confiance; ils étaient à ce point de non-retour aujourd’hui, et même s’il était plutôt sur de lui aujourd’hui, il avait besoin qu’elle lui confirme qu’elle le comptait pas faire en sorte de saboter une nouvelle fois la confiance qu’il plaçait en elle. « J’ai l’intention de la tenir. Je vais la tenir. » - « Alors je confirme: tu as de nouveau ma confiance, mais prends en soin. » Il était gentil et il était doux, il était de ceux qui voyait le meilleur en l’autre mais il était également de ceux qui saignait facilement du coeur: si elle décidait de retourner sa veste une fois de plus - ou une fois pour de bon, plutôt -, il ne saurait en revenir. Il n’y avait qu’à voir avec Saül: certes, cela avait pris du temps, trop de temps pour que Damon n’ait plus envie de ramer une nouvelle fois à contre courant, mais maintenant qu’il avait rendu les armes, il n’était pas prêt de les reprendre. Il n’avait pas la force de se hisser complètement contre son père, certes, mais il n’était plus dans son camp et n’y retournerait pas. Il n’avait même guère envie désormais de penser à lui. « Tant mieux. Je suis bien plus agréable à regarder. » Bien sur qu’un fin sourire amusé glissa sur les lèvres de l’italien - il ne resta qu’un instant, mais au moins il se fit présent. Megan était certes bien plus agréable à regarder que Saül, il n’y avait pas photo, mais ce n’était pas pour cette raison là qu’il souhaitait se tenir à l’écart de lui. Malheureusement, elle était désormais au courant d’une partie des raisons qui le poussait à s’extirper de la sorte de la relation qui avait été en place avec son père pendant toutes ces années. « Et ce sera pas le cas. Et je m’en assurerais. » Il manquait de force pour lui exprimer la gratitude qu’il ressentait réellement face aux affirmations qu’elle lui faisait, mais le regard qu’il lui jetait parlait pour lui. « Tu vaux bien mieux que de marcher dans ses pas. Ou ceux de qui que ce soit, pour ce que ça vaut. » Presque par automatisme, il haussa faiblement les épaules. Peut-être qu’effectivement, se forger un avenir en calquant ce dernier sur d’autres n’était pas la manière la plus saine de procéder. C’était cependant la seule habitude que Damon connaissait et qu’il savait appliquer; alors même si Megan avait raison, cela prendrait encore quelques temps pour qu’il parvienne à agir de la sorte. En attendant, sortir la tête de l’eau suffirait.
« Merci… » Il resserra quelque peu sa prise autour de la main de la jeune femme, de façon rassurante.
Lorsqu’il lui avoua ne pas penser être celui qu’elle voyait en lui, la réaction de la jeune femme ne l’étonna pas réellement; tout du moins, c’était là une de celles qu’il aurait pu imaginer pour elle. « Et si on était dans un livre, tu sais quel genre de phrase clichée je te dirais ? Que le fait de même pas en être conscient prouve que c’est exactement ce que t’es. » Le sourire qu’il esquissa était un brin gêné, et peut-être même que ses pommettes prirent une teinte ou deux. Mais idem: ce n’était pas là le type de réaction qui allait étonner la blonde, tant elle était dans la liste habituelle de la façon dont il pouvait se comporter. S’il agissait ainsi, même si cela n’était pas réellement consciemment, c’était que Megan le méritait. « J’essaie. Je te l’ai dit. Je préfère celle que je suis avec toi. » Il hésita un instant, mais étant donné qu’ils étaient dans une conversation à coeurs ouverts il ne perdait rien à l’affirmer à haute voix. « Je préfère la Megan de maintenant aussi, tu sais. » Ce n’était pas un reproche, loin de là. « Elle est plus elle-même. » Elle se laissait davantage être celle qu’elle était réellement, sous ces couches de faux-semblants, et c’était une chose qui plaisait beaucoup au jeune italien; lui qui avait pourtant grandi dans un monde d’illusions ne supportait que très peu ces dernières en réalité.
Les réponses qu’il avait à fournir aux questions de la jeune femme paraissaient peut-être toutes justes, même un peu trop pour être vraies, et pourtant il répondait avec son coeur. Il y avait des points sur lesquels il n’aurait peut-être jamais totalement une vision dégagée, mais lorsque cela concernait Angus - principalement, bien que les inquiétudes de sa femme portent également sur Ambrose à un certain degré -, Damon pouvait être sur d’une chose: le retour de ce dernier dans le paysage ne changerait pas la façon dont il se sentait aux côtés de Megan. De l’affection, il en avait une sacré dose pour Sutton et ça il ne pourrait jamais rien y faire: il faudrait lui retirer le coeur pour la faire disparaitre. Mais ce n’était pas pour autant qu’il balancerait tout par la fenêtre en le voyant de nouveau devant lui. Il serait troublé, il serait perturbé, mais parce-que c’était de cette façon qu’il s’était toujours senti à ses côtés; il ne changerait pas les choses en route, en revanche. « J’ai confiance en toi. » Lentement, il opina du chef, ne relâchant sous aucun prétexte le regard de la jeune femme. « C’est dur pour moi tu sais. De compter sur quelqu’un d’autre que sur moi-même. J’ai connu bien plus de mauvaises expériences en la matière que de bonnes. » Elle n’avait pas besoin de le formuler à haute voix, en réalité: il l’avait compris depuis bien longtemps. C’était peut-être même l’une des premières choses qu’il avait compris sans même qu’elle ait eu besoin de lui expliquer. « Je sais. » Un fin sourire, se voulant compréhensif, s’attarda une ou deux secondes sur les lèvres de Damon. « Enfin, j’avais deviné, surtout. » Cela ne changeait pas grand chose, à dire vrai. « Mais je suis content que tu me le dises. » Parce-que c’était surement cette partie là qui ajoutait une différence à ses yeux: il ne lui tenait aucunement rigueur de toutes les questions qu’elle aurait besoin de lui poser, de toutes les interrogations qu’elle pourrait avoir quant à ses envies et son comportement - qui se voyaient bien changés ces dernières semaines -, et de tous les points sur lesquels elle pourrait douter. Si les places avaient été inversées, peut-être qu’il aurait entrepris la même chose. Le fait qu’elle l’admette à haute voix donnait à toutes ces dernières choses une authenticité, et pouvait qu’elle ne faisait pas là part simplement d’une curiosité un peu mal placée. « T’as déjà du te rendre compte que dans le domaine de la confiance, je suis pas le meilleur exemple… » Parce-que de son côté, il accordait la sienne bien trop rapidement et sans se méfier la moindre fois de savoir si les choses pouvaient mal tourner; tous ses gestes, ses paroles, étaient dictés par son coeur sans aucun détour. « … mais je peux quand même te dire que ça fait du bien, d’apprendre à compter sur les autres. De savoir qu’on est pas seuls. » Parce-que les deux étaient liés, d’une façon ou d’une autre, à un moment donné. Il accordait sa confiance trop rapidement mais avait toujours l’impression de ne pas être seul et d’avoir des personnes vers qui se tourne. Megan ne savait agir de la sorte et avait généré, au fil des années, une peur rationnelle de finir par ne plus avoir de main tendue dans sa direction. Il comprenait, Damon - en tous cas il essayait de toutes ses forces. Mais surtout, il voulait qu’en retour elle comprenne que s’il était de son côté, s’il était à ses côtés, ce n’était pas pour changer d’avis au dernier moment et pour la laisser en cours de parcours: il lui avait promis de ne pas lui lâcher la main et il ne le ferait pas. Ces derniers mois, il l’avait montré d’une façon bien moins expressive qu’il avait pu le faire jusqu’alors ou même de la façon dont il le faisait maintenant, mais il n’avait jamais eu l’intention de partir trop loin d’elle. A défaut d’avoir réellement été avec elle, il ne l’aurait pas laissée seule.
Ce vers quoi il lui proposait de tendre, désormais, impliquait de toutes façons même de ne plus avoir à la laisser - qu’importer la forme que pouvait prendre cette façon de faire. Ce n’était pas monts et merveilles qu’il aurait à lui proposer, ce serait même une version bien moins édulcorée mais c’était toujours une évolution positive par rapport à ce qu’il avait mis en place vis-à-vis de Megan depuis leur rencontre. « J’ai pas besoin de parfait. Et j’ai pas besoin d’un conte de fée permanent. » Même s’il était du genre à croire à ce type d’histoires, Damon se rappelait aussi souvent que ce n’était pas représentatif de ce qu’il pouvait se passer réellement dans une vie à deux. Lorsque Megan apposa son front contre le sien, par réflexe, la main qui avait maintenu son menton relevé pour que leurs regards se croisent se glissa le long de sa joue, alla se loger dans sa nuque. « Même si là, depuis qu’on est arrivés, je vais pas mentir, tu as sorti le grand jeu : j’ai l’impression d’être une princesse des temps modernes. » Le petit sourire qui étira ses lèvres reflétait l’amusement qui pointait le bout de son nez chez lui. Même si le sérieux de cette conversation n’était pas tout à fait épuisé, il sentait qu’ils s’autorisaient à se détendre quelque peu - et cela faisait du bien. Bien sur, d’autres enjeux se mettraient en travers de leur chemin dans le futur, c’était quelque-chose d’indéniable; et il n’y avait qu’à voir la façon dont ils avaient commencé pour comprendre que c’était même évident. Mais s’ils se laissaient une chance tout en gardant ça dans un coin de leur esprit, il n’y avait pas de raison apparente pour que les choses ne puissent pas fonctionner. « Je vais pas la gâcher. Et je te promets que si tu dois me poser des questions, même les plus désagréables qu’il soit, je serais honnête avec toi. » Il étira un petit sourire. « Je tacherai de m’en souvenir, alors. » Parce-que pour le moment, les questions étaient une partie de cette conversation sur laquelle il n’avait plus forcément ni l’envie, ni la force de revenir. Bien des choses avaient déjà été mises au clair, et ils avaient de toutes façons tout l’avenir devenant eux pour demander des détails sur bien des points.
Pour le moment, Damon préférait se concentrer sur les points qui pouvaient leur faire du bien, plutôt que sur ceux qui fâchaient. Ils l’avaient mérité, après tout: cette conversation n’avait pas été de tout repos. Alors, lorsque les lèvres de l’italien retrouvèrent celles de Megan et qu’elle enroula ses bras autour de son cou, comme si c’était là la chose la plus logique à faire, il sut qu’ils étaient sur la même longueur d’ondes - au moins pour le moment. Ils seraient même tous deux maladroits dans leur relation amoureuse, et peut-être que ce serait ça la clef de leur réussite. « C’est impossible, ça. » Bien sur que c’était tout à fait possible: ce n’était pas parce-que Damon tombait facilement amoureux de la première personne rencontrée qu’il avait de super connaissances dans les relations de couple. Preuve en était: il s’était retrouvé marié de force à la première inconnue. Il y avait mieux comme guide à suivre. « Je te jure que c’est possible. » Qu’il répliqua, la malice dans le regard et le nez quelque peu plissé.
Qu’importe la façon dont ils s’en sortiraient, dans tous les cas, il y avait un point sur lequel Damon était sur de lui et qui lui semblait essentiel de préciser à la jeune femme: il ne prenait pas cet engagement, ce véritablement engagement à ses côtés, à la légère. Il voulait faire les choses bien, il voulait les faire en grand et surtout, pour lui il était on ne pouvait plus logique qu’ils fassent les choses comme cela était déjà tout tracé pour eux. Bien sur que la surprise fut de mise pour Megan, mais il ne pouvait lui en vouloir: il n’y avait pas eu un seul instant où il avait pu lui laisser croire qu’il désirait véritablement de cette union avant deux nuits plus tôt. La surprise fut remplacée par un baiser, qu’il ne se laissa pas prier pour attraper au vol et appuyer un instant de plus. « C’est pas aussi épique que tu es le soleil de mes nuits et j’ai besoin de toi pour le reste de mes jours sur terre… » A entendre les mots de la jeune femme, il leva quelque peu les yeux au ciel. Bien sur qu’il comprenait parfaitement à quoi elle faisait référence, bien sur qu’il suivait le cheminement que prenaient ses pensées. Ces mots là étaient ceux montés de toutes pièces pour le spectacle. C’était ce que l’héritier Williams avait couché sur papier pour la version officielle. Aujourd’hui, c’était Damon qui décidait de prendre son courage à deux mains pour construire un avenir où il plaçait lui-même les cartes qu’il avait en mains. « Megan… » - « Je dis n’importe quoi. Cette demande là est bien plus jolie que la précédente. » Celle qui avait servi de scène principale pour leur mascarade, celle qui permettait au reste de leur histoire de perdre racines. « Ça veut dire que le truc des alliances, tu le feras plus ? » Un instant, il fronça les sourcils - avant que ses neurones se connectent et qu’il comprenne à quoi elle faisait allusion - ou que le doute ne soit que peu permis. « Tu veux dire les retirer à chaque fois que j’ai envie de toi ? » Parce-que c’était de ça qu’il s’agissait, c’était forcément de ça qu’elle faisait référence. Il secoua doucement la tête. « Non, je vais pas m’amuser à le faire. » Il esquissa un petit sourire en coin. « J’avais besoin de prouver un point, l’autre soir. » Même si elle avait surement déjà deviné, à travers ses gestes et ses regards, la raison qui l’avait poussé à agir de la sorte. Mais puisqu’ils étaient lancés à mettre des mots sur les maux, autant continuer sur cette lancée et ne pas s’arrêter en si bon chemin. « Je voulais que tu comprennes que j’agissais pas par obligation, mais que c’était de l’envie. » Machinalement, son pouce se mit à glisser le long de sa propre alliance. « Je suis bien trop habitué de toutes façons à ce qu’elle soit à mon doigt pour vouloir m’en débarrasser. » Il l’avait détesté et haï, cette bague, sur les premiers jours. C’était affolant de voir à quel point le corps humain était capable de s’habituer à tout, et à n’importe quoi, avec le temps. « Donc sauf si tu en as envie, ou besoin, elles resteront à leur place. »
A travers ces réponses, ils s’étaient quelque peu égarés du point principal de cette partie de leur conversation. Bien qu’elle n’ait pas besoin de formuler le moindre opinion sur la question en cet instant même, et que peut-être qu’elle ne s’attendait pas à un retournement de situation de la sorte - s’attendait-elle seulement à quelque-chose en particulier, en le suivant jusque Bali et pendant cette randonnée sans queue ni tête ? Si ce n’était que la vue spectaculaire à la fin de la montée ? -, Damon ne gommerait pas de son regard l’attente et la légère appréhension quant à ce que l’idée ne lui plaise pas. Peut-être n’avait-elle pas envie de se lancer corps et âme de la sorte dans une relation, et avec lui, bien qu’elle lui ait fait comprendre le contraire à plusieurs reprises. Il le lut cependant dans son regard à elle avant de l’entendre de ses mots; et déjà un sourire se dessinait sur le visage de Damon. « Je suis prête à être Megan Williams et personne d’autre depuis longtemps. » Megan ne laissa pas un instant supplémentaire s’écouler avant de lui arracher un baiser, auquel il répondit sans attendre, sans honte, sans retenue - un petit peu, tout de même, ils étaient en public. Et entre deux baisers: « J’espère que Damon Williams sera à la hauteur de tes attentes. » Parce-que, bien qu’il ne s’autorisait pas à la regarder les yeux dans les yeux, il y avait toujours cette petite appréhension en lui - celle qui lui hurlait que de toutes façons, à un moment donné, elle allait finir par se rendre compte qu’il ne méritait pas cette attention, cette tendresse et qu’il n’était en rien ce à quoi elle s’attendait. Cette peur dans son estomac qui lui tordait les tripes en lui soufflant qu’il n’étiat pas de toutes façons pas un élément nécessaire dans la vie des autres. Promis, il faisait de son mieux pour ne pas écouter cette partie là de son instinct - parce-que cette dernière avait toujours été guidée par des personnes qui ne lui voulaient pas que du bien, qui cherchaient davantage à satisfaire leurs propres désirs que les siens. Ecartant quelque peu son visage de celui de Megan, après lui avoir volé un dernier baiser, il plissa quelque peu les yeux. « Est-ce qu’on reste là pour admirer la vue un peu plus longtemps… » Il jeta un coup d’oeil vers cette dernière, mais vraiment seulement un instant. « … ou est-ce qu’on rentre ? » Parce-qu’il appréciait particulièrement l’impression de légèreté qui s’en venait après une conversation de cette sorte et cette envergure; et qu’il ne comptait pas entretenir cette dernière. Et puis, mine de rien, ils avaient encore quelques heures de randonnée avant de rejoindre l’hôtel.
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| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
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cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
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joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
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| and all I can taste is this moment Megan Williams & @Damon Williams
« Alors je confirme: tu as de nouveau ma confiance, mais prends en soin. » Je ne vis pas l’avertissement de Damon - c’en est à peine un, il tient plus de la requête, de la supplication - comme une tentative de sa part de me mettre sous pression en me faisant comprendre ce qu’il arrivera si je manque à ma promesse. Si la déclaration me touche autant qu’elle m’angoisse, c’est parce que je sais qu’à chaque fois que j’ai de précieux ou d’important pour moi entre les doigts, d’une façon ou d’une autre, cela finit toujours par m’exploser au visage. Lorsque je ne gâche pas tout parce que c’est tout ce que je sais faire, le destin décide de me prouver qu’il a décidé à la naissance que je n’avais pas le droit aux belles choses et que quoi que je fasse, je n’arriverais pas à aller contre sa décision. Je suis douée pour tout foutre en l’air, quand je n’ai pourtant pas la moindre envie. Je la veux sa confiance, et je veux tout faire pour en être digne, mais j’ai peur de ne pas en être capable, de ne pas être câblée pour le bonheur. Je m’accroche de toutes mes forces à la certitude que cette fois, ce sera différent, puisque Damon et moi avons déjà traversé assez de périodes compliquées pour qu’il sache que je ne suis pas une douce et innocente oie blanche. Pour que le pire soit derrière nous, qui sait ? En tout cas, je l’espère. Et j’ai bien l’intention de tout faire pour qu’il n’ait rien à regretter, pour qu’une nouvelle chose à laquelle je tiens ne me sois pas retirée.
« Je préfère la Megan de maintenant aussi, tu sais. Elle est plus elle-même. » La vérité c’est qu’il y a plusieurs Megan et que toutes sont moi, d’une façon ou d’une autre. Il n’y a pas une de ces versions qui détiennent la vérité, mais vraie personnalité, mes vraies valeurs. Je suis une personne compliquée. Certainement destabilisante pour ceux qui voient le monde en noir et blanc, parce que je rentre dans aucune de ces cases dichotomique, que je suis grise jusqu’au bout des ongles. « Je voudrais que t’apprécie - » Nous n’en sommes pas à employer le terme aimer. « Tout ce que je suis. » Pas tout ce que j’ai fait. Ce n’est pas ce que je lui demande : je sais trop bien que j’ai commis trop d’erreurs pour ça. Je dois vivre avec mes choix, et si le jugement dernier vient, je les assumerais alors le menton bien droit puisque, sans eux, je le répète, jamais Damon et moi n’aurions pu avoir la moindre chance. Mais je n’en reste pas moins consciente que c’était de mauvais choix, qu’ils ont fait du mal à du monde, Damon le premier, et je ne lui demande pas d’aimer ça. J’espère simplement qu’il ne m’idéalisera pas, que je n’aurais pas à rivaliser avec une version bien trop parfaite de celle que je suis pour être réelle. « Mais j’essaie. D’être moi-même avec toi. » Et ça aussi, ce n’est pas forcément facile pour quelqu’un qui, comme moi, a passé beaucoup de temps dans l’ombre à prétendre à quelqu’un d’autre, à mentir pour être invitée à toutes les soirées, à me moquer des règles lorsqu’elles m’empêcher de m’élever socialement.
« Je sais. » Face à sa confession, je fronce les sourcils sans pour autant me départir de mon sourire. Mes failles sont-elles écrites sur mon front ? Je n’aime pas cette idée. « Enfin, j’avais deviné, surtout. » Il avait deviné et je plisse les lèvres, gênée d’être prise en “faute” - ce n’en est pas vraiment une - de ressentir ce genre de chose, de le dire à voix haute et d’être si imparfaite et cabossée. Damon a plus de cartes en mains que la plupart des gens n’en ont, pour me comprendre, il est vrai. « Mais je suis content que tu me le dises. » - « T’es content ? » Je suis presque surprise de l’entendre puisqu’à mes yeux, mes défauts et fêlures n’ont rien de positif ou de noble, ils n’ont rien qui leur donne le mérite d’être célébrés. « J’ai beaucoup de bagages Damon. J’ai peur que ça t'effraie, parfois » Je baisse les yeux, mais Damon ne change pas d’avis. Il ne tourne pas les talons et ne me traite pas comme si j’étais dysfonctionnelle. Alors j’espère.
« T’as déjà du te rendre compte que dans le domaine de la confiance, je suis pas le meilleur exemple… » Nous sommes en tout point opposés et c’est bien parce que je le sais - je n’ai pas voulu en profiter, mais je l’ai fait - que j’esquisse un léger sourire, attendrie par sa confession. Non, sa façon d’être le rend vulnérable aux manipulateurs, aux individus intéressés et mal intentionnés et j’espère ne plus faire partie de cette dernière catégorie pour lui, plus d’aucune manière. Mais Damon connaît bien plus le lâcher prise que moi, qui ne me suis finalement jamais autorisée à m’investir entièrement dans une relation quelle qu’elle soit, encore moins amoureuse. Je reste toujours sur la réserve, je garde toujours un peu de moi de peur d’être blessée et déçue. « … Mais je peux quand même te dire que ça fait du bien, d’apprendre à compter sur les autres. De savoir qu’on est pas seuls. » - « Tu sais, le fait que tu saches encore le faire… » Après le nombre de fois où cela lui a coûté un cœur brisé ou pire. « C’est touchant. Et je trouve même que ça force le respect tu sais. » Parce que je n’en suis pas capable. Parce que, blessée, je retourne à l’intérieur de ma carapace pour ne jamais en sortir. La preuve en est : je suis terrifiée à l’idée de me jeter dans le vide à l’aveugle avec lui. Je le fais parce que j’en ai envie, parce que je considère qu’il en vaut la peine et parce que j’ai envie de tout ce que ses yeux promettent.
« Megan… » - « Je plaisantais. » Je le lui dit avant qu’une quelconque méprise ne soit possible. Et je rajoute que sa déclaration du jour est bien plus belle que la précédente, parce qu’elle est authentique. Parce qu’elle émane d’une vraie envie de faire un bout de chemin le plus long possible avec moi. Et qu’aucun homme avant lui ne s’est jamais engagé comme il veut le faire à mes côtés. « Tu veux dire les retirer à chaque fois que j’ai envie de toi ? » Je plisse le nez et, si je ne fuis pas son regard, mes joues rougissent légèrement. « Oui. J’ai été une maîtresse, tu sais. » J’ai compris pourquoi il l’a fait. Je serais en revanche mal à l’aise que cela perdure dans le temps, j’aurais alors l’impression d’être la sienne. Scott aussi enlevait son alliance avec moi. « Non, je vais pas m’amuser à le faire. J’avais besoin de prouver un point, l’autre soir. » Mes yeux dans les siens, je hoche doucement la tête. « Je voulais que tu comprennes que j’agissais pas par obligation, mais que c’était de l’envie. » - « Je sais. Et je l’ai compris. » Et j’ai envie qu’il me redise une centaine de fois combien il a envie de moi, lorsque nous serons à l’hôtel ou même en route, pour faire monter la température. « Je suis bien trop habitué de toutes façons à ce qu’elle soit à mon doigt pour vouloir m’en débarrasser. Donc sauf si tu en as envie, ou besoin, elles resteront à leur place. » Il caresse la sienne du doigt de la même façon que je le fais parfois sans même m’en rendre compte, et je sais qu’il dit vrai. Je secoue la tête, et lui adresse un sourire rempli de soulagement. « Elles sont très bien à leur place. » Il veut les y laisser : j’y vois une preuve dont je n’avais plus tout à fait besoin qu’il ne les voit plus du tout comme une paire de menottes.
Mes lèvres épousent les siennes avec tout le naturel du monde, comme si c’était la centième fois qu’elles le faisaient alors qu’il n’en est rien. Tout me semble l’être, avec lui, naturel. Je n’ai pas été gênée lorsqu’il m’a déshabillée, lorsqu’il a embrassé ma peau et l’a caressé, pas plus que lorsque nos corps se sont épousés eux aussi pour la première fois. Damon a le goût de la maison. « J’espère que Damon Williams sera à la hauteur de tes attentes. » Il chuchote contre mes lèvres et je glisse une main dans sa nuque, effleurant volontairement sa peau du bout de mes ongles manucurés en espérant lui tirer un frisson, et je dépose un baiser supplémentaire contre son cou. « Damon Williams était à la hauteur de mes attentes, l’autre nuit. » Difficile de garder la notion du temps qui passe alors que nous nous sommes levés au beau milieu de la nuit pour commencer notre ascension. « Mais si tu veux être certain, qu’il passe le test, tu sais ce qu’il reste à faire. Répéter autant de fois que possible. » Il n’a aucune technique à parfaire, si on me demande mon avis. Il est prévenant et bien plus doux que la plupart de mes autres amants avant lui, mais il n’a rien d’un innocent chérubin. Il sait comment faire réagir le corps d’une femme, ou en tout cas il a parfaitement su faire réagir le mien. « Damon Williams est spécial. » Le terme de “parfait” manque de saveur tant il est utilisé dans les romans à l’eau de rose que je lis. Damon a quelque chose en plus, une humanité et une façon de protéger ceux qu’il aime qui ne peuvent que faire rêver une fille avec mes doutes et appréhensions. « Et pas uniquement dans la chambre à coucher. » Je lève le moindre doute là-dessus. J’ai entendu celui dans sa voix, j’ai entendu son besoin d’être rassuré et je sais que cela allait bien au-delà de ses performances sexuelles.
« Est-ce qu’on reste là pour admirer la vue un peu plus longtemps… Ou est-ce qu’on rentre ? » Il m’a volé bien trop de baisers pour que j’ai envie de m’attarder. La vue m’a bouleversée, mais à présent je rêve d’un genre de vue bien différent, et le chemin du retour va me sembler une éternité. L’envie dévorante de se découvrir, est-ce l'apanage de tous les jeunes couples qui se touchent et s’apprivoisent pour la première fois ? « On rentre. » Juste avant, je l’embrasse une dernière fois, d’une façon qui a presque quelque chose d’indécent compte tenu de là où nous nous trouvons. Mais ce ne sont pas les rares touristes terminant l'ascension qui me donneront froid aux yeux. Je glisse ma main le long de l’intérieur de son avant bras, avant d’attraper sa main pour me lever, et l’aider à en faire autant. Il est bien plus grand que moi, Damon, et ça aussi c’est excitant. Je dois me hisser sur la pointe des pieds pour faire mine de chuchoter quelque chose à son oreille. « Je crois pas que t’aies envie d’être en public pour faire ce à quoi j’ai envie de passer nos vacances. » Que l’île de Bali m’en soit témoin : pendant les quelques jours qu'il nous reste, je vais lui faire oublier Brisbane, la MHI, Saül et tout le reste.
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| | | ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290 TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien. CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
TELEPHONE :
ambrose › megan
RPs EN ATTENTE : césar #2 RPs TERMINÉS :
- evermore:
- what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020 | (#)Dim 29 Jan - 18:18 | |
| and all i can taste is this moment @megan williams gif: harley
« Je voudrais que t’apprécie - tout ce que je suis. » Lentement, mais avec assurance pour une fois, Damon hochait la tête. C’était exactement ce qu’il comptait faire, c’était écrit dans les plans qu’il avait pour la suite de leur relation à tous les deux en tous cas. Il comptait bien apprendre à apprécier Megan dans toute sa splendeur, et pas seulement s’arrêter à ce qu’il connaissait d’elle aujourd’hui - vision qui était biaisée par le fait que certaines de ces actions l’avaient blessé, lui. Ce n’était pas en fonction de ce qu’elle avait fait, mais de ce qu’elle était, qu’il comptait se baser désormais à partir de maintenant. « Mais j’essaie. D’être moi-même avec toi. » - « C’est tout ce qui compte. » Il parlait d’une voix douce et rassurante, l’italien. C’était réellement tout ce qui comptait, qu’elle essaie: cela permettait en tous cas de leur ouvrir une nouvelle porte, une qui menait normalement vers une suite d’aventures un peu plus sereine. Qu’ils puissent tous deux se faire confiance était la fondation même d’une relation qui pouvait durer - et le fait de voir Megan se confesser de la sorte devant lui, même sur des points qu’il était difficile d’évoquer à haute voix pour elle, montrait qu’elle essayait et qu’effectivement, aux yeux de Damon, c’était suffisant. « T’es content ? » Si elle souhaitait ne pas le montrer de façon aussi évidente, c’était loupé: l’étonnement se voyait à travers ses traits. Il était vrai que dit comme ça, c’était plutôt étrange; mais c’était pourtant tout simplement l’entière vérité. « Je suis content que tu te confies à moi. » Pas qu’elle ait du mal à compter sur autrui. « Que tu me fasses confiance et que tu te sentes assez en sécurité à mes côtés pour m’en parler. » Lui était du genre à verser son coeur au premier venu tant sa confiance allait et venait facilement. Ce n’était pas le cas de Megan, et qu’elle le choisisse pour le faire n’était rien d’autre qu’une marque de confiance qu’il appréciait remarquer. « J’ai beaucoup de bagages Damon. J’ai peur que ça t'effraie, parfois. » Doucement, il haussa les épaules. « J’ai pas peur moi. » Ca, c’était la réponse instinctive. « Peut-être que y’aura certains moments où ça m’effrayera, ça je peux pas dire d’avance. Mais ça me fait pas peur de me retrouver confronté à ces situations. » Parce-qu’ils avaient la chance, s’ils se faisaient confiance, de ne pas affronter ces moments là seuls justement. Et tant qu’ils auraient quelqu’un sur qui se reposer, ils pourraient affronter même les situations les plus compliquées - c’était peut-être la partie de la vision qui manquait à Megan. Elle avait toujours eu l’habitude de ne compter que sur elle même et de ne pas avoir quelqu’un lui tendant la main pour l’aider à franchir les étapes. Damon, c’était tout le contraire. Mais comme surement un proverbe chinois le disait: seul on va plus vite, mais à deux on va plus loin. Courir n’était pas l’objectif de l’italien, lui ce qu’il voulait c’était aller plus loin. « Tu sais, le fait que tu saches encore le faire… » Faire confiance à autrui, justement. « C’est touchant. Et je trouve même que ça force le respect tu sais. » A ces mots, ses joues prirent une légère teinte rosée. « Merci, c’est gentil. » Qu’elle puisse voir un côté positif à sa façon de trop facilement faire confiance aux gens, là où la plupart du temps cela ne faisait que lui briser le coeur encore et encore surtout.
« Je plaisantais. » Ca lui donnait un côté mignon et candide, qu’elle se sente obligée de le préciser avec autant de rapidité. Alors, pour être sur qu’aucun doute ne persiste dans cette partie là de la conversation, il laissa un petit sourire amusé se glisser sur ses lèvres. « Je sais. » Il comprenait que les premiers mots qu’il avait prononcé n’avaient jamais été que pour le spectacle, et qu’au moins ils avaient servi l’illusion espérée. Aujourd’hui, tout était différent: il n’y avait personne pour lui forcer la main à faire quoi que ce soit. C’était Damon, et lui seul, qui était aux commandes de ses décisions. Alors, lorsqu’il avait retiré leurs alliances l’autre soir, ce n’était pas parce-qu’il s’agissait là de gestes dictés par d’autres ou forcés par des circonstances, mais bien parce-qu’il comptait démontrer quelque-chose en particulier à Megan. « Oui. J’ai été une maîtresse, tu sais. » Ce fut à son tour de plisser légèrement du nez. Son geste n’avait été en rien motivé par cette idée là - lui aussi, on lui avait retiré son alliance parce-qu’il était l’amant dans l’histoire de quelqu’un -, et il n’avait pas été motivé avec l’idée de rappeler ça à Megan. « C’était vraiment pas dans ce but là. » - « Je sais. Et je l’ai compris. » Il esquissa un petit sourire - parce-qu’après tout, c’était tout ce qui importait, qu’elle l’ait compris et qu’il n’y ait pas eu maldonne. Parce-que c’était exactement le contraire que Damon souhaitait voir se réaliser; ce n’était pas en tant que maîtresse qu’il proposait à la jeune femme de rester à ses côtés, mais en qualité de ce qu’elle était déjà depuis un an désormais: sa femme. Il ne désirait plus jouer, il avait plutôt envie de voir ce qui pourrait se passer s’ils se laissaient une chance entre eux. Alors non, il n’était pas question que leurs alliances quittent de nouveau la place qui leur était attribuée, surtout que désormais il s’était habitué à voir la sienne à son doigt, Damon. A voir le sourire par lequel commença la réponse de Megan, elle était du même avis. « Elles sont très bien à leur place. » C’était peut-être tout ce dont ils avaient besoin pour le moment, après tout: de savoir que les choses étaient finalement à leur place. L’avenir ne serait bien sur pas réellement aussi simple pour la suite, il fallait être fou pour croire une telle chose, mais au moins ils tentaient ensemble de remettre les bases de l’édifice à leur juste place. Il n’y avait maintenant plus qu’à espérer que ce soit assez pour que cela puisse fonctionner. Même s’il s’était déjà vu, projeté, dans certaines de ses relations précédentes comme si une fin heureuse était toujours la finalité de chaque relation, il avait désormais compris que la vie avait plus de surprise en réserve que cela. Tout ce qu’il espérait alors aujourd’hui, c’était de réussir à se montrer à la hauteur pour sa femme; rien de plus, rien de moins. Et comme il ne faisait pas partie des personnes ayant du mal à se confier sur la façon dont il pouvait se sentir, sur ses doutes et appréhensions, il murmura contre les lèvres de la jeune femme qu’il espérait que ça serait effectivement suffisant pour elle. Les doigts de Megan glissant contre son épiderme lui arrachèrent un frisson, et le baiser contre sa nuque un petit sourire au passage. « Damon Williams était à la hauteur de mes attentes, l’autre nuit. » Peut-être que sa main à lui glissa avec plus de facilité contre la taille de Megan, l’attirant à lui autant que l’emplacement sur lequel ils s’étaient arrêtés pour discuter le permettait. « Mais si tu veux être certain, qu’il passe le test, tu sais ce qu’il reste à faire. Répéter autant de fois que possible. » Plongeant un instant son nez contre le cou de la jeune femme, laissant son souffle glisser contre sa nuque à son tour, il ne savait se défaire de son sourire - quel être humain aurait pu agir différemment, en cet instant ? « Ca tombe bien, c’était dans mes plans. » Bali était une belle île - mais la créature la plus charmante de cette dernière se tenait entre ses mains. « Damon Williams est spécial. Et pas uniquement dans la chambre à coucher. » Il déposa une myriade de baisers contre son cou, le long de sa mâchoire, remontant jusque ses lèvres. Oh, bien sur que cela était plus que plaisant à entendre, qu’elle l’appréciait pour bien d’autres choses que les instants privilégiés qu’ils avaient enfin partagé l’autre soir. Il notait avec une appréciation particulière les mots de Megan dans son esprit. Ce dernier était cependant quelque peu accaparé par d’autres pensées, par d’autres objectifs, désormais, et la chambre à coucher était l’un de ces derniers pour le coup. Alors, sans cacher ce qu’il avait derrière la tête, il demanda à Megan si elle préférait rester pour la vue ou rentrer à l’hôtel. « On rentre. » - « Faut pas me le dire deux fois. » Bali attendrait - surtout avec le type de baiser que la blonde était en train de lui accorder en cet instant, les paysages n’avaient aucune saveur à côté. Lorsqu’elle se détacha de lui pour se relever, Damon serra un instant les mâchoires. Ca allait être long, toute cette randonnée pour rentrer à l’hôtel. Attrapant la main de Megan, il se releva à son tour - entourant sa taille de ses bras l’instant d’après sans une once d’hésitation lorsqu’elle se mit sur la pointe des pieds pour lui murmurer ses prochaines paroles. « Je crois pas que t’aies envie d’être en public pour faire ce à quoi j’ai envie de passer nos vacances. » Il eut un petit rire étranglé, alors que ses mains glissaient de sa taille à ses fesses pour l’attirer à lui autant que possible. Oh, Megan. « L’inverse est surtout vrai, madame Williams. Parce-que crois moi que là j’ai vraiment hâte qu’on arrive à l’hôtel. » Et avant de relever son visage de contre le cou de la jeune femme, il termina par murmurer une dernière poignée de paroles, qu’il savait d’avance, lui ferait plaisir à entendre. « Parce-que j’ai envie de toi comme un fou, Meg. » Il lui arracha un dernier baiser, avant d’attraper sa main et de l’entrainer à sa suite pour cette randonnée qui risquait de ne plus être tant intéressante. Il ne savait trop si c’était l’énergie accumulée lors de leur discussion qui se redirigeait vers d’autres envies, ou si le fait de laisser une chance à Megan avait débloqué un quelque-chose qu’il n’avait pas compris jusque maintenant, mais en cet instant Damon ne regrettait pas le moins du monde d’avoir pris l’initiative d’emmener sa femme en weekend loin de leur quotidien.
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