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 (peeves) my strange addiction

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Message(#)(peeves) my strange addiction EmptyMar 20 Déc 2022 - 6:14


☾ my strange addiction
Bite my glass, set myself on fire. Can't you tell I'm crass? Can't you tell I'm wired? Tell me nothin' lasts. Don't ask questions you don't wanna know, learned my lesson way too long ago. Shoulda taken a break, not an oxford comma. Bad, bad news, one of us is gonna lose. I'm the powder, you're the fuse. Just add some friction.
@ELEONORA PARKER ☆ MICKEY REEVES
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Un grognement passe la barrière de ses lèvres lorsque ses pieds se prennent dans une paire de chaussures laissée au beau milieu de son entrée, sur laquelle Mickey manque de trébucher. Il n'a pas besoin de s'interroger sur leur propriétaire, il sait simplement que ces chaussures ne sont pas les siennes car l'ancien champion a beau vivre techniquement seul, il n'en reçoit pas moins la visite régulière d'une invitée plus ou moins désirée. Le terme « squatteuse » conviendrait même mieux pour qualifier Leo même si Mickey se plait davantage à la voir comme une petite chieuse trainant un peu trop dans ses pattes, ce dont il ne se plaint pourtant pas à chaque fois. Le boxeur a ses humeurs et ça Leo le sait bien, elle s'en amuse même mieux que personne et prend avec lui des risques que beaucoup n'oseraient jamais prendre. Voilà déjà quelques temps que celle-ci va et vient chez lui, ce studio n'est sûrement pas le seul endroit que la jeune femme prend la liberté d'occuper mais Mickey n'a toujours pas fait en sorte d'empêcher sa venue, lui qui ne saurait même pas dire si cette situation le dérange ou s'il ne trouve pas aussi parfois un semblant de réconfort dans cette cohabitation forcée. Ce n'est pas comme s'il pouvait de toute façon lui interdire l'accès à ce studio car pour ça, il faudrait déjà que Mickey adopte une habitude des plus basiques : fermer sa porte à clé comme le font habituellement les gens, ou tout du moins ceux ne désirant pas particulièrement risquer d'être cambriolés. Aliyah s'arracherait les cheveux si elle constatait de ses propres yeux la façon dont il vit, elle trouverait même encore le moyen de le traiter d'irresponsable et ne lui confierait Lola sous aucun prétexte dans ces conditions – et elle aurait certainement bien raison. Alors oui, son studio est devenu un moulin dans lequel n'importe qui peut s'infiltrer, une imprudence qui ne lui a étonnamment pas encore joué de tours comme celle dont il fait finalement preuve sur tous les plans de sa vie. C'est un peu comme s'il défiait le monde d'attaquer le premier, comme s'il se plaçait en cible facile pour braver toujours plus de dangers. Un jour ça lui fera sûrement tout drôle mais Mickey est très loin de s'en inquiéter, car lui seul sait vraiment ce qu'il cherche en redoublant ainsi d'inconscience et en laissant l'occasion à tous les démons de cette ville de venir le cueillir directement chez lui.

Leo n'entre en principe pas dans cette catégorie, ce qui ne l'empêche pas d'être un parasite que l'ancien champion a souvent envie d'écraser mais dont il s'encombre aussi très bien parfois, au point de lui faire même une place dans son lit le temps de frénétiques étreintes. Personne ne prend autant de libertés qu'elle dans ce studio et c'est aussi ce qui parvient si facilement à l'énerver, c'est même d'autant plus vrai quand elle a la fâcheuse manie de laisser trainer ses affaires car le seul foutoir que Mickey tolère ici est celui qu'il peut lui-même causer. Il apprécierait qu'elle laisse un peu moins de traces de son passage et il n'est évidemment pas surpris de la trouver sur son canapé ce soir, installée face au téléviseur dont l'écran fissuré garde le souvenir d'un énième pétage de plombs de sa part. Mais il fonctionne encore, c'est sans doute ce qu'il convient surtout d'en retenir. « C'est quoi ce bordel, tu te crois où ? » il l'interrompt subitement en lui balançant les chaussures qu'elle ne s'est pas gênée pour laisser dans le chemin, comme pour l'inviter à prendre un peu moins ses aises dans ce logement qui n'est pas le sien. Mickey s'assure quand même qu'elle ne reçoive pas la paire en pleine figure mais il ne manifeste pas une once de délicatesse pour autant, pas plus qu'il ne décroche un sourire car ce n'est pas ce que sa squatteuse a pour habitude de provoquer chez lui. « Tu fais vraiment chier Leo. » Lui, de mauvaise humeur ? Pas plus aujourd'hui qu'un autre jour, Mickey n'a simplement pas encore eu sa dose mais il retrouvera sa poudre magique bien assez vite, à l'image des autres saloperies qui lui passeront encore sous la main ce soir. Dans l'immédiat pourtant, c'est une caisse assez imposante qui retient l'attention du boxeur et que Mickey doute sérieusement de pouvoir porter seul. Il s'est peut-être un peu blessé lors de son dernier affrontement de rue mais ça Leo n'a pas à le savoir, et encore moins à voir l'état dans lequel se trouve son bras depuis. « Viens plutôt m'aider à déplacer ça, j'en ai besoin au bar demain. Et me pose pas de questions sur ce que contient cette caisse, merci. » Il ne lui doit aucune explication, la caisse en question doit simplement atterir dans le coffre de sa voiture avant demain car Mickey mise assez gros dessus. Mais il voit bien que Leo n'a pas particulièrement envie de l'aider, elle ne se précipite en tout cas pas pour lui prêter main forte et Mickey comprend qu'il n'obtiendra probablement rien d'elle en employant ce ton. Il pourrait c’est vrai y mettre un minimum de formes au lieu de l'exiger mais la finesse n'a jamais fait partie de ses qualités, ce n'est pas à Leo qu'il risque de l'apprendre. « Tu peux pas rester ce soir au fait, j'attends quelqu'un. » C'est faux, bien sûr, mais Mickey ne lui laisse pas tellement l'occasion de le vérifier. Son regard imperturbable appuie même ces mots auxquels le boxeur pourrait presque croire lui-même, s'il ne se rappelait pas bien vite de la profonde solitude composant aujourd'hui sa vie. Il n'attend personne, ne veut voir personne non plus et c'est bien pour cette raison qu'il compte se débarrasser de Leo, peu importe les plans que celle-ci peut avoir de son côté. « Tu seras donc priée de déguerpir quand je te le dirai. » En clair de se trouver un autre lit que le sien où dormir et un autre frigo dans lequel piquer car ce studio ne sera jamais un hôtel ou une foutue colocation, il n'y tient vraiment pas. C'est sa façon à lui de l'inviter à s’imposer ailleurs car plus Mickey se sent seul et moins il accepte la compagnie des autres, dans son éternel paradoxe.



Dernière édition par Mickey Reeves le Ven 5 Mai 2023 - 3:56, édité 1 fois
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Message(#)(peeves) my strange addiction EmptyMer 11 Jan 2023 - 22:13


☾ my strange addiction
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C’est terriblement calme dans le studio. Tu ne devrais pas être dans ce studio. Ça fait plusieurs heures que tu es toute seule, plusieurs heures que tu devrais être partie. Sauf que tu n’avais nulle part où aller alors tu es restée. Ça semble être un terme récurrent dans ta vie ça d’ailleurs. Tu ne te souviens pas de la dernière fois que tu t’es sentie chez toi quelque part. Tu n’as pas de chez toi, il y a longtemps que tu n’en as pas eu. Tu squattes toujours chez quelqu’un, dans les pattes de quelqu’un, à vivre sur le dos de quelqu’un. C’est un choix que tu fais délibérément depuis longtemps, un choix qui te pèse pourtant et qui rappelle à quel point tu es terriblement seule, la grande majorité du temps. Une solitude que tu combles comme tu le peux, mais qui finit toujours par pointer le bout de son nez dans les pires moments. Comme en ce moment, alors que tu devrais profiter de quelques moments sans les grognements incessants de Mickey pour faire tout et n’importe quoi. Mais tu n’as le courage de rien, tes yeux qui s’attardent trop souvent le l’écran de ton téléphone qui pourtant n’affiche aucune activité depuis aussi longtemps que tu es réveillée. Tu ne sais pas ce que tu attends, ni même ce que tu espères. Tu t’inquiètes et tu détestes ça, parce que ce n’est pas toi ça, d’éprouver des sentiments d’inquiétude ou de culpabilité, d’avoir envie de sauver quelqu’un alors que tu n’arrives même pas à te sauver toi-même. Alors peut-être que c’est pour cette raison bien précise que tu restes ici. Parce qu’ici, il n’y a aucun sauvetage à faire, ou du moins, tu n’en éprouves pas la moindre envie. Non, Mickey te rappelle qui tu es vraiment, comment tu penses réellement, ta manière naturelle d’agir avec tout l’égoïsme et l’indifférence qui te définit.

Quand la porte s’ouvre et que les grognements reprennent aussitôt, un léger sourire apparaît sur ton visage. Sourire que Mickey ne peut pas voir puisque tu es dos à lui, assise sur le canapé alors que lui se tient toujours dans l’entrée. « C’est quoi ce bordel, tu te crois où? » Tu hausses les épaules, tu ne te tournes même pas vers lui alors que tes souliers atterrissent sur toi, sans toutefois réellement te faire mal. Le geste ne te surprend même pas, ce n’est pas la première fois que Mickey fait preuve d’agressivité, l’immense craque dans la télévision prouve incessamment du tempérament que possède le Reyes. « Dans un bordel? » À question idiote, réponse idiote. Ce n’est pas comme si tu te trouvais dans un hôtel cinq étoiles, le studio n’a rien de bien grandiose et à la vitesse à laquelle Mickey semble s’entêter à tout détruire sur son passage dernièrement, tu n’es pas certaine que ce dernier ne finisse pas en taudis comme le dernier appartement que tu as possédé en ton nom, il y a plus d’un an de cela déjà. « Tu fais vraiment chier Leo. » Oui oui, tu connais le discours, il est loin d’être le premier à te le sortir, même si franchement, tu as déjà fait bien pire que de laisser tes chaussures traîner dans l’entrée. Tu lui as sûrement fait bien pire que ça dans les derniers douze heures même, mais ça semble être le truc qui le fait tiquer d’entrée de base. Mickey n’est pas de bonne humeur. Mickey n’est jamais de bonne humeur. Ça vous fait au moins ça en commun, en plus des constantes déceptions qui semblent remplir sa vie depuis quelques temps maintenant. « Viens plutôt m’aider à déplacer ça, j’en ai besoin au bar demain. Et me pose pas de questions sur ce que contient cette caisse, merci. » Oh ce qu’il ne sait pas s’y prendre, Mickey. Te donner des ordres et te demander de ne pas te poser de questions, un plan solide pour que tu ne bouges pas du tout du canapé où tu es installée et que tu lui poses mille et une questions pour tenter de savoir précisément ce qui se trouve dans ladite boîte. Tu te relèves légèrement et te tournes, posant tes bras contre le dos du divan et regarde le Reyes qui semble t’attendre. Il va t’attendre longtemps. « Depuis quand est-ce que t’es pas capable de lever tes boîtes tout seul? » Tu continues de le dévisager, fronçant les sourcils. Si sa caisse est si importante, il trouvera le moyen de la déplacer par lui-même. « T’as quoi là-dedans de toute façon? » Probablement rien de très légal, comme tu le connais et il n’y aurait que l’idée de mettre ton nez dedans qui pourrait te convaincre de l’aider.

« Tu peux pas rester ce soir au fait, j’attends quelqu’un. » Bon, il est vraiment décidé à te faire chier jusqu’au bout celui-là et ça ne fait même pas cinq minutes qu’il est rentré. Tu devrais partir parce qu’il t’énerve, mais ton problème de base n’est pas résolu : tu n’as nulle part où aller. Et surtout, surtout, tu n’as pas envie d’être toute seule. « Tu serais donc priée de déguerpir quand je te le dirai. » « T’attends qui de si important pour me chasser? » Ce n’est pas comme si tu en avais quelque chose à foutre, de sa visite. Tu te fous des gens qui passent, comme il se fout bien de te les présenter normalement. « Me dis pas que ton ex-femme a décidé de te rendre visite. » que tu demandes, avec une expression carrément cruelle sur le portrait. Tu ne devrais pas parler d’elle, de ce qu’il a perdu, mais tu connais bien trop de choses sur lui, sur sa vie pour ne pas user de tes munitions. Tu risques de te faire jeter dehors, mais c’est déjà ce qu’il veut alors autant t’amuser un peu. Pour te rappeler qui tu es, ce que tu fais, ce que tu vaux. Rien du tout, c’est-à-dire. « J’peux pas abandonner mon banc au premier rang pour cette rencontre-là. » que tu chantonnes, bien trop amusée par quelque chose qui n’a pourtant absolument rien d’amusant.

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Message(#)(peeves) my strange addiction EmptyDim 29 Jan 2023 - 5:38


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Sa patience ne tient à rien avec Leo, le moindre de ses mots peut même agir comme un véritable détonateur sur le boxeur parce qu'elle maitrise l'art de la provocation mieux que personne, et sait où appuyer pour avoir rapidement raison de lui. Aujourd'hui pourtant Mickey n'est pas disposé à se laisser emmerder, il a tendance à le dire à chaque fois pour mieux céder ensuite mais cette fois il gardera le contrôle, c'est en tout cas ce qu'il se plait à croire en oubliant sans doute que sa maitrise de lui-même l'a abandonné il y a bien longtemps comme le reste. Qu'il le veuille ou non Mickey n'est pas à l'abri de retourner la moitié de ce studio quand Leo est dans les parages car le pousser à bout est un exercice dans lequel elle excelle, et pour ça la blonde n'a bien souvent pas grand-chose à faire. Une simple réponse de sa part peut déjà passablement l'agacer, comme si sa présence dans cette pièce n'était pas déjà de trop à ses yeux. « Dans un bordel? » Un bordel où elle finira par ne plus mettre les pieds si ça continue, voilà ce que Mickey rêve de lui balancer avant de se rappeler que ce studio serait quand même bien vide si elle ne le squattait pas de temps à autres. Sa compagnie peut être agaçante comme le contraire mais jamais l'ancien champion n'admettrait qu'il préfère parfois l'avoir dans les pattes que se retrouver parfaitement seul, car un tel aveu offrirait à Leo une occasion de plus d'errer comme un parasite entre ces murs. Elle serait aussi bien trop satisfaite de l'entendre, et Mickey préfèrerait se voir couper une jambe sur le champ que de lui accorder un semblant de pouvoir sur lui. « Depuis quand est-ce que t’es pas capable de lever tes boîtes tout seul? » Il s'en sortait très bien tout seul jusqu'ici, c'est vrai, mais il sent bien que son dernier combat a laissé des traces et que son bras n'est pas aussi bien remis qu'il le pensait. Devant elle pourtant, Mickey d'admet rien et demeure imperturbable, contournant même la question comme il a toujours très bien fui ce qui ne l'arrangeait pas. « Depuis que j’en ai marre de te voir larver sur mon canapé. » Et c'est un euphémisme à ce stade car Leo a le chic de se croire chez elle sans pour autant s'activer à quoi que ce soit, se contentant trop souvent de regarder les mouches voler pour le plus grand déplaisir du boxeur. « Alors rends-toi un peu utile, pour une fois. » il ordonne presque, des fois que hausser le ton s'avèrerait un poil plus efficace. Ce n'est évidemment pas le cas avec Leo, s'époumoner n'est pas susceptible de la rendre plus réactive alors Mickey se contient encore tant qu'il le peut, sans savoir quand son calme menacera vraiment de se faire la malle. La seule chose de sûre étant qu'il finira par le perdre, comme toujours avec elle. « Je te demande jamais rien Leo, sérieux. » Bien plus commode que d'avouer que son bras l'empêche tout simplement de déplacer cette caisse tout seul, n'est-ce pas. Mickey ne se ferait pas prier pour le faire s'il ne craignait pas de faire tomber celle-ci entre son studio et sa voiture, car son contenu est assez fragile pour le pousser à prendre un minimum de précautions – mais pas non plus à mettre sa fierté de côté. Les pertes seraient alors trop importantes, ce qu'il ne se fatiguera toutefois pas à expliquer à Leo. « T’as quoi là-dedans de toute façon? » Elle veut savoir, bien sûr et le contraire serait certainement tout aussi vrai si Mickey était à sa place, mais elle peut courir pour obtenir cette confession de sa part. « C’est pas ton problème ça. » il l'informe sans détour car ce n'est pas parce qu'elle l'a déjà vu sous toutes ses coutures qu'elle est en droit d'exiger ce genre d’informations. Mickey la préservera en tout cas aussi longtemps qu'il le pourra, ne tenant pas particulièrement à ce que sa squatteuse mette son nez dans ses affaires et d'autant plus quand elles concernent son bar. Disons que cette caisse n'est pas à placer entre toutes les mains en raison de ce qu'elle contient, et il ne se risquera pas à la mettre aussi facilement dans la confidence. « Allez grouille, j’ai pas toute la soirée. » Insister est la seule chose qu'il puisse vraiment faire avant de se résoudre à faire appel à quelqu'un d'autre, en admettant qu'il ait seulement quelqu'un à appeler. Les seules personnes susceptibles de l'aider ne doivent surtout pas être mêlées à ça, alors qu'il se ficherait éperdument de mettre Leo dans la merde si celle-ci était un minimum digne de confiance. Elle n'a plus grand-chose à perdre elle non plus, ils ont définitivement ça en commun.

Mais elle ne peut pas rester ce soir, Mickey se montre clair sur ce point quitte à prétendre recevoir une visite qui n'existe en rien. Ses plans pour la soirée consistent bel et bien à rester seul dans ce studio et même si cette idée ne l'enchante pas, il désire encore moins s'encombrer de Leo dont la mauvaise volonté ne fera que se heurter à la sienne. Il n'a pas besoin d'elle, c'est ce que le boxeur se répète pour que ses mots sonnent un peu moins faux et pour croire lui-même au scénario qu'il lui présente, parce qu'il ne faudrait pas que Leo puisse penser que personne d'autre qu'elle ne vient lui tenir compagnie par ici. « T’attends qui de si important pour me chasser? » Il n'a plus qu'à trouver un nom à lui fournir, de préférence assez crédible, à moins qu'il ne décide plutôt de l'envoyer bouler cette fois encore. Leo se montre de toute façon bien trop curieuse et elle sait que le boxeur déteste ça. « T'as vraiment décidé de m'emmerder avec tes questions, hein. » Peu importe au final qui il est supposé attendre, l'issue n'en sera pas différente pour elle puisque Mickey lui montrera la porte dans tous les cas. C'est ainsi que les choses sont actées dans sa tête, reste simplement à voir au bout de combien de temps il changera d'avis même si dans l'immédiat, une autre question semble se poser : combien de temps résistera-t-il avant de balancer Leo par la fenêtre ? « Me dis pas que ton ex-femme a décidé de te rendre visite. » C'est la dernière chose à sous-entendre devant lui et il est persuadé que sa squatteuse le sait bien, comme en témoigne déjà l'air sadique qu'elle affiche. Mickey n'aurait jamais dû lui parler de son mariage, tout comme il n'aurait jamais dû la faire entrer dans sa vie, sur ce point ses regrets ne pourraient même pas être plus grands qu'à cet instant. Parce qu'elle joue à un jeu dangereux dont elle ne pourra que ressortir perdante, tôt ou tard. « J’peux pas abandonner mon banc au premier rang pour cette rencontre-là. » Ces derniers mots ne parviendront jamais à ses oreilles puisque déjà, Mickey ne retient que ses précédentes paroles. Il balance alors par réflexe la bouteille dont il vient de s'emparer, celle-ci terminant sa course avec fracas contre le mur tandis qu'il amorce bientôt un déplacement précipité vers elle. Il ne se contente pas de se planter face au canapé, non, Mickey s'avance suffisamment pour que Leo puisse percevoir la noirceur dans ses yeux et sentir son souffle mêlé au sien. « Écoute bien. » La rage ne tarde pas à lui monter au ventre mais c'était à prévoir, tout comme il risque d'être très prévisible dans les prochaines minutes si elle ne lâche pas très vite l'affaire. « Premièrement c’est toujours ma femme, aussi longtemps qu’on sera mariés elle et moi. » Peu importe ce que les trois dernières années en disent, il continue pour sa part de s'accrocher à ce statut qui ne signifie pourtant plus grand-chose aujourd'hui. Pour Aliyah sans doute, mais pas pour lui. « Et ensuite je t’interdis de parler d’elle ici, alors t’avises même pas de me chercher sur ce terrain-là t’entends ? » Il maintient toujours plus fermement son regard dans le sien tout en renforçant son appui sur le canapé, ses deux bras s'assurant de faire blocage autour d'elle. Mickey la déteste d'utiliser sa seule vraie faiblesse contre lui, tout comme il la déteste de lui rappeler à quel point il peut être seul. Il n'attend personne et surtout pas Aliyah, cette dernière ne risquant pas de mettre les pieds dans ce taudis à moins que ce ne soit pour lui tendre les papiers du divorce qu'il refusera éternellement de signer. Leurs interactions se limitent presque essentiellement à ça aujourd'hui, et il ne prétendra pas s'en contenter. « Ferme ta putain de bouche et mêle-toi de ce qui te regarde Leo, surtout si tu veux pouvoir continuer de crècher ici. » Oh, il finira sans doute par oublier cet affront qu'elle vient de lui faire quand il aura consommé le nécessaire pour ça mais en attendant Mickey n'a plus aucune envie de voir sa tête, ni même d'entendre le foutu son de sa voix. « Je t’ai assez vue pour ce soir. Dégage. » Il se recule enfin pour lui laisser toute la place pour se retirer, bien conscient pourtant qu'elle ne partira pas avec autant de facilité. Et Leo n'amorce effectivement pas le moindre déplacement dans ce sens, car ce serait évidemment trop simple. « Tu bouges ou je te fais bouger. » il reprend en croisant les bras tandis que son regard ne se détache pas une seule seconde du sien. Il a largement la force de l'amener lui-même à sa porte s'il le faut et pourtant, il ne la laissera pas franchir cette dernière si elle consent finalement à le laisser car il préfère encore la présence agaçante de Leo à la perspective de passer les prochaines heures complètement seul. En somme Mickey ne sait pas ce qu'il veut, il fera tout pour la faire partir comme il fera tout pour la faire rester.

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Message(#)(peeves) my strange addiction EmptyJeu 9 Fév 2023 - 23:14


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tw. relation toxique, mention de violence physique et verbale.

« Depuis que j’en ai marre de te voir larver sur mon canapé. » Les répliques viennent vites entre Mickey et toi, mais ce ne sont que du vide pour remplir les silences, pour oublier la solitude qui règne dans cet endroit, même quand vous êtes tous les deux dans ce loft. Votre solitude n’est jamais réellement comblée, peut-être bien que c’est pour cela que malgré toutes les vacheries, les insultes et les coups bas que vous vous faites constamment l’un l’autre, tu finis toujours par revenir autant qu’il finit toujours par te garder captive de ces murs. Tu as toujours été confortable dans la misère, tu n’as connu que ça et Mickey c’est ce qu’il est : la misère sur deux pieds. Ça n’a pas toujours été le cas, et dieu sait que tu le détestais quand tout allait trop bien pour lui. La carrière, la richesse, la popularité, la famille et même l’amour. Putain, c’était pratiquement à en être malade, de le voir monter si haut alors que toi, tu étais restée coincer, les deux pieds dans le ciment de tes mauvaises décisions, de tes mauvaises actions. Mais quand Mickey était tombé, oh la chute avait été glorieuse à voir et c’est sans la moindre culpabilité en toi que tu n’hésitais jamais à lui rappeler, comme lui ne se manquait jamais de te rappeler ce que tu étais, ce que tu valais, où tu t’en allais. Nulle part, jamais. Une ratée, du début à la fin. Mais quelque chose te dit que c’est peut-être mieux ainsi. Tomber ne peut pas faire si mal, quand on est déjà par terre. « Alors rends-toi utile, pour une fois. » Plus il insiste, moins tu as envie de l’aider, mais ce n’est pas quelque chose qui viendra surprendre le Reeves. C’est plutôt toi qui es surprise, qu’il puisse continuer d’avoir la moindre attente face à ta personne alors que tu ne cesses de lui prouver encore et encore qu’en dehors des moments passés entre ses draps à oublier vos piètres réalités, tu n’as pas réellement à cœur de l’aider à quoique ce soit. « Je te demande jamais rien Leo, sérieux. » « J’vais croire que t’es sur le point de me supplier. C’est presque charmant. » que tu rétorques en te moquant allégrement, ce qui ne fera certainement pas le bonheur du jeune homme. Qu’importe, tu n’es certainement pas là pour le rendre heureux. Le faire chier avec tes questions et ton refus de collaborer, ça par contre, tu sais faire à la perfection. « C’est pas ton problème ça. » « Alors c’est pas mon problème de la déplacer. » Tu hausses les épaules, ne comprenant pas comment ça se fait qu’il ne soit pas capable de la déplacer lui-même. Tu suspectes une blessure, mais ça ne te préoccupe pas assez pour que tu le lui demandes. Qu’il se pète la gueule autant qu’il veut, ce n’est sûrement pas auprès de toi qu’il trouvera une infirmière à domicile. « Allez grouille, j’ai pas toute la soirée. » Dommage pour lui, toi tu as tout le temps du monde.

Et tu es encore plus intriguée et prête à prendre ton temps quand lui semble soudainement décidé de ne pas vouloir s’encombrer de ta présence, prétextant une visite quelconque. « T’as vraiment décidé de m’emmerder avec tes questions, hein. » « Yep. » À quoi bon le nier? Moins il te répond, plus tu t’inventes les réponses toute seule, et il sera le premier à se plaindre du petit scénario qui se crée présentement dans ton esprit. C’est à peine si les mots ex-femme ont quitté tes lèvres que tu vois le visage de Mickey qui change du tout au tout, son agacement pour ta personne se transformant instantanément en une rage qu’il n’a jamais su contenir. La bouteille entre ses doigts entreprend un vol plané contre le mur derrière toi, des centaines de morceaux de vitres qui s’étendent au sol. Le bruit du clash te fait sursauter, ton regard passe rapidement du Reeves jusqu’au dégât qui gît désormais sur son plancher, simplement pour mieux se reposer sur lui avec une aisance qui n’a pas lieu d’être dans un endroit où la colère est si palpable. Trop accoutumée par ce genre de réactions, pas simplement par lui mais par tant d’autres qui sont passés dans ta vie ici et là, il n’y a qu’un sourire mesquin qui habite ton visage lorsque Mickey traverse la pièce pour se retrouver devant toi, sa personne s’imposant dans ton espace. Son visage est si près du tien, menaçant et à vif, tu peux sentir son souffle sur tes lèvres. Quelqu’un de sain d’esprit reculerait sans doute, mais il y a longtemps que la raison n’a pas fait partie de ton vocabulaire. « Écoute bien. » Tes yeux ne quittent jamais les siens alors que tu peux ressentir chaque parcelle de sa colère, cette bête qui vibre en lui constamment, celle que tu cherches et que tu provoques pour ton propre amusement bien trop souvent. « Premièrement c’est toujours ma femme, aussi longtemps qu’on sera mariés elle et moi. » « Drôle de façon de le prouver. » que tu murmures, bien consciente que malgré le ton bas de ta voix, il est assez près pour parfaitement t’entendre. Que tu ne fais rien d’autre présentement que d’ajouter de l’huile sur un feu déjà prêt à faire bien des ravages. « Et ensuite je t’interdis de parler d’elle ici, alors t’avises même pas de me chercher sur ce terrain-là, t’entends? » « Mais t’es si facile à trouver, j’ai même pas prononcer son prénom que t’es déjà tout énervé. » Tu danses avec des envies de mort, sans doute, mais c’est toujours si tentant de voir jusqu’où tu peux pousser Mickey avant qu’il ne perde complètement le contrôle. « Ferme ta putain de bouche et mêle-toi de ce qui te regarde Leo, surtout si tu veux pouvoir continuer de crècher ici. » Dans un mouvement qui pue l’arrogance, tu fais semblant de te zipper les lèvres et de les fermer à clé, avant de jeter dans les airs cette clé imaginaire. Comme si ça ne prenait vraiment que quelques menaces et un regard noir pour te la fermer. Oh Mickey sait bien qu’il n’est pas au bout de ses souffrances avec toi et que surtout, ô surtout, malgré toutes ses protestations, il n’est pas prêt à se débarrasser de toi ce soir. « Je t’ai assez vue pour ce soir. Dégage. » S’il se recule pour te permettre de te lever, tu n’en fais rien. Tu t’enfonces plutôt dans le canapé, venant croiser tes bras sous ta poitrine, dans un acte clair de défiance. « Tu bouges ou je te fais bouger. » À ces mots, tu finis par te lever, mais simplement pour mieux t’imposer devant lui. La différence de grandeur entre Mickey et toi est minimale, si bien que vos regards aussi noirs l’un que l’autre se trouvent aisément. « Sinon quoi? » Vous êtes si près l’un de l’autre qu’un simple centimètre de plus et son nez cogne le tien. Tes bras sont toujours croisés contre toi, et un minuscule regard vers lui te permet de constater toute la tension qui découle de sa personne, de ses épaules rigides à ses poings serrés contre lui. « Tu vais faire quoi Mickey, si je bouge pas? » que tu insistes, sans jamais baisser ta garde. « Tu vas me frapper comme tu frappes les murs de ton appartement? » Ceux qui sont couverts de ses excès de colère et de ses pertes de contrôle. « Vas-y, je sais que t’en meures d’envie. » Tu décroises tes bras, seulement pour bien venir tapoter ta joue droite de ta main, dans une invitation que tu ne devrais pas faire, mais qui ne fait que t’arracher un énième rire pas le moins du monde approprié dans ce contexte.

C’est ce que vous êtes pourtant, Mickey et toi.
Pas du tout appropriés dans ce monde.
Et c’est pour ça, qu’à la fin de la journée, tu trouveras toujours une place pour toi ici.

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Message(#)(peeves) my strange addiction EmptyVen 17 Fév 2023 - 6:07


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tw: violence verbale et mention de violence physique, relation toxique

Il peut toujours rêver pour que Leo bouge ses fesses de son canapé et vienne l'aider, Mickey le sait bien mais ça ne l'empêche pas d'insister comme s'il risquait sérieusement d'avoir sa squatteuse à l'usure. Ça le tue d'avoir besoin d'elle et de ne pas pouvoir descendre cette foutue caisse tout seul, s'il pouvait faire autrement bien sûr le boxeur n'attendrait strictement rien d'elle mais il a joué au con pas plus tard que la veille, récoltant un bras dans un sale état qu'il n'a bien évidemment montré à aucun médecin. Cette blessure guérira de la même façon que toutes les autres mais en attendant Mickey ne peut pas se permettre de forcer, c'est là que Leo pourrait se rendre utile si elle n'était pas trop occupée à se foutre de lui. « J’vais croire que t’es sur le point de me supplier. C’est presque charmant. » Un rire mauvais s'échappe d'entre ses lèvres, le genre de rire que Mickey aime balancer à la figure des types qui ont la malheureuse idée de chercher des noises à l'ancien champion qu'il est comme pour leur annoncer qu'ils ont signé leur arrêt de mort mais ce soir, ce rire signifie surtout qu'il n'a jamais entendu de connerie plus grosse que celle émise à l'instant par Leo. « C’est ça ouais, dans tes rêves. » Il ne suppliera jamais personne Mickey, pas alors qu'il a déjà refusé de se mettre à genoux à l'époque où sa carrière a pris feu pour tenter de rattraper ce qui pouvait l'être. Barry comptait sur lui pour s'exprimer publiquement avant que l'affaire ne prenne trop d'ampleur mais à la place Mickey a regardé tout ce qu'il avait bâti partir en fumée sans lever le petit doigt, bien trop fier pour implorer ces foutus médias de ne pas l'achever. Parce qu'il est comme ça, il préfère encore se laisser crever que de se reposer sur quiconque alors cette caisse ne bougera peut-être pas de son salon ce soir, mais au moins il n'aura pas formulé les fameux mots magiques pour solliciter sa squatteuse comme il se doit. Elle ne veut pas l'aider, très bien, mais il va de soi que Mickey saura s'en souvenir et qu'elle sera bien reçue la prochaine fois qu'elle attendra quoi que ce soit de lui. « Alors c’est pas mon problème de la déplacer. » Il fallait s’attendre à ce que Leo soit encore moins disposée à lui filer un coup de main en refusant de lui dévoiler le contenu de ladite caisse mais ce n'est pas comme ça que les choses fonctionnent avec lui, et Mickey la connait de toute façon trop bien pour savoir qu'une fois l'information en poche, elle trouverait malgré tout un moyen de le laisser se débrouiller seul. Il n'a pour ainsi dire aucune confiance en elle et ses réponses ont un peu trop le don de le piquer là où il faut, à l'image d'un Mickey de plus en plus tendu et impatient. « Crois-moi que ce sera aussi ton problème, bientôt. » Car bien sûr, il sera d'une humeur de chien pour le restant de la soirée si elle continue d'y mettre autant de mauvaise volonté et ce n'est jamais une très bonne chose, Leo devrait le savoir. Il peut être son acolyte de défonce, son amant tumultueux pour la nuit ou un ennemi de plus parmi tous ceux qu'elle possède sûrement déjà, c'est à elle de choisir.

Et le choix, de toute évidence, Leo n'a pas hésité à le faire en optant pour cette dernière option des plus risquées. Sa squatteuse joue avec le feu et ce n'est pas la chose à faire avec lui à moins de tenir à ce que les choses se passent mal, pour ne pas dire très mal. Elle pourrait le chercher sur beaucoup de terrains sans engendrer la moindre réaction chez lui mais il y a une chose, une seule, à laquelle Mickey tient par-dessus tout et au nom de laquelle il pourrait sincèrement tuer : sa famille, comprenant toujours son ex-femme même s'ils ne sont désormais plus unis que sur le papier. Aliyah porte encore son nom et elle reste surtout la mère de sa fille, deux raisons rendant Mickey incapable d'encaisser la moindre remarque sans vriller car Leo n'a aucun endroit d'utiliser les fantômes de son passé pour l'atteindre, de cette façon ou bien d'une autre. Ce n'est pas seulement dégueulasse, c'est aussi sacrément irresponsable et la fureur l'animant en quelques secondes parle déjà d'elle-même alors que Mickey menace de perdre le peu de self-control qu'il lui reste. Cette petite garce ne perd rien pour attendre, voilà ce qui lui traverse l'esprit en se retrouvant face à elle tandis que Leo n'a visiblement pas fini de se payer sa tête. « Drôle de façon de le prouver. » Il porte toujours son alliance, qu'est-ce qu'il lui faut de plus ? Il ne lui doit aucun compte sur la façon dont il peut gérer son mariage et sur ces papiers qu'il refuse toujours de signer, ces choses-là ne la regardent tout simplement pas et s'il avait su, il ne l'aurait jamais mise dans la confidence concernant son passé. C'était lui offrir l'occasion de s'en servir par la suite contre lui et ce n'était pas bien malin de sa part, le genre d’erreur que Mickey n'est pas près de reproduire. « Mais t’es si facile à trouver, j’ai même pas prononcer son prénom que t’es déjà tout énervé. » Et elle n'a possiblement encore rien vu ce soir, le boxeur n'a pas besoin de le dire car son souffle erratique et sa nervosité palpable n'annoncent à eux seuls rien de très bon. Il ne pourra pas se contenir bien longtemps et ça Leo le sait bien, elle n'attend même probablement que le moment où ses mots le feront pour de bon imploser. « Va te faire foutre. » il grogne, les dents au moins aussi serrées que ses poings car elle sait mieux que personne comment le rendre fou. Son regard lui hurle d'arrêter et d'économiser sa salive avant d'être amenée à le regretter, c'est un avertissement silencieux que Mickey lui envoie mais bien évidemment une ligne rouge que Leo n'hésitera pas à franchir. « Sinon quoi? » Oh, ce n'est pas une bonne réponse à lui offrir, ce sinon quoi signifiant bien qu'elle n'a aucune intention de stopper son ridicule petit jeu.

Tout est bon pour le faire dérailler, elle ne sera sûrement satisfaite que lorsqu'elle l'aura vu hors de lui et encore, rien ne dit que cela lui suffira. « Tu vais faire quoi Mickey, si je bouge pas? » La faire sortir de force d'une manière ou d'une autre semble être sa meilleure option, mais il ne se précipite tout de même pas trop pour ça. « Tu vas me frapper comme tu frappes les murs de ton appartement? » À quoi elle joue cette fois, Mickey aimerait bien le savoir. C'est donc ça l'idée, le pousser à bout jusqu'à ce qu'un coup lui soit donné ? Elle va l'attendre longtemps si c'est vraiment ce qu'elle cherche. « Vas-y, je sais que t’en meures d’envie. » C'est vrai, ce n'est pas l'envie qui lui manque de lui arracher les yeux et tout le reste mais il ne fera pour autant jamais ça, il ne l'a tout du moins jamais fait et s'il doit s'accrocher à tout un dernier principe, ce sera celui-là. Elle n'est pas née la première femme que le boxeur frappera, aussi insupportable puisse être celle qui lui fait actuellement face. « C’est ce que tu voudrais ? » Cette main l'invitant à viser sa joue n'y changera rien mais il note que Leo l'attend au tournant là-dessus, quitte à sous-estimer le peu de limites qu'il peut avoir. « Finir encastrée dans les murs de ce studio, hein ? » Ce serait donc ça, sa foutue dose de sensations fortes pour aujourd'hui ? Mickey peut lui faire voir les étoiles d'une toute autre façon si Leo y tient vraiment, il suffit de demander. « J’ai pas besoin de faire ça pour te calmer, d’habitude. » Il a sa manière bien à lui de la secouer et de transformer cette colère en un joyeux feu d'artifice, ce dernier naissant le plus souvent dans sa chambre un peu plus loin. Inutile de lui faire un dessin, Leo sait bien à quoi il fait allusion ici. « Et tu vaux pas la peine que je défonce un peu plus mes murs. » Ni qu'il renie son peu de principes pour elle, là où d'autres ne se seraient pas fait prier pour la réduire en morceaux. « Mais t’as de la chance que je sois pas ce genre de mec Leo. Beaucoup de chance. » il souffle en maintenant son visage tout près du sien tandis que leurs regards se heurtent, une chance dont l'intéressée n'a peut-être même pas conscience dans son éternelle imprudence. « Parce qu’un autre aurait peut-être pas hésité à écraser ta jolie petite gueule, c'est même tout ce que tu mérites. » Il aurait bien quelques noms à lui donner là comme ça mais aussi remonté puisse-t-il être, jamais Mickey ne la mettrait en contact avec les salopards dont il parle. Leo ne survivrait pas plus d’une heure à leurs côtés et ce n’est pas qu’une image, or il ne la détestera jamais assez pour la mettre autant en danger. « C'est ta dernière chance. Tu te casses maintenant ou je te garantis que tu remettras plus jamais les pieds ici. » Un baratin auquel Mickey n'a aucun mal à croire sur le moment, comme s'il pouvait réellement se passer d'une compagnie comme la sienne de temps en temps. Elle est invivable et détestable en tous points mais lui aussi, et là-dessus ils ont au moins tout pour s'entendre. Leo toujours face à lui, il remarque que sa dernière menace ne la fait pas le moins du monde réagir et encore moins bouger, le forçant donc à se charger lui-même de la faire déguerpir. « Okay, j'ai compris. » Ni une ni deux, Mickey l'attrape comme un vulgaire sac à patates et la transporte vers son entrée malgré son bras endolori, laissant échapper quelques râles au passage. Il la plaque alors contre la porte sans aucune délicatesse et se laisse lourdement échouer contre elle, ses deux bras l'encadrant à nouveau dans un geste oppressant. « Et maintenant ? Qu'est-ce que t'attends pour ouvrir cette putain de porte et disparaître Leo ? » Il est fébrile, plus proche que jamais de perdre un nouveau combat contre sa colère alors il veut se convaincre que tout serait plus simple si Leo s'en allait maintenant. Pourtant, sa main bloque inconsciemment la poignée comme si Mickey n'était toujours pas décidé à la laisser partir, dans l'hypothèse où sa squatteuse finirait par entendre raison. Qu'elle disparaisse, oui, mais peut-être pas trop vite.

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Message(#)(peeves) my strange addiction EmptyMer 5 Avr 2023 - 23:07


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« C’est ça ouais, dans tes rêves. » Non, Mickey qui te supplie ça ne fait pas partie de ta banque de rêves. Tu dois même avouer que le Reeves ne trouve jamais aucun rôle dans tes rêves, probablement parce que c’est à peine s’il tient un rôle qui fait du sens dans ta réalité. Vous n’êtes pas grand-chose l’un pour l’autre, et pourtant, vous êtes bien plus que ce qui est permis, que ce qui fait du sens. Des chemins séparés qui se retrouvent plus tard, dans des tournants tous plus terribles les uns que les autres pour lui et un ramassis de conneries de ton côté qui ne t’a jamais permis d’aller bien plus loin que direct au sol. Mais il est au sol avec toi maintenant, et tu en profites, tu en abuses. Tu te plais à émettre des comparaisons toutes plus tordues les unes que les autres, à te noyer dans son malheur et dans sa misère ne serait-ce que pour oublier quelque peu qu’il a eu droit à quelques belles années, lui, quand toi, tu te contentes et tu te morfonds avec rien du tout depuis bien trop longtemps. Tu appelles ça de la justice, du karma, qu’importe vraiment quand tes intentions ne sont pas pures et que tu te ravis de sa situation simplement parce que tu le peux, simplement parce que tu ne sais rien faire de mieux que d’envier, de convoiter sans jamais y mettre le moindre effort et que peut-être, juste un peu, ça fait du bien, d’avoir de la compagnie dans les méandres de ta terrible existence. Ses menaces ne sont qu’une raison de plus pour toi de sourire, de te ravir, de te foutre un peu plus de sa gueule, qu’importe les conséquences. Tu sais trop bien que Mickey n’a pas besoin de raisons supplémentaires pour te mettre à la porte, tout comme tu sais parfaitement que ses menaces ne sont que ça : des paroles qu’il ne met jamais à exécution. Parce que lui aussi, il est terriblement seul si tu n’es pas là pour l’emmerder. Sans sa femme, sans sa fille, sans la vie parfaite qui a éclaté en mille morceaux et que tu lui remets sous le nez, comme la parfaite idiote qui attend de voir la bombe exploser sous ses yeux. « Va te faire foutre. » Il grogne, il jappe fort le Reeves, mais toi, tu voudrais qu’il morde. Et tu le sens, que plus tu pousses, plus tu le cherches, plus tu risques enfin de voir jusqu’où il peut aller.

« C’est ce que tu voudrais? » La réponse semble évidente, quand tu le tortures et le tourmentes comme tu le fais depuis le moment où il a mis les pieds dans le loft, alors que tu le tentes de ta main qui ne cesse de rentrer en contact avec ta joue, sans la force et la violence que tu sais que Mickey est capable de déployer. Tu le sais parce que tu le vois faire dans cet appartement, comme un vrai lion en cage qui ne demande qu’à s’en prendre à sa prochaine proie. « Finir encastrée dans les murs de ce studio, hein? » Tu déglutis difficilement, mais c’est la seule chose qui trahit les émotions – la peur – qui te parcourent actuellement tant tu continues à le défier du regard. « J’ai pas besoin de faire ça pour te calmer, d’habitude. » La remarque t’aurait normalement fait sourire, le genre de sourire qui laisse comprendre que tu n’es jamais contre les manières que Mickey utilisent pour te calmer, mais pas cette fois. Déterminée à le briser, à le casser, pour des raisons qui t’échappent complètement si ce n’est que pour te prouver que tu contrôles le jeu, peu importe l’autodestruction que tu recherches. « C’est pas moi qu’il faut calmer. » Ou peut-être bien que c’est le cas. Peut-être que c’est toi qui risques d’exploser si tu continues ce petit jeu sans vraiment savoir comment ça risque de tourner, comment ça risque de tourner. Peut-être que tu y prends un peu trop goût, à la violence qui entoure le quotidien de Mickey, que tu t’y perds pour oublier tout le reste, pour oublier celle que tu voudrais être autrement, dans une autre vie, auprès de celle qui ne te choisira jamais, qu’importe ce que tu fais ou ce que tu dis. Putain. « Et tu vaux pas la peine que je défonce un peu plus mes murs. » Parce que tu vaux rien Leo, t’entends? Les mots font bouillir ton sang, ton regard aussi noir que possible dans celui du Reeves, et tu voudrais gueuler un peu plus fort qu’il te frappe, qu’il te fasse ressentir quelque chose, n’importe quoi mais tu ne dis rien, le silence soudainement lourd et envahissant entre vous deux. « Mais t’as de la chance que je sois pas ce genre de mec Leo. Beaucoup de chance. Parce qu’un autre aurait même pas hésité à écraser ta petite gueule, c’est même tout ce que tu mérites. » « Alors qu’est-ce que t’attends? » que tu renchéris, clairement décidé à le faire disjoncter, à tout faire péter. « Tu vas quand même pas me faire croire que t’as encore des principes? » Tu sais que oui au fond, et peut-être que c’est ce que tu veux dans le fond : lui arracher une chose de plus.

« C’est ta dernière chance. Tu te casses maintenant ou je te garantis que tu remettras plus jamais les pieds ici. » « Fais pas de promesses que tu saurais pas tenir, Mickey. » Ta voix n’est qu’un murmure cette fois, mais elle pue toujours autant d’une arrogance que tu ne devrais pas te permettre. Tu le défies du regard, tu attends de voir ce qu’il va faire, si son poing trouvera finalement le chemin jusqu’à ton visage ou bien s’il mettra à exécution ses menaces de te foutre à la porte. Quoiqu’il décide, tu n’as certainement pas l’intention d’obéir au moindre de ses ordres. « Okay, j’ai compris. » Il t’attrape comme si tu ne pesais rien, et c’est à peine si tu te débats alors qu’il t’emmène jusqu’à la porte contre laquelle il te bouscule, ses bras t’enfermant entre lui et cette dernière. « Et maintenant? Qu’est-ce que t’attends pour ouvrir cette putain de porte et disparaître Leo? » « Que t’enlèves ta main, déjà. » Mais il ne l’enlèvera pas. Tu ne lui donneras même pas le temps de le faire. Ta colère et ta rage sont si hautes, et tu canalises le tout soudainement et subitement dans un baiser féroce et sans la moindre étincelle, un besoin qui dépasse l’entendement et qui a cessé de faire du sens il y a bien longtemps. Ta langue force son entrée contre les lèvres du Reeves et puis tu viens mordre sa lèvre avec force, te foutant bien de faire mal au passage. Parce que votre plaisir rythme bien souvent avec douleur, c’est à rien n’y comprendre mais ça semble être cercle vicieux dans lequel vous êtes prisonniers, dans lequel vous vous perdez pour ne jamais avoir à faire face à votre solitude. « Tu fais chier Reeves. » que tu grognes contre sa bouche alors que tes bras se nouent à son cou et tes jambes en font tout autant autour de ses hanches, ton dos toujours collé contre la porte d’entrée.

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Message(#)(peeves) my strange addiction EmptyMar 18 Avr 2023 - 6:01


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Les murs de ce studio trembleront bientôt, c'est ce que l'on peut sans doute attendre de sa confrontation avec Leo dont les provocations usent et abusent de sa faible patience. Mickey dirait qu'il ne sait pas ce qui le retient de lui montrer la porte mais il sait au fond de lui qu'il préfère encore baigner dans ce chaos animant leur relation que se retrouver ici sans la moindre compagnie. Parce qu'elle le rend vivant à sa manière quand elle joue à ce point avec ses nerfs et parce qu'elle lui rappelle, aussi, qu'il n'est pas le seul à plonger et qu'à deux, la chute a le mérite de faire un peu moins mal. Il n'a jamais aimé s'abîmer seul Mickey, ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'il s'est tourné vers un sport se pratiquant à deux et lui ayant jusqu'ici offert une multitude d'adversaires car sur un ring à l'époque comme n'importe où aujourd'hui, l'ancien champion a ce besoin d'entrainer les autres avec lui. Leo était bien contente il y a trois ans de voir la chance tourner pour lui et n'avait pas hésité à se réjouir d'un malheur que le boxeur avait lui-même créé mais elle ne vaut pas mieux quand il la regarde, et personne dans son entourage n'illustre mieux son reflet qu'elle à partir du moment où il serait difficile pour quiconque de tomber plus bas qu'eux. Il n'a plus rien et elle non plus, passés experts l'un et l'autre dans l'art de prendre les plus mauvaises décisions et dans celui de collectionner les pires addictions. Si Leo se fond si bien dans le décor de son studio c'est parce qu'ils appartiennent au même monde à présent, un monde que Mickey a pourtant déjà réussi à quitter mais qui n'a jamais cessé de l'appeler pour autant. Le temps où il vivait la grande vie des champions en étant couronné de gloire semble aujourd'hui bien loin et alors que le pays tout entier acclamait autrefois ses exploits, il sait que dans l'ombre Leo guettait déjà sa rechute et attendait le moment où ses démons finiraient par l'envahir de nouveau. Elle n'a jamais caché la satisfaction que pouvait lui inspirer sa sombre dérive et il continue pourtant de lui faire une place chez lui et dans son lit, prétendant à chaque fois que ce sera la dernière et qu'elle n'aura pas intérêt à revenir pour qu'à l'arrivée, Mickey refuse toujours autant de s'autodétruire seul.

Elle prend pourtant des risques à agiter sous son nez les dégâts des dernières années et l'explosion de son mariage sur lequel le boxeur n'est jamais bon à venir chercher, comme la sale petite insolente que Leo sait encore parfaitement être. « C’est pas moi qu’il faut calmer. » Sans doute que si, elle doit en avoir besoin tout comme lui mais il ne cèdera pas à la violence pour y parvenir quand bien même Leo éveille à cet instant les pires pensées en lui. On ne s'amuse pas d'une perte comme celle de sa famille devant lui sans en subir les conséquences, ces mots sa squatteuse les paiera d'une façon ou d'une autre mais Mickey sait déjà qu'il ne fera pas l'usage de ses poings contre elle car Leo peut faire de lui beaucoup de choses, mais certainement pas ce genre d'homme. Elle la mériterait, pourtant, cette dérouillée destinée à lui remettre les idées en place et à lui faire passer l'envie de se foutre de lui mais il doit avoir encore un minimum de respect pour elle, ainsi que des limites que Leo ne lui fera de toute évidence pas franchir – car oui, il faut croire qu'il en reste même à un homme comme lui. « Alors qu’est-ce que t’attends? » Ce n'est pourtant pas faute d'y être sérieusement invité quand tout ce qu'elle peut dire ou entreprendre devant lui a le don d'attiser cette rage que le boxeur tente tant bien que mal de contenir. « Arrête ça. » il expulse dans un nouveau grognement tandis que l'atmosphère dans la pièce en devient presque étouffante. Mickey la fixe d'un regard qui n'augure rien de bon, comme un avertissement de plus que le boxeur n'en finit plus de distribuer et qui devrait être aussi le dernier. « Tu vas quand même pas me faire croire que t’as encore des principes? » Elle n'a qu'à penser ce qui lui chante et s'imaginer qu'il n'y a plus rien de bon en lui, Mickey sait pour sa part pourquoi il s'interdit d'agir avec elle comme il le ferait avec un type qui s’amuserait à le gratifier des mêmes provocations. Et dieu sait pourtant que Leo ne devrait avoir droit à aucun privilège de sa part, et qu'une exception ne ferait peut-être pas de mal parfois. « Arrête de chercher la merde, putain. » Sous-entendant qu'elle finira par la trouver car c'est bien le chemin qu'elle prend ici, avec un Mickey plus proche de l'implosion que jamais.

Cette dernière chance qu'il lui offre, lui-même sait bien qu'elle ne rime pas à grand-chose tout comme cette menace qui l'accompagne doit sonner terriblement faux. Lui interdire l'accès à son studio à compter d'aujourd'hui Mickey n'en est évidemment pas capable, pas alors que Leo reste malgré tout son allumette préférée pour ces soirs où sa solitude le guette bien trop. « Fais pas de promesses que tu saurais pas tenir, Mickey. » Qu'elle le laisse au moins y croire quand il le dit au lieu de souligner l'évidence et le fait qu'il ne fera rien de ce qu'il prétend. C'est aussi parce que Leo refuse de lui accorder le moindre sérieux là-dessus que l'envie de lui montrer qu'il ne plaisante pas devient aussi forte d'un coup, à l'image de ses bras la transportant déjà jusqu'à sa porte contre laquelle le boxeur la plaque sans ménagement. Et maintenant ? Cette porte derrière elle, Leo pourrait l'ouvrir pour s'extraire enfin à sa vue mais aussi fermes puissent être ses mots en le disant, Mickey ne lui laisse pas l'occasion de partir réellement. « Que t’enlèves ta main, déjà. » Il ne retirera pas cette main garantissant qu'elle reste dans ce trou à rats avec lui et cela, en se fichant bien d'être à cet instant d'une contradiction sans nom. « C'est con, j'en ai pas envie. » il souffle en la surplombant d'un regard qui en dit à présent très long sur son désir de brûler tout contre elle. C'est ainsi que les choses ont après tout les plus grandes chances de finir, par cette fameuse façon de la calmer que le boxeur évoquait un peu plus tôt et mettant fin à la plupart de leurs confrontations.

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Et c'est elle qui craque la première en saisissant abruptement ses lèvres, la douceur n'ayant jamais eu la moindre place entre eux et Mickey le prouvant bien à son tour en prolongeant ce baiser avec ardeur et bestialité. Ses mains s'activent alors à défaire tout ce qu'elles peuvent, emportant au passage la veste de Leo avant de s'aventurer sous son haut pour caresser la peau de son dos. « Tu fais chier Reeves. » Elle aussi pour ce que ça vaut, mais Mickey n'a officiellement plus la tête à lui renvoyer ce genre de choses. « La ferme. » il râle avant de retrouver fébrilement ses lèvres pour la faire taire, maintenant ensuite les jambes de Leo autour de lui pour reprendre avec elle le chemin de son salon. C'est sur son canapé qu'ils se laissent tous deux retomber, Mickey la faisant aussitôt assoir sur lui avant de retirer son propre haut sans attendre. « T’es insupportable j'te jure. » Le mot n'est pas trop fort, ce soir tout particulièrement mais le boxeur mentirait s'il disait qu'il n'aime pas aussi un peu ça. « Insupportable. » il répète pendant que ses lèvres glissent de son cou à sa poitrine, se heurtant à l'obstacle d'un vêtement dont le boxeur la débarrasse en une fraction de seconde. Ses mains naviguent quant à elles entre ses cheveux et le bas de son dos, pressant sa squatteuse contre lui dans l'hypothèse où elle choisirait finalement de s’enfuir. Ce ne serait pas bon pour son égo et pour son entrejambe déjà en ébullition car ces choses-là s'enflamment vite entre eux, et sa résistance ne tient à rien quand son envie de la réduire au silence devient finalement une envie de fusionner avec elle pour la rendre encore plus bruyante. Elle est insupportable oui, l’a même rarement autant été que ce soir mais ça lui donne irrésistiblement envie d’elle, selon une logique que le boxeur n’a de toute façon jamais eue. « Prouve-moi que cette bouche sait faire autre chose que m'insulter. » il réclame avant de mordre l'une de ses lèvres à son tour, son regard se faisant très clair quant à ce qu'il peut attendre d'elle car son autre faiblesse, Leo la connait bien.

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Message(#)(peeves) my strange addiction EmptyMar 25 Avr 2023 - 23:25


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Vous êtes comme deux lions en cage qui cherchent continuellement à prouver qui est en charge. Tu n’es pas en charge, tu ne l’as jamais été, mais tu aimes bien te faire croire que tu sais exactement quoi dire et quoi faire pour faire ressortir le pire de Mickey. Pour qu’il s’abandonne complètement à son côté animal, complètement brutal, celui qui ne démontrera plus la moindre retenue alors que l’idée de t’écraser contre les murs de cet appartement lui traverse l’esprit. Mais il fait preuve de bien plus de retenue que toi et tu détestes devoir admettre que tu es surprise, presque autant que tu détestes devoir admettre défaite, surtout devant Mickey. « Arrête ça. » Plus il te demande d’arrêter, plus tu te fais virulente, autant dans tes propos que dans les regards que tu lui lances, dans l’envie qu’il te secoue et qu’il te fasse voir des étoiles d’une nouvelle manière. Tu n’en serais pas à ta première voler, tu en as croisé plusieurs hommes par le passé qui ne montrait pas autant de contrôle que Mickey le fait présentement, et peut-être que tu n’en as pas l’air comme ça avec tes cent livres mouillés, mais tu sais te défendre. Rien qui ne saurait arrêter le Reeves si jamais il venait à céder à la pulsion, mais assez pour ne pas te laisser crever sur le plancher de cet appartement minable. Si l’image est pourtant claire dans ton esprit, Mickey ne bouge pas, ne cède pas d’un poil à tes provocations malgré la tension qui vous étouffe et tu serres les poings si fort que tu sens tes ongles qui laissent leurs traces dans les paumes de tes mains. « Arrête de chercher la merde, putain. » C’est qu’il semble avoir oublier Mickey, que c’est ta plus grande – et unique – spécialité et que ça t’amuse d’autant plus de chercher la merde à ses côtés. Le problème toutefois, c’est que cette situation n’a plus rien d’amusante. Tu as franchi des lignes que tu n’aurais pas dû et c’est impossible de savoir s’il sera possible ou non de faire marche-arrière.



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Message(#)(peeves) my strange addiction EmptyVen 5 Mai 2023 - 3:58


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Si ce jeu dangereux entrepris avec Leo semble se diriger vers une issue de plus en plus prévisible, à aucun moment sa squatteuse ne subira sa colère de la manière qu'elle l'espère. Elle peut le pousser à bout et le provoquer comme elle sait si bien le faire en prenant un malin plaisir à tester sa résistance et à défier sa prédisposition à la violence, ce n'est pas pour autant que Mickey lèvera l'ombre d'une main sur elle. Des façons de perdre le contrôle le boxeur en connait bien d'autres et ce n'est pas à Leo qu'il risque d'apprendre comment cette confrontation pourrait se terminer, car entre l'envie de se débarrasser d'elle et celle d’unir son corps au sien il n'y a manifestement qu'un pas que Mickey sait un peu trop bien franchir. Pour sa défense c'est elle qui a scellé leurs lèvres la première et rendu cette incandescente escalade plus que certaine, lui prouvant bien qu'elle peut être aussi insupportable qu'irrésistible lorsque les choses viennent à s'enflammer entre eux de cette manière. Aucune porte ne devrait être amenée à claquer ce soir et aucune squatteuse ne devrait également être délogée, Mickey ne garantit simplement pas que ses voisins échapperont à d'autres formes de nuisances car s'il doit lui faire voir les étoiles, ce ne sera assurément pas avec discrétion et douceur. On ne provoque pas le tigre en pensant se frotter au chat après tout, et c'est encore plus vrai lorsqu'on s'appelle Leo.

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Message(#)(peeves) my strange addiction EmptySam 6 Mai 2023 - 16:06


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Bite my glass, set myself on fire. Can't you tell I'm crass? Can't you tell I'm wired? Tell me nothin' lasts. Don't ask questions you don't wanna know, learned my lesson way too long ago. Shoulda taken a break, not an oxford comma. Bad, bad news, one of us is gonna lose. I'm the powder, you're the fuse. Just add some friction.
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Message(#)(peeves) my strange addiction EmptyJeu 18 Mai 2023 - 4:43


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Bite my glass, set myself on fire. Can't you tell I'm crass? Can't you tell I'm wired? Tell me nothin' lasts. Don't ask questions you don't wanna know, learned my lesson way too long ago. Shoulda taken a break, not an oxford comma. Bad, bad news, one of us is gonna lose. I'm the powder, you're the fuse. Just add some friction.
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Message(#)(peeves) my strange addiction EmptyLun 29 Mai 2023 - 19:37


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Message(#)(peeves) my strange addiction EmptyMer 7 Juin 2023 - 3:10


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Message(#)(peeves) my strange addiction EmptyDim 2 Juil 2023 - 20:54


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