Hey, yeah, well Oh, my God, we're back again Brothers, sisters, everybody sing Gonna bring the flavor, show you how Gotta question for you, better answer now, yeah (backstreet boys)
Du plus loin qu’il s’en souvienne, Edison n’a jamais été aussi heureux. Il n’avait pas été aussi heureux depuis … non, il ne parvient pas à s’en souvenir. Ce n’est pas comparable à leur premier enregistrement, premier concert, première groupie officielle dont il ne se souvient plus du nom mais très bien de sa motivation. Pas même comparable à sa première nuit dans un hôtel de luxe payé par leur label. Pas même comparable à son premier chèque et son premier achat compulsif sans avoir peur du nombre de zéros qui s’affichaient sur l’écran. Il est heureux et la cocaïne qui a accompagné Cameron et sa petite personne n’en est pas la seule et unique raison. Impossible de mettre autant de bonheur sur les épaules d’un peu de poudreuse. Il est euphorique depuis que la date a été officiellement annoncée. Il est euphorique depuis qu’ils sont de nouveau réunis sur scène. Il se sent comme les power rangers après une longue épreuve ou alors les tortues ninja, au choix. Edison, euphorique, est bavard. Très bavard même. Il s’agite, saute un peu partout. Il devient même tactile et ne cesse de sauter sur les membres de son groupe, les techniciens tout en racontant des conneries, des vannes à la Edison. Certains rient, d’autres se demandent d’où vienne toute cette énergie. La réponse était dans la poche de sa veste.
L’euphorie ne redescend pas … loin de là, elle augmente quand il apprend qu’on leur a réservé un coin « vip » dans une boîte non loin du concert. Pour Edison, c’est le retour de l’époque bénie : celle qui ramène des billets, celle qui soutient son nouveau mode de vie qui est devenue la cause de nombreux de ses soucis. Mais ce soir, il n’y pense pas. Il n’y pensera pas même une seule seconde, bercée par l’engouement d’un retour qui s’est plus que bien passée. Il n’a oublié aucune parole. Il a même plutôt bien joué et l’ambiance sur scène semblait reprendre sa superbe. Même s’il ne l’avouera sans doute jamais, il avait toujours jeté quelques coups d’œil inquiets vers Cam … il avait eu peur de le voir se figer en plein milieu d’un riff mais non, même lui, il avait pris son pied … sans mauvais jeu de mot de sa part (ou de ma part, d’ailleurs). Enfin le cul posé sur un de ces bancs confortables, il laisse échapper un soupir satisfait avant de venir enrouler un bras autour du cou de Cam, collant sa tempe à la sienne comme à cette époque où la vie leur appartenait. « Oh putain comment ça fait du bien de se relancer --- ça m’avait manqué …», dit-il avec énergie et l’enthousiasme qu’on lui connaît et il resserre encore un peu plus son étreinte pour venir marmonner en serrant les dents : « D’voir ta sale tronche sur scène, ça m’avait manqué aussi … un peu.» Edison n’a jamais été doué pour les grands discours, pour les mots doux. Avec les années, on apprend à le connaître et le traduire. On apprend à reconnaître qu’il est réellement heureux d’avoir de nouveau son ami à ses côtés, de repartager ce genre d’instants avec lui car sans lui, rien n’avait le même goût. Tout était devenu fade et sa vie avait tout simplement pris un autre tournant… dont il se serait également volontiers passé. A sec, si bien qu’il avait pris émis l’hypothèse de s’ouvrir un compte only fan pendant une soirée où l’alcool coulait à flot.
Il a les yeux légèrement rosis par la substance consommée quelques heures plus tôt tout comme les différentes bières qu’il a bu sur scène – au lieu de prendre de l’eau, ce qui aurait été sans doute plus raisonnable mais n’aurait pas été digne d’un retour en fanfare pour le guitariste et chanteur. « Tu veux boire quoi ? C’est moi qui sert ce soir … », qu’il dit tout en se levant d’un bond de sa banquette, se tapant les cuisses avec entrain alors qu’une serveuse apparaissait en arrière-plan. Elle allait leur apporter tout ce dont ils voudraient … car ce soir, il y avait quelque chose qui se fêtait. Et pour ce qui est des fêtes, Edison était un professionnel. « Vas-y balancez les commandes– je vous promets que je suis chaud !» et il se met soudainement à sautiller sur place comme un boxeur qui s’apprête à combattre sur le ring. Edison et son enthousiasme enivrant (et emmerdant) est de retour. Attachez vos ceintures !
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Cette soirée ne ressemble en rien à tout ce qu’Ambrose aurait pu imaginer et pourtant il nage en pleine euphorie, l’adrénaline du concert donnant la force à chacun de ses membres de se mouvoir et à son sourire de s’étirer. Sa performance était loin, bien loin d’être parfaite mais pour un homme en ayant remplacé un autre au pied levé, il ne s’attendait pas à mieux. Le garçon n’est pas habitué à faire autre chose que du meilleur qu’il peut, et c’est ce qu’il a donné ce soir, même si tout aurait pu être parfait si seulement il avait su qu’il chanterait. Néanmoins, leur performance a plu au public et quand bien même il sait qu’ils étaient là pour tous les autres membres du groupe sauf lui, le fait d’être un chanteur le met naturellement sur le devant de la scène, chose qu’il ne refuse jamais et bien au contraire. Une fois sous les applaudissements du public suite à la fin de leur ultime chanson, il a tenu à laisser les autres membres du groupe célébrer leur succès entre eux ; surtout parce que de son côté, cela lui a permis de passer quelques minutes supplémentaires auprès de Zoya, qui est celle qui a finalement rendu toute cette soirée possible. Il hésite une seconde à quitter ses côtés lorsque l’annonce d’un after dans un coin VIP leur ayant été réservé arrive jusqu’à ses oreilles: cela n’a rien de raisonnable face à la montagne de travail qui l’attend dès le lendemain mais il a envie de célébrer leur succès avec les membres du groupe, certain que cela ne peut être synonyme que d’une bonne soirée. Et s’il se contente d’un baiser déposé à la commissure des lèvres de la Lewis en guise d’au revoir, il constate que la petite-amie de Cameron est bien plus démonstrative de son côté. Néanmoins, le résultat reste le même: ils vont à cette soirée en tant que groupe, et uniquement entre eux.
Sans doute encore un peu mal à l’aise et en ayant toujours l’impression d’être de trop, il observe néanmoins Edison et Cameron avec une certaine tendresse, sans doute touché de les voir aussi proches et aussi heureux. Les derniers mois n’ont pas dû être faciles pour l’un et l’autre. « Oh putain comment ça fait du bien de se relancer --- ça m’avait manqué … D’voir ta sale tronche sur scène, ça m’avait manqué aussi … un peu.» Ambrose ne commente pas, bien conscient que ces mots ne regardent que les deux hommes. « Tu veux boire quoi ? C’est moi qui sert ce soir … » Il s’adresse d’abord à Cameron, plein d’énergie et déjà à nouveau relevé sur ses deux jambes. “Il est toujours comme ça ?” Demande alors le jeune homme au Lewis, à la fois étonné et amusé d’un tel comportement. Sans doute qu’il serait bien moins étonné, et surtout pas amusé, s’il connaissait la véritable raison derrière cette énergie infinie. « Vas-y balancez les commandes– je vous promets que je suis chaud !» - “On se prend une bouteille ? Ce que tu veux, choisis.” Il aurait offert la tournée s’il en avait les moyens, mais puisque ce n’est certainement pas le cas, il se contente déjà de faire des propositions, pourtant certain qu’Edison finira par commander toute et son contraire, sans la moindre sorte de retenue. “Vous vous connaissiez d’avant le groupe ?” Il interroge en hurlant presque à cause de la musique, son regard passant de l’un à l’autre alors qu’il jurerait presque qu’ils ont l’air de frères. “Vous avez été incroyables, ce soir. Comme si votre dernier concert était hier.” Il n’est pas du genre sentimental, pas du genre à faire des confessions non plus, mais Ambrose estime que parfois certaines choses doivent être dites, et celle-ci en fait partie: ils sont faits pour vivre sur scène, c’est évident, et c’est une bonne chose pour eux autant que pour leur public que les affaires reprennent.
Cameron regrettait sa décision, il ne se sentait pas prêt à remonter sur scène, mais il était trop tard pour reculer. Si autrefois le brouhaha de la foule lui donnait le sourire et de l’énergie, aujourd’hui il cherchait son souffle à l’écart des autres membres du groupe. Il cherchait une porte de sortie même s’il savait qu’il serait incapable de les planter à la dernière minute comme l’avait fait Tobias près de dix ans auparavant. Ses amis et leurs fans comptaient sur lui, sans parler de plusieurs de ses proches qui étaient dans la salle pour l’encourager et qui lui rajoutaient une pression supplémentaire parce qu’il ne pouvait pas les décevoir. « C’est une blague? Parker a une urgence… » « Quoi?! » s’exclama Cameron de la salle de bain, les deux mains appuyées sur le bord de l’évier, le cœur au bord des lèvres. Il était partagé entre le soulagement de devoir annuler le concert à la dernière minute sans que ce ne soit de sa faute à lui, mais frustré d’avoir vécu autant de stress ces dernières semaines pour rien. Qu’il remonte sur scène ce soir ou dans un mois, son retour n’allait pas être moins anxiogène. Il devait briser la glace et une partie de lui voulait que le concert ait lieu pour qu’il puisse enfin passer à autre chose. Le batteur du groupe tenta de convaincre Parker de performer, mais sa réponse était catégorique : il ne serait pas là ce soir. Cameron prit donc son téléphone pour avertir ses proches que le concert allait être annulé, ce à quoi Zoya lui proposa qu’Ambrose monte sur scène avec lui. Perplexe, il fit part de la proposition de sa sœur aux autres membres. « Aucune idée s’il connait nos paroles, au pire il se plantera… » dit Cameron en haussant une épaule avec nonchalance. L’attention ne serait pas toute sur lui dans ce cas, ce n’était peut-être pas une si mauvaise idée?
Lorsque ce fut le moment de monter sur scène, Cameron ne se sentait pas bien et il recula soudainement en se caressant la poitrine d’une main. « Allez-y, je vous rejoins dans une minute, j’ai oublié quelque chose. » Le guitariste s’éloigna d’un pas rapide en faisant semblant de chercher quelque chose en coulisse, mais il se dirigea plutôt vers la salle de bain en toussant où il s’enferma pendant quelques minutes. La respiration bruyante, il ouvrit la fenêtre et se laissa glisser au sol le dos appuyé contre le mur de la salle de bain. Il avait l’impression de perdre le contrôle et le simple fait de penser à ses proches qui devaient se demander où il était l’angoissait encore plus. Au bout de quelques minutes, Edison vint le rejoindre tel un sauveur avec sa poudre magique qui lui donna le courage de performer. Le concert se déroula à merveille dans les circonstances, Cameron se sentit intouchable et euphorique, et ne laissa rien paraître de la crise de panique dont il avait été victime en coulisse. Il performa comme si le groupe n’avait jamais été en pause. Lorsqu’ils quittèrent la scène, il lâcha un cri victorieux en déposant sa guitare dans les coulisses. « C’ÉTAIT TROP BIEN! » s’exclama-t-il en prenant Edison par les épaules. Comme après tous leurs concerts, les membres décidèrent de sortir, mais entre eux cette fois-ci, Cameron prit donc le temps d’aller voir Charlie dans la salle d’abord. « T’es sûre que ça ne te dérange pas? » Le sourire aux lèvres, il posa ses mains sur ses hanches, puis il se pencha vers elle pour l’embrasser avec fougue. « On se parle plus tard alors. Bonne soirée. » Il retourna en coulisse chercher ses choses, prenant quelques minutes pour refaire un tour à la salle de bain pour prendre ce qu’il restait du sachet que lui avait donné son ami d’enfance alors qu’il sentait l’angoisse commencer à le regagner à mesure que l’effet de la cocaïne s’estompait. Angus avait remarqué dans quel état il se trouvait et il était déçu, ce qui était compréhensible considérant que sa mère était décédée d’une overdose plus tôt cette année, il préférait ne pas y penser pour le moment.
« Oh putain comment ça fait du bien de se relancer --- ça m’avait manqué … D’voir ta sale tronche sur scène, ça m’avait manqué aussi … un peu.» Il rit en donnant un coup de poing sur l’épaule d’Edison. « Moi aussi l’gros. » La drogue l’aidait définitivement à passer un bon moment ce soir. « Tu veux boire quoi ? C’est moi qui sert ce soir … Vas-y balancez les commandes– je vous promets que je suis chaud ! » Cameron se caressa le menton du bout des doigts en réfléchissant, ne sachant pas trop ce qu’il avait envie de consommer si ce n’était qu’il voulait quelque chose de fort pour s’amuser et ne pas penser à ce qui l’attendait quand il allait ravoir les deux pieds sur Terre. “Il est toujours comme ça ?” Il rit en dodelinant de la tête, Edison était connu pour pimenter les soirées. « Après un concert, oui. Il déplace de l’air Dhorny. » Ça causait parfois des problèmes d’ailleurs. “On se prend une bouteille ? Ce que tu veux, choisis.” Cameron saisit le menu de boissons devant lui à la recherche de la boisson avec le pourcentage d’alcool le plus élevé. Avoir su, il aurait invité Charlie pour qu’elle leur serve le même genre de cocktail que lors de leur rencontre. « Ça. » dit-il en pointant l’une des boissons dont le nom ne laissait aucun doute sur la façon dont ils risquaient de passer leur journée le lendemain : la tête appuyée contre le siège de toilette. “Vous vous connaissiez d’avant le groupe ?” Le brun acquiesça en lançant un regard à son ami d’enfance en penchant la tête d’un côté. « Ouais, on allait à l’école ensemble. Ça fait longtemps qu’on s’endure. » Malgré leurs différends, Cameron imaginait difficilement sa vie sans Edison. “Vous avez été incroyables, ce soir. Comme si votre dernier concert était hier.” Les paroles de leur chanteur d’un soir le firent sourire avec fierté. « Merci. Franchement, t’as bien fait ça toi aussi, ça ne paraissait presque pas que tu ne connaissais pas nos chansons. » Ok peut-être un peu quand même. « Zoya m’avait parlé de ton groupe d’ailleurs, ça fait longtemps que vous êtes ensemble? » s’intéressa-t-il avant de se rappeler du moment où il avait vu Ambrose embrasser sa sœur à la commissure des lèvres avant qu’ils ne quittent la salle de concert. Zoya l’avait presque menacé en septembre de ne pas la questionner sur la relation qu’elle entretenait avec le chanteur, ce qui avait piqué sa curiosité. Ce soir, la brune n’était pas là, peut-être que Constantine était plus facile à convaincre de parler qu’elle? « Parlant de Zoya, vous êtes quoi au juste? Vous aviez l’air pas mal proche tantôt… » Malgré tout ce qu’il pouvait dire contre sa sœur, il ne voulait pas qu’elle souffre et il allait l’avoir à l’œil. « Fais attention, tu vas faire des jaloux. » ajouta-t-il en donnant un coup de pied à Edison.
Hey, yeah, well Oh, my God, we're back again Brothers, sisters, everybody sing Gonna bring the flavor, show you how Gotta question for you, better answer now, yeah (backstreet boys)
Edison flotte. Il est dans un autre monde. Un monde qui lui appartient. Un monde dans lequel il a une place. Un monde où il est apprécié. Un monde où on rit avec lui mais pas de lui. Il déborde d’énergie. Il parle fort. Il ponctue ses phrases de jurons. Il agite les mains. Il ne sait pas rester sur place. Il est une bombe d’énergie et l’alcool, la drogue ne sont que des accélérateurs.
« On se prend une bouteille ? Ce que tu veux, choisis. » Edison lève un sourcil tout en plissant les yeux, fixant son ami. Cameron a donc le reste de la soirée entre ses mains. Pitié une bouteille d’alcool qui a du goût. Pas un truc sucré. Pas en truc rempli de trucs énergisants qui lui donnerait mal à la tête. Edison croise les doigts tout en sautillant sur place. « Et choisis bien, Cam. Pitié choisis bien. » ajoute-t-il toujours en sautillant sur place, le regard rivé sur Cameron. A vrai dire, la scène est pour lui une bénédiction. Avoir son ami d’enfance de nouveau à ses côtés est une bénédiction. Qu’il le dise ou non, ce foutu appel l’avait traumatisé. Cet accident l’avait marqué au fer rouge. Il avait cru l’avoir perdu, lui. Puis, il avait cru avoir perdu le groupe. Toute sa vie avait volé en éclats. Aujourd’hui, Cameron était là. Bel et bien vivant et ce trou du cul avait même un sourire au visage : une putain de bénédiction. Un miracle ! Il tape dans ses mains en entendant le choix de son ami en direction de la serveuse qui disparaît et dont il suit les mouvements des hanches du regard. Une once de perversion dans le regard du guitariste qui reprend place aux côtés des deux énergumènes.
« Merci. Franchement, t’as bien fait ça toi aussi, ça ne passerait presque pas que tu ne connaissais pas nos chansons. » Edison fait semblant de s’étouffer avec sa salive et toussote, tapote du poing contre son torse. « Si … un peu quand même … faut pas non plus aller lui lécher le trou d’balle mais plutôt lui dire la vérité, pas vrai Rose ? Ça se voyait mais tu nous as sauvé la donne et t’es pas mal sur scène ; je trouvais que ça avait de la gueule – et je crois pas avoir été le seul avec Cam. », dit-il en faisant référence au public qui avait tout autant apprécié le spectacle. Un compliment à la Edison Dorn. Avec le sourire qui va avec, en bonus. Au moins, il était sincère. On pouvait toujours compter sur lui pour entendre la vérité aussi brute qu’un diamant. « Zoya m’avait parlé de ton groupe d’ailleurs, ça fait longtemps que vous êtes ensemble ? » Il tourne la tête vers Ambrose, intrigué par son groupe. Il cale son coude sur le dossier de la banquette sur laquelle il a pris place pour pouvoir apercevoir la moindre réaction sur le visage de ce nouvel acolyte. « Parlant de Zoya, vous êtes quoi au juste ? Vous aviez l’air pas mal proche tantôt … fais attention, tu vas faire des jaloux. » Les sourcils d’Edison se froncèrent en recevant le coup de pied de Cam mais surtout en entendant les paroles de ce dernier. Zoya et Ambrose. Il avait dû louper la scène fatidique où il y avait eu un rapprochement … Zoya, il la laisse toujours voler de ses propres ailes. Il est juste là, à sa disposition et ce depuis toujours.
Il jette un regard sombre à Cameron avant de tourner de nouveau la tête vers Ambrose. « Faire des jaloux est une éventualité … mais tu risques la castration chimique si jamais tu deviens la raison de la moindre larme … et je parle pas de moi mais du gringalet à mes côtés. » dit-il d’une voix rieuse tout en pointant du doigt, du pouce son voisin de gauche. Il accompagne même sa phrase d’un léger coup de coude. Oui, ils protégeaient la demoiselle. A leur manière.
La serveuse arriva avec la bouteille et Edison leva les bras en l’air tout en s’écriant avec enthousiasme.
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
Non loin d’eux, la soirée bat son plein, mais dans le petit cercle qu’ils forment, ce sont les éternelles questions d’Ambrose qui prennent le dessus sur le reste. « Après un concert, oui. Il déplace de l’air Dhorny. » Et désormais, il n’a aucun mal à croire en ces paroles, son regard posé sur le jeune homme en éternel mouvement. Sans doute qu’Ambrose agirait de la même façon s’il n’avait pas l’intime conviction de devoir faire bonne impression, pour un bon millier de raisons différentes. Cameron n’est pas en reste non plus, en témoigne l’ardeur avec laquelle il choisit la bouteille qui sera leur pour un temps avant qu’elle ne soit complètement vide, bien sûr. Il choisit celle qui contient le plus d’alcool et Ambrose ne grince des dents qu’un seul instant, finissant rapidement par se dire que personne ne pourrait risquer de remarquer ses frasques et excès dans un tel endroit. Ici, il est un parfait anonyme, et il se rend compte qu’il l’est d’autant plus quand Cameron lui répond pour savoir depuis combien de temps ils se connaissent. « Ouais, on allait à l’école ensemble. Ça fait longtemps qu’on s’endure. » Et s’il s’attendait effectivement à ce qu’il lui réponde qu’ils étaient amis avant la formation du groupe, sans doute qu’il ne s’attendait pas à ce que leur amitié remonte à aussi longtemps. Pour lui, cela a tout de remarquable, et le regard qu’il pose sur l’un et l’autre le souligne un peu plus encore.
« Merci. Franchement, t’as bien fait ça toi aussi, ça ne paraissait presque pas que tu ne connaissais pas nos chansons. » « Si … un peu quand même … faut pas non plus aller lui lécher le trou d’balle mais plutôt lui dire la vérité, pas vrai Rose ? Ça se voyait mais tu nous as sauvé la donne et t’es pas mal sur scène ; je trouvais que ça avait de la gueule – et je crois pas avoir été le seul avec Cam. » “C’est sur toi que je peux compter pour toujours donner un avis franc, donc ?”
Ambrose ne prend pas mal la remarque d’Edison, bien au contraire. Il est le premier à savoir qu’il n’était en rien préparé pour ce concert et qu’il a dû tout apprendre sur le tas, tout en essayant de ne pas faire remarquer son absence de connaissances sur la setlist. Il a fait illusion, mais il n’a certainement pas brillé, et c’est sans doute pour cette raison qu’il crève maintenant d’envie de leur prouver qu’il vaut bien mieux que la performance de ce soir. “C’était cool. Même en connaisant uniquement les refrains.” Bien sûr qu’il était pas mal sur scène, il n’a pas besoin de revenir là-dessus. « Zoya m’avait parlé de ton groupe d’ailleurs, ça fait longtemps que vous êtes ensemble? » Son regard jauge un instant celui de Cameron, tentant de percer à jour ses intentions et surtout de savoir s’il parle bel et bien de son groupe quand il parle d’être ensemble. Après tout, Zoya est et restera toujours sa sœur, et il est bien placé pour savoir qu’un frère veut toujours protéger sa fratrie, même si pour sa part il n’est pas véritablement crédible en sa qualité de benjamin. “2015. Mais tu sais, personne a vraiment le temps de s’y consacrer ou l’ambition de viser plus haut que les bars du coin, alors…” Alors Ambrose est un lion en cage qui se contente de partenaires de scène médiocres.
« Parlant de Zoya, vous êtes quoi au juste? Vous aviez l’air pas mal proche tantôt… » La question ne l’étonne pas, il l’est uniquement que Cameron ait attendu autant de temps avant de la poser, lui qui a sûrement observé sa soeur être plus proche que jamais du brun. “On est juste des amis.” Et il ne ment pas. Pour l’heure, ils ne sont que des amis, peu importe à quel point ils peuvent parfois se montrer tactile, peu importe s’ils ont déjà passé des nuits ensemble. Aujourd’hui encore, ce sont des moments qui appartiennent au passé et il estime que c’est très bien ainsi. Ils prennent leur temps, comme convenu. « Fais attention, tu vas faire des jaloux. » - “Vraiment ?” qu’il s’en amuse, dans un premier temps, avant de se rendre compte que le jaloux en question n’est autre qu’Edison, à qui il dédie un regard largement intrigué. « Faire des jaloux est une éventualité … mais tu risques la castration chimique si jamais tu deviens la raison de la moindre larme … et je parle pas de moi mais du gringalet à mes côtés. » Ambrose sourit pour la forme et les manières, mais il ne se soucie pas vraiment des menaces proférées à la va-vite, autant parce qu’il ne compte pas faire du mal à Zoya que parce que ce n’est pas le sujet le plus important à ses yeux. “Il s’est passé quelque chose entre Zoya et toi, alors ?” Il pose la question qui l’intéresse vraiment, sans passer par des détours inutiles. Et même s’il est ébranlé par l’arrivée de la bouteille et l’enthousiasme presque alarmant du chanteur, Ambrose garde toujours son regard ancré dans le sien, dans l’attente d’une réponse. "... Et il s'en est sorti sans castration ?" Il dédie la nouvelle question à Cameron, un sourire aux lèvres pour mimer de garder la face, maintenant qu'il part du principe que oui, il s'est passé quelque chose entre Edison et Zoya.
Depuis son accident, Cameron était misérable et il était plus souvent désagréable avec ses proches plutôt que le contraire. Ce soir, toutefois, il se sentait bien, sans doute aidé par la substance illicite qu’il avait consommée, mais aussi parce que Charlie l’aidait enfin à voir la lumière au bout du tunnel, à reprendre un peu confiance en lui malgré tous les doutes qui persistaient. Pour le moment, il se sentait bien dans sa peau et avait envie de complimenter leur chanteur d’un soir plutôt que de faire des critiques comme il le faisait un peu trop souvent depuis un an. « Si … un peu quand même … faut pas non plus aller lui lécher le trou d’balle mais plutôt lui dire la vérité, pas vrai Rose ? Ça se voyait mais tu nous as sauvé la donne et t’es pas mal sur scène ; je trouvais que ça avait de la gueule – et je crois pas avoir été le seul avec Cam. » “C’est sur toi que je peux compter pour toujours donner un avis franc, donc ?” Il fronça les sourcils tout en pointant ses deux acolytes chacun leur tour d’un air accusateur. « Hey oh, vous êtes en train d’insinuer que je suis un menteur là? Notre relation commence du mauvais pied. » dit-il à Ambrose en haussant les sourcils d’un air qui se voulait sévère, mais qui n’avait absolument rien de convainquant. « La mauvaise influence ici ce soir, ce n’est pas moi. Je me méfierais si j’étais toi. » Il lui sourit avant de poser son regard moqueur sur Edison pour que Constantine comprenne bien de qui il parlait, comme si c’était vraiment nécessaire alors qu’ils n’étaient que trois autour de la table, les deux autres membres de leur groupe trop occupés à draguer un peu plus loin. « Je n’ai pas dit que ça ne paraissait pas, j’ai dit que ça ne paraissait presque pas, nuance. » Peut-être qu’il minimisait un peu trop le fait que Ambrose ne connaissait pas leurs paroles, mais il se voulait encourageant. Il voulait l’amener avec lui sur son petit nuage. “C’était cool. Même en connaissant uniquement les refrains.” Il posa une main sur l’épaule du brun. « Ça aurait pu être pire. Et puis si tu te trompes, tu n’as qu’à dire que ce sont les fans qui se trompaient dans les paroles. » Ni vu ni connu. Quoi, ça ne fonctionnait pas comme ça? Oh well.
Zoya lui avait brièvement parlé de son groupe de musique, mais sans plus, il se souvenait seulement du nom Leftovers qu’il avait trouvé original comme le leur. Il ne connaissait pas grand-chose à leur sujet, si ce n’était que le style de musique qu’ils jouaient et qu’ils n’étaient pas autant connus qu’eux, ce qu’Ambrose confirma. “2015. Mais tu sais, personne a vraiment le temps de s’y consacrer ou l’ambition de viser plus haut que les bars du coin, alors…” Intrigué, Cameron appuya ses avant-bras contre la table, penchant le haut de son corps légèrement vers l’avant en inclinant la tête. « Pourquoi? Vous avez tous un boulot prenant à côté? » Il supposait qu’ils devaient travailler comme lui l’avait fait au restaurant de son père le temps de gagner suffisamment d’argent pour pouvoir se contenter de la musique. « Et ça te convient ou tu as plus d’ambition qu’eux? » Il n’avait aucune difficulté à imaginer la frustration qu’il devait ressentir si Constantine n’était pas sur la même longueur d’ondes que le reste de son groupe, un peu comme la façon dont il s’était senti lorsque Tobias les avait plantés à la dernière minute pour une fille alors qu’ils devaient partir en tournée quelques jours plus tard. Cameron avait bien cru que son rêve volerait en éclats à cause du batteur d’origine du groupe.
Le groupe de musique d’Ambrose n’était pas le seul sujet qui intéressait le Lewis, il y avait aussi la relation qu’il entretenait avec sa sœur après qu’il les ait vu être très proches l’un de l’autre. “On est juste des amis.” Hm hm fit-il en plissant les yeux. « Je peux me fier sur toi pour que tu me répondes franchement? » demanda-t-il en faisant référence à ce qu’il avait dit un peu plus tôt avant qu’il ne le mette en garde contre Edison d’un air moqueur étant donné les soupçons qu’il avait concernant son ami et sa sœur. “Vraiment ?” « Faire des jaloux est une éventualité … mais tu risques la castration chimique si jamais tu deviens la raison de la moindre larme … et je parle pas de moi mais du gringalet à mes côtés. » Sa main partit instantanément jusqu’à claquer l’épaule de Dorn. « Me traite pas de gringalet enfoiré. » Il fallait bien se rendre à l’évidence qu’il était le plus petit des trois, comme toujours, même Zoya le dépassait à son plus grand malheur. “Il s’est passé quelque chose entre Zoya et toi, alors ?” Le sourire aux lèvres, Cameron appuya son menton dans la paume de ses mains en posant son regard sur Edison qu’il fixa avec intensité. Sa réponse l’intéressait au plus haut point. "... Et il s'en est sorti sans castration ?" Sans quitter sa position, il posa son regard sur Ambrose le temps de lui répondre. « J’avais trop besoin de lui et de sa belle voix pour atteindre mon but. » prétendit-il alors que c’était plutôt parce qu’il n’avait jamais eu la certitude qu’il s’était passé quelque chose entre Zoya et lui, mais aussi parce qu’ils semblaient toujours être en bons termes si les rumeurs s’avéraient véridiques. Le problème avec cette relation, c’était que tout pouvait devenir compliqué du jour au lendemain si jamais ça ne se passait pas bien et le guitariste avait tout sauf envie d’être coincé entre sa sœur et son ami d’enfance, d’autant plus que Dorn n’était pas connu pour être sérieux en amour. Il ne savait toutefois rien de la nature de la relation qui unissait Zoya et Edison (et c’était bien ainsi, il ne voulait surtout pas connaître les détails).
Hey, yeah, well Oh, my God, we're back again Brothers, sisters, everybody sing Gonna bring the flavor, show you how Gotta question for you, better answer now, yeah (backstreet boys)
« C’est sur toi que je peux compter pour toujours donner un avis franc, donc ? » Edison n’a même pas le temps de répondre, de dire une ânerie que son acolyte s’en charge. « Hey oh, vous êtes en train d’insinuer que je suis un menteur là ? Notre relation commence du mauvais pied. » Edison lève les mains en signe de reddition tout en hochant négativement la tête avant de croiser les bras. La belle gueule de faux innocent avec la malice qui pétille au fond du regard. Il a la même tronche qu’il y a plus de quinze ans, celle de l’adolescent qui vient de dire ou faire une connerie, pris la main dans le sac mais essaie de jouer la carte de l’innocent. En vain. « La mauvaise influence ici ce soir, ce n’est pas moi. Je me méfierais si j’étais toi. » Le regard moqueur de Cameron lui fait ouvrir la bouche pour former un o gigantesque, outré. Enfin, c’est ce que l’on pourrait croire si on ne discernait pas ses lèvres vouloir s’étirer en un sourire amusé. « Ah bah vas-y, donne-moi le titre de mauvaise influence, je te dirais rien. » Il lève un sourcil. « Non non sérieux, je dirais rien … ça me va même plutôt bien. », fanfaronne-t-il alors que Cameron préfère ignorer – sage décision – les propos du tatoué pour poursuivre sur le terrain de la raison. « Je n’ai pas dit que ça ne passerait pas, j’ai dit que ça ne paraissait presque pas, nuance. » Edison tapote sa tempe de l’index, à la Minus et Cortex, comme s’il venait de comprendre et saisir la nuance de son ami. « C’était cool. Même en connaissant uniquement les refrains. » « Ça aurait pu être. Et puis si tu te trompes, tu n’as qu’à dire que ce sont les fans qui se trompaient dans les paroles. » Idée de génie. Edison le bouscule doucement de l’épaule.
« 2015. Mais tu sais, personne a vraiment le temps de s’y consacrer ou l’ambition de viser plus haut que les bars du coin, alors… » Edison se souvient de cette époque où ils avaient eux aussi enchaîné les bars … avant de se décider à vouloir plus. Plus. Edison en voulait toujours plus car sans le groupe, il n’avait plus rien. Rien. « Pourquoi? Vous avez tous un boulot prenant à côté? » Ed imite alors Cameron pour poser lui aussi toute son attention sur le « nouveau ». « Et ça te convient ou tu as plus d’ambition qu’eux » Excellente question. Edison tourne la tête une seconde pour jeter un regard vers Cameron, essayant de lui envoyer par télépathie ce message : excellente question. Pas sûr que ça fonctionne ou alors peut-être que si, peut-être qu’ils ont au fil des années développer cette télépathie ou alors c’est la poudre blanche qui lui donne la sensation que c’est à envisager.
« On est juste des amis. » Edison ne peut réprimer un éclat de rire à la remarque. Des amis. Avec Zoya, il connaissait que trop bien ce nom pour désigner une relation avec la brune. Mais, il se reprend vite en se rendant compte qu’il n’a pas ri dans sa tête mais bel et bien en vrai, devant eux. Il s’excuse d’un signe de tête pour laisser Cameron prendre la parole … mais impossible pour Edison de ne pas mettre son grain de sel dans la conversation, d’autant plus quand il est question de Zoya. « Me traite pas de gringalet enfoiré. » Edison vient alors se coller à son ami, pour déposer sa tête sur son épaule et glisser un « tu sais que j’t’aime » plutôt convaincu à bien y regarder. « Il s’est passé quelque chose entre Zoya et toi, alors ? » Électrisé, Edison se redresse vivement. Quoi ? non ! cette conversation prend la mauvaise direction. Pourquoi est-ce-qu’on est venu à parler de lui et de Zoya ? « ... Et il s'en est sorti sans castration ? » « J’avais trop besoin de lui et de sa belle voix pour atteindre mon but. » Il grimace en feignant de rire tout en donnant un coup dans l’épaule de son ami, mais finit par se reconcentrer sur Ambrose. « Je la connais depuis toujours. Elle est la sœur de mon pote. Elle fait partie de ceux qui comptent. Tu fais ce que tu veux … je voulais juste prévenir que le terrain est dangereux. Arrêtez de me fixer comme ça bordel, ça me rend parano … » dit-il tout en s’enfonçant davantage sur la banquette, l’air faussement boudeur. Il avait du mal à trouver la sortie de secours le Edison. Et quand la bouteille arriva, il se redresse brusquement comme un gosse devant un cadeau d’anniversaire. « Si vous me permettez ?! … Mais, j’ai soif et on a quelque chose à fêter ! Faites péter vos verres, c’est moi qui sert. » dit-il tout en remerciant la personne qui venait de leur apporter la bouteille et les verres … de manière si prétentieuse que certaines personnes les accompagnant venaient d’apparaître … les parasites habituels à ce genre de soirée. « Ça, c’est pour toi mon lôpin ! » ajoute-t-il en tendant un verre à Cameron, battant des cils. « Tu fais de moi le plus heureux des hommes ….» Une voix toute mielleuse. « Enfin ! De nouveau ensemble ! Et putain ça avait manqué.» Il se tourne vers Ambrose, un large sourire aux lèvres : « Bienvenue à la maison.»
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« La mauvaise influence ici ce soir, ce n’est pas moi. Je me méfierais si j’étais toi. » Les mots de Cameron sont prononcés en tant que simple blague, mais c’est avec bien moins d’amusement qu’Ambrose laisse son regard s’échouer longuement sur le profil d’Edison. Il a conscience qu’il ne se contente pas de paroles en l’air, mais c’est tout ce qu’il sait. Au fond, il doute vouloir connaître toute la vérité derrière des mots qu’il préfère encore assimiler à de simples boutades entre amis, même en sachant qu’il s’agit de plus. « Non non sérieux, je dirais rien … ça me va même plutôt bien. » De bien plus, de toute évidence.
L’instant suivant, c’est vers lui que revient toute l’attention alors qu’il échange avec Cameron au sujet de leur groupe respectif. « Pourquoi? Vous avez tous un boulot prenant à côté? Et ça te convient ou tu as plus d’ambition qu’eux? » - “Ils pensent arriver à quelque chose avec des études de psychologie et un temps partiel à Hungry Jack.” Ce qui n’est pas le cas d’Ambrose, qui ne souhaite pas se contenter de la médiocrité ou du strict minimum, peu importe le domaine. Qu’il s’agisse de la politique ou de la musique, il veut être le meilleur partout. Même pour son père, lorsqu’il s’agit de payer les notes de frais de son institut, il veut être celui qui contribue le plus, malgré son statut de petit dernier qui n’a fait qu’un seul pas dans le monde des adultes qui arrivent à gagner leur vie. “Bien sûr que j’ai plus d’ambition qu’eux.” A l’image de Cameron, il s’avance à son tour pour poser ses coudes sur ses cuisses et ancrer ses yeux dans les siens: il pourrait combler cette place manquante pour les concerts à venir. Il pourrait être un atout, un chanteur fiable. Il pourrait connaître toutes les paroles par cœur pour un prochain show, si on lui glissait ne serait-ce l’idée qu’il pourrait remonter sur scène et être acclamé.
« Je peux me fier sur toi pour que tu me répondes franchement? » “Tu peux.”
Il est juste un ami de Zoya, et il ne ment pas à Cameron lorsqu’il le lui dit. L’histoire n’est pas aussi simple et linéaire, mais pour l’heure, ce sont les faits, quand bien même cette réponse semble faire rire aux éclats Edison. Ambrose déporte un instant son regard en sa direction, sans pour autant vouloir lui donner plus d’importance, sachant très bien qu’il n’aurait pas l’avantage dans ce duel. « Je la connais depuis toujours. Elle est la sœur de mon pote. Elle fait partie de ceux qui comptent. Tu fais ce que tu veux … je voulais juste prévenir que le terrain est dangereux. Arrêtez de me fixer comme ça bordel, ça me rend parano … » Il s’embourbe dans ses propres mots et, si le regard d’Ambrose se veut finalement moins appuyé, il n’est pas convaincu pour autant. Il en connaît beaucoup, des hommes qui auraient rapidement oublié de qui Zoya - ou n’importe qui d’autre - est la sœur. En réalité, le brun se contente d’encaisser la nouvelle sans faire de zèle, parce que cela n’aurait pas lieu d’être et surtout parce qu’il aurait tout à y perdre. Ce qu’il sait, c’est que c’est à Zoya qu’il en parlera et qu’une fois face à elle, il ne fera plus même semblant de sourire. Il ne veut pas l’historique de ses relations amoureuses, mais il aurait au moins aimé savoir qu’il y a eu quelque chose entre elle et l’homme avec qui il a passé la soirée sur scène. Non pas que ça change quoi que ce soit, non pas que ça importe non plus. Juste à peine. “Détends toi, t’as pas de raison de l’être.” Il reprend dans un rire qui sonne terriblement faux, et sans doute tout autant hautain.
L’arrivée de la bouteille est finalement ce qui les sauve d’un débat supplémentaire. « Si vous me permettez ?! … Mais, j’ai soif et on a quelque chose à fêter ! Faites péter vos verres, c’est moi qui sert. » Ambrose retourne dans le fond de son fauteuil, il s’y enfonce et observe les deux hommes discuter et se servir un verre, avant que son tour vienne. « Bienvenue à la maison.» Ces mots sont bienvenues, ils sont le parfait drapeau blanc dont ils auraient pu rêver. Il lève son verre nouvellement rempli, attend que celui d’Edison le soit à son tour, et lève enfin son bras pour trinquer. “A nous. A putain de nous.” Leur concert était incroyable, il le sait, tout comme il sait qu’il marque le renouveau du groupe, dont il espère faire partie. Il ne fera pas la fête toute la nuit, parce que sa jolie petite tenue d’employé de bureau l’attend demain à la première heure pour une réunion importante, mais en attendant c’est sans hésiter un seul instant qu’il porte le liquide brûlant à ses lèvres. “Edison, pour ce que ça vaut, je te crois pas un seul instant. Mais t’es un bon chanteur.” Il finit par ajouter, incapable de se refréner et de se la fermer. A défaut de l’observer avec attention, il parle avec un simple et fin sourire en coin, lequel veut sûrement tout dire. “Mais il reste encore une question très importante: qui a eu l’idée de ce nom à la con ?” Sand witches, sans déconner ?
« Ah bah vas-y, donne-moi le titre de mauvaise influence, je te dirais rien. » Si Cameron se permettait de taquiner autant Edison en peignant une image caricaturale de sa personne, c’était parce qu’ils se connaissaient depuis avant même d’avoir leur premier poil sur le menton. Peut-être que c’était naïf de prendre son vieil ami comme acquis, mais il avait cette impression de pouvoir dire tout ce qu’il voulait à son sujet sans pouvoir mettre en péril le lien qui les unissait et ce même s’il leur arrivait fréquemment d’avoir des différends. Peut-être était-ce justement parce qu’ils n’avaient pas peur de se prendre la tête (parfois pour des conneries, soyons honnêtes) que leur amitié était si forte ou alors ce n’était qu’une question de personnalités puisque sa relation avec Angus semblait bien plus compliquée depuis l’accident de Cameron et ce même s’ils étaient comme cul et chemise depuis leur adolescence. « Hm hm, t’es pas capable de fermer ta gueule plus de deux minutes. Et encore, je suis généreux. » Mais Edison était persuadé du contraire, visiblement. « Non non sérieux, je dirais rien … ça me va même plutôt bien. » Les lèvres pincées, le guitariste hocha la tête sans rien ajouter de plus, rapportant plutôt son attention sur leur chanteur d’un soir sans qui le concert n’aurait pas pu avoir lieu. “Ils pensent arriver à quelque chose avec des études de psychologie et un temps partiel à Hungry Jack.” Le visage du Lewis se crispa en une grimace. « Ils ont quel âge bordel, seize ans? » demanda-t-il en riant avant de porter sa bière à ses lèvres. Il espérait ne pas froisser Ambrose en dénigrant les membres de son groupe, mais il ne comprenait pas comment ceux-ci pouvaient espérer faire carrière dans le domaine musicale sans plus d’efforts, à moins qu’ils n’aient pas la même ambition que lui avait lorsqu’il était encore sur les bancs d’école. “Bien sûr que j’ai plus d’ambition qu’eux.” Cette information n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd, surtout lorsque l’avenir de Parker au sein de leur groupe était incertaine. Le chanteur agissait bizarrement depuis qu’ils avaient repris les pratiques en vue du concert de ce soir et Cameron suspectait qu’il travaillait sur un projet solo. Pouvait-il lui en vouloir lorsque le groupe avait été mis sur pause par sa faute? Probablement pas, mais il restait quand même un peu frustré qu’il les ait abandonnés ainsi à la dernière minute comme l’avait fait Tobias il y a plusieurs années.
« Je la connais depuis toujours. Elle est la sœur de mon pote. Elle fait partie de ceux qui comptent. Tu fais ce que tu veux … je voulais juste prévenir que le terrain est dangereux. Arrêtez de me fixer comme ça bordel, ça me rend parano … » “Détends toi, t’as pas de raison de l’être.” Les yeux écarquillés, Cameron se pencha vers Edison jusqu’à ce que visage se retrouve à deux pouces du sien. Il demeura ainsi pour quelques secondes, jusqu’à ce que ne pas rire devienne trop difficile. « Assez parlé de Zoya, faites juste pas de conneries parce que je vous étripe si je retrouve coincé au milieu de vos histoires. Capiche? » L’avertissement valait pour Ambrose aussi même s’ils se connaissaient depuis peu. « Si vous me permettez ?! … Mais, j’ai soif et on a quelque chose à fêter ! Faites péter vos verres, c’est moi qui sert. Ça, c’est pour toi mon lôpin ! Tu fais de moi le plus heureux des hommes … Enfin ! De nouveau ensemble ! Et putain ça avait manqué. » Le sourire aux lèvres, Cameron saisit le verre que son ami lui tendait. « Bienvenue à la maison.» “A nous. A putain de nous.” Cameron leva son verre en l’air pour trinquer avec les deux hommes. « On se regarde en trinquant sinon c’est sept ans de mauvais sexe. » En riant, il cogna son verre contre celui des autres. « One of us, one of us! » s’exclama-t-il à l’attention d’Ambrose avant de prendre une grosse gorgée. “Edison, pour ce que ça vaut, je te crois pas un seul instant. Mais t’es un bon chanteur.” Cameron rit en promenant d’un regard d’un chanteur à l’autre. « Tu ne le crois pas à quel sujet? » Cette conversation s’annonçait beaucoup trop amusante. “Mais il reste encore une question très importante: qui a eu l’idée de ce nom à la con ?” Les lèvres pincées et une lueur espiègle dans le regard, Cameron leva lentement une main d’un air innocent. « Coupable. Bon j’ai eu un peu d’aide quand même… » ajouta-t-il en donnant un petit coup de pied sur la cheville de son ami d’enfance. « Et toi? Pourquoi les Leftovers? » Il avait choisi les membres de son groupe en prenant les derniers choix comme lors des cours d’éducation physique? Rapidement, Cameron reprit un air sérieux en appuyant ses bras contre la table devant lui. « En tout cas, si jamais Parker a la brillante idée de nous faire chier encore une fois, je ne suis pas contre de prendre les restes d’ambition de ton groupe pour en faire un sandwitch. » Il rit, oui il se trouvait drôle. « Tu penses que tu peux rapidement apprendre nos paroles? » demanda-t-il en haussant les sourcils sans même prendre la peine de consulter Edison sur cette décision importante. Heureusement que les membres de son groupe avaient été plus patients à son égard que lui l’était pour Parker…
Hey, yeah, well Oh, my God, we're back again Brothers, sisters, everybody sing Gonna bring the flavor, show you how Gotta question for you, better answer now, yeah (backstreet boys)
« Ils pensent arriver à quelque chose avec des études de psychologie et un temps partiel à Hungry Jack.» « Un psy serait pas de trop chez les sand witches, soit dit en passant…», lance-t-il avec innocence mais en voyant le regard de Cameron agacé de le voir leur couper la parole, il lève les mains en signe de reddition. Il a raison, il est incapable de se la fermer plus de deux minutes. Il est temps de laisser les adultes parler entre eux et de fermer sa gueule, Edison. « Ils ont quel âge bordel, seize ans ?» « Bien sûr que j’ai plus d’ambition qu’eux.» « C’pas bien compliqué en même temps », ajoute-t-il une fois de plus sans vraiment penser au fait que cette phrase pouvait être mal interprétée, voire être mal prise. Il était un peu trop high pour faire preuve de compassion. Il glousse plus qu’il ne rit à sa propre remarque.
Son gloussement disparaît quand ils mettent Zoya comme sujet principal de la conversation. Pas vraiment le genre de sujet qui donne envie de rire. Pas pour Edison en tout cas, qui creuse sa propre tombe. « Je la connais depuis toujours. Elle est la sœur de mon pote. Elle fait partie de ceux qui comptent. Tu fais ce que tu veux … je voulais juste prévenir que le terrain est dangereux. Arrêtez de me fixer comme ça bordel, ça me rend parano …» « Détends-toi, t’as pas de raison de l’être.» Et la tronche de son ami d’enfance vient se placer devant lui, très près, trop près. Il le fixe. Il contient et fixe son regard même s’il se demande pendant un quart de seconde, si Cameron n’allait pas être capable de voir dans son iris quelques parties de jambes en l’air partagées entre Zoya et Edison. « Assez parlé de Zoya, faites juste pas de conneries parce que je vous étripe si je retrouve coincé au milieu de vos histoires. Capiche? » Edison secoue la tête comme s’il ne se sent pas du tout concerné par cette « menace ». Non, non, il n’est pas concerné.
« A nous. A putain de nous.» Les lèvres d’Edison s’étirent en un large sourire. « On se regarde en trinquant sinon c’est sept ans de mauvais sexe. One of us, one of us ! » Le tatoué glousse de nouveau tout en levant son verre, un regard complice posé sur le chanteur de la soirée. Ambrose. « Edison, pour ce que ça vaut, je te crois pas un seul instant. Mais t’es un bon chanteur.» « Tu ne le crois pas à quel sujet? » Edison roule des yeux et descend son verre en une longue, trop longue gorgée. « Depuis quand est-ce que t’es devenu Inspecteur Gadget ? A vouloir tout savoir … » Mauvaise comparaison mais c’est apparemment la seule référence qui lui vient à l’esprit à cette heure de la soirée. Il rit même car il s’imagine pendant quelques secondes son pote Cameron habillé comme Inspecteur Gadger. Possible que ça lui aille à merveille. « Mais il reste encore une question très importante: qui a eu l’idée de ce nom à la con ? » Issue de secours ! Bingo ! « Ouais. Ah ça …» lance-t-il en sautant sur l’occasion pour éviter l’interrogatoire de Cam, pointant d’un index accusateur le génie de la bande. « Coupable. Bon j’ai eu un peu d’aide quand même… » « Oh non non … c’est toi le génie de la bande, mon lapin. » qu’il s’écrie tout en lui offrant le plus amusé des sourires. « Et toi? Pourquoi les Leftovers? En tout cas, si jamais Parker a la brillante idée de nous faire chier encore une fois, je ne suis pas contre de prendre les restes d’ambition de ton groupe pour en faire un sandwitch. Tu penses que tu peux rapidement apprendre nos paroles? »
Edison se penche en avant, les coudes posés sur les genoux, le regard rivé sur Ambrose. L’interrogatoire a une nouvelle victime. « Ouais ! Moi je me dis que tu as la tête du gars qui avait des bonnes notes à l’école, le genre de môme qui arrive à apprendre tout par cœur, genre d’une traite, le mec qui n’a pas besoin de petites fiches pour déclamer un discours … » Il ne savait pas si bien dire. Il agite son index en direction d’Ambrose. « Je parie que tu y arrives en quoi … allez, je suis dingue, je dis une semaine. » Parier. Encore et toujours. Sur tout et n'importe quoi !
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Ambrose Constantine
le vilain petit secret
ÂGE : 25 ans, les rêves d'un gamin de dix ans, la tête d'un trentenaire bien tassé. (08/01/1999) SURNOM : Rose, par ses amis. Constantine, par le reste du monde. STATUT : Ruben c'est next, Mavis est à ses côtés alors qu'il se lance peu à peu dans les élections municipales. MÉTIER : Collaborateur de Camil. Il espère un jour être au sommet de la chaine alimentaire politique et est prêt à tout pour ça. LOGEMENT : West end, un des appartements de son oncle (et père adoptif) dont il a hérité à sa mort en début d'année. POSTS : 25140 POINTS : 640
TW IN RP : deuil, maladie d'un proche, fin de vie assistée ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : La politique est sa seule religion (labor party) › Ambitieux, talentueux, utopiste et tête à claques › Mère morte en couche, père décédé avant sa naissance, oncle (et père d'adoption) mort en décembre 2023 ; et vous ça va ? › A arrêté la musique pour se consacrer à la politique mais continue de composer, il rêve d'écrire pour un artiste reconnu › A connu presque un an de fausses fiançailles avec Cassie, un arrangement politique qui n'a mené nulle part et reste un secret › Très forte morale jusqu'à ce que ça n'aille plus en sa faveur, et là il est toujours temps de négocierDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : peru RPs EN COURS : (06) › flora #4 › ruben #21 › scarlett #3 › mavis #17
constantine family: flora #4 & malone #7 › a prophecy told we're building our empire from the ashes of an old. it's the sound of another deadline whistling past your ears. it's the sight of a million regrets mounting over years. it's the words that were never spoken that echoes through the times. it's the smell of the burning temples swept away by rhymes.
amen #22 › it was just two lovers sittin' in the car, drivin' nowhere fast, burnin' through the summer. missed calls like, "where you at tonight?", got no alibi. minutes feel like hours. shine, it's your golden hour.
marose #16 › we can pick sides, but this is us. don't believe the narcissism when everyone projects and expects you to listen to 'em. make no mistake, I live in a prison that I built myself, it is my religion qnd they say that I am the sick boy. easy to say when you don't take the risk. welcome to the narcissism. we're united under our indifference.
assos.e #7 › straight from the cover shoot, there's still a trace of body paint on your legs and on your arms and on your face. and i'm keeping on my costume, and calling it a writing tool, and if you're thinking of me, i'm probably thinking of you.
RPs EN ATTENTE : cassie #7 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
« Assez parlé de Zoya, faites juste pas de conneries parce que je vous étripe si je retrouve coincé au milieu de vos histoires. Capiche? » Et s’il y a bien une chose dont Ambrose est certain en cet instant, c’est qu’il ne risque pas d’avoir quoi que ce soit à faire avec Zoya. Par extension, il ne risque donc pas d’attiser la colère d’un grand frère protecteur, ce qui est une idée qu’il connaît, pour toujours sembler être la demoiselle en détresse de la famille - alors que de tous, il n’est pas celui qui a raté son mariage ou est un véritable toxicomane, à commencer par là. Vexé, et déjà un peu trop occupé à relier des fils qui ne devraient pas l’être, Ambrose préfère ne pas continuer à parler de la jeune femme, ce qui est une raison suffisante pour qu’il saute sur l’occasion d’un toast à porter. Boire pour oublier, quelle ironie pathétique. « On se regarde en trinquant sinon c’est sept ans de mauvais sexe. » Cameron est singulier, mais Ambrose pense sincèrement l’aimer. Tant qu’il ne se permet pas ce genre de commentaire en dehors de la sphère strictement privée du groupe, disons, sinon ce serait le scandale médiatique assuré. « One of us, one of us! » Et c’est tout comme, en effet. L’idée laisse un sourire immense sur le visage du plus jeune, dont l’appartenance à un groupe n’est pas un sujet qu’il prend à la légère.
« Tu ne le crois pas à quel sujet? » “Rien d’important.”
Il vient de décider que Zoya ne l’était plus, alors cela n’a rien d’un mensonge, quand bien même ses yeux ne quittent pas ceux d’Edison, pour lui prouver la véracité de ses propos. « Depuis quand est-ce que t’es devenu Inspecteur Gadget ? A vouloir tout savoir … » Et lui, ce dont il espère qu’il saura préserver le groupe, c’est sa fine capacité à être alcoolisé bien plus rapidement que tous les autres. Ambrose préfère pourtant passer à autre chose, ne ressentant que le besoin de marquer son point et certainement pas l’envie de rentrer dans un quelconque débat ce soir. Cela ne rimerait à rien, pas avec une bouteille à terminer trônant entre eux trois. Qui plus est, il ne tient rigueur de rien à Edison, et ce n’est pas lui qui a à payer pour quoi que ce soit, pas alors que son amitié avec Cameron semble sincère et les deux hommes inséparables. Ambrose ne s’immiscera pas entre eux. « Et toi? Pourquoi les Leftovers? » - “Ça sonnait foutrement bien.” Ça sonne poétique, ça sonne mystérieux, c’est simple à retenir. Court. Le nom avait toutes les qualités nécessaires pour devenir le leur, et telle une parfaite démocratie paradoxale, Ambrose a décidé de les nommer ainsi sans demander son avis à qui que ce soit d’autre. Les Leftovers lui appartiennent, de toute façon, et à ce sujet il ne fait aucune concession.
« En tout cas, si jamais Parker a la brillante idée de nous faire chier encore une fois, je ne suis pas contre de prendre les restes d’ambition de ton groupe pour en faire un sandwitch. Tu penses que tu peux rapidement apprendre nos paroles? » Cette fois-ci, Ambrose reprend tout le sérieux dont il soit encore capable, son regard sondant celui de Cameron pour s’assurer de la véracité de ses mots. Et de toute évidence, il est foutrement sérieux. Ce n’est pas la façon dont l’australien avait envisagé passer la soirée, mais il faut bien avouer que cela n’a rien pour lui déplaire. « Ouais ! Moi je me dis que tu as la tête du gars qui avait des bonnes notes à l’école, le genre de môme qui arrive à apprendre tout par cœur, genre d’une traite, le mec qui n’a pas besoin de petites fiches pour déclamer un discours … » Il était ce genre de garçon à l’école, bien sûr. Le genre à toujours finir délégué de classe, le genre à toujours réussir le moindre contrôle, même ceux arrivant par surprise. Ambrose sourit, parce qu’il est fier de l’homme qu’il est devenu, malgré tous les obstacles que la vie a mis sur son chemin. « Je parie que tu y arrives en quoi … allez, je suis dingue, je dis une semaine. » - “J’aurai besoin que de cinq jours.” Edison parie sur tout et n’importe quoi et Ambrose, de son côté, ne sait qu’y ajouter de la surenchère. Le groupe n’a pas tant de chansons que ça, encore moins qu’ils jouent sur scène. Cinq jours, c’est très largement suffisant, et cela prend même en compte la gueule de bois qui sera la sienne dès le lendemain, laquelle est évidente à en juger par la vitesse à laquelle les verres se vident sans que personne ne s’en rende vraiment compte. “Et c’est juste parce que j’ai un métier, sinon j’aurais pas eu besoin de plusieurs jours.” Il ajoute et rétorque, l'œil brillant, son verre une fois de plus brièvement levé avant de le porter à ses lèvres. Bientôt, il le sait, il sera l’un d’eux. One of them.